Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-03-11
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 94503 Nombre total de vues : 94503
Description : 11 mars 1907 11 mars 1907
Description : 1907/03/11 (Numéro 10740). 1907/03/11 (Numéro 10740).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k533537s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2008
~i~~l~
~s&oum'te~sé&teïitt~s'càtm.ëS~ rlàaent` n~'
d~ur. équipée~
..Cependant, on'.p'ouvait "TéQÔTitët ~dés'conflits
''entre les grévistes dé:la veille 'vëliaht rejoindre;'
leur poste et lés~travailléurs qui-avaiënt côn-
senti à les TempIacejR ~Aucune, manifestation
'f .d'hostilité'ne'~s'ëst produite'. Dù-'re&të, sauf aux.,
"Champs-Elysées~ on avait évité~de~airje appe~
aux civils..
Bans là 'plupart des séctëurs/_c'est~ aux sa-
peurs du génie, mandés de: Versailles,-qu'avait
été commis le soin dè'remé.diej'jauxL~pérturba-
tiohs~causées par la grève ~dans~és'sërvices pu-
blics et. dans les~'transactions 'commerciales.
Des-<;ampëménts;sommaii'es avaient été organi-,
ses en hâte, couchage sur .place, installations
-pourla.K-popotteB.
l;.Dans d'autFes~seet~urs,~és;.sapéui;s-ppmp,iei's
"'àvàient"é$é envoyés'sairëdi soir .vers &ix heures.
~Mais:déjà'là fin dé là~1grèvë-étàit~spérée,et on
;n'à;pas. eu recours a 'leurs bons offices. Les sa-
peurs-pomp.iers,: qui .étaient par-petits, détachë-
.ments'd'une dizaine d'hommes, avaient apporté
'leur coucher. lisent dprhiiët~~c~~ ,coté' des'
:¿,. màcIunes::JIs~pn~ quitta Jtes.~usm~
'ers'six~heures.
~-Soldats ,et. grévistes se sont renociitrés sans
"ileurt~~ les:- électriciens -ont même. mis- quelque
'.coquetterie.a montrer a. leurs suppléants~mpre-
vises~es~di~iculté&'d&.la- tâche qù'ils-ayai.ént~
du.acceptër. J
r. –Cela ne pouvait guère nous inquiéter, car
:Ies usinés fonctionnant, il nous était très tacite
de couper le courant sur mille points que là po-
` lice eut~été impuissante à garder!
Les sSIdats du g.ëhië ont regagne :!ëurs caser-.
.nemènts. dans la Journée, .leur présence étant
devenue, inutile..
'~s~
La -malencontreuse grève- des "électriciens est
terminée depuis samedi'soir, Paris est rede-
venu ~a Ville-Lumière. Et maintenant que tout-
est jenfre dans l'ordre./que rémotion:dë<:es
deux dernières soirées a'disparu, on se demande.
pourquoi' lés électriciens ont quitte si subite-
ment leurs secteurs respectifs, car si, force-
ment, on a dû ~ubir~a grève, on n'en connaît
guère lës~ origines:
Nous: nous sommes renseigné~ auprès d'un
conseiller municipal qui s'est particulièrement
occupé :de la question et, trèsnmpartialement,
il.à bien -voulu nous;faire I'histoi'ique"dé l'aî-
'airë.
Tout~d'abord, nous a dit notre mterlôeu
teur, il faut que~vous sachiez que.lës ouvriers
~de Téle~tricité sont groupés en quatre syndi-
càts~parisiëns lé syndicat des travailleurs desj
industries' électriques,- 'dont le secrétaire' est
M.~ Ëatàùd~Jqui'.vient'dé jouer, le~grand rôle
que vous savez~J'Ûnion syndicale des employés
'des secteurs 'dé Paris;'le syndicat' des employés i
du secteur de; la~rive.'gauche et l'Association `
àmicàïé du -personnel du secteur, des Champs~
-Elyséés.'L
.M'Lorsque, l'an dernier, le conseil municipal
eut à discuter le régime del'électricité, les syn-
dicats s'émurent ils se-réunirent et désigné-
reht un comité commun dont les membres ye
curent mission d'entrer en pourparlers avec la
ëommission municipale spéciale.
)' Les revendications ouvrières parurent légi-
timés et l'a'c.cord'ne'tarda. pas se'faire, si bien
que,, dans son ràpportj)ublié le Si. janvier dér-
"hier,. Tiotre collègue' M. Félix Roussel donna
pleine et entière.sàtisfàction 'aux syndicats.
f' H II. s'agissait, daùs" îles articles i4 et i5 du"
` projet de convention à intervenir avec la future
Société concessionnaire, de la situation du per-
sonnel et des Tetràités~Dans l'article i4, il est
dit notamment mie « les Sociétés et Compagnies
"concessionnaires s'engagent a maintenir dans
~eurs emplois ou dans''des emplois; au moins
'éqùiyaÏents les employés ou ouvriers au ser-
vice des secteurs actuels, occupés depuis au
.moins un an à'ià date du i" janvier-i90'7, et
dont les traitements n~excèdent pas sept cents
.francs par mois'
~L B;Gë même .article porte: encore qû'un;rè~e-
mént~ sera' concerté entre" le -éfet:de la' Seiïie
~.o~ Ï'exploitaDjL~pour contiitiqns:v
~mtéréssant~&p n ) oute
"J~ ''S~à~Vinë~ient~ lés üon: ,J
\enësfcanditionB-serbnt aplicàbles.e~ plein-~1~
-u~rsbiïnëh~ëja~om~agnie~~
-"r-drà-&ys~~a~e~ugm)Mi~oQ~M
? Tôuteteis,' (si~ir.régi.më plus tavarable aux ou-J
vriërs ~tait rëndu~oNigatoire p&nmedoi.où un dé-
cret, ,Ies concessionliajres supporteraient seuls
}'augmentation~es"dépenses qui en* résulterait la
'Ville n'aurait & supporter ..que ta différencerentre le j
-montant des dépenses résultant du régime imposé
par une !ôi ou ùn'decretTet le montant~des dépenses
'~devant résulter~du Tégmie nouveau dont elle de-
"manderait rapplication."
B Cet articl~réconnaît égalemeht~qùe le per-
sonnel sera assimilé au personnel municipal,
cette assimilation devant être j'églee parole pré-
fet, après délibération du Jconseil municipal
-'au surplus, les situations acquises supérieures
:à celles rësultant de rassimilation seront main-
tenues aux bénéficiaires actuels.
En ce qui concerné la question des retraites
.l'article i5 stipule qu'une retenue mensuelle de
~2 0/0 sera affectée tous Jes mois, sur les appom-
~ments sursalaires payés aux agentsjen acti-
vite de service, à partir de là mise en vigueur
du contrat. La suite du dit article est très éxpli-
.te
Les concessiannaires accorderont a titre incessi-
-Ne et insaisissable aux dits agents en activité de
.service, une-allocation de 6 pour cent sur lestrai-
tements ou salaires, ayant subi la retenue de 2 pour
cent.-
Toutefois, lorsque le nombre des kilowatts-heure
vendus par-les concessionnat~ës dépassera le chiî- "'l'
-tre,de~5'TmlUons, la retenue sur le salaire des ou-'
''vriérs~serà réduite a un~ppur cent.~et le versentent .a
-fairë'eh lëf nom par les concessionnaires sera porté j
L -& 7 pour-cent..
,Le .mon'tant de-ces retenues et allpcatiensserà~
averse versé tous les trimestres, à la caisse des re-
"~raites'.pbur.Ja vieillesse au compte de-1'intérëssë et
'~inscr!.t;sur;'un livret individuel, .qui sera la. propriété
'~de l'agent et/qui lui'sera'remis.quandji quittera le
'service, pour quelque motif que ce soit.
A titre ëxceptioniie], et par eJîet rétroactif, -une
.même allocation de 8 p~sur cent sur les traitements
et salaires acquis'depuis la fondation des secteurs
aux agents en activité de service au moment de la
mise en vigueur du contrat sera vërséj sans intérêt,
a la Caisse nationaie des retraites pour là-vieillesse
~ëtjnscrite sur le livret individuel de- ces agents.'
Une part égale aux 6/26 sera versée parles secteurs
et les 20/26 par la Compagnie nouvelle en vertu de
l'article 2],-titre II.,
Elle sera avancée intégralement par ~es."coneës-
sionnaires et'portée au compte de premier établis-.
sèment, de l'exploitation du l'égime.déanitif.
~Tontes ces conditions parurent satisfaire
pleinement les syndiqués qui,' dans leur ËMMe-;
de février, remercièrent chaleureusemeht-
les membres de la première commission muni-
cipale'et leur président, M. Félix Roussel, qui
« ont mis une bonne volonté évidente à conci-
lier'les intérêts divers'du personnel de la Ville
-et des concessionnaires~ 7
'B Cependant, une certaine inquiétude subsis-
'tait~nçore parmi le personnel. Cette inquiétude
remontait au mois de décembre, et le rapporta
'de M. Roussel ne parvint pas a. la dissiper com-
-plètement. Nôtre collègue. M; Arthur Rozier~
'avait fait adoptér'pàr lé conseil'une motion en:
faveur de.ces points H-'
i? Le maintien du personnel, et des situations,.
.acquises'~ y-
~L'a.ssimilationàu'pérsonnel municipal
3° Là-retraite~ municipale avec effet'Tëtrôac-'
tif.
)' La motion Rozier comportait en outre une;
commission d'arbitrage et le contrat collectif,
deux. points également' votés, .mais non portés
` ~dans le futur cahier des charges. La journée de
~huit.heures, réclamée par les syndiqués, ne fut
pas acceptée. T
B Lés ouvriers électriciéns.eh apparence satis-
faits, né l'étaient, donc pas. Us l'étaient si peu
notamment ceux du: syndicat des travailleurs
-.des industries électriques–les plus nombreux
-J/ que dès le mois de décembre ils s'occupaient
'l déjà d'une grève, en vue d'imposer leurs re-
~vendications à la nouvelle société-concession-
~Tiaire'
Cette jquestion fut posée aux syndiques T
Dans le cas~oùles pavrJers des.six secteurs é!ec;
triques se mettraient en grève par suite de la non-;
"J application de la motion. Arthur. Rozier, les adttté-
:renfs des' quatre organIsaUçhs syndicales pMnncnt\
'i)s .t'cngagemënt de ne .pasfremplacer, personneite-
ment, les grévistes-dans leurs différën!~ emplois ? 9
n üë;30: décemhr° onë sém 1 exe
Lé'3()déGem.hM, une assemblée gen~
traoj'~matre'fut tenue, et à l'unanimite~moins
\1sëpt voix et.;trpis~bstentions, les,assistants~pri-
j'ent"rengagément~.demapdé,~n même (temps
qu'irs~.réppndaient'_àff]rmaiiv~mént _à ce -refe~.
~rendum~ ?'
1° Approuvez-vous la nomination, d'.ua, comité dé
~eve?'
h~ous~ëcidë~ex~tër,~
Décisions de ce comité?- y. -7.<
3~Si vos intérêts étaient compromis, consentinez-
voùs à -faire la grevé jusqu'à Fobtpniiou de'Mos~esi-
derata ?\
~L'assemblée rësolu~enS]S~ë;.portér 'c$~Qp-
ble vote à là cohn'aisMLn~-dës~iturs jëoï~es-.
,SMMaires.' 'f-. ~?~
K La situaHon était 'ainsi e.i~lie lorsque ~e
cbDseil muni&ipal eommençâ~â~iscussiGn-du
rëgime de réiectricit~ Malgré les déB~r~Mies
des syndicats ouvnerS,< être d'accord brusquement, jÉ's'~hoseë~an-
.gèMDt d'aspect, ~esIn~sq~es~mbèrent~es
syndiques réclamèren1;per~iyBment~a~a
~commission municipale de nouvelles'conces-
sions, notamment la création ,de commissions
d'arbitrage, de contrats de travail, l'étaMisse-
ment de la journée de huit heures, que sais-je
encore~ M. Félix Roussel~se retrancha; derrière
l'incompétence du conseil municipal pour ré-
soudre ces questions, ressortant du pouvoir lé-
gislatif, et nous pensions les difficultés aplanies
une jFoisde~pIus, quand Jagrbve,éclata<~
une bombe.
B_ Voila;n6us_3it, en: t~rmihaht'nQtre interlocu-
teur; l'historique de Settë.affau'e, qué-M.~ Arthur
tU)zier/a._ëté"le'premier tL dëplojër a,1a'tnbune
du conseil Biunicip.al. Dans -un but qui m'é-
.chappe;' car .ils~n'ont évia.ommentjpas. employé
ië~bonmoyen~lës'~syhdiqùés~nt suivi ~impru-
demment quelqTies meneurs ils ont eu tort.
Le conseil municipal a fait 'et continuera &
faire pour eux tout ce qu'il est possible de
faire. ?
trwtnf~ ViU~Ha
jettes eu pett ~e oots
A PARIS
D'après une nouvelle décision du conseil
d'Etat ~ur le repos Itebdomadaire, un pourvoi contre
l'arrêté préfectoral accordant une. dérogation peut.
être formée a titre faction syndicale,. soit par un
syndicat d'ouvriers, soit par un syndicat dissident
de patrons.
Hier matin, à la Faculté de Droit, séance so-
lennelle en l'honneup-de M. L. Renault, membre de
labour permanente de La Haye, minisire plénipo-
tentiaire honoraire, "sous la présidence de M. Léon
Bourgeois. Remise d'une plaquette gravée par Cha-
plain. ?
L'assemblée .générale ~de I'AT)ri~ société, de
secours au moment du terme, 3, quai Voltaire, aura
lieu demain, à.2 heures et demie, rue Las Cases.
––Aujourd'hui, inauguration deil'exposition de
M.;ArthurStud,15,rueRichepanse.
DAJSTS ILES IJEPA.BLT~EM~BNTO
––J'Le'-pFéfet de la Seme-inferieure' a 'refuse
d'approuver la délibération du conseil municipal de
Rouen consentant aux~curés la. location deëpMS-
bytères;~ ` c
Sur -l'emplacement du presbytère d'Estenay
~Mame) démoli, va être créée une place publique.
––LecurédeLas-IIlas (Pyrénées-Orientales),
ayant été expulsé du presbytère, a transporte son
mobilier dans l'église, où il loge et coucne.
––Le'conseil municipal de~ Fontaine-Maçon
(Aube), a décidé de laisser l'église libre dans la
commune libre n
Tous les conseils municipaux du canton des
Herbiers (Vendée) ont concédé aux curés là jouis- `
sance gratuite des presbytères. L
M. Gobert,.républicain radical, élu'conseiller
général du canton de-Charly (Aisne), 1,950 voix,
sansconcurrent.
2~ avocats adressent une protestation au con-
seil"de l'ordre au sujet des conditions dans lesquel-
les le tribunal de Roubaix aurait nommé un agréé.
Discours de M. Dubief, ancien ministre, à
Maçon. Apologie de la loi de séparation, mais il re-
proche au projet de M. CaJUaux de ne pas frapper
les fortunes progressivement.
'La vanole a fait-son apparition à Guingamp.
Deux marins et un militaire morts. Les infirmiers
refusèrent Jeur; aide -pour. Ië~ jnhumer.-Deux reli-
gieuses s'offrirent,'tombèrent malades, et sont mor-
tes peu après.
Un'LenterriemËnt.civilla. eu lieu~ a, yiller~.en-1
ArgQnne,(Marne), dans :l'église, malgré/le; curé. Le
j ~arde~hàm~Mre~a dit.lebe Prp~uHd!sur là tombé. r
–er,A.'Vienne liseré), banquet en l'honneur
-de~Michel~Servet~ discours et-cpnférence,-au .théâtre.
.jBn~u~e.j~Dr~os~M~cheI.'S~ryet~~
M.: Simyan éialt hieK;a. Angoulême. Bal,
.banquet, concert et rentrée à'Paris..
J–– Un train, de voyageurs a dérmnê & l'IIe-de-
Ré. Mécanicien et 'chauffeor'assez grièvement j~les-
.-sês.
"Hier, à Belfbrt, 20° anniversaire: de l'explo-
sion de mélinite, manifestation sur les lombes des
artilleurs victimes.
Sous le patronage de l'Action libérale, M.
Flourens, ancien ministre, fait à GrenoNe.~devant
~,000 personnes, une conférence sur la réparation.
Il a attaqué la politique de MM. Clemenceau et
Brian~i, ajoutant que dans toute cette affaire, le
Pape seul avait fait preuve d'esprit de suite -et eut
l'attitude convenant à son rôle.
––A Dunkerque, l'état sanitaire s'améliore. Ce-
pendant on constate hier un dix-septième cas de va- `
riole noire.
Un tempête de vent sévit dans-Je Roussi!–
Ion. Le vent~ emporté la toiture de la maison de
M..Bourrât, député, qui a dû se réfugier à l'hôtel,
avec sa famille.
Un incendie détruit a Brest tous les maga-
sins bordant la rade et renfermant du coaltar et du
.goudron.
Tempête violente près de Riom: Une maison
s'écroule ensevelissant deux personnes.
A LTÊTRArsr&BR
De.ConstantinopIe :.Le lycée impérial de Gà-
lata-Seraï a/brûlé cette'nuit. Aucun.accident.
De: Pékin- :.Le. minïstre~de la- guerre a fait
i choix, de quinze, étudiants du 'collège militaire de
Pào;-Ting-Pou pour les envoyer en. France'afin de
'cômpléter~eur'éducation militaire.~
De Genève :.Un-vieiroriginaI qui vivait seul
avec ses chats, a été trouvé mort dans son taudis,
le nez, les oreilles, et les lèvres mangés par ses
bêtes.
X.B:. )iS
~O~DR~ITÉ~
CNROyfQCBDBi.'ELEGA~CE
Charmants les nouveaux menus. C'est une
figurine, découpée, petite silhouette peinte à la
'main, haute de trois ou quatre pouces, qui
onre le type ~e plus gracieux de la soubrette
aux dinerentes époques. Grisette ou midinette
genre Empire ou xvm" sijecle. Ghacune, selon'lé
7 style, porte un tablier blanc sur lequel s'ins-
crit l'ordre du seryipe. Très décoratif pour Ie~
couvert, ce léger,bibelot a un caractère artis-
tique tout à fait intéressant. On, peut exercer
ses. talents en. en, peignant de semblables. On;
découpe ensuite. Le support n'est qu'un frag-
ment de carton replié que l'on colle à l'envers.
-G.
rË~SCOï7RS
La-Duchesse ~d'Aoste douairière, qui vient de pas-
..ser trois ~semaines ;à~Rome, où elle était rhote de la
Reine Marguenfe~st de retour a Turin.
J LE.S' AMBASSADES
.L'ambassadeur~ d'AHemagne'et !a princesse de Ra-
doHn. ptit donné avant-Mer soir, à l'hôtel de l'ambassade,;
rue de Litle; un dmer politique et:diplomatiquë non smvi'
de de réception..
Les invités étaient
Lë~ministre des affaires cLrangërcs et Mme.P~ohon~e
ministre de-Roumanie et Mme Gtuka, gênerai'FIorennn,-
grand chancelier.de.Ia Légion d'honneur, et Mme. Flo-
rentin le ministre de l'instruction publique, Aristarchi
bcy, comtesse K)emmicheI,-M. de Na~enne, M. Homolie,
directeur gênerai des Musées nationaux, et Mme Ho-
motie .M.'et. Mme Varènne, M. Francis Charmes, comte
et, comtesse de Radoim, docteur 'Marmorek, M. Lanes,
M. André FaHiëres, M..de Fiotow, prince de Reuss, Miss
Barrât, comte de Mir~ach-HorIf.
L'ambassadeur avait à sa droite Mme Pichon et à sa
gauche la-générale Florentin; la princesse de Radotin
avait à sa droite le ministre des affaires étrangères et à
sa gauche le ministre de .l'instruction publique.
Une heure de musique, avant-hier soir, chez le
comte de Nemes-Hidveg, conseiller de l'ambassade d'Aù-
triche-Hongrie, et la comtesse de Nemes-Hidveg, qui dna-
naient une soirée fort élégante.
L Patmilesiiiyitës~ v
L'a,ïu!Mssadeur d'Autrictio-Hûngr!c. et !cs membres do
l'ambassade, Mme Leghait, coHite de Rcvënttow, prin-
cesse Stirbey~ comtesse Odon'dc.Montcsquiou-Fezensac,
marquis et.'marauisede~Segm', comte et comtesse de La
Tour du Pin, marquis et marquise.do Lastevric, comte et
comtesse Henri-de CastcHanc,;prjtnc.e et, princesse F. do
Lucingc, maj'quis ctr nfarquise de Lambertye, comte et,
L com'tcssc de Sonis, marquis de Laborde. comte et.,com-.
l.lesae R~d.e Lcu5Sp\;barQn~ct';baMline:E.etf)ict'çj comtes:
'1~' ct,R (to~MMtcsqùiott, ~'icômte ùe:BuM;1and,- M.- Lo~'
ëtuIdc~;baroh'.ct-bat'onnc;;EJ.de~Soubcyra"n-; M:-Dubo:g~!o,
L'Bstang, Baron ttp Grayp~~riac, commandaitt de Mutius, M. de Monbi'isohj etc..
'Le~mirdstM~d~tâiië~~ruxenes~ et !a'comtesse
nin-Longare viennent détonner un. grand diner dont les
.convivesétaient~
re Prince Nà oléoz -v'`' ait le comte de Gi-
-LG~'rinceNapoMon,.qu'accompagnait le comte de Gî-
rardin comte et comtesse Cari van der Straten-Ponthoz,
con~comt~sse ~EdoSard d'Assohe,. comtesse GMs-
laln~dëSËaraman-Chimay, comte ~~Qai~~t'AMringen,
tËnmsti'è-'ia'Aiariche-Hongne baronne; dé~Rôtesta, mar~ i
Suis; de MoatagIiari;~sëGrétaire~ë~egattd.nc~'ItaIie ;~Ie `
~secFptaire :de~ëgation~ntànniquë~ët;Mme9Jugh Gaisford,- ï
~M:SConstàntiD~Nabok:bH~, premiër~sscrétau'e~de légatipa
~de~ussie~MSGuy~ey,ntjeQs,
En l'Ëomeur dù/marquis'ePde la ~'qmse de Re-:
~ërseaux.Sle~ebmmandant Pierœ'?(Mrodon~aHaché nuli- l'
~air~ à l'am)~sade ~"France ~enne~t~Mme Gîro-'
jion ~Mjenn~n~ de dqnn~une~es" intéressante soirée, lit~ t
tëratrëj'~ilnustcale.
Le programme comportait Ça CKâncë'~ Aîan, la' sp!
rituelle comédie cte. MM.' Robert de Fiers et~ë~GaiIlavet,
qui a été fort bien interprétée par Mme Girodon, le'capi-
taine de San Marzona, attaché militaire italien; le comte
d'QIiyeu'a, secrétaire de la légation du Brésii;.le comte de
Fierréfeu ët'M. MareëISchuIz. i
Puis on a tour à tour applaudi M/ Jules' Sauerwein~ la
baronne Bach-dans des œuvres de Chopin et de Richard
Strauss, et la.'eomtesse de San -Marzona, ~gm~ dit/des
vers dë'la comtesse-Mathieu de Noailles. i
Dans l'auditoire:
rnn'ce et princesse Â/ de Lichtensteih,.le conseiller
'd'ambassade et ~Ime GmlIëmin,.princesse;Fugger, comte
Zamoy~td, marquis et marquise' de .La Ribera, comte et
comt~sse~deSelIern', baronnet-baronne de Tucher, ba-
ronne de'. Maillard, comte et'comtesse Ràsoumofsky,'com-
tesse ~Wydenbruck, comté'Kufstèin,' comte de 'Piërrcfeu~
fbardn Piëyre,.comtessë Obèmdorf~M. et Mme Boskme,
marquis de Mar~ene, colonel et Mme Skina, M. et Mme
Mac Clintock, coJone! Martchenkro, M. et Mme de~ Aze-
vedo,M.deKagénëck~etc.
'= DANS LE MONDE
'–A l'occasion du mariage de son Sis, Ïë comte de
Premio Real-'avec Mlle de TaIIeyrand-Pêrigord, qui sera
béni le ,16'mars, la marquise de Villehermose donnera
cette semaine .un grand diner de famille. Le prince et la
princesse de Radolm.oSriroht un diner aux Saneês et &
leurs proches parents; îa comtesse de TaMeyrahd-Pêri-
gordJes a reçus-également à-sa table hier soir.
–La deuxième soirée musicale donnée avant-Mer
soir par M. Blonde!, le sympathique directeur de la mai-
son Erard, et Mme Blonde!, dans leur bel hôtel delà-rue
du Mai], a obtenu le même grand succès quenelle du
mois dernier. Le programme, des plus intéressants, réu-
nissait une élite d'artistes, en ..tête desquels il. faut citer
M. Léon Delafosse. Le remarquable pianiste, que l'on
regrette de ne point entendre plus souvent à Paris, ~sou-
levé l'enthousiasme de l'élégant auditoire en exécutant
des œuvres de Chopin.-de Rubinsteint de Debussy et de
Widor, avec un incomparable, talent fait de puissance et
de charme. M: Charles 'Widor avait bien voulu, -égale-
ment, venir accompagner lui-même quelques-unes de ses
exquises compositions, interprétées tour à tour par Mllea
Linder'et Borgo, de l'Opéra, et M. Devries, de l'Opêra-
Cbmique.. t
'Parmiles invités'?
Princesse de BraheovaD, marquise de Saînt'Pàul, com-
tesse de Bëarj], vicomtesse d'Indy, 'comtesse de Becde-
lievrë, iftarquise ~le Pracomtal, vicomtesse de La Lauren-
cie,M.~t Mme Georges~. Mallet,. M.: et Mme Re.ne_
TjûM, comtesse de MaùpËou, Mme.Charles.Max_, MM..
BuboisdeL'Estahg,SalYayre,ReneLeLubez,'eto.~
-M.-jules Forges a donné avant-hier, dans l'un des
grands hôtels de Biarritz, un très élégant dîner dont le$
convives étaient:
Marquis et marquise d'ArcicoIlar, Mrs Stuart-WortIey,
comtesse San Félix, Mme F. de Yturbe, capitaine et Mrs
Fane, Mme Moore, MM. Oscar et Arthur Heerea, M. et.
Mme Drexe!, M. Verde-DeJisIe, M. Leishmann, Mrs War-
burtoh_, lady Troubridge, comte Je Cas;! Sedano, baron
Cnarles Cottu, M. F. de La Gandara, Mrs Newmarm, etc.
Le comte de Bëauehamp'a donné avant-hier un élé-
gant déjeuner le déjeuner de Cronstadt auquel ont
pris part entre, autres~ convives le gênerai de BoisdeBre,
ancien ~ëhef-d'état-ma~or général de l'armée, ancien atta-i.
chê militaire à Saint-Pétersbourg 'M. Ternaux-Çompans,
ancien cKargé d'aHaires de France en Russie, et le vi-
comte de Vogué, de l'Académie française, ancien second,
secrétaire de l'ambassade de France à Saint-Pétersbourg.
On se rappelle sans doute que, sur l'invitation de l'Em-"
pereur Alexandre JH pendant l'hiver t88t-1882, le colo-
nel de BoisdeSre, accompagné de trois ofnciers d'artille-
rie en grande tenue, se rendit à. Cronstadt. Ces trois ofH-
ciers étaient M. Ternaux-Çompans, capitaine de réserve
le comte de Beauchamp, alors lieutenant au 12''d'artil!e-'
rie, et le vicomte de Vogué, sous-lieutenant de réserve.
pErrr c~R~BT
Très brillante matinée chez Mme Emile Herman,
dans ses salons, rue Gotinod.'Programme des plus inté-
ressants, exécuté par quelques-unes de ses élèves parti-
culières, -parmi lesquelles nous ~vons remarqué Mlles Ja-
gersehmidt, \CastelIan, '.Jacot.T Mme Michelin et Mlle
Fritz, qui s'estsurpassêe dans le concerto de Léon/Mo-
*reau, accompagnée par l'auteur~ TMlle Isaure de Madré,
la Tl'êlieieusë harpiste? s!appréciêe~ M.' Pedër'MolIer,
l'éminent violoniste.ont partage les bravos d'un public
'des.plus'choists.
'Atecs~ue~e~omibfeux~stauMnts ont du/reppurir
aux bougies, l'Elysée-Palace n'a pas'manqué de lumière
un seul instant. Hier soir son restaurant; aussi resplen-
dissantj!de coutume, oSrait un coup d'œil des plus
élégants. Autour de~ tables,.on reconnaissait
Comtesse Zamoyskà, sir Rjlley Lora, baron BIeichroa-
'der, Ior comte H: de TalIeyrand-Péngord, comte de GermiDy, lady
'Alice Mahon, etc., etc.
Le concert habituel vit triompher Mmes de Va]fon-
taine et Louise Myriel et M. Cav. Fabane, ainsi que le
maestro Marehetti et son. orchestre.
MARIAGES
On annonce de Rennes les Eahçaillës de M. Le
Jariel de Fontenay avec Mlle Gabrielle Aubrée,.EHe du
docteur Aubrée, décédé; ainsi que celies du baron Bui-
rette de Verrières avec Mlle Bathilde de Kerhuê.
NECJROIfOGJE
Nous apprenons là mort, à Paris, a l'âge de quatre-
vingt-deux ans, du docteur Corlieu, bibliothécaire hono-
raire de la Faculté de.'medeeine, chevalier de la Légion
d'honneur, etc.
C'était une des physionomies les plus connues du
monde médical parisien et des sociétés savantes.
Le docteur Corlieu, qui en son temps avait été un
praticien distingué, était en outre un grand érudit qui
passait pour l'homme le plus documenté sur les hommes
et les choses de la médecine..
L'inhumation de M. Reymond, ingénieur, a eu lieu
.hier matin, à Montbrison. Devant l'église, ou était déposé
le' corps et d'ou partit le cortège, l'assistance était des
~plus nombreuses. Le char. funèbre et les voitures de .deuil
étaient~recouvertes de Seurs~t de, couronnes, dont'plu-
sieurs avaient été envoyées par'diverses sociétés russes.
M. Reymond, sénateur; M; Lépinëet son.n)s, M.Pô-;
neetton conduisaient le deuilau cimetière. M. Chialvo,"
-maire de Montbrison,' a prononcé un émouvant discours.~
Jeudi dernier ont été célébrées, en l'église de Ptê-;
guien (Côtes-du-Nord), les obsèques du marquis de Me-*
hérenc de .Saint-Pierre, décédé en son château du Bois-
de-la-Salle, a l'âge de quatre-vingt-quatre ans.
L'absoute a été donnée par M. le curé-doyen de Lan-,
voUoh.
Les cordons du poêle étaient tenus par le gênerai de
Geslin de Bourgogne, vicomte du Fou de Kerdaniel,
comte de Botmileau, conseiller général, et M. de La Vil-
léon.
Le deuil était conduit par le comte et le vicomte Yves
de Méhérenc de Saint-Pierre, ses Bis; MM. Paul et Hervé
de Saint~Pierre, Raymond de Tinguy, ses petits-~ls; les
comtes Henri et Adolphe de Saint-Pierre, ses frères le
marquis de Robien,)e comte de Qué)en, le vicomte Jo-.
seph de~Saint-Pierre, et son S]s, le vicomte de Couëssin..
le comte du Plessis d'Argentré, les comtes A. et Em. de
Robien, le comte Le Gonidee de Traissan, député d'IUe-
et-Vilaine le comte de Kernier, le comte de Hereê, dé-
puté de la Mayenne les vicomtes Paul et Jean de Saisy,
le comte de Lanascol, le vicomte du Pontavice, M. de;
Monteuit, Je comte du BQuays-.dë.Couesboue, ses ne-
veux M.~du Mettay, son cousin; M)!e de Saint-Pierre,
la comtesse de Saint-Pierre, la vicomtesse de Saint-
Pierre, la vicomtesse de Tinguy, M)les Simone et Yvonne
de Saitit-Pierre, Mlle Marthe de Tinguy, la comtesse'A!
phonse de Saint-Pierre, la marquise et Mlles de Robien,
la comtesse de Quêten, la comtesse Alexandre de Saint-,
Pierre.'Ia comtesse de Guerdavid, la vicomtesse de~Couss-
sin, la comtesse 'de Rc'bien et Mlles duBouays de
.Couesbouc.
/Rèc6nnu.en outre dans la nombreuse assistance
Comtesse de'Kergarlou,cômtcsso d'c Lescouët,'vicomtc
et vicomtesse du Fou; vicomte A. de Kersaint~GiDy, comte;
de Taillart, vicomte etvtcomtësse de La ViUesbret, comte r
de Sonis, vicomte de Be)îzal, M.de. Cornée, consei!)er.
gênera! M. Duva!, conseJUcr gcn"ral et Mme Duval, ba-
ron Le PomeDec. consèiticr d'afi'dn'Jissemcnt baronne.
et M!Jc Le Pomellec. M. J. de'.Uu'sehtaye, vicomte-Dc~
Guales de Mczaubran, comtesse f't MiJc du. Plessis de
Grenedan, Mme de La Villeon, vicomte et vicomtesse de
Là Motte-Roùge, vicomte et, vicomtesse (''Herbais, tiaror'.
et baronne-de'BeHain~, MM. Meuhier-Suiccuf, de Lati-
salut, Asselin, Veillet-DuJrëchë, S. de SaintJoum, Au):i-
pier. Jutes GtcqueI,-M)lë de Gouëssm, comtesse et Mite
.'de Cisf.ernes, vicomtesse de Kcrautem, Mme de Viliefe-,
ron comte.d° Gëzincourt, M. Roman, vicomte Loms.de
Mouel, MM. Gaudin-Faudacq, DCvul du Ci.csnoy, Le Gac,
etc.etc..
La population entière de Plëguien~se pressait aux obsè-
ques, rendant un dernjer hommage recueiiti et ému au
bienfaiteur, que'Ia mort venait de lui enlever.
–Les obsèques du jeune de Aturat de L'Estang ont été
célébrées hier,'à une heure, en l'ëgtise Samt-Philippe-du-
Roule.
\Le deuil était conduit rpar MM. Jehau et Max de L'Es-
taag, ses frères; le comte de Alurat.de L'Estang et MM.
T. du Retail et Wagner, ses oncles.
Nous apprenons la mort de la comtesse de: Gaze,
liame ehanoinesse des ordres de-Thérèse et Louise de'Ea-
vière, décêdée à l'âge ~de quatre-vingts ans.
Les obsèques du baron Antonio d'EzpB)eta, dont
nous avons annoncé ]a mort, ont eu lieu mardi dernier à
La Chartreuse, près de Bordeaux.,
Suivant la volonté du dehmt, la famine seule y assis-
tait.
'–Mme Chapes. Vsn~KaTnF.ën;:née Jc'aane'.Fougejoux
de Champignsutles~-vient dë.mourir a'$aiht-0mer, dans'sa
'cinquante-quatrième année, Boisileury
i
=,c- .r. z `
~UAT~ÈME CONFÉRENCE
le chanoine Janvier, continue à traiter,.
'da~~ses belles conférences de Notre-Dame, tou-
jours~ suivies par une foule nombreuse, des
:~aM~e~.e~~M}'~ ~M~.P~cAe. Il nous à èntre-
~mu~hierjde la chu te'.primitive, du péché .brigi-
nel~ui, transmis'à travers les siècles, nous fait
naî.tre~criminels, et s'est .appliqué à prouver
l'e~stence de là chùte''ahtique, à détei'mmer
caractères et .sa' gravité.
;« A ,c'
L'esprit contemporain a' une tendance à af-
firmer que le premier homme fut un être sa~
vage, un homme misérable <' auprès duquel les
derniers des nègres et des Hotteniots eussent
été des génies ». Mais lien n'autorise certains
savants modernes à formuler'cette affirmation,
ia.issép a~elle-memé,~ la ~science, de l'aveu même
dé Darwin, est impuissante à nous apprendre
nos commencements..
.Nous devons donc nous en jemettrë aux tra-
'ditiohs sacrées et profanes'sur la question de
nos origines. Le .conférencier nous fait ici un
merveilleux '-tableau. '-du 'premier jour de,
L'homme'. « 'Mais soudain, au milieu dé ce jour
de haute vertu et de pure béatitude, les lyres se
brisent, l'air est déchiré par des disputes et par
des.c~is, les horizons s'assombrissent, la créa-
tion~ est effarée, lé sol devient stérile, les lèvres
du Tout-Puissant éclatent en malédictions, en
sentences :de'mort. » Que s'est-il dnnc passé ? ?'
Le séjour de délices a été le théâtre d'un crime,.
le monde et la vie viennent de changer de face.
Dans le récit sacré de la chute, deux détails
ont offusqué nos fiers rationalistes contempo-
ïains le serpent, l'importance accordée a;j
fruit défendu. Le chanoine Janvier aborde de
fiont ces deux objections, et a tôt fait de réduire
à néant les raisonnements~en apparence inatta-
quables de nos modernes exégètes. Je ne pms,
malheureusement; le suivre dans tous les dé
veloppements de sa thèse je me contenterai
donc de résumer en quelques mois ses argu-
ments. 'On doit. admettre dans 4a chute de la
femme, Tintervantiond un esprit. Que le ser-
pent ait été l'orgsne réel du démon, ou que ce
soit seulement un nom donné à l'ange maudit;
peu importe, il y a ~u une suggestion au-dëhors
ou au-dedans. Puis, comme disait le Père La.-
cordaire~" si le Fils de Dieu venu pour nous
-sauver a.;pris la forme humaine, pourquoi le
fils du mal, venu pour nous perdrù, n'aurait-il
pu prendre la forme de la bête ?
'La question du fruit défendu ne doit pas em-
tarràsser non plus les intelligences il est évi-
dent qu'ici nous ~avons affaire a: une réalité der-
riere~laquëlle se cache un symbole derrière le
fruit, il y a le droit de Dieu, comme derrière
l'arbre planté, il y a cinquante ans, par no?
'pères, il y avait, pensaient-ils, la liberté, comme
'derrière l'aile du drapeau, il y a la patrie, der-
'rière l'arbre de la Croix, la religion. Toucher à
l'un de ces arbres, c'est toucher à la chose sa-
-ciéé qu'ils représentent, voilà ce que professent
tous les hommes, la Genèse ne nous imposé pas
autre ~hose.. °
Le prédicateur nous fait ensuite un récit sai-
sissant des étapes de la chute d'Eve, qui com-
.mence par l'esprit qui rêve de tout savoir, se
continue'dans la sensibilité qui arrête son désir
sur le fruit fatal, et se consomme dans la ma-
tière. Vaincu « par une sorte de récessité so-
ciale Adam entre dans les pensées d'orgueil
'et~dans les espérances .vaines de sa compagne.
Il mangé et succombe comme elle.° Ainsi périt
le'génre humain.
Le chanoine Janvier montre ensuite comment
ros premiers parents étaient d'aui..int plus cou-
pables qu'ils étaient étrangers à nos mauvais
penchants et possédaient une grâce abondante;
puis, dans une éloquente péroraison, il invite
ses.'auditèurs à lutter contre la tentation, dont
1~ face~n'a pas changé. Lts mêmes mots de
science, de liberté, d'immortalité grisent.r.èo-
prit, la même nature, qui est comme un arbre
chargé,de' fruits séduit la' sensibilité, les mê-
mes' pressions, familiales "bu sociales nous
.poussent/le même-antique serpent nous chài'-
\me.;Pj'ënpns.g'ajndej,.demandons un surcroît; de.
force, de peur dé non=TéveiIler comme Adam
et Eve a dans la nudité, dans la misère et dans
là mort )'.
C,è,' Léo Archer
POUR AUGMENTER SES REVENUS
A mesure que l'intérêt de l'argent diminue,
les exigences de la vie deviennent plus grandes.
Aussi, de plus en plus nombreux sont ceux
qui, afin d'augmenter l'aisance de leur vieil-
lesse, recherchent les placements viagers. Mais
il est indispensable de bien placer sa confiance
en s'adressant à une Compagnie qui offre tou-
tes les garanties comme la C'o?Mpa~7Me ~4~u-
7-aKce~ Ge~cT-a~e~ sur la Ï~e, 87, rue de Riche-
lieu, à Paris. `
Fondée en 1819, cette Société est la plus im-
portante et la plus ancienne des Compagnies
similaires (Fonds de garantie ~0 MuMtOKs
eH/ïë?-emeH< ~aKses, dépassant de .8~ Tm~MK~
celui de toute autre Compagnie française).
La Compc~ïe Vïe paie annuellement plus de ~5 ~~Hoyï~ d'ar-
rérages, soit, à elle seule, autant que toutes les
Compagnies françaises réunies.
Envoi gratuit de notices et tarifs sur de-
mande.
ECOLE DE SAU~SUR
La promotion de 1907
Voici la liste .et les affectations dés sous-ofn-
ciers elèves-ofnciers:de l'Ecole d'application de
.Sàumur qui sont nommés au grade de sous-
;,lieutenant
t. Biltard de Saint-Laurent, 10' chasseurs
Gazes, 17*' chasseurs; Gouriez de Lamothe, 7° dra-
.gons; Roman, 2° chasseurs; Lafargue, 9° chasseurs;
Fu~ 16° dryons; Mary, 2° chasseurs d'Afrique;
d'Amarzit, n)° hussards; Bourcier, 16° dragons;
Gàrniër, 3° hussards..
ll.Jacquemin, 25° dragons Kieffcr, 2' cuiras-
siers.. Gonnet, 16" chasseurs de Foucaud et de
Viliardi de Montlaur, 20'' chasseurs de Cosette, 12'
cuirassiers Garineau, 2° chasseurs d'Afrique Gi-
bert, 11" hussards Siive, 7" dragons Souleillan, ]3°
chasseurs
21.–Ranson, M" hussards'; de Martimprey, 22°
dragons de Lienard, 13° hussards Durcket, 4''
spahis' Saison, 31° dragons de Bremond d'Ars,
2° cuirassiers Godet, 29° dragons Mercier du Paty
de Ciam, G" hussards DeHys, 10° cuirassiers de
Fouthiac. de Padirac, 13' cuirassiers
31. Bouta), 10° cuirassiers Cayron, 21° dra-
gons Lacroix, 2° chasseurs Holleaux, 1G° chas-
Beur.s Chauvin, G° chasseurs Lesne, 6° hussards
Bouvière, 9° hussards Bouchacourt, 19~ chasseurs;
de Joybert, C° cuirassiers Morere, ]2° hussards
-il. Chazeirat, 2° chasseurs d'Afrique Chave-
rondier, 3° dragons Cros, 6° chasseurs d'Afrique
de Mariiave,' 9° hussards Kasmann. 2° dragons
-de La Hamaydc, 2G° dragons de Gassowski, 4°
cnasseura Sainte-Ciiape))e; 25° dragons Marbœuf,
'11° hussard Ro)!and, 12° hussards
'51.– Ga:-)djn.~l8° chasseurs Pages, 12" chas-
seurs Carnet. 2°.dragons Cristiani de BaYaran,:
~dragons MiqueL 14° chasseurs Godot, 1]° chas-
seurs Hervé, 4' chasseurs Santohni.. 4° dragons.
d'Aruras, 12*'hussards Schwartz, 12° dragons
61. Grande. 3° hussards Pot.ier, 14° dragons.;
Doussot. 12° dragons Kuhn, 4° dragons Violet,
'M-2° hussards Dumas de Marveiiie des Hours de
€alviac, ~"cuirassiers Carré de Malaerg, 20° dra-
gons ;Aubertin, 30° dragons.
Nommés par décret du 8 mars, ces officiers
ne prendront rang que du i°'' avril prochain.
'L.N.
A tf~v~f~ t~s Pt*
~3L M.Ca.v~JtA.y AC*. A A ~3~
Sorfa~rè~edese/ecirfcfens
LeSt grévistes n'ont pas une bonne presse.
Nous avons déjà cité l'opinion, de nombre de
journaux. Il; vaut, toutefois, faire une excep-
tion pour l\4e~o7!, qui approuve nettement la
manifestation des électriciens syndiqués, et
n'hésite pas à la présenter comme un simple
avertissement
Tant que le C&pital ne" fera pas une part se-
rieuse, une pàrt~accepiablè, disons le mot, une part
honoraMe au Trayai) dans la vie de chaque jour
comme dans ]'ensemb]e des bénéfices industriels,
des épisodes comme ceux dont souffre actuellement
toute une grande cite resteront possibles.
C'est par la sohdariié consentie de part et d'autre
que doit. se dénouer une grève dont. ravërtissement
~aura.ete suffisant ppar tous ceux qui ne concevaient
.ni )a grandëur.niJa puissance de l'organisation syn-
dica'e contemporaine.
C'est sans doute a'd&s considérations de cette.
nature' que se livrera aujourd'hui ~f. Jaurès,
si la Chambre jcohsent,.eommec'est''probable,
a. discuter immédiatement son interpellatioti. >
Cette interpeHa~bn;~e'JoM~c~ De&a~
estime qu'elle n'e~t'pas inutile t
"-II est bon qu'on entende M. Jaurès exprimer sa
pensée sinon l'arrière-pensêe des nommes de
la Bourse du Trayai). II est salutaire qu'on Fen-
tehde exposer la thèse paradoxale du parti socia-
liste, qui réclame â.oor et à cri l'intervention de
l'Etat dansjes questions de travail, mais qui ta re-
pousse énêrgiquement quand le travail est suspen-
du. Cet ir&ëi'ventioBmsme à rebours, qui-consiste à
.mettre l'Etat,en branle~uand on n'a pas besoin de
Tai.quaneLIes rapports des ouvriers et des patrons
'.sont normaux,-et lui.interdire d'exercer son rôle
"de gardien de l'dr~re,de la sécurité et des grands
services publics-quand la grève les met~n danger,
caractérise admirablement l'état d'esprit des socia-
listes. Nous,verrons-si. M. Jaurès parviendra & en'
faire comprendre les beautés à la Chambre. Nous
verrons en outre– et ce nê'sera pas le moins inté-
ressant si le gouvernement saura lui parler, en
réponse,'le langage du bon sens et de. la raison,
sans ces ambiguïtés, e~ ces "ménagements apeurés
qui affaiblissent d'ordinaire la portée 'des déclara-
tions ministérielles; Enfin,, nous aurons l'occasion,
-de mesurer la force; de résistance, ou simpIement'Ja
dose d'indépendance, dont les radicaux disposent à
régard des socialistes.
r~Qùàht.aù re~~M., il Be veut Tnême pas at-.
tendre la discussion derl'interpéllation pour fë-
liciter le gouvernement dont c la résolution de
faire appel, pour assurer l'éclairage de Paris,
aux soldats du génie familiarisés avec les ser-
vices électriques H'aurait suffi, suivant notre
confrère, à mettre fin à la grève.
C'est beaucoup dire, et le Te7?îps paraîtra
sans doute un peu trop afûrmatif à tous ceux
qui savent que'les soldats du génie ne sont ar-
rivés à Paris qu'après la grève terminée.
Ch. DemaiIIy
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transformations et réparations de tous genres
d'appareils d'éclairage.
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A L'EXTERiEUR
Ve!'s tine entente angto-russe et pusso-jappnafse
Les bruits plus ou moins vagues qui circu-
lent depuis quelque temps dans la presse euro-
péenne, relativement à la conclusion immi-
nente d'un accord anglo-russe, ont pris une
telle -consistance, qu'ils appellent, semble-t-il,
quel qués explications..
II. est parfaitement, exact, en enet, que les
chancelleries' ,de Saint-Pétersbourg et de Lon-
dres travaillent activement a. établir une en-
tente durable entre les deux pays. Commen-
cées au lendemain de la guerre russo-japo-
naise, les négociations subirent, comme on le
sait, à diverses .reprises, d'assez fâcheux à-
cbups dus, d'une part, a l'instabilité de. la po-
litique intérieure en Russie, et, d'autre part,
à l'inopportunité de certaines manifestations
anglaises à l'égard de la crise russe. Ces cho-
ses-là, fort heureusement, s'oublient vite' lors-
que les intérêts supérieurs sont en jeu. En
l'occurrence, ce fut le cas. La diplomatie an-
glaise a estimé, dès le lendemain .dés aNaires
du Maroc, qu'il convenait d'empêcher à tout
prix un rapprochement russo-allemand et de
contrebalancer les nouvelles aspirations « mon-
diales M de la jeune Allemagne par une coali-
tion qui lui donnerait a réfléchir en prévenant
ses velléités d'extension en Asie et ailleurs
elle calcula, dès lors, tous les avantages qui
résulteraient pour elle et pour toutes les puis-
sances coloniales, d'une entente anglo-russe ve-
nant se greffer sur l'alliance anglo-japonaise
et sur l'entente anglo-française c'était, pour
l'avenir, la possibilité -d'une formidable ligue
qui unirait dans un but de défense commune
et dans un faisceau d'intérêts liés, l'Angleterre,
la Russie-, le Japon'et la-France.
L'Angleterre reprit donc, plus activement
que jamais, ses pourparlers avëc-Saint-Péters-
bourg elle~ engageait 'eh même temps le Ja-
pon à. se, prêter. à ..un-arrangement- honorable
avec la Russie.
7 ~Or,èst;eedouMe" résultat qu'elle-est à la
veille d'atteindre aujourd'hui.
Je crois savoir, eh enët, que les négociations
~ui se sont engagées parallèlement, négocia-
tions anglo-russes et russo-japonaises, ont pris
une tournure tellement favorable ;qu'il est per-
mis d'espérer leur solution a bref délai. Et
bien que je pense que la visite qu'accomplit
actuellement l'Impératrice douairière de Rus-
sie chez sa sœur la reine d'Angleterre n'a't.
point, comme on l'a prétendu, d'objet politi
que, j'ai lieu de supposer qu'elle n'est pas ab-
solument étrangère aux négociations en cours.
Elle prouve, en tous cas,'la cordialité des rap-
ports entre les deux Cours, d'autant que l'im-
pératrice Marie-Féodorovna n'était pas venue
en Angleterre depuis trente-quatre ans.
En-ce qui nous concerne, la double entente
prochaine, nous intéresse au plus haut point
puisqu'elle stipulera qu'elle a pour but primor-
dial, le maintien d'une paix durable en Extrê-
me-Orient, et qu'elle résoudra, par ce fait, les
problèmes délicats qui peuvent toujours surgir
d'un instant à l'autre, tant qu'il existe dans une
sphère, où se manifestent tant de convoitises,
des points de connit et des sujets de froisse-
ment.
Toutefois, s'il est vrai et nous devons l'es-
pérer que nous accédions, par suite de notre
alliance d'une part et de notre entente de l'au-
tre, à l'accord anglo-russo-japonais, 'il faut sou-
haiter que'noùs ne nous contentions pas sim-
plement de faciliter les desseins de nos amis
ou de~hos alliés, et que, pour une fois, nous.
songions à profiter de Toccasioh pour garantir
un peu mieux la sécurité de nos possessions et
le développement de nos intérêts en Asie..
René d'Arai
La s!tuat!on partementa!re en Russie
I.ES APPRËHEKSIOXS
Saint-Pétersbourg, 10 mars.
On prévoit que là prochaine séance de la Douma
n'aura pas Heu avant jeudi.
Le pub!ic commente très vivement !a promesse
que M- Goiovine a faite hier à M. Ghérouss, député
socialiste démocratique, de lui donner aussitôt
après ia vérification des pouvoirs-la parole pour
faire à )a Douma une déelarati&n urgente, hors de
l'ordre du jour.
Chacun sait,'en effet, que cette déclaration sera
la réclamation de l'amnistie et i'ôn craint que cette~
démarche ne provoque à )a Douma un vif incident.
Les desseins de t'AHemagne au Maroc
L'ACIJO~ ALLEMANDE
Tanger, fO mars.
Les colonies européenne et américaine de Tanger
suivent avec une attention croissante ce qui se
passe à Fez. Maigre Jes démentis officieux de Ber-
lin, ii est'actueitement. démontré que !es officiers
allemands von Tchoudi 6t \Vo)ff créent a Fez de
nouveaux corps de troupes dont Hs pressent l'ins-
truction. On dit -ici qu'il est évident que ces offi-~
ciers ne" tendant à rien moins qu'à évincer définiti-
vement leurs collègues français et espagnols et éven-;
tueilement anglais et italiens, ~rsque-ies-cinq ans:
stipulés dans Je traite d'AJgêsjras seront êcouiës. A
cette époque, il est certain que !es troupes instrui-
tes par les Allemands sercnt'mieux entraînées que'
celles dont les Français et les Espagnols auront eu~
]a direction, parce, que les soldats commandés par
les officiers allemands auront été choisis, mieux
payés et. supérieurs en tout aux autres. (/)<;FoMnn'er.) `
Une bombe à Madrid
Madrid, 10 mars.
Ce matin, la police a découvert une bombe dans
un des quartiers de Madrid. Cette, découverte'a é!ê
tenue secrète. L'engin a été porté à )a direction de
l'artillerie, qui. avec toutes ies précautions néces-
saires en la circonstance, l'a envoyé au parc d'artil-
lerie.
La forme de cette bombe pouvant faire redouter
une manipuiaiion, la direction du parc décida cet
après-midi d'en provoquer l'explosion. En effet, H
s'agissait bien d'une bombe à renversement, fa-
queile, si elie~eût explosé à l'endroit où e)!e fut trou-
vée, aurait pu faire de nombreuses victimes.
De l'examen sommaire des débris de l'engin, i)
résulterait que sa composition serait identique à
celle de ia rue de Roban, à Paris, qui faiDit coûter
la.vie au roi Alphonse et au président Loubet
(agence FourHter.)
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Le plus souple.
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demi-bouteilles
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température' °
Une 'vast& zone; de pressions iniérîcurcs & 7CO
milUmètres couvre la. moitié nord du. continent..
En France, des pluies restent probables avec tem"
pérature normale..
Hier, à Paris, pluie. Thermomètre, 12*~Barcmë-<
tre, en baisse, 76~ mm..
FAITS DU 'JOUR
~Pafr:s ~rançOMS A Vcr~a:meeting de la Patrie française a Versailles, présidé
par M. Henri Rochefort.jjue "trois mine personnes
cntacctam~
Sur l'estrade, aux cotés de M. Rochefort, MM.
le commandant Briant, Ostér, colonel' Fleur, .Ru-<
délie, député, etc.
Après le colonel Fleur, M. Roehéfort a pris pré-'
texte de la grève des électriciens pour souligner
avec son esprit accoutumé, l'incohérence de la si-
tuation actuelle. M. Osier déclare que la ligne dé-
fendra la tnêmoire~deSyveton. Puis M. Briant fait;
l'exposé '~loquënt~ dje :Ia situation de. la Franc? err
face de l'étranger.' Après~ui, *!e' comte de Montes-.
quiou a parlé. Tous les orateurs sont chaudement
acclamés. ?-
t7):ea~;c/:e. La. Patne française a fait Mer!
poser sur les murs;.de Paris~'aînehe suivante
Samedi 1G mars, a nuit heures et demie du soir, salle
Wagra-m, 39 &t's, avenue Wagram, grande reunion privée
sous la présidence de M. de Marcëre, sénateur, assiste de
l'amiral Bionaimo,députe.
LES MACVA)S IXSDTDTEURS )
Confcre.nce par M. Maurice Barres, de l'Académie fran'
çaise, député." `
Prendront également !a. parole MM. DontcnviDp,
agrège de l'Université, Henri de Noussanne, Maurice
Spronck, deoute de Paris.
Citoyens, pères de fami)Ie,
L'audace d'une poignée d'instituteurs ligues contre !a
Famille, la Société, la Patrie augmente chaque jour.
L'éducation de vos enfants n'a. plus d'autres défenseurs
que vous-mêmes.. Vous ne vous laisserez pas ravir )e
pius sacre de vos droits.
Venez affirmer avec nous les principes essentiels de
tout enseignement l'amour de la Patrie et )c rësDect des
traditions nationales.
· Le pr~sMen! de.!a PaMe FfaH~aXe
'E.BEMAKCERE.
On trouve des cartes aux bureaux de la Patrie
Française, 196, rue de Rivoli, chez les présidents
des comités de quartier et à la Ligue des Patriotes,
2, rue de Valois.
E?t t'/iohneMr de Jca)!-Jacques .Housscau. Un
de nos confrères avait éprouvé le besoin, Mer, d'or-
ganiser une manifestation en l'honneur de J.-J.
Rousseau, on ne sait trop & quel propos,, ou plutôt
pour répondre aux conférences de 'M. Jules Le-
maître.
II y a eu forces discours, naturellement de M.
Painlevé, qui a reconnu d'ailleurs «-tout ce qu'il y~
a de factice et de contradictoire dans les construc-
-tions théoriques deL.Rousseau o-; d'un citoyen, de
~Genève, de M. ~Jean Richepin, .de M. Perricr, sé-
nateur de la Savoie, qui a cru devoir donner un
horionadeMaistre.
Enfin, M. Silvain, de la Comédie-Française,' a dé-
clamé des vers de circonstance, et des chants ont
clos la cérémonie.
P/toto~ropMe. Une question qui ne laissé pa~
de doute vient d'être posée récemment. Un éditeur
ayant acquis d'un photographe le cliché d'un por-
trait a-t-il le droit d'introduire, sans le consente-
ment de la personne photographiée, ce portrait sous
un nom quelconque, dans un roman ou toute autre
œuvre littéraire ?
Le fait s'est présenté pour Mme B. qui s'était
fait photographier chez M. Paul Boyer.
En présence de la difficulté de retrouver les excm-
plaires vendus ou disperses pour la vente, Mme B.
a jugé qu'elle avait satisfaction et a renoncé à por-
ter l'affaire devant les tribunaux.
NbH~e~es reJjf.ffieu.?es
Uno' Kf)UMHc !'cuniom d'cueQMM. Le correspondant
de Perpignan télégraphie au Temps
L'evÊquc de Perpignan partira jeudi prochain pour
Paris. L'évoque est appelé, ainsi d'atHeurs ~ue les p)');]ats
de ia région, pour recevoir du cardinal hfchard voiles instructions du Pape rclati~ment. à l'exercice du
culte: Leur séjour a Paris durera: huit iours. B
Nous ne donnons toutefois cette dépêche que sous tou-
tesrese):es.
~VouveHesm~jtajres
L'n//a:e de CrotoMe. Le colonel Lcddct, du 2' d'ar-
tiUerie, .a Grenobte. csfnomme cirëcteur a Bastia ]a
chef d'escadron. Bertrand, du même régiment, <*st nomme
commandant de rartiUerie de l'arrandissement-de Tour-
'non.
Ces mutations sont la~ conséquence -des récents'inci-
dents qm se ~sont 'produits au- 2*- d'artiHerie. LG ministre
de la gu.er.re.annoneait~~amedi, au co~seil'dcs.'ministrcs,
qu'ii evait sacrme le côfonet Leddet et Ïe 'commande
Bertrand, coupaMes d'avoir flétri ia délation l'cxccuti:),
oh le voit, ne s'est pas fait attendre;
~for< dt( ~ncmt d'Esc!)e~. Le gênerai de brigajû
d'EsdaibcH, adjoint au préfet maritime gôuv<;)'ncu)' de
Toulon,.est mort tuée dans cette viUe, à ia suite d'un'j
courte ma)adie.
Le défunt était originaire de Douai ct-devait atteindre
la.limited'&ge en juiKet prochain ;it a fait sa carrière
dans l'infanterie et a combattu, sous Metz, en f8~0. Api'cf)
avoir brillamment passe par l'Ecote de suerre. i) a eto
instructeur d'infanterie & cette Ecote, puis chef d'<;tat-ma-
jor du 3* corps d'armée.
Le gei.et'ai d'Esciaibes avait été promu en octobre MM,
il y a dix ans passes it était le pius ancien des genc-
raux de brigade en activité.
fiM-c sMgfan/e. Des rixes graves ont eu Heu hi.:r
parmi tes soldats hospitaUsës au sanatorium de ]'He d''
PorqueroUes plusieurs soldats d'infanterie cbloniaie
sont Messes et i[ a fattu-;appë]er des détachements du
17' bataiiion d'nrtitkrie pour retabtir l'ordre.
.9o!dq/s oHpo'MHn~. Au 17' drAgons, a Carcassonnc,
21 hommes ont été empoisonnes après avdii' mangé des
sardines six. gravement atteints, ont été trnnspbrtcs il
l'hùpitat où, srâcc ù des soins énergiques, ils sont ac-
tuellement hors do danger.
.!VouveHes nazies
fronto~oK dans t'<~a<-)no}'or ~n~ra!. Les capitaines
de vaisseau, Choeheprat et Le Léon sont nommes con-
tre-amiraux en remplacement, des contre-amiraux Mas-'
senet, décède, et Puech, passé au cadre de réserve.
L'accMent du < Ka!)!c A la suite de l'accident:
du A'a~j/te, l'ingénieur Vie! est. propose pour ]a Légion
d'honneur ie surveiHant technique Bernard et )e chef-
ouvrier Bianc sont proposes pom',ie.grade supÈricur.
FAITS DIVERS
LESAPAr-HES
Sur la berge du canal Saint-Martin, boulevard
Richard-Lenoir, des apaches échangeaient des
coups de revolver. M. Michel, officier de paix, fit
immédiatement opérer une rafle, qui amena l'arrcs~
taiion de onze individus, dont deux, Louis Guigue et
Henri Vaujon, étaient assez grièvement blessés.
En voûtant désarmer l'un des combattants, I'ins<
pecteur Houdot a été légèrement blessé.
On croit que deux ou trois apaehes tombés dans
lecanaisesontnoyéa.
r.E5 VOLS A L'ÉCOLE DES BEAUX-AnTS
Le procureur de ia république et un juge d'ins~
truction du parquet de Romorantin se sont trans-
portés, hier matin, a Nouan-le-Fuzelier .Un_ehef de
service du sous-secrétariat des Beaux-Arts et un
inspecteurs des monuments historiques ]cs accom-
pagnaient.
Le château a Été fouillé de fond en comhic, depuis
les caves jusqu'aux greniers à fourrages. Les per-
quisitions n'ont, pas donné de résultats appréeia-
b!es. Six balcons en fer forgé, dont deux fixés aux
fenêtres du premier étage et quatre sccDés'dans des
colonnes et formant grUle & l'extrémité d'une ter-
rasse rappeUent ceux qu: furent enlevés à l'hôtel
Soubise.
11 n'a pas été trouvé da gravures ni d'ouvrages
r&res.
M, G'jîchàrd, chef de !a brigade mobile, continue
ses investigations chez tes marchands de curiosités
qui ont servi d'intermédiaires entre les collection-
neurs et M. Thomas pour ia vente d'estampes déro-
béesU'Eeoie.des beaux-arts..
On est convaincu que beaucoup d'estampes ont;
été vendues .en Atfemagne par l'intermédiaire de
deux courtiers que i'on recherche.
D'autre part. une iettre dé Saint-Sébastien dit que
]e ministre de t'instruction pubtique.et des beaux-
arts avait pri~ le directeur du musée de )a vilie de
lui faire conna)tre s'i) n'avait pas été présenté a in.
vente et acheté pour !e compte du musée une déesse
égyptienne en bronze, de petite dimension, qui avait.
été volée au Louvre et qu'on supposait avoir été in.
troduite en Espagne par Hendaye.
L'enquête n'a abouti, a aucun résultat, mais a:
laissé supposer que )a statuette réclamée par notre
ministre cas beaux-arts avait été réexpédiée aux
Etats-Unis~
TUE D'U~! COUP DE FM!L
Auguste Lamouche. camelot, âgé de quarantcmq ans, avait demandé dix francs à son frère, qui
les lui avait refusés et qu'il avait à moitié assommé,
samedi soiT.
Un peu plus tard, Lamouche s'adressait à un ~e
ses voisins, dans l'impasse Calmets, sur )a butte
Montmartre. Vicier Montagne, le voisin, affirma.
qu'il ne disposait pas de'dix francs.
–Tu mens'Gare à toi.
Lamouche levait un gourdin menaçant sur Victor,
Montagne, qui. connaissant l'homme, ne coûta pas:
que sa vie ne fut en danger. Il s'arma rapidement'
d'un fusil de chasse tout charge, déposé dans un'
coin de sa chambre, et Gt feu sur Lamouche qui fut
tué net.
Le cadavre a-été envoyé a ]a Morgue.
Victor Montagne a été remis en liberté, après un~
courte enQuetc~qa! prouva qu'il éta!t en cas~Iclé-,
gifimë défense.
(Voir .s~e a ~a 3' ce!on):e, de .3" ~f.);.
~s&oum'te~sé&teïitt~s'càtm.ëS~ rlàaent` n~'
d~ur. équipée~
..Cependant, on'.p'ouvait "TéQÔTitët ~dés'conflits
''entre les grévistes dé:la veille 'vëliaht rejoindre;'
leur poste et lés~travailléurs qui-avaiënt côn-
senti à les TempIacejR ~Aucune, manifestation
'f .d'hostilité'ne'~s'ëst produite'. Dù-'re&të, sauf aux.,
"Champs-Elysées~ on avait évité~de~airje appe~
aux civils..
Bans là 'plupart des séctëurs/_c'est~ aux sa-
peurs du génie, mandés de: Versailles,-qu'avait
été commis le soin dè'remé.diej'jauxL~pérturba-
tiohs~causées par la grève ~dans~és'sërvices pu-
blics et. dans les~'transactions 'commerciales.
Des-<;ampëménts;sommaii'es avaient été organi-,
ses en hâte, couchage sur .place, installations
-pourla.K-popotteB.
l;.Dans d'autFes~seet~urs,~és;.sapéui;s-ppmp,iei's
"'àvàient"é$é envoyés'sairëdi soir .vers &ix heures.
~Mais:déjà'là fin dé là~1grèvë-étàit~spérée,et on
;n'à;pas. eu recours a 'leurs bons offices. Les sa-
peurs-pomp.iers,: qui .étaient par-petits, détachë-
.ments'd'une dizaine d'hommes, avaient apporté
'leur coucher. lisent dprhiiët~~c~~ ,coté' des'
:¿,. màcIunes::JIs~pn~ quitta Jtes.~usm~
'ers'six~heures.
~-Soldats ,et. grévistes se sont renociitrés sans
"ileurt~~ les:- électriciens -ont même. mis- quelque
'.coquetterie.a montrer a. leurs suppléants~mpre-
vises~es~di~iculté&'d&.la- tâche qù'ils-ayai.ént~
du.acceptër. J
r. –Cela ne pouvait guère nous inquiéter, car
:Ies usinés fonctionnant, il nous était très tacite
de couper le courant sur mille points que là po-
` lice eut~été impuissante à garder!
Les sSIdats du g.ëhië ont regagne :!ëurs caser-.
.nemènts. dans la Journée, .leur présence étant
devenue, inutile..
'~s~
La -malencontreuse grève- des "électriciens est
terminée depuis samedi'soir, Paris est rede-
venu ~a Ville-Lumière. Et maintenant que tout-
est jenfre dans l'ordre./que rémotion:dë<:es
deux dernières soirées a'disparu, on se demande.
pourquoi' lés électriciens ont quitte si subite-
ment leurs secteurs respectifs, car si, force-
ment, on a dû ~ubir~a grève, on n'en connaît
guère lës~ origines:
Nous: nous sommes renseigné~ auprès d'un
conseiller municipal qui s'est particulièrement
occupé :de la question et, trèsnmpartialement,
il.à bien -voulu nous;faire I'histoi'ique"dé l'aî-
'airë.
Tout~d'abord, nous a dit notre mterlôeu
teur, il faut que~vous sachiez que.lës ouvriers
~de Téle~tricité sont groupés en quatre syndi-
càts~parisiëns lé syndicat des travailleurs desj
industries' électriques,- 'dont le secrétaire' est
M.~ Ëatàùd~Jqui'.vient'dé jouer, le~grand rôle
que vous savez~J'Ûnion syndicale des employés
'des secteurs 'dé Paris;'le syndicat' des employés i
du secteur de; la~rive.'gauche et l'Association `
àmicàïé du -personnel du secteur, des Champs~
-Elyséés.'L
.M'Lorsque, l'an dernier, le conseil municipal
eut à discuter le régime del'électricité, les syn-
dicats s'émurent ils se-réunirent et désigné-
reht un comité commun dont les membres ye
curent mission d'entrer en pourparlers avec la
ëommission municipale spéciale.
)' Les revendications ouvrières parurent légi-
timés et l'a'c.cord'ne'tarda. pas se'faire, si bien
que,, dans son ràpportj)ublié le Si. janvier dér-
"hier,. Tiotre collègue' M. Félix Roussel donna
pleine et entière.sàtisfàction 'aux syndicats.
f' H II. s'agissait, daùs" îles articles i4 et i5 du"
` projet de convention à intervenir avec la future
Société concessionnaire, de la situation du per-
sonnel et des Tetràités~Dans l'article i4, il est
dit notamment mie « les Sociétés et Compagnies
"concessionnaires s'engagent a maintenir dans
~eurs emplois ou dans''des emplois; au moins
'éqùiyaÏents les employés ou ouvriers au ser-
vice des secteurs actuels, occupés depuis au
.moins un an à'ià date du i" janvier-i90'7, et
dont les traitements n~excèdent pas sept cents
.francs par mois'
~L B;Gë même .article porte: encore qû'un;rè~e-
mént~ sera' concerté entre" le -éfet:de la' Seiïie
~.o~ Ï'exploitaDjL~pour contiitiqns:v
~mtéréssant~&p n ) oute
"J~ ''S~à~Vinë~ient~ lés üon: ,J
\enësfcanditionB-serbnt aplicàbles.e~ plein-~1~
-u~rsbiïnëh~ëja~om~agnie~~
-"r-drà-&ys~~a~e~ugm)Mi~oQ~M
? Tôuteteis,' (si~ir.régi.më plus tavarable aux ou-J
vriërs ~tait rëndu~oNigatoire p&nmedoi.où un dé-
cret, ,Ies concessionliajres supporteraient seuls
}'augmentation~es"dépenses qui en* résulterait la
'Ville n'aurait & supporter ..que ta différencerentre le j
-montant des dépenses résultant du régime imposé
par une !ôi ou ùn'decretTet le montant~des dépenses
'~devant résulter~du Tégmie nouveau dont elle de-
"manderait rapplication."
B Cet articl~réconnaît égalemeht~qùe le per-
sonnel sera assimilé au personnel municipal,
cette assimilation devant être j'églee parole pré-
fet, après délibération du Jconseil municipal
-'au surplus, les situations acquises supérieures
:à celles rësultant de rassimilation seront main-
tenues aux bénéficiaires actuels.
En ce qui concerné la question des retraites
.l'article i5 stipule qu'une retenue mensuelle de
~2 0/0 sera affectée tous Jes mois, sur les appom-
~ments sursalaires payés aux agentsjen acti-
vite de service, à partir de là mise en vigueur
du contrat. La suite du dit article est très éxpli-
.te
Les concessiannaires accorderont a titre incessi-
-Ne et insaisissable aux dits agents en activité de
.service, une-allocation de 6 pour cent sur lestrai-
tements ou salaires, ayant subi la retenue de 2 pour
cent.-
Toutefois, lorsque le nombre des kilowatts-heure
vendus par-les concessionnat~ës dépassera le chiî- "'l'
-tre,de~5'TmlUons, la retenue sur le salaire des ou-'
''vriérs~serà réduite a un~ppur cent.~et le versentent .a
-fairë'eh lëf nom par les concessionnaires sera porté j
L -& 7 pour-cent..
,Le .mon'tant de-ces retenues et allpcatiensserà~
averse versé tous les trimestres, à la caisse des re-
"~raites'.pbur.Ja vieillesse au compte de-1'intérëssë et
'~inscr!.t;sur;'un livret individuel, .qui sera la. propriété
'~de l'agent et/qui lui'sera'remis.quandji quittera le
'service, pour quelque motif que ce soit.
A titre ëxceptioniie], et par eJîet rétroactif, -une
.même allocation de 8 p~sur cent sur les traitements
et salaires acquis'depuis la fondation des secteurs
aux agents en activité de service au moment de la
mise en vigueur du contrat sera vërséj sans intérêt,
a la Caisse nationaie des retraites pour là-vieillesse
~ëtjnscrite sur le livret individuel de- ces agents.'
Une part égale aux 6/26 sera versée parles secteurs
et les 20/26 par la Compagnie nouvelle en vertu de
l'article 2],-titre II.,
Elle sera avancée intégralement par ~es."coneës-
sionnaires et'portée au compte de premier établis-.
sèment, de l'exploitation du l'égime.déanitif.
~Tontes ces conditions parurent satisfaire
pleinement les syndiqués qui,' dans leur ËMMe-;
de février, remercièrent chaleureusemeht-
les membres de la première commission muni-
cipale'et leur président, M. Félix Roussel, qui
« ont mis une bonne volonté évidente à conci-
lier'les intérêts divers'du personnel de la Ville
-et des concessionnaires~ 7
'B Cependant, une certaine inquiétude subsis-
'tait~nçore parmi le personnel. Cette inquiétude
remontait au mois de décembre, et le rapporta
'de M. Roussel ne parvint pas a. la dissiper com-
-plètement. Nôtre collègue. M; Arthur Rozier~
'avait fait adoptér'pàr lé conseil'une motion en:
faveur de.ces points H-'
i? Le maintien du personnel, et des situations,.
.acquises'~ y-
~L'a.ssimilationàu'pérsonnel municipal
3° Là-retraite~ municipale avec effet'Tëtrôac-'
tif.
)' La motion Rozier comportait en outre une;
commission d'arbitrage et le contrat collectif,
deux. points également' votés, .mais non portés
` ~dans le futur cahier des charges. La journée de
~huit.heures, réclamée par les syndiqués, ne fut
pas acceptée. T
B Lés ouvriers électriciéns.eh apparence satis-
faits, né l'étaient, donc pas. Us l'étaient si peu
notamment ceux du: syndicat des travailleurs
-.des industries électriques–les plus nombreux
-J/ que dès le mois de décembre ils s'occupaient
'l déjà d'une grève, en vue d'imposer leurs re-
~vendications à la nouvelle société-concession-
~Tiaire'
Cette jquestion fut posée aux syndiques T
Dans le cas~oùles pavrJers des.six secteurs é!ec;
triques se mettraient en grève par suite de la non-;
"J application de la motion. Arthur. Rozier, les adttté-
:renfs des' quatre organIsaUçhs syndicales pMnncnt\
'i)s .t'cngagemënt de ne .pasfremplacer, personneite-
ment, les grévistes-dans leurs différën!~ emplois ? 9
n üë;30: décemhr° onë sém 1 exe
Lé'3()déGem.hM, une assemblée gen~
traoj'~matre'fut tenue, et à l'unanimite~moins
\1sëpt voix et.;trpis~bstentions, les,assistants~pri-
j'ent"rengagément~.demapdé,~n même (temps
qu'irs~.réppndaient'_àff]rmaiiv~mént _à ce -refe~.
~rendum~ ?'
1° Approuvez-vous la nomination, d'.ua, comité dé
~eve?'
h~ous~ëcidë~ex~tër,~
Décisions de ce comité?- y. -7.<
3~Si vos intérêts étaient compromis, consentinez-
voùs à -faire la grevé jusqu'à Fobtpniiou de'Mos~esi-
derata ?\
~L'assemblée rësolu~enS]S~ë;.portér 'c$~Qp-
ble vote à là cohn'aisMLn~-dës~iturs jëoï~es-.
,SMMaires.' 'f-. ~?~
K La situaHon était 'ainsi e.i~lie lorsque ~e
cbDseil muni&ipal eommençâ~â~iscussiGn-du
rëgime de réiectricit~ Malgré les déB~r~Mies
des syndicats ouvnerS,<
.gèMDt d'aspect, ~esIn~sq~es~mbèrent~es
syndiques réclamèren1;per~iyBment~a~a
~commission municipale de nouvelles'conces-
sions, notamment la création ,de commissions
d'arbitrage, de contrats de travail, l'étaMisse-
ment de la journée de huit heures, que sais-je
encore~ M. Félix Roussel~se retrancha; derrière
l'incompétence du conseil municipal pour ré-
soudre ces questions, ressortant du pouvoir lé-
gislatif, et nous pensions les difficultés aplanies
une jFoisde~pIus, quand Jagrbve,éclata<~
une bombe.
B_ Voila;n6us_3it, en: t~rmihaht'nQtre interlocu-
teur; l'historique de Settë.affau'e, qué-M.~ Arthur
tU)zier/a._ëté"le'premier tL dëplojër a,1a'tnbune
du conseil Biunicip.al. Dans -un but qui m'é-
.chappe;' car .ils~n'ont évia.ommentjpas. employé
ië~bonmoyen~lës'~syhdiqùés~nt suivi ~impru-
demment quelqTies meneurs ils ont eu tort.
Le conseil municipal a fait 'et continuera &
faire pour eux tout ce qu'il est possible de
faire. ?
trwtnf~ ViU~Ha
jettes eu pett ~e oots
A PARIS
D'après une nouvelle décision du conseil
d'Etat ~ur le repos Itebdomadaire, un pourvoi contre
l'arrêté préfectoral accordant une. dérogation peut.
être formée a titre faction syndicale,. soit par un
syndicat d'ouvriers, soit par un syndicat dissident
de patrons.
Hier matin, à la Faculté de Droit, séance so-
lennelle en l'honneup-de M. L. Renault, membre de
labour permanente de La Haye, minisire plénipo-
tentiaire honoraire, "sous la présidence de M. Léon
Bourgeois. Remise d'une plaquette gravée par Cha-
plain. ?
L'assemblée .générale ~de I'AT)ri~ société, de
secours au moment du terme, 3, quai Voltaire, aura
lieu demain, à.2 heures et demie, rue Las Cases.
––Aujourd'hui, inauguration deil'exposition de
M.;ArthurStud,15,rueRichepanse.
DAJSTS ILES IJEPA.BLT~EM~BNTO
––J'Le'-pFéfet de la Seme-inferieure' a 'refuse
d'approuver la délibération du conseil municipal de
Rouen consentant aux~curés la. location deëpMS-
bytères;~ ` c
Sur -l'emplacement du presbytère d'Estenay
~Mame) démoli, va être créée une place publique.
––LecurédeLas-IIlas (Pyrénées-Orientales),
ayant été expulsé du presbytère, a transporte son
mobilier dans l'église, où il loge et coucne.
––Le'conseil municipal de~ Fontaine-Maçon
(Aube), a décidé de laisser l'église libre dans la
commune libre n
Tous les conseils municipaux du canton des
Herbiers (Vendée) ont concédé aux curés là jouis- `
sance gratuite des presbytères. L
M. Gobert,.républicain radical, élu'conseiller
général du canton de-Charly (Aisne), 1,950 voix,
sansconcurrent.
2~ avocats adressent une protestation au con-
seil"de l'ordre au sujet des conditions dans lesquel-
les le tribunal de Roubaix aurait nommé un agréé.
Discours de M. Dubief, ancien ministre, à
Maçon. Apologie de la loi de séparation, mais il re-
proche au projet de M. CaJUaux de ne pas frapper
les fortunes progressivement.
'La vanole a fait-son apparition à Guingamp.
Deux marins et un militaire morts. Les infirmiers
refusèrent Jeur; aide -pour. Ië~ jnhumer.-Deux reli-
gieuses s'offrirent,'tombèrent malades, et sont mor-
tes peu après.
Un'LenterriemËnt.civilla. eu lieu~ a, yiller~.en-1
ArgQnne,(Marne), dans :l'église, malgré/le; curé. Le
j ~arde~hàm~Mre~a dit.lebe Prp~uHd!sur là tombé. r
–er,A.'Vienne liseré), banquet en l'honneur
-de~Michel~Servet~ discours et-cpnférence,-au .théâtre.
.jBn~u~e.j~Dr~os~M~cheI.'S~ryet~~
M.: Simyan éialt hieK;a. Angoulême. Bal,
.banquet, concert et rentrée à'Paris..
J–– Un train, de voyageurs a dérmnê & l'IIe-de-
Ré. Mécanicien et 'chauffeor'assez grièvement j~les-
.-sês.
"Hier, à Belfbrt, 20° anniversaire: de l'explo-
sion de mélinite, manifestation sur les lombes des
artilleurs victimes.
Sous le patronage de l'Action libérale, M.
Flourens, ancien ministre, fait à GrenoNe.~devant
~,000 personnes, une conférence sur la réparation.
Il a attaqué la politique de MM. Clemenceau et
Brian~i, ajoutant que dans toute cette affaire, le
Pape seul avait fait preuve d'esprit de suite -et eut
l'attitude convenant à son rôle.
––A Dunkerque, l'état sanitaire s'améliore. Ce-
pendant on constate hier un dix-septième cas de va- `
riole noire.
Un tempête de vent sévit dans-Je Roussi!–
Ion. Le vent~ emporté la toiture de la maison de
M..Bourrât, député, qui a dû se réfugier à l'hôtel,
avec sa famille.
Un incendie détruit a Brest tous les maga-
sins bordant la rade et renfermant du coaltar et du
.goudron.
Tempête violente près de Riom: Une maison
s'écroule ensevelissant deux personnes.
A LTÊTRArsr&BR
De.ConstantinopIe :.Le lycée impérial de Gà-
lata-Seraï a/brûlé cette'nuit. Aucun.accident.
De: Pékin- :.Le. minïstre~de la- guerre a fait
i choix, de quinze, étudiants du 'collège militaire de
Pào;-Ting-Pou pour les envoyer en. France'afin de
'cômpléter~eur'éducation militaire.~
De Genève :.Un-vieiroriginaI qui vivait seul
avec ses chats, a été trouvé mort dans son taudis,
le nez, les oreilles, et les lèvres mangés par ses
bêtes.
X.B:. )iS
~O~DR~ITÉ~
CNROyfQCBDBi.'ELEGA~CE
Charmants les nouveaux menus. C'est une
figurine, découpée, petite silhouette peinte à la
'main, haute de trois ou quatre pouces, qui
onre le type ~e plus gracieux de la soubrette
aux dinerentes époques. Grisette ou midinette
genre Empire ou xvm" sijecle. Ghacune, selon'lé
7 style, porte un tablier blanc sur lequel s'ins-
crit l'ordre du seryipe. Très décoratif pour Ie~
couvert, ce léger,bibelot a un caractère artis-
tique tout à fait intéressant. On, peut exercer
ses. talents en. en, peignant de semblables. On;
découpe ensuite. Le support n'est qu'un frag-
ment de carton replié que l'on colle à l'envers.
-G.
rË~SCOï7RS
La-Duchesse ~d'Aoste douairière, qui vient de pas-
..ser trois ~semaines ;à~Rome, où elle était rhote de la
Reine Marguenfe~st de retour a Turin.
J LE.S' AMBASSADES
.L'ambassadeur~ d'AHemagne'et !a princesse de Ra-
doHn. ptit donné avant-Mer soir, à l'hôtel de l'ambassade,;
rue de Litle; un dmer politique et:diplomatiquë non smvi'
de de réception..
Les invités étaient
Lë~ministre des affaires cLrangërcs et Mme.P~ohon~e
ministre de-Roumanie et Mme Gtuka, gênerai'FIorennn,-
grand chancelier.de.Ia Légion d'honneur, et Mme. Flo-
rentin le ministre de l'instruction publique, Aristarchi
bcy, comtesse K)emmicheI,-M. de Na~enne, M. Homolie,
directeur gênerai des Musées nationaux, et Mme Ho-
motie .M.'et. Mme Varènne, M. Francis Charmes, comte
et, comtesse de Radoim, docteur 'Marmorek, M. Lanes,
M. André FaHiëres, M..de Fiotow, prince de Reuss, Miss
Barrât, comte de Mir~ach-HorIf.
L'ambassadeur avait à sa droite Mme Pichon et à sa
gauche la-générale Florentin; la princesse de Radotin
avait à sa droite le ministre des affaires étrangères et à
sa gauche le ministre de .l'instruction publique.
Une heure de musique, avant-hier soir, chez le
comte de Nemes-Hidveg, conseiller de l'ambassade d'Aù-
triche-Hongrie, et la comtesse de Nemes-Hidveg, qui dna-
naient une soirée fort élégante.
L Patmilesiiiyitës~ v
L'a,ïu!Mssadeur d'Autrictio-Hûngr!c. et !cs membres do
l'ambassade, Mme Leghait, coHite de Rcvënttow, prin-
cesse Stirbey~ comtesse Odon'dc.Montcsquiou-Fezensac,
marquis et.'marauisede~Segm', comte et comtesse de La
Tour du Pin, marquis et marquise.do Lastevric, comte et
comtesse Henri-de CastcHanc,;prjtnc.e et, princesse F. do
Lucingc, maj'quis ctr nfarquise de Lambertye, comte et,
L com'tcssc de Sonis, marquis de Laborde. comte et.,com-.
l.lesae R~d.e Lcu5Sp\;barQn~ct';baMline:E.etf)ict'çj comtes:
'1~' ct,R (to~MMtcsqùiott, ~'icômte ùe:BuM;1and,- M.- Lo~'
ëtuIdc~;baroh'.ct-bat'onnc;;EJ.de~Soubcyra"n-; M:-Dubo:g~!o,
L'Bstang, Baron ttp Grayp~
'Le~mirdstM~d~tâiië~~ruxenes~ et !a'comtesse
nin-Longare viennent détonner un. grand diner dont les
.convivesétaient~
re Prince Nà oléoz -v'`' ait le comte de Gi-
-LG~'rinceNapoMon,.qu'accompagnait le comte de Gî-
rardin comte et comtesse Cari van der Straten-Ponthoz,
con~comt~sse ~EdoSard d'Assohe,. comtesse GMs-
laln~dëSËaraman-Chimay, comte ~~Qai~~t'AMringen,
tËnmsti'è-'ia'Aiariche-Hongne baronne; dé~Rôtesta, mar~ i
Suis; de MoatagIiari;~sëGrétaire~ë~egattd.nc~'ItaIie ;~Ie `
~secFptaire :de~ëgation~ntànniquë~ët;Mme9Jugh Gaisford,- ï
~M:SConstàntiD~Nabok:bH~, premiër~sscrétau'e~de légatipa
~de~ussie~MSGuy~ey,ntjeQs,
En l'Ëomeur dù/marquis'ePde la ~'qmse de Re-:
~ërseaux.Sle~ebmmandant Pierœ'?(Mrodon~aHaché nuli- l'
~air~ à l'am)~sade ~"France ~enne~t~Mme Gîro-'
jion ~Mjenn~n~ de dqnn~une~es" intéressante soirée, lit~ t
tëratrëj'~ilnustcale.
Le programme comportait Ça CKâncë'~ Aîan, la' sp!
rituelle comédie cte. MM.' Robert de Fiers et~ë~GaiIlavet,
qui a été fort bien interprétée par Mme Girodon, le'capi-
taine de San Marzona, attaché militaire italien; le comte
d'QIiyeu'a, secrétaire de la légation du Brésii;.le comte de
Fierréfeu ët'M. MareëISchuIz. i
Puis on a tour à tour applaudi M/ Jules' Sauerwein~ la
baronne Bach-dans des œuvres de Chopin et de Richard
Strauss, et la.'eomtesse de San -Marzona, ~gm~ dit/des
vers dë'la comtesse-Mathieu de Noailles. i
Dans l'auditoire:
rnn'ce et princesse Â/ de Lichtensteih,.le conseiller
'd'ambassade et ~Ime GmlIëmin,.princesse;Fugger, comte
Zamoy~td, marquis et marquise' de .La Ribera, comte et
comt~sse~deSelIern', baronnet-baronne de Tucher, ba-
ronne de'. Maillard, comte et'comtesse Ràsoumofsky,'com-
tesse ~Wydenbruck, comté'Kufstèin,' comte de 'Piërrcfeu~
fbardn Piëyre,.comtessë Obèmdorf~M. et Mme Boskme,
marquis de Mar~ene, colonel et Mme Skina, M. et Mme
Mac Clintock, coJone! Martchenkro, M. et Mme de~ Aze-
vedo,M.deKagénëck~etc.
'= DANS LE MONDE
'–A l'occasion du mariage de son Sis, Ïë comte de
Premio Real-'avec Mlle de TaIIeyrand-Pêrigord, qui sera
béni le ,16'mars, la marquise de Villehermose donnera
cette semaine .un grand diner de famille. Le prince et la
princesse de Radolm.oSriroht un diner aux Saneês et &
leurs proches parents; îa comtesse de TaMeyrahd-Pêri-
gordJes a reçus-également à-sa table hier soir.
–La deuxième soirée musicale donnée avant-Mer
soir par M. Blonde!, le sympathique directeur de la mai-
son Erard, et Mme Blonde!, dans leur bel hôtel delà-rue
du Mai], a obtenu le même grand succès quenelle du
mois dernier. Le programme, des plus intéressants, réu-
nissait une élite d'artistes, en ..tête desquels il. faut citer
M. Léon Delafosse. Le remarquable pianiste, que l'on
regrette de ne point entendre plus souvent à Paris, ~sou-
levé l'enthousiasme de l'élégant auditoire en exécutant
des œuvres de Chopin.-de Rubinsteint de Debussy et de
Widor, avec un incomparable, talent fait de puissance et
de charme. M: Charles 'Widor avait bien voulu, -égale-
ment, venir accompagner lui-même quelques-unes de ses
exquises compositions, interprétées tour à tour par Mllea
Linder'et Borgo, de l'Opéra, et M. Devries, de l'Opêra-
Cbmique.. t
'Parmiles invités'?
Princesse de BraheovaD, marquise de Saînt'Pàul, com-
tesse de Bëarj], vicomtesse d'Indy, 'comtesse de Becde-
lievrë, iftarquise ~le Pracomtal, vicomtesse de La Lauren-
cie,M.~t Mme Georges~. Mallet,. M.: et Mme Re.ne_
TjûM, comtesse de MaùpËou, Mme.Charles.Max_, MM..
BuboisdeL'Estahg,SalYayre,ReneLeLubez,'eto.~
-M.-jules Forges a donné avant-hier, dans l'un des
grands hôtels de Biarritz, un très élégant dîner dont le$
convives étaient:
Marquis et marquise d'ArcicoIlar, Mrs Stuart-WortIey,
comtesse San Félix, Mme F. de Yturbe, capitaine et Mrs
Fane, Mme Moore, MM. Oscar et Arthur Heerea, M. et.
Mme Drexe!, M. Verde-DeJisIe, M. Leishmann, Mrs War-
burtoh_, lady Troubridge, comte Je Cas;! Sedano, baron
Cnarles Cottu, M. F. de La Gandara, Mrs Newmarm, etc.
Le comte de Bëauehamp'a donné avant-hier un élé-
gant déjeuner le déjeuner de Cronstadt auquel ont
pris part entre, autres~ convives le gênerai de BoisdeBre,
ancien ~ëhef-d'état-ma~or général de l'armée, ancien atta-i.
chê militaire à Saint-Pétersbourg 'M. Ternaux-Çompans,
ancien cKargé d'aHaires de France en Russie, et le vi-
comte de Vogué, de l'Académie française, ancien second,
secrétaire de l'ambassade de France à Saint-Pétersbourg.
On se rappelle sans doute que, sur l'invitation de l'Em-"
pereur Alexandre JH pendant l'hiver t88t-1882, le colo-
nel de BoisdeSre, accompagné de trois ofnciers d'artille-
rie en grande tenue, se rendit à. Cronstadt. Ces trois ofH-
ciers étaient M. Ternaux-Çompans, capitaine de réserve
le comte de Beauchamp, alors lieutenant au 12''d'artil!e-'
rie, et le vicomte de Vogué, sous-lieutenant de réserve.
pErrr c~R~BT
Très brillante matinée chez Mme Emile Herman,
dans ses salons, rue Gotinod.'Programme des plus inté-
ressants, exécuté par quelques-unes de ses élèves parti-
culières, -parmi lesquelles nous ~vons remarqué Mlles Ja-
gersehmidt, \CastelIan, '.Jacot.T Mme Michelin et Mlle
Fritz, qui s'estsurpassêe dans le concerto de Léon/Mo-
*reau, accompagnée par l'auteur~ TMlle Isaure de Madré,
la Tl'êlieieusë harpiste? s!appréciêe~ M.' Pedër'MolIer,
l'éminent violoniste.ont partage les bravos d'un public
'des.plus'choists.
'Atecs~ue~e~omibfeux~stauMnts ont du/reppurir
aux bougies, l'Elysée-Palace n'a pas'manqué de lumière
un seul instant. Hier soir son restaurant; aussi resplen-
dissantj!de coutume, oSrait un coup d'œil des plus
élégants. Autour de~ tables,.on reconnaissait
Comtesse Zamoyskà, sir Rjlley Lora, baron BIeichroa-
'der, Ior
'Alice Mahon, etc., etc.
Le concert habituel vit triompher Mmes de Va]fon-
taine et Louise Myriel et M. Cav. Fabane, ainsi que le
maestro Marehetti et son. orchestre.
MARIAGES
On annonce de Rennes les Eahçaillës de M. Le
Jariel de Fontenay avec Mlle Gabrielle Aubrée,.EHe du
docteur Aubrée, décédé; ainsi que celies du baron Bui-
rette de Verrières avec Mlle Bathilde de Kerhuê.
NECJROIfOGJE
Nous apprenons là mort, à Paris, a l'âge de quatre-
vingt-deux ans, du docteur Corlieu, bibliothécaire hono-
raire de la Faculté de.'medeeine, chevalier de la Légion
d'honneur, etc.
C'était une des physionomies les plus connues du
monde médical parisien et des sociétés savantes.
Le docteur Corlieu, qui en son temps avait été un
praticien distingué, était en outre un grand érudit qui
passait pour l'homme le plus documenté sur les hommes
et les choses de la médecine..
L'inhumation de M. Reymond, ingénieur, a eu lieu
.hier matin, à Montbrison. Devant l'église, ou était déposé
le' corps et d'ou partit le cortège, l'assistance était des
~plus nombreuses. Le char. funèbre et les voitures de .deuil
étaient~recouvertes de Seurs~t de, couronnes, dont'plu-
sieurs avaient été envoyées par'diverses sociétés russes.
M. Reymond, sénateur; M; Lépinëet son.n)s, M.Pô-;
neetton conduisaient le deuilau cimetière. M. Chialvo,"
-maire de Montbrison,' a prononcé un émouvant discours.~
Jeudi dernier ont été célébrées, en l'église de Ptê-;
guien (Côtes-du-Nord), les obsèques du marquis de Me-*
hérenc de .Saint-Pierre, décédé en son château du Bois-
de-la-Salle, a l'âge de quatre-vingt-quatre ans.
L'absoute a été donnée par M. le curé-doyen de Lan-,
voUoh.
Les cordons du poêle étaient tenus par le gênerai de
Geslin de Bourgogne, vicomte du Fou de Kerdaniel,
comte de Botmileau, conseiller général, et M. de La Vil-
léon.
Le deuil était conduit par le comte et le vicomte Yves
de Méhérenc de Saint-Pierre, ses Bis; MM. Paul et Hervé
de Saint~Pierre, Raymond de Tinguy, ses petits-~ls; les
comtes Henri et Adolphe de Saint-Pierre, ses frères le
marquis de Robien,)e comte de Qué)en, le vicomte Jo-.
seph de~Saint-Pierre, et son S]s, le vicomte de Couëssin..
le comte du Plessis d'Argentré, les comtes A. et Em. de
Robien, le comte Le Gonidee de Traissan, député d'IUe-
et-Vilaine le comte de Kernier, le comte de Hereê, dé-
puté de la Mayenne les vicomtes Paul et Jean de Saisy,
le comte de Lanascol, le vicomte du Pontavice, M. de;
Monteuit, Je comte du BQuays-.dë.Couesboue, ses ne-
veux M.~du Mettay, son cousin; M)!e de Saint-Pierre,
la comtesse de Saint-Pierre, la vicomtesse de Saint-
Pierre, la vicomtesse de Tinguy, M)les Simone et Yvonne
de Saitit-Pierre, Mlle Marthe de Tinguy, la comtesse'A!
phonse de Saint-Pierre, la marquise et Mlles de Robien,
la comtesse de Quêten, la comtesse Alexandre de Saint-,
Pierre.'Ia comtesse de Guerdavid, la vicomtesse de~Couss-
sin, la comtesse 'de Rc'bien et Mlles duBouays de
.Couesbouc.
/Rèc6nnu.en outre dans la nombreuse assistance
Comtesse de'Kergarlou,cômtcsso d'c Lescouët,'vicomtc
et vicomtesse du Fou; vicomte A. de Kersaint~GiDy, comte;
de Taillart, vicomte etvtcomtësse de La ViUesbret, comte r
de Sonis, vicomte de Be)îzal, M.de. Cornée, consei!)er.
gênera! M. Duva!, conseJUcr gcn"ral et Mme Duval, ba-
ron Le PomeDec. consèiticr d'afi'dn'Jissemcnt baronne.
et M!Jc Le Pomellec. M. J. de'.Uu'sehtaye, vicomte-Dc~
Guales de Mczaubran, comtesse f't MiJc du. Plessis de
Grenedan, Mme de La Villeon, vicomte et vicomtesse de
Là Motte-Roùge, vicomte et, vicomtesse (''Herbais, tiaror'.
et baronne-de'BeHain~, MM. Meuhier-Suiccuf, de Lati-
salut, Asselin, Veillet-DuJrëchë, S. de SaintJoum, Au):i-
pier. Jutes GtcqueI,-M)lë de Gouëssm, comtesse et Mite
.'de Cisf.ernes, vicomtesse de Kcrautem, Mme de Viliefe-,
ron comte.d° Gëzincourt, M. Roman, vicomte Loms.de
Mouel, MM. Gaudin-Faudacq, DCvul du Ci.csnoy, Le Gac,
etc.etc..
La population entière de Plëguien~se pressait aux obsè-
ques, rendant un dernjer hommage recueiiti et ému au
bienfaiteur, que'Ia mort venait de lui enlever.
–Les obsèques du jeune de Aturat de L'Estang ont été
célébrées hier,'à une heure, en l'ëgtise Samt-Philippe-du-
Roule.
\Le deuil était conduit rpar MM. Jehau et Max de L'Es-
taag, ses frères; le comte de Alurat.de L'Estang et MM.
T. du Retail et Wagner, ses oncles.
Nous apprenons la mort de la comtesse de: Gaze,
liame ehanoinesse des ordres de-Thérèse et Louise de'Ea-
vière, décêdée à l'âge ~de quatre-vingts ans.
Les obsèques du baron Antonio d'EzpB)eta, dont
nous avons annoncé ]a mort, ont eu lieu mardi dernier à
La Chartreuse, près de Bordeaux.,
Suivant la volonté du dehmt, la famine seule y assis-
tait.
'–Mme Chapes. Vsn~KaTnF.ën;:née Jc'aane'.Fougejoux
de Champignsutles~-vient dë.mourir a'$aiht-0mer, dans'sa
'cinquante-quatrième année, Boisileury
i
=,c- .r. z `
~UAT~ÈME CONFÉRENCE
le chanoine Janvier, continue à traiter,.
'da~~ses belles conférences de Notre-Dame, tou-
jours~ suivies par une foule nombreuse, des
:~aM~e~.e~~M}'~ ~M~.P~cAe. Il nous à èntre-
~mu~hierjde la chu te'.primitive, du péché .brigi-
nel~ui, transmis'à travers les siècles, nous fait
naî.tre~criminels, et s'est .appliqué à prouver
l'e~stence de là chùte''ahtique, à détei'mmer
caractères et .sa' gravité.
;« A ,c'
L'esprit contemporain a' une tendance à af-
firmer que le premier homme fut un être sa~
vage, un homme misérable <' auprès duquel les
derniers des nègres et des Hotteniots eussent
été des génies ». Mais lien n'autorise certains
savants modernes à formuler'cette affirmation,
ia.issép a~elle-memé,~ la ~science, de l'aveu même
dé Darwin, est impuissante à nous apprendre
nos commencements..
.Nous devons donc nous en jemettrë aux tra-
'ditiohs sacrées et profanes'sur la question de
nos origines. Le .conférencier nous fait ici un
merveilleux '-tableau. '-du 'premier jour de,
L'homme'. « 'Mais soudain, au milieu dé ce jour
de haute vertu et de pure béatitude, les lyres se
brisent, l'air est déchiré par des disputes et par
des.c~is, les horizons s'assombrissent, la créa-
tion~ est effarée, lé sol devient stérile, les lèvres
du Tout-Puissant éclatent en malédictions, en
sentences :de'mort. » Que s'est-il dnnc passé ? ?'
Le séjour de délices a été le théâtre d'un crime,.
le monde et la vie viennent de changer de face.
Dans le récit sacré de la chute, deux détails
ont offusqué nos fiers rationalistes contempo-
ïains le serpent, l'importance accordée a;j
fruit défendu. Le chanoine Janvier aborde de
fiont ces deux objections, et a tôt fait de réduire
à néant les raisonnements~en apparence inatta-
quables de nos modernes exégètes. Je ne pms,
malheureusement; le suivre dans tous les dé
veloppements de sa thèse je me contenterai
donc de résumer en quelques mois ses argu-
ments. 'On doit. admettre dans 4a chute de la
femme, Tintervantiond un esprit. Que le ser-
pent ait été l'orgsne réel du démon, ou que ce
soit seulement un nom donné à l'ange maudit;
peu importe, il y a ~u une suggestion au-dëhors
ou au-dedans. Puis, comme disait le Père La.-
cordaire~" si le Fils de Dieu venu pour nous
-sauver a.;pris la forme humaine, pourquoi le
fils du mal, venu pour nous perdrù, n'aurait-il
pu prendre la forme de la bête ?
'La question du fruit défendu ne doit pas em-
tarràsser non plus les intelligences il est évi-
dent qu'ici nous ~avons affaire a: une réalité der-
riere~laquëlle se cache un symbole derrière le
fruit, il y a le droit de Dieu, comme derrière
l'arbre planté, il y a cinquante ans, par no?
'pères, il y avait, pensaient-ils, la liberté, comme
'derrière l'aile du drapeau, il y a la patrie, der-
'rière l'arbre de la Croix, la religion. Toucher à
l'un de ces arbres, c'est toucher à la chose sa-
-ciéé qu'ils représentent, voilà ce que professent
tous les hommes, la Genèse ne nous imposé pas
autre ~hose.. °
Le prédicateur nous fait ensuite un récit sai-
sissant des étapes de la chute d'Eve, qui com-
.mence par l'esprit qui rêve de tout savoir, se
continue'dans la sensibilité qui arrête son désir
sur le fruit fatal, et se consomme dans la ma-
tière. Vaincu « par une sorte de récessité so-
ciale Adam entre dans les pensées d'orgueil
'et~dans les espérances .vaines de sa compagne.
Il mangé et succombe comme elle.° Ainsi périt
le'génre humain.
Le chanoine Janvier montre ensuite comment
ros premiers parents étaient d'aui..int plus cou-
pables qu'ils étaient étrangers à nos mauvais
penchants et possédaient une grâce abondante;
puis, dans une éloquente péroraison, il invite
ses.'auditèurs à lutter contre la tentation, dont
1~ face~n'a pas changé. Lts mêmes mots de
science, de liberté, d'immortalité grisent.r.èo-
prit, la même nature, qui est comme un arbre
chargé,de' fruits séduit la' sensibilité, les mê-
mes' pressions, familiales "bu sociales nous
.poussent/le même-antique serpent nous chài'-
\me.;Pj'ënpns.g'ajndej,.demandons un surcroît; de.
force, de peur dé non=TéveiIler comme Adam
et Eve a dans la nudité, dans la misère et dans
là mort )'.
C,è,' Léo Archer
POUR AUGMENTER SES REVENUS
A mesure que l'intérêt de l'argent diminue,
les exigences de la vie deviennent plus grandes.
Aussi, de plus en plus nombreux sont ceux
qui, afin d'augmenter l'aisance de leur vieil-
lesse, recherchent les placements viagers. Mais
il est indispensable de bien placer sa confiance
en s'adressant à une Compagnie qui offre tou-
tes les garanties comme la C'o?Mpa~7Me ~4~u-
7-aKce~ Ge~cT-a~e~ sur la Ï~e, 87, rue de Riche-
lieu, à Paris. `
Fondée en 1819, cette Société est la plus im-
portante et la plus ancienne des Compagnies
similaires (Fonds de garantie ~0 MuMtOKs
eH/ïë?-emeH< ~aKses, dépassant de .8~ Tm~MK~
celui de toute autre Compagnie française).
La Compc~ïe
rérages, soit, à elle seule, autant que toutes les
Compagnies françaises réunies.
Envoi gratuit de notices et tarifs sur de-
mande.
ECOLE DE SAU~SUR
La promotion de 1907
Voici la liste .et les affectations dés sous-ofn-
ciers elèves-ofnciers:de l'Ecole d'application de
.Sàumur qui sont nommés au grade de sous-
;,lieutenant
t. Biltard de Saint-Laurent, 10' chasseurs
Gazes, 17*' chasseurs; Gouriez de Lamothe, 7° dra-
.gons; Roman, 2° chasseurs; Lafargue, 9° chasseurs;
Fu~ 16° dryons; Mary, 2° chasseurs d'Afrique;
d'Amarzit, n)° hussards; Bourcier, 16° dragons;
Gàrniër, 3° hussards..
ll.Jacquemin, 25° dragons Kieffcr, 2' cuiras-
siers.. Gonnet, 16" chasseurs de Foucaud et de
Viliardi de Montlaur, 20'' chasseurs de Cosette, 12'
cuirassiers Garineau, 2° chasseurs d'Afrique Gi-
bert, 11" hussards Siive, 7" dragons Souleillan, ]3°
chasseurs
21.–Ranson, M" hussards'; de Martimprey, 22°
dragons de Lienard, 13° hussards Durcket, 4''
spahis' Saison, 31° dragons de Bremond d'Ars,
2° cuirassiers Godet, 29° dragons Mercier du Paty
de Ciam, G" hussards DeHys, 10° cuirassiers de
Fouthiac. de Padirac, 13' cuirassiers
31. Bouta), 10° cuirassiers Cayron, 21° dra-
gons Lacroix, 2° chasseurs Holleaux, 1G° chas-
Beur.s Chauvin, G° chasseurs Lesne, 6° hussards
Bouvière, 9° hussards Bouchacourt, 19~ chasseurs;
de Joybert, C° cuirassiers Morere, ]2° hussards
-il. Chazeirat, 2° chasseurs d'Afrique Chave-
rondier, 3° dragons Cros, 6° chasseurs d'Afrique
de Mariiave,' 9° hussards Kasmann. 2° dragons
-de La Hamaydc, 2G° dragons de Gassowski, 4°
cnasseura Sainte-Ciiape))e; 25° dragons Marbœuf,
'11° hussard Ro)!and, 12° hussards
'51.– Ga:-)djn.~l8° chasseurs Pages, 12" chas-
seurs Carnet. 2°.dragons Cristiani de BaYaran,:
~dragons MiqueL 14° chasseurs Godot, 1]° chas-
seurs Hervé, 4' chasseurs Santohni.. 4° dragons.
d'Aruras, 12*'hussards Schwartz, 12° dragons
61. Grande. 3° hussards Pot.ier, 14° dragons.;
Doussot. 12° dragons Kuhn, 4° dragons Violet,
'M-2° hussards Dumas de Marveiiie des Hours de
€alviac, ~"cuirassiers Carré de Malaerg, 20° dra-
gons ;Aubertin, 30° dragons.
Nommés par décret du 8 mars, ces officiers
ne prendront rang que du i°'' avril prochain.
'L.N.
A tf~v~f~ t~s Pt*
~3L M.Ca.v~JtA.y AC*. A A ~3~
Sorfa~rè~edese/ecirfcfens
LeSt grévistes n'ont pas une bonne presse.
Nous avons déjà cité l'opinion, de nombre de
journaux. Il; vaut, toutefois, faire une excep-
tion pour l\4e~o7!, qui approuve nettement la
manifestation des électriciens syndiqués, et
n'hésite pas à la présenter comme un simple
avertissement
Tant que le C&pital ne" fera pas une part se-
rieuse, une pàrt~accepiablè, disons le mot, une part
honoraMe au Trayai) dans la vie de chaque jour
comme dans ]'ensemb]e des bénéfices industriels,
des épisodes comme ceux dont souffre actuellement
toute une grande cite resteront possibles.
C'est par la sohdariié consentie de part et d'autre
que doit. se dénouer une grève dont. ravërtissement
~aura.ete suffisant ppar tous ceux qui ne concevaient
.ni )a grandëur.niJa puissance de l'organisation syn-
dica'e contemporaine.
C'est sans doute a'd&s considérations de cette.
nature' que se livrera aujourd'hui ~f. Jaurès,
si la Chambre jcohsent,.eommec'est''probable,
a. discuter immédiatement son interpellatioti. >
Cette interpeHa~bn;~e'JoM~c~ De&a~
estime qu'elle n'e~t'pas inutile t
"-II est bon qu'on entende M. Jaurès exprimer sa
pensée sinon l'arrière-pensêe des nommes de
la Bourse du Trayai). II est salutaire qu'on Fen-
tehde exposer la thèse paradoxale du parti socia-
liste, qui réclame â.oor et à cri l'intervention de
l'Etat dansjes questions de travail, mais qui ta re-
pousse énêrgiquement quand le travail est suspen-
du. Cet ir&ëi'ventioBmsme à rebours, qui-consiste à
.mettre l'Etat,en branle~uand on n'a pas besoin de
Tai.quaneLIes rapports des ouvriers et des patrons
'.sont normaux,-et lui.interdire d'exercer son rôle
"de gardien de l'dr~re,de la sécurité et des grands
services publics-quand la grève les met~n danger,
caractérise admirablement l'état d'esprit des socia-
listes. Nous,verrons-si. M. Jaurès parviendra & en'
faire comprendre les beautés à la Chambre. Nous
verrons en outre– et ce nê'sera pas le moins inté-
ressant si le gouvernement saura lui parler, en
réponse,'le langage du bon sens et de. la raison,
sans ces ambiguïtés, e~ ces "ménagements apeurés
qui affaiblissent d'ordinaire la portée 'des déclara-
tions ministérielles; Enfin,, nous aurons l'occasion,
-de mesurer la force; de résistance, ou simpIement'Ja
dose d'indépendance, dont les radicaux disposent à
régard des socialistes.
r~Qùàht.aù re~~M., il Be veut Tnême pas at-.
tendre la discussion derl'interpéllation pour fë-
liciter le gouvernement dont c la résolution de
faire appel, pour assurer l'éclairage de Paris,
aux soldats du génie familiarisés avec les ser-
vices électriques H'aurait suffi, suivant notre
confrère, à mettre fin à la grève.
C'est beaucoup dire, et le Te7?îps paraîtra
sans doute un peu trop afûrmatif à tous ceux
qui savent que'les soldats du génie ne sont ar-
rivés à Paris qu'après la grève terminée.
Ch. DemaiIIy
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A L'EXTERiEUR
Ve!'s tine entente angto-russe et pusso-jappnafse
Les bruits plus ou moins vagues qui circu-
lent depuis quelque temps dans la presse euro-
péenne, relativement à la conclusion immi-
nente d'un accord anglo-russe, ont pris une
telle -consistance, qu'ils appellent, semble-t-il,
quel qués explications..
II. est parfaitement, exact, en enet, que les
chancelleries' ,de Saint-Pétersbourg et de Lon-
dres travaillent activement a. établir une en-
tente durable entre les deux pays. Commen-
cées au lendemain de la guerre russo-japo-
naise, les négociations subirent, comme on le
sait, à diverses .reprises, d'assez fâcheux à-
cbups dus, d'une part, a l'instabilité de. la po-
litique intérieure en Russie, et, d'autre part,
à l'inopportunité de certaines manifestations
anglaises à l'égard de la crise russe. Ces cho-
ses-là, fort heureusement, s'oublient vite' lors-
que les intérêts supérieurs sont en jeu. En
l'occurrence, ce fut le cas. La diplomatie an-
glaise a estimé, dès le lendemain .dés aNaires
du Maroc, qu'il convenait d'empêcher à tout
prix un rapprochement russo-allemand et de
contrebalancer les nouvelles aspirations « mon-
diales M de la jeune Allemagne par une coali-
tion qui lui donnerait a réfléchir en prévenant
ses velléités d'extension en Asie et ailleurs
elle calcula, dès lors, tous les avantages qui
résulteraient pour elle et pour toutes les puis-
sances coloniales, d'une entente anglo-russe ve-
nant se greffer sur l'alliance anglo-japonaise
et sur l'entente anglo-française c'était, pour
l'avenir, la possibilité -d'une formidable ligue
qui unirait dans un but de défense commune
et dans un faisceau d'intérêts liés, l'Angleterre,
la Russie-, le Japon'et la-France.
L'Angleterre reprit donc, plus activement
que jamais, ses pourparlers avëc-Saint-Péters-
bourg elle~ engageait 'eh même temps le Ja-
pon à. se, prêter. à ..un-arrangement- honorable
avec la Russie.
7 ~Or,èst;eedouMe" résultat qu'elle-est à la
veille d'atteindre aujourd'hui.
Je crois savoir, eh enët, que les négociations
~ui se sont engagées parallèlement, négocia-
tions anglo-russes et russo-japonaises, ont pris
une tournure tellement favorable ;qu'il est per-
mis d'espérer leur solution a bref délai. Et
bien que je pense que la visite qu'accomplit
actuellement l'Impératrice douairière de Rus-
sie chez sa sœur la reine d'Angleterre n'a't.
point, comme on l'a prétendu, d'objet politi
que, j'ai lieu de supposer qu'elle n'est pas ab-
solument étrangère aux négociations en cours.
Elle prouve, en tous cas,'la cordialité des rap-
ports entre les deux Cours, d'autant que l'im-
pératrice Marie-Féodorovna n'était pas venue
en Angleterre depuis trente-quatre ans.
En-ce qui nous concerne, la double entente
prochaine, nous intéresse au plus haut point
puisqu'elle stipulera qu'elle a pour but primor-
dial, le maintien d'une paix durable en Extrê-
me-Orient, et qu'elle résoudra, par ce fait, les
problèmes délicats qui peuvent toujours surgir
d'un instant à l'autre, tant qu'il existe dans une
sphère, où se manifestent tant de convoitises,
des points de connit et des sujets de froisse-
ment.
Toutefois, s'il est vrai et nous devons l'es-
pérer que nous accédions, par suite de notre
alliance d'une part et de notre entente de l'au-
tre, à l'accord anglo-russo-japonais, 'il faut sou-
haiter que'noùs ne nous contentions pas sim-
plement de faciliter les desseins de nos amis
ou de~hos alliés, et que, pour une fois, nous.
songions à profiter de Toccasioh pour garantir
un peu mieux la sécurité de nos possessions et
le développement de nos intérêts en Asie..
René d'Arai
La s!tuat!on partementa!re en Russie
I.ES APPRËHEKSIOXS
Saint-Pétersbourg, 10 mars.
On prévoit que là prochaine séance de la Douma
n'aura pas Heu avant jeudi.
Le pub!ic commente très vivement !a promesse
que M- Goiovine a faite hier à M. Ghérouss, député
socialiste démocratique, de lui donner aussitôt
après ia vérification des pouvoirs-la parole pour
faire à )a Douma une déelarati&n urgente, hors de
l'ordre du jour.
Chacun sait,'en effet, que cette déclaration sera
la réclamation de l'amnistie et i'ôn craint que cette~
démarche ne provoque à )a Douma un vif incident.
Les desseins de t'AHemagne au Maroc
L'ACIJO~ ALLEMANDE
Tanger, fO mars.
Les colonies européenne et américaine de Tanger
suivent avec une attention croissante ce qui se
passe à Fez. Maigre Jes démentis officieux de Ber-
lin, ii est'actueitement. démontré que !es officiers
allemands von Tchoudi 6t \Vo)ff créent a Fez de
nouveaux corps de troupes dont Hs pressent l'ins-
truction. On dit -ici qu'il est évident que ces offi-~
ciers ne" tendant à rien moins qu'à évincer définiti-
vement leurs collègues français et espagnols et éven-;
tueilement anglais et italiens, ~rsque-ies-cinq ans:
stipulés dans Je traite d'AJgêsjras seront êcouiës. A
cette époque, il est certain que !es troupes instrui-
tes par les Allemands sercnt'mieux entraînées que'
celles dont les Français et les Espagnols auront eu~
]a direction, parce, que les soldats commandés par
les officiers allemands auront été choisis, mieux
payés et. supérieurs en tout aux autres. (/)<;FoMnn'er.) `
Une bombe à Madrid
Madrid, 10 mars.
Ce matin, la police a découvert une bombe dans
un des quartiers de Madrid. Cette, découverte'a é!ê
tenue secrète. L'engin a été porté à )a direction de
l'artillerie, qui. avec toutes ies précautions néces-
saires en la circonstance, l'a envoyé au parc d'artil-
lerie.
La forme de cette bombe pouvant faire redouter
une manipuiaiion, la direction du parc décida cet
après-midi d'en provoquer l'explosion. En effet, H
s'agissait bien d'une bombe à renversement, fa-
queile, si elie~eût explosé à l'endroit où e)!e fut trou-
vée, aurait pu faire de nombreuses victimes.
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FAITS DU 'JOUR
~Pafr:s ~rançOMS A Vcr~a:meeting de la Patrie française a Versailles, présidé
par M. Henri Rochefort.jjue "trois mine personnes
cntacctam~
Sur l'estrade, aux cotés de M. Rochefort, MM.
le commandant Briant, Ostér, colonel' Fleur, .Ru-<
délie, député, etc.
Après le colonel Fleur, M. Roehéfort a pris pré-'
texte de la grève des électriciens pour souligner
avec son esprit accoutumé, l'incohérence de la si-
tuation actuelle. M. Osier déclare que la ligne dé-
fendra la tnêmoire~deSyveton. Puis M. Briant fait;
l'exposé '~loquënt~ dje :Ia situation de. la Franc? err
face de l'étranger.' Après~ui, *!e' comte de Montes-.
quiou a parlé. Tous les orateurs sont chaudement
acclamés. ?-
t7):ea~;c/:e. La. Patne française a fait Mer!
poser sur les murs;.de Paris~'aînehe suivante
Samedi 1G mars, a nuit heures et demie du soir, salle
Wagra-m, 39 &t's, avenue Wagram, grande reunion privée
sous la présidence de M. de Marcëre, sénateur, assiste de
l'amiral Bionaimo,députe.
LES MACVA)S IXSDTDTEURS )
Confcre.nce par M. Maurice Barres, de l'Académie fran'
çaise, député." `
Prendront également !a. parole MM. DontcnviDp,
agrège de l'Université, Henri de Noussanne, Maurice
Spronck, deoute de Paris.
Citoyens, pères de fami)Ie,
L'audace d'une poignée d'instituteurs ligues contre !a
Famille, la Société, la Patrie augmente chaque jour.
L'éducation de vos enfants n'a. plus d'autres défenseurs
que vous-mêmes.. Vous ne vous laisserez pas ravir )e
pius sacre de vos droits.
Venez affirmer avec nous les principes essentiels de
tout enseignement l'amour de la Patrie et )c rësDect des
traditions nationales.
· Le pr~sMen! de.!a PaMe FfaH~aXe
'E.BEMAKCERE.
On trouve des cartes aux bureaux de la Patrie
Française, 196, rue de Rivoli, chez les présidents
des comités de quartier et à la Ligue des Patriotes,
2, rue de Valois.
E?t t'/iohneMr de Jca)!-Jacques .Housscau. Un
de nos confrères avait éprouvé le besoin, Mer, d'or-
ganiser une manifestation en l'honneur de J.-J.
Rousseau, on ne sait trop & quel propos,, ou plutôt
pour répondre aux conférences de 'M. Jules Le-
maître.
II y a eu forces discours, naturellement de M.
Painlevé, qui a reconnu d'ailleurs «-tout ce qu'il y~
a de factice et de contradictoire dans les construc-
-tions théoriques deL.Rousseau o-; d'un citoyen, de
~Genève, de M. ~Jean Richepin, .de M. Perricr, sé-
nateur de la Savoie, qui a cru devoir donner un
horionadeMaistre.
Enfin, M. Silvain, de la Comédie-Française,' a dé-
clamé des vers de circonstance, et des chants ont
clos la cérémonie.
P/toto~ropMe. Une question qui ne laissé pa~
de doute vient d'être posée récemment. Un éditeur
ayant acquis d'un photographe le cliché d'un por-
trait a-t-il le droit d'introduire, sans le consente-
ment de la personne photographiée, ce portrait sous
un nom quelconque, dans un roman ou toute autre
œuvre littéraire ?
Le fait s'est présenté pour Mme B. qui s'était
fait photographier chez M. Paul Boyer.
En présence de la difficulté de retrouver les excm-
plaires vendus ou disperses pour la vente, Mme B.
a jugé qu'elle avait satisfaction et a renoncé à por-
ter l'affaire devant les tribunaux.
NbH~e~es reJjf.ffieu.?es
Uno' Kf)UMHc !'cuniom d'cueQMM. Le correspondant
de Perpignan télégraphie au Temps
L'evÊquc de Perpignan partira jeudi prochain pour
Paris. L'évoque est appelé, ainsi d'atHeurs ~ue les p)');]ats
de ia région, pour recevoir du cardinal hfchard
culte: Leur séjour a Paris durera: huit iours. B
Nous ne donnons toutefois cette dépêche que sous tou-
tesrese):es.
~VouveHesm~jtajres
L'n//a:e de CrotoMe. Le colonel Lcddct, du 2' d'ar-
tiUerie, .a Grenobte. csfnomme cirëcteur a Bastia ]a
chef d'escadron. Bertrand, du même régiment, <*st nomme
commandant de rartiUerie de l'arrandissement-de Tour-
'non.
Ces mutations sont la~ conséquence -des récents'inci-
dents qm se ~sont 'produits au- 2*- d'artiHerie. LG ministre
de la gu.er.re.annoneait~~amedi, au co~seil'dcs.'ministrcs,
qu'ii evait sacrme le côfonet Leddet et Ïe 'commande
Bertrand, coupaMes d'avoir flétri ia délation l'cxccuti:),
oh le voit, ne s'est pas fait attendre;
~for< dt( ~ncmt d'Esc!)e~. Le gênerai de brigajû
d'EsdaibcH, adjoint au préfet maritime gôuv<;)'ncu)' de
Toulon,.est mort tuée dans cette viUe, à ia suite d'un'j
courte ma)adie.
Le défunt était originaire de Douai ct-devait atteindre
la.limited'&ge en juiKet prochain ;it a fait sa carrière
dans l'infanterie et a combattu, sous Metz, en f8~0. Api'cf)
avoir brillamment passe par l'Ecote de suerre. i) a eto
instructeur d'infanterie & cette Ecote, puis chef d'<;tat-ma-
jor du 3* corps d'armée.
Le gei.et'ai d'Esciaibes avait été promu en octobre MM,
il y a dix ans passes it était le pius ancien des genc-
raux de brigade en activité.
fiM-c sMgfan/e. Des rixes graves ont eu Heu hi.:r
parmi tes soldats hospitaUsës au sanatorium de ]'He d''
PorqueroUes plusieurs soldats d'infanterie cbloniaie
sont Messes et i[ a fattu-;appë]er des détachements du
17' bataiiion d'nrtitkrie pour retabtir l'ordre.
.9o!dq/s oHpo'MHn~. Au 17' drAgons, a Carcassonnc,
21 hommes ont été empoisonnes après avdii' mangé des
sardines six. gravement atteints, ont été trnnspbrtcs il
l'hùpitat où, srâcc ù des soins énergiques, ils sont ac-
tuellement hors do danger.
.!VouveHes nazies
fronto~oK dans t'<~a<-)no}'or ~n~ra!. Les capitaines
de vaisseau, Choeheprat et Le Léon sont nommes con-
tre-amiraux en remplacement, des contre-amiraux Mas-'
senet, décède, et Puech, passé au cadre de réserve.
L'accMent du < Ka!)!c A la suite de l'accident:
du A'a~j/te, l'ingénieur Vie! est. propose pour ]a Légion
d'honneur ie surveiHant technique Bernard et )e chef-
ouvrier Bianc sont proposes pom',ie.grade supÈricur.
FAITS DIVERS
LESAPAr-HES
Sur la berge du canal Saint-Martin, boulevard
Richard-Lenoir, des apaches échangeaient des
coups de revolver. M. Michel, officier de paix, fit
immédiatement opérer une rafle, qui amena l'arrcs~
taiion de onze individus, dont deux, Louis Guigue et
Henri Vaujon, étaient assez grièvement blessés.
En voûtant désarmer l'un des combattants, I'ins<
pecteur Houdot a été légèrement blessé.
On croit que deux ou trois apaehes tombés dans
lecanaisesontnoyéa.
r.E5 VOLS A L'ÉCOLE DES BEAUX-AnTS
Le procureur de ia république et un juge d'ins~
truction du parquet de Romorantin se sont trans-
portés, hier matin, a Nouan-le-Fuzelier .Un_ehef de
service du sous-secrétariat des Beaux-Arts et un
inspecteurs des monuments historiques ]cs accom-
pagnaient.
Le château a Été fouillé de fond en comhic, depuis
les caves jusqu'aux greniers à fourrages. Les per-
quisitions n'ont, pas donné de résultats appréeia-
b!es. Six balcons en fer forgé, dont deux fixés aux
fenêtres du premier étage et quatre sccDés'dans des
colonnes et formant grUle & l'extrémité d'une ter-
rasse rappeUent ceux qu: furent enlevés à l'hôtel
Soubise.
11 n'a pas été trouvé da gravures ni d'ouvrages
r&res.
M, G'jîchàrd, chef de !a brigade mobile, continue
ses investigations chez tes marchands de curiosités
qui ont servi d'intermédiaires entre les collection-
neurs et M. Thomas pour ia vente d'estampes déro-
béesU'Eeoie.des beaux-arts..
On est convaincu que beaucoup d'estampes ont;
été vendues .en Atfemagne par l'intermédiaire de
deux courtiers que i'on recherche.
D'autre part. une iettre dé Saint-Sébastien dit que
]e ministre de t'instruction pubtique.et des beaux-
arts avait pri~ le directeur du musée de )a vilie de
lui faire conna)tre s'i) n'avait pas été présenté a in.
vente et acheté pour !e compte du musée une déesse
égyptienne en bronze, de petite dimension, qui avait.
été volée au Louvre et qu'on supposait avoir été in.
troduite en Espagne par Hendaye.
L'enquête n'a abouti, a aucun résultat, mais a:
laissé supposer que )a statuette réclamée par notre
ministre cas beaux-arts avait été réexpédiée aux
Etats-Unis~
TUE D'U~! COUP DE FM!L
Auguste Lamouche. camelot, âgé de quarantcmq ans, avait demandé dix francs à son frère, qui
les lui avait refusés et qu'il avait à moitié assommé,
samedi soiT.
Un peu plus tard, Lamouche s'adressait à un ~e
ses voisins, dans l'impasse Calmets, sur )a butte
Montmartre. Vicier Montagne, le voisin, affirma.
qu'il ne disposait pas de'dix francs.
–Tu mens'Gare à toi.
Lamouche levait un gourdin menaçant sur Victor,
Montagne, qui. connaissant l'homme, ne coûta pas:
que sa vie ne fut en danger. Il s'arma rapidement'
d'un fusil de chasse tout charge, déposé dans un'
coin de sa chambre, et Gt feu sur Lamouche qui fut
tué net.
Le cadavre a-été envoyé a ]a Morgue.
Victor Montagne a été remis en liberté, après un~
courte enQuetc~qa! prouva qu'il éta!t en cas~Iclé-,
gifimë défense.
(Voir .s~e a ~a 3' ce!on):e, de .3" ~f.);.
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