Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1924-03-09
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 mars 1924 09 mars 1924
Description : 1924/03/09 (A57,N17202)-1924/03/10. 1924/03/09 (A57,N17202)-1924/03/10.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5277937q
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
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L'INDEPENDANT
5 fent* DES BAS SES-PYRÉNÉES
. _ . ■ I Octave AUBERT
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| 57* ANNÉE - N* 17.202 |
I DIMANCHE-LUNDI 1
I 9-10 |
| MARS 1924 |
i ABONNEMENTS liMto lMh 11. 1
I I
S Autres Départ. 9 50 18 » 33 B |
| Étranger (5 » 28 » 56 » 1
Voir le Concours
en deuxième page
+, —
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Candidature Malvy
Comme on s’y attendait, le congrès ra-
dical-socialiste du Lot a désigné M. Malvy
eommo candidat sur la liste du cartel de
gauche.
M. do Momie, sénateur du département,
<|ui a ht réputation d’un juriste, a dit à ce
propos : « Pour les républicains du Lot le
verdict de la Haute Cour n’exiiste pas. 11
n y a pas d’affaire Malvy. » On ne sait plus
qui croire.
Aux yeux des partisans du cartel de gau-
che, la Chambre est généralement odieuse.
Klle représente la réaction, le cléricalisme,
le mercantilisme, le militarisme, etc. Au
contraire, ils nous montrent le Sénat com-
me l'asile du républicanisme-, de la justice
et de la vérité.
Mais les caillautistes et les malvystes
sont, bien embarrassés. Le Sénat leur pa-
rait aussi exécrable que la Chambre, à
cause des arrêts, sévèrements motîvés, qui
«un été rendus contre deux hommes poli-
tiques qui, 1, pendant Ja guerre, donnaient
leur confiance aux hommes de trahison,
stipendiés par l'ennemi.
i M. de Monzie a peut-être plus d’umbi-
tions ministérielles que M. Malvy, mais
s imagine-t-il qu'à moins d’une révolution
Mut bouleversa le droit et le bon sens, on
pourra, jamais appeler dans les conseils
du gouvernement l'homme qui veut ignorer
et qui nie un arrêt solennel du Sénat réuni
en Haute Cour ?
Un sait bien quels sophismes viennent au
secours du ministre indigne qui a failli,
par ses complaisances, ses inconsciences
coupables, livrer la France à l’Allemagne.
Il n’a pas trahi ! créent les avocats
d’office qui en sont réduits à plaider l’in-
conscience tie l’accusé.
Dès le moi» de décembre 1918, M. Roux,
professeur de droit à l’Université de Dijon,
publiait une consultation dans laquelle
• cspiit juridique de M. de Monzie pourra
se retremper'.
L’ancien ministre de l’intérieur, di-
:ui il dans la lievue polilitjuc et parlcmen-
, taire, n’avait pas agi dans l’intentxm de
favoriser l'ennemi. Mais il ne s’ensuivait
nullement qu’il n’eût pas fait un usage
iiinesie des pouvoirs qui lui a.vn’cnt été re-
mis pour le salut du pays, qu’il n’eût pas
méconnu et viole les devoirs de sa charge
dam; des conditions qui Je constituaient
en état de forfaiture.
Il avait subventionne un journal dont,
les pr/iieipaux rédacteurs lurent condam-
ne^ pour inteirgenco avec l’ennemi ; it 1
'vni! entravé la surveillance des tracta-
. Huns auxquelles se livrait l’espion Lips
(ber ; il avait refusé d’autoriser dans les
imprimeries clandestines, où elle pouvait 1
éliv utilement pratiquée, la saisie de tracts :
excitant les militaires à la désobéissance,
a la, révolte envers leurs chefs et à la tra-
hison envers la patrie ; il avait suspendu 1
ou empêché l’action des lois pénales au ;
/ profit d'auurclnstcs notoires recherchés ,
por.r délits de droit commun.
Homme le dit M. le professeur Roux si !
'f'Ivy 11 Ü 1»HS trahi, il a souffert la trahi- '
soi, ei, par là, forfait à l’honneur. Le Sé- '
o >t, !l"n »• n f;gi conformément à son droit et ,
■ ’ devoir. Il se (lécons’idérerait en répu-
di.ml l’iirt'* de justice et de fermeté qu’il a 1
accompli.
Octave AUBERT. |
|
, LES PROPOS DU HÜRON
i
— Au fou ! au fou !
— Oui donc vous tourmente, infortuné Hu-
ron, qui vous écorche ?
— .le pourrais vous répondre : mon percep-
teur. Mais ec n’est point de douleur, c’est
de stupéfaction que je cric. Et mon cri « au
fou ! » s’adresse au chef de cette Municipalité
qui. en pleine période de vie chère et de double
décime, ne craint pas d’engager des dépenses
proprement somptuaires, pour...
— Bon, ne savez-vous point que le projet du
Musée-Bibliothèque est enterré ?
— lié ! 'il s’agit bien du Musée-Bibliothè-
que ! Apprenez donc que le maire d’une char-
mante localité qui ne redoute pas les centimes
additionnels, s’occupe présentement à faire
aménager plusieurs maisons, où seront héber-
gés gratuitement les écrivains surmenés par
, la vie parisienne, désirant travailler ou réver
en paix, et, ce qui ne gAtc rien, devant un beau
paysage.
— < e maire est un père pour les poètes. Et
peu’ -on savoir le nom du nouveau Mécène ?
— Son nom n’importe pas. Mais si vous vou-
lez celui de l’hospitalière commune, je vous le
livre : Six-Fours.
— Jamais un auteur dramatique ne voudra
devenir citoyen de Six-Fours !... Où, cclà, Six-
Fours ?
—- Sur les rives bleues de la Méditerranée,
dans !e Var.
— Ah ! oui, en Mokossic : j’aurais dû m’en
douter, pécaïrc !
— Maillez toujours : la Mokossic, comme
vous dites, ressemble trop h la Huronic de mes
rêves pour que je n’éprouve à son égard un
penchant très naturel. Allons,'avouez que c’est
un fou sympathique, ce maire de SixFours !
- Si vous étiez son administré...
'• — Ses administrés sont de mon avis, Et Ja
preuve, c’est que deux d’entre eux viennent
«l’offrir leurs immeubles pour en faire des
maisons de poètes. Un autre a offert sa cui-
(i-iièn «j n i deviendra le cordon-bleu des Mu-
scs... Vous voyez qu’il ne s’agit nullement d’une
tartariuade.
Le midi trois quarts ézayère toujours.
Croyez-vous ? Au fond, l’on ne m’ûtcrn
' pas de l’idée que Icfl édiles de Six-Fours fout
1 u placement. Parfaitement, un pluccmcnt de
pères de famille. Vous savez que l’on parle
beaucoup, ecs temps-ci, de l’entr’alde du tou-
risme et de la littérature, de la publicité des
régions touristiques par les écrivains régiona-
listes. Eh ! bien, je vous parie qu’avant cinq
•■'iis, Six-Fours en Provence, Six-Fours popu-
( lamée par dix romans, célébrée dans cent
poèmes, sera une stution à la mode !
Tiens, Gens J... Alors, vous croyez qu’à
Pau...
r,lc maison des poètes à Pau ? Biban,
■si l’on essayait ?...
I LE HURON.
AU PALAIS;BOURBON
fl. Poincaré répond aux interpellations
sur la politique intérieure
« Notre programme doit être à la fois républicain
et national Nous ne laisserons pas toucher
aux lois de laïcité Je me rallie à cette for-
mule : Ni réaction, ni révolution... »
^
f's. — Dès le début de la .séance M.
Poincaré moine à la. tribune. IJ expose que
s’il n attend pas davantage pour prendre ta
parole, c’est qu’il ne veut, pas pu mire lit
responsabilité de luire durer une discus-
sion qm, à l'approche des élections, a déjà
&ur*xc»té les passions pol itiques, <\ il pré-
fère met.ie la C.iaininG en état de ;u noie
le ptu.-, tôt possible.
t o s dit te Président du Ccdr-oi! expose
que, le la juin 1 i! a dé]., i ‘.posé’ les
• dei'ii du gouv< rm tiioiL sur la (létuisu des
i.u li.ut oi.s i-pu liea.mg, : ap[.iiuit,on des
dee i de Ualou::;-i!cu.s,-.eau, respect de !a
bo de iirpui'at.on, y c«gnpais j'e.xijt,eneû<( uinelit: (b's eultuei t's : nna'liorat mi» IU
nai.tu.acs ; (lioit» et devoirs dos fonc-
pu.n’e.M' c, .qui ii;.' y«> I pi isomiière d tvutM.ni
'b • C'.vtrtHmy, tk grmcl.u du de tfiur.te. (Ap.
pàî/i'Ms-cinon s), et qu., paient sur les
(ptestions secondai;es, roulienmj !e gou-
veiuemeiit coassa p'ditiquc (l’exécot ou to-
tale des tui.it 6,s. La (b pin tore appryiva Je.-
déclamt'u-iis du gouvernement par üH voix
contre 161._ Mais à pu!no ce débat, était-il
irnsi terminé que les adversaires du gou-
vernement. voulaient le rouvrir. Sept se-
maines avant les élections, il devient op-
portun.
L’OEUVRE DE LA CHAMBRE DE 1919
Le Président du Conseil retrace a o-s les
JAgnes essentielles de l’oeuvre de la Cham-
bre.
Flic a maintenu l’ordre européen et nous
a empêchés de. rouler jusqu’aux déceptions
irrémédiables. (Applaudissements.) On a
dit que cette Chambre avait été élue pour
organiser la République. M Poincaré ne
nuit pas que Ja République ait attendu
lblb pour s’organiser. En 1908-1909 elle s’en
et u'il- déjà occupée sous le gouvernement
d un president du conseil (pii s’appelait
Clemenceau. (\Viis applaudissements Ironi-
ques au centre.)
La Chambre de 1919 a eu à assumer le
relèvement de lu France, c’est une oeuvre
formidable que la Chambre u accomplie
ivec courage. Elle a aidé le gouvernement
a maintenir l’ordre sans atteinte à Ja léga. 1
im redressement financier incomplet, mais
pii s’imposait par suite des engagements
■souvent, quelque peu téméraires de la
..nambre précédente, qui avaient causé
l'inflation fiduciaire. (Vifs applaudisse'-
m nls au centre et à dro'ite. Protestations <
i, l’extrême gauche.) <
C’est ainsi que la Chambre avait créé
mit în.lliards d'impôts nouveaux et coupé i
ourt à l’inflation malgré la carence de
Allemagne. Elle a accompli une tâche !
{randiose dans les régions dévastées, relé- :
vont six cent mille maisons et vingt mille 1
usines. La Chambre a fait un grand nom-
u e do lois utiles, quoique desservie par un ;
Agi ornent dont elle n’était pas responsable. }
Comme le eomnmniste Ernest Lafont in-
'.erroinpt systérnaticpiement, M. Poincaré
j.ii réplique : « Vos interruptions sont-elles ’
mies pour l’affichage ? Non ? Eli bien (
■"y^ez-uons, ce ne sont d'ailleurs que dos 1
l'iibàchages révolu! lonna.ires. » (Applaudis- 1
■M. 1 nient s répétés au centre et sur divers
J unes à gauche.) (
(J-a i iiamore, rappelle encore M. Poinca-
ré, a voté des,lois sur 1Q crédit agricole, lu
petite propriété rurale.
M. Poincaré ajoute : « La Chambre a
vote la lo: de recrutement de dix-huit mois.
Profondément pacifique, elle a compris
ipie, pour ne pas avoir la. guerre, il ne
s»il»t de dire : « Nous n’en vôulonb
P us. » lant que nous ne. sommes pas sûrs
que personne n en veut plus, nous sommes
bien «forcés de rester armés. (Salve d'ap-
plaudissements répétés au centre et sur
divers bancs à gauche.)
Le président du conseil évoque les nom-
breuses iois de prévoyance votées par la
Chambre : la loi sur les pupilles de la na-
lion. Elle a aniel oré la Joi sur les pensions
En faveur du commerce, la Chambre a
crée les banques populaires, amélioré la
législation des lettres de change.
CONTRE LES ADVERSAIRES
DU REGIME
M. Poincaré. — Le programme du gou-
vernement doit être à ia fois républicain et
national'. Ces deux mots ne doivent jamais
e*. re séparés. (Vifs applaudissements au 1
centre et sur divers bancs à gauche.)
<( La République se confond avec la Fran-
ce dans son intégrité territoriale. Après
pi ils de cinquante ans d’exercice, elle n’a
rien à craindre des menées tapageuses de 1
quelques partisans de la monarchie, de la
dictature ou du soviétisme. Forte avant la
guerre, la République est plus forte encore I
après la victoire ». (V:,fs applaudissements.) !
Et le Président du Conseil déclare que J
nous entendons rester fidèles au régime de 1
mwe discussion qui est le nôtre, « malgré 1
les gens qui s’attardent dans l’admiratlori 1
des régimes déchus...
M. Leon Daudet. — Dans l’espérance do
leur résurrection. La République tuerait la
France. (Viivcs réclamations et. exclama- :
lions sur un grand nombre de bancs ) <
J/. Poincaré continue : « ...et ceux qui rô f
yenl de nous faire éntrer dans le paradis 1
bolchevik et d’arborer le drapeau rouge. 1
Il faut faire lu part d’un certain méconten- ^
ton ont. (Mouvements divers.) Quoiqu’il en f
soit, royalistes et. communistes qui préten- (
(iraient violer les lois, en connaîtraient les <
ligueurs. (Vifs applaudissements sur de 1
nombreux,bancs.) Aux uns et aux autres 1
nous barrerons la route. » (Vifs applaudis- i
sements au centre et sur divers oancs à
gauche.) f
LE CABINET POINCARE «
ET LES MINISTRES RADIOAUX 1
M, Poincaré rappelle qu'un interpella- '!
tour lui a reproché de n’avoir pas formé
un cabinet homogène.
H m’a reproché, poursuit-il, d’avoir gar- i
dé 65 % des collaborateurs du précédent
j •
»■■■ ——
cabfriet, mais ce cabinet n’avait pas été
renversé par la Chambre. Il s’était* retiré
volontairement. Quand j’ai formé mon ca-
binet, en janvier 1922, dominé par les pré-
occupations de politique extérieure, j’ai
tenté de maintenir jusqu’à l'exécution to-
tales des traités l’Union sacr.ée, qui nous
avait, sauvés pendant la guerre. (Applau-
dissements.) Voilà pourquoi j’ai fait appel
à M. Herriot comme à M. Tardieu.
Voix au centre : Vous en avez été mal
récompensé.
M. Poincaré. — J’avais pensé aussi à
faire appel à ceux qui ont été appelés Jes
« ténors usés des gouvernements passés »
parce que je pensa'» que l’union qui non?
avait donné la victoire devait continuer
i us qu’à la paix définitive. Si j’avais réussi, ■
en des malentendus se seraient évanouis
■il bien des dTficultés auraient été évitées: i !
A ce sujet, le président du conseil rend 1
un chaleureux hommage à ses trois colla- 1
l'orateurs, Albert Sarraut, Paul Laffont <
et Strauss, qui ont subi l’anathème d,u co- «
’mfé exécutif du parti radical-socialiste.
ui pourquoi, cet anathème ? Parce que
ecs m histres ont continué leur collaborn-
Imn à un président du conseil qui a, été
comme; président de la République, le colla-
borateur (les D'oumergue et des Viviani, el
•lui après la gu erré, a transmis intact le
depoi. de nos libertés républicaines. (Salves
d applaudissements répétés au centre et sur
divers bancs à gauche.)
On leur a dit d'obéir » perinde a^ cada-
ver ». Ils ont refusé, et malgré cet. ostracis-
me, ce sont d’aussi bons républicains que
ceux qui les ont condamnés. (Vifs applau-
à gauche^ aU cen^rc ^ sur divers bancs
Aux reproches qui lui ont été adressés
“nr l(rs co-Jistiers de divers membre- (îu
gouvernement, M. Poincaré réplique aisé-
ment, que presque tous les membres du
gouvernement do M. Clemenceau se pré-
sentèrent pour la plupart contre des con-
('urrenls qui se réclamaient de la politique!
de M. Clemenceau
xdnf r^sident du conseil aborde a'ors un
< u ■
LES LOIS LAÏQUES ET F„A LIBERTE
DES CULTES SONT INTANGIBLES ?
Nouy maintiendrons les loi» de laïcité eL
nous les appliquerons dans le reste de bc
France, sauf en Alsace et, en Lorrane ou
■° sür;,‘ progressive. Cette laïcité
se conclie avec lu. liberté des familles. Il
mut que les parents catholiques, protea-'
fanls, j ml s, puissent mettre leurs enfants
?•? h,"l 110 V™ certUudc que rien ne
;" îra dit contre leurs convictions religion*
bancs ) 8 laudissements sur tous les
II faul (pie les mots « laïcité, neutralité >.■
^ fient pas « contrad'ction, hostilité »
Nouveaux applaudissements répétés.)
L’école publique française doit être ou-
but être respectueuse de toutes les croyaii-
çs. Elle appartient à la France. (Vifs an-
ilaudissoincnts.) K 1
Rien n’empêche les parents de faire
cl!x.°V/' 1 ré«,,isR l’instruction
rtï Etil 11 bututé est la garantie légale
de la liberté. Nous my toucherons pas et
i y laisserons pas toucher. (Vifs aplaudis-
semonts à gauche et au centre.)
Quant ,à la séparation de l’Eglise et de
Etat, M Poincaré affirme avec non
•noms de ferpieté qu’elle doit être mainte-
t un concordat quelconque, régime plein
L contradictions. Le régime concordatai-
re comportait une interdépendance entre
;es pouvoirs civils et religieux qui n’é-
(aient pas sans inconvénient, mais sépa-
ration ne veut pas dire guerre à un cuite
ou aux cultes. (Vis applaudissements au
centre et une partie de la gauche.)
Los lois de 1905 et de 1907 n’ont voulu
porter atteinte à aucune religion. (Protes-
tations a l’extrême droite.)
Les Associations diocésaines ne peuvent
gener personne. IJ y a beaucoup de catho-
liques qui sont sincèrement républicains,
d est donc * possible de constituer des As-
sociations conformes à lu hiérarchie catho-
lique et aux lois françaises. Lo pape a re-
omm la possibilité de ces Associations
dont les juristes français ont reconnu la
validité. Malheureusement, il' n’y avait
pas unanimité parmi les prélats, ce qui !
entretenait les hésitations du Saint-Siège.
A son tour le Conseil d’Etat, consulté, re-
connut que les cultuelles diocésaines
étaient légale. Le pape les apnrouva et ;
souhaita qu’eJlcs fussent constituées. Le i
gouvernement ne. fit que suivre sur ce !
point les indications du gouvernement de ■
M. Briand, qui avait, rétabli les relations
îivoe Je Vatican. Par là disparaîtront des
malentendus et des sujets de division cu-
ire citoyens français. .
, LES CONGREGATIONS (
u^‘ (llli concerne les congrégations,
M Poincaré déclare qil’il est resté dans la !
-radition de Waldcck-Roussoau ; celui-ci ‘
m tendait proscrire certaines congréga- 1
ions, mais autoriser les congrégations !
lospitalières et missionnaires. Le 27 juin s
!.«);{, déjà frappé à mort, dans un effort
suprême, Wuldeck-Rousseau était venu
iéfendre à la tribune du Sénat sa thèse
le 1901 et dénoncer qiu’on eut transformé
me loi de contrôle en une Joi d’exclusion.
Il regrettait le vote de rejet en bloc émis
par la Chambre.
En demandant l’autorisation de congré-
gations hospitalières et missionnaires, M.
Poincaré ne fait que suivre Waldeck-
[iousseau. Il va sans dire que la loi de
1901 sera appliquée aux congrégations qui
m ont enfreint les prescriptions. C’est la
:ontrepartie nécessaire.
! 1
VOIR LA SUITE A LA DEUXIEME PAGE I
\
.
DERNIÈRÉ HEURE
1 —-«■
V AF MAROC
L’offensive espagnole
est connnencée
Ses premiers résultats
seraient victorieux
Madrid. — Une note officielle annonce
que la tempête s’étant calmée sur le litto- (
rai les troupes espagnoles du Maroc ont ,
déclenché l’offensive. Elles ont réussi à
bousculer l’ennemi et à le faire reculer. :
Un convoi d’eau et de munitions a réussi
a pénétrer dans la ville de Tizi-Aza qui était ]
assiégée. Les Espagnols ont eu 60 tués ain- <
si qu’un capitaine et un lieutenant. Les
pertes des rebelles seraient élevées.
LE SUCCES DE L’ENTREPRISE
DU RAVITAILLEMENT
Madrid. — Un communiqué officiel du j
gouvernement espagnol annonce que la co- >
kmne qui escortait le convoi de ravitaille-
ment pour la ville de Tizzi-Aza qui est as-
siégée, a pu revenir à sa base dans de bon- ,
nés conditions sans être attaquée, ce qui
prouvé que Pénnemf a été sérieusement
éprouvé. Les pertes espagnoles sont légè-
res, vu l’importance des opérations. Les
Marocains ont laissé de nombreux morts
et blessés sur le terrain.
La Commission Sénatoriale
» des Finances
a entendu M. Poincaré
Farts. — La Commission des finances
du Sénat s’est réunie ce matin sous la pré-
sidence do M. Milliès-Lacroix. Elle a pro-
cédé à l’audition de M. Poincaré, président
du conseil, qui i était accompagné de M. de
Lasteyrie, ministre des finances.
Le président du conseil a fait connaître
aux sénateurs les raisons pour lesquelles
il préconisait Je vote rapide des projets fis-
caux du gouvernement, prévoyant do nou-
velles ressources et des économies. M;
Poincaré a invité ia commission à délibé-
rer rapidement afin que le rapport puisse
; être déposé dès jeudi.
M. Milliès-Lacroix a répondu que, fidèle
'à ia tràriitièri, la commission des finances
ifern toute diligence pour délibérer Je plus
'têt'possible.
! : Sur la demande de M. Ré ronger, la com-
mission a décidé do siéger dès cette après-
midi 15 heures et demain dimanche, sans
désemparer.
A ia sortie de la réunion de la commis-
sion des finances, M. Poincaré s’est refu-
sé à faire connaître le sens des déclara-
tions qu’il avait, faites devant la commis-
sion. Il a seulement dit : « J’ai invité vive-
ment la commission a faire tous scs efforts
pour que Je Sénat discute le projet jeudi.»
FIRPO A BATTU FELLA
Ruenos-Ayres .— Dans ia soirée d’hier,
le boxeur' argentin Firpo a mis knock-out
au 14“ round In boxeur italien Folia, cham-
pion des poids lourds.
LES RÉPARATION;
Une conférence aurai
lieu en avril
La participation américaine
y est déjà douteuse
Londres. — Dans la soirée d’hier, il ékci
question de nouveau, dans les cercles offi
01018 de Londres, de la réunion d’une Con
fôrence internationale dans 'le courant d
mois d’avril.
D’après des'dépêches parvenues de Was
hington à ce sujet, on a demandé à la Mai
son Blanche, si les Etats-Unis participe
raient à une conférence économique inter
nationale au cas où elle serait envisagé
à la suite des rapports des experts. La Mai
son Blanche a répondu que la réunion <1
'cette conférence n’est encore qu’une faibl
hypothèse à laquelle il ne peut être rc
pondu que d’une façon' hypothétique. 1
n y .a qu’une chose, dans la conduite de
Américains, qui n’est pas hypothétique
cest le mal qu’il nous ont fait en gâchan
notre victoire et qu’ils se rx'fusent depui
quatre ans à réparer.
Une opinion anglaise sur la baisse
du franc
Londres. — Le journal anglais « Le Fi
nancicr » déclare que la nouvelle hausse
des changes est attendue et due à des rai
sons t [U i demeurent obscures. Ce journal
croit toutefois que cette hausse c.si provo-
quée par la situation politique due au re-
tard que met le Sénat français à voter les
projets fiscaux du gouvernement.
L'Allemagne va répondre à la Kate
sur Ee contrôle
Berlin. — C’est cette après-midi que le
conseil d’Empire se réunit pour examiner
les termes de la réponse à faire à la note
des ambassadeurs sur le contrôle militaire
îdiié. Il est certain que l’Allemagne fera
quelques concessions pour donner satis-
faction.
Rupture des négociations
entre le Mexique et l'Angleterre
Londres. „— Lès négociations' engagées
entre le gouvernement anglais et M. Mieto,
ministre du Mexique en Suède, en vue de
la reconnaissance du gouvernement Obrc-
gon par la Grande-Bretagne viennent d’être
rompues. Le gouvernement mexicain vou-
lait, en effet, être reconnu par la Grande-
Bretagne sans aucune condition. M. Mieto
est reparti dans la soirée d’hier pour re-
joindre son poste en Suède.
LE ROI DE SUEDE EN FRANGE
Stockholm. — Le roi de Suède est parti
hier soir, vhi Strasbourg pour la France
où il va faire un séjour de 6 semaines à
Nice. Par le même train sont partis : la
reine, qui va à Capri, et le prince Williams,
qui sc rend sur la Côte (l’Azur.
.... . 1
S , / > LA CRISE BELGE
t M. Carton de Wiart
remplace M. Hymans
■—■■■■■ *
M. Tbeunis a été prés
d'abandonner sec pourparlers
|t Bruxelles.— Le «correspondant de l’Agen-
i- ce Fournier apprend que M. Carton de
i- Wiart prendrait dans le nouveau ministère
u Theunis le portefeuilile des affaires étran-
gères en remplacement de M. Hyrnans, qui
i- sc serait récusé.
] M. Theunis a éprouvé des difficultés dans
l’attribution des portefeuilles. La droite ne
' voyait pas■ aux alfa ires étrangères. Ce n’est pas ïa per-
” sonnalité de cet ancien ministre qui est en
cause, mais les catholiques estiment qu’on
fait la part trop belle aux libéraux en leur
attribuant la justice et les affaires étran-
gères. En conséquence, ils réclament un
t eps deux portefeuilles pour un membre
• de la Klroite.
s - M. Theunis, fatigué de ces atermoie-
ments, avait même, hier, sus-pendu provi-
_ soirement ses pourparlers. On croit cepen-
dant que les choses vont s’arranger à Ja
suite de l’acceptation de M. Carton de
Wiart, que l’on donne comme certaine.
Plusieurs entrevues avec le Roi ont eu lieu
- et on compte que la formation du cabinet
Î sera achevée cet après-midi.
i : —
Les poilus belges font baisser
le prix du beurre
Bruxelles. —- Les anciens combattants
belges poursuivent^ leur propagande pour
luire baisser le coût de la vie. Us se sont
rendus dans la jomméc d’hier aux halles,
au nombre (l’une cernai ne, et ont demandé
aux marchands s’ils étaient prêts à baisser
le prix de leurs marchandises.
Les marchands ont accepté immédia-
tement. Ce résultat a été que le kilo de
beurre vendu auparavant 25 à 26 francs
- a été vendu 17 fr. 50 et le beurre de qua-
lité secondaire a été cédé au prix de 11 à
12 fr. le kilo.
—O*—
LES NEGOCIATIONS SE POURSUIVENT
’ ENTRE LES MINEURS ANGLAIS
ET LES COMPAGNIES
Londres. — Les négociations entre les
représentants de l’Association des mineurs
(Me Comité exécutif de la Fédération des
mineurs se sont poursuivies dans ia soirée
(i’Jiier. On pensait qu’un accord intervien-
drait lorsque les délégués patronaux et
ouvriers sc sont séparés. L’optimisme rè-
gnc.
—
LES VOYAGES DE M. RYKOF
Riga. — La légation des Soviets annonce
que Rvkof se trouve actuellement au Cau-
case. Les informations publiées sur le pas-
sage à Berlin de Rykof sont dénuées de
fondement. '
llllflllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllfllllllllillit iitmammadiiiitniti,»
Le Panama américain
UN DOCUMENT COMPROMETTANT
Washington. — Les charges contre l’at-
torney général Daugherty commencent à
se préciser. M. Albert Bennett, rédacteur
à la « Washington Post » la Commission 'd'enquête xl'U Sénat que M.
Daugherty l’avait prié «l’envoyer au pro-
priétaire de son journal un télégramme
dont Voiici le texte, assez compromettant :
; « Je le tiens par les coudes et mon fusil
èst armé. "Tout ce qui est humainoment pos-
sible sera fait. Vous n’avez donc pas à vous
inquiéter. Le procureur sera empêché d’a-
gir. Mes compliments à Evelyn (la femme
du destinataire). Je ne veux pas’qu’élle soit
n!n’avez rien à craindre. »
Les relations anglo-russes
Londres. — C’est à la fin du mois de
mars ou au début du moistiendrait la première réunion officielle de
la commission anglo-russe. Ces conversa-
tions ont pojur but le rétablissement des
relations normales entre les deux pays. La
première séance sera présidée par M. Mac
•Donald et aura lieu au palais St-Jamcs.
Los musulmans jiratesteit
contre la déposition du Khalife
Londres. — On mande du Caire que les
alhucemas d’Egypte viennent d’adresser
un appel ù (tout le peuple musulman pour
protester contre la suppression du khali-
fat. Dans sa lettre il est dit que ceux qui
ont pris cette initiative n’avaient aucun
mandat pour accomplir un tel acte.
Les allhucèinas inviitent le peuple musul-
man à se réunir en Congrès pour nommer
un khàliic, (conformément à la loi de l’Is-
lain.
L’EX*SULTAN EST ARRIVE EN 8UISSE
Genève. ,— Voyageant incognito, l’ex-
idialife est arrivé ce soir à Territès où il
est descendu dans un grand hôtel de la
ville.
LE BUDGET DE L’AVIATION
BRITANNIQUE
Londres. — Le ministère de l’aviation
publie son projet de budget pour Tannée,
financière, qui icojnmence en Angleterre le
mois prochain. Ifl en ressort que, dans l’air
comme sur mer, Je gouvernement travail-
liste, tout en prêchant le désarmement uni-
versel, garde sa poudre aussi sèche, sinon
plus, 'que les gouvernement^ précédents.
En effet, le budget de l’aviation sc mon-
tera à 11 millions 500.000 livres sterlings
(plus d’u-n miliiard et demi de francs au
cours actuel), contre 12 millions de livres,
l’an (dernier.
Dépêches de la Matinée
. - ■—
Une manoeuvre du Sénat
contre le ministère
Paris. — Le Sénat s’est ajourne après sa
séance d'aujourd'hui à jeudi prochain. Or,
on suit avec quelle insistance en allant jus-
qu’à poser ta question «le confiance, M.
Porn-caré avait demandé hier à la . commis-
sion sénatoriale des finances d’être en me-
sure de permettre à la Haute Assemblée
d’aborder dès mardi au plus tard la dis-
cussion des projets fiscaux du gouverne-
ment. j
Si, d’autre part, on considère que c’est
à la demande «le l’opposition ministérielle
de gauche que le Sénat u décidé de pren-
dre des vacances jus'qu’à jeudi, il apparaît
évident que le Sénat s’ent prêté à une ma-
nifestation contre Je gouvernement à l’ins-
tigation id’une partie de ses membres.
Quand M. Poincaré, cette après-midi, ù |
l’issue de la séance de la Chambre, en a été 1
informé, il a réuni au ministère des affai-
res étrangères 'certains de ses 'collabora-
teurs : MM. de Làslieyrie nlstre et sous-secrétaire d’Etat aux finan- |
ces ; Reiibel, ministre des régions libérées ; ]
Maginot, ministre de la guerre, avec qui il •
a conféré de la situation résultant de Pat- 1
litude du Sénat. -
Nous croyons savoir qu’au cours de cette
conférence, le prés claré que demain matin, lors de son audi-
tion à la Commission sénatoriale des finan-
ces, il fera entendre très nettement à celle-
ci que dans les conjonctures présentes elle
et le Sénat assument les plus lourdes res-
ponsabilités en retardant le vote des pro-
jets financiers que le gouvernement estime,
ainsi qu’il l’a dit à plusieurs reprises, de-
voir être votés sans délai pour sauver le
franc. ' «
Nous croyons savoir également que plu-
sieurs sénateurs ont envisagé l’éventualité
de demander au président «lu Sénat d’avan-
cer la date «le réunion de l’assemblée et de
la convoquer pour niar^i.
»'■
ABONDEMENTS
Le règlement par Chèque postal c.om-
tituant le mode de payement le plus éco-
nomique, nous prions nos Abonnés (an-
ciens et nouveaux) de nous faire parve-
nir le montant de letiv abonnement à'no-
tre compte-courant de Chèques postaux,
N° 17295, Bordeaux.
1 * ' * * ’ * '
Une note anglaise
à propos du contrôle militaire
Londres. — L’Agence Reuter public l’in-
fermation suivante :
« On fait observer à Londres que M. Slro-
s. manu n’était pas encore en possession de
lo note interalliée sur le contrôle militaire
eu Allemagne, quand il a prononcé son
discours, hier, au Reichstag.
« On espère que lorsque ia noie interal-
liée sera parvenue à Berlin, les avantages
des propositions alliées deviendront appa-
rentes et amèneront un état d’esprit plus
raisonnable.
« L’Allemagne a déclaré avoir rempli
h ; conditions alliées du désarmement,
mais les alliés oi.l été dans l’impossibilité
absolue, au cours de cette dernière année,
de procéder à une inspection quelconque
eu Allemagne, et ils n’ont én conséquence
aucun moyen de vérifier les déclarations
du gouvernement allemand.
« 'Sî, ajoute i’information officieuse de
l’Agence Reuter, l’Allemagne n’est pas dis-
[K'sée à essayer Je Comité de garantie pro-
posé par alliés, ceux-ci ne pourront que
maintenir le lourd et encombrant organis-
ât* actuel, la commission Nollct qui a été
peu populaire en Allemagne. »
r ♦—
Les rapports des experts
ns seront pas remis avant le 22 mars
Paris. — Le sous Comité bancaire a sié-
gé hier, matin et soir.
Il a consacré sa première séance à la
question de ia création de la banque d’é-
mission question qui est à peu près réglée.
Le docteur Schacht sera à nouveau enten-
du par le sous-comité lundi probablement.
Au cours de sa seconde réunion le sous-
comité s’est occupé des moyens à fournir
à l’Allemagne pour lui permettre d’acquit-
ter certaines de cos obligations pendant le
moratorium qui lui serait accordé.
Le sous-comité budgétaire s’est réuni cct
après-midi. Ses travaux sont presque ter-
minés et il sera prêt dans les premiers
jours de la semaine prochaine à étudier
un projet de rapport définitif sur la ques-
tion budgétaire.
Le comité Mac Kcnna a ajourné la repri-
se officielle de ses séances au 17 mars.
Cette décision s’explique par l’état très
avancé de ses travaux dont l’achèvement
ne nécessite que quelques jours de travail,
i) est peu probable que les rapports des
deux comités puissent être jpmis avant le
22 mars à la commission des réparations.
i
■ ^ y-'.
ri
fj'IHtlIItlIIIIHimiHmmtHtMHIMItHIttmtlIII’*
| RÉDACTION* ADSOTUSTlUTIOfl |
§ 11, Roe dus Cordeliers - Pan §
S T^ITOON* I 0*33 |
* S TlltaKAMMIl l 1
I INDÉPENDANT - PAU 1
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: Cwll'ut» POSTAUX N* t7.tos s
5 / . BOBDXAUX |
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I PUBLICITÉ : I
| AnmeiJM.#:»■■.(!r«|.) |r niilifM 5 1
5 5 Récl.vinos(6 colonne»). | 50. — f ■ '
S Fa‘l 3 divers v. 3 » — |
ç Chronique locale...... 4 n — |
3 Échos et Nouvelles ... 5 > -> s
• •IIIMtlllllll||||(|||||(||||||||||,||||||||||||||||||||3
■■’OT-'.'" > .* 7 ‘r\\n \ . • •"* r r-".'i: " v'T' *?• ■■ ■ - *• . -v 5* ■ • 1 ’• V *•.. ”■ -
. v>- ■ ?T i
. . . . . . . .. , .
/ ' ' ./ ' ■
L'INDEPENDANT
5 fent* DES BAS SES-PYRÉNÉES
. _ . ■ I Octave AUBERT
*""• °*RBT ' JOURNAL RÉPUBLICAIN «s«*.«wr» .n «..t j
.. . >•
;;MII!IIIII!llll|(«INH»l«f»tI||({||||||«||||||||M||||#
| 57* ANNÉE - N* 17.202 |
I DIMANCHE-LUNDI 1
I 9-10 |
| MARS 1924 |
i ABONNEMENTS liMto lMh 11. 1
I I
S Autres Départ. 9 50 18 » 33 B |
| Étranger (5 » 28 » 56 » 1
Voir le Concours
en deuxième page
+, —
/
Ea
Candidature Malvy
Comme on s’y attendait, le congrès ra-
dical-socialiste du Lot a désigné M. Malvy
eommo candidat sur la liste du cartel de
gauche.
M. do Momie, sénateur du département,
<|ui a ht réputation d’un juriste, a dit à ce
propos : « Pour les républicains du Lot le
verdict de la Haute Cour n’exiiste pas. 11
n y a pas d’affaire Malvy. » On ne sait plus
qui croire.
Aux yeux des partisans du cartel de gau-
che, la Chambre est généralement odieuse.
Klle représente la réaction, le cléricalisme,
le mercantilisme, le militarisme, etc. Au
contraire, ils nous montrent le Sénat com-
me l'asile du républicanisme-, de la justice
et de la vérité.
Mais les caillautistes et les malvystes
sont, bien embarrassés. Le Sénat leur pa-
rait aussi exécrable que la Chambre, à
cause des arrêts, sévèrements motîvés, qui
«un été rendus contre deux hommes poli-
tiques qui, 1, pendant Ja guerre, donnaient
leur confiance aux hommes de trahison,
stipendiés par l'ennemi.
i M. de Monzie a peut-être plus d’umbi-
tions ministérielles que M. Malvy, mais
s imagine-t-il qu'à moins d’une révolution
Mut bouleversa le droit et le bon sens, on
pourra, jamais appeler dans les conseils
du gouvernement l'homme qui veut ignorer
et qui nie un arrêt solennel du Sénat réuni
en Haute Cour ?
Un sait bien quels sophismes viennent au
secours du ministre indigne qui a failli,
par ses complaisances, ses inconsciences
coupables, livrer la France à l’Allemagne.
Il n’a pas trahi ! créent les avocats
d’office qui en sont réduits à plaider l’in-
conscience tie l’accusé.
Dès le moi» de décembre 1918, M. Roux,
professeur de droit à l’Université de Dijon,
publiait une consultation dans laquelle
• cspiit juridique de M. de Monzie pourra
se retremper'.
L’ancien ministre de l’intérieur, di-
:ui il dans la lievue polilitjuc et parlcmen-
, taire, n’avait pas agi dans l’intentxm de
favoriser l'ennemi. Mais il ne s’ensuivait
nullement qu’il n’eût pas fait un usage
iiinesie des pouvoirs qui lui a.vn’cnt été re-
mis pour le salut du pays, qu’il n’eût pas
méconnu et viole les devoirs de sa charge
dam; des conditions qui Je constituaient
en état de forfaiture.
Il avait subventionne un journal dont,
les pr/iieipaux rédacteurs lurent condam-
ne^ pour inteirgenco avec l’ennemi ; it 1
'vni! entravé la surveillance des tracta-
. Huns auxquelles se livrait l’espion Lips
(ber ; il avait refusé d’autoriser dans les
imprimeries clandestines, où elle pouvait 1
éliv utilement pratiquée, la saisie de tracts :
excitant les militaires à la désobéissance,
a la, révolte envers leurs chefs et à la tra-
hison envers la patrie ; il avait suspendu 1
ou empêché l’action des lois pénales au ;
/ profit d'auurclnstcs notoires recherchés ,
por.r délits de droit commun.
Homme le dit M. le professeur Roux si !
'f'Ivy 11 Ü 1»HS trahi, il a souffert la trahi- '
soi, ei, par là, forfait à l’honneur. Le Sé- '
o >t,
■ ’ devoir. Il se (lécons’idérerait en répu-
di.ml l’iirt'* de justice et de fermeté qu’il a 1
accompli.
Octave AUBERT. |
|
, LES PROPOS DU HÜRON
i
— Au fou ! au fou !
— Oui donc vous tourmente, infortuné Hu-
ron, qui vous écorche ?
— .le pourrais vous répondre : mon percep-
teur. Mais ec n’est point de douleur, c’est
de stupéfaction que je cric. Et mon cri « au
fou ! » s’adresse au chef de cette Municipalité
qui. en pleine période de vie chère et de double
décime, ne craint pas d’engager des dépenses
proprement somptuaires, pour...
— Bon, ne savez-vous point que le projet du
Musée-Bibliothèque est enterré ?
— lié ! 'il s’agit bien du Musée-Bibliothè-
que ! Apprenez donc que le maire d’une char-
mante localité qui ne redoute pas les centimes
additionnels, s’occupe présentement à faire
aménager plusieurs maisons, où seront héber-
gés gratuitement les écrivains surmenés par
, la vie parisienne, désirant travailler ou réver
en paix, et, ce qui ne gAtc rien, devant un beau
paysage.
— < e maire est un père pour les poètes. Et
peu’ -on savoir le nom du nouveau Mécène ?
— Son nom n’importe pas. Mais si vous vou-
lez celui de l’hospitalière commune, je vous le
livre : Six-Fours.
— Jamais un auteur dramatique ne voudra
devenir citoyen de Six-Fours !... Où, cclà, Six-
Fours ?
—- Sur les rives bleues de la Méditerranée,
dans !e Var.
— Ah ! oui, en Mokossic : j’aurais dû m’en
douter, pécaïrc !
— Maillez toujours : la Mokossic, comme
vous dites, ressemble trop h la Huronic de mes
rêves pour que je n’éprouve à son égard un
penchant très naturel. Allons,'avouez que c’est
un fou sympathique, ce maire de SixFours !
- Si vous étiez son administré...
'• — Ses administrés sont de mon avis, Et Ja
preuve, c’est que deux d’entre eux viennent
«l’offrir leurs immeubles pour en faire des
maisons de poètes. Un autre a offert sa cui-
(i-iièn «j n i deviendra le cordon-bleu des Mu-
scs... Vous voyez qu’il ne s’agit nullement d’une
tartariuade.
Le midi trois quarts ézayère toujours.
Croyez-vous ? Au fond, l’on ne m’ûtcrn
' pas de l’idée que Icfl édiles de Six-Fours fout
1 u placement. Parfaitement, un pluccmcnt de
pères de famille. Vous savez que l’on parle
beaucoup, ecs temps-ci, de l’entr’alde du tou-
risme et de la littérature, de la publicité des
régions touristiques par les écrivains régiona-
listes. Eh ! bien, je vous parie qu’avant cinq
•■'iis, Six-Fours en Provence, Six-Fours popu-
( lamée par dix romans, célébrée dans cent
poèmes, sera une stution à la mode !
Tiens, Gens J... Alors, vous croyez qu’à
Pau...
r,lc maison des poètes à Pau ? Biban,
■si l’on essayait ?...
I LE HURON.
AU PALAIS;BOURBON
fl. Poincaré répond aux interpellations
sur la politique intérieure
« Notre programme doit être à la fois républicain
et national Nous ne laisserons pas toucher
aux lois de laïcité Je me rallie à cette for-
mule : Ni réaction, ni révolution... »
^
f's. — Dès le début de la .séance M.
Poincaré moine à la. tribune. IJ expose que
s’il n attend pas davantage pour prendre ta
parole, c’est qu’il ne veut, pas pu mire lit
responsabilité de luire durer une discus-
sion qm, à l'approche des élections, a déjà
&ur*xc»té les passions pol itiques, <\ il pré-
fère met.ie la C.iaininG en état de ;u noie
le ptu.-, tôt possible.
t o s dit te Président du Ccdr-oi! expose
que, le la juin 1 i! a dé]., i ‘.posé’ les
• dei'ii du gouv< rm tiioiL sur la (létuisu des
i.u li.ut oi.s i-pu liea.mg, : ap[.iiuit,on des
dee i de Ualou::;-i!cu.s,-.eau, respect de !a
bo de iirpui'at.on, y c«gnpais j'e.xijt,eneû<( uinelit: (b's eultuei t's : nna'liorat mi» IU
nai.tu.acs ; (lioit» et devoirs dos fonc-
pu.n’e.M' c, .qui ii;.' y«> I pi isomiière d tvutM.ni
'b • C'.vtrtHmy, tk grmcl.u du de tfiur.te. (Ap.
pàî/i'Ms-cinon s), et qu., paient sur les
(ptestions secondai;es, roulienmj !e gou-
veiuemeiit coassa p'ditiquc (l’exécot ou to-
tale des tui.it 6,s. La (b pin tore appryiva Je.-
déclamt'u-iis du gouvernement par üH voix
contre 161._ Mais à pu!no ce débat, était-il
irnsi terminé que les adversaires du gou-
vernement. voulaient le rouvrir. Sept se-
maines avant les élections, il devient op-
portun.
L’OEUVRE DE LA CHAMBRE DE 1919
Le Président du Conseil retrace a o-s les
JAgnes essentielles de l’oeuvre de la Cham-
bre.
Flic a maintenu l’ordre européen et nous
a empêchés de. rouler jusqu’aux déceptions
irrémédiables. (Applaudissements.) On a
dit que cette Chambre avait été élue pour
organiser la République. M Poincaré ne
nuit pas que Ja République ait attendu
lblb pour s’organiser. En 1908-1909 elle s’en
et u'il- déjà occupée sous le gouvernement
d un president du conseil (pii s’appelait
Clemenceau. (\Viis applaudissements Ironi-
ques au centre.)
La Chambre de 1919 a eu à assumer le
relèvement de lu France, c’est une oeuvre
formidable que la Chambre u accomplie
ivec courage. Elle a aidé le gouvernement
a maintenir l’ordre sans atteinte à Ja léga. 1
i
pii s’imposait par suite des engagements
■souvent, quelque peu téméraires de la
..nambre précédente, qui avaient causé
l'inflation fiduciaire. (Vifs applaudisse'-
m nls au centre et à dro'ite. Protestations <
i, l’extrême gauche.) <
C’est ainsi que la Chambre avait créé
mit în.lliards d'impôts nouveaux et coupé i
ourt à l’inflation malgré la carence de
Allemagne. Elle a accompli une tâche !
{randiose dans les régions dévastées, relé- :
vont six cent mille maisons et vingt mille 1
usines. La Chambre a fait un grand nom-
u e do lois utiles, quoique desservie par un ;
Agi ornent dont elle n’était pas responsable. }
Comme le eomnmniste Ernest Lafont in-
'.erroinpt systérnaticpiement, M. Poincaré
j.ii réplique : « Vos interruptions sont-elles ’
mies pour l’affichage ? Non ? Eli bien (
■"y^ez-uons, ce ne sont d'ailleurs que dos 1
l'iibàchages révolu! lonna.ires. » (Applaudis- 1
■M. 1 nient s répétés au centre et sur divers
J unes à gauche.) (
(J-a i iiamore, rappelle encore M. Poinca-
ré, a voté des,lois sur 1Q crédit agricole, lu
petite propriété rurale.
M. Poincaré ajoute : « La Chambre a
vote la lo: de recrutement de dix-huit mois.
Profondément pacifique, elle a compris
ipie, pour ne pas avoir la. guerre, il ne
s»il»t de dire : « Nous n’en vôulonb
P us. » lant que nous ne. sommes pas sûrs
que personne n en veut plus, nous sommes
bien «forcés de rester armés. (Salve d'ap-
plaudissements répétés au centre et sur
divers bancs à gauche.)
Le président du conseil évoque les nom-
breuses iois de prévoyance votées par la
Chambre : la loi sur les pupilles de la na-
lion. Elle a aniel oré la Joi sur les pensions
En faveur du commerce, la Chambre a
crée les banques populaires, amélioré la
législation des lettres de change.
CONTRE LES ADVERSAIRES
DU REGIME
M. Poincaré. — Le programme du gou-
vernement doit être à ia fois républicain et
national'. Ces deux mots ne doivent jamais
e*. re séparés. (Vifs applaudissements au 1
centre et sur divers bancs à gauche.)
<( La République se confond avec la Fran-
ce dans son intégrité territoriale. Après
pi ils de cinquante ans d’exercice, elle n’a
rien à craindre des menées tapageuses de 1
quelques partisans de la monarchie, de la
dictature ou du soviétisme. Forte avant la
guerre, la République est plus forte encore I
après la victoire ». (V:,fs applaudissements.) !
Et le Président du Conseil déclare que J
nous entendons rester fidèles au régime de 1
mwe discussion qui est le nôtre, « malgré 1
les gens qui s’attardent dans l’admiratlori 1
des régimes déchus...
M. Leon Daudet. — Dans l’espérance do
leur résurrection. La République tuerait la
France. (Viivcs réclamations et. exclama- :
lions sur un grand nombre de bancs ) <
J/. Poincaré continue : « ...et ceux qui rô f
yenl de nous faire éntrer dans le paradis 1
bolchevik et d’arborer le drapeau rouge. 1
Il faut faire lu part d’un certain méconten- ^
ton ont. (Mouvements divers.) Quoiqu’il en f
soit, royalistes et. communistes qui préten- (
(iraient violer les lois, en connaîtraient les <
ligueurs. (Vifs applaudissements sur de 1
nombreux,bancs.) Aux uns et aux autres 1
nous barrerons la route. » (Vifs applaudis- i
sements au centre et sur divers oancs à
gauche.) f
LE CABINET POINCARE «
ET LES MINISTRES RADIOAUX 1
M, Poincaré rappelle qu'un interpella- '!
tour lui a reproché de n’avoir pas formé
un cabinet homogène.
H m’a reproché, poursuit-il, d’avoir gar- i
dé 65 % des collaborateurs du précédent
j •
»■■■ ——
cabfriet, mais ce cabinet n’avait pas été
renversé par la Chambre. Il s’était* retiré
volontairement. Quand j’ai formé mon ca-
binet, en janvier 1922, dominé par les pré-
occupations de politique extérieure, j’ai
tenté de maintenir jusqu’à l'exécution to-
tales des traités l’Union sacr.ée, qui nous
avait, sauvés pendant la guerre. (Applau-
dissements.) Voilà pourquoi j’ai fait appel
à M. Herriot comme à M. Tardieu.
Voix au centre : Vous en avez été mal
récompensé.
M. Poincaré. — J’avais pensé aussi à
faire appel à ceux qui ont été appelés Jes
« ténors usés des gouvernements passés »
parce que je pensa'» que l’union qui non?
avait donné la victoire devait continuer
i us qu’à la paix définitive. Si j’avais réussi, ■
en des malentendus se seraient évanouis
■il bien des dTficultés auraient été évitées: i !
A ce sujet, le président du conseil rend 1
un chaleureux hommage à ses trois colla- 1
l'orateurs, Albert Sarraut, Paul Laffont <
et Strauss, qui ont subi l’anathème d,u co- «
’mfé exécutif du parti radical-socialiste.
ui pourquoi, cet anathème ? Parce que
ecs m histres ont continué leur collaborn-
Imn à un président du conseil qui a, été
comme; président de la République, le colla-
borateur (les D'oumergue et des Viviani, el
•lui après la gu erré, a transmis intact le
depoi. de nos libertés républicaines. (Salves
d applaudissements répétés au centre et sur
divers bancs à gauche.)
On leur a dit d'obéir » perinde a^ cada-
ver ». Ils ont refusé, et malgré cet. ostracis-
me, ce sont d’aussi bons républicains que
ceux qui les ont condamnés. (Vifs applau-
à gauche^ aU cen^rc ^ sur divers bancs
Aux reproches qui lui ont été adressés
“nr l(rs co-Jistiers de divers membre- (îu
gouvernement, M. Poincaré réplique aisé-
ment, que presque tous les membres du
gouvernement do M. Clemenceau se pré-
sentèrent pour la plupart contre des con-
('urrenls qui se réclamaient de la politique!
de M. Clemenceau
xdnf r^sident du conseil aborde a'ors un
< u ■
LES LOIS LAÏQUES ET F„A LIBERTE
DES CULTES SONT INTANGIBLES ?
Nouy maintiendrons les loi» de laïcité eL
nous les appliquerons dans le reste de bc
France, sauf en Alsace et, en Lorrane ou
■° sür;,‘ progressive. Cette laïcité
se conclie avec lu. liberté des familles. Il
mut que les parents catholiques, protea-'
fanls, j ml s, puissent mettre leurs enfants
?•? h,"l 110 V™ certUudc que rien ne
;" îra dit contre leurs convictions religion*
bancs ) 8 laudissements sur tous les
II faul (pie les mots « laïcité, neutralité >.■
^ fient pas « contrad'ction, hostilité »
Nouveaux applaudissements répétés.)
L’école publique française doit être ou-
but être respectueuse de toutes les croyaii-
çs. Elle appartient à la France. (Vifs an-
ilaudissoincnts.) K 1
Rien n’empêche les parents de faire
cl!x.°V/' 1 ré«,,isR l’instruction
rtï Etil 11 bututé est la garantie légale
de la liberté. Nous my toucherons pas et
i y laisserons pas toucher. (Vifs aplaudis-
semonts à gauche et au centre.)
Quant ,à la séparation de l’Eglise et de
Etat, M Poincaré affirme avec non
•noms de ferpieté qu’elle doit être mainte-
L contradictions. Le régime concordatai-
re comportait une interdépendance entre
;es pouvoirs civils et religieux qui n’é-
(aient pas sans inconvénient, mais sépa-
ration ne veut pas dire guerre à un cuite
ou aux cultes. (Vis applaudissements au
centre et une partie de la gauche.)
Los lois de 1905 et de 1907 n’ont voulu
porter atteinte à aucune religion. (Protes-
tations a l’extrême droite.)
Les Associations diocésaines ne peuvent
gener personne. IJ y a beaucoup de catho-
liques qui sont sincèrement républicains,
d est donc * possible de constituer des As-
sociations conformes à lu hiérarchie catho-
lique et aux lois françaises. Lo pape a re-
omm la possibilité de ces Associations
dont les juristes français ont reconnu la
validité. Malheureusement, il' n’y avait
pas unanimité parmi les prélats, ce qui !
entretenait les hésitations du Saint-Siège.
A son tour le Conseil d’Etat, consulté, re-
connut que les cultuelles diocésaines
étaient légale. Le pape les apnrouva et ;
souhaita qu’eJlcs fussent constituées. Le i
gouvernement ne. fit que suivre sur ce !
point les indications du gouvernement de ■
M. Briand, qui avait, rétabli les relations
îivoe Je Vatican. Par là disparaîtront des
malentendus et des sujets de division cu-
ire citoyens français. .
, LES CONGREGATIONS (
u^‘ (llli concerne les congrégations,
M Poincaré déclare qil’il est resté dans la !
-radition de Waldcck-Roussoau ; celui-ci ‘
m tendait proscrire certaines congréga- 1
ions, mais autoriser les congrégations !
lospitalières et missionnaires. Le 27 juin s
!.«);{, déjà frappé à mort, dans un effort
suprême, Wuldeck-Rousseau était venu
iéfendre à la tribune du Sénat sa thèse
le 1901 et dénoncer qiu’on eut transformé
me loi de contrôle en une Joi d’exclusion.
Il regrettait le vote de rejet en bloc émis
par la Chambre.
En demandant l’autorisation de congré-
gations hospitalières et missionnaires, M.
Poincaré ne fait que suivre Waldeck-
[iousseau. Il va sans dire que la loi de
1901 sera appliquée aux congrégations qui
m ont enfreint les prescriptions. C’est la
:ontrepartie nécessaire.
! 1
VOIR LA SUITE A LA DEUXIEME PAGE I
\
.
DERNIÈRÉ HEURE
1 —-«■
V AF MAROC
L’offensive espagnole
est connnencée
Ses premiers résultats
seraient victorieux
Madrid. — Une note officielle annonce
que la tempête s’étant calmée sur le litto- (
rai les troupes espagnoles du Maroc ont ,
déclenché l’offensive. Elles ont réussi à
bousculer l’ennemi et à le faire reculer. :
Un convoi d’eau et de munitions a réussi
a pénétrer dans la ville de Tizi-Aza qui était ]
assiégée. Les Espagnols ont eu 60 tués ain- <
si qu’un capitaine et un lieutenant. Les
pertes des rebelles seraient élevées.
LE SUCCES DE L’ENTREPRISE
DU RAVITAILLEMENT
Madrid. — Un communiqué officiel du j
gouvernement espagnol annonce que la co- >
kmne qui escortait le convoi de ravitaille-
ment pour la ville de Tizzi-Aza qui est as-
siégée, a pu revenir à sa base dans de bon- ,
nés conditions sans être attaquée, ce qui
prouvé que Pénnemf a été sérieusement
éprouvé. Les pertes espagnoles sont légè-
res, vu l’importance des opérations. Les
Marocains ont laissé de nombreux morts
et blessés sur le terrain.
La Commission Sénatoriale
» des Finances
a entendu M. Poincaré
Farts. — La Commission des finances
du Sénat s’est réunie ce matin sous la pré-
sidence do M. Milliès-Lacroix. Elle a pro-
cédé à l’audition de M. Poincaré, président
du conseil, qui i était accompagné de M. de
Lasteyrie, ministre des finances.
Le président du conseil a fait connaître
aux sénateurs les raisons pour lesquelles
il préconisait Je vote rapide des projets fis-
caux du gouvernement, prévoyant do nou-
velles ressources et des économies. M;
Poincaré a invité ia commission à délibé-
rer rapidement afin que le rapport puisse
; être déposé dès jeudi.
M. Milliès-Lacroix a répondu que, fidèle
'à ia tràriitièri, la commission des finances
ifern toute diligence pour délibérer Je plus
'têt'possible.
! : Sur la demande de M. Ré ronger, la com-
mission a décidé do siéger dès cette après-
midi 15 heures et demain dimanche, sans
désemparer.
A ia sortie de la réunion de la commis-
sion des finances, M. Poincaré s’est refu-
sé à faire connaître le sens des déclara-
tions qu’il avait, faites devant la commis-
sion. Il a seulement dit : « J’ai invité vive-
ment la commission a faire tous scs efforts
pour que Je Sénat discute le projet jeudi.»
FIRPO A BATTU FELLA
Ruenos-Ayres .— Dans ia soirée d’hier,
le boxeur' argentin Firpo a mis knock-out
au 14“ round In boxeur italien Folia, cham-
pion des poids lourds.
LES RÉPARATION;
Une conférence aurai
lieu en avril
La participation américaine
y est déjà douteuse
Londres. — Dans la soirée d’hier, il ékci
question de nouveau, dans les cercles offi
01018 de Londres, de la réunion d’une Con
fôrence internationale dans 'le courant d
mois d’avril.
D’après des'dépêches parvenues de Was
hington à ce sujet, on a demandé à la Mai
son Blanche, si les Etats-Unis participe
raient à une conférence économique inter
nationale au cas où elle serait envisagé
à la suite des rapports des experts. La Mai
son Blanche a répondu que la réunion <1
'cette conférence n’est encore qu’une faibl
hypothèse à laquelle il ne peut être rc
pondu que d’une façon' hypothétique. 1
n y .a qu’une chose, dans la conduite de
Américains, qui n’est pas hypothétique
cest le mal qu’il nous ont fait en gâchan
notre victoire et qu’ils se rx'fusent depui
quatre ans à réparer.
Une opinion anglaise sur la baisse
du franc
Londres. — Le journal anglais « Le Fi
nancicr » déclare que la nouvelle hausse
des changes est attendue et due à des rai
sons t [U i demeurent obscures. Ce journal
croit toutefois que cette hausse c.si provo-
quée par la situation politique due au re-
tard que met le Sénat français à voter les
projets fiscaux du gouvernement.
L'Allemagne va répondre à la Kate
sur Ee contrôle
Berlin. — C’est cette après-midi que le
conseil d’Empire se réunit pour examiner
les termes de la réponse à faire à la note
des ambassadeurs sur le contrôle militaire
îdiié. Il est certain que l’Allemagne fera
quelques concessions pour donner satis-
faction.
Rupture des négociations
entre le Mexique et l'Angleterre
Londres. „— Lès négociations' engagées
entre le gouvernement anglais et M. Mieto,
ministre du Mexique en Suède, en vue de
la reconnaissance du gouvernement Obrc-
gon par la Grande-Bretagne viennent d’être
rompues. Le gouvernement mexicain vou-
lait, en effet, être reconnu par la Grande-
Bretagne sans aucune condition. M. Mieto
est reparti dans la soirée d’hier pour re-
joindre son poste en Suède.
LE ROI DE SUEDE EN FRANGE
Stockholm. — Le roi de Suède est parti
hier soir, vhi Strasbourg pour la France
où il va faire un séjour de 6 semaines à
Nice. Par le même train sont partis : la
reine, qui va à Capri, et le prince Williams,
qui sc rend sur la Côte (l’Azur.
.... . 1
S , / > LA CRISE BELGE
t M. Carton de Wiart
remplace M. Hymans
■—■■■■■ *
M. Tbeunis a été prés
d'abandonner sec pourparlers
|t Bruxelles.— Le «correspondant de l’Agen-
i- ce Fournier apprend que M. Carton de
i- Wiart prendrait dans le nouveau ministère
u Theunis le portefeuilile des affaires étran-
gères en remplacement de M. Hyrnans, qui
i- sc serait récusé.
] M. Theunis a éprouvé des difficultés dans
l’attribution des portefeuilles. La droite ne
' voyait pas
” sonnalité de cet ancien ministre qui est en
cause, mais les catholiques estiment qu’on
fait la part trop belle aux libéraux en leur
attribuant la justice et les affaires étran-
gères. En conséquence, ils réclament un
t eps deux portefeuilles pour un membre
• de la Klroite.
s - M. Theunis, fatigué de ces atermoie-
ments, avait même, hier, sus-pendu provi-
_ soirement ses pourparlers. On croit cepen-
dant que les choses vont s’arranger à Ja
suite de l’acceptation de M. Carton de
Wiart, que l’on donne comme certaine.
Plusieurs entrevues avec le Roi ont eu lieu
- et on compte que la formation du cabinet
Î sera achevée cet après-midi.
i : —
Les poilus belges font baisser
le prix du beurre
Bruxelles. —- Les anciens combattants
belges poursuivent^ leur propagande pour
luire baisser le coût de la vie. Us se sont
rendus dans la jomméc d’hier aux halles,
au nombre (l’une cernai ne, et ont demandé
aux marchands s’ils étaient prêts à baisser
le prix de leurs marchandises.
Les marchands ont accepté immédia-
tement. Ce résultat a été que le kilo de
beurre vendu auparavant 25 à 26 francs
- a été vendu 17 fr. 50 et le beurre de qua-
lité secondaire a été cédé au prix de 11 à
12 fr. le kilo.
—O*—
LES NEGOCIATIONS SE POURSUIVENT
’ ENTRE LES MINEURS ANGLAIS
ET LES COMPAGNIES
Londres. — Les négociations entre les
représentants de l’Association des mineurs
(Me Comité exécutif de la Fédération des
mineurs se sont poursuivies dans ia soirée
(i’Jiier. On pensait qu’un accord intervien-
drait lorsque les délégués patronaux et
ouvriers sc sont séparés. L’optimisme rè-
gnc.
—
LES VOYAGES DE M. RYKOF
Riga. — La légation des Soviets annonce
que Rvkof se trouve actuellement au Cau-
case. Les informations publiées sur le pas-
sage à Berlin de Rykof sont dénuées de
fondement. '
llllflllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllfllllllllillit iitmammadiiiitniti,»
Le Panama américain
UN DOCUMENT COMPROMETTANT
Washington. — Les charges contre l’at-
torney général Daugherty commencent à
se préciser. M. Albert Bennett, rédacteur
à la « Washington Post » la Commission 'd'enquête xl'U Sénat que M.
Daugherty l’avait prié «l’envoyer au pro-
priétaire de son journal un télégramme
dont Voiici le texte, assez compromettant :
; « Je le tiens par les coudes et mon fusil
èst armé. "Tout ce qui est humainoment pos-
sible sera fait. Vous n’avez donc pas à vous
inquiéter. Le procureur sera empêché d’a-
gir. Mes compliments à Evelyn (la femme
du destinataire). Je ne veux pas’qu’élle soit
n!
Les relations anglo-russes
Londres. — C’est à la fin du mois de
mars ou au début du mois
la commission anglo-russe. Ces conversa-
tions ont pojur but le rétablissement des
relations normales entre les deux pays. La
première séance sera présidée par M. Mac
•Donald et aura lieu au palais St-Jamcs.
Los musulmans jiratesteit
contre la déposition du Khalife
Londres. — On mande du Caire que les
alhucemas d’Egypte viennent d’adresser
un appel ù (tout le peuple musulman pour
protester contre la suppression du khali-
fat. Dans sa lettre il est dit que ceux qui
ont pris cette initiative n’avaient aucun
mandat pour accomplir un tel acte.
Les allhucèinas inviitent le peuple musul-
man à se réunir en Congrès pour nommer
un khàliic, (conformément à la loi de l’Is-
lain.
L’EX*SULTAN EST ARRIVE EN 8UISSE
Genève. ,— Voyageant incognito, l’ex-
idialife est arrivé ce soir à Territès où il
est descendu dans un grand hôtel de la
ville.
LE BUDGET DE L’AVIATION
BRITANNIQUE
Londres. — Le ministère de l’aviation
publie son projet de budget pour Tannée,
financière, qui icojnmence en Angleterre le
mois prochain. Ifl en ressort que, dans l’air
comme sur mer, Je gouvernement travail-
liste, tout en prêchant le désarmement uni-
versel, garde sa poudre aussi sèche, sinon
plus, 'que les gouvernement^ précédents.
En effet, le budget de l’aviation sc mon-
tera à 11 millions 500.000 livres sterlings
(plus d’u-n miliiard et demi de francs au
cours actuel), contre 12 millions de livres,
l’an (dernier.
Dépêches de la Matinée
. - ■—
Une manoeuvre du Sénat
contre le ministère
Paris. — Le Sénat s’est ajourne après sa
séance d'aujourd'hui à jeudi prochain. Or,
on suit avec quelle insistance en allant jus-
qu’à poser ta question «le confiance, M.
Porn-caré avait demandé hier à la . commis-
sion sénatoriale des finances d’être en me-
sure de permettre à la Haute Assemblée
d’aborder dès mardi au plus tard la dis-
cussion des projets fiscaux du gouverne-
ment. j
Si, d’autre part, on considère que c’est
à la demande «le l’opposition ministérielle
de gauche que le Sénat u décidé de pren-
dre des vacances jus'qu’à jeudi, il apparaît
évident que le Sénat s’ent prêté à une ma-
nifestation contre Je gouvernement à l’ins-
tigation id’une partie de ses membres.
Quand M. Poincaré, cette après-midi, ù |
l’issue de la séance de la Chambre, en a été 1
informé, il a réuni au ministère des affai-
res étrangères 'certains de ses 'collabora-
teurs : MM. de Làslieyrie
ces ; Reiibel, ministre des régions libérées ; ]
Maginot, ministre de la guerre, avec qui il •
a conféré de la situation résultant de Pat- 1
litude du Sénat. -
Nous croyons savoir qu’au cours de cette
conférence, le prés
tion à la Commission sénatoriale des finan-
ces, il fera entendre très nettement à celle-
ci que dans les conjonctures présentes elle
et le Sénat assument les plus lourdes res-
ponsabilités en retardant le vote des pro-
jets financiers que le gouvernement estime,
ainsi qu’il l’a dit à plusieurs reprises, de-
voir être votés sans délai pour sauver le
franc. ' «
Nous croyons savoir également que plu-
sieurs sénateurs ont envisagé l’éventualité
de demander au président «lu Sénat d’avan-
cer la date «le réunion de l’assemblée et de
la convoquer pour niar^i.
»'■
ABONDEMENTS
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tituant le mode de payement le plus éco-
nomique, nous prions nos Abonnés (an-
ciens et nouveaux) de nous faire parve-
nir le montant de letiv abonnement à'no-
tre compte-courant de Chèques postaux,
N° 17295, Bordeaux.
1 * ' * * ’ * '
Une note anglaise
à propos du contrôle militaire
Londres. — L’Agence Reuter public l’in-
fermation suivante :
« On fait observer à Londres que M. Slro-
s. manu n’était pas encore en possession de
lo note interalliée sur le contrôle militaire
eu Allemagne, quand il a prononcé son
discours, hier, au Reichstag.
« On espère que lorsque ia noie interal-
liée sera parvenue à Berlin, les avantages
des propositions alliées deviendront appa-
rentes et amèneront un état d’esprit plus
raisonnable.
« L’Allemagne a déclaré avoir rempli
h ; conditions alliées du désarmement,
mais les alliés oi.l été dans l’impossibilité
absolue, au cours de cette dernière année,
de procéder à une inspection quelconque
eu Allemagne, et ils n’ont én conséquence
aucun moyen de vérifier les déclarations
du gouvernement allemand.
« 'Sî, ajoute i’information officieuse de
l’Agence Reuter, l’Allemagne n’est pas dis-
[K'sée à essayer Je Comité de garantie pro-
posé par alliés, ceux-ci ne pourront que
maintenir le lourd et encombrant organis-
ât* actuel, la commission Nollct qui a été
peu populaire en Allemagne. »
r ♦—
Les rapports des experts
ns seront pas remis avant le 22 mars
Paris. — Le sous Comité bancaire a sié-
gé hier, matin et soir.
Il a consacré sa première séance à la
question de ia création de la banque d’é-
mission question qui est à peu près réglée.
Le docteur Schacht sera à nouveau enten-
du par le sous-comité lundi probablement.
Au cours de sa seconde réunion le sous-
comité s’est occupé des moyens à fournir
à l’Allemagne pour lui permettre d’acquit-
ter certaines de cos obligations pendant le
moratorium qui lui serait accordé.
Le sous-comité budgétaire s’est réuni cct
après-midi. Ses travaux sont presque ter-
minés et il sera prêt dans les premiers
jours de la semaine prochaine à étudier
un projet de rapport définitif sur la ques-
tion budgétaire.
Le comité Mac Kcnna a ajourné la repri-
se officielle de ses séances au 17 mars.
Cette décision s’explique par l’état très
avancé de ses travaux dont l’achèvement
ne nécessite que quelques jours de travail,
i) est peu probable que les rapports des
deux comités puissent être jpmis avant le
22 mars à la commission des réparations.
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