Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1926-09-25
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 septembre 1926 25 septembre 1926
Description : 1926/09/25 (A59,N17957). 1926/09/25 (A59,N17957).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52754893
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
y. ^ ‘-•••- fy*> ■ V«: V». y-*
EGHOS
Il y a Sfrim
Voici Us rféptkds (le l’élection can-
tonate dé Chrntii : n
VotantsT'AAfb. .
De Bataille : 4M voix; De Lavilleltc : }■
334; Porte : 452; Cuzaux : 174.
Il g a ballotuge, J
M. Riinuid, /t* nouveau snusy/réfcl J
d’Olorvn, a pris possession (le son poste.
(INDÉPENDANT
. !:«•■> w* 4B aa^pteiobrc 1876.) ‘
' *'• *
^ . ,.«* *
Le dollar ne paie fis tout
Les Américains se sa/U aperçus
charme. Quand les Américains s'a-
perçoivent que quelque chose leur
inanqiifC’Us essayent dç sc le procu-
rer. C'est un.,peuple pratique qui ne
perd pas son temps en vains regrets
que le peuple américain !
Mais le charme ne sc trouve pas
dans le commerce. On ne l'achète
pbint avec des dollars. Hu moins
peut-on l'acquérir par,l'étude ? Les
Américains le pensent. Leurs Uni-
versités vont, enseigner le charme. U
y a des professeurs de maintien,
pourquoi pas des j/rofcsscurs de
charme ? ,
Ainsi raisonnent-ils. Mais peut-
être qu'ils se trompent. Car le
« maintien » est attitude corporelle
et l'art du maintien est gymnasti-
que, en quelque sorte. Qu'csl-cc (put
le charme ?
Les dictionnaires éprouvent beau-
coup de 'difficultés à le définir. Us
voiis renvoient au mol « appas ». Le
fait est, qu'au xvir siècle le mot
i< appas » doiit les poètes et les pro
sâteurSf msqiicnt largement — les.
poètes : sur lu ni, à èausc de la rimé
avec « pas » — n'avait point le sens
un peu,grossier que nous lui donnons
aujourd'hui. Mais déjà les gram-
mairiens, cependant, distinguaient
les appas du charme.
Il çsl vrai qu'ils disaient « les.
charmes plutôt que. « le charme »,
(( Appas, attraits, charmes, — écrit
le rédacteur de. VEncyclopédie —:
sont des mots synonymes qui n'ont;
point de singulier lorsqu’ils sont
employés pour marquer le pouvoir
que prennent syr l.ç. cour la beauté,
l'agrément ou les grâces. Quant à
leurs différences les attraits, ont
quelque chjpsc de plus naturel, les
appas tiennent plus de l'art, le/
charpies sont plus forts et plus ex-
traordinaires ». )
Plus extraordinaires ? Plus mer-,
veitlenx, sans doute y L'origine des
« charmes ,» est dans la magie. Le
charme reste mi don. des fées. Ce
que donnent ou refusent les fées il
est rare que les professeurs de Fa
cullé puissent l'enseigner.
St-F.
■ + ■
★ A:
Les concours de beauté de Folkes
tone ont toujours été célèbres.
Cette année les organisateurs ont
eu une idée originale. Ils ont créé
deux jurys,>un iéminin, un maseu
lin, chacun devant, parmi les can
didates, désigner une roue.
Y aurait-il -concoi'-dance entre ter
deux verdicts ?
Telle était la question qu’on sc
posait. Quand il s’agit d’appréciei
la beauté d’une fënnne., une autre
femme ,a-trelle le même goût qu’un
homme ?
La causçoest jugée : le jury fémi
nin a donné son prix à une candi
date,.grande et brune. Le jury mas-
culin a préféré une femme blonde.
C’est peut-être parce que les fern
mes savent mieux que les hommes
comment la plupart de leVirs soeurs
sont blondes.
' *.
★ *
'« Tous le pays e»t aride et affreux.»
Voilà ce qu’écrivaot Mipe Me Genlis
à propos (les montagnes. .« La Suisse
est une coptpée tort inégale et, désa-
gréable à la vue », ajoutait M. Ca fi-
let sous Louis XVJ. « F.enjey est dé-
licieux, constatait Voltaire, à la con-
dition dé tourner le dos aux mon-
tagnes. » lorsqu’elle parlait de Cau-
terets, Marie LeÇzinska s’écriait :
« L’endroit, ressemble à l’Enfer,
comme si on y était, à cette diffé-
rence qu’on y inevrt de froid. »
Voilà comment on jugeait les mon-
tagnes, jadis,
Aujourd’hui, on y refuse du mon-
de, Le mont Blanc trône comme un
pacha ail milieu de ses admirateurs.
Les montagnes/sont, eu sornmej
(les parvenues !
•***■■
On sait que les stars possèdent
à, Hollywood, de magnifiques villas
entourées de .jardins somptueux,
celui d’Adqfphe .Meqjou est vrai-
ment un des plus jolis. Le sympa-
thique artiste l’a agrémenté ‘d’une
roseraie. merveilleuse où les plus
belles variétés ont reçu du Béarnais
par une délicate, pensée, les noms
de « Pays Basque », « pose d’À-
dour v«(Gloire de Morlaas », « Per-
le du Gave », « Arnaga », « Bêyo de
Camho » : bref fftrtnffl: de choses qui
lui rappellent la 'Pçtjtç Patrie.
Nouvelles- Lpeales^eÇ *Rég*ôh«Ies ’
V) > ,W .pe ;
LeTeçips
Ven.frèïi 21
heures (couvert). .. :t.
\Iidl (couvert) [+] 25°0
! heures (couvert). ...... ,+* 27°1
.laxima + 29°2
XZâàzmwïM’istâ!?-
m la MMÉM .
. ... „
En avril 1810, une ordonnance
rcwganisft les tribunaux de.;notre
département.
Le président du tribunal de Pau
était M. HPhrcacie« ; les juges se
nommaient ‘Lacortiade, Barbet et
Croharc, Trois juges suppléants :
MM. Gaâaubbir, (làussadette et Vou-
nliés. Le procureur du roi était M.
Duclos, le substitut M. Terrier et le
greffier M. Bergeret.
A Oloron, M. Guirailfut nommé
président ; les trois juges étaient
MM. Salet et Prohuram ; les sup-
pléants étaient MM. Sajus-Hourie,
Labordc-Roncal et'Louis. Le procu-
reur du roi se nommait M. Bordcu;
son substitut était, M, Pouts ; le
greffier se nommait Lncaze.
À Orthez, président ; M. Cihallaye;
juges : MM. Radier, Bergeras fils.
Suppléants : Dufàu-Folin, Labour-
dette, Ségalas, Labaigt. Procure)!*
du loi : Campagne. Substitut : Vi-
dal. Greffier : Carnet.
A Saint-Palais, président : M.
dj’Iriart d’Etchepare, ancien sous-
ivrétet. Juges : Cazennve, Dnrthez.
Suppléants : Viviers, Rasterre'.x el
Sorhonel. Procureur du roi : Sun-
hary. Substitut : Martiche. Greffier:
Marmissolle.
Sous l’empire, le tribunal était à
Mauléon. Aujourd'hui, il n’e^t, plus
ni à Mauléoii, ni à Saint-Palais. Sic
transit...
• f ' O. A.
Vendanges!, :
ElIca'prodHiront une r/colte moyenne
Le vin sera de bonne qualité
Dans les Basses-Pyrénées, la si-
tuation de la vigne est moyenne. La
chaleur, trop forte, empêche le gros-
sissement des grains et, à un cer-
tain point, a déterminé le grillage.
En général, beaucoup de coulure
et de millerandâge causé par les
pluies au moment de la floraison.
A la faveur de la sécheresse, les ma-
ladies crvptugamiques «n’ont pas at-
teint les différents cépages. Pas d’at-
teinte d’eudémis ni de cochylis.
Dans le pays basque, la récolte
parait de bonne qualité avec rende-
ment moyen.
De même dans la région dU‘ Vic-
Bilh, où roidiutn a amené quelques
dégâts sur certains cépages; parti-
culièrement sensibles, notamment
le claverioii .
Dans la commune de Castillon,
près de Lembeye, un orage a grcle
a compromis la récolte. , ; ,
Le vin sera de bonne qualité.
Dans les régions de Salies-de-
Béarn et de Bcflocq, 'récolte passa-
ble avec un vin qui s’affirmera vrai-
semblablement de «bonne tenue: •
Dans le Jurançonnais, où les ven-
danges sont très tardives, «la. qua-
lité du vin n’est pas compromise ;
quant à la quantité, si les pluies
tombent d’ici les vendanges, ellej
s’en ressent iront avantageusement.
En somme, dans notre départe-
ment, la situation peut se résumer
ainsi : quantité moyenne, qualité
supérieure. "•-*
A Bosquetaymi
Palmarès du concours de ballonnets
Carte 22-2, Lauga, 7, rue Rivarès
Bosdarros ; Carte 214, Alliez, lô, ru<
Castelnau, Aviation; Carte 108, San
goignet, 47, rue Emile Garret, Gan
Carte 145, Artigau, 17 rue Latapie
Gan ; Carte 153; Loubet, à Jurançon
Gan ; Carte 172, Claveriè, liquoriste
cours Bosquet, Hameau de :Ronti
gnon ; Carte 158, Prat; ^, ifue Gdlos
Rontingnon ; Carte 1Ü3, Rechède
4, rue des Ponts, Vallée Heureuse
Carie 210, Bichar, 22, boulevard Bar
banègre, CelOs ; Carte 208, Alliez,
10, rue Castelnau, Gclos ; Carte 136,
Hourcade, 14; rue Gassies, Gelos.
Les prix seront distribués au Col
lège de Jeunes Filles, cours Busqué
où les gagnants sont invités à si
présenter dimanche 2G courant, i
11 heures du matin.
Les lots revenant flux numéVOf
2.748 — 3.245 — 0207 — 14396 — 1.62?
— 0071 — 1254 sortis à la Tofnbolu
n’ont pas encore été réclamés. Les
détenteurs des billets gagnants soin
invités à venir retirer leur lot, di-
manche-2Q courant dmiicY délai.
... hes .prix (lu. concours de ballon
nets non réclamés le 30 scptemhrt
seront acquis»4-l’oeuvre. !
Sü'.. 1 ■' —
- ta-mülüÉi
loMpartmÉlite fi
«S
Paris. — Le « Journal Offidei » (
publie les affectations des conseil-
lers de préfecture départementaux *
supprimés,par le décret du 6 sep- 1
timbre' fOSO dans les vingRdêux j
rijouveaux conseils Ae préfecture in-
terdépartementaux. *
Il publie également le rattache- ,
nient aux préfectures du territoire )
(tes 170 so(is‘-uréfets et secrétaires '
généraux dont les postes ont ‘été 1
supprimés par le décret du 10 sep-
tembre 1026.
A la présidence 'du Conseil Ipfer- '
départemèrital de Pau est ’«nom»ïé,« î
M. Suhra, ^conseiller dé prêfeeturer ■
Nous nous réjouissons de 4 cette
nouvelle et tous les ressortissants
dii nouveau • Conseil de ■ préfectufe '
sèront heureux d’apprendre qu’-a !
été maintenue à Là présidence de
Pau le magistrat éclairé, qui en i
pendant{de si longues années^ àssü- !
ré avec autant de talent que dé mai- •
tiüse la vice-présidence.
M. Subra reçoit aujourd’hui la <
sanction officielle des éminents ser-
vices qu’il a rendus dans le dépar- ;
teîncnt des Basses^Pyrénées. Tous •
ses amis en sero«t heureux. Qu’ii
veuille bien agréer -tr^s-, prives r
et très siprères- f|liçitatipù^h' .
SPECTÀCLiES â fcTTfiAÏffete
Au PataiB d’Hiver
Ce soir vendredi, 24 septembre, à
21 heures, au Palmarium, change-
ment de Programme. Production Vi
tagr.iplr bMr tîoewr'c^Enfaiit », comé-
die dramatique,
« Fridollti déménageur wp comiqüe
« Birmanie f idH^resquedocu-
mentaire.
A. l&MIt h„: Piqwlng-BOMI®,
THEATRE SAtNTlLÙurS
Dimanche septembre, à 8 h. 30;
« Le ROtrtïtn d’an Boxeur », pièce à
grand spectacle et sporive, en huit
tableaux 1, do William Burk; musique
nhuvelle de II. Turc. 18 artistes;>?6
danseuses, 8 décors.
Lesdak-Withs de l’Empire ; Bal-
lets, Chants, Danses, Le Ring, Com-
bat de boxe régleinentaii’e. Le .ehajn-
pion de boxe Bob-Scanlon.
Se hâter de louer scs places.
« LES NOUVEAUX MESSIEURS »
au Palais dTJiver, le dimanche 26
septembre. v : ’
-Une pièce de MM. Robert de Fiers
et Francis de Groisset est toujours
un grand événement théâtral. « Les
Nouveaux Messieurs v étaient at-
tendus avec impatience.
Le succès triomphal qu’obtient
encore actuellement à Paris celte
charmante et fine comédie’ prouve
que le public, habitué à tant de pié-
cettes insipides, sait apprécier une
comédie de grande classe ‘ qui' cer-
tainement restera dans hotre litté-
rature.
Une excellente interprétation réu-
nie par les Tournées Ch. BARET
fait, valoir toutes les qualités de cet-
te brillante et une comédie, qui est
incMitestabtejteêBt fcle plu*»,. grand
succès de tousJeà théâtpeaqjie -Pari^
; LcicatiiWi ou.vfirie.À
CASINO PALACE. — Représenta*
$ fions du mercredi au dimanche, à
9 . 45. — Matinées : jeudi et dimap*
che, à 3 hôtifée. * ' ■
«0.
Comité des Fêtes populaires
Les inscriptions pouc ls concours in-
dividuel de client arrivent de tous côtés
au Goinitc (Bordeaux, Tarbes, Brive,
Aincli, Bayonne, Bîâbritz, etc., etc.). D;e-
* vant cet enthousiasme le «Comité envi-
i sage là création de nouveaux et impoè-
) tants pinx ainsi que. d’une 8e catégorie
- de concurrents.,, j
; , Voici nuelquies nonii^irks m'çmbrcs dü
chant à TEcojlc dè musique de Parti; M.
’ Fourncts, de l’Opéra, membre de TÜ-
’ nion professionnelle des Maîtres de
> chant français; M. Edouard Broca, de
l’Opéra-Çomique, mqmjbre de l’Union
. profcsàiohneH.c des Maîtres du eharit
, français; M. Torfs, ehéf d’orchestre, di-
; recteur de la imuslque du Palais d’Hi-
. ver; M. Gaston Mirât, compositeur; M.
Domereq, professeur (de musique ; M.
EtehcHç, directeur de société niusiçalc;
’ MM. Frontère, IJùn.o.iiau, Conte, direc-
teurs de société^ ch.drulcs. 1
Dès que le fconïllé aura' reçu toutes
t les adhésions noirs ferons connaître la
> composition complète de ce jury a«insi
i que les houvclbs àdjonwUons uu-régie-
«ment,.
( ^ ' * ' ■ ” ’
* LfH i?\$* du qaertier Devéria
( Nous rappelons au publie què ■c’êst
| dimanche prochain que se déroulera,
. au rond-point de la rue J.-J. de Mon-
na«ix et dii chemin (du Lbiip, la grande
fête po.pfilalrb drgâ/iiïscé par le Comité
‘ d(S»j «t'ôtes., «Gélui-ci, vçiujiaBfe-chaque an-
- née mieux ‘faire, offrira eileore au pu-
blic un programme bien choisi. ,,
1W( rn f T
ïdtEST VAiFMME il
Qfia&ft, iUAjrêliltt sur ht vigne; ",
igand Kil gelait fur des arfbres en i
teùfs, :,(jutoàâ la jséêfkre^sjs mmty
es pommes de terre, quapd la pluie «
Hmrfissâit ïeÈ blés, m •<
.refois avaient une explication tou- <
i omis/prête >i « Cï'ck tâtpÈUtérà la 1'
uni: ». Ça ne sç dit » plu» cmfour- ?
i'hm. ■ tu ■ -, f A W■>} '
Mais quand la livre monté Ue; trois
yoints;-
ï>a;s de charte s ton, quand lé. florin se
Itkmtsc sûr ld' pointe édes piedsu oré '
epickd"à présent : '« C'est'la faute à 1
la spé&ùWidn ». Pourquoi île pfàs
dire tout simplement : « C'est la
f(iM4,eiàda lwve » ? / • - *
f»iéd cétq j ans < qu'au moithdrè i
accès de fièvre de nôtre monnaie,
des poursuites verbales sont entre-
prises contre des spéculateurs insai-
sissables. Cshotc'curieuse ! Quaiidlie
fretne renvoûte — ce qui, Dieu merci !
esf, arrivé et arrivera encore — per-
Sowhe ive s'avise jamais de dire. :
d L'honneur .en -est aux spécula-
teurs ». ' '
Sornettes à amûser les. enfants !
Si vous avez 40 degrés, casser vôtre
thermomètre n'abaissera votre tem-
pérature d'un dixième. Là Spécula-
tionn'est cffiic l'escompte A'une "hy-
pothèse. Forger des hypothèses est
licite. EscoiUpter 1 ces- hypothèses
petit • être ’ un!e foule, jamais un 1 crû
me. i ■ ' : ■> :
C'est à se demeuûh r si le plus sûr
Moyen de> faire baisser je fram n'est
point d}amoncer quMt y a dès spé-
culateurs, à la baisse. Et-si, nia/fis-
Irai coûfrâiW d'entreprendre des
poursuites, f étais obligé deje ne m'en prendrais guère qu'à
ceux qui répandent « qu’on va en-
tteprendre des pôtorsuttes contre les
P ' ? :t- JA ^
, . 1—
A propos d un accident
Monsieur- A^bçrt Labrit,. nous
adresse, la-lètlre suivanle :
Monsieur le Rédacteur en Ghef,
Voulex-vous bien me permettre une
légère rectification' ‘àù sujêt de 'votïe
article sjgp|(Jant qu’un Taxi a,r,enver-
i.sé une dame ïdeVant la posté ; vous
! avez été. certainement mal informé,
j éar 1 e TaXi ■ i ilcrï hii Pc: n’â ré n vè r sé ffer-
sdijne a peine si en redressant légère-
ment là voiture eh 'nfàrçhe arfiêvè ppur
pKeiidèc iiric "àiifre. dîfèctfdii s’il a abî-
mé 0a êope' d’unè uiéycféRe, c’est tout.
Je tjehs dè‘!la jeune fllfè"elle-même,
que le céndtictieiir ‘du TàXi n’a nulle-
ment éü uiie attitude inctmvenante à
son égard' tout àp ^contraire.
'Il nie serait agréâfhtp queA’pqs vpuij-
liez bien, publier ma rectiifi'eâtion hé
àej’àlt-cc mlè pour dohriér tous àpâiSe-
mehts'‘ à moli chtftt’ffeur,' miitjîé ‘de Jfnèr-
re, qui,, pas plus que les chauffeurs de
Taxi à Pau h'e s’atnuse pas a Causer
des accidbnts pour àoti propre plai-
ilrj ,r..ir
Veuillez, agréer Monsieur, àyec mes
remerciements, rasstfràHcc de mes sen-
timents disthigiTés;
- » '.i ‘. Albert UVBRIT.
\ 1 ‘ffropHétàhe dh Taxi.
■ „—'• ( :
Concerts publics
„ .RlhOGKAMME
■ DU VENDREDI 24 SEPTEMBRE
Place Roÿale* 20 h. 45
1. Robiil dçs Rrtiit (Vkher).
2. An Août c. dé’ Ut Symphonie'ch Ut mi-
nèttr N° 5 (èedetntandé) (Beetlioveu).
3. Le vaisseau fantôme (Wagner).
4. I.c Rrmet d’Omphale (St-Saëns).
5. Le Roi s'dmilSc (Délïbés).
(Airs de «danse dans le style an-
cien.)
8. Le Jongleur de Notre-Dame (Masse-
net).
.-.M», ; |
PROGRAMME -
DU SAMEDI 25 SEPTEMBRE
Place Royale, 17 h. 15
1. ’pixalia, marche (Rommaert). ;
2. Un Soir d’autOhiifè (Gregh).
8. à) Sarabande «(Làporte).
b) Aiîpdys des' èitfàtés (Chillemont).
4. Les màs(jùes (PédfoÜi).
5. Gladys, ballet .(RuggUDelsaux),
i. Les abeilles d’or.
II. La danseuse captive, MS
ni. LàTose- fà^érite. ;f|j
iv. Les voilçs fliatoyants. l >j
6. La Rohênic PPùêasôh-Gauvcn), r
7. Scafah (BgstUi). 1 '
^ : : ~ mi\.
[Place rtoÿule, 21) h. 45 ! 1
avec le concours 'j
de M. STALFORT, baryton,
et de la LYRE PALOIS«E
L Strasbourg (Andrieu).
2. Ouverture dé Promethéc (Beethoven),
3. L'Arlêsiéditç (Bizet),
i. Pastorale. ; > )
n. Intermezzo,
m. Mentfet.
iv. Farandolp.
4. La.tonpt du Rot de Thnté Çûiaz),
M. Sta'lfort.
5. Rigolcllo (Vèldi^Tavan).
La Lyre Paloise.
r"
ttiiiiinniUMpniiiiIRMIieNiiWMliiii j
hmàk ! '
... !,-tn ; -wJ jçy- •
'IHenHé&èraÈid, quittât un de nds
ttieiUeûrfr écrimifos, possède ilnt c&r- i
!àm ’ii&riibre dHdébs ■ iprécmÿdts., ,
C'est ainsi que, grandi dans le culte i
d'wnp démbtéalic '#*(bqélément sen- «
Umtâ talct'èt* robmiilèqùc, il a succes-
StwmenF’Vht; ’dwrmp» la guerre, « à 1
l'esprit de La Haye et au désarme-
Mèntmhperscl puis, après la guerre;
à la. pureté de la révolution soviéti-
qne»t t d ‘ka "smtërUé. du 'pacifisme
allemand.
Mais, fôqt heurmsementi pour 1
nous, Béra\me est: aussi un ■■ ■tic ‘nos .
plus' cfairvégàlUs reporters. Il fait
voir, èt ce (fu'ïb’a VU,Ht le dit nette-
ment, brutalement, sans rougir de
confesser ses erreurs ou scs illu-
sinns. Déjà,' l'afi dciHier, 41 nous •
(tàéU-étiifés, en toute lûytiuié, sûr le
bluff des soviets. Aujourd'hui, après
un séjour de trois semaines en Alle-
magne, il cofnme/tcc dansi lè Tournât
i&tè êcric de cftrànïquès ‘qui prôjeltc-
ront’À])d1ràît-H, Une lumière èdtatântc
sur les vrais sentiments d'outre-
Rhin.
iQRe ‘de*fois ai-je entendu des bra-
ves gens, paUpsit ' de ' qUèlqWuii de
mes confrères, s'écrier, a/un ton dé-
daigneux V
— Penh A Ce n'est qu’un reporter !
Un rep&rter,' un vrai reporter !
c'est pourtant quelqu'un. Pour exer-
cer cmsciencieusément cêite profes-
sion, il ne suffit pas de savoir écrire
d peu près cil français let d'decom-
'jnoder au goût du publie/un rapport
de sergenhede vüle.-ll faut egale-
ment posséder les> plus précieuses
qUalUéSftie bon sens, de finesse, d'in-
\ tcniimvet d1 analyse.
Il n'y a pas dix minutas -que le
je frotter èst sur les tietix d’un crime
qu'il confiait déjà sinon l'assassin,
\ tout au Moins Les circonstances de
l'assassinat. Alors que les magistrats
U les. policiers— parfois plus sou-
cieux de la. forme que de la réalité
— se montrent généralement tdtil-
tons,!protocolaires; dédaigneux de la
foule, ennemis de toute initiative et
' d'è tofxte c Ampli càtton, gonflés du
prestige qu'ils, doivent Imr fonc-
tion administrative, le reporter, lui,
, «’«• qu'un sôucï : d on fier : coûte que
coûte l'infôrlnatRm lu plus rapide et
la plus complète. Formalisme, hié-
rarchie, routine, jl se moque de tout
cela autant que dè son premier chien
éêmsé. P
oEn trois semaines, 'Henri Béraud
a su voir en Allemaijne ce qui, pen-
dant huit ans bientôt, a constam-
ment échappé à des tas de bureau-
crates fmnmis, anglais et améri-
cains spécialement chargés là-bas
d'ouvrir l'oeil sur les agissements cl
sur les ■espérances germaniques.
Quel dommage, en vérité, qfu'&n
n'ait iras préféré à ces contrôleur.«
en manche équipe de reporters de la classe de
Béraud, habitués à regarder, à sera
ter et d jauger tes hommes de la
nse^l ,
r:j^v ’Hï
Tétas iajiriè
Un mulot, ideux mules, un ca-
mionneur, deux camionneurs, un
camion bas sur roues, long comme
ilno prolonge. $ artillerie, «large com-
me un bras ^du gave.
Sept:heures du. soir. Dans la par-
tie haute de la ,rue des Cordeliers.
Après,àvoir déchargé une caisse, le
conducteur se mit en devoir de fai-
re tourner ses mulets et,sa, prolon-
ge. Mal lui enprit. L’Un d’eux, une
nelle bête bai-nrun, de ruer à tour
de sabots. Les laisses se deiachè-
«rentf, L’,aide ^essaya vainement, de
les raccrocher.
Le camion barrait la rue. On sor-
tit du bar pour assister aux opéra-
tions. Les passants s’arrêtèrent. Au
bout de dix minutes c’étajt un at-
troupement. La situation était in-
changée.
Alors, l’aide, de saisir l’autre mu-
let, un tout blanc, par la queue el
de le forcer à se coucher. L’autre
ne se fit pas prier. On se serait cru
à la corrida quauddes peoues se pré-
parent à eriiever le. cadavre d une
rosse.
Il ne manquait rien, même pas la
dànie membre de_la S. Pi A.,- qui
poussa (te petite cris, injuria le
conducteur « inhumain » et déplora
l’absence dé la police.
Finalement on réussit «à réattcler
tout l’attelage, le conducteur reprit
ses rênea ; l’aide bondit sur le siège
et, tout ce fringant équipage s’en
alla au'bruit de toute sa Jèrriallle.
On rentra dans le bar, pour vider
les verres. La datneAle la S;P.A. pro-
« mit bien que ça ne se terminerait
fpas’ comme çà. L’agent en pantalon
blanc et l’agent^en pantalon kaki
vinrer# lisser ^ifet^noUstaehes sur
les liêiîx dti râisseAiBlêffi^Int;,J v
A L’OFFICIEL
AU 36* D’AVrAtlUN
M. Roger Malardel, élève ofitoier,
atfusiHimttftiafi t * au • 36*
Groupe.
afeili'.PrflvMce i
n pmsanllppel
>, à m souscriptftfs
ï/oeuvrél*dl la l’rovit,ci,,',’, V,istc ,, I
Pirti, .depoiS’phis de ^ent a ne, et vient j I
Ht iidcvilttx pKftvres dfe $tç des J
Jistributions de pain, lait, oeufs, vian-
de, bois, literie‘etc. J » ( « * • » ||
Chaque année, une vente très,.pro-
ductive de 22 à,23;0f)f)- fr. assurait le
fonctionnement de cette OEuvres pen-
dant ipute l’année. Mais la -formidable -
adgéB^ntatiohîdu pain avdéjà absorbé j
toutes les ressources. j
Grâce à « un don : de ^2.000 fr. par (
uhe idame charitable, on pourra assit- j
rér la dîstflbution- d’octobre, mais OH |
ne pétit dHer jîltis loin, c’eSt dotïc
l’arrêt complet jusqu’en février époque !
dè la venté. , .
Ndus dÉbiandonB aujourd’hui, uhe
obole pour' noà pakiytes.
Une souscription-est ouverte dès ce
jdttr ;! on7(|)ejit a&rèsser lès offt-andes
soit à Madame Diitrfdrftîér, rue-du ,
Lycée, trésorièye de f l’CEtavre,-soit au
bureau du JopmâL
Donnez donê, •dobhe'Z âahs compter,
ub jour, vous recevrez là récompense.
Distribution dépit fs février jusqu’à
ce jrtifr Upaih, 2f2;«386 XR; lait, oeufs,
viande, 21317 fiv.oboj*,. 2,183 fr.; lite-
rie et divers, 1.174 fr.
MeFci d’ayance aüx personnes géné-
reuses qu àÿiujfppt heh fépôlidre à no-
tre appel. • ■ ' . _ _
Etat-Givil
Naissances.' — GisièHc-Marie-Elisa-
bèlh, fille de Jean Gamrarl, faetetir
‘des postes, et de Jeanne-Catherine
Goncurou, à. pi’.
Pierre-Maurice-Joseph, .fils de Paul
Magné,, cultivateur, et de Yvonne-
Jeanne-Elisc Boniearl, modiste.
Jacqueline, fille de François-Ed-
mond Grenier, représentant de com-
niercc, et de Jeanne-Yvonhe-lgnès-
Gahrielle Mondran, sans profession.
Mariage. — Lâürént-Joseph Fontar-
rabie, ferblanlïër, et Yvonno-Fugc-
nic-Thérèze Sérres, dactylographe.
Décès. — Léopold de Azevedo,
sans profession, né à tst-Sébastien,
de Rio-de-Janeiro, 58 ans.
Lucine DiijCasse, domestique, née
à Vignes, 84 ans.
A QUI TOUT ÇA ?
Chapeau d’enfant ; une bourse ;
en laine ; un sac contenant du lin-
ge ; unie clef ; un paquet d’épileierie;
une écharpe ; un éventail ; un âne;
un paquet de beurre ; deux coupu-
res ; un passe ; chaîne métal jaune
ou or ; une camée tête defenime ;
un pince-nez ; uh sac à main de
. airelle. ■ ' 4 /'
: —-4«—
; Mal its imiiiss flr
'y, ; — r
Lelouls sera racfceté |Xmr 114 fr. 70
ta pièce de 5 fr«nc,s pour 13 fr. 25
Une loi du 7 août 1926 a. décidé
quç « la loi du 12 (éviter 1916; in-
terdisant l’acjuit à prime dés mon-
naies iitutionaic^, 11e s’applique pas
à la Banque de Franco », et elle a
autorisé la Banque de France à
procéder.Ù dès achats d’or, d'argent
et do .fievisos sur le marché .
Ciniformémeut à la faculté qui lui
est «donnée par la loi précitée, la
Banque de France aclièlera, à par-
tir du 27 septembre prochain et
; jusqu’à nouvel ordèe, lés pièces de
monnaie françaises et étrangères
; d’or et d'argent, à un prix/ixé par
: elle d’aprèa.-ïa! valeur du métal lin
' contenu dans ces pièces .
Le prix auquel la Bafque de
France,.qehètera le gramme d’or
ou d’urgent fin contenu dans les
pièces qui lui seront offertes est
fixé, jusqu’à nouvel avis, à 19 fr. 75
par gramme d’or fin, et à 59 centt-
. nies par gramme d’argent fin.
Le public trouvera., à partir du
lundi 27 septembre prochain, toutes
facilités auprès de tous les établis-
, sements de la Banque (siège central
S9, rue Croix-ilcs-P/Uits-Chanips^
succursales et bureaux auxiliaires)
pour traiter les opérations en ques-
tion.
[Au taux de 19 fr. 75 par gramme
d'or fin, le prix d'achat de la pièce
' de 20 francs sera de 114 fr. 70 ; celui
de la pièce de 5 francs, à 59 centimes
par gramme d'argent fin, sera de
1,‘j f>y;25.j "tev ; ;
Où Ton reparla d» refaire Bel
A Faudi«enpe corrêetionnellc d’hier
au Tribunal de Tarbes ont été ap-
pelés des procès en diffamation et
en dommages intentés par M. Boé
à dix-sept journaux tant de Paris
que, de< province.
Ces procès ont été renvoyés à
l’audience du 10 décembre, (vrai-
semblablement après les débuts cor-
TPrtidnfiêls f qtli seront ouverts sur
l’affaire qui a provoqué leur éclosion
— MM I
tss^BÊBe&ûfimsmÊsm
Mi 1
l'ArrftiÉMMl
IIIIIIIIIIIIIIHWMflWlWflIHHlfHfMWifilWWflWflSll
NA.Y •
A L’EGOLE PRlilAlRE SUPERIEÜRÉ.
— Le Directeur de l’Ecole prinianesu-
îéricure se tiebt tous lès jours A la dis- >
josition des parents, île 10 à 12 heures
it de.lé à 16 beuiress, en vue suriout lie
'inscription des élèves nouveaux.
CONCOURS ITINERANTS. — Le iurv,
composé de MM. Etchats, Guyonnèt et
fourte, a opéré jeudi matin à ÎO heu-
res, à Nay, et a attribué les points'sui-
vants atrtc animaux présentés et rete-
ttus :
Taureaux. — Suherbielle Aubin, à
Bbürdettès, lfiO’,p.; Bel’gcz-Lacq Jean, à
Rénéjacq, 160 p.
Femelles. — Lanncs Jean, à Bordes,
163 pi; Galin-Chenet Jean-Baptiste, 16#
jïoihts; Lahan Joseph, à Bordes, 160 p.;
Ravie Jules, à Mifepeix : 160, 160, 160,
159 p.; Sonipron Itomain, à Arros, 1»S
points; Dunièrcq Samsôir,à Bordes, 158
points ; Swtjcrbielle Aubin, à Bowroiet-
tes, 155 p..; Dmperyq Sajnson, à Bordes,
155 :p.; Ravie Jules, à Mia’epèix, 155 p.;
Lajourilade Bernard, à Arros, -153 p.
CINEMA PAT fi E. — Samedi 25 sep-
tembre, soirée à 9 heures; dimanche 26,
matinée à 3 heures, soirée à 9 heures.
Au; programme : Pyrénées-Orientales
(Voyage); G inet le (drame français en 5
parties); La Justicière, A" épisode : «La
course à la mort », 4 parties; Sérieux
Pépin (culnié.die cpinique en 2 parties).
Prix'habituel des places.
IGON
LE CONCOURS IXE TIR. — Voir x\n
. Vic^wliy. „'.r f
iim —
(UOÜEURDHtNDAYEj
| Sevie Véritable BAflftlER |
PONTACQ
COMICE AGRICOLE. — L’Assemblée
générale du Gomice Agricole cantonal
aura lieu à Pontacq dimanche prochain
26 courant, à 10 h. 30. A l'ordre du
t'our : 1° Programme du «Concours; 2“
’ayemèiR des cotisations ; 3° Questions
diverses.
CONCOURS ITINERANT DU JEUDI
23 SEPTEMBRE.— Jury : MM. «Etchats,
j propriétaire à St-Palais; Guyo met, di-
i recteur des services agricoles; Tourte,
1 professeur d’agriculture. J.c classement
! suivant a été an-été :
l Taureaux. — Trou guet Pierre, à Es-
! poey, 156 points.
I Femelles. — Gourrègcs Jean, à. Pon-
, ta'cq, 165 points: Marchai) Louis, à Bar-
i zuu, 160 p.; Paletou Mules, à Povitacq,
! 160, l60i Gàpéret Jea-h, à Pootact., 160
points; Paletou Jutes, à Pontae<|, 159 p.
1 . j-:;, ' 1 t 1 1
—3WKMMW—W1W1W >BW—I
MTIX - CORVOI FUIEVRE
i Mine Pedro Cazenave et sa famil-
le, M. et Mme Lemos et leur famillè,
MM, Bioy et leurs familles, M. et
I Mme Frédéric Labal, M. Albert La-
bat, le docteur et Mme Durmandieu
et leurs enfnids, la famille Capde-
vielle (de Jassçs), Mlle Clotilde
Tuyaret ont la douleur de faire part
à leurs amis et connaissances de la
perte cruelle qu’ils vioimènt d’é-
prouver en la personne de
Monsieur Hehry SEMPÉ
Notaire à Artix
et les prient d’assister à ses obsè-
quos qui auront lieu le samedi 25
(septembre en l'église de Jasses, à
( 11, benres.
La, ,levée, de .cog’ps à'Artix-aura
lieu le n.ième, jour à 9 h.,45.
R EÎW E R C l E RS E N T S
Mme Léopold de Azevedo remer-
cie bien sincèrement les personnes
qui ont bien voulu assister aux
i obsèques de Î ^
| « Monsieur Léopold AZEVEOO
j MH i mua
' Le gm événement du SALON
j n'est plus un jsçcret pour (
\ h brillante marque si appréciée
dans nos régions a créé un modèle
i sensationeE; . •;« er* -
U 7 tl 11
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en TOR^OO 4 places, CONDUITE
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U s’adresser au
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, .» »~I>I-, r-
Feuillelon de I’INDEPENDANT — N° 14
1 JS--JL .Wj X fei.4" T iUÜ-J il
L’Assassinée
du Téléphone
Par L6oa G ROC
VIII
Un reportage sensationnel
— Celui-là. par exemple, c’est la
l’rovidouce qui FeiiYoic !.... Qu’il
entre tout fie Suite ....
La carte était ainsi conçue :
ARISTIDE BONAFIGUE
Artiste lyrique
L’art devait nourrir bien impar-
faitement je nouveau vejqi, car il
était d'une ÀTsfigfeur ascétique. Des
hailichs innommables flottaient sur
ce sqùdiete vivant, qui répandait! un
parfum, mélangé de, tabac refroidi,
de charcuterie suspecte et de cos-
métique ranci.
Aristide Bbnafigue se piquait
pourtant de bonnes manières. Il eut
pour retirer la loque qui lui servait
de chapeau, un geste que n’eut point
désavoué d’Atagnan, et il s’inclina,
en posant la main sur son coeur,
pour s’écrier avec emphase :
— J’ai, pensé, monsieur le juge
d’instruction, que je pouvais être
utile à la' justice de mon pays* et'
j’accours, témoin spontané, pour
aider à faire la lumière.
11 s’inclina derechef et attendit'.,
— C'est bon, c’est bon ! grogna le
juge. Asseyez-vous et dites-moi ce
que V0U3 savez sur Dmitri Avi'nofi! ?
— Je ne le connais pas, répondit
Bonaf-igue avec simplicité.
M. Legerbier ébranla sa table d’un
énergique coup de point.
— Ali çà ! Vous vous moquez de
moi ! clama-t il. N’est-ce point vous
qui 1 l’avez présenté au concierge de
l’immeuble où vous habitiez avant
lui ? D’ailleurs; que signifie votre
démarche même d’aujourd’hui' si
vous 11e «connaissez pas l’individu
que-nous cherchons ?
Aristide se carra dans le fauteuil
où il avait pris place et dit, posé-
ment :
— Distinguons, monsieur le juge !
Il est exact que j’ai présenté à mon
ex concierge «l’indjyîdu ^qui dit se
nommer Dmitri Avinoff ; mais cela
ne prouve pas que je connaisse cet
individu... Voici exactement, ce qui
s’est passé. IL(y a deux mois, je sor-
tais, un soir, de éhéz moi, en me
demandant où et commjent j’allais
souper — la vie d’artiste, monsieur
le juge, a des haute£>£dès bas...
— Au fait, au fait, coupa M„ Le-
gorbaer. ■
~ Do ne, comme i^rtaifde^chez ,
moi, je fus abordé naritinuhoiaine
barbu.-qui portait JurieTtesriau- (
qes, et qui me; denaanda,KttveC'iin
tort accent étranger, si;j’étais bien
le grand chanteur d’opéra » Aris-
tide Bonafigue...h’W
! •
guère chanté que l’opérètte et que
je sois sans engagement depuis quel-
que vingt, ans, subsistant grâce à
des leçons assez médiocrement
payées, j’aie estimé qu’il était inu-
tile de. détromper cet étranger. Met-
tez-vous à ma place, monsieur le ju-
ge d’instTuction qu’auriez - vous
fait ?....« . i <• >■
Un grognement et un geste d’im-
patiience furent la seule répond
qu’obtint l’insidieuse question d’A-
ristide. Et celui-ci continua :
-^- L’étranger là-dessus, m’offre uri
bock, d’accepte, à condition* dm le
combiner aveq un sandwich. Nous
causons;nom».(causons..v« Nous -bu-
vons, nojjs buvons... Il me dit, en
passant, ’ qu’’îl donnerait bien cinq
cents fronc» .popr « habiter le* quartier
des Clmmps-Ëlÿsées, mais qu’ilv-n’#.
, vqit besoin que d’une,chambre meUr
blée. Cela iteonvre un horizon,;ret
finalémènt, «pour, cinq cents, fraftee
—: doùti j’avqis rfe pllisVrgranêk«be-
soin *7- je -.présente, Dmitri -Ayintfff
tetest du, moins ie nom cm!.ilr a ‘doh-
né) à mqn> brave homme - de » coho ier-
ge, «comme mn de mes amis de pas-«
sage, à Paris, et à-qui jè-désire cé-
der ma chambre... Voilà tout,- mon-
sieur le, juge !...
— Bon !... Voua allez signer votre
déposition.... qui n’est, pas très in-
téressante .on somme...
1 Ouir fit Artetide .Bonafigue en
ornant d’un magnifique paraphe le
papier que lui présentait le greffier,
c’est ce que m’a dit déjà la dômoi-
selle...
'-w. ’ Queiiç ^aemolséilê» 7m ' ii £ i.,
, . ^ 'C-
— Hé ! la petite jouynqliste blon-
de qui est vende mç. .voir, ce matin...
Elle m’a conseillé de venir vous ra-
conter cela, en ajoutant que,,ça ne
valait pas l’édition du « Grand Quo-
tidien »...
Cette fois, M. -Legerhier retomba
sur soin ..fauteuil, aççdblé, sans farce
même pour,se mettre en fureur.
.Cependant, Te mystérieux Dmitri
Avinoff obtenait, dans tptit Epris,
dh%« célébrité qq’eùt' certainement
hriguee un grand .savant ou un
géipal, artiste. Partout,f.pu pe par-
lait-que de 1’ « hanteâe'barbu », as-
sassin prééümé ;do AEîpa Liseron j et
‘ mi^s’afrachaitelês journaux qui, re-
produisaient leè doclar4tionTdU .cOn<
ciftege. 'Gefui-ci i perdit^ SÉL placent mate
reçut « tent- d’offreeydtemulois . qu’il
«outele laisir paiteire' choix jnüi-
teteuxi, Aristide, B^âàwguev uIprsquè
fut eopnu ,son;g4ië «inpdéste en dette
• ai faire, troü’/ft fnsteat^nément Fen-
■ gagement qu IL éoiliGiüait, sàhs suc-
cès'depuis vingt aps. Et, comble
tout liait par fdes.chàüSbhs, il intei1-
préta, tous les soir, dans un niusic-
‘haJl une complainte dite de « l'hom-
me barbu », où se mêlaient agréa-
'bldment. le genre l,armdya«t" et le
genre,/humoristique;
Toutefois, sï l’on poüvait.roedhstl-
tuer d» meu rtre, de Gi wa ’Eteei-on, si
y un «pouvait affirmer que l’homme
barbu était,son assasrin>,on né trou- ;
Vait point d’explication satisfaisante
de , l’assassinat de Marguerite Ro-
bin, tuée « dans la cabine télépho-
nique où i eller était seule/le verrou
àf l’intérieur. >>*• • 111 * ;
Une circdnSfance troublante, dé-
couverte eetté fois par l’instruction,
à la suite de FaUtopsié pratiquée par
le médecin légiste, acheva de semer
le désarroi dans les esprits : la bles-
. sure qui avait occasionné la mort de
l’arti$te avait été faite «par le même
Stylet que celle à laquelle avait
succoiùbé la petite reine, dû tout au
moins pap une arme Rigoureusement
idèrjtique.
Là-d»ssus, de singulière* théories
s’échafaudèrent. Un médium expert
r on d’ari d émettre des. ectoplasmes,
interviewé,par un journal .du matin;
dmagiqa que exjteavag.ante 'histoire
qJO jîpoignarü : teftasporté à travers
tbusMles opitecles et venant fmp-
teér.jtqutiîseulï MajgueriteiRobin, sur
i’qrdrpmc-Ta^a^ste de Gina l
o, Le plu&ipdmirable, ce fut qtUil se
; trouva des geqstetmr croire à cette •
singulière hypothèsp, et des savants
pour en donner une expiicatioip
dans un tel d argon métapsycliique
que F on àôpgeait malgré soi au « Et
voilà pourquoi, votre fille est muet-
te », de Molière.
Yveline Rafftnot fut de ceux qui
sdnau-iypnteeh faux ' poutre cette
thléqlrie gmérlie et. .vraiment trop i
commode. 1
> «'.te probtème, .ajsdit-elle, a été i
mal jposé. IJ. y.ta, dànà lès,prémisses, I
un vice qtii tmùs échappé, à tous. <
Qùahd on l.’gura trouvé, grâce à i
1- ènguête commencée et grâce aux t
üédüotions dô la saine logique, la t
concltteioh s’imposera d’elle-même. »
En attendant, Dmitri Avinoffm’é- i
tait volatieé^Nui ' ntevpif^reyti^Üç- j
puis le jour, de la Mi-Carême, l’in-
quiétant homme barbu aux lunettes
,... , , .
. ix
A la recüereHeitTutie couronne
César-Aléxaudre Raffinot avait
maîtrisé son irritation à l’égard de
sa fille et la petite scène de famille,
qui avait eu lieu dans l’hôtel de Gi-
Ua. Liseron iie s’était pas renouve-
lée. Comme par le passé, le policier
amateur laissait à Yveline toute sa
liberté.
Par instants, même, on eût dit
due Raffinot était à la fois affligé
dés succès d’Y.vpliiie, sans doute
par jalousie et .fier de.cette réussi*
te, ri' rapide et si brillante.
Toutefois,. l’enquête, inarquait un
point d'arfôt. Les magnifiques ré-
sultats obtenus dès le début 1 n’a-
Vàieut pàs ,der suite; C’était en vain
qu’Y’yelina, avec l’aide de Jacques
SerVan et de Tiburce, recherchait
la trace de, l’hoinme barbu, fis
avaient pourtant un indice : le bou-
ton de coroso, trouvé par l’ancien
forçat dans le-élièpeau et qui por-
tait l’adresse d’un teilleur des boü-
iévards. Mais, le tailleur, interrogé,
ivait. déclaré qu’il n’avait pas de
Russes parthi ses clients habituels,
lu’arucqn de ceux-ci ne répondait
ru signalemant de Dmitri ?AvinoÉ
it qu’au surplus il employait Une
elle quantité de boutons semblables 1
Papa et moi, dans ce match ririi-. 1
i’ayait vpasv,granc}c jyaleup a* ses
Il ajouta même, en riant, à l’a-
dresse d’Yveline :
— J’ai précisément «comme clients
M. Legerbiçr, ,1e jugp d'instruction,
et M. Raffinât, votre père. Si j'a-
vais possédé le moindre renseigne-
ment relativement à « l’homme bar-
bu .», croyez bien que je leur en
aurais déjà fait part.
Tiburce, malgré cet insuccès, con-
serva précieusement le bouton. « II.
servira peut-être un jour », décla-
ra-t-il laconiquement.
Yveline restait convaincue que le
mot de l’énigme serait, donné par
la K petite boîte cachetée » et se dé-
solait de n’avoir pas, lors de leur
expédition nocturne chez Gin a, fait
proposait. Elle maudissait l’inter-
fouillor la cour, ainsi qu'elle se le
vention malencontreuse de son père,
qui l’avait obligée à abandonner ce
peut-être, elle disait, à ses eornpco-
projet. Et. pour la centième fois
gnons :
-rr Papa et moi, dans match ridi-
cule, nous nous, gênons mutuelle-
ment ; nous nous contrarions sans
cesse. ^ Que >ne ferions-nous pas si 1
nous étions unis !
Son intimité avec Jacques se res-
serrait de jour en jour. 11 faut bien
dire, à la charge de la nature hu-
maine, que l’ingépieur semblait de
moins en mqins^affUgé. Auprès de
a petite Parisienne blonde, il avait
tendance à oublier la Slave, dont le
charme étrânge l’avait naguère con-
quis et qui avait péri de façon si
tragique,.
«fit fj™!:? ;T% te nvye.)
EGHOS
Il y a Sfrim
Voici Us rféptkds (le l’élection can-
tonate dé Chrntii : n
VotantsT'AAfb. .
De Bataille : 4M voix; De Lavilleltc : }■
334; Porte : 452; Cuzaux : 174.
Il g a ballotuge, J
M. Riinuid, /t* nouveau snusy/réfcl J
d’Olorvn, a pris possession (le son poste.
(INDÉPENDANT
. !:«•■> w* 4B aa^pteiobrc 1876.) ‘
' *'• *
^ . ,.«* *
Le dollar ne paie fis tout
Les Américains se sa/U aperçus
perçoivent que quelque chose leur
inanqiifC’Us essayent dç sc le procu-
rer. C'est un.,peuple pratique qui ne
perd pas son temps en vains regrets
que le peuple américain !
Mais le charme ne sc trouve pas
dans le commerce. On ne l'achète
pbint avec des dollars. Hu moins
peut-on l'acquérir par,l'étude ? Les
Américains le pensent. Leurs Uni-
versités vont, enseigner le charme. U
y a des professeurs de maintien,
pourquoi pas des j/rofcsscurs de
charme ? ,
Ainsi raisonnent-ils. Mais peut-
être qu'ils se trompent. Car le
« maintien » est attitude corporelle
et l'art du maintien est gymnasti-
que, en quelque sorte. Qu'csl-cc (put
le charme ?
Les dictionnaires éprouvent beau-
coup de 'difficultés à le définir. Us
voiis renvoient au mol « appas ». Le
fait est, qu'au xvir siècle le mot
i< appas » doiit les poètes et les pro
sâteurSf msqiicnt largement — les.
poètes : sur lu ni, à èausc de la rimé
avec « pas » — n'avait point le sens
un peu,grossier que nous lui donnons
aujourd'hui. Mais déjà les gram-
mairiens, cependant, distinguaient
les appas du charme.
Il çsl vrai qu'ils disaient « les.
charmes plutôt que. « le charme »,
(( Appas, attraits, charmes, — écrit
le rédacteur de. VEncyclopédie —:
sont des mots synonymes qui n'ont;
point de singulier lorsqu’ils sont
employés pour marquer le pouvoir
que prennent syr l.ç. cour la beauté,
l'agrément ou les grâces. Quant à
leurs différences les attraits, ont
quelque chjpsc de plus naturel, les
appas tiennent plus de l'art, le/
charpies sont plus forts et plus ex-
traordinaires ». )
Plus extraordinaires ? Plus mer-,
veitlenx, sans doute y L'origine des
« charmes ,» est dans la magie. Le
charme reste mi don. des fées. Ce
que donnent ou refusent les fées il
est rare que les professeurs de Fa
cullé puissent l'enseigner.
St-F.
■ + ■
★ A:
Les concours de beauté de Folkes
tone ont toujours été célèbres.
Cette année les organisateurs ont
eu une idée originale. Ils ont créé
deux jurys,>un iéminin, un maseu
lin, chacun devant, parmi les can
didates, désigner une roue.
Y aurait-il -concoi'-dance entre ter
deux verdicts ?
Telle était la question qu’on sc
posait. Quand il s’agit d’appréciei
la beauté d’une fënnne., une autre
femme ,a-trelle le même goût qu’un
homme ?
La causçoest jugée : le jury fémi
nin a donné son prix à une candi
date,.grande et brune. Le jury mas-
culin a préféré une femme blonde.
C’est peut-être parce que les fern
mes savent mieux que les hommes
comment la plupart de leVirs soeurs
sont blondes.
' *.
★ *
'« Tous le pays e»t aride et affreux.»
Voilà ce qu’écrivaot Mipe Me Genlis
à propos (les montagnes. .« La Suisse
est une coptpée tort inégale et, désa-
gréable à la vue », ajoutait M. Ca fi-
let sous Louis XVJ. « F.enjey est dé-
licieux, constatait Voltaire, à la con-
dition dé tourner le dos aux mon-
tagnes. » lorsqu’elle parlait de Cau-
terets, Marie LeÇzinska s’écriait :
« L’endroit, ressemble à l’Enfer,
comme si on y était, à cette diffé-
rence qu’on y inevrt de froid. »
Voilà comment on jugeait les mon-
tagnes, jadis,
Aujourd’hui, on y refuse du mon-
de, Le mont Blanc trône comme un
pacha ail milieu de ses admirateurs.
Les montagnes/sont, eu sornmej
(les parvenues !
•***■■
On sait que les stars possèdent
à, Hollywood, de magnifiques villas
entourées de .jardins somptueux,
celui d’Adqfphe .Meqjou est vrai-
ment un des plus jolis. Le sympa-
thique artiste l’a agrémenté ‘d’une
roseraie. merveilleuse où les plus
belles variétés ont reçu du Béarnais
par une délicate, pensée, les noms
de « Pays Basque », « pose d’À-
dour v«(Gloire de Morlaas », « Per-
le du Gave », « Arnaga », « Bêyo de
Camho » : bref fftrtnffl: de choses qui
lui rappellent la 'Pçtjtç Patrie.
Nouvelles- Lpeales^eÇ *Rég*ôh«Ies ’
V) > ,W .pe ;
LeTeçips
Ven.frèïi 21
heures (couvert). .. :t.
\Iidl (couvert) [+] 25°0
! heures (couvert). ...... ,+* 27°1
.laxima + 29°2
XZâàzmwïM’istâ!?-
m la MMÉM .
. ... „
En avril 1810, une ordonnance
rcwganisft les tribunaux de.;notre
département.
Le président du tribunal de Pau
était M. HPhrcacie« ; les juges se
nommaient ‘Lacortiade, Barbet et
Croharc, Trois juges suppléants :
MM. Gaâaubbir, (làussadette et Vou-
nliés. Le procureur du roi était M.
Duclos, le substitut M. Terrier et le
greffier M. Bergeret.
A Oloron, M. Guirailfut nommé
président ; les trois juges étaient
MM. Salet et Prohuram ; les sup-
pléants étaient MM. Sajus-Hourie,
Labordc-Roncal et'Louis. Le procu-
reur du roi se nommait M. Bordcu;
son substitut était, M, Pouts ; le
greffier se nommait Lncaze.
À Orthez, président ; M. Cihallaye;
juges : MM. Radier, Bergeras fils.
Suppléants : Dufàu-Folin, Labour-
dette, Ségalas, Labaigt. Procure)!*
du loi : Campagne. Substitut : Vi-
dal. Greffier : Carnet.
A Saint-Palais, président : M.
dj’Iriart d’Etchepare, ancien sous-
ivrétet. Juges : Cazennve, Dnrthez.
Suppléants : Viviers, Rasterre'.x el
Sorhonel. Procureur du roi : Sun-
hary. Substitut : Martiche. Greffier:
Marmissolle.
Sous l’empire, le tribunal était à
Mauléon. Aujourd'hui, il n’e^t, plus
ni à Mauléoii, ni à Saint-Palais. Sic
transit...
• f ' O. A.
Vendanges!, :
ElIca'prodHiront une r/colte moyenne
Le vin sera de bonne qualité
Dans les Basses-Pyrénées, la si-
tuation de la vigne est moyenne. La
chaleur, trop forte, empêche le gros-
sissement des grains et, à un cer-
tain point, a déterminé le grillage.
En général, beaucoup de coulure
et de millerandâge causé par les
pluies au moment de la floraison.
A la faveur de la sécheresse, les ma-
ladies crvptugamiques «n’ont pas at-
teint les différents cépages. Pas d’at-
teinte d’eudémis ni de cochylis.
Dans le pays basque, la récolte
parait de bonne qualité avec rende-
ment moyen.
De même dans la région dU‘ Vic-
Bilh, où roidiutn a amené quelques
dégâts sur certains cépages; parti-
culièrement sensibles, notamment
le claverioii .
Dans la commune de Castillon,
près de Lembeye, un orage a grcle
a compromis la récolte. , ; ,
Le vin sera de bonne qualité.
Dans les régions de Salies-de-
Béarn et de Bcflocq, 'récolte passa-
ble avec un vin qui s’affirmera vrai-
semblablement de «bonne tenue: •
Dans le Jurançonnais, où les ven-
danges sont très tardives, «la. qua-
lité du vin n’est pas compromise ;
quant à la quantité, si les pluies
tombent d’ici les vendanges, ellej
s’en ressent iront avantageusement.
En somme, dans notre départe-
ment, la situation peut se résumer
ainsi : quantité moyenne, qualité
supérieure. "•-*
A Bosquetaymi
Palmarès du concours de ballonnets
Carte 22-2, Lauga, 7, rue Rivarès
Bosdarros ; Carte 214, Alliez, lô, ru<
Castelnau, Aviation; Carte 108, San
goignet, 47, rue Emile Garret, Gan
Carte 145, Artigau, 17 rue Latapie
Gan ; Carte 153; Loubet, à Jurançon
Gan ; Carte 172, Claveriè, liquoriste
cours Bosquet, Hameau de :Ronti
gnon ; Carte 158, Prat; ^, ifue Gdlos
Rontingnon ; Carte 1Ü3, Rechède
4, rue des Ponts, Vallée Heureuse
Carie 210, Bichar, 22, boulevard Bar
banègre, CelOs ; Carte 208, Alliez,
10, rue Castelnau, Gclos ; Carte 136,
Hourcade, 14; rue Gassies, Gelos.
Les prix seront distribués au Col
lège de Jeunes Filles, cours Busqué
où les gagnants sont invités à si
présenter dimanche 2G courant, i
11 heures du matin.
Les lots revenant flux numéVOf
2.748 — 3.245 — 0207 — 14396 — 1.62?
— 0071 — 1254 sortis à la Tofnbolu
n’ont pas encore été réclamés. Les
détenteurs des billets gagnants soin
invités à venir retirer leur lot, di-
manche-2Q courant dmiicY délai.
... hes .prix (lu. concours de ballon
nets non réclamés le 30 scptemhrt
seront acquis»4-l’oeuvre. !
Sü'.. 1 ■' —
- ta-mülüÉi
loMpartmÉlite fi
«S
Paris. — Le « Journal Offidei » (
publie les affectations des conseil-
lers de préfecture départementaux *
supprimés,par le décret du 6 sep- 1
timbre' fOSO dans les vingRdêux j
rijouveaux conseils Ae préfecture in-
terdépartementaux. *
Il publie également le rattache- ,
nient aux préfectures du territoire )
(tes 170 so(is‘-uréfets et secrétaires '
généraux dont les postes ont ‘été 1
supprimés par le décret du 10 sep-
tembre 1026.
A la présidence 'du Conseil Ipfer- '
départemèrital de Pau est ’«nom»ïé,« î
M. Suhra, ^conseiller dé prêfeeturer ■
Nous nous réjouissons de 4 cette
nouvelle et tous les ressortissants
dii nouveau • Conseil de ■ préfectufe '
sèront heureux d’apprendre qu’-a !
été maintenue à Là présidence de
Pau le magistrat éclairé, qui en i
pendant{de si longues années^ àssü- !
ré avec autant de talent que dé mai- •
tiüse la vice-présidence.
M. Subra reçoit aujourd’hui la <
sanction officielle des éminents ser-
vices qu’il a rendus dans le dépar- ;
teîncnt des Basses^Pyrénées. Tous •
ses amis en sero«t heureux. Qu’ii
veuille bien agréer -tr^s-, prives r
et très siprères- f|liçitatipù^h' .
SPECTÀCLiES â fcTTfiAÏffete
Au PataiB d’Hiver
Ce soir vendredi, 24 septembre, à
21 heures, au Palmarium, change-
ment de Programme. Production Vi
tagr.iplr bMr tîoewr'c^Enfaiit », comé-
die dramatique,
« Fridollti déménageur wp comiqüe
« Birmanie f idH^resquedocu-
mentaire.
A. l&MIt h„: Piqwlng-BOMI®,
THEATRE SAtNTlLÙurS
Dimanche septembre, à 8 h. 30;
« Le ROtrtïtn d’an Boxeur », pièce à
grand spectacle et sporive, en huit
tableaux 1, do William Burk; musique
nhuvelle de II. Turc. 18 artistes;>?6
danseuses, 8 décors.
Lesdak-Withs de l’Empire ; Bal-
lets, Chants, Danses, Le Ring, Com-
bat de boxe régleinentaii’e. Le .ehajn-
pion de boxe Bob-Scanlon.
Se hâter de louer scs places.
« LES NOUVEAUX MESSIEURS »
au Palais dTJiver, le dimanche 26
septembre. v : ’
-Une pièce de MM. Robert de Fiers
et Francis de Groisset est toujours
un grand événement théâtral. « Les
Nouveaux Messieurs v étaient at-
tendus avec impatience.
Le succès triomphal qu’obtient
encore actuellement à Paris celte
charmante et fine comédie’ prouve
que le public, habitué à tant de pié-
cettes insipides, sait apprécier une
comédie de grande classe ‘ qui' cer-
tainement restera dans hotre litté-
rature.
Une excellente interprétation réu-
nie par les Tournées Ch. BARET
fait, valoir toutes les qualités de cet-
te brillante et une comédie, qui est
incMitestabtejteêBt fcle plu*»,. grand
succès de tousJeà théâtpeaqjie -Pari^
; LcicatiiWi ou.vfirie.À
CASINO PALACE. — Représenta*
$ fions du mercredi au dimanche, à
9 . 45. — Matinées : jeudi et dimap*
che, à 3 hôtifée. * ' ■
«0.
Comité des Fêtes populaires
Les inscriptions pouc ls concours in-
dividuel de client arrivent de tous côtés
au Goinitc (Bordeaux, Tarbes, Brive,
Aincli, Bayonne, Bîâbritz, etc., etc.). D;e-
* vant cet enthousiasme le «Comité envi-
i sage là création de nouveaux et impoè-
) tants pinx ainsi que. d’une 8e catégorie
- de concurrents.,, j
; , Voici nuelquies nonii^irks m'çmbrcs dü
chant à TEcojlc dè musique de Parti; M.
’ Fourncts, de l’Opéra, membre de TÜ-
’ nion professionnelle des Maîtres de
> chant français; M. Edouard Broca, de
l’Opéra-Çomique, mqmjbre de l’Union
. profcsàiohneH.c des Maîtres du eharit
, français; M. Torfs, ehéf d’orchestre, di-
; recteur de la imuslque du Palais d’Hi-
. ver; M. Gaston Mirât, compositeur; M.
Domereq, professeur (de musique ; M.
EtehcHç, directeur de société niusiçalc;
’ MM. Frontère, IJùn.o.iiau, Conte, direc-
teurs de société^ ch.drulcs. 1
Dès que le fconïllé aura' reçu toutes
t les adhésions noirs ferons connaître la
> composition complète de ce jury a«insi
i que les houvclbs àdjonwUons uu-régie-
«ment,.
( ^ ' * ' ■ ” ’
* LfH i?\$* du qaertier Devéria
( Nous rappelons au publie què ■c’êst
| dimanche prochain que se déroulera,
. au rond-point de la rue J.-J. de Mon-
na«ix et dii chemin (du Lbiip, la grande
fête po.pfilalrb drgâ/iiïscé par le Comité
‘ d(S»j «t'ôtes., «Gélui-ci, vçiujiaBfe-chaque an-
- née mieux ‘faire, offrira eileore au pu-
blic un programme bien choisi. ,,
1W( rn f T
ïdtEST VAiFMME il
Qfia&ft, iUAjrêliltt sur ht vigne; ",
igand Kil gelait fur des arfbres en i
teùfs, :,(jutoàâ la jséêfkre^sjs mmty
es pommes de terre, quapd la pluie «
Hmrfissâit ïeÈ blés, m •<
.refois avaient une explication tou- <
i omis/prête >i « Cï'ck tâtpÈUtérà la 1'
uni: ». Ça ne sç dit » plu» cmfour- ?
i'hm. ■ tu ■ -, f A W■>} '
Mais quand la livre monté Ue; trois
yoints;-
ï>a;s de charte s ton, quand lé. florin se
Itkmtsc sûr ld' pointe édes piedsu oré '
epickd"à présent : '« C'est'la faute à 1
la spé&ùWidn ». Pourquoi île pfàs
dire tout simplement : « C'est la
f(iM4,eiàda lwve » ? / • - *
f»iéd cétq j ans < qu'au moithdrè i
accès de fièvre de nôtre monnaie,
des poursuites verbales sont entre-
prises contre des spéculateurs insai-
sissables. Cshotc'curieuse ! Quaiidlie
fretne renvoûte — ce qui, Dieu merci !
esf, arrivé et arrivera encore — per-
Sowhe ive s'avise jamais de dire. :
d L'honneur .en -est aux spécula-
teurs ». ' '
Sornettes à amûser les. enfants !
Si vous avez 40 degrés, casser vôtre
thermomètre n'abaissera votre tem-
pérature d'un dixième. Là Spécula-
tionn'est cffiic l'escompte A'une "hy-
pothèse. Forger des hypothèses est
licite. EscoiUpter 1 ces- hypothèses
petit • être ’ un!e foule, jamais un 1 crû
me. i ■ ' : ■> :
C'est à se demeuûh r si le plus sûr
Moyen de> faire baisser je fram n'est
point d}amoncer quMt y a dès spé-
culateurs, à la baisse. Et-si, nia/fis-
Irai coûfrâiW d'entreprendre des
poursuites, f étais obligé de
ceux qui répandent « qu’on va en-
tteprendre des pôtorsuttes contre les
P ' ? :t- JA ^
, . 1—
A propos d un accident
Monsieur- A^bçrt Labrit,. nous
adresse, la-lètlre suivanle :
Monsieur le Rédacteur en Ghef,
Voulex-vous bien me permettre une
légère rectification' ‘àù sujêt de 'votïe
article sjgp|(Jant qu’un Taxi a,r,enver-
i.sé une dame ïdeVant la posté ; vous
! avez été. certainement mal informé,
j éar 1 e TaXi ■ i ilcrï hii Pc: n’â ré n vè r sé ffer-
sdijne a peine si en redressant légère-
ment là voiture eh 'nfàrçhe arfiêvè ppur
pKeiidèc iiric "àiifre. dîfèctfdii s’il a abî-
mé 0a êope' d’unè uiéycféRe, c’est tout.
Je tjehs dè‘!la jeune fllfè"elle-même,
que le céndtictieiir ‘du TàXi n’a nulle-
ment éü uiie attitude inctmvenante à
son égard' tout àp ^contraire.
'Il nie serait agréâfhtp queA’pqs vpuij-
liez bien, publier ma rectiifi'eâtion hé
àej’àlt-cc mlè pour dohriér tous àpâiSe-
mehts'‘ à moli chtftt’ffeur,' miitjîé ‘de Jfnèr-
re, qui,, pas plus que les chauffeurs de
Taxi à Pau h'e s’atnuse pas a Causer
des accidbnts pour àoti propre plai-
ilrj ,r..ir
Veuillez, agréer Monsieur, àyec mes
remerciements, rasstfràHcc de mes sen-
timents disthigiTés;
- » '.i ‘. Albert UVBRIT.
\ 1 ‘ffropHétàhe dh Taxi.
■ „—'• ( :
Concerts publics
„ .RlhOGKAMME
■ DU VENDREDI 24 SEPTEMBRE
Place Roÿale* 20 h. 45
1. Robiil dçs Rrtiit (Vkher).
2. An Août c. dé’ Ut Symphonie'ch Ut mi-
nèttr N° 5 (èedetntandé) (Beetlioveu).
3. Le vaisseau fantôme (Wagner).
4. I.c Rrmet d’Omphale (St-Saëns).
5. Le Roi s'dmilSc (Délïbés).
(Airs de «danse dans le style an-
cien.)
8. Le Jongleur de Notre-Dame (Masse-
net).
.-.M», ; |
PROGRAMME -
DU SAMEDI 25 SEPTEMBRE
Place Royale, 17 h. 15
1. ’pixalia, marche (Rommaert). ;
2. Un Soir d’autOhiifè (Gregh).
8. à) Sarabande «(Làporte).
b) Aiîpdys des' èitfàtés (Chillemont).
4. Les màs(jùes (PédfoÜi).
5. Gladys, ballet .(RuggUDelsaux),
i. Les abeilles d’or.
II. La danseuse captive, MS
ni. LàTose- fà^érite. ;f|j
iv. Les voilçs fliatoyants. l >j
6. La Rohênic PPùêasôh-Gauvcn), r
7. Scafah (BgstUi). 1 '
^ : : ~ mi\.
[Place rtoÿule, 21) h. 45 ! 1
avec le concours 'j
de M. STALFORT, baryton,
et de la LYRE PALOIS«E
L Strasbourg (Andrieu).
2. Ouverture dé Promethéc (Beethoven),
3. L'Arlêsiéditç (Bizet),
i. Pastorale. ; > )
n. Intermezzo,
m. Mentfet.
iv. Farandolp.
4. La.tonpt du Rot de Thnté Çûiaz),
M. Sta'lfort.
5. Rigolcllo (Vèldi^Tavan).
La Lyre Paloise.
r"
ttiiiiinniUMpniiiiIRMIieNiiWMliiii j
hmàk ! '
... !,-tn ; -wJ jçy- •
'IHenHé&èraÈid, quittât un de nds
ttieiUeûrfr écrimifos, possède ilnt c&r- i
!àm ’ii&riibre dHdébs ■ iprécmÿdts., ,
C'est ainsi que, grandi dans le culte i
d'wnp démbtéalic '#*(bqélément sen- «
Umtâ talct'èt* robmiilèqùc, il a succes-
StwmenF’Vht; ’dwrmp» la guerre, « à 1
l'esprit de La Haye et au désarme-
Mèntmhperscl puis, après la guerre;
à la. pureté de la révolution soviéti-
qne»t t d ‘ka "smtërUé. du 'pacifisme
allemand.
Mais, fôqt heurmsementi pour 1
nous, Béra\me est: aussi un ■■ ■tic ‘nos .
plus' cfairvégàlUs reporters. Il fait
voir, èt ce (fu'ïb’a VU,Ht le dit nette-
ment, brutalement, sans rougir de
confesser ses erreurs ou scs illu-
sinns. Déjà,' l'afi dciHier, 41 nous •
(tàéU-étiifés, en toute lûytiuié, sûr le
bluff des soviets. Aujourd'hui, après
un séjour de trois semaines en Alle-
magne, il cofnme/tcc dansi lè Tournât
i&tè êcric de cftrànïquès ‘qui prôjeltc-
ront’À])d1ràît-H, Une lumière èdtatântc
sur les vrais sentiments d'outre-
Rhin.
iQRe ‘de*fois ai-je entendu des bra-
ves gens, paUpsit ' de ' qUèlqWuii de
mes confrères, s'écrier, a/un ton dé-
daigneux V
— Penh A Ce n'est qu’un reporter !
Un rep&rter,' un vrai reporter !
c'est pourtant quelqu'un. Pour exer-
cer cmsciencieusément cêite profes-
sion, il ne suffit pas de savoir écrire
d peu près cil français let d'decom-
'jnoder au goût du publie/un rapport
de sergenhede vüle.-ll faut egale-
ment posséder les> plus précieuses
qUalUéSftie bon sens, de finesse, d'in-
\ tcniimvet d1 analyse.
Il n'y a pas dix minutas -que le
je frotter èst sur les tietix d’un crime
qu'il confiait déjà sinon l'assassin,
\ tout au Moins Les circonstances de
l'assassinat. Alors que les magistrats
U les. policiers— parfois plus sou-
cieux de la. forme que de la réalité
— se montrent généralement tdtil-
tons,!protocolaires; dédaigneux de la
foule, ennemis de toute initiative et
' d'è tofxte c Ampli càtton, gonflés du
prestige qu'ils, doivent Imr fonc-
tion administrative, le reporter, lui,
, «’«• qu'un sôucï : d on fier : coûte que
coûte l'infôrlnatRm lu plus rapide et
la plus complète. Formalisme, hié-
rarchie, routine, jl se moque de tout
cela autant que dè son premier chien
éêmsé. P
oEn trois semaines, 'Henri Béraud
a su voir en Allemaijne ce qui, pen-
dant huit ans bientôt, a constam-
ment échappé à des tas de bureau-
crates fmnmis, anglais et améri-
cains spécialement chargés là-bas
d'ouvrir l'oeil sur les agissements cl
sur les ■espérances germaniques.
Quel dommage, en vérité, qfu'&n
n'ait iras préféré à ces contrôleur.«
en manche
Béraud, habitués à regarder, à sera
ter et d jauger tes hommes de la
nse^l ,
r:j^v ’Hï
Tétas iajiriè
Un mulot, ideux mules, un ca-
mionneur, deux camionneurs, un
camion bas sur roues, long comme
ilno prolonge. $ artillerie, «large com-
me un bras ^du gave.
Sept:heures du. soir. Dans la par-
tie haute de la ,rue des Cordeliers.
Après,àvoir déchargé une caisse, le
conducteur se mit en devoir de fai-
re tourner ses mulets et,sa, prolon-
ge. Mal lui enprit. L’Un d’eux, une
nelle bête bai-nrun, de ruer à tour
de sabots. Les laisses se deiachè-
«rentf, L’,aide ^essaya vainement, de
les raccrocher.
Le camion barrait la rue. On sor-
tit du bar pour assister aux opéra-
tions. Les passants s’arrêtèrent. Au
bout de dix minutes c’étajt un at-
troupement. La situation était in-
changée.
Alors, l’aide, de saisir l’autre mu-
let, un tout blanc, par la queue el
de le forcer à se coucher. L’autre
ne se fit pas prier. On se serait cru
à la corrida quauddes peoues se pré-
parent à eriiever le. cadavre d une
rosse.
Il ne manquait rien, même pas la
dànie membre de_la S. Pi A.,- qui
poussa (te petite cris, injuria le
conducteur « inhumain » et déplora
l’absence dé la police.
Finalement on réussit «à réattcler
tout l’attelage, le conducteur reprit
ses rênea ; l’aide bondit sur le siège
et, tout ce fringant équipage s’en
alla au'bruit de toute sa Jèrriallle.
On rentra dans le bar, pour vider
les verres. La datneAle la S;P.A. pro-
« mit bien que ça ne se terminerait
fpas’ comme çà. L’agent en pantalon
blanc et l’agent^en pantalon kaki
vinrer# lisser ^ifet^noUstaehes sur
les liêiîx dti râisseAiBlêffi^Int;,J v
A L’OFFICIEL
AU 36* D’AVrAtlUN
M. Roger Malardel, élève ofitoier,
atfusiHimttftiafi t * au • 36*
Groupe.
afeili'.PrflvMce i
n pmsanllppel
>, à m souscriptftfs
ï/oeuvrél*dl la l’rovit,ci,,',’, V,istc ,, I
Pirti, .depoiS’phis de ^ent a ne, et vient j I
Ht iidcvilttx pKftvres dfe $tç des J
Jistributions de pain, lait, oeufs, vian-
de, bois, literie‘etc. J » ( « * • » ||
Chaque année, une vente très,.pro-
ductive de 22 à,23;0f)f)- fr. assurait le
fonctionnement de cette OEuvres pen-
dant ipute l’année. Mais la -formidable -
adgéB^ntatiohîdu pain avdéjà absorbé j
toutes les ressources. j
Grâce à « un don : de ^2.000 fr. par (
uhe idame charitable, on pourra assit- j
rér la dîstflbution- d’octobre, mais OH |
ne pétit dHer jîltis loin, c’eSt dotïc
l’arrêt complet jusqu’en février époque !
dè la venté. , .
Ndus dÉbiandonB aujourd’hui, uhe
obole pour' noà pakiytes.
Une souscription-est ouverte dès ce
jdttr ;! on7(|)ejit a&rèsser lès offt-andes
soit à Madame Diitrfdrftîér, rue-du ,
Lycée, trésorièye de f l’CEtavre,-soit au
bureau du JopmâL
Donnez donê, •dobhe'Z âahs compter,
ub jour, vous recevrez là récompense.
Distribution dépit fs février jusqu’à
ce jrtifr Upaih, 2f2;«386 XR; lait, oeufs,
viande, 21317 fiv.oboj*,. 2,183 fr.; lite-
rie et divers, 1.174 fr.
MeFci d’ayance aüx personnes géné-
reuses qu àÿiujfppt heh fépôlidre à no-
tre appel. • ■ ' . _ _
Etat-Givil
Naissances.' — GisièHc-Marie-Elisa-
bèlh, fille de Jean Gamrarl, faetetir
‘des postes, et de Jeanne-Catherine
Goncurou, à. pi’.
Pierre-Maurice-Joseph, .fils de Paul
Magné,, cultivateur, et de Yvonne-
Jeanne-Elisc Boniearl, modiste.
Jacqueline, fille de François-Ed-
mond Grenier, représentant de com-
niercc, et de Jeanne-Yvonhe-lgnès-
Gahrielle Mondran, sans profession.
Mariage. — Lâürént-Joseph Fontar-
rabie, ferblanlïër, et Yvonno-Fugc-
nic-Thérèze Sérres, dactylographe.
Décès. — Léopold de Azevedo,
sans profession, né à tst-Sébastien,
de Rio-de-Janeiro, 58 ans.
Lucine DiijCasse, domestique, née
à Vignes, 84 ans.
A QUI TOUT ÇA ?
Chapeau d’enfant ; une bourse ;
en laine ; un sac contenant du lin-
ge ; unie clef ; un paquet d’épileierie;
une écharpe ; un éventail ; un âne;
un paquet de beurre ; deux coupu-
res ; un passe ; chaîne métal jaune
ou or ; une camée tête defenime ;
un pince-nez ; uh sac à main de
. airelle. ■ ' 4 /'
: —-4«—
; Mal its imiiiss flr
'y, ; — r
Lelouls sera racfceté |Xmr 114 fr. 70
ta pièce de 5 fr«nc,s pour 13 fr. 25
Une loi du 7 août 1926 a. décidé
quç « la loi du 12 (éviter 1916; in-
terdisant l’acjuit à prime dés mon-
naies iitutionaic^, 11e s’applique pas
à la Banque de Franco », et elle a
autorisé la Banque de France à
procéder.Ù dès achats d’or, d'argent
et do .fievisos sur le marché .
Ciniformémeut à la faculté qui lui
est «donnée par la loi précitée, la
Banque de France aclièlera, à par-
tir du 27 septembre prochain et
; jusqu’à nouvel ordèe, lés pièces de
monnaie françaises et étrangères
; d’or et d'argent, à un prix/ixé par
: elle d’aprèa.-ïa! valeur du métal lin
' contenu dans ces pièces .
Le prix auquel la Bafque de
France,.qehètera le gramme d’or
ou d’urgent fin contenu dans les
pièces qui lui seront offertes est
fixé, jusqu’à nouvel avis, à 19 fr. 75
par gramme d’or fin, et à 59 centt-
. nies par gramme d’argent fin.
Le public trouvera., à partir du
lundi 27 septembre prochain, toutes
facilités auprès de tous les établis-
, sements de la Banque (siège central
S9, rue Croix-ilcs-P/Uits-Chanips^
succursales et bureaux auxiliaires)
pour traiter les opérations en ques-
tion.
[Au taux de 19 fr. 75 par gramme
d'or fin, le prix d'achat de la pièce
' de 20 francs sera de 114 fr. 70 ; celui
de la pièce de 5 francs, à 59 centimes
par gramme d'argent fin, sera de
1,‘j f>y;25.j "tev ; ;
Où Ton reparla d» refaire Bel
A Faudi«enpe corrêetionnellc d’hier
au Tribunal de Tarbes ont été ap-
pelés des procès en diffamation et
en dommages intentés par M. Boé
à dix-sept journaux tant de Paris
que, de< province.
Ces procès ont été renvoyés à
l’audience du 10 décembre, (vrai-
semblablement après les débuts cor-
TPrtidnfiêls f qtli seront ouverts sur
l’affaire qui a provoqué leur éclosion
— MM I
tss^BÊBe&ûfimsmÊsm
Mi 1
l'ArrftiÉMMl
IIIIIIIIIIIIIIHWMflWlWflIHHlfHfMWifilWWflWflSll
NA.Y •
A L’EGOLE PRlilAlRE SUPERIEÜRÉ.
— Le Directeur de l’Ecole prinianesu-
îéricure se tiebt tous lès jours A la dis- >
josition des parents, île 10 à 12 heures
it de.lé à 16 beuiress, en vue suriout lie
'inscription des élèves nouveaux.
CONCOURS ITINERANTS. — Le iurv,
composé de MM. Etchats, Guyonnèt et
fourte, a opéré jeudi matin à ÎO heu-
res, à Nay, et a attribué les points'sui-
vants atrtc animaux présentés et rete-
ttus :
Taureaux. — Suherbielle Aubin, à
Bbürdettès, lfiO’,p.; Bel’gcz-Lacq Jean, à
Rénéjacq, 160 p.
Femelles. — Lanncs Jean, à Bordes,
163 pi; Galin-Chenet Jean-Baptiste, 16#
jïoihts; Lahan Joseph, à Bordes, 160 p.;
Ravie Jules, à Mifepeix : 160, 160, 160,
159 p.; Sonipron Itomain, à Arros, 1»S
points; Dunièrcq Samsôir,à Bordes, 158
points ; Swtjcrbielle Aubin, à Bowroiet-
tes, 155 p..; Dmperyq Sajnson, à Bordes,
155 :p.; Ravie Jules, à Mia’epèix, 155 p.;
Lajourilade Bernard, à Arros, -153 p.
CINEMA PAT fi E. — Samedi 25 sep-
tembre, soirée à 9 heures; dimanche 26,
matinée à 3 heures, soirée à 9 heures.
Au; programme : Pyrénées-Orientales
(Voyage); G inet le (drame français en 5
parties); La Justicière, A" épisode : «La
course à la mort », 4 parties; Sérieux
Pépin (culnié.die cpinique en 2 parties).
Prix'habituel des places.
IGON
LE CONCOURS IXE TIR. — Voir x\n
. Vic^wliy. „'.r f
iim —
(UOÜEURDHtNDAYEj
| Sevie Véritable BAflftlER |
PONTACQ
COMICE AGRICOLE. — L’Assemblée
générale du Gomice Agricole cantonal
aura lieu à Pontacq dimanche prochain
26 courant, à 10 h. 30. A l'ordre du
t'our : 1° Programme du «Concours; 2“
’ayemèiR des cotisations ; 3° Questions
diverses.
CONCOURS ITINERANT DU JEUDI
23 SEPTEMBRE.— Jury : MM. «Etchats,
j propriétaire à St-Palais; Guyo met, di-
i recteur des services agricoles; Tourte,
1 professeur d’agriculture. J.c classement
! suivant a été an-été :
l Taureaux. — Trou guet Pierre, à Es-
! poey, 156 points.
I Femelles. — Gourrègcs Jean, à. Pon-
, ta'cq, 165 points: Marchai) Louis, à Bar-
i zuu, 160 p.; Paletou Mules, à Povitacq,
! 160, l60i Gàpéret Jea-h, à Pootact., 160
points; Paletou Jutes, à Pontae<|, 159 p.
1 . j-:;, ' 1 t 1 1
—3WKMMW—W1W1W >BW—I
MTIX - CORVOI FUIEVRE
i Mine Pedro Cazenave et sa famil-
le, M. et Mme Lemos et leur famillè,
MM, Bioy et leurs familles, M. et
I Mme Frédéric Labal, M. Albert La-
bat, le docteur et Mme Durmandieu
et leurs enfnids, la famille Capde-
vielle (de Jassçs), Mlle Clotilde
Tuyaret ont la douleur de faire part
à leurs amis et connaissances de la
perte cruelle qu’ils vioimènt d’é-
prouver en la personne de
Monsieur Hehry SEMPÉ
Notaire à Artix
et les prient d’assister à ses obsè-
quos qui auront lieu le samedi 25
(septembre en l'église de Jasses, à
( 11, benres.
La, ,levée, de .cog’ps à'Artix-aura
lieu le n.ième, jour à 9 h.,45.
R EÎW E R C l E RS E N T S
Mme Léopold de Azevedo remer-
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Feuillelon de I’INDEPENDANT — N° 14
1 JS--JL .Wj X fei.4" T iUÜ-J il
L’Assassinée
du Téléphone
Par L6oa G ROC
VIII
Un reportage sensationnel
— Celui-là. par exemple, c’est la
l’rovidouce qui FeiiYoic !.... Qu’il
entre tout fie Suite ....
La carte était ainsi conçue :
ARISTIDE BONAFIGUE
Artiste lyrique
L’art devait nourrir bien impar-
faitement je nouveau vejqi, car il
était d'une ÀTsfigfeur ascétique. Des
hailichs innommables flottaient sur
ce sqùdiete vivant, qui répandait! un
parfum, mélangé de, tabac refroidi,
de charcuterie suspecte et de cos-
métique ranci.
Aristide Bbnafigue se piquait
pourtant de bonnes manières. Il eut
pour retirer la loque qui lui servait
de chapeau, un geste que n’eut point
désavoué d’Atagnan, et il s’inclina,
en posant la main sur son coeur,
pour s’écrier avec emphase :
— J’ai, pensé, monsieur le juge
d’instruction, que je pouvais être
utile à la' justice de mon pays* et'
j’accours, témoin spontané, pour
aider à faire la lumière.
11 s’inclina derechef et attendit'.,
— C'est bon, c’est bon ! grogna le
juge. Asseyez-vous et dites-moi ce
que V0U3 savez sur Dmitri Avi'nofi! ?
— Je ne le connais pas, répondit
Bonaf-igue avec simplicité.
M. Legerbier ébranla sa table d’un
énergique coup de point.
— Ali çà ! Vous vous moquez de
moi ! clama-t il. N’est-ce point vous
qui 1 l’avez présenté au concierge de
l’immeuble où vous habitiez avant
lui ? D’ailleurs; que signifie votre
démarche même d’aujourd’hui' si
vous 11e «connaissez pas l’individu
que-nous cherchons ?
Aristide se carra dans le fauteuil
où il avait pris place et dit, posé-
ment :
— Distinguons, monsieur le juge !
Il est exact que j’ai présenté à mon
ex concierge «l’indjyîdu ^qui dit se
nommer Dmitri Avinoff ; mais cela
ne prouve pas que je connaisse cet
individu... Voici exactement, ce qui
s’est passé. IL(y a deux mois, je sor-
tais, un soir, de éhéz moi, en me
demandant où et commjent j’allais
souper — la vie d’artiste, monsieur
le juge, a des haute£>£dès bas...
— Au fait, au fait, coupa M„ Le-
gorbaer. ■
~ Do ne, comme i^rtaifde^chez ,
moi, je fus abordé naritinuhoiaine
barbu.-qui portait JurieTtesriau- (
qes, et qui me; denaanda,KttveC'iin
tort accent étranger, si;j’étais bien
le grand chanteur d’opéra » Aris-
tide Bonafigue...h’W
! •
guère chanté que l’opérètte et que
je sois sans engagement depuis quel-
que vingt, ans, subsistant grâce à
des leçons assez médiocrement
payées, j’aie estimé qu’il était inu-
tile de. détromper cet étranger. Met-
tez-vous à ma place, monsieur le ju-
ge d’instTuction qu’auriez - vous
fait ?....« . i <• >■
Un grognement et un geste d’im-
patiience furent la seule répond
qu’obtint l’insidieuse question d’A-
ristide. Et celui-ci continua :
-^- L’étranger là-dessus, m’offre uri
bock, d’accepte, à condition* dm le
combiner aveq un sandwich. Nous
causons;nom».(causons..v« Nous -bu-
vons, nojjs buvons... Il me dit, en
passant, ’ qu’’îl donnerait bien cinq
cents fronc» .popr « habiter le* quartier
des Clmmps-Ëlÿsées, mais qu’ilv-n’#.
, vqit besoin que d’une,chambre meUr
blée. Cela iteonvre un horizon,;ret
finalémènt, «pour, cinq cents, fraftee
—: doùti j’avqis rfe pllisVrgranêk«be-
soin *7- je -.présente, Dmitri -Ayintfff
tetest du, moins ie nom cm!.ilr a ‘doh-
né) à mqn> brave homme - de » coho ier-
ge, «comme mn de mes amis de pas-«
sage, à Paris, et à-qui jè-désire cé-
der ma chambre... Voilà tout,- mon-
sieur le, juge !...
— Bon !... Voua allez signer votre
déposition.... qui n’est, pas très in-
téressante .on somme...
1 Ouir fit Artetide .Bonafigue en
ornant d’un magnifique paraphe le
papier que lui présentait le greffier,
c’est ce que m’a dit déjà la dômoi-
selle...
'-w. ’ Queiiç ^aemolséilê» 7m ' ii £ i.,
, . ^ 'C-
— Hé ! la petite jouynqliste blon-
de qui est vende mç. .voir, ce matin...
Elle m’a conseillé de venir vous ra-
conter cela, en ajoutant que,,ça ne
valait pas l’édition du « Grand Quo-
tidien »...
Cette fois, M. -Legerhier retomba
sur soin ..fauteuil, aççdblé, sans farce
même pour,se mettre en fureur.
.Cependant, Te mystérieux Dmitri
Avinoff obtenait, dans tptit Epris,
dh%« célébrité qq’eùt' certainement
hriguee un grand .savant ou un
géipal, artiste. Partout,f.pu pe par-
lait-que de 1’ « hanteâe'barbu », as-
sassin prééümé ;do AEîpa Liseron j et
‘ mi^s’afrachaitelês journaux qui, re-
produisaient leè doclar4tionTdU .cOn<
ciftege. 'Gefui-ci i perdit^ SÉL placent mate
reçut « tent- d’offreeydtemulois . qu’il
«outele laisir paiteire' choix jnüi-
teteuxi, Aristide, B^âàwguev uIprsquè
fut eopnu ,son;g4ië «inpdéste en dette
• ai faire, troü’/ft fnsteat^nément Fen-
■ gagement qu IL éoiliGiüait, sàhs suc-
cès'depuis vingt aps. Et, comble
tout liait par fdes.chàüSbhs, il intei1-
préta, tous les soir, dans un niusic-
‘haJl une complainte dite de « l'hom-
me barbu », où se mêlaient agréa-
'bldment. le genre l,armdya«t" et le
genre,/humoristique;
Toutefois, sï l’on poüvait.roedhstl-
tuer d» meu rtre, de Gi wa ’Eteei-on, si
y un «pouvait affirmer que l’homme
barbu était,son assasrin>,on né trou- ;
Vait point d’explication satisfaisante
de , l’assassinat de Marguerite Ro-
bin, tuée « dans la cabine télépho-
nique où i eller était seule/le verrou
àf l’intérieur. >>*• • 111 * ;
Une circdnSfance troublante, dé-
couverte eetté fois par l’instruction,
à la suite de FaUtopsié pratiquée par
le médecin légiste, acheva de semer
le désarroi dans les esprits : la bles-
. sure qui avait occasionné la mort de
l’arti$te avait été faite «par le même
Stylet que celle à laquelle avait
succoiùbé la petite reine, dû tout au
moins pap une arme Rigoureusement
idèrjtique.
Là-d»ssus, de singulière* théories
s’échafaudèrent. Un médium expert
r on d’ari d émettre des. ectoplasmes,
interviewé,par un journal .du matin;
dmagiqa que exjteavag.ante 'histoire
qJO jîpoignarü : teftasporté à travers
tbusMles opitecles et venant fmp-
teér.jtqutiîseulï MajgueriteiRobin, sur
i’qrdrpmc-Ta^a^ste de Gina l
o, Le plu&ipdmirable, ce fut qtUil se
; trouva des geqstetmr croire à cette •
singulière hypothèsp, et des savants
pour en donner une expiicatioip
dans un tel d argon métapsycliique
que F on àôpgeait malgré soi au « Et
voilà pourquoi, votre fille est muet-
te », de Molière.
Yveline Rafftnot fut de ceux qui
sdnau-iypnteeh faux ' poutre cette
thléqlrie gmérlie et. .vraiment trop i
commode. 1
> «'.te probtème, .ajsdit-elle, a été i
mal jposé. IJ. y.ta, dànà lès,prémisses, I
un vice qtii tmùs échappé, à tous. <
Qùahd on l.’gura trouvé, grâce à i
1- ènguête commencée et grâce aux t
üédüotions dô la saine logique, la t
concltteioh s’imposera d’elle-même. »
En attendant, Dmitri Avinoffm’é- i
tait volatieé^Nui ' ntevpif^reyti^Üç- j
puis le jour, de la Mi-Carême, l’in-
quiétant homme barbu aux lunettes
,... , , .
. ix
A la recüereHeitTutie couronne
César-Aléxaudre Raffinot avait
maîtrisé son irritation à l’égard de
sa fille et la petite scène de famille,
qui avait eu lieu dans l’hôtel de Gi-
Ua. Liseron iie s’était pas renouve-
lée. Comme par le passé, le policier
amateur laissait à Yveline toute sa
liberté.
Par instants, même, on eût dit
due Raffinot était à la fois affligé
dés succès d’Y.vpliiie, sans doute
par jalousie et .fier de.cette réussi*
te, ri' rapide et si brillante.
Toutefois,. l’enquête, inarquait un
point d'arfôt. Les magnifiques ré-
sultats obtenus dès le début 1 n’a-
Vàieut pàs ,der suite; C’était en vain
qu’Y’yelina, avec l’aide de Jacques
SerVan et de Tiburce, recherchait
la trace de, l’hoinme barbu, fis
avaient pourtant un indice : le bou-
ton de coroso, trouvé par l’ancien
forçat dans le-élièpeau et qui por-
tait l’adresse d’un teilleur des boü-
iévards. Mais, le tailleur, interrogé,
ivait. déclaré qu’il n’avait pas de
Russes parthi ses clients habituels,
lu’arucqn de ceux-ci ne répondait
ru signalemant de Dmitri ?AvinoÉ
it qu’au surplus il employait Une
elle quantité de boutons semblables 1
Papa et moi, dans ce match ririi-. 1
i’ayait vpasv,granc}c jyaleup a* ses
Il ajouta même, en riant, à l’a-
dresse d’Yveline :
— J’ai précisément «comme clients
M. Legerbiçr, ,1e jugp d'instruction,
et M. Raffinât, votre père. Si j'a-
vais possédé le moindre renseigne-
ment relativement à « l’homme bar-
bu .», croyez bien que je leur en
aurais déjà fait part.
Tiburce, malgré cet insuccès, con-
serva précieusement le bouton. « II.
servira peut-être un jour », décla-
ra-t-il laconiquement.
Yveline restait convaincue que le
mot de l’énigme serait, donné par
la K petite boîte cachetée » et se dé-
solait de n’avoir pas, lors de leur
expédition nocturne chez Gin a, fait
proposait. Elle maudissait l’inter-
fouillor la cour, ainsi qu'elle se le
vention malencontreuse de son père,
qui l’avait obligée à abandonner ce
peut-être, elle disait, à ses eornpco-
projet. Et. pour la centième fois
gnons :
-rr Papa et moi, dans match ridi-
cule, nous nous, gênons mutuelle-
ment ; nous nous contrarions sans
cesse. ^ Que >ne ferions-nous pas si 1
nous étions unis !
Son intimité avec Jacques se res-
serrait de jour en jour. 11 faut bien
dire, à la charge de la nature hu-
maine, que l’ingépieur semblait de
moins en mqins^affUgé. Auprès de
a petite Parisienne blonde, il avait
tendance à oublier la Slave, dont le
charme étrânge l’avait naguère con-
quis et qui avait péri de façon si
tragique,.
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