Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1918-01-27
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 janvier 1918 27 janvier 1918
Description : 1918/01/27 (A51,N82)-1918/01/28. 1918/01/27 (A51,N82)-1918/01/28.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5275287k
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
la auité aoiidâifti de cette conception I
d ensemble. La Chambre devra égale-
ment s en occuper.
Dans l’ordre du jour que M. Brous*
nais et se» collègues vont proposer à
l’assemblée en conclusion de ce débat,
•l’orateur déclare, après M. Cuttoli,
qu’ils reprennent les termes mêmes de
la décision déjà votée le 27 novembre
d910, incitant le gouvernement à pro<
oéder à l’organisation des transports
jentre la France et l’Algérie dans les
conditions générales de garantie et de
contrôle qui ont été préconisées.
' La parole est à M. Lémery, sous-se-
crétaire d’Etat à la marine marchan-
da :m
M. Lémery déclare qu’il a voté com-
me député l’ordre du jour du 27 no-
vembre. 11 n’est pas disposé à le renier
Du reste, l’ancien régime des primes
à la navigation est condamné. Le régi-
me qui existe actuellement est celui
Ëui lût provisoirement établi en 1909.
e sous-secrétaire d’Etat fait l’histori-
que des négociations engagées avec
les Compagnies depuis septembre 1914
M. Lémery. — Oui. La Chambre se
prononça en faveur d’une exploitation
par l’Etat ou sous le contrôle de l’Etat
une tentative de consortium entre les
deux Compagnies intéressées échoua.
M. de Monzie, sous-secrétaire d’Etat,
dait à la constitution d’une société ci-
vile dont ferait partie l’Etat, l’Algérie,
la Tunisie,les Compagnies de chemins
de fer, les groupements coloniaux.
Cette société civile serait chargée d’é-
tablir lé programme des lignes, fixe-
rait les horaires, etc. D’autre part, une
société commerciale serait chargée
d’iüdkjuep le nombre et le type des va-
peurs.
M. Lémery dit qu’il est hostile au
système do la libre concurrence et par-
tisan des méthodes d’exploitation en
• régie intéressée qui ont été appliquées
à certaines industries.
Le sous-secrétaire termine en
affirmant sa volonté de réagir contre
les méthodes routinières pratiquées
jusqu’à ce jour. Il compte sur l’appui
Jet la confiance de la Chambre.
Après de brèves ebservatoins de MM.
Boussenot et Houbé, la clôture de la
discussion est prononcée.
: Un ordre du jour de confiance et
d’approbation est présenté par tous les
.députés de l’Algérie. A ce propos,
après une rapide intervention de M.
Fournier, M. Bonisson vient redire
une fois de plus que le seul remède à
la situation est la réquisition totale de
•Je flo(te marchande.
Nf. Bouisson dit que, si depuis trois
ans tes gouvernements successifs a-
ivaièqt réquisitionné les navires mar- '
çljanas on aurait pu importer d’Amé- !
jrique de bie* plus grandes quantités
ide blé et pou9 ne serions pas acculés ]
à la carte do pain. Les armateurs font ’
des bénéfices énormes mais ils laissent 1
pourrir dàns nos colonies des mar- !
chamffs.es de première nécessité, parce <
qu’ils préfèrent transporter d’autres ]
marchandises dont le prix du fret est j (
plus élevé. Il faut que notre marine I <
marchande soit mieu utilisée pour l’in-1 t
iérêt général au lieu de ne servir qu’à I (
iaugmehter des bénéfices 'de quelques! 1
particuliers. I i
M. Lémery réplique. Les navires en | <
fépàrafâon sont plus nombreux et fati- ] t
gués. Le sous-secrétaire d’Etat a pris I
des mteaures pour activer les travaux. | i
Rfi ce qupi concerne la réquisition, | f
pr. Lémefy dit que ce qui lui importe | a
ce ne sont pas les navires, mais la car-1 s
gaison. Or, il a déjà réquisitionné le I
fret. Il
Apres de nouvelles observations de| P
M. Hesse et l’affirmation par M.Thom-1 h
SOfl son ordre du jour comporte! 1(
i obligation de prendre des mesures | P
immédiates pour l’organisation des | P
postaux entre la France et | P
J Algérie, eet ordre du jour est adopté! 1
taaw obposHion. I a
La Chambre décide de discuter lun-1 v
di fes müeiÿellations de MM. Voilin, I si
CMHSSU#, Moutet et quelques autres I n
31» ont trait au ravitaillement.. I
La Chambre décide de ne siéger nor-1 d»
malement aide l’après-midi les mardi,! A
merorétfr, jeudi et vendredi, | si
Séance lavée à 0 h. 50. | tï
Proahaine séance lundi, à 2 heures. | ü
I 01
t affaire JL Caillaux. I %
— I pe
l*. « Codicille ». I \”
pàri». -*jLa. pièce connue sous le I
om de « Codicille », remise par M. | Sc
•aiiiaujr à son avocat après son arres-1 vi(
mon;,a-été trouvée dans le coffre-fort I en
ue possédait M. Caillaux à Mamers I vit
l qui fut ouvert par autorité de jus-1 M
ce en môme temps que celui de Flo-1 es!
Penx enveloppes distinctes por-1 dei
lient la mention. L’une : « Ceci est I M*
ipri testament. » L’autre : « Codicille | i
mon testament; » Ces enveloppes fu-1 *P
rnt laissées intactes, et à l’inventaire | éte
^pièces à Paris, le magistrat ins-1 titi
ucteur, estimant qu’elles n’avaient | dri
Ü/ÎW 1 ave.c les. faits qu’il était | la
large d instruire, les rendit sans | nw
’endre connaissance de leur contenu. | Qu
r; d’après certaines informations, si | pir
codicille comportait des modiflea-1 bei
ens aux dispositions testamentaires | talj
H ancien président du conseil, il con | paf
gpait aussi les modifications qu’à la | V°1
!*wxron i! croyait pouvoir apporter | la
m'à ses conceptions politiques qu’à | lut
façon dônt il avait apprécié les hom-1 soc
és dont il avait compté faire ses coi-1 tioj
borateurs on qu’il désirait éloigner. | Ré]
[ document porte la date du 31 juil-1 me
11W7 et comprend une demi-douzai-1 vie!
11 * donlé^ rédigé au E
ôhià dix-huit mois après le « plan de 1 rfrit
obrftsatfpii». C est surtout à la poli-1 titu
[ue financière suivie pendant la|gur
ÏM âilTirer!,ls gouverne-1 C
enta que M. CnrtTau* adresse ses cri-1 fait
rucx. IP ra déclaré mesquine et pé-1 t|f <
lZ..2Pnose *tes conceptions I réui
£»î M1**™"* 3Ur le capital ;| patî
sur la nécessité absolue * quv
AE2E2* Î2,ivemement une auto- El
é complète et incontestée. Enfin, il J gest
f
s’étend sur les origine# de la guerre.
Il en profite pour justifier conduite
au moment de l’incident franco-alle-
mand d’Agadir. Il reconnaît que l'Alle-
magne, f’^ns sa conduite envers les
nations de l’Entente, a commis de
lourdes fautes et s’est livrée à d’inuti-
les provocations, mais pense mie mal-
gré cela il aurait été possible dé par-
venir pacifiquement à la solution des
questions irritantes entre la France et
lAllemagne.
Le# Scellé#.
Pari9. — Un des avocats de M. Cail-
laux, M* Ceccaldi ,déclare :
« Je maintiens que le scellé conte-
nant les documents politiques a été
violé et que constatation de cette» vio-
lation a été mentionnée au procès-ver-
bal. » .
M* Ceccaldi refuse d’ailleurs d’indi-
quer quel était le contenu de ce scellé
et où il aurait été ouvert.
Paris. — Dans l'après-midi, M. Cail-
laux a été amené de la Santé au Pa-
lais-de-Justice et, en sa présence, dans
le cabinet de M. Bouchardon, les scel-
lés ont été ouverts et les titres et va-
leurs remis à l’expert Doyen, qui as-
sistait à l’opération. On sait que celui-
ci a reçu pour mission de procéder à
l’examen de ces titres et d’en détermi-
ner l’origine et le prix.
M. Doyen doit établir la provenance
des successions Caillaux et Reynouard
(Mme Caillaux), puis recherchera l’ori-
gine des autres.
Aujourd’hui M. Caillaux sera interrogé
sur les premiers résultats de l’exper-
tise.
CAUSERIE
Je trouve qu’il est bien plus instruc-
tii de chercher à découvrir ce qui se
passe en Russie que de disserter sur
les scandales de chez nous. Là-bas, les
boches manoeuvrent leurs dociles ma-
rionnettes et ils ne seraient pas fâ-
chés de voir notre attention absorbée!
par le Guignol dont ils ont si bien
préparé la représentation chez nous
r. 8 9ays de Iiberté, — où tout
se dit et s écrit malgré la censure et la
guerre, —■ ne finirons-nous donc Das
par nous habituer à la contradiction et
à garder notre calme ? Il est plus faci-
le de crier au scandale, à la trahison,
au compolt que d’observer et d’analv-
ser froidement les mauvais cas dont
lopinion est plus prompte à s’émou-
voir qu à étudier les moyens de les ré-1
soudre. ' I
Scandales, trahisons, complots, on I
peut dire que ceux oui nous ont gou-1
cernés furent bien lents à s’en émou-
poir, à se préoccuper des répercus-1
uons fâcheuses de leur apaentc insou-1
îiance ou de leur mépris réfléchi. Ce-1
rendant le doute, la méfiance, l’indi-1
?nation gagnaient les esprits de t>ro-1
»hrmînrFr,MÎ’®; J! ,allait y mettre un
erme. Il fallait d^ soupçons !
îevoiler les calomnies et projeter sur |
es masses sombres un faisceau de lu-1
mère qui mit à nu les turpitudes dont |
m s entretenait sans pouvoir les dé-1
îouvrir. ’ I
M. aemenceau a compris que cette I
ncertitude ne pouvait durer sans dan-1
,d Record avec le Parlement, il |
L déféré à la Justice les hommes I
loupçonnés du crime de lèse-Patrie I
Lun des principes des nations li-|
>res est précisément celui que nos re-1
►résentants sont les premiers à ou-1
►lier et, par leur attitude, ils donnent!
l,m?uvai? ,e*emPle à la presse et au |
•euple qui 1 imitent sans retenue. Ce I
rincipe est celui de la séparation des I
ouvrnrs législatifs et judiciaires. |
♦orsque nos législateurs ont fait leur!
mvre, leur devoir est de s’effacer de-1
ant le pouvoir judiciaire et de le lais-1
er accomplir la sienne en toute sérô-l
îté et en toute indépendance. | '
La justice e9t saisie. Notre devoir est I !
e nous taire eî d’attendre ses arrêts. I !
quoi servent ces discussions pas-11
on nées, ces jugements avant la let-|<
;e portés, suivant les préférences po-l «
uques, sur tel ou tel prévenu ou ac-1(
îsé, d après des renseignements sans |(
mtrôle ou des documenta sans au-Il
lenticité certaine» ? 11
U y a des juges en France capables I î
! faire éclater la vérité. Nous avons
itre chose à faire que de chercher à I ï
►ser sur leurs décisions ou à leur ap-1 f
endrç à châtier un coupable ou à I
habiliter un innocent. IA
Voyez ce qui se passé en Russie. I a
►us le régime révolutionnaire du So-1 q
Ie souverain s’est laissé «
régimenter par une poignée d’arri- ! n
Kre,lgné 8 de doctnnes défini-1 g
o®’ dont le moins qu’on peut dire f
a 9J? 6 tendent a l’organisation I
s travailleurs pour la lutte des clas-11
Partant de làj Lénine et Trotsky — i £
rès avoir constaté que leur parti p!
L ine,n nunorité à l’Assemblée Cons-1 A
^apte élue par e peuple, ont taxé I
Husion infructueuse l’entente avec I *
bourgeoisie et de décevantes les for- te
ÎS dû parlementarisme déraocrati- ! V
e. D après ces dirigeants — car l’o-1 î
non d un peuple, né d'hier à la li- %
’té, comment serait-elle encore cris- i «r
.? ~ tes électeurs ne pouvaient ! n!
î distinguer entre les socialistes-ré-1 éc
ütionnaires de droite, partisans de|d’
bourgeoisie, et les socialistes-révo- f af
lonnaires de gauche, partisans du I si<
îiahsmc pur. Ainsi, cette Révolu-1 ^
i devait devenir la çpuronné de la | gi!
publique de la Bourgeoisie et se I g
Ire en travers de l'autorité des So-1 ^ 1
trS, I dP
t le Comité Central exécutif a près-1 âe
la dissolution de l’Assemblée cbns-1 tri
antf. Ce qui a été exécuté avec Var-1 lié;
nent décisif des baïonnettes. | ag
ette opération chirurgicale a été | 1
p sous les yeux de l’ennemi* atten-l
t satisfait. Elle a parfaitement I
Ln*mais 11 est peu Probable que. Ie.|
22irî2r?v\ C est précisément ce I JÏÏ
•spèrrnt es boches. j
P ehnhif iniffê5tc de .L e habituel des réactionnaires : J pri'
/. ■
i
vous ne pensez pas cotran* rntÀ, deao
te vous mets i fa porte, a-MKÙt «me
élus du peuple. Qui peut tenir un tel
langage si ce n’est un despote, c’est-à-
dire un ennenu de cette Uberté qu’il
veut pour lui ai refuse attx autres ?
Frotté des exemples de notre Révo-
lution, Lénine, soutenu par les boches,
s apprête à créer une Convention à
son -image, à former des Soviets de
Salut pubUc avec accompagnements
du déclic de la guillotine à fusage de
ceux qui ne pensent pas commelui.
Nous serions mal venus à nous, oc-
cuper de ce qui se passe en Russie et
les révolutionnaires auraiënt le droit
de nous dire, qu’ils sont les maîtres
chez eux. Si leurs actes n’étaient nas
ouvertement dirigés contre les démo-
craties alliées et si la défection provo-
quée par Lénine n’avait pas pour ré-
sultat immédiat de faife le jeu de nos
ennemis.
Il est donc du haut intérêt de
suivre de près les faits et gâtes des
maîtres actuels de la Russie. Ils ne
cachent pas leurs sentiments d’hosti-
lités à notre égard à telle enseigne
qu ils viennent des’offusquer de la pré
sence de navires de guerre Japonais
et Anglais à Vladivostok, dénonçant
ainsi le traité. d’alliance auquel nous
sommes malgré eux fidèles !
Jacques BONHOMME,
■—Mm I
; —
P0ÜR. ’*.É8 JEUNE8 QENS
fc'lmfustriê hôtdiièm g0n Avenir
| Les situations Avantageuses qu’elle offre,
| Le « La France Hôtelière »,i 1
r VÛÏÏX Fuerre n’aura pas seulement boule* I
I lTé i 108 hab Lude 8 ôt nos moeurs, modl-1
| fié notre manière d’Ôtre et de vivre, elle I
I fiir,a en out,PG ï’û'dicalement changé les I
I nhtS 8 nous« avi°ns jusquie-là, sur le |
I no?,fl TTdne8,Sr?fft88J°ns 'qui s’offrent à I
I F? ldéal ? disparu, un autre s’ap. |
I prête à le remplacer. 1
L.Mlû guerre, il était trop souvent!
I un nombre de familles I
I ^ranîateeâ, que l’industrie et le commer* I
dôaire .^u’un idéal secoi-1
l aaire, On ne les dédaignait pas, mais on I
JR J** considérait que comme un pis-1
I i. t comme une dernière ressource pour I
&L Sens dont l’instruction pZ
des raisons diverses, avait été néalirée I
ou était restée incomplète. ■ ® g |
D»iônt ^ Pères de famille, I
H ; uniquement préoccupés des
i,ald;é 3 de la vie, qui disuient ; « Mon |
nls sera commerçant ou industriel : il I
monS'imon père» m a transmise ou que j’ai fon-1
dée. » Plus rares encore étaient ceux oui I
! dqUG le^ 8 enfanta fissent acte
d initiative en s élevant peu à Deu, par I
tors capacités, par leu? mérite, AE
c£le ntrepnse bidustrielle ou commer-1
te plus grand nombre disait : u Mon I
fils sera fonctionnaire ». C’était la suDré-1
ÏÏL“AEUo.n- Etfe fonctionaaîre? m?m
Tc ?fs tcattements de
quinze a dix-huit cents francs, en un mot I
mourir de faim et se trouver dans l’im-11
possibilité absolue d’élever et de nour-1
rir convenabiement sa famiüe, c’était Je I:
ïeéuMPo°nffln? 8 Sar*nts voulaient pour I
raSt ïlidf iemp,01s 9u’ils considé-1
mais ^tsûrslline trèS PCU r^munérateurs, I '
loE1Lpa}®»- 11 y avait la retraite !... Ah JI
la retraite, que d énergies, qui ailleurs 11
nnî10eintf‘emandét qu’à s’épanouir, ont I «
té paralysées par elle ! Mais cette retrai- |1
te, ^ peu dorée, à longue, à très longue |
échéance, qui nécessite de la part de ses I J
uturs ayants droit do lourdes retenues 11
représentant de constates I i
succomSnf àCOim%nK ^ fonctionnaires 11
connue*? 4 à *a tâChe aVant de l avoir I
vüa fa^lu les évévnements que nous tra-1 !
aÙ le ^ôv!t d une vie facile I !
ml^^hzfn, 8011? 18 di«Paraît dans ia réa-11
nmifl HÏ tqLle J01ir. pour que chacun de 11
rexisfpnt m,» praüque et ne vît dans I e
i existence qu’une somme dVfforts nfiipa I !
au service d’intérêts particUSers mais C
faisant corps avec l'intérêt généralm le
L admirable effort de nos grands al-1 ?
liés, Anglais et Américains, dont les trou- ! o
pes combattent aux côtés des nôtres a été I ^
en outre un enseignement. Eux m sont «
pas des esprits spéculatifs se plaisant I r
ians les chimères* lis ne JcoStSSSt s
pas du mirage. Il leur faut ^choses et I
les résultats tangibles. Ils nous montrent I
lue ae J autre côté de l Atlantiaue, 1A I
îommerce et l’industrie, source de toute I
prospérité pour les individus et pour I «
itats, sans lesquels les plus grandes na-1 2
ions sont condamnées à languir, sont à I
a place d’honneur. C’est celle qui leur I
evient, puisque le monde ne vit et ne se I
«SttC oei8e *n “twn
,2?“! « Les lettres d’ihi vieil I «
™frifaj/L” W nous apprenaient qu’un | te
ncien élève de notre Ecole Polytechni-1 Ri
ue qui, en France, aurait peut-être vé-1 al
été dans une do nos innombrables ad-1 ri
linistratio'.is de l’Etat, était ranide-1 °
% ?agner dans un établis-1
sment industriel américain, 50.000 dol-ln
•anca.at c'e5U-‘“r» Plu« <&
Sape, doute, en France, bù les grandes I a*
(îtr^pr^es industrielles et commercé*. |
s ne sont pas montées avçç cette am-1 dl
SÏÏiJÿ.® n°?8 ne pouvons qiu’envier aux |
méricains, le travail et l’initiative per-1 ni
îîiïelmJîe peuyônt êtré rétribués de lai re
ï^et^briîwSB 8 def rituatjons intéreesan-1 VJ
Lïnî u™ sont néanmoins réser-1 oi
ins rfn&e? ^i 18 Wi, dans le négoce, J,,
Sfvi iîf tri^Wdan 8 tes affaires, font IJÎ
onlS df- sérieuses, c’est-à-dire I ?U
»ntPléfffnn°2k xe }ePne> de travail l Ils I ^
)mbr?nïn«ntJà et defodin ils seront plus | Ra
encore' cçtix qui, sortant des I 00
indiislrip01^6^6’ ,des éc°teS pratiques | bl(
idcs écoles d’enseignement | Pô
Pleurriest d?«Ez0/eS8i0n qu’lls ant Choi. | le
andaa.mP 8 qU° *“ 8atl8,Mtl0ns »« plus I cJ
C’est donc aux jeunes gens eue le m’a-1 îfü
oixe,d'uiîeUearHA hésJtent encore sur le I C0J
lînte 2Iîfnw^rièr.e‘ ,e voux m’efforcer | *
p«eUitqu 8, 11 milieu des indus-1, I
rl i™As dlvers° 8' l’industrie hôte-1 Séc
— u«
i* staP°iwîdfel? ? alî0Àd W tes jeunes | un
eliir® re?rftiîlîoiî2m^
fit fî-JEEPiS, W florissante I {??
mt la guerre, mais pas autant nn'pîiA 1^ ^
dû l’être, connaîtra, après les hos-1 seri
^8'dUnT° ÏSWf inc°mpambje par
te de là défaite de nos ennemi;? qui jdev
n industrie hôtelière j,POU
de là clientèle des touristes étmn- J 0aiü
' , -, !*
* i»
gert «fui en assuraient- naguère la tortu-
peut affirmer sans crainte que ce no
JPnJ. ni les Anglais riches, ni les Amé-
iïfli«LIniUtrdate‘e 8 encore moins les
88 ^ndi-ontdans les villes
wSL°A.fftna ^ centres de
tourisme d’Allemagne et d’Autriche-Hon'-
SÜ6’ «î?! A 08 enn®wis eê âfiftt mis polu*
dS? ®itectoil au bàn du monde. Pour nos
fî”*® Y P0llf nous il y# aura dans nos
AE "rar°b*he,iU e haine P°ur
La Forêt-Noire où tout était dUtioeé
gZH^mbourî ^ÎSîLr Ie triste étrhn-
fShad nS’ Carlàbad; Ma-
centres cn?SS et «“t t d’aütlèfl-
centres_ connus où la réclame r.t IP snnhî«t.
gfflpdt tfcifsgs* sti
rL 4 n*
,frtance‘ ,au êontrtaire, dont la te*
nue, la loyauté et le courage aiirpvht hi&
rlté les sympathies untvcrtf]^, v“ra la
de eee vi ?^1^ 8. *M3«!î
mati^iea AXS de 8es étions cli-
A?, de 8es ré«mns de tourieme»
tirai etA& ies te Massif Cen-
d^at i ^comparables Pyrénées
beftnJ^rlp0h^e est7aifc autant de la
vrTlli 8 eSi que de la douceur d’y vi-
vf 115 ^re de Prospérité in-
j jusuqüê-ia. Et n’est-il pas logique |
de aitô que les hôtels qui seront nécessai-1
I rement le lieu d’arrivee et de séjour de J
ceitte clientèle ayant retrouvé le chemin |
de notre pays, seront, par la force des |
choses, les premiers à bénéficier de cette |
pacifique et heureuse invasion ? [j
^ C’est une vérité que nos jeunes gens I
8 Orientant,dans la vie et se demandant)
de quel côté ils doivent diriger le plus |
utilement leurs pas, doivent connaître. 111
faut qu’ils sachent dès maintenant qu’eux |
aussi bénéficieront largement de cette |
I prospérité, s’ils se dirigent Vers l’indus-1
trie hôtelière qui, dès à présent, a be-1
soin d'eux. !
Ils Irouveront en elle des situations!
comme bien peu d’industries sont capo- )
blés d’en offrir. Lés élèves de nos écoles |
pratiques d’industrie hôtelière et les sec-1
tions hôtelières de nos écoles primaires [
supérieures qui entreront dans J’Hôtelle-1
rie, avec un bagage sérieux de connais-1
sances spéciales, qui auront appris com- !
ment fonctionne un grand hôtel avec ses I
différents services — toutes choses d’ail-1
leurs qui leur ont été enseignées à l'éco-1
le — et qui se distinguent en outre, par I
des qualités d’ordre, d’exactitude, de po-1
litesse et die travail, sont assurés d’y faire |
très rapidement leur chemin.
Dans l’industrie hôtelière, les situa-1
tions de quatre, cinq et six mille francs )
par an ne sont pas rares, celles de cent, |
cent cinquante francs par mois sont cou-1
rentes pour les débutants. Et j’ajoute |
qu’il n’est pas un jeune homme, sérieux I
et capable, qui ne puisse prétendre à la |
direction d’un hôtel, soit comme succès-1
seur, soit comme associé ou comme di-1
recteur, gérant ou représentant d’une So-1
dété. Ajoutez à ces gages fixes l’avanta-1
ge d être toujours nourri et logé ce qui |
double les gages, et dans les emplois avec |
pourboires, les appointements sont sou-1
vent doublés et même triplés.
J’oubliais les fonctions de chef de cui- )
sine, qui ont bien leur importance et |
leur valeur. On ne sait pas assez que ia |
cuisine française, faite de goût et de tra-1
dition, a une réputation universelle. Est-1
II besoin d’ajouter qu’à l’étranger où j
nos « chefs » sont engagés et retenu» à |
prix d’or, le traitement qui leur est fait |
est souvent celui d’un sous-secrétaire |j
(l'Etat. , I <
Les jeunes filles se destinant à l’indus-1 !
trie hôtelière sont assurées d’y trouver!
egalement des situations agréables et 11
ïvanlngeuses. „ I j
El je conclus en disant aux jeunes!]
l rançais et Françaises, ^barrasés sur |
e choix d une carrière, mais la voulant 11
iv ec raison la plus avantageuse et la I
)lus sûre : I j
« N’hésitez pas à venir à l’industrie 11
îiôtesiere, parce que, demain, dans le 11
non lotre pays par sa dignité et par son
»pl«ndide courage dans l’effroyable tour-11
nente qui, depuis trois ans et demi pas-1
ie sur le monde, notre pays sera mieux I
Xinir“u2*iMU*. aPPrécié» mieux aimé. |
« L hôtellerie française vous offrira ce |
|uo vous ôtes en droH d’attendre : des I
onctions qui vous plaisent, des fonctions | r
[ui vous rapportent. | f.
M.Soyez'f;n,un Lommè qui n’a qu’une I ii
mliitlon celle d’éclairer ses jeunes I h
Siri;lte,tetKdele 9 ai^r dans la me- u
ure où il eut heureux de le faire. » J p
Alphonse MEILLON. | eî
• Hôtel Gassion, & Pau, | e:
Hôtel d’Angleterre, à Cauterets. |
a--- ' I SI
I JY)
— il I n
EN EXTREME-ORIENT J C(
t# rôle du Japon, I pi
— A l’occasion de l’ouvêrtu-1 vi
> du Parlement japonais, d’importan-1 m
s drclarations ont été faites par le I du
résident du conseil et le ministre des | n<
Tuires étrangères. Le comte Teraou-1 n'
n a dit notamment :
• r z lqi
Jf tournure des événements en |pï
ussie est actuellement notre plus gra I
? anxiété. Comme sincères
ms de la Russie, nous faisons des |p ;
«Sï.K?,-q8? ce ws mette «n à ses | ce
iilcultés intérieures et constitue un I ca
►uvernement solide, ëuivant les der-1 de
ères informations, il semble malhèu-1M
usement que les désordres gagnènt Ipô
tsie orientale,» et il est à craindre | J
i ils ne menacent la paix de l’Extrê-1té
e-Orient qui est la base de la politi-1 2?
e notionale de l’empire. C’est sur le | «0
pon que repose le maintien de la I ch»
ix dans cette partie du monde. En | i
nséquence, dans le cas où les trou-1 ru<
ÎS. menaçant la paix auraient une ré-1 da
rcussion sur nos intérêts nationaux, |. (
gouvernement n’hésitera pas à pren |ir?
B les mesures appropriées. | PJJ
Lies; déclarations président du |
Jiseil ont été appuyées plus explici-1 1
aent par le comte Motono, ministre |
i affaires étrangères, dont voici les I
iclusions :
JO, responsabilité du maintien de la ! i
unté en Extrême-Orient incombant | ftn
îèrement au Japon, il est tout natu-1 bre
que nous ne devrons pas hésiter |80rj
instant à prendre à n’importe quel I pou
mènt, lès mesures nécessaires dans | qu’:
ù% te tranqujljité de parafa ira?
ut de noïiteau ftienacee. Nous I vni
^ons fermement qu!e 16 Japon ne ! «or
ra j-eculer devant aucun sacrifice f d’il
r assurer d/rn* cette région un# j cha
c durable. I dicÉ
| U CONVENTION IRLANDAISE
J Londres (officiel). Le pr#w^ ?6
I !r«winÏÏn ii0n ^landaise a lu, au cours
I Üünô ïéunten ténue avant*hier, une
! de décision sur certaines questions en
I ?}®cyssi°n: lui et ses collègues du ca-
l mnet seraient heureux de conférer
I avec les principaux membres des di-
I verses sections qui composent la Con-
| vention, si toutefois telle conférence
| agréait à ces derniérét
I II fut eh ëonséqüence décidé d’ajout-
I ner la Convention et certains de ses
I membres furent désignés pour se ren-
contrer avec le premier ministre et ses
collègues
TROISIEME CONGRES de# SOVIETS
Pëtrograd. — Le troisième congrès
oes Soviets a réuni jusqu’à présent 625
délégués, c’est-à-dire un nombre beau-
coup plus élevé que le deuxième con-
grès qui intronisa le gouvernement de
Lénme au début de novembre et qui
réunit seulement 300 membres. Par
contre, le premier congrès tenu à Pé-
trograd après la Révolution ne compta
pasmoi ns de 1.200 représentants.
Le troisième congrès siège au palais
de Tauride, dans la salle des séances,
ou il y a cinq jours s’assemblait la
| Constituante. La minorité non bolche-
vik, disent les organes des oviets eux-
mêmes, est insignifiante. Le congrès
entend notamment un rapport de
Trotsky sur la marche des pourpar-
lers de Brest-Litovsk et doit décider,
ainsi que le congrès des paysans, sur
la suite à donner aux propositions des
puissances centrales.
LÈS PROVINCES DE L’OURAL
Pétrograd. — Le Parlementnatio nal
tional musulman s’est ouvert à Oren-
burg. Il comprend environ quatre-
vingts députés et il a élu comme pré-
sident M. Maxoudov, ancien député
de la troisième Douma et un étudiant
de l’Institut polytechnique de Pétro-
grad. L’assemblée a décidé que, dans
la-future république fédérative russe,
les gouvernements d’Oufa, d’Orenburg
de Kazan, dont la majorité de la po-
pulation est turco-tartarè, constitue-
raient un Etat indépendant appelé
« l’Oural du Sud ».
Im LOCALES
et Régionales.
MAIRIE DE PAU '
Délivrance des nouveaux carnets de euere
Les carnets de sucre valables pour
1 année 1918 seront délivrés aux bureaux
de la police (ancien couvent des Ursu-
lines), à dater du lundi 28 du courant, le
dimanche excepté, de 9 h. à 12 heures el
de 14 heures à 17 heures.
Cf* c^r,nets* qui sont individuels, se-
ront établis sur la production du carnet
le pam et porteront la désignation du !
nom et de l’adresse de l’épicier qui de-1
rront être donnés immédiatement. j J
Il sera perçu une redevance de 0 fr. 10 |
par carnet, cette somme pouvant être ré-1 !
luite a 0 fr. 06 pour les personnes justi-1
îant de leur indigence. I
Les nouveaux carnets, à raison de mille !
3ar jour, seront garnis dans l’ordre de» ! <
luméros de* carnets de pain : ainsi Ici
premier jour, 28 Janvier, les carnets nu-!
nérotés de 1 à 1.000 devront être présen-1
éa ; le 29 les numéros 1.001 à 2.000 et ain-1
ii de suite. I.
On est instamment pr!4 de s« munir de I
uonnaie divisionnaire* j t
A It
** I j
Impôt sur Ni traitements et salaires I n
publies et privés. I j
Une loi du 31 Juillet 1917 a établi, de-1 d
uis le 1er Janvier courant* un impôt sur | p
ÏS traitements publics et privés, sur les | n
idemnités et émoluments et sur les sa-1 a
lires, impôt qui porte sur la partie du | ,
îontant annuel dépassant 2.00(f francs ; | e
cet lmPôt* dont le taux | *
3t fixé à 3 fr. 75 %, la fraction du reve-1 ^
u imposable comprise entre le minimum I a
tonéfré et la somme de 5.000 fr. est | f
>mptée seulement pour moitié., L’impôt |
it dû chaque année à raison de» traite-1
tents. indCTnnités, émoluments et salai-1
» dont les intéressés ont bénéficié au I
>urs de l’année précédente.
L’article 26 de la loi précitée oblige tous I
miculiers et toutes Sociétés ou Associa-1
3ns occupant des employés, commis, ou-1
’iors ou auxiliaires, moyennant traite* I 9(
ent, salaire ou rétribution, à rémettre, | ^
inS lè courant de Janvier de chaque on-1
w, au Contrôleur des Contributions di I cl
ctes un étii indiquant î , [ n(
1* les noms et adresses des personnes! qi
l‘te f 11, 1 occupées au cours de l'année | ci
éccdcnto j I JJJ
ali4j?l?
r^«^Ÿtioîî* à chacune d’elles | i’i
ndant la dite année ; | ki
3* La période à laquelle s’appliquent I
s paiements, salaires ou rétributions, | ch
u aux prescriptions I en
l°\ et ramenes à l’année, | yft
passant le minimum assujetti à l’im- !
Le Maire engagé toute persotihe, sodé-1 tn
emPl°yant des commis I en
ouvners à faire parvenir le dit étAt à | VA
te Contrôleur principal des Contribu I sé
ns directes avant les 15 Février pro-1 ca
MÛ# I jg
Jne amende de cinq franGs sera encou-1 de
î pour chaque omission ou inexactitude | no
ns les renseignements exigés. |
te peut retirer à la Mairie (bureau des |
pôts) une notice sur les nouveaux im-1 J
-s cédulaires qui donne Je modèle do I Tey
at à fournir. I nie
*au, le 20 Janvier 1918. j
Le Maire : A. de LASSËNCE. I ac!
—| fra
LA OARTI DE# DARTEt I puJ
In carnet familial de rationnement se-1 tio
attribué en février à chacun des mem ! voi
s de toutes les familles de Franco » 11 tioi
a. utilisé à partir du ipremiôr mars ! n’a
ir la répartition, des» denrée» diverses doi
B apparaîtra utile de rationner, com- I
H aura été fait pour le pain. êtr»
edit carnet vient d'êtret adopté par voi
fice des vivres. Il constitue en quelque « tri
ÿ ia « rarte /tek cartes ». Cétte carte ? les
imentation individuelle, destinée à t ém»
que éônsoramatour porto toute# lés in- ! B
hions d’identité dur titulaire avec la I
désignation de la catégorie dans laque
il A été classé, mentions qui se trouve
répétées sur un talon à souche conser
-«rie.
* LS coupons numérot<
Six seriee de uv»». , '^ent de s
pouvant servir au ratiomw*^. - t,
dertrées différentes^ et. À féim d’m» v
ket par mois, 6ont joiriteô I la carte. H
qu’une denrée sera contingente^, lé go
vernement fera savoir par voie d’affich
que les citoyens pourront se présent
aux endroits qui seront désignés — nu
ries, sections de vote, etc. — et y retire
en échange d’un coupon mensuel de lei
barte d’alimentation, une feuille dans
genre dé celle qui vient d’être créée poi
le rationnement du pain, laquelle coi
porte elle-même des tickets donnant dre
à une quantité déterminée de pain,
Par exemple, supposons chaque Frai
Çais en possession de* la carte des carti
et que la pomme de terre est coaÙng»nt«
à dater de févfiôf* Le ministre du rav
tailîement fait savoir put Vojç d'affich
«t tout autre moyen de pubÎJ^té, qu
partir' de telle date des tickets de po»
mes de terre seront à la disposition d
public, et que chaque catégorie recevr
respectivement tant de kilos. A dater d
ce jour, dans tout endroit de Franco o
se font les distributions de tickets î ma
ries, bureaux électoraux, bureaux de po»
te, etc., tout porteur de la carte d’alimei
talion, n’a qu’à se présenter et contre ]
coupon numéroté 1, puisque la carte e:
neuve, et portant « coupon de février » o
lui remettra les tickets de pommes de tei
re auxquels sa catégorie a droit, sa cat<
gorie étant marquée dans l’angLe.
Si Je contingentement continue e;
map8*Jl n’aura qu’à renouveler la mêm
opération à la date indiquée, c'est>à*dir
remettre le coupon numéro 1 porian
« coupon de mars » pour recevoir lés tic
kets de pommes de terre attribués à s»
categorie pour le mois de mars. Pou
a autres contingentements d’aliments di
vers, les autres coupon» seront employé
te :même manière. Ce système a ré
duit d autre part beaucoup les formalité
administratives et surtout il crée ui
« sommier » de consommateurs qui n’«
est pas et qui permettrait à tout instan
de connaître les besoins alimentaires de h
population de la France, co qui facilite
rait une répartition équitable de* denréei
raréfiées. .
Il existe douze variétés de cartes fné
respondant chacune à la catégorie (U
l’intéressé, ce que désignent d-es lîettrei
allant de A à L, lettres qui, inscrites sui
le talon, se répètent sur chaque cotipon
Les lettres ABC désignent les troif
premières catégories : enfants des deui
sexes de moins do treize ans.
D. E F, les adolescents des deux sexes
de treize à dix-huit ans et les femmes de
dix-huit à quarante ans.
G H I, les hommes de dix-huit à cin-
quante ans, les femmes au-dessus de cin-
quante ans, les femmes au-dessus de qua-
rante ans.
Chacune de ces catégories, à l'excep-
tion des trois premières, se divisent elles-
mêmes en travailleurs de force, travail-
leurs de petite métiers et non travailleurs
manuels.
Les nourrices et femmes enceintes fi-
gurent dans la quatrième catégorie, car-
net D.
Des classements pourront être accordés
par les municipalités sur la demande des
intéressés.
—f ■
ALLOCATIONS MILITAIRES
Les allocations militaires seront payées
au bureau de Ja Perception de Pau, 12,
rue d’Orléans, de 9 h. 1/2 à midi et d«
c h. à 4 heures, dans l’ordre ci-aprè9
-, 28 Janvier, du numéro 1.551 â
’-OOO et du numéro 3.001 è 3.909.
Mardi 29 Janvier, du numéro 2001 à
2.400 et du numéro 3.901 è, 200.
Mercredi 30 Janvier, ascendants et du
numéro 4.201 à 4 Sert.
Les ascendant» sont priés d« «e muni»
dl un appoint de 2 fr. 50.
DANS LA MARINE
Le ministre de la marin© adresse aux
iréfets maritimes la circulaire suivante:
« Par analogie avec les mesure* arrê-
ées d’un commun accord par les dépar-
tements de la guerre et de l’armement,
ai décidé que les marins du service ar-
lé appartenant aux chusses 1913 et plus
eunes qui sont actuellement affectés à
es établissements industriels seront rup-
elés en vue de la remise au service gé-
éral par les soins des dépôts ou services
uxqud’s ils appartiennent.
» Cette mesure qui est d’ordre général
t qui s’applique à la fois aux hommes en
urSis et à ceux mis à titre de prêt do
iaih-d’oeuvre militaire à la disposition
©s usines devra être entièrement réali-
te le 15 février 1918 au plus tard. »
TRIBUNE PUBLIQUE
Lt Charbon.
Oh nous écrit î
Monsieur le Directeur,
Fidèle abonné de votre journal, j’ai in-
jure à votre obligeance pour m’aider â
dairclr le cas suivant :
Il y a trois mois à peine, j’ai payé le
larbon anglais au prix do 135 fr. la ton-
e, fixé paraît-il par !a Municipalité,
îi avait confié la distribution à l'Asso-
atidn des Consommateurs ; en conaom-
ateur prévoyant, craignant pour ma
inté délicate les rigueurs de l’hiver,
avals fait un petit stock d’uh millier d#
los.
Ces jotirs-ci, j’apprendà que ce mémo
tarbon anglais. Cardiff en roches et non
i poussière comme le précédent, est
ndu 122 fr, la tonne franco domicile.
Si grande a été ma surpris© de cette
isse inexplicable, que j’ai été de suite
>uver mon vendeur, honnête négociant
charbons de la place, qui me dit, qu»
association deè Consommateurs » a ces-
d’être le fournisseur du commerce lo-
l et que cette Association prélevait
francs par tonne pour remboursement
« ristournes » sur du charbon que
lis avions précédemment payé 250 fr.
tonne.
fe crois comprendre que cette ristourne
tiendra d’abord au négociant, mais il
i semble qu© nous, consommateurs, dc-
ns avoir aussi notre part à ce rem-
ursement, sur présentation de facture»
quittées aux taux divers de 250 et 135
mes.
a ne suppose pas que Ja différence
Isse rester dans la caisse de l’Associa-
n qui « interdit dans les statuts nue je
is envoie « de poursuivre la réalisa-
n d’un bénéfice, etc., ©te... >» ; si elle
» pas encaissé cette différence, qui
ic en a bénéficié ?
ls sont nombreux ceux qui désireraient
s. fixés là-dessus ; si vous croyez de-
r la publier, ma battre attirera poui-
s um* réponse précise, qui, mettant
au P°tet, -calmera la légitime
KlïïL?® îlombrcuK consommateurs,
tecèvez, etc., etc....
•V'i W. T,
d ensemble. La Chambre devra égale-
ment s en occuper.
Dans l’ordre du jour que M. Brous*
nais et se» collègues vont proposer à
l’assemblée en conclusion de ce débat,
•l’orateur déclare, après M. Cuttoli,
qu’ils reprennent les termes mêmes de
la décision déjà votée le 27 novembre
d910, incitant le gouvernement à pro<
oéder à l’organisation des transports
jentre la France et l’Algérie dans les
conditions générales de garantie et de
contrôle qui ont été préconisées.
' La parole est à M. Lémery, sous-se-
crétaire d’Etat à la marine marchan-
da :m
M. Lémery déclare qu’il a voté com-
me député l’ordre du jour du 27 no-
vembre. 11 n’est pas disposé à le renier
Du reste, l’ancien régime des primes
à la navigation est condamné. Le régi-
me qui existe actuellement est celui
Ëui lût provisoirement établi en 1909.
e sous-secrétaire d’Etat fait l’histori-
que des négociations engagées avec
les Compagnies depuis septembre 1914
M. Lémery. — Oui. La Chambre se
prononça en faveur d’une exploitation
par l’Etat ou sous le contrôle de l’Etat
une tentative de consortium entre les
deux Compagnies intéressées échoua.
M. de Monzie, sous-secrétaire d’Etat,
vile dont ferait partie l’Etat, l’Algérie,
la Tunisie,les Compagnies de chemins
de fer, les groupements coloniaux.
Cette société civile serait chargée d’é-
tablir lé programme des lignes, fixe-
rait les horaires, etc. D’autre part, une
société commerciale serait chargée
d’iüdkjuep le nombre et le type des va-
peurs.
M. Lémery dit qu’il est hostile au
système do la libre concurrence et par-
tisan des méthodes d’exploitation en
• régie intéressée qui ont été appliquées
à certaines industries.
Le sous-secrétaire termine en
affirmant sa volonté de réagir contre
les méthodes routinières pratiquées
jusqu’à ce jour. Il compte sur l’appui
Jet la confiance de la Chambre.
Après de brèves ebservatoins de MM.
Boussenot et Houbé, la clôture de la
discussion est prononcée.
: Un ordre du jour de confiance et
d’approbation est présenté par tous les
.députés de l’Algérie. A ce propos,
après une rapide intervention de M.
Fournier, M. Bonisson vient redire
une fois de plus que le seul remède à
la situation est la réquisition totale de
•Je flo(te marchande.
Nf. Bouisson dit que, si depuis trois
ans tes gouvernements successifs a-
ivaièqt réquisitionné les navires mar- '
çljanas on aurait pu importer d’Amé- !
jrique de bie* plus grandes quantités
ide blé et pou9 ne serions pas acculés ]
à la carte do pain. Les armateurs font ’
des bénéfices énormes mais ils laissent 1
pourrir dàns nos colonies des mar- !
chamffs.es de première nécessité, parce <
qu’ils préfèrent transporter d’autres ]
marchandises dont le prix du fret est j (
plus élevé. Il faut que notre marine I <
marchande soit mieu utilisée pour l’in-1 t
iérêt général au lieu de ne servir qu’à I (
iaugmehter des bénéfices 'de quelques! 1
particuliers. I i
M. Lémery réplique. Les navires en | <
fépàrafâon sont plus nombreux et fati- ] t
gués. Le sous-secrétaire d’Etat a pris I
des mteaures pour activer les travaux. | i
Rfi ce qupi concerne la réquisition, | f
pr. Lémefy dit que ce qui lui importe | a
ce ne sont pas les navires, mais la car-1 s
gaison. Or, il a déjà réquisitionné le I
fret. Il
Apres de nouvelles observations de| P
M. Hesse et l’affirmation par M.Thom-1 h
SOfl son ordre du jour comporte! 1(
i obligation de prendre des mesures | P
immédiates pour l’organisation des | P
postaux entre la France et | P
J Algérie, eet ordre du jour est adopté! 1
taaw obposHion. I a
La Chambre décide de discuter lun-1 v
di fes müeiÿellations de MM. Voilin, I si
CMHSSU#, Moutet et quelques autres I n
31» ont trait au ravitaillement.. I
La Chambre décide de ne siéger nor-1 d»
malement aide l’après-midi les mardi,! A
merorétfr, jeudi et vendredi, | si
Séance lavée à 0 h. 50. | tï
Proahaine séance lundi, à 2 heures. | ü
I 01
t affaire JL Caillaux. I %
— I pe
l*. « Codicille ». I \”
pàri». -*jLa. pièce connue sous le I
om de « Codicille », remise par M. | Sc
•aiiiaujr à son avocat après son arres-1 vi(
mon;,a-été trouvée dans le coffre-fort I en
ue possédait M. Caillaux à Mamers I vit
l qui fut ouvert par autorité de jus-1 M
ce en môme temps que celui de Flo-1 es!
Penx enveloppes distinctes por-1 dei
lient la mention. L’une : « Ceci est I M*
ipri testament. » L’autre : « Codicille | i
mon testament; » Ces enveloppes fu-1 *P
rnt laissées intactes, et à l’inventaire | éte
^pièces à Paris, le magistrat ins-1 titi
ucteur, estimant qu’elles n’avaient | dri
Ü/ÎW 1 ave.c les. faits qu’il était | la
large d instruire, les rendit sans | nw
’endre connaissance de leur contenu. | Qu
r; d’après certaines informations, si | pir
codicille comportait des modiflea-1 bei
ens aux dispositions testamentaires | talj
H ancien président du conseil, il con | paf
gpait aussi les modifications qu’à la | V°1
!*wxron i! croyait pouvoir apporter | la
m'à ses conceptions politiques qu’à | lut
façon dônt il avait apprécié les hom-1 soc
és dont il avait compté faire ses coi-1 tioj
borateurs on qu’il désirait éloigner. | Ré]
[ document porte la date du 31 juil-1 me
11W7 et comprend une demi-douzai-1 vie!
11 * donlé^ rédigé au E
ôhià dix-huit mois après le « plan de 1 rfrit
obrftsatfpii». C est surtout à la poli-1 titu
[ue financière suivie pendant la|gur
ÏM âilTirer!,ls gouverne-1 C
enta que M. CnrtTau* adresse ses cri-1 fait
rucx. IP ra déclaré mesquine et pé-1 t|f <
lZ..2Pnose *tes conceptions I réui
£»î M1**™"* 3Ur le capital ;| patî
sur la nécessité absolue * quv
AE2E2* Î2,ivemement une auto- El
é complète et incontestée. Enfin, il J gest
f
s’étend sur les origine# de la guerre.
Il en profite pour justifier conduite
au moment de l’incident franco-alle-
mand d’Agadir. Il reconnaît que l'Alle-
magne, f’^ns sa conduite envers les
nations de l’Entente, a commis de
lourdes fautes et s’est livrée à d’inuti-
les provocations, mais pense mie mal-
gré cela il aurait été possible dé par-
venir pacifiquement à la solution des
questions irritantes entre la France et
lAllemagne.
Le# Scellé#.
Pari9. — Un des avocats de M. Cail-
laux, M* Ceccaldi ,déclare :
« Je maintiens que le scellé conte-
nant les documents politiques a été
violé et que constatation de cette» vio-
lation a été mentionnée au procès-ver-
bal. » .
M* Ceccaldi refuse d’ailleurs d’indi-
quer quel était le contenu de ce scellé
et où il aurait été ouvert.
Paris. — Dans l'après-midi, M. Cail-
laux a été amené de la Santé au Pa-
lais-de-Justice et, en sa présence, dans
le cabinet de M. Bouchardon, les scel-
lés ont été ouverts et les titres et va-
leurs remis à l’expert Doyen, qui as-
sistait à l’opération. On sait que celui-
ci a reçu pour mission de procéder à
l’examen de ces titres et d’en détermi-
ner l’origine et le prix.
M. Doyen doit établir la provenance
des successions Caillaux et Reynouard
(Mme Caillaux), puis recherchera l’ori-
gine des autres.
Aujourd’hui M. Caillaux sera interrogé
sur les premiers résultats de l’exper-
tise.
CAUSERIE
Je trouve qu’il est bien plus instruc-
tii de chercher à découvrir ce qui se
passe en Russie que de disserter sur
les scandales de chez nous. Là-bas, les
boches manoeuvrent leurs dociles ma-
rionnettes et ils ne seraient pas fâ-
chés de voir notre attention absorbée!
par le Guignol dont ils ont si bien
préparé la représentation chez nous
r. 8 9ays de Iiberté, — où tout
se dit et s écrit malgré la censure et la
guerre, —■ ne finirons-nous donc Das
par nous habituer à la contradiction et
à garder notre calme ? Il est plus faci-
le de crier au scandale, à la trahison,
au compolt que d’observer et d’analv-
ser froidement les mauvais cas dont
lopinion est plus prompte à s’émou-
voir qu à étudier les moyens de les ré-1
soudre. ' I
Scandales, trahisons, complots, on I
peut dire que ceux oui nous ont gou-1
cernés furent bien lents à s’en émou-
poir, à se préoccuper des répercus-1
uons fâcheuses de leur apaentc insou-1
îiance ou de leur mépris réfléchi. Ce-1
rendant le doute, la méfiance, l’indi-1
?nation gagnaient les esprits de t>ro-1
»hrmînrFr,MÎ’®; J! ,allait y mettre un
erme. Il fallait d^ soupçons !
îevoiler les calomnies et projeter sur |
es masses sombres un faisceau de lu-1
mère qui mit à nu les turpitudes dont |
m s entretenait sans pouvoir les dé-1
îouvrir. ’ I
M. aemenceau a compris que cette I
ncertitude ne pouvait durer sans dan-1
,d Record avec le Parlement, il |
L déféré à la Justice les hommes I
loupçonnés du crime de lèse-Patrie I
Lun des principes des nations li-|
>res est précisément celui que nos re-1
►résentants sont les premiers à ou-1
►lier et, par leur attitude, ils donnent!
l,m?uvai? ,e*emPle à la presse et au |
•euple qui 1 imitent sans retenue. Ce I
rincipe est celui de la séparation des I
ouvrnrs législatifs et judiciaires. |
♦orsque nos législateurs ont fait leur!
mvre, leur devoir est de s’effacer de-1
ant le pouvoir judiciaire et de le lais-1
er accomplir la sienne en toute sérô-l
îté et en toute indépendance. | '
La justice e9t saisie. Notre devoir est I !
e nous taire eî d’attendre ses arrêts. I !
quoi servent ces discussions pas-11
on nées, ces jugements avant la let-|<
;e portés, suivant les préférences po-l «
uques, sur tel ou tel prévenu ou ac-1(
îsé, d après des renseignements sans |(
mtrôle ou des documenta sans au-Il
lenticité certaine» ? 11
U y a des juges en France capables I î
! faire éclater la vérité. Nous avons
itre chose à faire que de chercher à I ï
►ser sur leurs décisions ou à leur ap-1 f
endrç à châtier un coupable ou à I
habiliter un innocent. IA
Voyez ce qui se passé en Russie. I a
►us le régime révolutionnaire du So-1 q
Ie souverain s’est laissé «
régimenter par une poignée d’arri- ! n
Kre,lgné 8 de doctnnes défini-1 g
o®’ dont le moins qu’on peut dire f
a 9J? 6 tendent a l’organisation I
s travailleurs pour la lutte des clas-11
Partant de làj Lénine et Trotsky — i £
rès avoir constaté que leur parti p!
L ine,n nunorité à l’Assemblée Cons-1 A
^apte élue par e peuple, ont taxé I
Husion infructueuse l’entente avec I *
bourgeoisie et de décevantes les for- te
ÎS dû parlementarisme déraocrati- ! V
e. D après ces dirigeants — car l’o-1 î
non d un peuple, né d'hier à la li- %
’té, comment serait-elle encore cris- i «r
.? ~ tes électeurs ne pouvaient ! n!
î distinguer entre les socialistes-ré-1 éc
ütionnaires de droite, partisans de|d’
bourgeoisie, et les socialistes-révo- f af
lonnaires de gauche, partisans du I si<
îiahsmc pur. Ainsi, cette Révolu-1 ^
i devait devenir la çpuronné de la | gi!
publique de la Bourgeoisie et se I g
Ire en travers de l'autorité des So-1 ^ 1
trS, I dP
t le Comité Central exécutif a près-1 âe
la dissolution de l’Assemblée cbns-1 tri
antf. Ce qui a été exécuté avec Var-1 lié;
nent décisif des baïonnettes. | ag
ette opération chirurgicale a été | 1
p sous les yeux de l’ennemi* atten-l
t satisfait. Elle a parfaitement I
Ln*mais 11 est peu Probable que. Ie.|
22irî2r?v\ C est précisément ce I JÏÏ
•spèrrnt es boches. j
P ehnhif iniffê5tc de .L
/. ■
i
vous ne pensez pas cotran* rntÀ, deao
te vous mets i fa porte, a-MKÙt «me
élus du peuple. Qui peut tenir un tel
langage si ce n’est un despote, c’est-à-
dire un ennenu de cette Uberté qu’il
veut pour lui ai refuse attx autres ?
Frotté des exemples de notre Révo-
lution, Lénine, soutenu par les boches,
s apprête à créer une Convention à
son -image, à former des Soviets de
Salut pubUc avec accompagnements
du déclic de la guillotine à fusage de
ceux qui ne pensent pas commelui.
Nous serions mal venus à nous, oc-
cuper de ce qui se passe en Russie et
les révolutionnaires auraiënt le droit
de nous dire, qu’ils sont les maîtres
chez eux. Si leurs actes n’étaient nas
ouvertement dirigés contre les démo-
craties alliées et si la défection provo-
quée par Lénine n’avait pas pour ré-
sultat immédiat de faife le jeu de nos
ennemis.
Il est donc du haut intérêt de
suivre de près les faits et gâtes des
maîtres actuels de la Russie. Ils ne
cachent pas leurs sentiments d’hosti-
lités à notre égard à telle enseigne
qu ils viennent des’offusquer de la pré
sence de navires de guerre Japonais
et Anglais à Vladivostok, dénonçant
ainsi le traité. d’alliance auquel nous
sommes malgré eux fidèles !
Jacques BONHOMME,
■—Mm I
; —
P0ÜR. ’*.É8 JEUNE8 QENS
fc'lmfustriê hôtdiièm g0n Avenir
| Les situations Avantageuses qu’elle offre,
| Le « La France Hôtelière »,i 1
r VÛÏÏX Fuerre n’aura pas seulement boule* I
I lTé i 108 hab Lude 8 ôt nos moeurs, modl-1
| fié notre manière d’Ôtre et de vivre, elle I
I fiir,a en out,PG ï’û'dicalement changé les I
I nhtS 8 nous« avi°ns jusquie-là, sur le |
I no?,fl TTdne8,Sr?fft88J°ns 'qui s’offrent à I
I F? ldéal ? disparu, un autre s’ap. |
I prête à le remplacer. 1
L.Mlû guerre, il était trop souvent!
I un nombre de familles I
I ^ranîateeâ, que l’industrie et le commer* I
dôaire .^u’un idéal secoi-1
l aaire, On ne les dédaignait pas, mais on I
JR J** considérait que comme un pis-1
I i. t comme une dernière ressource pour I
&L Sens dont l’instruction pZ
des raisons diverses, avait été néalirée I
ou était restée incomplète. ■ ® g |
D»iônt ^ Pères de famille, I
H ; uniquement préoccupés des
i,ald;é 3 de la vie, qui disuient ; « Mon |
nls sera commerçant ou industriel : il I
monS'i
dée. » Plus rares encore étaient ceux oui I
! dqUG le^ 8 enfanta fissent acte
d initiative en s élevant peu à Deu, par I
tors capacités, par leu? mérite, AE
c£le ntrepnse bidustrielle ou commer-1
te plus grand nombre disait : u Mon I
fils sera fonctionnaire ». C’était la suDré-1
ÏÏL“AEUo.n- Etfe fonctionaaîre? m?m
Tc ?fs tcattements de
quinze a dix-huit cents francs, en un mot I
mourir de faim et se trouver dans l’im-11
possibilité absolue d’élever et de nour-1
rir convenabiement sa famiüe, c’était Je I:
ïeéuMPo°nffln? 8 Sar*nts voulaient pour I
raSt ïlidf iemp,01s 9u’ils considé-1
mais ^tsûrslline trèS PCU r^munérateurs, I '
loE1Lpa}®»- 11 y avait la retraite !... Ah JI
la retraite, que d énergies, qui ailleurs 11
nnî10eintf‘emandét qu’à s’épanouir, ont I «
té paralysées par elle ! Mais cette retrai- |1
te, ^ peu dorée, à longue, à très longue |
échéance, qui nécessite de la part de ses I J
uturs ayants droit do lourdes retenues 11
représentant de constates I i
succomSnf àCOim%nK ^ fonctionnaires 11
connue*? 4 à *a tâChe aVant de l avoir I
vüa fa^lu les évévnements que nous tra-1 !
aÙ le ^ôv!t d une vie facile I !
ml^^hzfn, 8011? 18 di«Paraît dans ia réa-11
nmifl HÏ tqLle J01ir. pour que chacun de 11
rexisfpnt m,» praüque et ne vît dans I e
i existence qu’une somme dVfforts nfiipa I !
au service d’intérêts particUSers mais C
faisant corps avec l'intérêt généralm le
L admirable effort de nos grands al-1 ?
liés, Anglais et Américains, dont les trou- ! o
pes combattent aux côtés des nôtres a été I ^
en outre un enseignement. Eux m sont «
pas des esprits spéculatifs se plaisant I r
ians les chimères* lis ne JcoStSSSt s
pas du mirage. Il leur faut ^choses et I
les résultats tangibles. Ils nous montrent I
lue ae J autre côté de l Atlantiaue, 1A I
îommerce et l’industrie, source de toute I
prospérité pour les individus et pour I «
itats, sans lesquels les plus grandes na-1 2
ions sont condamnées à languir, sont à I
a place d’honneur. C’est celle qui leur I
evient, puisque le monde ne vit et ne se I
«SttC oei8e *n “twn
,2?“! « Les lettres d’ihi vieil I «
™frifaj/L” W nous apprenaient qu’un | te
ncien élève de notre Ecole Polytechni-1 Ri
ue qui, en France, aurait peut-être vé-1 al
été dans une do nos innombrables ad-1 ri
linistratio'.is de l’Etat, était ranide-1 °
% ?agner dans un établis-1
sment industriel américain, 50.000 dol-ln
•anca.at c'e5U-‘“r» Plu« <&
Sape, doute, en France, bù les grandes I a*
(îtr^pr^es industrielles et commercé*. |
s ne sont pas montées avçç cette am-1 dl
SÏÏiJÿ.® n°?8 ne pouvons qiu’envier aux |
méricains, le travail et l’initiative per-1 ni
îîiïelmJîe peuyônt êtré rétribués de lai re
ï^et^briîwSB 8 def rituatjons intéreesan-1 VJ
Lïnî u™ sont néanmoins réser-1 oi
ins rfn&e? ^i 18 Wi, dans le négoce, J,,
Sfvi iîf tri^Wdan 8 tes affaires, font IJÎ
onlS df- sérieuses, c’est-à-dire I ?U
»ntPléfffnn°2k xe }ePne> de travail l Ils I ^
)mbr?nïn«ntJà et defodin ils seront plus | Ra
encore' cçtix qui, sortant des I 00
indiislrip01^6^6’ ,des éc°teS pratiques | bl(
idcs écoles d’enseignement | Pô
Pleurriest d?«Ez0/eS8i0n qu’lls ant Choi. | le
andaa.mP 8 qU° *“ 8atl8,Mtl0ns »« plus I cJ
C’est donc aux jeunes gens eue le m’a-1 îfü
oixe,d'uiîeUearHA hésJtent encore sur le I C0J
lînte 2Iîfnw^rièr.e‘ ,e voux m’efforcer | *
p«eUitqu 8, 11 milieu des indus-1, I
rl i™As dlvers° 8' l’industrie hôte-1 Séc
— u«
i* staP°iwîdfel? ? alî0Àd W tes jeunes | un
eliir® re?rftiîlîoiî2m^
fit fî-JEEPiS, W florissante I {??
mt la guerre, mais pas autant nn'pîiA 1^ ^
dû l’être, connaîtra, après les hos-1 seri
^8'dUnT° ÏSWf inc°mpambje par
te de là défaite de nos ennemi;? qui jdev
n industrie hôtelière j,POU
de là clientèle des touristes étmn- J 0aiü
' , -, !*
* i»
gert «fui en assuraient- naguère la tortu-
peut affirmer sans crainte que ce no
JPnJ. ni les Anglais riches, ni les Amé-
iïfli«LIniUtrdate‘e 8 encore moins les
88 ^ndi-ontdans les villes
wSL°A.fftna ^ centres de
tourisme d’Allemagne et d’Autriche-Hon'-
SÜ6’ «î?! A 08 enn®wis eê âfiftt mis polu*
dS? ®itectoil au bàn du monde. Pour nos
fî”*® Y P0llf nous il y# aura dans nos
AE "rar°b*he,iU e haine P°ur
La Forêt-Noire où tout était dUtioeé
gZH^mbourî ^ÎSîLr Ie triste étrhn-
fShad nS’ Carlàbad; Ma-
centres cn?SS et «“t t d’aütlèfl-
centres_ connus où la réclame r.t IP snnhî«t.
gfflpdt tfcifsgs* sti
rL 4 n*
,frtance‘ ,au êontrtaire, dont la te*
nue, la loyauté et le courage aiirpvht hi&
rlté les sympathies untvcrtf]^, v“ra la
de eee vi ?^1^ 8. *M3«!î
mati^iea AXS de 8es étions cli-
A?, de 8es ré«mns de tourieme»
tirai etA& ies te Massif Cen-
d^at i ^comparables Pyrénées
beftnJ^rlp0h^e est7aifc autant de la
vrTlli 8 eSi que de la douceur d’y vi-
vf 115 ^re de Prospérité in-
j jusuqüê-ia. Et n’est-il pas logique |
de aitô que les hôtels qui seront nécessai-1
I rement le lieu d’arrivee et de séjour de J
ceitte clientèle ayant retrouvé le chemin |
de notre pays, seront, par la force des |
choses, les premiers à bénéficier de cette |
pacifique et heureuse invasion ? [j
^ C’est une vérité que nos jeunes gens I
8 Orientant,dans la vie et se demandant)
de quel côté ils doivent diriger le plus |
utilement leurs pas, doivent connaître. 111
faut qu’ils sachent dès maintenant qu’eux |
aussi bénéficieront largement de cette |
I prospérité, s’ils se dirigent Vers l’indus-1
trie hôtelière qui, dès à présent, a be-1
soin d'eux. !
Ils Irouveront en elle des situations!
comme bien peu d’industries sont capo- )
blés d’en offrir. Lés élèves de nos écoles |
pratiques d’industrie hôtelière et les sec-1
tions hôtelières de nos écoles primaires [
supérieures qui entreront dans J’Hôtelle-1
rie, avec un bagage sérieux de connais-1
sances spéciales, qui auront appris com- !
ment fonctionne un grand hôtel avec ses I
différents services — toutes choses d’ail-1
leurs qui leur ont été enseignées à l'éco-1
le — et qui se distinguent en outre, par I
des qualités d’ordre, d’exactitude, de po-1
litesse et die travail, sont assurés d’y faire |
très rapidement leur chemin.
Dans l’industrie hôtelière, les situa-1
tions de quatre, cinq et six mille francs )
par an ne sont pas rares, celles de cent, |
cent cinquante francs par mois sont cou-1
rentes pour les débutants. Et j’ajoute |
qu’il n’est pas un jeune homme, sérieux I
et capable, qui ne puisse prétendre à la |
direction d’un hôtel, soit comme succès-1
seur, soit comme associé ou comme di-1
recteur, gérant ou représentant d’une So-1
dété. Ajoutez à ces gages fixes l’avanta-1
ge d être toujours nourri et logé ce qui |
double les gages, et dans les emplois avec |
pourboires, les appointements sont sou-1
vent doublés et même triplés.
J’oubliais les fonctions de chef de cui- )
sine, qui ont bien leur importance et |
leur valeur. On ne sait pas assez que ia |
cuisine française, faite de goût et de tra-1
dition, a une réputation universelle. Est-1
II besoin d’ajouter qu’à l’étranger où j
nos « chefs » sont engagés et retenu» à |
prix d’or, le traitement qui leur est fait |
est souvent celui d’un sous-secrétaire |j
(l'Etat. , I <
Les jeunes filles se destinant à l’indus-1 !
trie hôtelière sont assurées d’y trouver!
egalement des situations agréables et 11
ïvanlngeuses. „ I j
El je conclus en disant aux jeunes!]
l rançais et Françaises, ^barrasés sur |
e choix d une carrière, mais la voulant 11
iv ec raison la plus avantageuse et la I
)lus sûre : I j
« N’hésitez pas à venir à l’industrie 11
îiôtesiere, parce que, demain, dans le 11
non
»pl«ndide courage dans l’effroyable tour-11
nente qui, depuis trois ans et demi pas-1
ie sur le monde, notre pays sera mieux I
Xinir“u2*iMU*. aPPrécié» mieux aimé. |
« L hôtellerie française vous offrira ce |
|uo vous ôtes en droH d’attendre : des I
onctions qui vous plaisent, des fonctions | r
[ui vous rapportent. | f.
M.Soyez'f;n,un Lommè qui n’a qu’une I ii
mliitlon celle d’éclairer ses jeunes I h
Siri;lte,tetKdele 9 ai^r dans la me- u
ure où il eut heureux de le faire. » J p
Alphonse MEILLON. | eî
• Hôtel Gassion, & Pau, | e:
Hôtel d’Angleterre, à Cauterets. |
a--- ' I SI
I JY)
— il I n
EN EXTREME-ORIENT J C(
t# rôle du Japon, I pi
— A l’occasion de l’ouvêrtu-1 vi
> du Parlement japonais, d’importan-1 m
s drclarations ont été faites par le I du
résident du conseil et le ministre des | n<
Tuires étrangères. Le comte Teraou-1 n'
n a dit notamment :
• r z lqi
Jf tournure des événements en |pï
ussie est actuellement notre plus gra I
? anxiété. Comme sincères
ms de la Russie, nous faisons des |p ;
«Sï.K?,-q8? ce ws mette «n à ses | ce
iilcultés intérieures et constitue un I ca
►uvernement solide, ëuivant les der-1 de
ères informations, il semble malhèu-1M
usement que les désordres gagnènt Ipô
tsie orientale,» et il est à craindre | J
i ils ne menacent la paix de l’Extrê-1té
e-Orient qui est la base de la politi-1 2?
e notionale de l’empire. C’est sur le | «0
pon que repose le maintien de la I ch»
ix dans cette partie du monde. En | i
nséquence, dans le cas où les trou-1 ru<
ÎS. menaçant la paix auraient une ré-1 da
rcussion sur nos intérêts nationaux, |. (
gouvernement n’hésitera pas à pren |ir?
B les mesures appropriées. | PJJ
Lies; déclarations président du |
Jiseil ont été appuyées plus explici-1 1
aent par le comte Motono, ministre |
i affaires étrangères, dont voici les I
iclusions :
JO, responsabilité du maintien de la ! i
unté en Extrême-Orient incombant | ftn
îèrement au Japon, il est tout natu-1 bre
que nous ne devrons pas hésiter |80rj
instant à prendre à n’importe quel I pou
mènt, lès mesures nécessaires dans | qu’:
ù% te tranqujljité de parafa ira?
ut de noïiteau ftienacee. Nous I vni
^ons fermement qu!e 16 Japon ne ! «or
ra j-eculer devant aucun sacrifice f d’il
r assurer d/rn* cette région un# j cha
c durable. I dicÉ
| U CONVENTION IRLANDAISE
J Londres (officiel). Le pr#w^ ?6
I !r«winÏÏn ii0n ^landaise a lu, au cours
I Üünô ïéunten ténue avant*hier, une
! de décision sur certaines questions en
I ?}®cyssi°n: lui et ses collègues du ca-
l mnet seraient heureux de conférer
I avec les principaux membres des di-
I verses sections qui composent la Con-
| vention, si toutefois telle conférence
| agréait à ces derniérét
I II fut eh ëonséqüence décidé d’ajout-
I ner la Convention et certains de ses
I membres furent désignés pour se ren-
contrer avec le premier ministre et ses
collègues
TROISIEME CONGRES de# SOVIETS
Pëtrograd. — Le troisième congrès
oes Soviets a réuni jusqu’à présent 625
délégués, c’est-à-dire un nombre beau-
coup plus élevé que le deuxième con-
grès qui intronisa le gouvernement de
Lénme au début de novembre et qui
réunit seulement 300 membres. Par
contre, le premier congrès tenu à Pé-
trograd après la Révolution ne compta
pasmoi ns de 1.200 représentants.
Le troisième congrès siège au palais
de Tauride, dans la salle des séances,
ou il y a cinq jours s’assemblait la
| Constituante. La minorité non bolche-
vik, disent les organes des oviets eux-
mêmes, est insignifiante. Le congrès
entend notamment un rapport de
Trotsky sur la marche des pourpar-
lers de Brest-Litovsk et doit décider,
ainsi que le congrès des paysans, sur
la suite à donner aux propositions des
puissances centrales.
LÈS PROVINCES DE L’OURAL
Pétrograd. — Le Parlementnatio nal
tional musulman s’est ouvert à Oren-
burg. Il comprend environ quatre-
vingts députés et il a élu comme pré-
sident M. Maxoudov, ancien député
de la troisième Douma et un étudiant
de l’Institut polytechnique de Pétro-
grad. L’assemblée a décidé que, dans
la-future république fédérative russe,
les gouvernements d’Oufa, d’Orenburg
de Kazan, dont la majorité de la po-
pulation est turco-tartarè, constitue-
raient un Etat indépendant appelé
« l’Oural du Sud ».
Im LOCALES
et Régionales.
MAIRIE DE PAU '
Délivrance des nouveaux carnets de euere
Les carnets de sucre valables pour
1 année 1918 seront délivrés aux bureaux
de la police (ancien couvent des Ursu-
lines), à dater du lundi 28 du courant, le
dimanche excepté, de 9 h. à 12 heures el
de 14 heures à 17 heures.
Cf* c^r,nets* qui sont individuels, se-
ront établis sur la production du carnet
le pam et porteront la désignation du !
nom et de l’adresse de l’épicier qui de-1
rront être donnés immédiatement. j J
Il sera perçu une redevance de 0 fr. 10 |
par carnet, cette somme pouvant être ré-1 !
luite a 0 fr. 06 pour les personnes justi-1
îant de leur indigence. I
Les nouveaux carnets, à raison de mille !
3ar jour, seront garnis dans l’ordre de» ! <
luméros de* carnets de pain : ainsi Ici
premier jour, 28 Janvier, les carnets nu-!
nérotés de 1 à 1.000 devront être présen-1
éa ; le 29 les numéros 1.001 à 2.000 et ain-1
ii de suite. I.
On est instamment pr!4 de s« munir de I
uonnaie divisionnaire* j t
A It
** I j
Impôt sur Ni traitements et salaires I n
publies et privés. I j
Une loi du 31 Juillet 1917 a établi, de-1 d
uis le 1er Janvier courant* un impôt sur | p
ÏS traitements publics et privés, sur les | n
idemnités et émoluments et sur les sa-1 a
lires, impôt qui porte sur la partie du | ,
îontant annuel dépassant 2.00(f francs ; | e
cet lmPôt* dont le taux | *
3t fixé à 3 fr. 75 %, la fraction du reve-1 ^
u imposable comprise entre le minimum I a
tonéfré et la somme de 5.000 fr. est | f
>mptée seulement pour moitié., L’impôt |
it dû chaque année à raison de» traite-1
tents. indCTnnités, émoluments et salai-1
» dont les intéressés ont bénéficié au I
>urs de l’année précédente.
L’article 26 de la loi précitée oblige tous I
miculiers et toutes Sociétés ou Associa-1
3ns occupant des employés, commis, ou-1
’iors ou auxiliaires, moyennant traite* I 9(
ent, salaire ou rétribution, à rémettre, | ^
inS lè courant de Janvier de chaque on-1
w, au Contrôleur des Contributions di I cl
ctes un étii indiquant î , [ n(
1* les noms et adresses des personnes! qi
l‘te f 11, 1 occupées au cours de l'année | ci
éccdcnto j I JJJ
ali4j?l?
r^«^Ÿtioîî* à chacune d’elles | i’i
ndant la dite année ; | ki
3* La période à laquelle s’appliquent I
s paiements, salaires ou rétributions, | ch
u aux prescriptions I en
l°\ et ramenes à l’année, | yft
passant le minimum assujetti à l’im- !
Le Maire engagé toute persotihe, sodé-1 tn
emPl°yant des commis I en
ouvners à faire parvenir le dit étAt à | VA
te Contrôleur principal des Contribu I sé
ns directes avant les 15 Février pro-1 ca
MÛ# I jg
Jne amende de cinq franGs sera encou-1 de
î pour chaque omission ou inexactitude | no
ns les renseignements exigés. |
te peut retirer à la Mairie (bureau des |
pôts) une notice sur les nouveaux im-1 J
-s cédulaires qui donne Je modèle do I Tey
at à fournir. I nie
*au, le 20 Janvier 1918. j
Le Maire : A. de LASSËNCE. I ac!
—| fra
LA OARTI DE# DARTEt I puJ
In carnet familial de rationnement se-1 tio
attribué en février à chacun des mem ! voi
s de toutes les familles de Franco » 11 tioi
a. utilisé à partir du ipremiôr mars ! n’a
ir la répartition, des» denrée» diverses doi
B apparaîtra utile de rationner, com- I
H aura été fait pour le pain. êtr»
edit carnet vient d'êtret adopté par voi
fice des vivres. Il constitue en quelque « tri
ÿ ia « rarte /tek cartes ». Cétte carte ? les
imentation individuelle, destinée à t ém»
que éônsoramatour porto toute# lés in- ! B
hions d’identité dur titulaire avec la I
désignation de la catégorie dans laque
il A été classé, mentions qui se trouve
répétées sur un talon à souche conser
-«rie.
* LS coupons numérot<
Six seriee de uv»». , '^ent de s
pouvant servir au ratiomw*^. - t,
dertrées différentes^ et. À féim d’m» v
ket par mois, 6ont joiriteô I la carte. H
qu’une denrée sera contingente^, lé go
vernement fera savoir par voie d’affich
que les citoyens pourront se présent
aux endroits qui seront désignés — nu
ries, sections de vote, etc. — et y retire
en échange d’un coupon mensuel de lei
barte d’alimentation, une feuille dans
genre dé celle qui vient d’être créée poi
le rationnement du pain, laquelle coi
porte elle-même des tickets donnant dre
à une quantité déterminée de pain,
Par exemple, supposons chaque Frai
Çais en possession de* la carte des carti
et que la pomme de terre est coaÙng»nt«
à dater de févfiôf* Le ministre du rav
tailîement fait savoir put Vojç d'affich
«t tout autre moyen de pubÎJ^té, qu
partir' de telle date des tickets de po»
mes de terre seront à la disposition d
public, et que chaque catégorie recevr
respectivement tant de kilos. A dater d
ce jour, dans tout endroit de Franco o
se font les distributions de tickets î ma
ries, bureaux électoraux, bureaux de po»
te, etc., tout porteur de la carte d’alimei
talion, n’a qu’à se présenter et contre ]
coupon numéroté 1, puisque la carte e:
neuve, et portant « coupon de février » o
lui remettra les tickets de pommes de tei
re auxquels sa catégorie a droit, sa cat<
gorie étant marquée dans l’angLe.
Si Je contingentement continue e;
map8*Jl n’aura qu’à renouveler la mêm
opération à la date indiquée, c'est>à*dir
remettre le coupon numéro 1 porian
« coupon de mars » pour recevoir lés tic
kets de pommes de terre attribués à s»
categorie pour le mois de mars. Pou
a autres contingentements d’aliments di
vers, les autres coupon» seront employé
te :même manière. Ce système a ré
duit d autre part beaucoup les formalité
administratives et surtout il crée ui
« sommier » de consommateurs qui n’«
est pas et qui permettrait à tout instan
de connaître les besoins alimentaires de h
population de la France, co qui facilite
rait une répartition équitable de* denréei
raréfiées. .
Il existe douze variétés de cartes fné
respondant chacune à la catégorie (U
l’intéressé, ce que désignent d-es lîettrei
allant de A à L, lettres qui, inscrites sui
le talon, se répètent sur chaque cotipon
Les lettres ABC désignent les troif
premières catégories : enfants des deui
sexes de moins do treize ans.
D. E F, les adolescents des deux sexes
de treize à dix-huit ans et les femmes de
dix-huit à quarante ans.
G H I, les hommes de dix-huit à cin-
quante ans, les femmes au-dessus de cin-
quante ans, les femmes au-dessus de qua-
rante ans.
Chacune de ces catégories, à l'excep-
tion des trois premières, se divisent elles-
mêmes en travailleurs de force, travail-
leurs de petite métiers et non travailleurs
manuels.
Les nourrices et femmes enceintes fi-
gurent dans la quatrième catégorie, car-
net D.
Des classements pourront être accordés
par les municipalités sur la demande des
intéressés.
—f ■
ALLOCATIONS MILITAIRES
Les allocations militaires seront payées
au bureau de Ja Perception de Pau, 12,
rue d’Orléans, de 9 h. 1/2 à midi et d«
c h. à 4 heures, dans l’ordre ci-aprè9
-, 28 Janvier, du numéro 1.551 â
’-OOO et du numéro 3.001 è 3.909.
Mardi 29 Janvier, du numéro 2001 à
2.400 et du numéro 3.901 è, 200.
Mercredi 30 Janvier, ascendants et du
numéro 4.201 à 4 Sert.
Les ascendant» sont priés d« «e muni»
dl un appoint de 2 fr. 50.
DANS LA MARINE
Le ministre de la marin© adresse aux
iréfets maritimes la circulaire suivante:
« Par analogie avec les mesure* arrê-
ées d’un commun accord par les dépar-
tements de la guerre et de l’armement,
ai décidé que les marins du service ar-
lé appartenant aux chusses 1913 et plus
eunes qui sont actuellement affectés à
es établissements industriels seront rup-
elés en vue de la remise au service gé-
éral par les soins des dépôts ou services
uxqud’s ils appartiennent.
» Cette mesure qui est d’ordre général
t qui s’applique à la fois aux hommes en
urSis et à ceux mis à titre de prêt do
iaih-d’oeuvre militaire à la disposition
©s usines devra être entièrement réali-
te le 15 février 1918 au plus tard. »
TRIBUNE PUBLIQUE
Lt Charbon.
Oh nous écrit î
Monsieur le Directeur,
Fidèle abonné de votre journal, j’ai in-
jure à votre obligeance pour m’aider â
dairclr le cas suivant :
Il y a trois mois à peine, j’ai payé le
larbon anglais au prix do 135 fr. la ton-
e, fixé paraît-il par !a Municipalité,
îi avait confié la distribution à l'Asso-
atidn des Consommateurs ; en conaom-
ateur prévoyant, craignant pour ma
inté délicate les rigueurs de l’hiver,
avals fait un petit stock d’uh millier d#
los.
Ces jotirs-ci, j’apprendà que ce mémo
tarbon anglais. Cardiff en roches et non
i poussière comme le précédent, est
ndu 122 fr, la tonne franco domicile.
Si grande a été ma surpris© de cette
isse inexplicable, que j’ai été de suite
>uver mon vendeur, honnête négociant
charbons de la place, qui me dit, qu»
association deè Consommateurs » a ces-
d’être le fournisseur du commerce lo-
l et que cette Association prélevait
francs par tonne pour remboursement
« ristournes » sur du charbon que
lis avions précédemment payé 250 fr.
tonne.
fe crois comprendre que cette ristourne
tiendra d’abord au négociant, mais il
i semble qu© nous, consommateurs, dc-
ns avoir aussi notre part à ce rem-
ursement, sur présentation de facture»
quittées aux taux divers de 250 et 135
mes.
a ne suppose pas que Ja différence
Isse rester dans la caisse de l’Associa-
n qui « interdit dans les statuts nue je
is envoie « de poursuivre la réalisa-
n d’un bénéfice, etc., ©te... >» ; si elle
» pas encaissé cette différence, qui
ic en a bénéficié ?
ls sont nombreux ceux qui désireraient
s. fixés là-dessus ; si vous croyez de-
r la publier, ma battre attirera poui-
s um* réponse précise, qui, mettant
au P°tet, -calmera la légitime
KlïïL?® îlombrcuK consommateurs,
tecèvez, etc., etc....
•V'i W. T,
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