Titre : L'Informateur de Seine-&-Marne
Éditeur : [s.n.] (Fontainebleau)
Date d'édition : 1937-09-15
Contributeur : Louage, Lucien (1909-1941). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32791513p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 septembre 1937 15 septembre 1937
Description : 1937/09/15 (A38,N71). 1937/09/15 (A38,N71).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Description : Collection numérique : BIPFPIG77 Collection numérique : BIPFPIG77
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k51893075
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85630
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2019
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2 Nemours. 12, r, du ChAtrau ; i halrao-Lao-
• don. Iibr. Caillot ; Melun, 25, r. St-Ambrnu*
S (L 71S) : Provint, 6. <
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S rla : R.-M Octo, 12. rue
| Blanche itél. Plvall» 61-4»»
LE PLUS LU DE LA REGION
Directeur ; MAURICE LOUAGE
■Mercred i j
15
Septembre
1937
38* ANNIE t
N* 71. |
La conférence méditerranéenne LE
MANIFESTE RADICAL
L’ACCORD VA ETRE SIGNE
Soixante contre-torpilleurs français et anglais
sillonneront la Méditerranée
Une vue de Nyon. » 20 kilomètre» de Genève.
Dan* la charmante « salle commu
nale * de Nyon, tout* fleurie pour la
circonstance, la Conférence iriéditei-
ranéenne a été ouverte vendredi après-
midi en présence des délégué* des Etats
intéressés et de quelques centaines de
Journalistes internationaux.
Avec aisance, le |yndk de Nyon, le
docteur Schranz, a souhaité la bicnvo-
nue aux hôtes illustre d< .1 1 U M.
Eden a proposé ensuite que la prési
dence soit offerte à M. Yvon Delbos. qui
a accepté après avoir chaleureusement j
remercié la vieille cité suisse de son
hospitalité.
Notre délégué a dit son espoir de voir
la Conférence conduire rapidement a I
bonne fin ses travaux. Il a souligné la
nécessité vitale d'auir vite et avec effi- J
cmm lé II a regrette
l'Italie et de 1 Allemagne.
M. Litvinof put peu après la parole f
pour prononcer une diatribe enflam- I
inée, d une violence extraordinaire, con- J
CM l'Italie ée par
lui d’avoir institué en Méditerranée * le |
honteux ?• n • d< la 1 ■
Si habitués que soient les diploma
tes à la dialectique du premier délégué
des Soviets, ils se sont regardés tout
de même cette fois-ci avec une gêne
sensible. Le plus outré de tous semblait î
être le délégué britannique
tarder, il remit les choses au point en
quelques phrases t net
tes . lui aussi déplora l’absence de deux
grandes puissances invitées et demanda
qu elles fussent tenues au courant des |
travaux, approuvé en cela par la plu
part des délégués.
Il saute aux yeux que l’entente fran
co-britannique est totale. Les deux
grandes puissances pacifiques gardent
tout leur sang-froid. Elles vont propo
ser des mesures efficaces et seront cer
tainement approuvées par la majorité
des Etats invités.
L’ironie trop lourde de M. Litvinof j
a blessé presque tous ses auditeurs à
Nyon, et l’on veut espérer que le pre- ,
mier délégué des Soviets modifiera son ,
langage. Sinon on finira par croire que, !
pour une fois, les absents ont eu raison.
Brusque dénouement
La conférence de Nyon est déjà ter
minée et heureusement terminée : en
quarante-huit heures un accord sur la
prévention et la répression de la pira
terie est intervenu et sera signé solen
nellement au début de cette semaine. 11
entrera en vigueur aussitôt.
C’est un record de vitesse dont il faut
se féliciter.
En voici les grandes lignes :
Chaque Etat riverain assure lui-même
la protection de ses eaux territoriales.
I.es flottes franco-anglaises sont char
gées de la police maritime dans l’en
semble de la Méditerranée.
L'Italie patrouillera dans la mer Tyr-
rhénienne. si elle accepte. L’U. K. S. S. !
dans la mer Noire (après accord avec
les autres riverains).
Tout sous-marin qui ne se conforme
rait pas aux règles du protocole de
Londres de 1936, sera considéré comme
pirate.
[Cela signifie que les sous-marins qui '
couleraient un navire sans l’avoir au
préalable visité et donné le temps à son j
équipage de l’évacuer, seront coulés a
leur tour.]
Kien ne constitue dans cet accord une
reconnaissance des droits de belligérant j
au général Franco.
On ne peut que se louer de l’accord
intervenu. loi Russie soviétique est
écartée de la Méditerranée, ou elle n'a
que faire. Il en est de même de l'Al
lemagne. qui a'en est opportunément ex
clue en refusant de prendre part a la
conférence. L’Italie, maigre sa fausse
manœuvre, est conviée a participer au
maintien de la sécurité dans une mer
où elle a des intérêts vitaux. 11 faut es
pérer qu elle ne refusera pas l'offre qui
lui est faite, parce quelle compromet
trait ainsi l'avenir. Elle n'a d'ailleurs
plus de raison de refuser, puisque les
Russes ont été écartés de la Méditer
ranée. comme elle le souhaitait.
Cependant, si elle continuait de bou
der, la France et l’Angleterre assure
raient à elles seules lu police de la mer.
Elles ne le feraient pas de leur propre
initiative, mais mandatées et soutenues
par l'ensemble des puissances méditer
ranéennes. à l'exception de l'Italie et de
l'Albanie Ce fait est important et jus
tifie à lui seul la conférence de Nyon.
Des renforts français et anglais vont
être envoyés en Méditerranée. On es
time que. dans quelques jours. 60
contre-torpilleurs des deux pays — ils
seront à peu près en nombre égal —
y seront rassembles. Les experts mari
times assurent que cette force sera lar
gement suffisante pour empêcher d'agir
tout sous-marin pirate ou. s il se ha
sarde a attaquer, pour le couler a son
tour.
La solidarité franco-britannique sort
renforcée de cette reunion Nos deux
pays ont montre, par leur action éner
gique et lapide qu'ils savent agir lors
qu'il le faut. Ils ont montre que la Me
diterranée n'appartient pas à une seule
puissance et qu’ils sont décides a y dé
fendre leurs intérêts. Mais ils ont fait
preuve du plus grand esprit de concilia
tion. Ils se sont bien gardés d’humilier
qui que ce soit. Ils ont fait appel à la
collaboration d'un grand pays dont ils
espèrent se rapprocher. Ils ont ainsi
travaillé pour la paix. C'eut avec rai
son que M. Antonesco a pu. à la fin de
la séance de la conférence, féliciter M.
Delbos pour la façon dont il a présidé
les débuts.
Ne manquons pas d'observer que le
montant des rôles établis en vue des
impôts sur le revenu ne cesse de dimi
nuer d’annér en année et que U dimi
nution est considérable.
En 1929, il avait été émis pour 8 mil
liards 700 millions (en chiffre rond)
de rôles d’impôts. Fn 1932, le montant
est tombé à B milliards 600 millions.
Ft. en 1936, l’an dernier, il n’a été que
de I milliards 400 millions. C’est dire
que, en huit ans, les revenus — ou en
tout cas, les impôts établis sur les reve
nus — ont diminué de moitié.
Autre observation : sur les 4 milliards
40 millions de rôles des divers impôts
sur le revenu établis en 1936, il y avait
1 milliard 63 millions pour le seul im
pôt général. Et tout près de la moitié
— soit 500 millions en chiffre rond —
sera acquittée par 8.493 contribuables,
qui ont déclaré un revenu supérieur à
200.000 francs.
8.493 contribuables pour payer la
moitié du principal impôt de la Répu
blique, ce n'est pas beaucoup...
LE COLONEL BECK A PARIS
Le colonel Beck, ministre des Affaires étrangères de Pologne, à son arrivée
» U gare du Nord, est reçu par M. ïvou Delbos.
L’ordre du Jour i»ar lequel le
comité exécutif du parti radical
et radical socialiste a fixé, jeudi
soir, la tactique électorale de ce
parti en prévision des prochaines
élections cantonales est con
forme à ce qu'on isiuvait atten
dre. I»es valolsiens s’y déclarent
décidés à présenter des candidats
dans toutes les circonscriptions,
en vue de grouper autour de leur
doctrine * le pins grand nombre
|N>ssihle de républicains » — pré
tention assurément fort légitime.
En ce qui concerne le second
tour de scrutin, le comité exécu
tif demande aux fédérations
départementales < de se confor
mer à 1a discipline républicaine
|>our la victoire de la liberté, de
l'ordre démocratique et du pn>- '
grés social ». Il n'y a là rien qui i
consacre la moindre nouveauté j
au regard «les usages constants ]
et des formules éprouvées du !
pML
On remarque, pourtant, dans
le texte de ce document une mo-1
dération de forme et un sens des I
réalités qui font contraste avec I
le ton échauffé, le programme!
démagogique caractérisant le ré-1
cent manifeste électoral du parti]
socialiste. On y chercherait vai
nement les diatribes de style i
contre le « fascisme ». et plus ■
vainement encore un appel quel- !
conque aux passions de la multi
tude. Mieux: tous les articles]
du programme radical rappelés ]
dans l’ordre du Jour de jeudi
s'opposent diamétralement aux ;
articles des programmes marxis- j
tes. Nul doute qu'en préconisant
notamment « la protection de la
propriété individuelle, fruit du
travail et de l'épurgne... un effort
constant vers l'équilibre îles re
cettes et des dépenses, condition
essentielle de l'intégrité de la
monnaie... le progrès social, si
hardi soit-il. dans le respect de
l'ordre public et de la loi républi
caine ». le comité exécutif répu
die rétrospectivement les métho
des du cabinet à direction socia
liste. et écarte avec netteté
1’ « élargissement » du program- '
| nie du Front populaire réclamé
1 si bruyamment |mr les socialis-
| tes et les communistes.
Quels sont, en effet, les leit
motivs électoral \ de la section
' française de la II* Internatio
nale ? Nous avons l'autre Jour
dégagé les de jx principaux :
| guerre au Sénat nationalisations
i systématiques, l^es radicaux ne
! font aucune ali ision à une ré-
1 forme quelconque du Sénat, et 11
est évident qu’à leurs yeux lu j
I question ne se pose pas. Ils sont |
j également muets sur les natio-1
I nallsations. contre lesquelles Ils;
j se sont d'ailleurs expressément (
j prononcés à idusieurs reprises.
Quel est. d'autre part, le < slo
gan » électoral essentiel de la III' I
Internationale ? Un mot le ré- \
sume : intervention. Or le silence
de l'ordre du Jour radical sur les
affaires d'K.-|iugne est total, et
l'on conviendra qu’en réclamant
« le maintien de la paix dans la
dignité de la nation » les radi
caux ne font pas précisément les
affaires du bellicisme commu
niste.
L’esprit d’objectixité du docu
ment voté par le comité exécutif
n'est donc pas niable, et nous
pensons qu'en demandant aux :
fédérations d'assurer au second ]
tour « la victoire de la liberté, j
de l’ordre démocratique et du «
progrès social » le parti radical,
n'a nullement pris l'engagement :
imMiiiMininEiKMiiiMiii.iiiittiiismiii .
S A l’occasion ues prochaines élec- 5 1
• tions cantonales, le Parti s.F L( :
2 vient de publier un manifeste aux 5
5 électeurs. S )
• Il déclare « que le parti socia- 5 i
Z liste à dunné La mesure de se» J 1
3 capacité» gouvern mentale» ». 2 1
3 C*MI exact. •
• Et cela se traduit par le rhô- •
• nujir et U vie chere pour tous les Z
Z travailleurs; la misère pour les 3
Z petits rentiers et retraités ; U j
; faillite pour d«- nombreux rom- 2
2 menants. Z
3 De plus, des menaces de guerre *
• sur l’Europe. ■
; Voilà le bilan gouvernemental Z
Z du parti socialiste ! I
S II peut etre fier de l’expérience •
2 Blum ! 2 J
ce favoriser dans tous les cas les
c indidaturcs de Front populaire,
aiors surtout que cette formation
nV est même pas mentionnée,
ne fut-ce que sous fo. me d'allu-
slo 1 . Visiblement le radicalisme,
pro nu de nouveau à lu dignité
de |artl dirigeant, mesure toutes
les resjionsabilités d’ordre na
tion;,! en face desquelles M.
Ceoiges Itonnet a résolument et
courageusement placé, sur le ter
rain financier, ses amis poli
tiques.
Qu'on ne nous accuse pas de
lu manœuvre classique, et d'ail
leurs parfaitement puérile, qui j
consisterait à tenter d'affaiblir
électorulement le Front popu
laire en présentant le parti radi
cal comme d'ores et déjà dégage |
de sa trop longue compromis
sion avec les marxistes. Si en
clins que nous puissions être,
par hypothèse, à prendre nos
désirs iM>ur des réalités, nous ne i
saurions négliger la signification i
d'un discours tel que celui pro
noncé par M. Daladier, président \
du parti, discours où il est spé
cifié que. dans l'esprit de l'ora
teur. les désistements auxquels
les fédérations auront à procé
der devront « maintenir la cohé
sion des forces républicaines
contre le fascisme ». la directive
générale étant de ne pas com
promettre. au lendemain des
élections. « le maintien de la
majorité et du gouvernement de
Rassemblement populaire ».
L’on ne saurait douter que M.
Daladier, dont les violents démê
lés avec les communistes ont si
longtemps défrayé la chronique,
reste cependant fidèle à la consi
gne d'alliance électorale avec les
marxistes des deux Internationa
les. Il n’en est pas moins vrai
que. dans sa teneur aussi bien
que dans son esprit, l’ordre du
jour qui exprime la pensée offi
cielle du comité exécutif témoi
gne d'une sagesse que nous
avons le droit de considérer
comme de lx>n augure en ce qui
concerne l'avenir Immédiat du
régime et du pays.
M. Chautemps promet
de faire cesser les occupations d’usines
Mais il compte pour y parvenir sur la bonne volonté de la C. G. T. !...
LE GOUVERNEMENT VEUT RENFORCER
LA LOI D’ARBITRAGE PAR DES SANCTIONS
Au Conseil des ministres de jeudi,
il a été un peu question de !a situation
intérieure. Le gouvernement a paru
s'émouvoir de la recrudescence des
grèves et du scandale ues nouvelles
occupations d'usines.
On lira plus loin les extraits de la
lettre que M. Chautemps a adressée
à la C. G. T., au nom de ses collègues,
en réponse au mémoire régétiste au 4
août. Mais c'est surtout 0 commentaire
oral dont s’accompagnait la lettre qui
présente un intérêt immédiat. Voici,
d'après un communiqué officiel de la
présidence du Conseil la substance de
l'entretien que M. Chautemps a eu avec
M. Jouhaux :
« En remettant aux secrétaires géné
raux de la C. G. T. la lettre approuvée
par le Conseil des ministres et relative
à l'organisation du travail, M. Camille
Chautemps. au nom du gouvernement, a
attiré très sérieusement leur attention
sur les occupations de plusieurs usines.
» Il leur a fait observer qu’une telle
illégalité était d’autant plus inadmis
sible que le gouvernement se préoc
cupait justement de protéger la classe
ouvrière contre toute violation par les
patrons des conventions collectives.
» D’autre part, il serait chimérique
d’élaborer une législation nouvelle si
les lois actuelles ne devaient 1 as elles-
mêmes être respectées.
» Dans ces conditions le président du
Conseil a fait connaître son intention
d'obtenir l’évacuation des usines et a
demandé à la C. G. T., dans l’intérêt
même de la classe ouvrière, de joindre
ses efforts à ceux du gouvernement
pour obtenir, par un appel à la ia’son.
le retour nécessaire au respect de la
loi.
1 » Il a confirme ensuite sa volonté,
une fois l’ordre public satisfait, de tra- (
vailler activement à la conciliation et
à l’arbitrage des conflits en cours. »
I Attendons les actes...
Le gouvernement
propose de rendre efficace
au moyen de sanctions
la loi sur l’arbitrage
Dans sa lettre à la C. G. T.. M. Chau- j
I temps souligne que la nécessité de ;
| produire plus et de faire respecter la
j loi est apparue aux cégétistes eux- j
| mêmes. Si le gouvernement condamne |
les pratiques portant atteinte aux lois j
1 sociales et à la liberté syndicale, il ré- j
pudie également toutes les formes de
la violence et de l’illégalité. Il pro-
I clame la nécessité pour tous de se plier
I aux arbitrages tt à la loi. L’intérêt pu
blic l’exige. 11 faut aussi la bonne
volonté quotidienne des intéressés. A
cet effet le gouvernement veut faire
' inscrire dans un avenant aux accords
I Matignon les mesures qui seront recon- 1
, nues nécessa res.
I La Confédération du Patronat est
saisie des intentions du gouvernement
en vue de rétablir les négociation', in
terrompues entre elle et la C. G. T.
Si ces pourparlers n’aboutissent pas,
le gouvernement aura recours à un
projet de loi « pour régler par voie
d’autorité l’organisation juridique des
rapports entre le capital et le travail. *
La réponse du gouvernement expose
ensuite les règles suivant lesquelles
pourraient être résolues les questions
relatives à l’embauchage et au débau
chage. au licenciement des délégués
d’atelier, et à l’arbitrage.
Il explique enfin qu’il n’a pas aban
donné l’espoir de faire quelque chose
pour assurer une retraite aux vieux
travailleurs.
L’idée du gouvernement est de pré
voir des sanctions pour obliger les in
téressés à se plier à la loi sur l’arbi
trage obligatoire. Ainsi, les occupants
d’usine ne seraient plus condamnés seu
lement dans des discours plus ou moins
platoniques.
Il convient de rappeler que jusqu’ici
les représentants des syndicats se re
fusaient à accepter toute idée de sanc
tions qui ne seraient pas exclusive
ment prévues contre les patrons.
Le bureau de la C. G. T.
accepte en principe
Au cours de sa réunion d’hier soir,
la Commission administrative de la C.
G. T. a pris acte • avec satisfaction »
de la réponse du gouvernement. Mais
U semble qu'il ne s'agisse encore que
d'une acceptation de principe. Les fé
dérations cégétistes doivent, en effet,
se réunir fin octobre, pour réclamer
l’extension des conventions collectives,
t’no démarche des députés
radicaux-socialistes
pour réclamer la fin des occupations
Le groupe radical-socialiste a pro
posé une heure de travail supplémen
taire par semaine au bénéfice des vieux
travailleurs D'autres suggestions de
caractère électoral ont été également
soumises à M. Chautemps. par la délé
gation que lui a envoyée le groupe
dans la soirée.
En réalité, la délégation est surtout
venue demander au chef du gouverne
ment de s’employer à faire cesser les
occupations d'usines.
L'assemblée de la S.D.N.
a ouvert lundi matin j
sa 18 e session
On attend à Genève les grands dis- j
cours dans lesquels MM. Chautemps et j
Delbôs définiront la position de la 1
France à l’occasion de la discussion du
rapport sur l’activité de la ligue.
Les ambassadeurs de Chine à Paris, I
à Londres et à Bruxelles ont confirmé j
l’annonce d’une demande d’intervention j
de la S.D.N. dans le conflit sino-nip-
pon. i
S De jan ier à avril 1936 — c’est- 3
• à-dire avant les élections qui por- J
Z tèrent M. Blum. au pouvoir — la ;
Z livre sterling; cotait 75 francs. Z
Z Le 23 juin 1937. jour de la chute S
; du cabinet Blum, la livre sterling; ;
: cotait 110 fr. 90.
• Le 10 septembre, malgré les très 2
; lourds sacrifices imposés au pays •
2 par M. Georges Bonnet pour ac- 5
2 quitter la facture de l’extravagante •
|j gestion Blum-Auriol, la livre ster- ■
Z üng atteignait 140 francs ! 3
3 Voilà ce que coûte à la France 3
• T « expérience » du Front popu- •
E laire.
Les Nippons avancent
non sans combats
vers le Chansi
L’agence chinoise central News ap-
I prend de Tav-Yuan qu’un combat
acharné se poursuit près de Ta-Toung,
( au nord du Chansi. Les troupes japo
naises soutenues par l'aviation et l’ar
tillerie ont attaqué dans la matinée les
lignes chinoises.
Un bataillon chinois a été anéanti. Un
avion nippon a été abattu. L’arrivée de
.renforts a permis aux Chinois de main
tenir leurs positions.
De chaque côté, on compte deux mil
liers de morts ou blesses.
AUX GRANDES MANŒUVRES ANGLAISES
De grande* manœuvre» de l'armée anglaise se déroulent actuellement dana
1, t U M < 1 ♦ 11 » n. » t » 'i* 111 m « > Imyilw i*- Qéaévml
Gamelin. assiste a res manœuvre». Le vairi s'entretenant avec les généraux
anglais Nortin et Gathorne-llardy
...Nec mergitur
üji ces deux derniers jours, la livre '
a été portée un peu au delà du cou: s
de 139 lianes. Nous savons que notre I
monnaie étant flottante, on peut s al- j
tendre a la voir tomber épisodique
ment au creux de la vague. On croit
d'ailleurs volontiers que. pour être flot
tant. le franc n'est pas abandonne : de
belliqueux techniciens nous ont mémo
expliqué que son fonds de soutien ve
nait de >e donner un peu de ' champ
pour mieux se battre ensu te • en ra«e
campagne ». Voila qui rappelle un peu
trop les positions préparées d'avance
d'il y a vingt-trois ans Mieux vaudrait
peut-être exprimer simplement que le
coût de la résistance sur un certain
cours a finalement paru excessif au re
gard du résultat cherche.
Aussi bien l’essentiel n’est-il pas U.
C'est sur le principe même de la poli
tique monétaire, en tant qu'element ac
la politique generale, qu'il laut surtout
porter notre attention.
Une monnaie flottante, ce peut être
une commodité, voire une nécessité : ce
n’est pas en soi une solution. Dans notre
cas particulier, il est probable qu'en
l’esprit des meneurs du jeu le nouveau
régime du franc était destine à leur
procurer le temps de réaliser les re
formes néces - 1res a un redressement
durable. Or. tenir une monnaie • dé
crochée » est une operation qui com
porte une part de hasard et de risques.
Il n'est pas prudent de s'y exposer trop
longtemps.
Dans ces conditions, s'il n'y a pas
lieu de s’hypnotiser sur les variations
actuelles de la monnaie, il faut se de
mander très serieusement si du moins
le répit procure par les méthodes ac
tuelles est utilise pleinement et pourra
continuel a l etre sans défaillance dans
le proche avenir, de manière a permet
tre au pays de s’installer dans un ré
gime plus stable et plus sain D autant
que l'élément stabilité est finalement
essentiel : réformer la production, cher
cher un équilibre des prix, orienter 1a
politique douanière, tout cela serait vain
si de flottant, le franc devait devenir
glissant.
—o—
Dans le courant de l’été, notre mon
naie s'est tenue sur un palier à peu
près constant ; le voici quelques éche
lons plus bas. Ce changement de palier,
on l'attribue dans la presse londonienne,
notamment, a la fin de la saison du tou
risme qui coïncide avec la fin de la
saison des décrets-lois. Cela signifie qu'a
l'estime de nos voisins, nous allons être
privés d'un appoint supplémentaire de
devises et aussi des commodités offertes
à l'action gouvernementale.
A vrai dire, ce diagnostic néglige à
l'excès l’influence sur les perspectives
monétaires des événements extérieurs.
Sous cette reserve, la clef de la situa
tion est bien chez nous a non autre
part.
Or. rien n’est moins déblayé que no
tre route immédiate. Nous sommes a
la veille de luttes politiques qu’on s'em
ploie non seulement à animer mais a
susciter de toutes pièces, dans l’espoir
d'un résultat qu'on pourrait interpréter
contre l'œuvre entreprise au cours des
dernières semaines et comme une in
citation à revenir . ux errements qui ont
rendu cet effort nécessaire.
Cette démagogie d'une imbécillité vo
lumineuse. ne mérite d’ailleurs attention
que parce quelle s’étale dans l’organe
officiel du parti auquel appartient une
moitié des ministres en place, et qui
affiche pour la consultation prochaine
un programme de supernationalisation.
Si tout ne parait pas clair dans les
perspective de demain et si les baro
mètres usuels en témoignent, pas n'est
besoin d'en chercher loin la cause.
C.-J. GIGNOL’X.
(La Journée industrielle).
DEUX BOMBES
font sauter
les locaux
du Patronat français
—
DEUX GARDIENS DE LA FAIX
«»N 1 raowi 1 \ non
sots LES |)b(O.MBKLS
Toute l'aile droite de l'Immeuble de te
rue de Fre*»bourg est entièrement
détruite. — A l'annexe de te rue
R«>i*«it*re seul l’escalier s'est effondré
L'hypothèse d'un attentat politique
n’est p*»s écartée
Les deux Immeubles de la Confédéra
tion du Patronat français, l’un rue de
Presbourg, l'autre rue Boissière, ont
sautt simultanément samedi soir, a
22 h. 5.
Rue Boissière. seul l’escalier »'est
, écroulé. Il n on est pas de même rue
«le Piesbc-urg où toute 1 allé droite de
I la maison, haute de quatre étages,
s est effondrée, ne laissant qu'un im.
rnense tas de pierres, de poutres et d»
; moellons.
Deux jeunes gardiens de la paix ont
été retires affreusement déchiquetés
‘ des décombres amoncelés.
Vers l.> heures, et à cinq minutes de
1 distance, deux caisses étaient appor
tées. l’une rue Boissière. l'autre rue
de Presbourg. Elles portaient la mar
que d'une fabrique de tissus. C est tout.
— \ oici pour le vice-président de
: la C. G P F., dit le prétendu livreur.
Quatre heures après les caisses sau-
I t aient.
L attentat ne fait donc aucun doute.
Sur la nature même de l'engin, on
n'a encore aucun indice. Tout ce que
1 Ion sait, c’est qu'il s'agit d'un explo
sif extrêmement violent, cheddite ou
j dynamite.
Sur les auteurs de l'attentat, aucune
précision encore. On ne possède qu'un
vague signalement du faux livreur.
Mais l'opinion qui circulait officieu
sement parmi les enquêteurs pourrait
j se résumer ainsi :
« Du fait que les deux immeubles
1 appartenaient au patronat, l'attentat
j est signé. *
j Il faut espérer que l'enquête sera
■ menée rapidement, et aboutira. Un ac
te aussi odieux ne doit pas rester im-
| puni.
D ailleurs, M. Chautemps. président
, du Conseil, qui s'était rendu sur le*
lieux, n'a-t-il pas déclaré ;
I — Nous ferons tout ce qui est en
notre pouvoir pour retrouver rapide-
| ment les coupables.
Il le faut, pour le bon renom de la
France.
J Une foule dense était massée diman-
I che soir rue de Presbourg. Dans cette
i foule, i! y avait de très nombreux
. •
• tre leur réaction, à l’heure où tant de
campagnes essaient de faire croire au
delà de nos frontières que nous som-
! mes en pleine anarchie.
On devine l’émotion que ne vont pas
I manquer de soulever ces attentats in-
1 qualiflables et toutes les répercussions
qu’ils peuvent avoir aux points de vus
à la fois politique et social.
L'enquête a établi que ce seraient des
< iraient é\ entré
> les immeubles de la Confédération gé-
I nerale du patronat et de l'Union de
, l’industrie métallurgique. Les explosifs
I dont elles étaient chargées provien-
I draient de poudreries travaillant pour
| la guerre. En tout cas les engins ne
j pouvaient avoir été préparés par des
| isolés.
1 Les découvertes faites récemment
I d'une quinzaine de machines infernales
du même genre font penser qu’il s’agit
I d’une véritable conspiration.
LA GUERRE EN CHINE
Le bombardement des rues de Changhaï ; la ville dévastée.
1i nt U mMtUt. Trit»>w« 22.77
lit tint HM'I'KI II \l>
KH.IIIMI » I I nll'H»*
UtROlll t
: fonUlneblrau. 18. ru» La Rrimatice : 21
• et 108, rue Grande ; Montereau, 6, r. Emile -
1 Zola UéL 287); Morel. 5. r. du Pavé-Neuf;
2 Nemours. 12, r, du ChAtrau ; i halrao-Lao-
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| Blanche itél. Plvall» 61-4»»
LE PLUS LU DE LA REGION
Directeur ; MAURICE LOUAGE
■Mercred i j
15
Septembre
1937
38* ANNIE t
N* 71. |
La conférence méditerranéenne LE
MANIFESTE RADICAL
L’ACCORD VA ETRE SIGNE
Soixante contre-torpilleurs français et anglais
sillonneront la Méditerranée
Une vue de Nyon. » 20 kilomètre» de Genève.
Dan* la charmante « salle commu
nale * de Nyon, tout* fleurie pour la
circonstance, la Conférence iriéditei-
ranéenne a été ouverte vendredi après-
midi en présence des délégué* des Etats
intéressés et de quelques centaines de
Journalistes internationaux.
Avec aisance, le |yndk de Nyon, le
docteur Schranz, a souhaité la bicnvo-
nue aux hôtes illustre d< .1 1 U M.
Eden a proposé ensuite que la prési
dence soit offerte à M. Yvon Delbos. qui
a accepté après avoir chaleureusement j
remercié la vieille cité suisse de son
hospitalité.
Notre délégué a dit son espoir de voir
la Conférence conduire rapidement a I
bonne fin ses travaux. Il a souligné la
nécessité vitale d'auir vite et avec effi- J
cmm lé II a regrette
l'Italie et de 1 Allemagne.
M. Litvinof put peu après la parole f
pour prononcer une diatribe enflam- I
inée, d une violence extraordinaire, con- J
CM l'Italie ée par
lui d’avoir institué en Méditerranée * le |
honteux ?• n • d< la 1 ■
Si habitués que soient les diploma
tes à la dialectique du premier délégué
des Soviets, ils se sont regardés tout
de même cette fois-ci avec une gêne
sensible. Le plus outré de tous semblait î
être le délégué britannique
tarder, il remit les choses au point en
quelques phrases t net
tes . lui aussi déplora l’absence de deux
grandes puissances invitées et demanda
qu elles fussent tenues au courant des |
travaux, approuvé en cela par la plu
part des délégués.
Il saute aux yeux que l’entente fran
co-britannique est totale. Les deux
grandes puissances pacifiques gardent
tout leur sang-froid. Elles vont propo
ser des mesures efficaces et seront cer
tainement approuvées par la majorité
des Etats invités.
L’ironie trop lourde de M. Litvinof j
a blessé presque tous ses auditeurs à
Nyon, et l’on veut espérer que le pre- ,
mier délégué des Soviets modifiera son ,
langage. Sinon on finira par croire que, !
pour une fois, les absents ont eu raison.
Brusque dénouement
La conférence de Nyon est déjà ter
minée et heureusement terminée : en
quarante-huit heures un accord sur la
prévention et la répression de la pira
terie est intervenu et sera signé solen
nellement au début de cette semaine. 11
entrera en vigueur aussitôt.
C’est un record de vitesse dont il faut
se féliciter.
En voici les grandes lignes :
Chaque Etat riverain assure lui-même
la protection de ses eaux territoriales.
I.es flottes franco-anglaises sont char
gées de la police maritime dans l’en
semble de la Méditerranée.
L'Italie patrouillera dans la mer Tyr-
rhénienne. si elle accepte. L’U. K. S. S. !
dans la mer Noire (après accord avec
les autres riverains).
Tout sous-marin qui ne se conforme
rait pas aux règles du protocole de
Londres de 1936, sera considéré comme
pirate.
[Cela signifie que les sous-marins qui '
couleraient un navire sans l’avoir au
préalable visité et donné le temps à son j
équipage de l’évacuer, seront coulés a
leur tour.]
Kien ne constitue dans cet accord une
reconnaissance des droits de belligérant j
au général Franco.
On ne peut que se louer de l’accord
intervenu. loi Russie soviétique est
écartée de la Méditerranée, ou elle n'a
que faire. Il en est de même de l'Al
lemagne. qui a'en est opportunément ex
clue en refusant de prendre part a la
conférence. L’Italie, maigre sa fausse
manœuvre, est conviée a participer au
maintien de la sécurité dans une mer
où elle a des intérêts vitaux. 11 faut es
pérer qu elle ne refusera pas l'offre qui
lui est faite, parce quelle compromet
trait ainsi l'avenir. Elle n'a d'ailleurs
plus de raison de refuser, puisque les
Russes ont été écartés de la Méditer
ranée. comme elle le souhaitait.
Cependant, si elle continuait de bou
der, la France et l’Angleterre assure
raient à elles seules lu police de la mer.
Elles ne le feraient pas de leur propre
initiative, mais mandatées et soutenues
par l'ensemble des puissances méditer
ranéennes. à l'exception de l'Italie et de
l'Albanie Ce fait est important et jus
tifie à lui seul la conférence de Nyon.
Des renforts français et anglais vont
être envoyés en Méditerranée. On es
time que. dans quelques jours. 60
contre-torpilleurs des deux pays — ils
seront à peu près en nombre égal —
y seront rassembles. Les experts mari
times assurent que cette force sera lar
gement suffisante pour empêcher d'agir
tout sous-marin pirate ou. s il se ha
sarde a attaquer, pour le couler a son
tour.
La solidarité franco-britannique sort
renforcée de cette reunion Nos deux
pays ont montre, par leur action éner
gique et lapide qu'ils savent agir lors
qu'il le faut. Ils ont montre que la Me
diterranée n'appartient pas à une seule
puissance et qu’ils sont décides a y dé
fendre leurs intérêts. Mais ils ont fait
preuve du plus grand esprit de concilia
tion. Ils se sont bien gardés d’humilier
qui que ce soit. Ils ont fait appel à la
collaboration d'un grand pays dont ils
espèrent se rapprocher. Ils ont ainsi
travaillé pour la paix. C'eut avec rai
son que M. Antonesco a pu. à la fin de
la séance de la conférence, féliciter M.
Delbos pour la façon dont il a présidé
les débuts.
Ne manquons pas d'observer que le
montant des rôles établis en vue des
impôts sur le revenu ne cesse de dimi
nuer d’annér en année et que U dimi
nution est considérable.
En 1929, il avait été émis pour 8 mil
liards 700 millions (en chiffre rond)
de rôles d’impôts. Fn 1932, le montant
est tombé à B milliards 600 millions.
Ft. en 1936, l’an dernier, il n’a été que
de I milliards 400 millions. C’est dire
que, en huit ans, les revenus — ou en
tout cas, les impôts établis sur les reve
nus — ont diminué de moitié.
Autre observation : sur les 4 milliards
40 millions de rôles des divers impôts
sur le revenu établis en 1936, il y avait
1 milliard 63 millions pour le seul im
pôt général. Et tout près de la moitié
— soit 500 millions en chiffre rond —
sera acquittée par 8.493 contribuables,
qui ont déclaré un revenu supérieur à
200.000 francs.
8.493 contribuables pour payer la
moitié du principal impôt de la Répu
blique, ce n'est pas beaucoup...
LE COLONEL BECK A PARIS
Le colonel Beck, ministre des Affaires étrangères de Pologne, à son arrivée
» U gare du Nord, est reçu par M. ïvou Delbos.
L’ordre du Jour i»ar lequel le
comité exécutif du parti radical
et radical socialiste a fixé, jeudi
soir, la tactique électorale de ce
parti en prévision des prochaines
élections cantonales est con
forme à ce qu'on isiuvait atten
dre. I»es valolsiens s’y déclarent
décidés à présenter des candidats
dans toutes les circonscriptions,
en vue de grouper autour de leur
doctrine * le pins grand nombre
|N>ssihle de républicains » — pré
tention assurément fort légitime.
En ce qui concerne le second
tour de scrutin, le comité exécu
tif demande aux fédérations
départementales < de se confor
mer à 1a discipline républicaine
|>our la victoire de la liberté, de
l'ordre démocratique et du pn>- '
grés social ». Il n'y a là rien qui i
consacre la moindre nouveauté j
au regard «les usages constants ]
et des formules éprouvées du !
pML
On remarque, pourtant, dans
le texte de ce document une mo-1
dération de forme et un sens des I
réalités qui font contraste avec I
le ton échauffé, le programme!
démagogique caractérisant le ré-1
cent manifeste électoral du parti]
socialiste. On y chercherait vai
nement les diatribes de style i
contre le « fascisme ». et plus ■
vainement encore un appel quel- !
conque aux passions de la multi
tude. Mieux: tous les articles]
du programme radical rappelés ]
dans l’ordre du Jour de jeudi
s'opposent diamétralement aux ;
articles des programmes marxis- j
tes. Nul doute qu'en préconisant
notamment « la protection de la
propriété individuelle, fruit du
travail et de l'épurgne... un effort
constant vers l'équilibre îles re
cettes et des dépenses, condition
essentielle de l'intégrité de la
monnaie... le progrès social, si
hardi soit-il. dans le respect de
l'ordre public et de la loi républi
caine ». le comité exécutif répu
die rétrospectivement les métho
des du cabinet à direction socia
liste. et écarte avec netteté
1’ « élargissement » du program- '
| nie du Front populaire réclamé
1 si bruyamment |mr les socialis-
| tes et les communistes.
Quels sont, en effet, les leit
motivs électoral \ de la section
' française de la II* Internatio
nale ? Nous avons l'autre Jour
dégagé les de jx principaux :
| guerre au Sénat nationalisations
i systématiques, l^es radicaux ne
! font aucune ali ision à une ré-
1 forme quelconque du Sénat, et 11
est évident qu’à leurs yeux lu j
I question ne se pose pas. Ils sont |
j également muets sur les natio-1
I nallsations. contre lesquelles Ils;
j se sont d'ailleurs expressément (
j prononcés à idusieurs reprises.
Quel est. d'autre part, le < slo
gan » électoral essentiel de la III' I
Internationale ? Un mot le ré- \
sume : intervention. Or le silence
de l'ordre du Jour radical sur les
affaires d'K.-|iugne est total, et
l'on conviendra qu’en réclamant
« le maintien de la paix dans la
dignité de la nation » les radi
caux ne font pas précisément les
affaires du bellicisme commu
niste.
L’esprit d’objectixité du docu
ment voté par le comité exécutif
n'est donc pas niable, et nous
pensons qu'en demandant aux :
fédérations d'assurer au second ]
tour « la victoire de la liberté, j
de l’ordre démocratique et du «
progrès social » le parti radical,
n'a nullement pris l'engagement :
imMiiiMininEiKMiiiMiii.iiiittiiismiii .
S A l’occasion ues prochaines élec- 5 1
• tions cantonales, le Parti s.F L( :
2 vient de publier un manifeste aux 5
5 électeurs. S )
• Il déclare « que le parti socia- 5 i
Z liste à dunné La mesure de se» J 1
3 capacité» gouvern mentale» ». 2 1
3 C*MI exact. •
• Et cela se traduit par le rhô- •
• nujir et U vie chere pour tous les Z
Z travailleurs; la misère pour les 3
Z petits rentiers et retraités ; U j
; faillite pour d«- nombreux rom- 2
2 menants. Z
3 De plus, des menaces de guerre *
• sur l’Europe. ■
; Voilà le bilan gouvernemental Z
Z du parti socialiste ! I
S II peut etre fier de l’expérience •
2 Blum ! 2 J
ce favoriser dans tous les cas les
c indidaturcs de Front populaire,
aiors surtout que cette formation
nV est même pas mentionnée,
ne fut-ce que sous fo. me d'allu-
slo 1 . Visiblement le radicalisme,
pro nu de nouveau à lu dignité
de |artl dirigeant, mesure toutes
les resjionsabilités d’ordre na
tion;,! en face desquelles M.
Ceoiges Itonnet a résolument et
courageusement placé, sur le ter
rain financier, ses amis poli
tiques.
Qu'on ne nous accuse pas de
lu manœuvre classique, et d'ail
leurs parfaitement puérile, qui j
consisterait à tenter d'affaiblir
électorulement le Front popu
laire en présentant le parti radi
cal comme d'ores et déjà dégage |
de sa trop longue compromis
sion avec les marxistes. Si en
clins que nous puissions être,
par hypothèse, à prendre nos
désirs iM>ur des réalités, nous ne i
saurions négliger la signification i
d'un discours tel que celui pro
noncé par M. Daladier, président \
du parti, discours où il est spé
cifié que. dans l'esprit de l'ora
teur. les désistements auxquels
les fédérations auront à procé
der devront « maintenir la cohé
sion des forces républicaines
contre le fascisme ». la directive
générale étant de ne pas com
promettre. au lendemain des
élections. « le maintien de la
majorité et du gouvernement de
Rassemblement populaire ».
L’on ne saurait douter que M.
Daladier, dont les violents démê
lés avec les communistes ont si
longtemps défrayé la chronique,
reste cependant fidèle à la consi
gne d'alliance électorale avec les
marxistes des deux Internationa
les. Il n’en est pas moins vrai
que. dans sa teneur aussi bien
que dans son esprit, l’ordre du
jour qui exprime la pensée offi
cielle du comité exécutif témoi
gne d'une sagesse que nous
avons le droit de considérer
comme de lx>n augure en ce qui
concerne l'avenir Immédiat du
régime et du pays.
M. Chautemps promet
de faire cesser les occupations d’usines
Mais il compte pour y parvenir sur la bonne volonté de la C. G. T. !...
LE GOUVERNEMENT VEUT RENFORCER
LA LOI D’ARBITRAGE PAR DES SANCTIONS
Au Conseil des ministres de jeudi,
il a été un peu question de !a situation
intérieure. Le gouvernement a paru
s'émouvoir de la recrudescence des
grèves et du scandale ues nouvelles
occupations d'usines.
On lira plus loin les extraits de la
lettre que M. Chautemps a adressée
à la C. G. T., au nom de ses collègues,
en réponse au mémoire régétiste au 4
août. Mais c'est surtout 0 commentaire
oral dont s’accompagnait la lettre qui
présente un intérêt immédiat. Voici,
d'après un communiqué officiel de la
présidence du Conseil la substance de
l'entretien que M. Chautemps a eu avec
M. Jouhaux :
« En remettant aux secrétaires géné
raux de la C. G. T. la lettre approuvée
par le Conseil des ministres et relative
à l'organisation du travail, M. Camille
Chautemps. au nom du gouvernement, a
attiré très sérieusement leur attention
sur les occupations de plusieurs usines.
» Il leur a fait observer qu’une telle
illégalité était d’autant plus inadmis
sible que le gouvernement se préoc
cupait justement de protéger la classe
ouvrière contre toute violation par les
patrons des conventions collectives.
» D’autre part, il serait chimérique
d’élaborer une législation nouvelle si
les lois actuelles ne devaient 1 as elles-
mêmes être respectées.
» Dans ces conditions le président du
Conseil a fait connaître son intention
d'obtenir l’évacuation des usines et a
demandé à la C. G. T., dans l’intérêt
même de la classe ouvrière, de joindre
ses efforts à ceux du gouvernement
pour obtenir, par un appel à la ia’son.
le retour nécessaire au respect de la
loi.
1 » Il a confirme ensuite sa volonté,
une fois l’ordre public satisfait, de tra- (
vailler activement à la conciliation et
à l’arbitrage des conflits en cours. »
I Attendons les actes...
Le gouvernement
propose de rendre efficace
au moyen de sanctions
la loi sur l’arbitrage
Dans sa lettre à la C. G. T.. M. Chau- j
I temps souligne que la nécessité de ;
| produire plus et de faire respecter la
j loi est apparue aux cégétistes eux- j
| mêmes. Si le gouvernement condamne |
les pratiques portant atteinte aux lois j
1 sociales et à la liberté syndicale, il ré- j
pudie également toutes les formes de
la violence et de l’illégalité. Il pro-
I clame la nécessité pour tous de se plier
I aux arbitrages tt à la loi. L’intérêt pu
blic l’exige. 11 faut aussi la bonne
volonté quotidienne des intéressés. A
cet effet le gouvernement veut faire
' inscrire dans un avenant aux accords
I Matignon les mesures qui seront recon- 1
, nues nécessa res.
I La Confédération du Patronat est
saisie des intentions du gouvernement
en vue de rétablir les négociation', in
terrompues entre elle et la C. G. T.
Si ces pourparlers n’aboutissent pas,
le gouvernement aura recours à un
projet de loi « pour régler par voie
d’autorité l’organisation juridique des
rapports entre le capital et le travail. *
La réponse du gouvernement expose
ensuite les règles suivant lesquelles
pourraient être résolues les questions
relatives à l’embauchage et au débau
chage. au licenciement des délégués
d’atelier, et à l’arbitrage.
Il explique enfin qu’il n’a pas aban
donné l’espoir de faire quelque chose
pour assurer une retraite aux vieux
travailleurs.
L’idée du gouvernement est de pré
voir des sanctions pour obliger les in
téressés à se plier à la loi sur l’arbi
trage obligatoire. Ainsi, les occupants
d’usine ne seraient plus condamnés seu
lement dans des discours plus ou moins
platoniques.
Il convient de rappeler que jusqu’ici
les représentants des syndicats se re
fusaient à accepter toute idée de sanc
tions qui ne seraient pas exclusive
ment prévues contre les patrons.
Le bureau de la C. G. T.
accepte en principe
Au cours de sa réunion d’hier soir,
la Commission administrative de la C.
G. T. a pris acte • avec satisfaction »
de la réponse du gouvernement. Mais
U semble qu'il ne s'agisse encore que
d'une acceptation de principe. Les fé
dérations cégétistes doivent, en effet,
se réunir fin octobre, pour réclamer
l’extension des conventions collectives,
t’no démarche des députés
radicaux-socialistes
pour réclamer la fin des occupations
Le groupe radical-socialiste a pro
posé une heure de travail supplémen
taire par semaine au bénéfice des vieux
travailleurs D'autres suggestions de
caractère électoral ont été également
soumises à M. Chautemps. par la délé
gation que lui a envoyée le groupe
dans la soirée.
En réalité, la délégation est surtout
venue demander au chef du gouverne
ment de s’employer à faire cesser les
occupations d'usines.
L'assemblée de la S.D.N.
a ouvert lundi matin j
sa 18 e session
On attend à Genève les grands dis- j
cours dans lesquels MM. Chautemps et j
Delbôs définiront la position de la 1
France à l’occasion de la discussion du
rapport sur l’activité de la ligue.
Les ambassadeurs de Chine à Paris, I
à Londres et à Bruxelles ont confirmé j
l’annonce d’une demande d’intervention j
de la S.D.N. dans le conflit sino-nip-
pon. i
S De jan ier à avril 1936 — c’est- 3
• à-dire avant les élections qui por- J
Z tèrent M. Blum. au pouvoir — la ;
Z livre sterling; cotait 75 francs. Z
Z Le 23 juin 1937. jour de la chute S
; du cabinet Blum, la livre sterling; ;
: cotait 110 fr. 90.
• Le 10 septembre, malgré les très 2
; lourds sacrifices imposés au pays •
2 par M. Georges Bonnet pour ac- 5
2 quitter la facture de l’extravagante •
|j gestion Blum-Auriol, la livre ster- ■
Z üng atteignait 140 francs ! 3
3 Voilà ce que coûte à la France 3
• T « expérience » du Front popu- •
E laire.
Les Nippons avancent
non sans combats
vers le Chansi
L’agence chinoise central News ap-
I prend de Tav-Yuan qu’un combat
acharné se poursuit près de Ta-Toung,
( au nord du Chansi. Les troupes japo
naises soutenues par l'aviation et l’ar
tillerie ont attaqué dans la matinée les
lignes chinoises.
Un bataillon chinois a été anéanti. Un
avion nippon a été abattu. L’arrivée de
.renforts a permis aux Chinois de main
tenir leurs positions.
De chaque côté, on compte deux mil
liers de morts ou blesses.
AUX GRANDES MANŒUVRES ANGLAISES
De grande* manœuvre» de l'armée anglaise se déroulent actuellement dana
1, t U M < 1 ♦ 11 » n. » t » 'i* 111 m « > Imyilw i*- Qéaévml
Gamelin. assiste a res manœuvre». Le vairi s'entretenant avec les généraux
anglais Nortin et Gathorne-llardy
...Nec mergitur
üji ces deux derniers jours, la livre '
a été portée un peu au delà du cou: s
de 139 lianes. Nous savons que notre I
monnaie étant flottante, on peut s al- j
tendre a la voir tomber épisodique
ment au creux de la vague. On croit
d'ailleurs volontiers que. pour être flot
tant. le franc n'est pas abandonne : de
belliqueux techniciens nous ont mémo
expliqué que son fonds de soutien ve
nait de >e donner un peu de ' champ
pour mieux se battre ensu te • en ra«e
campagne ». Voila qui rappelle un peu
trop les positions préparées d'avance
d'il y a vingt-trois ans Mieux vaudrait
peut-être exprimer simplement que le
coût de la résistance sur un certain
cours a finalement paru excessif au re
gard du résultat cherche.
Aussi bien l’essentiel n’est-il pas U.
C'est sur le principe même de la poli
tique monétaire, en tant qu'element ac
la politique generale, qu'il laut surtout
porter notre attention.
Une monnaie flottante, ce peut être
une commodité, voire une nécessité : ce
n’est pas en soi une solution. Dans notre
cas particulier, il est probable qu'en
l’esprit des meneurs du jeu le nouveau
régime du franc était destine à leur
procurer le temps de réaliser les re
formes néces - 1res a un redressement
durable. Or. tenir une monnaie • dé
crochée » est une operation qui com
porte une part de hasard et de risques.
Il n'est pas prudent de s'y exposer trop
longtemps.
Dans ces conditions, s'il n'y a pas
lieu de s’hypnotiser sur les variations
actuelles de la monnaie, il faut se de
mander très serieusement si du moins
le répit procure par les méthodes ac
tuelles est utilise pleinement et pourra
continuel a l etre sans défaillance dans
le proche avenir, de manière a permet
tre au pays de s’installer dans un ré
gime plus stable et plus sain D autant
que l'élément stabilité est finalement
essentiel : réformer la production, cher
cher un équilibre des prix, orienter 1a
politique douanière, tout cela serait vain
si de flottant, le franc devait devenir
glissant.
—o—
Dans le courant de l’été, notre mon
naie s'est tenue sur un palier à peu
près constant ; le voici quelques éche
lons plus bas. Ce changement de palier,
on l'attribue dans la presse londonienne,
notamment, a la fin de la saison du tou
risme qui coïncide avec la fin de la
saison des décrets-lois. Cela signifie qu'a
l'estime de nos voisins, nous allons être
privés d'un appoint supplémentaire de
devises et aussi des commodités offertes
à l'action gouvernementale.
A vrai dire, ce diagnostic néglige à
l'excès l’influence sur les perspectives
monétaires des événements extérieurs.
Sous cette reserve, la clef de la situa
tion est bien chez nous a non autre
part.
Or. rien n’est moins déblayé que no
tre route immédiate. Nous sommes a
la veille de luttes politiques qu’on s'em
ploie non seulement à animer mais a
susciter de toutes pièces, dans l’espoir
d'un résultat qu'on pourrait interpréter
contre l'œuvre entreprise au cours des
dernières semaines et comme une in
citation à revenir . ux errements qui ont
rendu cet effort nécessaire.
Cette démagogie d'une imbécillité vo
lumineuse. ne mérite d’ailleurs attention
que parce quelle s’étale dans l’organe
officiel du parti auquel appartient une
moitié des ministres en place, et qui
affiche pour la consultation prochaine
un programme de supernationalisation.
Si tout ne parait pas clair dans les
perspective de demain et si les baro
mètres usuels en témoignent, pas n'est
besoin d'en chercher loin la cause.
C.-J. GIGNOL’X.
(La Journée industrielle).
DEUX BOMBES
font sauter
les locaux
du Patronat français
—
DEUX GARDIENS DE LA FAIX
«»N 1 raowi 1 \ non
sots LES |)b(O.MBKLS
Toute l'aile droite de l'Immeuble de te
rue de Fre*»bourg est entièrement
détruite. — A l'annexe de te rue
R«>i*«it*re seul l’escalier s'est effondré
L'hypothèse d'un attentat politique
n’est p*»s écartée
Les deux Immeubles de la Confédéra
tion du Patronat français, l’un rue de
Presbourg, l'autre rue Boissière, ont
sautt simultanément samedi soir, a
22 h. 5.
Rue Boissière. seul l’escalier »'est
, écroulé. Il n on est pas de même rue
«le Piesbc-urg où toute 1 allé droite de
I la maison, haute de quatre étages,
s est effondrée, ne laissant qu'un im.
rnense tas de pierres, de poutres et d»
; moellons.
Deux jeunes gardiens de la paix ont
été retires affreusement déchiquetés
‘ des décombres amoncelés.
Vers l.> heures, et à cinq minutes de
1 distance, deux caisses étaient appor
tées. l’une rue Boissière. l'autre rue
de Presbourg. Elles portaient la mar
que d'une fabrique de tissus. C est tout.
— \ oici pour le vice-président de
: la C. G P F., dit le prétendu livreur.
Quatre heures après les caisses sau-
I t aient.
L attentat ne fait donc aucun doute.
Sur la nature même de l'engin, on
n'a encore aucun indice. Tout ce que
1 Ion sait, c’est qu'il s'agit d'un explo
sif extrêmement violent, cheddite ou
j dynamite.
Sur les auteurs de l'attentat, aucune
précision encore. On ne possède qu'un
vague signalement du faux livreur.
Mais l'opinion qui circulait officieu
sement parmi les enquêteurs pourrait
j se résumer ainsi :
« Du fait que les deux immeubles
1 appartenaient au patronat, l'attentat
j est signé. *
j Il faut espérer que l'enquête sera
■ menée rapidement, et aboutira. Un ac
te aussi odieux ne doit pas rester im-
| puni.
D ailleurs, M. Chautemps. président
, du Conseil, qui s'était rendu sur le*
lieux, n'a-t-il pas déclaré ;
I — Nous ferons tout ce qui est en
notre pouvoir pour retrouver rapide-
| ment les coupables.
Il le faut, pour le bon renom de la
France.
J Une foule dense était massée diman-
I che soir rue de Presbourg. Dans cette
i foule, i! y avait de très nombreux
. •
• tre leur réaction, à l’heure où tant de
campagnes essaient de faire croire au
delà de nos frontières que nous som-
! mes en pleine anarchie.
On devine l’émotion que ne vont pas
I manquer de soulever ces attentats in-
1 qualiflables et toutes les répercussions
qu’ils peuvent avoir aux points de vus
à la fois politique et social.
L'enquête a établi que ce seraient des
< iraient é\ entré
> les immeubles de la Confédération gé-
I nerale du patronat et de l'Union de
, l’industrie métallurgique. Les explosifs
I dont elles étaient chargées provien-
I draient de poudreries travaillant pour
| la guerre. En tout cas les engins ne
j pouvaient avoir été préparés par des
| isolés.
1 Les découvertes faites récemment
I d'une quinzaine de machines infernales
du même genre font penser qu’il s’agit
I d’une véritable conspiration.
LA GUERRE EN CHINE
Le bombardement des rues de Changhaï ; la ville dévastée.
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