Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1914-02-14
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 février 1914 14 février 1914
Description : 1914/02/14 (A47,N99). 1914/02/14 (A47,N99).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5277391f
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
Beau (Marie) et de ce mariage sont issus 11
cinq enfants. Ses habitudes d’intempé* I i
rance obligèrent sa femme à quitter le I
domicile conjugal et à se retirer à Orthez, I <
où elle mourut, il y a deux ans environ. I
A sa mort, Célestin, qui n’avait même pas I
assisté à ses obsèques, reprit avec lui ses I »
cinq enfants ; mais depuis quelques mois I !
ses deux fils aînés s'étaient placés dômes-1
tiques, il vivait avec ses trois plus jeunes l j
enfants, Laure, Marie et Emile. I
Il continuait à se livrer à la boisson, et I «
il avait même, à plusieurs reprises, mam- l ,
testé, devant la receveuse des Postes de I j
Baiats, l'intention de se suicider. I
LI 6 novembre 1913, il se rendait à Pau I {
et v achetait un revolver. Beux ou trois I (
jours après, il décidait de I 1
après avoir tué ses enfants. Un matin» I
vers sept heures, alors que ceux-ci étaient
encore couchés, il « approchait du lit,
dans lequel dormait sa fille aînée Laure, I
appuyait le revolver sur le front de _ I
ci et prenait la gâchette de 1 arme. Par I
un heureux hasard, le coup ne ^£ t pas, ,
et la fillette s’étant réveillée, le criminel I
s enfuit dans la cuisine sans renouveler I £
Baiie29anOTcmbre, les fils de Célestin, rnts 1
au courant de ce qui s était passé, se re I
daient ciiez leur père et lui dérobaient le I 1
revolver. . . . .. . I
Le soir même, Célestin tentait à nou- I
veau, de mettre son projet à exécution. I
Vers onze heures du soir, il remplissait I
un chaudron de charbon en îgmtion et le I
transportait dans la chambre ou dor- I
niaient ses enfants avec 1 intention, a-t-il I
dit, de périr avec eux par asphyxie. I
La jeune Laure s'étant encore réveillée, I
il rapportait aussitôt le chaudron a la I
cuisine et 1 enfant renversait le charbon I
dans ràtre. , . I -
Au cours de ses différents intcrrogatoi-1
res, Célestin a reconnu avoir longuement I
prémédité les faits qui lui sont reprochés. I
Il n'en donne aucune explication plausi-1
Llo et les embarras d'argent dont il se 1
plaint, les démêlés d'intérêt qu il invoque I
et nui sont loin d'être établis, ne peuvent I
excuser la gravité des crimes quai a corn-1
mis. C’est un ivrogne invétéré et un père I
dénaturé. 11 n’a pas d antécédents ju î- I
ciaires. . . • l
M. Sens-Olive prononce un réquisitoire 1
modéré.
M° Duthu défend Célestin. I
Sur verdict affirmatif, la Cour condam-1
ne l’inculpé à la peine de cinq ans de l
réclusion. 11 est en outre déchu de sa I
puissance paternelle. I
La session est close. |
LYCEE DE PAU
Congés du Mardi-Gras.
LAS congés du Mardi-Gras ont été fixés I
comme il suit par M. le Recteur de 1 Aca-1
Sortie : le mardi 24 février, à ^ heures I
Rentrée : le mercredi soir, 25 février, a I
l’heure ordinaire. . I
Les classes du mercredi seront faites le I
jeudi. 1
UN OURAGAN B
Dans la soirée d’hier, vers 9 h;» un I
ouragan d’une vio’ence extrême sestl
abattu sur Pau et les environs. • I
Pendant près d’une demi-heure, le vent I
et la pluie ont fait rage. 1
Plusieurs arbres ont été déracinés, no-1
tamment 4 la Basses-Plante, '*« parc du I
Château et sur d’autres avenues de lal
''Nombreux ont été les dégâts matériels
occasionnés dans notre cite par cette I
bourrasque inattendue.
"~^/* ~ j
UN DESESPERE SE PEND
T p nommé Jean-Baptiste B..., 30 ans, I
e'est pendu à un châtaignier, dans le bois I
dCDans la journée, il avait en famille fêté I
le traditionnel pèle-porc et quoique légê- I
rement taciturne, rien ne faisait piésager I
le funeste dessein du malheureux. I
Les causes de ce suicide sont incon-1
nues. ^
CHEVAL EMBALLE I
Cet après-midi, vers 4 h. i un cheval, I
attelé à une voiture appartenant a M. I
s’est emballé et a parcouru à une très
vive allure plusieurs rues de la ville.
L'animal a été arrêté par un commis-
sionnaire à la place Gramont.
QUELLE HEURE EST-IL ?
Telle est la question que, depuis fort
longtemps, se posent les nombreux ha-
bitants de la Côte de la Tontaine. I
En effet, l’horloge placée à la maison
du bourreau ne fonctionne plus voilà déjà
PlQu’aUtlenït-on pour donner un tour de
clef ?
SOCIETE COLOMBOPHILE
Notre société Colombophile a tenu, le
jeudi 12 février, une réunion plémèreau
cours de laquelle la question des lâchers
d'entraînements et de concours a été agi
^ ADrès discussion des divers itinéraires
proposés, la Société a décidé de pousser
très activement cette année Jes divers
lâchers afin d’obtenir des concurrents ai-
lés le maximun de rendement .
Les pigeons iront, si possible, plus loin
que Pans. En outre, et afin de donner
à tous les membres honoraires un témoi-
gnage de reconnaissance, un lâcher de
concours sera réservé à leur intention.
La Société profite de l’occasion paur in-
former MM. les membres honoraires que
le trésorier fera présenter incessamment
les quittances annuelles ; elle espère que
le meilleur accueil leur sera réservé.
BULLETIN MUNIOIPAL OFFICIEL
DE LA VILLE DE PAU
Le numéro de Janvier de cette publt
cation est mis en vente aujourd hui che.
Mine Loustalet, marchande de journaux
rUfl contient, en outre du compte-rendi
de^la séance 1 du Conseü municipal du »
janvier dernier, des a^tes administratifs
clés renseignements divers et statistique
£fr l’octroi, la police, le mouvement d
la papulation, etc., etc.
Prix du numéro : lO ^ntimes.
jLes abonnements (1 an 2 fr., 6 mol
1 fr.) sont reçus au Secrétariat de la Mai
rie. ^
CONCOURS DE SKIS A EAUX-BONNE
Les arrivées des concurrents et d’u
grand nombre de spectateurs du Coi
cours, donneront dès ce soir à Eaux-Boi
nés, l’animation d une ville en fête.
Les différentes épreuves paraissent d
voir être chaudement disputées parle
équipes des Sociétés pyrénéistes partie
pant à la réunion ; les courses de bob
leighs pourraient réserver des surprise
ainsi que les courses de fond et de \
tesse ; pour le concours de sauts, et s
ne surgit pas quelque outsider, les pr
mières places doivent revenir au Ski-LU
de Pau dont les membres se sont montr»
m forme excellente à Cauterets et à Lu* <
chon. <
La neige est tombée hier en trop petite »
quantité pour permettre que les épreuves i
puissent être disputées à Eaux-Bonnes <
même ; selon toute probabilité ei si l'état
du terrain ne se modifie pas, les départs
3e feront à deux kilomètres de la ville ; '
les voiture^ et les autos pourront arriver
jusque là.
Le grand bal annoncé pour samedi soir
lans les grands salons du Casino promet .
d'être très animé ; il sera « alimenté » .
par un excellent buffet. .
Bref, tout semble indiquer qu’il y aura, ]
ivec du beau temps, une grande affluen-
:e au Concours de skis des Eaux-Bonnes, 1
3amedi, dimanche et lundi. ’
j
LIGUE FRANQAI8E 1
DE L’EDUCATION PHYSIQUE !
(Groupe Athlétique)
Dimanche prochain sur la pelouse des ]
Feux de la Ligue Française (Ancien j
ïhomp Bourda), le Stade Nayais viendra
je rencontrer en un match amical avec ]
'équipe première de la Ligue. ]
Le coup d’envoi sera sifflé à 14 h. 30 j
précises. Le prix des places est ainsi fixé, j
f ribunes 0 fr. 50, pourtour 0 fr. 25. ]
' 1
CINEMA PALAOE PATHE j
rue de la Préfeeture. <
Grande semaine de succès pour le Pa- ]
lace qui a compris dans son programme
de très beaux films sensationnels. ,
Tout d'abord citons Trente ana ou la
vie d’un joueur d’une interprétation par-
faite qui soulève des tonnerres d’applau-
dissements. Rigadin fait un riche maria- :
ge, de jolis voyages coloris, comme vues
nouvelles Le Signal d’alarme, drame in- ]
terprété par Saillard et la petite Frornet.
Musulman par amour. Comme à l'ordi-
naire toutes les actualités mondiales du
Pathé-Journal défilent sur 1 écran du Pa-
lace à toutes les séances.
Du mercredi au dimanche soirée à <
8 h. 3/4, matinées Jeudi, Dimanches et
Fêtes à 3 heures.
Location de 10 à 12 heures et de 4 à 6
heures.
L’OCOIDENT
Nous apprenons que 1’ « Occident » nous \
sera donné très prochainement.
Voilà une bonne nouvelle pour les ahon- i
nés et habitué sdes Tournées Ch. BARET, j
3ui attendent avec une vive curiosité le ■
emier grand succès de M. H. Kistemae- j
ckers, l’auteur acclamé de « La Flambée »,
de 1’ « Instinct » et de 1’ « Embuscade ».
PALAI8 D'HIVER
Samedi 14 février, à 3 heures.
7« CONCERT, MUSIQUE ANCIENNE
sous la direction de M. Ed. BRUNEL.
PROGRAMME :
Castor et Pollux J. Ph. Rameau
Ouverture.
Gavotte.
' Tambourin.
Air gai.
Menuet.
Passepiod.
Chaconne.
Concerto en mi majeur n° 2— J.-S. Bach
Allegro.
Adagio.
Allegro assai.
Symphonie en sol majeur n° 13. Haydn
Adagio — Allegro.
Largo
Menuetto.
Allegro con spirito. >;amm
INTERVALLE DE 15 MINUTE». .
Iphigénie en Aulide W. Glück
Ouverture. ‘ 1 ‘v\
Danse des «esclaves.
Grande chaconne.
Concerto VIII en sol mineur.... Coreltt
Vivace — Grave — Allegro.
Adagio — Allegro —■ Adagio.
Vivace — Allegro — Largo (pastorale)
Violons : MM. l’orfs et Desorthes.
Violoncelle : M. Hernoult.
Symphonie en mi bémol n° 39.. Mozart
Adagio — Allegro.
I Andante con moto.
Allegro (menuetto).
Allegro (finale).
Les portes fermeront à 3 heures très
précises.
FOOT-BALL RUGBY
Foot-Ball-Olub Lourdais (1) oontre 8. P. 1.
I Le Stade Bordelais U. C. jouant de-
I main un match de championnat qui fut
I renvoyé pour cause de mauvais temps, a
I du déclarer 'forfait et remettre à plus tard
I le match qu’il devait jouer contre la Sec-
I tion Paioise. C’est donc le Foot-Ball-Club
I Lourdais que nous aurons le plaisir de
I voir dimanche pour la première fois con-
I tre notre équipe première.
I Après sa belle saison de l’an dernier, et
I après avoir manqué dun rien le Gham-
I pionnat de France 2e série, le Foot-Ball-
I Club Lourdais a ;su par son travail se
I classer rapidement parmi les meilleures
I équipes de lr# série. Cette année déjà
I dans les championnats régionaux il a su
I résister vaillamment à son adversaire di-
I rect, Le Stadoceste Tarbois et se classer
I bon deuxième dans le Comité Armagnac-
I Blgoire./
I Parmi les principales performances de
I cette saison il suffit de citer ses brillantes
I victoires remportées sur le Biarrltz-Qlym-
I pique, sur l’Union Sportive Dacquoise à
, I Dax et à Lourdes. Auch battu nettement
I en championnat et enfin Tarbes faisant
! I match nul à Lourdes, laissant vierge le
I terrain des Lourdais, sqr lequel ces der-
I niers n’ont jamais été battus.
I La partie sera donc des plus intéressan-
I te car derrière une mêlée remarquable
I nous verrons expérimenter le fameux Car-
I rère, ancien demi de mêlée du Stadoceste
-1 Tarbais et Ricarte le brillant demi d’où-
s I verture qui fut signalé maintes fois par
, I la presse aux sélectionneurs.
I La ligne de trois-quarts est très vite ei
11 très habile,et si les Lourdais ont le bal*
D I Ion seulement à égalité, ils arriveront très
i, I certainement à percer plusieurs fois la
s I défense Paioise.
e I Nous assisterons dimanche à une par
| tie des plus disputées et des plus arnica
| les, car les Lourdais tiendront à laisse!
s I à Pau une bçlle impression afin de pou
i-1 voir obtenir pour l’an prochain un matcl
I aller et retour avec notre équipe premiè
I re.
I Le prix des places est ainsi fixé :
9 I Loges, 4 places : 8 fr. ; la place, 2 fr.
n I Tribunes et Gradins : 1 fr. 50.
i-1 Pourtour : 0 fr. 75.
i-1 Militaires et Scolaires : 0 fr. 50.
I Coup d’envoi *.2 h. i précises.
S* I m ru- ^-I -I ■ .1
!S I
i-1 PONTAÛQ. — Incendie. — Le feu
s-1 consumé près de 300 hectares de touya
s, 1 sur la lande de Ger, et une qulnzain
i-1 d’hectares du bols d’Azet, territoire con
il I munal. Le feu s’était déclaré dans la nui
e- ! de dimanche à lundi, et ce n’est qjue dan
ib ! la journée de mardi gu il a pu être étein
és * Uns grande partie des thuyas inceudh
:‘-f: -'--v — :Ï.. • >1
appartiennent aux communes* dé Pontacq
d d’Ossun. M. le baron Gasquet perd une
/ingtaine d’hectares de touyas de trois
ma. Mme la marquise de Coulaüicourt
m perd une quarantaine d hectares.
ETS A UT. — Acoldents. - Le jeune San
lu ah en voulant attraper une marmite
pleine d eau bouillante à versé le réci-
pient et s’est bmié les deux pieds ; la brû-
lure paraît être légère.
— Le jeiine Jduerés étant à l’écurie a
reçu en plein visage Un coup de pied de
;heval Néanmoins l’état de l’enfant n’ins-
pire pas d’inquiétude.
URDOS — Voleurs de grand ehemln. —
Ces fours derniers, M. Esquerre, cordon-
iler à Gette-Eygun, se rendait à pied à
Urdos, vers quatre heures et demie du
iiatin. Il cheminait tranquillement, por-
teur des chaussures qu’il allait remettre
ï des clients, lorsqu’il fut accosté, envi-,
ron à deux kilomètres du point de départ,
par deux individus masqués, qui lui di-
rent brutalement et en français : « De
la monnaie ou la vie ».
Esquerre, surpris de cette peu cordiale
[•encontre, on le serait à moins, ne perdit
pas son sang-froid, et répondit en espa-
gnol : « No tienen verguenza de pedir di-
lero en un hombre que se va ganando-
os per los caminos ? » L’énergique atti-
tude et le langage du voyageur en impo-
sèrent sans doute aux deux malandrins,
peut-être aussi ces derniers l’ayant re-
connu, supposèrent avec raison que la
3ourse quils convoitaient, était en ce mo-
ntent une bourse vide, toujours est-il
qu’ils s’écartèrent, et qu’Esquerre put li-
brement poursuivre son chemin. Il ne mit
pas d’ailleurs beaucoup de temps à fran-
chir la distance qui le séparait d’Urdos,
l’émotion lui avait donné des jambes. Il
fit aussitôt la déclaration à la gendarme-
rie.
CHBOmQITBTTE
Les évôques et le pape aussi ont
condamné les modes actuelles. Je crois
bien qu’ils ont raison. Ils sont hommes
et les hommes demandent grâce. Les
salons sont emplis de femmes désha-
billées, avec le dos entièrement nu,
les dessous de bras à l’air, la poitrine
à peine couverte, les jambes offertes
à la curiosité des vieillards et des
éphèbes... Encore si toutes ces nudités
étaient dignes de la statuaire !
Les prélats demandent aussi, vous
le savez trop bien, la suppression du i
tango. Prélats ou non, ils ont bigre-
ment raison, mais le pape 4 une idée
d’italien : il lance une danse que l’on
nomme le forlane.
11 paraît qu’elle est célèbre à Venise,
mais aucun Vénitien authentique n’a
entendù parler du forlane. Mais des
maîtres à danser ont su l’inventer, s’ils
ne l’ont reconstitué. De méchantes lan-
gues prétendent d’ailleurs que le for-
lane a existé et que la figure principale
consiste en baisers échangés en mesu-
re. Que de gens manqueraient de me-
sure i
Comme il y a des chances qu’une
danse papale ne soit pas à la mode
chez nous, et comme une fureur de
bizarrerie s’empare de nos contempo-
rains — qui se trouveront bien ridi-
cules dans dix ans — on introduit en
France une danse de Chine. C’est le
ta-tao. Cette danse est, paraît-il, poéti-
que, et les danseurs doivent y imiter
le mouvement des eaux agitées par un
doux zéphir. Je crains bien que les
Chinois .n’aient rien inventé, car nous
ayions déjà la. valse chaloupée.
BY3ANTINI.
EXTRAITS
des Registres de l'Etat Olvll de Pau.
Déeèe.
Jules Bernard Marie Dufau, proprié-
taire, né à Pau, 83 ans.
■ ■ *§/§/&
OBJETS TROUVE8
Tour de cou astrakan, par M. Baradat,
cocher, .place de là Halle, S.'
Petit chien fox-terrier, par M. H. Car-
rère, cité Carrère.
Parapluie de dame, par X... (déposé).
Une clé (dite passe), par M. Bordenave,
épicier, passage Viard.
Lorgnon, par M Pal.ua J, cocher à Fau
(déposé).
lin bracelet,-par M. X .. (déposé).
To'ir de cou astrakan, pur M. Lartigue,
rue St-Jacques, 3.
Sac à main avec certaine somme, pai
M. Luguet, rue Nouvelle-Halle, 24.
Enveloppe contenant gravures, par M.
Daubin, 22, rue Préfecture.
Fichu laine, par M. Muguet, gardien
des promenades.
—
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Observations de MM. DAIQNA8 Frèreq
14, rue Alexander-Taylor.
Pau, le 13 Février 1914.
9 heures (Soleil) + S 9!
12 heures (Soleil) + 10°!
+- É
Minima '+ 3°
Le baromètre est à 753 mm. (en hausse]
. . v . - ' ( * ,
■■ 11 rfy
Modes et Fournitures : Nouveauté
d’été, chez BRUGNOT-CAZAUS, Placi
Nouvelle-Halle.
REPRESENTATION OOMMEROIALE
AU MAROS
La Compagnie du Midi porte à la coi
naissance du public qu’elle a constiti
une représentation commerciale au Mi
roc.
; Le correspondant de la Compagnie a
surera, notamment, à l’intérieur du M;
1 roc, l’acheminement régulier du trafic i
1, provenance ou à destination des rails d
réseau du Midi, à partir de ou jusqu’à
■ port d’embarquement. Il publiera un t
- ] rif applicable au transport entre les por
r ; marocains et l’intérieur pour les princ
- , pales relations.
1 Pour tous renseignements s’adressa
- aux agents commerciaux de la Comp
gnie du Midi à Bordeaux, Toulouse, Ta
bes et Béziers. Ces' agents mettront 1
intéressés en relations, si besoin est, av
le correspondant dé la Compagnie.
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Vacicss. • Affsotiens Abieoeintits
Avant de s’adresser aux soi-disant spé-
cialistes totalement inconnue qui surgis-
sent chaque jour, nous nç saurions trop
recommander à nos lecteurs de lire atten-
tivement un remarquable ouvrage de 150
pages et 200 gravures : le TRAITE de I*
HERNIE, des Affections abdominales et
des Varices (par A. CLÀVERlfc, g, & A.,
igi) dans lequel In Vérité tue oee affections
est dévoilée.
Dans Un but. humanitaire et de vulgari-
sation scientifique, cette magnifique bro-
chure sera adressée gratuitement et dis-
crètement à tous Tes lect eurs de T « Indé-
pendant » qui en feront la demande au- -,
jourd’hui même à M. A. GLAVERIE, 234j
Faubourg Saint-Martin a Parle.
CONVOI FUNEBRE ‘
Les am» s et connaissances de
Monsieur Jules DUFAU
sont priés d'assister à ses obsèques qui
auront lieu à l'église Saint-Martin, le J
samedi 14 février, à 10 heurea. |
De la part de Mme veuve Eugène Cail- j
loux, sa soeur et de sa famille. 1
On se réunira à la maison mortuaire, J
rue Lassasaa, 1, à 9 h. J. 1
Les dames se rendront directement à!
l'église. I
Ni fleurs ni couronnes. j
Les membres de 1 Association Frater- j
nelle des Combattants de 1870-1871 sont I
priés d’assister aux obsèques de leur ca- J
marade et doyen
Jules DUFAU
Président d'honneur. |
On se réunira à la maison mortuaire, 11
1, rue Lassanssaa, le 14 février, à 9 n. 11
Le Président. I l
CONVOI FUNEBRE
M. et Mme Philippe C.azaubon, les fa-11
milles Cazaubon (de Lahontan), Dufau et 11
i Courtot orient leurs amis et connaissan- j j
ces de leur faire l’honneur d’assister aux 1
obsèques de
Mademoiselle Angèle CAZAUBON I
leur fille, nièce et cousine 11
décédée à Lahontan, J l
I qbi • auront lieu le lundi 16 février en )
l’église Saint-Jacques, à 10 heures. I
ün se réùnira a l’église.
REElflCIEMfNîr
Le Docteur et Mme Labaste et leurs I
enfants, M. et Mme Ragon et leurs en-1
! fants (de Bagnères),,les familles Ambroise I
. et Brun, remercient les personnes qui I
- leur ont fait l’honneur d’assister aux ob-1
sèques de
Mademoiselle Adèle BON PAS
r leur tante et cousine, I
HEMERCIEMENTS
Le docteur et Mine Giraudeau et Mlle I
-Jacqueline Giraudeau rèinercient les per-1
•eonries qui leur ont fait l’honneur d’as-1
sister aux obsèques de
Monsieur Pierre GIRAUDEAU 1
leur fils j
Elève au Lycée de Pau, I
L’EAU DU YERDET
Sa/U ■ iUmecMeauj» , . I
Dépôt et vènte, Ph‘« Cazaux Frères, Pau. I
PAPfllI quartier Port-neuve, Palais I
■ fo ““ d’Hirer, une Broche or* j
avec diamMiita et saphirs. Prié e rapporter I
au journal. R'ecompanse.
DAFlIn dans in iour >êe de samedi un I
’! H» lill portefeuille contenant des j
I Photos. Prière de rapporter su bureau du I
Journal. Récompense. - j
• nrnnil Bracelet-montre. Prière I
I LllUU rapporter su Journal I
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: NÜWHBI > H Mi li wSl I
i «miï£8*M
lu professeur SARMANN’S
,U «t upxx élèvs I
a- Mlle GAPY (dei Foli6»-8«fgwi de Pari»). 1
t EN ’ RÉC DU $KflTINS : 0*50 |
[h j... 1 lT"^
er M ifffl « «1 fl C1 Cl et accf-e oires tt
a* KIKI&I ItilUIS» doSporle
r' ^ d’Hi ver, Mo ffies, Ch su s* eues, M
în fel Ja*»biôfe-en laine d*e Pyrénées. I
ec Réparation - X-ocatiea
U. FAUSSE, 4, nae Mnlot, P»q j
nt ^jggaaemm^aBasaimsaaismtsttBsatmsmaamm
et I10TBL-RESTA0BAHT
t H LESCAR BEAU-SOLEIL
n. Il un tou I» Bar,I Un ptr
n- “ JllJTII UNHiap « ME UU.
te
US U" siqs - Cav* de choix.
l 11 1 1 liÏÏTTl
5 h. 5
AU JAPON
TOKIO. — De nouveaux incidente pro-
voquée par le scandale naval et l'augmen-
tation des impôts ont eu lieu la nuit der-
nière à Tokio. Plusieurs milliere de per-
eenneaont manifesté, réel amant la démie
8ton du cabinet. Lee manifestante ont été
dispersée par la police qui a opéré 200 ar-
restations.
A la suite des perquisitions dans les
bureaux de certaine journaux, plusieurs
journalistes ont été arrêtés.
LA TEMPETE
LORIENT. — Le vent souffle en tem-
pête sur les côtes. Le bateau de pêche
« Saint-Mathurln a sombré près de Ker-
bihan. J ,
Le patron et tous les hommes de l’équi-
page ee «ont noyée.
Le vapeur e Bèlle-lsle » est en détresse
au large. La préfeeture maritime a on-
i voyé un autre vapeur A son eeooure.
Un chaland a coulé près de la pointe du
Malheur ; l’équipage a été sauvé.
La oampagne est inondée et la circula-
| tlon eet interrompue sur certaines routes.
| EN CHINE
PEKIN. — On assure que l« groupe des
cinq puissances Intéressées à l’emprunt
chinois a reçu de la gabelle les fonde suf-
fisante pour couvrir administrativement
les ehargee dudit emprunt pour l’année
1814.
PEKIN. — Le Président de la Républi-
que à offert à Sun-Bao-Bhi, ministre des
affaires étrangères, la préeidenoe du eon-
son. Celui-ci l’a aoooptée. U nouveau
premier ministre ooneervera son porto*
I LES EVENEMENTS DES BALKANS
j SOFIA. —- Un conflit ee serait produit
I à la frontière bulgaro-roumaino dane la
I région de dobrouja. Quatre soldats rou-
I mains auraient été tués par les Bulgares.
I MORT DE M. BERTILLON
PARIS. — M. Jacques Bertillon, ohef
I du Sorvioo anthropométrique, «et mort
I «et après-midi à Parie.
DOUBLE ASSASSINAT
P MELUN. — M. Badé et sa femme qui
I habitaient une viUa à Combault ont été
I trouvée dans leur chambre à ooueher la
tête criblée de balles de.£;°*er;r^e 8
I les issues de là maison étalent formée».
I A oôtô des victimes, on a trouvé un re-
I volver chargé de çltici balles# Les douilles
do neuf balles qui ont étéTetrouvéee dane
I la chambre ne sont pas du même calibre
1 que oelul des balles qui ee trouvent dans
I le revolver, oe qui semble démontrer qu il
I ne peut eagir d’un double eiilcide. Des
(traces d’eeoalade ont été relevées sur le
I grillage qui entoure la propriété.
I Le parquet e’eet reftdu eue les lieux.
j VIOLENT INOENDIE
I CLERMONT-FERRAND. - Un vlolenl
| incendie a éclaté au village de Beeoha-
I voire j six maisons ont ôté détruites. Deux
I pompiers ont été grièvement bleseée.
CHAMBRE DES DÉPUTES
J (Séanoe de l’aprèe-mldl.)
Préeidenoe de M. DESCHANEL
I La eéanee eet ouverte à 2 1». 40.
I Le président annonce qu’il a reçu de
1 SI, BACHIMCNT un projet de résolu-
tion invitant le ministre de la guerre à
eurseoir à l’appel des réservistes en* rai-
son de l'état sanitaire dans les corps do
troupe.
L’ordre du jour appelle la discussion
des interpellations sur la situation Sani-
taire dans l’armé*.
M. LACHAUD a là parole. Il cite les
statistiques qui démontrent que la morbi-
dité frappe surtout les jeunes gens qui ac-
complissent la première année dé service.
Qu’il s’agisse de scarlatine ou de ménin-
gite, la situation eet la même.
Le député de la Corrèxe qui a contrôlé
les statistiques qui lui ont été communi-
quées officiellement par le ministre de la
guerre donne des chiffres de malades im-
pressionnants. Il estime encore que cet
chiffres ne donnent pas la situation çpm-
plète de l’état sanitaire, car pour ee faire
une idée exacte de la eituation, Il faut
oonnaitre en détail les maladies. Dans 7S
garnisons, 31 décès se sont produite, pro-
voquée par la rougeole. Dane 60 garnisons
il y a eu une épidémie de scarlatine qui
a occasionné 34 décès. 67 Casernes ont été
touohéee par la méningite cérébro-spinale
et il y a eu 23 décès dûs à cette dernière
maladie. Et tout cela pour le mole de
janvier !
Des épidémies d’autre nature» telles
que la grippe, les oreillons ont apporté
elles aussi leur contingent de décès.
A quoi tiennent oes épidémies ? Oee
épidémies frappent surtout les jeunes
gens venue des campagnes qui fofiNent
75 p. 100 do noe troupes. Lee conqftft»
dot villes et dos agglomérations échap-
pent facilement à ces épidémies poroe
que, en général ils ont ou l'occasion do
les contracter au coure de leur enfance
dane les grandes villes. Pour éviter ceo
épidémies, Il no faudrait affecter aux
grandes villes que les Jeune» gens des vil-
les. O’eet ainsi qu’on prooède en Allema-
gne où la rougeole, la eoarlatlno et lot
oreillons n’existent pas.
Les épidémies naissent dans les caser-
nes parce que celle-oi eont défectueuses.
On a entassé trop d’hommeo dane lea
chambrées.
M. LADHAUD déclare qu’il a visité do
nombreuses garnisons. Lee eaeerncipoàts
eotU'POur la plupart dans un véritable
L’orateur reconnaît que de gros çfforta
ont été faite pour rendre tiabitabtet lea
«ouyejte* fimrnee et il rend hommage
aux Ôfnoiero du génie. Maie cee càeernea
ne seront pas achevées avant plusieurs
mole, avant plusieurs années 1 ee qui
fait qu’aetuellement les hommes sont très
mai logés.
j La séance eet suspendue à 4 h. 15«
SÉNAT
Présidence de M. DUBOST.
La séance est ouverte à 3 h. 15,
Le président prononce l'éloge funèbre
de M. Bassinet, sénateur de ta Seine.
M. JENOUVRIER a |« parole pour In-
terpeller le ministre des travaux publloa
au sujet de la catastrophe de Melun.
Il rappelle les causes de la catastropha
et préconise quelques remèdes pçur em-
pêoher le retour de semblables ardents.
La eéftitee continue.
AQOIOENT DE TRAMWAY
MARSEILLE. Un tramway a tam-
ponné une volt ire de laitier. Six voya-
i geure ont été blessés, dont peux grièvo-
■ ment. !..
cinq enfants. Ses habitudes d’intempé* I i
rance obligèrent sa femme à quitter le I
domicile conjugal et à se retirer à Orthez, I <
où elle mourut, il y a deux ans environ. I
A sa mort, Célestin, qui n’avait même pas I
assisté à ses obsèques, reprit avec lui ses I »
cinq enfants ; mais depuis quelques mois I !
ses deux fils aînés s'étaient placés dômes-1
tiques, il vivait avec ses trois plus jeunes l j
enfants, Laure, Marie et Emile. I
Il continuait à se livrer à la boisson, et I «
il avait même, à plusieurs reprises, mam- l ,
testé, devant la receveuse des Postes de I j
Baiats, l'intention de se suicider. I
LI 6 novembre 1913, il se rendait à Pau I {
et v achetait un revolver. Beux ou trois I (
jours après, il décidait de I 1
après avoir tué ses enfants. Un matin» I
vers sept heures, alors que ceux-ci étaient
encore couchés, il « approchait du lit,
dans lequel dormait sa fille aînée Laure, I
appuyait le revolver sur le front de _ I
ci et prenait la gâchette de 1 arme. Par I
un heureux hasard, le coup ne ^£ t pas, ,
et la fillette s’étant réveillée, le criminel I
s enfuit dans la cuisine sans renouveler I £
Baiie29anOTcmbre, les fils de Célestin, rnts 1
au courant de ce qui s était passé, se re I
daient ciiez leur père et lui dérobaient le I 1
revolver. . . . .. . I
Le soir même, Célestin tentait à nou- I
veau, de mettre son projet à exécution. I
Vers onze heures du soir, il remplissait I
un chaudron de charbon en îgmtion et le I
transportait dans la chambre ou dor- I
niaient ses enfants avec 1 intention, a-t-il I
dit, de périr avec eux par asphyxie. I
La jeune Laure s'étant encore réveillée, I
il rapportait aussitôt le chaudron a la I
cuisine et 1 enfant renversait le charbon I
dans ràtre. , . I -
Au cours de ses différents intcrrogatoi-1
res, Célestin a reconnu avoir longuement I
prémédité les faits qui lui sont reprochés. I
Il n'en donne aucune explication plausi-1
Llo et les embarras d'argent dont il se 1
plaint, les démêlés d'intérêt qu il invoque I
et nui sont loin d'être établis, ne peuvent I
excuser la gravité des crimes quai a corn-1
mis. C’est un ivrogne invétéré et un père I
dénaturé. 11 n’a pas d antécédents ju î- I
ciaires. . . • l
M. Sens-Olive prononce un réquisitoire 1
modéré.
M° Duthu défend Célestin. I
Sur verdict affirmatif, la Cour condam-1
ne l’inculpé à la peine de cinq ans de l
réclusion. 11 est en outre déchu de sa I
puissance paternelle. I
La session est close. |
LYCEE DE PAU
Congés du Mardi-Gras.
LAS congés du Mardi-Gras ont été fixés I
comme il suit par M. le Recteur de 1 Aca-1
Sortie : le mardi 24 février, à ^ heures I
Rentrée : le mercredi soir, 25 février, a I
l’heure ordinaire. . I
Les classes du mercredi seront faites le I
jeudi. 1
UN OURAGAN B
Dans la soirée d’hier, vers 9 h;» un I
ouragan d’une vio’ence extrême sestl
abattu sur Pau et les environs. • I
Pendant près d’une demi-heure, le vent I
et la pluie ont fait rage. 1
Plusieurs arbres ont été déracinés, no-1
tamment 4 la Basses-Plante, '*« parc du I
Château et sur d’autres avenues de lal
''Nombreux ont été les dégâts matériels
occasionnés dans notre cite par cette I
bourrasque inattendue.
"~^/* ~ j
UN DESESPERE SE PEND
T p nommé Jean-Baptiste B..., 30 ans, I
e'est pendu à un châtaignier, dans le bois I
dCDans la journée, il avait en famille fêté I
le traditionnel pèle-porc et quoique légê- I
rement taciturne, rien ne faisait piésager I
le funeste dessein du malheureux. I
Les causes de ce suicide sont incon-1
nues. ^
CHEVAL EMBALLE I
Cet après-midi, vers 4 h. i un cheval, I
attelé à une voiture appartenant a M. I
s’est emballé et a parcouru à une très
vive allure plusieurs rues de la ville.
L'animal a été arrêté par un commis-
sionnaire à la place Gramont.
QUELLE HEURE EST-IL ?
Telle est la question que, depuis fort
longtemps, se posent les nombreux ha-
bitants de la Côte de la Tontaine. I
En effet, l’horloge placée à la maison
du bourreau ne fonctionne plus voilà déjà
PlQu’aUtlenït-on pour donner un tour de
clef ?
SOCIETE COLOMBOPHILE
Notre société Colombophile a tenu, le
jeudi 12 février, une réunion plémèreau
cours de laquelle la question des lâchers
d'entraînements et de concours a été agi
^ ADrès discussion des divers itinéraires
proposés, la Société a décidé de pousser
très activement cette année Jes divers
lâchers afin d’obtenir des concurrents ai-
lés le maximun de rendement .
Les pigeons iront, si possible, plus loin
que Pans. En outre, et afin de donner
à tous les membres honoraires un témoi-
gnage de reconnaissance, un lâcher de
concours sera réservé à leur intention.
La Société profite de l’occasion paur in-
former MM. les membres honoraires que
le trésorier fera présenter incessamment
les quittances annuelles ; elle espère que
le meilleur accueil leur sera réservé.
BULLETIN MUNIOIPAL OFFICIEL
DE LA VILLE DE PAU
Le numéro de Janvier de cette publt
cation est mis en vente aujourd hui che.
Mine Loustalet, marchande de journaux
rUfl contient, en outre du compte-rendi
de^la séance 1 du Conseü municipal du »
janvier dernier, des a^tes administratifs
clés renseignements divers et statistique
£fr l’octroi, la police, le mouvement d
la papulation, etc., etc.
Prix du numéro : lO ^ntimes.
jLes abonnements (1 an 2 fr., 6 mol
1 fr.) sont reçus au Secrétariat de la Mai
rie. ^
CONCOURS DE SKIS A EAUX-BONNE
Les arrivées des concurrents et d’u
grand nombre de spectateurs du Coi
cours, donneront dès ce soir à Eaux-Boi
nés, l’animation d une ville en fête.
Les différentes épreuves paraissent d
voir être chaudement disputées parle
équipes des Sociétés pyrénéistes partie
pant à la réunion ; les courses de bob
leighs pourraient réserver des surprise
ainsi que les courses de fond et de \
tesse ; pour le concours de sauts, et s
ne surgit pas quelque outsider, les pr
mières places doivent revenir au Ski-LU
de Pau dont les membres se sont montr»
m forme excellente à Cauterets et à Lu* <
chon. <
La neige est tombée hier en trop petite »
quantité pour permettre que les épreuves i
puissent être disputées à Eaux-Bonnes <
même ; selon toute probabilité ei si l'état
du terrain ne se modifie pas, les départs
3e feront à deux kilomètres de la ville ; '
les voiture^ et les autos pourront arriver
jusque là.
Le grand bal annoncé pour samedi soir
lans les grands salons du Casino promet .
d'être très animé ; il sera « alimenté » .
par un excellent buffet. .
Bref, tout semble indiquer qu’il y aura, ]
ivec du beau temps, une grande affluen-
:e au Concours de skis des Eaux-Bonnes, 1
3amedi, dimanche et lundi. ’
j
LIGUE FRANQAI8E 1
DE L’EDUCATION PHYSIQUE !
(Groupe Athlétique)
Dimanche prochain sur la pelouse des ]
Feux de la Ligue Française (Ancien j
ïhomp Bourda), le Stade Nayais viendra
je rencontrer en un match amical avec ]
'équipe première de la Ligue. ]
Le coup d’envoi sera sifflé à 14 h. 30 j
précises. Le prix des places est ainsi fixé, j
f ribunes 0 fr. 50, pourtour 0 fr. 25. ]
' 1
CINEMA PALAOE PATHE j
rue de la Préfeeture. <
Grande semaine de succès pour le Pa- ]
lace qui a compris dans son programme
de très beaux films sensationnels. ,
Tout d'abord citons Trente ana ou la
vie d’un joueur d’une interprétation par-
faite qui soulève des tonnerres d’applau-
dissements. Rigadin fait un riche maria- :
ge, de jolis voyages coloris, comme vues
nouvelles Le Signal d’alarme, drame in- ]
terprété par Saillard et la petite Frornet.
Musulman par amour. Comme à l'ordi-
naire toutes les actualités mondiales du
Pathé-Journal défilent sur 1 écran du Pa-
lace à toutes les séances.
Du mercredi au dimanche soirée à <
8 h. 3/4, matinées Jeudi, Dimanches et
Fêtes à 3 heures.
Location de 10 à 12 heures et de 4 à 6
heures.
L’OCOIDENT
Nous apprenons que 1’ « Occident » nous \
sera donné très prochainement.
Voilà une bonne nouvelle pour les ahon- i
nés et habitué sdes Tournées Ch. BARET, j
3ui attendent avec une vive curiosité le ■
emier grand succès de M. H. Kistemae- j
ckers, l’auteur acclamé de « La Flambée »,
de 1’ « Instinct » et de 1’ « Embuscade ».
PALAI8 D'HIVER
Samedi 14 février, à 3 heures.
7« CONCERT, MUSIQUE ANCIENNE
sous la direction de M. Ed. BRUNEL.
PROGRAMME :
Castor et Pollux J. Ph. Rameau
Ouverture.
Gavotte.
' Tambourin.
Air gai.
Menuet.
Passepiod.
Chaconne.
Concerto en mi majeur n° 2— J.-S. Bach
Allegro.
Adagio.
Allegro assai.
Symphonie en sol majeur n° 13. Haydn
Adagio — Allegro.
Largo
Menuetto.
Allegro con spirito. >;amm
INTERVALLE DE 15 MINUTE». .
Iphigénie en Aulide W. Glück
Ouverture. ‘ 1 ‘v\
Danse des «esclaves.
Grande chaconne.
Concerto VIII en sol mineur.... Coreltt
Vivace — Grave — Allegro.
Adagio — Allegro —■ Adagio.
Vivace — Allegro — Largo (pastorale)
Violons : MM. l’orfs et Desorthes.
Violoncelle : M. Hernoult.
Symphonie en mi bémol n° 39.. Mozart
Adagio — Allegro.
I Andante con moto.
Allegro (menuetto).
Allegro (finale).
Les portes fermeront à 3 heures très
précises.
FOOT-BALL RUGBY
Foot-Ball-Olub Lourdais (1) oontre 8. P. 1.
I Le Stade Bordelais U. C. jouant de-
I main un match de championnat qui fut
I renvoyé pour cause de mauvais temps, a
I du déclarer 'forfait et remettre à plus tard
I le match qu’il devait jouer contre la Sec-
I tion Paioise. C’est donc le Foot-Ball-Club
I Lourdais que nous aurons le plaisir de
I voir dimanche pour la première fois con-
I tre notre équipe première.
I Après sa belle saison de l’an dernier, et
I après avoir manqué dun rien le Gham-
I pionnat de France 2e série, le Foot-Ball-
I Club Lourdais a ;su par son travail se
I classer rapidement parmi les meilleures
I équipes de lr# série. Cette année déjà
I dans les championnats régionaux il a su
I résister vaillamment à son adversaire di-
I rect, Le Stadoceste Tarbois et se classer
I bon deuxième dans le Comité Armagnac-
I Blgoire./
I Parmi les principales performances de
I cette saison il suffit de citer ses brillantes
I victoires remportées sur le Biarrltz-Qlym-
I pique, sur l’Union Sportive Dacquoise à
, I Dax et à Lourdes. Auch battu nettement
I en championnat et enfin Tarbes faisant
! I match nul à Lourdes, laissant vierge le
I terrain des Lourdais, sqr lequel ces der-
I niers n’ont jamais été battus.
I La partie sera donc des plus intéressan-
I te car derrière une mêlée remarquable
I nous verrons expérimenter le fameux Car-
I rère, ancien demi de mêlée du Stadoceste
-1 Tarbais et Ricarte le brillant demi d’où-
s I verture qui fut signalé maintes fois par
, I la presse aux sélectionneurs.
I La ligne de trois-quarts est très vite ei
11 très habile,et si les Lourdais ont le bal*
D I Ion seulement à égalité, ils arriveront très
i, I certainement à percer plusieurs fois la
s I défense Paioise.
e I Nous assisterons dimanche à une par
| tie des plus disputées et des plus arnica
| les, car les Lourdais tiendront à laisse!
s I à Pau une bçlle impression afin de pou
i-1 voir obtenir pour l’an prochain un matcl
I aller et retour avec notre équipe premiè
I re.
I Le prix des places est ainsi fixé :
9 I Loges, 4 places : 8 fr. ; la place, 2 fr.
n I Tribunes et Gradins : 1 fr. 50.
i-1 Pourtour : 0 fr. 75.
i-1 Militaires et Scolaires : 0 fr. 50.
I Coup d’envoi *.2 h. i précises.
S* I m ru- ^-I -I ■ .1
!S I
i-1 PONTAÛQ. — Incendie. — Le feu
s-1 consumé près de 300 hectares de touya
s, 1 sur la lande de Ger, et une qulnzain
i-1 d’hectares du bols d’Azet, territoire con
il I munal. Le feu s’était déclaré dans la nui
e- ! de dimanche à lundi, et ce n’est qjue dan
ib ! la journée de mardi gu il a pu être étein
és * Uns grande partie des thuyas inceudh
:‘-f: -'--v — :Ï.. • >1
appartiennent aux communes* dé Pontacq
d d’Ossun. M. le baron Gasquet perd une
/ingtaine d’hectares de touyas de trois
ma. Mme la marquise de Coulaüicourt
m perd une quarantaine d hectares.
ETS A UT. — Acoldents. - Le jeune San
lu ah en voulant attraper une marmite
pleine d eau bouillante à versé le réci-
pient et s’est bmié les deux pieds ; la brû-
lure paraît être légère.
— Le jeiine Jduerés étant à l’écurie a
reçu en plein visage Un coup de pied de
;heval Néanmoins l’état de l’enfant n’ins-
pire pas d’inquiétude.
URDOS — Voleurs de grand ehemln. —
Ces fours derniers, M. Esquerre, cordon-
iler à Gette-Eygun, se rendait à pied à
Urdos, vers quatre heures et demie du
iiatin. Il cheminait tranquillement, por-
teur des chaussures qu’il allait remettre
ï des clients, lorsqu’il fut accosté, envi-,
ron à deux kilomètres du point de départ,
par deux individus masqués, qui lui di-
rent brutalement et en français : « De
la monnaie ou la vie ».
Esquerre, surpris de cette peu cordiale
[•encontre, on le serait à moins, ne perdit
pas son sang-froid, et répondit en espa-
gnol : « No tienen verguenza de pedir di-
lero en un hombre que se va ganando-
os per los caminos ? » L’énergique atti-
tude et le langage du voyageur en impo-
sèrent sans doute aux deux malandrins,
peut-être aussi ces derniers l’ayant re-
connu, supposèrent avec raison que la
3ourse quils convoitaient, était en ce mo-
ntent une bourse vide, toujours est-il
qu’ils s’écartèrent, et qu’Esquerre put li-
brement poursuivre son chemin. Il ne mit
pas d’ailleurs beaucoup de temps à fran-
chir la distance qui le séparait d’Urdos,
l’émotion lui avait donné des jambes. Il
fit aussitôt la déclaration à la gendarme-
rie.
CHBOmQITBTTE
Les évôques et le pape aussi ont
condamné les modes actuelles. Je crois
bien qu’ils ont raison. Ils sont hommes
et les hommes demandent grâce. Les
salons sont emplis de femmes désha-
billées, avec le dos entièrement nu,
les dessous de bras à l’air, la poitrine
à peine couverte, les jambes offertes
à la curiosité des vieillards et des
éphèbes... Encore si toutes ces nudités
étaient dignes de la statuaire !
Les prélats demandent aussi, vous
le savez trop bien, la suppression du i
tango. Prélats ou non, ils ont bigre-
ment raison, mais le pape 4 une idée
d’italien : il lance une danse que l’on
nomme le forlane.
11 paraît qu’elle est célèbre à Venise,
mais aucun Vénitien authentique n’a
entendù parler du forlane. Mais des
maîtres à danser ont su l’inventer, s’ils
ne l’ont reconstitué. De méchantes lan-
gues prétendent d’ailleurs que le for-
lane a existé et que la figure principale
consiste en baisers échangés en mesu-
re. Que de gens manqueraient de me-
sure i
Comme il y a des chances qu’une
danse papale ne soit pas à la mode
chez nous, et comme une fureur de
bizarrerie s’empare de nos contempo-
rains — qui se trouveront bien ridi-
cules dans dix ans — on introduit en
France une danse de Chine. C’est le
ta-tao. Cette danse est, paraît-il, poéti-
que, et les danseurs doivent y imiter
le mouvement des eaux agitées par un
doux zéphir. Je crains bien que les
Chinois .n’aient rien inventé, car nous
ayions déjà la. valse chaloupée.
BY3ANTINI.
EXTRAITS
des Registres de l'Etat Olvll de Pau.
Déeèe.
Jules Bernard Marie Dufau, proprié-
taire, né à Pau, 83 ans.
■ ■ *§/§/&
OBJETS TROUVE8
Tour de cou astrakan, par M. Baradat,
cocher, .place de là Halle, S.'
Petit chien fox-terrier, par M. H. Car-
rère, cité Carrère.
Parapluie de dame, par X... (déposé).
Une clé (dite passe), par M. Bordenave,
épicier, passage Viard.
Lorgnon, par M Pal.ua J, cocher à Fau
(déposé).
lin bracelet,-par M. X .. (déposé).
To'ir de cou astrakan, pur M. Lartigue,
rue St-Jacques, 3.
Sac à main avec certaine somme, pai
M. Luguet, rue Nouvelle-Halle, 24.
Enveloppe contenant gravures, par M.
Daubin, 22, rue Préfecture.
Fichu laine, par M. Muguet, gardien
des promenades.
—
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Observations de MM. DAIQNA8 Frèreq
14, rue Alexander-Taylor.
Pau, le 13 Février 1914.
9 heures (Soleil) + S 9!
12 heures (Soleil) + 10°!
+- É
Minima '+ 3°
Le baromètre est à 753 mm. (en hausse]
. . v . - ' ( * ,
■■ 11 rfy
Modes et Fournitures : Nouveauté
d’été, chez BRUGNOT-CAZAUS, Placi
Nouvelle-Halle.
REPRESENTATION OOMMEROIALE
AU MAROS
La Compagnie du Midi porte à la coi
naissance du public qu’elle a constiti
une représentation commerciale au Mi
roc.
; Le correspondant de la Compagnie a
surera, notamment, à l’intérieur du M;
1 roc, l’acheminement régulier du trafic i
1, provenance ou à destination des rails d
réseau du Midi, à partir de ou jusqu’à
■ port d’embarquement. Il publiera un t
- ] rif applicable au transport entre les por
r ; marocains et l’intérieur pour les princ
- , pales relations.
1 Pour tous renseignements s’adressa
- aux agents commerciaux de la Comp
gnie du Midi à Bordeaux, Toulouse, Ta
bes et Béziers. Ces' agents mettront 1
intéressés en relations, si besoin est, av
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Vacicss. • Affsotiens Abieoeintits
Avant de s’adresser aux soi-disant spé-
cialistes totalement inconnue qui surgis-
sent chaque jour, nous nç saurions trop
recommander à nos lecteurs de lire atten-
tivement un remarquable ouvrage de 150
pages et 200 gravures : le TRAITE de I*
HERNIE, des Affections abdominales et
des Varices (par A. CLÀVERlfc, g, & A.,
igi) dans lequel In Vérité tue oee affections
est dévoilée.
Dans Un but. humanitaire et de vulgari-
sation scientifique, cette magnifique bro-
chure sera adressée gratuitement et dis-
crètement à tous Tes lect eurs de T « Indé-
pendant » qui en feront la demande au- -,
jourd’hui même à M. A. GLAVERIE, 234j
Faubourg Saint-Martin a Parle.
CONVOI FUNEBRE ‘
Les am» s et connaissances de
Monsieur Jules DUFAU
sont priés d'assister à ses obsèques qui
auront lieu à l'église Saint-Martin, le J
samedi 14 février, à 10 heurea. |
De la part de Mme veuve Eugène Cail- j
loux, sa soeur et de sa famille. 1
On se réunira à la maison mortuaire, J
rue Lassasaa, 1, à 9 h. J. 1
Les dames se rendront directement à!
l'église. I
Ni fleurs ni couronnes. j
Les membres de 1 Association Frater- j
nelle des Combattants de 1870-1871 sont I
priés d’assister aux obsèques de leur ca- J
marade et doyen
Jules DUFAU
Président d'honneur. |
On se réunira à la maison mortuaire, 11
1, rue Lassanssaa, le 14 février, à 9 n. 11
Le Président. I l
CONVOI FUNEBRE
M. et Mme Philippe C.azaubon, les fa-11
milles Cazaubon (de Lahontan), Dufau et 11
i Courtot orient leurs amis et connaissan- j j
ces de leur faire l’honneur d’assister aux 1
obsèques de
Mademoiselle Angèle CAZAUBON I
leur fille, nièce et cousine 11
décédée à Lahontan, J l
I qbi • auront lieu le lundi 16 février en )
l’église Saint-Jacques, à 10 heures. I
ün se réùnira a l’église.
REElflCIEMfNîr
Le Docteur et Mme Labaste et leurs I
enfants, M. et Mme Ragon et leurs en-1
! fants (de Bagnères),,les familles Ambroise I
. et Brun, remercient les personnes qui I
- leur ont fait l’honneur d’assister aux ob-1
sèques de
Mademoiselle Adèle BON PAS
r leur tante et cousine, I
HEMERCIEMENTS
Le docteur et Mine Giraudeau et Mlle I
-Jacqueline Giraudeau rèinercient les per-1
•eonries qui leur ont fait l’honneur d’as-1
sister aux obsèques de
Monsieur Pierre GIRAUDEAU 1
leur fils j
Elève au Lycée de Pau, I
L’EAU DU YERDET
Sa/U ■ iUmecMeauj» , . I
Dépôt et vènte, Ph‘« Cazaux Frères, Pau. I
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5 h. 5
AU JAPON
TOKIO. — De nouveaux incidente pro-
voquée par le scandale naval et l'augmen-
tation des impôts ont eu lieu la nuit der-
nière à Tokio. Plusieurs milliere de per-
eenneaont manifesté, réel amant la démie
8ton du cabinet. Lee manifestante ont été
dispersée par la police qui a opéré 200 ar-
restations.
A la suite des perquisitions dans les
bureaux de certaine journaux, plusieurs
journalistes ont été arrêtés.
LA TEMPETE
LORIENT. — Le vent souffle en tem-
pête sur les côtes. Le bateau de pêche
« Saint-Mathurln a sombré près de Ker-
bihan. J ,
Le patron et tous les hommes de l’équi-
page ee «ont noyée.
Le vapeur e Bèlle-lsle » est en détresse
au large. La préfeeture maritime a on-
i voyé un autre vapeur A son eeooure.
Un chaland a coulé près de la pointe du
Malheur ; l’équipage a été sauvé.
La oampagne est inondée et la circula-
| tlon eet interrompue sur certaines routes.
| EN CHINE
PEKIN. — On assure que l« groupe des
cinq puissances Intéressées à l’emprunt
chinois a reçu de la gabelle les fonde suf-
fisante pour couvrir administrativement
les ehargee dudit emprunt pour l’année
1814.
PEKIN. — Le Président de la Républi-
que à offert à Sun-Bao-Bhi, ministre des
affaires étrangères, la préeidenoe du eon-
son. Celui-ci l’a aoooptée. U nouveau
premier ministre ooneervera son porto*
I LES EVENEMENTS DES BALKANS
j SOFIA. —- Un conflit ee serait produit
I à la frontière bulgaro-roumaino dane la
I région de dobrouja. Quatre soldats rou-
I mains auraient été tués par les Bulgares.
I MORT DE M. BERTILLON
PARIS. — M. Jacques Bertillon, ohef
I du Sorvioo anthropométrique, «et mort
I «et après-midi à Parie.
DOUBLE ASSASSINAT
P MELUN. — M. Badé et sa femme qui
I habitaient une viUa à Combault ont été
I trouvée dans leur chambre à ooueher la
tête criblée de balles de.£;°*er;r^e 8
I les issues de là maison étalent formée».
I A oôtô des victimes, on a trouvé un re-
I volver chargé de çltici balles# Les douilles
do neuf balles qui ont étéTetrouvéee dane
I la chambre ne sont pas du même calibre
1 que oelul des balles qui ee trouvent dans
I le revolver, oe qui semble démontrer qu il
I ne peut eagir d’un double eiilcide. Des
(traces d’eeoalade ont été relevées sur le
I grillage qui entoure la propriété.
I Le parquet e’eet reftdu eue les lieux.
j VIOLENT INOENDIE
I CLERMONT-FERRAND. - Un vlolenl
| incendie a éclaté au village de Beeoha-
I voire j six maisons ont ôté détruites. Deux
I pompiers ont été grièvement bleseée.
CHAMBRE DES DÉPUTES
J (Séanoe de l’aprèe-mldl.)
Préeidenoe de M. DESCHANEL
I La eéanee eet ouverte à 2 1». 40.
I Le président annonce qu’il a reçu de
1 SI, BACHIMCNT un projet de résolu-
tion invitant le ministre de la guerre à
eurseoir à l’appel des réservistes en* rai-
son de l'état sanitaire dans les corps do
troupe.
L’ordre du jour appelle la discussion
des interpellations sur la situation Sani-
taire dans l’armé*.
M. LACHAUD a là parole. Il cite les
statistiques qui démontrent que la morbi-
dité frappe surtout les jeunes gens qui ac-
complissent la première année dé service.
Qu’il s’agisse de scarlatine ou de ménin-
gite, la situation eet la même.
Le député de la Corrèxe qui a contrôlé
les statistiques qui lui ont été communi-
quées officiellement par le ministre de la
guerre donne des chiffres de malades im-
pressionnants. Il estime encore que cet
chiffres ne donnent pas la situation çpm-
plète de l’état sanitaire, car pour ee faire
une idée exacte de la eituation, Il faut
oonnaitre en détail les maladies. Dans 7S
garnisons, 31 décès se sont produite, pro-
voquée par la rougeole. Dane 60 garnisons
il y a eu une épidémie de scarlatine qui
a occasionné 34 décès. 67 Casernes ont été
touohéee par la méningite cérébro-spinale
et il y a eu 23 décès dûs à cette dernière
maladie. Et tout cela pour le mole de
janvier !
Des épidémies d’autre nature» telles
que la grippe, les oreillons ont apporté
elles aussi leur contingent de décès.
A quoi tiennent oes épidémies ? Oee
épidémies frappent surtout les jeunes
gens venue des campagnes qui fofiNent
75 p. 100 do noe troupes. Lee conqftft»
dot villes et dos agglomérations échap-
pent facilement à ces épidémies poroe
que, en général ils ont ou l'occasion do
les contracter au coure de leur enfance
dane les grandes villes. Pour éviter ceo
épidémies, Il no faudrait affecter aux
grandes villes que les Jeune» gens des vil-
les. O’eet ainsi qu’on prooède en Allema-
gne où la rougeole, la eoarlatlno et lot
oreillons n’existent pas.
Les épidémies naissent dans les caser-
nes parce que celle-oi eont défectueuses.
On a entassé trop d’hommeo dane lea
chambrées.
M. LADHAUD déclare qu’il a visité do
nombreuses garnisons. Lee eaeerncipoàts
eotU'POur la plupart dans un véritable
L’orateur reconnaît que de gros çfforta
ont été faite pour rendre tiabitabtet lea
«ouyejte* fimrnee et il rend hommage
aux Ôfnoiero du génie. Maie cee càeernea
ne seront pas achevées avant plusieurs
mole, avant plusieurs années 1 ee qui
fait qu’aetuellement les hommes sont très
mai logés.
j La séance eet suspendue à 4 h. 15«
SÉNAT
Présidence de M. DUBOST.
La séance est ouverte à 3 h. 15,
Le président prononce l'éloge funèbre
de M. Bassinet, sénateur de ta Seine.
M. JENOUVRIER a |« parole pour In-
terpeller le ministre des travaux publloa
au sujet de la catastrophe de Melun.
Il rappelle les causes de la catastropha
et préconise quelques remèdes pçur em-
pêoher le retour de semblables ardents.
La eéftitee continue.
AQOIOENT DE TRAMWAY
MARSEILLE. Un tramway a tam-
ponné une volt ire de laitier. Six voya-
i geure ont été blessés, dont peux grièvo-
■ ment. !..
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