Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1912-11-19
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 novembre 1912 19 novembre 1912
Description : 1912/11/19 (A46,N29). 1912/11/19 (A46,N29).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5277014m
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
l'église, n ont pas été Interrompus un seul
instant et aucune panique ne s'est pro-
duite. ^
CONFERENCE FEMINISTE
Joudi 21 novembre, à 3 heures et demie
de l’après-midi, dans la Salle du Théâtre
du Palais d Hiver, Madame Vérone, avo-
cate il la Cour d’Appel de Paris, Secré-
taire générale de la Ligue pour Le droit
des Femmes, traitera le sujet suivant :
Le Rôle Social de la Femme.
La conférencière prouvera que la fem-
me actuelle peut et doit occuper ses mo-
ments do loisir à l’étude de questions so-
ciales dune importance capitale pour
l’avenir de notre race. Telles sont : La
lutte contro l’alcoolisme, la mortalité in-
fantile, la prostitution et toute sautres
questions relatives à l’hygiène sociale.
Lite prouvera que cette lutte est efficace
dans les nombreux pays du monde où le
droit de vote a été déjà accordé aux fem-
mes.
Prix (les Places. — Logos : 4 fr. ; Fau-
teuils d Orchestre, 2 fr. 50.
On peut prendre les billets à l’avanco
au bureau de location (sans prime).
/jg,
ASSOCIATION DES BASQUES
DE PARI8
« L’EskuaJduna », Association des Bas-
ques de Paris, vient de perdre son pré-
sident, M. Maurice Conte, de Garnbo, dé-
cédé il y à une huitaine de jours.
Aux obsèques, qui ont eu lieu à Paris
le Ù novembre, le Dr Iriburne, vice-prési-
dent de la Société, a prononcé un dis-
cours rendutn hommage aux qualités du
défunt qui avait consacré le meilleur de
lui-même à la fondation et à l'organisa
lion de 1’ « Eskuuldunn. »
— ■
SYNDICAT DES QARQONS
RESTAURATEURS ET LIMONADIERS
de Pau et de la Région.
Vendredi dernier, 15 novembre a eu
lieu au siège social, la réunion memisuelle
du Syndicat. La plus grande partie des
membres y .assistaient et l’esprit de cama-
raderie et La grande cohésion déjà re-
marqués s’affirment de plus en plus forts.
Les patrons témoignent une grande con-
fiance à cette association ; nombreux sont
ceux qui s’adressent à elle pour le choix do
leurs employés et dans le courant de l’an-
née l’on compte le chiffre coquet de 305
placements, soit à demeure ou extras.
Ce succès couronne les efforts constants
des ca nui n ides Fabre et Brunet pour qui
tous les syndiqués sont unanimes à recon
naître et à féliciter le zùié dévouement et
bien désintéressé qu’ils apportent à l'ac-
complissement de leurs fonctions.
— ———
LA NEIGE... LE 8KI
Hier dimanche, deux douzaines d'ex-
cursionnistes dont plusieurs gentee- de-
rooi salies se netrouvalent à la gare de Pau
avec leur aimable et distingué Président,
pour se rendre au plateau d’Asie, où, di-
sait-on, étaient tombés pendant lu semai-
ne, de lourds flocons de neige.
Leur espoir ne fui pas déçu et nom-
breux seront certainement ceux qui, rete-
nus chez eux par La brume de samedi
soir, regretteront fie ne pas avoir profité
de la belle journée de plein air dont leurs
camarades ont été gratifiés.
Le plateau du port d’Aste est situé à
l'altitudo de mille mètres et à 1 h. J de la
halte de Pont-de-Béon. La montée eri est
douce et facile par le sentier de l'ardoi-
sière, depuis que 1 Ingénieur de la S. C. B.
dont nous tairons le nom pour ne pas
blesser sa modestie, l’a fait aménager
mrAcouu généreux crédit qui Lui fut accor-
dé.
T/e port d’Aste est couvert sur sa crôte
ouest de nombreuses cabanes de berger,
dont la plujwirt sont louées pendant l’hi-
ver et servent aux skieurs d’abri et de
vestiaire. Quelqu'une» de ces cabanes ont
été aménagées avec goût, avec confort,
peut-on dire, si on envisage les difficul-
tés d’accès pour y monter du matériel.
I/O vaste plateau situé immédiatement
à l’est des cabanes est le merveilleux
champ de ski qu’on puisse rêver pour des
débutants.
Quant aux habitués de ce nouveau
sport, ils ont la faculté de gravir las pen-
tes un peu plus raides soit du Toussaout,
soit du Plàa de Lors et même de pousser
jusqu’au flanc nord du Jaout, où les des-
centes sur le point de départ sont si
agréables par leur rapidité.
Nous engageons tous les amateurs de
ce sport aussi sain qu’il est exempt de
danger à venir grossir la phalange des
skieurs qui, tous Les dimanches, gravi-
ront les petites du rocher dé iléon, à
moins que la pluie ou un malencontreux
vent du Sud ne viennent faire fondre la
couche de neige qui atetigmait hier 30 cen-
timètres.
^
LA NEIGE A EAUX-BONNES
Los amateurs de sports d hiver se ré-
jouiront en apprenant qu’il y a en ce mo-
ment à Eaux-Bonnes dix centimètres de
neige et 30 à Iscoo.
La ebesse-neige étant passé, les pistes
de bobs et de iugges sont excellentes.
FOOTBALL RUGBY
çiTKrsr ‘T0-~r
Aviron Bayonnais (1) bat Section Palol-
se (1) de 15 points (3 essais dont 1 trans-
formé, un drop), à 3 points (1 essai).
Sous un ciel chargé de nuages mena-
çants, le train spécial organisé par la
S. P. emportait dimanche matin à Bayon
ne quelques centaines de palois qui te-
naient à encourager par leur présence les
quinze de la S. P. qui devaient donner
du fil à retordre aux quinze du redouta-
ble A. B.
Les conversations étaient animées dans
les wagons et jugez bien qu’il n’y était
point question du passage de la prochai-
ne comète. Les pronostics allaient leur
petit train et l'opinion généralement
admise était que normalement lés verts
succomberaient de peu aux bleus.
A 10 h. 45, débarquement à Bayonne.
Ciel noir et beaucoup de boue, pas do
musique à la gare.
A 2 heures, les tribunes sont garnies
et une triple haie de spectateurs entoure
la clôture des lignes de touche.
Les deux équipes pénètrent sur le ter-
rain et sont longuement ovationnées.
Le coup d envoi échoit à Bayonne et
une mêlée se forme aussitôt ; sur une
faute de Bayonne, un coup franc est ac-
cordé à Pau et Potter trouve une bonne
touche.
Pau exécute un dribbllng et le ballon
est porte eu touche. Ai élue aux zt mé-
trés bayonmus ; Pierrot essaye un drop-
goal qui est intercepté. Sur une faute de
mêlée coup franc à Pau, Tournier man-
que le but. Le ballon est porté aux 22
mètres palois où un coup frunc est ac-
» cordé à lïayonne qui porte en touche près
> des buts ; Sur une passe de Roe, Poeyde-
basque saisit le ballon et marque sur
le coin. Bayonne 1 essai non transformé,
, 3 points.
Le jeu se déplace dans tous les sens
et, sur mêlée, Mastic s'empare du ballon
lui donne un petit coup de pied à suivre,
le resaisit et marque sans difficulté. Es-
sai non transformé. Bayonne, 6 points.
Les B&yonnuis se retrouvent sur les
buts palois où ceux-ci bénéficient d’un
coup franc qui est suivi de 3 autres al-
ternés dont le dernier revient à Pau. Ber-
niclia manque Je but. Bayonne trouve
de bonnes touches. Sur coup franc Ber-
nicha manque le but de très peu. Le bal-
ion est ramené sur le camp palois où les
trois quarts verts ont l’occasion d’exécu-
ter un très belle série de passes qui
échoue sur le camp de Bayonne Doux
coups francs sont accordés à Pau, et la
mi-temps est sifllée.
A lu reprise, Pau a le coup d’envoi.
Bayonne domine et sur une belle ouver-
ture Dornercq pusse à Fouillassard qui
marque l'essai que Boe transforme.
Bayonne 11 points.
Après plusieurs coups francs alterné»,
Potter envoie le ballon près des buts de
Bayonne et le jeu se déplace sur les buts
palois, Pau offre une très itelle défense.
Sur une échappée do Bayonne qui allait
marquer, Cazajous arrête ; sur mêlée,
coup franc à Pau qui envoie aux 80 mè-
tres ; à la suite d’un dégagement ltoé re-
çoit et tente le drop qu’il réussit superbe-
ment. Bayonne, 15 points.
11 n’v a plus que quelques minutes de
jeu ; Pau, bien en souffle, donne un vi-
goureux coup de collier ; sur une mêlée
dans le camp bayonnais, Bernicha dégu
ge et, après une brillante série de passes,
Pieu marque un essai classique de toute
beauté. Puu, 3 points.
Le public applaudit à tout rompre, car
l’honneur est sauvé. Lu fin est siffléc aus-
sitôt.
L’arbitrage de M. Gondoln, du Racing-
Elub de Paris, fut très goûté du public.
Par sa grande compétence et son auto-
rité, la partie fut exempte de toute bru-
talité inutile et fut une des plus belles
qu'aient joué les deux équipes cotte sai-
son. 11 fuut donc louer les deux équipes
pour leur jeu franc et loyal. Le public
d ailleurs ne leur ménagea pas ses ap-
plaudissements et ses encouragements
tant la partie fut émotionnante de bout
en bout.
Il est incontestable que l’Aviron Bayon-
nais domine nettement à l’heure actuelle
la Section Paloise de 2 essais. La supé-
riorité de l’A. B. provient uniquement do
la parfaite cohésion qui existe dans tou-
tes ses lignes et surtout de L’adresse in-
comparable de chaque équipier. La bal-
lon lancé de tous côtés était toujours
cueilli par leurs mains. Le meilleur chez
eux fut certainement le demi Hédembaigt
qui fit un travail très efficace.
Du côté do la Section Paloise nous eû-
mes un jeu très brillant. Le demi d’ouver-
ture Espeletfé éclipsa totalement le demi
adverse et fit des ouvertures magnifiques
Bien servi par Lamouret il lança correc-
I tornenj, sa ligne de trois quarts en de su-
perbes attaques qui échouèrent de peu.
Avec un peu plus de fini, cette ligne pour-
ra rivaliser avec n’importe quelle ligne
arrière française actuelle. L’homme qui
impressionna le plus des trente fut sans
, conteste Cazajous, l’arrière palois. Il ne
» commit pas une seule faute durant la
* partie. Il reçut chaque fois le ballon de
J voléo et fut impeccable sur l’homme,
i Que la Section Paloise rie se décourage
! pas et continue régulièrement son entraî-
| nement. Ce travail portera bien vite ses
; fruits ot rien que la partie de dimanche
prouve combien a été bon l’entraînement
i pratiqué ces temps derniers.
I Gros succès pour les dirigeants de la
> S. IJ. qui avaient organisé un train spé-
! cia! auquel avaient répondu au moins
t trois à quatre cents Palois qui, malgré
! la défaite de leur équipe, n’en manifes-
j tèrent pas moins de joie dans les rues
do Bayonne par leurs chants accompa-
gnés par un virtuose de l’accordéori.
Un peu avant le grand match, avait
lieu le championnat d'équipes troisièmes
qui tirent match nul marquant chacune
3 points.
La Section Paloise (2) bat l’Aviron
Bayonnais (2) par 15 points à 0.
Quoique un peu plus clairsemé que
d’habitude, en raison des nombreux pa-
lois qui s’étaient rendus à Bayonne, le
public était venu en foule assister au
match de championnat qui mettait en
présence l’Aviron Bayonnais (2) et la
S. P. (2).
Nous avtmtf donné samedi soir la com-
position de la 2U équipe de la Section
Paloise.
Voici comment ôtait composée l’équipe
de l’Aviron Bayonnâis (2) :
Arrière : Castaing.
Trois-quarts : Erriçaret, Vignes, Barge-
lès, Anaorbolo.
' Demis : Larrouy, Laborde.
Avants : Largelès, Dicharry (cap.), La-
borde, Laurent, Cazaux, Zizi, Solonne,
Peletrat.
A 2 h. 35, M. Genty, arbitre officiel de
la Côto d’Argent, sirflie le coup d’envoi
qui est donné par Bayonno.
Les Palois affirment dès le début une
supériorité nettement marquée sur leurs
adversaires. Ils approchent rapidement
des buts bayonnais et, après un cafouil-
lage, Artigou marque le premier essai,
non transformé. Pau, 3 points.
Sur une belle Sério de passes des trois
quarts, Dupuyau tente bientôt un nouvel
essai, mais il est arrêté à un métré des
buts. Mais ce n’est, que partie remise et,
peu après; Lacabaiine réussit lé deuxième
essai qui n’est pas transformé. Le tableau
accuse 6 points pour Pau.
Les vert blanc jouont presque constam-
ment dans les 22 mètres des Bayonnais.
■ Une série de passes magnifiques per-
met à Dupuyau d’éviter les trois quarts
bayonnais et, après une feinte habile, de
porter le ballon entre les poteaux. Faci-
lement transformé, cet essai donne 11 p.
aux Palois;
Lu mi-temps est sifflée aussitôt.
Au début do la deuxième mi-tomps,
Bonnemort réussit un superbe drop-goal
portant ainsi à 15 le nombre des points
do la S. P.
Les Bayonnais se sont ressaisis et op-
posent une vigoureuse défense. Aussi, le
jeu pusse-t-il alternativement d’un cump
à l’autre. A un moment donné, l’Aviron
menace sérieusement les buts de Pau,
mais sans toutefois parvenir à l’atteindre
et la fin de la partie est siffléc.
Les Palois ont donc battu les Bayon-
nais par 15 points (3 essais, 1 but et 1
drop-goal) à 0.
La partie d’hier est d’un excellent au-
gure pour les matches de championnat
| qu’aura à soutenir 1a deuxième équipe de '
. la SecUon Paloise qui fit preuve de réel-
les qualités.
Quant à I Aviron Bayonnais il contient
quelques unités qui, mieux encadrées,
auraient pu faire pencher la balance en
sa faveur.
La partie, très courtoise et exempte de
toute brutalité, fut excellemment arbitrée
par M. Genty.
A Biarritz, pour le Championnat de la
Côto Basque, Je Biarritz-Stade a battu le
Sport Athlétique Muuiéonais par li points
à 3 points.
A Oloron, Je F.-C. Oloronnais (1) a bat-
tu Anglet (1) par 6 points à 0.
A Toulouse, le T. O. E. C. a battu
l’U. S. Dacquoise par 13 points à 0.
A Agen, i’S. A. Agenais (1) fait match
nul avec l’U. S. Montalbanai.se (1).
A Bordeaux, le Stado Bordelais a battu
le Stado Français par 8 points à 0.
A Paris, le Stnde Français (2) fait
match nul avec le Stado Bordcluis (2) par
3 points à 3.
A Nantes, le Stadoccste Tarbais et le
Stade Nantais font match mil par 3 à 3.
A Tarbes manquaient Carrère, Pardo,
Martin et Haywards. A Nantes, Lucas-
sage et Cédron. Public déçu de ne pas
voir le duel des deux prestigieux demis
d’ouverture gallois : Percy Bush et Huy-
wards. 1
ESGOT. — Tué par un arbre. Deux
hommes ab ittalent un .arbre. Une corde
avait été attachée à une forte branche.
Elle était tenue par l'un pour être tirée
au moment où le tronc, suffisamment dé-
chiqueté par la hoche du camarade, céde-
rait à la traction. Tout semblait bien or-
donnancé ; malheureusement en tombant,
l'arbre, obliquant sur lui-même, a atteint
l’homme à la liacho et l’a tué net. La paii-
\ro victime de ce regrettable accident
était âgée de quarante-cinq ans.
LE BOUCAU. -- Accidents. — En pous-
sant un chariot dénommé « truc », l’ou-
vrier Perrin, du chantier Smith, a ou le
pied droit contusionné, s’étant trouvé pris
entre 1 aiguillage de la voie et le rail. I
— En préparant un morceau d'acier,
l’ouvrier Francisco Cautéro, également
du chantier Smith, a eu la main gauche
contusionnée et diverses plaies à l’Index
et au majeur.
Ces deux ouvriers ont été soignés par
M. le docteur Darbouet, qui leur a près- .
crit un repos d'environ deux semaines.
BIARRITZZ. — Voleurs pincée. — De-
puis quelques jours, plusieurs vols de vo- ^
l ai li es étaient commis dans divers quar-
tiers de la ville, pa.r des aigrefins restés
inconnus. La gendarmerie s’est livrée à
d'actives et laborieuses recherches et e’ie "
a réussi à mettre la main sur deux des '
coupables.
SAINT-JEAN-DE-LUZ. — Médaille r’e
sauvetage. — Par décision du 11 noveiri- j
bre 1912, une médaille de bronze est ac-
cordée à M. Monfrond (Joseph), inscrit à
Bayonne, nui a sauvé, après s’être jeté à
l’euu tout habillé, dans le port de Saint-
Jean-do-Lu z, le 20 septembre 1912, un
homme qui était sur le point de se noyer.
,
PALAIS D’HIVER DE PAU
Une Première à Pau.
Nous apprenons que « Veiiéda » le dm- 1
me-lyrique de M. Favergeat, le distingué *
professeur au lycée de Pau, sera joué cet- 1
te saison au Palais d Hiver. r
Les lettrés ne pourront que se réjouir
de cet événement dont nous aurons l occa- <
sien de reparler. 1
Félicitons, en attendant, la Direction du <’
Palais d’Hiver de cet acte do décentrai!- <
sation artistique.
^ r
i
ORCHESTRE DU PALAIS D’HIVER 1
(
Programme du mardi 19 novembre 1912.
Place Royale, à 14 h. J. ,
Marche des Réjouis bon temps, Wettge. t
Le Jongleur de Notre-Dame, Mnssenet.
Los Enfants de Hambourg (valse), Fetras. r
Les Noces de Jeannette (ouv.), Massé. j
I>es deux Pigeons (suite d’orch.) Messager i
Polka réaliste, L. Ganne. c
'QI/ÇD/Ç)/ t
C
CHRONIQUETTE
C’est avec peine que j’ai constaté
que notre municipalité avait adopté
pour les actes ordinaires de la vie la
notation des heures du chemin de fer.
C’est laid, c’est raide, c’est apprêté t
comme la blouse neuve d’un paysan, j
Nous avons ainsi l’air d’être dans une J
gare et non dans un séjour, comme on c
dit en poésie. J
Mais il s’agit bien de poésie. Avec N
l’adaptation de l’horaire des trains à c
tous les faits de la journée, il n’y a j
plus ni matin ni soir. V. Hugo, qui \
avait prédit l’aviation et le vol d’oi-
seaux découpés dans la voile latine,
n’a pas eu la prescience de modifier
ainsi ses vers :
<
Tout dort et se repose, et l’arbre do ta ,
[route
Secoue au vent de vingt la poussière de <
[dix.
Eh quoi I mais si on généralise la
manière des chemins de fer (qui rend
vraiment des services en matière
d’horaire) on supprime, du langage et ;
de la littérature les expressions char- 1
mantes de soir et de matin, de midi et ;
de minuit.
! Il faut être logique : si l’on veut :
parler comme un ingénieur de la trac-
tion ou de l’exploitation, il faut sup-
primer les quarts, les demis, les
trois-quarts et parler par minutes. De
plus l’expression « moins cinq » doit
disparaître radicalement.
Invité à prendre le thé, il, vous arri-
vait de faire voire entrée à cinq heu-
res moins dix ; désormais vous serez
introduit à 16 h. 40 pour le thé de 17
heures.
Pourquoi donc utiliser la notation J1
prétentieuse et prosaïque en toutes s
circonstances, quand aucune confu-
sion n’est possible, et quand les I
moeurs, la littérature et le goût plai-)
dent pour la vieille et charmante ma- ;
nièce d’autrefois ? La généralisation j
I est d’autant plus absurde que dans
i tous les pays qui nous ont précédés
pour la réforme, elle ne sort pas des
affiches et des horaires. Dans la con-
versation courante, comme dans k
langage administratif on parie enco-
re du soir, du mutin et de l’après-
midi. Ailleurs on ne croit pas que
parler la langue comme les indica-
teurs soit la condition nécessaire du
progrès et du bon ton.
BYZANTINE
EXTRAIT
dos Registres do l’Etat Civil de Pau.
Naissances.
Gousalnès Maria de Lourdes d’Antu-
rnus Ferreira Gonsalnes, fille de Carlos
Miguel d’Antuinus Ferreira Gonsalnes,
rentier à Pau et de Marie da Gloria de Le-
mos Meira Barbasa, sans profession.
Paul Mario Gérard Barbé, fils de Michel
Barbé mécanicien à Pau et de Catherine
Bertlie Marie Fitte professeur.
Augusta Marie Anna Verge/, fille de
Louis Vergez, plâtrier à Pau et de Marie
Jeanne Ci os, ménagère.
Yvonne Marie Germai ne Bas, fille de
François Bas, électricien u Pau et de Ma
lie La salle, ménagère.
Décès.
Jeun Comi, sans profession, né à Iiébé-
nacq 81 ans.
Pierre Boimlé, charpentier, 62 ans.
Marie Anna Klainger, veuve Arbogast,
sans profession, née à Mulhouse (llaut-
Rhin), 70 ans.
Pauline Lassus, épouse Sanoze, ména-
gère, née à Sendets, 55 ans.
fQ/Q/Qs
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Observatoire de MM. DAIGNAS opticiens
14, rue Alexander-Taylor.
Pau, le 18 novembre 1912.
9 heures, Pluie H- 8°4
12 heures, Pluie + 9°8
15 heures, Pluie + 10°2
Maxima + 10u7
Minirna + 7°1
Le baromètre est à 7437. en baisse.
A NOS LECTEURS 80UFFRANT
DES PfEDS
Nous avons le plaisir d’apprendre a
nos lecteurs l’arrivée très prochaine à
Pau, du célèbre Spécialiste Pédicure J.
A NT ANDREA, fils de Paris. Actuellement
è Tarbes pour quelques jours encore, cet
excellent spécialiste y a obtenu des mil-
liers de guérisons pendant cinq mois qu’il
y a opéré. 11 guérit pour toujours les cors
aux pieds : durillons, oeils-de-perdrix, en
expirant la ou leurs racines sans douleur,
suris bistouri ni effusion de sang. Dans
quelques jours les personnes qui auront
besoin de ses offices, iront le voir à l’a-
dresse que nous indiquerons sous peu de
temps.
■ ■ ——
CHRONIQUE AGRICOLE
Les Engrais en Hiver.
Les agriculteurs pnt l’habitude do s'oc-
cuper des engrais chimiques deux fois par
m : en septembre pour les semailles d’au
:ornno ; en février-mars pour celles de
printemps.
Cette dernière raison est trop tardive,
surtout dans le Midi. Si le printemps se
trouve sec, les engrais même salins, c'est-
i-dire entièrement solubles dans l’eau, ne
n oduisent pas tout leur effet dès la pre-
nière année.
11 est en effet démontré que les sels se
l;if fusent très Lentement dans le sol. Tout
•éceimnent les « Annales de la Science
agronomique » publiaient encore des rc-
fiierches à ce sujet.
il a donc lieu d’incorporer le plus tôt
Possible les sels potassiques et les nitrates
nênre, non par les Labours de défonco-
neùt, celu va sans dire, mais par les la-
xmrs préparatoires aux semailles, lors
les façons d’hiver.
I>e chlorure et le sulfate de potasse,
l’employant à la dose de 150 à 200 kilos à
'hectare, peuvent s'enterrer en même
crnps que le fumier.
Si l’on ne dispose pas d’engrais de fer-
rie, o,n doublera la dose et complétera
>ur les engrais phosphatés et même par
m peu de sels azotés (sulfate d’amonia-
iue et nitrate de soude).
Ainsi la diffusion sera réalisée au prin-
emps et les engrais mis à la disposition
les radicelles profondes en été.
René SENS.
' CONVOI FUNEBRE
M. Larroze, M. et Mme Aimé Larroze,
irigadier de gendarmerie (à Lormont) ;
d. et Mme Enfile Larroze et leurs en-
an ts, M. et Mme Alexandre Larroze, g cil-
la fine (à Lairceveau) ; M. et Mme Lassus-
ilarque, M. et Mme Bernard Lassus, Mme
euve Courrèges et sa famille, Mme Lan-
loussi, M. et Mme Labourdette et leur fa-
ufile, M. et Mme Poumarès et leur fils
irient leurs amis et connaissances de
rouiloir Di en assister aux otxsèques de
Madame Pauline LARROZE
née Lassus,
|ui auront lieu à Sendets, le mardi dix-
icuf novembre 1912, à 10 h. $.
CSKlfOi FîMBRE
M. et Mme A. Gelèt et leurs enfants, M.
et Mme J. Arbogast et leur fille, Mlle Ma-
rie Arbogast, M .et Mme P. Claverie et
leurs enfants, Mme veuve A. Arbogast ot
sa fille et ta famille Butcher prient leurs
amis et connaissances de leur faire l’hon-
neur d’assister aux obsèques de
Madame veuve ARBOQA8T
qui auront lieu le mardi 19 courant, en
l’églisé St-Martin, à 9 heures.
On se réunira à La maison mortuaire,
avenue Bois-Louis (Maison Oustau), à
8 heures l.
Les Dames sont priées de se rendre di-
rectement à l'église.
VSIIA fie la campagne, de-
iOUHÔ 111119 mande p act-Bonne à
tout faire ou Seconde femme de chambre
Adresse au Journal.
DETDnfl un Pluc^-nez m*. Prière r«p-
I LllUJ porter A la Ville d * l ondres,
1, rue Préfecture. Récompense.
Contarièr® aussi blouses et robes
d'enfant, demande journées. Adr. Journal.
DERNIÈRE HEURE
4 h. 55.
LE OOMMANDANT DU 18° CORPS
BORDEAUX. -- Le générai de Mae-La-
trie, le nouveau commandant du 18°
corps d’armée a lait aujourd’hui à 2 heu-
res son entrée solennelle à Bordeaux.
Malgré la pluie qui ne cesse de tomber
depuis hier soir, une foule énorme s’était
masséo sur tout le parcoure et a fait des
ovations enthousiastes au nouveau com-
mandant du 18° corps.
Au quartier général, les honneurs mili-
taires étaient rendus par un bataillon du
M41 d’infanterie avec drapeau et musi-
que.
Le généra! Oudard, atteint par la limite
d’âge avait tenu à faire lui mémo la remi-
se du corps d'arméo à 3on successeur, qui
a paru très touché du cette délicate atten-
tion.
0ÛNGRLS DES TRAVAUX PUBLICS
PARIS. —• Ce matin s’est ouvert, sous
la présidence de M. J3an Dupay, minis-
tre des travaux publics ,le 4(i Congres na-
tional des travaux publics français.
LA GRANDE-CHARTREUSE
MONUMENT HISTORIQUE
PARIS. —• M. Guist’hau, ministre de
l’instruction publique, a fait signer un dé-
cret affectant aux services de l’adminis-
tration des Beau-Arts l’ancien monastère
de la Grande-Chartrei se appartenant à
l’Etat et classé parmi les monuments his-
toriques.
LA GUERRE DANS LES BALKANS
Autour de Scutari.
CONSTANTINOPLE. — Le comrnan-
.tant Us l’arm- e de l’Ouest a transmis au
gouvernement un Message du commati-
Jant ue Scutari, rendant compte qu’une
bataille s’est poursuivie pendant deux
jour» sur les hauteurs de Muslemkeui.
L’ennemi a eu 1.000 tués et un grand
nombre de blessés. De leur oôté, les
Turcs ont eu 385 morts et blessés.
La même dépêche annonce que les vil-
les de Kiland et do Stranga ont été re-
prises.
D’autre part, le gouvernement a été in-
formé que les troupes turques avaient
repris Nazelich, dans la région de Mo-
nastlr.
Croiseur français dans les Dardanelles.
CONSTANTINOPLE. — Le croiseur
français « Juricn de la Gravière » est arri-
vé dans la baie de Kilid-Bar, dans les
Dardanelles.
Les Serbes devant Monastir.
BELGRADE. — Les troupes serbes ont
réussi dans l’après-midi d’hier à défoncer
le front des Turcs devant Monastir. Les
Turcs ont commencé à battre en retraite \
sur toute la ligne. {
Les Monténégrins autour de Scutari. i
OETTIGNE. — Pendant ces deux der-
nières journées, un violent combat d’artil-
lerie s est engagé et a duré nuit et jour
dans le voisinage de Scutari.
Les Turcs ont du abandonner la posi-
iioii de Goobin, qui avait une grande im-
portance pour défendre la ville.
Le général Boukovitch, avec une partie
de i’arrnée serbe de l’ouest, poursuit sa
marche.
Les Serbes à SaSoriique.
REL3RADZ. — On annonce d’Uskub
qu’un corps do cavalerie serbe est entré
à Ljtlo fiquo avec Ta. niée bulgare et
grecque.
La cavalerie serbe appartient à la pre-
mière division du Danube, placée sous le
commandement du général Koloviich.
Ce corps serbe est entré triomphale-
ment on ville le 8 novembre.
Jeunes Turcs en conseil de guerre.
CONSTANTINOPLE. — Le capitaine
Junnibulet, député Jeune-Turo, a compa-
ru devant le oonesil de guerre qui a pro-
noncé contre lui la peine de mort.
On se rappelle qu’aprés avoir mortel-
lement blessé à Hademkeul un agent de
police, il avait réussi à s’enfuir mais il
n’avait pas tardé à être arrêté.
Au oours de la même séance, le conseil
de guerre a condamné à 5 ans de prison
un autre député, rédacteur du a Tani-
ne ». Un autre rédacteur du « Tanine »
a été condamné à 4 ans de travaux for-
cés.
Propos de l’empereur d’Autriche.
BERLIN. — D’après le « Berlfner Ta-
geblatt » l'empereur d’Autriche, Fran-
çois-Joseph aurait tenu à Buda-Peeth à
une haute personnalité les propos sui-
vants :
K Je suis pour le maintien de la paix,
maie pas à tout prix, car nous ne pouvons
pas tout aocepter ».
Lee Turcs à Tchataldja.
LONDRES. — Un télégramme de Cons-
tantinople à l’agence « Central New », dit
que les Turcs disposaient samedi soir de
160.000 hommes à Hamdekui et que les po-
sitions turques protégées par dee sacs et
des tonneaux semblent imprenables à
condition que les soldats fassent tous leur
devoir.
Toutefois, l’état de démoralisation des
troupes ne parait pas douteux. Hier après-
midi : les troupes turques conservaient
leurs positions de la veille.
T,( '--rp
Les désirs des Albanais. ;
ROME. — 3.000 Albanais de San-Gio-
vanl de Medua et de Durazzo viennent
d’envoyer une requête au Parlement ita-
Ben, demandant le maintien intégral
dee territoires albanais. !
San-Giovanni-de Médua occupé
par les Monténégrins.
CETTIGNE. — San-Giovanni-de-Mé-
dua a été pris par les troupes monténé-
grines, commandées par le générai Mar»
tinovitoh.
Défaite des Grecs.
LONDRES. — On mande de Bucarest
au « Daily Télégraph » que, suivant un
télégramme reçu de Monastir, les grecs
auraient été battus dans te défilé de Kcr-
linder, en avant de Monastir, par les trou-
pes turques de Djavid-Bey. lis auraient
perdu 16 canons de campagne, 5 mitrail- .
Seuses et une grande quantité de muni-
tions. Oe qui restait de l’armée grecque j
a pu s’enfuir poursuivie par les Turcs et j
regagner en une seule journée la ville de
Selsidjo.
Les Ottomans continuent à poursuivre
les Grecs.
•f. M * .
Les conditions de l’armistice.
BERLIN. — On mande de Sofia au
« Berlfner Tageblatt » que les conditions
de l'armistice seront les suivantes : cis-
sion des territoires jusqu’au fleuve ir-
ven et payement de 600 millions de francs
d’indemnité.
Autour de Tchataldja.
BERLIN. — Suivant une dépêche par-
venue du Constantinople, les Bul;at48
auraient perdu plusieurs positions pr^s
de Tclialaidja.
! L’armée turque marche en avant dans
(a direction ce Kalsakai.
D;.s nouvelles de source privée annon-
cent que les Bulgares ont eu 8.600 prl-
sonnie. a ot ont perdu 40 canons.
Les Turcs se dirigent vers Can-Stefano.
! nui fient austro- serbe.
BERLIN. -- Le bruit court que le con-
sul d’Autriche à Prizrend a éîé assasslnôt
Les Grecs dans la mer Egée.
ATHENES. — Un télégramme du com-
mandant en chef de I escadre do la mer
Egée, annonce que Ikabé a été occupé
hier.
Le drapeau grec a été hissé 9ur la vihe
au milieu de l’enthousiasme général.
RAID D’UN DIRIGEABLE
PARIS. — Le dirigeable « Adjudant-
Reau » est parti ce malin à 10 h. 10 d'Is-
sy-les-Moulineaux, se rendant à Verdun.
LA GUERRE AERIENNE
PARIS. — Le ministre de la marine a
ouvert un concours international pour le
mailleur système de protection des navl-
res de guerre contre les projectiles qui
pourraient être lancés sur eux par des
aéroplanes et de» dirigeables.
CHAMBRE OES DEPUTES
—( SUITE)—
M. BEAUQUIER engage le ministre de
1 agriculture à prendre toutes les mesures
nécessaires pour la protection des sites.
Nous avons en France, dit-il, dans beau-
coup de régions, des sites admirables, qui
sont abîmés ou détériorés. Beaucoup de
propriétaires installent des usines ou des
bâtiments de servitude ; il est temps de
mettre un terme à ces. actes de vandalis-
me.
M. Albert THOMAS est d’accord aveo
M. Matin. Il appuie Ie3 deux projets de ré-
solution déposés mais demande au minis-
tre de l’agriculture de s’entendre aveo son
collègue des travaux publics peur hâier
la solution des questions soumises à la
Chambre.
M. PAMS, ministre de l’agriculture,
accepte les projets de résolution présen-
tés par M. Metin et s’engage à en hâter
la réalisation.
M. AUCAGNEUR appelle l’attention di
la Chambre 6ur la situation fâcheuse
dans laquelle on se trouve en ce qui con-
cerne lu régime des cour» d’eau. Suivant
qu’ils sont ou qu'ils ne sont pas naviga-
bles, ils relèvent soit du ministre d)
l’agriculture, soit du ministre des travaux
publics. Un tel état de choses donne lieu
à des difficultés et à des complications.
II faudrait que ces services fussent uni-
fiés.
M. PAMS. — Nous avo«3 déjà unifié
l'hydrographie agricolo et le service fies
eaux et forêts, mais je ne saurais à moi
seul décider l’unification dont a parlé M.
Augagneur.
Les chapitres 53 à 60 sor.t adeptés.
M. FCU.INiüR appelle l’attention de lu
Chambre sur la nécessité de hâter le vote
«Ju projet relatif aux canaux riverains du
Rhône.
Il demande au ministre de l'agriculture
d’intervanir auprès de son collègue des
finances afin d’obtenir de suite les 300.0CÛ
francs qui sont indispensables pour entre-
prendre les travaux d’études qui doivent
précéder l exécution définitive du projet.
Un membre déclare qu’il ne s’oppose
pas à la proposition de M. Fournier, mah
il se réserva fie présenter des observations
à fa Commission chargée de l’étude.
M. PAMS promet de hâter te plus pos-
sible le vote de la proposition de M. Four-
nier.
Les ohapltres 61, 62, 64 et 65 sont adop-
tés.
Le ehapitre 63 est réservé.
Sur les chapitres 66 et 67 relatifs aux
traitement des inspecteurs de9 Caisses de
Crédit des Sociétés coopératives et des So*
ciétés d'assurances agricoles et aux frais
de tournées et de missions de ces inspec-
teurs, M. LEFEBVRE DU PREY présente
2 amendements tendant : le 1er à la ré-
duction de 17.750 fr. et le 2e à la réduc-
tion de 17.250 fr.
La séance continue.
ACCIDENT DE CHEMIN DE FER
AMIENS. — Le rapide Paris-Calais a
pris en écharpe en gare de Longpré une
locomotive en manoeuvre.
Le mécanicien de cette locomotive a été
tué ; Il y a eu plusieurs blessés.
CONGRES DES CHAMBRES
DE COMMERCE
PARIS. — Le président des chambres
de commerce de France se sont réunis
oe matin à Paris.
Parmi les questions à l’ordre du jour
figure la discussion de l'article 103 du
code de commerce, relatif à la respon-
sabilité des compagnies des chemins de
fer en ce qui concerne le bàchage des
wagons.
DUEL A L’EPEE
PARIS. — Une rencontre à l’épée a eu
lieu ce matin à la Grande-Roue entre
MM. Jean P. et André B.
Cette rencontre a été des plus mouve-
mentées. Elie a comporté trois reprises :
M. Jean P. a reçu un coup de fouet à ia
poitrine ; M .André B. a été atteint fie
trois coups d’épée à la tête. Le dernier
coup a pénétré de 5 centimètres dans la
région carotidienne et a mis fin au com-
bat.
***
Èowses à Saint-Oucn»
Lundi 18 novembre 1912.
PRIX DE LA TARENTAISE
Saint-Ange (G. Parlement), 28.50 15.
Bonnccoste (G. Sauvai), 14.50.
Sauf Odr, Roclieaordon, Farandole.
PRIX DE LA MAURIENNE
Anderson (Powers), 38.50 11.
Romarin (G. Parfremoni) 12.
NeresWn (G. Hall). 16.50.
Sauf Voe Victis, Groseiller, Reiter.
instant et aucune panique ne s'est pro-
duite. ^
CONFERENCE FEMINISTE
Joudi 21 novembre, à 3 heures et demie
de l’après-midi, dans la Salle du Théâtre
du Palais d Hiver, Madame Vérone, avo-
cate il la Cour d’Appel de Paris, Secré-
taire générale de la Ligue pour Le droit
des Femmes, traitera le sujet suivant :
Le Rôle Social de la Femme.
La conférencière prouvera que la fem-
me actuelle peut et doit occuper ses mo-
ments do loisir à l’étude de questions so-
ciales dune importance capitale pour
l’avenir de notre race. Telles sont : La
lutte contro l’alcoolisme, la mortalité in-
fantile, la prostitution et toute sautres
questions relatives à l’hygiène sociale.
Lite prouvera que cette lutte est efficace
dans les nombreux pays du monde où le
droit de vote a été déjà accordé aux fem-
mes.
Prix (les Places. — Logos : 4 fr. ; Fau-
teuils d Orchestre, 2 fr. 50.
On peut prendre les billets à l’avanco
au bureau de location (sans prime).
/jg,
ASSOCIATION DES BASQUES
DE PARI8
« L’EskuaJduna », Association des Bas-
ques de Paris, vient de perdre son pré-
sident, M. Maurice Conte, de Garnbo, dé-
cédé il y à une huitaine de jours.
Aux obsèques, qui ont eu lieu à Paris
le Ù novembre, le Dr Iriburne, vice-prési-
dent de la Société, a prononcé un dis-
cours rendutn hommage aux qualités du
défunt qui avait consacré le meilleur de
lui-même à la fondation et à l'organisa
lion de 1’ « Eskuuldunn. »
— ■
SYNDICAT DES QARQONS
RESTAURATEURS ET LIMONADIERS
de Pau et de la Région.
Vendredi dernier, 15 novembre a eu
lieu au siège social, la réunion memisuelle
du Syndicat. La plus grande partie des
membres y .assistaient et l’esprit de cama-
raderie et La grande cohésion déjà re-
marqués s’affirment de plus en plus forts.
Les patrons témoignent une grande con-
fiance à cette association ; nombreux sont
ceux qui s’adressent à elle pour le choix do
leurs employés et dans le courant de l’an-
née l’on compte le chiffre coquet de 305
placements, soit à demeure ou extras.
Ce succès couronne les efforts constants
des ca nui n ides Fabre et Brunet pour qui
tous les syndiqués sont unanimes à recon
naître et à féliciter le zùié dévouement et
bien désintéressé qu’ils apportent à l'ac-
complissement de leurs fonctions.
— ———
LA NEIGE... LE 8KI
Hier dimanche, deux douzaines d'ex-
cursionnistes dont plusieurs gentee- de-
rooi salies se netrouvalent à la gare de Pau
avec leur aimable et distingué Président,
pour se rendre au plateau d’Asie, où, di-
sait-on, étaient tombés pendant lu semai-
ne, de lourds flocons de neige.
Leur espoir ne fui pas déçu et nom-
breux seront certainement ceux qui, rete-
nus chez eux par La brume de samedi
soir, regretteront fie ne pas avoir profité
de la belle journée de plein air dont leurs
camarades ont été gratifiés.
Le plateau du port d’Aste est situé à
l'altitudo de mille mètres et à 1 h. J de la
halte de Pont-de-Béon. La montée eri est
douce et facile par le sentier de l'ardoi-
sière, depuis que 1 Ingénieur de la S. C. B.
dont nous tairons le nom pour ne pas
blesser sa modestie, l’a fait aménager
mrAcouu généreux crédit qui Lui fut accor-
dé.
T/e port d’Aste est couvert sur sa crôte
ouest de nombreuses cabanes de berger,
dont la plujwirt sont louées pendant l’hi-
ver et servent aux skieurs d’abri et de
vestiaire. Quelqu'une» de ces cabanes ont
été aménagées avec goût, avec confort,
peut-on dire, si on envisage les difficul-
tés d’accès pour y monter du matériel.
I/O vaste plateau situé immédiatement
à l’est des cabanes est le merveilleux
champ de ski qu’on puisse rêver pour des
débutants.
Quant aux habitués de ce nouveau
sport, ils ont la faculté de gravir las pen-
tes un peu plus raides soit du Toussaout,
soit du Plàa de Lors et même de pousser
jusqu’au flanc nord du Jaout, où les des-
centes sur le point de départ sont si
agréables par leur rapidité.
Nous engageons tous les amateurs de
ce sport aussi sain qu’il est exempt de
danger à venir grossir la phalange des
skieurs qui, tous Les dimanches, gravi-
ront les petites du rocher dé iléon, à
moins que la pluie ou un malencontreux
vent du Sud ne viennent faire fondre la
couche de neige qui atetigmait hier 30 cen-
timètres.
^
LA NEIGE A EAUX-BONNES
Los amateurs de sports d hiver se ré-
jouiront en apprenant qu’il y a en ce mo-
ment à Eaux-Bonnes dix centimètres de
neige et 30 à Iscoo.
La ebesse-neige étant passé, les pistes
de bobs et de iugges sont excellentes.
FOOTBALL RUGBY
çiTKrsr ‘T0-~r
Aviron Bayonnais (1) bat Section Palol-
se (1) de 15 points (3 essais dont 1 trans-
formé, un drop), à 3 points (1 essai).
Sous un ciel chargé de nuages mena-
çants, le train spécial organisé par la
S. P. emportait dimanche matin à Bayon
ne quelques centaines de palois qui te-
naient à encourager par leur présence les
quinze de la S. P. qui devaient donner
du fil à retordre aux quinze du redouta-
ble A. B.
Les conversations étaient animées dans
les wagons et jugez bien qu’il n’y était
point question du passage de la prochai-
ne comète. Les pronostics allaient leur
petit train et l'opinion généralement
admise était que normalement lés verts
succomberaient de peu aux bleus.
A 10 h. 45, débarquement à Bayonne.
Ciel noir et beaucoup de boue, pas do
musique à la gare.
A 2 heures, les tribunes sont garnies
et une triple haie de spectateurs entoure
la clôture des lignes de touche.
Les deux équipes pénètrent sur le ter-
rain et sont longuement ovationnées.
Le coup d envoi échoit à Bayonne et
une mêlée se forme aussitôt ; sur une
faute de Bayonne, un coup franc est ac-
cordé à Pau et Potter trouve une bonne
touche.
Pau exécute un dribbllng et le ballon
est porte eu touche. Ai élue aux zt mé-
trés bayonmus ; Pierrot essaye un drop-
goal qui est intercepté. Sur une faute de
mêlée coup franc à Pau, Tournier man-
que le but. Le ballon est porté aux 22
mètres palois où un coup frunc est ac-
» cordé à lïayonne qui porte en touche près
> des buts ; Sur une passe de Roe, Poeyde-
basque saisit le ballon et marque sur
le coin. Bayonne 1 essai non transformé,
, 3 points.
Le jeu se déplace dans tous les sens
et, sur mêlée, Mastic s'empare du ballon
lui donne un petit coup de pied à suivre,
le resaisit et marque sans difficulté. Es-
sai non transformé. Bayonne, 6 points.
Les B&yonnuis se retrouvent sur les
buts palois où ceux-ci bénéficient d’un
coup franc qui est suivi de 3 autres al-
ternés dont le dernier revient à Pau. Ber-
niclia manque Je but. Bayonne trouve
de bonnes touches. Sur coup franc Ber-
nicha manque le but de très peu. Le bal-
ion est ramené sur le camp palois où les
trois quarts verts ont l’occasion d’exécu-
ter un très belle série de passes qui
échoue sur le camp de Bayonne Doux
coups francs sont accordés à Pau, et la
mi-temps est sifllée.
A lu reprise, Pau a le coup d’envoi.
Bayonne domine et sur une belle ouver-
ture Dornercq pusse à Fouillassard qui
marque l'essai que Boe transforme.
Bayonne 11 points.
Après plusieurs coups francs alterné»,
Potter envoie le ballon près des buts de
Bayonne et le jeu se déplace sur les buts
palois, Pau offre une très itelle défense.
Sur une échappée do Bayonne qui allait
marquer, Cazajous arrête ; sur mêlée,
coup franc à Pau qui envoie aux 80 mè-
tres ; à la suite d’un dégagement ltoé re-
çoit et tente le drop qu’il réussit superbe-
ment. Bayonne, 15 points.
11 n’v a plus que quelques minutes de
jeu ; Pau, bien en souffle, donne un vi-
goureux coup de collier ; sur une mêlée
dans le camp bayonnais, Bernicha dégu
ge et, après une brillante série de passes,
Pieu marque un essai classique de toute
beauté. Puu, 3 points.
Le public applaudit à tout rompre, car
l’honneur est sauvé. Lu fin est siffléc aus-
sitôt.
L’arbitrage de M. Gondoln, du Racing-
Elub de Paris, fut très goûté du public.
Par sa grande compétence et son auto-
rité, la partie fut exempte de toute bru-
talité inutile et fut une des plus belles
qu'aient joué les deux équipes cotte sai-
son. 11 fuut donc louer les deux équipes
pour leur jeu franc et loyal. Le public
d ailleurs ne leur ménagea pas ses ap-
plaudissements et ses encouragements
tant la partie fut émotionnante de bout
en bout.
Il est incontestable que l’Aviron Bayon-
nais domine nettement à l’heure actuelle
la Section Paloise de 2 essais. La supé-
riorité de l’A. B. provient uniquement do
la parfaite cohésion qui existe dans tou-
tes ses lignes et surtout de L’adresse in-
comparable de chaque équipier. La bal-
lon lancé de tous côtés était toujours
cueilli par leurs mains. Le meilleur chez
eux fut certainement le demi Hédembaigt
qui fit un travail très efficace.
Du côté do la Section Paloise nous eû-
mes un jeu très brillant. Le demi d’ouver-
ture Espeletfé éclipsa totalement le demi
adverse et fit des ouvertures magnifiques
Bien servi par Lamouret il lança correc-
I tornenj, sa ligne de trois quarts en de su-
perbes attaques qui échouèrent de peu.
Avec un peu plus de fini, cette ligne pour-
ra rivaliser avec n’importe quelle ligne
arrière française actuelle. L’homme qui
impressionna le plus des trente fut sans
, conteste Cazajous, l’arrière palois. Il ne
» commit pas une seule faute durant la
* partie. Il reçut chaque fois le ballon de
J voléo et fut impeccable sur l’homme,
i Que la Section Paloise rie se décourage
! pas et continue régulièrement son entraî-
| nement. Ce travail portera bien vite ses
; fruits ot rien que la partie de dimanche
prouve combien a été bon l’entraînement
i pratiqué ces temps derniers.
I Gros succès pour les dirigeants de la
> S. IJ. qui avaient organisé un train spé-
! cia! auquel avaient répondu au moins
t trois à quatre cents Palois qui, malgré
! la défaite de leur équipe, n’en manifes-
j tèrent pas moins de joie dans les rues
do Bayonne par leurs chants accompa-
gnés par un virtuose de l’accordéori.
Un peu avant le grand match, avait
lieu le championnat d'équipes troisièmes
qui tirent match nul marquant chacune
3 points.
La Section Paloise (2) bat l’Aviron
Bayonnais (2) par 15 points à 0.
Quoique un peu plus clairsemé que
d’habitude, en raison des nombreux pa-
lois qui s’étaient rendus à Bayonne, le
public était venu en foule assister au
match de championnat qui mettait en
présence l’Aviron Bayonnais (2) et la
S. P. (2).
Nous avtmtf donné samedi soir la com-
position de la 2U équipe de la Section
Paloise.
Voici comment ôtait composée l’équipe
de l’Aviron Bayonnâis (2) :
Arrière : Castaing.
Trois-quarts : Erriçaret, Vignes, Barge-
lès, Anaorbolo.
' Demis : Larrouy, Laborde.
Avants : Largelès, Dicharry (cap.), La-
borde, Laurent, Cazaux, Zizi, Solonne,
Peletrat.
A 2 h. 35, M. Genty, arbitre officiel de
la Côto d’Argent, sirflie le coup d’envoi
qui est donné par Bayonno.
Les Palois affirment dès le début une
supériorité nettement marquée sur leurs
adversaires. Ils approchent rapidement
des buts bayonnais et, après un cafouil-
lage, Artigou marque le premier essai,
non transformé. Pau, 3 points.
Sur une belle Sério de passes des trois
quarts, Dupuyau tente bientôt un nouvel
essai, mais il est arrêté à un métré des
buts. Mais ce n’est, que partie remise et,
peu après; Lacabaiine réussit lé deuxième
essai qui n’est pas transformé. Le tableau
accuse 6 points pour Pau.
Les vert blanc jouont presque constam-
ment dans les 22 mètres des Bayonnais.
■ Une série de passes magnifiques per-
met à Dupuyau d’éviter les trois quarts
bayonnais et, après une feinte habile, de
porter le ballon entre les poteaux. Faci-
lement transformé, cet essai donne 11 p.
aux Palois;
Lu mi-temps est sifflée aussitôt.
Au début do la deuxième mi-tomps,
Bonnemort réussit un superbe drop-goal
portant ainsi à 15 le nombre des points
do la S. P.
Les Bayonnais se sont ressaisis et op-
posent une vigoureuse défense. Aussi, le
jeu pusse-t-il alternativement d’un cump
à l’autre. A un moment donné, l’Aviron
menace sérieusement les buts de Pau,
mais sans toutefois parvenir à l’atteindre
et la fin de la partie est siffléc.
Les Palois ont donc battu les Bayon-
nais par 15 points (3 essais, 1 but et 1
drop-goal) à 0.
La partie d’hier est d’un excellent au-
gure pour les matches de championnat
| qu’aura à soutenir 1a deuxième équipe de '
. la SecUon Paloise qui fit preuve de réel-
les qualités.
Quant à I Aviron Bayonnais il contient
quelques unités qui, mieux encadrées,
auraient pu faire pencher la balance en
sa faveur.
La partie, très courtoise et exempte de
toute brutalité, fut excellemment arbitrée
par M. Genty.
A Biarritz, pour le Championnat de la
Côto Basque, Je Biarritz-Stade a battu le
Sport Athlétique Muuiéonais par li points
à 3 points.
A Oloron, Je F.-C. Oloronnais (1) a bat-
tu Anglet (1) par 6 points à 0.
A Toulouse, le T. O. E. C. a battu
l’U. S. Dacquoise par 13 points à 0.
A Agen, i’S. A. Agenais (1) fait match
nul avec l’U. S. Montalbanai.se (1).
A Bordeaux, le Stado Bordelais a battu
le Stado Français par 8 points à 0.
A Paris, le Stnde Français (2) fait
match nul avec le Stado Bordcluis (2) par
3 points à 3.
A Nantes, le Stadoccste Tarbais et le
Stade Nantais font match mil par 3 à 3.
A Tarbes manquaient Carrère, Pardo,
Martin et Haywards. A Nantes, Lucas-
sage et Cédron. Public déçu de ne pas
voir le duel des deux prestigieux demis
d’ouverture gallois : Percy Bush et Huy-
wards. 1
ESGOT. — Tué par un arbre. Deux
hommes ab ittalent un .arbre. Une corde
avait été attachée à une forte branche.
Elle était tenue par l'un pour être tirée
au moment où le tronc, suffisamment dé-
chiqueté par la hoche du camarade, céde-
rait à la traction. Tout semblait bien or-
donnancé ; malheureusement en tombant,
l'arbre, obliquant sur lui-même, a atteint
l’homme à la liacho et l’a tué net. La paii-
\ro victime de ce regrettable accident
était âgée de quarante-cinq ans.
LE BOUCAU. -- Accidents. — En pous-
sant un chariot dénommé « truc », l’ou-
vrier Perrin, du chantier Smith, a ou le
pied droit contusionné, s’étant trouvé pris
entre 1 aiguillage de la voie et le rail. I
— En préparant un morceau d'acier,
l’ouvrier Francisco Cautéro, également
du chantier Smith, a eu la main gauche
contusionnée et diverses plaies à l’Index
et au majeur.
Ces deux ouvriers ont été soignés par
M. le docteur Darbouet, qui leur a près- .
crit un repos d'environ deux semaines.
BIARRITZZ. — Voleurs pincée. — De-
puis quelques jours, plusieurs vols de vo- ^
l ai li es étaient commis dans divers quar-
tiers de la ville, pa.r des aigrefins restés
inconnus. La gendarmerie s’est livrée à
d'actives et laborieuses recherches et e’ie "
a réussi à mettre la main sur deux des '
coupables.
SAINT-JEAN-DE-LUZ. — Médaille r’e
sauvetage. — Par décision du 11 noveiri- j
bre 1912, une médaille de bronze est ac-
cordée à M. Monfrond (Joseph), inscrit à
Bayonne, nui a sauvé, après s’être jeté à
l’euu tout habillé, dans le port de Saint-
Jean-do-Lu z, le 20 septembre 1912, un
homme qui était sur le point de se noyer.
,
PALAIS D’HIVER DE PAU
Une Première à Pau.
Nous apprenons que « Veiiéda » le dm- 1
me-lyrique de M. Favergeat, le distingué *
professeur au lycée de Pau, sera joué cet- 1
te saison au Palais d Hiver. r
Les lettrés ne pourront que se réjouir
de cet événement dont nous aurons l occa- <
sien de reparler. 1
Félicitons, en attendant, la Direction du <’
Palais d’Hiver de cet acte do décentrai!- <
sation artistique.
^ r
i
ORCHESTRE DU PALAIS D’HIVER 1
(
Programme du mardi 19 novembre 1912.
Place Royale, à 14 h. J. ,
Marche des Réjouis bon temps, Wettge. t
Le Jongleur de Notre-Dame, Mnssenet.
Los Enfants de Hambourg (valse), Fetras. r
Les Noces de Jeannette (ouv.), Massé. j
I>es deux Pigeons (suite d’orch.) Messager i
Polka réaliste, L. Ganne. c
'QI/ÇD/Ç)/ t
C
CHRONIQUETTE
C’est avec peine que j’ai constaté
que notre municipalité avait adopté
pour les actes ordinaires de la vie la
notation des heures du chemin de fer.
C’est laid, c’est raide, c’est apprêté t
comme la blouse neuve d’un paysan, j
Nous avons ainsi l’air d’être dans une J
gare et non dans un séjour, comme on c
dit en poésie. J
Mais il s’agit bien de poésie. Avec N
l’adaptation de l’horaire des trains à c
tous les faits de la journée, il n’y a j
plus ni matin ni soir. V. Hugo, qui \
avait prédit l’aviation et le vol d’oi-
seaux découpés dans la voile latine,
n’a pas eu la prescience de modifier
ainsi ses vers :
<
Tout dort et se repose, et l’arbre do ta ,
[route
Secoue au vent de vingt la poussière de <
[dix.
Eh quoi I mais si on généralise la
manière des chemins de fer (qui rend
vraiment des services en matière
d’horaire) on supprime, du langage et ;
de la littérature les expressions char- 1
mantes de soir et de matin, de midi et ;
de minuit.
! Il faut être logique : si l’on veut :
parler comme un ingénieur de la trac-
tion ou de l’exploitation, il faut sup-
primer les quarts, les demis, les
trois-quarts et parler par minutes. De
plus l’expression « moins cinq » doit
disparaître radicalement.
Invité à prendre le thé, il, vous arri-
vait de faire voire entrée à cinq heu-
res moins dix ; désormais vous serez
introduit à 16 h. 40 pour le thé de 17
heures.
Pourquoi donc utiliser la notation J1
prétentieuse et prosaïque en toutes s
circonstances, quand aucune confu-
sion n’est possible, et quand les I
moeurs, la littérature et le goût plai-)
dent pour la vieille et charmante ma- ;
nièce d’autrefois ? La généralisation j
I est d’autant plus absurde que dans
i tous les pays qui nous ont précédés
pour la réforme, elle ne sort pas des
affiches et des horaires. Dans la con-
versation courante, comme dans k
langage administratif on parie enco-
re du soir, du mutin et de l’après-
midi. Ailleurs on ne croit pas que
parler la langue comme les indica-
teurs soit la condition nécessaire du
progrès et du bon ton.
BYZANTINE
EXTRAIT
dos Registres do l’Etat Civil de Pau.
Naissances.
Gousalnès Maria de Lourdes d’Antu-
rnus Ferreira Gonsalnes, fille de Carlos
Miguel d’Antuinus Ferreira Gonsalnes,
rentier à Pau et de Marie da Gloria de Le-
mos Meira Barbasa, sans profession.
Paul Mario Gérard Barbé, fils de Michel
Barbé mécanicien à Pau et de Catherine
Bertlie Marie Fitte professeur.
Augusta Marie Anna Verge/, fille de
Louis Vergez, plâtrier à Pau et de Marie
Jeanne Ci os, ménagère.
Yvonne Marie Germai ne Bas, fille de
François Bas, électricien u Pau et de Ma
lie La salle, ménagère.
Décès.
Jeun Comi, sans profession, né à Iiébé-
nacq 81 ans.
Pierre Boimlé, charpentier, 62 ans.
Marie Anna Klainger, veuve Arbogast,
sans profession, née à Mulhouse (llaut-
Rhin), 70 ans.
Pauline Lassus, épouse Sanoze, ména-
gère, née à Sendets, 55 ans.
fQ/Q/Qs
BULLETIN METEOROLOGIQUE
Observatoire de MM. DAIGNAS opticiens
14, rue Alexander-Taylor.
Pau, le 18 novembre 1912.
9 heures, Pluie H- 8°4
12 heures, Pluie + 9°8
15 heures, Pluie + 10°2
Maxima + 10u7
Minirna + 7°1
Le baromètre est à 7437. en baisse.
A NOS LECTEURS 80UFFRANT
DES PfEDS
Nous avons le plaisir d’apprendre a
nos lecteurs l’arrivée très prochaine à
Pau, du célèbre Spécialiste Pédicure J.
A NT ANDREA, fils de Paris. Actuellement
è Tarbes pour quelques jours encore, cet
excellent spécialiste y a obtenu des mil-
liers de guérisons pendant cinq mois qu’il
y a opéré. 11 guérit pour toujours les cors
aux pieds : durillons, oeils-de-perdrix, en
expirant la ou leurs racines sans douleur,
suris bistouri ni effusion de sang. Dans
quelques jours les personnes qui auront
besoin de ses offices, iront le voir à l’a-
dresse que nous indiquerons sous peu de
temps.
■ ■ ——
CHRONIQUE AGRICOLE
Les Engrais en Hiver.
Les agriculteurs pnt l’habitude do s'oc-
cuper des engrais chimiques deux fois par
m : en septembre pour les semailles d’au
:ornno ; en février-mars pour celles de
printemps.
Cette dernière raison est trop tardive,
surtout dans le Midi. Si le printemps se
trouve sec, les engrais même salins, c'est-
i-dire entièrement solubles dans l’eau, ne
n oduisent pas tout leur effet dès la pre-
nière année.
11 est en effet démontré que les sels se
l;if fusent très Lentement dans le sol. Tout
•éceimnent les « Annales de la Science
agronomique » publiaient encore des rc-
fiierches à ce sujet.
il a donc lieu d’incorporer le plus tôt
Possible les sels potassiques et les nitrates
nênre, non par les Labours de défonco-
neùt, celu va sans dire, mais par les la-
xmrs préparatoires aux semailles, lors
les façons d’hiver.
I>e chlorure et le sulfate de potasse,
l’employant à la dose de 150 à 200 kilos à
'hectare, peuvent s'enterrer en même
crnps que le fumier.
Si l’on ne dispose pas d’engrais de fer-
rie, o,n doublera la dose et complétera
>ur les engrais phosphatés et même par
m peu de sels azotés (sulfate d’amonia-
iue et nitrate de soude).
Ainsi la diffusion sera réalisée au prin-
emps et les engrais mis à la disposition
les radicelles profondes en été.
René SENS.
' CONVOI FUNEBRE
M. Larroze, M. et Mme Aimé Larroze,
irigadier de gendarmerie (à Lormont) ;
d. et Mme Enfile Larroze et leurs en-
an ts, M. et Mme Alexandre Larroze, g cil-
la fine (à Lairceveau) ; M. et Mme Lassus-
ilarque, M. et Mme Bernard Lassus, Mme
euve Courrèges et sa famille, Mme Lan-
loussi, M. et Mme Labourdette et leur fa-
ufile, M. et Mme Poumarès et leur fils
irient leurs amis et connaissances de
rouiloir Di en assister aux otxsèques de
Madame Pauline LARROZE
née Lassus,
|ui auront lieu à Sendets, le mardi dix-
icuf novembre 1912, à 10 h. $.
CSKlfOi FîMBRE
M. et Mme A. Gelèt et leurs enfants, M.
et Mme J. Arbogast et leur fille, Mlle Ma-
rie Arbogast, M .et Mme P. Claverie et
leurs enfants, Mme veuve A. Arbogast ot
sa fille et ta famille Butcher prient leurs
amis et connaissances de leur faire l’hon-
neur d’assister aux obsèques de
Madame veuve ARBOQA8T
qui auront lieu le mardi 19 courant, en
l’églisé St-Martin, à 9 heures.
On se réunira à La maison mortuaire,
avenue Bois-Louis (Maison Oustau), à
8 heures l.
Les Dames sont priées de se rendre di-
rectement à l'église.
VSIIA fie la campagne, de-
iOUHÔ 111119 mande p act-Bonne à
tout faire ou Seconde femme de chambre
Adresse au Journal.
DETDnfl un Pluc^-nez m*. Prière r«p-
I LllUJ porter A la Ville d * l ondres,
1, rue Préfecture. Récompense.
Contarièr® aussi blouses et robes
d'enfant, demande journées. Adr. Journal.
DERNIÈRE HEURE
4 h. 55.
LE OOMMANDANT DU 18° CORPS
BORDEAUX. -- Le générai de Mae-La-
trie, le nouveau commandant du 18°
corps d’armée a lait aujourd’hui à 2 heu-
res son entrée solennelle à Bordeaux.
Malgré la pluie qui ne cesse de tomber
depuis hier soir, une foule énorme s’était
masséo sur tout le parcoure et a fait des
ovations enthousiastes au nouveau com-
mandant du 18° corps.
Au quartier général, les honneurs mili-
taires étaient rendus par un bataillon du
M41 d’infanterie avec drapeau et musi-
que.
Le généra! Oudard, atteint par la limite
d’âge avait tenu à faire lui mémo la remi-
se du corps d'arméo à 3on successeur, qui
a paru très touché du cette délicate atten-
tion.
0ÛNGRLS DES TRAVAUX PUBLICS
PARIS. —• Ce matin s’est ouvert, sous
la présidence de M. J3an Dupay, minis-
tre des travaux publics ,le 4(i Congres na-
tional des travaux publics français.
LA GRANDE-CHARTREUSE
MONUMENT HISTORIQUE
PARIS. —• M. Guist’hau, ministre de
l’instruction publique, a fait signer un dé-
cret affectant aux services de l’adminis-
tration des Beau-Arts l’ancien monastère
de la Grande-Chartrei se appartenant à
l’Etat et classé parmi les monuments his-
toriques.
LA GUERRE DANS LES BALKANS
Autour de Scutari.
CONSTANTINOPLE. — Le comrnan-
.tant Us l’arm- e de l’Ouest a transmis au
gouvernement un Message du commati-
Jant ue Scutari, rendant compte qu’une
bataille s’est poursuivie pendant deux
jour» sur les hauteurs de Muslemkeui.
L’ennemi a eu 1.000 tués et un grand
nombre de blessés. De leur oôté, les
Turcs ont eu 385 morts et blessés.
La même dépêche annonce que les vil-
les de Kiland et do Stranga ont été re-
prises.
D’autre part, le gouvernement a été in-
formé que les troupes turques avaient
repris Nazelich, dans la région de Mo-
nastlr.
Croiseur français dans les Dardanelles.
CONSTANTINOPLE. — Le croiseur
français « Juricn de la Gravière » est arri-
vé dans la baie de Kilid-Bar, dans les
Dardanelles.
Les Serbes devant Monastir.
BELGRADE. — Les troupes serbes ont
réussi dans l’après-midi d’hier à défoncer
le front des Turcs devant Monastir. Les
Turcs ont commencé à battre en retraite \
sur toute la ligne. {
Les Monténégrins autour de Scutari. i
OETTIGNE. — Pendant ces deux der-
nières journées, un violent combat d’artil-
lerie s est engagé et a duré nuit et jour
dans le voisinage de Scutari.
Les Turcs ont du abandonner la posi-
iioii de Goobin, qui avait une grande im-
portance pour défendre la ville.
Le général Boukovitch, avec une partie
de i’arrnée serbe de l’ouest, poursuit sa
marche.
Les Serbes à SaSoriique.
REL3RADZ. — On annonce d’Uskub
qu’un corps do cavalerie serbe est entré
à Ljtlo fiquo avec Ta. niée bulgare et
grecque.
La cavalerie serbe appartient à la pre-
mière division du Danube, placée sous le
commandement du général Koloviich.
Ce corps serbe est entré triomphale-
ment on ville le 8 novembre.
Jeunes Turcs en conseil de guerre.
CONSTANTINOPLE. — Le capitaine
Junnibulet, député Jeune-Turo, a compa-
ru devant le oonesil de guerre qui a pro-
noncé contre lui la peine de mort.
On se rappelle qu’aprés avoir mortel-
lement blessé à Hademkeul un agent de
police, il avait réussi à s’enfuir mais il
n’avait pas tardé à être arrêté.
Au oours de la même séance, le conseil
de guerre a condamné à 5 ans de prison
un autre député, rédacteur du a Tani-
ne ». Un autre rédacteur du « Tanine »
a été condamné à 4 ans de travaux for-
cés.
Propos de l’empereur d’Autriche.
BERLIN. — D’après le « Berlfner Ta-
geblatt » l'empereur d’Autriche, Fran-
çois-Joseph aurait tenu à Buda-Peeth à
une haute personnalité les propos sui-
vants :
K Je suis pour le maintien de la paix,
maie pas à tout prix, car nous ne pouvons
pas tout aocepter ».
Lee Turcs à Tchataldja.
LONDRES. — Un télégramme de Cons-
tantinople à l’agence « Central New », dit
que les Turcs disposaient samedi soir de
160.000 hommes à Hamdekui et que les po-
sitions turques protégées par dee sacs et
des tonneaux semblent imprenables à
condition que les soldats fassent tous leur
devoir.
Toutefois, l’état de démoralisation des
troupes ne parait pas douteux. Hier après-
midi : les troupes turques conservaient
leurs positions de la veille.
T,( '--rp
Les désirs des Albanais. ;
ROME. — 3.000 Albanais de San-Gio-
vanl de Medua et de Durazzo viennent
d’envoyer une requête au Parlement ita-
Ben, demandant le maintien intégral
dee territoires albanais. !
San-Giovanni-de Médua occupé
par les Monténégrins.
CETTIGNE. — San-Giovanni-de-Mé-
dua a été pris par les troupes monténé-
grines, commandées par le générai Mar»
tinovitoh.
Défaite des Grecs.
LONDRES. — On mande de Bucarest
au « Daily Télégraph » que, suivant un
télégramme reçu de Monastir, les grecs
auraient été battus dans te défilé de Kcr-
linder, en avant de Monastir, par les trou-
pes turques de Djavid-Bey. lis auraient
perdu 16 canons de campagne, 5 mitrail- .
Seuses et une grande quantité de muni-
tions. Oe qui restait de l’armée grecque j
a pu s’enfuir poursuivie par les Turcs et j
regagner en une seule journée la ville de
Selsidjo.
Les Ottomans continuent à poursuivre
les Grecs.
•f. M * .
Les conditions de l’armistice.
BERLIN. — On mande de Sofia au
« Berlfner Tageblatt » que les conditions
de l'armistice seront les suivantes : cis-
sion des territoires jusqu’au fleuve ir-
ven et payement de 600 millions de francs
d’indemnité.
Autour de Tchataldja.
BERLIN. — Suivant une dépêche par-
venue du Constantinople, les Bul;at48
auraient perdu plusieurs positions pr^s
de Tclialaidja.
! L’armée turque marche en avant dans
(a direction ce Kalsakai.
D;.s nouvelles de source privée annon-
cent que les Bulgares ont eu 8.600 prl-
sonnie. a ot ont perdu 40 canons.
Les Turcs se dirigent vers Can-Stefano.
! nui fient austro- serbe.
BERLIN. -- Le bruit court que le con-
sul d’Autriche à Prizrend a éîé assasslnôt
Les Grecs dans la mer Egée.
ATHENES. — Un télégramme du com-
mandant en chef de I escadre do la mer
Egée, annonce que Ikabé a été occupé
hier.
Le drapeau grec a été hissé 9ur la vihe
au milieu de l’enthousiasme général.
RAID D’UN DIRIGEABLE
PARIS. — Le dirigeable « Adjudant-
Reau » est parti ce malin à 10 h. 10 d'Is-
sy-les-Moulineaux, se rendant à Verdun.
LA GUERRE AERIENNE
PARIS. — Le ministre de la marine a
ouvert un concours international pour le
mailleur système de protection des navl-
res de guerre contre les projectiles qui
pourraient être lancés sur eux par des
aéroplanes et de» dirigeables.
CHAMBRE OES DEPUTES
—( SUITE)—
M. BEAUQUIER engage le ministre de
1 agriculture à prendre toutes les mesures
nécessaires pour la protection des sites.
Nous avons en France, dit-il, dans beau-
coup de régions, des sites admirables, qui
sont abîmés ou détériorés. Beaucoup de
propriétaires installent des usines ou des
bâtiments de servitude ; il est temps de
mettre un terme à ces. actes de vandalis-
me.
M. Albert THOMAS est d’accord aveo
M. Matin. Il appuie Ie3 deux projets de ré-
solution déposés mais demande au minis-
tre de l’agriculture de s’entendre aveo son
collègue des travaux publics peur hâier
la solution des questions soumises à la
Chambre.
M. PAMS, ministre de l’agriculture,
accepte les projets de résolution présen-
tés par M. Metin et s’engage à en hâter
la réalisation.
M. AUCAGNEUR appelle l’attention di
la Chambre 6ur la situation fâcheuse
dans laquelle on se trouve en ce qui con-
cerne lu régime des cour» d’eau. Suivant
qu’ils sont ou qu'ils ne sont pas naviga-
bles, ils relèvent soit du ministre d)
l’agriculture, soit du ministre des travaux
publics. Un tel état de choses donne lieu
à des difficultés et à des complications.
II faudrait que ces services fussent uni-
fiés.
M. PAMS. — Nous avo«3 déjà unifié
l'hydrographie agricolo et le service fies
eaux et forêts, mais je ne saurais à moi
seul décider l’unification dont a parlé M.
Augagneur.
Les chapitres 53 à 60 sor.t adeptés.
M. FCU.INiüR appelle l’attention de lu
Chambre sur la nécessité de hâter le vote
«Ju projet relatif aux canaux riverains du
Rhône.
Il demande au ministre de l'agriculture
d’intervanir auprès de son collègue des
finances afin d’obtenir de suite les 300.0CÛ
francs qui sont indispensables pour entre-
prendre les travaux d’études qui doivent
précéder l exécution définitive du projet.
Un membre déclare qu’il ne s’oppose
pas à la proposition de M. Fournier, mah
il se réserva fie présenter des observations
à fa Commission chargée de l’étude.
M. PAMS promet de hâter te plus pos-
sible le vote de la proposition de M. Four-
nier.
Les ohapltres 61, 62, 64 et 65 sont adop-
tés.
Le ehapitre 63 est réservé.
Sur les chapitres 66 et 67 relatifs aux
traitement des inspecteurs de9 Caisses de
Crédit des Sociétés coopératives et des So*
ciétés d'assurances agricoles et aux frais
de tournées et de missions de ces inspec-
teurs, M. LEFEBVRE DU PREY présente
2 amendements tendant : le 1er à la ré-
duction de 17.750 fr. et le 2e à la réduc-
tion de 17.250 fr.
La séance continue.
ACCIDENT DE CHEMIN DE FER
AMIENS. — Le rapide Paris-Calais a
pris en écharpe en gare de Longpré une
locomotive en manoeuvre.
Le mécanicien de cette locomotive a été
tué ; Il y a eu plusieurs blessés.
CONGRES DES CHAMBRES
DE COMMERCE
PARIS. — Le président des chambres
de commerce de France se sont réunis
oe matin à Paris.
Parmi les questions à l’ordre du jour
figure la discussion de l'article 103 du
code de commerce, relatif à la respon-
sabilité des compagnies des chemins de
fer en ce qui concerne le bàchage des
wagons.
DUEL A L’EPEE
PARIS. — Une rencontre à l’épée a eu
lieu ce matin à la Grande-Roue entre
MM. Jean P. et André B.
Cette rencontre a été des plus mouve-
mentées. Elie a comporté trois reprises :
M. Jean P. a reçu un coup de fouet à ia
poitrine ; M .André B. a été atteint fie
trois coups d’épée à la tête. Le dernier
coup a pénétré de 5 centimètres dans la
région carotidienne et a mis fin au com-
bat.
***
Èowses à Saint-Oucn»
Lundi 18 novembre 1912.
PRIX DE LA TARENTAISE
Saint-Ange (G. Parlement), 28.50 15.
Bonnccoste (G. Sauvai), 14.50.
Sauf Odr, Roclieaordon, Farandole.
PRIX DE LA MAURIENNE
Anderson (Powers), 38.50 11.
Romarin (G. Parfremoni) 12.
NeresWn (G. Hall). 16.50.
Sauf Voe Victis, Groseiller, Reiter.
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