Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-10-17
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 17 octobre 1913 17 octobre 1913
Description : 1913/10/17 (Numéro 13152). 1913/10/17 (Numéro 13152).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2008
LE GAULOIS VENDREDI 17 OCTOBRE 1913
5 ̃
LES ÉVÉNEMENTS D'ORIENT
L,es négociations gréco-turques.
La Turquie reste conciliante
s Constantinople, 16 octobre.
Malgré la, mauvaise impression produite par
l'attitude de la Grèce, les:cercles officiels turcs ma-
nifestent toujours le vif désir d'arriver à une en-
tente rapidement. Ils n'estiment pas que la ques-
tion des valzoufs, au sujet de laquelle.le différend
s'élève à peine à 400,000 livres, ou que la question
des nationalités puisse amener une rupture.
Quand à la question des îles, la Porte désire que
le soin de la résoudre soit laissé aux puissances,
tout en maintenant des réserves pour la sécurité
de l'Asie-Mineure.
Les cercles officiels pensent que tous les moyens
de conciliation ne sont pas encore épuisés. Cepen-
dant, on laisse entendre que si l'attitude de la
Grèce reste intransigeante et agresssive, et que si
les autorités helléniques continuent à prendre des
mesures vexatoires contre la population musul-
mane dans les îles et dans certains districts de
Macédoine, la Porte sera obligée d'user de repré-
sailles.
Les armements balkaniques
Sofia, 16 octobre..
Les nouvelles annonçant des rencontres entre les
troupes turques et grecques, près de Xanthi,
ainsi que l'attaque de Cavalla, par des volontai-
res turcs, inspirent, dans les cercles politiques de
Sofia, une certaine inquiétude, d'autant plus
qu'au cours de ses entretiens M. Ghenadieff disait
récemment que seuls des incidents de cette
nature pouvaient troubler la paix balkanique.
On affirme, d'autre part, que les troupes bulga-
res ont reçu l'ordre d'opérer demain et par masse
l'occupation de la Thrace.
La tournée du roi Constantin
Salonique, 16 octobre.-
Le Roi, dans sa. tournée d'inspection, reçoit par-
tout un accueil enthousiaste de la part des popu-
lations et de l'armée.
A Rodolivos, le Roi, après avoir été reçu par
l'état-major, a passé la revue des troupes qui ont
défilé dans un ordre parfait. Constantin XII ex-
primé toute sa satisfaction et a remercie les offi-
ciers de leur zèle à rendre l'armée de plus en plus
digne de sa mission.
Dans l'après-mdii, le souverain est parti au mi-
lieu des hourrahs, pour Drama.
L'ANNIVERSAIRE DE LEIPZIG
Commémoration à Vienne
'.̃•̃ Vienne, 16 octobre.
Une fête commémorative de la bataille de Leip-
2ig a eu lieu dans la matinée, devant la statue du
f prince de Schwarzenberg. L'Empereur a. déposé
personnellement une couronne de lauriers sur le
monument. Dans l'après-midi, grande réception
militaire au château de Schœnbrunn. L'archiduc
Charles-François-Joseph, qui réside au château de
Miramar, se rendait à Vienne pour assister à la
cérémonie lorsqu'il fut pris d'un malaise subit qui
le força d'interrompre son voyage.
• Un monument au comte de Romanones
Madrid, 16 octobre.
Le ministre de l'instruction publique, au nom
du Roi, a inauguré, à Guadalajara, le monument
élevé au comte de Romanones, président du con-
seil, par les maîtres d'école de toute l'Espagne, en
témoignage de. gratitude pour les améliorations
qu'il apporta à leur situation alors qu'il était mi-
nistre de l'instruction publique.
Des discours ont été prononcés par les maires de
Madrid et de Guadalajara et ensuite par le minis-
tre. L'assistance était nombreuse et on remarquait
toutes les autorités civiles et militaires, ainsi qu'un
grand nombre de délégations.
Les assistants ont acclamé le comte de Roma-
nones au moment où le voile'qui recouvrait le mo-
nument est tombé. La municipalité a offert un
ûancmet à l'issue de la cérémonie.
LA CATASTROPHE DE CARDÎFF
C'est le plus grand désastre minier
de l'Angleterre
Cardiff, 16 octobre,
Aux dernières nouvelles, on craint qu'une nou-
velle explosion ne,se produise dans la mine de Sen-
ghenydd. Les opérations de sauvetage n'ont donné
aujourd'hui aucun .résultat
Si on ne trouve pas d'autres survivants, le nom-
bre des morts sera de C'est la catastrophe la
plus terrible qui se soit jamais produite en Grande-
Bretagne. La .seconde en importance s'est produite
en 1866, dans le Yorkshire, où 386 hommes péri-
Le lord-maire de Cardiff a, ouvert ce soir une
souscription qui, en une heure, a produit 125,000
francs. A Londres, les dons affluent le Roi a en-
voyé un chèque de 12,500 francs.
n Combat au Ouadaï
-Mort glorieuse du maréchal des logis
de Grammont
te ministre des colonies vient d'être informé,
par câblogramme, de la mort du maréchal des
logis d'artillerie coloniale de Grammont, survenue
dans le territoire du Tchad.
Ce sous-officier se trouvant,- avec un détache-
RD6RAHIE DES SPECTACLES
DU VENDREDI 17 OCTOBRE 1913
THÉÂTRES
OPERA (Tél. Louv. 07.05), 8 h. Tannhaüser.
Samedi Les Joyaux de la Madone.
COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. Gut. 02.22).
8 h. Yyonic. Le Malade imaginaire.
Samedi Le Monde où l'on s'ennuie. Le
Baiser.
OPERA-COMIQUE (Tél. Gut. 05.76), 8 h.
Maison.
Samedi Julien.
ODEON (Tél. Gut. 11.42). Relâche.
Samedi. en matinée La Poudre aux yeux.
L'Homme n'est pas parfait. Le
soir.: lre représentation de Histoire de
Manon Lescaut.
.THEATRE LYRIQUE (Gaîté) (Tél. Arch. 29.20),
8 h. 1/2. Rip.
Samedi Lakmé.
FEUILLETON .Dïï..« GAULOIS .»
DU 17 OCTOBRE 1913
e Deux Fantômes
On vient. Je crois qu'il vaut mieux qu'on
ne nous voie point ensemble. Comme la moin-
dre calomnie serait absurde, on ne manquerait
',pas.
Elle répondit d'une voix sourde, lointaine,
presque sans nuances
C'est vrai. on a dû remarquer mon ab-
senee je dois recommencer cette comédie
mondaine, navrante et odieuse.
Une immense lassitude semblait trahir ses
forces et tromper son courage. Mais cette fem-
me admirable se ressaisit aussitôt, elle tres-
saillit, tendit encore la main à M. de Grand-
champs et répéta avec force
Mais sachez-le bien, quoi qu'il advienne,
je n'oublierai jamais, jamais le service que
,vous me rendez aujourd'hui.
Elle s'éloigna rapidement, l'esclavage des de-
voirs mondains, la comédie qu'ils imposent à
une maîtresse de maison, même en ces iours de
crises tragiques où notre destinée se décide,
l'appelaient ailleurs. Déjà son absence avait été
remarquée. Et, d'autre part, la princesse de
Mora n'était peut-être pas fâchée d'éviter ainsi
une rencontre. importune avec la jolie ba-
ment du 19° tirailleurs sénégalais, en tournée de
recensement dans le Ouadaï septentrional et ayant
appris la présence dans le voisinage d'un rezzou
de deux cent cinquante pillards venus de Borkou;
n'a pas hésité à s'élancer à leur poursuite avec
sa petite troupe, et malgré l'immense dispropor-
tion numérique entre eux et leurs adversaires,
auxquels ils ont réussi cependant à infliger de
sérieuses pertes.
Nous avons malheureusement, en dehors de la
mort du maréchal des logis de Grammdnt, à dé-
plorer celle du sergent indigène Lamadou-Couli-
baly et de six tirailleurs.
Des dispositions sont prises pour la poursuite et
le châtiment définitif du rezzou.
LE MIISTRi DE LUIABII EN TUNISIE
M. Baudin visite Bizerte et ses arsenaux
Bizerte, 16 octobre.
M. Baudin est arrivé ce matin, à bord de l'Er-
ncst-Jïenan. Le ministre a visité l'arsenal de Sidi-
Abda-IIah, en compagnie de l'amiral Amelot, com-
mandant de la marine en Tunisie il a parcouru
tous les services où il s'est fait donner de nom-
breuses explications. De là, id s'est rendu à la py-
roteclmie et à l'hôpital.
Demain, à neuf heures, le ministre visitera les
établissements de la marine et les travaux du fu-
tur port de commerce, en baie de Sebra. Le départ
du ministre reste fixé à demain, à une heure, pour
Tunis.
Petites nouvelles de la nuit
Le général Eydoux, chef de la mission mili-
taire française en Grèce, est parti hier pour Athè-
nes, en compagnie du colonel Bousquier, chef
d'état-major de la mission du colonel Bordeaux,
directeur de l'infanterie, et du capitaine Romans,
instructeur d'infanterie.
On annonce qu'une promotion complémen-
taire va être faite dans l'infanterie elle compren-
dra huit à dix chefs de bataillon et environ quinze
capitaines.
Le lieutenant-colonel d'infanterie Braquet,
de l'état-major du général de Ladébat, membre du
conseil supérieure la guerre, est nommé attaché
militaire à la légation d'Athènes.
De Bordeaux à l'Agence Fournier Quatre
cents conscrits noirs, venant des Antilles, sont
arrivés pour faire leur service dans l'infanterie
coloniale.
Les quatre accusés dans l'affaire du collier
ont comparu hier, pour la douzième fois, devant
le tribunal de Bow St.reet, à Londres. L'affaire est
encore renvoyée à huitaine.
M. Bienvenu, inspecteur général des ponts
et chaussées, chef du service technique de la voie
publique, de l'éclairage et du Métropolitain, à Pa-
ris, est nommé commandeur de la Légion d'hon-
neur.
L'Officiel publie ce matin le décret nommant
1 aviateur Garros chevalier de la Légion d'hon-
neur.
Un incendie, qui a duré plus dé cinq heures,
a anéanti toute la banlieue nord de Shanghaï.
Les mineurs d'Haveluy, près de Valencien-
nes, réclamant une augmentation de salaire,
avaient décidé d'appuyer leur réclamation d'une
grève générale de vingt-quatre heures. Hier, 20
ouvriers seulement, sur 400, sont descendus dans
les fosses.
L'agence Fournier a reçu une dépêche an-
nonçant que le consul général d'Allemagne à
Zurich a été cambriolé. Les voleurs ont fracturé
tous les meubles et se sont emparé de deux cent
cinquante francs. On ignore s'ils ont pris des
documents diplomatiques.
Informations financières
Le marché de New-York
(Par câble spécial)
New-York, 16 octobre;
Silr l'impression défavorable de la dernière clô-
ture, le marché a été plutôt lourd et. hésitant, La
clôture été lourde. Claude
LES UOURNAUX
LES SANCTIONS
De la Petite République: -̃̃̃;
L'opinion sera certainement unanime a. condamner
la lettre du général Faurie et à approuver la sanc-
tion qui lui est donnée. De quel droit pourrait-on
punir le troubade qui « rouspète », si on laissait se
produire impunément des actes aussi contraires à la
discipline que l'inconvenante manifestation de l'an-
cien commandant du 1G° corps.
De NI. Latapie, dans la République française
La lettre du général Faurie est une faute grave.
Cet acte d'indiscipline justifie d'abord .par lui-même
la mesure prise contre son auteur. Il n'est pas be-
soin, en effet, d'autre preuve pour établir que ce
général est décidément un mauvais soldat. Celui qui
est capable de parler ainsi à ses chefs et de braver
ainsi les règlements n'est certainement pas digne de
commander. Il ne sait pas obéir.
De M. Paul de Cassagnac, dans l'Autorité:
Le général Faurie est censuré par le général Joffre,
dont les journaux radicaux ont loué le républica-
nisme si pur. Il a été condamné, enfin, par le Conseil
supérieur de la guerre tout entier, c'est-à-dire par les
chefs les plus éminents de l'armée française. Que lui
faut-il encore ?
CHAMPS-ELYSEES (Théâtre des). Direction
Gabrifil Astruc (Tél. Passy 27.61 et 27.62),
8 h. 1/2,- Le Freiscbutz.
Samedi Pénélope.
VAUDEVILLE (Tél. Gut. 02.09). Relâche.
VARIETES (Tél. Gut. 09.92), 8 h. 1/2. La
Vie Parisienne.
GYMNASTE (Tél. Gut. 09.92), 9 h. 1/4. Les
Requins.
CHATELET (Tél. Gut. 02.87). 8 h. 1/2. Mi-
chel Strogoff.
THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. Arch.
0.70), 8 h. 1/4. L'Aiglon.
PORTE-SAINT-MARTIN (Tél. Nord 37.53),
8 h. 1/2. L'Infidèle. Amoureuse.
RENAISSANCE (Tél. Nord 37.03), 8 h. 1/2.
La main dans le sac. Un Coud de Télé-
phone.
BOUFFES-PARISIENS (Tél. Gut. 45.58).
Demain Réouverture.
PALAIS-ROYAL ffél. Gut. 02.50), 9 h. La
Présidente.
ATHENEE (Tél. Cent. 82.23), 8 h. 3/4. Triple-
patte.
THEATRE LEON-POIRIER (Comédie des
Champs-Elysées)), avenue Montaigne (Tél.
Passy 27.49), 9 h. En douce. (revue).
REJANE (Tél. Cent. 38.78). Relâche.
AMBIGU (Tél. Nord 36.31), 8 h. 1/2. La Sai-
gnée.
THEATRE ANTOINE (Tél. Nord 36.33), 8 h.
Le Procureur Hallers.
APOLLO (Tél.. Cent. 72.21), 8 h. 1/2. La
Mascotte.
TRIANON-LYRIQUE, 8 h. 1/2. La Poupée.
Samedi François les Bas-Bleus.
DEJAZET (Tél. Arch. 16.80), 8 h. 1/2. Crime
Passionnel. Le Mariage de Mlle Beule-
mans.
CAPUCINES (Tél. Gut. 56.40), 9 h. Pan 1
dans l'œil L'Habit d'un laquais. Le
Roman sous la portière.
ronne Esther Vandergold, car celle-ci faisait
une apparition dans le petit salon empire. Le
poète Montmarac l'accompagnait..
Visiblement, la belle Esther s'offrait le plai-
sir d'un flirt peu compromettant avec ce jeune
homme que ses prétentions au grand art n'em-
pêchaient pas, heureusement, de faire des
conquêtes, grâce à un physique de bellâtre et à
une superbe tête de garçon coiffeur méridional.
La baronne, décidément, avait juré de faire
tourner cette tête ridicule, car après avoir
accordé un coup d'œil malicieux à M. de
Grandchamps en guise de salut. elle continua
à accabler le poète de compliments exagérés.
Je ne sais comment vous exprimer mon
admiration. Vous nous avez ravies, enthousias-
mées.
Il répondit d'un ton solennel
L'expression concrète d'un sentiment n'a
que peu d'importance, madame. L'essence
même de la poésie de demain n'est-elle point
le vague, l'inexprimé et le suggestif silence.
Ils s'assirent un instant, mais presque aussi-
tôt Esther se leva comme pour se retirer elle
passa dans la bibliothèque, le poète la suivit en
continuant sa tirade ridicule.
Lousteau se retourna brusquement vers le
comte de Grandchamps et avec un aimable sou-
rire ironique de vieux parisien
Quel est ce personnage ? demanda-t-il.
Mais c'est le poète 'déca.dent dont on vient
de jouer une piécette en un acte. Vous ne
connaissez pas ce confrère ?
-la foi, non s'écria gaiement le journa-
liste. Les jeunes gens, vous savez.
Il eut un geste de bienveillance découragée.
M. de Grandchamps répondit sur le même
Oui, mai? celui-là, un homme de génie,
paraît-il, un chef d'école. Voulez-vous faire sa
connaissance ?
Certainement. Les occasions de s'amuser
un neu se font rares. Mais dites donc, la belle
A.
mitable clown Footit et le délicieux petit ballet
Au pays du tango. Location, 18, avenue de La
Motté-Picquet où par téléphone (Saxe 31-90).
Georges Carpentier au Pathé-Palace:
Toutes les phases du match émouvant qui vient
de mettre .aux prises, en une rencontre acharnée,
notre champion Georges Carpentier et l'Américain
Jeff Smith ont été enregistrées par le cinémato-
graphe. Le Cinéma-Exploitation s'est assuré l'ex-
clusivité de ce film sensationnel qui ne sera visible
à Paris que pour huit jours seulement, à partir
d'aujourd'hui vendredi, au Pathé-Palace, 3?, bou-
lev.ard des Italiens, à l'Artistic Cinéma Pathé,
61, rue de Douai, et au Cirque d'Hiver.
Au programme également toutes les actualités
du, Pathé-Jouriial.
Les grands festivals artistiques du Gaumont-
Palace. L'Agonie de Byzance, la première oeuvre
cinéma-lyrique, partition d'orchestre de MM. Henry
Février et Léon Moreau.
Byzance, la ville des Paléologues, se voit soudain'
attaquée par les troupes musulmanes. Après une-
lutte héroïque, la vaillante population byzantine,
abandonnée de toute la chrétienté, ne peut arrêter
l'élan sauvage des troupes de Mahomet. Le sac de
la ville commence et s'étend jusqu'à la célèbre
basilique de Sainte-Sophie. C'est enfin rentrée so-
lennelle du vainqueur foulant aux pieds les tro-
phées et les étendards de Constantin.
Cette œuvre marque vraiment les débuts du
« cinéma-lyrique c'est-à-dire un genre de spec-
tacle nouveau où l'art musical vient apporter à la
cinématographie son concours précieux et indisso-
luble. Il ne s'agit pas là d'une simple adaptation,
mais bien d'une véritable partition d'opéra étroi-
tement liée à l'œuvre.
Le rôle de Mahomet a été confié à M. Dathané,
de l'Opéra, et celui de Constantin à M. Elval, du
théâtre de la Monnaie.
Cette œuvre sensationnelle est encadrée d'autres
films de premier ordre, parmi lesquels La Mort
du milliardaire, grande scène dramatique améri-
caine La Vie de Beethoven, et un choix d'attrac-
tions inédites telles que la troupe Wallialla et la
troupe Hockney, extraordinaires acrobates cy-
clistes. Location de onze heures à cinq heures.
Aujourd'hui, thé-dansant et gala.
Ce sera le jour chic des brillantes floralies d'au-
tomne, aujourd'hui, en amatinée, à Magic-City
(entrée spéciale, 3 fr.) La fameuse exposition de
chrysanthèmes et d'art floral, dont le succès est
vraiment énorme, sera en quelque sorte réservée
aux élégants.
Aujourd'hui également, à Magie, de quatre
à sept, le très fashionable thé-dansant, avec les
nouvelles danses exotiques. Ce soir, gala, skating,
théâtres, marionnettes, splendide feu d'artifice,
grandes attractions et ce « bal du tout-Paris », la
suprême réunion de la « great fashion » parisienne.
Nicolet
Un EnVoi de Fleurs portant no=
tre étiquette
Le RêVe de toutes les Elégantes.
LABROUSSE ET LION
boulevard de la Madeleine
1 est vendue
AUJOURD'HUI =
COFFRES-FORTS FICHET^.r.Richeiieu
Les seuls toujours blindés par trois enveloppes
SPORT
COURSES A MAISONS-LAFFITTB
Vendredi 17 octobre
Les courses commenceront à deux heures,
Nos pronostics
Prix de. Maurecourt. Bonne Espérance,
lan Nibor.
Prix Saint-Damien. '-Mirobolant,' Monbi-
nes.,
Prix de Thivernal. Snow Storm, Merry
Prix Perth. Fidélio, Pantagruel.
Prix de Lastours. Kamaveda, Tûrlupïn.
Prix Upas. San Rocco, Hautot.
COURSES AU BOIS DE BOULOGNE
Jeudi 16 octobre
Le froid et le brouillard, cependant beau-
Coup moins épais que la veille, ont nui au
succès de cette réunion, car l'assistance n'était
pas nombreuse. Par contre, les courses ont
présenté tout l'intérêt qu'on pouvait attendre
du programme qui comportait- surtout des
épreuves de consolation.
Dans le Handicap d'Octobre, l'épreuve im-
portante de la journée, l'arrivée a été très ser-
rée entre Saint Pé et Madelon, mais cependant
le poulain de M. Aumont l'a emporté beau-
coup plus facilement qu'il n'a paru il a mené
THEATRE IMPERIAL (Tél. Wagram
9 h. Merci d'être venue 1- Little Jap, opé-
rette. Le Partenaire silencieux, comédie.
A pleines gorges, revue en deux actes.
THEATRE CLUNY (Tél. Gob. 07.76), 8 h. 1/2.
Sans douleur. Monsieur le Juge:
GRAND^GUIGNOL (Tél. Cent. 9 h.
La Poire en deux. -Un Début dans le
monde. Le beau Régiment. Monsieur
Platon.– La Petite Fille. Le petit Babouin.
SPECTACLES DIVERS
FOLIES-BERGERE (Tél. Gut. 02.59), 8 h. 1/2.
Jane Pierly, etc., etc.
OLYMPIA (Tél. Cent. 44.68), 8 h. 1/2. La
Revue (Trouhanowa, Y. Printemps, Dorville,
Morton).
PALAIS DE LA DANSE, 28, bd des Capucines
̃̃(Olympia). Ts Il jours de 4 à 7 h.: « Thé-
Tango ».– Tu 1» soirs après minuit « Tango-
Champagne ». Henri Léoni dans son répert.
SCALA (Tél. Nord 35.86), 8 h. 1/2. Tangui-
Tanço (Nina Myral, Renée Baltha, Girier,
Esther a l'air d'être dans les meilleurs termes
avec votre poète de génie
Je crois plutôt qu'elle se moque de ce fan-
toche,it doucement le vieil ami de la princesse
Louise.
ils se mirent à rire tous deux.
Le fait est qu'elle est crânement jolie, re-
prit Lousteau. On comprend toutes les folies
que ce pauvre prince commet pour lui plaire.
Le comte répliqua aussitôt, avec une indigna-
tion mal dissimulée
Excepté celle de la recevoir chez sa fem-
me, au vu, au su de tout le monde, qui connaît
leur liaison..
L'écrivain parut embarrassé
Oui et eela m'étonne même de la part
d'Esther, si fine, si intelligente, cette bravade.
inutile. Car enfin, un scandale, un esclandre
produirait la plus fâcheuse impression.
Mais M. de Grandchamps haussa les épau-
les.
Allons donc vous ne connaissez pas la
princesse mon cher. une vraie Slave, celle-là,
un cour, très simple et très compliqué à la
fois, une de ces âmes loyales et fières pour qui
la pitié narquoise des indifférents est presque
intolérable. Ces âmes-là ne trahissent pas leur
secret, comme la princesse Georges. elles
souffrent davantage, mais elles souffrent en
silence.
Lousteau ricana, d'un air finaud.
Dites donc tout de suite que la princesse
craindrait de faire de la peine à son mari, en
traitant Esther comme celle-ci le mérite
L'ami d'enfance de la princesse Louise ne
daigna même pas sourire de cette fade fa-
cétie.
Qui sait? répondit-il gravement, cette
raison est possible. Il y a dans les cœurs vrai-
ment. épris un tel besoin d'épargner à l'être
aimé la moindre souffrance Ne craignez rien,
il n'y aura pas d'esclandre. Et cependant,
comme madame Louise la hait et comme elle
de bout en bout et n'a jamais été très sérieuse-
ment inquiété. Dans le prix de Senlis, Garan-
dor, un des concurrents malheureux du prix
du Conseil Municipal, a eu facilement raison
de Rassir et de Le Municipal celui-ci, il est
vrai, n'a pas fait preuve de beaucoup de coeur
la lutte.
Les deux prix'd'Automne, qui avaient réuni
des lots assez nombreux, mais d'ordre modeste,
ont été celui des poulains, pour Radial, celui
des pouliches, pour Reine de Naisy.
DÉTAILS »
Prix de Pontarmé (à réclamer 5,000 francs,
ïmetres .M. -P.) •̃
1. Miss Poulett, à M. de Gheest (J. Reiff).
£̃ Ethérée II, an comte P. du Verdier).
3, Bonheur du Jour, M. E. Deutsch (J. Childs),
iton placés Bicarra (Ch. Childs), Harry de Windt
(F Ro "e?iU)in Reine Anne (Garner), La ChananCenne
Gagné par deux longueurs le troisième à une lon-
gueur et demie.
Mutuel: 31 fr. Plâcés Miss Poulett, 20 fr. 50 Ethé-
Prix de Saint-Cyr (8,000 francs, 2,400 mètres
1, Hyovaya à M. L. de Paula-Machado (O'Neill).
2. Chut, iL M. Ed. Blanc (G. Stern).
3. Crebecut, à M. A. Pellerin (J. Reiff).
Non placé Gavroche III (J. Childs).
une fête par une longueur et demie le troisième iL
Mutuel: 54 fr. Plaeés Hyovava, 16 fr.; Chut;
Handicap d'Octobre (20,000 francs, 3,000 mètres
1. Saint Pé, à M. A. Aumont fM. Henry).
2. Madelon, d M. A.-V. Le Grix (J. Reiff).
3. Genille, à M. L. Prate (Lancaster).
Non placés Le Bouddha' (M- Barat), Rosimond
(O'Neill), Le Cerbère (A. Sharne).
Gagné par une tète le troisième à deux longueurs
Mutuel 37 fr. Placés Saint PC, 23 fr. 50 Made-
lon, 26 fr.
Prix de^ Senlis ,(15,000 francs, 3,000 mètres
1. Carandor, à M. F. Dubois (G. Stem).
2. Rasoir, à M. Th. Rey (Bellhonse).
3. Le Municipal, à M. H. André (M. Henry)
Gagné par une longueur le troisième à cinq lon-
° Mutuel 38 fr.
Premier Prix d'Automne (6,000 francs, 1,600 mè-
1. Radial, à M. Ed. Blanc (G. Stern).
2. Royal Fronton, au comte P. du Verdier (O'Con-
3. Montagan, à M. James Hennessy (A. Sharpe).
Non places Calvados III (J. Reiff), Glaneur VII (M.
Henry), Fripon III (H. Marsh), Iota III (J. Jennings),
Lin (Lancaster), Horizontal (O'Neill).
Gagné par une longueur et demie le troisième à
trois longueurs. .-̃̃̃̃.
Mutuel 16 fr. Placés Radial III, 13 fr;; Royal
Fronton, 15 fr. 50 yontagan, 30 Ir.
Deuxième Prix d'Automne (6,000 francs, 1,600 mè-
1. Reine de. Noisy, M. A. Wallet (F. Rovella).
g. Veillée, à M. E. Deschamps (G. Stern).
3. Miss Raffles, à M. J.-C. Watson (O'Neill).
Non Placées Vice Versa II (Garner), Prétendante
(Mac Gée), Reuss (Oî'Connor), Hulotte (Bellhouse),
Marioni (A. Sharpe), Grisy (J. Jennings), La Jung-
frau (Lancaster).
Gagné par une demi-longueur la troisième à une
encolure.
Mutuel 54 fr. Placées Reine de Noisy, 14 fr. 50
Veillée, 17 fr. 50 Miss Raffles; 14 fr.
G. d'Emiéville
'AUTOMOBILISME
Ils y viennent tous à la « Charron ».
M. Baile, de Saint-Amand (Cher), vient de passer
commande aux usines de Puteaux d'une voiture
10 HP, quatre vitesses, carrossée en torpédo, la vé-
ritable voiture légère et économique.
x
Précurseur entre les précurseurs, novateur entre
les novateurs. M. Léon Bollée possède des choses de
l'automobile une incomparable expérience. Sa 12 HP
1913 en témoigne comme tous les modèles, de glo-
rieuse mémoire, précédemment sortis des usines du
Mans. Elle est simple, robuste, élégante, vite, et elle
consomme peu. Toutes les qualités qui en font une
voiture de tourisme idéale.
x
Pour n'en être pas à un record ni à' une perfor-
mance près, la Rolls-Royce a le droit de tirer orgueil
de la merveilleuse course fournie dans le Grand Prjx
d'Espagne par le Vainqueur, M. Carlos de Salamanca,
qui réussit à couvrir, sur sa 40-50 HP 6 cylihdres, de
type courant les 309 kilomètres du circuit de
la. Guadarra,ma, en 3 h. 34 m. 11 s. 6/10, difficile
entre tous, à une allure moyenne de 86 kilomètres à
l'heure.
Magasins d'exposition 102, avenue des Champs-
Elysées (Tél. Wagram 87.04). Bureaux, ateliers et ga-
rage, 83, boulevard Gouvion-Saint-Cyr (Tél. Wagram
11.54).
Au prochain Salon de l'Automobile Stand 69, au
«fond de, I&llée,centrale, ,à,drpite.
AERONAUTIQUE
Un dirigeable dans le brouillard
Le croiseur Astra-Conté a quitté, malgré lé brouil-
lard, hier matin, à quatre heures cinquante, le han-
gar de la Société « Astra », à Issy-les-Moulineaux.
En naviguant à la boussole et tout en luttant con-
tre un vent violent, le croiseur Conté s'est rendu jus-
qu'à' Nangis.
Il a ensuite repris la route de son port d'attache,
en passant par Provins et, toujours au moyen de
la boussole, il arrivait à Issy-les-Moulineaux, à dix
heures dix du matin; où l'atterrissage avait lieu dans
les meilleures conditions, malgré les difficultés oc-
casionnées par le brouillard.
L'équipage du dirigeable était ainsi composé ca-
pitaine de Chabot, commandant de bord capitaine
Patart, lieutenant Caussin, pilotes M. Bayard de
Mondonza, adjudant Roux, sergent Deligny, deux
mécaniciens militaires.
Rappelons que l'Astm-Conté est construit en tissus
Hutchinson.
Serjius, P. Villé, Renée Muller, Andral, Rey-
nolds, Capazza, NQria, Sandrini).
LA CIGALE (Tél. Nord 07.60), 8 h. Non.
Mais 1. rev. de MM. Nanteuil et de Gorsse
(Régine Flory, Chevalier, Bordoni, Mérin-
dol, Raimu, Pascal, Périat, Saidreau, Dany).
MAYOL (Tél. Gut. 68.07). Mayol chante chez
lui tous les soirs à 10 h. 1/2, et les jeudis et
dimanches en matinée.- M. Devilsert, Mlles
Nine Pinson et Luy Manon. Après-vous,
capitaine 1
LA PIE QUI CHANTE, 159, rue Montmartre
(Tél. Central 25.67). Charles Fallot.
Revue. Maria Dhervilly. Lina Dorey.
Secrétan. Auteurs gais.
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07.44). Cinématographie, tous les jours, de
2 h. à 6 h., .sauf le dimanche. Buffet.
Nombreuses attractions.
LUNA PARK, Bois de Boulogne (Dir. C. Akoun)
(Tél. Wag. 62.44).– 14 attractions. Entrée
1 fr. donn.droit a 1 attr., de 1 h. à minuit.
souffre Avez-vous remarqué la pâleur qui a
couvert son visage, vieilli par le chagrin,
quand cette femme est. entrée tout à l'heure,
belle, souriante, et si calme, si sûre d'elle-
même ? La princesse est allée à sa rencontre
elle a souri, elle aussi, en lui tendant la main,
et je vous jure qu'à ce moment il m'a semblé
voir l'agonie d'une âme dans ce pâle sourire.
Le journaliste, le célèbre chroniqueur mon-
dain, malgré bien des défauts, n'était pas un
méchant homme son front se rembrunit, sa
voix prit un accent de sympathie, de pitié dé-,
sapprise
Oui, il se passe, ici, un drame intime,
bien vivant, bien moderne et qui touche à son
dénouement, un dénouement lamentable, j'en
ai,peur,!
La sollicitude amicale du comte de Grand-
champs s'émut aussitôt, c'est avec anxiété qu'il
interrogea celui que des amis trop zélés avaient
surnommé le roi des reporters et qui était, en
effet, un des hommes les mieux informés de
la presse parisienne
Les malheureux ne pourront pas pàyer?
Vous vous doutez bien que non.
=- La princesse espère que son fils leur ap-
portera la somme nécessàire on l'attend d'un
instant à l'autre, je crois..
Lousteau haussa les épaules.
Espérance chimérique Ce n'est pas le
prince André qui trouverait du crédit en Rus-
sie Ce garçon est devenu, vous le savez, une
espèce de conspirateur, un fanatique dange-
reux, comme tous les fanatiques sincères il
finira mal, dans quelques sottes affaires de
nihilistes. D'ailleurs, vous savez aussi que le
père et le fils se détestent.
De Grandchamps, par une sorte de réserve
mondaine instinctive, protesta faiblement
Vous croyez à cette légende des amours
d'André et d'Esther ?
Comment, si j'y crois 1 goguenard le pu-
bliciste. mais ces amours ne sont point une lé-
AVIATION
Montmain exhibitionne
Après une exhibition faite dimanche à Burie, dans
la Charente, sur son Blériot, Montmain vient de se
rendre par la voie des airs à Cognac où il doit à
nouveau.voler en public dimanche prochain.
Montmain est enchanté de sa nouvelle monture,
qui lui a déjà permis de faire sans encombre 40 vols
dans différentes localités de l'ouest et du sud-ouest
de la France.
A l'aérodrome Blériot de Bue
Le lieutenant £arapoff et l'adjudant Guidon ont
effectué l'heure de vol sur Gnome terminant leur
apprentissage à des altitudes atteignant 1,700 mètres.
MM. Max Stoller et Ehrler, élève du Comité Natio-
nal, ont passé dans la journée les épreuves de leur
brevet.
M. Fuentês, le sergent Bigot, et M. Pierron prati-*
quent les vols planés sur appareil Gnome.
Les élèves, Mil. Jean Loste, Boardarie, Lanzara
Domenico et Iselin, roulent et volent sur appareils-
école ou sont emmenés comme passagers par le pi-
lote Domenjoz sur les tandems de l'école.
LIVRAISON IMMEDIATE
RENAULT PANHARD ET LEVASSOR
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Reprise en compte des anciens modèles
Exposition et vente 12, boul. de la Madeleine
Téléphone 302-86
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Tout le monde à Paris connaît le comte Alexan-
dre de Linche de Moissac. Ses magnifiques collec-
tions d'objets d'art, dans l'hôtel de la rue Benou-
ville, sont hautement appréciées. On sait que le
comte de Linche possède également, dans son châ-
teau de la Salamandre, en Roumanie, de précieu-
ses collections de miniatures, de bois sculptés,
d'ivoires, d'émaux de Limoges, etc. Le comte de
Linche est, en outre, un poète remarquable. Une
publication roumaine a eu l'excellente idée de con-
sacrer à la famille de Linche, ainsi qu'aux collec-
tions du comte Alexandre de Linche, un fascicule
spécial qui permet, grâce à de nombreuses repro-
ductions, d'imaginer sans peine ce que sont les
riches collections réunies tant en France qu'en
Roumanie par le grand seigneur roumain, qu'en-
tourent ici de si vives sympathies. L'art français
le plus raffiné, l'art anglais le plus exquis, l'anti-
quité la plus séduisante et le dix-huitième siècle
le plus charmant voisinent dans ses collections, et
la publication qu'on vient d'en faire intéressera
vivement, avec les amis du comte Alexandre de
Linche, tous ceux qui affectionnent l'art du passé.
Il faut souhaiter que la publication qu'on vient de
faire soit suivie de bien d'autres, afin que nous
puissions nous rendre compte des richesses d'art
qui se trouvent en Roumanie. Il faut souhaiter
aussi que le comte Alexandre de Linche continue
à enrichir ses splendides collections de nombreux
chefs-d'oeuvre.
DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES
des abonnés du Gaulois y
Mmes la comtesse d'Argouges, à Châteaudun..
Comtesse de Berteux, à Rome,
Marquise de Champagne, à Bourges.
Maurice Charil de Ruillé, au château de Couléon.
Duchesse de Doudeauville, au château de la Gau-
dinière.
Alfred Dupré, au château de Fontenailles.
Baronne Le Febvre, au château de la Ronde.
Charles de Granrut, au château des Fontaines.
De La Chassagne, à Cannes.
Laclef, au château de Beaumont.
Vicomtesse M. de Livonnière, à Saint-Cloud.
Fernand Mège, à Clermont-Ferrand.
Vicomtesse de Narcillac, au château de Semilly.
Comtesse F. du Peyroux de Salmagne, au château
de Mayoux.
Marquise de Polignac, au château de Kerbastic.,
Ch. de Queylar, à Marseille.
Baronne de Ricaumont, à Dinan.
Comtesse de Saint-Foix, à Saint-Jean-de-Luz.
Ch. de Saulieu, au château de la Roche.
Alexandre Singer, née de Saunhac du Fossat, au
château de Villette.
Baronne J. de Veyrac, à Vincennes.
MM. Léon Bonnet, à Avignon.
Marquis de Chaponay, au château de Laflachère.
Chigot, à Versailles.
Docteur Raoul Comte, à Nevers,
Pierre Dupuis, aux Geais.
MAGIC-CITY (Tél. Saxe 07.65).– De midi à mi-
nuit, ouvert par tous les temps. Nouvelles
attractions sensationnelles. Bal. Skating.
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les jeudis, dimanches et fêtes, à 2 h. 1/2.
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cadet 16.73), 8 h. 1/2. L'Agonie de By-
zance, av. accomp. de chœurs et gd orches-
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les jours en matinée et en soirée Grands
Films artistiques Gaumont le « Chronochro-
me Gaumont vues en couleurs naturelles.
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Maubourg (Tél. Saxe 31.90), 8 h. 1/2.– Partie
ciné.: P. l'Honneur d. femme. Part. attr.:
Les Aarens et autres. Locat. s. aug. d. prix.
gende. Esther a connu André, il y a, trois ans,
pendant un été qu'elle passa en Russie.
Je m'en souviens. il s'agissait de l'héri-
tage de son oncle Samuel Vandergold. Mais, à
cette époque, Philippe de Mora ne songeait
même pas à lui faire la cour.
Oui, elle était loin de Paris, de ses amis,
de ses relations. Par esprit de bravade, sans
doute, elle voulut séduire le prince André. En
effet, ce garçon dédaigneux et sauvage devint
éperdument amoureux même aujourd'hui,
congédié depuis longtemps, je suis sûr qu'il
l'aime encore.
Mais on vient, c'est votre poète. Décidé-
ment, cette tête-là m'agace. Je vous quitte. Au
revoir, Grandchamps.
D'un mouvement brusque, il s'éloigna. En
effet, Esther Vandergold et Montmarac réappa-
rurent presque aussitôt dans le petit salon Em-
pire. La jolie baronne continuait son manège
ironique de compliments et de questions. Et le
jeune poète, visiblement, ne s'apercevait même
pas qu'on se moquait de lui.
Ainsi, cher maître, un mépris absolu de
tous ceux qui vous ont précédés. voilà l'article
fondamental de votre école littéraire ?
Je.ne dis pas cela, madame. Néanmoins,
il est certain que l'admiration, en soi, est un
sentiment bien vulgaire et bien bas. Le mépris,
au contraire, manifeste toujours une certaine
indépendance de l'esprit.
M. de Grandchamps intervint sans le moin-
dre sans-gêne dans ce débat littéraire, en ajou-
tant simplement
Et du cœur.
Le poète répéta d'abord machinalement
Et du coeur.
Soudain, Montmarac se ravisa
Non, le cœur n'a rien à voir là-dedans. A
qui ai-je l'honneur de parler ? demanda-t-il d'un
ton agressif.
Esther s'empressa de faire la présentation.
Un des fervents admirateurs de la nou-
Méry
Pierre de Fouquières, à Biarritz.
Elie Hériard, à Cognac.
Comte de Kreuznach, à Tarascon.
Baron de Lauristpn, au château de l'Isle-Vert.,
Georges Legendre, à Châlons-sur-Marne,
William Loste, à Bordeaux.
Jacquelin de Maillé, Reims.
Georges Henry Manuel, au château de Vaux.
Comte Werner de Mérode, au château de Lorreu
le-Bocage.
Baron du Mesnil, au château de Marlagne..
Comte Jean de Missiessy, à Saint-Dié.
Marquis de Neuville, au'château de Neuville.,
Alp. Ruyssen, à Courtrai.
Marquis de Venevelles, au château de Lisny.,
G. Villedey de Faule, à Moulins.
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bert de Nioac. Pallissier. Comtesse André
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Matinées au théâtre, dim. et fêtes, à 3 h.
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ment thermal. Casino Music-Hall.
velle génération littéraire, dit-elle avec le plus
fin de ses sourires M. de Grandchamps.
Le jeune maître se radoucit aussitôt.
Vraiment, monsieur le comte a daigné par-
courir mes humbles essais de rénovation poéti-
que ?
De Grandchamps s'inclina courtoisement.
Monsieur, je les ai tous commencés:
Trop aimable, cher monsieur. Je suis
d'autant plus flatté que nos tentatives de ré-
forme déplaisent d'habitude aux gens de votre
monde.
Votre succès de ce soir vous nrouve le
contraire. Pour ma part, je m'intéresse vive-
ment à cette réaction de mysticisme dont vous
nous donnez le spectacle. Mais, je l'avoue, la
façon dont les nouveaux venus, en France, trai-
tent leurs aînés m'afflige et me choque un
peu. Etes-vous vraiment sincère en affirmant
qu'il n'y a pas eu un seul poète dans la patrie
de Racine, de Chénier, de Lamartine, des
romantiques, des-parnassiens ?
Montmarac répondit de très haut avec un dé-
dain impayable
Oh Racine il faut toujours mettre Ra-
cine à part, c'est entendu. Quant à, Chénier,
en voilà un qui a eu de la chance d'être guillo-
tiné, sans ça.
Esther s'écria en riant
Grands dieux que devez-vous penser des
gens de génie que tout le monde admire, d'un
Alfred de Musset, par exemple, ou Victor
Hugo ?
Le poète voulut prouver son éclectisme, son
indulgence
•̃̃ STANISLAS RZEWUSKI.
(A suivre.)
Nous rappelons à abonnés ue toute de-
mande de chanoement d'adresse doit être
accompagnée de 60 centïmes en timbres-poste
pour frais de réimpression.
5 ̃
LES ÉVÉNEMENTS D'ORIENT
L,es négociations gréco-turques.
La Turquie reste conciliante
s Constantinople, 16 octobre.
Malgré la, mauvaise impression produite par
l'attitude de la Grèce, les:cercles officiels turcs ma-
nifestent toujours le vif désir d'arriver à une en-
tente rapidement. Ils n'estiment pas que la ques-
tion des valzoufs, au sujet de laquelle.le différend
s'élève à peine à 400,000 livres, ou que la question
des nationalités puisse amener une rupture.
Quand à la question des îles, la Porte désire que
le soin de la résoudre soit laissé aux puissances,
tout en maintenant des réserves pour la sécurité
de l'Asie-Mineure.
Les cercles officiels pensent que tous les moyens
de conciliation ne sont pas encore épuisés. Cepen-
dant, on laisse entendre que si l'attitude de la
Grèce reste intransigeante et agresssive, et que si
les autorités helléniques continuent à prendre des
mesures vexatoires contre la population musul-
mane dans les îles et dans certains districts de
Macédoine, la Porte sera obligée d'user de repré-
sailles.
Les armements balkaniques
Sofia, 16 octobre..
Les nouvelles annonçant des rencontres entre les
troupes turques et grecques, près de Xanthi,
ainsi que l'attaque de Cavalla, par des volontai-
res turcs, inspirent, dans les cercles politiques de
Sofia, une certaine inquiétude, d'autant plus
qu'au cours de ses entretiens M. Ghenadieff disait
récemment que seuls des incidents de cette
nature pouvaient troubler la paix balkanique.
On affirme, d'autre part, que les troupes bulga-
res ont reçu l'ordre d'opérer demain et par masse
l'occupation de la Thrace.
La tournée du roi Constantin
Salonique, 16 octobre.-
Le Roi, dans sa. tournée d'inspection, reçoit par-
tout un accueil enthousiaste de la part des popu-
lations et de l'armée.
A Rodolivos, le Roi, après avoir été reçu par
l'état-major, a passé la revue des troupes qui ont
défilé dans un ordre parfait. Constantin XII ex-
primé toute sa satisfaction et a remercie les offi-
ciers de leur zèle à rendre l'armée de plus en plus
digne de sa mission.
Dans l'après-mdii, le souverain est parti au mi-
lieu des hourrahs, pour Drama.
L'ANNIVERSAIRE DE LEIPZIG
Commémoration à Vienne
'.̃•̃ Vienne, 16 octobre.
Une fête commémorative de la bataille de Leip-
2ig a eu lieu dans la matinée, devant la statue du
f prince de Schwarzenberg. L'Empereur a. déposé
personnellement une couronne de lauriers sur le
monument. Dans l'après-midi, grande réception
militaire au château de Schœnbrunn. L'archiduc
Charles-François-Joseph, qui réside au château de
Miramar, se rendait à Vienne pour assister à la
cérémonie lorsqu'il fut pris d'un malaise subit qui
le força d'interrompre son voyage.
• Un monument au comte de Romanones
Madrid, 16 octobre.
Le ministre de l'instruction publique, au nom
du Roi, a inauguré, à Guadalajara, le monument
élevé au comte de Romanones, président du con-
seil, par les maîtres d'école de toute l'Espagne, en
témoignage de. gratitude pour les améliorations
qu'il apporta à leur situation alors qu'il était mi-
nistre de l'instruction publique.
Des discours ont été prononcés par les maires de
Madrid et de Guadalajara et ensuite par le minis-
tre. L'assistance était nombreuse et on remarquait
toutes les autorités civiles et militaires, ainsi qu'un
grand nombre de délégations.
Les assistants ont acclamé le comte de Roma-
nones au moment où le voile'qui recouvrait le mo-
nument est tombé. La municipalité a offert un
ûancmet à l'issue de la cérémonie.
LA CATASTROPHE DE CARDÎFF
C'est le plus grand désastre minier
de l'Angleterre
Cardiff, 16 octobre,
Aux dernières nouvelles, on craint qu'une nou-
velle explosion ne,se produise dans la mine de Sen-
ghenydd. Les opérations de sauvetage n'ont donné
aujourd'hui aucun .résultat
Si on ne trouve pas d'autres survivants, le nom-
bre des morts sera de C'est la catastrophe la
plus terrible qui se soit jamais produite en Grande-
Bretagne. La .seconde en importance s'est produite
en 1866, dans le Yorkshire, où 386 hommes péri-
Le lord-maire de Cardiff a, ouvert ce soir une
souscription qui, en une heure, a produit 125,000
francs. A Londres, les dons affluent le Roi a en-
voyé un chèque de 12,500 francs.
n Combat au Ouadaï
-Mort glorieuse du maréchal des logis
de Grammont
te ministre des colonies vient d'être informé,
par câblogramme, de la mort du maréchal des
logis d'artillerie coloniale de Grammont, survenue
dans le territoire du Tchad.
Ce sous-officier se trouvant,- avec un détache-
RD6RAHIE DES SPECTACLES
DU VENDREDI 17 OCTOBRE 1913
THÉÂTRES
OPERA (Tél. Louv. 07.05), 8 h. Tannhaüser.
Samedi Les Joyaux de la Madone.
COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. Gut. 02.22).
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Samedi Le Monde où l'on s'ennuie. Le
Baiser.
OPERA-COMIQUE (Tél. Gut. 05.76), 8 h.
Maison.
Samedi Julien.
ODEON (Tél. Gut. 11.42). Relâche.
Samedi. en matinée La Poudre aux yeux.
L'Homme n'est pas parfait. Le
soir.: lre représentation de Histoire de
Manon Lescaut.
.THEATRE LYRIQUE (Gaîté) (Tél. Arch. 29.20),
8 h. 1/2. Rip.
Samedi Lakmé.
FEUILLETON .Dïï..« GAULOIS .»
DU 17 OCTOBRE 1913
e Deux Fantômes
On vient. Je crois qu'il vaut mieux qu'on
ne nous voie point ensemble. Comme la moin-
dre calomnie serait absurde, on ne manquerait
',pas.
Elle répondit d'une voix sourde, lointaine,
presque sans nuances
C'est vrai. on a dû remarquer mon ab-
senee je dois recommencer cette comédie
mondaine, navrante et odieuse.
Une immense lassitude semblait trahir ses
forces et tromper son courage. Mais cette fem-
me admirable se ressaisit aussitôt, elle tres-
saillit, tendit encore la main à M. de Grand-
champs et répéta avec force
Mais sachez-le bien, quoi qu'il advienne,
je n'oublierai jamais, jamais le service que
,vous me rendez aujourd'hui.
Elle s'éloigna rapidement, l'esclavage des de-
voirs mondains, la comédie qu'ils imposent à
une maîtresse de maison, même en ces iours de
crises tragiques où notre destinée se décide,
l'appelaient ailleurs. Déjà son absence avait été
remarquée. Et, d'autre part, la princesse de
Mora n'était peut-être pas fâchée d'éviter ainsi
une rencontre. importune avec la jolie ba-
ment du 19° tirailleurs sénégalais, en tournée de
recensement dans le Ouadaï septentrional et ayant
appris la présence dans le voisinage d'un rezzou
de deux cent cinquante pillards venus de Borkou;
n'a pas hésité à s'élancer à leur poursuite avec
sa petite troupe, et malgré l'immense dispropor-
tion numérique entre eux et leurs adversaires,
auxquels ils ont réussi cependant à infliger de
sérieuses pertes.
Nous avons malheureusement, en dehors de la
mort du maréchal des logis de Grammdnt, à dé-
plorer celle du sergent indigène Lamadou-Couli-
baly et de six tirailleurs.
Des dispositions sont prises pour la poursuite et
le châtiment définitif du rezzou.
LE MIISTRi DE LUIABII EN TUNISIE
M. Baudin visite Bizerte et ses arsenaux
Bizerte, 16 octobre.
M. Baudin est arrivé ce matin, à bord de l'Er-
ncst-Jïenan. Le ministre a visité l'arsenal de Sidi-
Abda-IIah, en compagnie de l'amiral Amelot, com-
mandant de la marine en Tunisie il a parcouru
tous les services où il s'est fait donner de nom-
breuses explications. De là, id s'est rendu à la py-
roteclmie et à l'hôpital.
Demain, à neuf heures, le ministre visitera les
établissements de la marine et les travaux du fu-
tur port de commerce, en baie de Sebra. Le départ
du ministre reste fixé à demain, à une heure, pour
Tunis.
Petites nouvelles de la nuit
Le général Eydoux, chef de la mission mili-
taire française en Grèce, est parti hier pour Athè-
nes, en compagnie du colonel Bousquier, chef
d'état-major de la mission du colonel Bordeaux,
directeur de l'infanterie, et du capitaine Romans,
instructeur d'infanterie.
On annonce qu'une promotion complémen-
taire va être faite dans l'infanterie elle compren-
dra huit à dix chefs de bataillon et environ quinze
capitaines.
Le lieutenant-colonel d'infanterie Braquet,
de l'état-major du général de Ladébat, membre du
conseil supérieure la guerre, est nommé attaché
militaire à la légation d'Athènes.
De Bordeaux à l'Agence Fournier Quatre
cents conscrits noirs, venant des Antilles, sont
arrivés pour faire leur service dans l'infanterie
coloniale.
Les quatre accusés dans l'affaire du collier
ont comparu hier, pour la douzième fois, devant
le tribunal de Bow St.reet, à Londres. L'affaire est
encore renvoyée à huitaine.
M. Bienvenu, inspecteur général des ponts
et chaussées, chef du service technique de la voie
publique, de l'éclairage et du Métropolitain, à Pa-
ris, est nommé commandeur de la Légion d'hon-
neur.
L'Officiel publie ce matin le décret nommant
1 aviateur Garros chevalier de la Légion d'hon-
neur.
Un incendie, qui a duré plus dé cinq heures,
a anéanti toute la banlieue nord de Shanghaï.
Les mineurs d'Haveluy, près de Valencien-
nes, réclamant une augmentation de salaire,
avaient décidé d'appuyer leur réclamation d'une
grève générale de vingt-quatre heures. Hier, 20
ouvriers seulement, sur 400, sont descendus dans
les fosses.
L'agence Fournier a reçu une dépêche an-
nonçant que le consul général d'Allemagne à
Zurich a été cambriolé. Les voleurs ont fracturé
tous les meubles et se sont emparé de deux cent
cinquante francs. On ignore s'ils ont pris des
documents diplomatiques.
Informations financières
Le marché de New-York
(Par câble spécial)
New-York, 16 octobre;
Silr l'impression défavorable de la dernière clô-
ture, le marché a été plutôt lourd et. hésitant, La
clôture été lourde. Claude
LES UOURNAUX
LES SANCTIONS
De la Petite République: -̃̃̃;
L'opinion sera certainement unanime a. condamner
la lettre du général Faurie et à approuver la sanc-
tion qui lui est donnée. De quel droit pourrait-on
punir le troubade qui « rouspète », si on laissait se
produire impunément des actes aussi contraires à la
discipline que l'inconvenante manifestation de l'an-
cien commandant du 1G° corps.
De NI. Latapie, dans la République française
La lettre du général Faurie est une faute grave.
Cet acte d'indiscipline justifie d'abord .par lui-même
la mesure prise contre son auteur. Il n'est pas be-
soin, en effet, d'autre preuve pour établir que ce
général est décidément un mauvais soldat. Celui qui
est capable de parler ainsi à ses chefs et de braver
ainsi les règlements n'est certainement pas digne de
commander. Il ne sait pas obéir.
De M. Paul de Cassagnac, dans l'Autorité:
Le général Faurie est censuré par le général Joffre,
dont les journaux radicaux ont loué le républica-
nisme si pur. Il a été condamné, enfin, par le Conseil
supérieur de la guerre tout entier, c'est-à-dire par les
chefs les plus éminents de l'armée française. Que lui
faut-il encore ?
CHAMPS-ELYSEES (Théâtre des). Direction
Gabrifil Astruc (Tél. Passy 27.61 et 27.62),
8 h. 1/2,- Le Freiscbutz.
Samedi Pénélope.
VAUDEVILLE (Tél. Gut. 02.09). Relâche.
VARIETES (Tél. Gut. 09.92), 8 h. 1/2. La
Vie Parisienne.
GYMNASTE (Tél. Gut. 09.92), 9 h. 1/4. Les
Requins.
CHATELET (Tél. Gut. 02.87). 8 h. 1/2. Mi-
chel Strogoff.
THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. Arch.
0.70), 8 h. 1/4. L'Aiglon.
PORTE-SAINT-MARTIN (Tél. Nord 37.53),
8 h. 1/2. L'Infidèle. Amoureuse.
RENAISSANCE (Tél. Nord 37.03), 8 h. 1/2.
La main dans le sac. Un Coud de Télé-
phone.
BOUFFES-PARISIENS (Tél. Gut. 45.58).
Demain Réouverture.
PALAIS-ROYAL ffél. Gut. 02.50), 9 h. La
Présidente.
ATHENEE (Tél. Cent. 82.23), 8 h. 3/4. Triple-
patte.
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Champs-Elysées)), avenue Montaigne (Tél.
Passy 27.49), 9 h. En douce. (revue).
REJANE (Tél. Cent. 38.78). Relâche.
AMBIGU (Tél. Nord 36.31), 8 h. 1/2. La Sai-
gnée.
THEATRE ANTOINE (Tél. Nord 36.33), 8 h.
Le Procureur Hallers.
APOLLO (Tél.. Cent. 72.21), 8 h. 1/2. La
Mascotte.
TRIANON-LYRIQUE, 8 h. 1/2. La Poupée.
Samedi François les Bas-Bleus.
DEJAZET (Tél. Arch. 16.80), 8 h. 1/2. Crime
Passionnel. Le Mariage de Mlle Beule-
mans.
CAPUCINES (Tél. Gut. 56.40), 9 h. Pan 1
dans l'œil L'Habit d'un laquais. Le
Roman sous la portière.
ronne Esther Vandergold, car celle-ci faisait
une apparition dans le petit salon empire. Le
poète Montmarac l'accompagnait..
Visiblement, la belle Esther s'offrait le plai-
sir d'un flirt peu compromettant avec ce jeune
homme que ses prétentions au grand art n'em-
pêchaient pas, heureusement, de faire des
conquêtes, grâce à un physique de bellâtre et à
une superbe tête de garçon coiffeur méridional.
La baronne, décidément, avait juré de faire
tourner cette tête ridicule, car après avoir
accordé un coup d'œil malicieux à M. de
Grandchamps en guise de salut. elle continua
à accabler le poète de compliments exagérés.
Je ne sais comment vous exprimer mon
admiration. Vous nous avez ravies, enthousias-
mées.
Il répondit d'un ton solennel
L'expression concrète d'un sentiment n'a
que peu d'importance, madame. L'essence
même de la poésie de demain n'est-elle point
le vague, l'inexprimé et le suggestif silence.
Ils s'assirent un instant, mais presque aussi-
tôt Esther se leva comme pour se retirer elle
passa dans la bibliothèque, le poète la suivit en
continuant sa tirade ridicule.
Lousteau se retourna brusquement vers le
comte de Grandchamps et avec un aimable sou-
rire ironique de vieux parisien
Quel est ce personnage ? demanda-t-il.
Mais c'est le poète 'déca.dent dont on vient
de jouer une piécette en un acte. Vous ne
connaissez pas ce confrère ?
-la foi, non s'écria gaiement le journa-
liste. Les jeunes gens, vous savez.
Il eut un geste de bienveillance découragée.
M. de Grandchamps répondit sur le même
Oui, mai? celui-là, un homme de génie,
paraît-il, un chef d'école. Voulez-vous faire sa
connaissance ?
Certainement. Les occasions de s'amuser
un neu se font rares. Mais dites donc, la belle
A.
mitable clown Footit et le délicieux petit ballet
Au pays du tango. Location, 18, avenue de La
Motté-Picquet où par téléphone (Saxe 31-90).
Georges Carpentier au Pathé-Palace:
Toutes les phases du match émouvant qui vient
de mettre .aux prises, en une rencontre acharnée,
notre champion Georges Carpentier et l'Américain
Jeff Smith ont été enregistrées par le cinémato-
graphe. Le Cinéma-Exploitation s'est assuré l'ex-
clusivité de ce film sensationnel qui ne sera visible
à Paris que pour huit jours seulement, à partir
d'aujourd'hui vendredi, au Pathé-Palace, 3?, bou-
lev.ard des Italiens, à l'Artistic Cinéma Pathé,
61, rue de Douai, et au Cirque d'Hiver.
Au programme également toutes les actualités
du, Pathé-Jouriial.
Les grands festivals artistiques du Gaumont-
Palace. L'Agonie de Byzance, la première oeuvre
cinéma-lyrique, partition d'orchestre de MM. Henry
Février et Léon Moreau.
Byzance, la ville des Paléologues, se voit soudain'
attaquée par les troupes musulmanes. Après une-
lutte héroïque, la vaillante population byzantine,
abandonnée de toute la chrétienté, ne peut arrêter
l'élan sauvage des troupes de Mahomet. Le sac de
la ville commence et s'étend jusqu'à la célèbre
basilique de Sainte-Sophie. C'est enfin rentrée so-
lennelle du vainqueur foulant aux pieds les tro-
phées et les étendards de Constantin.
Cette œuvre marque vraiment les débuts du
« cinéma-lyrique c'est-à-dire un genre de spec-
tacle nouveau où l'art musical vient apporter à la
cinématographie son concours précieux et indisso-
luble. Il ne s'agit pas là d'une simple adaptation,
mais bien d'une véritable partition d'opéra étroi-
tement liée à l'œuvre.
Le rôle de Mahomet a été confié à M. Dathané,
de l'Opéra, et celui de Constantin à M. Elval, du
théâtre de la Monnaie.
Cette œuvre sensationnelle est encadrée d'autres
films de premier ordre, parmi lesquels La Mort
du milliardaire, grande scène dramatique améri-
caine La Vie de Beethoven, et un choix d'attrac-
tions inédites telles que la troupe Wallialla et la
troupe Hockney, extraordinaires acrobates cy-
clistes. Location de onze heures à cinq heures.
Aujourd'hui, thé-dansant et gala.
Ce sera le jour chic des brillantes floralies d'au-
tomne, aujourd'hui, en amatinée, à Magic-City
(entrée spéciale, 3 fr.) La fameuse exposition de
chrysanthèmes et d'art floral, dont le succès est
vraiment énorme, sera en quelque sorte réservée
aux élégants.
Aujourd'hui également, à Magie, de quatre
à sept, le très fashionable thé-dansant, avec les
nouvelles danses exotiques. Ce soir, gala, skating,
théâtres, marionnettes, splendide feu d'artifice,
grandes attractions et ce « bal du tout-Paris », la
suprême réunion de la « great fashion » parisienne.
Nicolet
Un EnVoi de Fleurs portant no=
tre étiquette
Le RêVe de toutes les Elégantes.
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1 est vendue
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SPORT
COURSES A MAISONS-LAFFITTB
Vendredi 17 octobre
Les courses commenceront à deux heures,
Nos pronostics
Prix de. Maurecourt. Bonne Espérance,
lan Nibor.
Prix Saint-Damien. '-Mirobolant,' Monbi-
nes.,
Prix de Thivernal. Snow Storm, Merry
Prix Perth. Fidélio, Pantagruel.
Prix de Lastours. Kamaveda, Tûrlupïn.
Prix Upas. San Rocco, Hautot.
COURSES AU BOIS DE BOULOGNE
Jeudi 16 octobre
Le froid et le brouillard, cependant beau-
Coup moins épais que la veille, ont nui au
succès de cette réunion, car l'assistance n'était
pas nombreuse. Par contre, les courses ont
présenté tout l'intérêt qu'on pouvait attendre
du programme qui comportait- surtout des
épreuves de consolation.
Dans le Handicap d'Octobre, l'épreuve im-
portante de la journée, l'arrivée a été très ser-
rée entre Saint Pé et Madelon, mais cependant
le poulain de M. Aumont l'a emporté beau-
coup plus facilement qu'il n'a paru il a mené
THEATRE IMPERIAL (Tél. Wagram
9 h. Merci d'être venue 1- Little Jap, opé-
rette. Le Partenaire silencieux, comédie.
A pleines gorges, revue en deux actes.
THEATRE CLUNY (Tél. Gob. 07.76), 8 h. 1/2.
Sans douleur. Monsieur le Juge:
GRAND^GUIGNOL (Tél. Cent. 9 h.
La Poire en deux. -Un Début dans le
monde. Le beau Régiment. Monsieur
Platon.– La Petite Fille. Le petit Babouin.
SPECTACLES DIVERS
FOLIES-BERGERE (Tél. Gut. 02.59), 8 h. 1/2.
Jane Pierly, etc., etc.
OLYMPIA (Tél. Cent. 44.68), 8 h. 1/2. La
Revue (Trouhanowa, Y. Printemps, Dorville,
Morton).
PALAIS DE LA DANSE, 28, bd des Capucines
̃̃(Olympia). Ts Il jours de 4 à 7 h.: « Thé-
Tango ».– Tu 1» soirs après minuit « Tango-
Champagne ». Henri Léoni dans son répert.
SCALA (Tél. Nord 35.86), 8 h. 1/2. Tangui-
Tanço (Nina Myral, Renée Baltha, Girier,
Esther a l'air d'être dans les meilleurs termes
avec votre poète de génie
Je crois plutôt qu'elle se moque de ce fan-
toche,it doucement le vieil ami de la princesse
Louise.
ils se mirent à rire tous deux.
Le fait est qu'elle est crânement jolie, re-
prit Lousteau. On comprend toutes les folies
que ce pauvre prince commet pour lui plaire.
Le comte répliqua aussitôt, avec une indigna-
tion mal dissimulée
Excepté celle de la recevoir chez sa fem-
me, au vu, au su de tout le monde, qui connaît
leur liaison..
L'écrivain parut embarrassé
Oui et eela m'étonne même de la part
d'Esther, si fine, si intelligente, cette bravade.
inutile. Car enfin, un scandale, un esclandre
produirait la plus fâcheuse impression.
Mais M. de Grandchamps haussa les épau-
les.
Allons donc vous ne connaissez pas la
princesse mon cher. une vraie Slave, celle-là,
un cour, très simple et très compliqué à la
fois, une de ces âmes loyales et fières pour qui
la pitié narquoise des indifférents est presque
intolérable. Ces âmes-là ne trahissent pas leur
secret, comme la princesse Georges. elles
souffrent davantage, mais elles souffrent en
silence.
Lousteau ricana, d'un air finaud.
Dites donc tout de suite que la princesse
craindrait de faire de la peine à son mari, en
traitant Esther comme celle-ci le mérite
L'ami d'enfance de la princesse Louise ne
daigna même pas sourire de cette fade fa-
cétie.
Qui sait? répondit-il gravement, cette
raison est possible. Il y a dans les cœurs vrai-
ment. épris un tel besoin d'épargner à l'être
aimé la moindre souffrance Ne craignez rien,
il n'y aura pas d'esclandre. Et cependant,
comme madame Louise la hait et comme elle
de bout en bout et n'a jamais été très sérieuse-
ment inquiété. Dans le prix de Senlis, Garan-
dor, un des concurrents malheureux du prix
du Conseil Municipal, a eu facilement raison
de Rassir et de Le Municipal celui-ci, il est
vrai, n'a pas fait preuve de beaucoup de coeur
la lutte.
Les deux prix'd'Automne, qui avaient réuni
des lots assez nombreux, mais d'ordre modeste,
ont été celui des poulains, pour Radial, celui
des pouliches, pour Reine de Naisy.
DÉTAILS »
Prix de Pontarmé (à réclamer 5,000 francs,
ïmetres .M. -P.) •̃
1. Miss Poulett, à M. de Gheest (J. Reiff).
£̃ Ethérée II, an comte P. du Verdier).
3, Bonheur du Jour, M. E. Deutsch (J. Childs),
iton placés Bicarra (Ch. Childs), Harry de Windt
(F Ro "e?iU)in Reine Anne (Garner), La ChananCenne
Gagné par deux longueurs le troisième à une lon-
gueur et demie.
Mutuel: 31 fr. Plâcés Miss Poulett, 20 fr. 50 Ethé-
Prix de Saint-Cyr (8,000 francs, 2,400 mètres
1, Hyovaya à M. L. de Paula-Machado (O'Neill).
2. Chut, iL M. Ed. Blanc (G. Stern).
3. Crebecut, à M. A. Pellerin (J. Reiff).
Non placé Gavroche III (J. Childs).
une fête par une longueur et demie le troisième iL
Mutuel: 54 fr. Plaeés Hyovava, 16 fr.; Chut;
Handicap d'Octobre (20,000 francs, 3,000 mètres
1. Saint Pé, à M. A. Aumont fM. Henry).
2. Madelon, d M. A.-V. Le Grix (J. Reiff).
3. Genille, à M. L. Prate (Lancaster).
Non placés Le Bouddha' (M- Barat), Rosimond
(O'Neill), Le Cerbère (A. Sharne).
Gagné par une tète le troisième à deux longueurs
Mutuel 37 fr. Placés Saint PC, 23 fr. 50 Made-
lon, 26 fr.
Prix de^ Senlis ,(15,000 francs, 3,000 mètres
1. Carandor, à M. F. Dubois (G. Stem).
2. Rasoir, à M. Th. Rey (Bellhonse).
3. Le Municipal, à M. H. André (M. Henry)
Gagné par une longueur le troisième à cinq lon-
° Mutuel 38 fr.
Premier Prix d'Automne (6,000 francs, 1,600 mè-
1. Radial, à M. Ed. Blanc (G. Stern).
2. Royal Fronton, au comte P. du Verdier (O'Con-
3. Montagan, à M. James Hennessy (A. Sharpe).
Non places Calvados III (J. Reiff), Glaneur VII (M.
Henry), Fripon III (H. Marsh), Iota III (J. Jennings),
Lin (Lancaster), Horizontal (O'Neill).
Gagné par une longueur et demie le troisième à
trois longueurs. .-̃̃̃̃.
Mutuel 16 fr. Placés Radial III, 13 fr;; Royal
Fronton, 15 fr. 50 yontagan, 30 Ir.
Deuxième Prix d'Automne (6,000 francs, 1,600 mè-
1. Reine de. Noisy, M. A. Wallet (F. Rovella).
g. Veillée, à M. E. Deschamps (G. Stern).
3. Miss Raffles, à M. J.-C. Watson (O'Neill).
Non Placées Vice Versa II (Garner), Prétendante
(Mac Gée), Reuss (Oî'Connor), Hulotte (Bellhouse),
Marioni (A. Sharpe), Grisy (J. Jennings), La Jung-
frau (Lancaster).
Gagné par une demi-longueur la troisième à une
encolure.
Mutuel 54 fr. Placées Reine de Noisy, 14 fr. 50
Veillée, 17 fr. 50 Miss Raffles; 14 fr.
G. d'Emiéville
'AUTOMOBILISME
Ils y viennent tous à la « Charron ».
M. Baile, de Saint-Amand (Cher), vient de passer
commande aux usines de Puteaux d'une voiture
10 HP, quatre vitesses, carrossée en torpédo, la vé-
ritable voiture légère et économique.
x
Précurseur entre les précurseurs, novateur entre
les novateurs. M. Léon Bollée possède des choses de
l'automobile une incomparable expérience. Sa 12 HP
1913 en témoigne comme tous les modèles, de glo-
rieuse mémoire, précédemment sortis des usines du
Mans. Elle est simple, robuste, élégante, vite, et elle
consomme peu. Toutes les qualités qui en font une
voiture de tourisme idéale.
x
Pour n'en être pas à un record ni à' une perfor-
mance près, la Rolls-Royce a le droit de tirer orgueil
de la merveilleuse course fournie dans le Grand Prjx
d'Espagne par le Vainqueur, M. Carlos de Salamanca,
qui réussit à couvrir, sur sa 40-50 HP 6 cylihdres, de
type courant les 309 kilomètres du circuit de
la. Guadarra,ma, en 3 h. 34 m. 11 s. 6/10, difficile
entre tous, à une allure moyenne de 86 kilomètres à
l'heure.
Magasins d'exposition 102, avenue des Champs-
Elysées (Tél. Wagram 87.04). Bureaux, ateliers et ga-
rage, 83, boulevard Gouvion-Saint-Cyr (Tél. Wagram
11.54).
Au prochain Salon de l'Automobile Stand 69, au
«fond de, I&llée,centrale, ,à,drpite.
AERONAUTIQUE
Un dirigeable dans le brouillard
Le croiseur Astra-Conté a quitté, malgré lé brouil-
lard, hier matin, à quatre heures cinquante, le han-
gar de la Société « Astra », à Issy-les-Moulineaux.
En naviguant à la boussole et tout en luttant con-
tre un vent violent, le croiseur Conté s'est rendu jus-
qu'à' Nangis.
Il a ensuite repris la route de son port d'attache,
en passant par Provins et, toujours au moyen de
la boussole, il arrivait à Issy-les-Moulineaux, à dix
heures dix du matin; où l'atterrissage avait lieu dans
les meilleures conditions, malgré les difficultés oc-
casionnées par le brouillard.
L'équipage du dirigeable était ainsi composé ca-
pitaine de Chabot, commandant de bord capitaine
Patart, lieutenant Caussin, pilotes M. Bayard de
Mondonza, adjudant Roux, sergent Deligny, deux
mécaniciens militaires.
Rappelons que l'Astm-Conté est construit en tissus
Hutchinson.
Serjius, P. Villé, Renée Muller, Andral, Rey-
nolds, Capazza, NQria, Sandrini).
LA CIGALE (Tél. Nord 07.60), 8 h. Non.
Mais 1. rev. de MM. Nanteuil et de Gorsse
(Régine Flory, Chevalier, Bordoni, Mérin-
dol, Raimu, Pascal, Périat, Saidreau, Dany).
MAYOL (Tél. Gut. 68.07). Mayol chante chez
lui tous les soirs à 10 h. 1/2, et les jeudis et
dimanches en matinée.- M. Devilsert, Mlles
Nine Pinson et Luy Manon. Après-vous,
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LA PIE QUI CHANTE, 159, rue Montmartre
(Tél. Central 25.67). Charles Fallot.
Revue. Maria Dhervilly. Lina Dorey.
Secrétan. Auteurs gais.
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07.44). Cinématographie, tous les jours, de
2 h. à 6 h., .sauf le dimanche. Buffet.
Nombreuses attractions.
LUNA PARK, Bois de Boulogne (Dir. C. Akoun)
(Tél. Wag. 62.44).– 14 attractions. Entrée
1 fr. donn.droit a 1 attr., de 1 h. à minuit.
souffre Avez-vous remarqué la pâleur qui a
couvert son visage, vieilli par le chagrin,
quand cette femme est. entrée tout à l'heure,
belle, souriante, et si calme, si sûre d'elle-
même ? La princesse est allée à sa rencontre
elle a souri, elle aussi, en lui tendant la main,
et je vous jure qu'à ce moment il m'a semblé
voir l'agonie d'une âme dans ce pâle sourire.
Le journaliste, le célèbre chroniqueur mon-
dain, malgré bien des défauts, n'était pas un
méchant homme son front se rembrunit, sa
voix prit un accent de sympathie, de pitié dé-,
sapprise
Oui, il se passe, ici, un drame intime,
bien vivant, bien moderne et qui touche à son
dénouement, un dénouement lamentable, j'en
ai,peur,!
La sollicitude amicale du comte de Grand-
champs s'émut aussitôt, c'est avec anxiété qu'il
interrogea celui que des amis trop zélés avaient
surnommé le roi des reporters et qui était, en
effet, un des hommes les mieux informés de
la presse parisienne
Les malheureux ne pourront pas pàyer?
Vous vous doutez bien que non.
=- La princesse espère que son fils leur ap-
portera la somme nécessàire on l'attend d'un
instant à l'autre, je crois..
Lousteau haussa les épaules.
Espérance chimérique Ce n'est pas le
prince André qui trouverait du crédit en Rus-
sie Ce garçon est devenu, vous le savez, une
espèce de conspirateur, un fanatique dange-
reux, comme tous les fanatiques sincères il
finira mal, dans quelques sottes affaires de
nihilistes. D'ailleurs, vous savez aussi que le
père et le fils se détestent.
De Grandchamps, par une sorte de réserve
mondaine instinctive, protesta faiblement
Vous croyez à cette légende des amours
d'André et d'Esther ?
Comment, si j'y crois 1 goguenard le pu-
bliciste. mais ces amours ne sont point une lé-
AVIATION
Montmain exhibitionne
Après une exhibition faite dimanche à Burie, dans
la Charente, sur son Blériot, Montmain vient de se
rendre par la voie des airs à Cognac où il doit à
nouveau.voler en public dimanche prochain.
Montmain est enchanté de sa nouvelle monture,
qui lui a déjà permis de faire sans encombre 40 vols
dans différentes localités de l'ouest et du sud-ouest
de la France.
A l'aérodrome Blériot de Bue
Le lieutenant £arapoff et l'adjudant Guidon ont
effectué l'heure de vol sur Gnome terminant leur
apprentissage à des altitudes atteignant 1,700 mètres.
MM. Max Stoller et Ehrler, élève du Comité Natio-
nal, ont passé dans la journée les épreuves de leur
brevet.
M. Fuentês, le sergent Bigot, et M. Pierron prati-*
quent les vols planés sur appareil Gnome.
Les élèves, Mil. Jean Loste, Boardarie, Lanzara
Domenico et Iselin, roulent et volent sur appareils-
école ou sont emmenés comme passagers par le pi-
lote Domenjoz sur les tandems de l'école.
LIVRAISON IMMEDIATE
RENAULT PANHARD ET LEVASSOR
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Téléphone 302-86
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Tout le monde à Paris connaît le comte Alexan-
dre de Linche de Moissac. Ses magnifiques collec-
tions d'objets d'art, dans l'hôtel de la rue Benou-
ville, sont hautement appréciées. On sait que le
comte de Linche possède également, dans son châ-
teau de la Salamandre, en Roumanie, de précieu-
ses collections de miniatures, de bois sculptés,
d'ivoires, d'émaux de Limoges, etc. Le comte de
Linche est, en outre, un poète remarquable. Une
publication roumaine a eu l'excellente idée de con-
sacrer à la famille de Linche, ainsi qu'aux collec-
tions du comte Alexandre de Linche, un fascicule
spécial qui permet, grâce à de nombreuses repro-
ductions, d'imaginer sans peine ce que sont les
riches collections réunies tant en France qu'en
Roumanie par le grand seigneur roumain, qu'en-
tourent ici de si vives sympathies. L'art français
le plus raffiné, l'art anglais le plus exquis, l'anti-
quité la plus séduisante et le dix-huitième siècle
le plus charmant voisinent dans ses collections, et
la publication qu'on vient d'en faire intéressera
vivement, avec les amis du comte Alexandre de
Linche, tous ceux qui affectionnent l'art du passé.
Il faut souhaiter que la publication qu'on vient de
faire soit suivie de bien d'autres, afin que nous
puissions nous rendre compte des richesses d'art
qui se trouvent en Roumanie. Il faut souhaiter
aussi que le comte Alexandre de Linche continue
à enrichir ses splendides collections de nombreux
chefs-d'oeuvre.
DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES
des abonnés du Gaulois y
Mmes la comtesse d'Argouges, à Châteaudun..
Comtesse de Berteux, à Rome,
Marquise de Champagne, à Bourges.
Maurice Charil de Ruillé, au château de Couléon.
Duchesse de Doudeauville, au château de la Gau-
dinière.
Alfred Dupré, au château de Fontenailles.
Baronne Le Febvre, au château de la Ronde.
Charles de Granrut, au château des Fontaines.
De La Chassagne, à Cannes.
Laclef, au château de Beaumont.
Vicomtesse M. de Livonnière, à Saint-Cloud.
Fernand Mège, à Clermont-Ferrand.
Vicomtesse de Narcillac, au château de Semilly.
Comtesse F. du Peyroux de Salmagne, au château
de Mayoux.
Marquise de Polignac, au château de Kerbastic.,
Ch. de Queylar, à Marseille.
Baronne de Ricaumont, à Dinan.
Comtesse de Saint-Foix, à Saint-Jean-de-Luz.
Ch. de Saulieu, au château de la Roche.
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tage de son oncle Samuel Vandergold. Mais, à
cette époque, Philippe de Mora ne songeait
même pas à lui faire la cour.
Oui, elle était loin de Paris, de ses amis,
de ses relations. Par esprit de bravade, sans
doute, elle voulut séduire le prince André. En
effet, ce garçon dédaigneux et sauvage devint
éperdument amoureux même aujourd'hui,
congédié depuis longtemps, je suis sûr qu'il
l'aime encore.
Mais on vient, c'est votre poète. Décidé-
ment, cette tête-là m'agace. Je vous quitte. Au
revoir, Grandchamps.
D'un mouvement brusque, il s'éloigna. En
effet, Esther Vandergold et Montmarac réappa-
rurent presque aussitôt dans le petit salon Em-
pire. La jolie baronne continuait son manège
ironique de compliments et de questions. Et le
jeune poète, visiblement, ne s'apercevait même
pas qu'on se moquait de lui.
Ainsi, cher maître, un mépris absolu de
tous ceux qui vous ont précédés. voilà l'article
fondamental de votre école littéraire ?
Je.ne dis pas cela, madame. Néanmoins,
il est certain que l'admiration, en soi, est un
sentiment bien vulgaire et bien bas. Le mépris,
au contraire, manifeste toujours une certaine
indépendance de l'esprit.
M. de Grandchamps intervint sans le moin-
dre sans-gêne dans ce débat littéraire, en ajou-
tant simplement
Et du cœur.
Le poète répéta d'abord machinalement
Et du coeur.
Soudain, Montmarac se ravisa
Non, le cœur n'a rien à voir là-dedans. A
qui ai-je l'honneur de parler ? demanda-t-il d'un
ton agressif.
Esther s'empressa de faire la présentation.
Un des fervents admirateurs de la nou-
Méry
Pierre de Fouquières, à Biarritz.
Elie Hériard, à Cognac.
Comte de Kreuznach, à Tarascon.
Baron de Lauristpn, au château de l'Isle-Vert.,
Georges Legendre, à Châlons-sur-Marne,
William Loste, à Bordeaux.
Jacquelin de Maillé, Reims.
Georges Henry Manuel, au château de Vaux.
Comte Werner de Mérode, au château de Lorreu
le-Bocage.
Baron du Mesnil, au château de Marlagne..
Comte Jean de Missiessy, à Saint-Dié.
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De Grandchamps s'inclina courtoisement.
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d'autant plus flatté que nos tentatives de ré-
forme déplaisent d'habitude aux gens de votre
monde.
Votre succès de ce soir vous nrouve le
contraire. Pour ma part, je m'intéresse vive-
ment à cette réaction de mysticisme dont vous
nous donnez le spectacle. Mais, je l'avoue, la
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tent leurs aînés m'afflige et me choque un
peu. Etes-vous vraiment sincère en affirmant
qu'il n'y a pas eu un seul poète dans la patrie
de Racine, de Chénier, de Lamartine, des
romantiques, des-parnassiens ?
Montmarac répondit de très haut avec un dé-
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cine à part, c'est entendu. Quant à, Chénier,
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tiné, sans ça.
Esther s'écria en riant
Grands dieux que devez-vous penser des
gens de génie que tout le monde admire, d'un
Alfred de Musset, par exemple, ou Victor
Hugo ?
Le poète voulut prouver son éclectisme, son
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