Presse et revues
4 pages
Titre : Le Caviste : tribune libre officielle de la Corporation des marchands de vins cavistes & des bars
Auteur : Corporation des marchands de vins cavistes. Auteur du texte
Auteur : Chambre syndicale des cavistes et liquoristes de Paris. Auteur du texte
Auteur : Syndicat général du commerce en détail des vins et spiritueux de Paris et du département de la Seine. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32738371r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 juillet 1904 07 juillet 1904
Description : 1904/07/07 (A7,N359). 1904/07/07 (A7,N359).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5109783q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-8894
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/07/2019
~ TèTZ
J • Année. — W* 359
Efipôt Lêcral^,
AL HEBDOMADAIRE paraissant le Mercredi et servi gratuitement aux membre» du Syndicat.
Mercredi 7 Juillet 1904
ORG-ANE OFFICIEL I DTJ
Synaiaat général du Commerce en Détail des Vins ei, Spiritueux de Paris et du Département de la Seine
(Ancienne Chambré Syndicale des Cavistes et Licjuoristes)
Imprimerie
TElÉPHONf
215-02
RÉDACTION
& 'ADMINISTRATION
14, Rue Pavée, 44
R ARTS (IV Arrondissement)
i-
BUREAU DE PLACEMENT
GRATUIT
Ad Siègi Social : 44, Rue Pavée
PARIS (IV* Arrondissement)
«2
Siège Social
TELEPHONE
223-30
miTISES RÉSERVÉS AUX MEMBRES DU STROICIT
ANNONCES
AVIS IMPORTANT
ABONNEMENTS
-■ "
AVANTAGES RESERVES AUX MEMBRES DU SYNDICAT
Consultations gratuitee
■ur toutes affaires civiles et commerciales.
Analyses chimiques.
S’adresser au Bureau du Syndicat
14, rue I 3 avée, 14
Les manuscrits non insérés ne sont
pas rendus.
Un an
Six mois
Trois mois. . .
. . . . 12 fr. 1
. ; . . 7 .
. . . . 4 .
Assurance mutuelle contre les poursuites
du laboratoire et les contraventions de police
nées de l’exercice du commerce.
EXCURSION SYNDICALE A BRUXELLES
LE MARDI 26 JUILLET 1904
Voyage direct en train spécial,
avec faculté de séjourner o jours en Helgique sans supplément
N. B. — Les Excursionnistes qui désireraient profiter de la faculté de séjour pour visiter fa Belgique, auront le droit de voyager sur tout le réseau des Chemins de fer de l'E'at belge {4087 kilomètres
moyennant 11 / r . 50 en 3 e clusse ou 20 fr. en *i e Classe. (\ous indiquerons dans le prochain numéro la formalité très simple à remplir.)
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
du Mardi 26 Juillet 1904
A 4 h. 30. — Rendez-vous : Gare du Nord.
4 h. 45. — Départ de Paris en train spécial.
7 h. » — Entre Paris et la frontière : Collation (Sandwich et vin
blanc.
9 h. 40 — Arrivée à Bruxelles (Gare du Midi). — Salut de bienvenue
par les Cafetiers, Hôteliers ei Restaurateurs de l’agglo
mération bruxelloise.
9 h. 45. — Départ en voi'ures. — Itinéraire : Place de la Constitu
tion, boulevard du Hainaut. place Annee«sens (-tatue
d’Anneessens, le martyr du Devoi»), boulevard Ans-
pach, place de la Bourse (ta Bourse)
A 10 h. ». — Au Palais de la Bourse, récepùon dans la salle de la
Chambre de Commerce nar le Comité de l'Union Syn
dicale des Cafetiers, Hô eliers et Restaurateurs de
l’agglomération bruxelloise.
De 10 li. 1/4 à midi.— Promenade en voiture. — Vi-i'e. des principaux quartiers
et monuments de la ville : Marché aux herbes, rue de
la Colline, Grand’Place (Hôtel-de Yd'e, Maison du
Roi, Maison des Corporations, datant, du quinz'ème
siècle); rue des Chapeliers, rue de la Violetle,
place Saint-Jean, rue de l'Hôpital, place de l’Ancien-
Palat.s-te-Justice (statue de Gcnd^b'en, tribun oori-ti
tuant); rue L-beatt, le Grand Sihloo, rue Walten,
place Poelaen (nouveau Palais de Justice, la salle des
Pa— perdus, 90 mè res d’elôvation) ; rue de la Ré
gence. la Synagogue, le Conservatoire, square du
Pe il Sablon, l église du Sablon, les musées, le palais
du Comte
rue Royale, le Parc, le Treurenber g, place Sunte-
Gudule (t’eg i-e), rue d’Arenberg, galeries S iut Hubert,
rue de I Ecuyer, place de la Monnaie (th'àire de la
Monnaie), place de Brouckère (Hôtel Métropole.)
Midi. — Déjpuher a l’Hôtel Métropole, un des plus splendide- hô els
de la ville. Apôi iiif “ Quitta- Broun ” offert par M. Bré
dart de Charenton.
D>* 1 h. 30 P omenade eu voitures : boulevard du Nord, boulevard
a 3 heures. — du Jardin Botanique (e jardin botanique); boulevard de
1 Observatoire; boulevard du Régeni; boulevard de
Waterloo; avenue Louise; le bots de la Cambre.
3 heures. — Concert extraoidinaire sur la pelouse des Anglais (Boisde
la Cambre) par « l’Harmonie communale», sucs la direc
tion de M. Mahy.
3 h 45. — Visite de l'établissement de la Laiterie. — Lunr h offert par
notrecollétf'ie v t A' tu -, propi ieiair. (tes excu« sioimistes
feront iPite tienient le ne jet de la pelouse deo Anglais
a la Laiterie ; 5 minute-).
4 h 45. — Retour à Bruxelles en voilures.
6 beuies. — Dislocation : place de la Bour-e. — P.•omenade facul
tative.
7 1t. 30. — Giana Bat qnet officiel à l’Hôtel M< iropole s uis la pré i-
rleiu e «le M le Mntstie de ta R. p. b i.pu haiço-i
h 'iuné de ta pr psence des Au on es, de la P.e« e n des
delègues du commerce de t alumü'a ton bruxellois.
9 h. 45. — Coticert sur la G 1 and’Place donné en l honneur des Cavistes
et liquorisies de Pat ts.
11 heures. — Retour pedestie vers la gare du Midi.
11 h 30. — D* part du ti aiu spécial vers Pai is.
4 h. 30. — Anivéeà Paris.
Prix de la Cailc: 3S lianes
Les excursionnistes pourront, sans augmentation de prix , rentrer à
Pans jusqu’au samedi soir.
Les dépositaires de cartes sont prévenus, des à présent, que le retrait
de ctlUs non placées aura heu irrévocablement le 20 juillet.
Pou» la Commission d’organisation :
Le présidait , Le secrétaire.
L. MA UC U IN. Ed. MOREL,
Voir en 2 e page tes m;ns des dépositaires de aortes
UNE MANIFESTATION
SYNDICALE
Les excursions, organisées par
notre Chambre syndicale, ont tou
jours eu le plus vif succès ; ce n’est
pas seulement que les attractions en
furent multip’es et variées, que la
bonne humeur traditionnelle des
« joyeux Cavistes » constituât par
elle-même une irrésistible in vite, que
les villes choisies comme but du
voyage furent, sans exception, pitto
resques ou charmantes ; c'est aussi
et surtout parce que la plupart de
ces voyages furent inspirés par une
idee ingénieuse, eurent un côté
utile, constituèrent en même
temps qu'une distraction, une leçon
de choses, un enseignement prati
que.
La visite de la maison Mercier à
Epernay nous révéla les secrets
de la préparation du champa
gne, et nous fit comprendre
par quelle ténacité, par quel la
beur, par quelle hardiesse dans les
transactions commerciales se fon
dent la prospérité et la notoriété
des grandes maisons.
L’excursion à Tantonville nous
initia aux mult pies et minutieuses
opérations par quoi passe la b ère
avant de venir couronner bocks et
choppes de sa mousse ambrée ; ede
nous montra encore, ainsi que celle
d Epernay, comment l’energie et
l'iuteff gence d’nn homme ou u’ui e
famille ci e eut non seule meut sa pro
pre futune, mats en cote celle de
to te une contrée.
A Sauteur, nous admirâmes le
cara 1ère des habitants, la beauté
de la ville, a séduction des cam
pagnes, et n ms pû nés constater
que l'industrie des vins mous eux
de l’Anjou était une digne rivale
de celle de vins mousseux de Cham
pagne et que les mêmes soins
délicats et savants transformaient
en nectars égaux le jus des vignes
qui s’étagent au flaDC des coteaux,
baignés par la Loire et le sang des
ceps plantés dans le sol crayeux de
la vallee de la Marne.
Nous apprîmes aussi, sur place,
quelle variété infinie de crus, ayarlt
chacun son bouquet, sa saveur
propre sous le goût général d'ori
gine produit ce'te terre géné
reuse. Nous entiâmes en relation
avec uns de ces collectivités puis-
\ santés qui groupent, pour la ga
rantie des acheteurs et pour la
prospérité des producteurs, les vi
gnerons d’une région ; et notre
syndicat commercial noua avec le
Syndicat général des vins d'Anjou
des relations où l'amitié ne fit point
tort à l’intérêt.
De tous ces voyages, les C.a
vis/es pourraient faire un mémo
rial où les souvenirs qu’ils empor
tèrent et ceux qu’ils laissèrent se
raient de pure joie et de satisfac
tion sans mélange.
Il convenait que cette rnnée,
notre excursion fut aussi belle que
les précédentes.
Elle est, en effet, la dernière de
la Chambre syndicale des Cavistes
et Liquoristes et la première du
Syndicat général du Commerce en
détail des vins et spiritueux. Elle
termine par une journée de fête,
l’existence si bien remplie d’nn
syndicat qui joua un rôle trop utile
pour ne point susciter des jalou
sies ; e le commence par une
solennité la vie d’un groupement
dont le large programme assure la
rapide expansion et dont le Bureau,
qui a donné sa mesure dans l’admi
nistration de la Chambre des Ca
vistes, veut du premier coup affir
mer la vitalité, la force active et
l’initiative résolue.
Il fallait donc que cette sortie
eut un éclat extraoroinaire ; quelle
fût une véritable mante talion,
qu’elle marquât de façon inoublia
ble nue date dans les faites du coin
m:-ree de- b >issons.
c est po te cela que n u> avons
choisi Bu«e es. Outre la s^d’C-
tio de v suer une vil e riche en
mont ments sp'en lide-, d n' le-
hanitants ont la be'le htitneu , ( a
c rd alité hospitalière des plus
ag râbles province-ftanç -t s n u-
avons consdere la haute -îgm
fixation que pouvait avoir à une j
époque, où les relations internati i- j
nalea se font plus amicales, où len- !
tente entre les peuples s’affirme
journellement, le v> yage de notre
Synlicat dans la capitale d’uu pays
ami.
Nous avons pensé que tout en
nous divertissant, tout en passant |
une journée d’émerveillement, tout
en faisant une excursion sans pré
cédent, nous aiderions à 1 œuvre de
cordial accord yui don, en défi i-
tive. pr« filer à notre c< nimerce et
à notre industrie nationale.
Nous avons pensé aussi que, dans
cette ville aux cabarets innombra
bles, aux cafés somptueux, aux cu
rieux estaminets,lesdébicants pari
sienspourront trouverde profitables
enseignements, de précieuses le
çons.
Ainsi, suivant la tradition que
nous évoquions au début de cet ar
ticle nous avons assuré, à notre sor
tie de 1904, le double caractère d’a
grément et d’utilité N >uslui avons
ajouté celui d’une manifestation en
faveur de la solidarité internatio
nale du commerce des boissons.
Les organisateurs de notre excur
sion ont, pour les aider dans leur
difficile et délicate besogne, trouvé
des concours empressés, des dé
vouements actifs auxquels nous de
vons rendre hommage.
Chez M. Gérard, qui, depuis de
longues années, représente avec
éclat et aurorité, la France à Bru-
xe les ; chez M. Emile De Mot,
bourgmestre de Bruxelles, admi
nistrateur ferme et bienveillant,
M. Léon Mauguin et le signataire
de cet article trouvèrent le plus
cordial nccueil, l’appui le plus em
pressé. M. Alfred Mabille, direc
teur de l’Instruction publique et
des Beaux-Arts, se montra d'une
courtoisie charmante et d'une pré
venance sans égale et mit à la dis
position de nos amis sa bonne
volonté competente et »ffectBe
pour l’organisation locale des
attractions.
M Monnoyer , président de la
Chambre c unmerce de Bruxel-
| les, témoigna eu même temps q e
h plais r des cm uerç 1 ts belge- à
n -us rn.ev ir e egret que mure
séjour officiel fit de trop courte
d ree p 11 r pie n vis ptu-si ms
1 en tater q m l'h >-p ta né bru.xe
loi-e tst tnf >tig ib e quan 1 i s agi
'e re rv p Iss m -.
La ' haoihre f auçais- d 1 Corn»
merce et de l’Industrie affirma et
démontrera activement sa jo ede
voir un Svnd'Cat de débitants fran
çais -ortir de la routine, et apporter,,
chez un [ eup’e voisin et aini, l’évi
dent témoignage de la force des
groupements professionnels dans
notre pays.
De l'Union syndicale des cafe
tiers, hôteliers et restaurateurs de
l’agg'omération bruxelloise, nous
ne devrions point parler. Car tout
ce que nous pourtour- dire de leur
affab lité, de leur emp aisance, de
I leur camaiad rie à nutre egard, sera
au-deîsous de la vérité.
Nous allons à Bruxelles, et tout
Bruxelles nous recevra, mais nos
hôtes, dans le sens le plus affectueux
du mot, seront les meinbresdecette
puissante union.
A MM. Ad. Verhasselt et Louis
Moyaerts, les sympathiques secré
taire; Eug. Antognoli, le distin
gué trésorier, qui ont été pour MM.
Mauguin, Victor, Richer et moi-
même les ciceroni les plus dévoués;
à MM. Eugène Cavenaile, vice-pré
sident, Sirobbe, Dremel, E. Beaud,
C. Laurent, Ch. Stuckens, mem
bres du comité, nous adressons nos
remerciements ; et nous sommes
certains - ils nousl’ont promis —•
que les Cavistes trouveront en eux
les plus joyeux et les plus empres
sés compagnons de fête,
M. Eugène Nélis, président de
la Chunbre syndicale des vins et
spiritueux en gros nous fut d'un
excellent conseil ; nous luien savons
gré, et nous le comptons comme
un des amis de la première heure
du « Syndicat général du commerce
en détai 1 des vins et spiritueux.»
Citons encore M. Artns, le sym
pathique propriétaire au café res
taurant « la Laiterie » qui témoi
gnera, en nous recevant dans son
superbe établissement du bois de
la Cambre, les sentiments de cor
diale confraternité qu’il a déjà
affirmes avec une chaleureuse spon
tanéué à no- délégués.
Merci également â M M. Vromar.t
et Cie, é lit» urs du Gui le de Bru-
xclle- à ta complaisance île qui nous
devons les coche- accompagnant
n tre not e sur la 1 ap talc belge.
Non» ne sauiion- oublier, -ans
ingratitude, V, \1. B »i vcat, le
rè di ingué -t irè- aff.be ■ hef
lu ut nvem u ge 1 é a d la t te
tu N'>r 1, | M t g e c ut ai
- tilt Cl V O -LU I J Bll I au ou
scrvccde t rils^-.yageu s, Maurice
Liboutoo, l'excellent et empressé
représent mi de la Cie des chemins
de fer de l’Etat B-'g", grâ- e > qui
nos excurstonnr tes feront leur
vovage dans les plus parfaites con
ditions matérielles, tt pourront s’ils
le veulent prolonger leur séjour et
voyager à travers la BMgique.
Enfin, il ne serait point diploma
tique de négliger 'a présen'atn n de
M VI. Emile N.igel et VCn Dttnme.
C est à eux q.i incombent les plus
lourdes responsabilités de la jour
née .
Ils son' hommes à >es suppor.if
I â la sati:faction générale.
■PSW(
J • Année. — W* 359
Efipôt Lêcral^,
AL HEBDOMADAIRE paraissant le Mercredi et servi gratuitement aux membre» du Syndicat.
Mercredi 7 Juillet 1904
ORG-ANE OFFICIEL I DTJ
Synaiaat général du Commerce en Détail des Vins ei, Spiritueux de Paris et du Département de la Seine
(Ancienne Chambré Syndicale des Cavistes et Licjuoristes)
Imprimerie
TElÉPHONf
215-02
RÉDACTION
& 'ADMINISTRATION
14, Rue Pavée, 44
R ARTS (IV Arrondissement)
i-
BUREAU DE PLACEMENT
GRATUIT
Ad Siègi Social : 44, Rue Pavée
PARIS (IV* Arrondissement)
«2
Siège Social
TELEPHONE
223-30
miTISES RÉSERVÉS AUX MEMBRES DU STROICIT
ANNONCES
AVIS IMPORTANT
ABONNEMENTS
-■ "
AVANTAGES RESERVES AUX MEMBRES DU SYNDICAT
Consultations gratuitee
■ur toutes affaires civiles et commerciales.
Analyses chimiques.
S’adresser au Bureau du Syndicat
14, rue I 3 avée, 14
Les manuscrits non insérés ne sont
pas rendus.
Un an
Six mois
Trois mois. . .
. . . . 12 fr. 1
. ; . . 7 .
. . . . 4 .
Assurance mutuelle contre les poursuites
du laboratoire et les contraventions de police
nées de l’exercice du commerce.
EXCURSION SYNDICALE A BRUXELLES
LE MARDI 26 JUILLET 1904
Voyage direct en train spécial,
avec faculté de séjourner o jours en Helgique sans supplément
N. B. — Les Excursionnistes qui désireraient profiter de la faculté de séjour pour visiter fa Belgique, auront le droit de voyager sur tout le réseau des Chemins de fer de l'E'at belge {4087 kilomètres
moyennant 11 / r . 50 en 3 e clusse ou 20 fr. en *i e Classe. (\ous indiquerons dans le prochain numéro la formalité très simple à remplir.)
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
du Mardi 26 Juillet 1904
A 4 h. 30. — Rendez-vous : Gare du Nord.
4 h. 45. — Départ de Paris en train spécial.
7 h. » — Entre Paris et la frontière : Collation (Sandwich et vin
blanc.
9 h. 40 — Arrivée à Bruxelles (Gare du Midi). — Salut de bienvenue
par les Cafetiers, Hôteliers ei Restaurateurs de l’agglo
mération bruxelloise.
9 h. 45. — Départ en voi'ures. — Itinéraire : Place de la Constitu
tion, boulevard du Hainaut. place Annee«sens (-tatue
d’Anneessens, le martyr du Devoi»), boulevard Ans-
pach, place de la Bourse (ta Bourse)
A 10 h. ». — Au Palais de la Bourse, récepùon dans la salle de la
Chambre de Commerce nar le Comité de l'Union Syn
dicale des Cafetiers, Hô eliers et Restaurateurs de
l’agglomération bruxelloise.
De 10 li. 1/4 à midi.— Promenade en voiture. — Vi-i'e. des principaux quartiers
et monuments de la ville : Marché aux herbes, rue de
la Colline, Grand’Place (Hôtel-de Yd'e, Maison du
Roi, Maison des Corporations, datant, du quinz'ème
siècle); rue des Chapeliers, rue de la Violetle,
place Saint-Jean, rue de l'Hôpital, place de l’Ancien-
Palat.s-te-Justice (statue de Gcnd^b'en, tribun oori-ti
tuant); rue L-beatt, le Grand Sihloo, rue Walten,
place Poelaen (nouveau Palais de Justice, la salle des
Pa— perdus, 90 mè res d’elôvation) ; rue de la Ré
gence. la Synagogue, le Conservatoire, square du
Pe il Sablon, l église du Sablon, les musées, le palais
du Comte
rue Royale, le Parc, le Treurenber g, place Sunte-
Gudule (t’eg i-e), rue d’Arenberg, galeries S iut Hubert,
rue de I Ecuyer, place de la Monnaie (th'àire de la
Monnaie), place de Brouckère (Hôtel Métropole.)
Midi. — Déjpuher a l’Hôtel Métropole, un des plus splendide- hô els
de la ville. Apôi iiif “ Quitta- Broun ” offert par M. Bré
dart de Charenton.
D>* 1 h. 30 P omenade eu voitures : boulevard du Nord, boulevard
a 3 heures. — du Jardin Botanique (e jardin botanique); boulevard de
1 Observatoire; boulevard du Régeni; boulevard de
Waterloo; avenue Louise; le bots de la Cambre.
3 heures. — Concert extraoidinaire sur la pelouse des Anglais (Boisde
la Cambre) par « l’Harmonie communale», sucs la direc
tion de M. Mahy.
3 h 45. — Visite de l'établissement de la Laiterie. — Lunr h offert par
notrecollétf'ie v t A' tu -, propi ieiair. (tes excu« sioimistes
feront iPite tienient le ne jet de la pelouse deo Anglais
a la Laiterie ; 5 minute-).
4 h 45. — Retour à Bruxelles en voilures.
6 beuies. — Dislocation : place de la Bour-e. — P.•omenade facul
tative.
7 1t. 30. — Giana Bat qnet officiel à l’Hôtel M< iropole s uis la pré i-
rleiu e «le M le Mntstie de ta R. p. b i.pu haiço-i
h 'iuné de ta pr psence des Au on es, de la P.e« e n des
delègues du commerce de t alumü'a ton bruxellois.
9 h. 45. — Coticert sur la G 1 and’Place donné en l honneur des Cavistes
et liquorisies de Pat ts.
11 heures. — Retour pedestie vers la gare du Midi.
11 h 30. — D* part du ti aiu spécial vers Pai is.
4 h. 30. — Anivéeà Paris.
Prix de la Cailc: 3S lianes
Les excursionnistes pourront, sans augmentation de prix , rentrer à
Pans jusqu’au samedi soir.
Les dépositaires de cartes sont prévenus, des à présent, que le retrait
de ctlUs non placées aura heu irrévocablement le 20 juillet.
Pou» la Commission d’organisation :
Le présidait , Le secrétaire.
L. MA UC U IN. Ed. MOREL,
Voir en 2 e page tes m;ns des dépositaires de aortes
UNE MANIFESTATION
SYNDICALE
Les excursions, organisées par
notre Chambre syndicale, ont tou
jours eu le plus vif succès ; ce n’est
pas seulement que les attractions en
furent multip’es et variées, que la
bonne humeur traditionnelle des
« joyeux Cavistes » constituât par
elle-même une irrésistible in vite, que
les villes choisies comme but du
voyage furent, sans exception, pitto
resques ou charmantes ; c'est aussi
et surtout parce que la plupart de
ces voyages furent inspirés par une
idee ingénieuse, eurent un côté
utile, constituèrent en même
temps qu'une distraction, une leçon
de choses, un enseignement prati
que.
La visite de la maison Mercier à
Epernay nous révéla les secrets
de la préparation du champa
gne, et nous fit comprendre
par quelle ténacité, par quel la
beur, par quelle hardiesse dans les
transactions commerciales se fon
dent la prospérité et la notoriété
des grandes maisons.
L’excursion à Tantonville nous
initia aux mult pies et minutieuses
opérations par quoi passe la b ère
avant de venir couronner bocks et
choppes de sa mousse ambrée ; ede
nous montra encore, ainsi que celle
d Epernay, comment l’energie et
l'iuteff gence d’nn homme ou u’ui e
famille ci e eut non seule meut sa pro
pre futune, mats en cote celle de
to te une contrée.
A Sauteur, nous admirâmes le
cara 1ère des habitants, la beauté
de la ville, a séduction des cam
pagnes, et n ms pû nés constater
que l'industrie des vins mous eux
de l’Anjou était une digne rivale
de celle de vins mousseux de Cham
pagne et que les mêmes soins
délicats et savants transformaient
en nectars égaux le jus des vignes
qui s’étagent au flaDC des coteaux,
baignés par la Loire et le sang des
ceps plantés dans le sol crayeux de
la vallee de la Marne.
Nous apprîmes aussi, sur place,
quelle variété infinie de crus, ayarlt
chacun son bouquet, sa saveur
propre sous le goût général d'ori
gine produit ce'te terre géné
reuse. Nous entiâmes en relation
avec uns de ces collectivités puis-
\ santés qui groupent, pour la ga
rantie des acheteurs et pour la
prospérité des producteurs, les vi
gnerons d’une région ; et notre
syndicat commercial noua avec le
Syndicat général des vins d'Anjou
des relations où l'amitié ne fit point
tort à l’intérêt.
De tous ces voyages, les C.a
vis/es pourraient faire un mémo
rial où les souvenirs qu’ils empor
tèrent et ceux qu’ils laissèrent se
raient de pure joie et de satisfac
tion sans mélange.
Il convenait que cette rnnée,
notre excursion fut aussi belle que
les précédentes.
Elle est, en effet, la dernière de
la Chambre syndicale des Cavistes
et Liquoristes et la première du
Syndicat général du Commerce en
détail des vins et spiritueux. Elle
termine par une journée de fête,
l’existence si bien remplie d’nn
syndicat qui joua un rôle trop utile
pour ne point susciter des jalou
sies ; e le commence par une
solennité la vie d’un groupement
dont le large programme assure la
rapide expansion et dont le Bureau,
qui a donné sa mesure dans l’admi
nistration de la Chambre des Ca
vistes, veut du premier coup affir
mer la vitalité, la force active et
l’initiative résolue.
Il fallait donc que cette sortie
eut un éclat extraoroinaire ; quelle
fût une véritable mante talion,
qu’elle marquât de façon inoublia
ble nue date dans les faites du coin
m:-ree de- b >issons.
c est po te cela que n u> avons
choisi Bu«e es. Outre la s^d’C-
tio de v suer une vil e riche en
mont ments sp'en lide-, d n' le-
hanitants ont la be'le htitneu , ( a
c rd alité hospitalière des plus
ag râbles province-ftanç -t s n u-
avons consdere la haute -îgm
fixation que pouvait avoir à une j
époque, où les relations internati i- j
nalea se font plus amicales, où len- !
tente entre les peuples s’affirme
journellement, le v> yage de notre
Synlicat dans la capitale d’uu pays
ami.
Nous avons pensé que tout en
nous divertissant, tout en passant |
une journée d’émerveillement, tout
en faisant une excursion sans pré
cédent, nous aiderions à 1 œuvre de
cordial accord yui don, en défi i-
tive. pr« filer à notre c< nimerce et
à notre industrie nationale.
Nous avons pensé aussi que, dans
cette ville aux cabarets innombra
bles, aux cafés somptueux, aux cu
rieux estaminets,lesdébicants pari
sienspourront trouverde profitables
enseignements, de précieuses le
çons.
Ainsi, suivant la tradition que
nous évoquions au début de cet ar
ticle nous avons assuré, à notre sor
tie de 1904, le double caractère d’a
grément et d’utilité N >uslui avons
ajouté celui d’une manifestation en
faveur de la solidarité internatio
nale du commerce des boissons.
Les organisateurs de notre excur
sion ont, pour les aider dans leur
difficile et délicate besogne, trouvé
des concours empressés, des dé
vouements actifs auxquels nous de
vons rendre hommage.
Chez M. Gérard, qui, depuis de
longues années, représente avec
éclat et aurorité, la France à Bru-
xe les ; chez M. Emile De Mot,
bourgmestre de Bruxelles, admi
nistrateur ferme et bienveillant,
M. Léon Mauguin et le signataire
de cet article trouvèrent le plus
cordial nccueil, l’appui le plus em
pressé. M. Alfred Mabille, direc
teur de l’Instruction publique et
des Beaux-Arts, se montra d'une
courtoisie charmante et d'une pré
venance sans égale et mit à la dis
position de nos amis sa bonne
volonté competente et »ffectBe
pour l’organisation locale des
attractions.
M Monnoyer , président de la
Chambre c unmerce de Bruxel-
| les, témoigna eu même temps q e
h plais r des cm uerç 1 ts belge- à
n -us rn.ev ir e egret que mure
séjour officiel fit de trop courte
d ree p 11 r pie n vis ptu-si ms
1 en tater q m l'h >-p ta né bru.xe
loi-e tst tnf >tig ib e quan 1 i s agi
'e re rv p Iss m -.
La ' haoihre f auçais- d 1 Corn»
merce et de l’Industrie affirma et
démontrera activement sa jo ede
voir un Svnd'Cat de débitants fran
çais -ortir de la routine, et apporter,,
chez un [ eup’e voisin et aini, l’évi
dent témoignage de la force des
groupements professionnels dans
notre pays.
De l'Union syndicale des cafe
tiers, hôteliers et restaurateurs de
l’agg'omération bruxelloise, nous
ne devrions point parler. Car tout
ce que nous pourtour- dire de leur
affab lité, de leur emp aisance, de
I leur camaiad rie à nutre egard, sera
au-deîsous de la vérité.
Nous allons à Bruxelles, et tout
Bruxelles nous recevra, mais nos
hôtes, dans le sens le plus affectueux
du mot, seront les meinbresdecette
puissante union.
A MM. Ad. Verhasselt et Louis
Moyaerts, les sympathiques secré
taire; Eug. Antognoli, le distin
gué trésorier, qui ont été pour MM.
Mauguin, Victor, Richer et moi-
même les ciceroni les plus dévoués;
à MM. Eugène Cavenaile, vice-pré
sident, Sirobbe, Dremel, E. Beaud,
C. Laurent, Ch. Stuckens, mem
bres du comité, nous adressons nos
remerciements ; et nous sommes
certains - ils nousl’ont promis —•
que les Cavistes trouveront en eux
les plus joyeux et les plus empres
sés compagnons de fête,
M. Eugène Nélis, président de
la Chunbre syndicale des vins et
spiritueux en gros nous fut d'un
excellent conseil ; nous luien savons
gré, et nous le comptons comme
un des amis de la première heure
du « Syndicat général du commerce
en détai 1 des vins et spiritueux.»
Citons encore M. Artns, le sym
pathique propriétaire au café res
taurant « la Laiterie » qui témoi
gnera, en nous recevant dans son
superbe établissement du bois de
la Cambre, les sentiments de cor
diale confraternité qu’il a déjà
affirmes avec une chaleureuse spon
tanéué à no- délégués.
Merci également â M M. Vromar.t
et Cie, é lit» urs du Gui le de Bru-
xclle- à ta complaisance île qui nous
devons les coche- accompagnant
n tre not e sur la 1 ap talc belge.
Non» ne sauiion- oublier, -ans
ingratitude, V, \1. B »i vcat, le
rè di ingué -t irè- aff.be ■ hef
lu ut nvem u ge 1 é a d la t te
tu N'>r 1, | M t g e c ut ai
- tilt Cl V O -LU I J Bll I au ou
scrvccde t rils^-.yageu s, Maurice
Liboutoo, l'excellent et empressé
représent mi de la Cie des chemins
de fer de l’Etat B-'g", grâ- e > qui
nos excurstonnr tes feront leur
vovage dans les plus parfaites con
ditions matérielles, tt pourront s’ils
le veulent prolonger leur séjour et
voyager à travers la BMgique.
Enfin, il ne serait point diploma
tique de négliger 'a présen'atn n de
M VI. Emile N.igel et VCn Dttnme.
C est à eux q.i incombent les plus
lourdes responsabilités de la jour
née .
Ils son' hommes à >es suppor.if
I â la sati:faction générale.
■PSW(
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