Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1926-09-28
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 septembre 1926 28 septembre 1926
Description : 1926/09/28 (A59,N17959). 1926/09/28 (A59,N17959).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52754915
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
„
— '■;? "
■MMMMMMHI
Il y a 50 ^n s
« Au concours îles domaines de l’ar-
rondissement de Pau, M. Quinluù, mem-
bre du ' Chnsctl général ci propriétaire
mières récompenses, car son agriculture>
est baséo su.r les connaissances les plus
sérieuses dei» qualités/de. son ;terrain .et.
de son climat. »
(INDÉPENDANT
I,,I I , , cia 2l septeniMc 1876.)
r vit »» v- *
* *
Bonam vinpm ^ t
Quelques apôtres bénévoles, à
rcrnuplr de M. le maire de Dijon,
sont, dit-on, partis pour là croisade
en fuma»' du vin:, dans les pays que
guette le « prohibilUmnisme ».;
C'est bien, mais ce n'est pas assez.
Tout Français voyageant A l'élran-
yer à le devoir d'aider à la propa-
gande. 'A tabîc d'hôte, surtout, U
doit exiger du vin de France. Et,
s'il rencontre (les abstinents, il né
doit pas craindre d'entrer en dis-
cussion avîèc eux.
Je recommande aux Français qui
se trouveront dans ce cas un argu-
ment excellent qui nous est .fourni
par un Anglais, Mr André-L. Si-
mon, Auteur d'un éloge du vin que
Rabelais P
M. Simon est d'avis que les peu-
ples, rouir,ic les hommes, s'exposent
aux pires calamités quand ils re-
noncent Au vin.
Deux peuples, dit-il, commirent
cette hérésie nationale de renoncer
A l'usage du vin et d'abandonner
la euitiire. de la vigne. Ce furent
d'abord Içs Sarrdzins, rare intrlti-
genle et hardie. Mahomet leur dé-
fend le vin au VIIe siècle. Deux gé-
nérations plus fard, relie rare o
perdu son élan : elle se flétrit et se
dcssèdhe peu 1 à peu pour ne jamqif
se relever,
Pitié, r'esl la Chine qui armclu
ses vignes et remplace le vin pat
l'ordup. Or, l'apogée de la civilisa
tiori chmônc date du temps oi
l'usage dn vin était la règle.
Vîtes donc cela aux Américains
prohibitionnistes,, que vous rencon
trerez A table d'hôte. Eux qui son
si tiers de la vitalité de leur race
ça les fera réfléchir !
*
* *
Un mot de Mme Cécile Sorel, coin
tesse de Ségur...
Elle se trouvait nu polo de Biar
ritz, où le roi d’Espagne venait, for
galamment, de lui remettre le brève
de l’Ordre dyAlphonse XIII.
— Sire, murmura l'actrice', trè;
émùe, daignez croire (pie cette déco
ration sera le plus beau de nies bi
joux !
— C’est vrai ! Où avais-je la tète
madame, répartit le roi en souriant
Vous ne pouvez pas porter un ru
ban à la Doutonnière de votre vos
ton ! . .
Et il s'engagea, dès son retour ;
Madrid,*'*15. ••èwoÿer à Mule Cécil
Sorol l’insigne en diamants...
* . .
* *
iteus le salon de l’hôtel, , un
damé, nouvelle arrivée est entoure
par queljquesJiébés ç.uupux pt .du
cuti die son nom.- -
Et la dùute répète, en indiquai
du doigt.
— Ça c’est Chariot, ça c’est Jeai
Pierre, ça c’est Jacques... .
Alors une petite voix s’élève. U
bébé qui n’avait encore rien dit, s
désignant. d!un petit doigt pointi
déclare :
— Et ça, c’est Jacqueline.
Et, 'presquç sur un ton d’excuse.
— C’est une fille, ajoute t-elle.
★ k
Dans le bureau de poste d’une vi
le. du Sud-Ouest, station thermal
aUx boues„.célèhres, un Anglais £
débat au guichet de la poste où
désire encaisser une somme d’ai
gont assez élevée... L’employé»
douce et patiente, cherche à lui fa
re comprendre la nécessité et la m
ture des pièces d’identité exigées
L'Anglais qui a oublié, dit-il, so
passeport à l’hôtel fait* de louable
efforts pour comprendre et exhit
successivement quelques document
sans valeur aux yeux de l’admiiih
tration • enveloppes de lettres, cart
d’un club de Londres, etc.
Soudain, il paraît avoir comprh
recülc de quelques pas et, déboutoi
liant son gilet ,montre avec sal.isfa»
tioii les initiales de sa patte de élu
mise,.! pii passa (pielques minute
agréantes au bureau de poste, c
jour-là. •
"***
Adate tnt un in»m connu, si l’o
s’en rapporte à la Genèse, depuis 1
commencement du monde. Il e;
aussi porté par de notables persoi
nages, nos contemporains.
A la table familiale où Pierretl
est assise l'oncle -Emile se lève.
— Je.spjs, dit-il, et vais chez mo
ami Adam. "
Pierrette questionne ;
Adam ou Eve ?
Nbûvëllk.
jj
Le Temps
Lundi 27 vSéptcnibre 1920
9 heures (couvert) »... -f- 15°8
Midi (couvc.rD... + 16°3
3 heures (couvert) 4* 17°0
Ma^hiua ... + 18°4
Miniiuu + 14°9
Le haroipêtre es|t à 747,% (en baisse).
A L’OFFICIEL
, > I
AU 36 L’AVIATION
M. de (ialard-Terraubc (Marit-S(anis-
làs-Charles-Gliy), chef <4é bataillon cortG
mandant le 36e groupe d’aviation, est
affecté au 3? régiment d’aviation, fai-
sant fonctions dé commandant du ré-
giment (séFvteè). 1 * ‘ ’
DANS LÉ GENIE
L’adjildant' Mai'tiiiôty a été nommé
adjudant-chef d’administration, à comp-
ter du 25 septembre 1926, à la cnefi aède
de Bayonne. * imUM'Êbi
r-r.r'i’v ( , -
8a taie sur la voie É MB# 1er
film te caftavre i’ia ta»
pi porte des tttnres suspectes
Le chef de train arrivant à Olo-
îori ce matin .vers 7 b. 1 /2 a aperçu
entre les Ponts de Scgues et, Mai-
son Neuve, un corps humain gisant
dans le fossé au côté gauche de la
I voie. Il s’est empressée à son arrivée
en gare, de prévenir la police qui
! s'est rendue immédiatement sur les
lieux.' ' .
Lé cadavre a été facilement iden-
tifié. L’est celui d'VUf nommé May-
; sonnave, originaiéé d’Ügenne, oü-
i vrier de tannerie, âgé de 45 ans.
Le corps était engagé jusqu’aux
> épaules dans l'ope* des*buses,.fai-
• saut comniuniqüdrtî les), fujssé^ lat.é-
■ raux à la voie, il portnit, plusieurs
> blessures an visage. On. a trouvé,
peu après, sur le tî)lnsl"dr(Jît, des
traces de glissade et( le béret de
Maysonnave.
Celui-ci qui s’adoUiiàit» habituel-
lement à la boisson, e?t-il tombé er
' rentrant chez lut.rf-.-Oii sa demande
J comment il se fait- que l'homme ail
pu dévaler la pejatc- du talus droit
alors que son corps a été retrou vi
de l’autre côté dft;9,ail. >
A-t-il été assomblké-dans la nuit ‘
L’autopsie que doit pratiquei
aujourd’hui, et l’enquête poursuivit
’ j conjointement par : la 1 gendarmern
• et la police apporteront sans Monte
‘ ! quelques éclaireisiwelupntacà ;ce su
‘'|jet- v i :
*, ■ ■A,\JPAlaiSi.’r
LA RENtREE AURA tIEU
LE 1^ OCTOBRE
C
n Par déci'cf îéndii sur le rappor
^ du président du Conseil, îninistr
des Finances, et du garde de
P sceaux ministre de la Justice,! le
1 vacances des chambres civiles, d
j. ; la cour d’appel et des tribunaux d
! première instance, se tehnineron
n i pour l’année 11)26, le 30 septembre.
*» A Bosquetâylni
La fête popiihuire organisée, hier, pa
le Comité Bosquet, a obtenu un suc;è
complet. ,.
A 2 heures et demie, dans l’cneejut
1 de l’école Marréclial-Bosquct, eut lieu.l
l- concert.
e | MM.- Dralac-, etimique de gcirre ; Jùn
^ : ca, baryton des Concerts Classiques d
jj ( Bordeaux; Caddetoù, aqniiqyc béarnais
Bébert, comique troupier; Les' Larcols
fantaisistes nmsîca'UX ; \folc, dlsclir i
:» | voix, et la Chorale de Bizanos, 'ditlgê
1_ j>ar son dévoué chef, M, Dunouau, fu
i- veut applialulis par la foule des audi
3. ! tenrs. La Classe, comédie militaire ci
n i un acte (le E. Maltrat, jouée par .MM,'Ec
!S ! bulo, Clavcrie, Sorpé, Neau et Mole, ch
^ tint un réel succès.
; Le pian» d’accompagnement était te
. nu par M. Peyrègne.
s' Après le concert, il y eut bal jusqu’,
G 19 heures.
Enfin, à 21 heures, chez M. Citron
3, Plgail, cours Bosquet, une fête de nui
i. et un grand -bal terminaient cette bril
limtfc fôtei
Nous adressons nos félicitations à 1.
Municipalité de Bosquetaynii pour li
s îéussite de cette jou'i'néé uônf on~gar
c ejera le meilleur souvenir, vm * «
: fJiinÉlMS el liis
st —
AVIS AUX PORTJÙJRS DE RENTl
5 %. — 'En vue’(f#v,itèr #tout retaé
_ dans le paiement de. leurs çou.pons, le
i propriétaires de titres au porteur d
rente de 5 % -pcrpEtCMSe doivent -dé
II poser sans délai chez- leir comptable
du Trésor, aux finS^dur-i’enoUvellement
ces titres démuni^ du dernier coupoi
à l’échéance cto ’t6 iroHt’*l92fr...
[texte manquant]
A.I» Corn-
Nôminatioùs 6fë fMftgl^âft 11
Le Journal offeiel publie un dé-
cret dont; î’objdt 'est la 1 conîfirflnâ-
tion dans leurs fonètiops respecti-
ves dos, magistrats dont le tribunal*,
siégeant dans la môme localité que
le tribunal d’arrondissement sup-
primé, devient, par l’effet dit décret
Uii 3 séptèmbré 1926, tribunal déptüf-
ieùiontal ou section.
Les instaUat- ons et, s’il y a lieu,
les prestations de serixi-ent auront
lieoi le jpnr de la rentrée des tri-
bunaux, soit le l" dejobi’o.
Le décret stipule en conséquence
que « les magistrats faisant partie
d’un tribunal d’arrondissement Bié-
geant dans une localité ou Ton&tron-
nera désormais un tribunal dépar-
temental ou une section,; sont maiiL-
téfius dans ce tribunal; départemen-
tal ou dans cette section pont
y exercer leurs fonctions dans
i’étendue du ressort de la nouvelle
juridiction, avec- je titre, .le. rang,
les prérogatives* et la classe qiii
leur appartenaient an tribunal d’ar-
rondissement ».
Voici les nominations dans le
reitgoét de la Cour d’Appel de'Pau ;
Tribunal deé Bàsses-Pyrénéss
M Sont nommés :
Juges au tribunal des Basses-Py-
rénées, seçtion de Paît (postef
créés) ; M. Carl'lé, du tribunal
i d’Oloron (poste supprimé), ma-.n
tenu dans son grade et à son ranj.
de président, de 3! classe a titr<
personnel ; M. Bougé, substitut dt
procureur près le tribunal de Pau
Substitut du procureur près 1<
même tribunal, M; Rodier-Talbère
procureur à Bayonne. ■
Juge au tribunal des Basses-Py
rénées, section Bayonne (poste créé)
M. DarrrmillaCq, juge d’Orthez-(pos
te supprimé).
Substitut du procureur près 1
tribunal des Basses-Pyrénées, sec
tion de Ba-yoniÉe/ M. Mazin, juge d
Dax (poste suppriméV, ;-en remplace
meut de M. Rodier-Talbère. nom tu
substitut dû procureur près le tri
bunal des Basses-Pyrénées (scct'o:
, Pan).
Tribubàl des Landes
.. Est nommé juge; M. Chabtiah jug
id’inslruciiotr à Moiit-de-Miarsan
» procureur, M. Lebas, procureur
Mont-de-Marsan ; substitut, M. Lcj
> -gué, substitut à Tarbes, en rèmplc
- cernent-de M. Fualdès, nommé subi
, • titut près le tribunal des Haute!
5 .PyTéwéesa' {lxVi 'rauue'»- ■ > ; CM
’ Tribunal des Hautes-Pyrénées
7 ! Substitut ides Hautes-Pyrénées, A
Ader, juge d’OÎorow (poste -suppr
rné), en remplacement, de» M. Le)
jgue, nommé substitut qu procurer
(des Landes ; ‘substitut des Haute:
Pyrénées (poste créé), M. jfuaiqèi
substitut à Mont-de-MhrBan. 5
1 , Affectations Provisoires
e . i —- Sonj prôyîsoifemejit afteçtés q ]
6 suite des (tribunaux déparfeementau
s ou des sections (fu ressort, de la coi
e d’appel de Pau, les magistrats e
e surnombre, .ou apparfepapt jaqx tr
x banaux supprimés doiït les nôrï
Suivent. : . f , ..
Tribunal des Basses - Pyrénêi
(section de Paü) : M. Duroussv Le
. i Casas, président ■ du tribunal t
d)ax ; M.'Lue, président du tribum
’ d’Grthez ; M. Bogùe, juge au tribi
’ nô-l de Lourdes ; M. Verdau, juge a
e 'tribunal de Saint-PaJaia ; M.' Lafoi
e- procuré)îr près le tribunal d-’O
tïïcz ; M. Toüzét, procureur près !
- étlibunal d’Oloron (section de Baypi
^.;i'o) ; M.. de Bàdière, pr’ésiqént d
.’ tribunal de Saint-Pàlnis ; M. ï)a
h iozè, procureur près le tribunal t
e Saint-P al ai s.
T.ribùnal des H(\ules-Pyr&nées
- j M. Castay, président dit tribun;
11 de B agi i ères ; M. Morillon, présidei
“ du tribunal de Lourdes ; M. Dav<
/an, juge au tribunal de Bagnères
_ M. Bcnezqcii, procurent* près le ti
bunal de Lourdes ; M. Med us, pn
h cureilr près le tribunal de Bagn
ros.
- 1 Tribunal des Landes ; M. Ch
zant, président du tribunal de Sain
Sev.cr ; M. Tessier, juge an tribt
i, [liai de Saint-Sover ; M. Dup'oy, pn
a eurour à Dax ; M.. Médan, prôci
- ‘rcur à Saint-Sover.
• : '!»*' ’Mtjt
Les récompenses dû Congrès
2 ■ j- 1. . 4—^ V • ' i-
I Dans Ja 1-istéT(Hes r'écoiripenses accoi
s ’dées à l’oCdasltm dn 1P Congrès nàtir
,, n,ai de la Mutwajité française à Strai
. ibonrg, nous ire le Vous la suivante :
s i Médaille d’or de la mutualité à ]
t i Edmond Janca, président de la Secfi;
> m'.'- h «
PDiltïfl^glaçë (
« Jeudi 28 janvier 1917..
K Poilûs de g taxe, '4* lin officier s
lrtiàlatlè, v^dulf^ur ïr l^atr, a faih^ i
ayec la nebge, , un grpqpe de deyx
:piilu8,( dfc grdnaeür ifàtùrelié.'ftioiï; '<
tant la gardje à, la porte de ina t
baraqué. 1 1 ‘ ‘ : t
« L’un est agenouillé, l’autre est <
debout' derrière lui, le fustt à la 1
rrtalri. Çfe groupe est fort réussi et
'notre camarade est* «fr véritable' ar-
tiste. Le froid aülaftt, la neige s’est
durcie et ce sont deux pollup de
glace qui montent, maintenant, leur
faction à la, porté, âu înédecin-ébef.
Ils ne demahaèift pas ja relève Ceux-
là, et.ne sont.pas .près de fondre...
comme nos effectifs; -
\ <( Tous- les phojoaraphes. du C. H>;
(Centré Hospitalier) et .des envi*
rons, *et Dieu sait s’il y en a, sont
venus prendre des clichés des
bonshommes: »
if C’ost aiiïsl que le docteur E. .dé
Pradel, qui vient de mourir, cité
lWivié d’un sculpteur patois, dans
son livré La Guerre en Sabots chez
les Majors. Extrait dhj g nrnâld'un
t/'jMeiïn de VArntég Tcrrvtoruâè}
mobilisé pendant la Grande Guerre
1914-j£I8l ; envoyé sur le front, à
Saint-Marc-rEglise, à l’ahibuîàTice
47/29, en Champagne, noii loin de
Reinis (p. 78).
j Notre *ami Gabard aura certa.ine-
| ment quelque satisfaction à savoir
s que l’oeuvre éphémère de son meil-
Ïenr ariiô, le sculpteur palois : Les
yoïius de Glace a duré dans le sou-
; Venir dn médecin-majôv qui lui
3 donna ses soins; et quelque trist'eSSe
i à apprendre sa mort.
^ j|É p ' qf *
! Li Lyre Pabl» a ctiintè
avec it concours ( ; M.Statpor
Malgré rincerlitude du Icmps, le
e conn rl de samedi soir auquél pafli-
- çipail la Lyre Paloisc a été parlicu-
e iièremenl réussi. C’est avec infini-
Î- ment de plâislr que nous avons en-
é tendu M. Stalporl, baryton de grand
" opéra, Inuréai diu Conservatoire royal
1 de Bruxelles, qui a fait valoir scs
rééjs latents. La n ombreuse assistan-
ce ne lui a pas méhagé ses vifs ap-
e jjlamlissenjents.
Nous félicitons aussi la Lyre Pa-
loi se qui, a enlevé si vaillamment le
i- choeilr des guerriers de Faust el
s- soùhaHons que cette belle choral»
5- acquière, dans iih avenir rapproche
la gloire qu’elle mérite. Tous rio5
complimenls à M. Capion, son dé-
j voué direeleuf.
s màa&à
S-
s, Au yalâls d’Hivér ,
Ce soir lundi; 27 septembre, à 21
heures, mrriPalnmriunte.grund spec
•a tacle de Cinéma.;1/
x « Ad rien né LecouVreUr », grand
ir film- dramatique, iinrs sérys.
I1 a BSgdrrfo au fvîtmtyue », comique
F -*■. « Fernië modèle en Suède », docu
is mentaire. i
-ToÙS,ivteé!vjcw4To,'à 17 heures et tou:
:S tes soii^, pendant tes entr’actes,
ts Dancing-Boule. ....
CASINO t*ÂLÂCÊ. — Représenta
11 tidnë du iPfro^Bdf au dimanche, à
J" g . 45. *— Matinées : jeudi et dimàn-
11 che, à 3 heures.
h : ili 1 --
r- ^
ie Concerts? publics
l- » :T"
u MUSIQUE MILITAIRE
r- PROGRAMMÉ,
le DU LUNDI 27 SEPTEMBRE 1926
Place Royale, 21 heure-s.
• 1. Alleyro militaire.
B 2. Soir d’été revorie (Delmas),
lt 3. Stradcllit, ouverture (Fîotow).
s- 4. .Mireille, fantaisie (Goutiod).
• 5. Scènes bohémiennes (Bizet).
.p i. Prélude.
II. Sérénade.
IIL Marche.
è- rm ■ * ■! 1
ORCHESTRE MUNICIPAL
t- PlVbGBÀMMÉ
1- DU MARDI 28 SÉPTÉMBRÈ 1926
(J- Pjàce Royàie; 17 h. 15.
-1* 1. Saint A Ùiià'A (FâhdrîcU).
2. Meliltt, suite Ile valses (Rom&berg).
3. a) Salut- d’a/iiour (Elgat).
i h) Matinée aii village (Goublier).
4. Le Pré aux cfercè (Sêrold).
&. Mascarade (Lacome).
6. La Favorite (DooiZelli-Tavan).
. Place RdyÀle; 20 hl 45.
> il. Marche Gantoise ^Tjfhüippcpci),
2. Les Violette#^ (WaldtéMet).
5_ ,3. Fleurs et fe/t/mcs {Razigadê).
I 4. La Chasser du jeune Henri.
Vt. (Méhul).
,n 5. Seènés pittoresque (Massenet-Mou
le , toh).
6) Muté Butterfly (Puccini-Tnéân).: -
•v-
t.
PhewerdiimMictad; *
d’âutëmite
t GARÇON UN CÀtT W%ÜD:.. >»
Les-, premiers. jaug s . d'automne
ibnt;commc,\es trytts iYop mûrs, ils S(
ic gâtewt par eâ-hàût. ,
Voici quelques températures
i'iiièr Jrrig^inj Remontons , l’échelle d»
des degrés, cela nous réchauffera b
ie ville m mile. A sfipi heure s, ,ii, y, 11
avait 5 degrés à Rétines, 6 à Paris,
Strasbourg, 9 Dijon, 10 à Çlçr- i
nfmü-FçvraûTl, 1) A Belfort12 à
13 aù Ping,. 14 à Bor-
deaux, 15 â Brest, 16 à Biarritz, 17 ,
à Montpellier et 20 A Marseille... *
JyoÜs .pQÏçy’A l'aise, mais '.fions la
nuit iernpcTdpure est descendue j
sMpŸesqàc laide la F tance à .trois c
degrés au-dessus... i
Les dimanches se suivent et ne t
ressemblent plus. Dimanche der- »
nier — dernier -(dimanche d'été — J
le ciel était d'un bleu ferme, le
thermomètre montait à trente de-
grés, on s’0pçnjgeait êncofe lp'front
le tantôt... Hier, premier beau rli-
mhnefte d'ànwffvtie,' Vair êà mûtih a .
été sec, piquant-, on accéléra le pas. ,
Quelques hommes avaient des par-
dessus. (( Garçon, un café bien
chaud ! »
, Et voici que les vAcàWcirs, pour
tout le momie,' sont tcrniidèés. Oh
rciifre... on rentre.,.
C'est le cri analogue à celui, du
gàrfiien du masée « Un ferme...
on, ferme... »
Et le Conseil Général ouvre ses
;portes pour sa session ordinaire,
mais la plus importante de l'année.
Et il pleut. Ah ! je suis bien con-
tent qu'il ait plu. Supposez qu'il
• n'ait pas plus. Mais c'en était fait
à toûï jamais de nos prédictions.
Vous vous rappelez bien que je vous
avait dit : « H pleut toujours pour
le Conseil Général ».
Ça ,n'a pas raté J Hier matin en-
core, ça allait. Hier apreh-nudi'on
pouvait penser que je serais rnis
en défaut. Bas du lout. Vers huit
heures du soir, lé térhfïs s'est gdté,
il a craçhottc, puis uù coup de vent
a amené un orage, qui a, tonné —
fait bien rare cette année — et H a
plu, de quoi faire enfler les der-
niers raisins. v
Et ce matin la pluie a.fait s'épa-
' nouir sur la'préfecture toute une
- floraison, nouvelle de conseillers gè-
■ néraar. .
- J. A. C.
♦- rr-
B. P. M. E.
i LÉS RÉSULTATS
r Les dernières épreuves de la ses-
, sion étant terminées, les titres in-
5 dividuels du B. P. M. E. seront éta-
blis ihcéssàhiihërit. Les candidats
reçus pourront retirer ou faire reti-
rer leurs titres à partir du vendredi
1er . :î
Ils auront à se présenter :
a) Centre de Pau. — A l’ancien
bureau de l’L P., Caserne Berna-
dotte /Escalier 8, 2e étage).
b) Centre de Bayonne. — Au bu-
l rcau de l’I. P. Caserne de la Cita-
delle.
*" ♦- ;
l A QUI TOUT ÇA ? — Un tablier
en soie-, une grosse clé, un porte- 1
monnaie, un chapelet, une clé, un
i lorgnon dans étui, une coupure, un
trois pieds d’appareil phQtographi-
s. que, une, pâtre lunettes, iule mé-
daille or, deuÿ initiâtes,.,un tablier
’ de bébé, une certaine somme, une
vache, une casquette, une mâpiyelr
le d’auto, trouvée depuis plusieurs
1 jours.
Etât-Civil
Publicaticris. — Jean - François
Lannetté-Vergez, infirmier, et Su-
zanne-Laurence Boué-Bigne, infir-
mière.
, Albert I.arrieu, sergent au 18e R.
Infanterie et Emilie-Lucie Bouvet,
repasseuse.
. Mariage. — Bernard - François-
Emile Boy, cultivateur, et Eugénie
Dliérété, commerçante.
Décès. — Lucie Pinos, née à Pau*
.13 mois. .
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiriiiiiifiniffiiiiif
NAY
AU CINEMA PATHE. — Le jeudi 30
septembre, à 20 h. 30, représentation
extraordinaire : Les Stgr-Berth; Le Ré-
veil de Cléopâtre, merveilleuse revue
! égyptienne à transformations; L’hom-
\ me caoutchouc et La femme serpent.
i A l’éc-an : Sous l’épouvante, grand
- i drame sensationnel en 4 parties.
Prix des places : ibalcHn. 5 fr.; pre-
8) filières, 3 fr.; secôftdêsyr2 fr; -
— "fwrr 1 m il »
Dmf; le Département
OLOR0N- ORTHEZ
' "*r," I -
PARDIE8-MONEIN
RECETTE BURALISTE, i — Nous li- M
ans à VOfficicl : “
t<
« Pdr décisions du “directeur général ^
ÏS contributions indirectes en date des
3, la, 18 èt 20 septembre 1926, a été ^
ominé receveur buraliste de 2* classe : ^
» A Pârdiêâ-Môli'éfii, M. Bavasse, clas- t
c à la 39’’ liste n° 317. » * ? J
BÉSCAT r
ACCIDENT. —> La da;me Castetnaut, j]
Icconi.pagnée de son fits, condhisait au L
sliamp un tombereau de fumier. On vc- 1
(ait à peins de , déchaîner la charrette ! c
prsque les vaclïes, subitement, s’élan-
:èrelit et renversèrent la veuve Castct-
jaut. El lé tomba sou s l'attelage qui, *
jeureusemeint, fie la piétina pas, mais c
inc rou© du tontbereau lui passa sur c
fc corps. Oh la transporta chez elle Où '
p docteur, mandé, conclut à une luxa-
ion du fémur. Une quinzaine de jours 1
4c repoè èerâ rtéccssaire. ^
ENFANT ERÔlTLLANTE. — I.c jeune
Vnribe, fjls -aïfié du gÿalp.àthique âd- .
joint au ntair'e, gentil bambin, de 5 ans, .
joéàît dèrtà là cuisine pendant que sa *
grÂnd’nière vaquait aux soins du mé-
ilage.* Tout -d’un coup, en couô’ant, il
renversa, une casserole de lait bouillant
qu’on retirait du feu. Des éclaboussu-
res jaillirent et brûlèrent le bambin
assez légèrement toutefois aux mains
et au visage.
EMBELLISSEMENTS. — La nouvelle !
îtuinicipâlité ne s'est pas endormie sur 1
sjes lauriers. Soucieuse des initéièts de
Ùi population, elle poursuit son prç-
granthie de transformation ! (/est ainsi
qu’elle, vient de faire procéder à une ,
rectification de travail an lavoir cons-
truit par l’anciçnne inpnkij)a)ité. Gela,
parait-il, laissait à désirer ! Nos édiles
ont. le souci de bien faire.. Puissent-ils
coittfMfch èt-jldtisf ies ■applaûdlTO'as.
CHARRIERE (YqiL 4R 6" M&l i
ISSOR-EN-BARÈTÔÜS
ACCIDENTS. — Sur la route d’Issor, '
à la fournée n’Issor, dâns un tourhant,
une automobile étrangère au pays, et
qui filait à vive allure, a tamponné une
voiture â deux roues, conduite par un
jeune ho tente d’Asasp.
La rencontré, qui aurait pu être gra-
ve, s’est réduite, heureusement, a des
dégâts purement matériels. ,
L’auto a été légèrement endomma-
gée ; quant à la voiture, elle a eu un
brancard cassé.
Seul, un jeune chien de chasse, qui
suivait la voiture'de son niait re, a été
tué par l’auto, dont les roues lui ont
passé sur le corps.
PARBAYSE
FETE LOCALE. — Elle aura lieu les
3 et 4 octobre et, selon la tradition,
devant chez M. Agor, aubergiste, qui
organise un grand concours de quilles
de neuf. Ce concours durera deux jours.
CUQUERON
FETE LOCALE. — Elle aura lieu les
3 'et 4 octobre avec .un. éclat inaccou-
tumé. A cette occasion M. André Séré
organise uii grand match de quilles de
neuf doté-de prix alléchants. Le con-
cours commencera le 3 octobre à 8 heu-
res du matin pour se. terminer le lundi
au dernier joueur. Si Phébus se met de
la, partie, nous espérons .la, multitude
des visiteurs : ils ne regretteront pas
leiir déplacement car M. Séré se préoc-
cupe d’avoir, chez lui, des attractions
d’un nouveau genre,
POLICES INCENDIE. — Notre locale,
affiliée à la Fédération-Incendie, ayant
son siège social à Pau, 26, rue du Lycée,
possède l'adhésion, de la majeure par-
tie des propriétaires ayant leurs im-
meubles assurés à notre mutuelle. Mais
la plupart de nos amis ont leurs poli-
ces établies ,sur des évaluations d’avànt-
guerre, qui n’ont plus mise de cours.
Un incendie peut toujours survenir,
emmener des pertes irréparables. Or.
quand uû tel sinistre arrive on n’in-
demndse que les revers pour lesquels
on paye les primes consenties. C’est là
la stricte justice. Chers amis, mettez-
vous de suite à couvert. Refaites les
contrats d’assurance défectueux, aug-
mentez vos primes annuelles d’assu-
rance ; toutes appréhensions futures
eonlruil OtllCI îl 11 (% Il 11 CC S.
ETAT CIVIL.— Naissances.— 21 sep-
«inbre , : , Marie-Magdçlejne Claircnce,
Ile de Vincent-Xavier Claircnce, fac-
eur de postes, et de Anna-Eugénie Bor-
enave. , . . .
Louise-Aline Lhoste, fille de Andre-
ugustc-Georgc.s Lhoste, ciseleur, et de
lUzanme-Henilette-Lucie Bernet.
Publication» de mariages. — 22 sep-
em.bre : Joseph Penê, cullivatéur, et
iermaine Lompré, sans protession, do-
aiciliés à Orthez.
Détès. — 22 septembre : Pierre Ba-
►etout, 45 ans, époux de Marie-Lestc
«Asservie
Albert Tolou, 78 ans, célibataire, dé-
édé à l’asile protestant.
ECOLE PRIMAIRE SUPERIEURE. —
.a rentrée des classes aura lieu le ven-
Iredi l"r octobre à 8 heures pour les
‘xternes et le jeudi 30 septembre avant
ingt heures pour les internes.
Le. Directeur rappelle qu’aucune de-
nande d’admission ne pourra être pri-
;e en considération après le 30 septem-
i)re.
MEDAILLES MILITAIRES. — La sec-
ion d’Orthez se réunira le dimanche
1 octobre, à 10 heures du matin, dans
une salle de l’hôtel de ville.
Présence indispensable de tous les
sociétaires.
Les Médailles non sociétaires sont
invités à assister à cette réunion.
BIARRITZ
Pour la création d’un hôpital
à Biarritz
M. Petit, maire de Biarritz, a reçu à
l’hôtel de ville, la visite de M. Strauss,
le notable résident de nationalité amé-
ricaine, qui s’est inscrit, avec Mme
Strauss en tète de la souscription duc
à son initiative et faite en vue de la
création de l’hôpital de Biarritz et déjà
décidée par ia Municipalité.
Il lui a remis la somme de, ÎOTVUU
francs annoncée et lui a confirmé en
1 outre sa décision d’acquérir une ambu-
lance automobile, ce qui permettra de
doubler celle dont disposé actuellement
la Ville.
Au cours de l’entrevue très courtoise
et à laquelle assistait M. Ligolini, vie -
1 consul d’Italie, directeur général de
l’hôtel du Palais, le Maire a renouvelé
à M. Strauss scs vifs remerciements.
11 est dans les projets du généreux
donateur d’organiser, au cours de à*
saison prochaine, de belles maniiesta-
tions en faveur de la même oeuvre, li
i déclare vouloir ainsi témoigner à ia
Ville de Biarritz, qu’il fréquente depuis
25 ans et dont il admire le merveilleux
développement, sa persévérante sympa-
thie.
Dans laRégion
Une série d accidents
an Pont de Neige de Gavarnie
| Dcur icstanrateurs lonrdais, Mine
i et M. Cousin, en excürskm vers la
I Grande Cascade, traversaient tran-
quillement le Pont-de-Neigc, lorsque
la croûte glacée cédant sous leur
poids, ils disparurent subitement
dans la crevasse qui venait de s’ou-
vrir. Transportés à l’Hôtel du Cir-
que, ils y furent soignés par le doc-
teur Péré, mandé en bâte, qui cons-
tat chez le mari une fracture de la
jambe, et ehez Ja femme, une bles-
sure grave à l’épaule. Les bles-
sés ont été ramenés à Lourdes, à la
clin/quc dû docteur Cazavant.
Traverser la neige à cette saison
est un exercice toujours dangereux.
Ci net accidents analogues et heu-
reusement sans gravité, viennent
(Péri fournir la preuve en quelques
jours. Ils serait bon <|ue tous ceux
qui n'ont pas l'habitude de la mon-
tagne eu fussent utilement prévenus
èt que des instructions fussent ins-
tallées à cet effet et de façon très
apparente sur le chemin du cirque
èt de la cascade habituellement
luivi irai' les touristes.
T. s. F.
RADIO-TOULOUSE
Longueur d’onde : 430 mètres.
Lundi 27 Septembre
21) h. 30. — Dernières nouvelles de
la journée.
21 heures. — Concert : Le domino
poïr, fantaisie (Auber); Sérénade (Wi-
dor); Musette (K. dal Monte); Cavalle-
rit( Rusticana, fantaisie (A. Maseagni);
Sérénade (du quatuor en Ré majeur) (A.
Périlhou) ; Rêverie (R. Schiïinann) ; Sous
bois (V. Staule) ; Berceuse gasconne (P.
Lacombe); Réveil du printemps (Ph.-E.
Bach) ; Isoline, suite de ballet (Messa-
! ger)- *
* *
Mardi 28 Septembre
i 10 h. 15. — Cours des marchés mu-
: nicipaux (légumes, fruits, lait).
| 12 h. 30. Cours des marchés régio- j
n aux. Foire». Changes de la Bourse de
Paris. Météorologie.
12 h. 40. — Concert ; Toréador et
Andalouse (A. Rubinstcin) ; Célèbre ya-
votie (Lulli).
13 heures. — Carillon horaire : Le.
Cygne (C. Sajnl-Saëns) ; Pour une prin-
cesse (H. Février) ; Danse orientale
(Korsakow-Krelslor) ; Tria (F. Schu-
bert); Aubade à Ninon (P. Lacombe).
13 b. 45. — Informations générales*
20 li. 30. — Dernières nouvelles de
la journée.
20 h. 50. — Concert ; Le jugement de
Midas, ouverture (E. Cools); Sérénade
(B. Godard); Nocturne (A. Kunc); L’a-
mour et la nie èi Vienne, valse (Kom-
zah) ; La bohème, sélection (G. Pucci-
ni) ; Chanson d’été (Gaubcrt) ; Menuet
en Si mineur (F. Schubert); Berceuse
(Ph. Gàubert) ; Vieil air jeune chanson
(F. Thomc) ; Scènes alsaciennes, suite
(J. Massenet); La Tosco, opéra-comique
de Puccini (sélection).
Feuilleton de f'INDEPENDANT — N° 15
L'Assassinée
■••il» % *'J..r î r* ft -y.t t'f: .f “
dU Téléphoné
Par Léon GROG
" ; n m .
A la rwtwrcho d’ûrte etiruronn^*
S’ii’ etâit anitné de la même pitô-
sioii dans la.ï'çc.hprçtîc de la vérité,
c’était plite; bien qirib ne youliit pas 1
•sè à Iui-mètWe, paTçe qfie
l’Anfeur d’Yveline éfbft comnumi-
catbvë .'qjuâiMità; IÙA. môtt de
Mârgu'efifé qppèïâîf inVe vengèfiTfte.
Il éprouvait màîntefîàùt qüe ta
gràçé cl’YvcMé, Pont .être ptùs sub-
tile ‘que‘ la;(bé , M'àrguéfitc,
ri’étoit pas nioifis puibSapté. Et il
lâlgfeâit alfef, saris liitfe, ' àti senti-
ment. nouveau qui fleurissait- en
fe sé^Vo^Aiëfit' pj’fesfqtië chÉtfiife
jôtlt. YVèiiife «te'cîépîtâit'-dè fi’âpppr-
ter a ^ùi^ofiVnKT cjûé nés. hrotitilM
d’InfôVrrt'fttiOrts qdi. pa'r sûretoît. ïal-
sâiéfff' sodVè’ôf dôfiblè èniplbl avëé
ce qül épmHiuteiquâlf lè Hâ'rquft.
îâdrfata -fit' cteàgfeteif de son niletit.
Il semblait, à présent, que ce fût elle
et non lui, la principale intéressée
i
I dans l’affaire. Elle devenait ner-
; veuse, facilement' agacée..
! D’autres .évènements sollicitaient
! l'attcuitioii du public-'L’iaetualité est
chose fuyaiitë. Yveline m'était plu-r
au premier plan. S«ïi copie avait nas-
se de la première page cà la deuxiè-
me, puis à la tf£ùHÛin& Sa. jeune
renommée. pâlissdit. Oij. .paijlàijt, au
jouriiàl, d’aband»jnneT, prqvisoii'e-
, ment l'alfaire de-n Taseassinée du
téléphone », et de lui, confier d au-
tres reportages. , . / ,
Mais elle s’entêtait, suppliait
qu’on la laissât se dônlier tonte en-
tière à cette rubrique, promettait
de ûoüytiàux coups de théâtre. La
pqtïte bpîte cachetée l’hynoptisait.
Elle voulait la dêcoüvrir *et-.se désesr
pérait de n’y point parvenir.
Ce fut Tiburce' qui via mit» SUE la
voie;. Contrai reine ut à ces- habitu-
des de lacùnisme, il contait fit» jour
coûimerit Tes feWjtats qui. Veulent s>
vàclcr cachent ies instruments » de
ïciir ‘ évasion et rappelait Thistoire
;d’u?i bagnard qui avait ’ dissimulé
une limé :eb un ciseau dans la car-
touchière de son gardien !. 1
— J’âi. l’idée, conclut-il, que la
mystérieuse petite boîte est c,achète
d’ime manière analogue.
, A ces JdçqRçà tresèdinit.
, r— Moi aussi, dit-il, j’ai une. idée,
que je n’pi jamais osé vous commu*-
niquer,. lant elle me paràlssait ex-
(rayaganfe. Le récit de notre ami
m’énhardit à vôiiâ fàiVè part,
tl’après les dernières paroléte dë
pauvre Gina, qui sont» si j’ai
I * ; ..... ..., . -
bonne mémoire : « Dites à Margue
; rite... dans la cotlr,.....» vops avei
i toujours peii=é que l’objet se trouvai’
eoui dans le sol d’une cour, soii
celte dé Fpôtel de l’avenüe de l’Al
i mte, soit que ’autjte,. et, votre dessèjn
-i cdiitr;arte.p siy j'ai bien compris, d’éntreprëh
[idiie des fouilles dans la cour de l’hô-
; tel. , "
;Yveline: approuva de .là tête.
~ Eh ! poursuivit rihgénîeüri je
n’ai jamais pensé comme vous à cel
égard. J’ai toujours supposé que,
, non feulement la phrasé, mais .en-
core lq mot que prommeait «,Gina
s’çtait trouvé .inachevé; coüpê; bru-
taj.emen.t par ljp mort* U ne s’agirq.it
do.nc pas, dans cette, hÿ'polhèsé,
d’une epur, mâis d’un mot (CoittnTen-
çânt par ces quatre lettres... : ‘ '
i-. — Pas extravagant du tout, très
yraisenjbîàjllé. àiUc'ôntt^U’êù^mur-
înùra Tiblu'cé, qui SUttàit avec atten
4iqn l’exposé de Jacques.
jr. D’âqtrë part, cqhtifiüq.' rerai-
,ctf là tpirDijqre de la, phràtec îhaïffië
auffisàtefiièiit mfe'le mot inocnjvé,
s’il ektefë, test.uh substantif — bt un
iSÜBêtahtîf fête Inin. Mon «e^pm 'à
longuemetît 'travaillé sur' ces dfâi-
nëés, saHê qtié jè ,trbùÿe un iêMt-
tat satisfaisant. Hier ♦Soir, enfin;
ayant pris un dictiohnaire, jé nie
àufs appliqüé â chèrehér; pàrmi les
mots commençant par « cour », s'il
en était un qui permit Ü'échafàuQër
une hypothèse raisonnable. L’un
d’eux m’à frappé ": c’est « couroti-
nç ».
i
—Pourquoi « couronne » plutôt
5 que courtincl, courette, courge ou
t tout autre, substantif ? ,demandâ
t Yyeline,
. .A cause d’un détail que j’aVais
, oublte,, parce que avais estimé
, iiisipiiiïfant et qui 1 in’est révenü
. brusquement à la ménipire en vo-
. yant le mot. '
’ —t II n’y a pâs, pronohça senten-
cieusement Tibürce, de détails, in-
. signifiants.... 1 1
t .-—.Vous sayez, reprit Jacques.
qué la'reine dès reifiès' r’teçôît’des
. ;qûàTitités dé cadeâüx. Ses attribiits
: joyâux, nôtamment, Jüi sont ôffèrts,
. soit par dés grâfids magasins, soit
; «par djpè paHiculters^ soit par le Ce-
mité des, Fêtêa» Or, ia vèilîe mêfüe
’ de çete Mi-Corêhie tragiqud, un
anonymq avàjte envoyé à Mar guéri
i te uni qàqroterin qup j.’dï eji.ji’occpi.
sj-on'd’a»pe?cê>(plr; Elle était en toc,
évidêinfuè'ùt, niais son zinc dpré,
pçné de ,Mux 'diamants, m’a parti,
ufa fof. fdH aHftetéteéût ciséîêr’Ên-
fifi,, aâ fb'tteie était telle qu’il n’êïait
pflS imite^We ’qd'tin mécoinlsiue
secret permit dêf poliVrir et qu’üh
objet de 1 petites diteenêlons fût ca-.
ché àTinitiêrte.ur.;. • •'
— P^rteitazhfint logique ! s’excla-
ma (Y,yelijm.,^çs deux soeurs, t’évé-
qehienl l’a prpdVé.; étaient guetfêes,
tràquêès. suWèiljfe pàr dlê'éhhè-
mis implàpabte^. . Ete attèiidaîent
avec antpisife te t^ti/tfe ’DBIfe, qui èôm
tenait uûb clîbae irifihiteétlt pfê-
ciBUBe pour ettw ^ pêut-êVre ' leur
salut. Il fallait que celle-ci leur par-
vint à l’insu de lëtirs ennemis.
. C’était.,pour l’expéditeur, une so-
lution élégâhtb que de là dissimuler
dans la couronne de la reine dos
reines..
— Oui, fit Tiburce. Mais il y a
un point faible...
—C'est ?...
—C’est que l’expéditeur,, après le
double attentat, ne së soit fait con-
naître. Voici, seloû moi et en ad-
mettant, pue, la boite soit cachée
dans la courônrte, ce qui a dû se
passer. Gina, ayant reçu l’objet la
veille de la Mi-Carême, par un mo-
yen quelconque et. d’uh expéditeur
ignorant peut-être mêmë la valeur
de ce qu’il envoyait, n’à point vou-
lu. la garder, çhçz elle, précisément
pàM.qü’èllG sé’-savait épiée,, Elle
; a' sonp àte rtetriettré à sà' stfeur :
mais elle.JJ’a pu voir Marguerite ce
jôur-là; "Ayant cherché' vamèment
uhe caçhélte sûre, elle a imaginé
uÿteltetëf Üjiê' cdtiroiine-de théâtre,
irüqtfèîê eîi vûe de • quèldUé'féerie
— te liteihq qü’eilê h'âîlt déjà possédé
4M fcllo cét accèstebiré, ce qtii n’est
nultenient' i il *v r ÊLi seijrib t kbie — et d’y
cnfêWnér ia jiouê, Après quoi, elle
a fà.It( envoyer lq.çpiirdhife à Mâr-
gqarlte, en àêt rèisorVarit pe lui révé-
,1er quélle chdse précieuse elle, con-
tenait. Ceta explique- pourquoi, le
jour de ratteîitàt, ayant Sans dou-
te reçu quelque sinistre avértitede-
mènt ou se tfouvant ?tous le coup
d'ùn sinistre pressentiment, hélas 1
trop justifié, elle a voulu le lui di-
re sans retard. Elle n’en»a pas eu {
le temps, apparemment, puisque,
• «jans*son agonie, elle s’adressait a
Mlle Yveline pour qiié celîC-’ci aver-
i tit Marguerite, dont Gina ignorait
donc le malheureux sort...
Et le «Frisé » qui n’avait pas cou»
fume .de parler aussi, longuement,
respiTa bruyàiiiinent.
_ BrâVo ! mon vieux Tiburce ap-
prouva la jeune fille. On voit que
Vous êtes un ancien professeur de
philcsophie : la logique est votre
domaine, et votre petite’ reconstitu-
tion tle l’affaire me paraît un chef-
d’oeuvre.
—Que ne trouvez-vous aussi aisé-
ment. soupira Jacques, une expli-
catiop du meurtre dé Marguerite ?
Tiblirce toùrfia vers l’ingénieur
son pétït 'oeil malifi.
* — Patience ! monsieur Servan,
dit-il. Cela viendra peut-être.
— En attendant, remarqua Yve-
iïrfé, tôhtè çéttè théotfé pbdr i'iigé-
iiîbil^é qti’elîe soit, 1 (fèlneurèra Une
théorie, et Vieil de pins, tant, que
nous ne mourrons la vérifier...
— Gest-â-dire àdbeva Jacqués,
tant »|ùe nôifs n'a'urbns pas eMtrè
ltes niâtes là coûV&ni)é ’en zinc duré,
dOii adohytifte d’tifi incobnu à la
reifife dos reines ?
— E^actemêht...
Jei me suis demandé,
cè teatffte àibVü ixso. cettè péhsée me
ttbtfâif feê là têtu, Cë p'avairpû
devenir "cet àfttibnt royal qui n’a,
hélas ! pas .servi.... U est vraisem- i
niable que, dans le désarroi qui a
suivi la découverte du Crime, tous
les accessoires ont été emportés,
avec le char de la reine des reines,
Vers les ateliers où ce chair avait
été construit. Là, qu'en a-t-on fait ?
Ont-ils pris le chemin d’une bouti-
que de brocanteur, ou bien sont-ils
restés empilés dans un coin ? Ou en-
core la justice s’eu est-elle emparée
pour y chercher des i'ndices im-
probables ? Une petite enquête nous
l'apprendra aisément..
Yveline eut le fin sourire qui ac-
compagnait chez elle l’éclosion d Une»
idée. Elle ouvrit la minuscule ser-
viette en cuir gaufré, .qui ne la quit-
tait, jamais et qui faisait qu’on la
prenait souvent pour une jeune avo-
cate et en sortit une mince brochure.
— Voici, dit-eite, le programme
qui avait été imprimé en vue de la
Mi-Carême. Les fabricants du char
y ont fait une publicité qui nous
sera bien commode... Voyez, c'est
écrit en tmites lettres : « Le char
de la Reine des reines sort des ate-
liers de Massepain et Cie, décora-
teurs, qu. ah de Javel »•.... Il y a mê-
me lé' oùteoro' du téléphone. 1 Nous
poûrroils être fixés tout de suite.
■’ ^SF. ■ ’ i (A suivre.)
— '■;? "
■MMMMMMHI
Il y a 50 ^n s
« Au concours îles domaines de l’ar-
rondissement de Pau, M. Quinluù, mem-
bre du ' Chnsctl général ci propriétaire
mières récompenses, car son agriculture>
est baséo su.r les connaissances les plus
sérieuses dei» qualités/de. son ;terrain .et.
de son climat. »
(INDÉPENDANT
I,,I I , , cia 2l septeniMc 1876.)
r vit »» v- *
* *
Bonam vinpm ^ t
Quelques apôtres bénévoles, à
rcrnuplr de M. le maire de Dijon,
sont, dit-on, partis pour là croisade
en fuma»' du vin:, dans les pays que
guette le « prohibilUmnisme ».;
C'est bien, mais ce n'est pas assez.
Tout Français voyageant A l'élran-
yer à le devoir d'aider à la propa-
gande. 'A tabîc d'hôte, surtout, U
doit exiger du vin de France. Et,
s'il rencontre (les abstinents, il né
doit pas craindre d'entrer en dis-
cussion avîèc eux.
Je recommande aux Français qui
se trouveront dans ce cas un argu-
ment excellent qui nous est .fourni
par un Anglais, Mr André-L. Si-
mon, Auteur d'un éloge du vin que
Rabelais P
M. Simon est d'avis que les peu-
ples, rouir,ic les hommes, s'exposent
aux pires calamités quand ils re-
noncent Au vin.
Deux peuples, dit-il, commirent
cette hérésie nationale de renoncer
A l'usage du vin et d'abandonner
la euitiire. de la vigne. Ce furent
d'abord Içs Sarrdzins, rare intrlti-
genle et hardie. Mahomet leur dé-
fend le vin au VIIe siècle. Deux gé-
nérations plus fard, relie rare o
perdu son élan : elle se flétrit et se
dcssèdhe peu 1 à peu pour ne jamqif
se relever,
Pitié, r'esl la Chine qui armclu
ses vignes et remplace le vin pat
l'ordup. Or, l'apogée de la civilisa
tiori chmônc date du temps oi
l'usage dn vin était la règle.
Vîtes donc cela aux Américains
prohibitionnistes,, que vous rencon
trerez A table d'hôte. Eux qui son
si tiers de la vitalité de leur race
ça les fera réfléchir !
*
* *
Un mot de Mme Cécile Sorel, coin
tesse de Ségur...
Elle se trouvait nu polo de Biar
ritz, où le roi d’Espagne venait, for
galamment, de lui remettre le brève
de l’Ordre dyAlphonse XIII.
— Sire, murmura l'actrice', trè;
émùe, daignez croire (pie cette déco
ration sera le plus beau de nies bi
joux !
— C’est vrai ! Où avais-je la tète
madame, répartit le roi en souriant
Vous ne pouvez pas porter un ru
ban à la Doutonnière de votre vos
ton ! . .
Et il s'engagea, dès son retour ;
Madrid,*'*15. ••èwoÿer à Mule Cécil
Sorol l’insigne en diamants...
* . .
* *
iteus le salon de l’hôtel, , un
damé, nouvelle arrivée est entoure
par queljquesJiébés ç.uupux pt .du
cuti die son nom.- -
Et la dùute répète, en indiquai
du doigt.
— Ça c’est Chariot, ça c’est Jeai
Pierre, ça c’est Jacques... .
Alors une petite voix s’élève. U
bébé qui n’avait encore rien dit, s
désignant. d!un petit doigt pointi
déclare :
— Et ça, c’est Jacqueline.
Et, 'presquç sur un ton d’excuse.
— C’est une fille, ajoute t-elle.
★ k
Dans le bureau de poste d’une vi
le. du Sud-Ouest, station thermal
aUx boues„.célèhres, un Anglais £
débat au guichet de la poste où
désire encaisser une somme d’ai
gont assez élevée... L’employé»
douce et patiente, cherche à lui fa
re comprendre la nécessité et la m
ture des pièces d’identité exigées
L'Anglais qui a oublié, dit-il, so
passeport à l’hôtel fait* de louable
efforts pour comprendre et exhit
successivement quelques document
sans valeur aux yeux de l’admiiih
tration • enveloppes de lettres, cart
d’un club de Londres, etc.
Soudain, il paraît avoir comprh
recülc de quelques pas et, déboutoi
liant son gilet ,montre avec sal.isfa»
tioii les initiales de sa patte de élu
mise,.! pii passa (pielques minute
agréantes au bureau de poste, c
jour-là. •
"***
Adate tnt un in»m connu, si l’o
s’en rapporte à la Genèse, depuis 1
commencement du monde. Il e;
aussi porté par de notables persoi
nages, nos contemporains.
A la table familiale où Pierretl
est assise l'oncle -Emile se lève.
— Je.spjs, dit-il, et vais chez mo
ami Adam. "
Pierrette questionne ;
Adam ou Eve ?
Nbûvëllk.
jj
Le Temps
Lundi 27 vSéptcnibre 1920
9 heures (couvert) »... -f- 15°8
Midi (couvc.rD... + 16°3
3 heures (couvert) 4* 17°0
Ma^hiua ... + 18°4
Miniiuu + 14°9
Le haroipêtre es|t à 747,% (en baisse).
A L’OFFICIEL
, > I
AU 36 L’AVIATION
M. de (ialard-Terraubc (Marit-S(anis-
làs-Charles-Gliy), chef <4é bataillon cortG
mandant le 36e groupe d’aviation, est
affecté au 3? régiment d’aviation, fai-
sant fonctions dé commandant du ré-
giment (séFvteè). 1 * ‘ ’
DANS LÉ GENIE
L’adjildant' Mai'tiiiôty a été nommé
adjudant-chef d’administration, à comp-
ter du 25 septembre 1926, à la cnefi aède
de Bayonne. * imUM'Êbi
r-r.r'i’v ( , -
8a taie sur la voie É MB# 1er
film te caftavre i’ia ta»
pi porte des tttnres suspectes
Le chef de train arrivant à Olo-
îori ce matin .vers 7 b. 1 /2 a aperçu
entre les Ponts de Scgues et, Mai-
son Neuve, un corps humain gisant
dans le fossé au côté gauche de la
I voie. Il s’est empressée à son arrivée
en gare, de prévenir la police qui
! s'est rendue immédiatement sur les
lieux.' ' .
Lé cadavre a été facilement iden-
tifié. L’est celui d'VUf nommé May-
; sonnave, originaiéé d’Ügenne, oü-
i vrier de tannerie, âgé de 45 ans.
Le corps était engagé jusqu’aux
> épaules dans l'ope* des*buses,.fai-
• saut comniuniqüdrtî les), fujssé^ lat.é-
■ raux à la voie, il portnit, plusieurs
> blessures an visage. On. a trouvé,
peu après, sur le tî)lnsl"dr(Jît, des
traces de glissade et( le béret de
Maysonnave.
Celui-ci qui s’adoUiiàit» habituel-
lement à la boisson, e?t-il tombé er
' rentrant chez lut.rf-.-Oii sa demande
J comment il se fait- que l'homme ail
pu dévaler la pejatc- du talus droit
alors que son corps a été retrou vi
de l’autre côté dft;9,ail. >
A-t-il été assomblké-dans la nuit ‘
L’autopsie que doit pratiquei
aujourd’hui, et l’enquête poursuivit
’ j conjointement par : la 1 gendarmern
• et la police apporteront sans Monte
‘ ! quelques éclaireisiwelupntacà ;ce su
‘'|jet- v i :
*, ■ ■A,\JPAlaiSi.’r
LA RENtREE AURA tIEU
LE 1^ OCTOBRE
C
n Par déci'cf îéndii sur le rappor
^ du président du Conseil, îninistr
des Finances, et du garde de
P sceaux ministre de la Justice,! le
1 vacances des chambres civiles, d
j. ; la cour d’appel et des tribunaux d
! première instance, se tehnineron
n i pour l’année 11)26, le 30 septembre.
*» A Bosquetâylni
La fête popiihuire organisée, hier, pa
le Comité Bosquet, a obtenu un suc;è
complet. ,.
A 2 heures et demie, dans l’cneejut
1 de l’école Marréclial-Bosquct, eut lieu.l
l- concert.
e | MM.- Dralac-, etimique de gcirre ; Jùn
^ : ca, baryton des Concerts Classiques d
jj ( Bordeaux; Caddetoù, aqniiqyc béarnais
Bébert, comique troupier; Les' Larcols
fantaisistes nmsîca'UX ; \folc, dlsclir i
:» | voix, et la Chorale de Bizanos, 'ditlgê
1_ j>ar son dévoué chef, M, Dunouau, fu
i- veut applialulis par la foule des audi
3. ! tenrs. La Classe, comédie militaire ci
n i un acte (le E. Maltrat, jouée par .MM,'Ec
!S ! bulo, Clavcrie, Sorpé, Neau et Mole, ch
^ tint un réel succès.
; Le pian» d’accompagnement était te
. nu par M. Peyrègne.
s' Après le concert, il y eut bal jusqu’,
G 19 heures.
Enfin, à 21 heures, chez M. Citron
3, Plgail, cours Bosquet, une fête de nui
i. et un grand -bal terminaient cette bril
limtfc fôtei
Nous adressons nos félicitations à 1.
Municipalité de Bosquetaynii pour li
s îéussite de cette jou'i'néé uônf on~gar
c ejera le meilleur souvenir, vm * «
: fJiinÉlMS el liis
st —
AVIS AUX PORTJÙJRS DE RENTl
5 %. — 'En vue’(f#v,itèr #tout retaé
_ dans le paiement de. leurs çou.pons, le
i propriétaires de titres au porteur d
rente de 5 % -pcrpEtCMSe doivent -dé
II poser sans délai chez- leir comptable
du Trésor, aux finS^dur-i’enoUvellement
ces titres démuni^ du dernier coupoi
à l’échéance cto ’t6 iroHt’*l92fr...
[texte manquant]
A.I» Corn-
Nôminatioùs 6fë fMftgl^âft 11
Le Journal offeiel publie un dé-
cret dont; î’objdt 'est la 1 conîfirflnâ-
tion dans leurs fonètiops respecti-
ves dos, magistrats dont le tribunal*,
siégeant dans la môme localité que
le tribunal d’arrondissement sup-
primé, devient, par l’effet dit décret
Uii 3 séptèmbré 1926, tribunal déptüf-
ieùiontal ou section.
Les instaUat- ons et, s’il y a lieu,
les prestations de serixi-ent auront
lieoi le jpnr de la rentrée des tri-
bunaux, soit le l" dejobi’o.
Le décret stipule en conséquence
que « les magistrats faisant partie
d’un tribunal d’arrondissement Bié-
geant dans une localité ou Ton&tron-
nera désormais un tribunal dépar-
temental ou une section,; sont maiiL-
téfius dans ce tribunal; départemen-
tal ou dans cette section pont
y exercer leurs fonctions dans
i’étendue du ressort de la nouvelle
juridiction, avec- je titre, .le. rang,
les prérogatives* et la classe qiii
leur appartenaient an tribunal d’ar-
rondissement ».
Voici les nominations dans le
reitgoét de la Cour d’Appel de'Pau ;
Tribunal deé Bàsses-Pyrénéss
M Sont nommés :
Juges au tribunal des Basses-Py-
rénées, seçtion de Paît (postef
créés) ; M. Carl'lé, du tribunal
i d’Oloron (poste supprimé), ma-.n
tenu dans son grade et à son ranj.
de président, de 3! classe a titr<
personnel ; M. Bougé, substitut dt
procureur près le tribunal de Pau
Substitut du procureur près 1<
même tribunal, M; Rodier-Talbère
procureur à Bayonne. ■
Juge au tribunal des Basses-Py
rénées, section Bayonne (poste créé)
M. DarrrmillaCq, juge d’Orthez-(pos
te supprimé).
Substitut du procureur près 1
tribunal des Basses-Pyrénées, sec
tion de Ba-yoniÉe/ M. Mazin, juge d
Dax (poste suppriméV, ;-en remplace
meut de M. Rodier-Talbère. nom tu
substitut dû procureur près le tri
bunal des Basses-Pyrénées (scct'o:
, Pan).
Tribubàl des Landes
.. Est nommé juge; M. Chabtiah jug
id’inslruciiotr à Moiit-de-Miarsan
» procureur, M. Lebas, procureur
Mont-de-Marsan ; substitut, M. Lcj
> -gué, substitut à Tarbes, en rèmplc
- cernent-de M. Fualdès, nommé subi
, • titut près le tribunal des Haute!
5 .PyTéwéesa' {lxVi 'rauue'»- ■ > ; CM
’ Tribunal des Hautes-Pyrénées
7 ! Substitut ides Hautes-Pyrénées, A
Ader, juge d’OÎorow (poste -suppr
rné), en remplacement, de» M. Le)
jgue, nommé substitut qu procurer
(des Landes ; ‘substitut des Haute:
Pyrénées (poste créé), M. jfuaiqèi
substitut à Mont-de-MhrBan. 5
1 , Affectations Provisoires
e . i —- Sonj prôyîsoifemejit afteçtés q ]
6 suite des (tribunaux déparfeementau
s ou des sections (fu ressort, de la coi
e d’appel de Pau, les magistrats e
e surnombre, .ou apparfepapt jaqx tr
x banaux supprimés doiït les nôrï
Suivent. : . f , ..
Tribunal des Basses - Pyrénêi
(section de Paü) : M. Duroussv Le
. i Casas, président ■ du tribunal t
d)ax ; M.'Lue, président du tribum
’ d’Grthez ; M. Bogùe, juge au tribi
’ nô-l de Lourdes ; M. Verdau, juge a
e 'tribunal de Saint-PaJaia ; M.' Lafoi
e- procuré)îr près le tribunal d-’O
tïïcz ; M. Toüzét, procureur près !
- étlibunal d’Oloron (section de Baypi
^.;i'o) ; M.. de Bàdière, pr’ésiqént d
.’ tribunal de Saint-Pàlnis ; M. ï)a
h iozè, procureur près le tribunal t
e Saint-P al ai s.
T.ribùnal des H(\ules-Pyr&nées
- j M. Castay, président dit tribun;
11 de B agi i ères ; M. Morillon, présidei
“ du tribunal de Lourdes ; M. Dav<
/an, juge au tribunal de Bagnères
_ M. Bcnezqcii, procurent* près le ti
bunal de Lourdes ; M. Med us, pn
h cureilr près le tribunal de Bagn
ros.
- 1 Tribunal des Landes ; M. Ch
zant, président du tribunal de Sain
Sev.cr ; M. Tessier, juge an tribt
i, [liai de Saint-Sover ; M. Dup'oy, pn
a eurour à Dax ; M.. Médan, prôci
- ‘rcur à Saint-Sover.
• : '!»*' ’Mtjt
Les récompenses dû Congrès
2 ■ j- 1. . 4—^ V • ' i-
I Dans Ja 1-istéT(Hes r'écoiripenses accoi
s ’dées à l’oCdasltm dn 1P Congrès nàtir
,, n,ai de la Mutwajité française à Strai
. ibonrg, nous ire le Vous la suivante :
s i Médaille d’or de la mutualité à ]
t i Edmond Janca, président de la Secfi;
> m'.'- h «
PDiltïfl^glaçë (
« Jeudi 28 janvier 1917..
K Poilûs de g taxe, '4* lin officier s
lrtiàlatlè, v^dulf^ur ïr l^atr, a faih^ i
ayec la nebge, , un grpqpe de deyx
:piilu8,( dfc grdnaeür ifàtùrelié.'ftioiï; '<
tant la gardje à, la porte de ina t
baraqué. 1 1 ‘ ‘ : t
« L’un est agenouillé, l’autre est <
debout' derrière lui, le fustt à la 1
rrtalri. Çfe groupe est fort réussi et
'notre camarade est* «fr véritable' ar-
tiste. Le froid aülaftt, la neige s’est
durcie et ce sont deux pollup de
glace qui montent, maintenant, leur
faction à la, porté, âu înédecin-ébef.
Ils ne demahaèift pas ja relève Ceux-
là, et.ne sont.pas .près de fondre...
comme nos effectifs; -
\ <( Tous- les phojoaraphes. du C. H>;
(Centré Hospitalier) et .des envi*
rons, *et Dieu sait s’il y en a, sont
venus prendre des clichés des
bonshommes: »
if C’ost aiiïsl que le docteur E. .dé
Pradel, qui vient de mourir, cité
lWivié d’un sculpteur patois, dans
son livré La Guerre en Sabots chez
les Majors. Extrait dhj g nrnâld'un
t/'jMeiïn de VArntég Tcrrvtoruâè}
mobilisé pendant la Grande Guerre
1914-j£I8l ; envoyé sur le front, à
Saint-Marc-rEglise, à l’ahibuîàTice
47/29, en Champagne, noii loin de
Reinis (p. 78).
j Notre *ami Gabard aura certa.ine-
| ment quelque satisfaction à savoir
s que l’oeuvre éphémère de son meil-
Ïenr ariiô, le sculpteur palois : Les
yoïius de Glace a duré dans le sou-
; Venir dn médecin-majôv qui lui
3 donna ses soins; et quelque trist'eSSe
i à apprendre sa mort.
^ j|É p ' qf *
! Li Lyre Pabl» a ctiintè
avec it concours ( ; M.Statpor
Malgré rincerlitude du Icmps, le
e conn rl de samedi soir auquél pafli-
- çipail la Lyre Paloisc a été parlicu-
e iièremenl réussi. C’est avec infini-
Î- ment de plâislr que nous avons en-
é tendu M. Stalporl, baryton de grand
" opéra, Inuréai diu Conservatoire royal
1 de Bruxelles, qui a fait valoir scs
rééjs latents. La n ombreuse assistan-
ce ne lui a pas méhagé ses vifs ap-
e jjlamlissenjents.
Nous félicitons aussi la Lyre Pa-
loi se qui, a enlevé si vaillamment le
i- choeilr des guerriers de Faust el
s- soùhaHons que cette belle choral»
5- acquière, dans iih avenir rapproche
la gloire qu’elle mérite. Tous rio5
complimenls à M. Capion, son dé-
j voué direeleuf.
s màa&à
S-
s, Au yalâls d’Hivér ,
Ce soir lundi; 27 septembre, à 21
heures, mrriPalnmriunte.grund spec
•a tacle de Cinéma.;1/
x « Ad rien né LecouVreUr », grand
ir film- dramatique, iinrs sérys.
I1 a BSgdrrfo au fvîtmtyue », comique
F -*■. « Fernië modèle en Suède », docu
is mentaire. i
-ToÙS,ivteé!vjcw4To,'à 17 heures et tou:
:S tes soii^, pendant tes entr’actes,
ts Dancing-Boule. ....
CASINO t*ÂLÂCÊ. — Représenta
11 tidnë du iPfro^Bdf au dimanche, à
J" g . 45. *— Matinées : jeudi et dimàn-
11 che, à 3 heures.
h : ili 1 --
r- ^
ie Concerts? publics
l- » :T"
u MUSIQUE MILITAIRE
r- PROGRAMMÉ,
le DU LUNDI 27 SEPTEMBRE 1926
Place Royale, 21 heure-s.
• 1. Alleyro militaire.
B 2. Soir d’été revorie (Delmas),
lt 3. Stradcllit, ouverture (Fîotow).
s- 4. .Mireille, fantaisie (Goutiod).
• 5. Scènes bohémiennes (Bizet).
.p i. Prélude.
II. Sérénade.
IIL Marche.
è- rm ■ * ■! 1
ORCHESTRE MUNICIPAL
t- PlVbGBÀMMÉ
1- DU MARDI 28 SÉPTÉMBRÈ 1926
(J- Pjàce Royàie; 17 h. 15.
-1* 1. Saint A Ùiià'A (FâhdrîcU).
2. Meliltt, suite Ile valses (Rom&berg).
3. a) Salut- d’a/iiour (Elgat).
i h) Matinée aii village (Goublier).
4. Le Pré aux cfercè (Sêrold).
&. Mascarade (Lacome).
6. La Favorite (DooiZelli-Tavan).
. Place RdyÀle; 20 hl 45.
> il. Marche Gantoise ^Tjfhüippcpci),
2. Les Violette#^ (WaldtéMet).
5_ ,3. Fleurs et fe/t/mcs {Razigadê).
I 4. La Chasser du jeune Henri.
Vt. (Méhul).
,n 5. Seènés pittoresque (Massenet-Mou
le , toh).
6) Muté Butterfly (Puccini-Tnéân).: -
•v-
t.
PhewerdiimMictad; *
d’âutëmite
t GARÇON UN CÀtT W%ÜD:.. >»
Les-, premiers. jaug s . d'automne
ibnt;commc,\es trytts iYop mûrs, ils S(
ic gâtewt par eâ-hàût. ,
Voici quelques températures
i'iiièr Jrrig^inj Remontons , l’échelle d»
des degrés, cela nous réchauffera b
ie ville m mile. A sfipi heure s, ,ii, y, 11
avait 5 degrés à Rétines, 6 à Paris,
Strasbourg, 9 Dijon, 10 à Çlçr- i
nfmü-FçvraûTl, 1) A Belfort12 à
13 aù Ping,. 14 à Bor-
deaux, 15 â Brest, 16 à Biarritz, 17 ,
à Montpellier et 20 A Marseille... *
JyoÜs .pQÏçy’A l'aise, mais '.fions la
nuit iernpcTdpure est descendue j
sMpŸesqàc laide la F tance à .trois c
degrés au-dessus... i
Les dimanches se suivent et ne t
ressemblent plus. Dimanche der- »
nier — dernier -(dimanche d'été — J
le ciel était d'un bleu ferme, le
thermomètre montait à trente de-
grés, on s’0pçnjgeait êncofe lp'front
le tantôt... Hier, premier beau rli-
mhnefte d'ànwffvtie,' Vair êà mûtih a .
été sec, piquant-, on accéléra le pas. ,
Quelques hommes avaient des par-
dessus. (( Garçon, un café bien
chaud ! »
, Et voici que les vAcàWcirs, pour
tout le momie,' sont tcrniidèés. Oh
rciifre... on rentre.,.
C'est le cri analogue à celui, du
gàrfiien du masée « Un ferme...
on, ferme... »
Et le Conseil Général ouvre ses
;portes pour sa session ordinaire,
mais la plus importante de l'année.
Et il pleut. Ah ! je suis bien con-
tent qu'il ait plu. Supposez qu'il
• n'ait pas plus. Mais c'en était fait
à toûï jamais de nos prédictions.
Vous vous rappelez bien que je vous
avait dit : « H pleut toujours pour
le Conseil Général ».
Ça ,n'a pas raté J Hier matin en-
core, ça allait. Hier apreh-nudi'on
pouvait penser que je serais rnis
en défaut. Bas du lout. Vers huit
heures du soir, lé térhfïs s'est gdté,
il a craçhottc, puis uù coup de vent
a amené un orage, qui a, tonné —
fait bien rare cette année — et H a
plu, de quoi faire enfler les der-
niers raisins. v
Et ce matin la pluie a.fait s'épa-
' nouir sur la'préfecture toute une
- floraison, nouvelle de conseillers gè-
■ néraar. .
- J. A. C.
♦- rr-
B. P. M. E.
i LÉS RÉSULTATS
r Les dernières épreuves de la ses-
, sion étant terminées, les titres in-
5 dividuels du B. P. M. E. seront éta-
blis ihcéssàhiihërit. Les candidats
reçus pourront retirer ou faire reti-
rer leurs titres à partir du vendredi
1er . :î
Ils auront à se présenter :
a) Centre de Pau. — A l’ancien
bureau de l’L P., Caserne Berna-
dotte /Escalier 8, 2e étage).
b) Centre de Bayonne. — Au bu-
l rcau de l’I. P. Caserne de la Cita-
delle.
*" ♦- ;
l A QUI TOUT ÇA ? — Un tablier
en soie-, une grosse clé, un porte- 1
monnaie, un chapelet, une clé, un
i lorgnon dans étui, une coupure, un
trois pieds d’appareil phQtographi-
s. que, une, pâtre lunettes, iule mé-
daille or, deuÿ initiâtes,.,un tablier
’ de bébé, une certaine somme, une
vache, une casquette, une mâpiyelr
le d’auto, trouvée depuis plusieurs
1 jours.
Etât-Civil
Publicaticris. — Jean - François
Lannetté-Vergez, infirmier, et Su-
zanne-Laurence Boué-Bigne, infir-
mière.
, Albert I.arrieu, sergent au 18e R.
Infanterie et Emilie-Lucie Bouvet,
repasseuse.
. Mariage. — Bernard - François-
Emile Boy, cultivateur, et Eugénie
Dliérété, commerçante.
Décès. — Lucie Pinos, née à Pau*
.13 mois. .
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiriiiiiifiniffiiiiif
NAY
AU CINEMA PATHE. — Le jeudi 30
septembre, à 20 h. 30, représentation
extraordinaire : Les Stgr-Berth; Le Ré-
veil de Cléopâtre, merveilleuse revue
! égyptienne à transformations; L’hom-
\ me caoutchouc et La femme serpent.
i A l’éc-an : Sous l’épouvante, grand
- i drame sensationnel en 4 parties.
Prix des places : ibalcHn. 5 fr.; pre-
8) filières, 3 fr.; secôftdêsyr2 fr; -
— "fwrr 1 m il »
Dmf; le Département
OLOR0N- ORTHEZ
' "*r," I -
PARDIE8-MONEIN
RECETTE BURALISTE, i — Nous li- M
ans à VOfficicl : “
t<
« Pdr décisions du “directeur général ^
ÏS contributions indirectes en date des
3, la, 18 èt 20 septembre 1926, a été ^
ominé receveur buraliste de 2* classe : ^
» A Pârdiêâ-Môli'éfii, M. Bavasse, clas- t
c à la 39’’ liste n° 317. » * ? J
BÉSCAT r
ACCIDENT. —> La da;me Castetnaut, j]
Icconi.pagnée de son fits, condhisait au L
sliamp un tombereau de fumier. On vc- 1
(ait à peins de , déchaîner la charrette ! c
prsque les vaclïes, subitement, s’élan-
:èrelit et renversèrent la veuve Castct-
jaut. El lé tomba sou s l'attelage qui, *
jeureusemeint, fie la piétina pas, mais c
inc rou© du tontbereau lui passa sur c
fc corps. Oh la transporta chez elle Où '
p docteur, mandé, conclut à une luxa-
ion du fémur. Une quinzaine de jours 1
4c repoè èerâ rtéccssaire. ^
ENFANT ERÔlTLLANTE. — I.c jeune
Vnribe, fjls -aïfié du gÿalp.àthique âd- .
joint au ntair'e, gentil bambin, de 5 ans, .
joéàît dèrtà là cuisine pendant que sa *
grÂnd’nière vaquait aux soins du mé-
ilage.* Tout -d’un coup, en couô’ant, il
renversa, une casserole de lait bouillant
qu’on retirait du feu. Des éclaboussu-
res jaillirent et brûlèrent le bambin
assez légèrement toutefois aux mains
et au visage.
EMBELLISSEMENTS. — La nouvelle !
îtuinicipâlité ne s'est pas endormie sur 1
sjes lauriers. Soucieuse des initéièts de
Ùi population, elle poursuit son prç-
granthie de transformation ! (/est ainsi
qu’elle, vient de faire procéder à une ,
rectification de travail an lavoir cons-
truit par l’anciçnne inpnkij)a)ité. Gela,
parait-il, laissait à désirer ! Nos édiles
ont. le souci de bien faire.. Puissent-ils
coittfMfch èt-jldtisf ies ■applaûdlTO'as.
CHARRIERE (YqiL 4R 6" M&l i
ISSOR-EN-BARÈTÔÜS
ACCIDENTS. — Sur la route d’Issor, '
à la fournée n’Issor, dâns un tourhant,
une automobile étrangère au pays, et
qui filait à vive allure, a tamponné une
voiture â deux roues, conduite par un
jeune ho tente d’Asasp.
La rencontré, qui aurait pu être gra-
ve, s’est réduite, heureusement, a des
dégâts purement matériels. ,
L’auto a été légèrement endomma-
gée ; quant à la voiture, elle a eu un
brancard cassé.
Seul, un jeune chien de chasse, qui
suivait la voiture'de son niait re, a été
tué par l’auto, dont les roues lui ont
passé sur le corps.
PARBAYSE
FETE LOCALE. — Elle aura lieu les
3 et 4 octobre et, selon la tradition,
devant chez M. Agor, aubergiste, qui
organise un grand concours de quilles
de neuf. Ce concours durera deux jours.
CUQUERON
FETE LOCALE. — Elle aura lieu les
3 'et 4 octobre avec .un. éclat inaccou-
tumé. A cette occasion M. André Séré
organise uii grand match de quilles de
neuf doté-de prix alléchants. Le con-
cours commencera le 3 octobre à 8 heu-
res du matin pour se. terminer le lundi
au dernier joueur. Si Phébus se met de
la, partie, nous espérons .la, multitude
des visiteurs : ils ne regretteront pas
leiir déplacement car M. Séré se préoc-
cupe d’avoir, chez lui, des attractions
d’un nouveau genre,
POLICES INCENDIE. — Notre locale,
affiliée à la Fédération-Incendie, ayant
son siège social à Pau, 26, rue du Lycée,
possède l'adhésion, de la majeure par-
tie des propriétaires ayant leurs im-
meubles assurés à notre mutuelle. Mais
la plupart de nos amis ont leurs poli-
ces établies ,sur des évaluations d’avànt-
guerre, qui n’ont plus mise de cours.
Un incendie peut toujours survenir,
emmener des pertes irréparables. Or.
quand uû tel sinistre arrive on n’in-
demndse que les revers pour lesquels
on paye les primes consenties. C’est là
la stricte justice. Chers amis, mettez-
vous de suite à couvert. Refaites les
contrats d’assurance défectueux, aug-
mentez vos primes annuelles d’assu-
rance ; toutes appréhensions futures
eonlruil OtllCI îl 11 (% Il 11 CC S.
ETAT CIVIL.— Naissances.— 21 sep-
«inbre , : , Marie-Magdçlejne Claircnce,
Ile de Vincent-Xavier Claircnce, fac-
eur de postes, et de Anna-Eugénie Bor-
enave. , . . .
Louise-Aline Lhoste, fille de Andre-
ugustc-Georgc.s Lhoste, ciseleur, et de
lUzanme-Henilette-Lucie Bernet.
Publication» de mariages. — 22 sep-
em.bre : Joseph Penê, cullivatéur, et
iermaine Lompré, sans protession, do-
aiciliés à Orthez.
Détès. — 22 septembre : Pierre Ba-
►etout, 45 ans, époux de Marie-Lestc
«Asservie
Albert Tolou, 78 ans, célibataire, dé-
édé à l’asile protestant.
ECOLE PRIMAIRE SUPERIEURE. —
.a rentrée des classes aura lieu le ven-
Iredi l"r octobre à 8 heures pour les
‘xternes et le jeudi 30 septembre avant
ingt heures pour les internes.
Le. Directeur rappelle qu’aucune de-
nande d’admission ne pourra être pri-
;e en considération après le 30 septem-
i)re.
MEDAILLES MILITAIRES. — La sec-
ion d’Orthez se réunira le dimanche
1 octobre, à 10 heures du matin, dans
une salle de l’hôtel de ville.
Présence indispensable de tous les
sociétaires.
Les Médailles non sociétaires sont
invités à assister à cette réunion.
BIARRITZ
Pour la création d’un hôpital
à Biarritz
M. Petit, maire de Biarritz, a reçu à
l’hôtel de ville, la visite de M. Strauss,
le notable résident de nationalité amé-
ricaine, qui s’est inscrit, avec Mme
Strauss en tète de la souscription duc
à son initiative et faite en vue de la
création de l’hôpital de Biarritz et déjà
décidée par ia Municipalité.
Il lui a remis la somme de, ÎOTVUU
francs annoncée et lui a confirmé en
1 outre sa décision d’acquérir une ambu-
lance automobile, ce qui permettra de
doubler celle dont disposé actuellement
la Ville.
Au cours de l’entrevue très courtoise
et à laquelle assistait M. Ligolini, vie -
1 consul d’Italie, directeur général de
l’hôtel du Palais, le Maire a renouvelé
à M. Strauss scs vifs remerciements.
11 est dans les projets du généreux
donateur d’organiser, au cours de à*
saison prochaine, de belles maniiesta-
tions en faveur de la même oeuvre, li
i déclare vouloir ainsi témoigner à ia
Ville de Biarritz, qu’il fréquente depuis
25 ans et dont il admire le merveilleux
développement, sa persévérante sympa-
thie.
Dans laRégion
Une série d accidents
an Pont de Neige de Gavarnie
| Dcur icstanrateurs lonrdais, Mine
i et M. Cousin, en excürskm vers la
I Grande Cascade, traversaient tran-
quillement le Pont-de-Neigc, lorsque
la croûte glacée cédant sous leur
poids, ils disparurent subitement
dans la crevasse qui venait de s’ou-
vrir. Transportés à l’Hôtel du Cir-
que, ils y furent soignés par le doc-
teur Péré, mandé en bâte, qui cons-
tat chez le mari une fracture de la
jambe, et ehez Ja femme, une bles-
sure grave à l’épaule. Les bles-
sés ont été ramenés à Lourdes, à la
clin/quc dû docteur Cazavant.
Traverser la neige à cette saison
est un exercice toujours dangereux.
Ci net accidents analogues et heu-
reusement sans gravité, viennent
(Péri fournir la preuve en quelques
jours. Ils serait bon <|ue tous ceux
qui n'ont pas l'habitude de la mon-
tagne eu fussent utilement prévenus
èt que des instructions fussent ins-
tallées à cet effet et de façon très
apparente sur le chemin du cirque
èt de la cascade habituellement
luivi irai' les touristes.
T. s. F.
RADIO-TOULOUSE
Longueur d’onde : 430 mètres.
Lundi 27 Septembre
21) h. 30. — Dernières nouvelles de
la journée.
21 heures. — Concert : Le domino
poïr, fantaisie (Auber); Sérénade (Wi-
dor); Musette (K. dal Monte); Cavalle-
rit( Rusticana, fantaisie (A. Maseagni);
Sérénade (du quatuor en Ré majeur) (A.
Périlhou) ; Rêverie (R. Schiïinann) ; Sous
bois (V. Staule) ; Berceuse gasconne (P.
Lacombe); Réveil du printemps (Ph.-E.
Bach) ; Isoline, suite de ballet (Messa-
! ger)- *
* *
Mardi 28 Septembre
i 10 h. 15. — Cours des marchés mu-
: nicipaux (légumes, fruits, lait).
| 12 h. 30. Cours des marchés régio- j
n aux. Foire». Changes de la Bourse de
Paris. Météorologie.
12 h. 40. — Concert ; Toréador et
Andalouse (A. Rubinstcin) ; Célèbre ya-
votie (Lulli).
13 heures. — Carillon horaire : Le.
Cygne (C. Sajnl-Saëns) ; Pour une prin-
cesse (H. Février) ; Danse orientale
(Korsakow-Krelslor) ; Tria (F. Schu-
bert); Aubade à Ninon (P. Lacombe).
13 b. 45. — Informations générales*
20 li. 30. — Dernières nouvelles de
la journée.
20 h. 50. — Concert ; Le jugement de
Midas, ouverture (E. Cools); Sérénade
(B. Godard); Nocturne (A. Kunc); L’a-
mour et la nie èi Vienne, valse (Kom-
zah) ; La bohème, sélection (G. Pucci-
ni) ; Chanson d’été (Gaubcrt) ; Menuet
en Si mineur (F. Schubert); Berceuse
(Ph. Gàubert) ; Vieil air jeune chanson
(F. Thomc) ; Scènes alsaciennes, suite
(J. Massenet); La Tosco, opéra-comique
de Puccini (sélection).
Feuilleton de f'INDEPENDANT — N° 15
L'Assassinée
■••il» % *'J..r î r* ft -y.t t'f: .f “
dU Téléphoné
Par Léon GROG
" ; n m .
A la rwtwrcho d’ûrte etiruronn^*
S’ii’ etâit anitné de la même pitô-
sioii dans la.ï'çc.hprçtîc de la vérité,
c’était plite; bien qirib ne youliit pas 1
•sè à Iui-mètWe, paTçe qfie
l’Anfeur d’Yveline éfbft comnumi-
catbvë .'qjuâiMità; IÙA. môtt de
Mârgu'efifé qppèïâîf inVe vengèfiTfte.
Il éprouvait màîntefîàùt qüe ta
gràçé cl’YvcMé, Pont .être ptùs sub-
tile ‘que‘ la;(bé , M'àrguéfitc,
ri’étoit pas nioifis puibSapté. Et il
lâlgfeâit alfef, saris liitfe, ' àti senti-
ment. nouveau qui fleurissait- en
fe sé^Vo^Aiëfit' pj’fesfqtië chÉtfiife
jôtlt. YVèiiife «te'cîépîtâit'-dè fi’âpppr-
ter a ^ùi^ofiVnKT cjûé nés. hrotitilM
d’InfôVrrt'fttiOrts qdi. pa'r sûretoît. ïal-
sâiéfff' sodVè’ôf dôfiblè èniplbl avëé
ce qül épmHiuteiquâlf lè Hâ'rquft.
îâdrfata -fit' cteàgfeteif de son niletit.
Il semblait, à présent, que ce fût elle
et non lui, la principale intéressée
i
I dans l’affaire. Elle devenait ner-
; veuse, facilement' agacée..
! D’autres .évènements sollicitaient
! l'attcuitioii du public-'L’iaetualité est
chose fuyaiitë. Yveline m'était plu-r
au premier plan. S«ïi copie avait nas-
se de la première page cà la deuxiè-
me, puis à la tf£ùHÛin& Sa. jeune
renommée. pâlissdit. Oij. .paijlàijt, au
jouriiàl, d’aband»jnneT, prqvisoii'e-
, ment l'alfaire de-n Taseassinée du
téléphone », et de lui, confier d au-
tres reportages. , . / ,
Mais elle s’entêtait, suppliait
qu’on la laissât se dônlier tonte en-
tière à cette rubrique, promettait
de ûoüytiàux coups de théâtre. La
pqtïte bpîte cachetée l’hynoptisait.
Elle voulait la dêcoüvrir *et-.se désesr
pérait de n’y point parvenir.
Ce fut Tiburce' qui via mit» SUE la
voie;. Contrai reine ut à ces- habitu-
des de lacùnisme, il contait fit» jour
coûimerit Tes feWjtats qui. Veulent s>
vàclcr cachent ies instruments » de
ïciir ‘ évasion et rappelait Thistoire
;d’u?i bagnard qui avait ’ dissimulé
une limé :eb un ciseau dans la car-
touchière de son gardien !. 1
— J’âi. l’idée, conclut-il, que la
mystérieuse petite boîte est c,achète
d’ime manière analogue.
, A ces JdçqRçà tresèdinit.
, r— Moi aussi, dit-il, j’ai une. idée,
que je n’pi jamais osé vous commu*-
niquer,. lant elle me paràlssait ex-
(rayaganfe. Le récit de notre ami
m’énhardit à vôiiâ fàiVè part,
tl’après les dernières paroléte dë
pauvre Gina, qui sont» si j’ai
I * ; ..... ..., . -
bonne mémoire : « Dites à Margue
; rite... dans la cotlr,.....» vops avei
i toujours peii=é que l’objet se trouvai’
eoui dans le sol d’une cour, soii
celte dé Fpôtel de l’avenüe de l’Al
i mte, soit que ’autjte,. et, votre dessèjn
-i cdiitr;arte.p
[idiie des fouilles dans la cour de l’hô-
; tel. , "
;Yveline: approuva de .là tête.
~ Eh ! poursuivit rihgénîeüri je
n’ai jamais pensé comme vous à cel
égard. J’ai toujours supposé que,
, non feulement la phrasé, mais .en-
core lq mot que prommeait «,Gina
s’çtait trouvé .inachevé; coüpê; bru-
taj.emen.t par ljp mort* U ne s’agirq.it
do.nc pas, dans cette, hÿ'polhèsé,
d’une epur, mâis d’un mot (CoittnTen-
çânt par ces quatre lettres... : ‘ '
i-. — Pas extravagant du tout, très
yraisenjbîàjllé. àiUc'ôntt^U’êù^mur-
înùra Tiblu'cé, qui SUttàit avec atten
4iqn l’exposé de Jacques.
jr. D’âqtrë part, cqhtifiüq.' rerai-
,ctf là tpirDijqre de la, phràtec îhaïffië
auffisàtefiièiit mfe'le mot inocnjvé,
s’il ektefë, test.uh substantif — bt un
iSÜBêtahtîf fête Inin. Mon «e^pm 'à
longuemetît 'travaillé sur' ces dfâi-
nëés, saHê qtié jè ,trbùÿe un iêMt-
tat satisfaisant. Hier ♦Soir, enfin;
ayant pris un dictiohnaire, jé nie
àufs appliqüé â chèrehér; pàrmi les
mots commençant par « cour », s'il
en était un qui permit Ü'échafàuQër
une hypothèse raisonnable. L’un
d’eux m’à frappé ": c’est « couroti-
nç ».
i
—Pourquoi « couronne » plutôt
5 que courtincl, courette, courge ou
t tout autre, substantif ? ,demandâ
t Yyeline,
. .A cause d’un détail que j’aVais
, oublte,, parce que avais estimé
, iiisipiiiïfant et qui 1 in’est révenü
. brusquement à la ménipire en vo-
. yant le mot. '
’ —t II n’y a pâs, pronohça senten-
cieusement Tibürce, de détails, in-
. signifiants.... 1 1
t .-—.Vous sayez, reprit Jacques.
qué la'reine dès reifiès' r’teçôît’des
. ;qûàTitités dé cadeâüx. Ses attribiits
: joyâux, nôtamment, Jüi sont ôffèrts,
. soit par dés grâfids magasins, soit
; «par djpè paHiculters^ soit par le Ce-
mité des, Fêtêa» Or, ia vèilîe mêfüe
’ de çete Mi-Corêhie tragiqud, un
anonymq avàjte envoyé à Mar guéri
i te uni qàqroterin qup j.’dï eji.ji’occpi.
sj-on'd’a»pe?cê>(plr; Elle était en toc,
évidêinfuè'ùt, niais son zinc dpré,
pçné de ,Mux 'diamants, m’a parti,
ufa fof. fdH aHftetéteéût ciséîêr’Ên-
fifi,, aâ fb'tteie était telle qu’il n’êïait
pflS imite^We ’qd'tin mécoinlsiue
secret permit dêf poliVrir et qu’üh
objet de 1 petites diteenêlons fût ca-.
ché àTinitiêrte.ur.;. • •'
— P^rteitazhfint logique ! s’excla-
ma (Y,yelijm.,^çs deux soeurs, t’évé-
qehienl l’a prpdVé.; étaient guetfêes,
tràquêès. suWèiljfe pàr dlê'éhhè-
mis implàpabte^. . Ete attèiidaîent
avec antpisife te t^ti/tfe ’DBIfe, qui èôm
tenait uûb clîbae irifihiteétlt pfê-
ciBUBe pour ettw ^ pêut-êVre ' leur
salut. Il fallait que celle-ci leur par-
vint à l’insu de lëtirs ennemis.
. C’était.,pour l’expéditeur, une so-
lution élégâhtb que de là dissimuler
dans la couronne de la reine dos
reines..
— Oui, fit Tiburce. Mais il y a
un point faible...
—C'est ?...
—C’est que l’expéditeur,, après le
double attentat, ne së soit fait con-
naître. Voici, seloû moi et en ad-
mettant, pue, la boite soit cachée
dans la courônrte, ce qui a dû se
passer. Gina, ayant reçu l’objet la
veille de la Mi-Carême, par un mo-
yen quelconque et. d’uh expéditeur
ignorant peut-être mêmë la valeur
de ce qu’il envoyait, n’à point vou-
lu. la garder, çhçz elle, précisément
pàM.qü’èllG sé’-savait épiée,, Elle
; a' sonp àte rtetriettré à sà' stfeur :
mais elle.JJ’a pu voir Marguerite ce
jôur-là; "Ayant cherché' vamèment
uhe caçhélte sûre, elle a imaginé
uÿteltetëf Üjiê' cdtiroiine-de théâtre,
irüqtfèîê eîi vûe de • quèldUé'féerie
— te liteihq qü’eilê h'âîlt déjà possédé
4M fcllo cét accèstebiré, ce qtii n’est
nultenient' i il *v r ÊLi seijrib t kbie — et d’y
cnfêWnér ia jiouê, Après quoi, elle
a fà.It( envoyer lq.çpiirdhife à Mâr-
gqarlte, en àêt rèisorVarit pe lui révé-
,1er quélle chdse précieuse elle, con-
tenait. Ceta explique- pourquoi, le
jour de ratteîitàt, ayant Sans dou-
te reçu quelque sinistre avértitede-
mènt ou se tfouvant ?tous le coup
d'ùn sinistre pressentiment, hélas 1
trop justifié, elle a voulu le lui di-
re sans retard. Elle n’en»a pas eu {
le temps, apparemment, puisque,
• «jans*son agonie, elle s’adressait a
Mlle Yveline pour qiié celîC-’ci aver-
i tit Marguerite, dont Gina ignorait
donc le malheureux sort...
Et le «Frisé » qui n’avait pas cou»
fume .de parler aussi, longuement,
respiTa bruyàiiiinent.
_ BrâVo ! mon vieux Tiburce ap-
prouva la jeune fille. On voit que
Vous êtes un ancien professeur de
philcsophie : la logique est votre
domaine, et votre petite’ reconstitu-
tion tle l’affaire me paraît un chef-
d’oeuvre.
—Que ne trouvez-vous aussi aisé-
ment. soupira Jacques, une expli-
catiop du meurtre dé Marguerite ?
Tiblirce toùrfia vers l’ingénieur
son pétït 'oeil malifi.
* — Patience ! monsieur Servan,
dit-il. Cela viendra peut-être.
— En attendant, remarqua Yve-
iïrfé, tôhtè çéttè théotfé pbdr i'iigé-
iiîbil^é qti’elîe soit, 1 (fèlneurèra Une
théorie, et Vieil de pins, tant, que
nous ne mourrons la vérifier...
— Gest-â-dire àdbeva Jacqués,
tant »|ùe nôifs n'a'urbns pas eMtrè
ltes niâtes là coûV&ni)é ’en zinc duré,
dOii adohytifte d’tifi incobnu à la
reifife dos reines ?
— E^actemêht...
Jei me suis demandé,
cè teatffte àibVü ixso. cettè péhsée me
ttbtfâif feê là têtu, Cë p'avairpû
devenir "cet àfttibnt royal qui n’a,
hélas ! pas .servi.... U est vraisem- i
niable que, dans le désarroi qui a
suivi la découverte du Crime, tous
les accessoires ont été emportés,
avec le char de la reine des reines,
Vers les ateliers où ce chair avait
été construit. Là, qu'en a-t-on fait ?
Ont-ils pris le chemin d’une bouti-
que de brocanteur, ou bien sont-ils
restés empilés dans un coin ? Ou en-
core la justice s’eu est-elle emparée
pour y chercher des i'ndices im-
probables ? Une petite enquête nous
l'apprendra aisément..
Yveline eut le fin sourire qui ac-
compagnait chez elle l’éclosion d Une»
idée. Elle ouvrit la minuscule ser-
viette en cuir gaufré, .qui ne la quit-
tait, jamais et qui faisait qu’on la
prenait souvent pour une jeune avo-
cate et en sortit une mince brochure.
— Voici, dit-eite, le programme
qui avait été imprimé en vue de la
Mi-Carême. Les fabricants du char
y ont fait une publicité qui nous
sera bien commode... Voyez, c'est
écrit en tmites lettres : « Le char
de la Reine des reines sort des ate-
liers de Massepain et Cie, décora-
teurs, qu. ah de Javel »•.... Il y a mê-
me lé' oùteoro' du téléphone. 1 Nous
poûrroils être fixés tout de suite.
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