Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1926-11-10
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 novembre 1926 10 novembre 1926
Description : 1926/11/10 (A60,N17995). 1926/11/10 (A60,N17995).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5275527b
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
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llyRog des Cordeliers • Pau
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INDÉPENDANT - PAU
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PUBLICITÉ :
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DES BASSES-PYRÉNÉES
JOURNAL RÉPUBLICAIN
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Emile GARET, Fondateur
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Le Numéro s 20 CcilK#'^'^
60* ANNÉE — N* 17.995
MERCREDI
40
NOVEMBRE 1926
ABONNEMENTS: I Bill I Mil 1 u
Pau (air pim). 12f 23f 45r
M(«* I.-P. it Liait. 12 22 40
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étranger • a a a a a 9a si u I
BILLET DU JOUR
Neuf ans de régime
communiste
On vient de célébrée dans ton-
te la Russie soviétique le neu-
vième anniversaire de la révolu-
tion bolcheviste. A Moscou, sur la
place Rouge, une grande parade
militaire eut lieu en présence des
membres du gouvernement et
des membres du corps diploma-
tique, cela afin de bien marquer
sans doute qu'eu régime com-
muniste l’armée rouge reste l'ar-
mature solide de l’Klat. Il y a
longtemps, au surplus, que la
démonstration est faite du carac-
tère essentiellement militariste
et impérialiste, dans le sens le
plus étroit que peuvent avoir ces
expressions, de la dictature du
prolétariat telle qu’elle est orga-
nisée en Russie. Ce neuvième
anniversaire de la révolution bol-
' clievisle, célébré avec tant d’é-
clat, coïncide avec la crise pro-
fonde du parti communiste rus-
se et la crise de régime qui ouvre
la phase décisive de celle tragi-
que expérience politique et so-
ciale.
la* miracle est (pie cela ail pu
durer si longtemps, que pendant
neuf années uu -peuple de i3o
millions dames ait pu se sou-
mettre au despotisme communis-
te sans trouver en lui-même la
force nécessaire pour s’affranchir
de la plus abominable, de la plus
odieuse des tyrannies. La fin
dernière dn tsarisme succombant
sous le poids de ses propres fau-
tes laissa ce grand peuple com-
plètement désemparé, proie fa-
cile pour [es aventuriers revenus
dans les fourgons allemands à
l'heure où le pays eu détresse
devait inévitablement s’aban-
donner à qui aurait l’audace de
s’emparer du pouvoir. Les évé-
nements allèrent plus vite que
ne pouvait si* préciser l’évolution
morale d’une race si longtemps
opprimée, dont l’éducation poli-
tique restait entièrement à faire,
qui n’était pas mûre pour vivre
ta x ie sagement ordonnée d’une
saine démocratie, (le n’était pas
la dictature oratoire d’un Ke-
rensky, faite de faiblesses et de
compromissions morales, qui
pouvait faire sérieusement obsta-
cle au bolchevisme triomphant,
lequel prétendait adapter les for-
mules illusoires du marxisme in-
tégral aux instincts déchaînés de
la vieille barbarie asiatique. Lé-
nine. qui restera comme la plus
• sinistre ligure de l'histoire con-
temporaine, fut l’animateur de
celle criminelle entreprise con-
tre la civilisation, et il faut re-
connaître qu’il la réalisa avec
une audace el une énergie ex-
traordinaires. Dans son esprit, la
révolution russe ne devait être
que le point de départ de la révo-
lution universelle. \ Moscou, de-
vait s’épanouir, pour rayonner
ensuite sur le monde entier, un
idéal nouveau, se résumant dans
la formule simpliste d’une soi-
disant dictature du prolétariat.
L’ordre nouveau improvisé en
Russie ne pouvait subsister que
si toutes les nations se pliaient
peu à peu à la règle communiste,
de telle sorte (pie, par la force
des choses, l’I nion des Hépubli-
ques socialistes soviétiques de-
vait devenir la base d’opérations
de toutes tes offensives {léclen-
chées dans les autres pays contre
l’ordre social existant.
D’autre part, ce que la lutte
cidre les chefs du bolchevisme
ne pourra pas masquer, c’est la
faillite, sans atténuation ni re-
mède possible, du régime com-
muniste tel que Lénine et les
hommes de la révolution du
mois d’oclobiy. i Ç)i ^ ont voulu
l’établir. Son effondrement final
ne saurait plus faire aucun doute
et, quelles que soient les violen-
ces auxquelles peuvent se livrer
encore les dirigeants des Soviets
actuellement aux prises à Mos-
cou, l’Union soviétique 'devra
évoluer, que ce soit par le sys-
tème démocratique ou par un
gouvernement de force, dans *«:
sens d’une organisation nor-
male. ,
Aussi personne ne saurait sc
tromper sur le mirage par loque
à l’heure où sonne le glas d ur
régime, on voudrait encore glo
r i fier une révolution dans la
quelle ceux qui l’ont faite ne re
connaissent déjà plus leur oeil
vrc.
• * •
“ '
'. «Vf: ' ■ •• ]' v. . , ■,
LA GUERRE EN CHINE
LES NORDISTES
bittent en retraite
Sim-Chuapg-Fang atteint Nankin
Shanghaï. — Lo maréchal Sun
Chuaiig Fan g, gouverneur des pro-
vinces du Bus-ï'ung-Tsé, annonça,
en atteignant cette ville, qu’il oppo-
serait là* un front inébranlable aux
attaques des Cuntonais, dans l’in-
tention de protéger Shanghaï.
Le maréchal est. arrivé à Nankin
dans une canonnière, accompagné
de quelques fidèles. Malgré ses dé-
clarations résolues ceux qui rac-
compagnent semblent craindre un
mouvement cantonnais qui lui en-
lèverait, ses dernières provinces.
F,ii môme temps, des dernières
nouvelles arrivent, (pie les forces de
Fcng sont mobilisées de manière à
ce que les deux armées rivales de
Feiig et des Cantonnais aient à com-
battre sous les mus de Shanghai.
L’état-major communiste su mon-
tre très confiant.
Les cercles commerciaux de Shan-
ghaï considèrent avec appréhension
la dénonciation du traité sino-belge
par la Chine, craignant qu’clle ne
soit (pie le prélude d’une dénoncia-
tion générale des traités de commer-
ce avec les Européens.
Les Soviets envoient à Pékin
500.000 dollars
Pékin. — On annonce (pie Ja Rus-
sie a. fait parvenir à Pékin îjOfi.OOO
dollars destinés aux écoles secon-
daires, (*u plus des 200.1)00 dollars
récemment envoyés.
Cette nouvelle a provoqué de vifs
’ommentaires. Cet, argent, provient,
■■mit-on savoir, de la part russe de
l’indemnité des Boxers et on pense
jne les écoles secondaires qui, man-
piaut de fonds, avaient dû fermer,
eont pouvoir être ouvertes d nou-
veau.
OS LIRA A LA T unis MME PAGE
Le Mariage de la Princesse Astrid
SSCQH888 SISËjilG à É1É
Madrid. — Ou mande de Mélilla
(prune forte secousse sismique a
été ressente hier soir (finis, .la ré-
gion de Melilla.
T
La Diglustin » révolta
Rerlin. — D’après des informa-
tions dt* lu presse russe de Moscou,
la population des régions monta-
gneuses du Daghestan se serait sou-
levée contre fis Soviets. Ces der-
niers auraient envoyé sur les lieux
de fil révolte d’importantes forces
d.’.aVtillerie (et d’aviation. Jusqu'à
présent les troupes rouges n’ont
pas pu réussir à déloger les révoltés
(ie leurs montagnes.
Le Daghestan est situé aux fron-
tières du Turkestan, de la Chine et
de l’Inde.
CONSOLIDATION
Après la Belgique voici que Cita
lie consol de aussi par décret sa
dette flottante ; consolidation forcée,
acheminement nécessaire vers la
stabilisation légale de la lire. On ne
peut pas stabiliser quand on a de-
vant soi la menace d’une dette su-
jette selon les circonstances à des
remboursements massifs auxquels
la Trésorerie ne peut bientôt plus
faire face qu’à l’aide d’emprunts a
la circulation et par conséquent
d’inflation.
Ces mesures prises par nos voi-
sins vont elles nous influencer ? On
ne manquera pas d’observer que la
France sera bientôt, quand l’Italie
aura opéré sa réforme monétaire,
la seule puissance d’Occident ayan
gardé sa dette flottante et sa devise
dépréciée. Cette situation est-elle de
nature à inquiéter les porteurs de
valeurs à court terme ? Nullement !
Nos voisins ont leur méthode d’as-
sainissement financier. La France
a la sienne. La consolidation for-
cée, qu’est-ce que c’est ? Un manque-
ment de l’Etat aux engagements
qu’il a pris. C’est une sorte de fail-
lite ; la stabilisation légale aussi.
Chez nous, bien que M. Poincaré
• n’ait pas fait connaître ses inten-
tions, rien de semblable n’apparaît
dans ses actes. Bien au contraire !
S’il songeait à consolider il n’au-
rait pas donné solennellement à
Versailles la forme constitutionnelle
, à la loi qu’il a créée ; il n’aurait
pas prévu dans le budget de 1927 un
effort d’amortissement de 8 mil-
liards 174 millions !
‘ Les Belges ot les Italiens consoli-
1 dent ; la France amortit, la France
i exécute les promesses faites à ceux
- qui ont eu confiance dans le crédit
- de l’Etat. C’est oette confiance qui
.1 assure aujourd’hui le succès de
l’oeuvre de redressement entreprise
par M. Poincaré. Pourquoi donc la
trahirait-il ?
Ce matin les Ministres
se sont réunis à l’Elysée
Le Reich veut se débarrasser de la Commission de Contrôle
Mmlioi iiÉ u pree à si! montrer courtoise envers la France
LE CABINET MARX
Au Reichstag, les nationalistes
oui tau,Ut une maïurlivra cou!va la
gouvernement de M. Marx. Ils sa
■'oui joints aux socialistes pour
t'olar V augmentation du taux de
l'indem nilé de chômage. La gouver-
ne me ut s'asl trouvé an minorité,
mais, n'ayant pas posé la question I
de continuée, le vole n'aura pas de
suites. j
IIMBIMIBNBHHHHH ■■ «MM M • ■ S f I • • • N M I
Ml NICARAGUA
On manda, du Managua qu'une
troupe comprenant 200 fonctionnai-
res libéraux aurait occupé hier,
lundi Macaqnlpa, une îles villes les
plus importantes du Nicaragua. A
la suite des représentations ila la
légation îles Etats-Unis, la gouver-
nement, a envoijé en loule lut le des
trou pas pour proléger des planteurs
de calé américains.
IBMMIBB mmmmm mm a • m m m • ••••aaaaaaaaaa vaaaa/iTa
LA GRÈBE ANGLAISE
On 'mande de Londres, que vers
minuit, le communiqué officiel sui-
vant a élé donné pur la présidence
du conseil : u La conférence du
ckarbau a élé ajournée aujourd'hui
à 2,‘t II. 45, le comité exécutif des
mineurs estimant, qu'il était néces-
saire de consulter leurs électeurs.
Une coulércncc des délégués mi-
neurs est convoquée pour mardi. »
*MJ»**
Garibaldi avait touché 250.000 lires
pour prix de sa trahison
Le Capitaine Macia nie toute collusion avec lui
Paris. — M. Donudi, directeur po-
litique du « Lorrieru dcgli Italia-
na. », a donné au « quotidien » des
détails qui complètent les graves
accusations portées contre le colo-
nel (üaribaldi.
C’est le colonel Garibaldi qui, d’a-
près M. Donadi, provoqua l’arresta-
tion des conspirateurs Zanopli et
Capella en veïiaaïft au guoverne-
ment français tous Ie3 documents
relatifs a leur complot dont il était
d’ailleurs l’inspirateur.
Le colonel Garibaldi a reçu au
mois de mai et au mois d’août der-
nier une somme de 250.000 lires du
gouvernement fasciste. Cette somme
était le prix de sa trahison. M. Rie-
ciotti Garibaldi avait vendu à M.
Mussolini les documents relatifs au
complot ourdi contre la vie du dic-
tateur par Zanopli, Capella et lui-
même. Il a vendu, en outre les preu-
ves de la conspiration organisée en
France par les légionnaires garibal-
diens apres la mort du député Mal-
teoti, conspiration qui avait pour
objet une marche sur Rome.
Le capitaiae Macii sera bientôt
confronté avec Garibaldi
Perpignan. — La police, sous la
direction de M. Rallandier, a procé-
dé, a la préfecture, à des confron-
tations. On veut,, en effet, activer la
procédure pour que le gouverne-
ment, soit en mesure de prendre ra-,
paiement une décision.
Après la confrontation du colom 1
Macia et du lieutenant italien Rise-
ti, le colonel Macia a embrassé af-
fectueusement le lieutenant Risoli.
Le colonel Macia a persisté éner-
, giquement dans ses négations pré-
cédentes au sujet d’une collusion
avec M. Ricciotti Garibaldi.
Ou déclare à la Sûreté générale
que le colonel Francesco Macia
viendra à Paris.
La Sûreté générale a fait deman-
der à Perpignan s’il était possible
que le chef des séparatistes fût ame-
né à Paris afin d’y être, ainsi qu’il
en a exprimé Je désir, mis en pré-
sence de Garibaldi et entendu par
M. Chiappe. Le préfet des Pyrénées-
Orientales a fait savoir que M. Ma-
cia était actuellement confronté
avec les Italiens arrêtés parmi les
partisans catalans, mais dès au-
jourd’hui, le colonel pourrait quit-
ter Perpignan et arrivera ainsi
mercredi à, Paris,
L’examen des documents saisis
Paris. —- M. Benoist, commissai-
re à la Sûreté générale continue à
examiner les pièces saisies au do-
micile de Ricciotti Garibaldi, pièces
dont, la traduction est activement
poussée.
L’enlevement des arnus
et des munitions aux insurgés
Perpignan. - MM. Klingy direc-
teur du laboratoire municipal de
Paris, et Florentin, sous-directeur,
sont arrivés. Après avoir conféré
avec le préfet des Pyrénées-Orien-
tales, ils sont partis avec M. Brin-
ger, commissaire de police, et un
inspecteur, pour Millas, où ils sont
: allés enlever les bombes, et pour
| St-Lnurent-de-Cerdarie, où ils ont
procédé à l'enlèvement du dépôt
: d’armes et d’un sac à main conte- i
nant de la cheddite et de la dyna-
mite.
Noavellts découvertes d’armes
Agile. — La gendarmerie d’Agde a
découvert sur la voie ferrée un pa-
quet volumineux contenant plu-
sieurs revolvers, des cartouches et
deux bombes vraisemblablement je-
tés d’un train pur des séparatistes.
Une nouvelle arrestation
Perpignan. — La police de Limoux
a procédé à Mont-Louis de Ccrdagnc
à l’arrestatio.n d’un catalan sépara-
tiste affilié a l’armée de Macia.
Ce que dit la presse étrangère
M. von Gcrlach écrit dans la
« Weit Am Montag :
<( L'Italie fasciste est devenue une
terrible source de dqnyer pour
l'étranger, les discours impérialis-
tes de M. Aiussollni étaient déjà suf-
fisamment dangereux, 'mais iles in-
cidents comme ceux de Vintimillc,
'ifTpoli ou autres le sont, bien da-
vantage. »
fine nouvelle version
de l’affaire Lerroux
Madrid. — On confirme que l’ar-
restation du leader républicain Ler-
'•mix est complètement étrangère à
raffaire de Perpignan.
On annonce également l’arresta-
tion d’un professeur et d’un phar-
macien. Les motifs n’en sont pas
encore connus.
Une affaire de trafic d'influence
est découverte en Seine-et-Oise
Versailles. — Le préfet de Soino-
■t-Oise vient de fia ire une empiète
personnelle qui a révélé de graves
irrégularités dans la gestion du co-
mité départemental des mutilés el.
réformés de Seine-et-Oise. A la suiie
de celte enquête, il a déféré au Pnr-
|uct de Versailles, M. Laron/.c, chef
du service administratif de ce co-
mité.
Rerlin va faire une démarche
auprès des gouvernements alliés
pour la suppression
du contrôle militaire
Berlin. - Le gouvernement du
Reich a. délibéré (l’entreprendre une
dénia relie officielle auprès des gou-
vernements alliés au sujet du con-
trôle militaire. Cette démarche sera
faite incessamment pur les ambas-
sadeurs d’Allemagne à Paris, a
Londres et a Rome.
- —.3— —
Au Salvador un volcan vomit
de la lave et la terre tremble
San-,Salvador. — Le Salvador ,
tout entier a été ébranlé par un
tremblement de terre (pii n endom-
mage {très d'une centaine d’immeu-
bles.
toute la région s’étendant au sud
du volcan d'Ilaleo est obscurcie par
la fumée, la cendre et la lave vu- >
mie.fi par un des cratères.
i
New-York. — Un journal améri- .
cain est informé que M. Melhfff es- *■
père que le Congrès, lors de, sa pro-
chaine séance, votera la. restitution
des biens allemands saisis au. cours <
de la guerre. ,.M. Mellon ajoute que I
le projet de cette loi ne sera pas \
déposé par le gouvernement. I
Oti iii dans les journaux parus ce matin G Paris...
Les Elections Grecques
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT
POU1OEA-T-IL VIVUE Y
M. Eugène l.autier ne semble pas
le croire. Il écrit en effet dans le
Figaro •
Comment le nouveau gouvernement
grec taillé sur le patron électoral pour-
ra-t-il vivre ? Ou a injecté dans le sang
hellène le venin le plus pernicieux, le
poison terrible de la proportionnelle
qui dissout l’énergie, paralyse l’action
politique, ne laisse aux gouvernements
qu’une vie incolore et précaire. Savez-
cou8 combien de partis ou de fractions
de partis présentaient des candidats V
Cinqtiante-six d’après certains de mes*
informateurs.! Soixante-quatre d’après
un télégramme d’hier !
+
L’Italie coatoliôe sa dette flottante
EST-CE PAH CIIAINTE 1>E
VOIR SES RESSOURCES
FISCALES FLECHIR ?
Question que se pose M. Lucien
Ronger dans le Figaro.
Pourquoi l’Italie a-t-elle décidé brus-
quement de consolider sa dette flot-
tante ? Il semble que ce soit par crain-
te de voir scs ressources fiscales fléchir
sous le poids de la revalorisation de la
monnaie et de la déflation économique,
à l’approche même des échéances de la
dette à court terme. A mesure qu’une
monnaie sc revalorise l’activité écono-
mique tend h se réduire et comme tous
les systèmes fiscaux depuis la guerre
reposent «plus ou moins sur le mouve-
ment des affaires, le volume des recet-
[tes fiscales diminue avec le volume de
l’activité économique. Or c’est un fait 5
notoire qu’à l'approche de chaque*
échéance de la dette à court terme les;
demandes de remboursement deviennent
d’autant plus importantes que l’on sait
le trésor moins pourvu des moyens d’y
répondre.
Le 9" Anniversaire du Bolchevisme
MILLIONNAIRES ET LOQUETEUX
D * M. Gustave Hervé dans La Vic-
toire :
Ils ont pris le pouvoir pour établir
le communisme et l’égalité économique
entre les hommes, (//inégalité sociale y
existe, plus que partout JR, y a des mil-
lionnaires et des loqueteux comme au
temps des tsars avec cette différence
qu’il y en a beaiicotip-ttruhrs de mil-
lionnaires, puisque le pays est ruiné et
qu’il y a beaucoup plus de loqueteux.
Ils ont rêvé de faire la révolution com-
muniste internationale,' mais en Italie
et en Bulgarie les seuls pays où ils
l’aient essayé, ils ont réussi à établir
une réaction féroce.
♦
La Ratification des Accords
sur les Dettes est impossible
POURQUOI NOUS TRAITE-T-ON
AUTREMENT QUE L’ALLEMA-
GNE ? '
L’Avenir lo démontre avec force,
une fois de plus, dans son éditorial.
L’accord de Washington n’est pas sa-
tisfaisant parce qu’il n’est pas juste.
Pourquoi n’àgit-on pas envers nous
avec autant de précautions qu’on a agi
■ : • ■ > : •! ' •
f
envers l’Allemagne pour sa dette de ré-
paration ? On a dit à l’Allemagne :
« Nous voulons établir à votre inten-
tion nu système de règlement qui tien- 1
(ira compte à toute époque de votre en- (
parité de paiement et qui veillera scru- 1
pilleuse ment à ce que vos versements •
ne déprécient jamais votre monnaie. I
Pourquoi le danger que fait courir à |
la monnaie nationale ie problème des i
transferts est-il aux yeux de l’Ainéri- i
que et de l’Angleterre évident pour J’AI-
lemagne et inexistant pour nous ?
Le sacrifice de la classe moyenne
' JL NE FAUT PAS STAR!USER d
V
f l’est, l’Ere Nouvelle qui le démon- t
tre avec non moins d’énergie et M. t
lo Sénateur Lclpierre s’attriste, non i
sans raison, sur le saçrificè imposé v
à la classe moyenne.
La stabilisation, c’est au fond la fail-
lite, puisqu'il la suite ce sera une perte-
or de plus de 80 % dans 1a valeur ac-
tuelle du franc-papier. Qui en sera sur-
tout la victime ? La grande industrie, ‘
le gros commerce, l’agriculture ? N’en t
croyez rien. Le gros commerce et la i
grosse industrie ont stabilisé déjà pour i
leur compte et possèdent des devises
étrangères riches. 'Le cultivateur de son
côté ne perdra rien. .Les ouvriers non
plus ne seront pas gravement touches
en ruison des salaires qui ont suivi la
haùssc des prix à moins nue la stabi-
lisation ne provoque pendant un cer-
tain temps une crise économique et le
chômage. L’innocente victime de la sta- 1
bilisation, ce sera la classe moyenne. 1
La petite bourgeoisie : c’est celle-là qui I
supportera le sacrifice. 1
1, . ;•
IsV ' ’* .*•?■ L- ’ . ■ t ■ ■ ■
In Phnuninininhnl n’nnnnm
de IMre de jour
de la taire
| ^Paris. •—■ Los ministres se sont
" réunis ce matin en conseil) des mi-
nistres à l’Elysée, sous la présidence
de M. Doumergue.
| L'ordre dn jour de la Chambre
| Le Conseil s’esl occupé de la si-
tuation de l’ordre du jour de la
Chambre. Le Gouvernement deman.
d(?ra fa discussion immédiate du
budget et le renvoi des interpella-
tions.
A la Cour d’Appel d’Alger
M. Louis Barlhou, ministre de In
Justice, a sounjiis à la signature pré-
sidentielle la, nomination comme
procureur général à la Lour d’Appel
d’Algi r de M. Sulfiinin, président
de chambre à la dite Lour.
La situation extérieure
M. Briand, ministre des affaires
Etrangères, a mis ses collègues au
courant de la situation extérieure.
Dans les Colonies
M. Léon Pcrricr, ministre des Lo
ionien, a fait signer le mouvement
ci dessous dans le personne] des co-
lonies :
M. Lognucq, lieutenant-gouverneur de
la Lochinchine, est admis à faire va-
loir ses droits à la retraite, et M. Wam
est nommé gouverneur général à sa
place.
M. Baudoin, résident supérieur au
Cambodge, est admis à faire valoir ses
droits à la retraite et remplacé par !Ù.
Le Fol, administrateur de 1"' classe des
services publies d'Indochine.
M. fiivel, gouverneur des Etablisse-
ments Français de l’Océanie, est chargé
de l’administrai ion du territoire de
Kouang-Tehcou-Ouang.
M. Shancl est nommé gouverneur des <
Etablissements Français de l’Océanie.
M. (laden, gouverneur général de la
Mauritanie, est admis à faire valoir
ses droits à la retraite et remplacé par
M. Fournier, gouverneur des colonies
hors cadre. *
Les accidents du travail agricole t
M. Queuille, ministre de, l’Agricul-
ture, a soumis à la signature prési-
dent ici ie :
1° Un projet de loi. tendant à ou-
vrir un crédit destiné à couvrir les
Irais occasionnés par les élections
aux chambres d’agriculture ;
2° Un décret portant règ!cme.nt
d’administration publique pour l’ap-
plication de la loi étendant aux ex-
ploitations agricoles la législation
sur les acc.dents du travail.
LES CHANGES
I
La Livre : 149.50
Le Dollar : 30 84
100Pesetas : 465.00
Voir la Bourse et les Changes J
en 3" page. j
(
Dernin Nouvelles i
(
M. Mellon se déclare partisan '
de 1« restitution des biens confisqués i
aux Allemands
.+. ;
Un maire américain assastioé 1
au moyen d’une machine infernale 1
New-York. — Le maire de la ville
de Colt, dans l’Etat de l'Illinois,
était depuis quelques temps l’objet
de menaces. Hier, il a été tué par
une mitrailleuse qui avait été ins
ta liée sous le siège de son automo-
bile. Un de ses amis qui s’était i
porte ù son secours u été également, s
mortellement atteint. Le chef de la n
police, apparu ,sur les lieux, a reçu, ii
de son côté, de graves blessures. h
e
3
Grève chez les mariniers du Rhin m
Cologne. — A la suite de l’échec
les pourparlers qui viennent d’a
/oir lieu ù Rorlun sur l’augmenta-
tion des salaires, les mariniers por-
tefaix de la flotte marchande du
Rhin menacent de sc mettre en grè-
ve.
Les élections Danoises
Copenhague. — A la suite de la. ^
crise qui existe dans le Parlement A
danois, de nouvelles élections au- p
rorit lieu avant la fin du mois de
novembre.
■ * f!
Les loyers s Belgrade A
Belgrade. — A la suite de la sup-
pression de la loi protégeant les j-
locataires, les loyers ont eonsidé-
rablernent augmenté. Cette hausse \
paraît s'être produite surtout sur
les locaux commerciaux. n
te agresseurs
fe «salais français
île ViÉftjl Tripoli
Paris. — L’ambassadeur d'Italie
à Paris a été reçu par AL Briand,
ministre des affaires étrangères. Sur
ccl entretien, qui a duré une ving-
taine de minutes on observe tant, à
I ambassaùe italienne qu'au quai
d Orsay, la plus grande discrétion,
mais sans aucun doute, il a mu ù
•sur les incidents gullnpliobes que
l'on sait.
D’autre part, le quai d’Orsay
ayant ( n sa possession l’eiKjiièfi*
complète menée à. Vintimillc par no-
tre consul, a. télégraphié à l'ambas-
sadeur de b rance en Itn.iie des ins-
tructions pour qu’il proteste d'une .
façon très énergique au sujet des in- .
(‘'(lents ou éclate très nettement la,
culpabilité fasciste.
D’autre part le « Petit Parisien »
annonce ce matûi qu'une Note ita-
lienne sera prochainement reçue au
Ministère des affaires étrangères.
Bans cette Note se trouvera un expo-
sé des mesures que M. Mussolini a
résolu de prendre pour punir les
agresseurs des consulats français de
Tripot, et de Vintimille.
On assure que M. Mussolini trou-
ve déplacées les manifestations dos
extrémistes et de certaines autorités
de son pays.
Parmi les mesures envisagées, il
y aurait, é' t-on, une circulaire à (a
presse italienne l’invitant à se mon-
trer plus courtoise envers la Fran-
ce.
Une note parti fasciste
Rome. — Le « Ru'ietin officiel »
du parti fasciste publie une Note
déclarant qui» Imite nouvelle a.ffilia-
Iion au parti est, désormais interdi-
te. On peut servir la cause sans pos-
séder une carte d’affilié, ce privilège
étant, réservé à. ceux uni eurent foi
dans la cause fasciste dans les temps
difficiles où il était combattu par
Imites les forces adverses.
APRÈS LES INCIDENTS RHÉNANS
le ilrié inis
ilmljuipi
Mayence. — L’Allemand Krautz
pii, le mois dernier à Neustadt,
tvait grièvement, blessé d’un coup
le poignard le sergent Àudigou, du
12" régiment d’aviation, se trouve
ictuellemeut en territoire non oc-
;upé auprès de ses parents.
Aux nombreuses démarches des
inimités françaises qui connais-
sent exactement sa retraite et sa-
vent que l’assassin n’est pas inquié-
té, la police allemande oppose la
bree d’inertie.
Le même cas se produit pour les
>nze plus importants témoins de
'incident de Germersheim, qui ont
également réussi à passer en zone
ion occupée. Leur témoignage
nourrait singulièrement éclaircir
es débats de cette affaire, qui sera
ivoquée devant le conseil de guerre
le Landau dans le courant, de la
«ernaine prochaine. Mais là, encore,
es autorités .allemandes ont intérêt
1 ne rien vouloir entendre.
/exploitation agricole en Allemagne
Rerlin. I,'Association ouvrière .
le Gologne, s’étant,, réunie à Ber-
in, a décidé de demander au gou-
vernement les moyens indispensa-
des à la formation annuelle de
M.OfM) exploitations paysannes. Les
»() millions de marks actuellement
«.■cordés par le gouvernement du
Reich pour le développement de
'agriculture, à l’intérieur, sont in-
uflisants.
• —
Le cartel de la potasse
Berlin. — Les représentants des
ndustries allemandes de la potasse
ont partis pour Paris afin de re-
ouveler l’accord conclu avec les
nlustriels français. On pense que
* contingent se fera probablement
omme par le passé sur la base de
%.
LES COURSES
A Maisons-Laffitte
Mardi !> Novembre 102C>
PH IX J)E S EN A HT
rompette (O’Neill), 76 — ‘2‘J.
larolin (March), 18.
larie-Hose (I)icz), 18,50.
'Sauf : Nonne, Radiuellc, Noctambule,
irouette, Oka, Keremia, <7yl, Lassic.
PRIX DU TRAQUET
fiche (Winkfield), 89,50 — 25,50.
e-Régent-II (Vatard), 21,50.
lun (Mac Gce), 24,50.
Sauf : Historienne.
PRIX DE SANTEITL
e-Kon-Boy fl .osa in). 565,50 — 73,50.
l(i-Pip (Garncr), 19.50.
rcadius (TréinçaiD, 39,50.
Sauf : Le-Moujik, Rayonnant, Do-
ato, Came lotte, Viozane.
m i
llyRog des Cordeliers • Pau
TILIPMONB I 0*99
TtLlaumin i
INDÉPENDANT - PAU
CM louas POSTAUX H* IT.IH
■ORDIAUX
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MRS. 1.98110(11
RéuUmes(6 oolonnaa). | 50 —
Paito divan J » _
s Chronique locale 4 , _
LfioRoa et NoaveUea .g » —
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DES BASSES-PYRÉNÉES
JOURNAL RÉPUBLICAIN
- - y ’ y ■ f
Emile GARET, Fondateur
__
:y*\$y
Le Numéro s 20 CcilK#'^'^
60* ANNÉE — N* 17.995
MERCREDI
40
NOVEMBRE 1926
ABONNEMENTS: I Bill I Mil 1 u
Pau (air pim). 12f 23f 45r
M(«* I.-P. it Liait. 12 22 40
iatrM Départ.. 13 23 48
étranger • a a a a a 9a si u I
BILLET DU JOUR
Neuf ans de régime
communiste
On vient de célébrée dans ton-
te la Russie soviétique le neu-
vième anniversaire de la révolu-
tion bolcheviste. A Moscou, sur la
place Rouge, une grande parade
militaire eut lieu en présence des
membres du gouvernement et
des membres du corps diploma-
tique, cela afin de bien marquer
sans doute qu'eu régime com-
muniste l’armée rouge reste l'ar-
mature solide de l’Klat. Il y a
longtemps, au surplus, que la
démonstration est faite du carac-
tère essentiellement militariste
et impérialiste, dans le sens le
plus étroit que peuvent avoir ces
expressions, de la dictature du
prolétariat telle qu’elle est orga-
nisée en Russie. Ce neuvième
anniversaire de la révolution bol-
' clievisle, célébré avec tant d’é-
clat, coïncide avec la crise pro-
fonde du parti communiste rus-
se et la crise de régime qui ouvre
la phase décisive de celle tragi-
que expérience politique et so-
ciale.
la* miracle est (pie cela ail pu
durer si longtemps, que pendant
neuf années uu -peuple de i3o
millions dames ait pu se sou-
mettre au despotisme communis-
te sans trouver en lui-même la
force nécessaire pour s’affranchir
de la plus abominable, de la plus
odieuse des tyrannies. La fin
dernière dn tsarisme succombant
sous le poids de ses propres fau-
tes laissa ce grand peuple com-
plètement désemparé, proie fa-
cile pour [es aventuriers revenus
dans les fourgons allemands à
l'heure où le pays eu détresse
devait inévitablement s’aban-
donner à qui aurait l’audace de
s’emparer du pouvoir. Les évé-
nements allèrent plus vite que
ne pouvait si* préciser l’évolution
morale d’une race si longtemps
opprimée, dont l’éducation poli-
tique restait entièrement à faire,
qui n’était pas mûre pour vivre
ta x ie sagement ordonnée d’une
saine démocratie, (le n’était pas
la dictature oratoire d’un Ke-
rensky, faite de faiblesses et de
compromissions morales, qui
pouvait faire sérieusement obsta-
cle au bolchevisme triomphant,
lequel prétendait adapter les for-
mules illusoires du marxisme in-
tégral aux instincts déchaînés de
la vieille barbarie asiatique. Lé-
nine. qui restera comme la plus
• sinistre ligure de l'histoire con-
temporaine, fut l’animateur de
celle criminelle entreprise con-
tre la civilisation, et il faut re-
connaître qu’il la réalisa avec
une audace el une énergie ex-
traordinaires. Dans son esprit, la
révolution russe ne devait être
que le point de départ de la révo-
lution universelle. \ Moscou, de-
vait s’épanouir, pour rayonner
ensuite sur le monde entier, un
idéal nouveau, se résumant dans
la formule simpliste d’une soi-
disant dictature du prolétariat.
L’ordre nouveau improvisé en
Russie ne pouvait subsister que
si toutes les nations se pliaient
peu à peu à la règle communiste,
de telle sorte (pie, par la force
des choses, l’I nion des Hépubli-
ques socialistes soviétiques de-
vait devenir la base d’opérations
de toutes tes offensives {léclen-
chées dans les autres pays contre
l’ordre social existant.
D’autre part, ce que la lutte
cidre les chefs du bolchevisme
ne pourra pas masquer, c’est la
faillite, sans atténuation ni re-
mède possible, du régime com-
muniste tel que Lénine et les
hommes de la révolution du
mois d’oclobiy. i Ç)i ^ ont voulu
l’établir. Son effondrement final
ne saurait plus faire aucun doute
et, quelles que soient les violen-
ces auxquelles peuvent se livrer
encore les dirigeants des Soviets
actuellement aux prises à Mos-
cou, l’Union soviétique 'devra
évoluer, que ce soit par le sys-
tème démocratique ou par un
gouvernement de force, dans *«:
sens d’une organisation nor-
male. ,
Aussi personne ne saurait sc
tromper sur le mirage par loque
à l’heure où sonne le glas d ur
régime, on voudrait encore glo
r i fier une révolution dans la
quelle ceux qui l’ont faite ne re
connaissent déjà plus leur oeil
vrc.
• * •
“ '
'. «Vf: ' ■ •• ]' v. . , ■,
LA GUERRE EN CHINE
LES NORDISTES
bittent en retraite
Sim-Chuapg-Fang atteint Nankin
Shanghaï. — Lo maréchal Sun
Chuaiig Fan g, gouverneur des pro-
vinces du Bus-ï'ung-Tsé, annonça,
en atteignant cette ville, qu’il oppo-
serait là* un front inébranlable aux
attaques des Cuntonais, dans l’in-
tention de protéger Shanghaï.
Le maréchal est. arrivé à Nankin
dans une canonnière, accompagné
de quelques fidèles. Malgré ses dé-
clarations résolues ceux qui rac-
compagnent semblent craindre un
mouvement cantonnais qui lui en-
lèverait, ses dernières provinces.
F,ii môme temps, des dernières
nouvelles arrivent, (pie les forces de
Fcng sont mobilisées de manière à
ce que les deux armées rivales de
Feiig et des Cantonnais aient à com-
battre sous les mus de Shanghai.
L’état-major communiste su mon-
tre très confiant.
Les cercles commerciaux de Shan-
ghaï considèrent avec appréhension
la dénonciation du traité sino-belge
par la Chine, craignant qu’clle ne
soit (pie le prélude d’une dénoncia-
tion générale des traités de commer-
ce avec les Européens.
Les Soviets envoient à Pékin
500.000 dollars
Pékin. — On annonce (pie Ja Rus-
sie a. fait parvenir à Pékin îjOfi.OOO
dollars destinés aux écoles secon-
daires, (*u plus des 200.1)00 dollars
récemment envoyés.
Cette nouvelle a provoqué de vifs
’ommentaires. Cet, argent, provient,
■■mit-on savoir, de la part russe de
l’indemnité des Boxers et on pense
jne les écoles secondaires qui, man-
piaut de fonds, avaient dû fermer,
eont pouvoir être ouvertes d nou-
veau.
OS LIRA A LA T unis MME PAGE
Le Mariage de la Princesse Astrid
SSCQH888 SISËjilG à É1É
Madrid. — Ou mande de Mélilla
(prune forte secousse sismique a
été ressente hier soir (finis, .la ré-
gion de Melilla.
T
La Diglustin » révolta
Rerlin. — D’après des informa-
tions dt* lu presse russe de Moscou,
la population des régions monta-
gneuses du Daghestan se serait sou-
levée contre fis Soviets. Ces der-
niers auraient envoyé sur les lieux
de fil révolte d’importantes forces
d.’.aVtillerie (et d’aviation. Jusqu'à
présent les troupes rouges n’ont
pas pu réussir à déloger les révoltés
(ie leurs montagnes.
Le Daghestan est situé aux fron-
tières du Turkestan, de la Chine et
de l’Inde.
CONSOLIDATION
Après la Belgique voici que Cita
lie consol de aussi par décret sa
dette flottante ; consolidation forcée,
acheminement nécessaire vers la
stabilisation légale de la lire. On ne
peut pas stabiliser quand on a de-
vant soi la menace d’une dette su-
jette selon les circonstances à des
remboursements massifs auxquels
la Trésorerie ne peut bientôt plus
faire face qu’à l’aide d’emprunts a
la circulation et par conséquent
d’inflation.
Ces mesures prises par nos voi-
sins vont elles nous influencer ? On
ne manquera pas d’observer que la
France sera bientôt, quand l’Italie
aura opéré sa réforme monétaire,
la seule puissance d’Occident ayan
gardé sa dette flottante et sa devise
dépréciée. Cette situation est-elle de
nature à inquiéter les porteurs de
valeurs à court terme ? Nullement !
Nos voisins ont leur méthode d’as-
sainissement financier. La France
a la sienne. La consolidation for-
cée, qu’est-ce que c’est ? Un manque-
ment de l’Etat aux engagements
qu’il a pris. C’est une sorte de fail-
lite ; la stabilisation légale aussi.
Chez nous, bien que M. Poincaré
• n’ait pas fait connaître ses inten-
tions, rien de semblable n’apparaît
dans ses actes. Bien au contraire !
S’il songeait à consolider il n’au-
rait pas donné solennellement à
Versailles la forme constitutionnelle
, à la loi qu’il a créée ; il n’aurait
pas prévu dans le budget de 1927 un
effort d’amortissement de 8 mil-
liards 174 millions !
‘ Les Belges ot les Italiens consoli-
1 dent ; la France amortit, la France
i exécute les promesses faites à ceux
- qui ont eu confiance dans le crédit
- de l’Etat. C’est oette confiance qui
.1 assure aujourd’hui le succès de
l’oeuvre de redressement entreprise
par M. Poincaré. Pourquoi donc la
trahirait-il ?
Ce matin les Ministres
se sont réunis à l’Elysée
Le Reich veut se débarrasser de la Commission de Contrôle
Mmlioi iiÉ u pree à si! montrer courtoise envers la France
LE CABINET MARX
Au Reichstag, les nationalistes
oui tau,Ut une maïurlivra cou!va la
gouvernement de M. Marx. Ils sa
■'oui joints aux socialistes pour
t'olar V augmentation du taux de
l'indem nilé de chômage. La gouver-
ne me ut s'asl trouvé an minorité,
mais, n'ayant pas posé la question I
de continuée, le vole n'aura pas de
suites. j
IIMBIMIBNBHHHHH ■■ «MM M • ■ S f I • • • N M I
Ml NICARAGUA
On manda, du Managua qu'une
troupe comprenant 200 fonctionnai-
res libéraux aurait occupé hier,
lundi Macaqnlpa, une îles villes les
plus importantes du Nicaragua. A
la suite des représentations ila la
légation îles Etats-Unis, la gouver-
nement, a envoijé en loule lut le des
trou pas pour proléger des planteurs
de calé américains.
IBMMIBB mmmmm mm a • m m m • ••••aaaaaaaaaa vaaaa/iTa
LA GRÈBE ANGLAISE
On 'mande de Londres, que vers
minuit, le communiqué officiel sui-
vant a élé donné pur la présidence
du conseil : u La conférence du
ckarbau a élé ajournée aujourd'hui
à 2,‘t II. 45, le comité exécutif des
mineurs estimant, qu'il était néces-
saire de consulter leurs électeurs.
Une coulércncc des délégués mi-
neurs est convoquée pour mardi. »
*MJ»**
Garibaldi avait touché 250.000 lires
pour prix de sa trahison
Le Capitaine Macia nie toute collusion avec lui
Paris. — M. Donudi, directeur po-
litique du « Lorrieru dcgli Italia-
na. », a donné au « quotidien » des
détails qui complètent les graves
accusations portées contre le colo-
nel (üaribaldi.
C’est le colonel Garibaldi qui, d’a-
près M. Donadi, provoqua l’arresta-
tion des conspirateurs Zanopli et
Capella en veïiaaïft au guoverne-
ment français tous Ie3 documents
relatifs a leur complot dont il était
d’ailleurs l’inspirateur.
Le colonel Garibaldi a reçu au
mois de mai et au mois d’août der-
nier une somme de 250.000 lires du
gouvernement fasciste. Cette somme
était le prix de sa trahison. M. Rie-
ciotti Garibaldi avait vendu à M.
Mussolini les documents relatifs au
complot ourdi contre la vie du dic-
tateur par Zanopli, Capella et lui-
même. Il a vendu, en outre les preu-
ves de la conspiration organisée en
France par les légionnaires garibal-
diens apres la mort du député Mal-
teoti, conspiration qui avait pour
objet une marche sur Rome.
Le capitaiae Macii sera bientôt
confronté avec Garibaldi
Perpignan. — La police, sous la
direction de M. Rallandier, a procé-
dé, a la préfecture, à des confron-
tations. On veut,, en effet, activer la
procédure pour que le gouverne-
ment, soit en mesure de prendre ra-,
paiement une décision.
Après la confrontation du colom 1
Macia et du lieutenant italien Rise-
ti, le colonel Macia a embrassé af-
fectueusement le lieutenant Risoli.
Le colonel Macia a persisté éner-
, giquement dans ses négations pré-
cédentes au sujet d’une collusion
avec M. Ricciotti Garibaldi.
Ou déclare à la Sûreté générale
que le colonel Francesco Macia
viendra à Paris.
La Sûreté générale a fait deman-
der à Perpignan s’il était possible
que le chef des séparatistes fût ame-
né à Paris afin d’y être, ainsi qu’il
en a exprimé Je désir, mis en pré-
sence de Garibaldi et entendu par
M. Chiappe. Le préfet des Pyrénées-
Orientales a fait savoir que M. Ma-
cia était actuellement confronté
avec les Italiens arrêtés parmi les
partisans catalans, mais dès au-
jourd’hui, le colonel pourrait quit-
ter Perpignan et arrivera ainsi
mercredi à, Paris,
L’examen des documents saisis
Paris. —- M. Benoist, commissai-
re à la Sûreté générale continue à
examiner les pièces saisies au do-
micile de Ricciotti Garibaldi, pièces
dont, la traduction est activement
poussée.
L’enlevement des arnus
et des munitions aux insurgés
Perpignan. - MM. Klingy direc-
teur du laboratoire municipal de
Paris, et Florentin, sous-directeur,
sont arrivés. Après avoir conféré
avec le préfet des Pyrénées-Orien-
tales, ils sont partis avec M. Brin-
ger, commissaire de police, et un
inspecteur, pour Millas, où ils sont
: allés enlever les bombes, et pour
| St-Lnurent-de-Cerdarie, où ils ont
procédé à l'enlèvement du dépôt
: d’armes et d’un sac à main conte- i
nant de la cheddite et de la dyna-
mite.
Noavellts découvertes d’armes
Agile. — La gendarmerie d’Agde a
découvert sur la voie ferrée un pa-
quet volumineux contenant plu-
sieurs revolvers, des cartouches et
deux bombes vraisemblablement je-
tés d’un train pur des séparatistes.
Une nouvelle arrestation
Perpignan. — La police de Limoux
a procédé à Mont-Louis de Ccrdagnc
à l’arrestatio.n d’un catalan sépara-
tiste affilié a l’armée de Macia.
Ce que dit la presse étrangère
M. von Gcrlach écrit dans la
« Weit Am Montag :
<( L'Italie fasciste est devenue une
terrible source de dqnyer pour
l'étranger, les discours impérialis-
tes de M. Aiussollni étaient déjà suf-
fisamment dangereux, 'mais iles in-
cidents comme ceux de Vintimillc,
'ifTpoli ou autres le sont, bien da-
vantage. »
fine nouvelle version
de l’affaire Lerroux
Madrid. — On confirme que l’ar-
restation du leader républicain Ler-
'•mix est complètement étrangère à
raffaire de Perpignan.
On annonce également l’arresta-
tion d’un professeur et d’un phar-
macien. Les motifs n’en sont pas
encore connus.
Une affaire de trafic d'influence
est découverte en Seine-et-Oise
Versailles. — Le préfet de Soino-
■t-Oise vient de fia ire une empiète
personnelle qui a révélé de graves
irrégularités dans la gestion du co-
mité départemental des mutilés el.
réformés de Seine-et-Oise. A la suiie
de celte enquête, il a déféré au Pnr-
|uct de Versailles, M. Laron/.c, chef
du service administratif de ce co-
mité.
Rerlin va faire une démarche
auprès des gouvernements alliés
pour la suppression
du contrôle militaire
Berlin. - Le gouvernement du
Reich a. délibéré (l’entreprendre une
dénia relie officielle auprès des gou-
vernements alliés au sujet du con-
trôle militaire. Cette démarche sera
faite incessamment pur les ambas-
sadeurs d’Allemagne à Paris, a
Londres et a Rome.
- —.3— —
Au Salvador un volcan vomit
de la lave et la terre tremble
San-,Salvador. — Le Salvador ,
tout entier a été ébranlé par un
tremblement de terre (pii n endom-
mage {très d'une centaine d’immeu-
bles.
toute la région s’étendant au sud
du volcan d'Ilaleo est obscurcie par
la fumée, la cendre et la lave vu- >
mie.fi par un des cratères.
i
New-York. — Un journal améri- .
cain est informé que M. Melhfff es- *■
père que le Congrès, lors de, sa pro-
chaine séance, votera la. restitution
des biens allemands saisis au. cours <
de la guerre. ,.M. Mellon ajoute que I
le projet de cette loi ne sera pas \
déposé par le gouvernement. I
Oti iii dans les journaux parus ce matin G Paris...
Les Elections Grecques
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT
POU1OEA-T-IL VIVUE Y
M. Eugène l.autier ne semble pas
le croire. Il écrit en effet dans le
Figaro •
Comment le nouveau gouvernement
grec taillé sur le patron électoral pour-
ra-t-il vivre ? Ou a injecté dans le sang
hellène le venin le plus pernicieux, le
poison terrible de la proportionnelle
qui dissout l’énergie, paralyse l’action
politique, ne laisse aux gouvernements
qu’une vie incolore et précaire. Savez-
cou8 combien de partis ou de fractions
de partis présentaient des candidats V
Cinqtiante-six d’après certains de mes*
informateurs.! Soixante-quatre d’après
un télégramme d’hier !
+
L’Italie coatoliôe sa dette flottante
EST-CE PAH CIIAINTE 1>E
VOIR SES RESSOURCES
FISCALES FLECHIR ?
Question que se pose M. Lucien
Ronger dans le Figaro.
Pourquoi l’Italie a-t-elle décidé brus-
quement de consolider sa dette flot-
tante ? Il semble que ce soit par crain-
te de voir scs ressources fiscales fléchir
sous le poids de la revalorisation de la
monnaie et de la déflation économique,
à l’approche même des échéances de la
dette à court terme. A mesure qu’une
monnaie sc revalorise l’activité écono-
mique tend h se réduire et comme tous
les systèmes fiscaux depuis la guerre
reposent «plus ou moins sur le mouve-
ment des affaires, le volume des recet-
[tes fiscales diminue avec le volume de
l’activité économique. Or c’est un fait 5
notoire qu’à l'approche de chaque*
échéance de la dette à court terme les;
demandes de remboursement deviennent
d’autant plus importantes que l’on sait
le trésor moins pourvu des moyens d’y
répondre.
Le 9" Anniversaire du Bolchevisme
MILLIONNAIRES ET LOQUETEUX
D * M. Gustave Hervé dans La Vic-
toire :
Ils ont pris le pouvoir pour établir
le communisme et l’égalité économique
entre les hommes, (//inégalité sociale y
existe, plus que partout JR, y a des mil-
lionnaires et des loqueteux comme au
temps des tsars avec cette différence
qu’il y en a beaiicotip-ttruhrs de mil-
lionnaires, puisque le pays est ruiné et
qu’il y a beaucoup plus de loqueteux.
Ils ont rêvé de faire la révolution com-
muniste internationale,' mais en Italie
et en Bulgarie les seuls pays où ils
l’aient essayé, ils ont réussi à établir
une réaction féroce.
♦
La Ratification des Accords
sur les Dettes est impossible
POURQUOI NOUS TRAITE-T-ON
AUTREMENT QUE L’ALLEMA-
GNE ? '
L’Avenir lo démontre avec force,
une fois de plus, dans son éditorial.
L’accord de Washington n’est pas sa-
tisfaisant parce qu’il n’est pas juste.
Pourquoi n’àgit-on pas envers nous
avec autant de précautions qu’on a agi
■ : • ■ > : •! ' •
f
envers l’Allemagne pour sa dette de ré-
paration ? On a dit à l’Allemagne :
« Nous voulons établir à votre inten-
tion nu système de règlement qui tien- 1
(ira compte à toute époque de votre en- (
parité de paiement et qui veillera scru- 1
pilleuse ment à ce que vos versements •
ne déprécient jamais votre monnaie. I
Pourquoi le danger que fait courir à |
la monnaie nationale ie problème des i
transferts est-il aux yeux de l’Ainéri- i
que et de l’Angleterre évident pour J’AI-
lemagne et inexistant pour nous ?
Le sacrifice de la classe moyenne
' JL NE FAUT PAS STAR!USER d
V
f l’est, l’Ere Nouvelle qui le démon- t
tre avec non moins d’énergie et M. t
lo Sénateur Lclpierre s’attriste, non i
sans raison, sur le saçrificè imposé v
à la classe moyenne.
La stabilisation, c’est au fond la fail-
lite, puisqu'il la suite ce sera une perte-
or de plus de 80 % dans 1a valeur ac-
tuelle du franc-papier. Qui en sera sur-
tout la victime ? La grande industrie, ‘
le gros commerce, l’agriculture ? N’en t
croyez rien. Le gros commerce et la i
grosse industrie ont stabilisé déjà pour i
leur compte et possèdent des devises
étrangères riches. 'Le cultivateur de son
côté ne perdra rien. .Les ouvriers non
plus ne seront pas gravement touches
en ruison des salaires qui ont suivi la
haùssc des prix à moins nue la stabi-
lisation ne provoque pendant un cer-
tain temps une crise économique et le
chômage. L’innocente victime de la sta- 1
bilisation, ce sera la classe moyenne. 1
La petite bourgeoisie : c’est celle-là qui I
supportera le sacrifice. 1
1, . ;•
IsV ' ’* .*•?■ L- ’ . ■ t ■ ■ ■
In Phnuninininhnl n’nnnnm
de IMre de jour
de la taire
| ^Paris. •—■ Los ministres se sont
" réunis ce matin en conseil) des mi-
nistres à l’Elysée, sous la présidence
de M. Doumergue.
| L'ordre dn jour de la Chambre
| Le Conseil s’esl occupé de la si-
tuation de l’ordre du jour de la
Chambre. Le Gouvernement deman.
d(?ra fa discussion immédiate du
budget et le renvoi des interpella-
tions.
A la Cour d’Appel d’Alger
M. Louis Barlhou, ministre de In
Justice, a sounjiis à la signature pré-
sidentielle la, nomination comme
procureur général à la Lour d’Appel
d’Algi r de M. Sulfiinin, président
de chambre à la dite Lour.
La situation extérieure
M. Briand, ministre des affaires
Etrangères, a mis ses collègues au
courant de la situation extérieure.
Dans les Colonies
M. Léon Pcrricr, ministre des Lo
ionien, a fait signer le mouvement
ci dessous dans le personne] des co-
lonies :
M. Lognucq, lieutenant-gouverneur de
la Lochinchine, est admis à faire va-
loir ses droits à la retraite, et M. Wam
est nommé gouverneur général à sa
place.
M. Baudoin, résident supérieur au
Cambodge, est admis à faire valoir ses
droits à la retraite et remplacé par !Ù.
Le Fol, administrateur de 1"' classe des
services publies d'Indochine.
M. fiivel, gouverneur des Etablisse-
ments Français de l’Océanie, est chargé
de l’administrai ion du territoire de
Kouang-Tehcou-Ouang.
M. Shancl est nommé gouverneur des <
Etablissements Français de l’Océanie.
M. (laden, gouverneur général de la
Mauritanie, est admis à faire valoir
ses droits à la retraite et remplacé par
M. Fournier, gouverneur des colonies
hors cadre. *
Les accidents du travail agricole t
M. Queuille, ministre de, l’Agricul-
ture, a soumis à la signature prési-
dent ici ie :
1° Un projet de loi. tendant à ou-
vrir un crédit destiné à couvrir les
Irais occasionnés par les élections
aux chambres d’agriculture ;
2° Un décret portant règ!cme.nt
d’administration publique pour l’ap-
plication de la loi étendant aux ex-
ploitations agricoles la législation
sur les acc.dents du travail.
LES CHANGES
I
La Livre : 149.50
Le Dollar : 30 84
100Pesetas : 465.00
Voir la Bourse et les Changes J
en 3" page. j
(
Dernin Nouvelles i
(
M. Mellon se déclare partisan '
de 1« restitution des biens confisqués i
aux Allemands
.+. ;
Un maire américain assastioé 1
au moyen d’une machine infernale 1
New-York. — Le maire de la ville
de Colt, dans l’Etat de l'Illinois,
était depuis quelques temps l’objet
de menaces. Hier, il a été tué par
une mitrailleuse qui avait été ins
ta liée sous le siège de son automo-
bile. Un de ses amis qui s’était i
porte ù son secours u été également, s
mortellement atteint. Le chef de la n
police, apparu ,sur les lieux, a reçu, ii
de son côté, de graves blessures. h
e
3
Grève chez les mariniers du Rhin m
Cologne. — A la suite de l’échec
les pourparlers qui viennent d’a
/oir lieu ù Rorlun sur l’augmenta-
tion des salaires, les mariniers por-
tefaix de la flotte marchande du
Rhin menacent de sc mettre en grè-
ve.
Les élections Danoises
Copenhague. — A la suite de la. ^
crise qui existe dans le Parlement A
danois, de nouvelles élections au- p
rorit lieu avant la fin du mois de
novembre.
■ * f!
Les loyers s Belgrade A
Belgrade. — A la suite de la sup-
pression de la loi protégeant les j-
locataires, les loyers ont eonsidé-
rablernent augmenté. Cette hausse \
paraît s'être produite surtout sur
les locaux commerciaux. n
te agresseurs
fe «salais français
île ViÉftjl Tripoli
Paris. — L’ambassadeur d'Italie
à Paris a été reçu par AL Briand,
ministre des affaires étrangères. Sur
ccl entretien, qui a duré une ving-
taine de minutes on observe tant, à
I ambassaùe italienne qu'au quai
d Orsay, la plus grande discrétion,
mais sans aucun doute, il a mu ù
•sur les incidents gullnpliobes que
l'on sait.
D’autre part, le quai d’Orsay
ayant ( n sa possession l’eiKjiièfi*
complète menée à. Vintimillc par no-
tre consul, a. télégraphié à l'ambas-
sadeur de b rance en Itn.iie des ins-
tructions pour qu’il proteste d'une .
façon très énergique au sujet des in- .
(‘'(lents ou éclate très nettement la,
culpabilité fasciste.
D’autre part le « Petit Parisien »
annonce ce matûi qu'une Note ita-
lienne sera prochainement reçue au
Ministère des affaires étrangères.
Bans cette Note se trouvera un expo-
sé des mesures que M. Mussolini a
résolu de prendre pour punir les
agresseurs des consulats français de
Tripot, et de Vintimille.
On assure que M. Mussolini trou-
ve déplacées les manifestations dos
extrémistes et de certaines autorités
de son pays.
Parmi les mesures envisagées, il
y aurait, é' t-on, une circulaire à (a
presse italienne l’invitant à se mon-
trer plus courtoise envers la Fran-
ce.
Une note parti fasciste
Rome. — Le « Ru'ietin officiel »
du parti fasciste publie une Note
déclarant qui» Imite nouvelle a.ffilia-
Iion au parti est, désormais interdi-
te. On peut servir la cause sans pos-
séder une carte d’affilié, ce privilège
étant, réservé à. ceux uni eurent foi
dans la cause fasciste dans les temps
difficiles où il était combattu par
Imites les forces adverses.
APRÈS LES INCIDENTS RHÉNANS
le ilrié inis
ilmljuipi
Mayence. — L’Allemand Krautz
pii, le mois dernier à Neustadt,
tvait grièvement, blessé d’un coup
le poignard le sergent Àudigou, du
12" régiment d’aviation, se trouve
ictuellemeut en territoire non oc-
;upé auprès de ses parents.
Aux nombreuses démarches des
inimités françaises qui connais-
sent exactement sa retraite et sa-
vent que l’assassin n’est pas inquié-
té, la police allemande oppose la
bree d’inertie.
Le même cas se produit pour les
>nze plus importants témoins de
'incident de Germersheim, qui ont
également réussi à passer en zone
ion occupée. Leur témoignage
nourrait singulièrement éclaircir
es débats de cette affaire, qui sera
ivoquée devant le conseil de guerre
le Landau dans le courant, de la
«ernaine prochaine. Mais là, encore,
es autorités .allemandes ont intérêt
1 ne rien vouloir entendre.
/exploitation agricole en Allemagne
Rerlin. I,'Association ouvrière .
le Gologne, s’étant,, réunie à Ber-
in, a décidé de demander au gou-
vernement les moyens indispensa-
des à la formation annuelle de
M.OfM) exploitations paysannes. Les
»() millions de marks actuellement
«.■cordés par le gouvernement du
Reich pour le développement de
'agriculture, à l’intérieur, sont in-
uflisants.
• —
Le cartel de la potasse
Berlin. — Les représentants des
ndustries allemandes de la potasse
ont partis pour Paris afin de re-
ouveler l’accord conclu avec les
nlustriels français. On pense que
* contingent se fera probablement
omme par le passé sur la base de
%.
LES COURSES
A Maisons-Laffitte
Mardi !> Novembre 102C>
PH IX J)E S EN A HT
rompette (O’Neill), 76 — ‘2‘J.
larolin (March), 18.
larie-Hose (I)icz), 18,50.
'Sauf : Nonne, Radiuellc, Noctambule,
irouette, Oka, Keremia, <7yl, Lassic.
PRIX DU TRAQUET
fiche (Winkfield), 89,50 — 25,50.
e-Régent-II (Vatard), 21,50.
lun (Mac Gce), 24,50.
Sauf : Historienne.
PRIX DE SANTEITL
e-Kon-Boy fl .osa in). 565,50 — 73,50.
l(i-Pip (Garncr), 19.50.
rcadius (TréinçaiD, 39,50.
Sauf : Le-Moujik, Rayonnant, Do-
ato, Came lotte, Viozane.
m i
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