ILE MIDI SOCIALISTE
II!
Wfouvelles Internationales
- — , , g ir<~rnmr»aww—iimrinw«—iwn
wmmar'Mm*.
L’AVENIR DES ACCORDS
DE LONDRES
L’ACCORD DE LONDRES
B principal mérite des jaéff>
L niateui-e de ^° ndrel , *T
d’avoir envisagé avec *£&
chise les «ondition! de
paix européenne. réarme.
L’Allemagne hitlénemmi^ ^
Elle réarme «m Sra^J obligatwP*
tient , de Versailles faisait
qUe 16 nielle Chaque jour aa for-
pranoe estlior» d'»l d’inm-
, u L e ;Sm.n. ?S VA S «n :
s. 1 iss .t
naissance du principe 4
Pour contraindre 1 A1 aSi,*
,X les interdictions «Jjÿ-g
de Versailles, il n
d’autre nifiyen (jnc lPg^ a avec
«uerre oit la Lrance u»
elle ni le concours matériel ne»
SrrÆnT&entde
'tW^Î «g»
»sl prAiwemeié «Ue 4 e 1 » F m9me
iZtlUmM “ tl?m* ieP“ is '*
q 0 u ; e ïï
pourrai la supériorité de ma pui
àL-ne dans un système gênera
Èe conventions et de garanties qui
l’oblige, en même temps que les
Autres nations, à arrête ^ f r me-
l°S^fïrèôZeÏÏco S .l«
gen’ts pris par des garanLes
Rriproques de « sécurité » et d M-
aillance oui permette, le cas ôché-
jévcntuel de la Paix.
Les « accords de Londres ? ont
précisément dessiné 1 m ig*
lignes d’un tel système, et cest e
Se sens qu’ils sont des accords
L’Angleterre et la France décla-
' fesSSfts
ff dé contrôle. France pro-
['Angleterre et la brance p
clament de concert que la conven-
tï générale de désarmement
K être assortie d’un ensemble
Me pactes de garantie cwrtrae
|uelle, au premier rang desquels
figure le pacte oriental.
L’Angleterre et la France pro
posent de concert, sous le “°®J, .
w - QA x 0 aérien ». un contrat u as
ïiCce matérielle immédiate con-
j£e la forme la plus redoutée de
1 Voilà 1 ce’ qui vient de se passer
* Si ? Allemagne dit « ou * J-1 f gt
ïre de collaboration qui i UI
faite, il n’est plus Z
peu de courage et de bonne
A LA CilAiiBKE
x
v
UNE DECLARATION
DE M. P.-E. FLANDIN SUR
LES ACCORDS DE LONDRES
(f Paris, 5 février. — La Chambre,
siégeant à 15 heures sous la prési
dence de M. Henry Pâté, aborde
aussitôt la discussion du cahier
collectif portant ouverture et an
nulation de crédits sur l’exercice
1934.
Notre ami Léon Blum déclare
pu a cette occasion il avait l'inten
tion de demander des informations
pur les négociations de Londres a
M- P.-E. Flandin et se plaint que le
président du conseil ne soit pas là.
M. Flandin entre en séance à ce
moment et prend la parole debout
à son banc.
M. P.-E. FLANDIN. — Les négo
ciations de Londres ont eu pour
but essentiel de consolider la paix
en Europe. L’Allemagne a réarmé
au-delà des conditions du traité de
Versailles. D’autre paît, l’Allema
gne a quitté la Société des Nations
et cessé par suite de s’associer aux
' travaux de la conférence du désar
mement. C’est pour améliorer cette
situation que, sur l’invitation an
glaise, je suis allé à Londres avec
M. Pierre Laval, ministre des affai
res étrangères.
Une parfaite identité de vues a
pu s’établir entre les deux gouver
nements. Nous avons été d’accora
sur ce point essentiel que l’œuvre
de la limitation des armements ne
devait pas être Interrompue et qu’il
fallait aboutir à une convention!
générale. Là, se posait le problème,
de l’égalité des droits dans la sécu- 1
rité pour tous. Ces termes se re
trouvant dans le communiqué de
Londres, nous pensons, en effet,
qu’il ne faut donner a aucune na
tion aucun prétexte de se dérober.
revenir sur le passé, Je veux
préciser qu’il n’y a aucun ehange-
pour construire enfin, sur ces ba
ses, une communauté pacifique M
l’Europe où la « sécurité » de 1 AH
lemagne Berait garantie au fflêpaq
litre que cefie des autres peuples.
Et si l’Allemagne hitlérienne di^
« non » T Si elle oppose demain lfl
refus qu’escompte déjà, dès ses
premiers commentaires, la pressé
française de réaction ?
Dans cette hypothèse, assuré
ment déplorable, les puissances se
retrouveraient en face du devoir
que nous avons déjà défini cent
fois. Elles devraient se mettre aus-
sitôt à l’ouvrage, même sans l’Alle
magne. Elles devraient achever et
parfaire, en l’absence de l’Allema
gne un ensemble de contrats aussi
évidemment loyaux et équitables
que si l’Allemagne avait été là et
avait collaboré au travail. Elles
devraient présenter à l’Allemagne
et aux quelques Etats qui auraient
pu se solidariser avec elle les ins
truments tout prêts, tout convenus,
et auxquels il ne manquerait plus
pour entrer en vigueur que ces
quelques signatures défaillantes.
Je ne crois pas pour ma part que
l’Allemagne, ni aucun autre Etat
au monde soit en mesure de ré
sister à une aussi formidable mise
en demeure. Je ne crois pas que,
sa seule signature manquant à un
système de Paix efficace et juste,
aucune nation puisse prendre sur
elle de la refuser.
Si elle le faisait elle se dénon
cerait elle-même devant l’opinion
universelle. Et il faudrait alors
avoir le eourage d’envisager les
procédures qui font nécessaire
ment partie de toute organisation
de la Paix, c’est-à-dire les voies
de contrainte pacifiques.
LEON BLI1M.
ment dans la politique tradition
nelle de la France.
H ne saurait notamment etre
question de dessaisir la Société des
Nations de l’ensemble du problème.
(Très bien !) Chaque nation a le
droit et le devoir d’organiser pour
elle-même sa sécurité. Le gouver
nement ne laissera pas mettre en
péril la sécurité de la France. (Très
bien 1) Une série de pactes ue se
curité ont déjà été conclus et tous
les pays sont destinés à s’inscrire
dans le pacte général de la Société
des Nations.
Un point spécial concernait la
sécurité aérienne. L’agresseur par
les airs disposait d’avantages spé
ciaux pour la rapidité de son agres
sion. Nous avons prévu, à Londres,
une convention d’assistance spécia
le contre toute attaque aérienne.
Nous avons établi là, de façon com
plète, une solidarité d’intérêts et
une réciprocité d’action entre la
France et F Angleterre. _
L’Allemagne, la Belgique et 1 Ita
lie, qui étaient présentes au pacte
de Locamo, seront invitées à une
convention spéciale sur cette ques
tion. Cette convention ne suppri
merait rien des accords de Locamo,
mais les compléterait. Nous envisa
geons moins une sanction contre
une agression aérienne que la pré
vention de l’agression. (Très bien !)
Il s’agit d’éviter la guerre : Un ac
cord commun et proclamé peut, a
cet égard, avoir des effets plus af-
ficaces. (Très bien !) Il n’y a la
qu’un préambule. La France et
l’Angleterre auront à se concerter
de nouveaux.
H faut retenir, des conversations
de Londres, le désir des deux pays
demaintenir la paix à laquelle ils
sont l’un et l’autre passionnément
attachés. (Applaudissements). Nous
espérons que le danger de guerre,
s’il venait à se produire, trouverai
ainsi des digues plus fortes que
celles qui ont existé dans le passé.
Léon Blum se déclare satisfait.
M. Flandin part aussitôt.
*
* *
A la suite de quoi, le collectif de fé
vrier est enlevé en vitesse, et sans débat
notable.
Après l’adoption de le’nsemble du col
lectif, le ministre de la Marine mar
chande répond à notre camarade Tasso,
qui lui pose une question sur le naufrage
du « Schiaff ino XXIV », disparu en
mer au mois de décembre avec 21 hom
mes d’équipage, puis la Chambre
s’ajoume à jeudi après-midi (décrets-
lois).
Séance levée à 19 heures.
AU SENAT
PROJETS DIVERS
Paris, 5 février. — Le Sénat n’a
tenu qu’une très courte séance, où
il a adopté sans débat un certain
nombre de projets d’ordre diploma
tique ou international déjà adoptés
par la Chambre.
Le Sénat s’ajoume ensuite à jeu
di, 15 heures.
M. Calllaux fait connaître que,
jeudi, la Commission des finances
demandera à l’Assemblée de voter,
suivant la procédure de l’urgence,
le cahier de crédits supplémentai
res dit collectif de février.
La séance est levée à 15 h. 30.
M. Chi appe ca ndidat
Paris, 5 février. — Le comité municipal
Ferrandi, du quartier Notre-Dame-des-
Champs, a coünmuniqué une note disant
notamment : « Etant donné la date pro
chaine des élections municipales, le comité
municipal Ferrandi s’est réuni lundi pour
désigner «on candidat à la succession du
regretté colonel Ferrandi et a décidé
d’offrir la candidature h M. Jean Chiappe,
ancien préfet de police.
M Jean Chiappe a accepté.
Heinz Neumann
te doit pas dire extrade !
O
n avant cru que Heinz Neumann,
ancien députe communiste nu
Reichstag, arrêté U y a quelque
temps à Zurich, allait être bientôt libé
ré. Même on annonçait défi qu’il allait
être mi» à la frontière, à une frontière
bien entendu, de son chois. Mais ces
assurances officieuses ne visaient qua
donner l$ change à l’opinion publique,
4 juste titre alarmée.
Les semaines se sont suivies, et
Heinz Neumann est resté en prison.
Chose plus grave, de Zurich où U
était auparavant, et où il jouissait du
régime politique, il a été transféré a
Regensdorf, prison destinée à ceux qui
son en instance d’extradition.
C’est que le gouvernement allemand,
ayant flairé la proie, met tout en œu
vre pour ne pas la laisser échapper.
Il a mobilisé en Suisse toutes les com
plaisances et toutes les complicités sur
lesquelles il pouvait compter. On sait
qu’en Suisse l’influence hitlérienne est
très forte, comme le prouve l’épisode
du colonel Wille, chef de l’état-major de
Varmée, qui a dû démissionner 4 la
suite des révélations faites sur ses
accointances avec les chefs du JÏP
Reich. La presse réactionnaire est mo
bilisée et ne se gêne point pour laisser
voir ses sources. Par exemple, la Neue
Zurcher Zeitung a fait place dans ses
aolonnes 4 une campagne contre Heinz
Neumann, pour laquelle son corres
pondant de Berlin lui téléphonait mot
4 mot les articles de J’AngrWÎ. On peut
imaginer le style pogroniste et ordu-
rier d’une telle prose.
Le gouvernement allemand a en mê
me temps envoyé 4 Berne, l’un après
Vautre, trots mémoires pour solliciter
l'extradition de l'ancien député com
muniste, objet d’une haine particulière
dans les milieux nazis.
O O O
L’extradition est demandée sur la
base de l’article 211 du Code pénal alle
mand, article qui frappe l’assassinat et
qui comporte la peine de mort. La
presse nazie, du reste, affirme ouverte
ment que Heinz Neumann sera exécuté.
La vengeance politique a déjà, prononce
sa condamnation avant tout jugement.
C'est la condamnation à mort qui at
tend certainement Heinz Neumann, si
eelui-ci est livré à ses bourreaux.
Il faudra donc rappeler les farts.
L’Allemagne traversait an été J931
I me période d’agitation politique et so
ciale, prélude des bouleversements qui
devaient l’amener à la crise de 193u
et à l’avènement de Hitler au pouvoir.
En juillet de cette année, à la suite de
la déconfiture de la Danat, les ban
ques, les caisses d’épargne avaient fer
mé les guichets. Un trouble profond
avait gagné les esprits, qui craignaient
un retour aux ct-ises monétaires de
1922-1923. Les nazis, les Casques d’A-
oier les nationaux-allemands avaient
pu obtenir un plébiscite, tourné contre
la république weimarienne, et auquel,
par une décision funeste, les commu
nistes s’étaient ralliés.
Ce plébiscite a eu lieu, on se le rap
pelle, le 9 aoilt. Le soir, une grande
foule était rassemblée sur la Bülow-
platz, devant la maison du Parti Com
muniste, la Liefoknecht Haus, où
étaient affichés les résultats. La po
lice commença à intervenir pour dis
perser la foule. Déjà les jours avant
des bagarres avaient eu lieu, les es
prits étaient surchauffés. Il y a eu des
victimes, de nouvelles bagarres, des
coups de feu tirés : un commissaire de
police fut tué.
Le procès contre les accusés de ce
meurtre eut lieu au mois d’août 1934 :
trois militants, Hattern, Broede et
Klouse furent condamnés A mort. Les
deux premiers seuls furent exécutés ;
la condamnation du troisième, Klouse,
fut annulée par le tribunal d’Empire.
L’attitude de'Klouse avait été très sus
pecte, et tout le monde a interprété le
traitement de faveur qui lui fut réser
vé comme une reconnaissance des ser
vices qu’il avait rendus à la police. Ce
Klouse accusa Heinz Neumann d’avoir
été V « instigateur » du meurtre, et
c’est cette accusation qui sert de base
d la requête du gouvernement alle
mand. L’accusation est cousue de fil
blane : elle sent la provocation et elle
est démentie par toute une série de
témoignages.
En tout cas, la nature politique du
fait est évidente, consacrée par l’his
toire intérieure de l’Allemagne de
cette période, et si la justice faisait
son cours, il y a déjà longtemps que
Heinz Neumann serait remis en li
berté.
O O O
Ce qu’on craint, c’est la raison d’E
tat. L'Allemagne exerce sur la petite
Baisse une pression énorme, et non
seulement du dehors. Sans cela, la de
mande d’extradition aurait dû être dé
clarée irrécevable du premier coup,
parce que Heinz Neumann figure sur
fa première liste d’adversaires du ré
gime qui ont été privés par Hitler de
la nationalité allemande.
Heinz Neumann , depuis plus dun
an. n’est plus juridiquement un Alle
mand. Malgré cela, le gouvernement de
Hitler en demande l’extradition I
Heinz Neumann n’est plus un Alle
mand pour vivre, mais il Vest encore
pour le bourreau... Ce seul fait aurait
dû régler, automatiquement, la ques
tion, qui traîne encore, non sans dan
ger pour la victime que les chacals
hitlériens convoitent.
C’est qu’un traité commercial germa
no-suisse est en cours de discussion, et
certaine presse laisse comprendre qu il
faut gagner les bonnes grâces du gou
vernement de VAllemagne, grande im
portatrice de fromages suisses.
.A combien de quintaux de fromage
sera évaluée la tête de Heine Neu
mann t .... - BAIIV
André LEROUX.
le somment allemand
répondra aujourd'hui
i la tommnnlcation
faite par l'Ansleterre
Berlin, 4 février (dép. Information),
— B ne activité» fiévreuse régna ee ma
tin à la WUhelmetrasse, où les servi-
ces compétents sont occupés à exami
ner le communiqué de Londres invi
tant l’Allemagne à adhérer aux déci
sions de principe prises par les minis
tres français et anglais.
La réponse allemande à l’invitation
de Londres sera transmise dans le cou
rant de la journée d’aujourd’hui aux
gouvernements de Parts et de Londres.
Il est impossible de dire, pour le
moment, si cette réponse sera affirma
tive eu négative, ou si, selon son ha
bitude, le gouvernement allemand de
mandera des éclaircissements ou dw
Vers un coup
d’Etat
militaire
en Espagne
D’après les renseignements qui nous
parviennent de bonne source, il sembla
que l’Espagne se trouve à la veille
d’un coup d’Etat.
Il s’agit d’un mouvement ayant pour
but d’instaurer une dictature mili
taire.
La < révolte » est si bien préparée
que déjà le 31 janvier au soir les
émissaires des conjurés sont partis
pour les principales garnisons.
Iis sont, en effet, très pressés. C’est
qu’il faut à tout prix empêcher que la
vérité sur les messaores d’Oviedp et
sur les tortures infligées aux prison
niers soit dévoilée.
En effet c’est au matin du 81 jan-
renseignements complémentaires sur • _ notr . am i J u li 0 Alvarez del
certains points du programme de Lon- _ —<—a
dres.
On déclare cependant, dans les mi
lieux compétents, que la question sera
tranchée par le chancelier Hitler lui-
même qui prendra, au cours de la jour
née, l’avis des services compétents, no
tamment de M. von Neurath.
On s'attend, pour tard dans la soi
rée, & la publication d’un communiqué,
ou d’une déclaration officielle, préci
sant le point de vue de l’Allemagne,
mais ce communiqué ne sera publié
qu’après avoir été transmis aux gou
vernements intéressés.
L'optimisme règne an Foreign Office
Londres, 4 février. — Bien qu’aucun
rapport officiel ne soit encore parvenu
au Foreign Office sur les réactions
des divers pats Intéressés à la décla
ration franco-britannique publiée hier,
les premières indications parvenues à
Londres paraissent à cet égard assez
encourageantes et on en fait état pour
envisager avec quelque optimisme l’a
venir des négociations.
Une des questions qui se posait ce
matin dans les milieux officiels britan-
niques étaient la forme & donner au
pacte d’assistance mutuelle de l’Est et
les modifications qu’il y aurait éven
tuellement lieu d’y apporter. Sur ce
point on semble résolu à laisser toute
initiative & la Franoe et à ne formu
ler aucune suggestion, c’est dit-on, aux
négociations entre le gouvernement de
Paris et les gouvernements des Etats
Intéressés qu’il appartiendra de trou
ver la formule de ce nouvel instrument.
En ce qui concerne le projet de pacte
régional aérien, on se borne à enregis
trer avec satisfaction les réactions fa
vorables parvenues des capitales ita
lienne, allemande et belge, telles qu'el
les sont rapportées par les messages
de presse.
- - —--
LES ACCORDS DE ROME
L’Allemagne demande
des explications
Rome. 4- février. — L’ambassadeur
l’Allemagne & Rome, M. von H as sel, a
fait connaître au gouvernement italien
l'attitude de Bev.ln A l’égard du pacte
danubien Au 1 janvier
D’après les renseignements recueillis
par le Ctiornale d’Italta, le Reich ne
ferait aucune opposition de principe è
ce pacte de non Ingérance ; il poserait
simplement cinq questions :
1* Pourquoi l’Angleterre, qui se trou
ve dans la même situation que la Fran
ce et ta, Roumanie à l’égard de l’Autri
che, c’est-é-dire qui n’est pas sa voisine,
et pourquoi ta Suisse, qui a des frontiè
res communes avec l’Autriche, ne parti
cipent-elles pas au pacte (pour l’Angle
terre ta question ne se pose plus depuis
les conversations de Londres) ; 2“ Le
principe de non ingérence en Autriche
engagera-t-il au même titre toutes les
puissances signataires, ou bien l’Italie
et ta France auront-elles seules ta droit
d’intervenir ? 3* Que signifie l’article
du pacte relatif A ta possibilité pour tous
les signataires de conclure d’autres ac
cords partiels avec d’autres Etat» T 4*
Quelle serait la durée de l’accord fran
co-italien de consultation ? 6° Le pacte
sera-t-il enregistré par ta Société des
Nations et soumis è sa juridiction T
« Ces questions, ajoute ta Giornale d’I-
talia, ne regardent pas, semble-t-il, ta
substance et la finalité suprême dn pro
jet de pacte danubien résultant des ae-
oords de Rome et n’excluent pas, par
conséquent, la possibilité d’une adhésion
de ta part de l’Allemagne. »
José Dencas ne doit
pas être livré !
Vayo, député socialiste, s présenté
au Procureur général de la République
un mémoire signé par 564 détenus à
la prison d’Oviedo. Les prisonniers dé
noncent dans leur éent les tortures
auxquelles ils sont soumis, les sup
plices monstrueux qu’ils subissent.
Alvarez del Vayo a confirmé cette
accusation et a envoyé des copies dn
document au Président de la Répu
blique, au Président du Conseil des mi
nistres, au Président des Cortès et an
Président du ' tribunal des garanties
constitutionnelles.
Les coupables — la clique militaire
et les milieux jésuito-fascistes — ont
eu peur. Aussi le même jour ont-ils en
voyé leurs émissaires pour préparer le
coup d’Etat,
En 1923, Primo de Rivera a accom
pli un coup d’Etat pour empêoher que
les responsabilités du désastre maro
cain soient établies-
En 1935, ceux pour lesquels a si
bien travaillé cette canaille de Ler-
roux, veulent faire un coup d’Etat
pour cacher la vérité sur Oviedo.
Cela ne leur réussira pas.
On connaîtra la vérité.
Le « Populaire » sera en mesure
de publier très prochainement des do
cuments écrasants,
O. R.
.
Deux nouvelles-
condamnations à mort
Valladriid, 4 février. — Le conseil
de guerre a rendu son verdict dans
l’affaire des 77 habitants de Médina
del Rio Seoo, accusés d’avoir pris part
au mouvement révolutionnaire d’octo
bre.
La sentente n’a pas été rendue publi
que et elle doit être soumise pour ap
probation fc l’auditeur militaire.
On sait cependant que deux peines
de mort ont été prononcées : elles vi
sent Ezequiel Casquete, meurtrier d’un
sergent de la garde civile, et Félix Fer
nandez Donls, ohef du mouvement.
D’autre part, le conseil de guerre a
prononcé une peine de trente ans de
prison, cinq peines de 22 ans, onze pei
nes de 20 ans, un peine de 15 ans, deux
de 14 ans et 44 de 12 ans. Onze incul
pés ont été acquittés.
Le Conseil a enfin décidé la ferme
ture de la Maison du Peuple de Mé
dina del Rio Seco.
Procès en perspective
Oviedo, 4 février. — Cette semaine
les députés socialistes Gonzalez Pena
et Teodomiro Menendez, accusés d’a
voir dirigé le mouvement révolution
naire dans les Asturies, seront jugés
par le Conseil de guerre.
Le colonel Jimenez de la Beraza, qui
dirigeait la fabrique d’armes d’Oviedo
lors du mouvement, accusé de délit
contre l’honneur militaire et contre qui
l’on demande la peine de mort, sera
également jugé au cours de sa semaine
qui commence.
Gijou, 4 février. — Le colonel Juan
Dlaz Carmena et le lieutenant-colonel
Juan Moleno Molina, qui avaient le
commandement de la garde civile dans
la province au moment où a éclaté le
mouvement révolutionnaire, compa
raîtront incessamment devant le con
seil de guerre.
Le ministère public les accuse : le
premier de « délit contre l’honneur
militaire » et de négligence ». Il de
mande la peine de réclusion perpétuollle
pour ta colonel et deux fois six ans
de prison pour le lieutenant-colonel.
rapprochement polono-japonais
Le Populaire de dimanche, par un ar
ticle de notre camarade Montai, secré
taire fédéral de l’Aude, a montré la
bassesse de la police espagnole qui ten
te de se faire livrer José Dencas, aous
le prétexte qu’il aurait détourné 11.000
pesetas.
Or, les avocats de Dencas, Mes Ber-
thon et Gilbert ont eu communication
officielle du dossier. Le gouvernement
espagnol formule ces poursuites ainsi
que Montel l’a prévu. Il accuse Dencas
d’avoir employé H.OOO pesetas pour
l'action révolutionnaire.
Voilà qui détruit les prétendues ac
cusations de « détournements », lâche
ment formulées oontre Dencas. C’est
bien un crime politique pour lequel le
gouvernement espagnol poursuit Den
cas.
Ajoutons que le régime, pain et eau,
auquel Dencas avait été jusqu’ici sou
mis dans sa prison, a été quelque peu
Varsovie, 4 février (dép. Information)
,— Le gouvernement polonais vient d*
décider ta création de cinq nouveaux —- - ,
oonsulats en Extrême-Orient, notamment amélioré grâce a l intervention de ses
•n Mandchourie, dont l’un è Moukden et * “ Dencoo est tou-
J’autre à Hsirikdng. Les journaux y
voient une nouvelle preuve de l’intérêt
que 1e gouvernement polonais attache
depuis quelque temrpa aux affaires d'Ex
trême-Orient.
Dans la Sarre
Sarrebrack, 4 février. — La ligne
douanière existant entre Sarre et Alle
magne sera supprimée définitivement
du 18 au 20 février. A cette date, les
postes douaniers français de la frontiè
re sarro-allemande seront supprimés et
replacés en territoire français, à la
frontière franco-sarroiee. La direction
des douanes françaises de la Sarre aura
son siège à Forbach, 64, rue Saint-
Croix.
UN MOT D’ORDRE ;
rAIRE DES ABONNES
deux défenseurs. Mais Dencas est tou
jours maintenu au régime du droit
commun.
Une épidémie de peste
en Afrique du Sud
BloemÆontein, 4 février. — Une épidé
mie de peste s’est déclarée dans l’Etat
d'Orange. Quînæ personnes, dont cinq
Européens, sont mortes de cette maladie
au cours de la semaine dernière.
Les autorités ont pris toutes les me-,
sures nécessaires pour ennuyer les pro-i
grès de l’épidémie.
La malaria à Ceylan |
Londres, 4 février. — On mande de
Colombo :
Plus de 7.000 personnes ont péri de ta
malaria dana ta province nord-oueet de
Ceylan au cours du mois de janvier.
T-a mortalité normale mensuelle dans
oette même région n’ert pas de 700 per
sonnes.
18 b. —. Bulletin d’informations. Or
chestre symphonique. Airs d’opéras-oo-
jrçiques. Récital de piano.
20 h. 15. — Dueltistes. Musique ré
gionale. Festival Berlioz.
21 h. 45. — Extraits de films. Orches
tre musette.
22 h. 15. — Compte rendu de la jour
née et dernières nouvelles de 49 h. ô
22 heures; Informations marocaines; ta
journée toulousaine. 'Mélodies. Ofguc de
cinéma.
23 b. —i Le quart d’heure des audi
teurs, Orchestre opéras. Airs d’opérettes.
Orchestre viennois.
24 h. — Dernières dépêches; bulletin
météorologique. Au caveau de minuit :
Fantaisie radiophonique. Orchestre opé
ras.
«o»
TOULOUSE-PYREN EËB
8 h. 30, 13 h. et 20 h. Journal parlé.
11 h. — Relais de Marseille. Conoert
par l’orchestre de la station, direction
Vincent Cimente.
12 h. 15. — Relais de Bordeaux. Con
cert organisé par l'A. R. O. A., aveo ie
concours de son orchestre de matinée-J
(17 musiciens), direction A. Guitraud.
14 h. — Disques. Programme des spec-
t oalesdeéoicont omeatchr So(abl' —pari!
taries de Toulouse.
17 h. 15. — Retransmission depuis
l’Amphithéâtre de la Faculté des Let
tres, du cours publio de Géographie des
Pyrénées, donné par M. Lizop, professeur
agrégé au Lycée de Tarbes, docteur és-
lettres.
« La population des Pyrénées arié-
geoises de l’époque romaine ».
19 h. 30. — Conférence ; « Chronique
théâtrale », par M. Armand Praviei, hom
me de lettres.
20 h. 20. — Communiqués divers; die
ques.
21 h, — Concert symphonique. Orches
tre direction Henry Combaux.
Au cours du concert, intermôre de
chant par Mlle Maddiy de May, canta
trice.
En sn d’émission : Les dernières nou
velles de la soirée.
CooseiJ des Miflislres
GUERISON des ULCERER
de TESTOMAC
Les malades affectés d’nleères a -
Pestomac volent leurs souffrances J|
«nies par la Formule Madéan, remWi
employé contre les affections Ea strP
ques dans de nombre«x hôpital
Cette formule a fait ses preuves dan
les hôpitaux où elle a amené une gnA
rison rapide et radicale dans d’innom
bnahlM cais de troubles digestifs, acidh,
stomacale, pesanteurs, flatulence ^
même ulcères de l’estomac et du diiodl
nuin. Maintenant vous pouvez l’obtent.
toute préparée pour votre usage pe-
Sound. I-es bienfaits Inappréciables d«
cette précieuse découverte sont donc 3
la portée de tous ceux dont la vie
gâchée par les douleurs et les malaâsS
stomacaux. Vous n’avez qu’à demander
chez un pharmacien un flacon de Pou
dre Madéan pour l’estomac, mais ay e *
soin de préciser ce nom, vous assurant
ainsi qu’il s’agit bleu de la formule mu
tbenitique. La véritable marque nVÏl
vendue qu’en flacons portant la signal
ture « ALEX-C-MACLEAN », * U
COMMUNALES 1891
Le numéro 50.188 est remboursé p®,
100.000 francs. Le numéro 641.487 p**
10.000 francs. Le numéro 653.719 par 5.000
francs. Vingt numéros sont remboursés p«|
1.000 francs.
6.314 numéros sont remboursés ua pair.
COMMUNALES 1879
Le numéro 938.420 est remboursé par
100.000 francs. Le numéro 220.877 p»,
25.000 francs.
Les six numéros suivants par 5.000 fr. :
87.782, 24.279, 267.900, 337.533, 561.962,
599.920.
Quarante-cinq numéros sont remboursé»
par 1.000 franc*.
FONCIERES 1909
Le numéro 25.194 est remboursé pas
100.000 francs. La amnéro 1-.387.465 par
10,000 franc».
Dix numéros sont remboursés par 1.000
francs.
Soixante numéros sont remboursés par
500 francs.
COMMUNALES 1899
Le numéro 15.983 est remboursé pm
150.000 francs. Le numéro 437.901 par
5.000 francs.
Vingt-deux numéro» sont remboursés pm
1.000 francs.
La Vie Sportive
RUGBY
Paris, 5 février. — A l’issue de ce Con
seil, qui a duré de 10 heures à 13 h. 15,
le communiqué suivant a été remis à 'a
presse :
LES ENTRETIENS DE LONDRES
M. P.-E. Flandin, président du Con
seil, et M. Pierre Lavai, ministre des
Affaires étrangères, ont rendu compte
des négociations de Londres.
Le président de la République et le
Conseil les ont félicités des heureux
résultats obtenus.
L’ANNIVERSAIRE DU 6 FEVRIER
Le gouvernement a décidé de main
tenir l’interdiction de toute manifesta
tion, attroupement et stationnement
sui la voie publique le 6 février.
Le gouvernement rappelle à tous les
citoyens l’effort poursuivi dans la trêve
des partis pour assurer la paix publique
et compte sur ie patriotisme de tous
pour l’y aider.
Le président du Conseil assistera à
la cérémonie de Notre-Dame.
AU CONSEIL SUPERIEUR
DE LA MARINE
M. Piétri, ministre de la Marine, a
soumis à la signature du président de
la République deux décrets :
L’un nommant membre du Conseil
supérieur de la marine, en remplace
ment du vice-amiral Herr, inspecteur
général atteint par la limite d’âge, le
vice-amiral Monget, commandant la Ire ( „„ . „ . * , — > ,
escadre; l’autre nommant vice-amiral le : 3 brouillon où ne brille au-
contre-amiral Es te va et lui pondant le
commmandement des forces navales
d’Extrême-Orient.
CHAMPIONNAT DU LANGUEDOC
SCOLAIRE
L’K. N. de Carcassonne
bat E.P.S. de Limoux par 11 d 0
Dès l’entrée, les Normaliens qui oi>|
le vent pour eux dominent par leurs
avants. Les deux équipes ont un Jeu
très différent : Carcassonne joue à la
main, ouvre constamment ; Limoux oppo.
se un jeu brouillon, par le longs drib»
blings, les Limousins remontent le ter
rain perdu.
Après vingt minutes de jeu, les Norv
maliens concrétisent leur avantage par
deu xbeaux essais.
La mi-temps est sifflée sur le scor»
8 à 0 en faveur de Carcassonne.
C’est au tour de Limôux à profiter dû
vent ; mais battus en mêlée, malgré leur»
brutalités, ils sont dominés par la ligne
d’avants carcassonnaise.
Après un nouvel essai de Carcassonne^
la fin arrive sur le score de 11 à 0 pour
Carcassonne.
Limoux nous a présenté une équipe
Le « Santos-Dumont » a quitté
Dakar pour Natal
Dakar, 4 février. — L'hydravion San-
tos-Dumont, piloté, par l’aviateur Givon,
ayant è bord ta courrier d’Amérique, »
quitté ta base de Dakar ce matin, è 14
heures, & destination de Matai.
A 21 h. lé (G.M.T.), l’hydravion San
tos-Dumont signalait sa position comm«
suit : 0*16' de latitude sud et S0*17‘
de longitude ouest.
Nous l’avions annoncé...
Il s’agit d-u recouvrement des impôts.
Le montant des recouvrements fis
caux (autres que les contributions di
rectes) de l'exercice 1934 fait apparaî
tre par rapport aux évaluations une
moins-value de quatre milliards 295
millions.
En ce a.ui concerne les impôts indi
rects et les monopoles, le total des re
couvrements est inférieur de 1 milliard
49-6.524.000 francs aux évaluations et
de 694.90-i.90C francs aux recouvrements
du 4e trimestre 1933.
Vive la déflation! Vivent les décrets-
lois !
LE STATUT
DES GRANDS INVALIDES
M. Rivollet, ministre des Pensions, a
mis le Conseil au courant de l’état ou
se trouve actuellement l’étude poursui
vie par le Sénat du projet de statut des
grands invalides.
LES NEGOCIATIONS
COMMERCIALES
FRANCO-ALLEMANDES
M. Marchandeau, ministre du Com
merce; M. Cassez, ministre de l’Agri
culture, et M. Roy, ministre des Tra
vaux publics, ont rendu compte au
Conseil des négociations commerciales
franco-allemandes en oe qui concerne
j notamment les fournitures \agricoles
dans la Sarre.
AU CONSEIL SUPERIEUR
DE LA GUERRE
Le général Maurin, ministre de la
Guerre, a fait signer un décret main
tenant le général de division Hure,
membre du Conseil supérieur en fonc
tions au-delà de la limite d’âge de
62 ans.
L’ETAT SANITAIRE DE L’ARMEE
H a mis le Conseil au courant de
l’état sanitaire de l’armée et donne l’as
surance que toutes les mesures ont été
prises pour enrayer l’épidémie de grippe
qui paraît d’ailleurs en voie de régres
sion.
Militants! Abonnez-vous au « Midi »
ofiMiwniauj,
RADIO-TOULOUSE
7 h. —- Concert par les sans-fllistes
américains.
8 h. — Valses.
12 h. — Orchestre opérettes. Airs d'o
péras-comiques. Dernières nouvelles de
la matinée; revue de presse. Le quart
d’heure des auditeurs.
13 h. — Mercuriales des principaux
marchés régionaux. Musique militaire.
Ghansonnettes. Accordéon. Extrait» de
films.
14 h. —t Information». Le calendrier
'des spectacles Toulousain».
cune individualité.
Carcassonne possède une belle ligne
d’avants qui n’a pas été soutenue par
les lignes arrières maladroites malgré que
la paire de demis soit excellente.
.L’arrière fut fmpécable sur le ballon et
sur l’homme.
Féliei.ons les Noroaiiens de erette vic
toire qui leur donne ie titre de Champion
du Languedoc Scolaire.
RUGBY A TREIZE
TIRAGES FINANCIERS
VILLE DE PARIS 1875
Paris, 5 février. — Le n. 490.529 est iem
bourse par 100.000 francs.
Le n. 180.945, par 50.000 francs.
Le strois suivants, par 10.000 francs. :
51.631 141.834 391.918
Les quatre suivants, par 5.000 francs :
281.115 338.440 437.153 484.624
Vingt-cinq numéros sont remboursés par
1.000 francs.
VILLE DE PARIS 1912
Le n. 56L882 est remboursé par 100.000
francs.
Le n 361.796, par 10.000 francs.
Les cinq suivants par 1.000 francs :
85.492 270.478 279.505 299.793 517.932
Quatre-vingt-un numéros sont rembour
sés par 500 francs.
OBLIGATIONS DU TRESOR 4J% 1933
Les deux séries I0O et 499 sont sorties
remboursables à 1.500 francs.
COMMUNALES 1880
Le numéro 80.339 est remboursé par
100.000 francs. Le numéro 285.843 par
25.000 francs
Les six numéros suivants par 5.000 fl. t
16.678, 512.684, 872.272, 909.785, 919.267.
949.022.
Quarante-cinq numéro# sont remboursée
par mille francs.
UNE IMPORTANTS REUNION
DES PRESIDENTS D BGLUBS A TRE1Z1
Les présidents des eiube de rugby 6
Treize se sont réunis aujeurd’hui à Tou*
louse, à l’Hôtel flégrna, en assemblée
générale, sous le signe de la Ligue.
Ils ont reconnu qu’il convenait dé»
maintenant de renforcer »e statut spor
tif et le statut adminis raUf des joueur»
et des dirigeants pour qifils répondent
mieux l’un e.t l’autre à l’ampleur du
mouvement.
Mettre l’organisme à la hauteur de»
difficultés à vaincre et dès besoins à as
surer, tel est le voeu quTls ont chargé
le secrétaire général de transmettre a«
bureau de la Ligue.
Ils ont aussi, et entre autre signé aus
sitôt un pacte de solidarité totale, por
tant sur le recru! ement des joueurs, su*
le respect des contrats et sur les for
malités de transfert.
En cas de conflit dans l’interprétatloil
d’un contrat, les présidents s’en remte-
tront au bureau de la Ligue qui tranche
ra la difficulté en équité tant entre club»
qu’entre clube et Joueurs.
Donner aux Joueurs les minimum de*
garanties auxquelles fis ont droit, aux
dirigeants l’autorité et la sanction, falr»
que le nouveau jeu soit ensemble pro
fessionnel et éduca-if, telles sont le*
grandes lignes du programme établi.
Les présidents des clubs à Treize ex
priment aussi le sonhait qu’à l’exem
ple des professionnels anglais, les pro*
fessionnels français, soient tenus d’exer
cer effectivement et quotidiennement ua
métier — leur métier social —- le rugby
professionnel n’étant que le casuel.
LA COUPE DE FRANCE ‘f
DES TREIZE
Toulouse, 5 février. — En présents# .
des présidents dos «luhs à treize il *
été procédé au tirage au sort des mat- J
ches de la Coupe de France, à iaquell» j
huit clubs sont engagés ; ^
Premier tour (16 mars) " (
1 Pau contre Parts, h Paris ou Bor* '
deaux.
2. Bordeaux contre Villeneuve, à Toff»
louse ou à Bayonne.
3. Roanne oontre Lyon- Villeurbanne
à Lyon.
4. Perpignan contre AJbl, sur' terrai*
neutre à désigner.
Deuxième tour (14 avril)
Demi-finales
Vainquer 3 contre vainque» * : retd-
queur 1 oontre vatnquar 4, Bur terrain*
à désigner.
II!
Wfouvelles Internationales
- — , , g ir<~rnmr»aww—iimrinw«—iwn
wmmar'Mm*.
L’AVENIR DES ACCORDS
DE LONDRES
L’ACCORD DE LONDRES
B principal mérite des jaéff>
L niateui-e de ^° ndrel , *T
d’avoir envisagé avec *£&
chise les «ondition! de
paix européenne. réarme.
L’Allemagne hitlénemmi^ ^
Elle réarme «m Sra^J obligatwP*
tient , de Versailles faisait
qUe 16 nielle Chaque jour aa for-
pranoe estlior» d'»l d’inm-
, u L e ;Sm.n. ?S VA S «n :
s. 1 iss .t
naissance du principe 4
Pour contraindre 1 A1 aSi,*
,X les interdictions «Jjÿ-g
de Versailles, il n
d’autre nifiyen (jnc lPg^ a avec
«uerre oit la Lrance u»
elle ni le concours matériel ne»
SrrÆnT&entde
'tW^Î «g»
»sl prAiwemeié «Ue 4 e 1 » F m9me
iZtlUmM “ tl?m* ieP“ is '*
q 0 u ; e ïï
pourrai la supériorité de ma pui
àL-ne dans un système gênera
Èe conventions et de garanties qui
l’oblige, en même temps que les
Autres nations, à arrête ^ f r me-
l°S^fïrèôZeÏÏco S .l«
gen’ts pris par des garanLes
Rriproques de « sécurité » et d M-
aillance oui permette, le cas ôché-
jévcntuel de la Paix.
Les « accords de Londres ? ont
précisément dessiné 1 m ig*
lignes d’un tel système, et cest e
Se sens qu’ils sont des accords
L’Angleterre et la France décla-
' fesSSfts
ff dé contrôle. France pro-
['Angleterre et la brance p
clament de concert que la conven-
tï générale de désarmement
K être assortie d’un ensemble
Me pactes de garantie cwrtrae
|uelle, au premier rang desquels
figure le pacte oriental.
L’Angleterre et la France pro
posent de concert, sous le “°®J, .
w - QA x 0 aérien ». un contrat u as
ïiCce matérielle immédiate con-
j£e la forme la plus redoutée de
1 Voilà 1 ce’ qui vient de se passer
* Si ? Allemagne dit « ou * J-1 f gt
ïre de collaboration qui i UI
faite, il n’est plus Z
peu de courage et de bonne
A LA CilAiiBKE
x
v
UNE DECLARATION
DE M. P.-E. FLANDIN SUR
LES ACCORDS DE LONDRES
(f Paris, 5 février. — La Chambre,
siégeant à 15 heures sous la prési
dence de M. Henry Pâté, aborde
aussitôt la discussion du cahier
collectif portant ouverture et an
nulation de crédits sur l’exercice
1934.
Notre ami Léon Blum déclare
pu a cette occasion il avait l'inten
tion de demander des informations
pur les négociations de Londres a
M- P.-E. Flandin et se plaint que le
président du conseil ne soit pas là.
M. Flandin entre en séance à ce
moment et prend la parole debout
à son banc.
M. P.-E. FLANDIN. — Les négo
ciations de Londres ont eu pour
but essentiel de consolider la paix
en Europe. L’Allemagne a réarmé
au-delà des conditions du traité de
Versailles. D’autre paît, l’Allema
gne a quitté la Société des Nations
et cessé par suite de s’associer aux
' travaux de la conférence du désar
mement. C’est pour améliorer cette
situation que, sur l’invitation an
glaise, je suis allé à Londres avec
M. Pierre Laval, ministre des affai
res étrangères.
Une parfaite identité de vues a
pu s’établir entre les deux gouver
nements. Nous avons été d’accora
sur ce point essentiel que l’œuvre
de la limitation des armements ne
devait pas être Interrompue et qu’il
fallait aboutir à une convention!
générale. Là, se posait le problème,
de l’égalité des droits dans la sécu- 1
rité pour tous. Ces termes se re
trouvant dans le communiqué de
Londres, nous pensons, en effet,
qu’il ne faut donner a aucune na
tion aucun prétexte de se dérober.
revenir sur le passé, Je veux
préciser qu’il n’y a aucun ehange-
pour construire enfin, sur ces ba
ses, une communauté pacifique M
l’Europe où la « sécurité » de 1 AH
lemagne Berait garantie au fflêpaq
litre que cefie des autres peuples.
Et si l’Allemagne hitlérienne di^
« non » T Si elle oppose demain lfl
refus qu’escompte déjà, dès ses
premiers commentaires, la pressé
française de réaction ?
Dans cette hypothèse, assuré
ment déplorable, les puissances se
retrouveraient en face du devoir
que nous avons déjà défini cent
fois. Elles devraient se mettre aus-
sitôt à l’ouvrage, même sans l’Alle
magne. Elles devraient achever et
parfaire, en l’absence de l’Allema
gne un ensemble de contrats aussi
évidemment loyaux et équitables
que si l’Allemagne avait été là et
avait collaboré au travail. Elles
devraient présenter à l’Allemagne
et aux quelques Etats qui auraient
pu se solidariser avec elle les ins
truments tout prêts, tout convenus,
et auxquels il ne manquerait plus
pour entrer en vigueur que ces
quelques signatures défaillantes.
Je ne crois pas pour ma part que
l’Allemagne, ni aucun autre Etat
au monde soit en mesure de ré
sister à une aussi formidable mise
en demeure. Je ne crois pas que,
sa seule signature manquant à un
système de Paix efficace et juste,
aucune nation puisse prendre sur
elle de la refuser.
Si elle le faisait elle se dénon
cerait elle-même devant l’opinion
universelle. Et il faudrait alors
avoir le eourage d’envisager les
procédures qui font nécessaire
ment partie de toute organisation
de la Paix, c’est-à-dire les voies
de contrainte pacifiques.
LEON BLI1M.
ment dans la politique tradition
nelle de la France.
H ne saurait notamment etre
question de dessaisir la Société des
Nations de l’ensemble du problème.
(Très bien !) Chaque nation a le
droit et le devoir d’organiser pour
elle-même sa sécurité. Le gouver
nement ne laissera pas mettre en
péril la sécurité de la France. (Très
bien 1) Une série de pactes ue se
curité ont déjà été conclus et tous
les pays sont destinés à s’inscrire
dans le pacte général de la Société
des Nations.
Un point spécial concernait la
sécurité aérienne. L’agresseur par
les airs disposait d’avantages spé
ciaux pour la rapidité de son agres
sion. Nous avons prévu, à Londres,
une convention d’assistance spécia
le contre toute attaque aérienne.
Nous avons établi là, de façon com
plète, une solidarité d’intérêts et
une réciprocité d’action entre la
France et F Angleterre. _
L’Allemagne, la Belgique et 1 Ita
lie, qui étaient présentes au pacte
de Locamo, seront invitées à une
convention spéciale sur cette ques
tion. Cette convention ne suppri
merait rien des accords de Locamo,
mais les compléterait. Nous envisa
geons moins une sanction contre
une agression aérienne que la pré
vention de l’agression. (Très bien !)
Il s’agit d’éviter la guerre : Un ac
cord commun et proclamé peut, a
cet égard, avoir des effets plus af-
ficaces. (Très bien !) Il n’y a la
qu’un préambule. La France et
l’Angleterre auront à se concerter
de nouveaux.
H faut retenir, des conversations
de Londres, le désir des deux pays
demaintenir la paix à laquelle ils
sont l’un et l’autre passionnément
attachés. (Applaudissements). Nous
espérons que le danger de guerre,
s’il venait à se produire, trouverai
ainsi des digues plus fortes que
celles qui ont existé dans le passé.
Léon Blum se déclare satisfait.
M. Flandin part aussitôt.
*
* *
A la suite de quoi, le collectif de fé
vrier est enlevé en vitesse, et sans débat
notable.
Après l’adoption de le’nsemble du col
lectif, le ministre de la Marine mar
chande répond à notre camarade Tasso,
qui lui pose une question sur le naufrage
du « Schiaff ino XXIV », disparu en
mer au mois de décembre avec 21 hom
mes d’équipage, puis la Chambre
s’ajoume à jeudi après-midi (décrets-
lois).
Séance levée à 19 heures.
AU SENAT
PROJETS DIVERS
Paris, 5 février. — Le Sénat n’a
tenu qu’une très courte séance, où
il a adopté sans débat un certain
nombre de projets d’ordre diploma
tique ou international déjà adoptés
par la Chambre.
Le Sénat s’ajoume ensuite à jeu
di, 15 heures.
M. Calllaux fait connaître que,
jeudi, la Commission des finances
demandera à l’Assemblée de voter,
suivant la procédure de l’urgence,
le cahier de crédits supplémentai
res dit collectif de février.
La séance est levée à 15 h. 30.
M. Chi appe ca ndidat
Paris, 5 février. — Le comité municipal
Ferrandi, du quartier Notre-Dame-des-
Champs, a coünmuniqué une note disant
notamment : « Etant donné la date pro
chaine des élections municipales, le comité
municipal Ferrandi s’est réuni lundi pour
désigner «on candidat à la succession du
regretté colonel Ferrandi et a décidé
d’offrir la candidature h M. Jean Chiappe,
ancien préfet de police.
M Jean Chiappe a accepté.
Heinz Neumann
te doit pas dire extrade !
O
n avant cru que Heinz Neumann,
ancien députe communiste nu
Reichstag, arrêté U y a quelque
temps à Zurich, allait être bientôt libé
ré. Même on annonçait défi qu’il allait
être mi» à la frontière, à une frontière
bien entendu, de son chois. Mais ces
assurances officieuses ne visaient qua
donner l$ change à l’opinion publique,
4 juste titre alarmée.
Les semaines se sont suivies, et
Heinz Neumann est resté en prison.
Chose plus grave, de Zurich où U
était auparavant, et où il jouissait du
régime politique, il a été transféré a
Regensdorf, prison destinée à ceux qui
son en instance d’extradition.
C’est que le gouvernement allemand,
ayant flairé la proie, met tout en œu
vre pour ne pas la laisser échapper.
Il a mobilisé en Suisse toutes les com
plaisances et toutes les complicités sur
lesquelles il pouvait compter. On sait
qu’en Suisse l’influence hitlérienne est
très forte, comme le prouve l’épisode
du colonel Wille, chef de l’état-major de
Varmée, qui a dû démissionner 4 la
suite des révélations faites sur ses
accointances avec les chefs du JÏP
Reich. La presse réactionnaire est mo
bilisée et ne se gêne point pour laisser
voir ses sources. Par exemple, la Neue
Zurcher Zeitung a fait place dans ses
aolonnes 4 une campagne contre Heinz
Neumann, pour laquelle son corres
pondant de Berlin lui téléphonait mot
4 mot les articles de J’AngrWÎ. On peut
imaginer le style pogroniste et ordu-
rier d’une telle prose.
Le gouvernement allemand a en mê
me temps envoyé 4 Berne, l’un après
Vautre, trots mémoires pour solliciter
l'extradition de l'ancien député com
muniste, objet d’une haine particulière
dans les milieux nazis.
O O O
L’extradition est demandée sur la
base de l’article 211 du Code pénal alle
mand, article qui frappe l’assassinat et
qui comporte la peine de mort. La
presse nazie, du reste, affirme ouverte
ment que Heinz Neumann sera exécuté.
La vengeance politique a déjà, prononce
sa condamnation avant tout jugement.
C'est la condamnation à mort qui at
tend certainement Heinz Neumann, si
eelui-ci est livré à ses bourreaux.
Il faudra donc rappeler les farts.
L’Allemagne traversait an été J931
I me période d’agitation politique et so
ciale, prélude des bouleversements qui
devaient l’amener à la crise de 193u
et à l’avènement de Hitler au pouvoir.
En juillet de cette année, à la suite de
la déconfiture de la Danat, les ban
ques, les caisses d’épargne avaient fer
mé les guichets. Un trouble profond
avait gagné les esprits, qui craignaient
un retour aux ct-ises monétaires de
1922-1923. Les nazis, les Casques d’A-
oier les nationaux-allemands avaient
pu obtenir un plébiscite, tourné contre
la république weimarienne, et auquel,
par une décision funeste, les commu
nistes s’étaient ralliés.
Ce plébiscite a eu lieu, on se le rap
pelle, le 9 aoilt. Le soir, une grande
foule était rassemblée sur la Bülow-
platz, devant la maison du Parti Com
muniste, la Liefoknecht Haus, où
étaient affichés les résultats. La po
lice commença à intervenir pour dis
perser la foule. Déjà les jours avant
des bagarres avaient eu lieu, les es
prits étaient surchauffés. Il y a eu des
victimes, de nouvelles bagarres, des
coups de feu tirés : un commissaire de
police fut tué.
Le procès contre les accusés de ce
meurtre eut lieu au mois d’août 1934 :
trois militants, Hattern, Broede et
Klouse furent condamnés A mort. Les
deux premiers seuls furent exécutés ;
la condamnation du troisième, Klouse,
fut annulée par le tribunal d’Empire.
L’attitude de'Klouse avait été très sus
pecte, et tout le monde a interprété le
traitement de faveur qui lui fut réser
vé comme une reconnaissance des ser
vices qu’il avait rendus à la police. Ce
Klouse accusa Heinz Neumann d’avoir
été V « instigateur » du meurtre, et
c’est cette accusation qui sert de base
d la requête du gouvernement alle
mand. L’accusation est cousue de fil
blane : elle sent la provocation et elle
est démentie par toute une série de
témoignages.
En tout cas, la nature politique du
fait est évidente, consacrée par l’his
toire intérieure de l’Allemagne de
cette période, et si la justice faisait
son cours, il y a déjà longtemps que
Heinz Neumann serait remis en li
berté.
O O O
Ce qu’on craint, c’est la raison d’E
tat. L'Allemagne exerce sur la petite
Baisse une pression énorme, et non
seulement du dehors. Sans cela, la de
mande d’extradition aurait dû être dé
clarée irrécevable du premier coup,
parce que Heinz Neumann figure sur
fa première liste d’adversaires du ré
gime qui ont été privés par Hitler de
la nationalité allemande.
Heinz Neumann , depuis plus dun
an. n’est plus juridiquement un Alle
mand. Malgré cela, le gouvernement de
Hitler en demande l’extradition I
Heinz Neumann n’est plus un Alle
mand pour vivre, mais il Vest encore
pour le bourreau... Ce seul fait aurait
dû régler, automatiquement, la ques
tion, qui traîne encore, non sans dan
ger pour la victime que les chacals
hitlériens convoitent.
C’est qu’un traité commercial germa
no-suisse est en cours de discussion, et
certaine presse laisse comprendre qu il
faut gagner les bonnes grâces du gou
vernement de VAllemagne, grande im
portatrice de fromages suisses.
.A combien de quintaux de fromage
sera évaluée la tête de Heine Neu
mann t .... - BAIIV
André LEROUX.
le somment allemand
répondra aujourd'hui
i la tommnnlcation
faite par l'Ansleterre
Berlin, 4 février (dép. Information),
— B ne activité» fiévreuse régna ee ma
tin à la WUhelmetrasse, où les servi-
ces compétents sont occupés à exami
ner le communiqué de Londres invi
tant l’Allemagne à adhérer aux déci
sions de principe prises par les minis
tres français et anglais.
La réponse allemande à l’invitation
de Londres sera transmise dans le cou
rant de la journée d’aujourd’hui aux
gouvernements de Parts et de Londres.
Il est impossible de dire, pour le
moment, si cette réponse sera affirma
tive eu négative, ou si, selon son ha
bitude, le gouvernement allemand de
mandera des éclaircissements ou dw
Vers un coup
d’Etat
militaire
en Espagne
D’après les renseignements qui nous
parviennent de bonne source, il sembla
que l’Espagne se trouve à la veille
d’un coup d’Etat.
Il s’agit d’un mouvement ayant pour
but d’instaurer une dictature mili
taire.
La < révolte » est si bien préparée
que déjà le 31 janvier au soir les
émissaires des conjurés sont partis
pour les principales garnisons.
Iis sont, en effet, très pressés. C’est
qu’il faut à tout prix empêcher que la
vérité sur les messaores d’Oviedp et
sur les tortures infligées aux prison
niers soit dévoilée.
En effet c’est au matin du 81 jan-
renseignements complémentaires sur • _ notr . am i J u li 0 Alvarez del
certains points du programme de Lon- _ —<—a
dres.
On déclare cependant, dans les mi
lieux compétents, que la question sera
tranchée par le chancelier Hitler lui-
même qui prendra, au cours de la jour
née, l’avis des services compétents, no
tamment de M. von Neurath.
On s'attend, pour tard dans la soi
rée, & la publication d’un communiqué,
ou d’une déclaration officielle, préci
sant le point de vue de l’Allemagne,
mais ce communiqué ne sera publié
qu’après avoir été transmis aux gou
vernements intéressés.
L'optimisme règne an Foreign Office
Londres, 4 février. — Bien qu’aucun
rapport officiel ne soit encore parvenu
au Foreign Office sur les réactions
des divers pats Intéressés à la décla
ration franco-britannique publiée hier,
les premières indications parvenues à
Londres paraissent à cet égard assez
encourageantes et on en fait état pour
envisager avec quelque optimisme l’a
venir des négociations.
Une des questions qui se posait ce
matin dans les milieux officiels britan-
niques étaient la forme & donner au
pacte d’assistance mutuelle de l’Est et
les modifications qu’il y aurait éven
tuellement lieu d’y apporter. Sur ce
point on semble résolu à laisser toute
initiative & la Franoe et à ne formu
ler aucune suggestion, c’est dit-on, aux
négociations entre le gouvernement de
Paris et les gouvernements des Etats
Intéressés qu’il appartiendra de trou
ver la formule de ce nouvel instrument.
En ce qui concerne le projet de pacte
régional aérien, on se borne à enregis
trer avec satisfaction les réactions fa
vorables parvenues des capitales ita
lienne, allemande et belge, telles qu'el
les sont rapportées par les messages
de presse.
- - —--
LES ACCORDS DE ROME
L’Allemagne demande
des explications
Rome. 4- février. — L’ambassadeur
l’Allemagne & Rome, M. von H as sel, a
fait connaître au gouvernement italien
l'attitude de Bev.ln A l’égard du pacte
danubien Au 1 janvier
D’après les renseignements recueillis
par le Ctiornale d’Italta, le Reich ne
ferait aucune opposition de principe è
ce pacte de non Ingérance ; il poserait
simplement cinq questions :
1* Pourquoi l’Angleterre, qui se trou
ve dans la même situation que la Fran
ce et ta, Roumanie à l’égard de l’Autri
che, c’est-é-dire qui n’est pas sa voisine,
et pourquoi ta Suisse, qui a des frontiè
res communes avec l’Autriche, ne parti
cipent-elles pas au pacte (pour l’Angle
terre ta question ne se pose plus depuis
les conversations de Londres) ; 2“ Le
principe de non ingérence en Autriche
engagera-t-il au même titre toutes les
puissances signataires, ou bien l’Italie
et ta France auront-elles seules ta droit
d’intervenir ? 3* Que signifie l’article
du pacte relatif A ta possibilité pour tous
les signataires de conclure d’autres ac
cords partiels avec d’autres Etat» T 4*
Quelle serait la durée de l’accord fran
co-italien de consultation ? 6° Le pacte
sera-t-il enregistré par ta Société des
Nations et soumis è sa juridiction T
« Ces questions, ajoute ta Giornale d’I-
talia, ne regardent pas, semble-t-il, ta
substance et la finalité suprême dn pro
jet de pacte danubien résultant des ae-
oords de Rome et n’excluent pas, par
conséquent, la possibilité d’une adhésion
de ta part de l’Allemagne. »
José Dencas ne doit
pas être livré !
Vayo, député socialiste, s présenté
au Procureur général de la République
un mémoire signé par 564 détenus à
la prison d’Oviedo. Les prisonniers dé
noncent dans leur éent les tortures
auxquelles ils sont soumis, les sup
plices monstrueux qu’ils subissent.
Alvarez del Vayo a confirmé cette
accusation et a envoyé des copies dn
document au Président de la Répu
blique, au Président du Conseil des mi
nistres, au Président des Cortès et an
Président du ' tribunal des garanties
constitutionnelles.
Les coupables — la clique militaire
et les milieux jésuito-fascistes — ont
eu peur. Aussi le même jour ont-ils en
voyé leurs émissaires pour préparer le
coup d’Etat,
En 1923, Primo de Rivera a accom
pli un coup d’Etat pour empêoher que
les responsabilités du désastre maro
cain soient établies-
En 1935, ceux pour lesquels a si
bien travaillé cette canaille de Ler-
roux, veulent faire un coup d’Etat
pour cacher la vérité sur Oviedo.
Cela ne leur réussira pas.
On connaîtra la vérité.
Le « Populaire » sera en mesure
de publier très prochainement des do
cuments écrasants,
O. R.
.
Deux nouvelles-
condamnations à mort
Valladriid, 4 février. — Le conseil
de guerre a rendu son verdict dans
l’affaire des 77 habitants de Médina
del Rio Seoo, accusés d’avoir pris part
au mouvement révolutionnaire d’octo
bre.
La sentente n’a pas été rendue publi
que et elle doit être soumise pour ap
probation fc l’auditeur militaire.
On sait cependant que deux peines
de mort ont été prononcées : elles vi
sent Ezequiel Casquete, meurtrier d’un
sergent de la garde civile, et Félix Fer
nandez Donls, ohef du mouvement.
D’autre part, le conseil de guerre a
prononcé une peine de trente ans de
prison, cinq peines de 22 ans, onze pei
nes de 20 ans, un peine de 15 ans, deux
de 14 ans et 44 de 12 ans. Onze incul
pés ont été acquittés.
Le Conseil a enfin décidé la ferme
ture de la Maison du Peuple de Mé
dina del Rio Seco.
Procès en perspective
Oviedo, 4 février. — Cette semaine
les députés socialistes Gonzalez Pena
et Teodomiro Menendez, accusés d’a
voir dirigé le mouvement révolution
naire dans les Asturies, seront jugés
par le Conseil de guerre.
Le colonel Jimenez de la Beraza, qui
dirigeait la fabrique d’armes d’Oviedo
lors du mouvement, accusé de délit
contre l’honneur militaire et contre qui
l’on demande la peine de mort, sera
également jugé au cours de sa semaine
qui commence.
Gijou, 4 février. — Le colonel Juan
Dlaz Carmena et le lieutenant-colonel
Juan Moleno Molina, qui avaient le
commandement de la garde civile dans
la province au moment où a éclaté le
mouvement révolutionnaire, compa
raîtront incessamment devant le con
seil de guerre.
Le ministère public les accuse : le
premier de « délit contre l’honneur
militaire » et de négligence ». Il de
mande la peine de réclusion perpétuollle
pour ta colonel et deux fois six ans
de prison pour le lieutenant-colonel.
rapprochement polono-japonais
Le Populaire de dimanche, par un ar
ticle de notre camarade Montai, secré
taire fédéral de l’Aude, a montré la
bassesse de la police espagnole qui ten
te de se faire livrer José Dencas, aous
le prétexte qu’il aurait détourné 11.000
pesetas.
Or, les avocats de Dencas, Mes Ber-
thon et Gilbert ont eu communication
officielle du dossier. Le gouvernement
espagnol formule ces poursuites ainsi
que Montel l’a prévu. Il accuse Dencas
d’avoir employé H.OOO pesetas pour
l'action révolutionnaire.
Voilà qui détruit les prétendues ac
cusations de « détournements », lâche
ment formulées oontre Dencas. C’est
bien un crime politique pour lequel le
gouvernement espagnol poursuit Den
cas.
Ajoutons que le régime, pain et eau,
auquel Dencas avait été jusqu’ici sou
mis dans sa prison, a été quelque peu
Varsovie, 4 février (dép. Information)
,— Le gouvernement polonais vient d*
décider ta création de cinq nouveaux —- - ,
oonsulats en Extrême-Orient, notamment amélioré grâce a l intervention de ses
•n Mandchourie, dont l’un è Moukden et * “ Dencoo est tou-
J’autre à Hsirikdng. Les journaux y
voient une nouvelle preuve de l’intérêt
que 1e gouvernement polonais attache
depuis quelque temrpa aux affaires d'Ex
trême-Orient.
Dans la Sarre
Sarrebrack, 4 février. — La ligne
douanière existant entre Sarre et Alle
magne sera supprimée définitivement
du 18 au 20 février. A cette date, les
postes douaniers français de la frontiè
re sarro-allemande seront supprimés et
replacés en territoire français, à la
frontière franco-sarroiee. La direction
des douanes françaises de la Sarre aura
son siège à Forbach, 64, rue Saint-
Croix.
UN MOT D’ORDRE ;
rAIRE DES ABONNES
deux défenseurs. Mais Dencas est tou
jours maintenu au régime du droit
commun.
Une épidémie de peste
en Afrique du Sud
BloemÆontein, 4 février. — Une épidé
mie de peste s’est déclarée dans l’Etat
d'Orange. Quînæ personnes, dont cinq
Européens, sont mortes de cette maladie
au cours de la semaine dernière.
Les autorités ont pris toutes les me-,
sures nécessaires pour ennuyer les pro-i
grès de l’épidémie.
La malaria à Ceylan |
Londres, 4 février. — On mande de
Colombo :
Plus de 7.000 personnes ont péri de ta
malaria dana ta province nord-oueet de
Ceylan au cours du mois de janvier.
T-a mortalité normale mensuelle dans
oette même région n’ert pas de 700 per
sonnes.
18 b. —. Bulletin d’informations. Or
chestre symphonique. Airs d’opéras-oo-
jrçiques. Récital de piano.
20 h. 15. — Dueltistes. Musique ré
gionale. Festival Berlioz.
21 h. 45. — Extraits de films. Orches
tre musette.
22 h. 15. — Compte rendu de la jour
née et dernières nouvelles de 49 h. ô
22 heures; Informations marocaines; ta
journée toulousaine. 'Mélodies. Ofguc de
cinéma.
23 b. —i Le quart d’heure des audi
teurs, Orchestre opéras. Airs d’opérettes.
Orchestre viennois.
24 h. — Dernières dépêches; bulletin
météorologique. Au caveau de minuit :
Fantaisie radiophonique. Orchestre opé
ras.
«o»
TOULOUSE-PYREN EËB
8 h. 30, 13 h. et 20 h. Journal parlé.
11 h. — Relais de Marseille. Conoert
par l’orchestre de la station, direction
Vincent Cimente.
12 h. 15. — Relais de Bordeaux. Con
cert organisé par l'A. R. O. A., aveo ie
concours de son orchestre de matinée-J
(17 musiciens), direction A. Guitraud.
14 h. — Disques. Programme des spec-
t oalesdeéoicont omeatchr So(abl' —pari!
taries de Toulouse.
17 h. 15. — Retransmission depuis
l’Amphithéâtre de la Faculté des Let
tres, du cours publio de Géographie des
Pyrénées, donné par M. Lizop, professeur
agrégé au Lycée de Tarbes, docteur és-
lettres.
« La population des Pyrénées arié-
geoises de l’époque romaine ».
19 h. 30. — Conférence ; « Chronique
théâtrale », par M. Armand Praviei, hom
me de lettres.
20 h. 20. — Communiqués divers; die
ques.
21 h, — Concert symphonique. Orches
tre direction Henry Combaux.
Au cours du concert, intermôre de
chant par Mlle Maddiy de May, canta
trice.
En sn d’émission : Les dernières nou
velles de la soirée.
CooseiJ des Miflislres
GUERISON des ULCERER
de TESTOMAC
Les malades affectés d’nleères a -
Pestomac volent leurs souffrances J|
«nies par la Formule Madéan, remWi
employé contre les affections Ea strP
ques dans de nombre«x hôpital
Cette formule a fait ses preuves dan
les hôpitaux où elle a amené une gnA
rison rapide et radicale dans d’innom
bnahlM cais de troubles digestifs, acidh,
stomacale, pesanteurs, flatulence ^
même ulcères de l’estomac et du diiodl
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Le numéro 15.983 est remboursé pm
150.000 francs. Le numéro 437.901 par
5.000 francs.
Vingt-deux numéro» sont remboursés pm
1.000 francs.
La Vie Sportive
RUGBY
Paris, 5 février. — A l’issue de ce Con
seil, qui a duré de 10 heures à 13 h. 15,
le communiqué suivant a été remis à 'a
presse :
LES ENTRETIENS DE LONDRES
M. P.-E. Flandin, président du Con
seil, et M. Pierre Lavai, ministre des
Affaires étrangères, ont rendu compte
des négociations de Londres.
Le président de la République et le
Conseil les ont félicités des heureux
résultats obtenus.
L’ANNIVERSAIRE DU 6 FEVRIER
Le gouvernement a décidé de main
tenir l’interdiction de toute manifesta
tion, attroupement et stationnement
sui la voie publique le 6 février.
Le gouvernement rappelle à tous les
citoyens l’effort poursuivi dans la trêve
des partis pour assurer la paix publique
et compte sur ie patriotisme de tous
pour l’y aider.
Le président du Conseil assistera à
la cérémonie de Notre-Dame.
AU CONSEIL SUPERIEUR
DE LA MARINE
M. Piétri, ministre de la Marine, a
soumis à la signature du président de
la République deux décrets :
L’un nommant membre du Conseil
supérieur de la marine, en remplace
ment du vice-amiral Herr, inspecteur
général atteint par la limite d’âge, le
vice-amiral Monget, commandant la Ire ( „„ . „ . * , — > ,
escadre; l’autre nommant vice-amiral le : 3 brouillon où ne brille au-
contre-amiral Es te va et lui pondant le
commmandement des forces navales
d’Extrême-Orient.
CHAMPIONNAT DU LANGUEDOC
SCOLAIRE
L’K. N. de Carcassonne
bat E.P.S. de Limoux par 11 d 0
Dès l’entrée, les Normaliens qui oi>|
le vent pour eux dominent par leurs
avants. Les deux équipes ont un Jeu
très différent : Carcassonne joue à la
main, ouvre constamment ; Limoux oppo.
se un jeu brouillon, par le longs drib»
blings, les Limousins remontent le ter
rain perdu.
Après vingt minutes de jeu, les Norv
maliens concrétisent leur avantage par
deu xbeaux essais.
La mi-temps est sifflée sur le scor»
8 à 0 en faveur de Carcassonne.
C’est au tour de Limôux à profiter dû
vent ; mais battus en mêlée, malgré leur»
brutalités, ils sont dominés par la ligne
d’avants carcassonnaise.
Après un nouvel essai de Carcassonne^
la fin arrive sur le score de 11 à 0 pour
Carcassonne.
Limoux nous a présenté une équipe
Le « Santos-Dumont » a quitté
Dakar pour Natal
Dakar, 4 février. — L'hydravion San-
tos-Dumont, piloté, par l’aviateur Givon,
ayant è bord ta courrier d’Amérique, »
quitté ta base de Dakar ce matin, è 14
heures, & destination de Matai.
A 21 h. lé (G.M.T.), l’hydravion San
tos-Dumont signalait sa position comm«
suit : 0*16' de latitude sud et S0*17‘
de longitude ouest.
Nous l’avions annoncé...
Il s’agit d-u recouvrement des impôts.
Le montant des recouvrements fis
caux (autres que les contributions di
rectes) de l'exercice 1934 fait apparaî
tre par rapport aux évaluations une
moins-value de quatre milliards 295
millions.
En ce a.ui concerne les impôts indi
rects et les monopoles, le total des re
couvrements est inférieur de 1 milliard
49-6.524.000 francs aux évaluations et
de 694.90-i.90C francs aux recouvrements
du 4e trimestre 1933.
Vive la déflation! Vivent les décrets-
lois !
LE STATUT
DES GRANDS INVALIDES
M. Rivollet, ministre des Pensions, a
mis le Conseil au courant de l’état ou
se trouve actuellement l’étude poursui
vie par le Sénat du projet de statut des
grands invalides.
LES NEGOCIATIONS
COMMERCIALES
FRANCO-ALLEMANDES
M. Marchandeau, ministre du Com
merce; M. Cassez, ministre de l’Agri
culture, et M. Roy, ministre des Tra
vaux publics, ont rendu compte au
Conseil des négociations commerciales
franco-allemandes en oe qui concerne
j notamment les fournitures \agricoles
dans la Sarre.
AU CONSEIL SUPERIEUR
DE LA GUERRE
Le général Maurin, ministre de la
Guerre, a fait signer un décret main
tenant le général de division Hure,
membre du Conseil supérieur en fonc
tions au-delà de la limite d’âge de
62 ans.
L’ETAT SANITAIRE DE L’ARMEE
H a mis le Conseil au courant de
l’état sanitaire de l’armée et donne l’as
surance que toutes les mesures ont été
prises pour enrayer l’épidémie de grippe
qui paraît d’ailleurs en voie de régres
sion.
Militants! Abonnez-vous au « Midi »
ofiMiwniauj,
RADIO-TOULOUSE
7 h. —- Concert par les sans-fllistes
américains.
8 h. — Valses.
12 h. — Orchestre opérettes. Airs d'o
péras-comiques. Dernières nouvelles de
la matinée; revue de presse. Le quart
d’heure des auditeurs.
13 h. — Mercuriales des principaux
marchés régionaux. Musique militaire.
Ghansonnettes. Accordéon. Extrait» de
films.
14 h. —t Information». Le calendrier
'des spectacles Toulousain».
cune individualité.
Carcassonne possède une belle ligne
d’avants qui n’a pas été soutenue par
les lignes arrières maladroites malgré que
la paire de demis soit excellente.
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Féliei.ons les Noroaiiens de erette vic
toire qui leur donne ie titre de Champion
du Languedoc Scolaire.
RUGBY A TREIZE
TIRAGES FINANCIERS
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bourse par 100.000 francs.
Le n. 180.945, par 50.000 francs.
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VILLE DE PARIS 1912
Le n. 56L882 est remboursé par 100.000
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Le n 361.796, par 10.000 francs.
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85.492 270.478 279.505 299.793 517.932
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remboursables à 1.500 francs.
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Quarante-cinq numéro# sont remboursée
par mille francs.
UNE IMPORTANTS REUNION
DES PRESIDENTS D BGLUBS A TRE1Z1
Les présidents des eiube de rugby 6
Treize se sont réunis aujeurd’hui à Tou*
louse, à l’Hôtel flégrna, en assemblée
générale, sous le signe de la Ligue.
Ils ont reconnu qu’il convenait dé»
maintenant de renforcer »e statut spor
tif et le statut adminis raUf des joueur»
et des dirigeants pour qifils répondent
mieux l’un e.t l’autre à l’ampleur du
mouvement.
Mettre l’organisme à la hauteur de»
difficultés à vaincre et dès besoins à as
surer, tel est le voeu quTls ont chargé
le secrétaire général de transmettre a«
bureau de la Ligue.
Ils ont aussi, et entre autre signé aus
sitôt un pacte de solidarité totale, por
tant sur le recru! ement des joueurs, su*
le respect des contrats et sur les for
malités de transfert.
En cas de conflit dans l’interprétatloil
d’un contrat, les présidents s’en remte-
tront au bureau de la Ligue qui tranche
ra la difficulté en équité tant entre club»
qu’entre clube et Joueurs.
Donner aux Joueurs les minimum de*
garanties auxquelles fis ont droit, aux
dirigeants l’autorité et la sanction, falr»
que le nouveau jeu soit ensemble pro
fessionnel et éduca-if, telles sont le*
grandes lignes du programme établi.
Les présidents des clubs à Treize ex
priment aussi le sonhait qu’à l’exem
ple des professionnels anglais, les pro*
fessionnels français, soient tenus d’exer
cer effectivement et quotidiennement ua
métier — leur métier social —- le rugby
professionnel n’étant que le casuel.
LA COUPE DE FRANCE ‘f
DES TREIZE
Toulouse, 5 février. — En présents# .
des présidents dos «luhs à treize il *
été procédé au tirage au sort des mat- J
ches de la Coupe de France, à iaquell» j
huit clubs sont engagés ; ^
Premier tour (16 mars) " (
1 Pau contre Parts, h Paris ou Bor* '
deaux.
2. Bordeaux contre Villeneuve, à Toff»
louse ou à Bayonne.
3. Roanne oontre Lyon- Villeurbanne
à Lyon.
4. Perpignan contre AJbl, sur' terrai*
neutre à désigner.
Deuxième tour (14 avril)
Demi-finales
Vainquer 3 contre vainque» * : retd-
queur 1 oontre vatnquar 4, Bur terrain*
à désigner.
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