Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-04-21
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 avril 1916 21 avril 1916
Description : 1916/04/21 (A49,N155). 1916/04/21 (A49,N155).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274754m
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
roses captives de la tige. A\ij °urd' hixi,
Isa envierais plutôt. Qu’auraient-elles
besoin d’ailes ? Le vent oui en a, juif
«ait bien où les trouver. Mais moi J ai
toujours cru... S’il me cherche où je ne
suie pas ? S’il vient trop tôt ou trop
**Ce pas sur la mousse... Si c’était le
sien ? Mais c’est le sien. Ce ne peu* être
un autre.
Je m’arrête, le coeur battant.
C’est lui !... Celui qui redressera mon
corps comme une tige, dorera l’eau ter-
nie de mes yeux, détendra l’arc de mes
lèvres... , .
C’est celui qui fera sourdre de moi des
accents nouveaux, une façon autre de
glorifier la vie, des cris plus âpres qui
trouveront enfin 1e sentier des coeurs...
Est-ce bien lui ?
Je tâtonne comme un aveugle avec une
plume pour bâton...
Ce pas ? Si c’était celui de la Mort ?
Mourir... Fermer les yeux pour tou-
jours... Ne plus rien entendre, ni le vent
dans les feuilles, ni les râles de la mer,
rien, pas môme la voix de son enfant...
devenir une chose «ms forme, sans nom...
Eh bien 1 toute cette horreur, je l’accepte
pour demain, mais ce soir je veux savoir»
et jusqu’au tréfonds de mon coeur — ce
que c’est que vivre, et communier avec
l’infini vivant.
Ce qu’ils nomment pompeusement la
vie, ces suicidés, n’est qu’un achemine-
ment vers la Mort, et son apprentissage.
La course à l'abîme ? Course, oh l non.
Au pas, au pas, mais point au trot, ni
surtout au galop.
Pauvres sots f Palpez plus avant que
les petite* veines azurées du poignet,
Iialpez plus loin que les muscles ; so-us
c froîit, aux coudes, aux genoux, tout io
11°®# de vous, vous la sentez, l'armature
rigide ? lesuecesseur officiel qui a toute
| l’éternité devant lui pour s’effriter, . se
Eulvèrtser au pas, au pas, mais point au
tek ni surtout au galop,
j Ah ! tant que la chair joue autour de
l vas os comme les lianes autour de la
[ hampe, balancez le thyreo humain, agi-
tez-vous, riez, dansez, — aimez surtout.
Bah l ils ne m’entendent môme pas.
Piètre coup de filet pour la Camarde qui
ne fera rien que reprendre son bien ;
car Ils sont signés d'elle, ces affalés, il»
I loi ressemblent comme des fils ; ils ont
I déjà son regard noir et sa froideur do
I glana...
I Mats moi ; mais moi ! Je suis vivante,
I mol l Sentez, sentez, la course du sang
I dans mes veines, et sa chanson. Hein ?
I Qu’attend-il pour venir, Celui qui doit
I venir ?
1 Si vous le rencontrez, dites-lui donc
I qu'il se hâte... que je l'espère... que je
I suie fervente et silencieuse... que mes
I baisers sont plus exquis d’avoir goûté
I nux larmes... Dites-lul... Non l Ilicn !
I Qu’11 vienne, Simplement...
| Andrée BÉARN.
I■■■■■■■■»■■•••
I SUR Lt FRONT DE VRRDUN
| ' L’hérolsm* des nôtres.
I Paris. — Voici quelques détails sur
I l’attaque bocho de lundi ;
En faco du saillant do Chauffour m
I trouvait en première ligne une coinpu-
Î;nie de ligue comiutuideo par un SOUH*
ieutonant. Soumis au bombardement le
I plus effroyable que l’on puisse imaginer,
I no» hommes, abrités tant bien que mal,
I supportèrent cette pluie diluvienne de
|fci‘et do feu sans faiblir. Lorsque J’atta-
I que so déclancha, un ordre venait pré*
I cisérnent d’arriver du quartier général ;
I « Tenir le plu» longtemps possible. »
I Quelques minutes plu» tard, les Roches
I s'élancaient à l’assaut de la position.
I Le choc fut rude. Les Allemands, supé-
I rieur» en nombre, prirent pied dans la
I tranchée, mais nos braves contre-atta-
I quèrent immédiatement et furent assez
I heureux pour en chasser leurs axivorsai
I res. Une detoi-heure plus tard l’ennemi
I revint à l’assaut, renforcé de deux corn*
I pagnies. Encore une fois les nôtres cé-
I dèrent un élément de la tranchée, mais
■ un furieux combat à la baïonnette leur
a en rendit la possesion. Au Cours do c«
I dernier engagement, le sous-lieutenant
I avait été grièvement blessé ; mais il ro-
■ fusa d’abandonner son commandement*,
j Une compagnie de soutien vint renforcer
■ nos soldats au moment où ils s’appré
I talent à subir une troisième attaque
I Cette fois Ils furent repoussés d’une ma
I «1ère sanglante et définitive.
Pendant près d’uno heure, 200 hommei
■ en âValént ténu en échec 2.000. La com
I pagnie a été citée tout entière il l’ordr(
■ de l’aTmée et le sous-lieutenant a été pro
I posé pour la Légion d’honneur par b
I général Pétain. , , A,A ,
I On avait évalué d’abord a 30 0/0 de;
■ effectifs engagés les pertes subies par le:
■ Allemands. Co chiffre paraît aujourd hu
«1 très au-dessous de la réalité. Lest oins
I «ue le 22? régiment prussien a perd"
I d’après des documents tout a fait séricus
I la moitié de son effectif. La 16e compr
I «nie du 117* régiment hanovricn a perd
I 100 hommes sur 230. Quant aux deux régi
I ments qui avaient tenté de se faufiler pa
I le ravin d’Haudremont, ils furent anéai
■ tis â une dizaine d’hommes près .
tint effroyable Hécatombe.
, Paris. — A propos du rôle merveilleux
I jpi/épar notre admirable 75, notons les
I Oôux impressions qui suivent :
■ « il vous aviez vu, disait un Français
I blessé, les ravages causés dans les fangs
fl des Boches, c’était fantastique 1 Plus il
I v en avait, plus les 75 tiraient, et plus
I fl tombait.d’ennomis ! C’était pire qu un
H jeu de massacre ! »
Un autre Français ajoute :
I u Mais cela ne les a pas arreies, ies
I Boches 1 Ils avançaient toujours, piéti-
I nant(‘leurs morts et leurs blessés, pous-
sait des cris de bêtes fauves. Heureuse
on 1 leùr réservait encore une sur
mise °Samd il* arrivèrent à 60 mètre*
! SI 10 As réseaux de ms de fer, les mitrail
J iAmes ouvrirent leur feu toutes à la fois
CelSt un effroyable hécatombe. Jomau
II le n’oublierai un pareil spectacle. »
UNI ÛRANDI VI0T0IRE RU88I
l^i ehuto do Tréblxondo.
I la ’m ™èS)tro yiSnt
S/«tre couronné* par la conquèto de ce
point fortifié; le plus important du lit-
I {oral do l’Anatolie. itn
*Le8 vaillantes troupes de lormée du
rjîncase. après le sanglant combat du
"vj ff^nrtl suT IA rivière die Karadarassl,
ont preseé. sans répit les Turcs et sur-
, 22^fodSo dilflbiütés incroyables, bri-
î SSiVkmt d<> 9 p‘“
: “{Potion bien combinée de la flotte
I «^r^riém 0» âé
I «téter^un appui permanent de l’artillenf
I S^ySpï terre .<1* opéraient dam
■ ^fvSettouveiie 1 victoire a été égalemen
case par les autres troupes cnil opéraient
dans d’autres directions de l'Asie Mineu-
re. Dons des combats acharnés et par
leurs exploits héroïques, elles ont fait ce ;
qui était en leur pouvoir pour faciliter
la tâche des troupes du littoral. j
La ûarnlson est en fuite. |
Pétrograd. — On croit que la garnison !
do La forteresse comptait cinquante mille [
homme» dont une partie se replie dans :
la direction du littoral, tandis que l’autre
fuit vers Erzindjan.
Autour de l'Opération.
Pétrograd. — Le 17 mars, la flotte russe
commenait, par un bombardement opéré
du large, l’attaque des défenses immé-
diates de Trébizonde.
En môme temps, une colonne débar-
quée sur la côte de la mer Noire, pro-
gressait sur le littoral, dans une région
entièrement sauvage, entrecoupé© de val-
lées étroites et de montagnes abruptes,
sans aucune voie de communication.
Etant donné, d’une part, que les Turcs
avaient amené d'importants contingents
pour défendre les abords de la place, et,
d'autrê part, que la colonne de l’armée
d’Erzeroum n’avait pu progresser suffi-
samment, on pensait nue les Russes
seraient obligés de s'arrêter et d’attendre
en-coro quelque temps avant de tenter
une action décisive.
Le 15 avril, pue division turque de ren-
fort, arrivée de Constantinople par mer
en toute hâte, essaya de barrer le pas-
sage à nos alliés. Elle fut rejetée en dé-
sordre.
Le 16, après un combat acharné, les
Russes, apouvés par les canons de leur
flotte, délogeaient l’ennemi d’une posi-
tion puissamment organisée sur la rive
gauche du Karadère. La. coionnc du lit-
toral nnrès avoir occupé successivement
toutes les villes de la côte, avait atteint
avant-hier la localité d'Arsenekelossi, et
ne se trouvait plus qu’à une étape de
Trébizonde,
L'audaeiouso opération combinée avec
la flotte devait porter le coup do grâce à
ta ville turque.
On T te Saura (pie plus tard les difficul-
tés immenses que présente cette cam-
pagne de trois mois dans un territoire
presque entièrement dépourvu de routes,
Les difficultés du terrain, les rigueurs
do la température, les ravitaillement»
malaisés tout s'est ligué pour faire de
cette entreprise une lutte héroïque, aussi
bien contre les élément» nue contre les
hommes. Do plus le grand-duc Nicolas,
nu moment ou, sur le front principal
d’occident, l’armée russe devait se re-
monter en artillerie, en munitions et on
effectifs n’a ne» eu à profusion le ma-
tériel et les hommes, dont la surabon-
dance a été dans la première partie de J
la guerre, la principale cause des succès J
allemands. Il a dû suppléer aux insuffi- »
sauces de son armée par sa science, par
son prestige sur scs hommes et par la
vaillance de ses troupes.
C’est un très gros suces».
Londres, — Le critique‘militaire du
« Daily Telegraph » écrit que la prise do
Trébizonde, après une série d’opérations j
très brillant»», admirablement conduites
et rapidement exécutées par les troupes ]
engagées, est une grande victoire russe, \
Elle met fin aux espoir» que pouvait en- ;
core avoir l’ennemi de «e maintenir dans
une région particulièrement importante
pour la Turquie. I>es troupes ottomanes
continuent à s’émietter sou» les coups
persistants et redoublés de la puissance
moscovite.. La marche en avant die nos
allié» on Arménie est appelée à produire
d’importants résultats, tant au point de
vue miliatire qu’au point do vue politique.
Cette victoire facilitera grandement les
opérations anglaises sur les bords du ;
Tigre, on concentrant l'attention de» ge- j
néraux ottomans sur la défense des pro- ,
vinces métropolitaines do l’Asie-Mineure.
A Pétrograd.
Pétrograd. — La nouvelle que les trou-
pes russe» se sont emparées de Trébizonde
sufteite un enthousiasme général dans
Pétrograd.
Lee Avantages do la Victoire.
Paris. — Los conséquences politiques,
militaire» et diplomatiques du brillant
succès russe sont considérable», li’eni*
zonde était une place do guerre sur la-
quelle le» Turc» comptaient pour arrêter
la marche de l'envahisseur. Elle dimnera
aux Russes une base excellente et néceu-
saire pour toute leur armée opérant a
l’ouest d’Erzeroum ; les vivres et muni-
tion» arriveront en deux jours d Odessa,
Sébastopol et Novorossiisk ; ce sera tin
gain d’un mois environ sur le trajet ac-
tuel par Bakou-Tiflis-Sarykamisch-Erze-
roum et Achkala ; de Trébizonde, un
chaussée permettra le transport rapide
par automobiles. , . _ ,
11 est donc évident nue la prise de Tré-
bizonude aura une influence considérable
sur tout lo développement de la cpipn*
gne russe en Asic-Mineiïre, et paralysera
tout essai ultérieur d’offensive turque.
Avec Trébizonde, c’est une des parties
les plus précieuses de l’Asie Mineure qui
est enlevée aux Turcs, Le bilan de la
guerre pour ce peuple, entraîné dans le
camp allemand par une bande despotique
et vénale, s’établit jusqu’ici par plusieurs
centaines de milliers d’hommes tués ou
blessés, une cession de territoire a la
Bulgarie, la ruine de ses finances, uni-
mitié do» puissances amies et la peru
d'une riche et importante province.
Il faut friouiter ceci encore : oe qui «
passe d’heureux en ce moment ppur lci
alliés sur le théâtre de l’Arménie turque
est en liaison directe avec la décision m
cabinet Briand de rester à Salonique. S
les Russe» ont pu prendre Erzéroum e
Trébizonde, c’est que les allié» avaien
conservé dans les Balkans, en attendait
mieux, un centre de forces capables d im
mobiliser les Bulgares, de neutraliser le
Grecs, de créer chez le» Turcs un malais
profond et dé les empêcher de se fortifie
Lu point précis où l’empire turc étai
^ menacé.
Après la Victoire.
Pétrocrad. — La « Gazette ae ta cour-
se » écrit : « C’est la première fois, dans I
toute notre histoire, que nous Pénétrons
profondément de Russie en Asie-Mmeu-
re, car en 1829, tes troupes victorieuses de
Paskievitch, menacèrent. seulement Tré-
bizonde. Ceux qui considèrent le théâtre
du Caucase comme secondaire se trom-
pent car il est aussi important d accabler
Fes alliés de l’Allemagne que l’empire
germanique lui-même. La défaite presque
complète de, la Turquie dégage les forces
nnuflf. nf anglaises occupées sur le front
Xma£ Il ?e p^ devant elles un nou;
veau problème, notamment de ra lier
1',armée alUée de Satonjqùje
la Bulgarie ; ce qui Axera définitivement
mmXVla fikee et de 1" *•
Nous espérons, termine P jourrinl, que
la prise de Trébizonde est. de bon au},ui i.
avant le cominebcèrrient de la lutte ünnle
contre principal ennemi. »
LE FflONT DR LA MER A LA SOMME
Paris. — Le front.de la mer à la Som
me est gardé principalement par les ar
nées britanniques, appuyées sur leur!
jauche par l’armée beige, et en différents >
points par des éléments français. En face J
l'cux, les alliés ont 40 divisions, qui, il J
/effectif plein, font environ 500.000 com-
jattants. Ces forces forment 3 armées : ;
lü nord au sud, la 4®, la 6° et la 2®, reste ;
ie celle qui a livré le» batailles de l’Yser. f
Elle va de la mer à Saint-Eloi. Il est évi-1
lent que ce front est très faiblement tenu.
Le secteur d’Ypres, lui aussi, est rela-
.ivement dégarni, quoique beaucoup
noins que le précédent. Après la 4® ar-
née, commandée par le duc de Wurtem-.
)erg, commence la 6°, commandée par
e kronprinz de Bavière ; elle va jusqu’à
Houchy, au sud d’Arras ; elle comprend
e gros des forces allemandes au nord
le Ta Somme. Elle seule n’a rien fourni
xmr l’offensive de Verdun. Rien plus,
lepuis le mois de septembre elle a reçu
jn corps de sa voisine du sud, et un
vutre de sa voisine du nord, On est donc
à en présence d’une agglomération vou-
ue et considérable. L’avenir dira dans
juel but.
Enfin, l’armée de la Somme, commun-
ié© par le général von Bülow, est très
inémiée et assez peu capable d’offen-
iiVC' EN QRfeOE
Athènes. — Le parti libéral posera la
candidature d’un de* ses membres à
,outes les élections complémentaires,
nais les élus n’assisteront pas aux séan-
ts do la Chambre, que le parti considère
comme irrégulièrement constituée, M.
Venizelos dont la candidature a été posée
i Mytilène par les libéraux, a accepté.
Eetté décision provoque un enthousias-
me unanime dans l'île. M. Michalopmilos,
încien ministre, posera sa candidature
ï Drama.
A GUEVQUELI
Athènes. — Le» habitants de Majadag
iffirrnent que 20.000 Allemands environ
wnt arrivés récemment dans la région de j
Guevgheli. Suivant la « Nea Hellas », un
iôtachement germano-bulgare, ayant à
NI tête des officiers bulgares a fait ir-
ruption dans la village (le Sfetapeckta,
JÙ il a arrêté six Grecs qui ont été con-
rlults à Struinitza. Une délégation des
habitants du village est venue à Saloni-
rjue protester auprès des autorités grcc-
rTUW’' EN ROUMANIE
Londres. — L’optimisme dont font
montre les Austro-Allemands, en raison
de l’amélioration supposée (le leurs rap-
ports avec La Roumanie, est démenti par
J© fait (lue les troupe» hongroises, con-
centrées en Transylvanie, ont reçu d(^s
renforts considérables.
UN QUARTIER DE BELGRADE EN FEU
Bucarest. — Un immense incendie,
que l’on croit provrxiué par la malveil-
iance, a détruit la presque totalité d un
faubourg oriental de Belgrade. Plusieurs
centaines do maisons ont été la proie des
flammes et des milliers de personnes se
trouvent sans asile. Les troupes alleman
des n’auraient fait à peu près aucun
effort pour combattre le sinistre.
AUX ETATS-UNIS
Washington, — Ix> président a comuni-
qué hier au Congrès la dernière note des
Etats-Unis à l’Allemagne au sujet de la
guerre sous-marine. On s’attend à ce quo
d«w événements se succèdent rapidement.
L’ultimatum ou .la suspension des rela-
tions diplomatiques est probable.
La commission des affaires étrangère»
au congrès a été invitée à conférer hier
matin à la Maison-Blanche avec le pré-
sident avant son départ au Congrès. Le
mémorandum énergique de la violation
du droit .les gens commise par 1 Alle-
magne durant une longue période, en
dépit de ses assurances réitérées.
La convocation du Congrès par le pré-
sident a produit une très grande impres-
sion dans te monde politique et diploma-
tique. Le Sénat a voté presque «uns dis-
cussion le projet de loi tendant à la réor-
ganisation de l’armée et prévoyant une
réserve permanente d’un million d hom-
m€S EN SUISSE
Denrées sous Séquestre.
Genève. — Lo gouvernement suisse
poursuivant scs investigations motivée»
nar l’accaparement (le certaines denrées
qui lui avaient été signaiéos, a fait placer
sous séquestre, â Genève, 30.000 kilos do
café vert, 3.000 kilos de savon, 6.500 kilos
de chocolat, etc. Toutes ecs marchandises
devaient être expédiées d’abord à Zurich
pour de là être transportées en Allema-
gne. Les accaprcurs qui les avaient ache-
tées sont au nombre de quinze et pres-
que tous Allemands. Ils seront vraisem-
blablement expulsés.
LE PRUwBB
LOMBARD-GARFUNKEL-LABORDE
Paris. — A l’audience du 19, on a en-
tendu les défenseurs. M® Guillain plaide
pour le soldat Marix, M® Duc os de lo
Hailli pour Laborde, M® C. Philippe pour
Garfunkel, M® Paul Morel pour Roux el
M® Lagosse pour Lapiniki.
L’audience est levée à 5 heures.
Mes LOGÉS
El Régionales.
>1 sar"»" —■
AVIS
Le Comte Jean et Alice O’Rourki
habitant à Eontignon, Cottage Henri IV
par Pau ( Basses - Pyrénées ), n’on
aucune nouvelle de leur soeur di
Nowogroudek, ni de leur famille.
A L’ABATTOIR
En mars 1910, il a été abattu 2.00
I têtes de bétail contre 2.497 en mar
précédent. Poids avant l’abatage
289.808 kilos contre 282.957. Viande
foraines, 42.353 en mars 1910, au lie
de 08.378 kilos en mars 1915.
MOUVEMENT DE LA POPULATION
I L’état civil a enregistré en mars 1910
I savoir : 30 naissances, 105 décès et 9
I mariages, contre, en mars 1915 : 03
I naissances, 83 décès et 5 mariages.
—
JOURNÉE DU POILU
| Uno somme complémentaire *|e
I 1,000 fr. 50, provenant do la vente
I d’insignes, bijoux, médailles et cartes
I postales, à l’occasion de la « Jouimée
I dti Poilu », a été versée aujourd nul,
| par les soins de la Préfecture, à la
Succursale de la Banque do Franco, à
Pau, pour être portée au crédit du
compte de l’OEuvre. \
Ce versement porte à 29.422 fr. 80 lo
montant des souscriptions recueillies
dans le département, au profit de cette
OEuvre. \
—^—
CONCOURS-EPREUVES D’ETALONS
DE TYPE SELLE \
Le premier des concours-épreuves
d’étalons de type « selle » et d’espèces
de pur-sang arabe et anglo-arabe ou
de demi-sang comptant au moins
25 % de sang arabe aura lieu à Pau,
sur l’hippodrome de Sers, lo 8 juin, à
g li. 30. Les animaux engagés pour-
ront prendre part aux réunions simi-
laires du 4* Arrondissement d’inspec-
tion Générale.
3 primes de 700 fr., 4 de 000 fr., 5 do
500 fr. seront distribuées aux concur-
rents divisés par catégorie suivant
leur expèce et leur pourcentage. Ils
devront être présentés avec leur
papier d’origine la veille du concours j
h une Commission qui se réunira à
14 heures sur la Haute-Plante, à Pau,
afin de les identifier et de les mesurer.
MM. les Eleveurs se procureront des
bulletins d’engagement à la Société
d’Encouragement â l’Elevage d’Eta-
lons ; dernier délai d’inscription :
25 mai 1910. (Consulter les affiches in-
cessamment déposées dans les Préfec-
tures et Sous-Préfecture» de l’Arron-
dissement du Concours.)
LA TAXATION DES CÉRÉALES
Le « Journal officiel » publie la loi pro-
mulguant que pendant la durée de la
guerre les ministres de l'agriculture et du
commerce pourront fixer les prix-limites
que ne devront pas dépasser l’avoine, lo
seigle, l’orge, les sons et les issues.
—<<§/—
LE8 ENVOIS AUX PRISONNIERS
Depuis un certain temps, des prison-
niers demandent qu’il leur soit envoyé
dan» le» colis qu’on leur destine soit du
bourre, soit des haricots secs, soit des
pommes de terre crues. Il est recomman-
dé aux familles et aux oeuvres de secours
aux prisonnier» de s’abstenir de faire de
semblables envois.
RENSEIGNEMENTS MILITAIRES
Des ordres ont été donnés pour que
tous les officiers territoriaux, des classes
1897 ou plus jeunes soient affectes, en
principe, aux régiments actifs ou aux re-
! giaient» anciennement dits de réserve,
! Mai» cette règle ne comporte pas (fue par
! voie de réciprocité, le» officiers territo-
riaux de classes plus anciennes servant
dans des régiments actifs, seront versés
dans des régiments territoriaux.
Une semblable décision serait contraire
aux dispositions de la loi du 5 août 1914
qui a prévu l’incorporation en temps de
guerre, des officiers territoriaux dans
; Formée active et réciproquement.
» Tons les officiers de réserve concourent
j «ans distinction de classe au ravitaille
i ment (tes régiments actif». , , .
— Aucun emploi ne confère le droit de
jj>e pas prendre lo service (Jarw la trun*
Chacun y concourt suivant ses attribu-
♦ tiona et les ordre» du commandant de
| l’unité.
REMONTE
ACHATS do toutes mains do chevaux
d’âge de toutes catégories, de 5 à 10 ans
inclus 4 ans et au-dessus pour les pur
sang anglais), présentés sellés et montes ;
do mulets de 4 à 10 ans, toisant au moins
1«45, taille exigée jusqu’à nouvel ordre.
(Tous ces aninaux doivent être en ser-
vice et aptes à entrer immédiatement en
Ci ACHATS aux Eleveurs d© chevaux de
selle de 4 ans (nés en 1912), en nombre
Jjin
Nota. — Les juments et chevaux de pur
sang anglais die 3 ans (nés en 1913) cas-
tré» ou non, seront achetés en nombre
limité aux éleveurs ou aux proprétairoa
d’écuries (le courses. — Los chevaux (te
trait de 4 ans (nés en 1912) dressés 4 l at
telage no sont achetés qu à jxirtir du
1er juin,
Itinéraire pour le mois do Mal :
Bidache, le vendredi 5 mai à 8 heures,
devant l’Hôtel-de-Ville * ,
Urt^ le samedi 6 mai, à 10 heures, de
^ay^joudi 11 mai, à 8 heures 30, sui
la Promenade.
Pau, le vendred 12 mai, à 9 heures, eu;
la Haute-Plante. „ ,, . .
Nota. — En dehors des lieux d achat;
indiqpés ci-dessus, le Comité du Dépôt s<
rendra dans les localités où d important
lots de chevaux d’âge ou mulets lui sc
ratent signalés. .
Les localités ci-dessous seront probe
blemont visitées en Juin 1916 :
St-Palais, Pau, Oloron, Pontacq.
Pour tous autres renseignements, con
sulter l'affiche spéciale.
——
BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE DE PA!
! AVIS
A l’occasion des congés do Pâques, 1
Bibliothèque Populaire sera tem*éo
jour de Pâques et lo dimanche 30 Avn
CENSURÉ
i f
MAIRIE DE PAU
Propreté dot Trottoirs.
Le Maire de Pau rappelle les oblifi
tions qui Incombent aux propriétaires
locataires de balayer et même laver
besoin complètement et régullèreme
autant de fols qu’il sera nécessaire,
trottoirs au-devant de leurs maisons, n
gasins, cours, Jardins murs et autres e
placement longeant les voles publiqi
et privées. Ces obligations som comn
nés aux Administrations et établis
ments de toute nature possédant ou oc
I pant des bâtiment» publics et privés.
En rappelant cos prescriptions, le M
re fait appel à l’Intérêt et s la bonne
lonté de ton» pour la propreté et la bor
tenue de la Ville.
Le Maire : A. do LASRENLE.
—^ —
LE SOU HEBDOMADAIRE
Le Préfet des Basses-Pyrénées a bhon-
I ndud dp porter à l»«onîl?ÿSB^ce-dSLlIî‘
I téressés que lft a Sou Hejjtfomadatre »,
recueilli par MM. les Instituteurs et Ins-
titutrices dans les écoles du département
des Basses-Pyrénées, a produit pour te
mois de mars 1916, la somme de 1.521* 65
qui a été répartie de la façon suivante :
Mutilés de Pau, 200 fr.; Mutilés de
Bayonne, 200 fr.; Blessés et Réfugiés,
300 flr.; Orphelins de la Guerre, 371 fr. 65 ;
Militaires tuberculeux, 300 fr.; Associa-,
tion d’Aide aux Veuves de Militaires de
la Grande Guerre (Inscription des écoles
du département des Basses-Pyi’énées com
me Sociétaire perpétuel), 150 fr.
A L’HOPITAL DE BILLERE
Lie nommé Pierre P..., 74 ans, qui était
sorti de l’hôpital des Vieillards de Billère,
a été réintégré dans cet établissement.
—/(S/——
LES PROCÈS-VERBAUX
Des procès-verbaux ont été dressés pour
les motifs suivants :
Lavage de tripes à une fontaine ;
—■ Battage do tapis sur la place Rcino
Marguerite.
— Chaussettes exposées à une fenêtre.
— Linge exposé à une fenêtre.
— Chien dépourvu de muselière.
— Jet de pierres sur la voie publique.
—• Automobile dépourvue de lumière.
—<§>/—
LIBRE-PENSÉE BÉARNAISE
Section de Pau.
Réunion trimestrielle le Dimanche
23 Avril à 10 heures du matin, au siège
social, 11, rue Notre-Dame, à Pau.
Ordre du jour :
1. Lecture du procès-verbal de la der-
nière séance ;
2. Admission nouvelle ;
3. Communications et questions di-
verses.
——
AU FUNICULAIRE
Demain vendredi 21 avril, arrêt du train
funiculaire, de 9 à 11 heure», pour essai
mensuel des freins.
__v®/—
LETTRE DU FRONT j
V..„ te 11 avril 1916.
Chère Maman,
10 heures du matin, — Levé à peine
depuis une heure, je suis un peu repose
do» dures fatigues de ces six dernier»
jours ; uno nuit de sommeil m’a remis
d’aplomb, car depuis six jours l’on n’a-
vait pas fermé l’oeil. Je vais vous narrer
« grosso modo », telles qu© le» idées un
peu confuses me viendront, ces cinq der-
niers jours passés devant lo fort de V...,
Le indut lo plus terrible du front.
J'ai fiasse trois jours dans la tranchée
et deux au fort, cette dite tranchée a
mètres à gauche du fort était a environ j
mètres de la ligne boche. Comme tran-
chée, c’était tout ce qu’il y a de plus pri-
mitif, car, dans le roc, il était très diffi
cite de l’approfondir ; ensuite, te travail
pénible obtenu se trouvait, dans uno
nuit, bouleversé, rasé, par lo feu infernal
adverse. Quelques sapes boches, occupées
la nuit, arrivaient à 40 et 50 métros de
nos Lignes, Par ces point:, ils ont lancé
des liquides enflammés jour <-t nuit, sans
arrêt. La canonnade, lu rieuse, était in-
tense ; tous les calibres étaient en danse,
depuis te 305 jusqu’au 380, saris arn t,
sur les voûtes du. fort qui tient et tiendra
toujours. Nous avons reçu fias mal d’olms
lacrymogènes ; c’est très gênant, ils font
pleurer et occasionnent (tes picotements
a la gorge et au nez ; de» obus phospho-
rescents nous ont été envoyé» égali-mont,
éclatant près (Jo nous ; ils produisent un
dérangement parfois mortel et toujours
auto asphyxie passagère. ‘
> i /i ravitaillement était des plus péni-
bles Les malheureux qui devaient nous
porter la soupe faisaient, m plaine nuit,
trois heures de marche à travers les
boyaux; aussi, parfois, les marmites
n’arrivaient pas toutes à domicile.
Enfin, j’en reviens en entier. Je me de-
mande encore aujourd’hui comment je
suis ici un obus de 150, éclatant à trois
mètres de moi dans ma tranchée, m a
tué 4 hommes et m’a complètement re-
couvert de pierres et de terre. Viv^-mc-rit
déblayé par deux poilus, j’en ai été quitte
pour un tort étourdissement. La même
journée, un autre obus, éclatant cette
fois-ci devant uno tranchée, fit ébouler
sur moi un pan du parapet ; j ai pu me
dégager tout seul, Enfin, te lendemain,
un fusant est venu éclater dans mes pa-
rages, réduisant en bouillie ma musette
et son contenu qui étaient placés sur lo
parapet, derrière moi ; j’en suis revenu
couvert de poudre jusque sous me» effets.
Changé des pieds a la tête, je suis main-
tenant tout à fait dans mon assiette, m a-
vouont tout de même que j’ai la peau
dULes abords du fort de V... semblent un
oratère en ébullition ; les b°isn existent
plus. Quelques troncs en bouillie mm
quent seulement qu’un bois était là- Le®
routes sont dos fondrières ; des cadavres
do chevaux y gisent pêle-mêle avec de»
caissons évontrés
, Les dornieres ui» M"-*
■ d’eau fut seulo notre boisson ; i ai vrai-
ment connu La soif Qt c est terrible. Mal
gré cela, nous tenons ; le Boche ne pas-
• sera pas ; la barrière est « m franchissa-
ble ». Nos hommes ont été superbes dans
La fournaise; j’ai demandé plusieurs cita-
, tions pour ceux qui se sont offerte
1 tanôment p nos renseignements au capitaine, ou pour
porter on plein jour des blessés au poste
; NJ perte? t
M élevées ; la Compagnie, qui est- la pi s
‘ exposée, a ^naturellement le plus te
portes.. 32 homme» manquent a 1 appel ,
beaucoup de ble»su:ros légères parmi ce
nombre. Ma section revenuesans im
seul sergent, un caporal et b hommes
mNous avions, à notre gauche, des jeu
nés chasseurs ; ces lKiugres-là pouvaient
la hardiesse jusqu a faire a mamlte se^,
le marmitage, dans un try d obus. Un de
leurs gradoe m’a même dit . quand un
homme est tué, la partie est a peine a ^
tée • un suivant arrive continuer 10 jeu.
tJno’oorvée -lo c«s chB-sseurs revoient
(lu ravitaillement et passant dans ma
imnchée reçoit un 150 avant d arriver a
a- ma hauteur ; deux hommes sont tué», le
ï ^vaSt d“ « C’est malheureux, uutel
lïl MrtSlt le trlsti » ; on lui enlève- se» bi-
it ' dons et la oorv6e continu© sa route dans
li &t importer les vivre* à ceux qui
a- '"chèreWman, mon bavardage est long.
“ Ja“rmlrW’CtC' votre (ils affectionné.
«• x..., sous-lieutenant au ® de ligne.
^ —m/fy—
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE
Observations de la Maison DAIGNAS.
14, rue Alexandre-Taylor.
Jeudi 20 Avril.
A neut heures du matin, Blute... + 16 ^
A midi, Plitic. ; ;••••■ I ^
IA trois beurea, Couvert +
Maxima de la Joulpiéc +
^La^bw-omètire est à 737 mim en baisa».
i
EXTRAIT
des Registres do l’Etat Civil.
Décès.
Clothilde Dessales, Veuve Conte, sai s
profession, née à Bau, 79 ans.
CONVOI FUNEBRE
Mme Veuve Maurice Garrot ; M. Aimé
Garrot, aux Armées, et Mme Aimé Gar-
rot ; M. Henri Garrot, aide-major aux
Armées, Mme Henri Garrot et leurs en-
fants ; Mme Cabillon née Garrot, M. Ca-
billon et leurs enfants ; Mlle Anna Gar-
rot, font part à leurs amis et connaissan-
ces do la porto douloureuse qu’ils vien-
nent d’éprouver en La personne tte
Monsieur Maurice GARROT
Notaire,
Président de la Chambre des Notoires
do l’arrondissement de Pa-u,
Décoré de la Médaille do 1870
et de la Médaille d’Italie,
et vous prient de vouloir bien assister
anx obsèques qui auront lieu te vendredi
21 courant, à 10 heures, en l’église de
Garliiu
Vu les circonstances actuel tes, te pré-
sent avis tiendra lieu do lettre de faire
part.
CONVOI FUflEBBt
Mlle Hortens© Rourdalé et sa farnilte
firiont leurs amis et connaissance» de vou-
oir assister aux obsèques do
Monsieur Pierro BOllflDALÉ
qui auront lieu en l’église Notre-Dame,
te samedi 22 avril, à 2 heures
On se réunira a la Maison mortuaire.
32, Avenu© Thiers, à, 1 h. 3/1.
La messe d’enterrement -aura lteu lundi
24 avril, à 9 heures précises.
mÊÊÊÊÊÊmBÊÊÊÊÊÊÊÊmKmasBmmmmaa
REMERCIEMENTS
M. Henri (tente ; M. et Mm© Albert
(tente ; M. et, Mme GJmrlcs Gonte et loin
fils; tes familles Mongrimd, Ounrnambuil
Bruyère, Conte (de I.oscar et do Pau),
Bonmisse-BInnchou (de I.cscar) ; MIL*
Amélie (tente ; M. et Mme Paul Langlés,
remercient bien sincèrement L.*s [HT on
nos qui leur (ait fait l'honneur d’assister
aux obsèques do
Madame Veuve Rémy CONTE
Née DKSSAl/LES
■ yS’ttnw"? rta-r, ■, r. - .n< . t '/&*■ WZl
UM tîOLl CADEAU OE PAQUES
Îpoiir ves Ami» on An/b terre.
Fact» and Fanoieo from ttic Pyrénées
par Alfred EMBHBSGN
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Notaire a l’an, 42, ra» du Lycée
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En vertu d’um» ordonnam’o re-ndm JUÎ
M. te Président du Tribunal ( ivil rL> Pmi
Jo 8 avril 1916, et d’un IUKOIIHTII rendu
fiai* lo Tribunal de Gunmcrce Pau, le
12 avril 1916.
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Isa envierais plutôt. Qu’auraient-elles
besoin d’ailes ? Le vent oui en a, juif
«ait bien où les trouver. Mais moi J ai
toujours cru... S’il me cherche où je ne
suie pas ? S’il vient trop tôt ou trop
**Ce pas sur la mousse... Si c’était le
sien ? Mais c’est le sien. Ce ne peu* être
un autre.
Je m’arrête, le coeur battant.
C’est lui !... Celui qui redressera mon
corps comme une tige, dorera l’eau ter-
nie de mes yeux, détendra l’arc de mes
lèvres... , .
C’est celui qui fera sourdre de moi des
accents nouveaux, une façon autre de
glorifier la vie, des cris plus âpres qui
trouveront enfin 1e sentier des coeurs...
Est-ce bien lui ?
Je tâtonne comme un aveugle avec une
plume pour bâton...
Ce pas ? Si c’était celui de la Mort ?
Mourir... Fermer les yeux pour tou-
jours... Ne plus rien entendre, ni le vent
dans les feuilles, ni les râles de la mer,
rien, pas môme la voix de son enfant...
devenir une chose «ms forme, sans nom...
Eh bien 1 toute cette horreur, je l’accepte
pour demain, mais ce soir je veux savoir»
et jusqu’au tréfonds de mon coeur — ce
que c’est que vivre, et communier avec
l’infini vivant.
Ce qu’ils nomment pompeusement la
vie, ces suicidés, n’est qu’un achemine-
ment vers la Mort, et son apprentissage.
La course à l'abîme ? Course, oh l non.
Au pas, au pas, mais point au trot, ni
surtout au galop.
Pauvres sots f Palpez plus avant que
les petite* veines azurées du poignet,
Iialpez plus loin que les muscles ; so-us
c froîit, aux coudes, aux genoux, tout io
11°®# de vous, vous la sentez, l'armature
rigide ? lesuecesseur officiel qui a toute
| l’éternité devant lui pour s’effriter, . se
Eulvèrtser au pas, au pas, mais point au
tek ni surtout au galop,
j Ah ! tant que la chair joue autour de
l vas os comme les lianes autour de la
[ hampe, balancez le thyreo humain, agi-
tez-vous, riez, dansez, — aimez surtout.
Bah l ils ne m’entendent môme pas.
Piètre coup de filet pour la Camarde qui
ne fera rien que reprendre son bien ;
car Ils sont signés d'elle, ces affalés, il»
I loi ressemblent comme des fils ; ils ont
I déjà son regard noir et sa froideur do
I glana...
I Mats moi ; mais moi ! Je suis vivante,
I mol l Sentez, sentez, la course du sang
I dans mes veines, et sa chanson. Hein ?
I Qu’attend-il pour venir, Celui qui doit
I venir ?
1 Si vous le rencontrez, dites-lui donc
I qu'il se hâte... que je l'espère... que je
I suie fervente et silencieuse... que mes
I baisers sont plus exquis d’avoir goûté
I nux larmes... Dites-lul... Non l Ilicn !
I Qu’11 vienne, Simplement...
| Andrée BÉARN.
I■■■■■■■■»■■•••
I SUR Lt FRONT DE VRRDUN
| ' L’hérolsm* des nôtres.
I Paris. — Voici quelques détails sur
I l’attaque bocho de lundi ;
En faco du saillant do Chauffour m
I trouvait en première ligne une coinpu-
Î;nie de ligue comiutuideo par un SOUH*
ieutonant. Soumis au bombardement le
I plus effroyable que l’on puisse imaginer,
I no» hommes, abrités tant bien que mal,
I supportèrent cette pluie diluvienne de
|fci‘et do feu sans faiblir. Lorsque J’atta-
I que so déclancha, un ordre venait pré*
I cisérnent d’arriver du quartier général ;
I « Tenir le plu» longtemps possible. »
I Quelques minutes plu» tard, les Roches
I s'élancaient à l’assaut de la position.
I Le choc fut rude. Les Allemands, supé-
I rieur» en nombre, prirent pied dans la
I tranchée, mais nos braves contre-atta-
I quèrent immédiatement et furent assez
I heureux pour en chasser leurs axivorsai
I res. Une detoi-heure plus tard l’ennemi
I revint à l’assaut, renforcé de deux corn*
I pagnies. Encore une fois les nôtres cé-
I dèrent un élément de la tranchée, mais
■ un furieux combat à la baïonnette leur
a en rendit la possesion. Au Cours do c«
I dernier engagement, le sous-lieutenant
I avait été grièvement blessé ; mais il ro-
■ fusa d’abandonner son commandement*,
j Une compagnie de soutien vint renforcer
■ nos soldats au moment où ils s’appré
I talent à subir une troisième attaque
I Cette fois Ils furent repoussés d’une ma
I «1ère sanglante et définitive.
Pendant près d’uno heure, 200 hommei
■ en âValént ténu en échec 2.000. La com
I pagnie a été citée tout entière il l’ordr(
■ de l’aTmée et le sous-lieutenant a été pro
I posé pour la Légion d’honneur par b
I général Pétain. , , A,A ,
I On avait évalué d’abord a 30 0/0 de;
■ effectifs engagés les pertes subies par le:
■ Allemands. Co chiffre paraît aujourd hu
«1 très au-dessous de la réalité. Lest oins
I «ue le 22? régiment prussien a perd"
I d’après des documents tout a fait séricus
I la moitié de son effectif. La 16e compr
I «nie du 117* régiment hanovricn a perd
I 100 hommes sur 230. Quant aux deux régi
I ments qui avaient tenté de se faufiler pa
I le ravin d’Haudremont, ils furent anéai
■ tis â une dizaine d’hommes près .
tint effroyable Hécatombe.
, Paris. — A propos du rôle merveilleux
I jpi/épar notre admirable 75, notons les
I Oôux impressions qui suivent :
■ « il vous aviez vu, disait un Français
I blessé, les ravages causés dans les fangs
fl des Boches, c’était fantastique 1 Plus il
I v en avait, plus les 75 tiraient, et plus
I fl tombait.d’ennomis ! C’était pire qu un
H jeu de massacre ! »
Un autre Français ajoute :
I u Mais cela ne les a pas arreies, ies
I Boches 1 Ils avançaient toujours, piéti-
I nant(‘leurs morts et leurs blessés, pous-
sait des cris de bêtes fauves. Heureuse
on 1 leùr réservait encore une sur
mise °Samd il* arrivèrent à 60 mètre*
! SI 10 As réseaux de ms de fer, les mitrail
J iAmes ouvrirent leur feu toutes à la fois
CelSt un effroyable hécatombe. Jomau
II le n’oublierai un pareil spectacle. »
UNI ÛRANDI VI0T0IRE RU88I
l^i ehuto do Tréblxondo.
I la ’m ™èS)tro yiSnt
S/«tre couronné* par la conquèto de ce
point fortifié; le plus important du lit-
I {oral do l’Anatolie. itn
*Le8 vaillantes troupes de lormée du
rjîncase. après le sanglant combat du
"vj ff^nrtl suT IA rivière die Karadarassl,
ont preseé. sans répit les Turcs et sur-
, 22^fodSo dilflbiütés incroyables, bri-
î SSiVkmt d<> 9 p‘“
: “{Potion bien combinée de la flotte
I «^r^riém 0» âé
I «téter^un appui permanent de l’artillenf
I S^ySpï terre .<1* opéraient dam
■ ^fvSettouveiie 1 victoire a été égalemen
case par les autres troupes cnil opéraient
dans d’autres directions de l'Asie Mineu-
re. Dons des combats acharnés et par
leurs exploits héroïques, elles ont fait ce ;
qui était en leur pouvoir pour faciliter
la tâche des troupes du littoral. j
La ûarnlson est en fuite. |
Pétrograd. — On croit que la garnison !
do La forteresse comptait cinquante mille [
homme» dont une partie se replie dans :
la direction du littoral, tandis que l’autre
fuit vers Erzindjan.
Autour de l'Opération.
Pétrograd. — Le 17 mars, la flotte russe
commenait, par un bombardement opéré
du large, l’attaque des défenses immé-
diates de Trébizonde.
En môme temps, une colonne débar-
quée sur la côte de la mer Noire, pro-
gressait sur le littoral, dans une région
entièrement sauvage, entrecoupé© de val-
lées étroites et de montagnes abruptes,
sans aucune voie de communication.
Etant donné, d’une part, que les Turcs
avaient amené d'importants contingents
pour défendre les abords de la place, et,
d'autrê part, que la colonne de l’armée
d’Erzeroum n’avait pu progresser suffi-
samment, on pensait nue les Russes
seraient obligés de s'arrêter et d’attendre
en-coro quelque temps avant de tenter
une action décisive.
Le 15 avril, pue division turque de ren-
fort, arrivée de Constantinople par mer
en toute hâte, essaya de barrer le pas-
sage à nos alliés. Elle fut rejetée en dé-
sordre.
Le 16, après un combat acharné, les
Russes, apouvés par les canons de leur
flotte, délogeaient l’ennemi d’une posi-
tion puissamment organisée sur la rive
gauche du Karadère. La. coionnc du lit-
toral nnrès avoir occupé successivement
toutes les villes de la côte, avait atteint
avant-hier la localité d'Arsenekelossi, et
ne se trouvait plus qu’à une étape de
Trébizonde,
L'audaeiouso opération combinée avec
la flotte devait porter le coup do grâce à
ta ville turque.
On T te Saura (pie plus tard les difficul-
tés immenses que présente cette cam-
pagne de trois mois dans un territoire
presque entièrement dépourvu de routes,
Les difficultés du terrain, les rigueurs
do la température, les ravitaillement»
malaisés tout s'est ligué pour faire de
cette entreprise une lutte héroïque, aussi
bien contre les élément» nue contre les
hommes. Do plus le grand-duc Nicolas,
nu moment ou, sur le front principal
d’occident, l’armée russe devait se re-
monter en artillerie, en munitions et on
effectifs n’a ne» eu à profusion le ma-
tériel et les hommes, dont la surabon-
dance a été dans la première partie de J
la guerre, la principale cause des succès J
allemands. Il a dû suppléer aux insuffi- »
sauces de son armée par sa science, par
son prestige sur scs hommes et par la
vaillance de ses troupes.
C’est un très gros suces».
Londres, — Le critique‘militaire du
« Daily Telegraph » écrit que la prise do
Trébizonde, après une série d’opérations j
très brillant»», admirablement conduites
et rapidement exécutées par les troupes ]
engagées, est une grande victoire russe, \
Elle met fin aux espoir» que pouvait en- ;
core avoir l’ennemi de «e maintenir dans
une région particulièrement importante
pour la Turquie. I>es troupes ottomanes
continuent à s’émietter sou» les coups
persistants et redoublés de la puissance
moscovite.. La marche en avant die nos
allié» on Arménie est appelée à produire
d’importants résultats, tant au point de
vue miliatire qu’au point do vue politique.
Cette victoire facilitera grandement les
opérations anglaises sur les bords du ;
Tigre, on concentrant l'attention de» ge- j
néraux ottomans sur la défense des pro- ,
vinces métropolitaines do l’Asie-Mineure.
A Pétrograd.
Pétrograd. — La nouvelle que les trou-
pes russe» se sont emparées de Trébizonde
sufteite un enthousiasme général dans
Pétrograd.
Lee Avantages do la Victoire.
Paris. — Los conséquences politiques,
militaire» et diplomatiques du brillant
succès russe sont considérable», li’eni*
zonde était une place do guerre sur la-
quelle le» Turc» comptaient pour arrêter
la marche de l'envahisseur. Elle dimnera
aux Russes une base excellente et néceu-
saire pour toute leur armée opérant a
l’ouest d’Erzeroum ; les vivres et muni-
tion» arriveront en deux jours d Odessa,
Sébastopol et Novorossiisk ; ce sera tin
gain d’un mois environ sur le trajet ac-
tuel par Bakou-Tiflis-Sarykamisch-Erze-
roum et Achkala ; de Trébizonde, un
chaussée permettra le transport rapide
par automobiles. , . _ ,
11 est donc évident nue la prise de Tré-
bizonude aura une influence considérable
sur tout lo développement de la cpipn*
gne russe en Asic-Mineiïre, et paralysera
tout essai ultérieur d’offensive turque.
Avec Trébizonde, c’est une des parties
les plus précieuses de l’Asie Mineure qui
est enlevée aux Turcs, Le bilan de la
guerre pour ce peuple, entraîné dans le
camp allemand par une bande despotique
et vénale, s’établit jusqu’ici par plusieurs
centaines de milliers d’hommes tués ou
blessés, une cession de territoire a la
Bulgarie, la ruine de ses finances, uni-
mitié do» puissances amies et la peru
d'une riche et importante province.
Il faut friouiter ceci encore : oe qui «
passe d’heureux en ce moment ppur lci
alliés sur le théâtre de l’Arménie turque
est en liaison directe avec la décision m
cabinet Briand de rester à Salonique. S
les Russe» ont pu prendre Erzéroum e
Trébizonde, c’est que les allié» avaien
conservé dans les Balkans, en attendait
mieux, un centre de forces capables d im
mobiliser les Bulgares, de neutraliser le
Grecs, de créer chez le» Turcs un malais
profond et dé les empêcher de se fortifie
Lu point précis où l’empire turc étai
^ menacé.
Après la Victoire.
Pétrocrad. — La « Gazette ae ta cour-
se » écrit : « C’est la première fois, dans I
toute notre histoire, que nous Pénétrons
profondément de Russie en Asie-Mmeu-
re, car en 1829, tes troupes victorieuses de
Paskievitch, menacèrent. seulement Tré-
bizonde. Ceux qui considèrent le théâtre
du Caucase comme secondaire se trom-
pent car il est aussi important d accabler
Fes alliés de l’Allemagne que l’empire
germanique lui-même. La défaite presque
complète de, la Turquie dégage les forces
nnuflf. nf anglaises occupées sur le front
Xma£ Il ?e p^ devant elles un nou;
veau problème, notamment de ra lier
1',armée alUée de Satonjqùje
la Bulgarie ; ce qui Axera définitivement
mmXVla fikee et de 1" *•
Nous espérons, termine P jourrinl, que
la prise de Trébizonde est. de bon au},ui i.
avant le cominebcèrrient de la lutte ünnle
contre principal ennemi. »
LE FflONT DR LA MER A LA SOMME
Paris. — Le front.de la mer à la Som
me est gardé principalement par les ar
nées britanniques, appuyées sur leur!
jauche par l’armée beige, et en différents >
points par des éléments français. En face J
l'cux, les alliés ont 40 divisions, qui, il J
/effectif plein, font environ 500.000 com-
jattants. Ces forces forment 3 armées : ;
lü nord au sud, la 4®, la 6° et la 2®, reste ;
ie celle qui a livré le» batailles de l’Yser. f
Elle va de la mer à Saint-Eloi. Il est évi-1
lent que ce front est très faiblement tenu.
Le secteur d’Ypres, lui aussi, est rela-
.ivement dégarni, quoique beaucoup
noins que le précédent. Après la 4® ar-
née, commandée par le duc de Wurtem-.
)erg, commence la 6°, commandée par
e kronprinz de Bavière ; elle va jusqu’à
Houchy, au sud d’Arras ; elle comprend
e gros des forces allemandes au nord
le Ta Somme. Elle seule n’a rien fourni
xmr l’offensive de Verdun. Rien plus,
lepuis le mois de septembre elle a reçu
jn corps de sa voisine du sud, et un
vutre de sa voisine du nord, On est donc
à en présence d’une agglomération vou-
ue et considérable. L’avenir dira dans
juel but.
Enfin, l’armée de la Somme, commun-
ié© par le général von Bülow, est très
inémiée et assez peu capable d’offen-
iiVC' EN QRfeOE
Athènes. — Le parti libéral posera la
candidature d’un de* ses membres à
,outes les élections complémentaires,
nais les élus n’assisteront pas aux séan-
ts do la Chambre, que le parti considère
comme irrégulièrement constituée, M.
Venizelos dont la candidature a été posée
i Mytilène par les libéraux, a accepté.
Eetté décision provoque un enthousias-
me unanime dans l'île. M. Michalopmilos,
încien ministre, posera sa candidature
ï Drama.
A GUEVQUELI
Athènes. — Le» habitants de Majadag
iffirrnent que 20.000 Allemands environ
wnt arrivés récemment dans la région de j
Guevgheli. Suivant la « Nea Hellas », un
iôtachement germano-bulgare, ayant à
NI tête des officiers bulgares a fait ir-
ruption dans la village (le Sfetapeckta,
JÙ il a arrêté six Grecs qui ont été con-
rlults à Struinitza. Une délégation des
habitants du village est venue à Saloni-
rjue protester auprès des autorités grcc-
rTUW’' EN ROUMANIE
Londres. — L’optimisme dont font
montre les Austro-Allemands, en raison
de l’amélioration supposée (le leurs rap-
ports avec La Roumanie, est démenti par
J© fait (lue les troupe» hongroises, con-
centrées en Transylvanie, ont reçu d(^s
renforts considérables.
UN QUARTIER DE BELGRADE EN FEU
Bucarest. — Un immense incendie,
que l’on croit provrxiué par la malveil-
iance, a détruit la presque totalité d un
faubourg oriental de Belgrade. Plusieurs
centaines do maisons ont été la proie des
flammes et des milliers de personnes se
trouvent sans asile. Les troupes alleman
des n’auraient fait à peu près aucun
effort pour combattre le sinistre.
AUX ETATS-UNIS
Washington, — Ix> président a comuni-
qué hier au Congrès la dernière note des
Etats-Unis à l’Allemagne au sujet de la
guerre sous-marine. On s’attend à ce quo
d«w événements se succèdent rapidement.
L’ultimatum ou .la suspension des rela-
tions diplomatiques est probable.
La commission des affaires étrangère»
au congrès a été invitée à conférer hier
matin à la Maison-Blanche avec le pré-
sident avant son départ au Congrès. Le
mémorandum énergique de la violation
du droit .les gens commise par 1 Alle-
magne durant une longue période, en
dépit de ses assurances réitérées.
La convocation du Congrès par le pré-
sident a produit une très grande impres-
sion dans te monde politique et diploma-
tique. Le Sénat a voté presque «uns dis-
cussion le projet de loi tendant à la réor-
ganisation de l’armée et prévoyant une
réserve permanente d’un million d hom-
m€S EN SUISSE
Denrées sous Séquestre.
Genève. — Lo gouvernement suisse
poursuivant scs investigations motivée»
nar l’accaparement (le certaines denrées
qui lui avaient été signaiéos, a fait placer
sous séquestre, â Genève, 30.000 kilos do
café vert, 3.000 kilos de savon, 6.500 kilos
de chocolat, etc. Toutes ecs marchandises
devaient être expédiées d’abord à Zurich
pour de là être transportées en Allema-
gne. Les accaprcurs qui les avaient ache-
tées sont au nombre de quinze et pres-
que tous Allemands. Ils seront vraisem-
blablement expulsés.
LE PRUwBB
LOMBARD-GARFUNKEL-LABORDE
Paris. — A l’audience du 19, on a en-
tendu les défenseurs. M® Guillain plaide
pour le soldat Marix, M® Duc os de lo
Hailli pour Laborde, M® C. Philippe pour
Garfunkel, M® Paul Morel pour Roux el
M® Lagosse pour Lapiniki.
L’audience est levée à 5 heures.
Mes LOGÉS
El Régionales.
>1 sar"»" —■
AVIS
Le Comte Jean et Alice O’Rourki
habitant à Eontignon, Cottage Henri IV
par Pau ( Basses - Pyrénées ), n’on
aucune nouvelle de leur soeur di
Nowogroudek, ni de leur famille.
A L’ABATTOIR
En mars 1910, il a été abattu 2.00
I têtes de bétail contre 2.497 en mar
précédent. Poids avant l’abatage
289.808 kilos contre 282.957. Viande
foraines, 42.353 en mars 1910, au lie
de 08.378 kilos en mars 1915.
MOUVEMENT DE LA POPULATION
I L’état civil a enregistré en mars 1910
I savoir : 30 naissances, 105 décès et 9
I mariages, contre, en mars 1915 : 03
I naissances, 83 décès et 5 mariages.
—
JOURNÉE DU POILU
| Uno somme complémentaire *|e
I 1,000 fr. 50, provenant do la vente
I d’insignes, bijoux, médailles et cartes
I postales, à l’occasion de la « Jouimée
I dti Poilu », a été versée aujourd nul,
| par les soins de la Préfecture, à la
Succursale de la Banque do Franco, à
Pau, pour être portée au crédit du
compte de l’OEuvre. \
Ce versement porte à 29.422 fr. 80 lo
montant des souscriptions recueillies
dans le département, au profit de cette
OEuvre. \
—^—
CONCOURS-EPREUVES D’ETALONS
DE TYPE SELLE \
Le premier des concours-épreuves
d’étalons de type « selle » et d’espèces
de pur-sang arabe et anglo-arabe ou
de demi-sang comptant au moins
25 % de sang arabe aura lieu à Pau,
sur l’hippodrome de Sers, lo 8 juin, à
g li. 30. Les animaux engagés pour-
ront prendre part aux réunions simi-
laires du 4* Arrondissement d’inspec-
tion Générale.
3 primes de 700 fr., 4 de 000 fr., 5 do
500 fr. seront distribuées aux concur-
rents divisés par catégorie suivant
leur expèce et leur pourcentage. Ils
devront être présentés avec leur
papier d’origine la veille du concours j
h une Commission qui se réunira à
14 heures sur la Haute-Plante, à Pau,
afin de les identifier et de les mesurer.
MM. les Eleveurs se procureront des
bulletins d’engagement à la Société
d’Encouragement â l’Elevage d’Eta-
lons ; dernier délai d’inscription :
25 mai 1910. (Consulter les affiches in-
cessamment déposées dans les Préfec-
tures et Sous-Préfecture» de l’Arron-
dissement du Concours.)
LA TAXATION DES CÉRÉALES
Le « Journal officiel » publie la loi pro-
mulguant que pendant la durée de la
guerre les ministres de l'agriculture et du
commerce pourront fixer les prix-limites
que ne devront pas dépasser l’avoine, lo
seigle, l’orge, les sons et les issues.
—<<§/—
LE8 ENVOIS AUX PRISONNIERS
Depuis un certain temps, des prison-
niers demandent qu’il leur soit envoyé
dan» le» colis qu’on leur destine soit du
bourre, soit des haricots secs, soit des
pommes de terre crues. Il est recomman-
dé aux familles et aux oeuvres de secours
aux prisonnier» de s’abstenir de faire de
semblables envois.
RENSEIGNEMENTS MILITAIRES
Des ordres ont été donnés pour que
tous les officiers territoriaux, des classes
1897 ou plus jeunes soient affectes, en
principe, aux régiments actifs ou aux re-
! giaient» anciennement dits de réserve,
! Mai» cette règle ne comporte pas (fue par
! voie de réciprocité, le» officiers territo-
riaux de classes plus anciennes servant
dans des régiments actifs, seront versés
dans des régiments territoriaux.
Une semblable décision serait contraire
aux dispositions de la loi du 5 août 1914
qui a prévu l’incorporation en temps de
guerre, des officiers territoriaux dans
; Formée active et réciproquement.
» Tons les officiers de réserve concourent
j «ans distinction de classe au ravitaille
i ment (tes régiments actif». , , .
— Aucun emploi ne confère le droit de
jj>e pas prendre lo service (Jarw la trun*
Chacun y concourt suivant ses attribu-
♦ tiona et les ordre» du commandant de
| l’unité.
REMONTE
ACHATS do toutes mains do chevaux
d’âge de toutes catégories, de 5 à 10 ans
inclus 4 ans et au-dessus pour les pur
sang anglais), présentés sellés et montes ;
do mulets de 4 à 10 ans, toisant au moins
1«45, taille exigée jusqu’à nouvel ordre.
(Tous ces aninaux doivent être en ser-
vice et aptes à entrer immédiatement en
Ci ACHATS aux Eleveurs d© chevaux de
selle de 4 ans (nés en 1912), en nombre
Jjin
Nota. — Les juments et chevaux de pur
sang anglais die 3 ans (nés en 1913) cas-
tré» ou non, seront achetés en nombre
limité aux éleveurs ou aux proprétairoa
d’écuries (le courses. — Los chevaux (te
trait de 4 ans (nés en 1912) dressés 4 l at
telage no sont achetés qu à jxirtir du
1er juin,
Itinéraire pour le mois do Mal :
Bidache, le vendredi 5 mai à 8 heures,
devant l’Hôtel-de-Ville * ,
Urt^ le samedi 6 mai, à 10 heures, de
^ay^joudi 11 mai, à 8 heures 30, sui
la Promenade.
Pau, le vendred 12 mai, à 9 heures, eu;
la Haute-Plante. „ ,, . .
Nota. — En dehors des lieux d achat;
indiqpés ci-dessus, le Comité du Dépôt s<
rendra dans les localités où d important
lots de chevaux d’âge ou mulets lui sc
ratent signalés. .
Les localités ci-dessous seront probe
blemont visitées en Juin 1916 :
St-Palais, Pau, Oloron, Pontacq.
Pour tous autres renseignements, con
sulter l'affiche spéciale.
——
BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE DE PA!
! AVIS
A l’occasion des congés do Pâques, 1
Bibliothèque Populaire sera tem*éo
jour de Pâques et lo dimanche 30 Avn
CENSURÉ
i f
MAIRIE DE PAU
Propreté dot Trottoirs.
Le Maire de Pau rappelle les oblifi
tions qui Incombent aux propriétaires
locataires de balayer et même laver
besoin complètement et régullèreme
autant de fols qu’il sera nécessaire,
trottoirs au-devant de leurs maisons, n
gasins, cours, Jardins murs et autres e
placement longeant les voles publiqi
et privées. Ces obligations som comn
nés aux Administrations et établis
ments de toute nature possédant ou oc
I pant des bâtiment» publics et privés.
En rappelant cos prescriptions, le M
re fait appel à l’Intérêt et s la bonne
lonté de ton» pour la propreté et la bor
tenue de la Ville.
Le Maire : A. do LASRENLE.
—^ —
LE SOU HEBDOMADAIRE
Le Préfet des Basses-Pyrénées a bhon-
I ndud dp porter à l»«onîl?ÿSB^ce-dSLlIî‘
I téressés que lft a Sou Hejjtfomadatre »,
recueilli par MM. les Instituteurs et Ins-
titutrices dans les écoles du département
des Basses-Pyrénées, a produit pour te
mois de mars 1916, la somme de 1.521* 65
qui a été répartie de la façon suivante :
Mutilés de Pau, 200 fr.; Mutilés de
Bayonne, 200 fr.; Blessés et Réfugiés,
300 flr.; Orphelins de la Guerre, 371 fr. 65 ;
Militaires tuberculeux, 300 fr.; Associa-,
tion d’Aide aux Veuves de Militaires de
la Grande Guerre (Inscription des écoles
du département des Basses-Pyi’énées com
me Sociétaire perpétuel), 150 fr.
A L’HOPITAL DE BILLERE
Lie nommé Pierre P..., 74 ans, qui était
sorti de l’hôpital des Vieillards de Billère,
a été réintégré dans cet établissement.
—/(S/——
LES PROCÈS-VERBAUX
Des procès-verbaux ont été dressés pour
les motifs suivants :
Lavage de tripes à une fontaine ;
—■ Battage do tapis sur la place Rcino
Marguerite.
— Chaussettes exposées à une fenêtre.
— Linge exposé à une fenêtre.
— Chien dépourvu de muselière.
— Jet de pierres sur la voie publique.
—• Automobile dépourvue de lumière.
—<§>/—
LIBRE-PENSÉE BÉARNAISE
Section de Pau.
Réunion trimestrielle le Dimanche
23 Avril à 10 heures du matin, au siège
social, 11, rue Notre-Dame, à Pau.
Ordre du jour :
1. Lecture du procès-verbal de la der-
nière séance ;
2. Admission nouvelle ;
3. Communications et questions di-
verses.
——
AU FUNICULAIRE
Demain vendredi 21 avril, arrêt du train
funiculaire, de 9 à 11 heure», pour essai
mensuel des freins.
__v®/—
LETTRE DU FRONT j
V..„ te 11 avril 1916.
Chère Maman,
10 heures du matin, — Levé à peine
depuis une heure, je suis un peu repose
do» dures fatigues de ces six dernier»
jours ; uno nuit de sommeil m’a remis
d’aplomb, car depuis six jours l’on n’a-
vait pas fermé l’oeil. Je vais vous narrer
« grosso modo », telles qu© le» idées un
peu confuses me viendront, ces cinq der-
niers jours passés devant lo fort de V...,
Le indut lo plus terrible du front.
J'ai fiasse trois jours dans la tranchée
et deux au fort, cette dite tranchée a
mètres à gauche du fort était a environ j
mètres de la ligne boche. Comme tran-
chée, c’était tout ce qu’il y a de plus pri-
mitif, car, dans le roc, il était très diffi
cite de l’approfondir ; ensuite, te travail
pénible obtenu se trouvait, dans uno
nuit, bouleversé, rasé, par lo feu infernal
adverse. Quelques sapes boches, occupées
la nuit, arrivaient à 40 et 50 métros de
nos Lignes, Par ces point:, ils ont lancé
des liquides enflammés jour <-t nuit, sans
arrêt. La canonnade, lu rieuse, était in-
tense ; tous les calibres étaient en danse,
depuis te 305 jusqu’au 380, saris arn t,
sur les voûtes du. fort qui tient et tiendra
toujours. Nous avons reçu fias mal d’olms
lacrymogènes ; c’est très gênant, ils font
pleurer et occasionnent (tes picotements
a la gorge et au nez ; de» obus phospho-
rescents nous ont été envoyé» égali-mont,
éclatant près (Jo nous ; ils produisent un
dérangement parfois mortel et toujours
auto asphyxie passagère. ‘
> i /i ravitaillement était des plus péni-
bles Les malheureux qui devaient nous
porter la soupe faisaient, m plaine nuit,
trois heures de marche à travers les
boyaux; aussi, parfois, les marmites
n’arrivaient pas toutes à domicile.
Enfin, j’en reviens en entier. Je me de-
mande encore aujourd’hui comment je
suis ici un obus de 150, éclatant à trois
mètres de moi dans ma tranchée, m a
tué 4 hommes et m’a complètement re-
couvert de pierres et de terre. Viv^-mc-rit
déblayé par deux poilus, j’en ai été quitte
pour un tort étourdissement. La même
journée, un autre obus, éclatant cette
fois-ci devant uno tranchée, fit ébouler
sur moi un pan du parapet ; j ai pu me
dégager tout seul, Enfin, te lendemain,
un fusant est venu éclater dans mes pa-
rages, réduisant en bouillie ma musette
et son contenu qui étaient placés sur lo
parapet, derrière moi ; j’en suis revenu
couvert de poudre jusque sous me» effets.
Changé des pieds a la tête, je suis main-
tenant tout à fait dans mon assiette, m a-
vouont tout de même que j’ai la peau
dULes abords du fort de V... semblent un
oratère en ébullition ; les b°isn existent
plus. Quelques troncs en bouillie mm
quent seulement qu’un bois était là- Le®
routes sont dos fondrières ; des cadavres
do chevaux y gisent pêle-mêle avec de»
caissons évontrés
, Les dornieres ui» M"-*
■ d’eau fut seulo notre boisson ; i ai vrai-
ment connu La soif Qt c est terrible. Mal
gré cela, nous tenons ; le Boche ne pas-
• sera pas ; la barrière est « m franchissa-
ble ». Nos hommes ont été superbes dans
La fournaise; j’ai demandé plusieurs cita-
, tions pour ceux qui se sont offerte
1 tanôment p
porter on plein jour des blessés au poste
; NJ perte? t
M élevées ; la Compagnie, qui est- la pi s
‘ exposée, a ^naturellement le plus te
portes.. 32 homme» manquent a 1 appel ,
beaucoup de ble»su:ros légères parmi ce
nombre. Ma section revenuesans im
seul sergent, un caporal et b hommes
mNous avions, à notre gauche, des jeu
nés chasseurs ; ces lKiugres-là pouvaient
la hardiesse jusqu a faire a mamlte se^,
le marmitage, dans un try d obus. Un de
leurs gradoe m’a même dit . quand un
homme est tué, la partie est a peine a ^
tée • un suivant arrive continuer 10 jeu.
tJno’oorvée -lo c«s chB-sseurs revoient
(lu ravitaillement et passant dans ma
imnchée reçoit un 150 avant d arriver a
a- ma hauteur ; deux hommes sont tué», le
ï ^vaSt d“ « C’est malheureux, uutel
lïl MrtSlt le trlsti » ; on lui enlève- se» bi-
it ' dons et la oorv6e continu© sa route dans
li &t importer les vivre* à ceux qui
a- '"chèreWman, mon bavardage est long.
“ Ja“rmlrW’CtC' votre (ils affectionné.
«• x..., sous-lieutenant au ® de ligne.
^ —m/fy—
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE
Observations de la Maison DAIGNAS.
14, rue Alexandre-Taylor.
Jeudi 20 Avril.
A neut heures du matin, Blute... + 16 ^
A midi, Plitic. ; ;••••■ I ^
IA trois beurea, Couvert +
Maxima de la Joulpiéc +
^La^bw-omètire est à 737 mim en baisa».
i
EXTRAIT
des Registres do l’Etat Civil.
Décès.
Clothilde Dessales, Veuve Conte, sai s
profession, née à Bau, 79 ans.
CONVOI FUNEBRE
Mme Veuve Maurice Garrot ; M. Aimé
Garrot, aux Armées, et Mme Aimé Gar-
rot ; M. Henri Garrot, aide-major aux
Armées, Mme Henri Garrot et leurs en-
fants ; Mme Cabillon née Garrot, M. Ca-
billon et leurs enfants ; Mlle Anna Gar-
rot, font part à leurs amis et connaissan-
ces do la porto douloureuse qu’ils vien-
nent d’éprouver en La personne tte
Monsieur Maurice GARROT
Notaire,
Président de la Chambre des Notoires
do l’arrondissement de Pa-u,
Décoré de la Médaille do 1870
et de la Médaille d’Italie,
et vous prient de vouloir bien assister
anx obsèques qui auront lieu te vendredi
21 courant, à 10 heures, en l’église de
Garliiu
Vu les circonstances actuel tes, te pré-
sent avis tiendra lieu do lettre de faire
part.
CONVOI FUflEBBt
Mlle Hortens© Rourdalé et sa farnilte
firiont leurs amis et connaissance» de vou-
oir assister aux obsèques do
Monsieur Pierro BOllflDALÉ
qui auront lieu en l’église Notre-Dame,
te samedi 22 avril, à 2 heures
On se réunira a la Maison mortuaire.
32, Avenu© Thiers, à, 1 h. 3/1.
La messe d’enterrement -aura lteu lundi
24 avril, à 9 heures précises.
mÊÊÊÊÊÊmBÊÊÊÊÊÊÊÊmKmasBmmmmaa
REMERCIEMENTS
M. Henri (tente ; M. et Mm© Albert
(tente ; M. et, Mme GJmrlcs Gonte et loin
fils; tes familles Mongrimd, Ounrnambuil
Bruyère, Conte (de I.oscar et do Pau),
Bonmisse-BInnchou (de I.cscar) ; MIL*
Amélie (tente ; M. et Mme Paul Langlés,
remercient bien sincèrement L.*s [HT on
nos qui leur (ait fait l'honneur d’assister
aux obsèques do
Madame Veuve Rémy CONTE
Née DKSSAl/LES
■ yS’ttnw"? rta-r, ■, r. - .n< . t '/&*■ WZl
UM tîOLl CADEAU OE PAQUES
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VENTE DE MEUBLES
après DéoC».
En vertu d’um» ordonnam’o re-ndm JUÎ
M. te Président du Tribunal ( ivil rL> Pmi
Jo 8 avril 1916, et d’un IUKOIIHTII rendu
fiai* lo Tribunal de Gunmcrce Pau, le
12 avril 1916.
il sera procédé lo mercredi 20 avrd <91fc
è 2 heures, h Pau, rue Gassire, »i" 79,
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i® Et d'urne voiture à quatre roues en
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VENTE DE MEUBLES
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l’après-midi, à Pau, me Préfecture rr H
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