Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-01-12
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 janvier 1916 12 janvier 1916
Description : 1916/01/12 (A49,N70). 1916/01/12 (A49,N70).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274669q
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/05/2020
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Quarante-Neuvième Année. — N* 70.
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Prix : 5 Centimes
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Mercredi 12 Janvier 494b.
1/INDÉPENDANT
DES BASSES-PYRÉNÉES
f TÉLÉPHONE 0.33 ^ JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE f TtLtPHO~, «.«A
*"»" 111 " • i l'm»" 1 —■""i >"||i"i|^ww> M i i—www— ... __________
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H Mol»: fl MnU: t AO!
Pau, dépnrtomrnt ot llmitropho* 0 fr. » 10 fr. 20 fr.
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NOUVELLES OFFICIELLES
Mardi (Matin).
Activité générale do l'artéllcrlo sur le front.
Sur les Hauts do MOUHO, bombardement violent cio* position* ennemie».
Au bom do» Ohovallura, notre tir u ouvert do large» brèuhos dan» Ica Iran-
chéOH nillumamlc» et provoqué de» éboulomont».
* En CliampUKMO, le combat a continué au cours do In journée. Une aério do
cont i aftiutuci nous a permit) do réoocupor suooosslvcinont la prosquo totalhè de»
élément» perdu».
Il HO continue quo l'attaque allemande a été, tant par l'impotlanoo dos effoo-
tu» ongagée que par le» moyen» min en oeuvre, uno notion à largo onverguro des-
tinéc A produira il Important» réuiiltatu ot qui a abouti A un échèo trè* net. Noua
savon» de oomoo certaine qu’une brlgndotouto entière a été laneéo sur un «oui
point au largo Iront attaqué.
Mardi (Soir).
Entre Somme et OIHO, notre arttllorle a’ost montrée aotlvo. Un détaohemont
ennci.il a tenté d'enlever un de no» posto* dan» lu recteur d’Arnmncourt, région
de Itoyn. li a été ropou;isè par notre ton.
A l'ouest do SolBuono, nou canons do tranuhéo ont détruit un dépùt do lunées
aux environ» d'Aulrèr.hcs.
Do nouveaux ronsolgriomont» venus do Champagne confirment quo nos tirs
d'nrtilerlo, la doien»e de» traneliùe» et les contre-,attaque» ont tait pleinement avor-
ter une attaque ennemie Importante a laquelle ont pris part au moins trois divi-
sion» allemande».
No» contre-attaque.) et les combats à la gronade do ootto nuit ont chassé l'en-
•ïami do» poHto» d'écoute qu'il occupait, sauf d'un petit reotanglo à l'ouest de
Maim;n» de Champagne, où ne» traction* se maintiennent dlfflnllomont.
N* tre tir, et particulièrement celui de notro artlllorlo, a Infligé aux Allemands
de lus lourde» perte».
AVIATION. Dans la journée d'hlor, trois avions-canons ont livré au-dessus
de» ligne» allemande», prés do üixmude, un» série de combat» à de» avions il»
chu»»» ennemi» du type Fokkor. Un de nos avions, attaqué par un Foltker, a dù
uUeri ir ; mai» un avion ennemi, numillll à son tour par un des nétre» qui a tiré
sur lui, à 23 mètres do dlltanoe. de» obu» ft mitraille, a été M battu, Lo troisiè-
me appareil françnl» a également attaqué un autre Fokknr qui ost tombé dans
la f ot Ct d'Houthuht (»ud-c»t de Dlxmudo),
MOmnSLLESdelaGCEBRE
DU COTÉ RUSSO t
La Situation. |
PLrilOCRAt). Le (( N»voié Vrémla »
écrit : » Lee tentatives des Allemands
pour attirer notre attention à faite droite J
continuent aveu une opiniâtreté inlasua- 1
bli\ L'ennemi no su borne pas à dos re- j
connaisHaneos, mais a «ans cesse recours '
aux gaz axphyxlants et ohcrcho à pousser
le» RU»SQ» à sortir do leurs tranchées. 1
Cette action est particulièrement Intenso ,
dans la région do la ohnussée de Mltau, \
quo les Allemand», qui e»p6ront prendre |
lltgu, veulent occuper sans porte. Mais
loi gax lacrymogènes ne nuffisont pas, ot
tou» leurs efforts restent Htérllos, Il fau-
drait encore un violent bombardement et
une offensive considérable que le» Aile*
rounds n'osent pas risquer. »
Le* autres critiques mllltuiroo font res-
sortir quo la progrosulon russe continue
, sur presque tout le Iront du sud«ouest,
eau» que l'omtoml, qui a mobilisé des
force» d'artlllerlo très Importantes, pule«
HC arrêter lu marche de roflonuivu russe.
SI celle oflenttlvo ot lente, co n’est pas
par suite do la résistance de l’ennemi,
« mal» parce que le» troupes russes, profi-
tant des levons du passé, avancent pru-
demment, en consolidant chaque mètre
terrain conquit). i
LONDRES. Lo correspondant du
, u Times » a Pétrograd, qui fl’ost do nou-
veau au quartier général russo, éorlt s
« Le contraste de la situation do l’on-
«omble do l’armée rusuu à Noël 1914 et à
Noël 1915 c»t Happant, en ce qui concerne
In question des munition»), ot justifie les
plu» chaleureux éloges. Ln puissance de
!a Russie ust egalement manifestée par
.«o» imignlflquos armées ru«ocmblée» sur
le Iront austro-allemand et par la calme
résolution des soldat» et oou chefs qui
voul nt vaincre ou mourir. L'émouvante |
Adrosuo dans laquello lo générallsslmo (
jrueso a décluré qu'il combattrait jusqu’à j
la vlctolro a produit uno bonno Impies- I
slon. » |
Vaines Attaques sur la Dvina. ;
PEVROORAD. Les nouvelles tentati-
ve» «lo» armée» d’Hindonburg oontro la
Dvin a, signalée» brièvement dans les oom- j
mue quts, sont restés sans résultat do- !
vaut 4e feu IMIÜIIHO dus batteries russes.
Arkhungol est libre.
P ET rt OCR AD. Lo froid a beaucoup
diminué i\ Arkhangcl. On continue à
taire sauter 11 glace. Lo« navires spe-
ci aux élargissent le chenal. La situation
e’est améliorée à tef point quo plueleura
transports ont pu pénétrer dans lo poit
^ ou An sortir.
EN MÉSOPOTAMIE
GENEVE. Le» Turcs envoient d’iin-
k portants renforts ù Bagdad et en P®*'®®-
' L’expédition d« Mésopotamie aurait été
subtltuée à l’expédition d’Egypte, reoon-
nuo prématurée dnn» los projets du com-
mandement germano-turc.
y DANS LES BALKANS
•' ROME. - L* « Agenda Nazlonals »f
alSrmo tonir do «ourco Inoontostable
qu’uno nouvolllo rencontre a ou
medi à Elbaesan entre Serbes et Bulga-
r« » Le» Serbe*» disposaient là de foroes
appréolables, qu’il» y avalent oonoen-
trées. Ils furont attaqués par dos avant-
gardos bulgar®*-
Lo oombat fut favorable aux
qui conservèrent toutes leur» position» et
c’y fortifièrent cnoore depuis.
A Salonique.
ATHENES — on assure quo la dlvl-
fc don grecque de Florlna aur.ltl'erdw dj
eo retlror à Larlwa et do laisser le pas
t*
iags libres aux Allemands qui doscon-
tralont do Monastir, car In marclnv sur
Luloniquo, purait-ll «Ht immlnento.
ROME. • Une nolo autorlséo déclare
pi» de» aocoicüu sonl Intervenus entre
Ttaii» et »e» alliés pour i» ravitaillement
Je l’armée sorbe on Albanie ot pour lo
transport do cotts armée à Salonique.
De» arrangements ont été égulomont
conclu» pour lo séjour do l’arméo serbe
on Italie, s'il y a Heu.
NAPLES. • Léo effiulerg uerbos qui so
trouvent dans oetto ville auraient confir-
mé quo 1GÜ.000 soldats sorbes seront trans-
porté» à Salonique où HO rendra uus*l,
cornm ! il a été dit, lu prlnoo Alexandre
avec le vovoido Pulnik. Ou dernier serait
déjà purti.
En Albanie.
ROME. Les Informations qui arrivent
do l'Albanie sont oxoellonto». 30.000 Ha-
illons ot autant d’Albanuls sont occupé» à
construire de» pont» et à ouvrir dus rou-
te» dans toute la région.
Les OOIISIIIH arrêtés.
TùULON. Los consuls arrêtés ù Sa-
lonique ont été lies confortablement ins-
tallé» avec leur famille ot leur personnel,
en tout 23 personnes, à bord du navlro do
l’ILtut sur lequel II» ont été tranoféréo di-
manche. Il lour a été seulement refuoé
du descendre du navlro ot do communi-
quer aveo la tsrro.
Los autorité» milltalros tiennent à dé-
clarer à co propos que du Jour où Ils ont
été embarqués à Salonique ot Jusqu'à la
lin do leur traversée les consuls ont été,
ainsi que leur famille ot lour personnel,
l'objet do tous los égardo, et qu'ilu no onu<
raient élever une protestation quelle
qu elle soit à oo sujet.
Le» autorités looale» attendent les tns
truelions du gouvernement pour déoidei
le dupurt do Toulon des oonsuls et d<
ceux qui les accompagnent.
Le COMMUNIQUÉ MONTÉNÉGRIN
! >
PARIS. Lo oonsulat général du Mon
> ténégro transmet lo communiqué offlolo
i suivant :
i L’oflenslvo autrichienne continue trèi
; énergique contre tout notre front, notam
mont au nord et à l’est où so déroulen
des combat* acharnés.
L’ennemi, très supérieur en nombre
nouu a attaqués avso fureur depuis plu
1 uieurs Jours sur lo front oriental à parti
d’Ipuk. Nous l'avons repoussé à plue leur
roprlues en lui infllgoant dos pertes toile
' quo nos troupes pour roprondrs des pos
; tlon» perdues ont dû franohlr des masee
! do cadavres ; copondat noue avons él
obligés d’évacuer Beranu.
A Rugovo, à MoikovaU, les Autrlohien
ont échoué dans leurs tentatives.
Uno contre-attaque nous a permis d
reprendre Turlnk, main l'entut»! ayat
revu des renforte, nous nous eommos ri
tirés sur la rive gaucho du Llm.
Du oôfé d oGatzko, do grandes forci
ennemies réussirent, après de furloi
combats, à s'emparer do plusieurs do m
positions, mais noue avons pu en reprei
dro uno partio.
Oontro notro front du Mont Lovoen, l
Autrlohien* livrent une furieuse bat ail
qui dure dopulsl quutro Jours. Sou* t
ouragan de feu Ininterrompu, provona
' duo navire» de guerre et des forts de Ot
taro, l’onneml est arrivé Juequ’à nos pr
j nilères lignes do défense du Lovoen. N
f troupes le repoussèrent à maintes repi
ses en lui oausant des pertes énorme
mais lo soir, à la eulto d'une lutte aolu
née au oours de laquello Ile firent usa
de gaz asphyxiants, los Autrichiens |i
rent oooupor nos position* de Kouk et
RstaU.
Le moral de nos eoldate est exoollo
i malgré les privations de toutés aortes
» Lee oombats continuent.
AU MAROO f L'agitateur Bidiraho réparait ot vient
. . . „ établir un oump nu sud du poeto d’Ano-
RABAT. — Des détachements do la gnr- 00ur< Le colonel Simon avoc un groupe
niîion ùo Taxa ont etfoctué uno tom née do mobile très rutrdorcé par lo groupe mobile
pollen cher les Branoe. Abtl el-Màlek oom- dua uonl-MgiilId »» prépare à disperser la
mimco une actlvo propagande pour noor- parka do Sidlr&ho.
dotuiur lui slforta di>» rcbolloa ITtnafn et Dan» la région do Sldl-Lanrino un cn-
Branes. mais sans aucun tuiooèe. gagsmoitt a ou lieu entre tic» dissidents
,k . , „ „ . . „ . Zatan «t un dotaehormmt do nos tiuui»'!».
On *lgn Oualraln, dent un fart djloh n tenté de preux ondavroo, Dur la limite du Ghmb,
surpre"ïdro un ivoeto avunoé et a été ru- do* Drlbala ont attaqué un douar soumis
pounsé aveo portes. qui u mis lo» ugroiiuuurs on luifo.
DER1IÊRE HEURE
(Service spécial de L'INDÉPENDANT).
Mardi, 4 heures.
Le grand succès dos Russes.
PETROGRAD. - Aprè* pluslours Jours do bataille ncharnéo, un calme relatif
règno autour do Czernovltz. Los pertes onnomlo» ont été oonsldérables. Los Au-
trichien* unulrt ont perdu la somnlno dernière 109.000 homme*.
Lo* RIIHOBS disposent dune oott» région do 800.000 hommes ot de 3.500 oanons.
L’Etat-major général ost entièrement sutlofalt du progrès dos opérations vers
le Sud,
Los RUSSOH avancent presque partout.
La marche des Russes.
ROTTERDAM. La » Gazette do Oologno » cotlmn quo lo ralentissement de la
lutte un Calicie ne signifie pas quo l'offonHlve est terminée, mai» seulement quo los
Russo» reprennent du soulflo en attondant do grands renforts dont quelques-uns
sont déjà signalés.
Epidémie en Galicie.
ZURICH. — On signalo en Gallois 1131 oa» do potlto vérole.
Les forces Bulgares.
Solon uno Information do bonne source, In Bulgarie disposerait actuellement
do 440.090 homme» ; le noinbro maximum dos combattants surait do 380.000.
Contre les Serbes.
SALONIQUE. — Une force Austro-Hongroise composée de doux ou tiolo divi-
sions avanoealt vors Dibra pour uttaquor los Sorbes.
Le roi Pierre.
ATHENES. — Le ici cfo Sorbio n'Iralt pas à Athèno». Il routerait encore quel-
ques jours à bulomquo, puis viendrait on Franco ou en Italie.
Sur mer.
STOCKHOLM. Lo steamer suédois « Otto » poursuivi par trois torpilleur*
allemand* u'out réfugté à Garluornu.
Le Président do la République au front.
PARI8. - - Lo président do la Républlquo, ayant quitte Parle, samedi soir, a
visité dimanche les premières positions on faoo do Lévln. Il s'uet rendu de Bully-
Granuy aux tranchée* par los boyaux durant sept a huit kilomètres. Il a visité
onuulto les cantonnement* do Nepvllle-Salnt-Vunst où II est renté jusqu’à la nuit.
Lundi, M. Poincaré u visité Arras ot loo tranchées do première ligno qui dé-
i fondent la villa. Il a constaté partout la bonne humeur dos soldutB. Il ost rentré à
j Pari» oo matin.
I ! »■ -l-mj» I IJl.UHMill'.LJ'.flSBgBBHBBBISH
la sessiin pjpUflt
• ' Cï'Ht uujùimriiui (ju’aprè» quulqunH
' joui'H do Hépanititm, HC rminil lo l'tuie-
* muni. On pmiMwlum h l'élection du
l, iunviiu unmiel. MM. l)ul>o»t et Des-
rliiinel Hennit nVliiH nnns coMcmTenlH,
npK'H un (liscoiirfl deg doyeim d’ûge M.
j do Muclaui, député et M, Huguet,
B l/umvrn eHHeiitiollo de la Chambt'O
i. pour le début de la eoHHion .sera la dis;
t eussiou de la quimlion de» loyers, qui
u été fixée, d’un commun accord entre
b le gouvernement et la commission, «ut ,
20 juiivie.r. ^ j
(lo débat sorti très long eu égard -t |
m rimportunco do la question et au
I. nombrn des proposiMons (*n présence.
IB Le projet du gouvernement ot celui de
lé la commission sont limités i\ la ques-
tion des exnnérntions peur certaines
18 catégories de loyers ot aux délais do
. payement pour les autres.
lt Mais la question do la participation
0. do l’Klat, des départements et des com-
j mimes I'I la compensation des pertes
3e résultant de l’exonération sera cerlai-
ix neiuont soulevée, La Chambre aura a
se décidoi* si cette (juostiuu sera disjointe
n- pour bure l’objet d’un projet et d’un
débat ultérieurs.
1 , Il y a lieu do prévoir aussi la discus-
n sion d(> diverses Interpellations dont |
nt cellos d(* MM. Laffont (Arlége) etOirud
,it* (Loubs), sur la crise do l’aviation.
-s- Le cotte erise on parle beaucoup trop
oe et avec imprudence. Nous no disons
r*" par que l’administration militaire se
*•» Fuit montrée bï plus intelligento qu’ail-
BO nml d’incuno, de routine, de
confusion ot d’irresponsabilité sévit
de dans presquo tous les services, ot c’est
un miracle quo l’administration mili*
nt, taire avec tout son patriotisme incon-
. j testable, n’ait, pas compromis la Patriu.
1 Le général Galliéni a beau multiplier
*
les circulaires rigoureuses et les ordre
brefs, il ne change rien rien, et f
vrutmeiit les purloinoiituires n’intei
venaient pus, en violation des arrêté
du mirdslre, les abus blclicux s
imilUplioralont i'i l’inllni, car la yoi
biérarebiquo est obstruée, par l’Iu
roïiiuo mauvais vouloir de quelque
obstinés.
L’aviation no doit pas mieux ôti
administrée que l’intondunce ou qu
le service de santé ; est-ce la fuuto
M. Rcsnard, comme raflirmont lui
de journaux après M. (Uémenceau
Nous n’en savons rien, mais il est ce
lion qu’on commet une confusion d
plnrablo quand ou laisse entendro (|i
notre aviation ne rend pas d’éminen
services i'i la défense nationale. L<
pilotes sont admirables, les apparei
nombreux et appropriés IÏ tous t
besoins. On peiu et on doit tou j ou
faire mieux et dominer nettement l e
nemi, mais, s’il serait imbécile do to
louer, il est criminel de tout dénigre
L'interpellation de MM. LalTont
Girod sur la crise do l’aviation dont!
ru au sous-secrétaire d’Ltat l’occasu
de s'expliquer. Peut-être saurons no
alors pourquoi le général Jlirscliau
dont la compétence est proclamée p
Ions n’est plus iï lu tête de l’importa
1 service de la navigation aérienne,
j Le gouvernement va saisir le Par
\ ment de divers projets de lois très i
• portants dont quelques-uns devre
être mis en délibération dans un de
( assez rapproché.
! De ce nombre sera le projet de
' que le ministre des finances va dépoi
dans le but d’ouvrir les crédits née
saires au payement des arrérages
, l’emprunt 5 %. . t J. .
i M. Iitbot va également déposer a
* Chambré le projet do loi dont il a i
nonce la préparation, et qui a pour but
d'instiliKT un impôt sur les bénéfices
exceptionnels de guerre. (Jet impôt
frappera non seulement, les bénéfice;-
résultant des marchés passés avec
l’Llal, mais aussi ceux réalisés par le;
industriels et commercants cl. (lus ex-
ceptionnellement » pélal de guerre.
L'oeuvre essentielle serait de res-
tituer au pouvoir exécutif sa fonction
naturelle «pii est l'initiative. Gomme
l’a dit M. Mené Millet, toutes les résis-
tances dont ou se plaint, tous les grin
cements de la, machine sonl. l'effet
d’une mauvaise application du régime
parlementaire dans le passé, La toute
puissance des bureaux et tu. force
d’inertie qu’ils opposent ê. leurs chefs
ont pour cause la faiblesse des gouver
nements encore plus que leur insla
bilité. Il ne s’agit pas d’essayer de
réglementer avec des circulaires, il
faut se pencher sur les réalités cl
suivre les affaires de prés sans avoir
peur de révoquer, de priser, de punir
les incapables ot, les entêtés dont l’ac-
tion, néfaste avant la guerre, est plus
pernicieuse encore en face de i’en-
nomi.
(Test parce que les gouvernements
sont faunes et impuissants, que le
Parlement a une tendance naturelle é
se substituer h eux.
Octave AUBKRT.
'TÀLFAU'CANCER"
lin grand drame se jouait, il y a
viiigt-se.pt ans, au sein d’une des plus
puissantes familles régnantes de l’Ku*
ropc. Tandis qu’un vieux roi, après
avoir ramassé dans la boue du men-
songe (l’Kms, dans le sang d’un noble
peuple trahi et dans la, sainte liberté
do deux provinces, rançon de la paix,
nue ronronne impériale, s’éteignait
nonagénaire en lu trompeuse auréole
de gloire, seule affirmation des im-
moralités politiques, un uulre prince,
Dis de roi et d’Rmjiereur agonisait à
San Mémo n’ayant même plus la force
d’étendre une main presqu’inerte pour
saisir le globe dominateur, ironique
présent d’un aveugle destin. Ce mou-
rant depuis dix ans, futur empereur
de vingt-deux journées et cadavre
(j’un lendemain très précis avait pu,
par un jeu bizarre de la nature, réunir
en lui tous les bons éléments épars
dans les coupages ancestraux de sa,
race ; il n’uimait, ni la violence, ni le
mensonge, ni lu guerre, et si la cou-
ronne qui tombait trop tardivement
sur sa entiche d’agonie était déji'i trop
lourde pour su tête vullieuntc, com-
bien, pour la conscience éclairée do
l’auguste moribond ne devait-elle pas
poser par le volume de sanglante
I infamie que cachait IVneerelure de ses
branches d’or 1 Accej)tf\t-il celle cou-
ronne si lourde fi tous égards pour une
(ouvre future de justice et de, répara-
tion qui eût, d’un seul trait de plume,
rayé I blé tragédie de IHI4-I1MH ? Kspéran-
" ces illusoires ou réalités certaines s il
eut vécu ; cela restera le secret d’une
conscience qui, assurément, s’éteigmt
is trop vite. Si un tel événement fut sur
si venu iïréilerie III eut alors été de loir
r- les temps passés, et peut-être dans
*s tous les temps planétaires, le plus
ie grand d’efitre les bouillies, l'incarna
ie hou du beau, du grand, du bien. Il m
é- devait, être que le cadavre d’un leu
JH demain assuré de l’éternel néant, l’ai
) lu force des choses, profitant do e»
>o doute suprême, sa nié ire gmndirr
io de toute l’infamie (pie laissera eelh
IÏ (Je son épouvantable fils. Derrière l<
ni, paravent où la mort lenlenient peins
? sait d’immobilité funèbre, rcnipereui
r- éphémère, deux hommes anxieux s(
é- tenaient : l’un, vieux déjà, person
in nillant le génie du mal dans toute s;
Us hideur, agent satanique dont la per
es verse intelligence avait préparé pn
ls l’attentat de 1870 les crimes épouvan
es tables des multiples attentais di* MM4
rs regardait la mort se riant de la vie
n- Bismarck, car c’était lui, loeu du
ut comme l’acier écoutait s’accentuer i<
•r. dissolution et trouvait encore les nu
et notes trop longues. G’est (pie, Freden
ie- ; vivant, c’était son o-uvre compromise
ou, tout au moins, demeurant mcom
us iilèle *, ce misérable génie, cruignuil ni
icr miracle non d’un Dieu quclconqiu
iar n’uyant jamais cru qu a > IUI-UP IIK
tnt mais d’une science qu alors il en
j trouvé criminelle si elle eut conserv
le-1 une telle vie pour une telle paix (
m- Bismarck comprimait avec peine a
ml battements preci|iilés de son coeur d
liai félin. L’autre personnage était u
1 jeune homme qui lui, avait vu sacci
loi muler dans les veines tout ce qi
Ber l’hérédité morale et physique dm
es- race avait pu intensifier de rnisèn
do cérébrales et d’avaries nhysiologiquj
d’où naquirent et grandirent le senl
, la , nient exagéré.de l’orgueil dans «
an- i qu’il peut avoir de plus malsain et
passion de la. vanité dans ce qu’elle
doit contenir de plus perversement
enfantin, en résumé un goût irrésis-
tible pour 1e crime hbloriquc tbéêtrul.
Gelui qui devait être, au lendemain
eeiiamemeul, très proche (îuilaume 11,
ne pouvant espérer d’être grand dans
les plus liantes vertus morales, gloire,
vraie des liantes consciences s'ap-
pliqua ; ans trêve à devenir immense
à parailre kulossal pur rinjurieiise
renommée laite d'une boue que seul,
le sang peut auréoler. Lui aussi, dans
celte agonie paternelle, attendait plus
iiixieux que Bismarck parce que plus
;eune, semblant, pousser de sa main
lévn use la mort hésitante peut-être
wr ta rouelle funèbre. K,il effet at-
tendre une* enlumine vingt-deux jours
c’était trop pour une h Ile ame, pour
ce ci eu r étrange d« fils dont chaque
battement n’élait qu'un appel assoiffé
de convoitise, et, celui qui eût pu dé-
chiffrer à cette* heure fatidique les
secrets d’un destin impénétrable
aurait pu voir qu’en ces instants se
jouait l’avenir primordial de la Terre
elle-même, la grande partie de 1914-
191(1 pointant dans la brume que
•’? ans de terrible kullur devaient
sinistrement éclairer ! Tout, ce que
l'humanité a de vil, de bas, de dégra-
dant. de crapuleux même, d’absolu-
ment inavouable Huilait dans l’air
clorolormé de celle chambre de
malade, e|, lorsqu’eiiihi la. mort eut
parfait son miivre et quo Frédéric III,
menace à jamais (Variée pour le com-
plément. du crime ébauché et prémé-
dité fut descendu dans la, tombe,
Guillaume, Seigneur de la guerre
selon les siens, e|, sinistre Kmpoîvur
des grands Truands selon l’Histoire
put ceindre le diadème huit convoité.
<>h ! Sire, vous l’avez reçue complète
celle couronne, mais, pour vous, elle
était encore trop légère ; il n’y avait
pas autour des sertissages de l’or 1
des lllgrammcs arlisliqucs assez
boue, assez de sang et, dans votre
féroce mentalité, ce fût l’idée fixe, la
folie du plus grand crime. ! ! ! Pour la
gloire que vous rêviez il fallait plus,
beaucoup plus, kolos,salement plus de
sang ! Mais, À ! Sire, votre couronne
renfermait une épine ; déji'i, pour votre
bras ankylosé l’épée d’Attila pesait
trop lourdement, un jour proche
devait venir nu votre gorge si familière
au mensonge serait menacé d’aphonie,
Sire, chez vous désormais le crime
sr/u muet ! ! ! Au émir de cette cou-
ronne que votre père peut-être (Jllt
voulu purifier, vous avez trouvé le
cancer, le hideux cancer, et je vois
déjà penché sur votre couche, pire quo
vous ne le lûtes autrefois dans votre
coupable anxiété, la silhouette im-
pressionnante de dégénérescence du
Kroiiprinlz votre fils ! Sire, votre
noble père, agonisant dont, je l’ai dit,
la, mémoire bénéficie du doute et de
votre infamie, notre grand Deroulède,
on une ode admirable adressait, la
prière poignante de l'Alsace-Lorraine,
de la France et de l'Immunité, implo-
rant du dernier soupir d’un homme, le
premier grand souille vital de véri-
table paix qui fut venu caresser la
lassitude de la Terre ; et, cet agoni-
’ saul que le lier poêle priait ainsi est
1 moi! impui'S'.aut, sans doute avait-il
11 compris avant même d’avoir lu. s'il lut
; jamai:', çcitains moribonds ayant la
1 piv, cietiee du vrai, m a L' 27 ans encore
IWUire-Lorraiiic devait demeurer
! sous la bulle Tinlesquc. puis les jours
, sanglants, les mois terribles, les an-
' nées inénarrables de 1914-19... devaient
ij arriver. Frédérec III et Deroulède ont
'■ disparu et vous, Sire, vous agonisez
‘ alor& que la sainte liberté grandit à
\ l’horizon de l'eu. Gombien, durerez-
■ vous, Sire je ne le sais, nul non plus,
r pas même vous-même I le mensonge
i est, l’étroite chemise, qui dans, tous
- les h‘inps s’est étroitement collée aux
i impériales peaux, sur la vôtre surtout;
-, ceux qui vous entourent, vous mon-
rlient, se mentent à eux-mêmes, selon
- ! leurs intérêts ou leurs besoins, pour
, I cela ils n’nnl pas à changer de figure,
; : l'habitude est là. Vous, Sire, vous vous
i’ êtes toujours menti à vous même, à
i, toute riiumaiiilé, à votre propre
* humanité dont vous n’aviez jamais pu
e comprendre la, naturelle grandeur.
, Gombien d’uurores sanglantes se
i- lèveront sui' votre couche, combien de
u cauchemar* funèbres enfiévreront vos
j nuits cancéreuses ? \ iverez-vous assez
\ j pour voir la ruine totale de l’oeuvre
il, ' nd’Ame d’un demi siècle, ou la mort
é ’ nous volera-t-elle le coupable impuni ?
•t Je l’ignore, mais je vois autour de
s l'mpérial cadavre ambulant aux crocs
ie i hérissés du chien enragé, tous les
u - peuples libres de la terre se presser
i-. pour f étouffer et j’entends la grande
ie voix clairoimunle, de notre fier Dérou-
le (ède clamer aux quatre vents do
*s l'espace. L’AIflnce-Lnrraine lbre et, la
■s terre, critère débarassé de son plus
;i- épouvantable cauebemar. Salut h votro
je i cancer Sire !
la 1 ROSE VILLE DES GROTTES.
Quarante-Neuvième Année. — N* 70.
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Mercredi 12 Janvier 494b.
1/INDÉPENDANT
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Pau, dépnrtomrnt ot llmitropho* 0 fr. » 10 fr. 20 fr.
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Rédacteur en chef : OCTAVH AUBERT
la direction poutltmo appartient an Conseil d'Adminlitration de 1» société Anonjnne de L‘INÜÊPMÛAFT
Tout ce qui concerne !en Abonnement» et le» Annonce» doit Aire adrwiè 4 PAU A M. G«or#ou UAURET, Adiulniatratcur-CoiniituMo.
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LT» M ANIjncHIT» NON INatfltS NB (ION T PAS NK N DU»
ANNONCES :
Annonce* judieiniros :?<> <\ la ligna.
Annoneon ordinaire* :;<> _
Réclame* _
Clironiquo locale ou l'ait* divers. i f,anc.
Lee Annonces de duree se traitent s / irf.iit.
****a*fc*MBO»»
NOUVELLES OFFICIELLES
Mardi (Matin).
Activité générale do l'artéllcrlo sur le front.
Sur les Hauts do MOUHO, bombardement violent cio* position* ennemie».
Au bom do» Ohovallura, notre tir u ouvert do large» brèuhos dan» Ica Iran-
chéOH nillumamlc» et provoqué de» éboulomont».
* En CliampUKMO, le combat a continué au cours do In journée. Une aério do
cont i aftiutuci nous a permit) do réoocupor suooosslvcinont la prosquo totalhè de»
élément» perdu».
Il HO continue quo l'attaque allemande a été, tant par l'impotlanoo dos effoo-
tu» ongagée que par le» moyen» min en oeuvre, uno notion à largo onverguro des-
tinéc A produira il Important» réuiiltatu ot qui a abouti A un échèo trè* net. Noua
savon» de oomoo certaine qu’une brlgndotouto entière a été laneéo sur un «oui
point au largo Iront attaqué.
Mardi (Soir).
Entre Somme et OIHO, notre arttllorle a’ost montrée aotlvo. Un détaohemont
ennci.il a tenté d'enlever un de no» posto* dan» lu recteur d’Arnmncourt, région
de Itoyn. li a été ropou;isè par notre ton.
A l'ouest do SolBuono, nou canons do tranuhéo ont détruit un dépùt do lunées
aux environ» d'Aulrèr.hcs.
Do nouveaux ronsolgriomont» venus do Champagne confirment quo nos tirs
d'nrtilerlo, la doien»e de» traneliùe» et les contre-,attaque» ont tait pleinement avor-
ter une attaque ennemie Importante a laquelle ont pris part au moins trois divi-
sion» allemande».
No» contre-attaque.) et les combats à la gronade do ootto nuit ont chassé l'en-
•ïami do» poHto» d'écoute qu'il occupait, sauf d'un petit reotanglo à l'ouest de
Maim;n» de Champagne, où ne» traction* se maintiennent dlfflnllomont.
N* tre tir, et particulièrement celui de notro artlllorlo, a Infligé aux Allemands
de lus lourde» perte».
AVIATION. Dans la journée d'hlor, trois avions-canons ont livré au-dessus
de» ligne» allemande», prés do üixmude, un» série de combat» à de» avions il»
chu»»» ennemi» du type Fokkor. Un de nos avions, attaqué par un Foltker, a dù
uUeri ir ; mai» un avion ennemi, numillll à son tour par un des nétre» qui a tiré
sur lui, à 23 mètres do dlltanoe. de» obu» ft mitraille, a été M battu, Lo troisiè-
me appareil françnl» a également attaqué un autre Fokknr qui ost tombé dans
la f ot Ct d'Houthuht (»ud-c»t de Dlxmudo),
MOmnSLLESdelaGCEBRE
DU COTÉ RUSSO t
La Situation. |
PLrilOCRAt). Le (( N»voié Vrémla »
écrit : » Lee tentatives des Allemands
pour attirer notre attention à faite droite J
continuent aveu une opiniâtreté inlasua- 1
bli\ L'ennemi no su borne pas à dos re- j
connaisHaneos, mais a «ans cesse recours '
aux gaz axphyxlants et ohcrcho à pousser
le» RU»SQ» à sortir do leurs tranchées. 1
Cette action est particulièrement Intenso ,
dans la région do la ohnussée de Mltau, \
quo les Allemand», qui e»p6ront prendre |
lltgu, veulent occuper sans porte. Mais
loi gax lacrymogènes ne nuffisont pas, ot
tou» leurs efforts restent Htérllos, Il fau-
drait encore un violent bombardement et
une offensive considérable que le» Aile*
rounds n'osent pas risquer. »
Le* autres critiques mllltuiroo font res-
sortir quo la progrosulon russe continue
, sur presque tout le Iront du sud«ouest,
eau» que l'omtoml, qui a mobilisé des
force» d'artlllerlo très Importantes, pule«
HC arrêter lu marche de roflonuivu russe.
SI celle oflenttlvo ot lente, co n’est pas
par suite do la résistance de l’ennemi,
« mal» parce que le» troupes russes, profi-
tant des levons du passé, avancent pru-
demment, en consolidant chaque mètre
terrain conquit). i
LONDRES. Lo correspondant du
, u Times » a Pétrograd, qui fl’ost do nou-
veau au quartier général russo, éorlt s
« Le contraste de la situation do l’on-
«omble do l’armée rusuu à Noël 1914 et à
Noël 1915 c»t Happant, en ce qui concerne
In question des munition»), ot justifie les
plu» chaleureux éloges. Ln puissance de
!a Russie ust egalement manifestée par
.«o» imignlflquos armées ru«ocmblée» sur
le Iront austro-allemand et par la calme
résolution des soldat» et oou chefs qui
voul nt vaincre ou mourir. L'émouvante |
Adrosuo dans laquello lo générallsslmo (
jrueso a décluré qu'il combattrait jusqu’à j
la vlctolro a produit uno bonno Impies- I
slon. » |
Vaines Attaques sur la Dvina. ;
PEVROORAD. Les nouvelles tentati-
ve» «lo» armée» d’Hindonburg oontro la
Dvin a, signalée» brièvement dans les oom- j
mue quts, sont restés sans résultat do- !
vaut 4e feu IMIÜIIHO dus batteries russes.
Arkhungol est libre.
P ET rt OCR AD. Lo froid a beaucoup
diminué i\ Arkhangcl. On continue à
taire sauter 11 glace. Lo« navires spe-
ci aux élargissent le chenal. La situation
e’est améliorée à tef point quo plueleura
transports ont pu pénétrer dans lo poit
^ ou An sortir.
EN MÉSOPOTAMIE
GENEVE. Le» Turcs envoient d’iin-
k portants renforts ù Bagdad et en P®*'®®-
' L’expédition d« Mésopotamie aurait été
subtltuée à l’expédition d’Egypte, reoon-
nuo prématurée dnn» los projets du com-
mandement germano-turc.
y DANS LES BALKANS
•' ROME. - L* « Agenda Nazlonals »f
alSrmo tonir do «ourco Inoontostable
qu’uno nouvolllo rencontre a ou
medi à Elbaesan entre Serbes et Bulga-
r« » Le» Serbe*» disposaient là de foroes
appréolables, qu’il» y avalent oonoen-
trées. Ils furont attaqués par dos avant-
gardos bulgar®*-
Lo oombat fut favorable aux
qui conservèrent toutes leur» position» et
c’y fortifièrent cnoore depuis.
A Salonique.
ATHENES — on assure quo la dlvl-
fc don grecque de Florlna aur.ltl'erdw dj
eo retlror à Larlwa et do laisser le pas
t*
iags libres aux Allemands qui doscon-
tralont do Monastir, car In marclnv sur
Luloniquo, purait-ll «Ht immlnento.
ROME. • Une nolo autorlséo déclare
pi» de» aocoicüu sonl Intervenus entre
Ttaii» et »e» alliés pour i» ravitaillement
Je l’armée sorbe on Albanie ot pour lo
transport do cotts armée à Salonique.
De» arrangements ont été égulomont
conclu» pour lo séjour do l’arméo serbe
on Italie, s'il y a Heu.
NAPLES. • Léo effiulerg uerbos qui so
trouvent dans oetto ville auraient confir-
mé quo 1GÜ.000 soldats sorbes seront trans-
porté» à Salonique où HO rendra uus*l,
cornm ! il a été dit, lu prlnoo Alexandre
avec le vovoido Pulnik. Ou dernier serait
déjà purti.
En Albanie.
ROME. Les Informations qui arrivent
do l'Albanie sont oxoellonto». 30.000 Ha-
illons ot autant d’Albanuls sont occupé» à
construire de» pont» et à ouvrir dus rou-
te» dans toute la région.
Les OOIISIIIH arrêtés.
TùULON. Los consuls arrêtés ù Sa-
lonique ont été lies confortablement ins-
tallé» avec leur famille ot leur personnel,
en tout 23 personnes, à bord du navlro do
l’ILtut sur lequel II» ont été tranoféréo di-
manche. Il lour a été seulement refuoé
du descendre du navlro ot do communi-
quer aveo la tsrro.
Los autorité» milltalros tiennent à dé-
clarer à co propos que du Jour où Ils ont
été embarqués à Salonique ot Jusqu'à la
lin do leur traversée les consuls ont été,
ainsi que leur famille ot lour personnel,
l'objet do tous los égardo, et qu'ilu no onu<
raient élever une protestation quelle
qu elle soit à oo sujet.
Le» autorités looale» attendent les tns
truelions du gouvernement pour déoidei
le dupurt do Toulon des oonsuls et d<
ceux qui les accompagnent.
Le COMMUNIQUÉ MONTÉNÉGRIN
! >
PARIS. Lo oonsulat général du Mon
> ténégro transmet lo communiqué offlolo
i suivant :
i L’oflenslvo autrichienne continue trèi
; énergique contre tout notre front, notam
mont au nord et à l’est où so déroulen
des combat* acharnés.
L’ennemi, très supérieur en nombre
nouu a attaqués avso fureur depuis plu
1 uieurs Jours sur lo front oriental à parti
d’Ipuk. Nous l'avons repoussé à plue leur
roprlues en lui infllgoant dos pertes toile
' quo nos troupes pour roprondrs des pos
; tlon» perdues ont dû franohlr des masee
! do cadavres ; copondat noue avons él
obligés d’évacuer Beranu.
A Rugovo, à MoikovaU, les Autrlohien
ont échoué dans leurs tentatives.
Uno contre-attaque nous a permis d
reprendre Turlnk, main l'entut»! ayat
revu des renforte, nous nous eommos ri
tirés sur la rive gaucho du Llm.
Du oôfé d oGatzko, do grandes forci
ennemies réussirent, après de furloi
combats, à s'emparer do plusieurs do m
positions, mais noue avons pu en reprei
dro uno partio.
Oontro notro front du Mont Lovoen, l
Autrlohien* livrent une furieuse bat ail
qui dure dopulsl quutro Jours. Sou* t
ouragan de feu Ininterrompu, provona
' duo navire» de guerre et des forts de Ot
taro, l’onneml est arrivé Juequ’à nos pr
j nilères lignes do défense du Lovoen. N
f troupes le repoussèrent à maintes repi
ses en lui oausant des pertes énorme
mais lo soir, à la eulto d'une lutte aolu
née au oours de laquello Ile firent usa
de gaz asphyxiants, los Autrichiens |i
rent oooupor nos position* de Kouk et
RstaU.
Le moral de nos eoldate est exoollo
i malgré les privations de toutés aortes
» Lee oombats continuent.
AU MAROO f L'agitateur Bidiraho réparait ot vient
. . . „ établir un oump nu sud du poeto d’Ano-
RABAT. — Des détachements do la gnr- 00ur< Le colonel Simon avoc un groupe
niîion ùo Taxa ont etfoctué uno tom née do mobile très rutrdorcé par lo groupe mobile
pollen cher les Branoe. Abtl el-Màlek oom- dua uonl-MgiilId »» prépare à disperser la
mimco une actlvo propagande pour noor- parka do Sidlr&ho.
dotuiur lui slforta di>» rcbolloa ITtnafn et Dan» la région do Sldl-Lanrino un cn-
Branes. mais sans aucun tuiooèe. gagsmoitt a ou lieu entre tic» dissidents
,k . , „ „ . . „ . Zatan «t un dotaehormmt do nos tiuui»'!».
On *lgn
surpre"ïdro un ivoeto avunoé et a été ru- do* Drlbala ont attaqué un douar soumis
pounsé aveo portes. qui u mis lo» ugroiiuuurs on luifo.
DER1IÊRE HEURE
(Service spécial de L'INDÉPENDANT).
Mardi, 4 heures.
Le grand succès dos Russes.
PETROGRAD. - Aprè* pluslours Jours do bataille ncharnéo, un calme relatif
règno autour do Czernovltz. Los pertes onnomlo» ont été oonsldérables. Los Au-
trichien* unulrt ont perdu la somnlno dernière 109.000 homme*.
Lo* RIIHOBS disposent dune oott» région do 800.000 hommes ot de 3.500 oanons.
L’Etat-major général ost entièrement sutlofalt du progrès dos opérations vers
le Sud,
Los RUSSOH avancent presque partout.
La marche des Russes.
ROTTERDAM. La » Gazette do Oologno » cotlmn quo lo ralentissement de la
lutte un Calicie ne signifie pas quo l'offonHlve est terminée, mai» seulement quo los
Russo» reprennent du soulflo en attondant do grands renforts dont quelques-uns
sont déjà signalés.
Epidémie en Galicie.
ZURICH. — On signalo en Gallois 1131 oa» do potlto vérole.
Les forces Bulgares.
Solon uno Information do bonne source, In Bulgarie disposerait actuellement
do 440.090 homme» ; le noinbro maximum dos combattants surait do 380.000.
Contre les Serbes.
SALONIQUE. — Une force Austro-Hongroise composée de doux ou tiolo divi-
sions avanoealt vors Dibra pour uttaquor los Sorbes.
Le roi Pierre.
ATHENES. — Le ici cfo Sorbio n'Iralt pas à Athèno». Il routerait encore quel-
ques jours à bulomquo, puis viendrait on Franco ou en Italie.
Sur mer.
STOCKHOLM. Lo steamer suédois « Otto » poursuivi par trois torpilleur*
allemand* u'out réfugté à Garluornu.
Le Président do la République au front.
PARI8. - - Lo président do la Républlquo, ayant quitte Parle, samedi soir, a
visité dimanche les premières positions on faoo do Lévln. Il s'uet rendu de Bully-
Granuy aux tranchée* par los boyaux durant sept a huit kilomètres. Il a visité
onuulto les cantonnement* do Nepvllle-Salnt-Vunst où II est renté jusqu’à la nuit.
Lundi, M. Poincaré u visité Arras ot loo tranchées do première ligno qui dé-
i fondent la villa. Il a constaté partout la bonne humeur dos soldutB. Il ost rentré à
j Pari» oo matin.
I ! »■ -l-mj» I IJl.UHMill'.LJ'.flSBgBBHBBBISH
la sessiin pjpUflt
• ' Cï'Ht uujùimriiui (ju’aprè» quulqunH
' joui'H do Hépanititm, HC rminil lo l'tuie-
* muni. On pmiMwlum h l'élection du
l, iunviiu unmiel. MM. l)ul>o»t et Des-
rliiinel Hennit nVliiH nnns coMcmTenlH,
npK'H un (liscoiirfl deg doyeim d’ûge M.
j do Muclaui, député et M, Huguet,
B l/umvrn eHHeiitiollo de la Chambt'O
i. pour le début de la eoHHion .sera la dis;
t eussiou de la quimlion de» loyers, qui
u été fixée, d’un commun accord entre
b le gouvernement et la commission, «ut ,
20 juiivie.r. ^ j
(lo débat sorti très long eu égard -t |
m rimportunco do la question et au
I. nombrn des proposiMons (*n présence.
IB Le projet du gouvernement ot celui de
lé la commission sont limités i\ la ques-
tion des exnnérntions peur certaines
18 catégories de loyers ot aux délais do
. payement pour les autres.
lt Mais la question do la participation
0. do l’Klat, des départements et des com-
j mimes I'I la compensation des pertes
3e résultant de l’exonération sera cerlai-
ix neiuont soulevée, La Chambre aura a
se décidoi* si cette (juostiuu sera disjointe
n- pour bure l’objet d’un projet et d’un
débat ultérieurs.
1 , Il y a lieu do prévoir aussi la discus-
n sion d(> diverses Interpellations dont |
nt cellos d(* MM. Laffont (Arlége) etOirud
,it* (Loubs), sur la crise do l’aviation.
-s- Le cotte erise on parle beaucoup trop
oe et avec imprudence. Nous no disons
r*" par que l’administration militaire se
*•» Fuit montrée bï plus intelligento qu’ail-
BO nml d’incuno, de routine, de
confusion ot d’irresponsabilité sévit
de dans presquo tous les services, ot c’est
un miracle quo l’administration mili*
nt, taire avec tout son patriotisme incon-
. j testable, n’ait, pas compromis la Patriu.
1 Le général Galliéni a beau multiplier
*
les circulaires rigoureuses et les ordre
brefs, il ne change rien rien, et f
vrutmeiit les purloinoiituires n’intei
venaient pus, en violation des arrêté
du mirdslre, les abus blclicux s
imilUplioralont i'i l’inllni, car la yoi
biérarebiquo est obstruée, par l’Iu
roïiiuo mauvais vouloir de quelque
obstinés.
L’aviation no doit pas mieux ôti
administrée que l’intondunce ou qu
le service de santé ; est-ce la fuuto
M. Rcsnard, comme raflirmont lui
de journaux après M. (Uémenceau
Nous n’en savons rien, mais il est ce
lion qu’on commet une confusion d
plnrablo quand ou laisse entendro (|i
notre aviation ne rend pas d’éminen
services i'i la défense nationale. L<
pilotes sont admirables, les apparei
nombreux et appropriés IÏ tous t
besoins. On peiu et on doit tou j ou
faire mieux et dominer nettement l e
nemi, mais, s’il serait imbécile do to
louer, il est criminel de tout dénigre
L'interpellation de MM. LalTont
Girod sur la crise do l’aviation dont!
ru au sous-secrétaire d’Ltat l’occasu
de s'expliquer. Peut-être saurons no
alors pourquoi le général Jlirscliau
dont la compétence est proclamée p
Ions n’est plus iï lu tête de l’importa
1 service de la navigation aérienne,
j Le gouvernement va saisir le Par
\ ment de divers projets de lois très i
• portants dont quelques-uns devre
être mis en délibération dans un de
( assez rapproché.
! De ce nombre sera le projet de
' que le ministre des finances va dépoi
dans le but d’ouvrir les crédits née
saires au payement des arrérages
, l’emprunt 5 %. . t J. .
i M. Iitbot va également déposer a
* Chambré le projet do loi dont il a i
nonce la préparation, et qui a pour but
d'instiliKT un impôt sur les bénéfices
exceptionnels de guerre. (Jet impôt
frappera non seulement, les bénéfice;-
résultant des marchés passés avec
l’Llal, mais aussi ceux réalisés par le;
industriels et commercants cl. (lus ex-
ceptionnellement » pélal de guerre.
L'oeuvre essentielle serait de res-
tituer au pouvoir exécutif sa fonction
naturelle «pii est l'initiative. Gomme
l’a dit M. Mené Millet, toutes les résis-
tances dont ou se plaint, tous les grin
cements de la, machine sonl. l'effet
d’une mauvaise application du régime
parlementaire dans le passé, La toute
puissance des bureaux et tu. force
d’inertie qu’ils opposent ê. leurs chefs
ont pour cause la faiblesse des gouver
nements encore plus que leur insla
bilité. Il ne s’agit pas d’essayer de
réglementer avec des circulaires, il
faut se pencher sur les réalités cl
suivre les affaires de prés sans avoir
peur de révoquer, de priser, de punir
les incapables ot, les entêtés dont l’ac-
tion, néfaste avant la guerre, est plus
pernicieuse encore en face de i’en-
nomi.
(Test parce que les gouvernements
sont faunes et impuissants, que le
Parlement a une tendance naturelle é
se substituer h eux.
Octave AUBKRT.
'TÀLFAU'CANCER"
lin grand drame se jouait, il y a
viiigt-se.pt ans, au sein d’une des plus
puissantes familles régnantes de l’Ku*
ropc. Tandis qu’un vieux roi, après
avoir ramassé dans la boue du men-
songe (l’Kms, dans le sang d’un noble
peuple trahi et dans la, sainte liberté
do deux provinces, rançon de la paix,
nue ronronne impériale, s’éteignait
nonagénaire en lu trompeuse auréole
de gloire, seule affirmation des im-
moralités politiques, un uulre prince,
Dis de roi et d’Rmjiereur agonisait à
San Mémo n’ayant même plus la force
d’étendre une main presqu’inerte pour
saisir le globe dominateur, ironique
présent d’un aveugle destin. Ce mou-
rant depuis dix ans, futur empereur
de vingt-deux journées et cadavre
(j’un lendemain très précis avait pu,
par un jeu bizarre de la nature, réunir
en lui tous les bons éléments épars
dans les coupages ancestraux de sa,
race ; il n’uimait, ni la violence, ni le
mensonge, ni lu guerre, et si la cou-
ronne qui tombait trop tardivement
sur sa entiche d’agonie était déji'i trop
lourde pour su tête vullieuntc, com-
bien, pour la conscience éclairée do
l’auguste moribond ne devait-elle pas
poser par le volume de sanglante
I infamie que cachait IVneerelure de ses
branches d’or 1 Accej)tf\t-il celle cou-
ronne si lourde fi tous égards pour une
(ouvre future de justice et de, répara-
tion qui eût, d’un seul trait de plume,
rayé
" ces illusoires ou réalités certaines s il
eut vécu ; cela restera le secret d’une
conscience qui, assurément, s’éteigmt
is trop vite. Si un tel événement fut sur
si venu iïréilerie III eut alors été de loir
r- les temps passés, et peut-être dans
*s tous les temps planétaires, le plus
ie grand d’efitre les bouillies, l'incarna
ie hou du beau, du grand, du bien. Il m
é- devait, être que le cadavre d’un leu
JH demain assuré de l’éternel néant, l’ai
) lu force des choses, profitant do e»
>o doute suprême, sa nié ire gmndirr
io de toute l’infamie (pie laissera eelh
IÏ (Je son épouvantable fils. Derrière l<
ni, paravent où la mort lenlenient peins
? sait d’immobilité funèbre, rcnipereui
r- éphémère, deux hommes anxieux s(
é- tenaient : l’un, vieux déjà, person
in nillant le génie du mal dans toute s;
Us hideur, agent satanique dont la per
es verse intelligence avait préparé pn
ls l’attentat de 1870 les crimes épouvan
es tables des multiples attentais di* MM4
rs regardait la mort se riant de la vie
n- Bismarck, car c’était lui, loeu du
ut comme l’acier écoutait s’accentuer i<
•r. dissolution et trouvait encore les nu
et notes trop longues. G’est (pie, Freden
ie- ; vivant, c’était son o-uvre compromise
ou, tout au moins, demeurant mcom
us iilèle *, ce misérable génie, cruignuil ni
icr miracle non d’un Dieu quclconqiu
iar n’uyant jamais cru qu a > IUI-UP IIK
tnt mais d’une science qu alors il en
j trouvé criminelle si elle eut conserv
le-1 une telle vie pour une telle paix (
m- Bismarck comprimait avec peine a
ml battements preci|iilés de son coeur d
liai félin. L’autre personnage était u
1 jeune homme qui lui, avait vu sacci
loi muler dans les veines tout ce qi
Ber l’hérédité morale et physique dm
es- race avait pu intensifier de rnisèn
do cérébrales et d’avaries nhysiologiquj
d’où naquirent et grandirent le senl
, la , nient exagéré.de l’orgueil dans «
an- i qu’il peut avoir de plus malsain et
passion de la. vanité dans ce qu’elle
doit contenir de plus perversement
enfantin, en résumé un goût irrésis-
tible pour 1e crime hbloriquc tbéêtrul.
Gelui qui devait être, au lendemain
eeiiamemeul, très proche (îuilaume 11,
ne pouvant espérer d’être grand dans
les plus liantes vertus morales, gloire,
vraie des liantes consciences s'ap-
pliqua ; ans trêve à devenir immense
à parailre kulossal pur rinjurieiise
renommée laite d'une boue que seul,
le sang peut auréoler. Lui aussi, dans
celte agonie paternelle, attendait plus
iiixieux que Bismarck parce que plus
;eune, semblant, pousser de sa main
lévn use la mort hésitante peut-être
wr ta rouelle funèbre. K,il effet at-
tendre une* enlumine vingt-deux jours
c’était trop pour une h Ile ame, pour
ce ci eu r étrange d« fils dont chaque
battement n’élait qu'un appel assoiffé
de convoitise, et, celui qui eût pu dé-
chiffrer à cette* heure fatidique les
secrets d’un destin impénétrable
aurait pu voir qu’en ces instants se
jouait l’avenir primordial de la Terre
elle-même, la grande partie de 1914-
191(1 pointant dans la brume que
•’? ans de terrible kullur devaient
sinistrement éclairer ! Tout, ce que
l'humanité a de vil, de bas, de dégra-
dant. de crapuleux même, d’absolu-
ment inavouable Huilait dans l’air
clorolormé de celle chambre de
malade, e|, lorsqu’eiiihi la. mort eut
parfait son miivre et quo Frédéric III,
menace à jamais (Variée pour le com-
plément. du crime ébauché et prémé-
dité fut descendu dans la, tombe,
Guillaume, Seigneur de la guerre
selon les siens, e|, sinistre Kmpoîvur
des grands Truands selon l’Histoire
put ceindre le diadème huit convoité.
<>h ! Sire, vous l’avez reçue complète
celle couronne, mais, pour vous, elle
était encore trop légère ; il n’y avait
pas autour des sertissages de l’or 1
des lllgrammcs arlisliqucs assez
boue, assez de sang et, dans votre
féroce mentalité, ce fût l’idée fixe, la
folie du plus grand crime. ! ! ! Pour la
gloire que vous rêviez il fallait plus,
beaucoup plus, kolos,salement plus de
sang ! Mais, À ! Sire, votre couronne
renfermait une épine ; déji'i, pour votre
bras ankylosé l’épée d’Attila pesait
trop lourdement, un jour proche
devait venir nu votre gorge si familière
au mensonge serait menacé d’aphonie,
Sire, chez vous désormais le crime
sr/u muet ! ! ! Au émir de cette cou-
ronne que votre père peut-être (Jllt
voulu purifier, vous avez trouvé le
cancer, le hideux cancer, et je vois
déjà penché sur votre couche, pire quo
vous ne le lûtes autrefois dans votre
coupable anxiété, la silhouette im-
pressionnante de dégénérescence du
Kroiiprinlz votre fils ! Sire, votre
noble père, agonisant dont, je l’ai dit,
la, mémoire bénéficie du doute et de
votre infamie, notre grand Deroulède,
on une ode admirable adressait, la
prière poignante de l'Alsace-Lorraine,
de la France et de l'Immunité, implo-
rant du dernier soupir d’un homme, le
premier grand souille vital de véri-
table paix qui fut venu caresser la
lassitude de la Terre ; et, cet agoni-
’ saul que le lier poêle priait ainsi est
1 moi! impui'S'.aut, sans doute avait-il
11 compris avant même d’avoir lu. s'il lut
; jamai:', çcitains moribonds ayant la
1 piv, cietiee du vrai, m a L' 27 ans encore
IWUire-Lorraiiic devait demeurer
! sous la bulle Tinlesquc. puis les jours
, sanglants, les mois terribles, les an-
' nées inénarrables de 1914-19... devaient
ij arriver. Frédérec III et Deroulède ont
'■ disparu et vous, Sire, vous agonisez
‘ alor& que la sainte liberté grandit à
\ l’horizon de l'eu. Gombien, durerez-
■ vous, Sire je ne le sais, nul non plus,
r pas même vous-même I le mensonge
i est, l’étroite chemise, qui dans, tous
- les h‘inps s’est étroitement collée aux
i impériales peaux, sur la vôtre surtout;
-, ceux qui vous entourent, vous mon-
rlient, se mentent à eux-mêmes, selon
- ! leurs intérêts ou leurs besoins, pour
, I cela ils n’nnl pas à changer de figure,
; : l'habitude est là. Vous, Sire, vous vous
i’ êtes toujours menti à vous même, à
i, toute riiumaiiilé, à votre propre
* humanité dont vous n’aviez jamais pu
e comprendre la, naturelle grandeur.
, Gombien d’uurores sanglantes se
i- lèveront sui' votre couche, combien de
u cauchemar* funèbres enfiévreront vos
j nuits cancéreuses ? \ iverez-vous assez
\ j pour voir la ruine totale de l’oeuvre
il, ' nd’Ame d’un demi siècle, ou la mort
é ’ nous volera-t-elle le coupable impuni ?
•t Je l’ignore, mais je vois autour de
s l'mpérial cadavre ambulant aux crocs
ie i hérissés du chien enragé, tous les
u - peuples libres de la terre se presser
i-. pour f étouffer et j’entends la grande
ie voix clairoimunle, de notre fier Dérou-
le (ède clamer aux quatre vents do
*s l'espace. L’AIflnce-Lnrraine lbre et, la
■s terre, critère débarassé de son plus
;i- épouvantable cauebemar. Salut h votro
je i cancer Sire !
la 1 ROSE VILLE DES GROTTES.
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