Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1880-05-01
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 94503 Nombre total de vues : 94503
Description : 01 mai 1880 01 mai 1880
Description : 1880/05/01 (Numéro 231). 1880/05/01 (Numéro 231).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k523433q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/03/2008
LE GAULOIS. SAMEDI 1"' MAI 1880
M. Santerro et tous ses amis, après Iui,sont
venus déclarer qu'il était à la. fois pour sa
fille un. père et une mère. Cette explication
ae suffit pas, parea que, M. Aràchequesne
étant un homme de mœurs légères. c'est
de notoriété publique il ne sait pas se re-
signer à -vieillir, il a garde les prétentions ga-
lantes de la. jeunesse; on l'a vu au théâtre en
bruyante compagnie. Une jeune bonne dé-
clare qu'il lui a pincé la jambe. En allant au
Bois; en voiture, il salue des femmes, en di-
sant que ce sont des cocottes, cela devant ses
pf-ti~-Mfants, tout prêts à. retenir ces sortes
d< mots.
Arrivant aux lectures immorales. M'
Bétolaud dit que ce sont des ~OM:~M/'e§
~e~aMes. Mme Santerre avait vmgt-
quatre ans, et on trouve sur son agenda,
a la date d'octobre 1876
Sébastien va. à Paris; mon père faste avec
moi nous passons l'&prës-midi à lire l'Ar<
~'otMe/ d'Ovide..
M* Bétolaud fait remarquer que le livre
qui fut lu contenait, en outre du texte
latin, qui dans ses mots brave l'honnê-
teté, non seulement la traduction, mais
des notes très étendues.
Jamais, a.Yant M. Arachequesne, un père
n'avait eu la pensée de lire un pareil livre à sa
fille.
H y a dans ce livre un précopte que Mme
Sa.nterro a su mettre en pratique.'
Et Meet H:a jM~a?~ p~~Me /~ Et quand môme l'évidence l'accablerait,
une femme doit nier jusqu'au bout. >
Le mensonge est dans )a. nature de Mme
Sa.hterre; elle avait prétendu que c'était te
père Santerre qui, après une conversation
sur l'art antique, était allé cherché le livre
dans la bibliothèque. Or, à cette époque~ M.
S&nterre était mort.. i
Mais l'~r< d'armer pâlit devant un autre
livre qui n'a pas, celui-là, l'excuse de l'anti-
quité.
11 lui fallait quelque chose de moderne, de
palpitant; elle a pris Afttc~otse~e de MaM-
p~, l'ouvago le plus corrupteur qu'on puisse
trouver, écrit au moment du roma.nttsme
échevelé de 1830, par un jeune France
qui l'a lancé camme une sorte de défi à la
pudeur, pour fixer la renommée par Un coup
d'éclat, car ce n'est pas autre chose que l'a-
pologie de la volupté charnelle et mémo de
la. luxure contre nature dans tous ses raffine-
ments, puisqu'il y est parlé d'un amour de
femme a femme.
On chercherait un cours de libertinage et
de débauche, que l'on n'en trouverait pas de
plus dangereux que celui-là, à cause de la
forme capiteuse qu'a su lui donner ce maître
coloriste qui a\a.it nom Théophile Gautier.
Ce livre, Mme Santorre ne l'a pas lu par
surprise. Elle l'avait lu seule une première
fois, en prenant son bain.
Quand une femme a porté les lèvres à ce
breuvage empoisonné, si elle ne le repousse
pas avec dégoût, elle vide la coupe avec avi-
dité jusqu'à la dernière goutte. Il y avait ou
une lecture solitaire; celle-là avait peut-être
l'excuse de la curiositéexcitante et malsaine,
la lectrice ne s'étant pas vue rougir. Mais ce
livre l'avait charmée, elle a voulu se le faire
relire, le savourer à deux, et, quelques jours
après, le 16, on lit, sur l'agenda, cette men-
tion
M Encore au lit, mo~ &om père me soigne
nous lisons jMademotseMe d!e A&MpM.
Nous soulignons exprès les mots Mon
bon père s, et nous rappelons que c'est
Mme Santerre elle-même qui a jeté ces
agendas dans le débat, ne soupçonnant
pas qu'on trouverait tant d'arguments
contre elle et contre son père dans ces
courtes mentions 1
Ainsi, le père est placé à côté du lit de sa
fille et ils font !a lecture à haute voix. On a
dit qu'ils n'avaient pas tout lu. Qu'importe? 'f
Est-ce que la préface ne suffisait'pas? la pré-
face, où l'on représente la vertu sous les traits
d'une grand'mère, à. laquelle il faut préférer
quelque petite immoralité bien pimpante.
tnctdent
M* Bétolaud cite des passages de jMe~mo:seMc de Maupin, un entre autres,
celui où le héros du roman raconte qu'il
a eu la fantaisie de posséder sa maîtresse
en toilette de bal, dans un salon, les lus-
tres allumés, tandis que lui-même était
costumé en ours'
L'honorable avocat allait passer à une
scène de débauche entre femmes, lors-
qu'il a été interrompu par M. le prési-
dent Larombière, qui lui a dit qu'il était
inutile de continuer ces lectures.
L'interruption de M. le premier président
me prouve, dit M° Betolaud, que cette lec-
ture, qui n'a pas blessé la. pudeur de Mme
Santerre et de son père, blesserait la pudeur
da l'auditoire. Et pourtant ceux qui sont ve-
nus ici savaient bien ce qu'ils y venaient
chercher. Il faut, à ces sortes de lecture, le
silence et le demi-jour de l'alcôve
(Plusieurs dames se cachent la ngure
derrière leur éventail.)
Et c'est à sa fille que M. Arachequesne
a lu ce livre. Ah M* Cléry déclarait que ni
lui ni moi n'en aurions fait autant! Je )e crois
bien; cette seule pensée me fait passer un
frisson jusque dans la moelle des os. La
fille! la fitie la chère enfant' Ah celui qui
l'a souillée par une semblable lecture est le
plus indigne des pères et le dernier des hom-
mes
Et c'est à cette femme que vous voulez
confier l'éducation des petits enfants Et on
nous objecte qu'entre un père et une fille il
n'y a pas de milieu tout est pur ou tout
est souillé! Et on nous oppose la corres-
pondance en disant que c'est la preuve qu'il
n'y avait entre le père et la fille qu'une anee-
tion passionnée! Et on fait déposer comme
témoins de vieux amis de la famille qui n'ont
rien vu que de touchant
Ah pauvre abbé Dumousset! Dans une
déposition d'une adorable candeur, il disait
Je crois naturellement Mme Santerre; j'ai
connu les vicaires qui lui ont fait faire sa
première communion; elle avait parfaitement
suivi le catéchisme." Qu'a.urait-11 dit S'il avait
connu ses lectures? Et la sœur Sainte-Gon-
zague et la tante Guillot et ia tante Le-
beui (Rires.)
Faute de place, nous sommes obligés de
remettre à demain Is. suite des débats.
MA)TRE X.
Nouvettes Diverses
FÊTES DES ENVmONS DE PARIS
Dtm&~cAe .2 m
~temps concert Trianon, iUumina.tions, gran-
des courses nautiques.
AdaMot~e(Vincennes). Fetaa.nnueila:
grand concert, iituminations, ba.i do nuit.
Lundi. Jeux et divertissements pour les
~a.r<~on& et les nties, pnx.
Jeudi. Amusements de toutes sortes et
illuminations générales.
Bo!~ ~e BoM~ne (S~int-I~xare). Gr&n.
des coursas.
Co~et~ (Lyon).Continuation du grand
concours de tir à la carabine, offert par le
cercle da tir.
C/~i'd'a,r'i)tei"?, ba.t, '-i!'s. jeux, p:X)
tre.
Jeudi. Retraite nux namb~aux et feux
iMnques.
C'oBh'mxMefs(Est). Fête annuelle :jeux,
prix, concert, bal, illuminations.
~eoMe/t (Nord). Illuminations, ba!, jeux,
prix, tir à la carabine, théâtre.
.Mb~OM~ (Tramways, gare do l'Est-cein.
ture). Grand concert vocal et instrumental,
tombola, bal.
Lundi. Retraite aux nambeaux.
Jeudi. Clôture de la fête à 8 h. 1/2, feu
d'artince.
Ma/aA-o~' (Ceinture, omnibus). Grand
concert champêtre.
Jeudi. Bal d'enfants, courses en sac et
courses aux ciseaux prix.
7~aM Saint-Amour ba!, concert, illuminations.
.PMà la. lance. A 4 h., ascension de ballons et
de sujets~ grotesques; à 9 h., illuminations,
embrasement général de l'Ile par des feux du
Bengale.
Lundi. Jeux, prix.
Mardi. A 8 h. 1/2 du soir, grand concert
par la Sociétéphilharmonique.
Jeudi. A 2 h., distribution solennelle des
prix aux élèves de l'Association philotechni-
que.
.SfM~-Ge~ MVisite au mu séo artistique, excursion dans la
forêt.
~'oM<-C grand festival, réunion dos sociétés à. midi;
& 1 h., dénié dans la ville, grandes eaux, vi-
site aux jardins réservés, bals, concerts, théâ-
tre, jeux, prix.
Vt~ee~ftes (Vmcennea). Courses d'obs-
tacles.
T~rMt~es (Ouest). Grandes eaux.
Vt~eneKM-.Sat~-Geoy~es (Lyon).– Clôture
de la fête, retraite aux,nambeaux et amuse-
ments de toutes sortes.
UNE 6KATt[ APFAUtE
Une arrestation vient d'être opérée qui a
jeté l'émoi dans le monda de l'Assistance pu-
blique, en ce moment privée de directeur.
Il est vrai qu'avec ou sans directeur les
événements eussent été les mêmes.
Depuis quelque temps on remarquait, à
l'hôpital Samt-Antoine, la disparition de subs-
tances pharmaceutiques en quantité considé-
rable quinine, morphine, vin de quinquina,
rhum, élixirs de toute sorte et noies de
tous formats.
Quand on eut acquis la certitude que ces
substances ne pouvaient raisonnablement
être consommées par les demandes de l'hôpi-
tal, on nt pratiquer une surveillance sur le
service des étudiants en pharmacie, et quel-
ques jours après M. X. étudiant, était filé
par la police et arrêté, à sa sortie de l'hôpital,
nanti de plusieurs nacons.
Une perquisition pratiquée & son domicile,
avant-hier, a amené la découverte de quan-
tités relativement considérables do morphine
et de quinine, dont !a valeur s'élève à cinq
cents francs environ.
Le malheureux élève dérobait chaque jour
une Sole ou un paquet quelconque et entas-
sait le tout pêle-mêle dans sa chambre, où ~o
commissaire de police a tout retrouvé
Cette arrestation a causé dans tous les hô-
pitaux do Paris une émjQtAon,~ui, s'explique
du reste. ?'
Nous avons raconté, il y a un mois. l'ag-
gression de ces petits voyous qui avaient
attaqué la voiture des sœurs dos Batignolles.
'Voici un fait nouveau, inspiré par le même
esprit d'insulte à la religion.
L'église Sainte-Mario des Batignollos était
hier, vers deux heures, remplie par une nom-
breuse assistance, à l'occasion de la conHr-
mation des jeunes communiants.
Quelques polissons trouvèrent spirituel do
lancer, à coups de fronde, des pierres sur les
vitraux de l'église, et blessèrent ainsi plu-
sieurs personnes par la chute des éclats de
verre.
Quand les vauriens virent les assolants
sortir, ils prirent la fuite mais trois d'entre
eux furent arrêtés et conduits chez M. Bé-
nard, commissaire de police, auquel ils décla-
rèrent que l'idée île cette farce leur avait
été donnée par leurs parents.
Ce magistrat a aussitôt ouvert une enquête.
La Compagnie des omnibus, qui a racheté
le chemin de for américain du Louvre à Ver-
sailles, reprend aujourd'hui ce service dans des
conditions tout à fait nouvelles, qui feront de
cette excursion une partie de plaisir très re-
cherchée.
Départ toutes ~es demi-heures du Louvre.
et de Versailles; plus un départ tous les
quarts d'heure intermédiaires à la. station de
Sèvres seulement.
Le matin, service extraordinaire pour les
ouvriers, et le soir, à minuit 15 m., pour les
théâtres.
Nous venons de passer on revua les char-
mantes confections do la ville de Bombay, 35,
boulevard des Capucines, où nous avons pu
admirer les modèles lés plus gracieux et les
plus nouveaux do vêtements de demi-saison.
Les visites et les châles transformés, qui
constituent la grande vogue du jour, y sont
en nombre incalculable. Tous les genres,
tous les modèles y sont représentés. Le tout
est frappé au meilleur coin de l'élégance et
du bon goût..
Nous citerons, en première ligne, la visite
en tissu broché à dessins turcs puis la visite
en satin imprimé de toutes nuances, doublée
de surah cuivre, grenat et vieil-or un autre
genre agrémenté de morabouts et en6n, le
modèle cachemire de l'Inde, qui n'est autre
chose que le vieux châle si rococo, devenu mé~
connaissable sous la forme si coquette et si
jeune que savent lui donner les artistes de la
Vt~e de Bom&o~. C'est à n'y pas croire, tant
c'est merveilleux et charmant.
M. de Busschère, commissaire de police du
quartier de la Porto-Saint-Martin, a fait con-
duire hier, à l'innrmerio spéciale du Dépôt,
un nommé R. âgé de vingt-trois ans, marin
au service de l'Etat.
Ce jeune homme, passant devant le théâtre
do la Porte-Saint-Martin, requit deux gar-
diens de la paix d'arrêter une dtle L. qu'il
accusait do vol. Amené au commissariat de
police, le marin donna des signes non équivo-
ques d'aliénation mentale.
Non-seulement il oublia son accusation de
vol portée contre la fille L. mais il menaça.
les agents, injuria le secrétaire puis, tout &
coup, se saisissant d'un couteau, il chercha a
s'en frapper. En même temps, il se dénonçait
comme rauteur de vols importants commis,
disait-il, do complicité aveo Menesclou, le
sinistre assassin do Louise.
L'état de surroxcitation do ce malheureux
était extrême tandis qu'on le conduisait au
poste, où, par deux fois, il a essayé de se
pendre, il s'est précipité du haut do l'escalier
du commissariat. Fort heureusement, un des
agents réussit à.Ie retenir par ses vêtements.
Un voleur qui s'efforçait de faire sauter la
serrare d'un appartSmeht, aux Champs-Ely-
sées, a. été pris en nagrant délit par les loca-
taires voisins.
Depuis plus d'un quart d'heure, il t'y'a.oa~-
/faut dire aussi qu'il avait, anaire à forta par-
ne la serrure si réfractaire à ses tentatives
était, parait-il, une de ces fameuses serrures
a gorges, incrochetables au demi-tour comme
au gros pêne, qui ont déjà valu la médaille
d'or a la maison HaS'ner, Pierre, du passage
JouËroy.
L'adminisu'aiion des eaux et égouts de
Paris, sur laa plaintes répétées dfs habitants
Ces bassins, qui reçoivent les eaux du puits
al~téai9n t7e Ghemelle, sont sitùés du puits
artésien d@ Grene!)e~ sont situes outre les
rues Monsieur-le-Prince, Racine, et le bou-
levard Saint-Michel.
Les réservoirs détériorés par un long usage
ont amené des infiltrations qui menacent sé-
rieusement l'hygiène publique et la solidité
des maisons.
Le lycée Saint-Louis a particulièrement eu
à soufh'ir de cette invasion des eaux.
L'administration est résolue à faire droit
aux réclamations fondées du quartier envahi
par l'inondation souterraine.
L'amygdaline, composée par l'illustre pro-
fesseur t~azenave, a. pour base, comme l'indi-
que son nom, un lait d'amandes délicieuse-
ment parfumé. Elle s'emploie en lotions sur
le visage, le cou et les épaules, et préserve la
peau la plus délicate du hâte, des rougeurs, ef-
fervescences, taches do rousseur etcoups de so-
leil. Sous son innuence, la peau devient douce
et veloutée. L'Amygdaline prévient l'appari-
tion des rides. (47, avenue de l'Opéra.)
MONStEUH LECOQ.
LES j~mm Emms
t~tt aémtssien dm ministère itatien
Après cinq mois à peine d'existence, le
cabinet italien préside par M. Cairoli vient
de succomber devant une coalition d'ex-
trême gauche et de droite, menée par
MM. Nicotera, Crispi et Zanardelli.
Les hostilités se sont ouvertement dé-
clarées à propos de la discussion du bud-
get la commission des finances avait
adopté, par 19 voix sur 20, un ordre du
jour ainsi conçu, en réponse à une de-
mande de prolongation d'exercice provi-
soire pour le mois de mai S
La Chambre, déplorant que le gouverne-
ment du roi ait dû présenter une autre de-
mande d'exercice provisoire, passe à l'ordre
du jour.
Des négociations habilement conduites
firent écarter la présentation de cet ordre
du jour, à la séance de la Chambre de
jeudi, et son remplacement par une mo-
tion plus mitigée émanantdeM. Zanardelli,
et tendant à 1 ajournement du débat jus-
qu'à la discussion du budget de l'inté-
rieur.
M. Cairoli voulut, toutefois, poser la
question de confiance et se rallia à l'ordre
du jour suivant, présenté par le député
Baccelli
La Chambre, prenant acte des déclarations
du ministère, passe à l'ordre du jour.
Mal lui en prit, car cette motion ne
réunit que'154 voix pour et 177 contre:
celles-ci se divisent en 89 voix de la gau-
che et 88 de la droite.
Devant cette manifestation et à la suite
d'une séance du conseil des ministres,
M. Cairoli a remis au roi Humbert, re-
venu à Rome le jour même, sa démission
et celle de ses collègues.
Cet événement a été vivement com-
menté en Autriche, et la WteM< Allge-
~e~e Z<~ÏM/~ se fait, en ces termes.,
l'écho de l'impression du moment
La coalition entre les trois chefs de groupes
semble s'être formée sur le terrain, sinon
d'une politique anti-autrichienne, ce qui se-
rait peut-être trop dire, au moins d'une poli-
tique de froideur à l'égard de l'Autriche ou,
ce qui revient au même, sur la base d'une
intime union avec le cabinet Gladstone.
Examinant l'issue probable de ce conûit,
le Zïwes dit
Dans un sens, les ministres ont une majo-
rité relative mais, en l'absence d'une majo-
rité absolue apte à soutenir un parti quel-
conque dans la Chambre, telle qu'elle est
actuellement constituée, la dissolution paraî-
trait inévitable.
Un replâtrage fût-il possible pour quel-
que tempSf c'est là la solution qui s'impo-
sera fatalement ,dans un délai rapproché,
au roi Humbert.
PAUL CARTEL
TÉLÉGRAMMES & CORRESPONDANCES
MARSEILLE, 29 avril. Les produits
de l'épuration à outrance:
M. Paul Bonini, ancien chef de gare à Dra-
guignan, ancien négociant-commissionnaire,
ancien adjoint au maire do Marseille, radi-
cal, s'est senti tout à coup, à quarante-deux
ans, une vocation administrative et vient d'ê-
tre nommé sous-préfet à Céret (Pyrénées-
Orientales)..
Or ce pur des purs, fils d'un ancien oincior
supérieur bonapartiste, a été lui-même, dans
sa jeunesse, zouave pontifical.
MARSEILLE, 30 avril. Contraire-
ment à la nouvelle donnée par le T'em~ et
plusieurs autres journaux, M. Sameshima,
ambassadeur du Japon à Paris, n'est pas rap-
pelé à Yeddo; il n est pas nommé ministre
des affaires étrangères et ne quittera pas
Paris.
Un employé d'une importante fabrique
d'Aix, qui possédait la confiance de ses chefs,
aurait détourné 60 à 80,000 francs.
NtMEs, 30 avril. Un accident, qui
a coûté la vie à un père de famille, vient
d'arriver dans la cour de l'usine de MM. Au-
bert et Farinière de notre ville.
Les nommés Jacques Felix et son gendre
Baptiste Pierre venaient d'arracher un énor-
me tronc d'arbre qu'ils avaient placé dooout
do façon à être chargé sur une charrette;
mais ce dernier ayant fait une fausse manœu-
vre le tronc d'arbre est tombé et dans sa chute
lui a broyé la tête. La mort a été instanta-
née.
Baptiste Pierre laisse une veuve et deux en-
fants.
BORDEAUX, 30 avril. II y a huit
jours que le triple assassinat de Saint-Quen-
tin-Ie-Baron a été commis, et à l'heure où
nous écrivons on n'est pas beaucoup plus
avancé qu'on ne l'était au moment do la dé-
couverte aes trois cadavres. La population
des environs est toujours terrifiée, et, la nuit
venue, on no rencontre guère ;de passants
attardés sur les routes. Chacun se barricade
dans sa maison.
Outre la certitude déjà acquise que le vol
a été le principal mobile du crime, on a à peu
près la conviction que plusieurs personnes
ont trempé dans l'assassinat de la famille
Donzeau.
Le parquet tout entier de Libourne s'est
rendu aujourd'hui à Saint-Quentin-Ie-Ba-
ron.
ViiRB, 30 avril.–Mme da Ca.douda.1,
dont la. vie depuis quelques anrrées n'était
qu'un long martyreCourageusement supporté,
vient de mourir à l'âge de soixante-dix-huit
ans, à la communauté de Louvigné-do-Bais,
arrondissement de Vitré.
TocLOUSs, 28 avril. Un crime
a été commis avant-hier, aHèes Saint-Miche),
4, dans ta maison de Mme Oiié.
Vers les onze heures du matin, ne voyant
pas descendre le domestique, des personnes
de !a maison sont allés frapper à la porte de
sa chambre. Aucune réponse. La porte était
entr'ouverte on pénètre dans la chambre, et
là un Fpoctacte a.nraux s'offre aux regards dos
-]''it.i!rs. Le m'.i!'ie'!rc'.tx ('t)r"3& ~'c 'a~.
ïï.~ .iu ~~f~i:t .l u~: `'~ï. LE¡ ~i~~
trument tranchant lui avait coupé l'artère ca-
rftide.
On croit d'abord à un suicide. Mais, après
un examen minutieux du cadavre, il est re-
connu que te domestique a étéla victime d'un
horrible assassinat.
En effet, te malheureux portait à la nuque
de profondes blessures qui paraissent avoir
été faites avec un instument contondant. Le
crâne était en partie écrasé. On n'a trouvé
dans la chambre aucun des instruments qui
ont servi au crime.
C~LV!, 28 avri[. On s'entretient
ici de la nomination prochaine, comme sous-
préfet de notre arrondissement, de M. Ma-
rini, une des créatures de M. Pozzo di Borgo
et légitimiste déctaré.
Nos républicains se montrent exaspérés de
cette nomination.
L. M B.
LA. SO~JRSE
Malgré tous les efforts des baissiers, mal-
gré les bruits qu'on faisait courir de troubles
et de grèves, on a répondu les primes du 50/0
à 119 20 au profit de la plupart des acheteurs
d'avril. Comme nous lavions fait prévoir,
aussitôt après la, réponse effectuée, l'allure
d'amélioration des cours s'est nettement mar-
quée.
On finit a.ux plus hauts prix sur nos rentes
119 35 l'Ey?M)?'Mn<, avec un progrès de 12 cen-
times eur ta. journée précédante. Le 3 0/0
prend encore 10 centimes d'avance et l'amor-
<[Ma~e 17 centimes.
La conversion du 5 0/0 a été de nouveau
réclamée ptLr l'honorable M. Hàentjens. Pas
encore, mais bientôt! a-t-on paru lui répon-
dre, tout comme dans les A~ee~ une ~VMt<6;
le bientôt appartiendra certainement aux
Chambres nouvelles.
La liquidation se fera dans des conditions
assez favorables Londres et Berlin n'ont
pas eu de difficultés pourquoi notre place en
subirait-elle ? L'argent est abondant et se
montrera certainement facile aux bonnes va-
leurs.
La majorité des primes sont levées; la
réponse a été faite aux prix suivants
84 25 pour le 3 0/0; 85 70 l'Amortissable;
1,190 le Crédit Foncier 985 la Banque de
Paris; 930 le Crédit lyonnais; 557 la Société
Générale; 75625 le Mobilier espagnol; 96250
le Suez, et 84 25 l'Italien.
La situation qui se dégage du bilan de la
.Bles besoins del'échéance de nnavri), l'encaisse
n'a pas été entamé.
Voici les principaux points de ce bilan:
AM~/7te/tdu portefeuille, 55,549,000 francs; da la. circu-
lation des bille[s, 6,560,215 francs; du compte-
courant du Trésor, 25,051,048; des comptes-
courants particuliers, 40,205,000.
D:M:~H
Les bénéfices de la semaine s'élèvent à
388,000 francs; les dépenses d'administration
à 254,522 francs.
L'action de la Banque de F/'66nc<* est cotée
3,240.
Voici les valeurs qui, pendant cette Bourse,
ont été le plus favorisées
Hausse de 5 francs sur le C'rde 15 francs sur le Gsur l'O/eens; de 16 25 sur le Lyo~-AMtranee; de 5 francs sur le Suez.
La..Rc~e~/oMCt'e~e est très ferme à 590.
Cette Société serait, dit-on à la veille d'em-
ployer les ressources de son capital et de ses
réserves en acquisitions de nombreuse maisons
de rapport dans Paris. Cette compagnie suit
on cela strictement le but qu'elle s'est pro-
posé à chaque disponibilité d'argent doivent
correspondre des acquisitions immédiates
d'immeubles.
C'est ce mécanisme, constamment mis en
œuvre, qui assure aux actionnaires le paie-
ment régulier de leurs arrérages de .Re/t ~bMc:'ëye, aux échéances ordinaires des loyers
parisiens 15 janvier 15 avril, 15 juillet et
15 octobre. Les actionnaires de la Rente fon-
cière sont ainsi tous propriétaires et ils
ont la. facilité do pouvoir réaliser leurs pro-
priétés à tout instant.
Les actions anciennes ont touché un cou-
pon de 3 francs le 15 avril; nous serons en
mesure d'indiquer prochainement le montant
du coupjon d'intérêt acquis aux actions nou-
velles. Ces dernières auront droit au coupon
du 15 juillet prochain.
Les actionnaires de la. compagnie du CAe-
mt/t <~e~r du Nord se sont réunis hier,
sous la présidence da M. le baron Alphonse
de Rothschild.
Le dividende pour 1879 a. été fixé à 68 francs
par action.
L'assemblée a approuvé la convention con-
clue pour l'acquisition des lignes du chemia
de fer Picardie et Flandres.
Ont réété élus membres du conseil d'admi-
nistration
MM. le baron James de Rothschild, Charles
Picard, le vicomte de Saint-Pierre et le comte
Pitlet-WiM.
Ont été nommés administrateurs, on rem-
placement do MM. le baron Lionel do Roth-
schild, Félix Vernea et le général Morin,
décèdes M. le baron Na~haniel de Rothschild
et MM. Léon Say et Adolpha Vernos.
MM~.
PETITE BOURSE DU SOIR
Amortissable D, 3 0/0 84 42, 45.
5 0/0: 119 37, 35, 38 Italien 84 40,
42, Turc 10 65. Egyptien 314 37,
nen, !))n< nn. Banque ottomane: nM" t", ~)
Ba Florins 75 1/8, ne aeA))).– Hongrois
901/2,7/16,
L'abondance des matières nous oblige
a supprimer aujourd'hui notre.Pa~'s~ne.
MAtsoM ou PONT-NEUF COMPLET coutil 0~6
i
Mouchoirs, C'" Irlandaise, 36, rue Tronchet.
Sous le titre typique les Af~t~es de yayn:-
son. série, Dot r<~eme/~an~e, Mme de
Chandoneux commence chez E. Pion et C~ la pu-
blication d'une série d'études spéciales faisant
suite à ses M~e~es n~t
t
t tn'OtOTtP'6 disparait parla Liqueurhyglenique
Ht UDMi*D''e'dtMchj~,t'A!!n-OBËSntS,3,t.«jttbtM
Pt~-o f!'np~ati~-P~s.CLANCHET,55,r. r,
rretS a figent Montmart~,là5h.,ouéc.
.>
OHARBONNEL, CONFISEUR
Baptêmes–Dessorts–Glaces–Fruits frappés
pour théâtres.–3~, aveame de rOpéf*
tEUNESSE et BEAUTE sa conservent jusqu'aux
J extrêmes timitea de l'âge pa.r remploi de lt
GEORGINE CHAMP BARON. Appfica.tioc et
démonstration. 30. rue d-i Provense. à rentreeol.
4
BE!X' <&: 0'"
t S, rue t*araRopr&senta.tion des Fabriques fra.nçaises et
étra.n"ères. Con!mfwon, .E~or~t'on.
ËCHOS DES THEATRES
Le début de MUe Montai à l'Opéra a été
des plus heureux.
La débutante a chanté les /7f~MMei" t'o"t t'cUe voix qu'une peur abomina.o
.t;fi a parah'ser. C'est une jo-
c.'oi'te.iM espagnol etqu)
t ressemble un peu à Mlle Maun, la charmante
) danseuse de l'Opéra.
Les applaudissements n'ont pas manqué à
la. nouvelle Valentine. Nous reviendrons sur
ce début plein de promesses.
Hier soir, Mme Patti avait réuni quelques
amis à dmec.
Son intention première était d'organiser,
pour la soirée, une sorte de concert intime;
mais M. Nicolini se trouve en ce moment as-
sez souffrant pour ne pouvoir même chanter
ce soir au théâtre Italien.
L'excellent ténor est forcé de se coucher,
afin de pouvoir apporter lundi, au concert du
Trocadéro, le concours qu'il a si gracieuse-
ment promis, ce dont il faut lui savoir gré.
Le succès des MoMS~Men'empêche pas M. Cantin de songer à l'ave-
nir et de contracter, pour la saison prochaine,
d'importants engagements. Pour n'en citer
qu'ua aujourd'hui, bornons-nous à dire que
M. Morlet, le charmant baryton de l'Opéra-
Comique, vient de traiter pour trois ans avec
le théâtre des Bouffes.
II y aura mardi, aux Variétés, une repré-
sentation extraordinaire, au bénéfice d une
aristo, composée de deux premières
Mes .BeœM.e-.Pe/'M comédie en un acte de
MM. de Najac, jouée par MM. Christian, Ba-
ron, Didier, Mmes Beaumaine, Leriche et
Barotti.
L'Œ~ d:t Comntodore, invraisemblance en
un acte, de Cham et M. Busnach, jouée par
MM. Christian, Léonce, Baron, Mmes Leriche
et Baretti.
Là reprise, aux Variétés, de Lo~o~e, par
Mmes Ghaumont, Delessart et MM. Didier et
Blondelet.
Plus un lever de rideau.
Le Grand CasMnt'f n'aura donc plus que
quatre représentations.
En répétition à l'Ambigu, pour finir la sai-
son, la A/oMcAa/'dg, drame humoristique do
M. Paul Parfait.
Aux Folies-Dramatiques, c'est la province
qui applaudit en ce moment la .F:~ dMoottr'-ma/or. Contre-coup du succès obtenu
par la pièce de MM. Chivot et Duru dans tou-
tes les grandes villes de France. A l'Asconcion
et à la Pentecôte, ce sera le tour des étran-
gers qu'amènent toujours ces fêtes, et l'amu-
sant opéra-comique terminera ainsi brillam-
ment fa saison avec sa 200° représentation.
Demain dimanche, matinée au Vaudeville.
En voici le programme
Les .S'e~t/nëançHes, avec la troupe des Va-
riétés.
L'J?nsct~~Mm.em!i MMet M. Saint-Germain.
Intermède par Mlles Barretta, Delaporte,
et Humberta; MM. Thiron, Worms et Ber-
thelier.
La Sainte Lt~Ke ne sera jouée qu'au com-
mencement de la'semaine prochaine, à la
Gaïté, et cependant les auteurs sont déjà
saisis de demandes pour le privilège à accor-
der en Belgique, en Angleterre et en Hol-
lande.
MM. Richard et Launay ne veulent pren-
dre encore aucune décision.
Nous donnerons la distribution dans quel-
ques jours. L'interprétation de la pièce sera,
paraît-il, un sujet d'agréable surprise pour la
critique, qui verra se révéler. sous un nou-
veau jour, tout une pléiade d'artistes de
beaucoup de valeur.
La représentation en mémoire d'Alfred do
Musset, organisée par la jeunesse des Ecoles
au profit des pauvres, qui devait avoir lieu
le 2 mai prochain, au théâtre do Cluny, est
remise au 9 mai et sera donnée an Trocadéro.
Mite Sarah Bernhardt à promis son concours.
Li première représentation de Madame Gr<
undi prochain.
Grand succès à l'Eldorado, pour un duo
dramatique la ~Mt/tcee de .R~KM, de MM.
L. Labarre et J. Grancey, musique de M. Go-
defroy, interprété par deux artistes d'une
réelle valeur, MUes Amiati et Juana. La FtCtK-
cee de .R~ttse est l'œuvre d'un compositeur
de talent, et comptera certainement parmi
les meilleures créations du répertoire de l'El-
dorado.
Parmi les autres attractions du programme,
signalons le t;:o/o~ K<~Myo~:sMassini.
Le premier des huit grands concerts-festi-
vals que donnera cette année la sociétés des
Concerts du Trocadéro aura lieu dimanche,
dans la grande salle dos Fêtes.
On nous .écrit de Bruxelles: e
« A la représentation de la F't/~dM~a~&OK~
mo/or, donnée ce soir, au bénéfice do Lucy
Abel, –Offenbach dirigeait l'orchestre.
On lui a décerné des honneurs de tous
genres, même du genre naïf.
Partout, dans la salle, des écussons por-
tant son nom, entourés do lauriers; des ban-
deroles sans nombre où se trouvait inscrit
(trop de fleurs ) puis des draperies do ve-
lours rouge, & glands d'or, à l'orchestre le
pupitre du maestro et le trou du souMour
garnis de drap rouge, avec de petits clous de
cuivre; sur le pupitre, les initales J. 0., tou-
jours en clous de cuivre; des fleurs encore,
et, si on n'en avait pas mis sur son fauteuil,
c'est tme cela l'eût gêné.
x Unëovationà.sonarrivée.
Après le premier a.cte, le.ridea.'u. s'est
levé et on lui a offert des couronnes, des
paniers de fleurs et des bouquets variés;
puis, sur une table, un bronze, la Do~t/M
de Molière.
x OSonbach a adressé un petit discours au
public pour le remercier. H
Le ténor Tournié fait flores au Havre. II a
chanté hier les ~M~H<*node recette.
La salle est louée entièrement pour ce
soir. MM. A. Thomas et Vaucorbeil assis-
teront à cette représentation.
FHANCOtS OSWALO.
mMM!S!MBLANC
6, boulevard des Capucines
tjtr~Dt S ]M;AÏ
~e ~~e <~ ~e~~
rr
EXPOSITION
GÉNÉRALE
aux Comptoirs de LINGE DE TABLE
TOILES, MOUCHOIRS, RIDEAUX
BLANC de COTON COUVERTURES
BONNETERIE et GANTERIE, été,
La, Nomenda.ture des nombreux ArUcIes
que cette Maison doit ûHrir & sa Clientèle
seril donnée dans les journaux de ~amed:
so:r et Dt/Hanc/te n~M, et indiquera les
avantages surprena-nts qu'elle réserve pour
l'ouY6rturedela.sa,ison.
< JOUEUR des JACOBINS. hygi6n.,digest..rMh.
tj p'les estomacs parées. etd~Itc.Dep. 10, r.HMevy
GRANDS MAGASINS
-&u*-
PRINTEMPS
Lundi prochain
EIPOSfïMK~'mEm~mOM~E
CE
MAI
~~m NOMBREUSES
OCCASIONS ~M~ ~Mfero~%
cette jFa~o~~o~ ~OM~ ~e-
com~c~o~ jo~cM~e~e-
M~e~~ les ~c~ mM~
FAtI-.IL.E noire très bonne qua-
lité pour jupes et jupons, t E n
largeur 0"'56. Le mètre. OU
~A-tH-JE noire de laMafso~ Fa-
jo(SS:e/Mse~De&r: garan-
tie à l'usage, 130 portées de
chaîne, largeur O'"60, valeur f
rëeUe 10 fr. Le mètre. 3 4 U
SA-TtBf eoMlenr toutes nuances.
largeur 0'"56. Qualité souple Q
Le mètre. 4 U U
extra, noir et de toutes cou-
leurs, largeur 0"57 à O'"60. Q
Le mètre. Q 3U
TTmsddcttdFA~Trj~tsunESt
en trame laine, diverses
dispositions et largeurs au <) F
prix de. Le mètre.Z 0
t1 mètre et 1"'10, valeur réelle < ~JF
2 fr. SO. Le mètre, j 4Q
TJtt Sd~c umis toutes nuances, va-
leur réelle 9a centimes. Le Z E
mètre.43.
tJn Lot de SATrï~ftS umis
pure laine, larg.0°'60, valeur .,) '~E'
réelle 1 fr. 4S. Le mètre, f 0
ttj~~t~LSSESETTm:t&<~
C.HE8 m<~i~*s pour
robes et costumes, largeur
0"85 à 0~60. Valeur réelle ") r
Ifr. Le mètre. JO
XEfBUBt m
ranti, largeur 0°80. Le me- )f
tre. 40
I:?'riches, teint garanti, lar- .) CE
geur0'"80. Le mètre. » 00
J~Et<~BrOTt&S pour t~mcs
en zéphir rayé. garnis aux
manches, col et poches, de 0 t*
percale pompadour. OU.
FETen percale à pois, garnis de
plissés unis aux manches, C E
au col et aux poches. U OU
MAJ~~tHLJE tr~s ci~g&nt~
pour D~mes, entièrement cou-
verte de franges de soie
avec ou sans jais, ruche de
dentelle à l'encolure et <) Q
nœuds de satin.
]M:AI~TTEATIvisitepour
l~~N~ea, en beau cachemire Hindou,
doublé de soie., richement
garni de dentelle de Paris,
passementerie de jais et T
nœuds de ruban. J' U
M.OBES d'Entants décolletées,
en zéphir bleu ou rose bro- < r F
dées, de 1 an 4 ans.§
t<,OBBES dL'Emttmts montantes,
en oxford ou percale de ') F
couleur de 0"80 à O'"60. <3 OU
UN SOLDE DE
CA~sVMtTABMCHEYREAti
1 bouton pour Dames,
qualité garantie, a.u prix extraordinaire de
La- paire JT* cent.
cent. La paire
Signalons aux Bibliophiles te.~A~'y'cet~fs~o
~scMr:a; splendidement éditées pa.r BRU~bx,
,a,vecnnluxeroyal.
MiLLF QE PÂRtS
wBa-~ËM 8~5~ B ~a~tat~
170, rue Montmartre
F~r~r ~e ZH~d'2 jp~oc~~
EXPOSITION GËNERALE
GRANDE
@U~rKBOE.
Dstails dans tes journaux do demain
:E3 ON
POUR CX
MMLE MSSE-TÊTE GAULOIS
A pfMf/re ~an.9 !M 6MnMfM! e~M joKry}16, rue GrM~e-BateUèro
(Le double ca.sse-t&tc ne sera. dëiirra que
contre six d~ ces bone.)
M. Santerro et tous ses amis, après Iui,sont
venus déclarer qu'il était à la. fois pour sa
fille un. père et une mère. Cette explication
ae suffit pas, parea que, M. Aràchequesne
étant un homme de mœurs légères. c'est
de notoriété publique il ne sait pas se re-
signer à -vieillir, il a garde les prétentions ga-
lantes de la. jeunesse; on l'a vu au théâtre en
bruyante compagnie. Une jeune bonne dé-
clare qu'il lui a pincé la jambe. En allant au
Bois; en voiture, il salue des femmes, en di-
sant que ce sont des cocottes, cela devant ses
pf-ti~-Mfants, tout prêts à. retenir ces sortes
d< mots.
Arrivant aux lectures immorales. M'
Bétolaud dit que ce sont des ~OM:~M/'e§
~e~aMes. Mme Santerre avait vmgt-
quatre ans, et on trouve sur son agenda,
a la date d'octobre 1876
Sébastien va. à Paris; mon père faste avec
moi nous passons l'&prës-midi à lire l'Ar<
~'otMe/ d'Ovide..
M* Bétolaud fait remarquer que le livre
qui fut lu contenait, en outre du texte
latin, qui dans ses mots brave l'honnê-
teté, non seulement la traduction, mais
des notes très étendues.
Jamais, a.Yant M. Arachequesne, un père
n'avait eu la pensée de lire un pareil livre à sa
fille.
H y a dans ce livre un précopte que Mme
Sa.nterro a su mettre en pratique.'
Et Meet H:a jM~a?~ p~~Me /~
une femme doit nier jusqu'au bout. >
Le mensonge est dans )a. nature de Mme
Sa.hterre; elle avait prétendu que c'était te
père Santerre qui, après une conversation
sur l'art antique, était allé cherché le livre
dans la bibliothèque. Or, à cette époque~ M.
S&nterre était mort.. i
Mais l'~r< d'armer pâlit devant un autre
livre qui n'a pas, celui-là, l'excuse de l'anti-
quité.
11 lui fallait quelque chose de moderne, de
palpitant; elle a pris Afttc~otse~e de MaM-
p~, l'ouvago le plus corrupteur qu'on puisse
trouver, écrit au moment du roma.nttsme
échevelé de 1830, par un jeune France
qui l'a lancé camme une sorte de défi à la
pudeur, pour fixer la renommée par Un coup
d'éclat, car ce n'est pas autre chose que l'a-
pologie de la volupté charnelle et mémo de
la. luxure contre nature dans tous ses raffine-
ments, puisqu'il y est parlé d'un amour de
femme a femme.
On chercherait un cours de libertinage et
de débauche, que l'on n'en trouverait pas de
plus dangereux que celui-là, à cause de la
forme capiteuse qu'a su lui donner ce maître
coloriste qui a\a.it nom Théophile Gautier.
Ce livre, Mme Santorre ne l'a pas lu par
surprise. Elle l'avait lu seule une première
fois, en prenant son bain.
Quand une femme a porté les lèvres à ce
breuvage empoisonné, si elle ne le repousse
pas avec dégoût, elle vide la coupe avec avi-
dité jusqu'à la dernière goutte. Il y avait ou
une lecture solitaire; celle-là avait peut-être
l'excuse de la curiositéexcitante et malsaine,
la lectrice ne s'étant pas vue rougir. Mais ce
livre l'avait charmée, elle a voulu se le faire
relire, le savourer à deux, et, quelques jours
après, le 16, on lit, sur l'agenda, cette men-
tion
M Encore au lit, mo~ &om père me soigne
nous lisons jMademotseMe d!e A&MpM.
Nous soulignons exprès les mots Mon
bon père s, et nous rappelons que c'est
Mme Santerre elle-même qui a jeté ces
agendas dans le débat, ne soupçonnant
pas qu'on trouverait tant d'arguments
contre elle et contre son père dans ces
courtes mentions 1
Ainsi, le père est placé à côté du lit de sa
fille et ils font !a lecture à haute voix. On a
dit qu'ils n'avaient pas tout lu. Qu'importe? 'f
Est-ce que la préface ne suffisait'pas? la pré-
face, où l'on représente la vertu sous les traits
d'une grand'mère, à. laquelle il faut préférer
quelque petite immoralité bien pimpante.
tnctdent
M* Bétolaud cite des passages de jM
celui où le héros du roman raconte qu'il
a eu la fantaisie de posséder sa maîtresse
en toilette de bal, dans un salon, les lus-
tres allumés, tandis que lui-même était
costumé en ours'
L'honorable avocat allait passer à une
scène de débauche entre femmes, lors-
qu'il a été interrompu par M. le prési-
dent Larombière, qui lui a dit qu'il était
inutile de continuer ces lectures.
L'interruption de M. le premier président
me prouve, dit M° Betolaud, que cette lec-
ture, qui n'a pas blessé la. pudeur de Mme
Santerre et de son père, blesserait la pudeur
da l'auditoire. Et pourtant ceux qui sont ve-
nus ici savaient bien ce qu'ils y venaient
chercher. Il faut, à ces sortes de lecture, le
silence et le demi-jour de l'alcôve
(Plusieurs dames se cachent la ngure
derrière leur éventail.)
Et c'est à sa fille que M. Arachequesne
a lu ce livre. Ah M* Cléry déclarait que ni
lui ni moi n'en aurions fait autant! Je )e crois
bien; cette seule pensée me fait passer un
frisson jusque dans la moelle des os. La
fille! la fitie la chère enfant' Ah celui qui
l'a souillée par une semblable lecture est le
plus indigne des pères et le dernier des hom-
mes
Et c'est à cette femme que vous voulez
confier l'éducation des petits enfants Et on
nous objecte qu'entre un père et une fille il
n'y a pas de milieu tout est pur ou tout
est souillé! Et on nous oppose la corres-
pondance en disant que c'est la preuve qu'il
n'y avait entre le père et la fille qu'une anee-
tion passionnée! Et on fait déposer comme
témoins de vieux amis de la famille qui n'ont
rien vu que de touchant
Ah pauvre abbé Dumousset! Dans une
déposition d'une adorable candeur, il disait
Je crois naturellement Mme Santerre; j'ai
connu les vicaires qui lui ont fait faire sa
première communion; elle avait parfaitement
suivi le catéchisme." Qu'a.urait-11 dit S'il avait
connu ses lectures? Et la sœur Sainte-Gon-
zague et la tante Guillot et ia tante Le-
beui (Rires.)
Faute de place, nous sommes obligés de
remettre à demain Is. suite des débats.
MA)TRE X.
Nouvettes Diverses
FÊTES DES ENVmONS DE PARIS
Dtm&~cAe .2 m
~
des courses nautiques.
AdaMot~e(Vincennes). Fetaa.nnueila:
grand concert, iituminations, ba.i do nuit.
Lundi. Jeux et divertissements pour les
~a.r<~on& et les nties, pnx.
Jeudi. Amusements de toutes sortes et
illuminations générales.
Bo!~ ~e BoM~ne (S~int-I~xare). Gr&n.
des coursas.
Co~et~ (Lyon).Continuation du grand
concours de tir à la carabine, offert par le
cercle da tir.
C/~i'
tre.
Jeudi. Retraite nux namb~aux et feux
iMnques.
C'oBh'mxMefs(Est). Fête annuelle :jeux,
prix, concert, bal, illuminations.
~eoMe/t (Nord). Illuminations, ba!, jeux,
prix, tir à la carabine, théâtre.
.Mb~OM~ (Tramways, gare do l'Est-cein.
ture). Grand concert vocal et instrumental,
tombola, bal.
Lundi. Retraite aux nambeaux.
Jeudi. Clôture de la fête à 8 h. 1/2, feu
d'artince.
Ma/aA-o~' (Ceinture, omnibus). Grand
concert champêtre.
Jeudi. Bal d'enfants, courses en sac et
courses aux ciseaux prix.
7~aM
.PM
de sujets~ grotesques; à 9 h., illuminations,
embrasement général de l'Ile par des feux du
Bengale.
Lundi. Jeux, prix.
Mardi. A 8 h. 1/2 du soir, grand concert
par la Sociétéphilharmonique.
Jeudi. A 2 h., distribution solennelle des
prix aux élèves de l'Association philotechni-
que.
.SfM~-Ge~ M
forêt.
~'oM<-C
& 1 h., dénié dans la ville, grandes eaux, vi-
site aux jardins réservés, bals, concerts, théâ-
tre, jeux, prix.
Vt~ee~ftes (Vmcennea). Courses d'obs-
tacles.
T~rMt~es (Ouest). Grandes eaux.
Vt~eneKM-.Sat~-Geoy~es (Lyon).– Clôture
de la fête, retraite aux,nambeaux et amuse-
ments de toutes sortes.
UNE 6KATt[ APFAUtE
Une arrestation vient d'être opérée qui a
jeté l'émoi dans le monda de l'Assistance pu-
blique, en ce moment privée de directeur.
Il est vrai qu'avec ou sans directeur les
événements eussent été les mêmes.
Depuis quelque temps on remarquait, à
l'hôpital Samt-Antoine, la disparition de subs-
tances pharmaceutiques en quantité considé-
rable quinine, morphine, vin de quinquina,
rhum, élixirs de toute sorte et noies de
tous formats.
Quand on eut acquis la certitude que ces
substances ne pouvaient raisonnablement
être consommées par les demandes de l'hôpi-
tal, on nt pratiquer une surveillance sur le
service des étudiants en pharmacie, et quel-
ques jours après M. X. étudiant, était filé
par la police et arrêté, à sa sortie de l'hôpital,
nanti de plusieurs nacons.
Une perquisition pratiquée & son domicile,
avant-hier, a amené la découverte de quan-
tités relativement considérables do morphine
et de quinine, dont !a valeur s'élève à cinq
cents francs environ.
Le malheureux élève dérobait chaque jour
une Sole ou un paquet quelconque et entas-
sait le tout pêle-mêle dans sa chambre, où ~o
commissaire de police a tout retrouvé
Cette arrestation a causé dans tous les hô-
pitaux do Paris une émjQtAon,~ui, s'explique
du reste. ?'
Nous avons raconté, il y a un mois. l'ag-
gression de ces petits voyous qui avaient
attaqué la voiture des sœurs dos Batignolles.
'Voici un fait nouveau, inspiré par le même
esprit d'insulte à la religion.
L'église Sainte-Mario des Batignollos était
hier, vers deux heures, remplie par une nom-
breuse assistance, à l'occasion de la conHr-
mation des jeunes communiants.
Quelques polissons trouvèrent spirituel do
lancer, à coups de fronde, des pierres sur les
vitraux de l'église, et blessèrent ainsi plu-
sieurs personnes par la chute des éclats de
verre.
Quand les vauriens virent les assolants
sortir, ils prirent la fuite mais trois d'entre
eux furent arrêtés et conduits chez M. Bé-
nard, commissaire de police, auquel ils décla-
rèrent que l'idée île cette farce leur avait
été donnée par leurs parents.
Ce magistrat a aussitôt ouvert une enquête.
La Compagnie des omnibus, qui a racheté
le chemin de for américain du Louvre à Ver-
sailles, reprend aujourd'hui ce service dans des
conditions tout à fait nouvelles, qui feront de
cette excursion une partie de plaisir très re-
cherchée.
Départ toutes ~es demi-heures du Louvre.
et de Versailles; plus un départ tous les
quarts d'heure intermédiaires à la. station de
Sèvres seulement.
Le matin, service extraordinaire pour les
ouvriers, et le soir, à minuit 15 m., pour les
théâtres.
Nous venons de passer on revua les char-
mantes confections do la ville de Bombay, 35,
boulevard des Capucines, où nous avons pu
admirer les modèles lés plus gracieux et les
plus nouveaux do vêtements de demi-saison.
Les visites et les châles transformés, qui
constituent la grande vogue du jour, y sont
en nombre incalculable. Tous les genres,
tous les modèles y sont représentés. Le tout
est frappé au meilleur coin de l'élégance et
du bon goût..
Nous citerons, en première ligne, la visite
en tissu broché à dessins turcs puis la visite
en satin imprimé de toutes nuances, doublée
de surah cuivre, grenat et vieil-or un autre
genre agrémenté de morabouts et en6n, le
modèle cachemire de l'Inde, qui n'est autre
chose que le vieux châle si rococo, devenu mé~
connaissable sous la forme si coquette et si
jeune que savent lui donner les artistes de la
Vt~e de Bom&o~. C'est à n'y pas croire, tant
c'est merveilleux et charmant.
M. de Busschère, commissaire de police du
quartier de la Porto-Saint-Martin, a fait con-
duire hier, à l'innrmerio spéciale du Dépôt,
un nommé R. âgé de vingt-trois ans, marin
au service de l'Etat.
Ce jeune homme, passant devant le théâtre
do la Porte-Saint-Martin, requit deux gar-
diens de la paix d'arrêter une dtle L. qu'il
accusait do vol. Amené au commissariat de
police, le marin donna des signes non équivo-
ques d'aliénation mentale.
Non-seulement il oublia son accusation de
vol portée contre la fille L. mais il menaça.
les agents, injuria le secrétaire puis, tout &
coup, se saisissant d'un couteau, il chercha a
s'en frapper. En même temps, il se dénonçait
comme rauteur de vols importants commis,
disait-il, do complicité aveo Menesclou, le
sinistre assassin do Louise.
L'état de surroxcitation do ce malheureux
était extrême tandis qu'on le conduisait au
poste, où, par deux fois, il a essayé de se
pendre, il s'est précipité du haut do l'escalier
du commissariat. Fort heureusement, un des
agents réussit à.Ie retenir par ses vêtements.
Un voleur qui s'efforçait de faire sauter la
serrare d'un appartSmeht, aux Champs-Ely-
sées, a. été pris en nagrant délit par les loca-
taires voisins.
Depuis plus d'un quart d'heure, il t'y'a.oa~-
/
ne la serrure si réfractaire à ses tentatives
était, parait-il, une de ces fameuses serrures
a gorges, incrochetables au demi-tour comme
au gros pêne, qui ont déjà valu la médaille
d'or a la maison HaS'ner, Pierre, du passage
JouËroy.
L'adminisu'aiion des eaux et égouts de
Paris, sur laa plaintes répétées dfs habitants
Ces bassins, qui reçoivent les eaux du puits
al~téai9n t7e Ghemelle, sont sitùés du puits
artésien d@ Grene!)e~ sont situes outre les
rues Monsieur-le-Prince, Racine, et le bou-
levard Saint-Michel.
Les réservoirs détériorés par un long usage
ont amené des infiltrations qui menacent sé-
rieusement l'hygiène publique et la solidité
des maisons.
Le lycée Saint-Louis a particulièrement eu
à soufh'ir de cette invasion des eaux.
L'administration est résolue à faire droit
aux réclamations fondées du quartier envahi
par l'inondation souterraine.
L'amygdaline, composée par l'illustre pro-
fesseur t~azenave, a. pour base, comme l'indi-
que son nom, un lait d'amandes délicieuse-
ment parfumé. Elle s'emploie en lotions sur
le visage, le cou et les épaules, et préserve la
peau la plus délicate du hâte, des rougeurs, ef-
fervescences, taches do rousseur etcoups de so-
leil. Sous son innuence, la peau devient douce
et veloutée. L'Amygdaline prévient l'appari-
tion des rides. (47, avenue de l'Opéra.)
MONStEUH LECOQ.
LES j~mm Emms
t~tt aémtssien dm ministère itatien
Après cinq mois à peine d'existence, le
cabinet italien préside par M. Cairoli vient
de succomber devant une coalition d'ex-
trême gauche et de droite, menée par
MM. Nicotera, Crispi et Zanardelli.
Les hostilités se sont ouvertement dé-
clarées à propos de la discussion du bud-
get la commission des finances avait
adopté, par 19 voix sur 20, un ordre du
jour ainsi conçu, en réponse à une de-
mande de prolongation d'exercice provi-
soire pour le mois de mai S
La Chambre, déplorant que le gouverne-
ment du roi ait dû présenter une autre de-
mande d'exercice provisoire, passe à l'ordre
du jour.
Des négociations habilement conduites
firent écarter la présentation de cet ordre
du jour, à la séance de la Chambre de
jeudi, et son remplacement par une mo-
tion plus mitigée émanantdeM. Zanardelli,
et tendant à 1 ajournement du débat jus-
qu'à la discussion du budget de l'inté-
rieur.
M. Cairoli voulut, toutefois, poser la
question de confiance et se rallia à l'ordre
du jour suivant, présenté par le député
Baccelli
La Chambre, prenant acte des déclarations
du ministère, passe à l'ordre du jour.
Mal lui en prit, car cette motion ne
réunit que'154 voix pour et 177 contre:
celles-ci se divisent en 89 voix de la gau-
che et 88 de la droite.
Devant cette manifestation et à la suite
d'une séance du conseil des ministres,
M. Cairoli a remis au roi Humbert, re-
venu à Rome le jour même, sa démission
et celle de ses collègues.
Cet événement a été vivement com-
menté en Autriche, et la WteM< Allge-
~e~e Z<~ÏM/~ se fait, en ces termes.,
l'écho de l'impression du moment
La coalition entre les trois chefs de groupes
semble s'être formée sur le terrain, sinon
d'une politique anti-autrichienne, ce qui se-
rait peut-être trop dire, au moins d'une poli-
tique de froideur à l'égard de l'Autriche ou,
ce qui revient au même, sur la base d'une
intime union avec le cabinet Gladstone.
Examinant l'issue probable de ce conûit,
le Zïwes dit
Dans un sens, les ministres ont une majo-
rité relative mais, en l'absence d'une majo-
rité absolue apte à soutenir un parti quel-
conque dans la Chambre, telle qu'elle est
actuellement constituée, la dissolution paraî-
trait inévitable.
Un replâtrage fût-il possible pour quel-
que tempSf c'est là la solution qui s'impo-
sera fatalement ,dans un délai rapproché,
au roi Humbert.
PAUL CARTEL
TÉLÉGRAMMES & CORRESPONDANCES
MARSEILLE, 29 avril. Les produits
de l'épuration à outrance:
M. Paul Bonini, ancien chef de gare à Dra-
guignan, ancien négociant-commissionnaire,
ancien adjoint au maire do Marseille, radi-
cal, s'est senti tout à coup, à quarante-deux
ans, une vocation administrative et vient d'ê-
tre nommé sous-préfet à Céret (Pyrénées-
Orientales)..
Or ce pur des purs, fils d'un ancien oincior
supérieur bonapartiste, a été lui-même, dans
sa jeunesse, zouave pontifical.
MARSEILLE, 30 avril. Contraire-
ment à la nouvelle donnée par le T'em~ et
plusieurs autres journaux, M. Sameshima,
ambassadeur du Japon à Paris, n'est pas rap-
pelé à Yeddo; il n est pas nommé ministre
des affaires étrangères et ne quittera pas
Paris.
Un employé d'une importante fabrique
d'Aix, qui possédait la confiance de ses chefs,
aurait détourné 60 à 80,000 francs.
NtMEs, 30 avril. Un accident, qui
a coûté la vie à un père de famille, vient
d'arriver dans la cour de l'usine de MM. Au-
bert et Farinière de notre ville.
Les nommés Jacques Felix et son gendre
Baptiste Pierre venaient d'arracher un énor-
me tronc d'arbre qu'ils avaient placé dooout
do façon à être chargé sur une charrette;
mais ce dernier ayant fait une fausse manœu-
vre le tronc d'arbre est tombé et dans sa chute
lui a broyé la tête. La mort a été instanta-
née.
Baptiste Pierre laisse une veuve et deux en-
fants.
BORDEAUX, 30 avril. II y a huit
jours que le triple assassinat de Saint-Quen-
tin-Ie-Baron a été commis, et à l'heure où
nous écrivons on n'est pas beaucoup plus
avancé qu'on ne l'était au moment do la dé-
couverte aes trois cadavres. La population
des environs est toujours terrifiée, et, la nuit
venue, on no rencontre guère ;de passants
attardés sur les routes. Chacun se barricade
dans sa maison.
Outre la certitude déjà acquise que le vol
a été le principal mobile du crime, on a à peu
près la conviction que plusieurs personnes
ont trempé dans l'assassinat de la famille
Donzeau.
Le parquet tout entier de Libourne s'est
rendu aujourd'hui à Saint-Quentin-Ie-Ba-
ron.
ViiRB, 30 avril.–Mme da Ca.douda.1,
dont la. vie depuis quelques anrrées n'était
qu'un long martyreCourageusement supporté,
vient de mourir à l'âge de soixante-dix-huit
ans, à la communauté de Louvigné-do-Bais,
arrondissement de Vitré.
TocLOUSs, 28 avril. Un crime
a été commis avant-hier, aHèes Saint-Miche),
4, dans ta maison de Mme Oiié.
Vers les onze heures du matin, ne voyant
pas descendre le domestique, des personnes
de !a maison sont allés frapper à la porte de
sa chambre. Aucune réponse. La porte était
entr'ouverte on pénètre dans la chambre, et
là un Fpoctacte a.nraux s'offre aux regards dos
-]''it.i!rs. Le m'.i!'ie'!rc'.tx ('t)r"3& ~'c 'a~.
ïï.~ .iu ~~f~i:t .l u~: `'~ï. LE¡ ~i~~
trument tranchant lui avait coupé l'artère ca-
rftide.
On croit d'abord à un suicide. Mais, après
un examen minutieux du cadavre, il est re-
connu que te domestique a étéla victime d'un
horrible assassinat.
En effet, te malheureux portait à la nuque
de profondes blessures qui paraissent avoir
été faites avec un instument contondant. Le
crâne était en partie écrasé. On n'a trouvé
dans la chambre aucun des instruments qui
ont servi au crime.
C~LV!, 28 avri[. On s'entretient
ici de la nomination prochaine, comme sous-
préfet de notre arrondissement, de M. Ma-
rini, une des créatures de M. Pozzo di Borgo
et légitimiste déctaré.
Nos républicains se montrent exaspérés de
cette nomination.
L. M B.
LA. SO~JRSE
Malgré tous les efforts des baissiers, mal-
gré les bruits qu'on faisait courir de troubles
et de grèves, on a répondu les primes du 50/0
à 119 20 au profit de la plupart des acheteurs
d'avril. Comme nous lavions fait prévoir,
aussitôt après la, réponse effectuée, l'allure
d'amélioration des cours s'est nettement mar-
quée.
On finit a.ux plus hauts prix sur nos rentes
119 35 l'Ey?M)?'Mn<, avec un progrès de 12 cen-
times eur ta. journée précédante. Le 3 0/0
prend encore 10 centimes d'avance et l'amor-
<[Ma~e 17 centimes.
La conversion du 5 0/0 a été de nouveau
réclamée ptLr l'honorable M. Hàentjens. Pas
encore, mais bientôt! a-t-on paru lui répon-
dre, tout comme dans les A~ee~ une ~VMt<6;
le bientôt appartiendra certainement aux
Chambres nouvelles.
La liquidation se fera dans des conditions
assez favorables Londres et Berlin n'ont
pas eu de difficultés pourquoi notre place en
subirait-elle ? L'argent est abondant et se
montrera certainement facile aux bonnes va-
leurs.
La majorité des primes sont levées; la
réponse a été faite aux prix suivants
84 25 pour le 3 0/0; 85 70 l'Amortissable;
1,190 le Crédit Foncier 985 la Banque de
Paris; 930 le Crédit lyonnais; 557 la Société
Générale; 75625 le Mobilier espagnol; 96250
le Suez, et 84 25 l'Italien.
La situation qui se dégage du bilan de la
.B
n'a pas été entamé.
Voici les principaux points de ce bilan:
AM~/7te/tdu portefeuille, 55,549,000 francs; da la. circu-
lation des bille[s, 6,560,215 francs; du compte-
courant du Trésor, 25,051,048; des comptes-
courants particuliers, 40,205,000.
D:M:~H
Les bénéfices de la semaine s'élèvent à
388,000 francs; les dépenses d'administration
à 254,522 francs.
L'action de la Banque de F/'66nc<* est cotée
3,240.
Voici les valeurs qui, pendant cette Bourse,
ont été le plus favorisées
Hausse de 5 francs sur le C'r
La..Rc~e~/oMCt'e~e est très ferme à 590.
Cette Société serait, dit-on à la veille d'em-
ployer les ressources de son capital et de ses
réserves en acquisitions de nombreuse maisons
de rapport dans Paris. Cette compagnie suit
on cela strictement le but qu'elle s'est pro-
posé à chaque disponibilité d'argent doivent
correspondre des acquisitions immédiates
d'immeubles.
C'est ce mécanisme, constamment mis en
œuvre, qui assure aux actionnaires le paie-
ment régulier de leurs arrérages de .Re/t
parisiens 15 janvier 15 avril, 15 juillet et
15 octobre. Les actionnaires de la Rente fon-
cière sont ainsi tous propriétaires et ils
ont la. facilité do pouvoir réaliser leurs pro-
priétés à tout instant.
Les actions anciennes ont touché un cou-
pon de 3 francs le 15 avril; nous serons en
mesure d'indiquer prochainement le montant
du coupjon d'intérêt acquis aux actions nou-
velles. Ces dernières auront droit au coupon
du 15 juillet prochain.
Les actionnaires de la. compagnie du CAe-
mt/t <~e~r du Nord se sont réunis hier,
sous la présidence da M. le baron Alphonse
de Rothschild.
Le dividende pour 1879 a. été fixé à 68 francs
par action.
L'assemblée a approuvé la convention con-
clue pour l'acquisition des lignes du chemia
de fer Picardie et Flandres.
Ont réété élus membres du conseil d'admi-
nistration
MM. le baron James de Rothschild, Charles
Picard, le vicomte de Saint-Pierre et le comte
Pitlet-WiM.
Ont été nommés administrateurs, on rem-
placement do MM. le baron Lionel do Roth-
schild, Félix Vernea et le général Morin,
décèdes M. le baron Na~haniel de Rothschild
et MM. Léon Say et Adolpha Vernos.
MM~.
PETITE BOURSE DU SOIR
Amortissable D, 3 0/0 84 42, 45.
5 0/0: 119 37, 35, 38 Italien 84 40,
42, Turc 10 65. Egyptien 314 37,
nen, !))n< nn. Banque ottomane: nM" t", ~)
Ba Florins 75 1/8, ne aeA))).– Hongrois
901/2,7/16,
L'abondance des matières nous oblige
a supprimer aujourd'hui notre
MAtsoM ou PONT-NEUF COMPLET coutil 0~6
i
Mouchoirs, C'" Irlandaise, 36, rue Tronchet.
Sous le titre typique les Af~t~es de yayn:-
son. série, Dot r<~eme/~an~e, Mme de
Chandoneux commence chez E. Pion et C~ la pu-
blication d'une série d'études spéciales faisant
suite à ses M~e~es n~t
t
t tn'OtOTtP'6 disparait parla Liqueurhyglenique
Ht UDMi*D''e'dtMchj~,t'A!!n-OBËSntS,3,t.«jttbtM
Pt~-o f!'np~ati~-P~s.CLANCHET,55,r. r,
rretS a figent Montmart~,là5h.,ouéc.
.>
OHARBONNEL, CONFISEUR
Baptêmes–Dessorts–Glaces–Fruits frappés
pour théâtres.–3~, aveame de rOpéf*
tEUNESSE et BEAUTE sa conservent jusqu'aux
J extrêmes timitea de l'âge pa.r remploi de lt
GEORGINE CHAMP BARON. Appfica.tioc et
démonstration. 30. rue d-i Provense. à rentreeol.
4
BE!X' <&: 0'"
t S, rue t*araRopr&senta.tion des Fabriques fra.nçaises et
étra.n"ères. Con!mfwon, .E~or~t'on.
ËCHOS DES THEATRES
Le début de MUe Montai à l'Opéra a été
des plus heureux.
La débutante a chanté les /7f~MMe
.t;fi a parah'ser. C'est une jo-
c.'oi'te.iM espagnol etqu)
t ressemble un peu à Mlle Maun, la charmante
) danseuse de l'Opéra.
Les applaudissements n'ont pas manqué à
la. nouvelle Valentine. Nous reviendrons sur
ce début plein de promesses.
Hier soir, Mme Patti avait réuni quelques
amis à dmec.
Son intention première était d'organiser,
pour la soirée, une sorte de concert intime;
mais M. Nicolini se trouve en ce moment as-
sez souffrant pour ne pouvoir même chanter
ce soir au théâtre Italien.
L'excellent ténor est forcé de se coucher,
afin de pouvoir apporter lundi, au concert du
Trocadéro, le concours qu'il a si gracieuse-
ment promis, ce dont il faut lui savoir gré.
Le succès des MoMS~Me
nir et de contracter, pour la saison prochaine,
d'importants engagements. Pour n'en citer
qu'ua aujourd'hui, bornons-nous à dire que
M. Morlet, le charmant baryton de l'Opéra-
Comique, vient de traiter pour trois ans avec
le théâtre des Bouffes.
II y aura mardi, aux Variétés, une repré-
sentation extraordinaire, au bénéfice d une
aristo, composée de deux premières
Mes .BeœM.e-.Pe/'M comédie en un acte de
MM. de Najac, jouée par MM. Christian, Ba-
ron, Didier, Mmes Beaumaine, Leriche et
Barotti.
L'Œ~ d:t Comntodore, invraisemblance en
un acte, de Cham et M. Busnach, jouée par
MM. Christian, Léonce, Baron, Mmes Leriche
et Baretti.
Là reprise, aux Variétés, de Lo~o~e, par
Mmes Ghaumont, Delessart et MM. Didier et
Blondelet.
Plus un lever de rideau.
Le Grand CasMnt'f n'aura donc plus que
quatre représentations.
En répétition à l'Ambigu, pour finir la sai-
son, la A/oMcAa/'dg, drame humoristique do
M. Paul Parfait.
Aux Folies-Dramatiques, c'est la province
qui applaudit en ce moment la .F:~ dM
par la pièce de MM. Chivot et Duru dans tou-
tes les grandes villes de France. A l'Asconcion
et à la Pentecôte, ce sera le tour des étran-
gers qu'amènent toujours ces fêtes, et l'amu-
sant opéra-comique terminera ainsi brillam-
ment fa saison avec sa 200° représentation.
Demain dimanche, matinée au Vaudeville.
En voici le programme
Les .S'e~t/nëançHes, avec la troupe des Va-
riétés.
L'J?nsct~~Mm.em!i MM
Intermède par Mlles Barretta, Delaporte,
et Humberta; MM. Thiron, Worms et Ber-
thelier.
La Sainte Lt~Ke ne sera jouée qu'au com-
mencement de la'semaine prochaine, à la
Gaïté, et cependant les auteurs sont déjà
saisis de demandes pour le privilège à accor-
der en Belgique, en Angleterre et en Hol-
lande.
MM. Richard et Launay ne veulent pren-
dre encore aucune décision.
Nous donnerons la distribution dans quel-
ques jours. L'interprétation de la pièce sera,
paraît-il, un sujet d'agréable surprise pour la
critique, qui verra se révéler. sous un nou-
veau jour, tout une pléiade d'artistes de
beaucoup de valeur.
La représentation en mémoire d'Alfred do
Musset, organisée par la jeunesse des Ecoles
au profit des pauvres, qui devait avoir lieu
le 2 mai prochain, au théâtre do Cluny, est
remise au 9 mai et sera donnée an Trocadéro.
Mite Sarah Bernhardt à promis son concours.
Li première représentation de Madame Gr<
Grand succès à l'Eldorado, pour un duo
dramatique la ~Mt/tcee de .R~KM, de MM.
L. Labarre et J. Grancey, musique de M. Go-
defroy, interprété par deux artistes d'une
réelle valeur, MUes Amiati et Juana. La FtCtK-
cee de .R~ttse est l'œuvre d'un compositeur
de talent, et comptera certainement parmi
les meilleures créations du répertoire de l'El-
dorado.
Parmi les autres attractions du programme,
signalons le t;:o/o~ K<~Myo~:s
Le premier des huit grands concerts-festi-
vals que donnera cette année la sociétés des
Concerts du Trocadéro aura lieu dimanche,
dans la grande salle dos Fêtes.
On nous .écrit de Bruxelles: e
« A la représentation de la F't/~dM~a~&OK~
mo/or, donnée ce soir, au bénéfice do Lucy
Abel, –Offenbach dirigeait l'orchestre.
On lui a décerné des honneurs de tous
genres, même du genre naïf.
Partout, dans la salle, des écussons por-
tant son nom, entourés do lauriers; des ban-
deroles sans nombre où se trouvait inscrit
lours rouge, & glands d'or, à l'orchestre le
pupitre du maestro et le trou du souMour
garnis de drap rouge, avec de petits clous de
cuivre; sur le pupitre, les initales J. 0., tou-
jours en clous de cuivre; des fleurs encore,
et, si on n'en avait pas mis sur son fauteuil,
c'est tme cela l'eût gêné.
x Unëovationà.sonarrivée.
Après le premier a.cte, le.ridea.'u. s'est
levé et on lui a offert des couronnes, des
paniers de fleurs et des bouquets variés;
puis, sur une table, un bronze, la Do~t/M
de Molière.
x OSonbach a adressé un petit discours au
public pour le remercier. H
Le ténor Tournié fait flores au Havre. II a
chanté hier les ~M~H<*no
La salle est louée entièrement pour ce
soir. MM. A. Thomas et Vaucorbeil assis-
teront à cette représentation.
FHANCOtS OSWALO.
mMM!S!MBLANC
6, boulevard des Capucines
tjtr~Dt S ]M;AÏ
~e ~~e <~ ~e~~
rr
EXPOSITION
GÉNÉRALE
aux Comptoirs de LINGE DE TABLE
TOILES, MOUCHOIRS, RIDEAUX
BLANC de COTON COUVERTURES
BONNETERIE et GANTERIE, été,
La, Nomenda.ture des nombreux ArUcIes
que cette Maison doit ûHrir & sa Clientèle
seril donnée dans les journaux de ~amed:
so:r et Dt/Hanc/te n~M, et indiquera les
avantages surprena-nts qu'elle réserve pour
l'ouY6rturedela.sa,ison.
< JOUEUR des JACOBINS. hygi6n.,digest..rMh.
tj p'les estomacs parées. etd~Itc.Dep. 10, r.HMevy
GRANDS MAGASINS
-&u*-
PRINTEMPS
Lundi prochain
EIPOSfïMK~'mEm~mOM~E
CE
MAI
~~m NOMBREUSES
OCCASIONS ~M~ ~Mfero~%
cette jFa~o~~o~ ~OM~ ~e-
com~c~o~ jo~cM~e~e-
M~e~~ les ~c~ mM~
FAtI-.IL.E noire très bonne qua-
lité pour jupes et jupons, t E n
largeur 0"'56. Le mètre. OU
~A-tH-JE noire de laMafso~ Fa-
jo(SS:e/Mse~De&r: garan-
tie à l'usage, 130 portées de
chaîne, largeur O'"60, valeur f
rëeUe 10 fr. Le mètre. 3 4 U
SA-TtBf eoMlenr toutes nuances.
largeur 0'"56. Qualité souple Q
Le mètre. 4 U U
leurs, largeur 0"57 à O'"60. Q
Le mètre. Q 3U
TTmsddcttdFA~Trj~tsunESt
en trame laine, diverses
dispositions et largeurs au <) F
prix de. Le mètre.Z 0
t
2 fr. SO. Le mètre, j 4Q
TJtt Sd~c
leur réelle 9a centimes. Le Z E
mètre.43.
tJn Lot de SATrï~ftS umis
pure laine, larg.0°'60, valeur .,) '~E'
réelle 1 fr. 4S. Le mètre, f 0
ttj~~t~LSSESETTm:t&<~
C.HE8 m<~i~*s pour
robes et costumes, largeur
0"85 à 0~60. Valeur réelle ") r
Ifr. Le mètre. JO
XEfBUBt m
ranti, largeur 0°80. Le me- )f
tre. 40
I:?'
geur0'"80. Le mètre. » 00
J~Et<~BrOTt&S pour t~mcs
en zéphir rayé. garnis aux
manches, col et poches, de 0 t*
percale pompadour. OU.
FET
plissés unis aux manches, C E
au col et aux poches. U OU
MAJ~~tHLJE tr~s ci~g&nt~
pour D~mes, entièrement cou-
verte de franges de soie
avec ou sans jais, ruche de
dentelle à l'encolure et <) Q
nœuds de satin.
]M:AI~TTEATIvisitepour
l~~N~ea, en beau cachemire Hindou,
doublé de soie., richement
garni de dentelle de Paris,
passementerie de jais et T
nœuds de ruban. J' U
M.OBES d'Entants décolletées,
en zéphir bleu ou rose bro- < r F
dées, de 1 an 4 ans.§
t<,OBBES dL'Emttmts montantes,
en oxford ou percale de ') F
couleur de 0"80 à O'"60. <3 OU
UN SOLDE DE
CA~sVMtTABMCHEYREAti
1 bouton pour Dames,
qualité garantie, a.u prix extraordinaire de
La- paire JT* cent.
cent. La paire
Signalons aux Bibliophiles te.~A~'y'cet~fs~o
~scMr:a; splendidement éditées pa.r BRU~bx,
,a,vecnnluxeroyal.
MiLLF QE PÂRtS
wBa-~ËM 8~5~ B ~a~tat~
170, rue Montmartre
F~r~r ~e ZH~d'2 jp~oc~~
EXPOSITION GËNERALE
GRANDE
@U~rKBOE.
Dstails dans tes journaux do demain
:E3 ON
POUR CX
MMLE MSSE-TÊTE GAULOIS
A pfMf/re ~an.9 !M 6MnMfM! e~M joKry}
(Le double ca.sse-t&tc ne sera. dëiirra que
contre six d~ ces bone.)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 80.81%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 80.81%.
- Collections numériques similaires Borri Christoforo Borri Christoforo /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Borri Christoforo" or dc.contributor adj "Borri Christoforo")Pantoja Diego de Pantoja Diego de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Pantoja Diego de" or dc.contributor adj "Pantoja Diego de") La Croix Antoine de La Croix Antoine de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "La Croix Antoine de" or dc.contributor adj "La Croix Antoine de")
- Auteurs similaires Borri Christoforo Borri Christoforo /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Borri Christoforo" or dc.contributor adj "Borri Christoforo")Pantoja Diego de Pantoja Diego de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Pantoja Diego de" or dc.contributor adj "Pantoja Diego de") La Croix Antoine de La Croix Antoine de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "La Croix Antoine de" or dc.contributor adj "La Croix Antoine de")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k523433q/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k523433q/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k523433q/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k523433q/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k523433q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k523433q
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k523433q/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest