Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1913-12-07
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 décembre 1913 07 décembre 1913
Description : 1913/12/07 (A47,N42)-1913/12/08. 1913/12/07 (A47,N42)-1913/12/08.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5277335t
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
Supplément à L’INDÉPENDANT du 7-8 Décembre 1913
— —■ ~ ' — - -■ ■■■■ ■ - - ' - . - .
FOOT-BALLJ RUGBY
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• » *
Oima-nclx© T IDêcemtor©
_
... ; .
à 2 h. 1/2 précises
. . iW' :
•
Sous la Présidence de M. A. de LASSENCE, Maire de Pau.
PROBABLES
I . ■ - .
’ **»!» I m ‘ ■■■' ■ . M
contre |
SUD
-
LES HUCHES DE SÉLECTION
Comment est né
PROBABLES contre SUD.
Le malcli « Probables contre Sud » un sous-secrétaire d’Etat, M. Cuis-
se disputera pour la première fois di- t’hau, avait vécu ; et, à l’issue de ce
se disputera pour la première fois de- match, M. A.-H. Mühr déclarait devant
main et c’est notre ville, qui aura les les journalistes présents qu’il fallait
honneurs de ce début. décidément , trouver une formule jrtou-
A propos de ce grand événement velle pour ces matches de sélection,
spuriif, il nous a semblé utile de faire “ ^ Y 'A\ disait-il, dans le Midi, denôm-
connaifre au public pour quelles rai- breux joueprs de valeur qui/sont in-
sons il a paru nécessaire de procéder connus des dirigeants parisiens. Il
à la création de ce nouveau groupe- faut <\ tout prix créer un match destiné
ment. à mettre en relief les qualités de tous
Les malehes de sélection n’ont d’au- tootballeurs. »
Ire but que d’aider nos dirigeants fo Décembre 1912 se disputait à
parisiens à choisir parmi les meilleurs Eayonne le match Probables contre
joueurs français le quinze «pii sera Possibles. Les Possibles, dans desquels
opposé au team national d’OuIre-Man- llguraient bon nombre de joueurs du
cbe. Sud, triomphèrent après avoir longue-
En elfel, depuis plusieurs années se ni,‘nt dominé leurs adversaires,
disputenl entre Français et Anglais Partant de ce principe, les matches
des malehes internationaux. Possibles du Sud contre Probables du
Ce fut d’abord en 1906 le match con- 811, 1 (épreuve nouvelle) et Probables
Ire l’Angleterre, en 1908 contre le Pays co,.1,r(‘ ,8ll(l (épreuve tenant le milieu
de dalles, en 1909 contre l’Irlande et °Tntre 1 ancien Probable et Possible et
en 1910 contre l’Ecosse. Nord contre Sud), furent créés.
Ces matches ont été régulièrement Pour le premier de ces matches,
disputés tantôt en Angleterre, Galles, 1 robables contre Possibles du Sud, la
Scolland et Ecosse, tantôt chez nous. Commission centrale a tenté l’cxpé-
L'équipe .le France, à l'exception du !£?.“ ,“rt?iDS le
j a jamais mémorable où, au l'arc S'ifS ,1?"StemPS-
leë^'drstd^^.rAETdt
Si '»" 1" Z «tÊT-WA au
Vu.-.-L la tâche des sélectionneurs, ^°fllT°“ nS2"li ,dc 1912'
que stimulaient les faibles résultats J 10 ful conflée la tAcbe de 1(JS ,em'
11 Ou "ût tout d’abord'recours à la for- Malgré la valeur de l'équipe toulou-
malion d’une équipe tic France oppo- d?s bf?,.les l?e,Pu«
a "n il du Unie ,1e la Fran- ”7Htï
ce \iais (.r. |{(>si(l .1,, i.> LC.,,,.nn î 10, M( 01 ‘équipe de club fut battue
traire ment à toute prévision, battait «ointeT*
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N« 'elle le ; u rc mm c t l}mi ,h‘s de toutes les régions,
gué IX ,'LA .1 ta à » aonl ,l™ze sn" 1 déjà'internationaux;
” Un iti'l2, lL sélectionneurs du Sud, p'^Üaus mZL^nn ® I d'é‘é‘
réunis à Toulouse, décidaient d’écarter ™, t, ? ^ A T 1'
de le du Sud les joueurs déjà !,™'", \Z!nlJle *„lnte™atl 0'
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1 r UV(o’ r » r « i il* tionaux du Nord.
Les Sudistes furent alors battus, Et maintenant, souhaitons de voir
mms bien plus par le manque d expé- ,e *Sud faire bonne figure devant lés
Ul e infériorité'l,Ue Par "n<' V"n' * 1>rnbables * Rallier l’exploit ta
table inlénorité. « Possibles » de l’an dernier à Bayon-
Le Nord-Sud, que venait de présider ne> uayu 11
Comment se présenteront les équipes sur le terrain.
PROBABLES :
Boyau
De Bayesac
André
Sébédlo
Struxiano
(MCIéc.)
Mouniq
Dedet
Arnal ^
Oaujolle
Thil
Biouesa
(Ouvert.»
Rleu (S. B.) Paeoarel
Desvouges
Lacoste
Maillots blanos.
SUD:
Oapmau
Lavaud
Rleu (S. P.)
Bernioha
Larrlbeau
(Mêlée.)
Soherb . Pierrot
Estrade
J Fouohou
Lubin
Laoarra
(Ouvert.)
Faure
Burgun
Sohüller
Tournier
Maillots noirs |
BioQ’3?€t£>liie des Joueurs
. . &
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PROBABLES :
Avants.
>, *
DESVOUGES (Stade Français), 20 ans,
1 m. 81. Militaire a.u 103° d'infanterie à
Paris.
A la réputation d’être cette année le
meilleur avant français. Jouait ■aupara-
vant en Angleterre au Briighton Foot-
ball-Club. A également figuré dans l’é-
quipe du Comté de Surrey contre Miéd-
diiesex et dans ie^ipateb.. Paris-Lopidnes.
Futur international, car il s’est .fait re-
marquer à Paris. Encaisse les coups
avec sérénité ; les rend avec usure. Bon
dribbleur, formé à l’école Anglaise, très
actif avec utilité ; ayant le sentiment d©
la manoeuvre à tenter.
PASCAREL (RENÉ).
PASCA R EL René (Stade Bordelais),
24 ans, 1 m. 70, 75 kilos. Chirurgien-
Dentiste.
Le talonneur national car a de très
rares exceptions, il a toujours figuré dans
l’équipe de France. Son ratissage est très
efficace. A débuté au Stade . Bordelais
gagnant ses galons d’équipier premier
après avoir gravi tous lies échelons de-
puis l'équipe quatrième. Le service mili-
taire ramène à Toulouse, où il fait parti©
de. ! équipe des Champions de France en
1912. Quitte le Stade et forme comme ca-
pitaine l’équipe du T. O. E. C. Est reve-
nu cette année à Bordeaux. Toutes ses
qualités résident surtout dans son excel-
lent talonnage ; dribble convenablement,
cependant, mais manque gn peu d© vi-
tesse.
A disputé presque tous les match in-
ternationaux fin 1911 en 1912 et 1913.
THIL
THIL (Stade Nantais), 32 ans, 1 m. 70,
90 kilos. Commis aux Chemins de fer de
l’Etat.
Un vétéran. Né à Pau, au quartier de
la Croix du Prince. Fait ses débuts au
Lycée de Pau en 1892. Se fait remarquer
au dernier lendit en 1899.
Devient étoile au Stade Bordelais,
où il joue trois-quart aile, avec mission
de terminer en quatrième vitesse la com-
binaison ébauchée par les pousseurs de
l’étruipe. Passe ensuite 2e ligne. Puis quit-
te le S. B. U. C. pour Nantes, où l’absen-
ce de Bush lui vaut le eapitanat du Sta-
de. A prouvé l’an dernier a Bayonne qu’il
était toujours vert.
Chacun se souvient de ses charges dan-
Sereuses en manière de boulet. Excellent
ribbleur.
International contre Galles en 1912 et
Angleterre 1912-1913.
ARNALD (Racine 1-Club de France) 211
ans, 1 m. 81, 91 kilps. Militaire détaché
au Ministère de la Guerre.
Appartenait auparavant au Stade
Français. Figure depuis deux saisons
dans l’équipe du Ràcing. Calant bien le
pack dans la mêlée et poussant fort,- pro-
digue de son torce et de sa vigueur il
s emploie avec utilité dans toutes 'les
phases du jeu. Le vrai type de l’avant
honnête, ayant quelquefois de meilleurs
jours, jamais de mauvais .
Sélectionné pour la première fois.
; I
MOUNIQ
MOUNIQ (Stade Toulousain), 26 ans,
1 m. 82, 90 kilos, médecin auxiliaire au
11e régiment d’infanterie à Montauban.
Capitaine des « Diables Rouges » qu’il
a su conduire en 1912, au Championnat
die B’rance. Plusieurs fois choisi pour fi-
gurer dans l’équipe de France. Excellent
avant dans toutes Tes circonstances
du jeu. Très courageux, très rapide
et très actif, dribble bien et possè-
de un superbe coup de pied de voilée. Pré-
cieux à ta touche par sa taille et son
adresse des mains. Moins bon en défense.
Joue quelque fois un peu dur. A. joué
comme avant à toutes les places. Inter-
national. A joué tous les matches inter-
nationaux 1911-1912.
BOYAU
i
BOYAU (Stade Bordelais), 25 ans,
1 m. 76, 78 kilos. Propriétaire sylvicul-
teur.
Capitaine de l’équipe du Stade ainsi
que souvent de l’équipe de France. Débu-
te à l’Union Sportive Dacquoise et prend
part à de nombreuses épreuves cyclistes
sous les couleurs de la Pédale Tarusate
fde Tartas). Entre au S. A. Bordelais, où
il joue pendant deux ans en équipe pre-
mière d’association. Passe ensuite au
Stade, d’abord en association, puis en
rugby en équipe deuxième (champion de
France cette année-là': 1910), et, depuis
cette saison, en première.
Grand, élancé, c’est un butteur remar-
Suable et peut-être le meilleur 3e ligne
e France. Ses départs de dribbjings sont
très dangereux.
A joué tout»»» les parties internationa-
les depuis 1912.
CONILH DE BEYSSAC
CONILH DE BEYSSAC (Stade Borde-
lais), 23 ans, 1 m. 85, 87 kilos, rentier, né
à Gamdér.an.
Débute en 1903 dans l’équipe du Collège
Gond-Lebrun, à Bordeaux. Entre ou Sta-
de Bordelais en 1908. Commence la saison
1908-09 en équipe 4e pour la terminer en
3('. Passe la saison suivante en 2° et prend
quelque temps après ta place en pre-
mière. Se fit particulièrement remorquer
dans la finale du Championnat de Fron-
ce en 1910. A joué pendant un séjour »*n
Angleterre à l’équipe de Rosselyn-Pach.
Servi par une taille bien au-dessus de la
moyenne, fait très bien à la touche et
dans le jeu ouvert. Ses dribblings sont
dangereux et le poids de scs semelles très
peu agréable à retenir. International de-
puis 1912.
SEBEDIO
S EB E DI O (Biarritz-Olympique), 24 ans,
1 ni. 68, 86 kilos. Menuisier.
Débute à la Dombandarah, à Saint-
Jean-de-Luz, mais ne s’adonna réellement
au Foot-Bali qu’à son entrée au régiment,
auT4° d’artillerie, à Tarbes, où il fit par-
tie de l’équipe militaire et dw Stadoceste
Tarbais. Ses progrès lurent très rapides,
puisque sélectionné tout aussitôt, il est
international dès la deuxième année de
son service. A sa sortie du régiment, il
rentre au Bi ar r i t z-01 y m pi « jue. Pousse à
ta mêlée, suit vite et bien, et s’est absolu-
ment imposé l’an dernier dans l’équipe
naional© par son inlassable activité, sa
force et sa puissance. La partie qu’il four-
nit dimanche à Tarbes est un sûr garant
de'celle qu’il fournira demain.
International Angleterre et Ecosse 1912.
Demis.
STRUXIANO
STRUXIANO (Stade Toulousain), 22
ans, 1 m. 69, 72 Kilos.
Il n’a jamais porté d’autres couleurs
que celles du Stade Toulousain. Est pour
es Toulousains, Struc tout court, peut-
être en raison des nombreux truies qu’il a
dans son sac. Bon lutteur, a des sorties en
mêlée remarquables. D’une activité et
d’une adresse inconcevables, a des passes
très précises. Suit inlassablement dansÂe
jeu ouvert et se trouve partout à la f
en défense. International en 1912.
BIOUSSA
BIOUSSA (Stade Toulousain), 20 ans,
1 rn. 70, 68 kilos. Employé de Trésorerie.
| Comme son camarade Struxiano, a vec
lequel il se conjugue merveilleusement, a
été formé au Stade Toulousain qu’il n'a
jamais quitté. Merveilleux joueur de têt£
le « Gosse rouge » ainsi que l'ont surnom-
mé ses compatriotes, est dans 1© jeu d’u-
ne débordant»; activité. Nul comme lui ne
sait se faufiler entre quatre ou cinq hom-
mes à quelques mètres des buts pour mar-
quer UII essai. Sou démarrage est très
efficace et il n’hésite jamais à se coucher
devant un dribhling. À fourni cette année
une saison merveilleuse et risque fort de
conserver cette année son titre d’interna-
tional. International en 1912.
Trois-quarts.
ANDRE (Bacing-Club de France), 28
ans, 1 rn. 85, 88 kilos. Ingénieur.
L’athlète complet bien connu, cham-
pion de France des 400 mètres et des 110
haies. A représenté la France à Stock-
holm lors des dernières olympiades. Ne
joue «jue depuis deux saisons en équipe
première. Moins puissant que son cama-
rade Failliot, ce deuxième autobus pari-
sien est certainement plus souple et plus
adroit et par conséquent non moins ad-
mirable.
Extrêmement rapide, possède des coups
de pied qui seraient merveilleux s’ils
étaient plus précis. Crochète à merveille
et termine souvent victorieusement une
attaque par sa course extraordinaire-
ment puissante et vite.
A joué l’an dernier comme internatio-
nal.
DEDET Jacques (Stade Français), 27
ans, 1 m. 75, 70 kilos. Interne des Hôpi-
taux à Paris.
Demi, trois-quart centre ou « winger »
d© la méthode zélandiüse, le rôle indif-
férent à ses talents, est presque le même
et convient bien à ce futur chirurgien
énergique, prompt et sûr observateur des
tares de l'adversaire. Considère le terrain
die jeu comme une table d’anatomie et l'é-
quipe opposée comme un corps dépeçable
où il pratique de larges ouvertures. Par-
fois il pousse un peu loin son scalpel, je
veux dire son ballon. Mais son habileté
répare tout le mal.
International un très grand nombre de
fois depuis 1910.
RI EU (Stade Bordelais), 22 ans, 1 m. 72,
75 kilos. Etudiant en médecine.
Un Tarbais, frère de Rieu de la Sec-
tion Paloise, en face duquel il jouera de-
nain. Elevé à la rude ecole des joueurs
lu Stadoceste Tarbais, où il a compté
l'excellents professeur. Joueur plein
l’à-propos et d’imprévu, feinteur parti-
:ulièrement remarquable, aux trouées
ranches à la Sentîmes, se démarquant
lettemenè et servant alors son aile avec
outes chances de succès. A été très re-
marqué dimanche à Tarbes, où, devant
es compatriotes, il fournit une magistra-
e exhibition.
Etait sélectionné pour la première fois
^ vrai joueur scientifique.
— —■ ~ ' — - -■ ■■■■ ■ - - ' - . - .
FOOT-BALLJ RUGBY
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à 2 h. 1/2 précises
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Sous la Présidence de M. A. de LASSENCE, Maire de Pau.
PROBABLES
I . ■ - .
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LES HUCHES DE SÉLECTION
Comment est né
PROBABLES contre SUD.
Le malcli « Probables contre Sud » un sous-secrétaire d’Etat, M. Cuis-
se disputera pour la première fois di- t’hau, avait vécu ; et, à l’issue de ce
se disputera pour la première fois de- match, M. A.-H. Mühr déclarait devant
main et c’est notre ville, qui aura les les journalistes présents qu’il fallait
honneurs de ce début. décidément , trouver une formule jrtou-
A propos de ce grand événement velle pour ces matches de sélection,
spuriif, il nous a semblé utile de faire “ ^ Y 'A\ disait-il, dans le Midi, denôm-
connaifre au public pour quelles rai- breux joueprs de valeur qui/sont in-
sons il a paru nécessaire de procéder connus des dirigeants parisiens. Il
à la création de ce nouveau groupe- faut <\ tout prix créer un match destiné
ment. à mettre en relief les qualités de tous
Les malehes de sélection n’ont d’au- tootballeurs. »
Ire but que d’aider nos dirigeants fo Décembre 1912 se disputait à
parisiens à choisir parmi les meilleurs Eayonne le match Probables contre
joueurs français le quinze «pii sera Possibles. Les Possibles, dans desquels
opposé au team national d’OuIre-Man- llguraient bon nombre de joueurs du
cbe. Sud, triomphèrent après avoir longue-
En elfel, depuis plusieurs années se ni,‘nt dominé leurs adversaires,
disputenl entre Français et Anglais Partant de ce principe, les matches
des malehes internationaux. Possibles du Sud contre Probables du
Ce fut d’abord en 1906 le match con- 811, 1 (épreuve nouvelle) et Probables
Ire l’Angleterre, en 1908 contre le Pays co,.1,r(‘ ,8ll(l (épreuve tenant le milieu
de dalles, en 1909 contre l’Irlande et °Tntre 1 ancien Probable et Possible et
en 1910 contre l’Ecosse. Nord contre Sud), furent créés.
Ces matches ont été régulièrement Pour le premier de ces matches,
disputés tantôt en Angleterre, Galles, 1 robables contre Possibles du Sud, la
Scolland et Ecosse, tantôt chez nous. Commission centrale a tenté l’cxpé-
L'équipe .le France, à l'exception du !£?.“ ,“rt?iDS le
j a jamais mémorable où, au l'arc S'ifS ,1?"StemPS-
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Si '»" 1" Z «tÊT-WA au
Vu.-.-L la tâche des sélectionneurs, ^°fllT°“ nS2"li ,dc 1912'
que stimulaient les faibles résultats J 10 ful conflée la tAcbe de 1(JS ,em'
11 Ou "ût tout d’abord'recours à la for- Malgré la valeur de l'équipe toulou-
malion d’une équipe tic France oppo- d?s bf?,.les l?e,Pu«
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traire ment à toute prévision, battait «ointeT*
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«B?& ». lL &afHira%q^AE S:
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N« 'elle le ; u rc mm c t l}mi ,h‘s de toutes les régions,
gué IX ,'LA .1 ta à » aonl ,l™ze sn" 1 déjà'internationaux;
” Un iti'l2, lL sélectionneurs du Sud, p'^Üaus mZL^nn ® I d'é‘é‘
réunis à Toulouse, décidaient d’écarter ™, t, ? ^ A T 1'
de le du Sud les joueurs déjà !,™'", \Z!nlJle *„lnte™atl 0'
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'internationaux ' ë, de M ctéTs
1 r UV(o’ r » r « i il* tionaux du Nord.
Les Sudistes furent alors battus, Et maintenant, souhaitons de voir
mms bien plus par le manque d expé- ,e *Sud faire bonne figure devant lés
Ul e infériorité'l,Ue Par "n<' V"n' * 1>rnbables * Rallier l’exploit ta
table inlénorité. « Possibles » de l’an dernier à Bayon-
Le Nord-Sud, que venait de présider ne> uayu 11
Comment se présenteront les équipes sur le terrain.
PROBABLES :
Boyau
De Bayesac
André
Sébédlo
Struxiano
(MCIéc.)
Mouniq
Dedet
Arnal ^
Oaujolle
Thil
Biouesa
(Ouvert.»
Rleu (S. B.) Paeoarel
Desvouges
Lacoste
Maillots blanos.
SUD:
Oapmau
Lavaud
Rleu (S. P.)
Bernioha
Larrlbeau
(Mêlée.)
Soherb . Pierrot
Estrade
J Fouohou
Lubin
Laoarra
(Ouvert.)
Faure
Burgun
Sohüller
Tournier
Maillots noirs |
BioQ’3?€t£>liie des Joueurs
. . &
è
PROBABLES :
Avants.
>, *
DESVOUGES (Stade Français), 20 ans,
1 m. 81. Militaire a.u 103° d'infanterie à
Paris.
A la réputation d’être cette année le
meilleur avant français. Jouait ■aupara-
vant en Angleterre au Briighton Foot-
ball-Club. A également figuré dans l’é-
quipe du Comté de Surrey contre Miéd-
diiesex et dans ie^ipateb.. Paris-Lopidnes.
Futur international, car il s’est .fait re-
marquer à Paris. Encaisse les coups
avec sérénité ; les rend avec usure. Bon
dribbleur, formé à l’école Anglaise, très
actif avec utilité ; ayant le sentiment d©
la manoeuvre à tenter.
PASCAREL (RENÉ).
PASCA R EL René (Stade Bordelais),
24 ans, 1 m. 70, 75 kilos. Chirurgien-
Dentiste.
Le talonneur national car a de très
rares exceptions, il a toujours figuré dans
l’équipe de France. Son ratissage est très
efficace. A débuté au Stade . Bordelais
gagnant ses galons d’équipier premier
après avoir gravi tous lies échelons de-
puis l'équipe quatrième. Le service mili-
taire ramène à Toulouse, où il fait parti©
de. ! équipe des Champions de France en
1912. Quitte le Stade et forme comme ca-
pitaine l’équipe du T. O. E. C. Est reve-
nu cette année à Bordeaux. Toutes ses
qualités résident surtout dans son excel-
lent talonnage ; dribble convenablement,
cependant, mais manque gn peu d© vi-
tesse.
A disputé presque tous les match in-
ternationaux fin 1911 en 1912 et 1913.
THIL
THIL (Stade Nantais), 32 ans, 1 m. 70,
90 kilos. Commis aux Chemins de fer de
l’Etat.
Un vétéran. Né à Pau, au quartier de
la Croix du Prince. Fait ses débuts au
Lycée de Pau en 1892. Se fait remarquer
au dernier lendit en 1899.
Devient étoile au Stade Bordelais,
où il joue trois-quart aile, avec mission
de terminer en quatrième vitesse la com-
binaison ébauchée par les pousseurs de
l’étruipe. Passe ensuite 2e ligne. Puis quit-
te le S. B. U. C. pour Nantes, où l’absen-
ce de Bush lui vaut le eapitanat du Sta-
de. A prouvé l’an dernier a Bayonne qu’il
était toujours vert.
Chacun se souvient de ses charges dan-
Sereuses en manière de boulet. Excellent
ribbleur.
International contre Galles en 1912 et
Angleterre 1912-1913.
ARNALD (Racine 1-Club de France) 211
ans, 1 m. 81, 91 kilps. Militaire détaché
au Ministère de la Guerre.
Appartenait auparavant au Stade
Français. Figure depuis deux saisons
dans l’équipe du Ràcing. Calant bien le
pack dans la mêlée et poussant fort,- pro-
digue de son torce et de sa vigueur il
s emploie avec utilité dans toutes 'les
phases du jeu. Le vrai type de l’avant
honnête, ayant quelquefois de meilleurs
jours, jamais de mauvais .
Sélectionné pour la première fois.
; I
MOUNIQ
MOUNIQ (Stade Toulousain), 26 ans,
1 m. 82, 90 kilos, médecin auxiliaire au
11e régiment d’infanterie à Montauban.
Capitaine des « Diables Rouges » qu’il
a su conduire en 1912, au Championnat
die B’rance. Plusieurs fois choisi pour fi-
gurer dans l’équipe de France. Excellent
avant dans toutes Tes circonstances
du jeu. Très courageux, très rapide
et très actif, dribble bien et possè-
de un superbe coup de pied de voilée. Pré-
cieux à ta touche par sa taille et son
adresse des mains. Moins bon en défense.
Joue quelque fois un peu dur. A. joué
comme avant à toutes les places. Inter-
national. A joué tous les matches inter-
nationaux 1911-1912.
BOYAU
i
BOYAU (Stade Bordelais), 25 ans,
1 m. 76, 78 kilos. Propriétaire sylvicul-
teur.
Capitaine de l’équipe du Stade ainsi
que souvent de l’équipe de France. Débu-
te à l’Union Sportive Dacquoise et prend
part à de nombreuses épreuves cyclistes
sous les couleurs de la Pédale Tarusate
fde Tartas). Entre au S. A. Bordelais, où
il joue pendant deux ans en équipe pre-
mière d’association. Passe ensuite au
Stade, d’abord en association, puis en
rugby en équipe deuxième (champion de
France cette année-là': 1910), et, depuis
cette saison, en première.
Grand, élancé, c’est un butteur remar-
Suable et peut-être le meilleur 3e ligne
e France. Ses départs de dribbjings sont
très dangereux.
A joué tout»»» les parties internationa-
les depuis 1912.
CONILH DE BEYSSAC
CONILH DE BEYSSAC (Stade Borde-
lais), 23 ans, 1 m. 85, 87 kilos, rentier, né
à Gamdér.an.
Débute en 1903 dans l’équipe du Collège
Gond-Lebrun, à Bordeaux. Entre ou Sta-
de Bordelais en 1908. Commence la saison
1908-09 en équipe 4e pour la terminer en
3('. Passe la saison suivante en 2° et prend
quelque temps après ta place en pre-
mière. Se fit particulièrement remorquer
dans la finale du Championnat de Fron-
ce en 1910. A joué pendant un séjour »*n
Angleterre à l’équipe de Rosselyn-Pach.
Servi par une taille bien au-dessus de la
moyenne, fait très bien à la touche et
dans le jeu ouvert. Ses dribblings sont
dangereux et le poids de scs semelles très
peu agréable à retenir. International de-
puis 1912.
SEBEDIO
S EB E DI O (Biarritz-Olympique), 24 ans,
1 ni. 68, 86 kilos. Menuisier.
Débute à la Dombandarah, à Saint-
Jean-de-Luz, mais ne s’adonna réellement
au Foot-Bali qu’à son entrée au régiment,
auT4° d’artillerie, à Tarbes, où il fit par-
tie de l’équipe militaire et dw Stadoceste
Tarbais. Ses progrès lurent très rapides,
puisque sélectionné tout aussitôt, il est
international dès la deuxième année de
son service. A sa sortie du régiment, il
rentre au Bi ar r i t z-01 y m pi « jue. Pousse à
ta mêlée, suit vite et bien, et s’est absolu-
ment imposé l’an dernier dans l’équipe
naional© par son inlassable activité, sa
force et sa puissance. La partie qu’il four-
nit dimanche à Tarbes est un sûr garant
de'celle qu’il fournira demain.
International Angleterre et Ecosse 1912.
Demis.
STRUXIANO
STRUXIANO (Stade Toulousain), 22
ans, 1 m. 69, 72 Kilos.
Il n’a jamais porté d’autres couleurs
que celles du Stade Toulousain. Est pour
es Toulousains, Struc tout court, peut-
être en raison des nombreux truies qu’il a
dans son sac. Bon lutteur, a des sorties en
mêlée remarquables. D’une activité et
d’une adresse inconcevables, a des passes
très précises. Suit inlassablement dansÂe
jeu ouvert et se trouve partout à la f
en défense. International en 1912.
BIOUSSA
BIOUSSA (Stade Toulousain), 20 ans,
1 rn. 70, 68 kilos. Employé de Trésorerie.
| Comme son camarade Struxiano, a vec
lequel il se conjugue merveilleusement, a
été formé au Stade Toulousain qu’il n'a
jamais quitté. Merveilleux joueur de têt£
le « Gosse rouge » ainsi que l'ont surnom-
mé ses compatriotes, est dans 1© jeu d’u-
ne débordant»; activité. Nul comme lui ne
sait se faufiler entre quatre ou cinq hom-
mes à quelques mètres des buts pour mar-
quer UII essai. Sou démarrage est très
efficace et il n’hésite jamais à se coucher
devant un dribhling. À fourni cette année
une saison merveilleuse et risque fort de
conserver cette année son titre d’interna-
tional. International en 1912.
Trois-quarts.
ANDRE (Bacing-Club de France), 28
ans, 1 rn. 85, 88 kilos. Ingénieur.
L’athlète complet bien connu, cham-
pion de France des 400 mètres et des 110
haies. A représenté la France à Stock-
holm lors des dernières olympiades. Ne
joue «jue depuis deux saisons en équipe
première. Moins puissant que son cama-
rade Failliot, ce deuxième autobus pari-
sien est certainement plus souple et plus
adroit et par conséquent non moins ad-
mirable.
Extrêmement rapide, possède des coups
de pied qui seraient merveilleux s’ils
étaient plus précis. Crochète à merveille
et termine souvent victorieusement une
attaque par sa course extraordinaire-
ment puissante et vite.
A joué l’an dernier comme internatio-
nal.
DEDET Jacques (Stade Français), 27
ans, 1 m. 75, 70 kilos. Interne des Hôpi-
taux à Paris.
Demi, trois-quart centre ou « winger »
d© la méthode zélandiüse, le rôle indif-
férent à ses talents, est presque le même
et convient bien à ce futur chirurgien
énergique, prompt et sûr observateur des
tares de l'adversaire. Considère le terrain
die jeu comme une table d’anatomie et l'é-
quipe opposée comme un corps dépeçable
où il pratique de larges ouvertures. Par-
fois il pousse un peu loin son scalpel, je
veux dire son ballon. Mais son habileté
répare tout le mal.
International un très grand nombre de
fois depuis 1910.
RI EU (Stade Bordelais), 22 ans, 1 m. 72,
75 kilos. Etudiant en médecine.
Un Tarbais, frère de Rieu de la Sec-
tion Paloise, en face duquel il jouera de-
nain. Elevé à la rude ecole des joueurs
lu Stadoceste Tarbais, où il a compté
l'excellents professeur. Joueur plein
l’à-propos et d’imprévu, feinteur parti-
:ulièrement remarquable, aux trouées
ranches à la Sentîmes, se démarquant
lettemenè et servant alors son aile avec
outes chances de succès. A été très re-
marqué dimanche à Tarbes, où, devant
es compatriotes, il fournit une magistra-
e exhibition.
Etait sélectionné pour la première fois
^ vrai joueur scientifique.
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