Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-01-13
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 94503 Nombre total de vues : 94503
Description : 13 janvier 1917 13 janvier 1917
Description : 1917/01/13 (Numéro 14336). 1917/01/13 (Numéro 14336).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k537131c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/03/2008
4
CE GAULOIS SAMEDI 13 JANVIER 1917
Les grèves contre la patrie
Du New-York Herald
Nous vivons sous le régime de l'état de siège
clone, tout gréviste devrait être assimilé à un déser-
teur et traité avec la même riguru. Il y a un moyen
bien simple pour ramener l'ordre. Un Tel est
ouvrier et ne sert pas comme soldat dès qu'il n'est
plus ouvrier, il doit être récupéré comme soldat.
On a fait de tous les ouvriers des soldats et de tous
les soldats des ouvriers la gréviste est un oisif qui
n'appartient, pas à la caste des militaires et qui a
quitté celle des travailleurs. Il importe de le réin-
tégrer au plus tôt dans un emploi où il puisse être
utilisé. S'il ne veut pas travailler, qu'il aille se
battre! Et il'touchera cinq sous par jour, au lieu
de cinq francs.
L9 quart d'heure japonais
De M. Albert Monniot, dans la Libre Parole
Voici un mot d'un soldat français évadé révéla-
teur de l'hécatombe dont les quadrupèdes dûmes.
tiques ont été les victimes, du massacre en masse
des gueules inutiles.
Après deux vaines tentatives, cruellement répri-
mées, ce soldat réussit à s'affranchir du joug. Mar-
chant de nuit, vivant de tout et de rien, il parvint
il franchir les 800 kilomètres qui le séparaient de la
frontière suisse. Sa dernière nuit fut particulière-
ment angoissante. Etait-il près du bu franchi ?
« J'étais dans la plus redoutable incertitude,
raconte-t-ii, quand je tressautai de joie avec la
certitude d'avoir échappé à mes bourreaux je
venais d'entendre l'aboiement d'un chien. »
Que les civils tiennent. Le quart d'heure japo-
nais est proche.
Dilemme
Du Cri de Paris
S'il fait froid, nous n'aurons pas -assez de char-
bon.
S'il ne fait pas froid, il pleut, la Seine déborde,
les remorqueurs sont arrêtés, et nous n'aurons pas
assez de charbon.
Et, dans tous les cas, on nous vendra très cher,
sous le nom de cha,rbon, du poussier qui éteint le
feu au lieu de l'entretenir.
La marine marchande et l'exportation
De M. Maurice Ajam, dans
français
A l'heure présente, il importe surtout de ne pas
se décourager. Après plus d'un an de travail parle-
mentaire, dont le retard est explicable, la Chambre
vient de mettre 160 millions à la disposition des
.armateurs, à l'effet d'acheter on de construire une
flotte nouvelle.
Acheter ? Tout le monde croit que c'est une uto-
pie, et tout le monde doit avoir raison.
Construire ? Il faut constater que la construction
serait possible, dès maintenant, si on pouvait avoir
de la t6le, car nous devons le constater sincère-
ment, tout le.problème maritime se ramène aujour-
d'hui à cette question de tôle.
Nous ne sommes plus au temps où des Chambres
de commerce pouvaient soutenir avec une appa-
:ronce de raison que nous pouvions confier le trans-
port de nos marchandises aux pavillons étrangers.
Songeons que les nations étrangères auront après
la guerre d'abord à travailler pour elles-mêmes,
qu'elles se donneront la priorité et que, dans le cas
où elles consentiraient à nous offrir leurs services,
elles nous les feront payer très cher.
Cherchons donc de la tôle, construisons des
bateaux à n'importe quel prix dans la mesure de
nos forces, ou sans cela soyez bien convaincus que
la paix ne terminera pas nos misères.
Paradoxes
De M. George Courteline, dans les Annales
Un finaud, dont le nom m'est sorti de la tête,
affirme qu'en diplomatie, le dernier mot de l'astuce
est de dire la vérité.
peut-être oui, peut-être non c'est possible et rien
.Il'est moins sûr. Il en est de cela comme de tout.
Au fond, pour le diplomate, le dernier mot de
l'astuce est de dire la vérité quand on croit qu'il ne
la dit pas, et de ne la pas dire quand on croit qu'il
la, dit.
Etant donné que nulle force au'monde ne pour-
rait me résoudre à verser le sang humain, et consi-
dérant que la vertu consiste notamment ù dompter
sees passions, à prendre le dessus sur soi-même,
je songe avec inquiétude qu'un assassin aurait, à
se mettre dans ma peau, infiniment moins de peine,
donc de mérite, que moi entrer dans la sienne.
Alors ?
On ne saurait mieux comparer l'absurdité des
demi-mesures qu'à celle des mesures absolues.
LES JOURNAUX ÉTRANGERS
La réponse des alliés
ha Times, examinant la réponse, des alli6s
dans son article de tête, dit
La note des alliés à M. Wilson, éminemment
courtoise et amicale, conçue en terme.s clairs et
pratiques, d'une a.rgumentation très serrée, et ani-
mée par les sentiments élevés de politique et de
morale auxquels lo peuple des Etats-Unis a tou-
jours rendu hommage, doit recevoir l'a.ssentiment
et l'approbation de la grande nation d'outre-Atlan-
tique, qai'i s'est assimile et qui a développé les ;neil-
leurs principes et les traditions de la civilisation
occidentale dont elle était l'héritière.
;̃ Du Daily Telegraph
Ce document historique réalise ce quo les notes
diplomatiques ne font que narement il exprime
pleinement et franchement l'opinion publique des
peuples dont les gouvernements respectifs l'ont
.écrit et signé. Il obtient ce résultat par la concision
et la franchise de termes qui commandent le res-
pect. Nous croyons qu'il sera considéré en Amé-
rique comme une réponse tout a fait convenable et
satisfaisante à l'appel ou à la suggestion, comme
on voudra l'ûi-peler, qui faisait la substance de la
communication de M. Wilson.
Du Daily Chronicle
La note .les alliés, dans son texte original fran-
çais, est un document excessivement impression-
nant, bien coordonné, net, logique, élégant et élo-
quent. C'est une réelle infortune pour nos natio-
naux parlant anglais et auxquels la plupart de ces
qualités auront échappé dans la traduction offi-
cielle anglaise. Le Daily Chronicle demande au
Foreign Office d'employer un traducteur connais-
sant parfaitement le français et pouvant écrire
l'anglais.
Le Daily Express déclare que la réponse est
complète et catégorique. Elle no transige pas.
Il n'existe pas d'espoir, dit le journal, quo l'en-
nemi accepte les conditions qvi sont posées avant
qu'on ne lui ait infligé une défaite militaire déci-
isive. Il est par conséquent impossible, pour le
moment, d'entamer des négociations. La guerre
doit. donc continuer. C'est l'Allemagne qui l'a pré-
parée et provoquée, elle doit en supporter le poids.
Du Morning Post
L'Allemagne connaît maintenant les conditions
«uxquellese elle peut obtenir la paix. Le sens des
mots réparation, restitution et garanties est expli-
qué de telle façon que les empires du centre ne
peuvent pas faire autrement que de comprendre.
Les Daily News considèrent la réponse des
alliés comme un document d'une extrême im-
portance.
Il reste maintenant à l'Allemagne à indiquer si
la paix peut être obtenue aux conditions formulées
par l'Entente et dont la note fait ressortir que
l'heure n'est pas encore arrivée, quoique les alliés
laissent la porte ouverte aux négociations.
La position des alliés est aussi claire qu'inat-
taquable 'et le journal anglais croit que nulle
part la justice de leurs buts de guerre ne sera
-plus complètement reconnue qu'aux Etats-
Unis.
De Yltalia (catholique)
La..réponse des nations unies dans la lutte contre
les empires du centre à la note de M. Wilson est
d'une clarté cristalline et d'une noble fermeté, les-
quelles dérivent de la conviction profonde et rai-
sonnée d'être dans la voie juste. La note se place
sur un terrain pratique et, là, où c'est possible, elle
entre même dans le détail.
Elle ne demande à l'ennemi que la réparation de
ses méfaits, sans même l'ombre d'une menace
contre ses frontières nationales, sa liberté rt son
intégrité.
De la Perseveranza (conservateur)
La note sera un coup terrible pour l'opinion
publique allemande. Nous avions, dans le passé,
sur l'ennemi toutes les supériorités, excepté celles
qui proviennent de l'umté de pensée et d'action.
Nous avons à présent obtenu la seule chose qui
nous manquait il D'est pas possible que le résul-
tat de cet heureux événement se fasse longtemps
attendre, et :n ne peut diminuer notre certitude
dans la victoire finale. La guerre finira, pour nous,
dans un avenir plus rapproché qu'il n'était permis
de le croire hier.
Du Popolo d'Italia (socialiste)
La réponse dm alliés est un document de vérité,
de justice et de fermeté politique. La forme en est
noble et da re.
Le comte Golukowsky
De Yldea Nazionale
Le comte Golukowsky se trouve toujours en
Suisse et, selon les renseignements qu'on donne,
continue ses démarches en vue de la paix, malgré
l'échec de la tentative austro-allemande. On dit
qu'il agit selon les instructions directes de son gou-
vernement, qui semble décidé à tenter l'impossible
pour aboutir à la fin de la guerre.
En effet, des nouvelles arrivées ici de Vienne
confirment la forte pression exercée par de très
hauts cercles de la .cour austro-hongroise sur la
cour allemande en vue de la rallier au> point de
vue de l'Autriche et d'obtenir qu'on expose au pré-
sident Wilson les conditions de paix des empires
centraux.
Constantin équilibriste
Du Rietch (de rétrograde). Déclarations
d'un Gr$c
Le Roi et ses partisans ne sont pas aussi naïfs
qu'ils le paraissent. Ils comprennent qu'ils n'ont
rien à attendre des autres et ils ont réponse à
tout. Aussi étrange que cela. puisse paraître, ils
ont toujours foi en Venizelos, qui les a déjà tirés
de difficultés plusieurs fois. Si la coalition des
empires du centre l'emporte et personne n'y
croit le Roi n'aura aucun appui de l'extérieur
à solliciter. Si, au contraire, les puissances de l'En-
tente sont victorieuses, elles épargneront la Grèce
à cause de Venizelos, dont les armées combattent
avec celles des alliés. Et comme Venizelos dit ouver-
tement que son .attitude n'a pas un caractère anti-
dynastique, le Roi est tranquille à ce sujet. De
sorte que le Roi, q.ui crie beaucoup contre Veni-
zelos et emprisonne ses partisans, le fait par devoir.
En réalité, Athènes est enchantée do la. présence
de Venizelos aux côtés des alliés.
L'espionnage allemand en Suède
Du Tidens Tegn (de Stockholm)
Il s'est produit il y a quelques jours, au cours
d'un voyage du vapeur Ingeborg de Goteberg en
Angleterre, un incident qui a produit une pénible
impression dans toute la Suède et qui prouve avec
quel soin est organisé l'espionnage allemand dans
les ports suédois.
A peine sorti des eaux territoriales, Vlngeborg
fut arraisonné par un sous-marin allemand, qui
exigea qu'on lui remît un officier anglais du nom
de Huss. Cet officier, qui avait autrefois servi au
front, mais qui avait passé environ um an en Suède,
se trouvait en effet à bord du vapeur. Le capitaine
suédois dut obéir et livra l'Anglais.
Remaniement ministériel en Russie
De la Gazette de Francfort
On ne voit pas clairement ce qui a amené la
retraite de M. Trepoff, tandis que l'ancien prési-
dent du conseil s'était heurté, des le début, une
violente opposition de la majorité de la tourna.
Le comte Igniatieff, comme ministre de l'instruc-
tion publique, était très aimé dans les milieux de
la société. La retraite de ces deux hommes, au
même moment, apparaît comme une contradiction.
Le successeur de M. Trepoff, le prince Galitzine
Mouravinc, est un membre du conseil d'empire qui
n'a joué presque aucun rôle.
Des Mûnchner Nouestc Nachnchlen
Le prince Galitzine est un slavophile connu et il
a écrit plusieurs ouvrages sur les Etats sud-laves,
où il a. voyagé fréquemment. Ce qu'on sait de ses
tendances politiques, c'est qu'il sympathise avec
les octobristes, c'est-à-dire qu'il est libéral comme
les octobristes, qui, ainsi que leurs voisins, ^e l'ex-
trême gauche, les cadets, sont pour la continuation
énergique de la guerre. La politique du nouveau
président du conseil est facile Il définir politique
de guerre et travail de conciliation avec les blocs
progressistes de la Douma. Nous verrons s'il sera
plus maître que son prédécesseur des courants pro-
fonds de la mer politique russe.
L'Allemagne protectrice de la Belgique
De la Gazette de la Croix (de Berlin), profes-
seur Kruckmann
Pour les populations flamandes maltraitées par
leur propre gouvernement, nous sommes le rand
frère qui prend la défense de son cadet. Maintenant
que nous leur avons donné l'université de Gand,
nous ne pouvons plus les abandonner. La Belgique j
n'est pas seulement pour noua la vache à lait qui
embellira la paix de tout ce qu'elle nous donnera
elle est pour nous tous, jusqu'au dernier homme
dans les tranchées, le symbole de nos victoires.
Aucun Allemand n'y renoncera.
Ils n'ont pas « offert la paix
Du Pcsli Naplo (Le comte Andrassy)
L'objection que nous n'avons pas fait connaître
nos conditions de paix serait valable si nous avions
offert la paix or, il n'en est pas ainsi. Tout ce
que nous avons demandé est de commencer des
négociations en vue de la paix.
Ces propositions feraient donc en quelque sorte
disparaître toutes les objections, car aussitôt que
les représentants des puissances se trouveraient
réuni, la première des choses qu'ils auraient faire
serait d'exposer leurs conditions de paix.
Dans notre réponse la note de l'Entente, soyons
conduits par notre amour de la paix et par notre
dignité. Nous ne pouvons permettre qu'on nous
offense, car cela. serait considéré comme un signe
de faiblesse'.
L'internationale et la guerre
Du Vorwserts (conclusion d'un article du dé-
puté socialiste Leusch)
L'internationale socialiste a. été dans le conflit
européen non pas un facteur de paix, mais un fac-
teur de guerre. Dès le début des hostilités, eUe a
manqué son but et a été obligée d'abandonner son
programme. Elle s'est ensuite disloquée définitive-
ment et n'est plus iL même actuellement d'exercer
la moindre influence sur la solution du conflit et
sur les négociations diplomatiques.
N OS INFORMATIONS
LA TEMPERATURE
Température prise sur la, terrasse du Casino de
Monte-Carlo, à midi 2i°. Temps splendide.
NOUVELLES RELIGIEUSES
Une œuvre de Paul Claudel an « Chantier u.
A l'œuvre sociale du « Chantier n, 1119, rue de
Bercy, en face de l'horloge de la gare de Lyon, di-
manche 14 janvier, à 2 heures, le cardinal Amette,
archevêque de Paris, présidera la représentation
de La Nuit de Noël de 1914, que donneront les en-
fants et jeunes gens du « Chantier H, sous la direc-
tion de l'auteur.
La séance étant privée, on peut se procurer des
cartes d'entrée personnelle au secrétariat du
« Chantier n, ou à la librairie de l'Art catholique,
6, place Saint-Sulpice..•̃.•;
FAITS DIVERS
ha question du sucre
Vers le carnet de famille
La commission départementale de répartition
du sucre s'est réunie hier après-midi à la préfec-
ture de police. Elle a émis un avis favorable ù la
création du carnet de sucre pour Paris et le dépar-
tement de la Seine.
En outre, elle a émis le vœu que pour déterminer
les besoins de l'approvisionnement, et contrôler la
répartition, l'administration procède, sans délai,
au recensement de la population.
Sans attendre ce recensement, il est probable
que des carnets de sucre seront établis par simple
déclaration des familles faites dans les mairies,
selon une formule dont la population sera régu-
lièrement avisée.
Un incendie à Sainf-Ouen
Le feu s'est.déclaré hier, ù. une heure de l'après-
midi, dans un bâtiment appartenant aux Maga-
sins généraux, à Saini-Ouen, 120, boulevard de la
Gare. Ce bâtiment renfermait une énorme quan-
tité d'huile, propriété d'une société de la rue du
Louvre.
Isa crue de la Seine
Le mauvais temps, qui sévit partout, complique
gravement la situation la Seine monte et la crue,
sans être encore dangereuse, est suivie avec une
attention inquiète par les services hydrométriques.
Les dépêches de la nuit dernière et de la mati-
née d'hier enregistrent des pluies abondantes et,
naturellement, une hausse concordante des af-
fluents..
Toute l'activité fluviale est arrêtée, aussi bien
dans la traversée de Paris, où les ports sont sub-
mergés, nue dans la banlieue.
On prévoit les cotes suivantes, considérées com-'
me momentanément maxima
Pontd'Austerlitz 4 m. 70
Pont des ToumeUes >. 4m. 55
Pont Royal m. 60
Bezons 5 m. 30
On signale une légère baisse des affluents de
l'Yonne, mais la Marne et le Grand-Morin ne sud-
vent pas ce mouvement. La situation n'est pas plus
favorable dans la haute Seine.
Il va sans dire que toutes les mesures préventi-
ves sont prises dès à présent en cas d'une crue
nouvelle.
Notre correspondant de Troyes nous informe
que l'inondation causée par la Seine crée en
Champagne une situation inquiétante. L'inonda-
tion de novembre dernier n'avait atteint à Nogent-
sur-Seine que 2,51 celle .d'hier est déjà il 2,77.
Partout les cotes de débordement sont dépassées
sensiblement. L'Yonne et l'Aube subissent aussi
une forte crue. A Bar-sur-Aube, les eaux pénètrent
dans les caves.
be mauvais femps en province
Abondantes chutes de neige dans l'Ariège et
dans l'Aveyron. A Pvalliac (Cantal), la maison de
Ch. Demailly
M. Taillade s'est effondrée sous le poids de la
neige ses habitants ont été sauvés. En Savoie, la
neige tombe en rafales elle atteint 2 mètres à
Moutiers ainsi qu'à Albertville tes communica-
tions sont impossibles. Dans la partie méridionale
de la Drome, très tempérée d'ordinaire, des cour-
riers ont été bloqués par les neiges.
Chronique des Tribunaux
COMMERCE AVEC L'ENNEMI
M. Reverchon, directeur du Photo-Hall, était,
hier,, poursuivi devant la huitième chambre
pour commerce avec l'ennemi.
M. Reverchon était accusé de s'être, depuis
la guerre, fait envoyer par la maison Suter, de
Baie, qui était depuis vingt ans son fournis-
seur, des appareils photographiques dont cer-
taines pièces, obturateurs et châssis, prove-
liaient de Munich.
Toutefois, M. Reverchon ayant, dès mars
1915, c'est-à-dire un mois après la promulgation
de la loi de prohibition, et à la suite de rensei-
gnements pris par lui sur la provenance desdits
objets, cessé toute commande, le tribunal, à
raison de ces faits et du peu d'importance des
fournitures à lui faites, ne prononce que 400
francs d'amende et la confiscation des appa-
reils.
DANS ES THEATRES
Matinées d'aujourd'hui
A l'Odéon, à 1 h. 3/t, Severo Tore:!}, Le Babillard.
Au théâtre Edouard-VII, de 4 heures à 6 heures,
septième samedi musical, avec le concours de Mlle
Borel, de l'Opéra-Comique (chant) MM. André
Lévy (violoncelle), et Paul Loyonnet (piano). Au
piano d'accompagnement M. Jeisier.
Au Vaudeville, à 2 h. 1/2 à l'Olympia, à 2 h. 1/2
à Ba-Ta-Clan, à 2 h. 1/2 au Nouveau-Cirque, à
2 heures, mêmes spectacles que le soir.
L'Opéra donne ce soir le Faust de Ch. Gounod,
avec Mmes Yvonne Gall, Courbières, Montazel,
MM. Laffitte, Gresse, Noël, Del Val Mme Aida
Boni, Mlles' Barbier, Meunier, Léa Piron, S. Ku-
blcr, et les artistes de la danse. L'orchestre sera
dirigé par M. Bachelet.
x
Le public qui, avant-hier soir, ne ménagea pas
ses applaudissements à l'adresse de Mme Victoria
Fer et de M. Sullivan, interprétant les rôles de Ma-
thilde et d'Arnold, dans Guillaume Tell, à l'Opéra,
aura demain une occasion nouvélle d'entendre ces
deux artistes. Mme Fer chantera, pour la première
fois à l'Opéra, le rôle de Jtiliette dans la belle œuvre
de Gounod, tandis que M. Sullivan prêtera son ta-
lent et 'sa voix au personnage de Roméo.
x
Les habitués de l'Opéra n'ont point oublié l'excel-
lent artiste Chambon, qui chanta, avec le plus
Tand succès, le répertoire lyrique pendant plu-
sieurs années.
Aujourd'hui, ce n'est plus le courrier des théâ-
tres, c'est le Journal officiel qui nous apporte de ses
nouvelles. Le capitaine Chambon ne chante plus,
sauf par la voix de ses canons, et il faut croire
que ce n'est pas avec un succès moindre que na-
guère, ear, après avoir obtenu la croix de guerre, il
y a un an, il vient d'être fait chevalier de la Légion
d'honneur avec la citation suivante
« Chambon (Claude-Etienne-Maiïus), capitaine
de réserve au 12" régiment d'artillerie, officier ac-
tif et dévoué s'est distingué, dans tous les com-
bats auxquels il a pris part, par son courage et son
sang-froid. (A déjà été cité).
Tous nos compllments au nouveau légionnaire.
Mlle Cécile Sorel, souffrante et ayant besoin de
plusieurs jours do repos, ne pourra jouer demain
dimanche, en matinée, le rôle de Jacqueline dans
Le Chandelier. La Comédie-Française remplacera
la pièce de Musset par Le Monde où l'on s'ennuie
la matinée se terminera par Le Flibustier.
Le soir; à 8 heures, Venise et Bajazet.
La représentation classique da lundi prochain
réunira sur l'affiche de l'.Odéon, avec L'Avare et
Les Sincères, les noms de Molière et de Marivaux.
11 ne peut y avoir, à l'heure actuelle, de rapproche-
ment plus heureux, puisque, dans la même soirée,,
le public pourra du génie do Molière la grâce
deMarivaux applaudir deux des formes les plus
caractéristiques de notre littérature nationale.
Aujourd'hui samedi, au théâtre Sarah-Bern-
hardt, et demain dimanche, en matinée et en soi-
rée, L'Aiglon, avec son admirable distribution
Mlle Mary Marquet, MM. Romuald Joubé, Chame-
roy, etc.
Nous rappelons qu'en raison de l'affluent© aux
divers bureaux pour ces trois représentations, il
est prudent de retenir ses places à l'avance, d'au-
tant que ces dernières peuvent être louées sans aug-
mentation de'prix..
La seconde série des Conférences nationales s'ou-
vrira; mercredi prochain 17 janvier, à 3 heures.
M. Grosclaude 'parlera, do « l'Amitié des Etats-
Unis
Ce soir et demain dimanche, au théâtre Réjane
(matinée et soirée), L'Oiseau bleu, qui conquiert
de plus en plus la faveur d'un public avide des
plus douces et sereines émotions.
L'Amazone ne sera plus jouée, à la Porte-Saint-
Martin, que ce soir samedi et demain dimanche
(dernière matinée et dernière soirée). Lundi, relâ-
che pour répétition d'ensemble de Cyrano de Ber-
gerac. Mardi, à 7 h. 1/2 très précises, première re-
présentation (reprise) de Cyrano de Bergerac, co-
médie héroïque en cinq actes, de M. Edmond Ros-
tand. Nous, donnerons demain la très belle distri-
bution de cette brillante reprise.
Chaque semaine qui s'écoule ajoute une nouvelle
série de succès à l'actif de Madame et sova filleul,
la triomphante pièce de MM. Hennequin, Veber et
de Gorsse, au Palais-Royal. MM. Lamy, Le Gallo,
Gabin, etc., et Palau"; Mmes Templey, Mor-
gane, etc., et Albany interprètent tou,jours, en ma-
tinée comme en soirée, les rôles qu'ils ont si bril-
lamment créés. Demain, matinée et soirée.,
Tous les soirs, aux Bouffes-Parisiens, Jean de La
Fontaine, comédie nouvelle de M. Sacha Guitry,
interprétée par M. Sacha Guitry et Mme Charlotte
Lysès Mlles Nelly Cormon, Simone Frévolles, Ma-
deleine Barjac, Degaral MM. Gi1dès, de Garcin,
et Mlle Yvonne Printemps. Demain dimanche, ma-
tinée.
La Boussotte ne sera plus jouée, a* Nouvel-Am-
bigu, que ce soir et demain dimanche (dernière ma-
tinée et dernière soirée).
Lundi, à 8 heures précises, répétition générale à
bureaux ouverts de Mam'zeïle Nitouche, opérette
en 3 actef et i tableaux de H. Meilhac et A. Millaud,
musique d'Hervé, Le public sera donc admis à cette
répétition générale aux prix habituels des places.
Voici la distribution de Mam'zelle Nitouche.
Célestin MM. Albert Brasseur
Le major comte de Château-
Gibus Gaston Dubosc
Fernand de Champlâtreux Rob. Pasquier
Le directeur Paul Bert
Le brigadier Loriot ̃ Max Robey
Le régisseur Beaudoum
Denise de Flavigny Mmes Jane Pierly
La supérieure Blémont
Corinne 1. Herland
La tourière Rosa Holt
Tous les soirs, représentation de Mam'zeïle
NUouche. Matinées jeudis, dimanches et fêtes.
Le succès des matinées eu théâtre Antoine a tou-
jours été considérable, mais l'affluence est telle,
depuis que l'on joue Le Cn7ne de Sylvestre Bon-
nord, qu'il est prudent de retenir ses places à
l'avance. Cette pièce, qui est un véritable spectacle
de 'famille, commence à 8 h. 1/2 pour se terminer
à 10 h. 55, et permet au public d'avoir tous les
moyens de locomotion.
Je ne trompe pas mon mari, l'amusante pièce de
MM. Georges Feydeau 6t Péter, atteindra demain
soir la cinquantième représentation, à l'Athénée.
Il faut aller voir ces trois actes de folles aven-
tures, si fins et si farces. Ils ne vous permettront
pas de rester cinq minutes sans rire aux éclats.
M Rozenberg, l'actif directeur intérimaire de
l'Athénée, a su donner à cette étourdissante bouf-
fonnerie l'interprétation qu'il convient, avec l'ini-
mitable Cassive, qui a fait du rôle de Bichon une
création des plus réussies.
Tous les autres interprètes, Mmes Lucue Robert
et Caivat, MM. Louvigy et Fertinol, rivalisent
d'entrain sous la conduite endiablée de Rozenberg.
L'Athénée tient un franc succès re rire, qui sera
donné tous les soirs, et dimanche prochain en ma-
donné tous les soirs et demain dimanche en ma-
tinée et en soirée,
A. Magne
Félix Belle
C'est demain dimanche, au théâtre de la Scala,
que La Dame de chez Maxim, la célèbre pièce co-
mique de M. Georges Feydeau, atteindra la cen-
tième représentation de sa reprise. Malgré ses cent
soirées consécutivies,jamads succès ne fut plus écla-
tant que celui qui accueille La Dame de chez
Maxim, avec ses inénarrables interprètes, Marcel
Simon, Germaine Charley, Gorby, Lurville, Etche-
pare, Géo Lecomte, Isabelle Fusier et Jeanne
Loury.
Marcelle Yrven a eu, avant-hier soir, au théâtre
Michel, un véritable triomphe. Il est vrai que la
scène de La Maréchale, qu'eUe interprète avec ses
meilleures qualités, est tout à fait remarquable.
La Maréchale atteint la haute satire; c'est une
scène à la fois spirituelle et forte, que les auteurs
ont traitée avec une puissance et une âpreté re-
marquables. Mlle Madge Derny a obtenu un gros
succès dans une danse nouvelle qui consacre son
talent souple et son ébouissante beauté. Vilbert et
Gaby Moriay sont toujours les protagonistes de
Bis ainsi que Paulette Franck, Lérie, Max-
Illy, etc.
Ce soir, demain en matinée et en soirée, au théâ-
tre Edouard-VII, trois dernières représentations
d'Ail right rovue de Rip, avec Jane Marnac,
Guyon fils, et Signoret. La première représentation
de Son Petit Frère, opérette en deux actes de M. An-
dré Barde, musique de M. Charles Cuvillier, est
fixée à mercredi soir. Il n'y aura pas de répétition
générale.
Rappelons que le théâtre des Capucines donnera
demain dimanche une nouvelle matinée de son nou-
veau spectacle, Crème de Menthe. Allô la triom-
phale revue de MM. Lucien Boyer et Battaille-
Henri La Clef, la fine et amusante comédie de
M. X. Montorge, et Aux Chandelles, le joli prolo-
gue de M. Hugues Delorme, avec toute la brillante
distribution du soir Miles Jane Danjou, Mérindol,
Reine Dems, Rysor, Pierrette Madd et Hilda May
MM. Berthez, Arnaudy, G. Battaille, des Mazes,
Frkk, etc.
Toute l'élégante clientèle qui se donne chaque
soir rendez-vous, au théâtre Caumartin, pour ap-
plaudir la revue Yery well sort enchantée du
spectacle délicieux qu'elle a vu et où brillent au
premier rang Nina Myral, Libeau, Maud Loty,
Isis et Lucette Darbelle.
Gros succès pour le nouveau programme do Ca-
det-Rousselle, comprenant Son Filleul, un sketch
d'Ernest Depré, joué par M. et Mme Martinelli,
puis les chansons nouvelles des chansonniers de
la maison, ainsi que l'exquise diseuse Esther Le-
kain dans son répertoire enfin, Herminie n'est
pas raisonnable, un acte de Gandera, joué merveil-
leusement par Mlle Diéterle, M. Gémier et l'auteur,
et Mlle Verdier. Demain dimanche, matinée.
La revue Bonjour, Coco! que jouent, au Per-
choir, le comédien Robert Clermont, les divettes
Fabris, Marg. Pierry et Maud Gipsy, aux côtés des
deux directeurs de ce tréteau si montmartroisement
parisien, n'est qu'une suite de succès; mais le
triomphe de la soirée est pour le fabliau du chan-
sonnier Augustin Martini Le Kronprinz et le petit
Français mal élevé. Le fauteuil, 3 fr.
Aux Folies-Bergère, immense succès pour le nou-
veau programme dont tous les numéros furent
applaudis et ovationnés. Vingt vedettes et attrac-
tions de premier ordre. Demain dimanche, mati-
née.
Tous les jours, à l'Olympia, en matinée (fau-
teuils, 1 franc) et en soirée (1, 2, 3 francs), The
Good Luck girl. Vingt vedettes et attractions.
C'est uno véritable décentralisation artistique que
Mme B. Rasimi a réussie Ba-Ta-Clan. Les dix-
huit tableaux fastueux de La Revue anticafardiste
en sont le plus heureux témoignage. L'interpréta-
tion parfaite de ce spectacle, la mise en scène for-
midable et les somptueux costumes mettent en re-
lief les qualités uniques des deux revuistes fameux
que sont MM. Celval et Charley. Demain, matinée.
Aujourd'hui samedi, au Nouveau-Cirque, mati-
née et soirée avec la nouvelle fantaisie bouffe à
grand spectacle, L es Aventures de Mdriss, qui vient
de remporter un triomphal succèsavec Moriss, Ma-
deleine Guat.ty, Claudie de Sivry, Antonio, Fer-
nande Cochin et son merveilleux corps do ballet,
Duchâtel, Adham, etc.
Au cirque Médrano, représentation tous les soirs,
matinées les jeudis, dimanches et fêtes. On y ap-
plaudit les exercices d'écuyers, gymnastes, acroba-
tes, dresseurs, les fantaisies des clowns et augustes
qui constituent le programme d'un vrai et bon
Cirque. Demain dimanche, matinée.
Musée Grévin. En Serbie le roi Pierre et l'hé-
roïque exode Gerbéviller le général Dubail en
Alsace Albert I" à Anvers la cathédrale de Reims
en flammes. Palais des Mirages. Cinéma. Cabinet
fantastique.
L'Université des Annales, fermée pendant les va-
cances du jour de l'An, rouvrira ses portes lundi
et continuera les admirables conférences que le
Journal de l'Université des Annales publie avec
tant dû succès. Voici les conférences de la semaine
lundi, « les Colonies éblouissantes le Maroc », par
A. Lichtenberger mercredi, Lafontaine et la
Comédie humaine », par Jean Richepin vendredi,
Comédie humaine par Jean Riche-pin vendredi,
« En revenant d'Amérique n, par E. Grosclaude
samedi, « L'Effort français », par le général Malle-
Nicolet
PROGRAMME DES SPECTACLES
SAMEDI 13 JANVIER
THEATRES
OPERA (7 h. 1/2).– Faust. t
COMEDIE-FRANÇAISE (8 h.). Le Bourgeois
gentilhomme.
ÔPÈRA-COMÎQUE (8 h.). Les Quatre Journées.
ÔDËON^1Tj7^~L'£7piÔ7?7te.
GAITE (8 h. 1/2). Miette..
VARIETES (8~h. 1/4). –Woune.
PORTE-SAINT-MARTIN (8 h.). L'Amazone.
THÊÂTRÏrSARAH-BERNHARDT (8 h.). L'Ai-
glon^
THEATRE REJANE (7 h. L'Oiseau bleu.
PALÀIS-ROYALIS h. 1/2). Madame et son Fil-
leul.
BOUFFES-PARISIENS (8 h. 1/4). Jean de La
Fontaine.-
RENAISSANCE (8 h.). La Guerre et l'Amour.
ATHENEE (8 h. 1/4). Je ne trompe pasjnon mari^
TÏnlATRËTNTblNE (8 h. 1/2). Le Crime de Syl-
vestre Bonnard.
NOUVEL-AMBIGU (8 h. 1/2). La Hou8sotte.
THEATRE DES CAPUCINES (8 b. Crème
de Menthe. Allô La Clef, Aux Chandelles
JHEATRE_MICHEL (8 h. 3/4). Bis
THEATRE EDOUARD-VII (8 h. 3/4). AU right!
SCALA (8 h.). La Dame de chez Maxim.
TOIANÔN^LYR'ÎQÙË~(8'h.). Les Cloches de Cor-
nevillc.
THEATRE CAUMARTIN (8 h. Very weH!
revue.
APOLLO (8 h.). Les Maris de Ginette.
THEATRE CLUNY (8 h. 1/4). Le Contrôleur des
WagonsrLUs.
DËÏAZÈtTS h. 1/4). La Classe 36 Poilus. à Dé-
jazel..
CADET-ROUSSELLE, 17, rue Caumartin (Tél. Lou-
vre 37-10) (8 h. 1/2). Son Filleul les chanson-
niers Herminie n'est pas raisonnable.
LE PERCHOtR, 43, fg Montmartre (Bergère 37-82).
(8 h. 1/2). La revue Bonjour, Coco (Fabris,
Clermont et Maud Gipsy) les chansonniers Mar-
tini, Mauricet, Saint-Granier et Jean Bastia.
SPECTACLES DIVERS
FOLIES-BERGERE (8 h. 1/2). Vingt vedettes et
attractions.
OLYMPIA. Tous les jours, en matinée à 2 h. 112,
et en soirée, à 8 h. 1/2. The Good Luck girl. Spec-
tacle do music-hall.
CIGALE (8 h. 1/2). La Revue des poules.
BA-TA-CLAN (8 h. Revue anticafardiste.
NOUVEAU-CIRQUE (8 h. 1/2). Les Aventures de
Moriss..
CIRQUE MEDRANO (8 h. 1/4). Spectacles di.
vers,
CINEMAS
VAUDEVILLE. Tous les jours, en matinée, à
2 h. 1/2, et le soir, à 8 h. 1/2, Christus, avec or-
chestre et grand orgue, etc.
Ciiurtîi PAPILLON NOIR ]Pantin
GAUMONT-PALACE (8 h. 1/4). La Petite Amie.
Loc., 4, r. Forest, il h. à 5 li. Tél. Marcadet 16-73.
PATHE-PALACE (32, boulevard des Italiens, 6,
rue du Helder). En liaison avec nos alliés sur
la Somme Le Spectre du mort, etc.
Italiens), de
2 h. à 11 h. L'Hallali La Vengeance de Sam
Smiling Chasses à l'éléphant, etc..
ËtÉCTRIC-PALÀCË~~(~-7 boulevard des Italiens).
Séances permanentes, de 2 h. A 12 à 11 h.
La Trace dans la jungle Jusqu'à la gauche La'
Petite. Amie Charlot est encombrant, etc.
TIVOLI-CINEIIA (rue de la Douane). Matinées
(à partir de 2 h. 1/2) et soirées. –^L'Entrave Le
Spectre du mort Bienfaits du progrès, etc.
CINEMA-PALACE (boulevard Bonne-Nouvelle).
De 2 h. 1/2 11 heures, matinée et soirée.
Une Partie de pëche L'Escarpolette tragique
Chariot est encombrant, etc.
CTOEMÂ~MTx^LINDER~~{24, boulevard Poisson-
nière). Tous les jours, de 2 heures à 11 heures.
Le Tournant Je voudrais un enfanl, etc.
LE COLISEE (38 et 40, avenue des Champs-Ely-
sées). Tous les soirs, à 8 h. 1/2, cinéma. Ma-
tinée, jeudis, dimanches et fête; Chasse à l'élé-
phant Une Brûle d'Agcn'cè Le Masque anx
dents blanches (suite), etc.
RENSEIGNEMENTS UTILES
DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURM
des abonnés du f Gaulois »
Mmes la marquise d'Aubigny, au Mans.
Henry Gallery de,La Servière, à Cannes.
Marquise d,ouairière de Mtileissye, à Chartres.
Pierre Mailly, Pré-en-Pail.
Comtesse de Sampigny, à lloulins.
Comtesse Pierre de Sampigny, à Moulins.
Comtesse de La Véronne, au Bouchet-de-Brenne.
MM. Delattre, à Orléans.
Marquis des Dorides, à à Poitiers.
E. Girault, à Arcachon.
Maumy, à Nice.
RENTRÉES A PATI.19
Mmes de Campeau-Gennes. Turgan. Filleul.
Hôtels Recommandés
PARIS
HOTEL Mi ITQTir AVENUE moderne.
IIATF3 du PALAIS D'ORSAY (Gare du
Mil 1 i_L quai d'Orsay). Cuisine réputée.
OTEL DE RUSSIE, 1, rue Drouot
(2, boulevard des Italiens).
Maison de premier ordre. Plein Centre.
25 0/0 sur le pris dos Chambra.
••'•̃ STATIONS HIVERNALES
IIU-LL DIj FAHlO Réputation mondiale.
II/PCT ï,nif_HOTEL NICE Promenade des
II IlM'uilI/Anglais.Confortmod.lMxréduits.
STATIONS THERMALES
Ouvert depuis le 1" octobre HOTEL
DE L'ÉTABLISSEMENT THERMAL
DEPARTEMENTS
!rI?nC! 1 Iï f rCH0TEL des RÉSERVOIRS
ll-MOAILLS.iS Grand ordre. Réputation
universelle. M. Grossouvre. propriétaire.
COURS ET CONFÉRENCES
dit 13 janlier 1917
Institut catholique, 19, rue d'Assas. 5 h. 1/4,
M. l'abbé Prunel « Cours de religion. Les mem-
bres de l'Eglise. »
Ecole des hautes études sociales, 16, rue de la
Sorbonne. 4 h. 1/4, M. Pawlowski « Les gran-
des industries française, pendant et après la
guerre les industries de transport (chemins de
fer et navigation). 5 h. 1/2, M. Henri Lichten-
berger « Le dernier mois iLe guerre en Allemagne,
d'après les journaux allemands. »
Ecole d'anthropologie, lî>, rue de l'Ecole-de-Mé-
decine. 4 h., M. Papillault « Le principe des
nationalités. »
Collège libre des sciences sociales, 28, rue Ser-
pente. 5 h. 1/2, -NI. Frantz-Jaurdain, président
de la Société du Salon d'automne « Le rôle social
do l'artiste. »
Associé pour Industrie chimique est demandé.
Doit disposer do 50,UOO fr. Situât, de fr.
Logé, chauffé et éclairé. Arcos, i9, rue Lafayette.
M-20 IIP. Carrosserie Kellner
Ncrire Niamsi, rue Gounod, 8. Tél. Wagr. 72-19.
sans consulter BIJOUX
GESSELEFF, 20. Rue Daunou, TÉLBPH. GOT. tS»-83
CHEZ
iOO, Faub? St- Antoine, Paris
Toujours les
plus élégants Mobiliers
Les porsonnes atteintes de Ncrvosismc, Allai-
bassement du Cerveau, de la ';otonté et de
l'Energie, de Fatigue'et Tristesse chroniques,
avec Mal de tête persistant, grande impression-
Habilite, Douleurs dans le dos, tremblements.
La boIte fr., boites 28 fr. 60. Adresser
mandat au Directeur Herboristerie 9, rue Marine
à ALGER. Brochure gratis et franco.
Le Gérant Sitoleux.
Imprimerie du Gaulois
G. Lasgeroub, rue Drouok
Ligue raationale contre l'alcoolisme. Salle des
Sociétés savantes, 28, rue Serpente, 8 h. 30 soir.
M. Gustave Cauvdn, qui vient de faire dans tout e
Sud-Est une-vaste tournée da conférences, où il
a remporté un si unanime succès, traitera, « l'Al-
cool l'ennemi de l'intérieur ». La conférence sera
suivie d'une séance de cinéma Les Victimes de
l'alcool, grand drame social il sera commenta
par le conférencier.
BULLETIN FINANCIER
Paris, 12 janvier 1917.
Le marché fait bonne contenance, bien que la
tendance ne soit pas uniformément ferme en
effet, si nos Rentes sont très favorablement orien-
tées, le 5 0/0 accrochant le cours rond de 88 50
si, d'autre part, on enregistre des demandes sur
certains emprunts russes, notamment sur le 1909
et sur certaines valeurs de même origine traitées
en coulisse, surtout sur la Toula, par contre, les
Banques sont plus hésitantes, et nos Chemins de
fer- se bornent à consolider leurs progrès anté*
rieurs.
Comptant
30/0. Est.. 0/0.
Est 3 0;0.
Nord
89.. Nord
Ch.de fer de Nord 3 0/0 nouv.
Tunisienne.
Afrique occid. Ouest 3 0;0.
Maroc Ouest nouv. 34173
Ville 1865 Lyon 399..
Ville Lyon (fusion).
Ville 495.. Lyon 317
Ville 1876. Midi 4
Ville Midi 3 0/0.
Ville 331
Banque de Franc' 406
Banque de Paris.
Comp. Algérienne Orléans nouv.
Comptoir national Andalous 1-
Crédit foncier. Andalous r.
Franco-Egyptien. 127 Andalous lrerev.v.
Crédit moùilier. Andalous v..
Suez.
Banque française 200
Banque privée.
Est
Lyon. Pétr. Oklahoma..
Midi. 910 820.
Nord Thomson.
Raffinerie Say. 425..
Ouest. Cuivre
Messageries ord.. Penarroya.
Messageries pr. 155.. Sels gemmes.
Transatlant. ord..
402.. Briansk, ord
Nord-Sud. Rio-Tinto. 1767..
Omnibus.
Voitures.
Distribution. Danois.
Extérieure. 10-235 Naphte 406..
Serbe 5/0. Provodnik
50 Suc.
Tabacs li8
Russe 762)'1 Aciéries Marine..
Russe 1914. 88.. Schneider et Cie..
Tréfileries.
Union de Moscou. Basse-Loue.
Lombards 169 Montbard
436..
Nord-Espagne Ira' 410 Mities de
Pampelune. a0 Havraise d'Elect.
Asturies 410 Gentral Pacifie.
Saragosse.
Saragosse Ire.
Communales 1891. Moscou-Windau..
Communales
Communales 1906 N.-E.
Commun. Ouest Oural.
Foncières 1879. Altaï.
Foncières Noire
Marche en Banque
Caoutchouc. 50 Robinson Gold. 29 M
117 50 De Beers. 371.
1690..
Mines. 80
East Rand. li15U Tharsts (un.).
Ferreira Deep. Utah
MaltzoYf (un.).
Rand Mines. 103 Monaco
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres, 11 janvier 1917.
Fonds d'Etats soutenus. Emprunt français,
80 1/4 Emprunt nouveau, 80 1/8 Consolidés,
54 li8 Argentin 1886, 93 1/2 Brésil 1889, 49 1/4
Brésil Funding, 78 Chine 81 1/4 ;,Egypte'
unifiée, 78 3/4 Portugais, 52 Russe 1906,
82 3j4 Turc, 52
Américains 'Calmes. ''ïîanadian Pacifie,
Southern Pacifie, 102 Union Pacifie,. 152.
Mines soutenues. Chartëred, 11/6 East
Rand, 11/10 1/2 Goldfields, 1 Rand Mines,
Divers. Rio Tinto, 62 1/2 De Beers,
Steel Common, 116 1/2 Anaconda, 17 3/4 ar
con!, North Caucasian, 25/4 1/2.
Changes. Rio, 12 3132 Valparaiso, 11 3/4
Paris, Pétrograde, 162 1/2 New
York, 3/8.
RÉCHAUD REP
à alcool solidifié
indispensable en
HIVER à nos
soldats dans les
tranchées pour
boire, manger
chaud et'se chauffep
Se trouve dans tous
les Grands Bazars,
Droguistes, Quin-
cailliers et autres
Magasins.
Usine à Bordeaux
36, R. DU ROCHER
Agence et Dépôt
à Paris
50, bd Haussmann
{(os Petites Annonces
quotidiennes
Par suite des nécessités de la guerre,
de nombreuses personnes cherchent un
emploi.
Afin de faciliter leur placement, peu*
dant la durée de la guerre, no»
PETITES ANNONCES sont réduites a*
prix de
UN FRANC la ligne
pour la catégorie de»
OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOIS
Ces Petites Annonces paraîtront
tous les jours.
Petites Annonces
LOCATIONS
A louer, 124, avenue Viclor-Hugo, bel Appartement
vue sur jardin, dans superbe immeuble neuf,
confort moderne. eau chaude, chauffage central.
électricité installée, salle à manger, 4 cnambres,
salons, salle de bains, etc. Prix réduit 5.&00 fr.
AUTO-LOCATION
Boulevard Bineau,15. Levallois (Téléphone Wa
"ram 33-33). A louer Limousines, Landaulets
de luxe, Camions légers, Voitures de livraison..
OFFRES &. DEMANDES D'EMPLOIS
Nourrices Bretonnes et Gens de Maison, Ecrira
il Mme veuve Rivière. à St-Garreuc (Côtes-du-Nord)
rmme de chambre, 32 ans, connaissant bien cou-
ture, service, demande place. Très bonnes réfé-
rences. Ecr. Mme Gaudon,2S, avenue d'Eylau,Paris
Personne, 37 ans, désire place comme femme de
P chambre ou cuisinière avec son fils de 17 ans-
avant un an de service. Bonnes références.
écrire %fine Janvier, aux bureaux du Gaulois.
Ancien officier de cavalerie, libéré du service mi-
litaire, homme du monde, cherche une situation
honorable et de toute confiance, accepterait même
de vivre en province. Fournira les plus hautes ré-
férences. Ecrire A.-H. Rex, 83, Chaussée-d'Antha
On demando excellent jardinier non mobilisahle
est sa femme, celle-ci pouvant s'occuper de l'in-
térieur de la maison s'il y a une fille ou un Hls
d"_ge à être employés, ils pourraient être égale-
ment utilisés dans la maison. Excellentes référen-
ces exigées. Ecrire M. Lamelle, au Gaulois.
CE GAULOIS SAMEDI 13 JANVIER 1917
Les grèves contre la patrie
Du New-York Herald
Nous vivons sous le régime de l'état de siège
clone, tout gréviste devrait être assimilé à un déser-
teur et traité avec la même riguru. Il y a un moyen
bien simple pour ramener l'ordre. Un Tel est
ouvrier et ne sert pas comme soldat dès qu'il n'est
plus ouvrier, il doit être récupéré comme soldat.
On a fait de tous les ouvriers des soldats et de tous
les soldats des ouvriers la gréviste est un oisif qui
n'appartient, pas à la caste des militaires et qui a
quitté celle des travailleurs. Il importe de le réin-
tégrer au plus tôt dans un emploi où il puisse être
utilisé. S'il ne veut pas travailler, qu'il aille se
battre! Et il'touchera cinq sous par jour, au lieu
de cinq francs.
L9 quart d'heure japonais
De M. Albert Monniot, dans la Libre Parole
Voici un mot d'un soldat français évadé révéla-
teur de l'hécatombe dont les quadrupèdes dûmes.
tiques ont été les victimes, du massacre en masse
des gueules inutiles.
Après deux vaines tentatives, cruellement répri-
mées, ce soldat réussit à s'affranchir du joug. Mar-
chant de nuit, vivant de tout et de rien, il parvint
il franchir les 800 kilomètres qui le séparaient de la
frontière suisse. Sa dernière nuit fut particulière-
ment angoissante. Etait-il près du bu
« J'étais dans la plus redoutable incertitude,
raconte-t-ii, quand je tressautai de joie avec la
certitude d'avoir échappé à mes bourreaux je
venais d'entendre l'aboiement d'un chien. »
Que les civils tiennent. Le quart d'heure japo-
nais est proche.
Dilemme
Du Cri de Paris
S'il fait froid, nous n'aurons pas -assez de char-
bon.
S'il ne fait pas froid, il pleut, la Seine déborde,
les remorqueurs sont arrêtés, et nous n'aurons pas
assez de charbon.
Et, dans tous les cas, on nous vendra très cher,
sous le nom de cha,rbon, du poussier qui éteint le
feu au lieu de l'entretenir.
La marine marchande et l'exportation
De M. Maurice Ajam, dans
français
A l'heure présente, il importe surtout de ne pas
se décourager. Après plus d'un an de travail parle-
mentaire, dont le retard est explicable, la Chambre
vient de mettre 160 millions à la disposition des
.armateurs, à l'effet d'acheter on de construire une
flotte nouvelle.
Acheter ? Tout le monde croit que c'est une uto-
pie, et tout le monde doit avoir raison.
Construire ? Il faut constater que la construction
serait possible, dès maintenant, si on pouvait avoir
de la t6le, car nous devons le constater sincère-
ment, tout le.problème maritime se ramène aujour-
d'hui à cette question de tôle.
Nous ne sommes plus au temps où des Chambres
de commerce pouvaient soutenir avec une appa-
:ronce de raison que nous pouvions confier le trans-
port de nos marchandises aux pavillons étrangers.
Songeons que les nations étrangères auront après
la guerre d'abord à travailler pour elles-mêmes,
qu'elles se donneront la priorité et que, dans le cas
où elles consentiraient à nous offrir leurs services,
elles nous les feront payer très cher.
Cherchons donc de la tôle, construisons des
bateaux à n'importe quel prix dans la mesure de
nos forces, ou sans cela soyez bien convaincus que
la paix ne terminera pas nos misères.
Paradoxes
De M. George Courteline, dans les Annales
Un finaud, dont le nom m'est sorti de la tête,
affirme qu'en diplomatie, le dernier mot de l'astuce
est de dire la vérité.
peut-être oui, peut-être non c'est possible et rien
.Il'est moins sûr. Il en est de cela comme de tout.
Au fond, pour le diplomate, le dernier mot de
l'astuce est de dire la vérité quand on croit qu'il ne
la dit pas, et de ne la pas dire quand on croit qu'il
la, dit.
Etant donné que nulle force au'monde ne pour-
rait me résoudre à verser le sang humain, et consi-
dérant que la vertu consiste notamment ù dompter
sees passions, à prendre le dessus sur soi-même,
je songe avec inquiétude qu'un assassin aurait, à
se mettre dans ma peau, infiniment moins de peine,
donc de mérite, que moi entrer dans la sienne.
Alors ?
On ne saurait mieux comparer l'absurdité des
demi-mesures qu'à celle des mesures absolues.
LES JOURNAUX ÉTRANGERS
La réponse des alliés
ha Times, examinant la réponse, des alli6s
dans son article de tête, dit
La note des alliés à M. Wilson, éminemment
courtoise et amicale, conçue en terme.s clairs et
pratiques, d'une a.rgumentation très serrée, et ani-
mée par les sentiments élevés de politique et de
morale auxquels lo peuple des Etats-Unis a tou-
jours rendu hommage, doit recevoir l'a.ssentiment
et l'approbation de la grande nation d'outre-Atlan-
tique, qai'i s'est assimile et qui a développé les ;neil-
leurs principes et les traditions de la civilisation
occidentale dont elle était l'héritière.
;̃ Du Daily Telegraph
Ce document historique réalise ce quo les notes
diplomatiques ne font que narement il exprime
pleinement et franchement l'opinion publique des
peuples dont les gouvernements respectifs l'ont
.écrit et signé. Il obtient ce résultat par la concision
et la franchise de termes qui commandent le res-
pect. Nous croyons qu'il sera considéré en Amé-
rique comme une réponse tout a fait convenable et
satisfaisante à l'appel ou à la suggestion, comme
on voudra l'ûi-peler, qui faisait la substance de la
communication de M. Wilson.
Du Daily Chronicle
La note .les alliés, dans son texte original fran-
çais, est un document excessivement impression-
nant, bien coordonné, net, logique, élégant et élo-
quent. C'est une réelle infortune pour nos natio-
naux parlant anglais et auxquels la plupart de ces
qualités auront échappé dans la traduction offi-
cielle anglaise. Le Daily Chronicle demande au
Foreign Office d'employer un traducteur connais-
sant parfaitement le français et pouvant écrire
l'anglais.
Le Daily Express déclare que la réponse est
complète et catégorique. Elle no transige pas.
Il n'existe pas d'espoir, dit le journal, quo l'en-
nemi accepte les conditions qvi sont posées avant
qu'on ne lui ait infligé une défaite militaire déci-
isive. Il est par conséquent impossible, pour le
moment, d'entamer des négociations. La guerre
doit. donc continuer. C'est l'Allemagne qui l'a pré-
parée et provoquée, elle doit en supporter le poids.
Du Morning Post
L'Allemagne connaît maintenant les conditions
«uxquellese elle peut obtenir la paix. Le sens des
mots réparation, restitution et garanties est expli-
qué de telle façon que les empires du centre ne
peuvent pas faire autrement que de comprendre.
Les Daily News considèrent la réponse des
alliés comme un document d'une extrême im-
portance.
Il reste maintenant à l'Allemagne à indiquer si
la paix peut être obtenue aux conditions formulées
par l'Entente et dont la note fait ressortir que
l'heure n'est pas encore arrivée, quoique les alliés
laissent la porte ouverte aux négociations.
La position des alliés est aussi claire qu'inat-
taquable 'et le journal anglais croit que nulle
part la justice de leurs buts de guerre ne sera
-plus complètement reconnue qu'aux Etats-
Unis.
De Yltalia (catholique)
La..réponse des nations unies dans la lutte contre
les empires du centre à la note de M. Wilson est
d'une clarté cristalline et d'une noble fermeté, les-
quelles dérivent de la conviction profonde et rai-
sonnée d'être dans la voie juste. La note se place
sur un terrain pratique et, là, où c'est possible, elle
entre même dans le détail.
Elle ne demande à l'ennemi que la réparation de
ses méfaits, sans même l'ombre d'une menace
contre ses frontières nationales, sa liberté rt son
intégrité.
De la Perseveranza (conservateur)
La note sera un coup terrible pour l'opinion
publique allemande. Nous avions, dans le passé,
sur l'ennemi toutes les supériorités, excepté celles
qui proviennent de l'umté de pensée et d'action.
Nous avons à présent obtenu la seule chose qui
nous manquait il D'est pas possible que le résul-
tat de cet heureux événement se fasse longtemps
attendre, et :n ne peut diminuer notre certitude
dans la victoire finale. La guerre finira, pour nous,
dans un avenir plus rapproché qu'il n'était permis
de le croire hier.
Du Popolo d'Italia (socialiste)
La réponse dm alliés est un document de vérité,
de justice et de fermeté politique. La forme en est
noble et da re.
Le comte Golukowsky
De Yldea Nazionale
Le comte Golukowsky se trouve toujours en
Suisse et, selon les renseignements qu'on donne,
continue ses démarches en vue de la paix, malgré
l'échec de la tentative austro-allemande. On dit
qu'il agit selon les instructions directes de son gou-
vernement, qui semble décidé à tenter l'impossible
pour aboutir à la fin de la guerre.
En effet, des nouvelles arrivées ici de Vienne
confirment la forte pression exercée par de très
hauts cercles de la .cour austro-hongroise sur la
cour allemande en vue de la rallier au> point de
vue de l'Autriche et d'obtenir qu'on expose au pré-
sident Wilson les conditions de paix des empires
centraux.
Constantin équilibriste
Du Rietch (de rétrograde). Déclarations
d'un Gr$c
Le Roi et ses partisans ne sont pas aussi naïfs
qu'ils le paraissent. Ils comprennent qu'ils n'ont
rien à attendre des autres et ils ont réponse à
tout. Aussi étrange que cela. puisse paraître, ils
ont toujours foi en Venizelos, qui les a déjà tirés
de difficultés plusieurs fois. Si la coalition des
empires du centre l'emporte et personne n'y
croit le Roi n'aura aucun appui de l'extérieur
à solliciter. Si, au contraire, les puissances de l'En-
tente sont victorieuses, elles épargneront la Grèce
à cause de Venizelos, dont les armées combattent
avec celles des alliés. Et comme Venizelos dit ouver-
tement que son .attitude n'a pas un caractère anti-
dynastique, le Roi est tranquille à ce sujet. De
sorte que le Roi, q.ui crie beaucoup contre Veni-
zelos et emprisonne ses partisans, le fait par devoir.
En réalité, Athènes est enchantée do la. présence
de Venizelos aux côtés des alliés.
L'espionnage allemand en Suède
Du Tidens Tegn (de Stockholm)
Il s'est produit il y a quelques jours, au cours
d'un voyage du vapeur Ingeborg de Goteberg en
Angleterre, un incident qui a produit une pénible
impression dans toute la Suède et qui prouve avec
quel soin est organisé l'espionnage allemand dans
les ports suédois.
A peine sorti des eaux territoriales, Vlngeborg
fut arraisonné par un sous-marin allemand, qui
exigea qu'on lui remît un officier anglais du nom
de Huss. Cet officier, qui avait autrefois servi au
front, mais qui avait passé environ um an en Suède,
se trouvait en effet à bord du vapeur. Le capitaine
suédois dut obéir et livra l'Anglais.
Remaniement ministériel en Russie
De la Gazette de Francfort
On ne voit pas clairement ce qui a amené la
retraite de M. Trepoff, tandis que l'ancien prési-
dent du conseil s'était heurté, des le début, une
violente opposition de la majorité de la tourna.
Le comte Igniatieff, comme ministre de l'instruc-
tion publique, était très aimé dans les milieux de
la société. La retraite de ces deux hommes, au
même moment, apparaît comme une contradiction.
Le successeur de M. Trepoff, le prince Galitzine
Mouravinc, est un membre du conseil d'empire qui
n'a joué presque aucun rôle.
Des Mûnchner Nouestc Nachnchlen
Le prince Galitzine est un slavophile connu et il
a écrit plusieurs ouvrages sur les Etats sud-laves,
où il a. voyagé fréquemment. Ce qu'on sait de ses
tendances politiques, c'est qu'il sympathise avec
les octobristes, c'est-à-dire qu'il est libéral comme
les octobristes, qui, ainsi que leurs voisins, ^e l'ex-
trême gauche, les cadets, sont pour la continuation
énergique de la guerre. La politique du nouveau
président du conseil est facile Il définir politique
de guerre et travail de conciliation avec les blocs
progressistes de la Douma. Nous verrons s'il sera
plus maître que son prédécesseur des courants pro-
fonds de la mer politique russe.
L'Allemagne protectrice de la Belgique
De la Gazette de la Croix (de Berlin), profes-
seur Kruckmann
Pour les populations flamandes maltraitées par
leur propre gouvernement, nous sommes le rand
frère qui prend la défense de son cadet. Maintenant
que nous leur avons donné l'université de Gand,
nous ne pouvons plus les abandonner. La Belgique j
n'est pas seulement pour noua la vache à lait qui
embellira la paix de tout ce qu'elle nous donnera
elle est pour nous tous, jusqu'au dernier homme
dans les tranchées, le symbole de nos victoires.
Aucun Allemand n'y renoncera.
Ils n'ont pas « offert la paix
Du Pcsli Naplo (Le comte Andrassy)
L'objection que nous n'avons pas fait connaître
nos conditions de paix serait valable si nous avions
offert la paix or, il n'en est pas ainsi. Tout ce
que nous avons demandé est de commencer des
négociations en vue de la paix.
Ces propositions feraient donc en quelque sorte
disparaître toutes les objections, car aussitôt que
les représentants des puissances se trouveraient
réuni, la première des choses qu'ils auraient faire
serait d'exposer leurs conditions de paix.
Dans notre réponse la note de l'Entente, soyons
conduits par notre amour de la paix et par notre
dignité. Nous ne pouvons permettre qu'on nous
offense, car cela. serait considéré comme un signe
de faiblesse'.
L'internationale et la guerre
Du Vorwserts (conclusion d'un article du dé-
puté socialiste Leusch)
L'internationale socialiste a. été dans le conflit
européen non pas un facteur de paix, mais un fac-
teur de guerre. Dès le début des hostilités, eUe a
manqué son but et a été obligée d'abandonner son
programme. Elle s'est ensuite disloquée définitive-
ment et n'est plus iL même actuellement d'exercer
la moindre influence sur la solution du conflit et
sur les négociations diplomatiques.
N OS INFORMATIONS
LA TEMPERATURE
Température prise sur la, terrasse du Casino de
Monte-Carlo, à midi 2i°. Temps splendide.
NOUVELLES RELIGIEUSES
Une œuvre de Paul Claudel an « Chantier u.
A l'œuvre sociale du « Chantier n, 1119, rue de
Bercy, en face de l'horloge de la gare de Lyon, di-
manche 14 janvier, à 2 heures, le cardinal Amette,
archevêque de Paris, présidera la représentation
de La Nuit de Noël de 1914, que donneront les en-
fants et jeunes gens du « Chantier H, sous la direc-
tion de l'auteur.
La séance étant privée, on peut se procurer des
cartes d'entrée personnelle au secrétariat du
« Chantier n, ou à la librairie de l'Art catholique,
6, place Saint-Sulpice..•̃.•;
FAITS DIVERS
ha question du sucre
Vers le carnet de famille
La commission départementale de répartition
du sucre s'est réunie hier après-midi à la préfec-
ture de police. Elle a émis un avis favorable ù la
création du carnet de sucre pour Paris et le dépar-
tement de la Seine.
En outre, elle a émis le vœu que pour déterminer
les besoins de l'approvisionnement, et contrôler la
répartition, l'administration procède, sans délai,
au recensement de la population.
Sans attendre ce recensement, il est probable
que des carnets de sucre seront établis par simple
déclaration des familles faites dans les mairies,
selon une formule dont la population sera régu-
lièrement avisée.
Un incendie à Sainf-Ouen
Le feu s'est.déclaré hier, ù. une heure de l'après-
midi, dans un bâtiment appartenant aux Maga-
sins généraux, à Saini-Ouen, 120, boulevard de la
Gare. Ce bâtiment renfermait une énorme quan-
tité d'huile, propriété d'une société de la rue du
Louvre.
Isa crue de la Seine
Le mauvais temps, qui sévit partout, complique
gravement la situation la Seine monte et la crue,
sans être encore dangereuse, est suivie avec une
attention inquiète par les services hydrométriques.
Les dépêches de la nuit dernière et de la mati-
née d'hier enregistrent des pluies abondantes et,
naturellement, une hausse concordante des af-
fluents..
Toute l'activité fluviale est arrêtée, aussi bien
dans la traversée de Paris, où les ports sont sub-
mergés, nue dans la banlieue.
On prévoit les cotes suivantes, considérées com-'
me momentanément maxima
Pontd'Austerlitz 4 m. 70
Pont des ToumeUes >. 4m. 55
Pont Royal m. 60
Bezons 5 m. 30
On signale une légère baisse des affluents de
l'Yonne, mais la Marne et le Grand-Morin ne sud-
vent pas ce mouvement. La situation n'est pas plus
favorable dans la haute Seine.
Il va sans dire que toutes les mesures préventi-
ves sont prises dès à présent en cas d'une crue
nouvelle.
Notre correspondant de Troyes nous informe
que l'inondation causée par la Seine crée en
Champagne une situation inquiétante. L'inonda-
tion de novembre dernier n'avait atteint à Nogent-
sur-Seine que 2,51 celle .d'hier est déjà il 2,77.
Partout les cotes de débordement sont dépassées
sensiblement. L'Yonne et l'Aube subissent aussi
une forte crue. A Bar-sur-Aube, les eaux pénètrent
dans les caves.
be mauvais femps en province
Abondantes chutes de neige dans l'Ariège et
dans l'Aveyron. A Pvalliac (Cantal), la maison de
Ch. Demailly
M. Taillade s'est effondrée sous le poids de la
neige ses habitants ont été sauvés. En Savoie, la
neige tombe en rafales elle atteint 2 mètres à
Moutiers ainsi qu'à Albertville tes communica-
tions sont impossibles. Dans la partie méridionale
de la Drome, très tempérée d'ordinaire, des cour-
riers ont été bloqués par les neiges.
Chronique des Tribunaux
COMMERCE AVEC L'ENNEMI
M. Reverchon, directeur du Photo-Hall, était,
hier,, poursuivi devant la huitième chambre
pour commerce avec l'ennemi.
M. Reverchon était accusé de s'être, depuis
la guerre, fait envoyer par la maison Suter, de
Baie, qui était depuis vingt ans son fournis-
seur, des appareils photographiques dont cer-
taines pièces, obturateurs et châssis, prove-
liaient de Munich.
Toutefois, M. Reverchon ayant, dès mars
1915, c'est-à-dire un mois après la promulgation
de la loi de prohibition, et à la suite de rensei-
gnements pris par lui sur la provenance desdits
objets, cessé toute commande, le tribunal, à
raison de ces faits et du peu d'importance des
fournitures à lui faites, ne prononce que 400
francs d'amende et la confiscation des appa-
reils.
DANS ES THEATRES
Matinées d'aujourd'hui
A l'Odéon, à 1 h. 3/t, Severo Tore:!}, Le Babillard.
Au théâtre Edouard-VII, de 4 heures à 6 heures,
septième samedi musical, avec le concours de Mlle
Borel, de l'Opéra-Comique (chant) MM. André
Lévy (violoncelle), et Paul Loyonnet (piano). Au
piano d'accompagnement M. Jeisier.
Au Vaudeville, à 2 h. 1/2 à l'Olympia, à 2 h. 1/2
à Ba-Ta-Clan, à 2 h. 1/2 au Nouveau-Cirque, à
2 heures, mêmes spectacles que le soir.
L'Opéra donne ce soir le Faust de Ch. Gounod,
avec Mmes Yvonne Gall, Courbières, Montazel,
MM. Laffitte, Gresse, Noël, Del Val Mme Aida
Boni, Mlles' Barbier, Meunier, Léa Piron, S. Ku-
blcr, et les artistes de la danse. L'orchestre sera
dirigé par M. Bachelet.
x
Le public qui, avant-hier soir, ne ménagea pas
ses applaudissements à l'adresse de Mme Victoria
Fer et de M. Sullivan, interprétant les rôles de Ma-
thilde et d'Arnold, dans Guillaume Tell, à l'Opéra,
aura demain une occasion nouvélle d'entendre ces
deux artistes. Mme Fer chantera, pour la première
fois à l'Opéra, le rôle de Jtiliette dans la belle œuvre
de Gounod, tandis que M. Sullivan prêtera son ta-
lent et 'sa voix au personnage de Roméo.
x
Les habitués de l'Opéra n'ont point oublié l'excel-
lent artiste Chambon, qui chanta, avec le plus
Tand succès, le répertoire lyrique pendant plu-
sieurs années.
Aujourd'hui, ce n'est plus le courrier des théâ-
tres, c'est le Journal officiel qui nous apporte de ses
nouvelles. Le capitaine Chambon ne chante plus,
sauf par la voix de ses canons, et il faut croire
que ce n'est pas avec un succès moindre que na-
guère, ear, après avoir obtenu la croix de guerre, il
y a un an, il vient d'être fait chevalier de la Légion
d'honneur avec la citation suivante
« Chambon (Claude-Etienne-Maiïus), capitaine
de réserve au 12" régiment d'artillerie, officier ac-
tif et dévoué s'est distingué, dans tous les com-
bats auxquels il a pris part, par son courage et son
sang-froid. (A déjà été cité).
Tous nos compllments au nouveau légionnaire.
Mlle Cécile Sorel, souffrante et ayant besoin de
plusieurs jours do repos, ne pourra jouer demain
dimanche, en matinée, le rôle de Jacqueline dans
Le Chandelier. La Comédie-Française remplacera
la pièce de Musset par Le Monde où l'on s'ennuie
la matinée se terminera par Le Flibustier.
Le soir; à 8 heures, Venise et Bajazet.
La représentation classique da lundi prochain
réunira sur l'affiche de l'.Odéon, avec L'Avare et
Les Sincères, les noms de Molière et de Marivaux.
11 ne peut y avoir, à l'heure actuelle, de rapproche-
ment plus heureux, puisque, dans la même soirée,,
le public pourra du génie do Molière la grâce
deMarivaux applaudir deux des formes les plus
caractéristiques de notre littérature nationale.
Aujourd'hui samedi, au théâtre Sarah-Bern-
hardt, et demain dimanche, en matinée et en soi-
rée, L'Aiglon, avec son admirable distribution
Mlle Mary Marquet, MM. Romuald Joubé, Chame-
roy, etc.
Nous rappelons qu'en raison de l'affluent© aux
divers bureaux pour ces trois représentations, il
est prudent de retenir ses places à l'avance, d'au-
tant que ces dernières peuvent être louées sans aug-
mentation de'prix..
La seconde série des Conférences nationales s'ou-
vrira; mercredi prochain 17 janvier, à 3 heures.
M. Grosclaude 'parlera, do « l'Amitié des Etats-
Unis
Ce soir et demain dimanche, au théâtre Réjane
(matinée et soirée), L'Oiseau bleu, qui conquiert
de plus en plus la faveur d'un public avide des
plus douces et sereines émotions.
L'Amazone ne sera plus jouée, à la Porte-Saint-
Martin, que ce soir samedi et demain dimanche
(dernière matinée et dernière soirée). Lundi, relâ-
che pour répétition d'ensemble de Cyrano de Ber-
gerac. Mardi, à 7 h. 1/2 très précises, première re-
présentation (reprise) de Cyrano de Bergerac, co-
médie héroïque en cinq actes, de M. Edmond Ros-
tand. Nous, donnerons demain la très belle distri-
bution de cette brillante reprise.
Chaque semaine qui s'écoule ajoute une nouvelle
série de succès à l'actif de Madame et sova filleul,
la triomphante pièce de MM. Hennequin, Veber et
de Gorsse, au Palais-Royal. MM. Lamy, Le Gallo,
Gabin, etc., et Palau"; Mmes Templey, Mor-
gane, etc., et Albany interprètent tou,jours, en ma-
tinée comme en soirée, les rôles qu'ils ont si bril-
lamment créés. Demain, matinée et soirée.,
Tous les soirs, aux Bouffes-Parisiens, Jean de La
Fontaine, comédie nouvelle de M. Sacha Guitry,
interprétée par M. Sacha Guitry et Mme Charlotte
Lysès Mlles Nelly Cormon, Simone Frévolles, Ma-
deleine Barjac, Degaral MM. Gi1dès, de Garcin,
et Mlle Yvonne Printemps. Demain dimanche, ma-
tinée.
La Boussotte ne sera plus jouée, a* Nouvel-Am-
bigu, que ce soir et demain dimanche (dernière ma-
tinée et dernière soirée).
Lundi, à 8 heures précises, répétition générale à
bureaux ouverts de Mam'zeïle Nitouche, opérette
en 3 actef et i tableaux de H. Meilhac et A. Millaud,
musique d'Hervé, Le public sera donc admis à cette
répétition générale aux prix habituels des places.
Voici la distribution de Mam'zelle Nitouche.
Célestin MM. Albert Brasseur
Le major comte de Château-
Gibus Gaston Dubosc
Fernand de Champlâtreux Rob. Pasquier
Le directeur Paul Bert
Le brigadier Loriot ̃ Max Robey
Le régisseur Beaudoum
Denise de Flavigny Mmes Jane Pierly
La supérieure Blémont
Corinne 1. Herland
La tourière Rosa Holt
Tous les soirs, représentation de Mam'zeïle
NUouche. Matinées jeudis, dimanches et fêtes.
Le succès des matinées eu théâtre Antoine a tou-
jours été considérable, mais l'affluence est telle,
depuis que l'on joue Le Cn7ne de Sylvestre Bon-
nord, qu'il est prudent de retenir ses places à
l'avance. Cette pièce, qui est un véritable spectacle
de 'famille, commence à 8 h. 1/2 pour se terminer
à 10 h. 55, et permet au public d'avoir tous les
moyens de locomotion.
Je ne trompe pas mon mari, l'amusante pièce de
MM. Georges Feydeau 6t Péter, atteindra demain
soir la cinquantième représentation, à l'Athénée.
Il faut aller voir ces trois actes de folles aven-
tures, si fins et si farces. Ils ne vous permettront
pas de rester cinq minutes sans rire aux éclats.
M Rozenberg, l'actif directeur intérimaire de
l'Athénée, a su donner à cette étourdissante bouf-
fonnerie l'interprétation qu'il convient, avec l'ini-
mitable Cassive, qui a fait du rôle de Bichon une
création des plus réussies.
Tous les autres interprètes, Mmes Lucue Robert
et Caivat, MM. Louvigy et Fertinol, rivalisent
d'entrain sous la conduite endiablée de Rozenberg.
L'Athénée tient un franc succès re rire, qui sera
donné tous les soirs, et dimanche prochain en ma-
donné tous les soirs et demain dimanche en ma-
tinée et en soirée,
A. Magne
Félix Belle
C'est demain dimanche, au théâtre de la Scala,
que La Dame de chez Maxim, la célèbre pièce co-
mique de M. Georges Feydeau, atteindra la cen-
tième représentation de sa reprise. Malgré ses cent
soirées consécutivies,jamads succès ne fut plus écla-
tant que celui qui accueille La Dame de chez
Maxim, avec ses inénarrables interprètes, Marcel
Simon, Germaine Charley, Gorby, Lurville, Etche-
pare, Géo Lecomte, Isabelle Fusier et Jeanne
Loury.
Marcelle Yrven a eu, avant-hier soir, au théâtre
Michel, un véritable triomphe. Il est vrai que la
scène de La Maréchale, qu'eUe interprète avec ses
meilleures qualités, est tout à fait remarquable.
La Maréchale atteint la haute satire; c'est une
scène à la fois spirituelle et forte, que les auteurs
ont traitée avec une puissance et une âpreté re-
marquables. Mlle Madge Derny a obtenu un gros
succès dans une danse nouvelle qui consacre son
talent souple et son ébouissante beauté. Vilbert et
Gaby Moriay sont toujours les protagonistes de
Bis ainsi que Paulette Franck, Lérie, Max-
Illy, etc.
Ce soir, demain en matinée et en soirée, au théâ-
tre Edouard-VII, trois dernières représentations
d'Ail right rovue de Rip, avec Jane Marnac,
Guyon fils, et Signoret. La première représentation
de Son Petit Frère, opérette en deux actes de M. An-
dré Barde, musique de M. Charles Cuvillier, est
fixée à mercredi soir. Il n'y aura pas de répétition
générale.
Rappelons que le théâtre des Capucines donnera
demain dimanche une nouvelle matinée de son nou-
veau spectacle, Crème de Menthe. Allô la triom-
phale revue de MM. Lucien Boyer et Battaille-
Henri La Clef, la fine et amusante comédie de
M. X. Montorge, et Aux Chandelles, le joli prolo-
gue de M. Hugues Delorme, avec toute la brillante
distribution du soir Miles Jane Danjou, Mérindol,
Reine Dems, Rysor, Pierrette Madd et Hilda May
MM. Berthez, Arnaudy, G. Battaille, des Mazes,
Frkk, etc.
Toute l'élégante clientèle qui se donne chaque
soir rendez-vous, au théâtre Caumartin, pour ap-
plaudir la revue Yery well sort enchantée du
spectacle délicieux qu'elle a vu et où brillent au
premier rang Nina Myral, Libeau, Maud Loty,
Isis et Lucette Darbelle.
Gros succès pour le nouveau programme do Ca-
det-Rousselle, comprenant Son Filleul, un sketch
d'Ernest Depré, joué par M. et Mme Martinelli,
puis les chansons nouvelles des chansonniers de
la maison, ainsi que l'exquise diseuse Esther Le-
kain dans son répertoire enfin, Herminie n'est
pas raisonnable, un acte de Gandera, joué merveil-
leusement par Mlle Diéterle, M. Gémier et l'auteur,
et Mlle Verdier. Demain dimanche, matinée.
La revue Bonjour, Coco! que jouent, au Per-
choir, le comédien Robert Clermont, les divettes
Fabris, Marg. Pierry et Maud Gipsy, aux côtés des
deux directeurs de ce tréteau si montmartroisement
parisien, n'est qu'une suite de succès; mais le
triomphe de la soirée est pour le fabliau du chan-
sonnier Augustin Martini Le Kronprinz et le petit
Français mal élevé. Le fauteuil, 3 fr.
Aux Folies-Bergère, immense succès pour le nou-
veau programme dont tous les numéros furent
applaudis et ovationnés. Vingt vedettes et attrac-
tions de premier ordre. Demain dimanche, mati-
née.
Tous les jours, à l'Olympia, en matinée (fau-
teuils, 1 franc) et en soirée (1, 2, 3 francs), The
Good Luck girl. Vingt vedettes et attractions.
C'est uno véritable décentralisation artistique que
Mme B. Rasimi a réussie Ba-Ta-Clan. Les dix-
huit tableaux fastueux de La Revue anticafardiste
en sont le plus heureux témoignage. L'interpréta-
tion parfaite de ce spectacle, la mise en scène for-
midable et les somptueux costumes mettent en re-
lief les qualités uniques des deux revuistes fameux
que sont MM. Celval et Charley. Demain, matinée.
Aujourd'hui samedi, au Nouveau-Cirque, mati-
née et soirée avec la nouvelle fantaisie bouffe à
grand spectacle, L es Aventures de Mdriss, qui vient
de remporter un triomphal succèsavec Moriss, Ma-
deleine Guat.ty, Claudie de Sivry, Antonio, Fer-
nande Cochin et son merveilleux corps do ballet,
Duchâtel, Adham, etc.
Au cirque Médrano, représentation tous les soirs,
matinées les jeudis, dimanches et fêtes. On y ap-
plaudit les exercices d'écuyers, gymnastes, acroba-
tes, dresseurs, les fantaisies des clowns et augustes
qui constituent le programme d'un vrai et bon
Cirque. Demain dimanche, matinée.
Musée Grévin. En Serbie le roi Pierre et l'hé-
roïque exode Gerbéviller le général Dubail en
Alsace Albert I" à Anvers la cathédrale de Reims
en flammes. Palais des Mirages. Cinéma. Cabinet
fantastique.
L'Université des Annales, fermée pendant les va-
cances du jour de l'An, rouvrira ses portes lundi
et continuera les admirables conférences que le
Journal de l'Université des Annales publie avec
tant dû succès. Voici les conférences de la semaine
lundi, « les Colonies éblouissantes le Maroc », par
A. Lichtenberger mercredi, Lafontaine et la
Comédie humaine », par Jean Richepin vendredi,
Comédie humaine par Jean Riche-pin vendredi,
« En revenant d'Amérique n, par E. Grosclaude
samedi, « L'Effort français », par le général Malle-
Nicolet
PROGRAMME DES SPECTACLES
SAMEDI 13 JANVIER
THEATRES
OPERA (7 h. 1/2).– Faust. t
COMEDIE-FRANÇAISE (8 h.). Le Bourgeois
gentilhomme.
ÔPÈRA-COMÎQUE (8 h.). Les Quatre Journées.
ÔDËON^1Tj7^~L'£7piÔ7?7te.
GAITE (8 h. 1/2). Miette..
VARIETES (8~h. 1/4). –Woune.
PORTE-SAINT-MARTIN (8 h.). L'Amazone.
THÊÂTRÏrSARAH-BERNHARDT (8 h.). L'Ai-
glon^
THEATRE REJANE (7 h. L'Oiseau bleu.
PALÀIS-ROYALIS h. 1/2). Madame et son Fil-
leul.
BOUFFES-PARISIENS (8 h. 1/4). Jean de La
Fontaine.-
RENAISSANCE (8 h.). La Guerre et l'Amour.
ATHENEE (8 h. 1/4). Je ne trompe pasjnon mari^
TÏnlATRËTNTblNE (8 h. 1/2). Le Crime de Syl-
vestre Bonnard.
NOUVEL-AMBIGU (8 h. 1/2). La Hou8sotte.
THEATRE DES CAPUCINES (8 b. Crème
de Menthe. Allô La Clef, Aux Chandelles
JHEATRE_MICHEL (8 h. 3/4). Bis
THEATRE EDOUARD-VII (8 h. 3/4). AU right!
SCALA (8 h.). La Dame de chez Maxim.
TOIANÔN^LYR'ÎQÙË~(8'h.). Les Cloches de Cor-
nevillc.
THEATRE CAUMARTIN (8 h. Very weH!
revue.
APOLLO (8 h.). Les Maris de Ginette.
THEATRE CLUNY (8 h. 1/4). Le Contrôleur des
WagonsrLUs.
DËÏAZÈtTS h. 1/4). La Classe 36 Poilus. à Dé-
jazel..
CADET-ROUSSELLE, 17, rue Caumartin (Tél. Lou-
vre 37-10) (8 h. 1/2). Son Filleul les chanson-
niers Herminie n'est pas raisonnable.
LE PERCHOtR, 43, fg Montmartre (Bergère 37-82).
(8 h. 1/2). La revue Bonjour, Coco (Fabris,
Clermont et Maud Gipsy) les chansonniers Mar-
tini, Mauricet, Saint-Granier et Jean Bastia.
SPECTACLES DIVERS
FOLIES-BERGERE (8 h. 1/2). Vingt vedettes et
attractions.
OLYMPIA. Tous les jours, en matinée à 2 h. 112,
et en soirée, à 8 h. 1/2. The Good Luck girl. Spec-
tacle do music-hall.
CIGALE (8 h. 1/2). La Revue des poules.
BA-TA-CLAN (8 h. Revue anticafardiste.
NOUVEAU-CIRQUE (8 h. 1/2). Les Aventures de
Moriss..
CIRQUE MEDRANO (8 h. 1/4). Spectacles di.
vers,
CINEMAS
VAUDEVILLE. Tous les jours, en matinée, à
2 h. 1/2, et le soir, à 8 h. 1/2, Christus, avec or-
chestre et grand orgue, etc.
Ciiurtîi PAPILLON NOIR ]Pantin
GAUMONT-PALACE (8 h. 1/4). La Petite Amie.
Loc., 4, r. Forest, il h. à 5 li. Tél. Marcadet 16-73.
PATHE-PALACE (32, boulevard des Italiens, 6,
rue du Helder). En liaison avec nos alliés sur
la Somme Le Spectre du mort, etc.
Italiens), de
2 h. à 11 h. L'Hallali La Vengeance de Sam
Smiling Chasses à l'éléphant, etc..
ËtÉCTRIC-PALÀCË~~(~-7 boulevard des Italiens).
Séances permanentes, de 2 h. A 12 à 11 h.
La Trace dans la jungle Jusqu'à la gauche La'
Petite. Amie Charlot est encombrant, etc.
TIVOLI-CINEIIA (rue de la Douane). Matinées
(à partir de 2 h. 1/2) et soirées. –^L'Entrave Le
Spectre du mort Bienfaits du progrès, etc.
CINEMA-PALACE (boulevard Bonne-Nouvelle).
De 2 h. 1/2 11 heures, matinée et soirée.
Une Partie de pëche L'Escarpolette tragique
Chariot est encombrant, etc.
CTOEMÂ~MTx^LINDER~~{24, boulevard Poisson-
nière). Tous les jours, de 2 heures à 11 heures.
Le Tournant Je voudrais un enfanl, etc.
LE COLISEE (38 et 40, avenue des Champs-Ely-
sées). Tous les soirs, à 8 h. 1/2, cinéma. Ma-
tinée, jeudis, dimanches et fête; Chasse à l'élé-
phant Une Brûle d'Agcn'cè Le Masque anx
dents blanches (suite), etc.
RENSEIGNEMENTS UTILES
DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURM
des abonnés du f Gaulois »
Mmes la marquise d'Aubigny, au Mans.
Henry Gallery de,La Servière, à Cannes.
Marquise d,ouairière de Mtileissye, à Chartres.
Pierre Mailly, Pré-en-Pail.
Comtesse de Sampigny, à lloulins.
Comtesse Pierre de Sampigny, à Moulins.
Comtesse de La Véronne, au Bouchet-de-Brenne.
MM. Delattre, à Orléans.
Marquis des Dorides, à à Poitiers.
E. Girault, à Arcachon.
Maumy, à Nice.
RENTRÉES A PATI.19
Mmes de Campeau-Gennes. Turgan. Filleul.
Hôtels Recommandés
PARIS
HOTEL Mi ITQTir AVENUE moderne.
IIATF3 du PALAIS D'ORSAY (Gare du
Mil 1 i_L quai d'Orsay). Cuisine réputée.
OTEL DE RUSSIE, 1, rue Drouot
(2, boulevard des Italiens).
Maison de premier ordre. Plein Centre.
25 0/0 sur le pris dos Chambra.
••'•̃ STATIONS HIVERNALES
IIU-LL DIj FAHlO Réputation mondiale.
II/PCT ï,nif_HOTEL NICE Promenade des
II IlM'uilI/Anglais.Confortmod.lMxréduits.
STATIONS THERMALES
Ouvert depuis le 1" octobre HOTEL
DE L'ÉTABLISSEMENT THERMAL
DEPARTEMENTS
!rI?nC! 1 Iï f rCH0TEL des RÉSERVOIRS
ll-MOAILLS.iS Grand ordre. Réputation
universelle. M. Grossouvre. propriétaire.
COURS ET CONFÉRENCES
dit 13 janlier 1917
Institut catholique, 19, rue d'Assas. 5 h. 1/4,
M. l'abbé Prunel « Cours de religion. Les mem-
bres de l'Eglise. »
Ecole des hautes études sociales, 16, rue de la
Sorbonne. 4 h. 1/4, M. Pawlowski « Les gran-
des industries française, pendant et après la
guerre les industries de transport (chemins de
fer et navigation). 5 h. 1/2, M. Henri Lichten-
berger « Le dernier mois iLe guerre en Allemagne,
d'après les journaux allemands. »
Ecole d'anthropologie, lî>, rue de l'Ecole-de-Mé-
decine. 4 h., M. Papillault « Le principe des
nationalités. »
Collège libre des sciences sociales, 28, rue Ser-
pente. 5 h. 1/2, -NI. Frantz-Jaurdain, président
de la Société du Salon d'automne « Le rôle social
do l'artiste. »
Associé pour Industrie chimique est demandé.
Doit disposer do 50,UOO fr. Situât, de fr.
Logé, chauffé et éclairé. Arcos, i9, rue Lafayette.
M-20 IIP. Carrosserie Kellner
Ncrire Niamsi, rue Gounod, 8. Tél. Wagr. 72-19.
sans consulter BIJOUX
GESSELEFF, 20. Rue Daunou, TÉLBPH. GOT. tS»-83
CHEZ
iOO, Faub? St- Antoine, Paris
Toujours les
plus élégants Mobiliers
Les porsonnes atteintes de Ncrvosismc, Allai-
bassement du Cerveau, de la ';otonté et de
l'Energie, de Fatigue'et Tristesse chroniques,
avec Mal de tête persistant, grande impression-
Habilite, Douleurs dans le dos, tremblements.
La boIte fr., boites 28 fr. 60. Adresser
mandat au Directeur Herboristerie 9, rue Marine
à ALGER. Brochure gratis et franco.
Le Gérant Sitoleux.
Imprimerie du Gaulois
G. Lasgeroub, rue Drouok
Ligue raationale contre l'alcoolisme. Salle des
Sociétés savantes, 28, rue Serpente, 8 h. 30 soir.
M. Gustave Cauvdn, qui vient de faire dans tout e
Sud-Est une-vaste tournée da conférences, où il
a remporté un si unanime succès, traitera, « l'Al-
cool l'ennemi de l'intérieur ». La conférence sera
suivie d'une séance de cinéma Les Victimes de
l'alcool, grand drame social il sera commenta
par le conférencier.
BULLETIN FINANCIER
Paris, 12 janvier 1917.
Le marché fait bonne contenance, bien que la
tendance ne soit pas uniformément ferme en
effet, si nos Rentes sont très favorablement orien-
tées, le 5 0/0 accrochant le cours rond de 88 50
si, d'autre part, on enregistre des demandes sur
certains emprunts russes, notamment sur le 1909
et sur certaines valeurs de même origine traitées
en coulisse, surtout sur la Toula, par contre, les
Banques sont plus hésitantes, et nos Chemins de
fer- se bornent à consolider leurs progrès anté*
rieurs.
Comptant
30/0. Est.. 0/0.
Est 3 0;0.
Nord
89.. Nord
Ch.de fer de Nord 3 0/0 nouv.
Tunisienne.
Afrique occid. Ouest 3 0;0.
Maroc Ouest nouv. 34173
Ville 1865 Lyon 399..
Ville Lyon (fusion).
Ville 495.. Lyon 317
Ville 1876. Midi 4
Ville Midi 3 0/0.
Ville 331
Banque de Franc' 406
Banque de Paris.
Comp. Algérienne Orléans nouv.
Comptoir national Andalous 1-
Crédit foncier. Andalous r.
Franco-Egyptien. 127 Andalous lrerev.v.
Crédit moùilier. Andalous v..
Suez.
Banque française 200
Banque privée.
Est
Lyon. Pétr. Oklahoma..
Midi. 910 820.
Nord Thomson.
Raffinerie Say. 425..
Ouest. Cuivre
Messageries ord.. Penarroya.
Messageries pr. 155.. Sels gemmes.
Transatlant. ord..
402.. Briansk, ord
Nord-Sud. Rio-Tinto. 1767..
Omnibus.
Voitures.
Distribution. Danois.
Extérieure. 10-235 Naphte 406..
Serbe 5/0. Provodnik
50 Suc.
Tabacs li8
Russe 762)'1 Aciéries Marine..
Russe 1914. 88.. Schneider et Cie..
Tréfileries.
Union de Moscou. Basse-Loue.
Lombards 169 Montbard
436..
Nord-Espagne Ira' 410 Mities de
Pampelune. a0 Havraise d'Elect.
Asturies 410 Gentral Pacifie.
Saragosse.
Saragosse Ire.
Communales 1891. Moscou-Windau..
Communales
Communales 1906 N.-E.
Commun. Ouest Oural.
Foncières 1879. Altaï.
Foncières Noire
Marche en Banque
Caoutchouc. 50 Robinson Gold. 29 M
117 50 De Beers. 371.
1690..
Mines. 80
East Rand. li15U Tharsts (un.).
Ferreira Deep. Utah
MaltzoYf (un.).
Rand Mines. 103 Monaco
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres, 11 janvier 1917.
Fonds d'Etats soutenus. Emprunt français,
80 1/4 Emprunt nouveau, 80 1/8 Consolidés,
54 li8 Argentin 1886, 93 1/2 Brésil 1889, 49 1/4
Brésil Funding, 78 Chine 81 1/4 ;,Egypte'
unifiée, 78 3/4 Portugais, 52 Russe 1906,
82 3j4 Turc, 52
Américains 'Calmes. ''ïîanadian Pacifie,
Southern Pacifie, 102 Union Pacifie,. 152.
Mines soutenues. Chartëred, 11/6 East
Rand, 11/10 1/2 Goldfields, 1 Rand Mines,
Divers. Rio Tinto, 62 1/2 De Beers,
Steel Common, 116 1/2 Anaconda, 17 3/4 ar
con!, North Caucasian, 25/4 1/2.
Changes. Rio, 12 3132 Valparaiso, 11 3/4
Paris, Pétrograde, 162 1/2 New
York, 3/8.
RÉCHAUD REP
à alcool solidifié
indispensable en
HIVER à nos
soldats dans les
tranchées pour
boire, manger
chaud et'se chauffep
Se trouve dans tous
les Grands Bazars,
Droguistes, Quin-
cailliers et autres
Magasins.
Usine à Bordeaux
36, R. DU ROCHER
Agence et Dépôt
à Paris
50, bd Haussmann
{(os Petites Annonces
quotidiennes
Par suite des nécessités de la guerre,
de nombreuses personnes cherchent un
emploi.
Afin de faciliter leur placement, peu*
dant la durée de la guerre, no»
PETITES ANNONCES sont réduites a*
prix de
UN FRANC la ligne
pour la catégorie de»
OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOIS
Ces Petites Annonces paraîtront
tous les jours.
Petites Annonces
LOCATIONS
A louer, 124, avenue Viclor-Hugo, bel Appartement
vue sur jardin, dans superbe immeuble neuf,
confort moderne. eau chaude, chauffage central.
électricité installée, salle à manger, 4 cnambres,
salons, salle de bains, etc. Prix réduit 5.&00 fr.
AUTO-LOCATION
Boulevard Bineau,15. Levallois (Téléphone Wa
"ram 33-33). A louer Limousines, Landaulets
de luxe, Camions légers, Voitures de livraison..
OFFRES &. DEMANDES D'EMPLOIS
Nourrices Bretonnes et Gens de Maison, Ecrira
il Mme veuve Rivière. à St-Garreuc (Côtes-du-Nord)
rmme de chambre, 32 ans, connaissant bien cou-
ture, service, demande place. Très bonnes réfé-
rences. Ecr. Mme Gaudon,2S, avenue d'Eylau,Paris
Personne, 37 ans, désire place comme femme de
P chambre ou cuisinière avec son fils de 17 ans-
avant un an de service. Bonnes références.
écrire %fine Janvier, aux bureaux du Gaulois.
Ancien officier de cavalerie, libéré du service mi-
litaire, homme du monde, cherche une situation
honorable et de toute confiance, accepterait même
de vivre en province. Fournira les plus hautes ré-
férences. Ecrire A.-H. Rex, 83, Chaussée-d'Antha
On demando excellent jardinier non mobilisahle
est sa femme, celle-ci pouvant s'occuper de l'in-
térieur de la maison s'il y a une fille ou un Hls
d"_ge à être employés, ils pourraient être égale-
ment utilisés dans la maison. Excellentes référen-
ces exigées. Ecrire M. Lamelle, au Gaulois.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.6%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.6%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k537131c/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k537131c/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k537131c/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k537131c/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k537131c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k537131c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k537131c/f4.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest