Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1919-09-19
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 septembre 1919 19 septembre 1919
Description : 1919/09/19 (A52,N277). 1919/09/19 (A52,N277).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5276030d
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
*
^^C^q^ante-Deuxième Année. — N° 277.
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Prix : 10 Centimes.
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■ ?' T v-‘ '■ • *' y 2
• Vendredi 19 Septembre 1919.
DES BASSES-PYRÉN^BS^^
— - Fondé en 1867 par M, Émile GARET
—L^UPH0ME 033 1 JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TW LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE
ABONNEMENTS i
3 MOU ? «MOI* Z 1 Al i
ha», departement et limitrophes». 7 fr. » 13 fr. t 25 fr »
Autres départements 8 fr. » 15 fr. » 28 fr! » ’
Etranger 10 fr. > 20 ir. » 40 t*r. »
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V * " mum w_.^r .LM*, I g
«UMOAOtlOÏSr * A0«mia*BAW0W ; lt, d« Oord.il.r», »ATT.
Rédacteur en chef : OOTAVB AUBERT
U team pointera ipputlfjt u huit* il EêiJrtlm ta b iteliU Irajai ii L'IHDEPENDABT
T0Ut * *** IWIf,' lw AùoMeintiiU
A P A îus, aux diverses Agences pour les Annonce*.
I N 9 t R fcT~N te éÔNt PAS RENDUS
ANNONOES i IbH,m; |
Annonces judiciaires ••..«.. 0f4O
Annonces ordinaires (8 colonnes)...7.» 0 50 \
Réclame9(6coîonnôS)... 4 4 9 ,,,.,,'si,,,.......^. 0 75 I
i Chronique locale ou Faits diveffl * 150 j
| | Les Annonces de durée se traitent à forfait. |
voir notre Dernière Heure
en 2rae page.
Les Informations.
L’ULTIMATUM A L’ALLEMAGNE
Le gouvernement allemand cède
sür la Question de l’Article
de la Constitution.
a'éî^siKnée allemand
comïïs™'* après-midS, au
SSHlfaW ^once de la commission
n^tère do?. ^Sères réunie au roi-
Driidon? Sf?r®s étrangères, sons la
^ AfTrJ10^ M. 'Scheidemann.
AUTOUR DU TRAITE DE PAIX
L’Heure de la Bulgarie.
Paris. — Le Conseil suprême a siégé
mer matin, de il heures à une heure
au quai d Orsay, dans le cabinet du
ministre des alfaiires étrangères, sous
la présidence de ' M. Clemenceau.
Ekaent présents : MM. Pichon (Fran-
Ik (Etats-Unis), Siir Eyre Growe
(Grande-Bretagne), Scialaja '(Italie), et i
Matsui (Japon). ‘ i
Le conseil a examiné et adopté le
projet de traité avec la Bulgarie, qui ;
sera remis aujourd’hui vendredi ma- i
ti'n, 19 courant à la délégation bulgare, '
qui sera convoquée à cet effet. Cette
ceremonie aura lieu sans aucun appa-
rat et sans aucune publicité.
Le siège de la Conférence.
Londres. — On croit savoir qu’il y
« quelque fondement à l’information
de source parisienne suivant laquelle
les délégués britanniques désirent vi-
vement que le siège die la conférence
sera transféré de Paris à Londres et
bien qu’on n’escompte pas un chainge-
ment immédiat il ne semble pas im-
probable que Londres devienne, dans
l avenir, le oentre de la. conférence. Il
est possible que quelques-unes des
séances périodiques qui seraient en-
visagées, sinon toutes, soient tenues !
a Londres ; en tous cas, il y a des pré-
cédents gour des lieux de réunion al-
ternatifs des conférences interalliées
pendant la guerre.
L’APPAIRE CAILLOUX
L’arrêt de la Commission d’instruction j
Paris. — Voici les principaux atten- ;
dus de J’arrêt de la commission d’ins- ■
truction constituée en chambre d’à-c *
cusation, renvoyant M. Caillaur ,riPvanh {
la Hautf-Cpur de justice : '* c ’
J68/présentants offi-
ciels de 1 Entente * Rome ne parais- !
ï r.îna,lê^ mépris sur les menées !
de Caillaux én Italie et qu’ils en ont :
tous avise leur gouvernement raspec- j
rnmÏÏ(ill/e !€S n'ol,es Pudiques dé- !
ÎSS dans le coffre-fort de Floren-
^ProjeJtent une éclatante lumière sur
intentions de Caillaux,
qu elles attestent quil avait conçu le
projet de s emparer du pouvoir pour
rure la paix et pris toutes les mesures
pour atteindre son résultat ; que sans
doute ces documents restés secrets ne
■sauraient motiver une inculpation •
mais que la justice a le droit et le de-
voir de les retenir et que ce n’est pas
mire le procès de la pensée, qui est et
rt rester libre, que de rechercher
dams les écrits d'un prévenu' tes mobi-
les qui l’ont entraîné à commettre les
«ôtes incriminés ; que Caillaux pré-
tend bien que ces papiers ne sont que
I impression de pensées fugitives et va-
riables qui ne sortaient de son cerveau
que pour rentrer dans son ooffre-
fort, mais que les précautions pair lui
prises pour les soustraire à toutes re-
cherches en octobre 1916, à la date 1
même où s’était produite l’alerte au «
« Bonnet Rouge ». démontrent Vinté- ]
refc qu’il attachait à leur conservation i
dans un lieu sûr : que ces papiers ré-
vèlent, en effet, tout un plan soigneu- 1
sement médité pour'assurer la réussi- f
te de ises projets, attendu, en effet, que I
«2ivaux asstene ^ chacun de ses amis ;
fidèles au nombre desquels on trouve [
Almereyda et ses collaborateurs du
ff Bonnet Rouge », les fonctions qu’ils .
auront à remplir, qu’il désigne par e
avance les généraux et -leis régiments p
qui devront occuper Paris et prévoit
1 organisation des bandes dont le rôle h
est facile à déterminer. «,
Que la loi dite « Rubicon », qu’il y
veut imposer au Parlement si celui-ci «<
ne consent pas à la voter, révèle par <
son intitulé comme par son texte, ses ï
desseins ambitieux et qu enfin les oon-
muons mêmes dans lesquelles son : ci
gouvernement devra faire accepter k tr
paix par le pays sont soigneusement u-i
précisées ; n,
One par ailleurs, le mémoire « lies di
Responsables », qui n’est pas une oeu- te
vre hâtive mais longue ment réfléchie il
et qui était vraisemblablement destii1- - pc
< N
La LOTERIE
| On dit avec raison re 1/v u. n., „ „
î duciaire est une dp . inflation fi- r
I té de la vie. W'.k'n
f.lltP pp «0;< n ne faut pas croire
I Zip r -Jü PaTO? que le billet de ban-
P .■** nne moindre valeur. La co-nfian-
'dlf Pfikfic est restée la même et on
j n assiste pas à cette panique qui fait f
j emmagasiner par les peureux des bi- I
r Joux dles pierres précieuses, des per- i
les, etc. On ne cherche; pas à se débar-
: rasser d'es billets de banque ; Il y a
même trop de gens qui en entassent.
Il n’y a pas, à proprement parler, de
crise fiduciaire, mars il v a réellement
i une pléthore monétaire.
Getarms, notamment M. IJabroue,
■ont pensé que l’institution d’une lote- ï
rie monstre de vingt milliards, par !
i exemple .diminuerait l’inflation et ab-
. sorberait l’excès de monnaie dont nous
j souffrons, et dont nous souffrirons h
■ peu près autant, du moins pour nos
* achats à Fintérieur, si un coup de ma-
gie transformait les trente-cimcf mil-
J liard's de billets de banque en tren.te-
| cinq milliards de louis d’or.
Le remède est à a fois 'héroïque et f
séduisant. Avec des billets à vingt \
francs, la loterie serait couverte on «
! peu d’années, l’Etat absorberait une j
part des billets et sa dette serait sou- «
lagée d autant ; il serait le gagnant S
principal. |
Mais l’appât de lois multiples et de
tirages successiifs créeraient diaus le
public une mentalité inquiétante. Le
travail, même réduit, à quelques heu-
res, paraîtrait bien lourd à ceux qui
escomptent une fortune pour la semai-
ne, le mois, le trimestre, l’an pro-
chains ! L’Espagne, quii a vécu sous
le régime des loteries d’Etat, n’y ;a pas
gagné une activité exemplaire, car la
lièvre du jeu ne se conellle pas avec
la fièvre du travail.
Le salut de nos finances peut passer,
dans des temps exceptionnels, avant
la question de moralité publique, sur-
tout quand on considère que la loi de
1836 qui a aboli, les loteries porte dès
dérogations, notamment pour venir au
secours des malheureux ou pour répa-
rer de grandes catastrophes. Mais noiis
ne pouvons nous empêcher de crain-
dre' que, pour secourir nos finances,
on ne paralyse, par l’appât d’un gain '
hasardeux, trop de forces qui de-
vraient uniquement s'employer au re-
lèvement économique dû pays.
Ajoutons que M. Labroue n’est pas
seul à proposer la loterie. MM. Jules
Roche et Lefèvre proposent chacun dé
leur côté un emprunt à gros lots an-
nuels pendant vingt ans.
M. Lefèvre ne veut pas que les lots
portent le nom de lots : ce seront des
primes. On émettrait des titres de 500
francs au pair, ne portant pas Intérêt
et remboursables au pair. Seulement
pendant vingt ans il y aurait des tira-
ges de primes. Ces tirages auraient
lieu cinq fois par semaine ; le premier
jour qn tirerait le gros lot, le second
jour deux lots moins importants, pour
finir le samedi par un tirage de 500 à
1.000 lots modestes. i
C’est fort ingénieux. Mais il faudrait
pourtant que l’activité nationale fût !
employée h autre chose qu'à lia, consul- j
latiion dos listes des numéros gagnants. I
Octave AUBERT, !
née à être publiée au moment jugé
opportun, démontre que Caillaux s’at-
tendait à une paix de défaite qu’il se-
rait amçné à conclure, entendait pour
mieux assurer la réussite de son entre-
prise césarienne faire retomber pour
une large part la responsabilité n .*•
guerre non sur les agresser- / |.a
.sur des Français qui a'"
•Probable respousab' 1 ‘ ' fw i
défense, de la p^‘ d14'ssl)meiI’ ^
giqué périod S P •US tra’
risaue d- r il,otre haistoire, au
colèr o f déchaîner sur leur tête les
iv redoutables et souveinb
. -^juistos d’un peuple vaincu ;
I vue l’impression que produit la lec-
| tare de ce document est bien celle
qu a traduite M. Vivian! dans sa dépo-
sïtion en la qualifiant d’oeuvre abomi-
nable ;
En droit :
Attendu que de la combinaison des
articles 77, 79, du Gode pénal et 205 du
Code die justice militaire, il résulte
que le législateur a entendu réprimer
a la seule condition qu’ils soient carac-
térisés par des machinations, des ma-
noeuvres ou des intelligences avec
i ennemi ,tous les actes quelconques
de nature à porter atteinte' aux intérêts
supérieurs de la France ou de ses al-
liés agissant contre l’eninemi commun'
qu il y ait eu machination, manoeuvre
ou intelligences avec l’ennemi, il suffit
pour que ces actes soient punissables,
qu ils soient susceptibles de favoriser 3
1 ennemi en facilitant ses entreprises I
de, quelque manière que ce isoit. • I
Attendu que quel qu'ait été le mobi- |
le, 1 esprit de lutte, F,esprit de parti i
ambition politique ou tout autre ulo- |
tu, 1 auteur de ces actes n’eu est pas I
moins coupable d’attentat à la sûreté ?
_x té rie une de l’Etat s’il les a sciem-
ment préparés ;
Attendu, en ce qui concerne la de-
mande de la défense tendant à des in-
ms'bugatuons complémentaires, qu’il n’v
i pas heu de faine droit, les faits visés
naraiissant dès 'maintenant suffisam-
aient élucidés.
, CoJî1/f’ noils l’avons annoncé hier
'arrêt, dut qu’il n’y a pas charges suf-
1 santés contre MM. Loustalot et Com-
)v qui sont l’objet d’un non dieu.
AUTOUR DE L'AFFAIRE JUDET
M. Paul Meunier contre M. baudet.
Paris. — M. Paul Meunier publié j
lans la « Vérité » un article 'dont voici
i conclusion : ,
« Je n accepte pl us les calomnies
'ombles et les affreux mensonges de J
i conspiration royaliste. Je traduits
« Action Française » en cour d’assi- ^
3s. » ,, ï
Une Lettre. }
4
Berne. M. Judet a adressé au c
imniandant Abert, iriappoirteur près lie e
otsieme conseil de guerre de Paris, c
ne 'lettre dans laquelle il déclare qu’il s
B veut à aucun prix décliner l’appel s
a conseil de guerre dont il ne sustpeo q
m 1 impartialité^ ni la droiture, mais a
a intenté lui-même à Lucerne des g
mrsuiiites contre Mme Bossard, qu’il ir
i veut obliger à fournir sains délai les 1
| preuves de ses-alléga^^ ' j
1 disoen^ 'P'réS^'1I't;ie’ dit-il, est donc in-
, uispun^Die tej .pour établir avec éclat
• aosolue fausseté des faits sous les-
" quels on prétend m’accabler. Quand
la justice civile aura prononcé son ar- .
1 rêt Irrécusable, la justice militaire ]
\ achèvera son oeuvre de réparation su- j
1 prême qu’attendent impatiemment i
! tous ceux qui m’ont suivi dans ma '
j longue carrière de luttes Irréprocha- {
] blés de désintéressement et d’hon-1
neur. » |
AUTOUR DES ELECTIONS \
Paris. — Des accords précis ont été i
établis entre les dirigeants des asso- ;
ciations nationales suivantes : Ligue ;
des Combattants Volontaires, Union <
nationale des combattants, Ligue des !
Chefs de section et des Soldats com- j
battants, Camarades de combat, Union j
fédérale-des' Associations françaises de
mutilés. 1
Ces accords, dit la note qui nous est !
communiquée à ce sujet, ont été oon- ’
dus en vue deis élections prochaines, •
1 mais, non dans un but politique. En j
voici l’essentiel : « \
1. Nous demandons aux combattants <
cl écarter les-candidats qui, aptes à al- f
1er au front, se sont soustraits à ce de-1
voir ; /,
2 Nous les prions d’agir afin que J
toutes les listes contiennent des an- i
riens combattants (au moins la moitié '
[ e's. membres des listes) et de ne sou- i
tenu que les listes Ainsi composées ;J
3. Soucieux de provoquer l’union I
des hommes de valeur et de caractèire !
qui sont Indispensables à l’oeuvre de ! t
reconstruction française, nous disons: j
faites 1 impossible pour provoquer !
dans chaque département la formation I
d une seule liste' «qui iréumirait les re- i c
présentants de tous les partis, unique- ! r
ment préoccupéis de poursuivre notre c
victoire dans l’ordre et la paix : 0
plaçons sur le terraiin ï
de la Coinstntution républicaine ; nous c
réprouvons le bolchevisme, la révolu^ e?
tion, les coups fde force. d
r-n , n
t I,,-- XA
“ : — "== 1«
Les Dernières Nouvelles. P
-• bc
Les POURVOIS dès DENONCIATEURS te
de LAON REJETES a\
Paris. — Le conseil diei re vision a re- t'
été les, pO'Uirvois formés par Georges
Foqué, Alice Aubert, Georges Reselle, DI
iélène Favre, -Georges Lochet, Moïs^ £
jemoine, Léandre Herbert et Gaston £
/enet, tous condamnés à mort par le t\&
e conseil: de guerre dans l’affaire des mi
tenon ciateunss de Laon. Le jugement n n
-st confirmé sur tous léts points, à Fex- ll°
eipkon de la condaminati-on des accu-
és à la confiscation de leurs biens pré- S
ente et à venir, la loi en vertu 4e la- ne
uene cette condamnation accessoire ^
vait été prononcée n’étant pas en vi-
ueur lors de la perpétrait,ion dès cri'- 1
CU!
\ ^ bN RUSSIE |
i Résistance acharnée contre Koltchak. J
| Londres. — L’avance de l’armée de
; Koltchak continue; malgré l’énergique ;
Résistance, des liougés. Leunemi a a- !
, mené ên hâte des réserves de Samara
j et envoyé ait fi’ortt toiis les communié- •
« tes. ■ ■ i
: Les Chefs de l’année rouge disputent '
î te terrain pied à pied» Les paysans sont
\ Contraints de creuser des tranchées ; i
; des positions improvisées sont forti- !
, fiées avec de nombrëux réseaux; Èvi- 1
' diè^«h -tee roüaês sont, stupéfaits
i Par 1 offensive du géinéir^l Diterichs.
j L’EX-KAISER NE PENSE PLUS
j A SON EXTRADmON
• La Haye. — L’ex-kaiser a fait assu-
ï rer nouveauson mobilier, à Doom,
pour une somme de dix militions de
florins. Il a également acheté plusieurs
; villas a Do'oim, pour le peirsonnel dé
sa maison. Il aurait, dit-on, l'intention
: den acquérir une vingtaine.
L'EX-KRONPRINZESSIN
J RENTRÉ ËN ALLEMAGNE
j La iîaye .— L’ex-krouprinzessin Cé-
cune, est reipartier hier matin pour FA1-
i te magne ; elle a été accompa>gniée juts-
; qu’à Oldenzaial, à liai frontière, par M
Kan, secrétaire général -de la présiden-
ce du Conseil,
j GREVE DE PAYSANS EN ITALIE
j Rome. — Les journaux annoncent
i que les paysans de la Lombardie et du
j Piémont se sont mis en grève.
! LS REVENDICATIONS DES ?. ï. T.
r -, — Le comité exécutif de ta
î f fi. postal® « est Réunit hier soir
| ; note| ciéiS' Sociétés S?,vanter poijir
• ^l!ner ^ -slüiatlon -ciréée par te vote
f du 8chat sur tes traitements du per-
f àonnel de§ P. T; T:
I , Après 'üri-e iodgUe discussion, l’ordre
] P 11 ji0Uir suivant, qui sera présenté au-
- j'ourd'hui au ministre- du commerce et
; porté àla connaissance des parlement 1
j ta-ires, a été voté •
\ « Ko comité exécutif fé-dèhal, consi-
i titrant les nombreux atermoiements
; qui retardenb chaque fois le vote des ;
; traitements, frais de séjour et indem-
| nités diverses, tels qu’ils .résuiteint des
; décisions d-e ,1a commission adminis- i
; ttratave, décade de faire connaître pair :
î re un ions, affiches, airtiicleis dç jour- '
naux, k situation qui; est faite 'à tout
le personnel postal ; se fait un devoir \
d’aviser les pouvoirs publics -qu’en 1
présence de l’agitation qui se manifes- •
te dans les serv-ilces, il se réserve: le
droit dtenvtisager, quand il le croira
nécessaire, toute action indispensable,
y compris la: grève. » j
Le MARECHAL JOFFRE en ALSACE
Strasbourg. — Le maréchal Joffre
et Mme Joffre .sont annivés hte-r matin
tte ont été -acclamés par
la foule et ont été reçus au commissa-
riat général.
Le maréchal v-iisitera Bitche, Phals-
bourg Savéme, Thann, Wesserling,
Neuf-Brisach. •
A LA CHAMBRE ’
Séance de Mercredi (après-midi). j
Paris. — M. Deschainel préside la - :
îéan-ce. *
La Réquisition du Maïs.
M. Bouyssoui -questionne le ministre
le l’agriculture sur la réquisition du ,
naïs. Peut-on permettre -au paysan î
l’élever de la volaille, deis porcs, des c
des ? On avait promis aux' produc- q
euris de maïs dont on enlevait la pro- q
iuction de leur donner d’autre -maïs c
il compensation. Mais dans la plupart d
les départements on leur a donné du
laïs du Maroc qui était avarié dons r(
i proportion de 40 à 80 %. el
M. Léon Bérard. — Dans les Basses- *
yrénées on n’a pas donné de maïs du d<
mt.
M. Nouions répond que tes agricul- U1
mrs des Landes qu-i ont reçu du maïs le
/arié seront ,indemnisés. Le- général
yautey a été avisé de faire surveiller n*
s expéditions diu Maroc. m
La Chambre adopte sans -débat une sa
'oposition de loi modliflant la loi re- m
tives à Fassaistance aux familles nom-
«uses, ainsi qu’un projet ratifiant les
içrets n ont modifié les droits diimporta: F
>n des tabacs. P
Enfin, la Chambre adopte définitive- ko
ent une proposition adoptée par le cie
nat, modifiant la loi de 1881 s-uir la 1
esse. “ Ro
DE TRAITE m
La Chambré rephend ensuite la dis- nie
ssron du traité de paix. Sil
■■■WBaMIWWBMMIWJHillI» H-l-lWPM—iHBM
I M: Golliard, ministre du travail, ex-]
pose quels orit été les travaux de la
i Conférence au sujet de là législation
i internationale du travail,
j M; Golliard indique que c’est à l’in-i-
I tîative de la France qu’est due la par-
| ticipatio-n à la Conférencé de la paix
‘ des représentants des e fasses ouvrié 1
rëèi
| M. Alistràl prétend que fa loi de huit '
• heures ést strietément observée en Al-
lemagne, sauf dans leis pays occupés.
M. Lazare Weiller assuré qu’on fait
| communément dix e-t douze heures en
i Aile magné.
M. Josse demande que dés déroga-
tions soient largement accordées.
M. Colliaird. — Je suis disposé à ac-
èordér lés dérogations nécessaires,
| biais je ne consentirai pas à empêcher
i Fappbcaiiori de ta loi.
\ M. Ossola qui- parie ensuite n’est pas I
' coûtent du traité. . j
j L’orateur développe les arguments !
• connus en faveur du désarmement ab-1
; solu de l’Allemagne. Il conclut en dî-
i sant cjue malgré ses observations, il ;
| votera .le traité. |
| M. Henry Striloil, ministre des colo- ;
| nies, monte à la tribune, fi indique
! qu’elle est la portée de la décision qui
| enlève à l’Allemagne ses colonies. Cet-
; te décision a été prise à F-un an imité et
(pour ainsi dire sans diisoussion.
( L'opinion émise par M. Wilson à ce !
’ sujet fut très nette. L’Allemagne ne j
J pouvait conserver des colonies dont \
i elle réduisait les habitants à feéGÎàY^ i
■ ge» La flageliation, la bastonnade, leâ
j travaux forcé-s étaient lés procédés
» communément employés comme sanc-
| ti-oms contre les indigènes,
î Le îYiïnîs-f-re cite plusieurs textes d’ad-
{ minis traie lire coloniaux allemands. Je
; ne veux pas, dit-il, multiplier les cita-
j tioiis. Je me contenterais pour conclu-
. re ue Citer oelte-ci ;
| « Le but de la ooiorilsatlon est d’on-
[ richir sans -scrupule nos propres
; pies -aux dépens des Indigènes. » j
: (Mouvemen ts divers d , j
i Voilà tes principes dont siùsj)frètent I
. tes Allemands. Je n’ai pas besoin de jj
, dite boni'bien ils .s’écartent.des nôtres. {
> Le ministre affirme cflte les résulta fs \
obtenus au point de vue colonial son? j
excellents. Je puis d’autant plus em- j
pjoybr es qualifiesltif, dit-il, que ce J
n’est pas moi qui; .ai eu là Charge ou
plutôt l’honneur de négocier. C’est
Moe aux efforts du président du oon-
séil et dii minisfce des affaires.étran-
gères que ces résultats ont été Ubte-
nus. (Applaudigsements.)
t Mi*^6nry Simon. — IJa signature du
traaté de Versailles est Faboutiissant de
1 oeuvre coloniale commencée par la
France -au dix-huitième siècle. Le rôle '
joue par nos colonies pendant la guer- :
re d-oit être continué pendant la paix : J
elles seront un élément important de
notre renaissance économique. i
Le mi-mistre dit qu’il est nécessaire
de moderniser les méthodes adminis- 1
trntives et commerciales da.ns nos re-
lations avec nos colonies. Les trans-
ports sont en voie d’amélioration. Une
te'r£ro ooMfüque eoloninte se confondra
désormais avec k pol.il ique (nationale.
La suite de k discussion est ren- f t
vovée à -cet après-midi.
Huit orateurs demeurent ms-crits | (
dans la discussion générale et une 3 c
vingtaine pour expliquer leur vote. iê
La clôture est proposée, mais ou î v
n insiste pas. s
La séance est levée à 6 h. 55. |j
=” i—LLJ —- ■ î| ei
Nouvelles Diverses iL
— — f cl
Washington. Le Japon a répondu à A.
a question récente des Etats-Unis con-
ernant une avance à la Chine par un ta
onsortium international de banques le
iîpGI/arîiS°n Ie-la Asitliation Particulière
ue la Mongoloie et 1-a Mancfchourie oc- à
upent visà-vis du Japon ces deux pays
oivent être exclus de l’accord. à
Rome, — Les négociations préliminai-
traité du travail entre la France ro
n Italie ont commencé.
Washington. — Le débat sur le traité ^
Aypa?uS est P°ursuivi devant le Sénat. st-
M. snerman, républicain, a prononcé
i discoiirs mordant où il a attaqué et \#f
tiraité et le président Wilson. j
^jUxe^i)our'g. — A la Chambre, le mi- mr
stre d’Etat a donné lecture d’une com- ï
umcation de la légation de Belgique di- ici
-nt que la dynastie belge ne pose pas sa A
ndidature dans le cas où la dynastie de?
xemlbourgeoise disparaîtrait. 1)
Zurich. — On mande de Vienne que le ^PA
Neues Wierer Journal » apprend de
ague que le major général Zdenko de y
bkowitz, venant de Suisse, a été arrêté t
la'#are de Prague. Le prince de Lob- v)
witz avait séjourné en Sitisse chez l’an- v
in empereur Charles. - à A
Varsovie. — Le lieutenant américain M
osevelt est arrivé à Dantzig afin de se rat)
iseigner sur les possibilités pour Dant- M
de servir de centre d’approvisionne- se)
à i AUPée d’occupation de la Haute-
taie. : '*» Bot
Relsingfors. — D’après le « Helsigiri I
Sanoniîirit », le gouvernement projette I
d’expùî&er, en tant, que cela sera compa- I
tible avec les lois humanitaires, un cer- I
tain nombre de Russes et particulière- I
ment ce U* qui appartiemïynt aux catégo- I
ries indésirables qui comprendraient, I
J après les dernières statistiques, près I
quatre cents officiers, et plus uf- troj§ I
cents autres militaires. |:
Berlin. — L’affaire du colorîs! Rein* I
hard, commandant la brigade de reishs-1
whr, de Berlin, prend le caractère d’uno I
grosse question politique. L’officier I
Neuendorff avait affirmé que le colonef I
Reinhard à traité publiquement le gou- I
verneibent de canaille et le nouveau dra- I
peau de rape&u israélite. Le colonel I
Rpinhardt, darî^ une lettre au « Vor- I
waerte », n’avait p?S caché ses senti- I
ments monarchistes. [!i
Londres. — On mande de Changhaï, 15 I
septembre, au » Morniîîg Post » :
« 11 a été décidé de publier demain;un I
décret déclarant rétabli l’étau 4e Paix I
avec l’Allemagne et l’Autriche. » f
Mekn’S. r- Nos troupes ont occupé Ait- J
Mouli, situé au confluent de l’oued
Agüércif et de la Moulouya. A la suite
de cette opération, dé nombreux dissi- I
dents demandent FAman. 1
On annonce de Taza qu’un détache- I
ment, composé de sept tirailleurs, dont I
un français, attaqué par Djich, a été I
anéanti dans la région d’Hassi-Ouengzha'. I
Paris. — Le président de la République I
vien tde signer un décret, en date du 16 I
septembre rétablissant au ministère de I
l’instruction publique et des beaux-arts I
la direction des beaux-arts. I
et RJXÏIO&ALES
MOUVEMENT f
dans fe personnel des instituteurs et J118* j
{itutrices des Basses-Pyrénêes. , I
(lîiükires) |
M. Chalon, de Bcdous, à Bayonne, Di- I
recteur de l’Ecole St-Esprit. f:
2?.’ Riuneau, de Méharin, à St-Jea»-* I
Pied-de-bort; Directeur du Cours Coi»- I
plémentaire. f
M. Caaaucau, de St-Pée-de-Nivelle, à I
Àhgîet (5 Cantons), Directeur. I
Mme CaÉiducah, de St-Pée-sur-Nivelle, I
à Anglet (5 Cantons), chargée de la di- I
reçtion de l’Ecole.
M. Campa, de Villefranque, à Anglet j
(bourg), chargé de la direction de l’Ecole, j
Mme Campa, dé Villefranque, à Biar» I
r>tz, adjointe à l’Ecole Maternelle Jules- ]
fcetïji '
M. Theodoly-Lannes, de Castagnède, à I
Villefranque. I
Mme Theodoly-Lannes, de Castag'Jièdey I
à Villefranque. f
Mme Labastie, de Boucau (adjointe à
l'ËÔoîe Maternelle) à Boucau, Directrice I
même écdlé, I
Mme Vicenty, de Lons, à Boucau, ad-
jointe à l’Ecole Maternelle. I
Mme Chardonnet, d’Espelette à Bayon- I
ae St-Léon, chargée de la direction. j
M. Payzan, de Boucau, à Espelette. j
M. Tucat, de Livron, â Espoey. j
Mme Tucat, de Livron, à Espoey.
Mme Courteilles, d’Espoey, à Livron.
Mlle Amade, de Thèze,. à Crouzeilles.
Mlle Boeilh, de Crouzeilfês a Lassepbe-
at (bourg).
Mlle Lassegnore, de Mialos à Thèzd
filles). |
M. Forgues, de Serres-Castet à Sauva- j
(non.
Mme Forgues, de Geüs (Arzacq), à Sau-
agnon. I
Mme Médevielle, de Bielle à Izeste. I
Mlle Tournerie, de Féas à Bielle, classa
nfantine.
Mlle Matharan, de Navailles-Angos à
ons.
M. Bouchan, venant (Tes Landse, déta-
lé a forrelavéga, nommé A Navailles- I
ngos. 1
Mme Bouchan, venant des Landes, dé-
chée à Torrelavéga, nommée à Navail-
s-Angos. 1
M. Pérès-Labourdette, d’Oloron N.-D.,
St-Faust.
Mme Pérès-Laoburdette, d’Oloron N -D,
St-Faust.
Mme Grabot, d'Oloron-Ste-Marie à Olo-
n N.-D., adjointe Ecole de Filles.
Mlle Lahargue, d’Urdos à Oloron
oeix).
Mme Caussarieu, d'Hendaye, à Oloron-
e-Marie. -
Mlle Laborde-Laulhé, d'Oloron-Ste-
irie à Hendaye.
Ville Sargouge, de Lasseubetat (Ha-
-au), a Asasp.
dlle Cazavieille, de Sarrance (Serrot-
iere), à Lasseubetat (Hameau).
J nie Priât, de St-Paul-les-Dax (Lan-
0. à Gan (Las Hies).
file Maisonnavc, de Louvie-Juzon
destarraix) à Asson.
1. Esquerre, de Pontacq à Ger (Direo-
r de l’Eoole).
f; Daramon, de Lahontan à Pontacq.
[. Peyrade, de Montant, à Arbus.
f. Poulit, d’Uzein à Angaïs. •
[. Lagrange, de Louvie-Juzon (Hourat)
ndoins.
[me Lagrange, de Louvie-Juzon (Hou-
à Andoins.
[. Lartigue, de Tanon à Pau (Touras-
[. Corthondo, Louis, ex-instituteur à
icau à Lécumberry.
^^C^q^ante-Deuxième Année. — N° 277.
. .
■ > , .,
Prix : 10 Centimes.
. ir ' 1
■ ?' T v-‘ '■ • *' y 2
• Vendredi 19 Septembre 1919.
DES BASSES-PYRÉN^BS^^
— - Fondé en 1867 par M, Émile GARET
—L^UPH0ME 033 1 JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TW LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE
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3 MOU ? «MOI* Z 1 Al i
ha», departement et limitrophes». 7 fr. » 13 fr. t 25 fr »
Autres départements 8 fr. » 15 fr. » 28 fr! » ’
Etranger 10 fr. > 20 ir. » 40 t*r. »
Abonnement annuel nti N« du Dimanche : 5 fr — Étranger: 8 fr.
V * " mum w_.^r .LM*, I g
«UMOAOtlOÏSr * A0«mia*BAW0W ; lt, d« Oord.il.r», »ATT.
Rédacteur en chef : OOTAVB AUBERT
U team pointera ipputlfjt u huit* il EêiJrtlm ta b iteliU Irajai ii L'IHDEPENDABT
T0Ut * *** IWIf,' lw AùoMeintiiU
A P A îus, aux diverses Agences pour les Annonce*.
I N 9 t R fcT~N te éÔNt PAS RENDUS
ANNONOES i IbH,m; |
Annonces judiciaires ••..«.. 0f4O
Annonces ordinaires (8 colonnes)...7.» 0 50 \
Réclame9(6coîonnôS)... 4 4 9 ,,,.,,'si,,,.......^. 0 75 I
i Chronique locale ou Faits diveffl * 150 j
| | Les Annonces de durée se traitent à forfait. |
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en 2rae page.
Les Informations.
L’ULTIMATUM A L’ALLEMAGNE
Le gouvernement allemand cède
sür la Question de l’Article
de la Constitution.
a'éî^siKnée allemand
comïïs™'* après-midS, au
SSHlfaW ^once de la commission
n^tère do?. ^Sères réunie au roi-
Driidon? Sf?r®s étrangères, sons la
^ AfTrJ10^ M. 'Scheidemann.
AUTOUR DU TRAITE DE PAIX
L’Heure de la Bulgarie.
Paris. — Le Conseil suprême a siégé
mer matin, de il heures à une heure
au quai d Orsay, dans le cabinet du
ministre des alfaiires étrangères, sous
la présidence de ' M. Clemenceau.
Ekaent présents : MM. Pichon (Fran-
Ik (Etats-Unis), Siir Eyre Growe
(Grande-Bretagne), Scialaja '(Italie), et i
Matsui (Japon). ‘ i
Le conseil a examiné et adopté le
projet de traité avec la Bulgarie, qui ;
sera remis aujourd’hui vendredi ma- i
ti'n, 19 courant à la délégation bulgare, '
qui sera convoquée à cet effet. Cette
ceremonie aura lieu sans aucun appa-
rat et sans aucune publicité.
Le siège de la Conférence.
Londres. — On croit savoir qu’il y
« quelque fondement à l’information
de source parisienne suivant laquelle
les délégués britanniques désirent vi-
vement que le siège die la conférence
sera transféré de Paris à Londres et
bien qu’on n’escompte pas un chainge-
ment immédiat il ne semble pas im-
probable que Londres devienne, dans
l avenir, le oentre de la. conférence. Il
est possible que quelques-unes des
séances périodiques qui seraient en-
visagées, sinon toutes, soient tenues !
a Londres ; en tous cas, il y a des pré-
cédents gour des lieux de réunion al-
ternatifs des conférences interalliées
pendant la guerre.
L’APPAIRE CAILLOUX
L’arrêt de la Commission d’instruction j
Paris. — Voici les principaux atten- ;
dus de J’arrêt de la commission d’ins- ■
truction constituée en chambre d’à-c *
cusation, renvoyant M. Caillaur ,riPvanh {
la Hautf-Cpur de justice : '* c ’
J68/présentants offi-
ciels de 1 Entente * Rome ne parais- !
ï r.îna,lê^ mépris sur les menées !
de Caillaux én Italie et qu’ils en ont :
tous avise leur gouvernement raspec- j
rnmÏÏ(ill/e !€S n'ol,es Pudiques dé- !
ÎSS dans le coffre-fort de Floren-
^ProjeJtent une éclatante lumière sur
intentions de Caillaux,
qu elles attestent quil avait conçu le
projet de s emparer du pouvoir pour
rure la paix et pris toutes les mesures
pour atteindre son résultat ; que sans
doute ces documents restés secrets ne
■sauraient motiver une inculpation •
mais que la justice a le droit et le de-
voir de les retenir et que ce n’est pas
mire le procès de la pensée, qui est et
dams les écrits d'un prévenu' tes mobi-
les qui l’ont entraîné à commettre les
«ôtes incriminés ; que Caillaux pré-
tend bien que ces papiers ne sont que
I impression de pensées fugitives et va-
riables qui ne sortaient de son cerveau
que pour rentrer dans son ooffre-
fort, mais que les précautions pair lui
prises pour les soustraire à toutes re-
cherches en octobre 1916, à la date 1
même où s’était produite l’alerte au «
« Bonnet Rouge ». démontrent Vinté- ]
refc qu’il attachait à leur conservation i
dans un lieu sûr : que ces papiers ré-
vèlent, en effet, tout un plan soigneu- 1
sement médité pour'assurer la réussi- f
te de ises projets, attendu, en effet, que I
«2ivaux asstene ^ chacun de ses amis ;
fidèles au nombre desquels on trouve [
Almereyda et ses collaborateurs du
ff Bonnet Rouge », les fonctions qu’ils .
auront à remplir, qu’il désigne par e
avance les généraux et -leis régiments p
qui devront occuper Paris et prévoit
1 organisation des bandes dont le rôle h
est facile à déterminer. «,
Que la loi dite « Rubicon », qu’il y
veut imposer au Parlement si celui-ci «<
ne consent pas à la voter, révèle par <
son intitulé comme par son texte, ses ï
desseins ambitieux et qu enfin les oon-
muons mêmes dans lesquelles son : ci
gouvernement devra faire accepter k tr
paix par le pays sont soigneusement u-i
précisées ; n,
One par ailleurs, le mémoire « lies di
Responsables », qui n’est pas une oeu- te
vre hâtive mais longue ment réfléchie il
et qui était vraisemblablement destii1- - pc
< N
La LOTERIE
| On dit avec raison re 1/v u. n., „ „
î duciaire est une dp . inflation fi- r
I té de la vie. W'.k'n
f.lltP pp «0;< n ne faut pas croire
I Zip r -Jü PaTO? que le billet de ban-
P .■** nne moindre valeur. La co-nfian-
'dlf Pfikfic est restée la même et on
j n assiste pas à cette panique qui fait f
j emmagasiner par les peureux des bi- I
r Joux dles pierres précieuses, des per- i
les, etc. On ne cherche; pas à se débar-
: rasser d'es billets de banque ; Il y a
même trop de gens qui en entassent.
Il n’y a pas, à proprement parler, de
crise fiduciaire, mars il v a réellement
i une pléthore monétaire.
Getarms, notamment M. IJabroue,
■ont pensé que l’institution d’une lote- ï
rie monstre de vingt milliards, par !
i exemple .diminuerait l’inflation et ab-
. sorberait l’excès de monnaie dont nous
j souffrons, et dont nous souffrirons h
■ peu près autant, du moins pour nos
* achats à Fintérieur, si un coup de ma-
gie transformait les trente-cimcf mil-
J liard's de billets de banque en tren.te-
| cinq milliards de louis d’or.
Le remède est à a fois 'héroïque et f
séduisant. Avec des billets à vingt \
francs, la loterie serait couverte on «
! peu d’années, l’Etat absorberait une j
part des billets et sa dette serait sou- «
lagée d autant ; il serait le gagnant S
principal. |
Mais l’appât de lois multiples et de
tirages successiifs créeraient diaus le
public une mentalité inquiétante. Le
travail, même réduit, à quelques heu-
res, paraîtrait bien lourd à ceux qui
escomptent une fortune pour la semai-
ne, le mois, le trimestre, l’an pro-
chains ! L’Espagne, quii a vécu sous
le régime des loteries d’Etat, n’y ;a pas
gagné une activité exemplaire, car la
lièvre du jeu ne se conellle pas avec
la fièvre du travail.
Le salut de nos finances peut passer,
dans des temps exceptionnels, avant
la question de moralité publique, sur-
tout quand on considère que la loi de
1836 qui a aboli, les loteries porte dès
dérogations, notamment pour venir au
secours des malheureux ou pour répa-
rer de grandes catastrophes. Mais noiis
ne pouvons nous empêcher de crain-
dre' que, pour secourir nos finances,
on ne paralyse, par l’appât d’un gain '
hasardeux, trop de forces qui de-
vraient uniquement s'employer au re-
lèvement économique dû pays.
Ajoutons que M. Labroue n’est pas
seul à proposer la loterie. MM. Jules
Roche et Lefèvre proposent chacun dé
leur côté un emprunt à gros lots an-
nuels pendant vingt ans.
M. Lefèvre ne veut pas que les lots
portent le nom de lots : ce seront des
primes. On émettrait des titres de 500
francs au pair, ne portant pas Intérêt
et remboursables au pair. Seulement
pendant vingt ans il y aurait des tira-
ges de primes. Ces tirages auraient
lieu cinq fois par semaine ; le premier
jour qn tirerait le gros lot, le second
jour deux lots moins importants, pour
finir le samedi par un tirage de 500 à
1.000 lots modestes. i
C’est fort ingénieux. Mais il faudrait
pourtant que l’activité nationale fût !
employée h autre chose qu'à lia, consul- j
latiion dos listes des numéros gagnants. I
Octave AUBERT, !
née à être publiée au moment jugé
opportun, démontre que Caillaux s’at-
tendait à une paix de défaite qu’il se-
rait amçné à conclure, entendait pour
mieux assurer la réussite de son entre-
prise césarienne faire retomber pour
une large part la responsabilité n .*•
guerre non sur les agresser- / |.a
.sur des Français qui a'"
•Probable respousab' 1 ‘ ' fw i
défense, de la p^‘ d14'ssl)meiI’ ^
giqué périod S P •US tra’
risaue d- r il,otre haistoire, au
colèr o f déchaîner sur leur tête les
iv redoutables et souveinb
. -^juistos d’un peuple vaincu ;
I vue l’impression que produit la lec-
| tare de ce document est bien celle
qu a traduite M. Vivian! dans sa dépo-
sïtion en la qualifiant d’oeuvre abomi-
nable ;
En droit :
Attendu que de la combinaison des
articles 77, 79, du Gode pénal et 205 du
Code die justice militaire, il résulte
que le législateur a entendu réprimer
a la seule condition qu’ils soient carac-
térisés par des machinations, des ma-
noeuvres ou des intelligences avec
i ennemi ,tous les actes quelconques
de nature à porter atteinte' aux intérêts
supérieurs de la France ou de ses al-
liés agissant contre l’eninemi commun'
qu il y ait eu machination, manoeuvre
ou intelligences avec l’ennemi, il suffit
pour que ces actes soient punissables,
qu ils soient susceptibles de favoriser 3
1 ennemi en facilitant ses entreprises I
de, quelque manière que ce isoit. • I
Attendu que quel qu'ait été le mobi- |
le, 1 esprit de lutte, F,esprit de parti i
ambition politique ou tout autre ulo- |
tu, 1 auteur de ces actes n’eu est pas I
moins coupable d’attentat à la sûreté ?
_x té rie une de l’Etat s’il les a sciem-
ment préparés ;
Attendu, en ce qui concerne la de-
mande de la défense tendant à des in-
ms'bugatuons complémentaires, qu’il n’v
i pas heu de faine droit, les faits visés
naraiissant dès 'maintenant suffisam-
aient élucidés.
, CoJî1/f’ noils l’avons annoncé hier
'arrêt, dut qu’il n’y a pas charges suf-
1 santés contre MM. Loustalot et Com-
)v qui sont l’objet d’un non dieu.
AUTOUR DE L'AFFAIRE JUDET
M. Paul Meunier contre M. baudet.
Paris. — M. Paul Meunier publié j
lans la « Vérité » un article 'dont voici
i conclusion : ,
« Je n accepte pl us les calomnies
'ombles et les affreux mensonges de J
i conspiration royaliste. Je traduits
« Action Française » en cour d’assi- ^
3s. » ,, ï
Une Lettre. }
4
Berne. M. Judet a adressé au c
imniandant Abert, iriappoirteur près lie e
otsieme conseil de guerre de Paris, c
ne 'lettre dans laquelle il déclare qu’il s
B veut à aucun prix décliner l’appel s
a conseil de guerre dont il ne sustpeo q
m 1 impartialité^ ni la droiture, mais a
a intenté lui-même à Lucerne des g
mrsuiiites contre Mme Bossard, qu’il ir
i veut obliger à fournir sains délai les 1
| preuves de ses-alléga^^ ' j
1 disoen^ 'P'réS^'1I't;ie’ dit-il, est donc in-
, uispun^Die tej .pour établir avec éclat
• aosolue fausseté des faits sous les-
" quels on prétend m’accabler. Quand
la justice civile aura prononcé son ar- .
1 rêt Irrécusable, la justice militaire ]
\ achèvera son oeuvre de réparation su- j
1 prême qu’attendent impatiemment i
! tous ceux qui m’ont suivi dans ma '
j longue carrière de luttes Irréprocha- {
] blés de désintéressement et d’hon-1
neur. » |
AUTOUR DES ELECTIONS \
Paris. — Des accords précis ont été i
établis entre les dirigeants des asso- ;
ciations nationales suivantes : Ligue ;
des Combattants Volontaires, Union <
nationale des combattants, Ligue des !
Chefs de section et des Soldats com- j
battants, Camarades de combat, Union j
fédérale-des' Associations françaises de
mutilés. 1
Ces accords, dit la note qui nous est !
communiquée à ce sujet, ont été oon- ’
dus en vue deis élections prochaines, •
1 mais, non dans un but politique. En j
voici l’essentiel : « \
1. Nous demandons aux combattants <
cl écarter les-candidats qui, aptes à al- f
1er au front, se sont soustraits à ce de-1
voir ; /,
2 Nous les prions d’agir afin que J
toutes les listes contiennent des an- i
riens combattants (au moins la moitié '
[ e's. membres des listes) et de ne sou- i
tenu que les listes Ainsi composées ;J
3. Soucieux de provoquer l’union I
des hommes de valeur et de caractèire !
qui sont Indispensables à l’oeuvre de ! t
reconstruction française, nous disons: j
faites 1 impossible pour provoquer !
dans chaque département la formation I
d une seule liste' «qui iréumirait les re- i c
présentants de tous les partis, unique- ! r
ment préoccupéis de poursuivre notre c
victoire dans l’ordre et la paix : 0
plaçons sur le terraiin ï
de la Coinstntution républicaine ; nous c
réprouvons le bolchevisme, la révolu^ e?
tion, les coups fde force. d
r-n , n
t I,,-- XA
“ : — "== 1«
Les Dernières Nouvelles. P
-• bc
Les POURVOIS dès DENONCIATEURS te
de LAON REJETES a\
Paris. — Le conseil diei re vision a re- t'
été les, pO'Uirvois formés par Georges
Foqué, Alice Aubert, Georges Reselle, DI
iélène Favre, -Georges Lochet, Moïs^ £
jemoine, Léandre Herbert et Gaston £
/enet, tous condamnés à mort par le t\&
e conseil: de guerre dans l’affaire des mi
tenon ciateunss de Laon. Le jugement n n
-st confirmé sur tous léts points, à Fex- ll°
eipkon de la condaminati-on des accu-
és à la confiscation de leurs biens pré- S
ente et à venir, la loi en vertu 4e la- ne
uene cette condamnation accessoire ^
vait été prononcée n’étant pas en vi-
ueur lors de la perpétrait,ion dès cri'- 1
CU!
\ ^ bN RUSSIE |
i Résistance acharnée contre Koltchak. J
| Londres. — L’avance de l’armée de
; Koltchak continue; malgré l’énergique ;
Résistance, des liougés. Leunemi a a- !
, mené ên hâte des réserves de Samara
j et envoyé ait fi’ortt toiis les communié- •
« tes. ■ ■ i
: Les Chefs de l’année rouge disputent '
î te terrain pied à pied» Les paysans sont
\ Contraints de creuser des tranchées ; i
; des positions improvisées sont forti- !
, fiées avec de nombrëux réseaux; Èvi- 1
' diè^«h -tee roüaês sont, stupéfaits
i Par 1 offensive du géinéir^l Diterichs.
j L’EX-KAISER NE PENSE PLUS
j A SON EXTRADmON
• La Haye. — L’ex-kaiser a fait assu-
ï rer nouveauson mobilier, à Doom,
pour une somme de dix militions de
florins. Il a également acheté plusieurs
; villas a Do'oim, pour le peirsonnel dé
sa maison. Il aurait, dit-on, l'intention
: den acquérir une vingtaine.
L'EX-KRONPRINZESSIN
J RENTRÉ ËN ALLEMAGNE
j La iîaye .— L’ex-krouprinzessin Cé-
cune, est reipartier hier matin pour FA1-
i te magne ; elle a été accompa>gniée juts-
; qu’à Oldenzaial, à liai frontière, par M
Kan, secrétaire général -de la présiden-
ce du Conseil,
j GREVE DE PAYSANS EN ITALIE
j Rome. — Les journaux annoncent
i que les paysans de la Lombardie et du
j Piémont se sont mis en grève.
! LS REVENDICATIONS DES ?. ï. T.
r -, — Le comité exécutif de ta
î f fi. postal® « est Réunit hier soir
| ; note| ciéiS' Sociétés S?,vanter poijir
• ^l!ner ^ -slüiatlon -ciréée par te vote
f du 8chat sur tes traitements du per-
f àonnel de§ P. T; T:
I , Après 'üri-e iodgUe discussion, l’ordre
] P 11 ji0Uir suivant, qui sera présenté au-
- j'ourd'hui au ministre- du commerce et
; porté àla connaissance des parlement 1
j ta-ires, a été voté •
\ « Ko comité exécutif fé-dèhal, consi-
i titrant les nombreux atermoiements
; qui retardenb chaque fois le vote des ;
; traitements, frais de séjour et indem-
| nités diverses, tels qu’ils .résuiteint des
; décisions d-e ,1a commission adminis- i
; ttratave, décade de faire connaître pair :
î re un ions, affiches, airtiicleis dç jour- '
naux, k situation qui; est faite 'à tout
le personnel postal ; se fait un devoir \
d’aviser les pouvoirs publics -qu’en 1
présence de l’agitation qui se manifes- •
te dans les serv-ilces, il se réserve: le
droit dtenvtisager, quand il le croira
nécessaire, toute action indispensable,
y compris la: grève. » j
Le MARECHAL JOFFRE en ALSACE
Strasbourg. — Le maréchal Joffre
et Mme Joffre .sont annivés hte-r matin
tte ont été -acclamés par
la foule et ont été reçus au commissa-
riat général.
Le maréchal v-iisitera Bitche, Phals-
bourg Savéme, Thann, Wesserling,
Neuf-Brisach. •
A LA CHAMBRE ’
Séance de Mercredi (après-midi). j
Paris. — M. Deschainel préside la - :
îéan-ce. *
La Réquisition du Maïs.
M. Bouyssoui -questionne le ministre
le l’agriculture sur la réquisition du ,
naïs. Peut-on permettre -au paysan î
l’élever de la volaille, deis porcs, des c
des ? On avait promis aux' produc- q
euris de maïs dont on enlevait la pro- q
iuction de leur donner d’autre -maïs c
il compensation. Mais dans la plupart d
les départements on leur a donné du
laïs du Maroc qui était avarié dons r(
i proportion de 40 à 80 %. el
M. Léon Bérard. — Dans les Basses- *
yrénées on n’a pas donné de maïs du d<
mt.
M. Nouions répond que tes agricul- U1
mrs des Landes qu-i ont reçu du maïs le
/arié seront ,indemnisés. Le- général
yautey a été avisé de faire surveiller n*
s expéditions diu Maroc. m
La Chambre adopte sans -débat une sa
'oposition de loi modliflant la loi re- m
tives à Fassaistance aux familles nom-
«uses, ainsi qu’un projet ratifiant les
içrets
>n des tabacs. P
Enfin, la Chambre adopte définitive- ko
ent une proposition adoptée par le cie
nat, modifiant la loi de 1881 s-uir la 1
esse. “ Ro
DE TRAITE m
La Chambré rephend ensuite la dis- nie
ssron du traité de paix. Sil
■■■WBaMIWWBMMIWJHillI» H-l-lWPM—iHBM
I M: Golliard, ministre du travail, ex-]
pose quels orit été les travaux de la
i Conférence au sujet de là législation
i internationale du travail,
j M; Golliard indique que c’est à l’in-i-
I tîative de la France qu’est due la par-
| ticipatio-n à la Conférencé de la paix
‘ des représentants des e fasses ouvrié 1
rëèi
| M. Alistràl prétend que fa loi de huit '
• heures ést strietément observée en Al-
lemagne, sauf dans leis pays occupés.
M. Lazare Weiller assuré qu’on fait
| communément dix e-t douze heures en
i Aile magné.
M. Josse demande que dés déroga-
tions soient largement accordées.
M. Colliaird. — Je suis disposé à ac-
èordér lés dérogations nécessaires,
| biais je ne consentirai pas à empêcher
i Fappbcaiiori de ta loi.
\ M. Ossola qui- parie ensuite n’est pas I
' coûtent du traité. . j
j L’orateur développe les arguments !
• connus en faveur du désarmement ab-1
; solu de l’Allemagne. Il conclut en dî-
i sant cjue malgré ses observations, il ;
| votera .le traité. |
| M. Henry Striloil, ministre des colo- ;
| nies, monte à la tribune, fi indique
! qu’elle est la portée de la décision qui
| enlève à l’Allemagne ses colonies. Cet-
; te décision a été prise à F-un an imité et
(pour ainsi dire sans diisoussion.
( L'opinion émise par M. Wilson à ce !
’ sujet fut très nette. L’Allemagne ne j
J pouvait conserver des colonies dont \
i elle réduisait les habitants à feéGÎàY^ i
■ ge» La flageliation, la bastonnade, leâ
j travaux forcé-s étaient lés procédés
» communément employés comme sanc-
| ti-oms contre les indigènes,
î Le îYiïnîs-f-re cite plusieurs textes d’ad-
{ minis traie lire coloniaux allemands. Je
; ne veux pas, dit-il, multiplier les cita-
j tioiis. Je me contenterais pour conclu-
. re ue Citer oelte-ci ;
| « Le but de la ooiorilsatlon est d’on-
[ richir sans -scrupule nos propres
; pies -aux dépens des Indigènes. » j
: (Mouvemen ts divers d , j
i Voilà tes principes dont siùsj)frètent I
. tes Allemands. Je n’ai pas besoin de jj
, dite boni'bien ils .s’écartent.des nôtres. {
> Le ministre affirme cflte les résulta fs \
obtenus au point de vue colonial son? j
excellents. Je puis d’autant plus em- j
pjoybr es qualifiesltif, dit-il, que ce J
n’est pas moi qui; .ai eu là Charge ou
plutôt l’honneur de négocier. C’est
Moe aux efforts du président du oon-
séil et dii minisfce des affaires.étran-
gères que ces résultats ont été Ubte-
nus. (Applaudigsements.)
t Mi*^6nry Simon. — IJa signature du
traaté de Versailles est Faboutiissant de
1 oeuvre coloniale commencée par la
France -au dix-huitième siècle. Le rôle '
joue par nos colonies pendant la guer- :
re d-oit être continué pendant la paix : J
elles seront un élément important de
notre renaissance économique. i
Le mi-mistre dit qu’il est nécessaire
de moderniser les méthodes adminis- 1
trntives et commerciales da.ns nos re-
lations avec nos colonies. Les trans-
ports sont en voie d’amélioration. Une
te'r£ro ooMfüque eoloninte se confondra
désormais avec k pol.il ique (nationale.
La suite de k discussion est ren- f t
vovée à -cet après-midi.
Huit orateurs demeurent ms-crits | (
dans la discussion générale et une 3 c
vingtaine pour expliquer leur vote. iê
La clôture est proposée, mais ou î v
n insiste pas. s
La séance est levée à 6 h. 55. |j
=” i—LLJ —- ■ î| ei
Nouvelles Diverses iL
— — f cl
Washington. Le Japon a répondu à A.
a question récente des Etats-Unis con-
ernant une avance à la Chine par un ta
onsortium international de banques le
iîpGI/arîiS°n Ie-la Asitliation Particulière
ue la Mongoloie et 1-a Mancfchourie oc- à
upent visà-vis du Japon ces deux pays
oivent être exclus de l’accord. à
Rome, — Les négociations préliminai-
traité du travail entre la France ro
n Italie ont commencé.
Washington. — Le débat sur le traité ^
Aypa?uS est P°ursuivi devant le Sénat. st-
M. snerman, républicain, a prononcé
i discoiirs mordant où il a attaqué et \#f
tiraité et le président Wilson. j
^jUxe^i)our'g. — A la Chambre, le mi- mr
stre d’Etat a donné lecture d’une com- ï
umcation de la légation de Belgique di- ici
-nt que la dynastie belge ne pose pas sa A
ndidature dans le cas où la dynastie de?
xemlbourgeoise disparaîtrait. 1)
Zurich. — On mande de Vienne que le ^PA
Neues Wierer Journal » apprend de
ague que le major général Zdenko de y
bkowitz, venant de Suisse, a été arrêté t
la'#are de Prague. Le prince de Lob- v)
witz avait séjourné en Sitisse chez l’an- v
in empereur Charles. - à A
Varsovie. — Le lieutenant américain M
osevelt est arrivé à Dantzig afin de se rat)
iseigner sur les possibilités pour Dant- M
de servir de centre d’approvisionne- se)
à i AUPée d’occupation de la Haute-
taie. : '*» Bot
Relsingfors. — D’après le « Helsigiri I
Sanoniîirit », le gouvernement projette I
d’expùî&er, en tant, que cela sera compa- I
tible avec les lois humanitaires, un cer- I
tain nombre de Russes et particulière- I
ment ce U* qui appartiemïynt aux catégo- I
ries indésirables qui comprendraient, I
J après les dernières statistiques, près I
quatre cents officiers, et plus uf- troj§ I
cents autres militaires. |:
Berlin. — L’affaire du colorîs! Rein* I
hard, commandant la brigade de reishs-1
whr, de Berlin, prend le caractère d’uno I
grosse question politique. L’officier I
Neuendorff avait affirmé que le colonef I
Reinhard à traité publiquement le gou- I
verneibent de canaille et le nouveau dra- I
peau de rape&u israélite. Le colonel I
Rpinhardt, darî^ une lettre au « Vor- I
waerte », n’avait p?S caché ses senti- I
ments monarchistes. [!i
Londres. — On mande de Changhaï, 15 I
septembre, au » Morniîîg Post » :
« 11 a été décidé de publier demain;un I
décret déclarant rétabli l’étau 4e Paix I
avec l’Allemagne et l’Autriche. » f
Mekn’S. r- Nos troupes ont occupé Ait- J
Mouli, situé au confluent de l’oued
Agüércif et de la Moulouya. A la suite
de cette opération, dé nombreux dissi- I
dents demandent FAman. 1
On annonce de Taza qu’un détache- I
ment, composé de sept tirailleurs, dont I
un français, attaqué par Djich, a été I
anéanti dans la région d’Hassi-Ouengzha'. I
Paris. — Le président de la République I
vien tde signer un décret, en date du 16 I
septembre rétablissant au ministère de I
l’instruction publique et des beaux-arts I
la direction des beaux-arts. I
et RJXÏIO&ALES
MOUVEMENT f
dans fe personnel des instituteurs et J118* j
{itutrices des Basses-Pyrénêes. , I
(lîiükires) |
M. Chalon, de Bcdous, à Bayonne, Di- I
recteur de l’Ecole St-Esprit. f:
2?.’ Riuneau, de Méharin, à St-Jea»-* I
Pied-de-bort; Directeur du Cours Coi»- I
plémentaire. f
M. Caaaucau, de St-Pée-de-Nivelle, à I
Àhgîet (5 Cantons), Directeur. I
Mme CaÉiducah, de St-Pée-sur-Nivelle, I
à Anglet (5 Cantons), chargée de la di- I
reçtion de l’Ecole.
M. Campa, de Villefranque, à Anglet j
(bourg), chargé de la direction de l’Ecole, j
Mme Campa, dé Villefranque, à Biar» I
r>tz, adjointe à l’Ecole Maternelle Jules- ]
fcetïji '
M. Theodoly-Lannes, de Castagnède, à I
Villefranque. I
Mme Theodoly-Lannes, de Castag'Jièdey I
à Villefranque. f
Mme Labastie, de Boucau (adjointe à
l'ËÔoîe Maternelle) à Boucau, Directrice I
même écdlé, I
Mme Vicenty, de Lons, à Boucau, ad-
jointe à l’Ecole Maternelle. I
Mme Chardonnet, d’Espelette à Bayon- I
ae St-Léon, chargée de la direction. j
M. Payzan, de Boucau, à Espelette. j
M. Tucat, de Livron, â Espoey. j
Mme Tucat, de Livron, à Espoey.
Mme Courteilles, d’Espoey, à Livron.
Mlle Amade, de Thèze,. à Crouzeilles.
Mlle Boeilh, de Crouzeilfês a Lassepbe-
at (bourg).
Mlle Lassegnore, de Mialos à Thèzd
filles). |
M. Forgues, de Serres-Castet à Sauva- j
(non.
Mme Forgues, de Geüs (Arzacq), à Sau-
agnon. I
Mme Médevielle, de Bielle à Izeste. I
Mlle Tournerie, de Féas à Bielle, classa
nfantine.
Mlle Matharan, de Navailles-Angos à
ons.
M. Bouchan, venant (Tes Landse, déta-
lé a forrelavéga, nommé A Navailles- I
ngos. 1
Mme Bouchan, venant des Landes, dé-
chée à Torrelavéga, nommée à Navail-
s-Angos. 1
M. Pérès-Labourdette, d’Oloron N.-D.,
St-Faust.
Mme Pérès-Laoburdette, d’Oloron N -D,
St-Faust.
Mme Grabot, d'Oloron-Ste-Marie à Olo-
n N.-D., adjointe Ecole de Filles.
Mlle Lahargue, d’Urdos à Oloron
oeix).
Mme Caussarieu, d'Hendaye, à Oloron-
e-Marie. -
Mlle Laborde-Laulhé, d'Oloron-Ste-
irie à Hendaye.
Ville Sargouge, de Lasseubetat (Ha-
-au), a Asasp.
dlle Cazavieille, de Sarrance (Serrot-
iere), à Lasseubetat (Hameau).
J nie Priât, de St-Paul-les-Dax (Lan-
0. à Gan (Las Hies).
file Maisonnavc, de Louvie-Juzon
destarraix) à Asson.
1. Esquerre, de Pontacq à Ger (Direo-
r de l’Eoole).
f; Daramon, de Lahontan à Pontacq.
[. Peyrade, de Montant, à Arbus.
f. Poulit, d’Uzein à Angaïs. •
[. Lagrange, de Louvie-Juzon (Hourat)
ndoins.
[me Lagrange, de Louvie-Juzon (Hou-
à Andoins.
[. Lartigue, de Tanon à Pau (Touras-
[. Corthondo, Louis, ex-instituteur à
icau à Lécumberry.
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