Presse et revues
2 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 23 février 1944 23 février 1944
Description : 1944/02/23 (Numéro 1264). 1944/02/23 (Numéro 1264).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5108827
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
MERCRED! 23 FEVRIER tM4
N" 12M MO* ANNEE
tFRANC
MtX DE t.eOMMtMEWT
Il
<France et coton têt. 130 Etranger (Affr. réduit) 190 Etranger (autres pays) 935 tr. 440 <
MOACTtOM et AOMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
t3. Rt)9 du Pert, CLEUMOMT PERftAMO
T~téph. Mdact et Adnnntstr. 6T-M
JMML DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
4
oeBATt AWEmnOLEHMOHTTF~
C. 0. P. Ctermont-Perrand 26.49S
Clermont-Ferrand. le 32 février
VOtX DU DEHORS
II est très utile de consulter
la presse des Anglo-Américains.
Ce qu'elle dit à notre sujet, et
au sujet dusoviétisme, a un
caractère d'objectivité qu'il est
difficile de nier. Le journaliste
Alastatr Forbes. reporter au
DaHy ~aM, publiait l'autre jour
un article à la suite d'un voyage
qu'il fit en Algérie. Parlant des
Français d'Afrique du Nord. il
écrivait < Au fond de lui-
même, chaque Français se dé-
sole et se demande ce qui arri-
vera quand les Alliés débarque-
ront en France. Certes, il n'est
pas que les Français d'outre-
mer qui se posent cette ques-
tion angoissante. L'immense ma-
jorité des Français clairvoyants
de la métropole se demandent
aussi ce qu'il adviendrait de
leur pays. le jour où notre ter-
ritoire deviendrait le vaste
champ de bataille que l'on en-
trevoit. Sans doute les ruines,
tes destructions et les hécatom-
bes qui ont eu lieu jusqu'ici sur
notre sol, ne sont rien à coté
de ce que nous serions appelés
à subir. Ce qui se passe en Ita-
lie nous en donne un exemple.
Le journaliste anglais ne ca-
che pas que la vie en Algérie,
en Tunisie ou au Maroc est loin
d'être ce que certaines gens pen-
sent. Tout y va le plus mal pos-
sible. au point de vue du ravi-
taillement, et du rationnement.
Français et Arabes sont égals-
ment sévèrement toutes. L'Al-
gérie possède un riche terroir et
les produits de son sol devraient
fournir une subsistance abon-
dante. S
bien. en direction du Royaume-
Uni ? Mais. de plus. la distribu-
tion de ce qui reste se fait très
mal. Le commerce, dit M. For-
bes. semble lui-même nettement
arrëbé. Les boutiques sont vides
et les articles qui subsistent at-
teignent des prix fantastiques.
Quant aux produits pharmaceu-
tiques. il parait qu'ils n'existent
plus. Et, en fin de compte, le
journaliste ajoute < Tout cela
n'est pas fait pour nous assurer
les sympathies de la population
locale. On est loin de l'âge
d'or.
La population est dans un
état de subordination complète
envers ses maîtres, les < libéra-
teurs. qui la traitent d'Ailleurs
piteusement, en toute circons-
tance. L'action soviétique ajoute
sans doute à cet état de cho-
ses les < bienfaits de sa poli-
tique. pour finir d'accabler nos
compatriotes. Elle n'est point
faite pour relever le moral de
ceux-ci.
Le The round taMe écrivait
< II ne peut être mis en doute
qu'un des facteurs qui, dans le
passé, contribuèrent à la démo-
ralisation de la France, en 1940,
tut l'efficacité de la propagande
communiste. Cette propagande
continue comme auparavant,
malgré la soi-disant suppression
du Komihtern, qui n'est qu'une
feinte. Le soviétisme aura du
mal a se donner une figure
d'aménité. Déjà. < en Europe
centrale et orientale, le mythe
soviétique, disait r/te ~VtKet~~t
CentMry and a/~er. on connaît
trop bien les conditions qui
régnent en U. R. S. S. pour que
ce mythe ait pu survivre*. On
sait à quoi s'en tenir sur le
paradis soviétique. N'est-ce pas
l'ambassadeur américain Davies
gui écrivait dans M~stûnto Mos-
cou.' < La terreur bolchevique
.est une réalité effrayante. Bien
des indices qu'onj'elève à Mos-
cou portent à croire que la
crainte se propage, une crainte
qui pénètre, tsi un fantôme,
dans toutes* les Sphères de: la
communale. a
En définitive, ni ici, ni ta.
l'emprise des alliés ne paraît
devoir coïncider avec le règne
de la félicité, que les faux
prophètes nous annoncent.
MeM* rappetens t~nes abonnés
que toute dMnant~ do changement
d'adraese dott être accompagnée
de2 fr. so en ttm&res pM:e.
Le Marécha) reçoit des détégués départementaux
du Secours nationat
Vtcty. Bt février. Le maréchal de
France a reçu ce matin en audience
pt'ué~ un groupe do déçues departe-
m~nt.tux du Secours naUoaa~. qm lut
ont été présentes par M. Pilon, secre~
taiM j~tinefai du &(.coura national. et)
présence de M. Tracou. dtrect&ur du
cabinet civa du chef de l'Etat, et du
générât Blassetle, cHef du cabinet mi-
litatre.
Au cours de cette t~union. MM. Le
comte. dH!&~ue du Calvados VioUct.
dé!aerue de Ja Haute-Vienne de Roma
net. de!egué de t'Orne de L'Epine de
lègue, et narret.Trt<-r de la Somme, ont fait part au
Mitrecta~ des activités multiples du
Secours national dans leur départe
ment.
M. VioUet. délègue de la Haut&
Vienne exposa comment. )!<" e au Se
cours nation'al. d'importantes quantt-
Ms do pommes do terre purent etra
envoyées aux ouvriers mineurs du
Gard
d~ chart~on prélevées t:enere.t~'m.:n(
sur leurs attributions individueUes. A
ce sujet, le Maréchal rappela les appela
contenus dans ses message
Ce< t.'tpWf de ~otMa~M. dit~.1. est tn-
MnMf! un message !a?M parter ft<
funton.
M. de l'Epine, après avoir expose la
situation actuelle de la v.Ue d'Amiens.
exposa comment i4 a pu faire con.
nattre le Secours national dans let
milieux ouvriers et y étendre son ac
tion. Le Maréchal posa de nombreuses
questions à M. Barbet et rappeta tout
l'espoir qu'il avait m.s dans la chartt.
du travaK et tout ce qu'il a demandé
aux patfOM
Le Secourt nclut-'t, !MUfte et assurer aoee !e~ M~<'t t"
ci«M; une co!ht6oraMon constante.
La jeunesse s'inscrit paiement au
nombre des préoccupations du Secours
national, et M. VioUet. dHaute-Vienne, indiqua ce que le Se-
cours national a fait dans aoa dé-
SUR LES DIVERS FRONTS
A t'Es!, les attzqaes so~eMques sMt partout repoussées
COMBATS DURS ET INDECIS A NETTUNO
Grand quartier gênerai drër, ~1 févrt&r. CommMKt~uc ctu
/taM< coMManftcntent
Au Mtd de Kri)t0~, au Mtd de de V)te))S)<. de nomttr~utee attaoues dM
Soviets, Mutenuee en partie par des ehare.
ont échoué, t-'ennem) a tutti de tourdee
portes en hommes.
Oans ttuOoues secteuft de !a partie
nord du front de t'Eet. née ditistone. eon.
formétnent au): erdret reçut et aftn de
La Luftwaffe bombarde Londres une nouvel fois
Raid anglo-américain contre Leipzig et Stuttgart
t-e M fétrte~. aux entirone de mfdi,
tt3! tormatione de bombardiers amert-
cainsontattaftuépiusieurttocaiitesde
t'Atiemagne du Nord et du Centre. Des
dommage* oenstdérabies ont été occasion-
née en certaine peint*, notamment à t.eip-
ï)e, par dse oombee expioaivee et incen-
diaires.
Aux premitree heures de ta matinée de
ce jour, xar cie) entièrement couvert. dst
tre ta résion de Stuttgart. Dea domma-
aUemand:
Tous les ressorttssimts attemands
nés entre 1884 1887 et dotnicities dans
la circonscription de la détonation de
t'ambassade d'Ailema~ne à Vichy,
c'.est.à-dire dans tes deftartements sui-
vants tndre-et-Loire (au sud et à l'est
de la Hgne de démarcation). Loir-et-
Cher(ausuddeia}i);nededemarca.
tion). Cher (au sud de la ligne de dé-
marcation). Atlier ;<)u sud de la
Iig'ne dt* démarcation). Vienne (a
l'est de ta ttgne de démarcation).
Charente (ài'est de fa tigne de dé-
marcation). Dordogne (& t'est de ta ti-
Rne de démarcation). Indre, Haute-
Vtenne. Correxe. Creuse, Puy-de-DOnte
Cantal et Haute-Loire, sont inviter a
se faire inscrire sans retard, person-
neUement ou nar iettre. A l'ambassade
d'Allemagne a Vfchy. 23. boulevard
de Russie.
Tous ceux en tant que domicities
dans la r6Ktou administrative de la
préfecture régionaie de Lyon, c'est-A-
dire dans tes d6parteh]Bnts suivants:
Saone-et-Loire (au sud~ie ta iigne de
démarcation). Jura [au sud de la !t-
Kne de dentarcatton). Loire. Rhône.
Ain. Savoie. Haute-Savoie. Isère. Ar-
deche et DrOme. au centre, en France.
des organisations économiques alle-
mandes, section consu taire. 104. cn9
min Barbara~. Lyon.
Les ressortissants aiiemands appar-
tenant aux ctasses 1888*1927 et qu!
ont neeiigé de faire leur déclaration
sont à nouveau sommés de remp!
cette ontigatiom sans plus tarder.
Quiconque o.ncttra de donner suite
à ]a présente convocation s'exposera
aux punitions prévues par les lois nu
litaires aHemandes. (O.F.L-Havas.)
parlement, notamment en créant des
foyers pour les jeunes ~ens et t/our lea
jeunes f'Jles et en organisant dea
cona'es de vacanMS.
M. de Romanet. détenue d'A~ncoc
signala qu'ont été rejnn en honneut
Ip tila~e au rouet et menu 'les metfsr!'
a tisser qui fonctionnent-~uniquement
avec les ressources locales. M de Ro-
manet offrit au Marectat des tissus
ainsi fa.br~ruea en lut remettant upe
adi~sse de 230 ouvrières fileusM
d'Alencon.
L'audiéjtco est terminée ft Je Mar<~
cttal exprime aux deM~uea toute sa
satisfaction d'avoir appr.s tes rea~sa-
ttons si varfees de ]A grande œuvre du
Secours national U féLitite les delé-
&UB9 de leurs efforts et de leur dé-
vouement e' exprime t M pilon le
désir de recevoir reffuii~mtf.nt et plus
souvent les (~t's d'').du Secours national. (O.F.! -Havas )
APRÈS LES TREMBLEMENTS DE TERRE
L'INONDATION RAVAGE 1/ANATOLIE DU NORD
Istanbul. 21 février. Let p)u)e* perOtttnte* de e« Jeurt dèrnftrt ont
MuM de* )nend*<)ent tt*m )< nerd de )'An*te)te.
On mtode d'Adana «ue et que t'Mpite) et te )y.ee de jeunet fiUe) de )a v)He ont du être ew«euDtm)< rtgton d'tzmir. un treupeatt de M 000 mouton! ett encoreX par
têt e.ux. On dept.re quetnuet *).t)met. L'étendue det dtgtt.«..tonne. n~
tamment itUM rtMttet. n'est p«t encere éwatuée.
UN VIOLENT ARTtCLE DE M. WENDELL WïLLKtE
CONTRE LE PRESIDENT ROOSEVELT
Washington. 21 février. M.
Wendett Willhie, qui a exprime
récemment son intention (? se
présenter contre M. Ftooseveit aux
élections presiftentieUes. viettt de
raeeeurttr te front, ont effectué e)et cpe-
rattoms de dtcrochaBt. Les betchextha, qui
ta)enna)ent n
En )ta))e. eur )a ttte de pont de Nettu-
no, tes cembatt dur* et indeete M pour-
euivent. Mes troupee
tenuee par des ehars. Pateant a teur tour
& t'attaque, e!)et ont anéant) une eom.
pagnte ennemie et encerete, au eud d'Aprt-
lia, un groupe adveree.
DM monument* cutturets. des égttses et
nés bâtiments pubiios ont été détruits.
Lors.decesattanues.etbiennuetorte.
ment menées par tes conditions atmosphé-
rittues, nos forces de défente aérienne ont
détruit 49 avions anf~-amé~icaint. pour
'a plupart dM bombardiert ouadrimoteur*.
t-a nuit dernière, ta Luftwatte a atta.
nué a neu«eau Londres avec de puissan-
tes formations d'avions de combat tourda.
De grandes Quantités de bombes explosi-
ves et incendiaires ont. une nouveiie fois.
causé des incendies et des destructions
étendues dans t'aMtomeratien tondo-
nienne.
Dans t'Atiantiauo Mord. nos tous ma-
rins. au cours de combats vioionts et on).
niatres centre des groupes ennemis com.
portant des submersibtes et des unités de
chasse et de protection, ont coûté ont*
contre-terpttteurs aKectés à t'eseorts d<
convois.
On estime à BerHn qu'au cours !tu raM sur Le!pz!g
ta R.A.F. a perdu p!us tte M pour cent de ses effect!îs
.Berlin. 21 février Au sujet de'l'atta-
que effectuëa samedi dernier par la j l
R.A.P. contre Leipzig on fait remarquer )
que la ptupftrt dea 83 bombftrdien qua- j
drimoteura abattu* Je furent avant )
d'avoir atteint leur objectif ~t avant j
d'avoir pu ee détester de ;<,urs bombes,
Onmentiopnp dans le communiqué officie)
allemand et confirme par ministre
de ta Guerre britannique €
bardiera ont ëM vus. sérieusement en-
LES COMMENTAMES M LA PRESSE LONDONIENNE
Londres. 2t février La presse de
Londres commente sans enthoustasmeit
raid sur Leipzig. EHe met surtout en
avftnt te* lourdet pettes subies p&f la
B. A. F.. et constate unanimement que
c'est payer «trop cher* tes rssuiteta
obtenus.
t Le fait marquant de cette attaque.
écrit )ed'appareils ne soient pas rentrer. C~ta j
représente ta pertR d'au moins 550 nom- j
me~ ~bien entrainés. et prouve qu'au
cours de ces raids, qui ne sont que
r
publier dans la revu~ < Thé Hea-
der's Digast un ariic:~ dans
te
Etahi-Ums.
Soulignant le désordre qui r~gne
dans l'appar&U administratif amé-
ricain. M. Willki~ écrit
Quatorze services pas moins
s'occupent du problème (têt relations
ouvrières en temps de guerre. Aux aer-
aières nouvelles, quarante-neuf sociétés
et organismes ue crédit fédéraux s'occu~
ppient de ta question du 01 ~t des fonds
Ue l'Etat en temps do guerre
Voict quetques-uns des services non
pas tous les itervioes. mais quetques-uns
qui prennent part à ~'administration
gouvernementale d'une seule denrée. le
sucre F D.A. C.C.C.. ~.p A O.E.W..
O.P.A.. W.P.B.. W.S.A.. O.I..L.A.. ie dé-
partement de l'Intérieur, le département
d'Etat. °
Récemment, Ja nécessite 6'est fait sen-
tir d'établir des crèches pour les enfanta
des femmes travaillant dans lus usines.
Une organisation unique aurait suffi. Le
gouvernement en a crée cinq
Le candidat rëpubUca.in à la
prÉs.idenee rend directement res'
ponsable de ce désordre I.p presi
dent noos&velt qui veut conc&n
trer dans ses mains tous les
pouvoirs.
Cette situation règne dans tout le g(.u
vernement. parce que le président cher-
che avec ardeur à accumuler les pouvoira
et répugne à les déléguer. Aucun nomma
ne pourrait faire toutes ces choses a la
fois. Aucun président ne dt-vrait essayer
de tes faire. Nous sommes témoins,
actuellement, des '"conséquences inquié-
tantes, fatales, d'une tentative de ce
genre. 'A chaque remaniement qui s'est
produit à Washington, nous avons dit
< ça y est cette fois. ça va marcher t
mais, après plus de deux ans d'attente.
nos espoirs s'émoussent et noua commen-
çons & perdre patience.
Et M. WitJkie conclut eu dec'a-
rant
Si ros combattants étaient commandés
sur le front de guerre avec le désordre
qui règne ici dans la direction de nof
affaires, nous pouvons être sûrs que noua
perdrions cette guerre.
Certames .ocahtés
du littoral
de !a mer du Nord
sont évacuées
LiMe. :1 février. L'évacuation de
certaines localités du tittorat de la mer
du Nord est actuellement en oouM. Cette
opëratton t'effectue dans têt mciUeurea
conditiona. erace à l'crdre et a la mé-
tt.oda qui ont présidé à son organisation.
M. Darrouy. préfet détégué du Nord,
s'est rendu à Dunkerque pour YeiUer &
l'exécution des ordres donnés. Le Secours
national, ia Croix-Bouge Française, tes
équipes du Commissariat à ta jeunesse et
Jes Maisons du prisonnier apportent un
coucours actif aux autorités.
Les évacués sont diriges par trains com-
plets vers tes départements de l'Aube
et de ta Côte-d'Or. & l'exception de deux
dommages, disparaissant dans des con-
trées marécageuses de l'ouest du Hci~h
D'autre part. des stattono radiop'.on!-
questt!!emandedétresse de plusieurs avions britanniques
en difficulté sur ie chemin du Mtour
(ui-dessus de ]a mer du Nord Enfin. les
habitants, de Leipzig anirmsnt que ptu
sieurs quadrimoteurs se sont écrases au
mUieu de p&tés de maisons <-n finmmes.
De l'avis des autorités compétentfs. la
B. A. F. a perdu au cours de cette atta-
que Tius de 29 de l'effectif <-nxaKé.
d'après et dûtes lutter, des mtUiers
d'aviateurs risquent leur rie dtns des
circonstances extrêmement péri!te')ses.
Le < News Chronie:e dép!of9 ie
sacrifiée en de sernblaMes t~nt~tives. et
aftirme que dans sa prochaine déclara-
tion devant tes Communes M. Churchill
eer~ a~nenë & < corriger roptimisiuo pour
!é moins prématuré et à avertir ta popu-
iation britannique que ta suerre est loin
d'être gagnée
EN RUSSIE BLAME
) par G. DE KORFF j
La Russie Btanche.Région
mystérieuse, ensorce.f.ée. dirait-on.
par quelque dieu sylvain, ou en
proie au sortilège magique de cer-
taines naïades ou omdines, tout-
puissa'nts esprits de la contrée.
Vaste région impénétrable~ hostile
a l'homme, où la nature s'est
doubiement armée contre ses ten-
tatives d'emprise. Forêts inexiri-
ca'Mes, mirais stagnants et perfi-
des, eaux dormantes et cruelles.
plus abondantes que les eaux cou-
rantes pourtant innombrables
Contrée aquatique, s'il en, fut,
avec ses 350 lacs, dont le lac Kniaz
qui miesure 47 km. carrés qui,
pendant les trois-quarts d~ l'an-
née semble endormie; impression
qui se renforce du fait de l'ab-
sence. re)ative de routes et de la
populatio'n disséminée faiblement
dans ces énormes étendues. Le
climat, dans le nord particulière-
ment, y sévit très rigoureux, ex-
cessif même; c'eut le règne des
animaux sauvages, loups, renards,
loutres, chevreuils. Les oiseaux
aquatiques pullulent dans cette
atmosphère, qui semMe créée pour
eux
Néanmoins, cette impression df
vide. de manque de viei est. en
partie, faiï&cieuse, car les v:es
do ce territoire sont très activas,
en contraste bizdi~e avec l'étran-
ge poésie ensof:)meiUee dea piai.
nés et des fo'rets de Poliessie et
des marais du Pripet, propices
aux baHades et aux Mcantations.
Royaume des nymphes et ou le
d'eu Pan doit ëtr& ma!re et !-ei-
f.neur.Dans tes villes. p~r cn't.
tre. règne un a&t.ez f~and mou-
vement d'affaires et d'entreprises.
La Russie Rtâhche compte en-
viron actueUement 350~00 hab
tants. dont 80 sont b)a.)cs Rus.
siens et 30 Po.'ona's La viiie
de Baranovitchi a 22.00Q habitants
et, comme dans la ptuoan des
vil!e~ de la contrée. l'ëiémf.'nt nti-
~ohtaire domine. C est un ';œud
de communication très important.
eta~nt à peu près a mi-chemin en-
tre Minsk, au nord. et Grest-Li-
tovsk au sud. Par a: Meurs. Ht ro-
tation directe avec Vilna, Grodno
et. au sud avec la grande ligna
Brest-Litovsk. Pinsk. ':o:net, se
prolongeant par Briansk, jusqu'à
Moscou. Du point de vue indus-
triel, c'ast un centre fromager
très impcTta.n.t.
Le niveau de culture était extrê-
mement bas.
A quoique cinqua~nts kifotm't'es
d3 Fiuranovitchi ee trouve !a 6t'en de SMin;.k C'était la, nagut-r. t'an-
eict'ne frontiëre po)onatsc, j'ar ]a-
c;ufj)-' pendant plus d~ v'.ngt a'.s
s'ct~h!i's.:ent les rares c~ntnu'n)- i.
('a~ions entre l'U.R.S et l'cxte-
ri'u" Cf pay~ fo're.jjr et aqu~-
t;')Je. aux énormes ét,nd's nuasi
c:o.-t;i.'t.;ues, était une 'r~ntiptn
myst~t'ufe. à. peu prss invitée.
C'est à travers ce mur chi'nois
que, iurant presque un qu~ct de
s:e. seuls certains agents et ccn.
t~bandiers s'occupant du trnns-
fer! de voyageurs plus o'j moins
clandestins, se fravaie tt. de ci de
là. un passage. Xfi-nsk, à 606 ).'n.
de M&:tou. !40 km. de Vjus&vie et
à 625 km. je Itningrad. au con-
ftuent de la Kroupka ft de Si:ep-
ni.. avec le Stivotch. aff!u~nt de
ia Bérézina, était )e p-'emie.' cM-
t'e impCTtaht de l'U.P S S Point
de croisement des voi's f'-fées
1.' Romny à Libau et d~ M)t~ou
à VK.fovie.
A mi-chemin entre Mtn&k et
RMichitza, et à km de la
première, se trouve la vitte for-
teresse de Botooujsk. ~ur la Re-
rêzina. chef-iieu de district comp-
tant 35000 habitants, sur la ligne
de Vi)na à Romny, par Mint-k et
Gome). De l'autre côte de Minsk.
A 80 km. au nord-est, se trouve
Borissov, au confluent de la Skha
et de la Bérezina petite viUe de
10.000 habitants possédant des tan-
neries.' District marécageux, cou-
vert de forêts. Borissov. qui f'omD-
tait alors 5 ou 6.000 habitants, pst
restée cétebre dan~ les annales de
l'histoire depuis ~a campagne de
Russie de 1812. A une courte -dis-
tance do Rorissov. sur tes r:vfS
de ia Bërezina,~ u'M plaque com-
N" 12M MO* ANNEE
tFRANC
MtX DE t.eOMMtMEWT
Il
<
MOACTtOM et AOMtMtSTRATtOM
PROVISOIREMENT
t3. Rt)9 du Pert, CLEUMOMT PERftAMO
T~téph. Mdact et Adnnntstr. 6T-M
JMML DES DEBATS
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
4
oeBATt AWEmnOLEHMOHTTF~
C. 0. P. Ctermont-Perrand 26.49S
Clermont-Ferrand. le 32 février
VOtX DU DEHORS
II est très utile de consulter
la presse des Anglo-Américains.
Ce qu'elle dit à notre sujet, et
au sujet dusoviétisme, a un
caractère d'objectivité qu'il est
difficile de nier. Le journaliste
Alastatr Forbes. reporter au
DaHy ~aM, publiait l'autre jour
un article à la suite d'un voyage
qu'il fit en Algérie. Parlant des
Français d'Afrique du Nord. il
écrivait < Au fond de lui-
même, chaque Français se dé-
sole et se demande ce qui arri-
vera quand les Alliés débarque-
ront en France. Certes, il n'est
pas que les Français d'outre-
mer qui se posent cette ques-
tion angoissante. L'immense ma-
jorité des Français clairvoyants
de la métropole se demandent
aussi ce qu'il adviendrait de
leur pays. le jour où notre ter-
ritoire deviendrait le vaste
champ de bataille que l'on en-
trevoit. Sans doute les ruines,
tes destructions et les hécatom-
bes qui ont eu lieu jusqu'ici sur
notre sol, ne sont rien à coté
de ce que nous serions appelés
à subir. Ce qui se passe en Ita-
lie nous en donne un exemple.
Le journaliste anglais ne ca-
che pas que la vie en Algérie,
en Tunisie ou au Maroc est loin
d'être ce que certaines gens pen-
sent. Tout y va le plus mal pos-
sible. au point de vue du ravi-
taillement, et du rationnement.
Français et Arabes sont égals-
ment sévèrement toutes. L'Al-
gérie possède un riche terroir et
les produits de son sol devraient
fournir une subsistance abon-
dante. S
bien. en direction du Royaume-
Uni ? Mais. de plus. la distribu-
tion de ce qui reste se fait très
mal. Le commerce, dit M. For-
bes. semble lui-même nettement
arrëbé. Les boutiques sont vides
et les articles qui subsistent at-
teignent des prix fantastiques.
Quant aux produits pharmaceu-
tiques. il parait qu'ils n'existent
plus. Et, en fin de compte, le
journaliste ajoute < Tout cela
n'est pas fait pour nous assurer
les sympathies de la population
locale. On est loin de l'âge
d'or.
La population est dans un
état de subordination complète
envers ses maîtres, les < libéra-
teurs. qui la traitent d'Ailleurs
piteusement, en toute circons-
tance. L'action soviétique ajoute
sans doute à cet état de cho-
ses les < bienfaits de sa poli-
tique. pour finir d'accabler nos
compatriotes. Elle n'est point
faite pour relever le moral de
ceux-ci.
Le The round taMe écrivait
< II ne peut être mis en doute
qu'un des facteurs qui, dans le
passé, contribuèrent à la démo-
ralisation de la France, en 1940,
tut l'efficacité de la propagande
communiste. Cette propagande
continue comme auparavant,
malgré la soi-disant suppression
du Komihtern, qui n'est qu'une
feinte. Le soviétisme aura du
mal a se donner une figure
d'aménité. Déjà. < en Europe
centrale et orientale, le mythe
soviétique, disait r/te ~VtKet~~t
CentMry and a/~er. on connaît
trop bien les conditions qui
régnent en U. R. S. S. pour que
ce mythe ait pu survivre*. On
sait à quoi s'en tenir sur le
paradis soviétique. N'est-ce pas
l'ambassadeur américain Davies
gui écrivait dans M~stûnto Mos-
cou.' < La terreur bolchevique
.est une réalité effrayante. Bien
des indices qu'onj'elève à Mos-
cou portent à croire que la
crainte se propage, une crainte
qui pénètre, tsi un fantôme,
dans toutes* les Sphères de: la
communale. a
En définitive, ni ici, ni ta.
l'emprise des alliés ne paraît
devoir coïncider avec le règne
de la félicité, que les faux
prophètes nous annoncent.
MeM* rappetens t~nes abonnés
que toute dMnant~ do changement
d'adraese dott être accompagnée
de2 fr. so en ttm&res pM:e.
Le Marécha) reçoit des détégués départementaux
du Secours nationat
Vtcty. Bt février. Le maréchal de
France a reçu ce matin en audience
pt'ué~ un groupe do déçues departe-
m~nt.tux du Secours naUoaa~. qm lut
ont été présentes par M. Pilon, secre~
taiM j~tinefai du &(.coura national. et)
présence de M. Tracou. dtrect&ur du
cabinet civa du chef de l'Etat, et du
générât Blassetle, cHef du cabinet mi-
litatre.
Au cours de cette t~union. MM. Le
comte. dH!&~ue du Calvados VioUct.
dé!aerue de Ja Haute-Vienne de Roma
net. de!egué de t'Orne de L'Epine de
lègue, et narret.
Mitrecta~ des activités multiples du
Secours national dans leur départe
ment.
M. VioUet. délègue de la Haut&
Vienne exposa comment. )!<" e au Se
cours nation'al. d'importantes quantt-
Ms do pommes do terre purent etra
envoyées aux ouvriers mineurs du
Gard
d~ chart~on prélevées t:enere.t~'m.:n(
sur leurs attributions individueUes. A
ce sujet, le Maréchal rappela les appela
contenus dans ses message
Ce< t.'tpWf de ~otMa~M. dit~.1. est tn-
MnMf! un message !a?M parter ft<
funton.
M. de l'Epine, après avoir expose la
situation actuelle de la v.Ue d'Amiens.
exposa comment i4 a pu faire con.
nattre le Secours national dans let
milieux ouvriers et y étendre son ac
tion. Le Maréchal posa de nombreuses
questions à M. Barbet et rappeta tout
l'espoir qu'il avait m.s dans la chartt.
du travaK et tout ce qu'il a demandé
aux patfOM
Le Secourt n
ci«M; une co!ht6oraMon constante.
La jeunesse s'inscrit paiement au
nombre des préoccupations du Secours
national, et M. VioUet. d
cours national a fait dans aoa dé-
SUR LES DIVERS FRONTS
A t'Es!, les attzqaes so~eMques sMt partout repoussées
COMBATS DURS ET INDECIS A NETTUNO
Grand quartier gênerai drër, ~1 févrt&r. CommMKt~uc ctu
/taM< coMManftcntent
Au Mtd de Kri
Soviets, Mutenuee en partie par des ehare.
ont échoué, t-'ennem) a tutti de tourdee
portes en hommes.
Oans ttuOoues secteuft de !a partie
nord du front de t'Eet. née ditistone. eon.
formétnent au): erdret reçut et aftn de
La Luftwaffe bombarde Londres une nouvel fois
Raid anglo-américain contre Leipzig et Stuttgart
t-e M fétrte~. aux entirone de mfdi,
tt3! tormatione de bombardiers amert-
cainsontattaftuépiusieurttocaiitesde
t'Atiemagne du Nord et du Centre. Des
dommage* oenstdérabies ont été occasion-
née en certaine peint*, notamment à t.eip-
ï)e, par dse oombee expioaivee et incen-
diaires.
Aux premitree heures de ta matinée de
ce jour, xar cie) entièrement couvert. dst
tre ta résion de Stuttgart. Dea domma-
aUemand:
Tous les ressorttssimts attemands
nés entre 1884 1887 et dotnicities dans
la circonscription de la détonation de
t'ambassade d'Ailema~ne à Vichy,
c'.est.à-dire dans tes deftartements sui-
vants tndre-et-Loire (au sud et à l'est
de la Hgne de démarcation). Loir-et-
Cher(ausuddeia}i);nededemarca.
tion). Cher (au sud de la ligne de dé-
marcation). Atlier ;<)u sud de la
Iig'ne dt* démarcation). Vienne (a
l'est de ta ttgne de démarcation).
Charente (ài'est de fa tigne de dé-
marcation). Dordogne (& t'est de ta ti-
Rne de démarcation). Indre, Haute-
Vtenne. Correxe. Creuse, Puy-de-DOnte
Cantal et Haute-Loire, sont inviter a
se faire inscrire sans retard, person-
neUement ou nar iettre. A l'ambassade
d'Allemagne a Vfchy. 23. boulevard
de Russie.
Tous ceux en tant que domicities
dans la r6Ktou administrative de la
préfecture régionaie de Lyon, c'est-A-
dire dans tes d6parteh]Bnts suivants:
Saone-et-Loire (au sud~ie ta iigne de
démarcation). Jura [au sud de la !t-
Kne de dentarcatton). Loire. Rhône.
Ain. Savoie. Haute-Savoie. Isère. Ar-
deche et DrOme. au centre, en France.
des organisations économiques alle-
mandes, section consu taire. 104. cn9
min Barbara~. Lyon.
Les ressortissants aiiemands appar-
tenant aux ctasses 1888*1927 et qu!
ont neeiigé de faire leur déclaration
sont à nouveau sommés de remp!
cette ontigatiom sans plus tarder.
Quiconque o.ncttra de donner suite
à ]a présente convocation s'exposera
aux punitions prévues par les lois nu
litaires aHemandes. (O.F.L-Havas.)
parlement, notamment en créant des
foyers pour les jeunes ~ens et t/our lea
jeunes f'Jles et en organisant dea
cona'es de vacanMS.
M. de Romanet. détenue d'A~ncoc
signala qu'ont été rejnn en honneut
Ip tila~e au rouet et menu 'les metfsr!'
a tisser qui fonctionnent-~uniquement
avec les ressources locales. M de Ro-
manet offrit au Marectat des tissus
ainsi fa.br~ruea en lut remettant upe
adi~sse de 230 ouvrières fileusM
d'Alencon.
L'audiéjtco est terminée ft Je Mar<~
cttal exprime aux deM~uea toute sa
satisfaction d'avoir appr.s tes rea~sa-
ttons si varfees de ]A grande œuvre du
Secours national U féLitite les delé-
&UB9 de leurs efforts et de leur dé-
vouement e' exprime t M pilon le
désir de recevoir reffuii~mtf.nt et plus
souvent les (~t's d'').
APRÈS LES TREMBLEMENTS DE TERRE
L'INONDATION RAVAGE 1/ANATOLIE DU NORD
Istanbul. 21 février. Let p)u)e* perOtttnte* de e« Jeurt dèrnftrt ont
MuM de* )nend*<)ent tt*m )< nerd de )'An*te)te.
On mtode d'Adana «ue et que t'Mpite) et te )y.ee de jeunet fiUe) de )a v)He ont du être ew«eu
têt e.ux. On dept.re quetnuet *).t)met. L'étendue det dtgtt.«..tonne. n~
tamment itUM rtMttet. n'est p«t encere éwatuée.
UN VIOLENT ARTtCLE DE M. WENDELL WïLLKtE
CONTRE LE PRESIDENT ROOSEVELT
Washington. 21 février. M.
Wendett Willhie, qui a exprime
récemment son intention (? se
présenter contre M. Ftooseveit aux
élections presiftentieUes. viettt de
raeeeurttr te front, ont effectué e)et cpe-
rattoms de dtcrochaBt. Les betchextha, qui
ta)enna)ent n
En )ta))e. eur )a ttte de pont de Nettu-
no, tes cembatt dur* et indeete M pour-
euivent. Mes troupee
tenuee par des ehars. Pateant a teur tour
& t'attaque, e!)et ont anéant) une eom.
pagnte ennemie et encerete, au eud d'Aprt-
lia, un groupe adveree.
DM monument* cutturets. des égttses et
nés bâtiments pubiios ont été détruits.
Lors.decesattanues.etbiennuetorte.
ment menées par tes conditions atmosphé-
rittues, nos forces de défente aérienne ont
détruit 49 avions anf~-amé~icaint. pour
'a plupart dM bombardiert ouadrimoteur*.
t-a nuit dernière, ta Luftwatte a atta.
nué a neu«eau Londres avec de puissan-
tes formations d'avions de combat tourda.
De grandes Quantités de bombes explosi-
ves et incendiaires ont. une nouveiie fois.
causé des incendies et des destructions
étendues dans t'aMtomeratien tondo-
nienne.
Dans t'Atiantiauo Mord. nos tous ma-
rins. au cours de combats vioionts et on).
niatres centre des groupes ennemis com.
portant des submersibtes et des unités de
chasse et de protection, ont coûté ont*
contre-terpttteurs aKectés à t'eseorts d<
convois.
On estime à BerHn qu'au cours !tu raM sur Le!pz!g
ta R.A.F. a perdu p!us tte M pour cent de ses effect!îs
.Berlin. 21 février Au sujet de'l'atta-
que effectuëa samedi dernier par la j l
R.A.P. contre Leipzig on fait remarquer )
que la ptupftrt dea 83 bombftrdien qua- j
drimoteura abattu* Je furent avant )
d'avoir atteint leur objectif ~t avant j
d'avoir pu ee détester de ;<,urs bombes,
On
allemand et confirme par ministre
de ta Guerre britannique €
bardiera ont ëM vus. sérieusement en-
LES COMMENTAMES M LA PRESSE LONDONIENNE
Londres. 2t février La presse de
Londres commente sans enthoustasmeit
raid sur Leipzig. EHe met surtout en
avftnt te* lourdet pettes subies p&f la
B. A. F.. et constate unanimement que
c'est payer «trop cher* tes rssuiteta
obtenus.
t Le fait marquant de cette attaque.
écrit )ed'appareils ne soient pas rentrer. C~ta j
représente ta pertR d'au moins 550 nom- j
me~ ~bien entrainés. et prouve qu'au
cours de ces raids, qui ne sont que
r
publier dans la revu~ < Thé Hea-
der's Digast un ariic:~ dans
te
Etahi-Ums.
Soulignant le désordre qui r~gne
dans l'appar&U administratif amé-
ricain. M. Willki~ écrit
Quatorze services pas moins
s'occupent du problème (têt relations
ouvrières en temps de guerre. Aux aer-
aières nouvelles, quarante-neuf sociétés
et organismes ue crédit fédéraux s'occu~
ppient de ta question du 01 ~t des fonds
Ue l'Etat en temps do guerre
Voict quetques-uns des services non
pas tous les itervioes. mais quetques-uns
qui prennent part à ~'administration
gouvernementale d'une seule denrée. le
sucre F D.A. C.C.C.. ~.p A O.E.W..
O.P.A.. W.P.B.. W.S.A.. O.I..L.A.. ie dé-
partement de l'Intérieur, le département
d'Etat. °
Récemment, Ja nécessite 6'est fait sen-
tir d'établir des crèches pour les enfanta
des femmes travaillant dans lus usines.
Une organisation unique aurait suffi. Le
gouvernement en a crée cinq
Le candidat rëpubUca.in à la
prÉs.idenee rend directement res'
ponsable de ce désordre I.p presi
dent noos&velt qui veut conc&n
trer dans ses mains tous les
pouvoirs.
Cette situation règne dans tout le g(.u
vernement. parce que le président cher-
che avec ardeur à accumuler les pouvoira
et répugne à les déléguer. Aucun nomma
ne pourrait faire toutes ces choses a la
fois. Aucun président ne dt-vrait essayer
de tes faire. Nous sommes témoins,
actuellement, des '"conséquences inquié-
tantes, fatales, d'une tentative de ce
genre. 'A chaque remaniement qui s'est
produit à Washington, nous avons dit
< ça y est cette fois. ça va marcher t
mais, après plus de deux ans d'attente.
nos espoirs s'émoussent et noua commen-
çons & perdre patience.
Et M. WitJkie conclut eu dec'a-
rant
Si ros combattants étaient commandés
sur le front de guerre avec le désordre
qui règne ici dans la direction de nof
affaires, nous pouvons être sûrs que noua
perdrions cette guerre.
Certames .ocahtés
du littoral
de !a mer du Nord
sont évacuées
LiMe. :1 février. L'évacuation de
certaines localités du tittorat de la mer
du Nord est actuellement en oouM. Cette
opëratton t'effectue dans têt mciUeurea
conditiona. erace à l'crdre et a la mé-
tt.oda qui ont présidé à son organisation.
M. Darrouy. préfet détégué du Nord,
s'est rendu à Dunkerque pour YeiUer &
l'exécution des ordres donnés. Le Secours
national, ia Croix-Bouge Française, tes
équipes du Commissariat à ta jeunesse et
Jes Maisons du prisonnier apportent un
coucours actif aux autorités.
Les évacués sont diriges par trains com-
plets vers tes départements de l'Aube
et de ta Côte-d'Or. & l'exception de deux
dommages, disparaissant dans des con-
trées marécageuses de l'ouest du Hci~h
D'autre part. des stattono radiop'.on!-
questt!!emande
en difficulté sur ie chemin du Mtour
(ui-dessus de ]a mer du Nord Enfin. les
habitants, de Leipzig anirmsnt que ptu
sieurs quadrimoteurs se sont écrases au
mUieu de p&tés de maisons <-n finmmes.
De l'avis des autorités compétentfs. la
B. A. F. a perdu au cours de cette atta-
que Tius de 29 de l'effectif <-nxaKé.
d'après et dûtes lutter, des mtUiers
d'aviateurs risquent leur rie dtns des
circonstances extrêmement péri!te')ses.
Le < News Chronie:e dép!of9 ie
aftirme que dans sa prochaine déclara-
tion devant tes Communes M. Churchill
eer~ a~nenë & < corriger roptimisiuo pour
!é moins prématuré et à avertir ta popu-
iation britannique que ta suerre est loin
d'être gagnée
EN RUSSIE BLAME
) par G. DE KORFF j
La Russie Btanche.Région
mystérieuse, ensorce.f.ée. dirait-on.
par quelque dieu sylvain, ou en
proie au sortilège magique de cer-
taines naïades ou omdines, tout-
puissa'nts esprits de la contrée.
Vaste région impénétrable~ hostile
a l'homme, où la nature s'est
doubiement armée contre ses ten-
tatives d'emprise. Forêts inexiri-
ca'Mes, mirais stagnants et perfi-
des, eaux dormantes et cruelles.
plus abondantes que les eaux cou-
rantes pourtant innombrables
Contrée aquatique, s'il en, fut,
avec ses 350 lacs, dont le lac Kniaz
qui miesure 47 km. carrés qui,
pendant les trois-quarts d~ l'an-
née semble endormie; impression
qui se renforce du fait de l'ab-
sence. re)ative de routes et de la
populatio'n disséminée faiblement
dans ces énormes étendues. Le
climat, dans le nord particulière-
ment, y sévit très rigoureux, ex-
cessif même; c'eut le règne des
animaux sauvages, loups, renards,
loutres, chevreuils. Les oiseaux
aquatiques pullulent dans cette
atmosphère, qui semMe créée pour
eux
Néanmoins, cette impression df
vide. de manque de viei est. en
partie, faiï&cieuse, car les v:es
do ce territoire sont très activas,
en contraste bizdi~e avec l'étran-
ge poésie ensof:)meiUee dea piai.
nés et des fo'rets de Poliessie et
des marais du Pripet, propices
aux baHades et aux Mcantations.
Royaume des nymphes et ou le
d'eu Pan doit ëtr& ma!re et !-ei-
f.neur.Dans tes villes. p~r cn't.
tre. règne un a&t.ez f~and mou-
vement d'affaires et d'entreprises.
La Russie Rtâhche compte en-
viron actueUement 350~00 hab
tants. dont 80 sont b)a.)cs Rus.
siens et 30 Po.'ona's La viiie
de Baranovitchi a 22.00Q habitants
et, comme dans la ptuoan des
vil!e~ de la contrée. l'ëiémf.'nt nti-
~ohtaire domine. C est un ';œud
de communication très important.
eta~nt à peu près a mi-chemin en-
tre Minsk, au nord. et Grest-Li-
tovsk au sud. Par a: Meurs. Ht ro-
tation directe avec Vilna, Grodno
et. au sud avec la grande ligna
Brest-Litovsk. Pinsk. ':o:net, se
prolongeant par Briansk, jusqu'à
Moscou. Du point de vue indus-
triel, c'ast un centre fromager
très impcTta.n.t.
Le niveau de culture était extrê-
mement bas.
A quoique cinqua~nts kifotm't'es
d3 Fiuranovitchi ee trouve !a 6
eict'ne frontiëre po)onatsc, j'ar ]a-
c;ufj)-' pendant plus d~ v'.ngt a'.s
s'ct~h!i's.:ent les rares c~ntnu'n)- i.
('a~ions entre l'U.R.S et l'cxte-
ri'u" Cf pay~ fo're.jjr et aqu~-
t;')Je. aux énormes ét,nd's nuasi
c:o.-t;i.'t.;ues, était une 'r~ntiptn
myst~t'ufe. à. peu prss invitée.
C'est à travers ce mur chi'nois
que, iurant presque un qu~ct de
s:e. seuls certains agents et ccn.
t~bandiers s'occupant du trnns-
fer! de voyageurs plus o'j moins
clandestins, se fravaie tt. de ci de
là. un passage. Xfi-nsk, à 606 ).'n.
de M&:tou. !40 km. de Vjus&vie et
à 625 km. je Itningrad. au con-
ftuent de la Kroupka ft de Si:ep-
ni.. avec le Stivotch. aff!u~nt de
ia Bérézina, était )e p-'emie.' cM-
t'e impCTtaht de l'U.P S S Point
de croisement des voi's f'-fées
1.' Romny à Libau et d~ M)t~ou
à VK.fovie.
A mi-chemin entre Mtn&k et
RMichitza, et à km de la
première, se trouve la vitte for-
teresse de Botooujsk. ~ur la Re-
rêzina. chef-iieu de district comp-
tant 35000 habitants, sur la ligne
de Vi)na à Romny, par Mint-k et
Gome). De l'autre côte de Minsk.
A 80 km. au nord-est, se trouve
Borissov, au confluent de la Skha
et de la Bérezina petite viUe de
10.000 habitants possédant des tan-
neries.' District marécageux, cou-
vert de forêts. Borissov. qui f'omD-
tait alors 5 ou 6.000 habitants, pst
restée cétebre dan~ les annales de
l'histoire depuis ~a campagne de
Russie de 1812. A une courte -dis-
tance do Rorissov. sur tes r:vfS
de ia Bërezina,~ u'M plaque com-
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