Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1935-05-07
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 mai 1935 07 mai 1935
Description : 1935/05/07 (A67,ED2,N51161). 1935/05/07 (A67,ED2,N51161).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5271373n
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/04/2020
l>*n————1———a—————Mmmmtam—L'Indépendant
L IMPEPEHPAÜT SPORTIF
' - . - g_
1 • V
LES GRIMPES EPREUVES CYCLISTE
Le IXe Circuit du Béarn
‘ . ; <•*'.’ î_. i ,
* - ÿ a ■ ’
Dimanche de Pentecôte 9 Juin
(200 km.)
Pour la neuvième fois en Béarn Pente-
côte nous apportera le Circuit du Béarn,
cette grande épreuve cycliste dont la répu-
tation a aujourd’hui dépassé largement les
frontières de noire région et déjà les
sportifs font des projets pour cette jour-
née et ont choisi l'endroit où ils iront
voir n°s coureurs aux prises et vaincre
les difficultés de la longue rculc.
Pour la neuvième fois nous organi-
sons le Circuit du Béarn, et nous avons
l'assurance que pour la neuvième fois le
succès viendra récompenser notre effort.
Comme toujours de superbes prix >
L’admirable effort fourni dans notre
épreuve par ceux qui y participent, la
loyauté avec laque',c ils disputent leurs
chances, la correction également de leur
tenue, nous ont incité a dresser une lis-
te de récompenses aussi importante sinon
davantage que celle de nos précédentes
organisations et qui nous permettre non
seulement de donner des prix aux vingt
premiers, mais encore d'offrir de.; sou-
venirs aux éléments locaux-?
. f Siï^ ,;4/
1.500 francs pour le premier
Le vainqueur du IX Circuit du Béarn,
coipme nous le disions dernièrement,
n’aura pas perdu sa journée et oubliera
quelque peu scs fatigues à la prospec-
tive de toucher un prix d'une valeur de
1500 francs, sous la ferme d’un beau bil-
let de mille et d'un magnifique phono-
graphe d une valeur commerciale de
500 francs.
,
Le second « touchera » 700 franco cl
il lui sera également offert un pris en
nature de valeur.
Des primes importantes
* . . ■ ■
En dehors des prix qui seront au
nombre d une trentaine, comÿie les an-
nées précédentes, des primes importan-
tes seront offertes et nous pouvons
compter une fois rie plus sur la géné-
rosité des souscripteurs habituels.
Ceux qui voudront se Joindre aux an-
ciens seront les bienvenus et les paŸ-tfà- " ■
culicrs comme les groupements auront^
tout loisir de nous faire parvenir leurs - -f™'
souscriptions-
Nous pensons qu'il est inutile de Signa-
ler à leur attention les points stratégiques
du parcours car ils les connaissent aus-
si bien que nous. Toutefois, l'expérience
des dernières années nous a montré que
le mérite de celui qui atteignait seul le
sommet de la longue côte de Lassetfbe à
Eélair, au prix d’un effort inouï, pouvait
n’être pas récompensé et qu'il serait
juste que cet homme ayant affirmé des
qualités de grimpeur hors de pair puis-
se être récompensé. -
Nos amis voudront bien se souvenir
de cela. Il y a place pour une et plu-
sieurs primes à B-élair. au retour vers
Pau, lorsque le Circuit du Béarn va
s'achever dans un décor magnifique, re-
tour triomphal vers la capitale du Béarn
au milieu du peuple de ses sportifs. Là.
une belle prime, la dernière, la Plus bel-
le ne serait-elle pas bien placée ?...
Lss engagements
'V ’ v •., •
Plusieurs engagements nous sont déjà
parvenus. La liste est ouverte. Elle sera
longue sans doute cette année.
* V' V ..
Le ravitaillement
Un ravitaillement gratuit fonctionne-
ra comme les années précédentes à Olo-
ron, dernier passage, l’Hôtel Termi-
nus-
L’itinéraire
I’au ; Bélair ; Ilébénacq ; Sévignacq ;
Louvie ; I.aruns ; Eaux-Bonnes ; Biel-
le : Louvie ; Arudy ; Buzy ; Ogcu ;
Iîcrrèrc ; Ol >rofe ; Aramits ; Arettc ; - ,
Issor ; Asasp ; Oloron (ravitaillementJ;
Navarrenx ; Moncin ; I.asscube ; Pau.
(200 km. environ).
\ LE RUGBY A 15
I LE MAtCH MAULE0N-PAU
N’A PAS EU LIEU
* J •-.! . ,
La Section Paloise s'était déplacée
hier à Mauiéon pour y disputer le
match figurant à son calendrier, mais
étant, en raison d'une panne, arrivée
seulement vers 4 heures alors o.ue le
match était annoncé pour 3 heuresi
elle trouva le terrain du S. A. Mau-
léonais désert, le public ayant perdu
patience- et s'étant retiré. De ce fait, le
match dut être remis à une date ulté-
rieurs.
Inutile de dire eue le public mau-
léonais n'était pas précisément satis-
fait du manque d’exactitude du quihze
palois au rcr.dez-vcus.
FINALE Bü CHAMPIONNAT
DE FRANCE
A l'occasion de la finale du Cham-
pionnat de Franco de rugby, la Cie de
FO-Midi a bien voulu, sur la deman-
de du Biarritz-O’.ympique. accorder
aux 'supporters qui voudront se ren-
dre à Toulouse le 12 courant, la même
réduction de tarif que l’an dernier (al-
ler et retour 54 fr. au départ de Biar-
ritz: 52 fr. au départ de Savonne :
57 fr. au o’épart de St-Jean-de-Luz :
53 fr. au départ d'Hendaye).
En outre, la Cie mettra en marche
un train spécial partant de Biarritz, le
12. vers 9 heures, et au retour, quit-
tant Toulouse vers 20 heures. J
Nombreux seront cerainement ceux
qui voudront suivre’ et applaudir l’é-
quipe du Biarritz-OIympiquc à Tou-
louse dimanche prochain.
Toulouse bat Libaurne
A Libourne, le Stade Tou’ousain a
battu Libourne par 12 points (4 essais)
à 9 points ü essai. 1 drop).
•
Dax-Bayonne renvoyé
Par suite du mauvais temps qui avait
inondé le terrain de Hardoy, le match
qui devait opposer l’Aviron bayonnais
à l’Union sportive dacquoise a été ren-
voyé à un date ultérieure.
■ ■ jT'rt» —
LA PELOTE BASQUE
AU FRONTON BU STADIUM
Mauléun-Paa n’a pu ce jouer
Un raison du mauvais temps, la par-
tie qui devait mettre en présence le
S. A. Mau'.éonais, champion de France
et la Section Paîcise, au grand chis-
tera. a dû être renvoyée à une 'date
ultérieure.
AU TRINQUET HENRI IV
Lesmine-Harambillet
battent Durruty
C’est devant une salle peu garnie, en
raison ds diverses concurrences de la
soirée, qu'a'eu lieu la partie qui oppo-
sait au Trinquet Henri IV lïs jeunes
joueurs de main nue Lemoine-Haram-
billet à l’as Durruty.
Jusqu’à la fin. la partie fut assez
bien équilibrée et donna lieu à quelques
égalisation.-, dont la dernière, au trente-
huitième point, A un moment donné
même, on vit Durruty prendre l'avance
par quelques points.. Sur-la fin, toute-
fois. il faiblit et dut s’incliner par 50
points à 44.
Durruty fut égal à sa réputation
tandis que chez les jeunes HarambiUet
fut plein de promesses et apparut com-
me un joueur de grand avenir.
L’ATHLETISME
SECTION PALOISE
I/entraînement a lieu les mardi et
jeudi à partir de 1S heures, au Stade
de la Croix-du-Princc, et le dimanche
matin, à 9 h. 30.
LE RUGBY fà 13
' 4 COUPE DE FRANCE
K
- -
Les Lyonnais battent aisément
les Catalans par 22 points à 7
Le beau temps n’a pas favorisé ce
match qui avait lieu à Toulouse au
Stade Jacques Thomas et qui mettait
en présence en finale de Coupe de
France. Lyon et Perpignan.
Je ne crois pas que les Catalans, mê-
me en invoquant les circonstances atté-
nuantes, puissent contester la régula-
rité de la victoire lyonnaise. Battus eii
mêlée, Triquera, Fontvielle et surtout
Ponrammon eurent des réactions par-
fois désespérées mais isolées pour être
fructueuses. Contrairement à ce que
l’on attendait, le dernier quart d’heure
ne fut pas pour eux et ni Ascola, ni
Serre Martin, parfois sévèrement pla-
qués. ne purent, presque jamais, percer
le rideau défensif adverse, et, lorsqu’ils
le firent, ils étaient trop engagés pour
servir à temps leurs partenaires.
Ramis et Noguères, cerveaux lucides
do l’équips, furent le pivot sur lequel
reposèrent les espoirs catalans et au-
tour duquel évoluèrent avec un égal
courage tous les équipiers. Noguères
surtout par la précision de ses coups
de pied, ses départs en flèche, ses ren-
versements d’attaque, fut l’artisan des
offensives catalanes- Après son départ,
l'action de la ligne en souffrit- Barde,
blessé également, ne suivait qu’au ra-
lenti et la défense de ligne fut-maintes
fois prise en défaut par les charges en
diagonale de Lambert.
Parfois heureux, parfois malheureux,
Cassagneau exécuta de splendides con-
tre-attaques qui enthousiasmèrent le
public : il fut, dans l'ensemble, infé-
rieur à sa précédnete partie.
Successivement, Ramis, Bardes, No-
guères, durement secoués, durent aller
sur la touche se faire soigner.
Allez, dans ces conditions, vers le
forcing ! Perpignan dut y renoncer et
ce fut Lyon qui, dans les dernières mi-
nutes, conduisit l'enlevage : et quel
enlevage !
Amilha marqua un essai d'une gran-
de pureté sur ouverture de Mathon et
service de Samatan. Puis le même
Amilha ajouta deux points au score en
réussissant un but sur coup franc et
enfin par débordement Barnoud signa
un essai de belle facture.
22 à 7 : le drame était consommé !
et Lyon s’empara de la Coupe.
Il faut S’incliner et reconnaître son
beau et net succès. L’équipe lyonnaise
l’a bien mérité. Son groupement était,
dans toutes les lignes, le plus homo-
gène. le plus souple, le plus rapide, le
plus entreprenant et le plus adroit.
Mais il faut ajouter que deux hommes
jet èrent un grand rôle dans ce redres-
sement de l'équipe lyonnaise etr le for-
cing qu’elle mena dans les dernières
minutes : Samatan et Lambert.
LA FINALE DE LA COUPE
DE LA RUGBY LEAGUE
Victoire de Casteiford
La finale de la Coupe de la Rugby
League disputée à Londres a profité
des fêtes du Jubilé et eut une affluence
considérable.
C'est l'équipe de Castleford qui en’.e- ;
va le match battant Huddersfield par
11 à 8.
m’équipe de France en Angleterre
C’est aujourd’hui que l'équipe de
France de rugby à treize doit rencon-
trer à Leed.s une équipe britannique
sélectionnée-
Malgré quelques défections dues à un
certain surentraînement, Galia espère
faire figure hcnorab'e.
—
LE BASKET-BALL
A la Lettonie
le .Championnat d’Europe
Voici le 'classement du championnat ,
d'Europe de basket-ball : ;
1. Lettonie.
2. Espagne.
3. Tchécoslovaquie-
4. Suisse.
5- France.
G- Belgique-
7. Italie.
8. Bulgarie.
A Genève, la France a battu l’Italie
par 29 à 27.
Les Bordelais battent les Palois
par 23 points à 15
Les Bordelais ont pris leur revanche
sur les Palois qui, il est vrai, étaient
incomplets. Ils en disposèrent par 7 es-
sais, 1 but à 3 essais, 3 buts.
C’est un jeu trop longtemp décousu,
que nous présentèrent les deux équipes
en présence, la bordelaise surtout.
L’impression ressentie par le specta-
teur à ce moment-là était surtout formé
d'indifférence pour un jeu sans forme
parce que sans conviction.
Ce défaut d’ardeur à l’ouvrage ralen-
tissait par trop l’action des Bordelais
qui marchaient au relenti. Aussi, n'é-
tait-il pas difficile aux Palois d’inter-
venir dans tous les mouvements que
pouvaient tenter leurs adversairees et
de les stopper « ab ovo ».
Chaque fois que les Bordelais es-
sayaient une quelconque attaque, soit
par suite d'une mêlée à leur avantage,
soit à titre de contre-attaque, l'action
ne pouvait se prolonger au delà de
deux ou trois passes, car les Palois
étaient dès lors présents dans le jeu
oordelais et s’emparaient fort aisément
de la balle, parce que plus vifs, plus
souples et plus adroits.
Pour ramàsser une balle à terre, un
seul geste des Béarnais suffisait à la
plupart de tentatives ; elles étaient
manquées deux fois sur trois par les
Bordelais.
Cette 'tenue indifférente, doublée de
maladresses insignes dans la manipu-
lation du ballon dura toute la mi-
temps.
Par la suite, les joueurs bordelais,
sans pousser à l’excès, marchèrent un
peu plus vite et. dès lors, le jeu eut
meilleur aspect; d'abord du fait de la
rapidité accrue de l'ensemble de l’ac-
tion et, ensuite, de la qualité même
des mouvements exécutés.
Plus décidés qu'au début, les gestes
des Bordelais étaient mieux assurés et
la défense des Palois devenait moins
aisée; aussi, durant cette période, les
Bordelais marquaient-ils presque coup
sur coup 6 essais. Malgré un court
instant de relâchement en cours de
mirtemps.
.
LE TENNIS
La victoire de Perry sur Austin
en Finale des Championnats
de Grande-Bretagne
Après un match très disputé, la fina-
le des championnats de tennis sur terre
battue s'est terminée par la victoire de
Perry sur Austin.
Il avait perdu le premier set qu'Aus-
tin avait gagné contre toute attente
fort aisément par G-0. Le second set re-
vint à Perry par 6-4. Le troisième fut
l'apanage d'Austin par 6-3. Le quatriè-
me fut gagné par Perry par 6-2.
Enfin, Perry, multipliant ses efforts
et servi par une forme étonnante, rem-
porta le cinquième et ultime set très
brillamment par 6-0.
La finale du simple dames fut fort
aisément gagnée par Miss K. E. Stam-
mers qui battit Miss M. C. Scriven par
3-2, 6-2.
NATATION
Cartcnnet a battu les records
du monde des 200 mètres
et 200 yards brasse
A la piscine du Lido, Cartonnet s'est
ittaqué aux deux records du monde
lés 200 yards et 200 m. brasse.
Le nageur français a brillamment’
réussi, ayant couvert les 200 m. en
2 minutes 39 secondes 6/10. ancien re-
cord par Sictas en 2 '42” 4/10. Il abais-
sait en passant son propre record des
200 yards qui était de 2’ 25” 4/10 à
2’ 25” 2/10.
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dans 1’INDËPENDANT
LA COUPE DE FRANCI
DE FOOTBALL
Marseille a triomphé de Rennes
par 3 buts à 0
Ce n’est pas une finale qui fera épo-
que dans les annales du football fran-
çais, car le jeu pratiqué fut à peine
moyen. La meilleure équipe, ou plus
, exactement la moins mauvaise a gagné
la partie, et c'est justice, car l’Olym-
pique s’est montré plus complet que
son adversaire et a su doser ses ef-
forts-
Partis très forts, les Rennais ne pu-
rent réaliser alors qu’ils dominaient
nettement. Les Marseillais, au contraire
surent profiter des quelques occasions
qu’ils eurent à la fin de la première
mi-temps et prirent alors une avance
très nette. C’est par ses avants et plus
particulièrement grâce à ses ailiers que
l’Olympique de Marseille a connu le
succès. Les échappées de Zermani et
Kohut furent toujours dangereuses et
Alcazar fut également bon. La ligne de
demis soutint convenablement sa pre-
mière division et les deux frères Con-
chy se montrèrent des arrières cons-
ciencieux. Di Lorto fut peu à l'ouvrage;
il se tira tout à son avantage de sa
tâche.
Les Rennais se montrèrent bien meil-
leurs en défense qu'en attaque. Le gar-
dien de but Collet fut bon dans l'en-
semble; mais ce sont surtout les arriè-
res qui fournirent un gros travail. Les
services des demis furent défectueux,
et Volante lança bien mal ses avants!
Dans cette ligne. Besnasconi sembla
dépaysé au poste du centre, et Cahours,
à l’aile gauche, fut franchement mau-
vais.
En résumé, c’est l’équipe qui possède
la meilleure ligne d'avants qui a enlevé
le match, son adversaire se faisant sur-
tout remarquer en défense. Mais le
cran et la volonté des Rennais n'étaient
pas suffisants aujourd’hui pour vain-
cre, car l’adversaire était décidé, athlé-
tique et désisâit la victoire autant que
les Bretons.
Le record de la recette est battu
La recette de la finale de la coupe
s'est élevée à 491.265 francs, ce qui bat
le record établi l’an dernier.
1 "i ■ »
L’AUTOMOBILISME
^arzi gagne p9ur la troisième fois
le Grand Prix de Tunisie
grand vent et sous une chaleur étouf-
fante- Des le départ, Varzi s’échappe
tout de suite, amenant dans son sillage
Etancelin. Nuvolari et Wimille. Cham-
bost doit être poussé pour pouvoir par-
tir.
Dès le deuxième tour, deux concur-
rents manquent à l’appel: Falchetto est
le deuxième: on apprend bientôt que
Zehender a quitté la piste et qu’il s’est
retourné dans un champ d’orangers.
Au quatrième tour, Bruent rentre dou-
cement au stand de ravitaillement et
déclare abandonner à la suite de la
défaillance de son moteur. Cependnt,
Varzi, ain.si qu'il était aisé de le pré-
voir, augmente à chaque tour son avan-
ce. Mais voici Wimille qui attaque Nu-
volari. Au sixième tour, il le coiffera
devant les tribunes: d'ailleurs, la voitu-
re de Nuvalori ne semble pas lui don-
ner satisfaction. Au septième tour, il est
huitième: au tour suivant, il s’arrêtera
au ravitaillement. Va-t-il abandonner ?
Désespéré, il rentre.
Au 15e tour. Varzi conserve aisément
son avance; il a sur Wimille 1 m. 26 s-
et 1 :n. 30 sur Etancelin. Wimille a re-
tiré le capot de sa voiture et déjà les
abandons sont nombreux ;
Au deuxième tour Zehender et Fal-
chetto; au quatrième tour Brunet; au
sième tour Palestrero; au septième tour
Ghesi et Solffeti; au neuvième tour
Sien3. Nuvolari et Zanelli ont déjà
abandonne: au vingtième tour le clas-
sement était le suivant : Varzi, 1 h. 31
minute 47 secondes, moyenne 161 km.
735; Wimille, 1 h. 33 m. 44 s.;
Etancelin, 1 h. 37 m. 32 s.; Sommer,
1 h. 39 m. 14 s-; Cimotti, à 1 h. 43 m.
■Lorsque Varzi repart, Wimille n'a
plus que vingt secondes de retard, mais
il devra, trois jours plus tard, s'arrêler
également- La course se poursuit assez
monotone, les places prises sont aisé-
ment conservées. De nombreux aban-
dons se sont succédés, au dix-neuvième
tour Barfieri abandonnait; au vingt-
quatrième tour, Février en faisait au-
tant, de même que Mab’ot. Il ne reste
plus que huit concurrents en course.
Varai^ suivi à plus de trois minutes par
Wimille termine son dernier tour, ga-
gnant ainsi pour la troisième fois le
Garnd Prix de Tunisie.
ï LA BOXE
Marcel Thil bat Vilda Jacks
et conserve son titre
de champion du monde
Marcel Thil qui avait mis en jeu son
titre du champion du monde des poids
> moyens devant le Tchèque Vilda Jacks.
■ a gagné par abandon de son adversaire
au quatorzième round.
Des le septième round, il apparut à
tous que la cause était entendue. Vil-
da Jaks donnait des signes de fatigue-
mais sa jeunesse lui permettait de ré-
cupérer et de repartir brillamment à
■ l’attaque sans impressionner cepen-
dant le champion en quoi que ce soit.
Au onzième round. Jaks était au bout
du rouleau, mais très courageux i)
ü continua le combat, et ce n’est
qu'après être allé trois fois à terre que
son manager jeta 1 éponge en signe
d’abandon.
Vilda Jaks est un excellent escrimeur
du poing; il est vite, précis, mais il
était trop novice et pas assez résistant
pour vaincre cette dure machine à
frapper qui s'appelle Marcel Thil. Il
succomba usé par les coups au corps
de Thil, comme dâutres succombè-
rent avant lui. Mais il ne s'inclina
qu’après être allé à l’extrême limite *
de ses. forces- après avoir montré ses
possibilités, qui sont grandes.
Quant à Marcel Thil, plus lent en-
core que d habitude, il éprouva quel-
ques difficultés à toucher son jeune et
fuyant rival au début. Ensuite, la
classe, le métier, la force pesèrent
lourdement dans la balance. Voilà donc -
Marcel Thil invaincu en championnat
depuis 1932. et le voilà, a:: lendemain
d un combat victorieux, prêt à remet-
.re son titre en jeu à la fin du mois,
exactement le 25 courant, à Madrid,
devant le Basque espagnol Ignaccio
M'a, un Ignacio Ara aux mains soli-
des maintenant.
—— ^ ^ _
LE CYCLISME
Canardo gagne la 5e étape
du Tour d’Espagne
Disputée sur le parcours Sainr-Sékis-
tien-Saragosse (265 km.), la 5e ct.ape^du
Pour d Espagne, a été gagnée p ar Ca-
oardo en 9 h. 1' 23”, devant Gustave
Oeloor à 1 longuer; 3e Adams; 4e Di-
gnief; 5e Cardona; 6e Bouyet, en J h.
1’ 25”; 7e Figueras: 8e Am’berg; fle
Valentyn; 10e Barrai: lie Fayolle; 12e
Alphonse Deloor: 13e Molinar: 14e’Van ■
der Rutt; 15e Piatmann. tous roue dans
roue.
Montera et Vicente Trueba ont aban-
donné.
LE CIRCUIT DE LA CHAL0SSE
Victoire d’Arangoïtz
Malheureusement contrariée par le
mauvais temps, cette épreuve ne réu-
nit que soixante-huit partants sur
cent vingt engagés environ. Elle fut
vivement menée de bout en bout, puis-
que le parcours fut couvert par le vain-
queur dans l’excellent temps de trois
heures trenie-quatre minutes. '
Malgré la pluie qui tombe abondam-
ment. le train fut vif, dès le départ,
sans cependant amener des lâchages-
A Donzacq. à 25 kilomètres du dé-
part le peloton est au complet. Cepen-
dant un peu avant Gaujacq, le coureur
Roquebert, de Toctoucau, s'échappe
et prend quelques centaines de mètres
dans un joli style- C'est- ainsi qu’à Ha-
getmau. qui se trouve à mi-parcours la
position des coureurs est la suivante :
Roquebert seul à quatre minutes: deux
coureurs Libat et Arangoïtz se relaient
parfaitement et tentent de rejoindre le
fuyard. Enfin, à cinq minutes du pre-
mier passe un peloton ayant à sa t-ête
Bear, du Guidon Bayonnais- Malgré ses
efforts, Roquebert sera rattrapé à St-
Sever par les deux coureurs Libat ' et
Arangoïtz et voici maintenant trois
hommes qui forcent l'allure pour dis-
tancer le reste du lot qui roule à forte
allure (35 à 40 km. à l'heure environ)-
Mais Roquebert que la guigne poursuit,
crève à Montant, à 40 kilomètres de
l’arrivée, et de ce fait finira assez loin.
A. Hinx, situé à 10 kilomètres de Dax.
Libat crève à son tour, ce qui permet
à Arangoïtz d’arriver seul en tête au
vélodrome de Dax, ceinturé d'un bon
nombre de spectateurs.
Classement : 1. Arangoïtz (sur Ter-
rot). en 3 h. 34 s-i 2. Libat, à 2 mètres:
ensuite arrive ma peloton compact de
quatorze coureurs dont voici les pre-
miers classés : 3. Meyroux: 4. Fonbeli-
da; 5. Béar; 6. Duple: 7. Dorel.
Feuilleton de l’INDEPENDANT - Nu 8
FRANCINE
ROMAN &&&&
PAR ^
CLAUDE MONTORGE
♦ ♦
CHAPITRE III
LE CAUCHEMAR
Quand e'-le pourrait, plus tard, elle
ferait relever le corps de sa mère et
le ferait transférer dans le cimetière
de Provenchères dans la terre amie
où avaient abouti tous les antêtres,
tous les parents décédés. Ailleurs, sa
mère était une étrangère, mais cela
n’était que provisoire.
Elle songea à son frère Marcel, puis,
par correspondance, aux deux petits
enfants qu’il lui avait laissés.
Qu'étaien-ils devenus ? Quelle âme
chàriab'.e s'occupait d’eux ?
Comment se faisait-il qu’on ne les
eût pas encore amenés à son chevet ?
Elle ne se souvenait plus des circons"
tances qui avaient précédé son trans-
fert à l’hôpital. Elle se rappelait seu-
lement qu'elle avai^, conduit sa mère
au cimetière qu'elle avait beaucoup souf-
fert qu’elle avait 'éprouvé un«grànd mal
de tête et qu’une lacune séparait cette
époguè de celle où elle sê;trouvait.
I
Aussitôt qu’elle eut la force d’arti-
culer des paroles, elle demanda à la
garde ce qu’étaient devenus les deux
petits enfants dont elle , avait accepté,
la charge.
Mais la garde ne sut que répondre.
— Nul n’est venu vous voir pendant
votre maladie dit-elle.
Attristée, inquiète, Francine se tor-
tura avec ce nouveau sujet de souf-
france. Elle attendait d’avoir - assez de
forces pour écrire à sa propriétaire de
la rue'de la République et lui deman-
der des éclaircissements.
Aussitôt que sa garde la vit assez
forte pour supporter une émotion ai-
guë. elle s'offrit pour- écrire une lettre
implorant de la propriétaire de la
chambre où Francine s'était réfugiée
des explications. sur la situation des
enfants.
La propriétaire accourut.
En la voyant pénétrer dans'la salle,’
Francine s’écria :
— Et mes petits, vous ne les avez
donc pas amenés ?
— Mais voyons, reprit la proprié-
taire, vous ne me les avez pas con-
fiés !
— La charité' ne vous a donc pas
suggéré la pensée de vous occuper
d’eux ?
— Je m’en serais occupée très volon-
tiers d’autant plus que ces deux gamins
là me plaisaient beaucoup, mais com-
men l'aurai-ie fait puisque, lorsque vous
vous êtes sentie malade, vous avez eu
soin de les emmener et de les confier
à une autre personne, sans doute -
Francine ne comprenait, rien à cés
propos.
— Il mp semble, dit-elle, que la fiè-
vre m’a prise après un pèlerinage que
j’avais fait avec eux au cimentière. Je
ne connais personne à Rouen, je n’ai
pu les recommander à quelqu’un.
— Je ne sais p^s ce que vous en
avez fait, déclara la propriétaire, je me
suis donc trouvée « dupe » quand j'ai
cru quo vous n’aviez pas eu assez de
confiance en moi pour me les laisser-
Francine .entrait dans un: étonnement
qui tenait de la stupeur.
— C’est à cause de ce que je.suppo-
sais même, que j’étais fâchée et que je
ne suis pas venue à l’hôpital pendant
tout le temps de votre maladie.
— Croyez-moi, madame Grémichon
reprit la jeune fille, je n’ai jamais eu
une pensée qui pût être de nature à vous
offenser. Je me souviens très bien à
présent qu’ils sont rentrés avec moi, que
je les ai fait diiier et monter dans la
mansarde avant' d’obéir au besoin de
me coucher que mon malaise m’inspi-
rait.
—• Que voulez-vous que je vous dise
moi ? Jetais allée dîner, ce' soir-là,
chez ma soeur à Bihorel. En rentrant,
j'entends des cris qui partaient de vo-
tre chambre comme si on eût essayé de
vous assassiner. J'ai prévenu les voisi-
nes-Avec elles, nous nous sommes enhar-
dies à pénérer chez vous- Nous avons
vu que vous étiez malade, nous avons
aussitôt couru chez le commissaire et
il a envoyé une ambulance qui vous
emporta.
— Et les enfants ?
— Les enfants ? Eh bien, le len-
demain j’ai été tout étonnée de ne pas
les'voir descendre et je conclus, • après
_ * V --'■r,1-: . y*- *■ / .tu. . - A -...
m’être rendu compte qu’ils n’étaient pas
là. que, vous sentant malade, vous les
aviez conduits chez une personne amie-
Les disgrâces fondaient sur Francine
avec trop de cruauté. Tout ce qu’elle
avait souffert jusqu’alors toutes les
épreuves qu’elle avait 'traversées lui
paraissaient insignifiantes comparées au
malheur que sa maladie avait déterminé-
Elle cherchait à percer l'inconnu qui
avait entouré la disparition des petits
et elle die parvenait lias à en élucider
le mystère- '
Des histoires de rapt d’enfants qu’on
lui avait contées dans sa jeunesse lui
revenaient en mémoire,- mais elle les
repoussait bientôt comme absurdes- On
peut, à la rigueur, ravir Tentant d’une
personne fortunée ' pour essayer uns
tentative de chantage; mais les enfants
d’une humble ouvrière, à quoi bon ?
Elle repoussa cette hypothèse et tout-
à-coup.'une autre supposition, plus pro-
che de la vérité,, s’implanta dans son
esprit.
— Mme Grémichon, se dit-elle, m’a
appris que. dans les premiers accès de
ma maladie j’avais poussé des cris qui
lui faisaient supposer, à elle, que j'étais
victime d'une tentative d’assassinat.Mes
pauvres petits seront descendus chez la
propriétaire et celle-ci vient de m’ap-
prendre qu’elle était allée dîner chez
sa soeur à Bihorel !
Hélas ! hélas ! comme ils ont dû
avoir peur, mes pauvres chérubins, com-
me ils ont dû fuir, éperdus dans la som-
bre nuit - !
Et ils se seront perdus., perdus dans
le noir, dans la ville immense, indiffé-
rente, implacable. . . ;
Cependant, je leur avais appris notre
adresse. Pourquoi n’y sont-ils pas reve-
nus ?
Que leur est-il advenu ?
Où sont-ils, où sont-ils, ces pauvres
enfants ?
Quelle affreuse rencontre auront-ils
faite dans cette ville étrange, aux des-
sous ténébreux ?
Oh ! si Mme Grémichon était capa-
ble de s’étre faite la complice d’un cri-
minel !
Non, mon esprit s’égare. Mme Grémi-
chon a un visage d’honnête femme.
D’autres suppositions surgirent en-
core-
Francine crut que ses petits s’étaient
égarés, qu’ils avaient erré longtemps et
qu’une bonne personne au coeur pétri
de charité, les avait recueillis.
—- Comment se fâisait-il alors que
cette persone ne se soit pas révélée à
Mme Grémichon ?
La convalescence de Francine ne fut
qu’un long supplice moral.
Dès qu’elle put s’évader de l’hôpital,
ïlle exprima sa gratitude à ceux qui
l'avaient soignée avec tant de dévoue-
ment. Ellee reçut un petit secours d'un
comité de bienfaisance et- elle sortit.
Elle courut tout-le quartier pour de-
mander aux fournisseurs qu’elle connais-
sait, s’ils avaient vu Jacques et Paul-
En présence de leur ébahissement,
elle ajoutait :
— Voyons, vous les connaissiez bien
les deux petits garçons qui étaient, sou-
vent avec moi.
Et elle donnait leur signalement. .
Mais nul ne les connaissait, n’avait
pris garde. Elle était mie cliente si peu
. . —. .... — —.,...
, : 1. L
assidue, si peu intéressante, pour des
commerçants.
Et puis elle songea que les pauvres pe-
tits vivaient en reclus très sagement
que la crainte leur interdisait la rue,
qu'ils étaient inconnus même de leurs
voisins-
Cetait à se cogner la tête contre les
murs !
Elle s’adressa au commissariat de
police, fit sa déposition.
Puis elle vagua dans les rues, dans
toutes les rues, éprouvant un serrement,
en voyant au loin une silhouette d'en-
fant qui lui rappelait Jacques ou Paul
et ses démarches, ses courses, ses inves-
tigations ses recherches demeuraient
sang résultat.
D'autres préoccupations ajoutèrent
bientôt des complications à ses difficul-
tés. Bien qu'elle se contentât d’un peu
de lait et d'un oeuf à chacun de ses
repas, sa petite provision d’argent
s’ébréchait.
On lui offrit une place dans un café
de l'avenue du Mont Riboudet.
Elle s'arrangea avec Mme Grémichon
qui promit de garder à sa dsiposition,
moyennant une faible rétribution la
mansarde pour elle ou pour les enfants
si elle avait le bonheur de les retrouver.
Elle se rendit dans sa nouvelle place,
presque heureuse de connaître un peu
déjà les attributions qu’on allait lui
confier prête à faire des efforts pour
donner de la satisfaction à ceux qui
l'emploieraient.
Mais aussitôt qu’elle se fut présentée,
la patronne d’une voix sèche, rèche et
revêche, lui déclara qu’elle ne pouvait
pas la prendre à son service « parce
qu’elle avait des cheveux de détenue ».
Elle s'en alla en pleurant, triste à mou-
rir en constatant que les difficultés en-
gendraient d'autres difficultés inatten-
dues et multiples, que le malheur ne lui
épargnait pas plus les humiliations que
les souffrances-
Elle retourna au bureau de place-
ment,
La directrice ne parut pas étonnée de
l’échec que sa Cliente avait emporté- elle
la consola d'un sourire et, après avoir
consulté son livre, lui dit :
— Vous avez de la chance. Cor.cen-
tiriez-vous à aller à la campagne ?
Francine songea aussitôt que, si elle
quittait Rouen, elle abandonnerait les
chances de retrouver ses deux petits
neveux et elle balbutia en rougissant:
-— Madame, je préférerais demeurer
en ville.
La directrice prit aussitôt une voix
sévère qui contrastait avec son aménité
précédente.
— Elles sont toutes les mêmes, il
leur faut la ville, les possibilités d'aven-
tures. la garnison... si vous aviez été
plus sérieuse, vous seriez peut-être moins
lamentable aujourd’hui et vous auriez
été acceptée dans l'avenue du Mont-
Riboudet.
— Oh ! madame, ce que vous dites
là est mal, je n'ai pas mérité ces in-
jures. je ne les ai pas méritées..-
— Enfin, c'est à prendre ou à laisser,
j'ai une place pour vous dans une blan-
chisserie à Bonsccours, voulez-vous vous
y rendre ?
(A suivre.).
;; " - - »
- >
- .1 - Ti-W. | ^AE. ,1
L IMPEPEHPAÜT SPORTIF
' - . - g_
1 • V
LES GRIMPES EPREUVES CYCLISTE
Le IXe Circuit du Béarn
‘ . ; <•*'.’ î_. i ,
* - ÿ a ■ ’
Dimanche de Pentecôte 9 Juin
(200 km.)
Pour la neuvième fois en Béarn Pente-
côte nous apportera le Circuit du Béarn,
cette grande épreuve cycliste dont la répu-
tation a aujourd’hui dépassé largement les
frontières de noire région et déjà les
sportifs font des projets pour cette jour-
née et ont choisi l'endroit où ils iront
voir n°s coureurs aux prises et vaincre
les difficultés de la longue rculc.
Pour la neuvième fois nous organi-
sons le Circuit du Béarn, et nous avons
l'assurance que pour la neuvième fois le
succès viendra récompenser notre effort.
Comme toujours de superbes prix >
L’admirable effort fourni dans notre
épreuve par ceux qui y participent, la
loyauté avec laque',c ils disputent leurs
chances, la correction également de leur
tenue, nous ont incité a dresser une lis-
te de récompenses aussi importante sinon
davantage que celle de nos précédentes
organisations et qui nous permettre non
seulement de donner des prix aux vingt
premiers, mais encore d'offrir de.; sou-
venirs aux éléments locaux-?
. f Siï^ ,;4/
1.500 francs pour le premier
Le vainqueur du IX Circuit du Béarn,
coipme nous le disions dernièrement,
n’aura pas perdu sa journée et oubliera
quelque peu scs fatigues à la prospec-
tive de toucher un prix d'une valeur de
1500 francs, sous la ferme d’un beau bil-
let de mille et d'un magnifique phono-
graphe d une valeur commerciale de
500 francs.
,
Le second « touchera » 700 franco cl
il lui sera également offert un pris en
nature de valeur.
Des primes importantes
* . . ■ ■
En dehors des prix qui seront au
nombre d une trentaine, comÿie les an-
nées précédentes, des primes importan-
tes seront offertes et nous pouvons
compter une fois rie plus sur la géné-
rosité des souscripteurs habituels.
Ceux qui voudront se Joindre aux an-
ciens seront les bienvenus et les paŸ-tfà- " ■
culicrs comme les groupements auront^
tout loisir de nous faire parvenir leurs - -f™'
souscriptions-
Nous pensons qu'il est inutile de Signa-
ler à leur attention les points stratégiques
du parcours car ils les connaissent aus-
si bien que nous. Toutefois, l'expérience
des dernières années nous a montré que
le mérite de celui qui atteignait seul le
sommet de la longue côte de Lassetfbe à
Eélair, au prix d’un effort inouï, pouvait
n’être pas récompensé et qu'il serait
juste que cet homme ayant affirmé des
qualités de grimpeur hors de pair puis-
se être récompensé. -
Nos amis voudront bien se souvenir
de cela. Il y a place pour une et plu-
sieurs primes à B-élair. au retour vers
Pau, lorsque le Circuit du Béarn va
s'achever dans un décor magnifique, re-
tour triomphal vers la capitale du Béarn
au milieu du peuple de ses sportifs. Là.
une belle prime, la dernière, la Plus bel-
le ne serait-elle pas bien placée ?...
Lss engagements
'V ’ v •., •
Plusieurs engagements nous sont déjà
parvenus. La liste est ouverte. Elle sera
longue sans doute cette année.
* V' V ..
Le ravitaillement
Un ravitaillement gratuit fonctionne-
ra comme les années précédentes à Olo-
ron, dernier passage, l’Hôtel Termi-
nus-
L’itinéraire
I’au ; Bélair ; Ilébénacq ; Sévignacq ;
Louvie ; I.aruns ; Eaux-Bonnes ; Biel-
le : Louvie ; Arudy ; Buzy ; Ogcu ;
Iîcrrèrc ; Ol >rofe ; Aramits ; Arettc ; - ,
Issor ; Asasp ; Oloron (ravitaillementJ;
Navarrenx ; Moncin ; I.asscube ; Pau.
(200 km. environ).
\ LE RUGBY A 15
I LE MAtCH MAULE0N-PAU
N’A PAS EU LIEU
* J •-.! . ,
La Section Paloise s'était déplacée
hier à Mauiéon pour y disputer le
match figurant à son calendrier, mais
étant, en raison d'une panne, arrivée
seulement vers 4 heures alors o.ue le
match était annoncé pour 3 heuresi
elle trouva le terrain du S. A. Mau-
léonais désert, le public ayant perdu
patience- et s'étant retiré. De ce fait, le
match dut être remis à une date ulté-
rieurs.
Inutile de dire eue le public mau-
léonais n'était pas précisément satis-
fait du manque d’exactitude du quihze
palois au rcr.dez-vcus.
FINALE Bü CHAMPIONNAT
DE FRANCE
A l'occasion de la finale du Cham-
pionnat de Franco de rugby, la Cie de
FO-Midi a bien voulu, sur la deman-
de du Biarritz-O’.ympique. accorder
aux 'supporters qui voudront se ren-
dre à Toulouse le 12 courant, la même
réduction de tarif que l’an dernier (al-
ler et retour 54 fr. au départ de Biar-
ritz: 52 fr. au départ de Savonne :
57 fr. au o’épart de St-Jean-de-Luz :
53 fr. au départ d'Hendaye).
En outre, la Cie mettra en marche
un train spécial partant de Biarritz, le
12. vers 9 heures, et au retour, quit-
tant Toulouse vers 20 heures. J
Nombreux seront cerainement ceux
qui voudront suivre’ et applaudir l’é-
quipe du Biarritz-OIympiquc à Tou-
louse dimanche prochain.
Toulouse bat Libaurne
A Libourne, le Stade Tou’ousain a
battu Libourne par 12 points (4 essais)
à 9 points ü essai. 1 drop).
•
Dax-Bayonne renvoyé
Par suite du mauvais temps qui avait
inondé le terrain de Hardoy, le match
qui devait opposer l’Aviron bayonnais
à l’Union sportive dacquoise a été ren-
voyé à un date ultérieure.
■ ■ jT'rt» —
LA PELOTE BASQUE
AU FRONTON BU STADIUM
Mauléun-Paa n’a pu ce jouer
Un raison du mauvais temps, la par-
tie qui devait mettre en présence le
S. A. Mau'.éonais, champion de France
et la Section Paîcise, au grand chis-
tera. a dû être renvoyée à une 'date
ultérieure.
AU TRINQUET HENRI IV
Lesmine-Harambillet
battent Durruty
C’est devant une salle peu garnie, en
raison ds diverses concurrences de la
soirée, qu'a'eu lieu la partie qui oppo-
sait au Trinquet Henri IV lïs jeunes
joueurs de main nue Lemoine-Haram-
billet à l’as Durruty.
Jusqu’à la fin. la partie fut assez
bien équilibrée et donna lieu à quelques
égalisation.-, dont la dernière, au trente-
huitième point, A un moment donné
même, on vit Durruty prendre l'avance
par quelques points.. Sur-la fin, toute-
fois. il faiblit et dut s’incliner par 50
points à 44.
Durruty fut égal à sa réputation
tandis que chez les jeunes HarambiUet
fut plein de promesses et apparut com-
me un joueur de grand avenir.
L’ATHLETISME
SECTION PALOISE
I/entraînement a lieu les mardi et
jeudi à partir de 1S heures, au Stade
de la Croix-du-Princc, et le dimanche
matin, à 9 h. 30.
LE RUGBY fà 13
' 4 COUPE DE FRANCE
K
- -
Les Lyonnais battent aisément
les Catalans par 22 points à 7
Le beau temps n’a pas favorisé ce
match qui avait lieu à Toulouse au
Stade Jacques Thomas et qui mettait
en présence en finale de Coupe de
France. Lyon et Perpignan.
Je ne crois pas que les Catalans, mê-
me en invoquant les circonstances atté-
nuantes, puissent contester la régula-
rité de la victoire lyonnaise. Battus eii
mêlée, Triquera, Fontvielle et surtout
Ponrammon eurent des réactions par-
fois désespérées mais isolées pour être
fructueuses. Contrairement à ce que
l’on attendait, le dernier quart d’heure
ne fut pas pour eux et ni Ascola, ni
Serre Martin, parfois sévèrement pla-
qués. ne purent, presque jamais, percer
le rideau défensif adverse, et, lorsqu’ils
le firent, ils étaient trop engagés pour
servir à temps leurs partenaires.
Ramis et Noguères, cerveaux lucides
do l’équips, furent le pivot sur lequel
reposèrent les espoirs catalans et au-
tour duquel évoluèrent avec un égal
courage tous les équipiers. Noguères
surtout par la précision de ses coups
de pied, ses départs en flèche, ses ren-
versements d’attaque, fut l’artisan des
offensives catalanes- Après son départ,
l'action de la ligne en souffrit- Barde,
blessé également, ne suivait qu’au ra-
lenti et la défense de ligne fut-maintes
fois prise en défaut par les charges en
diagonale de Lambert.
Parfois heureux, parfois malheureux,
Cassagneau exécuta de splendides con-
tre-attaques qui enthousiasmèrent le
public : il fut, dans l'ensemble, infé-
rieur à sa précédnete partie.
Successivement, Ramis, Bardes, No-
guères, durement secoués, durent aller
sur la touche se faire soigner.
Allez, dans ces conditions, vers le
forcing ! Perpignan dut y renoncer et
ce fut Lyon qui, dans les dernières mi-
nutes, conduisit l'enlevage : et quel
enlevage !
Amilha marqua un essai d'une gran-
de pureté sur ouverture de Mathon et
service de Samatan. Puis le même
Amilha ajouta deux points au score en
réussissant un but sur coup franc et
enfin par débordement Barnoud signa
un essai de belle facture.
22 à 7 : le drame était consommé !
et Lyon s’empara de la Coupe.
Il faut S’incliner et reconnaître son
beau et net succès. L’équipe lyonnaise
l’a bien mérité. Son groupement était,
dans toutes les lignes, le plus homo-
gène. le plus souple, le plus rapide, le
plus entreprenant et le plus adroit.
Mais il faut ajouter que deux hommes
jet èrent un grand rôle dans ce redres-
sement de l'équipe lyonnaise etr le for-
cing qu’elle mena dans les dernières
minutes : Samatan et Lambert.
LA FINALE DE LA COUPE
DE LA RUGBY LEAGUE
Victoire de Casteiford
La finale de la Coupe de la Rugby
League disputée à Londres a profité
des fêtes du Jubilé et eut une affluence
considérable.
C'est l'équipe de Castleford qui en’.e- ;
va le match battant Huddersfield par
11 à 8.
m’équipe de France en Angleterre
C’est aujourd’hui que l'équipe de
France de rugby à treize doit rencon-
trer à Leed.s une équipe britannique
sélectionnée-
Malgré quelques défections dues à un
certain surentraînement, Galia espère
faire figure hcnorab'e.
—
LE BASKET-BALL
A la Lettonie
le .Championnat d’Europe
Voici le 'classement du championnat ,
d'Europe de basket-ball : ;
1. Lettonie.
2. Espagne.
3. Tchécoslovaquie-
4. Suisse.
5- France.
G- Belgique-
7. Italie.
8. Bulgarie.
A Genève, la France a battu l’Italie
par 29 à 27.
Les Bordelais battent les Palois
par 23 points à 15
Les Bordelais ont pris leur revanche
sur les Palois qui, il est vrai, étaient
incomplets. Ils en disposèrent par 7 es-
sais, 1 but à 3 essais, 3 buts.
C’est un jeu trop longtemp décousu,
que nous présentèrent les deux équipes
en présence, la bordelaise surtout.
L’impression ressentie par le specta-
teur à ce moment-là était surtout formé
d'indifférence pour un jeu sans forme
parce que sans conviction.
Ce défaut d’ardeur à l’ouvrage ralen-
tissait par trop l’action des Bordelais
qui marchaient au relenti. Aussi, n'é-
tait-il pas difficile aux Palois d’inter-
venir dans tous les mouvements que
pouvaient tenter leurs adversairees et
de les stopper « ab ovo ».
Chaque fois que les Bordelais es-
sayaient une quelconque attaque, soit
par suite d'une mêlée à leur avantage,
soit à titre de contre-attaque, l'action
ne pouvait se prolonger au delà de
deux ou trois passes, car les Palois
étaient dès lors présents dans le jeu
oordelais et s’emparaient fort aisément
de la balle, parce que plus vifs, plus
souples et plus adroits.
Pour ramàsser une balle à terre, un
seul geste des Béarnais suffisait à la
plupart de tentatives ; elles étaient
manquées deux fois sur trois par les
Bordelais.
Cette 'tenue indifférente, doublée de
maladresses insignes dans la manipu-
lation du ballon dura toute la mi-
temps.
Par la suite, les joueurs bordelais,
sans pousser à l’excès, marchèrent un
peu plus vite et. dès lors, le jeu eut
meilleur aspect; d'abord du fait de la
rapidité accrue de l'ensemble de l’ac-
tion et, ensuite, de la qualité même
des mouvements exécutés.
Plus décidés qu'au début, les gestes
des Bordelais étaient mieux assurés et
la défense des Palois devenait moins
aisée; aussi, durant cette période, les
Bordelais marquaient-ils presque coup
sur coup 6 essais. Malgré un court
instant de relâchement en cours de
mirtemps.
.
LE TENNIS
La victoire de Perry sur Austin
en Finale des Championnats
de Grande-Bretagne
Après un match très disputé, la fina-
le des championnats de tennis sur terre
battue s'est terminée par la victoire de
Perry sur Austin.
Il avait perdu le premier set qu'Aus-
tin avait gagné contre toute attente
fort aisément par G-0. Le second set re-
vint à Perry par 6-4. Le troisième fut
l'apanage d'Austin par 6-3. Le quatriè-
me fut gagné par Perry par 6-2.
Enfin, Perry, multipliant ses efforts
et servi par une forme étonnante, rem-
porta le cinquième et ultime set très
brillamment par 6-0.
La finale du simple dames fut fort
aisément gagnée par Miss K. E. Stam-
mers qui battit Miss M. C. Scriven par
3-2, 6-2.
NATATION
Cartcnnet a battu les records
du monde des 200 mètres
et 200 yards brasse
A la piscine du Lido, Cartonnet s'est
ittaqué aux deux records du monde
lés 200 yards et 200 m. brasse.
Le nageur français a brillamment’
réussi, ayant couvert les 200 m. en
2 minutes 39 secondes 6/10. ancien re-
cord par Sictas en 2 '42” 4/10. Il abais-
sait en passant son propre record des
200 yards qui était de 2’ 25” 4/10 à
2’ 25” 2/10.
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dans 1’INDËPENDANT
LA COUPE DE FRANCI
DE FOOTBALL
Marseille a triomphé de Rennes
par 3 buts à 0
Ce n’est pas une finale qui fera épo-
que dans les annales du football fran-
çais, car le jeu pratiqué fut à peine
moyen. La meilleure équipe, ou plus
, exactement la moins mauvaise a gagné
la partie, et c'est justice, car l’Olym-
pique s’est montré plus complet que
son adversaire et a su doser ses ef-
forts-
Partis très forts, les Rennais ne pu-
rent réaliser alors qu’ils dominaient
nettement. Les Marseillais, au contraire
surent profiter des quelques occasions
qu’ils eurent à la fin de la première
mi-temps et prirent alors une avance
très nette. C’est par ses avants et plus
particulièrement grâce à ses ailiers que
l’Olympique de Marseille a connu le
succès. Les échappées de Zermani et
Kohut furent toujours dangereuses et
Alcazar fut également bon. La ligne de
demis soutint convenablement sa pre-
mière division et les deux frères Con-
chy se montrèrent des arrières cons-
ciencieux. Di Lorto fut peu à l'ouvrage;
il se tira tout à son avantage de sa
tâche.
Les Rennais se montrèrent bien meil-
leurs en défense qu'en attaque. Le gar-
dien de but Collet fut bon dans l'en-
semble; mais ce sont surtout les arriè-
res qui fournirent un gros travail. Les
services des demis furent défectueux,
et Volante lança bien mal ses avants!
Dans cette ligne. Besnasconi sembla
dépaysé au poste du centre, et Cahours,
à l’aile gauche, fut franchement mau-
vais.
En résumé, c’est l’équipe qui possède
la meilleure ligne d'avants qui a enlevé
le match, son adversaire se faisant sur-
tout remarquer en défense. Mais le
cran et la volonté des Rennais n'étaient
pas suffisants aujourd’hui pour vain-
cre, car l’adversaire était décidé, athlé-
tique et désisâit la victoire autant que
les Bretons.
Le record de la recette est battu
La recette de la finale de la coupe
s'est élevée à 491.265 francs, ce qui bat
le record établi l’an dernier.
1 "i ■ »
L’AUTOMOBILISME
^arzi gagne p9ur la troisième fois
le Grand Prix de Tunisie
fante- Des le départ, Varzi s’échappe
tout de suite, amenant dans son sillage
Etancelin. Nuvolari et Wimille. Cham-
bost doit être poussé pour pouvoir par-
tir.
Dès le deuxième tour, deux concur-
rents manquent à l’appel: Falchetto est
le deuxième: on apprend bientôt que
Zehender a quitté la piste et qu’il s’est
retourné dans un champ d’orangers.
Au quatrième tour, Bruent rentre dou-
cement au stand de ravitaillement et
déclare abandonner à la suite de la
défaillance de son moteur. Cependnt,
Varzi, ain.si qu'il était aisé de le pré-
voir, augmente à chaque tour son avan-
ce. Mais voici Wimille qui attaque Nu-
volari. Au sixième tour, il le coiffera
devant les tribunes: d'ailleurs, la voitu-
re de Nuvalori ne semble pas lui don-
ner satisfaction. Au septième tour, il est
huitième: au tour suivant, il s’arrêtera
au ravitaillement. Va-t-il abandonner ?
Désespéré, il rentre.
Au 15e tour. Varzi conserve aisément
son avance; il a sur Wimille 1 m. 26 s-
et 1 :n. 30 sur Etancelin. Wimille a re-
tiré le capot de sa voiture et déjà les
abandons sont nombreux ;
Au deuxième tour Zehender et Fal-
chetto; au quatrième tour Brunet; au
sième tour Palestrero; au septième tour
Ghesi et Solffeti; au neuvième tour
Sien3. Nuvolari et Zanelli ont déjà
abandonne: au vingtième tour le clas-
sement était le suivant : Varzi, 1 h. 31
minute 47 secondes, moyenne 161 km.
735; Wimille, 1 h. 33 m. 44 s.;
Etancelin, 1 h. 37 m. 32 s.; Sommer,
1 h. 39 m. 14 s-; Cimotti, à 1 h. 43 m.
■Lorsque Varzi repart, Wimille n'a
plus que vingt secondes de retard, mais
il devra, trois jours plus tard, s'arrêler
également- La course se poursuit assez
monotone, les places prises sont aisé-
ment conservées. De nombreux aban-
dons se sont succédés, au dix-neuvième
tour Barfieri abandonnait; au vingt-
quatrième tour, Février en faisait au-
tant, de même que Mab’ot. Il ne reste
plus que huit concurrents en course.
Varai^ suivi à plus de trois minutes par
Wimille termine son dernier tour, ga-
gnant ainsi pour la troisième fois le
Garnd Prix de Tunisie.
ï LA BOXE
Marcel Thil bat Vilda Jacks
et conserve son titre
de champion du monde
Marcel Thil qui avait mis en jeu son
titre du champion du monde des poids
> moyens devant le Tchèque Vilda Jacks.
■ a gagné par abandon de son adversaire
au quatorzième round.
Des le septième round, il apparut à
tous que la cause était entendue. Vil-
da Jaks donnait des signes de fatigue-
mais sa jeunesse lui permettait de ré-
cupérer et de repartir brillamment à
■ l’attaque sans impressionner cepen-
dant le champion en quoi que ce soit.
Au onzième round. Jaks était au bout
du rouleau, mais très courageux i)
ü continua le combat, et ce n’est
qu'après être allé trois fois à terre que
son manager jeta 1 éponge en signe
d’abandon.
Vilda Jaks est un excellent escrimeur
du poing; il est vite, précis, mais il
était trop novice et pas assez résistant
pour vaincre cette dure machine à
frapper qui s'appelle Marcel Thil. Il
succomba usé par les coups au corps
de Thil, comme dâutres succombè-
rent avant lui. Mais il ne s'inclina
qu’après être allé à l’extrême limite *
de ses. forces- après avoir montré ses
possibilités, qui sont grandes.
Quant à Marcel Thil, plus lent en-
core que d habitude, il éprouva quel-
ques difficultés à toucher son jeune et
fuyant rival au début. Ensuite, la
classe, le métier, la force pesèrent
lourdement dans la balance. Voilà donc -
Marcel Thil invaincu en championnat
depuis 1932. et le voilà, a:: lendemain
d un combat victorieux, prêt à remet-
.re son titre en jeu à la fin du mois,
exactement le 25 courant, à Madrid,
devant le Basque espagnol Ignaccio
M'a, un Ignacio Ara aux mains soli-
des maintenant.
—— ^ ^ _
LE CYCLISME
Canardo gagne la 5e étape
du Tour d’Espagne
Disputée sur le parcours Sainr-Sékis-
tien-Saragosse (265 km.), la 5e ct.ape^du
Pour d Espagne, a été gagnée p ar Ca-
oardo en 9 h. 1' 23”, devant Gustave
Oeloor à 1 longuer; 3e Adams; 4e Di-
gnief; 5e Cardona; 6e Bouyet, en J h.
1’ 25”; 7e Figueras: 8e Am’berg; fle
Valentyn; 10e Barrai: lie Fayolle; 12e
Alphonse Deloor: 13e Molinar: 14e’Van ■
der Rutt; 15e Piatmann. tous roue dans
roue.
Montera et Vicente Trueba ont aban-
donné.
LE CIRCUIT DE LA CHAL0SSE
Victoire d’Arangoïtz
Malheureusement contrariée par le
mauvais temps, cette épreuve ne réu-
nit que soixante-huit partants sur
cent vingt engagés environ. Elle fut
vivement menée de bout en bout, puis-
que le parcours fut couvert par le vain-
queur dans l’excellent temps de trois
heures trenie-quatre minutes. '
Malgré la pluie qui tombe abondam-
ment. le train fut vif, dès le départ,
sans cependant amener des lâchages-
A Donzacq. à 25 kilomètres du dé-
part le peloton est au complet. Cepen-
dant un peu avant Gaujacq, le coureur
Roquebert, de Toctoucau, s'échappe
et prend quelques centaines de mètres
dans un joli style- C'est- ainsi qu’à Ha-
getmau. qui se trouve à mi-parcours la
position des coureurs est la suivante :
Roquebert seul à quatre minutes: deux
coureurs Libat et Arangoïtz se relaient
parfaitement et tentent de rejoindre le
fuyard. Enfin, à cinq minutes du pre-
mier passe un peloton ayant à sa t-ête
Bear, du Guidon Bayonnais- Malgré ses
efforts, Roquebert sera rattrapé à St-
Sever par les deux coureurs Libat ' et
Arangoïtz et voici maintenant trois
hommes qui forcent l'allure pour dis-
tancer le reste du lot qui roule à forte
allure (35 à 40 km. à l'heure environ)-
Mais Roquebert que la guigne poursuit,
crève à Montant, à 40 kilomètres de
l’arrivée, et de ce fait finira assez loin.
A. Hinx, situé à 10 kilomètres de Dax.
Libat crève à son tour, ce qui permet
à Arangoïtz d’arriver seul en tête au
vélodrome de Dax, ceinturé d'un bon
nombre de spectateurs.
Classement : 1. Arangoïtz (sur Ter-
rot). en 3 h. 34 s-i 2. Libat, à 2 mètres:
ensuite arrive ma peloton compact de
quatorze coureurs dont voici les pre-
miers classés : 3. Meyroux: 4. Fonbeli-
da; 5. Béar; 6. Duple: 7. Dorel.
Feuilleton de l’INDEPENDANT - Nu 8
FRANCINE
ROMAN &&&&
PAR ^
CLAUDE MONTORGE
♦ ♦
CHAPITRE III
LE CAUCHEMAR
Quand e'-le pourrait, plus tard, elle
ferait relever le corps de sa mère et
le ferait transférer dans le cimetière
de Provenchères dans la terre amie
où avaient abouti tous les antêtres,
tous les parents décédés. Ailleurs, sa
mère était une étrangère, mais cela
n’était que provisoire.
Elle songea à son frère Marcel, puis,
par correspondance, aux deux petits
enfants qu’il lui avait laissés.
Qu'étaien-ils devenus ? Quelle âme
chàriab'.e s'occupait d’eux ?
Comment se faisait-il qu’on ne les
eût pas encore amenés à son chevet ?
Elle ne se souvenait plus des circons"
tances qui avaient précédé son trans-
fert à l’hôpital. Elle se rappelait seu-
lement qu'elle avai^, conduit sa mère
au cimetière qu'elle avait beaucoup souf-
fert qu’elle avait 'éprouvé un«grànd mal
de tête et qu’une lacune séparait cette
époguè de celle où elle sê;trouvait.
I
Aussitôt qu’elle eut la force d’arti-
culer des paroles, elle demanda à la
garde ce qu’étaient devenus les deux
petits enfants dont elle , avait accepté,
la charge.
Mais la garde ne sut que répondre.
— Nul n’est venu vous voir pendant
votre maladie dit-elle.
Attristée, inquiète, Francine se tor-
tura avec ce nouveau sujet de souf-
france. Elle attendait d’avoir - assez de
forces pour écrire à sa propriétaire de
la rue'de la République et lui deman-
der des éclaircissements.
Aussitôt que sa garde la vit assez
forte pour supporter une émotion ai-
guë. elle s'offrit pour- écrire une lettre
implorant de la propriétaire de la
chambre où Francine s'était réfugiée
des explications. sur la situation des
enfants.
La propriétaire accourut.
En la voyant pénétrer dans'la salle,’
Francine s’écria :
— Et mes petits, vous ne les avez
donc pas amenés ?
— Mais voyons, reprit la proprié-
taire, vous ne me les avez pas con-
fiés !
— La charité' ne vous a donc pas
suggéré la pensée de vous occuper
d’eux ?
— Je m’en serais occupée très volon-
tiers d’autant plus que ces deux gamins
là me plaisaient beaucoup, mais com-
men l'aurai-ie fait puisque, lorsque vous
vous êtes sentie malade, vous avez eu
soin de les emmener et de les confier
à une autre personne, sans doute -
Francine ne comprenait, rien à cés
propos.
— Il mp semble, dit-elle, que la fiè-
vre m’a prise après un pèlerinage que
j’avais fait avec eux au cimentière. Je
ne connais personne à Rouen, je n’ai
pu les recommander à quelqu’un.
— Je ne sais p^s ce que vous en
avez fait, déclara la propriétaire, je me
suis donc trouvée « dupe » quand j'ai
cru quo vous n’aviez pas eu assez de
confiance en moi pour me les laisser-
Francine .entrait dans un: étonnement
qui tenait de la stupeur.
— C’est à cause de ce que je.suppo-
sais même, que j’étais fâchée et que je
ne suis pas venue à l’hôpital pendant
tout le temps de votre maladie.
— Croyez-moi, madame Grémichon
reprit la jeune fille, je n’ai jamais eu
une pensée qui pût être de nature à vous
offenser. Je me souviens très bien à
présent qu’ils sont rentrés avec moi, que
je les ai fait diiier et monter dans la
mansarde avant' d’obéir au besoin de
me coucher que mon malaise m’inspi-
rait.
—• Que voulez-vous que je vous dise
moi ? Jetais allée dîner, ce' soir-là,
chez ma soeur à Bihorel. En rentrant,
j'entends des cris qui partaient de vo-
tre chambre comme si on eût essayé de
vous assassiner. J'ai prévenu les voisi-
nes-Avec elles, nous nous sommes enhar-
dies à pénérer chez vous- Nous avons
vu que vous étiez malade, nous avons
aussitôt couru chez le commissaire et
il a envoyé une ambulance qui vous
emporta.
— Et les enfants ?
— Les enfants ? Eh bien, le len-
demain j’ai été tout étonnée de ne pas
les'voir descendre et je conclus, • après
_ * V --'■r,1-: . y*- *■ / .tu. . - A -...
m’être rendu compte qu’ils n’étaient pas
là. que, vous sentant malade, vous les
aviez conduits chez une personne amie-
Les disgrâces fondaient sur Francine
avec trop de cruauté. Tout ce qu’elle
avait souffert jusqu’alors toutes les
épreuves qu’elle avait 'traversées lui
paraissaient insignifiantes comparées au
malheur que sa maladie avait déterminé-
Elle cherchait à percer l'inconnu qui
avait entouré la disparition des petits
et elle die parvenait lias à en élucider
le mystère- '
Des histoires de rapt d’enfants qu’on
lui avait contées dans sa jeunesse lui
revenaient en mémoire,- mais elle les
repoussait bientôt comme absurdes- On
peut, à la rigueur, ravir Tentant d’une
personne fortunée ' pour essayer uns
tentative de chantage; mais les enfants
d’une humble ouvrière, à quoi bon ?
Elle repoussa cette hypothèse et tout-
à-coup.'une autre supposition, plus pro-
che de la vérité,, s’implanta dans son
esprit.
— Mme Grémichon, se dit-elle, m’a
appris que. dans les premiers accès de
ma maladie j’avais poussé des cris qui
lui faisaient supposer, à elle, que j'étais
victime d'une tentative d’assassinat.Mes
pauvres petits seront descendus chez la
propriétaire et celle-ci vient de m’ap-
prendre qu’elle était allée dîner chez
sa soeur à Bihorel !
Hélas ! hélas ! comme ils ont dû
avoir peur, mes pauvres chérubins, com-
me ils ont dû fuir, éperdus dans la som-
bre nuit - !
Et ils se seront perdus., perdus dans
le noir, dans la ville immense, indiffé-
rente, implacable. . . ;
Cependant, je leur avais appris notre
adresse. Pourquoi n’y sont-ils pas reve-
nus ?
Que leur est-il advenu ?
Où sont-ils, où sont-ils, ces pauvres
enfants ?
Quelle affreuse rencontre auront-ils
faite dans cette ville étrange, aux des-
sous ténébreux ?
Oh ! si Mme Grémichon était capa-
ble de s’étre faite la complice d’un cri-
minel !
Non, mon esprit s’égare. Mme Grémi-
chon a un visage d’honnête femme.
D’autres suppositions surgirent en-
core-
Francine crut que ses petits s’étaient
égarés, qu’ils avaient erré longtemps et
qu’une bonne personne au coeur pétri
de charité, les avait recueillis.
—- Comment se fâisait-il alors que
cette persone ne se soit pas révélée à
Mme Grémichon ?
La convalescence de Francine ne fut
qu’un long supplice moral.
Dès qu’elle put s’évader de l’hôpital,
ïlle exprima sa gratitude à ceux qui
l'avaient soignée avec tant de dévoue-
ment. Ellee reçut un petit secours d'un
comité de bienfaisance et- elle sortit.
Elle courut tout-le quartier pour de-
mander aux fournisseurs qu’elle connais-
sait, s’ils avaient vu Jacques et Paul-
En présence de leur ébahissement,
elle ajoutait :
— Voyons, vous les connaissiez bien
les deux petits garçons qui étaient, sou-
vent avec moi.
Et elle donnait leur signalement. .
Mais nul ne les connaissait, n’avait
pris garde. Elle était mie cliente si peu
. . —. .... — —.,...
, : 1. L
assidue, si peu intéressante, pour des
commerçants.
Et puis elle songea que les pauvres pe-
tits vivaient en reclus très sagement
que la crainte leur interdisait la rue,
qu'ils étaient inconnus même de leurs
voisins-
Cetait à se cogner la tête contre les
murs !
Elle s’adressa au commissariat de
police, fit sa déposition.
Puis elle vagua dans les rues, dans
toutes les rues, éprouvant un serrement,
en voyant au loin une silhouette d'en-
fant qui lui rappelait Jacques ou Paul
et ses démarches, ses courses, ses inves-
tigations ses recherches demeuraient
sang résultat.
D'autres préoccupations ajoutèrent
bientôt des complications à ses difficul-
tés. Bien qu'elle se contentât d’un peu
de lait et d'un oeuf à chacun de ses
repas, sa petite provision d’argent
s’ébréchait.
On lui offrit une place dans un café
de l'avenue du Mont Riboudet.
Elle s'arrangea avec Mme Grémichon
qui promit de garder à sa dsiposition,
moyennant une faible rétribution la
mansarde pour elle ou pour les enfants
si elle avait le bonheur de les retrouver.
Elle se rendit dans sa nouvelle place,
presque heureuse de connaître un peu
déjà les attributions qu’on allait lui
confier prête à faire des efforts pour
donner de la satisfaction à ceux qui
l'emploieraient.
Mais aussitôt qu’elle se fut présentée,
la patronne d’une voix sèche, rèche et
revêche, lui déclara qu’elle ne pouvait
pas la prendre à son service « parce
qu’elle avait des cheveux de détenue ».
Elle s'en alla en pleurant, triste à mou-
rir en constatant que les difficultés en-
gendraient d'autres difficultés inatten-
dues et multiples, que le malheur ne lui
épargnait pas plus les humiliations que
les souffrances-
Elle retourna au bureau de place-
ment,
La directrice ne parut pas étonnée de
l’échec que sa Cliente avait emporté- elle
la consola d'un sourire et, après avoir
consulté son livre, lui dit :
— Vous avez de la chance. Cor.cen-
tiriez-vous à aller à la campagne ?
Francine songea aussitôt que, si elle
quittait Rouen, elle abandonnerait les
chances de retrouver ses deux petits
neveux et elle balbutia en rougissant:
-— Madame, je préférerais demeurer
en ville.
La directrice prit aussitôt une voix
sévère qui contrastait avec son aménité
précédente.
— Elles sont toutes les mêmes, il
leur faut la ville, les possibilités d'aven-
tures. la garnison... si vous aviez été
plus sérieuse, vous seriez peut-être moins
lamentable aujourd’hui et vous auriez
été acceptée dans l'avenue du Mont-
Riboudet.
— Oh ! madame, ce que vous dites
là est mal, je n'ai pas mérité ces in-
jures. je ne les ai pas méritées..-
— Enfin, c'est à prendre ou à laisser,
j'ai une place pour vous dans une blan-
chisserie à Bonsccours, voulez-vous vous
y rendre ?
(A suivre.).
;; " - - »
- >
- .1 - Ti-W. | ^AE. ,1
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