Titre : La Parole libre : supplément du Journal parlé...
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-10-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32833368t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 octobre 1927 22 octobre 1927
Description : 1927/10/22 (A6,N109). 1927/10/22 (A6,N109).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5145812v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-68299
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2019
6* Année — Nouvelle Série — N° 109
HEBDOMADAIRE : le Numéro : 0 fr. 60
22 Octobre 1927
Rédaction et
Administration :
6, Rue Gérando
PARIS-9*
ABONNEMENTS
Pour le* Ami» de la Touri
France, 2S Ir.j Etr., 35 fr.
Pour le» San»-fllistM :
France, 30 fr.; Etr., 43 »r.
Compta chiq. post.: 304-13
llllllllllllllllllllllllllllllllllll
Ça va mal, ça va mal !
Nous lecevons de nombreuses confi
dences. Celles qui nous navrent le plus
sont celles de sans-filistes passionnés qui
vivent en province, reconnaissent les mé
rites de la radio et l’abandonnent néan
moins. Leurs raisons sont à méditer : ils
se plaignent ou de ne pouvoir écouter
que de rares stations françaises ou d’être
abrutis par les P. T. T. départemen
taux, de subir les parasites sur Radio-
Paris et la Tour durant six mois et de
constater que la Tour charrie tant de
bruit qu’eile en devient insupportante,
que Radio-Paris est étouffé par les mor
ses, qui convrent son émission et qu’on
ne l’entend plus dans maintes parties de
la France.
Certes nous avons fait l’impossible,
pour faire comprendre leur devoir aux
pouvoirs publics, nous disent nos corres
pondants, niais hachés par la graphie,
poursuivis par les côtiers, gênés par les
atmosphériques, nous renonçons, atten
dant des temps meilleurs.
Le Salon de la T. S. F. va ouvrir ses
portes. Raison de plus pour songer à
cette situation et pour essayer de parer
aux inconvénients qui nous sont signa
lés. Car pour un de nos abonnés qui
écrit, cent autres, silencieusement, enra
gent. On nous dira que nous avons tort
de montrer le péril. Ce n’est pas notre
avis. Il faut d'abord voir clair pour
agir-
Les côtiers, les postes de télégraphie
tricotent les émissions de radio, les pos
tes des P. T. T. ont des harmoniques à
foison, le réseau français conçu par le
Service de la radio-diffusion est basé sur
les possibilités de 1923 qui ne sont pas
celles de 1928 et les fonctionnaires qui le
mettent en œuvre ne voient même pas
qu’ils ont une montre qui retarde de qua
tre ans. Entre nous il est heureux que le
A bas les morses
*>,
Samedi, midi trente. L’émission de Radio-
Paris est difficile à capter. La voici, enfin.
Mais combien impure. Les sons arrivent dé
formés. Que se passe-t-il ? Soudain, un Morse
crépite. Cherchons à 1 isoler ;• ils sont quatre
qui étouffent l’émission de Radio-Paris. Est-ce
la Tour > Non, elle se tait. On ne peut 1 in
criminer. Que sont ces quatre olibrius ?
De guerre lasse, nous prenons Radio-Paris
sur une de ses harmoniques. L’émission est
normale, pure, comme d’habitude. Diable,
pour la première fois, nous convenons qu une
harmonique peut être utile.
Si Radio-Paris ne réussit pas à se débarras
ser de ces quatre postes télégraphiques, son
émission sera aussi salie et aussi critiquée que
celle de la Tour, pour les mêmes raisons.
Alors, évidemment, la Compagnie française de
Radiophonie ne trouvera pas une seule publi
cité, ce qui la dégoûtera de faire de 1 émission.
Après tout, c'est peut-être cela qu on cher
che.
Ces Morses rugissants sont-ils à la disposition
de M. Pellenc ? Tout s’expliquerait.
fil à couper le beurre ait été inventé car
M. Pellenc ne le découvrirait pas, même
en discourant avec M. Baize.
Que fait le Syndicat Professionnel des
Industries Radio-Electriques pour remé
dier à la situation ? Il se chamaille avec
le Syndicat Provincial qui se laisse atti
rer par les P. T. T., sans comprendre
qu’il tombe de Charybde en Scylla. Les
auditeurs attendent. Un grand nombre
se disent qu’il faut agir mais ne savent
où aller. C’est la pagaille.
Le ministre du Commerce, M. Boka-
nowski, qui a révélé une incapacité dont
il faut se hâter de rire de peur d’être
obligé d’en pleurer et qui a un bel ave
nir derrière lui, ne comprend rien à la ra
dio et ses services font de la politique
alimentaire,n’ayant cure de sans-filistes.
En quelle occasion sont-ils intervenus en
leur faveur?Nous pouvons citer quelques
résultats obtenus par nos démarches. Ils
seraient bien en peine d’en signaler au
tant. C’est que nous cherchons à être
utiles à tous et que nous ne servons pas
une camarilla.
Il faut, tout de même, redresser la ra
dio française, décider, intervenir. Le
Syndicat Professionnel négligera-t-il les
auditeurs,qui font la fortune de ses mem
bres. Ne décidera-t-il rien en leur fa
veur ? Ne voudra-t-il pas s’adresser au
Parlement, qui reste souverain, en pro
posant non pas un programme élaboré
par le trust mais un plan à la française
où chacun pourra travailler harmonieu
sement et collaborer à l’œuvre commune.
L’étendue même de la crise ne dictera-
t-elle pas des résolutions et des sacrifices?
Il faut enfin vouloir l’Office National
de la T. S. F., sinon il y aura encore une
radio en France, mais guère de sans-
filistes.
— Quand partez-vous en vacances ?
— Pas avant d'avoir capté Paris-P.T.T.
— Alors, nous en reparlerons dans l'autre
monde.
Un servi ce public ? Oui!...
Des Amis nous ont dit : vous mécon
tentez la Fédération Postale en atta
quant M. Pellenc, même s’il est un
homme néfaste, ce qui paraît bien éta
bli. Vous combattez le trust et nous ne
saurions trop vous approuver. Vous
croyez que la radio constitue un ser
vice public. Alors pourquoi vous met
tez-vous les fonctionnaires à dos.
Notre réponse sera brève.
Oui la radio est un service public.
Mais qui doit diriger un service pu
blic : l'esprit tyrannique d'un ingé
nieur, qui voit là son fromage person
nel, ou l'usager ? Nous croyons que
l'auditeur a des droits en T. S. F.
et que les ' émissions sont irradiées
pour lui. Par conséquent, quand on le
traite en quantité négligeable on trans
forme un service public en exploitation
privée, même quand l’Etat en est le
maître.
Nous ne voyons que des avantages
à ce que de grands syndicats de fonc
tionnaires se mettent en liaison avec
les usagers, collaborent avec eux, pour
qu'un service publie soit digne de ce
nom, mais nous n'admettons pas
qu'un tyran à l’esprit obtus gouverne
avec la loi du bon plaisir un départe
ment aussi vaste que celui de la radio,
en se moquant des auditeurs.
Mais cela durera moins longtemps
que les contributions.
Les P.T.T. reconnaissent que Rennes-P.T.T.
est mal syntonisé. Faut-il que l'abbé Trochu
ait passé à tabac M. Pellenc. son rédacteur
en chef.
coucou, la voila!
La semaine dernière, le Gouverne
ment a proposé une taxe de dix francs
sur les appareils récepteurs. C’est un
commencement, ha taxe sur la lampe
est également prévue. L u- impôt nou
veau est proposé pour le tonneau des
Danaïdes du budget. Quels avantages
en tireront les sans-filistes ? Aucun.
L'Office National est enlerré.
La taxe sera-t-elle votée ? Nous
croyons que non, à moins que M. Ray
mond Poincaré l’impose par son auto
rité.
Elle n’est souhaitable qu’avec une
organisation sérieuse de la T. S. F. où
les auditeurs ne seront pas t rai lés
comme des bêtes à cornes.
Vt NGiN CE 7 ~
M. Pellenc n’est pas content, M. Pellenc
est furieusement en colère. Comme il n’est pas
satisfait de la Parole Libre T.S.F., il cherche
à se venger, et lorsque notre directeur parle au
micro, il lui coupe la parole au petit malheur.
1! ne sait pas ce qu’il pourra dire, mais qu’im
porte, il ne s’agit que de saboter son article.
Est-ce donc cela qu’on lui a appris à Poly
technique ?
UNE MANIFESTATION
SU RPRENAN TE
M. Henry Etienne dit, dans l' An
tenne, tantôt blanc, tantôt noir sur ses
contemporains ; tel qu'il enguirlande
aujourd'hui sera demain traité en hé
ros. Il vous accâble d'injures, puis il
vous saute au cou. Ce n'est certes pas
un doctrinaire.
Il vient de nous consacrer, quatre
colonnes de son journal en nous distri
buant des éloges à assommer un élé
phant. C'est bien aimable à lui. Tout
de même si par ses campagnes anté
rieures il avait pu nous chasser de la
Tour, il serait bien ennuyé. Il paraît
que nos mérites sont considérables.
Nous sommes ravi de l'apprendre de
lui.
A part cela, il est exact que nous
poursuivons notre œuvre à la Tour
sous le contrôle de la Fédération Natio-
nalc lladio télégraphique de la Tour-
Eiffel dont M. Fernand David , séna
teur, est le président. Il est également
véritable que depuis six mois, nous
avons pressé M. Fernand David,qui est
nale Radiotéléphoniquc de la 1 lour
de tenir une assemblée générale qu'il
n'est pas pressé de convoquer.
A ce sujet, nous plions tous nos
Amis de nous adresser leurs pouvoirs
pour les modifications aux statuts
comme pour le renouvellement du
Conseil d'administration.
Pour les opinions de M. Ilenry
Etienne , nous les trouvons trop flat
teuses à noire égard pour les approuver
et nous croyons qu'il voit fort clair
quand il envisage le but poursuivi par
les P. T. T. vis-à-vis de la Tour.
Mais nous tic voudrions pas gêner
la Fédération Nationale, qui poursuit
une œuvre difficile, avec peu de
moyens et que nous nous efforçons
d'aider de notre mieux.
Ah ! les parasites •••
Sur ondes de quarante mètres on est
empoisonné par les parasites des auto
mobiles. Or les ondes de quarante mè
tres seront utilisées bientôt par l’émis
sion. le succès de ia station d’Eindho-
ven le prouve. Il faudra donc obte
nir le blindage de magnétos, ce qui
n’est pas compliqué.
Presque tous ceux qui ont un ascen
seur à proximité de leur domicile gé
missent, les moteurs électriques font
enrager les sans-lilisles les plus pa
tients, les rechargeurs d’accus sont
une plaie, les trams à trolley, dans les
cités, sont un cauchemar.
Seul l’Office National !... Nous le ré
pétons en vain. Mais est-ce que le
S. P. I. R. n'aurait pas dû se rallier
à ces conclusions ? Il a un rôle à jouer
dans la radio. Que n'agit-il ? Il serait
suivi par tons et assurerait la prospé
rité de ses membres. Alors, pourquoi
hésite-t-il ?
Kokunftwhlii, Ministre cl» CoinnimT, a prt-üidé A Pari»
If dîner dunné p»r le llireeleur tomobile» américaine*
Oiu ajirès le Salon de l'Auto et alors qu'on ne pouvait
iqnorer que de» mines d'automobile» françaises avaient dû
iieeneier un imoortant personnel.
M. liokanowski est également ministre français de la T.S.F.
Maurice PRIVAT.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii(iiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii«ii«iiiiaiiiiiaiiii>iiiiiiii>iiiiiiiii>iiiiiii
POUR LA VIE
{Life, New-York.)
HEBDOMADAIRE : le Numéro : 0 fr. 60
22 Octobre 1927
Rédaction et
Administration :
6, Rue Gérando
PARIS-9*
ABONNEMENTS
Pour le* Ami» de la Touri
France, 2S Ir.j Etr., 35 fr.
Pour le» San»-fllistM :
France, 30 fr.; Etr., 43 »r.
Compta chiq. post.: 304-13
llllllllllllllllllllllllllllllllllll
Ça va mal, ça va mal !
Nous lecevons de nombreuses confi
dences. Celles qui nous navrent le plus
sont celles de sans-filistes passionnés qui
vivent en province, reconnaissent les mé
rites de la radio et l’abandonnent néan
moins. Leurs raisons sont à méditer : ils
se plaignent ou de ne pouvoir écouter
que de rares stations françaises ou d’être
abrutis par les P. T. T. départemen
taux, de subir les parasites sur Radio-
Paris et la Tour durant six mois et de
constater que la Tour charrie tant de
bruit qu’eile en devient insupportante,
que Radio-Paris est étouffé par les mor
ses, qui convrent son émission et qu’on
ne l’entend plus dans maintes parties de
la France.
Certes nous avons fait l’impossible,
pour faire comprendre leur devoir aux
pouvoirs publics, nous disent nos corres
pondants, niais hachés par la graphie,
poursuivis par les côtiers, gênés par les
atmosphériques, nous renonçons, atten
dant des temps meilleurs.
Le Salon de la T. S. F. va ouvrir ses
portes. Raison de plus pour songer à
cette situation et pour essayer de parer
aux inconvénients qui nous sont signa
lés. Car pour un de nos abonnés qui
écrit, cent autres, silencieusement, enra
gent. On nous dira que nous avons tort
de montrer le péril. Ce n’est pas notre
avis. Il faut d'abord voir clair pour
agir-
Les côtiers, les postes de télégraphie
tricotent les émissions de radio, les pos
tes des P. T. T. ont des harmoniques à
foison, le réseau français conçu par le
Service de la radio-diffusion est basé sur
les possibilités de 1923 qui ne sont pas
celles de 1928 et les fonctionnaires qui le
mettent en œuvre ne voient même pas
qu’ils ont une montre qui retarde de qua
tre ans. Entre nous il est heureux que le
A bas les morses
*>,
Samedi, midi trente. L’émission de Radio-
Paris est difficile à capter. La voici, enfin.
Mais combien impure. Les sons arrivent dé
formés. Que se passe-t-il ? Soudain, un Morse
crépite. Cherchons à 1 isoler ;• ils sont quatre
qui étouffent l’émission de Radio-Paris. Est-ce
la Tour > Non, elle se tait. On ne peut 1 in
criminer. Que sont ces quatre olibrius ?
De guerre lasse, nous prenons Radio-Paris
sur une de ses harmoniques. L’émission est
normale, pure, comme d’habitude. Diable,
pour la première fois, nous convenons qu une
harmonique peut être utile.
Si Radio-Paris ne réussit pas à se débarras
ser de ces quatre postes télégraphiques, son
émission sera aussi salie et aussi critiquée que
celle de la Tour, pour les mêmes raisons.
Alors, évidemment, la Compagnie française de
Radiophonie ne trouvera pas une seule publi
cité, ce qui la dégoûtera de faire de 1 émission.
Après tout, c'est peut-être cela qu on cher
che.
Ces Morses rugissants sont-ils à la disposition
de M. Pellenc ? Tout s’expliquerait.
fil à couper le beurre ait été inventé car
M. Pellenc ne le découvrirait pas, même
en discourant avec M. Baize.
Que fait le Syndicat Professionnel des
Industries Radio-Electriques pour remé
dier à la situation ? Il se chamaille avec
le Syndicat Provincial qui se laisse atti
rer par les P. T. T., sans comprendre
qu’il tombe de Charybde en Scylla. Les
auditeurs attendent. Un grand nombre
se disent qu’il faut agir mais ne savent
où aller. C’est la pagaille.
Le ministre du Commerce, M. Boka-
nowski, qui a révélé une incapacité dont
il faut se hâter de rire de peur d’être
obligé d’en pleurer et qui a un bel ave
nir derrière lui, ne comprend rien à la ra
dio et ses services font de la politique
alimentaire,n’ayant cure de sans-filistes.
En quelle occasion sont-ils intervenus en
leur faveur?Nous pouvons citer quelques
résultats obtenus par nos démarches. Ils
seraient bien en peine d’en signaler au
tant. C’est que nous cherchons à être
utiles à tous et que nous ne servons pas
une camarilla.
Il faut, tout de même, redresser la ra
dio française, décider, intervenir. Le
Syndicat Professionnel négligera-t-il les
auditeurs,qui font la fortune de ses mem
bres. Ne décidera-t-il rien en leur fa
veur ? Ne voudra-t-il pas s’adresser au
Parlement, qui reste souverain, en pro
posant non pas un programme élaboré
par le trust mais un plan à la française
où chacun pourra travailler harmonieu
sement et collaborer à l’œuvre commune.
L’étendue même de la crise ne dictera-
t-elle pas des résolutions et des sacrifices?
Il faut enfin vouloir l’Office National
de la T. S. F., sinon il y aura encore une
radio en France, mais guère de sans-
filistes.
— Quand partez-vous en vacances ?
— Pas avant d'avoir capté Paris-P.T.T.
— Alors, nous en reparlerons dans l'autre
monde.
Un servi ce public ? Oui!...
Des Amis nous ont dit : vous mécon
tentez la Fédération Postale en atta
quant M. Pellenc, même s’il est un
homme néfaste, ce qui paraît bien éta
bli. Vous combattez le trust et nous ne
saurions trop vous approuver. Vous
croyez que la radio constitue un ser
vice public. Alors pourquoi vous met
tez-vous les fonctionnaires à dos.
Notre réponse sera brève.
Oui la radio est un service public.
Mais qui doit diriger un service pu
blic : l'esprit tyrannique d'un ingé
nieur, qui voit là son fromage person
nel, ou l'usager ? Nous croyons que
l'auditeur a des droits en T. S. F.
et que les ' émissions sont irradiées
pour lui. Par conséquent, quand on le
traite en quantité négligeable on trans
forme un service public en exploitation
privée, même quand l’Etat en est le
maître.
Nous ne voyons que des avantages
à ce que de grands syndicats de fonc
tionnaires se mettent en liaison avec
les usagers, collaborent avec eux, pour
qu'un service publie soit digne de ce
nom, mais nous n'admettons pas
qu'un tyran à l’esprit obtus gouverne
avec la loi du bon plaisir un départe
ment aussi vaste que celui de la radio,
en se moquant des auditeurs.
Mais cela durera moins longtemps
que les contributions.
Les P.T.T. reconnaissent que Rennes-P.T.T.
est mal syntonisé. Faut-il que l'abbé Trochu
ait passé à tabac M. Pellenc. son rédacteur
en chef.
coucou, la voila!
La semaine dernière, le Gouverne
ment a proposé une taxe de dix francs
sur les appareils récepteurs. C’est un
commencement, ha taxe sur la lampe
est également prévue. L u- impôt nou
veau est proposé pour le tonneau des
Danaïdes du budget. Quels avantages
en tireront les sans-filistes ? Aucun.
L'Office National est enlerré.
La taxe sera-t-elle votée ? Nous
croyons que non, à moins que M. Ray
mond Poincaré l’impose par son auto
rité.
Elle n’est souhaitable qu’avec une
organisation sérieuse de la T. S. F. où
les auditeurs ne seront pas t rai lés
comme des bêtes à cornes.
Vt NGiN CE 7 ~
M. Pellenc n’est pas content, M. Pellenc
est furieusement en colère. Comme il n’est pas
satisfait de la Parole Libre T.S.F., il cherche
à se venger, et lorsque notre directeur parle au
micro, il lui coupe la parole au petit malheur.
1! ne sait pas ce qu’il pourra dire, mais qu’im
porte, il ne s’agit que de saboter son article.
Est-ce donc cela qu’on lui a appris à Poly
technique ?
UNE MANIFESTATION
SU RPRENAN TE
M. Henry Etienne dit, dans l' An
tenne, tantôt blanc, tantôt noir sur ses
contemporains ; tel qu'il enguirlande
aujourd'hui sera demain traité en hé
ros. Il vous accâble d'injures, puis il
vous saute au cou. Ce n'est certes pas
un doctrinaire.
Il vient de nous consacrer, quatre
colonnes de son journal en nous distri
buant des éloges à assommer un élé
phant. C'est bien aimable à lui. Tout
de même si par ses campagnes anté
rieures il avait pu nous chasser de la
Tour, il serait bien ennuyé. Il paraît
que nos mérites sont considérables.
Nous sommes ravi de l'apprendre de
lui.
A part cela, il est exact que nous
poursuivons notre œuvre à la Tour
sous le contrôle de la Fédération Natio-
nalc lladio télégraphique de la Tour-
Eiffel dont M. Fernand David , séna
teur, est le président. Il est également
véritable que depuis six mois, nous
avons pressé M. Fernand David,qui est
nale Radiotéléphoniquc de la 1 lour
de tenir une assemblée générale qu'il
n'est pas pressé de convoquer.
A ce sujet, nous plions tous nos
Amis de nous adresser leurs pouvoirs
pour les modifications aux statuts
comme pour le renouvellement du
Conseil d'administration.
Pour les opinions de M. Ilenry
Etienne , nous les trouvons trop flat
teuses à noire égard pour les approuver
et nous croyons qu'il voit fort clair
quand il envisage le but poursuivi par
les P. T. T. vis-à-vis de la Tour.
Mais nous tic voudrions pas gêner
la Fédération Nationale, qui poursuit
une œuvre difficile, avec peu de
moyens et que nous nous efforçons
d'aider de notre mieux.
Ah ! les parasites •••
Sur ondes de quarante mètres on est
empoisonné par les parasites des auto
mobiles. Or les ondes de quarante mè
tres seront utilisées bientôt par l’émis
sion. le succès de ia station d’Eindho-
ven le prouve. Il faudra donc obte
nir le blindage de magnétos, ce qui
n’est pas compliqué.
Presque tous ceux qui ont un ascen
seur à proximité de leur domicile gé
missent, les moteurs électriques font
enrager les sans-lilisles les plus pa
tients, les rechargeurs d’accus sont
une plaie, les trams à trolley, dans les
cités, sont un cauchemar.
Seul l’Office National !... Nous le ré
pétons en vain. Mais est-ce que le
S. P. I. R. n'aurait pas dû se rallier
à ces conclusions ? Il a un rôle à jouer
dans la radio. Que n'agit-il ? Il serait
suivi par tons et assurerait la prospé
rité de ses membres. Alors, pourquoi
hésite-t-il ?
Kokunftwhlii, Ministre cl» CoinnimT, a prt-üidé A Pari»
If dîner dunné p»r le llireeleur
Oiu ajirès le Salon de l'Auto et alors qu'on ne pouvait
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iieeneier un imoortant personnel.
M. liokanowski est également ministre français de la T.S.F.
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POUR LA VIE
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