Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1918-01-08
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 janvier 1918 08 janvier 1918
Description : 1918/01/08 (A51,N66). 1918/01/08 (A51,N66).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52752709
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
i : , t i j
| Cinquante-Unièime Ann^, . N*
P > M,
Ll ' gMMj| - __
'r '
• * * ' • j
» , , ^ *’ *.. ,
Prix t >f Q Centimes.
• •"<^^“!HaB“aHa*™"9asa
f . V‘f
;
1 ,... ,,’„ ] ,
, • • 1 ■ " ■ ■■ » ■ ife
5MSH5HaBM!aHs^assMardi8J»nvierl948.
LINDEPENDANT
DES BASSES-PYRÉNÉ?» “ *
| TÉLÉPHONE 0.83 ]
_J0URNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LFR JOURS EXCEPTÉ LE OIMANCHP
TÉLÉPHONE 0.33 }
| ADUINIMEMENTO I
i / Pau, département et limitrophes...7,T.' «ft?* » I0°fr. 20* fi.
fti Autre» départements 6 fr. 50 12 fr. 24 fr.
Étranger 10 fr. » 18 fr. 38 fr.
| Maires et Instituteurs des Basses-Pyrénées. 8 fr.. 16 fr.
MSAOTIOW * jLBiAExaerxaTSLATxosr . ±± ma7~l „
Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT^'^
' » tiiHtia WH» WM « Mwu-iainwMüAtttt société tmrm uiaiirmut
Tout ce qui eoaeerna 1M Abenneueati et tu Annonces doit être adressé à PAU à M ««or™. D4r,
A PARIS, RMX direrses Afences pour les AnRoaces!** HADRET» Administrateur-Comptable.
!.«» MANUSCR.T, ^.NURtS H.^.,, pA, „KNOU.
ANNONCES I
Annonces judiciaires *
Annonces ordinaires 30 c. la ligne.
Réclames.... "t\ «O -
Chronique locale ou Faits divers ^. f^franc^
.. *** Annonce* de d*rée se traitent à forfait.
I NouveUes Officielles.
E ». Dimanche (Matin),
f îUaHjAEnTr' Un C°UP d° maiu ennemi au sud ^ Juvincourt
1
k Des oe(f"C,'W i,SS0Z ViVe au b0is d’AŸOOOWskmSS du bois
B Abitü.^nwMn' "rf Da"S !a,iournée du 4 janvier, 5 avions allemands ont été
■ abattus .m coui b de combats avec nos pilotes.
B ARMjtE D’ORIENT
I ffemp6Jtên<ïieneige8‘ ~ PaiWe *cüviW a« combi“ 8UI' Ensemble du front.
I - OOMMUNIQUt BRITANNIQUE
I 'clél; “v,;c Per‘uu avant queUlVsesiîfàntU“itVu abw^rUnof SloCs*
I B’Ypres acUvité de 1 artillerie eu cours de la Journée, au nord-est
I Bu * Kfcw^SuViégl^entnprfs desdiS! ffit ?T 1“ iûUr,née
I ce du vont u empêché nos pilotes d’exécuter fatraMsde^bombardement^
I dii8t?ric,e* Ils,ont néanmoins Jeté plus de 250 bombes sur les AA
I J;1:11'11®; Lefiegliem, Monin et Roulers. Plusieurs» millier» tic : H»
P f utrai louses ont été tirées de faible hauteur sur des mitmilleiis^ în
L iï 11, (ll. fiui;AeSi lran,chées «nnemies. La majeure partie ïescombata aérii™
I H (léro, 11 oü d?ns ,a Parlie nord du front. 8 appareils allemands^v on
I ras rentréa 3 aUt,'° 3 vMnalê d'aWerri,' d^empTrés. 5 des“ Yo lônl
I BUT leurs SAfifSS
llitaire dans la même région.
I ** n . . , Dimanche (Soir),
j ^ umonnade intermittente sur quelques parties du front
Bej Ktnt reTltsansTuD^ “* PeUlS P03,6S au nord du Chemin
I Nuit oalme partout ailleurs.
L ' u . ... OOMMUNIQU* BRITANNIQUE
L'activité des patrouiUe^Smemie8Pdans\ea8ecUiur de&ten8.Uit °P’deh0rs d0 !
H' ,â tundi (Matin).
L Activité moyenne des deux artilleries dans la réirion ‘de >orh«nv A» «n
■Haufr-Alsacfi, plus vive sur la rive droite de la MeuseQaGor- ly ot on
! Pas d'action d’infanterie. SÜ 1
I " K . . ARMÉ! D'ORIENT
j i Janvier. - Activité de l'arüllerle ennenjie dans la région de Monastir
leu noïîT (fu10|“e Pmba.® * bombardé des cantonnements et convois ennemis
I La neige r«nd les communicaüons difficiles dans les montagnes.
|* rMJa-' OOMMUNIQUgBRITANNIQUE
[j 6 JanYiftr ( 21 heure3)- ~ Aucun événement important à signaler
«KK saint fiSASsrs
KïdiÇerrs 3 adutr8esobjecUf“rl0ll0heS d° milrailleuses sur les tro'upet KmicI
^ sur .e
■ce point ainsi quo sur des pares et caninnnp0m?n»ÛUJîUt observés sur
loutre, jeté une tonne de projectiles suivra gare et® ffvX fîi°Ua aVOns eJl
LnffoKi Jxpfolion^et^un^ncênd^ ïo^sidérabfront été bUl onlf^^iflés!
fci raari
Lundi (Soir).
|flautEn Champag"e’.acUvilé de 3 deux «^'leries dans la région du Mont-
Sur la rive gauche de la Meuse, nous avons repoussé un rmm fin
Isnnemi sur uos tranchées, au nord de la côte 304. P * Un coup dü muin
I Sui la i ive droite, la lutte d’artillerie .a nris an mura Ha in •«
Irive intensité, dans la région de Besonvaux ét des Chambrettes ’ Une
3e, Sr ““ n0,'d de Saint-Mihi8'. "os patrouilles ont ramené
Rien à signaler sur le reste du fron».
ibatUiV'p™ os pilotés8et «StwqSèi'piï'to UrTSos^aZt'
vité de l’artillerie ennemie au ôud-est de Messines. C ehors de Quelque aeti-
Nfouvelles dela^erre.
UN ORDRE DU JOUR DU KRDMPRINZ
Amsterdam. — L« « DusMlborgar Na-
ihriitsn » publie l'ordre du jour eulViht
riu prlnoo héritier * l'oeoaelon du N«U-
tel An :
l e L'année 1017 appartient. A l'hletolre
|»t avee elle lee aotlone «Péolat do mon
kltrrnéo. L'armée fronçaiee ee tenait prête
IMir t'Aiane ot en Oharapagnt peur un
liéand eoup décisif { l'ennemi oomptait
fmpeoer la Vletolre frftoe à «a supérieur-
m é*5bMnfe en hommes, en engin* «t en
■tunltlone. mais ses aaeaute ean^ilnai*
K •• ^Mondréo devant votr* bra-
nirp «t «dire loyauté. ”
*SSr5S?S
| ’ * ‘ ^
p.LnÎMuZélli'^^/^'owrj. '
vou« avec par votre eoîraieP2Pîî#îî !t
prit de eaorlfloee dane leaKdiiM
du Chemin R!!! 1. ““f* ®«mbato
;".ur uSrAEü,“.ZniuiïuT5» '
non f r ntar 65s>. i? ,utf' ®*B* une loyale
■"«y îffinfu l'hSSuyg »«SJ!*!*r 1
m FlaiMtm «t pré. d. o«mbrai."“^*"
x*- 8» A»»» n*rté M i« mur
M%!! SlSîîïïîïf*"" *M
JsagGjBSSB :
I LE DISCOURS DE M. LLOYD QEORDI
I ET LA PRESSE ITALIENNL
I «,î0.mi; ' • L> K.,dea Nazionale » écrit :
I Imnn ,di8C0Wr 8 de M Lloyd Qeorge a un
I m *r«t?iïJfe.i0anuCtér,8t,,ïu« Wi répond i
I Jwûîîmn.^ deAi.ïîurâ ! °'e8t une répons
I Üif.AÏÎ'S11* m6dîWe A la mancouvre Inel
I SX2- d!f oomîe ®z®mln et une réeapitu
I ?E«tï«Sf?e.8?î,r®. ?ea tout 8 de guerre di
I L„i ,L Angleterre ne doit pas ôtr<
I sRdSleH*'fal,r® °®tte réponse ; tous lee a|
I liés devront la répéter s’ils veulent oui
I mînVüm 8 id 0? 1, 8 d,*P°80,,t «oient offica
I ment employées pour la vlotoire. M
I OHEZ LES RU8SE8
1 L’Aote de l’abstention des Alliée.
I ».Bîrj1e? V® bureau de oorreepondan<
I?® y‘®^°*® transmet l’Information sul.
f^ante do Ereet-Litovsk ;
I déléguée dé la Quadrupiiee ont
I 18 f Janvier au président de la
I 2îiî*x 0, 1 a déPéohe suivante : « Dans
I le"t 'ép°T a.ux Propositions de la délé-
I 5at 0n russe, les délégations de la Qua-
I fJoimhîa0nt a»dlî1,# A “reet-LItove/c, le 25
I d®°®mbr®« oertalne principes généraux
I en vue de la oonoluslon d’une paix uni-
verselle. Pour éviter de ee troKer Tée
AEtiSl £ ^52.
I n,n-„i*ar t#u 8 188 I^Pfé» actuellement
I î? *U8rra lan# ®*«®Ptlon et sans réserve
1 îiüoun#i d ob8®rver de la manière la •'lus
îîrïffiSîJ* 80ndit,on® devaient
I ®tr® obligatoires pour tous lee peuples.
I .„>>*Av 85 1 a®«®ntlment des délégations de
I un riS nf ia dàlé«at,on russe fixa
■ un délai de dix Jours, durant leouel les
I autres belligérants avalent la faoulté de
I ee prononcer en faveur def prineipoe éla-
I b?rt 8 t Breet-LItovek en vue de la paix
I générale et de ee décider à partioiner
I aux négooiatlons de paix. Lee déîé£-
I !Ioa® des puissances alliées prennsnt ac.
I ^ V8** ?u® *® délai de dix jours vient
I d expirer, le 4 janvier, Dans qu’aucune
LPnU,!S^^MLgô2n,te a,t «onnïftïî
2 B#rÏÏ5ÎLi*.S?. » "* ' aU‘' M“,wrh"
| Nouvelle ëxigenee.
Pétrograd, - Le oomt» Mlrbach a dé-
olaré hlçr que l’Allemagne ne consent pae
A transporter les pourparlers à Berne ni
à Stockholm, et qu’elle s'oppose catégori-
quement à oe que des personëne non offi.
oleHee telles .que des membres du Parle-
ment prennent, part aux pourparlers de
la paix.
Leurs inquiétudes.
Qssèvs, — Les rénféignements d’Aiie-
magne semblent Indiquer que le gouverne-
ment Impérial a échoué dans la manoeu-
vre qui consistait A faire orolre que les
puissances centrales ont posé A Brest-Ll-
tov«k des oonditlone aooeptableo et que les
alliés eont responsables de la continuation
d« la guerre. Oe sont probablement les
conservateurs prussiens qui ont le plus
contribué sans le vouloir A causer l’éohee
de la manoeuvre offioielle. En critiquant
âprement le programme de Brest-LItovsk.
tous le prétexte qu li constitue une série
d’abdications Inadmissibles, les oonaerva»
teurs ont amené les partie do gauohe à
eoruter oe programme et Aon apercevoir
les équluvoquee.
A la lumière de cette discussion, la pré-
*■■■- ■ ■■ • --i
E îfsïfUi*°°*!î?iUïtat,0,î doa populations enva
Ie ^ue 88 négociateur» allé-
mande l’entendent «st apparue oomim
0 il devient impossible de soutenir oue la
è oontlnuation de la guerre est imputable
e aux alliée. En réalité, la querelle entre
■ *•«!•»* d8 drolt® ®* de gauche dépSeeS
. lee bornes d’une controverse de partis.
î . *' PaW y avoir une lütte^soïirde entre
la tendance militaire, qui est porsonni
• fiée par le maréchal d’Hindcnburg, et la
tendance diplomauque, qui est représen-
tée par M. de Kuhlmann. Cot état do ten-
sion n’existerait apparemment pas «i ia
situation intérieure de l’Allemagne n’était
aussi pénible. Ce eont les ambarras écono-
miques et peut-être les inquiétudes poiiti-
que» qui empôohent le parti militaire de
faire prévaloir sa volonté sans conteste.
On assure aussi que la situation inté-
rieure de l’Autrloho inspire de eérleuoee
I appréhensions.
i .
L’indépendance de la Lithuanie.
Stookhoim.— Les représentants A Stock-
holm des partie lithuaniens viennent d’a-
dopter une résolution déclarant que la
Rusais ayant perdu tous ses droite sur la
Lithuanie, devra reoonnaltre cette indé-
pendance qui e’appliqMS non seulement A
la Lithuanie russe mais A la portion li-
thuanienne de Prusse orientale et retirer
ee» troupes du paye, L’aoeembléo a émis
le voeu que les soldats lithuaniens actuel-
lement dane l'armée russe, soit 100,000
hommes environ, soient autorisés A ooou-
per le territoire national afin d'y rétablir
l'ordre,.
AU GUATEMALA ““
Washington. — Dans le-nouveau trem-
blement de terre qui e’eet produit jeudi et
vendredi derniers dane la oapitale du Gua-
temala, plus de 300 personnes ont été
tuées.
On confirme que la capitale est complè-
tement détruite. I
LA HAUTE COUR I
Paris. — Le « Journal officiel » a publié I
hier matin la loi établissant la prooéduro I
A suivre conformément au dernier para-1
graphe de l’artiole 12 de la loi oonetitu- !
tionnello du 16 juillet 1575 en matière de
mise en aoousation, d’instruction, de ju- f
gement du Président de la République
et des ministres devant le Sénat constitué
en oour de Juetloe pour orimes oommie I
dans l'exeroloe de leurs fonctions. f
L'AFFAIRE OAILLAUX
Rome. — M. Salandra, ancien président I
du oonsell italien, a adressé aux Journauf I
une lettre démontanren oe qui le ooneerne I
certaines affirmations apportées par M. I
Oaillaux : « J'ignore, éorit M. Salandra,
ee que Oavallini et Drunioardl ont pu dire
A M. Oaillaux, maie J'affirme t 1° Que je
n'ai jamais entendu parler jusqu’A au-1
jourd’hui de IA Banque méditerranéenne I
et que je n’ai Jamais entretenu de rela-
tions aveo Oavallini.
» 2° Que Brunloardl est venu chez moi
l’hiver dernier m’exprimer le désir de M.
Oaillaux d’avoir un entretien aveo moi ; j»
me réservai de répondre, et Jo priai ensui-
te Brunloardl de faire savoir A M. Oail- <
taux qu'il valait mieux renoncer A oetïe I
Idée. » [|
______________ [ i
■ • 1 - . . . ■' i
DERNIÈRE HEURE
[Service spècial de L'INDÉPENDANT.) | !
(
Lundi (4 heures).
EN RU88II
Mutineries et révoltes.
Londres, .. L'amirauté publie un ra-
dio-télégramme ruses disant : les déser-
teurs allemands rapportent que tous les
•oldate de moins tfo SB ans eont conduits
A Kovno et A Vilna où Ile constitueront
des formations destinées au front occi-
dental ee qui équivaut pour elles A allor
A l’abattoir.
Lee hommes désertent «n Sautant des
tmins en marche.
Suivant d’autre» Informations, £5.000
allemands se sont révoltée A l'est de «or-
no. Il» ce eont rotranohée avec des fusils
et de» mitrailleuse» énergiquement déci-
dée A es défendre, oontre d’autres corps
de l'armée envoyés oontre eux. L’autorl-
té militaire Impuissante essaie de oouper
les vivres aux révoltée.
Le bloeue de la Mer Blanche.
Pétrograd. — Trotsky & ou samedi une
longue entrevue aveo Mlrbaoh ausujot des
londRione de la Turquie, L’aooord rtlatf
h la lovée du bloous dé la mer Bianehe n’a
été ratifié, Me Allemande présentant
let oonditiopo jnaoofptabiee pour fa Rua-
y »
La reprise des hostilités. 9
Pétrograd. — Lee maximalistes envisa-
gent la reprise de» hostilités ; lie ont l'in.
tSntlon de renvoyer ohez eux tous les sol-
dats ne désirant pas oombaRre, ces der-
niers seront employés A produire pour
l’armé» luttant pour l’idéal révolution-
flaire, j
IN ESPAGNE
Madrid. ^ une orise ministérielle est
probable, A la suite des derniers événe-
ments. Certains ministres qui deeorgani-
•‘tînt.! 88. franoporte démissionneront.
LES ORIMES B0QHK8
Amsterdam. — 22 prisonniers hollande.
Mies ont été fusillé» sou» l'inoulpation
d'e»pionviage. Le père Van den Mont, eu-1
périeur des frères do la dootrins Ohrétlen- j
no a été oondamqé aux travaux foroéo A !
perpétuité.
. LE DI800UR8 DE LLDYD GEORGE
Londres. — Toute la presse anglaise »t \
Américaine fait ds grande éloges du dis-
oour» de Lfbyd George qui, pour la pro-
mière foie, a déolaré délibérément pour-
Juoi l'on • ebat et deo oonditlone de paix
qui, oeute», sont asooptablef,
‘ ' ' " " /
.1
;|A propos des douzièmes.
11
' I maineS'.lwnii'ro 1 |?,UD,uuidfbï‘ dlî.la 1 «er en Hauta-Cour pour juger des radi
11 mes avec UmV un 1 r,™110,"* eaux-socialiste» de marqué. Lefradi-
I nouvelles a fait la n ivelle S'u eaux-socialistes partisans de la justice
11 ,i,.„v rl , „ ?i."fveUe,enlle,lcs sereine commencent à ameuter leur
Slips SiÉltl
jMjEfsmt
iîS °s "F» “ . SESHSSvFS
sssi-rsssfi
une besogne sérieuse et M. Labroue heures. “nP'0Vise en quelque»
mem. des7o0nju?é8ndairsauUnUa1ticrdt Jri* labfrëSIvTSS loy??8'Un
Lar“,:k““" raSï>*f*2
L"*.™ ? i“",m - r» <*«•» »■ WÎ% HMh
J étaient °accùsSs' d’avoi^mis* en *oeuvre Slst±T
vent userTantlls Chambré ië9l St
I fenseurs passionnés des ^ros intérêts, peuvent s’acquitter et contriâm^ner
s siaïntesMHtt fe*** * sttvs
ne ae souvenait que le Sénat va s'éri- 0ctave AUBERT.
Un grand discours de Lloyd Georges
Les Conditions de Paix des Allléâ.
Londres. — M. Lloyd George a reçu
samedi les délégués des Trade-Unions
qui discutent en ce moment la ques-
tion des effectifs avec le ministre du
service national. M. Albert Thomas
assistait à cette réunion qui avait d’ail-
lçurs un caractère privé.
A celte occasion, le premier minis-
tre a fait au nom du gouvernement
d’importantes déclarations sur les
buts de guerre des alliés.
Le premier ministre a déclaré d’a-
bord :
« Par les paroles que je vous adres-
se aujourd’hui et qui seront enten-
dues dans lo monde entier, j’ose dire
que j’exprime non seulement l’opi-
nion du gouvernement, mais encore
celle de la nation et de l’empire britan-
nique dans son ensemble. »
M. Lloyd George 9e place aussitôt
après sur le terrain suivant : *
« Nous ne faisons pas une guerre
d agression contre le peuple allemand.
» Nous ne nous battons pas non
plus pour détruire l’Autriche-Hongrie
ou pour priver la Turquie de sa capi-
tale ou de ses pays tristes et fameux
d’Asie et de Thrace, dont la population
principale est de race ottomane. Noiis
no sommes pas non plus entrés en
guerre simplement pour changer ou
détruire la constitution impériale do
l'Allemagne, bien que nous considé-
rions cotte constitution militaire auto-
cratique comme un dangereux nnn.
chronisme au vingtième siècle. Notre
point de vue, c’est*que l’adoption par
l’Allemagne d’une constitution vrai-
ment démocratique serait la preuve,
plus convaincante que, chez elle, le i
vieil esprit de domination militaire est
bien mort au cours dé cette giierre et <
faciliterait beaucoup pour nous la con- 1
clusion avec ce pays d’une paix large- !
ment démocratique. )
» Mais, en somme, o’est là une ques- I
tion qu’il appartient au peuple aile- î
mand de régler. ]
» Il y a plus d’un an déjà que le i
président des Etats-Unis, qui était (
alors neutre, a proposé aux belligé- i
rants de déclarer nettement, de part et c
d’autre, les buts pour lesquels ils corn- 1
battaient. Nous avons répondu, nous c
et nos alliés, par la Note du 10 jan- s
vier, à cot appel du président Wilson, s
Les empires centraux n’ont pas donné r
de réponse. \
» Le 15 décembre dernier cependant, r
le comte Czernin, parlant au nom de t
l’Autriche-Hongrie et de ses alliés, a n
bien fait une espèce de déclaration ; p
maisi elle est déplorablement vague. n
» Il n’y a qu’un point sur lequel ils p
s’expriment avec une parfaite netteté, fi
En aucun cas, disent-ils, les « reven- q
dications allemandes » sur la restitu- ê
tion intégrale des*colonies allemandes s
ne seront modifiées. Tout le principe d
du droit des peuples à disposer d’eux-
mêmes ou, comme nous disions Jadis, s<
du gouvernant par Consentement des si
gouvernés, s’évanouit. Il est impossi* s<
ble CTé croire que l'édifice d'uns paix “
permanente puisse être construit sur
une pareille fondation. »
L’orateur ,par opposition à Pattitu-
de des ennemis, développe" ensuite
clairement les buts do guerre des al-
s écrielU "e furent iamais secrets. Il
« La première revendication faite
Pai‘ gouvernement britannique et
ses alliés a donc toujours été la restau-
ration politique, territoriale efécono-
miquo complète de l’indépendance de
la Belgique et toutes les réparations
possibles pour les dévastations de ses
cités et do ses provinces.
» La réparation équivaut à îo recon-
naissance d’un droit. Si le droit inter-
national n est pas reconnu par l’exis-
tence d une indemnité pour les maux
Infligés au mépris de ce droit, il ne
saurait jamais être réalisé.
» Vient ensuite la restauration de !a
Serbie, du Monténégro, des territoires
envahis de France, d’Italie>et de Rou-
manie ; le retrait intégral des armées
étrangères et les réparations pour lea
injustices commises ont une condition
fondamentale d’une pax permanente.»
A ce moment, M. Lloyd George ?}»
tourne vers M. Albert Thomas, oi d’u-
ne voix vibrante, il dit :
« Nous voulons aussi soutenir jus-
qu à la mort la démocratie français©
dans ses demandes de réparation d©
la grande injustice commise en 1871
orsque, sans égards pour les voeux du
leuis populations, deux provinces fran
çaises furent arrachées aux flancs da
a France et incorporées à l’empire al-
lemand. Cet ulcéra a infecté pendant
un demi-siècle la paix européenne, et
des conditions normales ne pourront
être rétablies jusqu’à ce qu’il soit gué*
» Je ne discuterai pas la question
des territoires russes occupés par l’Al-
lemagne. La politique^ la Russie,
depuis la révolution, a passé rapide^
ment par tant de phases qu’il est diffi-
cle de dire ce que sera la situation
orsefue viendra l’heure de discuter le»
termes définitifs de la paix européen-
ne. La Russie a accepté la guerre aveo
h.°™'.rs P^ce que, fidèle
i sa tutelle traditionnelle des commu-
nautés plus faibles de sa race, elle est
.ntervenuo pour défendre la Serbie
1 une conspiration contre son indé-
nendance. C’est cet honorable sacrifl*
:e qui a fait entrer en guerre non seu-
ement la Russie, mais encore la Fran*
!e‘ * .^.rance* fidèle aux clauses de
on traité avec la Russie, a soutenu)
on alliée dans une querelle qu’elj©
i avait point cherchée. Ceux qui gou-
ernent actuellement la Ruâffie sont
maintenant engagés, sans oonsulta-
mn préalable des pays que la"RusslB
fait entrer en guerre, dans des né-
:ociation9 séparées avec leurs Ahne*
ms communs. Je ne fais point de re*
•roches, je me borne à énoncer des
fiits, afin de montrer clairement DOUIV
tuoi la Grande-Bretagne ne saurait
tre tenue pour responsable des décL
ions prises en son absence et au suiel
esquelles elle n’a pà» été consultée.
» Tous ceux qui connaissent la Prus-
e et ses desseMs sur la Russie ne
îïrfilSnf?nnUtvZ instaïï* d«
on intention véritable. De
>rmu(8 qu’ell»JO *niww.fiSS5
| Cinquante-Unièime Ann^, . N*
P > M,
Ll ' gMMj| - __
'r '
• * * ' • j
» , , ^ *’ *.. ,
Prix t >f Q Centimes.
• •"<^^“!HaB“aHa*™"9asa
f . V‘f
;
1 ,... ,,’„ ] ,
, • • 1 ■ " ■ ■■ » ■ ife
5MSH5HaBM!aHs^assMardi8J»nvierl948.
LINDEPENDANT
DES BASSES-PYRÉNÉ?» “ *
| TÉLÉPHONE 0.83 ]
_J0URNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LFR JOURS EXCEPTÉ LE OIMANCHP
TÉLÉPHONE 0.33 }
| ADUINIMEMENTO I
i / Pau, département et limitrophes...7,T.' «ft?* » I0°fr. 20* fi.
fti Autre» départements 6 fr. 50 12 fr. 24 fr.
Étranger 10 fr. » 18 fr. 38 fr.
| Maires et Instituteurs des Basses-Pyrénées. 8 fr.. 16 fr.
MSAOTIOW * jLBiAExaerxaTSLATxosr . ±± ma7~l „
Rédacteur en chef : OCTAVE AUBERT^'^
' » tiiHtia WH» WM « Mwu-iainwMüAtttt société tmrm uiaiirmut
Tout ce qui eoaeerna 1M Abenneueati et tu Annonces doit être adressé à PAU à M ««or™. D4r,
A PARIS, RMX direrses Afences pour les AnRoaces!** HADRET» Administrateur-Comptable.
!.«» MANUSCR.T, ^.NURtS H.^.,, pA, „KNOU.
ANNONCES I
Annonces judiciaires *
Annonces ordinaires 30 c. la ligne.
Réclames.... "t\ «O -
Chronique locale ou Faits divers ^. f^franc^
.. *** Annonce* de d*rée se traitent à forfait.
I NouveUes Officielles.
E ». Dimanche (Matin),
f îUaHjAEnTr' Un C°UP d° maiu ennemi au sud ^ Juvincourt
1
k Des oe(f"C,'W i,SS0Z ViVe au b0is d’AŸOOOWskmSS du bois
B Abitü.^nwMn' "rf Da"S !a,iournée du 4 janvier, 5 avions allemands ont été
■ abattus .m coui b de combats avec nos pilotes.
B ARMjtE D’ORIENT
I ffemp6Jtên<ïieneige8‘ ~ PaiWe *cüviW a« combi“ 8UI' Ensemble du front.
I - OOMMUNIQUt BRITANNIQUE
I 'clél; “v,;c Per‘uu avant queUlVsesiîfàntU“itVu abw^rUnof SloCs*
I B’Ypres acUvité de 1 artillerie eu cours de la Journée, au nord-est
I Bu * Kfcw^SuViégl^entnprfs desdiS! ffit ?T 1“ iûUr,née
I ce du vont u empêché nos pilotes d’exécuter fatraMsde^bombardement^
I dii8t?ric,e* Ils,ont néanmoins Jeté plus de 250 bombes sur les AA
I J;1:11'11®; Lefiegliem, Monin et Roulers. Plusieurs» millier» tic : H»
P f utrai louses ont été tirées de faible hauteur sur des mitmilleiis^ în
L iï 11, (ll. fiui;AeSi lran,chées «nnemies. La majeure partie ïescombata aérii™
I H (léro, 11 oü d?ns ,a Parlie nord du front. 8 appareils allemands^v on
I ras rentréa 3 aUt,'° 3 vMnalê d'aWerri,' d^empTrés. 5 des“ Yo lônl
I BUT leurs SAfifSS
llitaire dans la même région.
I ** n . . , Dimanche (Soir),
j ^ umonnade intermittente sur quelques parties du front
Bej Ktnt reTltsansTuD^ “* PeUlS P03,6S au nord du Chemin
I Nuit oalme partout ailleurs.
L ' u . ... OOMMUNIQU* BRITANNIQUE
L'activité des patrouiUe^Smemie8Pdans\ea8ecUiur de&ten8.Uit °P’deh0rs d0 !
H' ,â tundi (Matin).
L Activité moyenne des deux artilleries dans la réirion ‘de >orh«nv A» «n
■Haufr-Alsacfi, plus vive sur la rive droite de la MeuseQaGor- ly ot on
! Pas d'action d’infanterie. SÜ 1
I " K . . ARMÉ! D'ORIENT
j i Janvier. - Activité de l'arüllerle ennenjie dans la région de Monastir
leu noïîT (fu10|“e Pmba.® * bombardé des cantonnements et convois ennemis
I La neige r«nd les communicaüons difficiles dans les montagnes.
|* rMJa-' OOMMUNIQUgBRITANNIQUE
[j 6 JanYiftr ( 21 heure3)- ~ Aucun événement important à signaler
«KK saint fiSASsrs
KïdiÇerrs 3 adutr8esobjecUf“rl0ll0heS d° milrailleuses sur les tro'upet KmicI
^ sur .e
■ce point ainsi quo sur des pares et caninnnp0m?n»ÛUJîUt observés sur
loutre, jeté une tonne de projectiles suivra gare et® ffvX fîi°Ua aVOns eJl
LnffoKi Jxpfolion^et^un^ncênd^ ïo^sidérabfront été bUl onlf^^iflés!
fci raari
Lundi (Soir).
|flautEn Champag"e’.acUvilé de 3 deux «^'leries dans la région du Mont-
Sur la rive gauche de la Meuse, nous avons repoussé un rmm fin
Isnnemi sur uos tranchées, au nord de la côte 304. P * Un coup dü muin
I Sui la i ive droite, la lutte d’artillerie .a nris an mura Ha in •«
Irive intensité, dans la région de Besonvaux ét des Chambrettes ’ Une
3e, Sr ““ n0,'d de Saint-Mihi8'. "os patrouilles ont ramené
Rien à signaler sur le reste du fron».
ibatUiV'p™ os pilotés8et «StwqSèi'piï'to UrTSos^aZt'
vité de l’artillerie ennemie au ôud-est de Messines. C ehors de Quelque aeti-
Nfouvelles dela^erre.
UN ORDRE DU JOUR DU KRDMPRINZ
Amsterdam. — L« « DusMlborgar Na-
ihriitsn » publie l'ordre du jour eulViht
riu prlnoo héritier * l'oeoaelon du N«U-
tel An :
l e L'année 1017 appartient. A l'hletolre
|»t avee elle lee aotlone «Péolat do mon
kltrrnéo. L'armée fronçaiee ee tenait prête
IMir t'Aiane ot en Oharapagnt peur un
liéand eoup décisif { l'ennemi oomptait
fmpeoer la Vletolre frftoe à «a supérieur-
m é*5bMnfe en hommes, en engin* «t en
■tunltlone. mais ses aaeaute ean^ilnai*
K •• ^Mondréo devant votr* bra-
nirp «t «dire loyauté. ”
*SSr5S?S
| ’ * ‘ ^
p.LnÎMuZélli'^^/^'owrj. '
vou« avec par votre eoîraieP2Pîî#îî !t
prit de eaorlfloee dane leaKdiiM
du Chemin R!!! 1. ““f* ®«mbato
;".ur uSrAEü,“.ZniuiïuT5» '
non f r ntar 65s>. i? ,utf' ®*B* une loyale
■"«y îffinfu l'hSSuyg »«SJ!*!*r 1
m FlaiMtm «t pré. d. o«mbrai."“^*"
x*- 8» A»»» n*rté M i« mur
M%!! SlSîîïïîïf*"" *M
JsagGjBSSB :
I LE DISCOURS DE M. LLOYD QEORDI
I ET LA PRESSE ITALIENNL
I «,î0.mi; ' • L> K.,dea Nazionale » écrit :
I Imnn ,di8C0Wr 8 de M Lloyd Qeorge a un
I m *r«t?iïJfe.i0anuCtér,8t,,ïu« Wi répond i
I Jwûîîmn.^ deAi.ïîurâ ! °'e8t une répons
I Üif.AÏÎ'S11* m6dîWe A la mancouvre Inel
I SX2- d!f oomîe ®z®mln et une réeapitu
I ?E«tï«Sf?e.8?î,r®. ?ea tout 8 de guerre di
I L„i ,L Angleterre ne doit pas ôtr<
I sRdSleH*'fal,r® °®tte réponse ; tous lee a|
I liés devront la répéter s’ils veulent oui
I mînVüm 8 id 0? 1, 8 d,*P°80,,t «oient offica
I ment employées pour la vlotoire. M
I OHEZ LES RU8SE8
1 L’Aote de l’abstention des Alliée.
I ».Bîrj1e? V® bureau de oorreepondan<
I?® y‘®^°*® transmet l’Information sul.
f^ante do Ereet-Litovsk ;
I déléguée dé la Quadrupiiee ont
I 18 f Janvier au président de la
I 2îiî*x 0, 1 a déPéohe suivante : « Dans
I le"t 'ép°T a.ux Propositions de la délé-
I 5at 0n russe, les délégations de la Qua-
I fJoimhîa0nt a»dlî1,# A “reet-LItove/c, le 25
I d®°®mbr®« oertalne principes généraux
I en vue de la oonoluslon d’une paix uni-
verselle. Pour éviter de ee troKer Tée
AEtiSl £ ^52.
I n,n-„i*ar t#u 8 188 I^Pfé» actuellement
I î? *U8rra lan# ®*«®Ptlon et sans réserve
1 îiüoun#i d ob8®rver de la manière la •'lus
îîrïffiSîJ* 80ndit,on® devaient
I ®tr® obligatoires pour tous lee peuples.
I .„>>*Av 85 1 a®«®ntlment des délégations de
I un riS nf ia dàlé«at,on russe fixa
■ un délai de dix Jours, durant leouel les
I autres belligérants avalent la faoulté de
I ee prononcer en faveur def prineipoe éla-
I b?rt 8 t Breet-LItovek en vue de la paix
I générale et de ee décider à partioiner
I aux négooiatlons de paix. Lee déîé£-
I !Ioa® des puissances alliées prennsnt ac.
I ^ V8** ?u® *® délai de dix jours vient
I d expirer, le 4 janvier, Dans qu’aucune
LPnU,!S^^MLgô2n,te a,t «onnïftïî
2 B#rÏÏ5ÎLi*.S?. » "* ' aU‘' M“,wrh"
| Nouvelle ëxigenee.
Pétrograd, - Le oomt» Mlrbach a dé-
olaré hlçr que l’Allemagne ne consent pae
A transporter les pourparlers à Berne ni
à Stockholm, et qu’elle s'oppose catégori-
quement à oe que des personëne non offi.
oleHee telles .que des membres du Parle-
ment prennent, part aux pourparlers de
la paix.
Leurs inquiétudes.
Qssèvs, — Les rénféignements d’Aiie-
magne semblent Indiquer que le gouverne-
ment Impérial a échoué dans la manoeu-
vre qui consistait A faire orolre que les
puissances centrales ont posé A Brest-Ll-
tov«k des oonditlone aooeptableo et que les
alliés eont responsables de la continuation
d« la guerre. Oe sont probablement les
conservateurs prussiens qui ont le plus
contribué sans le vouloir A causer l’éohee
de la manoeuvre offioielle. En critiquant
âprement le programme de Brest-LItovsk.
tous le prétexte qu li constitue une série
d’abdications Inadmissibles, les oonaerva»
teurs ont amené les partie do gauohe à
eoruter oe programme et Aon apercevoir
les équluvoquee.
A la lumière de cette discussion, la pré-
*■■■- ■ ■■ • --i
E îfsïfUi*°°*!î?iUïtat,0,î doa populations enva
Ie ^ue 88 négociateur» allé-
mande l’entendent «st apparue oomim
0 il devient impossible de soutenir oue la
è oontlnuation de la guerre est imputable
e aux alliée. En réalité, la querelle entre
■ *•«!•»* d8 drolt® ®* de gauche dépSeeS
. lee bornes d’une controverse de partis.
î . *' PaW y avoir une lütte^soïirde entre
la tendance militaire, qui est porsonni
• fiée par le maréchal d’Hindcnburg, et la
tendance diplomauque, qui est représen-
tée par M. de Kuhlmann. Cot état do ten-
sion n’existerait apparemment pas «i ia
situation intérieure de l’Allemagne n’était
aussi pénible. Ce eont les ambarras écono-
miques et peut-être les inquiétudes poiiti-
que» qui empôohent le parti militaire de
faire prévaloir sa volonté sans conteste.
On assure aussi que la situation inté-
rieure de l’Autrloho inspire de eérleuoee
I appréhensions.
i .
L’indépendance de la Lithuanie.
Stookhoim.— Les représentants A Stock-
holm des partie lithuaniens viennent d’a-
dopter une résolution déclarant que la
Rusais ayant perdu tous ses droite sur la
Lithuanie, devra reoonnaltre cette indé-
pendance qui e’appliqMS non seulement A
la Lithuanie russe mais A la portion li-
thuanienne de Prusse orientale et retirer
ee» troupes du paye, L’aoeembléo a émis
le voeu que les soldats lithuaniens actuel-
lement dane l'armée russe, soit 100,000
hommes environ, soient autorisés A ooou-
per le territoire national afin d'y rétablir
l'ordre,.
AU GUATEMALA ““
Washington. — Dans le-nouveau trem-
blement de terre qui e’eet produit jeudi et
vendredi derniers dane la oapitale du Gua-
temala, plus de 300 personnes ont été
tuées.
On confirme que la capitale est complè-
tement détruite. I
LA HAUTE COUR I
Paris. — Le « Journal officiel » a publié I
hier matin la loi établissant la prooéduro I
A suivre conformément au dernier para-1
graphe de l’artiole 12 de la loi oonetitu- !
tionnello du 16 juillet 1575 en matière de
mise en aoousation, d’instruction, de ju- f
gement du Président de la République
et des ministres devant le Sénat constitué
en oour de Juetloe pour orimes oommie I
dans l'exeroloe de leurs fonctions. f
L'AFFAIRE OAILLAUX
Rome. — M. Salandra, ancien président I
du oonsell italien, a adressé aux Journauf I
une lettre démontanren oe qui le ooneerne I
certaines affirmations apportées par M. I
Oaillaux : « J'ignore, éorit M. Salandra,
ee que Oavallini et Drunioardl ont pu dire
A M. Oaillaux, maie J'affirme t 1° Que je
n'ai jamais entendu parler jusqu’A au-1
jourd’hui de IA Banque méditerranéenne I
et que je n’ai Jamais entretenu de rela-
tions aveo Oavallini.
» 2° Que Brunloardl est venu chez moi
l’hiver dernier m’exprimer le désir de M.
Oaillaux d’avoir un entretien aveo moi ; j»
me réservai de répondre, et Jo priai ensui-
te Brunloardl de faire savoir A M. Oail- <
taux qu'il valait mieux renoncer A oetïe I
Idée. » [|
______________ [ i
■ • 1 - . . . ■' i
DERNIÈRE HEURE
[Service spècial de L'INDÉPENDANT.) | !
(
Lundi (4 heures).
EN RU88II
Mutineries et révoltes.
Londres, .. L'amirauté publie un ra-
dio-télégramme ruses disant : les déser-
teurs allemands rapportent que tous les
•oldate de moins tfo SB ans eont conduits
A Kovno et A Vilna où Ile constitueront
des formations destinées au front occi-
dental ee qui équivaut pour elles A allor
A l’abattoir.
Lee hommes désertent «n Sautant des
tmins en marche.
Suivant d’autre» Informations, £5.000
allemands se sont révoltée A l'est de «or-
no. Il» ce eont rotranohée avec des fusils
et de» mitrailleuse» énergiquement déci-
dée A es défendre, oontre d’autres corps
de l'armée envoyés oontre eux. L’autorl-
té militaire Impuissante essaie de oouper
les vivres aux révoltée.
Le bloeue de la Mer Blanche.
Pétrograd. — Trotsky & ou samedi une
longue entrevue aveo Mlrbaoh ausujot des
londRione de la Turquie, L’aooord rtlatf
h la lovée du bloous dé la mer Bianehe n’a
été ratifié, Me Allemande présentant
let oonditiopo jnaoofptabiee pour fa Rua-
y »
La reprise des hostilités. 9
Pétrograd. — Lee maximalistes envisa-
gent la reprise de» hostilités ; lie ont l'in.
tSntlon de renvoyer ohez eux tous les sol-
dats ne désirant pas oombaRre, ces der-
niers seront employés A produire pour
l’armé» luttant pour l’idéal révolution-
flaire, j
IN ESPAGNE
Madrid. ^ une orise ministérielle est
probable, A la suite des derniers événe-
ments. Certains ministres qui deeorgani-
•‘tînt.! 88. franoporte démissionneront.
LES ORIMES B0QHK8
Amsterdam. — 22 prisonniers hollande.
Mies ont été fusillé» sou» l'inoulpation
d'e»pionviage. Le père Van den Mont, eu-1
périeur des frères do la dootrins Ohrétlen- j
no a été oondamqé aux travaux foroéo A !
perpétuité.
. LE DI800UR8 DE LLDYD GEORGE
Londres. — Toute la presse anglaise »t \
Américaine fait ds grande éloges du dis-
oour» de Lfbyd George qui, pour la pro-
mière foie, a déolaré délibérément pour-
Juoi l'on • ebat et deo oonditlone de paix
qui, oeute», sont asooptablef,
‘ ' ' " " /
.1
;|A propos des douzièmes.
11
' I maineS'.lwnii'ro 1 |?,UD,uuidfbï‘ dlî.la 1 «er en Hauta-Cour pour juger des radi
11 mes avec UmV un 1 r,™110,"* eaux-socialiste» de marqué. Lefradi-
I nouvelles a fait la n ivelle S'u eaux-socialistes partisans de la justice
11 ,i,.„v rl , „ ?i."fveUe,enlle,lcs sereine commencent à ameuter leur
Slips SiÉltl
jMjEfsmt
iîS °s "F» “ . SESHSSvFS
sssi-rsssfi
une besogne sérieuse et M. Labroue heures. “nP'0Vise en quelque»
mem. des7o0nju?é8ndairsauUnUa1ticrdt Jri* labfrëSIvTSS loy??8'Un
Lar“,:k““" raSï>*f*2
L"*.™ ? i“",m - r» <*«•» »■ WÎ% HMh
J étaient °accùsSs' d’avoi^mis* en *oeuvre Slst±T
vent userTantlls Chambré ië9l St
I fenseurs passionnés des ^ros intérêts, peuvent s’acquitter et contriâm^ner
s siaïntesMHtt fe*** * sttvs
ne ae souvenait que le Sénat va s'éri- 0ctave AUBERT.
Un grand discours de Lloyd Georges
Les Conditions de Paix des Allléâ.
Londres. — M. Lloyd George a reçu
samedi les délégués des Trade-Unions
qui discutent en ce moment la ques-
tion des effectifs avec le ministre du
service national. M. Albert Thomas
assistait à cette réunion qui avait d’ail-
lçurs un caractère privé.
A celte occasion, le premier minis-
tre a fait au nom du gouvernement
d’importantes déclarations sur les
buts de guerre des alliés.
Le premier ministre a déclaré d’a-
bord :
« Par les paroles que je vous adres-
se aujourd’hui et qui seront enten-
dues dans lo monde entier, j’ose dire
que j’exprime non seulement l’opi-
nion du gouvernement, mais encore
celle de la nation et de l’empire britan-
nique dans son ensemble. »
M. Lloyd George 9e place aussitôt
après sur le terrain suivant : *
« Nous ne faisons pas une guerre
d agression contre le peuple allemand.
» Nous ne nous battons pas non
plus pour détruire l’Autriche-Hongrie
ou pour priver la Turquie de sa capi-
tale ou de ses pays tristes et fameux
d’Asie et de Thrace, dont la population
principale est de race ottomane. Noiis
no sommes pas non plus entrés en
guerre simplement pour changer ou
détruire la constitution impériale do
l'Allemagne, bien que nous considé-
rions cotte constitution militaire auto-
cratique comme un dangereux nnn.
chronisme au vingtième siècle. Notre
point de vue, c’est*que l’adoption par
l’Allemagne d’une constitution vrai-
ment démocratique serait la preuve,
plus convaincante que, chez elle, le i
vieil esprit de domination militaire est
bien mort au cours dé cette giierre et <
faciliterait beaucoup pour nous la con- 1
clusion avec ce pays d’une paix large- !
ment démocratique. )
» Mais, en somme, o’est là une ques- I
tion qu’il appartient au peuple aile- î
mand de régler. ]
» Il y a plus d’un an déjà que le i
président des Etats-Unis, qui était (
alors neutre, a proposé aux belligé- i
rants de déclarer nettement, de part et c
d’autre, les buts pour lesquels ils corn- 1
battaient. Nous avons répondu, nous c
et nos alliés, par la Note du 10 jan- s
vier, à cot appel du président Wilson, s
Les empires centraux n’ont pas donné r
de réponse. \
» Le 15 décembre dernier cependant, r
le comte Czernin, parlant au nom de t
l’Autriche-Hongrie et de ses alliés, a n
bien fait une espèce de déclaration ; p
maisi elle est déplorablement vague. n
» Il n’y a qu’un point sur lequel ils p
s’expriment avec une parfaite netteté, fi
En aucun cas, disent-ils, les « reven- q
dications allemandes » sur la restitu- ê
tion intégrale des*colonies allemandes s
ne seront modifiées. Tout le principe d
du droit des peuples à disposer d’eux-
mêmes ou, comme nous disions Jadis, s<
du gouvernant par Consentement des si
gouvernés, s’évanouit. Il est impossi* s<
ble CTé croire que l'édifice d'uns paix “
permanente puisse être construit sur
une pareille fondation. »
L’orateur ,par opposition à Pattitu-
de des ennemis, développe" ensuite
clairement les buts do guerre des al-
s écrielU "e furent iamais secrets. Il
« La première revendication faite
Pai‘ gouvernement britannique et
ses alliés a donc toujours été la restau-
ration politique, territoriale efécono-
miquo complète de l’indépendance de
la Belgique et toutes les réparations
possibles pour les dévastations de ses
cités et do ses provinces.
» La réparation équivaut à îo recon-
naissance d’un droit. Si le droit inter-
national n est pas reconnu par l’exis-
tence d une indemnité pour les maux
Infligés au mépris de ce droit, il ne
saurait jamais être réalisé.
» Vient ensuite la restauration de !a
Serbie, du Monténégro, des territoires
envahis de France, d’Italie>et de Rou-
manie ; le retrait intégral des armées
étrangères et les réparations pour lea
injustices commises ont une condition
fondamentale d’une pax permanente.»
A ce moment, M. Lloyd George ?}»
tourne vers M. Albert Thomas, oi d’u-
ne voix vibrante, il dit :
« Nous voulons aussi soutenir jus-
qu à la mort la démocratie français©
dans ses demandes de réparation d©
la grande injustice commise en 1871
orsque, sans égards pour les voeux du
leuis populations, deux provinces fran
çaises furent arrachées aux flancs da
a France et incorporées à l’empire al-
lemand. Cet ulcéra a infecté pendant
un demi-siècle la paix européenne, et
des conditions normales ne pourront
être rétablies jusqu’à ce qu’il soit gué*
» Je ne discuterai pas la question
des territoires russes occupés par l’Al-
lemagne. La politique^ la Russie,
depuis la révolution, a passé rapide^
ment par tant de phases qu’il est diffi-
cle de dire ce que sera la situation
orsefue viendra l’heure de discuter le»
termes définitifs de la paix européen-
ne. La Russie a accepté la guerre aveo
h.°™'.rs P^ce que, fidèle
i sa tutelle traditionnelle des commu-
nautés plus faibles de sa race, elle est
.ntervenuo pour défendre la Serbie
1 une conspiration contre son indé-
nendance. C’est cet honorable sacrifl*
:e qui a fait entrer en guerre non seu-
ement la Russie, mais encore la Fran*
!e‘ * .^.rance* fidèle aux clauses de
on traité avec la Russie, a soutenu)
on alliée dans une querelle qu’elj©
i avait point cherchée. Ceux qui gou-
ernent actuellement la Ruâffie sont
maintenant engagés, sans oonsulta-
mn préalable des pays que la"RusslB
fait entrer en guerre, dans des né-
:ociation9 séparées avec leurs Ahne*
ms communs. Je ne fais point de re*
•roches, je me borne à énoncer des
fiits, afin de montrer clairement DOUIV
tuoi la Grande-Bretagne ne saurait
tre tenue pour responsable des décL
ions prises en son absence et au suiel
esquelles elle n’a pà» été consultée.
» Tous ceux qui connaissent la Prus-
e et ses desseMs sur la Russie ne
îïrfilSnf?nnUtvZ instaïï* d«
on intention véritable. De
>rmu(8 qu’ell»JO *niww.fiSS5
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.47%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.47%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Bibliothèque Pireneas (Pau) Bibliothèque Pireneas (Pau) /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "PrnS001"
- Auteurs similaires Garet Émile Garet Émile /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Garet Émile" or dc.contributor adj "Garet Émile")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k52752709/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k52752709/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k52752709/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k52752709/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k52752709
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k52752709
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k52752709/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest