Titre : La Croix du Nord : supplément régional à la Croix de Paris ["puis" grand journal quotidien du Nord de la France]
Éditeur : [s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1952-01-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753198f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 janvier 1952 15 janvier 1952
Description : 1952/01/15 (A63,N17477). 1952/01/15 (A63,N17477).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5062669b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13077
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/01/2023
*
Le Numéro : 15 Fr«
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G. BRQUCQS AULT
R-G. NOBÊCOURT.
LA CROIX DU
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiimtiiiiiiifiiiiiiiiiimiiiiitiiiiiiiiiu.
'GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
'■'S.'v'V
63*’ Année - N° 17.477
MARDI 15
l -4 JANVIER 1952
$AINT MAUR
Demain : Saint Marcel
.iiiiiitiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiiiii(^iiitiiiinf^niiiiiimiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih
—. — ■ ■ ■■■, -■ ■- — - ‘v,"- ■ —
Acte II pour
Auxtechniciens
ont succédé les
chefs politiques
Paris, 16. — Avec une sage pru
dence assortie d’une connaissance
parfaite des problèmes financiers
et budgétaires, M. Edgar Faure a
poursuivi ses consultations diman-
lu surpriseI
= f 'HOMMAGE qui monte de =
= w ' toutes parts vers le grand jE
Ë ‘ mort à qui le Gouverne- E
E ment, restaurant un geste qui E
che et lundi. Reprenant toute l'af
faire au point de départ — les
lois-cadres elles-mêmes — le Pré
sident pressenti a élargi ses en
tretiens aux autres problèmes en
suspens avant d’aborder lundi
après-midi la partie décisive de sa
tâche : la consultation des grou
pes politiques. S'il mène son action
parlementaire avec la même sûre
té que son enquête technique, M.
Edgar Faure pourra se présenter
jeudi ou vendredi devant l’Assem
blée Nationale. De nombreux ob
servateurs ne doutent pas qu’il y
parvienne.
Dimanche, M. Edgar Faure a
reçu notamment MM. Jules Moch,
Commission des Affaires Etrangè
res du Conseil de la République ;
Laurens, ministre de l’Agricultu
re : Hirsch, commissaire au Plan ;
Reynaud, Dandier, Maurice Schu
mann et Montel.
Certaines de ces personnalités
lui ont apporté de nouvelles pré
cisions sur les problèmes finan
ciers. les autres l'ont informé de
l'état actuel de la question de l’ar
mée européenne ont l’urgence est
grande en raison de la proximité
de la conférence de Lisbonne. Sur
E n'avait pas été accompli depuis = Marcel Plaisant, président de la
E bientôt 30 ans, va faire décerner =
= tout à l’heure le titre de Maréchal =
= de France, l'attention soutenue E
Ë aussi avec laquelle le public aE
E suivi au jour le jour les aventuresE
E de ce fameux capitaine Carlsen =
E obstiné à demeurer sur son navire Ë
= en perdition pour tenter de le E
E sauver et devenu soudainement unE
E héros de légende, ces deux faits E
E prouvent, en un temps où il n’est =
E pas inutile qu’une telle démonstra-=
= tion soit faite, combien notre | fous" cës points, M. "Edgar Faure
= peuple qui est tant désabusé, £= s’est c.Torcé de dégager des solu-
= découragé, insensible, demeure E tions de synthèse.
E capable de s'enthousiasmer pourE Lundi matin, le Président pres-
E quelque grande figure et pourE: senti a reçu M. Letourneau qui , a
Ë quelque noble action. = d= , = et M. Ribevre. précédent ministre
E la sais bien qu il est plus facile ^ de la Santé Publique, avec qui il
= de se prendre d’admiration — et= a étudié les possibilités de refonte
== de le témoigner — pour des héros, S des textes relatifs à l’assistance.
E authentiques d’ailleurs et à quiE MM. Barangé, Guy Mollet et
E je ne songe nullement à marchan- = 15-5» on * reçus
■r der une parcelle de la gloire quiE
= les entoure, que de remplir sim- E
E plement le devoir quotidien, quiE
E n’est point souvent exaltant et ne E
E confère guère de panache... Mais =
E j’imagine tout de même qu’il ne —
= doit pas être impossible, fut-ce =
E sur le terrain civique, de susciterE
E l’adhésion courageuse d’un paysE
E qui se montre encore capable de E
= telles affirmations de ferveur.
place Vendôme.
Les solutions
les plus simples
peuvent s’imposer
Avant d'aborder l’après-midi la
part plus spécifiquement politique
de ses consultations. M. Edgar
Faure a fait, pour la presse, le
point de trois journées consacrées
_ = « à faire une analyse et une syn-
= Il suffirait peut-être de bien lui = thèse minutieuses des problèmes
= faire comprendre l'importance de E les plus importants ».
| la tâche qui l'attend et qui pour- E (Su|te en C | nqu | ème page)
= rait etre si passionnante et de lui E
E donner l’exemple d’une volonté E .....
la dépouille mortelle du général De Lattre de Tassigny arrive dana la cour d’honneur des Invalides, ou
les honneurs militaires lui sont rendus
( Inter)
QjuelA jcni ziiaii r lit-on
dan A la c/]ozd ?
A
PRÈS avoir vu. diman
che, quels journaux
non chrétiens et en
quelles proportions ils
étaient lus dans le
bassin de la Sambre.
nous parlerons aujourd'hui de !a
presse chrétienne. Les équipes du
Bassin de la Sambre. en plusieurs
points, la propagent en tenant
compte à la fois du milieu et de
ses besoins spirituels.
En pleine activité, Louvrotl, qui
compte 1.530 foyers, fait pénétre
actuellement dans toutes les clas
ses de sa population : 670 Vie
Catholique, 45 Témoignage Chré
tien. 52 Radio-Cinéma. 50 Pèlerin.
15 Bernadette. 10 Bayard. 40
Cœurs Vaillants et Ames Vail
lantes, 30 Ecclesia. au total 912
publications opposées aux 1.120
journaux non chrétiens (non com
pris les quotidiens). Tout ceci par
son équipe ce presse.
A ces chiffres, il convient d'a
jouter. qui échappent à son acti
vité : La Croix du Nord. Sillage,
les publications des mouvements
d'Action catholique, etc.
En développement : Hautmont,
qui compte 4.800 foyers, fait état
des chiffres suivants : 650 Vie
Catholique. 30 Témoignage Chré
tien. 50 Pèlerin. 60 Sillage. 8 Ber
nadette. 12 Bayard. 220 Cœurs
Vaillants, 200 Ames Vaillantes, au
total 1.240 publications chrétien
nes opposées aux 1.805 journaux
non chrétiens mon compris les
quotidiens).
En plus, les publications habi
tuelles de l'Action catholique.
Ferrière-la-Grande, qui compte
1.511 foyers, porte à son actif :
400 Vie Catholique. 10 Témoigna
ge Chrétien. 5 Radio-Cinéma, 65
Pèlerin. 60 Cœurs Vaillants. 70
Ames Vaillantes, soit au total
610 publications opposées aux
288 journaux non chrétiens cata
logués dans l'enquête, non com
pris les quotidiens.
Le choix de ces trois exemples
ne méconnaît pas le travail réel
fourni par d'autres paroisses, non
plus qu’il n'a la prétention d'écra
ser les paroisses non encore lan
cées dans l’apostolat missionnaire
par la presse ou éprouvant des
difficultés particulières. Un seul
but est envisagé : celui de prou
ver que là où l'effort s'est orga
nisé, le succès a répondu au delà
des espérances, parfois.
La presse enfantine chrétienne,
par rapport à l'autre, est au stade
embryonnaire à une époque où
une avalanche d’illustrés plus ou
moins nocifs s'abat sur la jeu
nesse à un âge ou l'âme est très
perméable et malléable.
Plusieurs paroisses ont compris
le danger et une action orientée
DE LATTRE
1 1 .\ IX VA U DES
DES DIZAINES DE MILLIERS
DE PARISIENS DÉFILENT
DEVANT LE CATAFALQUE
Paris, 13. — La dépouille mortelle du général De Lattre de Tassigny
repose, depuis dimanche soir, en la chapelle Saint-Louis des Invalides.
De nombreuses personnalités et des dizaines de milliers de parisiens ne
cessent de défiler devant le catafalque du glorieux soldat.
Dimanche malin encore, de* dé
légations se sont rendues au domi
cile mortuaire de la Place Rio de
Janeiro, ainsi que de nombreuses
femmes qui portaient le deuil d’un
être cher tombé sur le Rhin ou en
Indochine et venaient prolonger le-
prières de la messe de>ant l’illustre
dépouille.
La levée du corps a eu lieu à i5 h.
3o. Devant une foule recueillie, six
=E sans failles au service de cette E , , , »
1-^'^ J BIEN QUE LE GENERAL CLARK SE SOIT RECUSE
=: son monde, a pris au sérieux son =
E rôle de Président pressenti et qui E
E veut semble-t-il poursuivre l’essai E
E jusqu’au bout, sera-t-il l’homme E
Ë qui parviendra à sortir le pouvoir j=
Ë des ornières et à galvaniser l’opi- E
E nion ? On le lui souhaite de tout E
E cœur. (I est jeune et sympathique, E
E quoique radical. Il a déjà réussi à E
E briser l’espèce d’enchantement où E
= il semblait que se mouvaient tous =
jE les hommes politiques à qui il E
E était offert de dénouer la crise. E
E li est convaincu qu’il n’y a pas Ê
E d'obstacles techniques infranchis- E
= sables devant les problèmes sur Ë
E lesquels M. Pleven a cependant E . ,
E trébuché... Ayant découvert des Ê presse de la Maison Blanche, a annonce dimanche apres-
E formules magiques qui doivent lui Ê midi que la nomination du général Clark comme ambassa-
= permettre de vaincre ces difficul- e d eur des Etats-Unis auprès du Vatican ne serait pas, sur sa
= tes il pense pouvoir aussi regler = . , . r , ....
E les divergences politiques qui i demande, soumise a nouveau au Sénat pour ratification.
Ë expliquaient sans doute les désac- ^ M. Short a précisé que le Prési-
= co , survenus -- = dent Truman avait l’intention de
E D’ailleurs les crises ministériel- E soumettre plus tard au Sénat la
= le*, à la longue, finissent toujours E nomination d’une autre person-
E ainsi. Les problèmes sur lesquels E nalité.
Ej on ^ chuté les Gouvernements de- e Le communiqué de la Maison-
s puis quelques années — et qui E Blanche fait suite aux rumeurs
E apparaissaient bien secondaires à E circulant à Washington depuis
Ë qui *e plaçait en face des réalités = quelques jours et selon lesquelles.
E mondiales — ont toujours trouvé = devant la controverse soulevée aux
Ë une solution Ce = Etats-Unis par la décision du Pré-
LE PRÉSIDENT TRUMAN NE
RENONCE PAS A NOMMER UN
AMBASSADEUR AU VATICAN
Washington, 14. — M. joseph Short, secrétaire de
— nour in.nl.,u » qU '- Cta ’ f tCn “ = siéent Truman. le général Clark
^ pour insoluble et qu. provoquait = avaît evprimé Ie désir de voir
= . r uP tu res devenait quelque jour = confier à une autre personnalité
— simple et sujet à conciliation. On E le poste pour lequel il avait été
E *« demandait alors comment une — désigné.
E crise avait bien pu éclater à un jE
E tel propos. Le mérite de M. Edgar Ej
5 Fauré aura sans doute été de faire E
E éclater cette vérité aussitôt, au E
E lieu de se borner à faire un tour =
= de piste inutile.
Stricte réserve
au Vatican
La décision du général Mark
Clark ne semble pas avoir trop
= ç.-i # . . = surpris les milieux ecclésiastiques
= S .1 faut vraiment que ce soit e du Vatican qui. toutefois, ne se
la stricte réserve
imposée dans cette
question dès le jour où fut annon
cée la désignation du général par
le Président Truman.
i Î7 r ni'” 1 qui ? rcnnc la suite de = départent pas de
= M. Pleven, mieux vaudra sans = qu'ils s’étaient ir
E doute ce jeune ministre qui a —
E beaucoup d’allant et de talent et Ë
E fort peu de sectarisme, que le Ë
= champion de l’immobilisme qu'est E
E M. Queuilie...
E Mais dans ce Parti radical où la Ë
E gérontocratie est une tradition Ë
= solide, lui permettra-t-on vrai- =
E ment de réussir ? Certes on ne va Ë
E point se prononcer ouvertement Ë
E entre un homme de la vieille mai- E
E son, fut-il jeune et audacieux, E
E trop jeune et trop audacieux au Ë
= üré des pontifes. Mais il y a cent Ë
E façons de désarçonner un Président Ë
E du Conseil, même s’il avait obtenu Ë
E (’inve'ît'ture . Ne serait-ce qu’en E
E lui rendant impossible, par d’adroi- Ë
E tes manœuvres, la formation défi- E
E nltive nu min stère...
Ernest CAUDRON |
(Suite en cinquième page) Ë
pniiiliitiiitiiuiliif iiiuiiuij jiiiiiiiiiiiiif iiiiiiiijiiiijÏ^
L’hostilité que cette nomination
avait rencontrée dans certains mi
lieux américains avait fait com
prendre dès le début qu’il ne fal
lait pas compter sur un aboutis
sement rapide de l’initiative du
Président.
On pense néanmoins que les rai
sons qui ont poussé M. Truman à
décider de nouer des rapports ré
guliers et permanents avec le
Siège Apostolique demeurent, et
ou'une autre personnalité pourra
être désignée pour le poste du
Vatican.
Quoi qu’il en soit, ce qui compte
aux yeux des milieux ecclesiasti
ques. c'est que la rep. ésentation
des Etats-Unis «oit établie sur des
bases régulières et de façon nette,
car toute autre solution de repli
serait certainement repoussée.
LA CRISE BELGE
M. VAN HOUTTE
RENCONTRE
DES DIFFICULTÉS
M. Van Houtte a eu de nom*
breux entretiens, dimanche et
lundi, en vue de tracer les grandes
lignes d'un programme concret,
embrassant les problèmes écono*
mlques et financiers d'ordre inté
rieur et d'ordre international.
Il rencontrerait quelques diffi
cultés dans la réalisation de son
dessein de recueillir l'approbation
unanime du P.S.C.
En effet, si « La Cité », organe
des démocrates-chrétiens (fraction
gauche du P.S.C.) commente favo
rablement ia désignation de M.
Van Houtte et estime « qu'une oc
casion, peut-être ia dernière, se
présente à des chrétiens de pou
voir donner une preuve concrète
de la sincérité de leurs convic
tions et de leur désir de progrès
social », la a Libre Belgique », qui
représente la tendance conserva
trice, se montre assez réservée à
l'égard du « formateur ».
« L'enthousiasme, écrit-elle, avec
lequel l'aile gauche du P.S.C. ac
cueille M. Van Houtte pourrait
devenir compromettant pour celui-
ci. Pour nous, ajoute-t-elle, nous
attendrons de connaître l'équipe et
le programme, mais nous rappe
lons dès à présent que la majorité
n'est pas composée uniquement de
démocrates-chrétiens, de syndica
listes et de brouillons plus agités
qu’efficients ».
anciens de « Rhin et Danube » ont
porlé sur leurs épaules jusqu’à un
« scout-car » le cercueil drapé de
tricolore. Une compagnie du 8* Ré
giment des Transmissions rendait
le? honneurs.
A i5 h. 45, le cortège s’est ébranlé
*ers les Imatides où huit soldats du
neur ont parlé le cercueil ju«qu'à
l’église Saint-Louis des Invalides.
Sous le porche se tenaient au garde-
à-vous une trentaine de généraux et
amiraux.
L’absoute
aux Invalides
Le R, P. Thorel, aumAnier géné
ral des Invalides, assisté du Père
•Tego, aumônier général des Para
chutistes et de l’aumônier de l’Fcole
Militaire, a donné l’absoute, deman
dant à Dieu « d’accueillir son servi
teur Jean, qui avait placé en lui sa
foi et son e«poir ».
Après qsie les personnalités civile*
et militaires se fussent inclinées de
vant M m * De Lattre de Tassigny, la
foule a été admise à défiler jusqu’à
une heure du matin devant le cata
falque entouré d’une garde d'hon
neur de quinze officiers et soldats.
Dans la soirée, des dizaines de mil
liers d’hommes, de femmes et d’en
fants étaient massés en silence sur
l’esplanade pour attendre, plusieurs
heures durant, leur tour d’entrer
dans la chapelle. De la Cour des In
valides, un gigantesque V lumineux
s’élançait vers le ciel.
Toutes le» classes de la société
étaient représentées dans l’immense
défilé où chacun n’avait que quel
ques secondes pour s’incliner — le*
larme* aux yeux souvent — devant
le cercueil déposé au pied «les vieux
drapeaux en lamtieaux perpétuant
des siècles de gloire militaire fran
çaise. Sur le cercueil étaient «léposés
le képi, le fanion à cinq étoiles et
l’épée de Jean De Lattre de Ta*-
signy.
Dans la pénombre. les généraux
Rélbouard et Blanc priaient pour le
repos de leur ancien compagnon
d’armes. De nombreuses personnali
tés civiles, militaires et religieuses
sont encore venues dans la soirée
pour *e recueillir et prier devant le
cercueil du grand soldat.
Lundi malin, De Lattre et sa
famille ont entendu la messe en
t’église -Saint-Louis, puis le défilé
«les Parisiens a repris, aussi dense
que la veille. Au début de l’après-
midi, les attachés militaires de plu
sieurs pays étrangers sont venus sa
luer le catafalque,
(Suite en cinquième page)
LES DRAPEAUX
EN BERK£
JUSQU'A L’INHUMATION
La Préfecture du flord com-
muni<]iie :
Un rai-on du décès du Géné
ral De Lattre de Tassigny, et
?n exécution d'instructions éma
na ni «le M. le Ministre «le l’In
térieur, les drapeaux doivent
Mre mis en Ixme sur lous le»
édifices publics, jusqu’au jour
Je l'inhumation clusivement.
PLAINTE TUNISIENNE
CONTRE LA FRANCE
AU CONSEIL DE SECURITE
Nations-Unies (Paris), 14. — MM. Salah Ben Youssef, ministre de la )ustice
tunisienne, et Mohamed Badr, ministre des Affaires Sociales, remettront incessamment
au secrétariat général des Nations-Unies une lettre demandant au Conseil de Sécurité
d'étudier la plainte tunisienne à l’égard de la France, apprend-on de source arabe.
Un incendie
a détruit
râtelier de
céramique à
l'Abbaye de
Wisques
Un violent incendie a détruit, a
l’Abbaye Bénédictine de Wisques,
près de Saint-Omer, l’atelier de
céramique exploité par les Peres.
Alertés par un Frère, les pom*
piers de Saint-Omer et de Lum-
bres purent maîtriser le sinistre.
Néanmoins, les dégâts sont très
importants. Oe nombreuses pièces
de céramique ont été totalement
détruites ainsi que l’installation
électrique du four.
L'Incendie a pris naissance dans
le four électrique. C’est vers 4 h.
du matin qu'un Frère donna l’alar
me. Les dégâts s'élèveraient à
deux millions de francs.
M. Admed Choukeiri, secrétaire
général adjoint de la Ligue Arabe,
fera partie de la délégation tuni
sienne et présentera la plainte si
le Conseil de Sécurité décide d ins
crire cette affaire à son ordre du
jour.
D'autre part, les deux ministres
tunisiens, arrivés à Paris depuis
dimanche, ont eu lundi matin des
conversations avec Mohamed Sa-
lali El Dine Pacha, ministre des
Affaires Etrangères d'Egypte ; Ab
del Rahman Azzam Pacha, sec é-
taire général de la Ligue Arabe,
et M. Choukeiri. secrétaire géné
ral adjoint.
Une réunion des Etats Arabes
et des deux membres du gouver
nement tunisien se tiendra après
la remise de la lettre au Secréta
riat général des Nations-Unies.
On sait qu'en vertu de l'article
35 alinéa deux de la Charte des
Nations-Unies. « un Etat qui n'est
pas membre de l’organisation peut
attirer l'attention du Conseil de
Ffcurité ou de l'Assemblée Géné
rale sur tout différend dont il est
partie, pourvu qu’il accepte préa
lablement. aux fins de ce diffé
rend. les obligations de règlement
pacifique prévues dans la présente
Charte ».
w\
La plainte tunisienne au Con
seil de Sécurité est irrecevable, a
déclaré le porte-parole du gouver
nement français, parce que, d'après
(Suite en cinquième page)
UlllllilllllllllllllllllllllllllllllllMIIIIIIIIIIIIIIII^
fil. - La diffusion i
] de la presse ]
chrétienne
à Iravers
le bassin
| de la Sambre (
.Tiiiiiitiiiii'.iiiimitimiitmimimiiiimnmmrT
dans ce sens est en projet d’après
un certain nombre de réponses
aux questionnaires.
Hautmont, ces mois derniers, a
lancé l'offensive pour Cœurs Vail
lants et Ames Vaillantes ; les
chiffres de vente ont passé de :
180 à 220 pour Cœurs Vaillants :
100 à 200 pour Ames Vaillantes.
LA PRESSE FEMININE
CHRETIENNE
Au sujet des publications fémi
nines catholiques, les caractéris
tiques essentielles sont les sui
vantes :
1°) Leur nombre est Impres
sionnant : on en compte plus de 60
mais cette longue liste trahit les
signes d'une certaine dispersion
d'efforts.
2°) Cè'.t une presse en clroui*
fermé inconnue du grand public,
pratiquement ignorée de la grande
majorité des catholiques eux-mê
mes, plus ou moins repliée sur un
mouvement catholique spécialisé
ou sur une clientèle particulière
de catholiques.
3 9 > Le tirage de toutes ces re
vues est extrêmement maigre, le
tirage mensuel de toutes ces pu
blications n atteint pas 800.000
exemplaires, alors que dans le
même temps le magazine Nous
deux diffuse 3 . 800.000 numéros.
4 9 ) Il manque de toute évidence,
à l’ensemble des catholiques, une
grande revue hebdomadaire fémi
nine. moderne et complète, de
présentation impeccable, agréable
autant que substantielle.
A toute la presse féminine non
chrétienne nous n’avons ««-ttrelle-
ment à opposer que « Sillage ».
fSulte en cinquième page)
Nonveau‘‘capitaine courageux ’*
Les sauveteursTorcent le
commandant deïAgen”
a
qui
les
m cartjo
s’était brisé en deux sur
hauts-fonds de Goodwin
çfi’eAl-ee paA no fia cu%ià ?
fions lisions, il y a quelque temps, dnas un hebdomadaire sportif, la<
petite annonce suivante ;
« UfiE BELLE SITl'ATIOfi dans une industrie de l’Est est offerte de.
suite à un bon A l'.C. (avant-centre) ou IfiTER.G. tintérieur-i/auche) eéli-t
bataire, MEME S LYS COfifiAtSSAfiCE SPECULE. Ecrire à... »
MEME S LYS COfifi.ilSSAfiCE SPECULE l ! I
Que l'on demande par voie de presse un bon footballeur comme on'
demande un appartement, une femme de ménage ou un vélomoteur d’occa-,
si on, passe encore II!
Qu’un brave gars puisse trouver ii s’élever socialement grftcc au sport,'
bravo... fious ne pouvons qu’applaudir lit
Mais que drs hommes que l’on qualifie de DllilGEAfiTS et d'EDUCA•
TEUUS osent écrire qu’ils mettent une belle situation à la disposition*
d'un INCAPABLE, simplement parce qu’il est bon !pas même excellent
avant-centre ou inter-gauche, cela dépasse l’entendement II!
De plus, quelle garantie pour le joueur ainsi engagé-., sans compétence...,
professionnelle ! ! 1 Le jour où il ne sera plus BOfi pour le football, qur
restna-t.il ? Un ouvrier ou rnwlové SAfiS COfifi 4/SS.I.V.7-..S SPECIALES ’*
El il y a fort n penser qu’il ne fera puis long feu dans cette situation...
PIE UHF. PAUL. JACQUES ou JE A fi.
* EN RENTRANT DU FEU — Le
« Skogum » qui rapatriait d'Indochine
677 soldat s Nord-Africains a pris feu
dans l'Océan Indien. L'incendie a été
maîtrisé après des heures d’efforts et
le navire a pu rejoindre Alger.
* QUATRE MORTS — Tel est le
bilan d’un accident de voiture près
de Bayonne. L'auto est tombée dan*
la Nive en crue où se sont noyés les
occupants : deux hommes et deux
jeunes filles
* LES P TITS BATEAUX — La
marine américaine fait construire
un brise-glace capable de traverser
un® couche de glace de 6 m. 50. Le
navire pourra faire trois fois le tour
du monde sans escale.
A BON VOYAGE M. OUBILLET —
M. William Draper, banquiers New-
Yorkais a été nommé par M. Truman
ambassadeur itinérant du MS.A. en
Europe.
A NATURE PAS NATURELLE -
Des roses rouges épanouies ont été
cueillies a Vauvillers (Haute-Saône»
tardis «yu à Meknès on a récolté cinq
poires * William » qui ne sont mures
d'ordinaite qu en Juillet.
♦ LA GRECE GLISSANTE — Lc
Rol Paul de Grèce s'est luxé le ge
nou. Il sera immobilisé pendant 15
jours.
A LE PATRONAT FRANÇAIS tien
dra son assemblée générale bi
annuelle. le 18 Janvier.
Margaret fiancée ?
Les rumeurs au sujet des fiançail
les de la princesse Margaret, qui re
bondissent périodiquement chaque
tois que la fille cadette du Roi est
vue plus d'une fois on compagnie du
même chevalier servant, semblent
avoir acquis du poids au point que,
lundi matin, deux journaux londo
niens, sortant de la roserve habituel
le a la presse britannique au sujet
de tels projets, en font état en pre
mière pane.
Le • News Chronicle » porte une
large manchette sur 7 colonnes :
• des fiançailles royales sous pou T »
et annonce en lettres grasses le voya
ge a Sandringham du comte de Oal-
keith, chez les parents duquel la
princesse Margaret avait passe, en
Ecosse, quelques jours la semaine
derniere. Le Journal fait remarquer
qu'une large réunion de la lamflle
royale so tient actuellement a San
dringham, où le Roi passe sa con
valescence, Il souligne que la Reine-
Mere Mary, qui est la marraine du
comte de Oalkeith, se trouve aussi
a Sandringham ou le jeune • pro
tendant », neveu de la ddehesse de
Claucester, s'est rendu dimanehe par
le train. Le journal publie egale
ment une grande photo de la prin
cesse et du comte, qui les montre
souriants, se rendant ensemble à la
chasse a courre.
Le • Daily Herald » lait a son
tour état de cette rumeur et publie
une photo du comte en première pa
ge, tout en soulignant le silence of
ficiel du Palai* rie Ruckingham 0 ce
sujet.
* ILS REVIENNENT OE HAUT —
Un avion américain qui « apprêtait à
aterrlr à New-York est tombé à la
mer. Le« 25 occupant, ont pu être
sauvée.
Pris dans ta nouvelle t empèta qui
s’est abattue sur la Manche, le cargo
français de 4.196 tonnes c L’Agen »
s’est échoué dimanche soir sur les
hauts-fonds sableux de Goodwin,
dans le Pas de Calais et s'est brisé
en deux.
t L’Agen » a été construit en 1951
et appartient d la S. S. C. F.
Les hommes ont passé une nuit
d’angoisse dans le froid, tous grou
pés sur l’avant du cargo. L’un d’eux
était légèrement blessé. < Ce fut une
des pires nuits dont je puisse me
souvenir » a déclaré l'officier radio.
e Nous cuons tous été littéralement
lancés en l’air lorsque le navire a
touché les sables et c’est un miracle
que nous n’ayons pas été blessés, ni
les uns ni les autres ».
Un sauvetage difficile
Le bateau de sauvetage de Wal-
mes qui était d sa recherche depuis
le milieu de la nuit précédente, sta
tionnait auprès du navire, attendant
la marée pour pouvoir transborder
l'équipage. Il lui fut impossible de
traverser directement au-dessus des
sables mouvants de Gooduiin, en
raison de la grosse mer. Il (lut faire
un détour et revenir par l’autre
côté des bancs pour arriver au na
vire. Peu avant 7 heures, son équi
page réussit à l’amener au flanc de
l'épave et recueillit les 37 hommes,
sauf le capitaine, qui refusait alors
obstinément de quitter son navire,
malgré les exhortations des sauve
teurs.
L’équipage fut conduit d Douvres,
tandis que les remorqueurs et le
canot de sauvetage de Douvres
veillaient d proximité de l'épave, au
pied des falaises de South Foreland.
Le bateau de sauvetage revint d
10 heures et le capitaine Maurice
Landreau finit i>ar se rendre aux
exhortations envoyées par signaux
Ou lancées par les rudes marins du
canot de Walmes.
Il se trouve maintenant d ta e Mat.
son du Marin », d Douvres.
(tulti «n cinquième Mft)
\ s.v.’f: .Vv'.v,'. vv»jwman- w
- -
Le Numéro : 15 Fr«
DIRECTION, REDACTION
ADMINISTRATION
1S, r. d’Angleterre, LILLE
Téléphoné : 500 54
CCP. : LILLE 415
Abonnement par poste I
6 moi« 2.100 fri
3 tno’« 1.150 frt
DIRECTEURS :
G. BRQUCQS AULT
R-G. NOBÊCOURT.
LA CROIX DU
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiimtiiiiiiifiiiiiiiiiimiiiiitiiiiiiiiiu.
'GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
'■'S.'v'V
63*’ Année - N° 17.477
MARDI 15
l -4 JANVIER 1952
$AINT MAUR
Demain : Saint Marcel
.iiiiiitiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiiiii(^iiitiiiinf^niiiiiimiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih
—. — ■ ■ ■■■, -■ ■- — - ‘v,"- ■ —
Acte II pour
Auxtechniciens
ont succédé les
chefs politiques
Paris, 16. — Avec une sage pru
dence assortie d’une connaissance
parfaite des problèmes financiers
et budgétaires, M. Edgar Faure a
poursuivi ses consultations diman-
lu surpriseI
= f 'HOMMAGE qui monte de =
= w ' toutes parts vers le grand jE
Ë ‘ mort à qui le Gouverne- E
E ment, restaurant un geste qui E
che et lundi. Reprenant toute l'af
faire au point de départ — les
lois-cadres elles-mêmes — le Pré
sident pressenti a élargi ses en
tretiens aux autres problèmes en
suspens avant d’aborder lundi
après-midi la partie décisive de sa
tâche : la consultation des grou
pes politiques. S'il mène son action
parlementaire avec la même sûre
té que son enquête technique, M.
Edgar Faure pourra se présenter
jeudi ou vendredi devant l’Assem
blée Nationale. De nombreux ob
servateurs ne doutent pas qu’il y
parvienne.
Dimanche, M. Edgar Faure a
reçu notamment MM. Jules Moch,
Commission des Affaires Etrangè
res du Conseil de la République ;
Laurens, ministre de l’Agricultu
re : Hirsch, commissaire au Plan ;
Reynaud, Dandier, Maurice Schu
mann et Montel.
Certaines de ces personnalités
lui ont apporté de nouvelles pré
cisions sur les problèmes finan
ciers. les autres l'ont informé de
l'état actuel de la question de l’ar
mée européenne ont l’urgence est
grande en raison de la proximité
de la conférence de Lisbonne. Sur
E n'avait pas été accompli depuis = Marcel Plaisant, président de la
E bientôt 30 ans, va faire décerner =
= tout à l’heure le titre de Maréchal =
= de France, l'attention soutenue E
Ë aussi avec laquelle le public aE
E suivi au jour le jour les aventuresE
E de ce fameux capitaine Carlsen =
E obstiné à demeurer sur son navire Ë
= en perdition pour tenter de le E
E sauver et devenu soudainement unE
E héros de légende, ces deux faits E
E prouvent, en un temps où il n’est =
E pas inutile qu’une telle démonstra-=
= tion soit faite, combien notre | fous" cës points, M. "Edgar Faure
= peuple qui est tant désabusé, £= s’est c.Torcé de dégager des solu-
= découragé, insensible, demeure E tions de synthèse.
E capable de s'enthousiasmer pourE Lundi matin, le Président pres-
E quelque grande figure et pourE: senti a reçu M. Letourneau qui , a
Ë quelque noble action. = d= , = et M. Ribevre. précédent ministre
E la sais bien qu il est plus facile ^ de la Santé Publique, avec qui il
= de se prendre d’admiration — et= a étudié les possibilités de refonte
== de le témoigner — pour des héros, S des textes relatifs à l’assistance.
E authentiques d’ailleurs et à quiE MM. Barangé, Guy Mollet et
E je ne songe nullement à marchan- = 15-5» on * reçus
■r der une parcelle de la gloire quiE
= les entoure, que de remplir sim- E
E plement le devoir quotidien, quiE
E n’est point souvent exaltant et ne E
E confère guère de panache... Mais =
E j’imagine tout de même qu’il ne —
= doit pas être impossible, fut-ce =
E sur le terrain civique, de susciterE
E l’adhésion courageuse d’un paysE
E qui se montre encore capable de E
= telles affirmations de ferveur.
place Vendôme.
Les solutions
les plus simples
peuvent s’imposer
Avant d'aborder l’après-midi la
part plus spécifiquement politique
de ses consultations. M. Edgar
Faure a fait, pour la presse, le
point de trois journées consacrées
_ = « à faire une analyse et une syn-
= Il suffirait peut-être de bien lui = thèse minutieuses des problèmes
= faire comprendre l'importance de E les plus importants ».
| la tâche qui l'attend et qui pour- E (Su|te en C | nqu | ème page)
= rait etre si passionnante et de lui E
E donner l’exemple d’une volonté E .....
la dépouille mortelle du général De Lattre de Tassigny arrive dana la cour d’honneur des Invalides, ou
les honneurs militaires lui sont rendus
( Inter)
QjuelA jcni ziiaii r lit-on
dan A la c/]ozd ?
A
PRÈS avoir vu. diman
che, quels journaux
non chrétiens et en
quelles proportions ils
étaient lus dans le
bassin de la Sambre.
nous parlerons aujourd'hui de !a
presse chrétienne. Les équipes du
Bassin de la Sambre. en plusieurs
points, la propagent en tenant
compte à la fois du milieu et de
ses besoins spirituels.
En pleine activité, Louvrotl, qui
compte 1.530 foyers, fait pénétre
actuellement dans toutes les clas
ses de sa population : 670 Vie
Catholique, 45 Témoignage Chré
tien. 52 Radio-Cinéma. 50 Pèlerin.
15 Bernadette. 10 Bayard. 40
Cœurs Vaillants et Ames Vail
lantes, 30 Ecclesia. au total 912
publications opposées aux 1.120
journaux non chrétiens (non com
pris les quotidiens). Tout ceci par
son équipe ce presse.
A ces chiffres, il convient d'a
jouter. qui échappent à son acti
vité : La Croix du Nord. Sillage,
les publications des mouvements
d'Action catholique, etc.
En développement : Hautmont,
qui compte 4.800 foyers, fait état
des chiffres suivants : 650 Vie
Catholique. 30 Témoignage Chré
tien. 50 Pèlerin. 60 Sillage. 8 Ber
nadette. 12 Bayard. 220 Cœurs
Vaillants, 200 Ames Vaillantes, au
total 1.240 publications chrétien
nes opposées aux 1.805 journaux
non chrétiens mon compris les
quotidiens).
En plus, les publications habi
tuelles de l'Action catholique.
Ferrière-la-Grande, qui compte
1.511 foyers, porte à son actif :
400 Vie Catholique. 10 Témoigna
ge Chrétien. 5 Radio-Cinéma, 65
Pèlerin. 60 Cœurs Vaillants. 70
Ames Vaillantes, soit au total
610 publications opposées aux
288 journaux non chrétiens cata
logués dans l'enquête, non com
pris les quotidiens.
Le choix de ces trois exemples
ne méconnaît pas le travail réel
fourni par d'autres paroisses, non
plus qu’il n'a la prétention d'écra
ser les paroisses non encore lan
cées dans l’apostolat missionnaire
par la presse ou éprouvant des
difficultés particulières. Un seul
but est envisagé : celui de prou
ver que là où l'effort s'est orga
nisé, le succès a répondu au delà
des espérances, parfois.
La presse enfantine chrétienne,
par rapport à l'autre, est au stade
embryonnaire à une époque où
une avalanche d’illustrés plus ou
moins nocifs s'abat sur la jeu
nesse à un âge ou l'âme est très
perméable et malléable.
Plusieurs paroisses ont compris
le danger et une action orientée
DE LATTRE
1 1 .\ IX VA U DES
DES DIZAINES DE MILLIERS
DE PARISIENS DÉFILENT
DEVANT LE CATAFALQUE
Paris, 13. — La dépouille mortelle du général De Lattre de Tassigny
repose, depuis dimanche soir, en la chapelle Saint-Louis des Invalides.
De nombreuses personnalités et des dizaines de milliers de parisiens ne
cessent de défiler devant le catafalque du glorieux soldat.
Dimanche malin encore, de* dé
légations se sont rendues au domi
cile mortuaire de la Place Rio de
Janeiro, ainsi que de nombreuses
femmes qui portaient le deuil d’un
être cher tombé sur le Rhin ou en
Indochine et venaient prolonger le-
prières de la messe de>ant l’illustre
dépouille.
La levée du corps a eu lieu à i5 h.
3o. Devant une foule recueillie, six
=E sans failles au service de cette E , , , »
1-^'^ J BIEN QUE LE GENERAL CLARK SE SOIT RECUSE
=: son monde, a pris au sérieux son =
E rôle de Président pressenti et qui E
E veut semble-t-il poursuivre l’essai E
E jusqu’au bout, sera-t-il l’homme E
Ë qui parviendra à sortir le pouvoir j=
Ë des ornières et à galvaniser l’opi- E
E nion ? On le lui souhaite de tout E
E cœur. (I est jeune et sympathique, E
E quoique radical. Il a déjà réussi à E
E briser l’espèce d’enchantement où E
= il semblait que se mouvaient tous =
jE les hommes politiques à qui il E
E était offert de dénouer la crise. E
E li est convaincu qu’il n’y a pas Ê
E d'obstacles techniques infranchis- E
= sables devant les problèmes sur Ë
E lesquels M. Pleven a cependant E . ,
E trébuché... Ayant découvert des Ê presse de la Maison Blanche, a annonce dimanche apres-
E formules magiques qui doivent lui Ê midi que la nomination du général Clark comme ambassa-
= permettre de vaincre ces difficul- e d eur des Etats-Unis auprès du Vatican ne serait pas, sur sa
= tes il pense pouvoir aussi regler = . , . r , ....
E les divergences politiques qui i demande, soumise a nouveau au Sénat pour ratification.
Ë expliquaient sans doute les désac- ^ M. Short a précisé que le Prési-
= co , survenus -- = dent Truman avait l’intention de
E D’ailleurs les crises ministériel- E soumettre plus tard au Sénat la
= le*, à la longue, finissent toujours E nomination d’une autre person-
E ainsi. Les problèmes sur lesquels E nalité.
Ej on ^ chuté les Gouvernements de- e Le communiqué de la Maison-
s puis quelques années — et qui E Blanche fait suite aux rumeurs
E apparaissaient bien secondaires à E circulant à Washington depuis
Ë qui *e plaçait en face des réalités = quelques jours et selon lesquelles.
E mondiales — ont toujours trouvé = devant la controverse soulevée aux
Ë une solution Ce = Etats-Unis par la décision du Pré-
LE PRÉSIDENT TRUMAN NE
RENONCE PAS A NOMMER UN
AMBASSADEUR AU VATICAN
Washington, 14. — M. joseph Short, secrétaire de
— nour in.nl.,u » qU '- Cta ’ f tCn “ = siéent Truman. le général Clark
^ pour insoluble et qu. provoquait = avaît evprimé Ie désir de voir
= . r uP tu res devenait quelque jour = confier à une autre personnalité
— simple et sujet à conciliation. On E le poste pour lequel il avait été
E *« demandait alors comment une — désigné.
E crise avait bien pu éclater à un jE
E tel propos. Le mérite de M. Edgar Ej
5 Fauré aura sans doute été de faire E
E éclater cette vérité aussitôt, au E
E lieu de se borner à faire un tour =
= de piste inutile.
Stricte réserve
au Vatican
La décision du général Mark
Clark ne semble pas avoir trop
= ç.-i # . . = surpris les milieux ecclésiastiques
= S .1 faut vraiment que ce soit e du Vatican qui. toutefois, ne se
la stricte réserve
imposée dans cette
question dès le jour où fut annon
cée la désignation du général par
le Président Truman.
i Î7 r ni'” 1 qui ? rcnnc la suite de = départent pas de
= M. Pleven, mieux vaudra sans = qu'ils s’étaient ir
E doute ce jeune ministre qui a —
E beaucoup d’allant et de talent et Ë
E fort peu de sectarisme, que le Ë
= champion de l’immobilisme qu'est E
E M. Queuilie...
E Mais dans ce Parti radical où la Ë
E gérontocratie est une tradition Ë
= solide, lui permettra-t-on vrai- =
E ment de réussir ? Certes on ne va Ë
E point se prononcer ouvertement Ë
E entre un homme de la vieille mai- E
E son, fut-il jeune et audacieux, E
E trop jeune et trop audacieux au Ë
= üré des pontifes. Mais il y a cent Ë
E façons de désarçonner un Président Ë
E du Conseil, même s’il avait obtenu Ë
E (’inve'ît'ture . Ne serait-ce qu’en E
E lui rendant impossible, par d’adroi- Ë
E tes manœuvres, la formation défi- E
E nltive nu min stère...
Ernest CAUDRON |
(Suite en cinquième page) Ë
pniiiliitiiitiiuiliif iiiuiiuij jiiiiiiiiiiiiif iiiiiiiijiiiijÏ^
L’hostilité que cette nomination
avait rencontrée dans certains mi
lieux américains avait fait com
prendre dès le début qu’il ne fal
lait pas compter sur un aboutis
sement rapide de l’initiative du
Président.
On pense néanmoins que les rai
sons qui ont poussé M. Truman à
décider de nouer des rapports ré
guliers et permanents avec le
Siège Apostolique demeurent, et
ou'une autre personnalité pourra
être désignée pour le poste du
Vatican.
Quoi qu’il en soit, ce qui compte
aux yeux des milieux ecclesiasti
ques. c'est que la rep. ésentation
des Etats-Unis «oit établie sur des
bases régulières et de façon nette,
car toute autre solution de repli
serait certainement repoussée.
LA CRISE BELGE
M. VAN HOUTTE
RENCONTRE
DES DIFFICULTÉS
M. Van Houtte a eu de nom*
breux entretiens, dimanche et
lundi, en vue de tracer les grandes
lignes d'un programme concret,
embrassant les problèmes écono*
mlques et financiers d'ordre inté
rieur et d'ordre international.
Il rencontrerait quelques diffi
cultés dans la réalisation de son
dessein de recueillir l'approbation
unanime du P.S.C.
En effet, si « La Cité », organe
des démocrates-chrétiens (fraction
gauche du P.S.C.) commente favo
rablement ia désignation de M.
Van Houtte et estime « qu'une oc
casion, peut-être ia dernière, se
présente à des chrétiens de pou
voir donner une preuve concrète
de la sincérité de leurs convic
tions et de leur désir de progrès
social », la a Libre Belgique », qui
représente la tendance conserva
trice, se montre assez réservée à
l'égard du « formateur ».
« L'enthousiasme, écrit-elle, avec
lequel l'aile gauche du P.S.C. ac
cueille M. Van Houtte pourrait
devenir compromettant pour celui-
ci. Pour nous, ajoute-t-elle, nous
attendrons de connaître l'équipe et
le programme, mais nous rappe
lons dès à présent que la majorité
n'est pas composée uniquement de
démocrates-chrétiens, de syndica
listes et de brouillons plus agités
qu’efficients ».
anciens de « Rhin et Danube » ont
porlé sur leurs épaules jusqu’à un
« scout-car » le cercueil drapé de
tricolore. Une compagnie du 8* Ré
giment des Transmissions rendait
le? honneurs.
A i5 h. 45, le cortège s’est ébranlé
*ers les Imatides où huit soldats du
l’église Saint-Louis des Invalides.
Sous le porche se tenaient au garde-
à-vous une trentaine de généraux et
amiraux.
L’absoute
aux Invalides
Le R, P. Thorel, aumAnier géné
ral des Invalides, assisté du Père
•Tego, aumônier général des Para
chutistes et de l’aumônier de l’Fcole
Militaire, a donné l’absoute, deman
dant à Dieu « d’accueillir son servi
teur Jean, qui avait placé en lui sa
foi et son e«poir ».
Après qsie les personnalités civile*
et militaires se fussent inclinées de
vant M m * De Lattre de Tassigny, la
foule a été admise à défiler jusqu’à
une heure du matin devant le cata
falque entouré d’une garde d'hon
neur de quinze officiers et soldats.
Dans la soirée, des dizaines de mil
liers d’hommes, de femmes et d’en
fants étaient massés en silence sur
l’esplanade pour attendre, plusieurs
heures durant, leur tour d’entrer
dans la chapelle. De la Cour des In
valides, un gigantesque V lumineux
s’élançait vers le ciel.
Toutes le» classes de la société
étaient représentées dans l’immense
défilé où chacun n’avait que quel
ques secondes pour s’incliner — le*
larme* aux yeux souvent — devant
le cercueil déposé au pied «les vieux
drapeaux en lamtieaux perpétuant
des siècles de gloire militaire fran
çaise. Sur le cercueil étaient «léposés
le képi, le fanion à cinq étoiles et
l’épée de Jean De Lattre de Ta*-
signy.
Dans la pénombre. les généraux
Rélbouard et Blanc priaient pour le
repos de leur ancien compagnon
d’armes. De nombreuses personnali
tés civiles, militaires et religieuses
sont encore venues dans la soirée
pour *e recueillir et prier devant le
cercueil du grand soldat.
Lundi malin, De Lattre et sa
famille ont entendu la messe en
t’église -Saint-Louis, puis le défilé
«les Parisiens a repris, aussi dense
que la veille. Au début de l’après-
midi, les attachés militaires de plu
sieurs pays étrangers sont venus sa
luer le catafalque,
(Suite en cinquième page)
LES DRAPEAUX
EN BERK£
JUSQU'A L’INHUMATION
La Préfecture du flord com-
muni<]iie :
Un rai-on du décès du Géné
ral De Lattre de Tassigny, et
?n exécution d'instructions éma
na ni «le M. le Ministre «le l’In
térieur, les drapeaux doivent
Mre mis en Ixme sur lous le»
édifices publics, jusqu’au jour
Je l'inhumation
PLAINTE TUNISIENNE
CONTRE LA FRANCE
AU CONSEIL DE SECURITE
Nations-Unies (Paris), 14. — MM. Salah Ben Youssef, ministre de la )ustice
tunisienne, et Mohamed Badr, ministre des Affaires Sociales, remettront incessamment
au secrétariat général des Nations-Unies une lettre demandant au Conseil de Sécurité
d'étudier la plainte tunisienne à l’égard de la France, apprend-on de source arabe.
Un incendie
a détruit
râtelier de
céramique à
l'Abbaye de
Wisques
Un violent incendie a détruit, a
l’Abbaye Bénédictine de Wisques,
près de Saint-Omer, l’atelier de
céramique exploité par les Peres.
Alertés par un Frère, les pom*
piers de Saint-Omer et de Lum-
bres purent maîtriser le sinistre.
Néanmoins, les dégâts sont très
importants. Oe nombreuses pièces
de céramique ont été totalement
détruites ainsi que l’installation
électrique du four.
L'Incendie a pris naissance dans
le four électrique. C’est vers 4 h.
du matin qu'un Frère donna l’alar
me. Les dégâts s'élèveraient à
deux millions de francs.
M. Admed Choukeiri, secrétaire
général adjoint de la Ligue Arabe,
fera partie de la délégation tuni
sienne et présentera la plainte si
le Conseil de Sécurité décide d ins
crire cette affaire à son ordre du
jour.
D'autre part, les deux ministres
tunisiens, arrivés à Paris depuis
dimanche, ont eu lundi matin des
conversations avec Mohamed Sa-
lali El Dine Pacha, ministre des
Affaires Etrangères d'Egypte ; Ab
del Rahman Azzam Pacha, sec é-
taire général de la Ligue Arabe,
et M. Choukeiri. secrétaire géné
ral adjoint.
Une réunion des Etats Arabes
et des deux membres du gouver
nement tunisien se tiendra après
la remise de la lettre au Secréta
riat général des Nations-Unies.
On sait qu'en vertu de l'article
35 alinéa deux de la Charte des
Nations-Unies. « un Etat qui n'est
pas membre de l’organisation peut
attirer l'attention du Conseil de
Ffcurité ou de l'Assemblée Géné
rale sur tout différend dont il est
partie, pourvu qu’il accepte préa
lablement. aux fins de ce diffé
rend. les obligations de règlement
pacifique prévues dans la présente
Charte ».
w\
La plainte tunisienne au Con
seil de Sécurité est irrecevable, a
déclaré le porte-parole du gouver
nement français, parce que, d'après
(Suite en cinquième page)
UlllllilllllllllllllllllllllllllllllllMIIIIIIIIIIIIIIII^
fil. - La diffusion i
] de la presse ]
chrétienne
à Iravers
le bassin
| de la Sambre (
.Tiiiiiitiiiii'.iiiimitimiitmimimiiiimnmmrT
dans ce sens est en projet d’après
un certain nombre de réponses
aux questionnaires.
Hautmont, ces mois derniers, a
lancé l'offensive pour Cœurs Vail
lants et Ames Vaillantes ; les
chiffres de vente ont passé de :
180 à 220 pour Cœurs Vaillants :
100 à 200 pour Ames Vaillantes.
LA PRESSE FEMININE
CHRETIENNE
Au sujet des publications fémi
nines catholiques, les caractéris
tiques essentielles sont les sui
vantes :
1°) Leur nombre est Impres
sionnant : on en compte plus de 60
mais cette longue liste trahit les
signes d'une certaine dispersion
d'efforts.
2°) Cè'.t une presse en clroui*
fermé inconnue du grand public,
pratiquement ignorée de la grande
majorité des catholiques eux-mê
mes, plus ou moins repliée sur un
mouvement catholique spécialisé
ou sur une clientèle particulière
de catholiques.
3 9 > Le tirage de toutes ces re
vues est extrêmement maigre, le
tirage mensuel de toutes ces pu
blications n atteint pas 800.000
exemplaires, alors que dans le
même temps le magazine Nous
deux diffuse 3 . 800.000 numéros.
4 9 ) Il manque de toute évidence,
à l’ensemble des catholiques, une
grande revue hebdomadaire fémi
nine. moderne et complète, de
présentation impeccable, agréable
autant que substantielle.
A toute la presse féminine non
chrétienne nous n’avons ««-ttrelle-
ment à opposer que « Sillage ».
fSulte en cinquième page)
Nonveau‘‘capitaine courageux ’*
Les sauveteursTorcent le
commandant deïAgen”
a
qui
les
m cartjo
s’était brisé en deux sur
hauts-fonds de Goodwin
çfi’eAl-ee paA no fia cu%ià ?
fions lisions, il y a quelque temps, dnas un hebdomadaire sportif, la<
petite annonce suivante ;
« UfiE BELLE SITl'ATIOfi dans une industrie de l’Est est offerte de.
suite à un bon A l'.C. (avant-centre) ou IfiTER.G. tintérieur-i/auche) eéli-t
bataire, MEME S LYS COfifiAtSSAfiCE SPECULE. Ecrire à... »
MEME S LYS COfifi.ilSSAfiCE SPECULE l ! I
Que l'on demande par voie de presse un bon footballeur comme on'
demande un appartement, une femme de ménage ou un vélomoteur d’occa-,
si on, passe encore II!
Qu’un brave gars puisse trouver ii s’élever socialement grftcc au sport,'
bravo... fious ne pouvons qu’applaudir lit
Mais que drs hommes que l’on qualifie de DllilGEAfiTS et d'EDUCA•
TEUUS osent écrire qu’ils mettent une belle situation à la disposition*
d'un INCAPABLE, simplement parce qu’il est bon !pas même excellent
avant-centre ou inter-gauche, cela dépasse l’entendement II!
De plus, quelle garantie pour le joueur ainsi engagé-., sans compétence...,
professionnelle ! ! 1 Le jour où il ne sera plus BOfi pour le football, qur
restna-t.il ? Un ouvrier ou rnwlové SAfiS COfifi 4/SS.I.V.7-..S SPECIALES ’*
El il y a fort n penser qu’il ne fera puis long feu dans cette situation...
PIE UHF. PAUL. JACQUES ou JE A fi.
* EN RENTRANT DU FEU — Le
« Skogum » qui rapatriait d'Indochine
677 soldat s Nord-Africains a pris feu
dans l'Océan Indien. L'incendie a été
maîtrisé après des heures d’efforts et
le navire a pu rejoindre Alger.
* QUATRE MORTS — Tel est le
bilan d’un accident de voiture près
de Bayonne. L'auto est tombée dan*
la Nive en crue où se sont noyés les
occupants : deux hommes et deux
jeunes filles
* LES P TITS BATEAUX — La
marine américaine fait construire
un brise-glace capable de traverser
un® couche de glace de 6 m. 50. Le
navire pourra faire trois fois le tour
du monde sans escale.
A BON VOYAGE M. OUBILLET —
M. William Draper, banquiers New-
Yorkais a été nommé par M. Truman
ambassadeur itinérant du MS.A. en
Europe.
A NATURE PAS NATURELLE -
Des roses rouges épanouies ont été
cueillies a Vauvillers (Haute-Saône»
tardis «yu à Meknès on a récolté cinq
poires * William » qui ne sont mures
d'ordinaite qu en Juillet.
♦ LA GRECE GLISSANTE — Lc
Rol Paul de Grèce s'est luxé le ge
nou. Il sera immobilisé pendant 15
jours.
A LE PATRONAT FRANÇAIS tien
dra son assemblée générale bi
annuelle. le 18 Janvier.
Margaret fiancée ?
Les rumeurs au sujet des fiançail
les de la princesse Margaret, qui re
bondissent périodiquement chaque
tois que la fille cadette du Roi est
vue plus d'une fois on compagnie du
même chevalier servant, semblent
avoir acquis du poids au point que,
lundi matin, deux journaux londo
niens, sortant de la roserve habituel
le a la presse britannique au sujet
de tels projets, en font état en pre
mière pane.
Le • News Chronicle » porte une
large manchette sur 7 colonnes :
• des fiançailles royales sous pou T »
et annonce en lettres grasses le voya
ge a Sandringham du comte de Oal-
keith, chez les parents duquel la
princesse Margaret avait passe, en
Ecosse, quelques jours la semaine
derniere. Le Journal fait remarquer
qu'une large réunion de la lamflle
royale so tient actuellement a San
dringham, où le Roi passe sa con
valescence, Il souligne que la Reine-
Mere Mary, qui est la marraine du
comte de Oalkeith, se trouve aussi
a Sandringham ou le jeune • pro
tendant », neveu de la ddehesse de
Claucester, s'est rendu dimanehe par
le train. Le journal publie egale
ment une grande photo de la prin
cesse et du comte, qui les montre
souriants, se rendant ensemble à la
chasse a courre.
Le • Daily Herald » lait a son
tour état de cette rumeur et publie
une photo du comte en première pa
ge, tout en soulignant le silence of
ficiel du Palai* rie Ruckingham 0 ce
sujet.
* ILS REVIENNENT OE HAUT —
Un avion américain qui « apprêtait à
aterrlr à New-York est tombé à la
mer. Le« 25 occupant, ont pu être
sauvée.
Pris dans ta nouvelle t empèta qui
s’est abattue sur la Manche, le cargo
français de 4.196 tonnes c L’Agen »
s’est échoué dimanche soir sur les
hauts-fonds sableux de Goodwin,
dans le Pas de Calais et s'est brisé
en deux.
t L’Agen » a été construit en 1951
et appartient d la S. S. C. F.
Les hommes ont passé une nuit
d’angoisse dans le froid, tous grou
pés sur l’avant du cargo. L’un d’eux
était légèrement blessé. < Ce fut une
des pires nuits dont je puisse me
souvenir » a déclaré l'officier radio.
e Nous cuons tous été littéralement
lancés en l’air lorsque le navire a
touché les sables et c’est un miracle
que nous n’ayons pas été blessés, ni
les uns ni les autres ».
Un sauvetage difficile
Le bateau de sauvetage de Wal-
mes qui était d sa recherche depuis
le milieu de la nuit précédente, sta
tionnait auprès du navire, attendant
la marée pour pouvoir transborder
l'équipage. Il lui fut impossible de
traverser directement au-dessus des
sables mouvants de Gooduiin, en
raison de la grosse mer. Il (lut faire
un détour et revenir par l’autre
côté des bancs pour arriver au na
vire. Peu avant 7 heures, son équi
page réussit à l’amener au flanc de
l'épave et recueillit les 37 hommes,
sauf le capitaine, qui refusait alors
obstinément de quitter son navire,
malgré les exhortations des sauve
teurs.
L’équipage fut conduit d Douvres,
tandis que les remorqueurs et le
canot de sauvetage de Douvres
veillaient d proximité de l'épave, au
pied des falaises de South Foreland.
Le bateau de sauvetage revint d
10 heures et le capitaine Maurice
Landreau finit i>ar se rendre aux
exhortations envoyées par signaux
Ou lancées par les rudes marins du
canot de Walmes.
Il se trouve maintenant d ta e Mat.
son du Marin », d Douvres.
(tulti «n cinquième Mft)
\ s.v.’f: .Vv'.v,'. vv»jwman- w
- -
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