Titre : La Croix du Nord : supplément régional à la Croix de Paris ["puis" grand journal quotidien du Nord de la France]
Éditeur : [s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1952-01-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753198f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 janvier 1952 12 janvier 1952
Description : 1952/01/12 (A63,N17475). 1952/01/12 (A63,N17475).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5062667h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13077
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/01/2023
63- Année - N° 17.475 — SAINTE LUCIENNE
SAMEDI 12 JANVIER 1952
Le Numéro : 15 Fr»
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15, r. d’Angleterre, LILLE
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R.-G. NOBÉCOURT.
LA CROIX DU MORD
p*UXAir f//
RHUM
CHARLESTON
iiiiiiitiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiniitiiiiiiiiihiii.
'GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
£
? S
iii'iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiuiiiii uiiinninuiiiiiii Hiiiiinwpimniiiiiimiiiimiiiimii iiimiminumimi
Le général De Lattre
de Tassigny est mort
Ses derniers mots ont été
pour son fils et pour les
combattants d ' Indochine
Le Ministère d'Etat chargé des relations avec les Etats
Associés a publié le communiqué suivant :
Le Gouvernement de la République a la douleur de
porter à la connaissance du pays, la mort du Général d’armée
De Lattre de Tassigny, Haut-Commissaire de France et
Commandant en chef en Indochine, survenue le 11 janvier
1952 à 18 heures.
P"""" 1 """""" 1 """ dreJiTvers Th. du inafin VTr
I VERS I
[L’UNITÉ
= /VENDREDI prochain *’ou-E
: L IV vrira l’octave de prières E
r pour l'unité des chrétiens =
= Il n’est pas trop tôt pour y penser. =
S L’événement est d’importance. ==
= Du 18 au 25 janvier, de la fête =
Ë de St-Pierre à Rome à la conver- =
= sion de St-Paul, catholiques, pro- =
= testants, anglicans, orthodoxes =
§ vont réciter les mêmes prières =
E pour l’Unité des chrétiens. EE
Ë Dans des millions de conscien- E
Ë ces attentives retentira le com- E
E mandement et la prière du Sau- =
E veur « Qu'ils soient Un » et se =
E ravivera aussi le remords de la di- =
E vision entre frères. N’est-ce pas E
Ë dans la chair vive du Corps Mys- E
= tique que se creuse cet abîme ~
H d’incompréhension, de mépris trop =
E souvent et de haine, ~
E Car il s’agit des chrétiens, de E
E ceux qui croient en la vérité de E
Ë l'Homme-Dieu qui saluent le E
Ë Christ comme leur Sauveur, leur =
E Ami, leur Modèle vivant. Dans la E rail un sens inégalé des responsabi-
E même espérance, ils attendent et ^ litét et qui regardait l’orgueil coin-
~ ' ~ me la flamme pure et nécessaire,
dont s’alimentent les grandes actions .
Quand le Président de la Hépubli-
que l'eut convoqué pour lui deman
der d’aller rétablir la situation t n
Indochine , il alla demander conseil
quatre de ses prédécesseurs ou d
Jacques Dalsace, spécialiste des
affectations rénales, était accou
ru à la Clinique Maillot, A
Neuilly. Une brusque défaillance
du malade avait nécessité celte
intervention. Deux injections de
sérum furent faites au général
qui put prendre quelque repos.
Une légère amélioration se ma
nifesta, qui se maintint jusqu’au
milieu de l'après-midi. La tem
pérature du malade, qui avait
atteint 40° 7/10 jeudi soir, s’était
abaissée à 39 e 2. Mais le général
restait toujours dans le coma.
(Suite en sixième page)
(INTER)
Homme nouveau, équipe
nouvelle, majorité nouvelle !
Ml. Edgar Faure
est pressenti
REPONSE LUNDI
PARIS, — Les pronostics que nous émettions hier sur
l’évolution de la crise ministérielle ont été confirmés. Après
le refus de M. Yvon Delbos. c’est en effet, à M. Edgar Faure
que revient maintenant la tâche de constituer le Cabinet.
Le Président pressenti dira lundi s’il est en mesure de mener
à bien une expérience dont la nouveauté devrait se mani
fester à maints égards.
LE PARLEMENT DE
BONN A RATIFIE
LE PLAN SCHUMAN
mais repoussé le projet
de loi additionnelle
Bonn, 11. — A 3 h. 34, vendredi
matin, le Parlement Fédéral a ap
prouvé. er. 2 œ * lecture, le projet de
loi portant ratification du plan
Schuman, par 225 voix contre 144
et 4 abstentions. 373 députés sur
les 402 votants que compte l'As
semblée ont pris part au vote.
Les socieux-démocrates, com
munistes et représentants d'extrê
me-droite se sont prononcés con
tre.
Le Parlement lAédéral a repous
sé par 188 voix contre 184 et 2
On avait dit que M. Vincent
Auriol consacrerait la matinée de
vendredi à des entrevues privées.
En fait, son premier interlocu
teur de la journée, M. Yvon Del
bos, s'est vu offrir la mission de
former le gouvernement.
Le leader radical a refusé. Il
estime que les problèmes écono
miques et financiers dominent
actuellement la conjoncture et
qu'il serait préférable, selon lui,
de faire appel à un technicien
de ces problèmes. « Je pense,
a-t-il dit, servir plus utilement en
n’acceptant pas une fonction qui
ne m’a jamais tenté. Alors que
je pourrais, j’espere, rendre des
services plus efficaces comme
président du groupe radical ».
(Suite en sixième page)
La personnalité du Général de Lat
tre de Tassignv aura été comme son
destin ; hors-série.
Encensé par les uns, calomnié par
les autres, il était toujours celui
sur qui, l’unanimité se faisait, quand
une tâche d’exception devait être ac
complie. Scs adversaires ou ses en
vieux le présentaient volontiers, com.
me un autoritaire et un vaniteux,
dressant ainsi « leur façon, le por
trait déformé d’un homme qu’inspi-
E préparent l’avènement de son Ré- E
E gne ; leur entrée à eux-mêmes =
Ë dans cette Maison du Père, où II E
T les a précédés pour préparer la E
E place.
= Nous sommes de beaux étourdis —
cheminons, tranquilles, =
ceux qu’il considérait comme ses su
périeurs. On assure que le General
Weygand le reçut debout et lui dit
à peu près : « Vous avez loue à per
dre là-bas, mais voire devoir est de
partir». Sur quoi il partit.
Autoritaire ? Oui . il est’lirait qu’un
plan mûrement établi, doit être exé
cuté à tout prix et que la volonté
d’un homme peut seule dans cer
taines circonstances, cntrufner des
masses. Peut-être cet esprit autori
taire en fit-il preuve en des cas où
plus de souplesse, ne l’aurait jxis
desservi. Mais il était le premier à
regretter ce qui n’était souvent
qu’une saute d'humeur et à vouloir
réparer la blessure d’amour-propre
millions = qu’il avait faite. Car cet homme , plus
' - petit de taille qu’on ne le pensait, ti
l’œil ironique , au grand nez floren
tin qu’on aurait dit insolent, avait
un cœur excellent. Il savait parler
à scs soldats, les connaissait person
nellement et pardonnait tout, à ceux
qu’il estimait pour leur courage et
leur allant.
Son énergie retourne des situations
qui semblaient des plus compromises
Arrivé à Saigon le 1 er janvier VJôi
il se rendit le jour même à Hanoï.
Il rapporta immédiatement l'ordre
d’évacuation de la ville, et, donnant
l’exemple du sang-froid, s’y installa
avec Madame De Lattre de Tassigny,
dont l’activité inlassable en faveur
des combattants, contribua à rétablir
le moral de la population .
Il avait de la discipline, une con
ception particulière. Il l’imaginait
comme un sentiment de dignité et
de fierté collectives. Il exigeait que
la tenue fut impeccable et que la
table du cantonnement fut coquette.
On Vit, pendant la campagne de
France, les chasseurs du 1 er bataillon
de Choc, dont il était caporal d’hon
neur, chercher des fleurs dans les
champs, avant d’entamer leurs ra
tions. Forme modernisée du panache.
Parmi ceux qui combattirent sous
ses ordres, il en était un qu’il aimait
avec tendresse : Son fils. U l’envoya
en première ligne et le Lieutenant
= nous, qui
= dans notre peloton, sans nous pré- E
E occuper de cette dispersion des =
E forces chrétiennes ; sans ressentir E
Ë l’angoisse de tout ce bien qui E
Ë pourrait se faire et qui n’est mê- E
Ë me pas essayé ; de cette prodi- E
E gieuse inconscience de millions ~
E de chrétiens qui n’entendent pas E
E l’appel de l'Unique Pasteur, es- E
Ë sayant de rassembler les siens. E
E Nous sommes 800 millions à =
r nous réclamer du Christ et de son E
E Evangile. E
E Sur ce nombre, 400 millions E
Ë sont catholiques : 150 millions E
E sont orthodoxes ; 200
E protestants (luthériens et calvi- E
E nistes) ; 50 millions anglicans. E
E Croyex-vous que le monde E
Ë chrétien, établi dans cette mé- =
Ë connaissance du plan voulu par E
E le Christ, obstiné dans ce déchi- E
E rement de l’Eglise fondée par Lui E
E dans l’Unité, offre un spectacle Ë
E bien agréable au Dieu qu’il veut E
glorifier. E
La neuvaine de prières est une E
réparation qu’unis dans une mê- E
me intention des chrétiens de tou- E
tes confessions offrent au Père Ë
Commun et à son Fils, le Seigneur E
_ Jésus. C’est aussi — il faut l’es- E
E pérer — comme une préfiguration jE
de cette unité qu'il faudra bien =
refaire entre les chrétiens. =
N'est-il pas évident que nous, E
catholiques, nous devons mobili- E
ser toutes nos ferveurs pour don- E
ner à cet effort de prières l'am- E
pleur qui convient à cette inten- E
tion capitale.
L’Eglise n’est pas à faire. Elle =
est, et il n’y a pas de salut en E
dehors d’elle. E
Sa puissance conquérante, sa E
force d'expansion missionnaire est E
entravée et affaiblie par la divi- Ë
sion de ceux qui portent le nom E<
de chrétien. S.S. Pie XII a dit et E
répété que « tous les chrétiens E
_ mettant en commun leurs intelli- E
E gences et leurs efforts doivent =
E être réunis dans l’unique Eglise =
E de Jésus-Christ. Ainsi cette Eglise E
Ë pourra résister aux assauts de plus E
E en plus violents de l’impiété ». E
E Ainsi elle pourra travailler avec E
E une efficacité moins lente à l’uni- =
E fication spirituelle de cette pau- E
Ë vre humanité qui, même dans sa E
E partie libre, n’arrive pas à se res- E
E souder. E
E C’est le sens et la raison d’être E
E de cette octave universelle de E On sait qu'en réponse à la note
E prières. Catholiques, orthodoxes, = française réaffirmant le principe de
Ë protestants, anglicans, s’uniront E la co-souveraineté, le gouvernement
Ë dans un fervent appel à l’Esprit E demande au contraire, que soit inté-
E Saint, pour que, autour du Christ, Ë «râlement préservée la souveraineté
s . e ... = tunisienne. « Les intérêts français.
Ë “7 quc Sauveur ’ * e conït,tue E estime la noie tunisienne, ne sau-
-s I Unité. == raient être érigés en droits politi-
L C. Br. = ques de participer à l’exécutif et eu
milllllillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllliÎT. représentatif tunisiens ».
Bernard de Tassigny fut tué. Quand
le corps fut ramené en France et
ifu’on vit le Général qui l’accampa-
gnait, ceux qui le connaissaient bien
eurent le pressentiment qu’il ne
survivrait que de peu à l’enfant uni
que, qu’il avait lui-même sacrifié.
Le Général de Lattre était un tra
vailleur sans répit. Quelles qu’eus
sent clé les fatigues de la journée,
il passait une partie de la nuit, par
fois toute la nuit, devant ses docu
ments et son téléphone .
En Indochine, il resta fidèle à sa
méthode, maglrc la différence de cli
mat : « tous n’y tiendrez pas », lui
dit un de ses collaborateurs. Il n’y
tint pas, en effet.
Mais, l’un des traits les plus per
sonnels de son caractère , était sans
doute son charme. Combien d’offi
cier» à Saigon et à Hanoï l’ont at
tendu avec méfiance, quand ils ap
prirent sa nomination, qui, moins
d’une semaine après son arrivée, lui
étaient dévoués corps et âme. Il sa
vait convaincre par un langage clair,
des exemples concrets et surtout, la
liuissance de sa propre conviction.
Le Sénateur américain Dewey, qui
était parti pour l’Indochine, dans un
rsprit plus critique i/ue bienveillant,
fut totalement bouleversé par son
contact , avec le Général et fut depuis
tors, aux Etats-Unis, l’un des avocats
les plus ardents et les plus efficaces
de l’œuvre accomplie par la France.
Le Général De Lattre est mort. Il
laisse le souvenir d’une très grande
figure ; celle d’un homme qui mit
ses dons multiples, l’intelligence
claire, le brio, la volonté et la foi
au service exclusif de son pays .
LES HEROS DE
i'ENTERPRISE"
ont reçu à Falmouth
un accueil enthousiaste
FALMOUTH, 11. — Le petit port de Falmouth qui avait suivi avec
passion l’aventure du « Flying Enterprise » a fait, vendredi matin, un
accueil enthousiaste au capitaine Carlsen, au bosco Dancy et aux sauveteurs
Première photo de Carlsen et Dancy après leur sauvetage, Dancy (à gauche) et Carlsen, à bord du
Turmoil, malgré leur dramatique aventure semblent tout à fait dispos. .(Belino Inter)
Les héros du « Flying Enterpri
se » avaient passé la nuit à bord
du « Turmoil » arrivé la veille au
soir sur rade de Falmouth. Le
capitaine Parker, du « Turmoil »,
était descendu à terre et avait
logé dans un hôtel de la ville, face
à la baie.
Après avoir fait monter un
b eakfast dans sa chambre pour
ne pas éveiller l'attention des cu
rieux, le capitaine Parker a re
joint son navire à l’aube. Il a ra
mené à terre, en canot à moteur,
le capitaine Carlsen et Ken Dancy.
Les valeureux marins ont reçu
un accueil délirant de la popula
tion de Falmouth lorsqu’ils ont
mis pied sur le quai Prince de
Galles. Puis ils ont été reçus à
l'Hôtel de Ville, par le commander
T.L. Morriss, maire de Falmouth.
Devançant la réception officielle,
les parents du capitaine Carlsen
lui ont présenté les premiers, leurs
félicitations et lui ont offert deux
gerbes de fleurs. Sa mère avait
choisi des jonquilles, ses fleurs fa
vorites, et sa jeune sœur, M™*
Grethe Steinart. des œillets et des
roses.
La foule massée aux abords du
quai Prince de Galles et aux fe
nêtres de la rue principale sur
plombant le port, a fait une lon
gue ovation au capitaine Carlsen,
modeste silhouette, revêtu d un
imperméable, d’un béret et d'une
cravate v.oire.
A l’Hôtel de Ville
A l'Hôtel de Ville de Falmouth,
le capitaine Parker, du t Tur
moil » et le commandant O'Brien.
du destroyer « Willard Keith ».
ont félicité publiquement le capi
taine Carlsen,
(Suite en sixième page)
abstentions, le projet de loi addi
tionnelle visant à consulter le
Conseil Fédéral (bundesrat) sur
les instructions destinées aux re
présentants allemands aux orga
nismes dirigeants du plan Schu
man. Seuls, ont voté pour le pro
jet. les chrétiens-démocrates (C
D.U.-C.S.U.) et les membres de
l’Union Fédéraliste.
Le Conseil Fédéral, formé des
représentants des gouvernements
des laender, avait posé, entre au
tres conditions à la ratification du
plan, l'adoption de cette loi.
Si le Budestag maintient son
opposition en troisième lecture, la
ratification risquera d'être repous
sée par le Conseil Fédéral. Dans
ce cas, le Parlement devrait se
prononcer à nouveau sur la ratifi
cation, mais cette fois une déci
sion ne pourrait intervenir qu'à la
majorité des deux tiers.
ON S’ATTEND
A UNE PROCHAINE
ET PUISSANTE
ATTAQUE
SUR HOA-BINH
Hanoï, II. — La pression du
Viet-Minh sur Hoa-Binh s est lé
gèrement relâché et les rebelles
se sont retirés au lever du jour
sur leurs positions dans les forêts
entourant la cuvette, à quelques
kilomètres des points d'appui
franco-vietnamiens.
Le commandement français esti
me que l’accalmie actuelle ne du
rera certainement pas et sattend
à une prochaine et forte attaque
sur les positions de Hoa-Binh
Mais le matériel envoyé au titre
de l'aide américaine commence à
arriver et il constituera pour la
bataille actuelle un précieux ap
port dans la lutte contre le Viet-
Minh.
M. VYCHINSK1
VA PRÉSENTER
UN NOUVEAU PLAN
DE PAIX
NATIONS-UNIES (PARIS), 11 — M.
Vychinski a annoncé devant l'assem
blée générale qu'il présentera ce sa
medi a la Commission Politique de
nouvelles propositions « pour écarter
la manace d'une nouvalle guerre et
consolider la paix et l’amitie entre
les peuples ».
LA QUESTION
TUNISIENNE
A L’O.N.U.?
TUNIS tl — «Le Gouvernement
Tunisien a décidé de oorter la ques
tion Tunisienne devant les instances
internationale », a déclaré M. Habib
Bourguiba, président du Néo-Des
tour.
cfi ’eài~et> paA &aize a&ià ?
Je me souviens d’une photographie publiée par un journal illustré
durant la t drôle de guerre » de 1939. Elle représentait un caporal britan-'
nique servant dévotieusement le thé â ses camarades dans une tranchée ,
de la Sarre. L’armée française — lisez « l’officier sans nom » — n’était
pas logée à si belle enseigne. Les Anglais faisaient ainsi la démonstration 1
que leur vraie devise nationale n’était pas t Honni soit qui mal y pense »
mais bien plutôt « My home, my sweet home ». Il était naturel qu’ils envi
sageassent la victoire comme une transformation de la ligne Siegfried en 1
corde à linge. Toujours le confort
Les traditions se perpétuent : on nous apprend qu'en Corée les tanks '
britanniques de 50 tonnes du type » Centurion » vont être équipés de rasoirs,
électriques. Ainsi sera . tranché le problème que pose le froid polaire
du front coréen où la température est telle que le savon gèle sur la figure . <
Je ne vois rien de réconfortant dans cette information. Elle tend à
prouver une fois de plus que lez guerres sont source de progrès. Encore*
un hiver en Corée et l’on aura la télévision S19 lignes en première ligne
Il est certain que les « mentons bleus » du front de Corée préféreraient
pourtant que Cromwell, Wellington et Kitchener ne fussent jamais entrés 1
dans l'Histoire. Comme au temps de Robin des Bois. Us sc raseraient
tranquillement du côté de Liverpool avec une mauvaise lame et un plat
à barbe. Mais on leur ficherait la paix.
12 kilos 500 d'or
disparus
entre Paris et Beyrouth
12 kilos 500 d'or en lingots, repré
sentant une valeur de 7 millions de
francs ont mystérieusement disparu
entre Paris et Beyrouth,
Cet or faisait partie d'un charge
ment de 200 kilos de métal préeieux
répartis en huit caisses, transportées
par le courrier normal aérien de
Pais-Beyouth.
Au Caire, les caisses furent prises
en charge par une compagnie liba
naise qui les achemina à leur desti
nation. Mais, à l'arrivée de l'avion,
on oonstata qu'il manquait, dans
l'una dos caisses, les it kgt 600.
PIERRE, PAUL, JACQUES ou JE AH.
EN QUATRE LIGNES
♦ * *
♦ 32 CHALUTIERS SOVIETIQUES
et un bateau escorteur ont pénétré
dans le canal de Suez. Ils poursui
vront leur route vers la Mer Rouge
en direction d'Aden et de Colombo.
♦ L'AFFAIRE D’EGYPTE. — Le
roi Ibn Séoud d’Arabie essaie de
mener à bien une médiation entre
l'Angleterre et I Egypte.
♦ L'AFFAIRE D'IRAN. — Le gOU
vernement britannique a rejeté la
note de Téhéran l'accusant d irigé
rence dans les affaires iraniennes
4c LA CRISE du charbon en Eu
rope a incité l'O.E.C.E à créer un
comité des ministres des pays pro
ducteurs pour suivre l'évolution du
problème.
M. Salkazanov
manœuvre, astronome
et premier citoyen
de l'Univers
« Je suis ici pour dmeandsr a
IO N.U. ma carte de Citoyen de
l’Univers ».
Ainsi s’exprimait vendredi matin,
dans le hall du Palais de Chaillot un
homme de type Asiate, aux longs
cheveux frisés, bizarrement accou
tré d'une ample robe de chambre
grise et chaussé de sandales. Ses
cinq enfants, tous de rouge vêtus,
âgés de un à cinq an l’écoutaient
sagement assis sous l'œi| attentif de
leur mère tandis que les photogra
phes. de presse, ravis par cet inter
mède. opéraient.
Cet étrange groupe s’était présenté
peu apres 11 heures aux portes de
l'O-N.U. et avait demandé a être reçu
par M. Trygve Lie. Bon enfant, le
service d'ordre avait laissé entrer cet
inoffensif « précurseur d’un monde
meilleur » et sa petite famille.
Une secrétaire compatissante ayant
fait le simulacre de téléphoner pour
obtenir une audience, M. Salkazanov
oui avait delà tenté dernièrement or
se faire entendre au Palais Rose, eut
ainsi le loisir d'exposer a de nom
breux curieux ses théories pacifistes
« basée sur l'observation des astres »
On mit cependant un terme a son
éloquence en lui annonçant que M.
Trygve Lie était en voyage, mais
qu’on le convoquerait éventuellement
un jour prochain. Et cet homme,
simple manœuvre dans une usine
parisienne, astronome à ses heures
perdues et premier citoyen de l'Uni
vers encore méconnu, s'en fut l’es
poir au cœur.
En 32 e de finale de la Coupe de France
11 NORD JOUE SUR DIX FRONTS
Dans l’étroit espace que concède au Sport les exigences légitimes
d’une information générale pléthorique, nous n'avons pas la prétention de
disséquer chacune des 32e rencontres prévues à ce stade véritable de la
Coupe de France. Nous insisterons plutôt sur les tâches qui attendent nos
dix rescapés nordistes, dont 5 amateurs tout guillerets de s’être hissés si
haut et 5 pros parmi lesquels les « Nationaux » appelés à risquer leurs
premiers pas dans ces combats à mort.
Meuriss douteux au CORT
En procédant par ordre, accor
dons la priorité aux trois chocs
« sorties » du haut de forme fédé-
ral entre formations de D.N.
Décidément abonné à se cogner
à l'un de ses pairs, le CORT a en
core tiré un mauvais numéro
Nancy qu’il retrouvera une semai,
ne plus tard, mais pour le cham
pionnat cette fois, au Crétinier
Le 3 F. n'a pas lésiné en accueil-
lant ce combat dans le 1 er théâtre
français, le Parc des Princes, où
la bagarre s'annonce terrible en
tre une défense nordiste compacte
et docile aux conseils de Darui et
un aettaque lorraine farcie de pun-
cheurs. Après un début de saison
pénible, le onze de Mathieu s’est
relevé, et le voilà invaincu depui*
belle lurette. En sera-t-il ainsi de.
main ? Les cortistes non jamais
été vernis dans la Coupe : de plus
ils sont incertains sur la présence
de Meuriss qui se ressent d une
vieille douleur à la cheville Si un
ultime essai n’est pas concluant
dimanche matin, le pivot nordiste
sera doublé par Delepaut. lui-mê
me remplacé par Colliot à l’arriè
re. Le reste de l'équipe sera in
changé sauf dans la ligne offensi-
ve où Scsia et Dereuddre permu
teront à l’iirter.
Strasbourg, le tenant
« limogé 9 par Lens
Si à Bordeaux, Sète vif argent
peut se débarrasser des non moins
brouillons mal-classés de Rennes,
eux-aussi habitués à ces sortes de
luttes fratricides, la bataille de
Troyes apparaît dramatique. Pour
Lens qui. sa position en cham
pionnat consolidée, recherchera un
succès de diversion dans l'Aube
où Van Lent retrouvera son pu
blic : pour Strasbourg surtout qui.
quasi condamné pour la 2 me Divi
sion aspire à conserver la Coupe
de ses ivresses passées et à redo
rer son blason. En dépit de leur
acharnement désespéré à défen
dre le dernier témoin d’une gloire
en déclin, les Alsaciens seront
sans doute « choucroute ». car les
mineurs en veulent, même en l’ab-
sence de Carré
Le Lille O. S. C. « facile »
Au nombre des 7 rencontres li
vrées par le sort entre « Natio
naux » et « Divisionnaires ». la
part sont de haulte graisse et in
décis : ainsi Montpellier p*mt
blackbouler Met/ assez peu effi
cient. à moins que les somistes ne
songent qu'à protéger leurs tibias
et leurs forces vives pour l’acces
sion ; à Toulouse, les Girondins
n’ont pas gagné d'avance contre le
rageur Grenoble qui ne met pas
de... gants. Histoire de se remplu.
mer, Marseille luttera ferme con
tre Toulouse qui, lui aussi, n’a
plus à rêver que cette consolation
de l’apothéose de Colombes ; Lyon
gaillard se mesurera (pas bien
haut) à Besançon guère plus re
luisant dans l’autre groupe. Nimcs
aurait tort de jouer au « m as-tu
vu » devant la hargne de Béziers.
Les 2 autres chocs apparaissent
plus déséquilibrés. Parions sur
Sochaux promis à l’hallali d’Alès
et soyons tranquilles sur le sort
du Lille O.S.C. qui inchangé devra
à Rouen massacrer la pauvre « lan.
terne rouge » du Mans. Le résul
tat contraire constituerait la sur
prise-massue du jour
Valencienne» sûr
Si Strasbourg court le gros t i
que de devoir réemballer le « Ce»
quetier » d’argent. Valenciennes
le finaliste malheureux de lf>5l
devrait poursuivre une voie riant*
en abattant à... Metz (pourquoi
pas à Hendaye ?) au C.A. Paris
qui. souhaitons-le pour les abattu
des « Athéniens » sera moins bru
tal que l'an passé à Amiens Bine
zyk fera sa rentrée donc tout •»«
Dour le mieux
A côté de ce seul « derby » «*■
tre « Divisionnaires ». surgisseni
les 29 amateurs rescapés d'une
mer semée d’éceuils depuis sep
tembre parfois.
(Suite en sixième page)
SAMEDI 12 JANVIER 1952
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p*UXAir f//
RHUM
CHARLESTON
iiiiiiitiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiniitiiiiiiiiihiii.
'GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
£
? S
iii'iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiuiiiii uiiinninuiiiiiii Hiiiiinwpimniiiiiimiiiimiiiimii iiimiminumimi
Le général De Lattre
de Tassigny est mort
Ses derniers mots ont été
pour son fils et pour les
combattants d ' Indochine
Le Ministère d'Etat chargé des relations avec les Etats
Associés a publié le communiqué suivant :
Le Gouvernement de la République a la douleur de
porter à la connaissance du pays, la mort du Général d’armée
De Lattre de Tassigny, Haut-Commissaire de France et
Commandant en chef en Indochine, survenue le 11 janvier
1952 à 18 heures.
P"""" 1 """""" 1 """ dreJiTvers Th. du inafin VTr
I VERS I
[L’UNITÉ
= /VENDREDI prochain *’ou-E
: L IV vrira l’octave de prières E
r pour l'unité des chrétiens =
= Il n’est pas trop tôt pour y penser. =
S L’événement est d’importance. ==
= Du 18 au 25 janvier, de la fête =
Ë de St-Pierre à Rome à la conver- =
= sion de St-Paul, catholiques, pro- =
= testants, anglicans, orthodoxes =
§ vont réciter les mêmes prières =
E pour l’Unité des chrétiens. EE
Ë Dans des millions de conscien- E
Ë ces attentives retentira le com- E
E mandement et la prière du Sau- =
E veur « Qu'ils soient Un » et se =
E ravivera aussi le remords de la di- =
E vision entre frères. N’est-ce pas E
Ë dans la chair vive du Corps Mys- E
= tique que se creuse cet abîme ~
H d’incompréhension, de mépris trop =
E souvent et de haine, ~
E Car il s’agit des chrétiens, de E
E ceux qui croient en la vérité de E
Ë l'Homme-Dieu qui saluent le E
Ë Christ comme leur Sauveur, leur =
E Ami, leur Modèle vivant. Dans la E rail un sens inégalé des responsabi-
E même espérance, ils attendent et ^ litét et qui regardait l’orgueil coin-
~ ' ~ me la flamme pure et nécessaire,
dont s’alimentent les grandes actions .
Quand le Président de la Hépubli-
que l'eut convoqué pour lui deman
der d’aller rétablir la situation t n
Indochine , il alla demander conseil
quatre de ses prédécesseurs ou d
Jacques Dalsace, spécialiste des
affectations rénales, était accou
ru à la Clinique Maillot, A
Neuilly. Une brusque défaillance
du malade avait nécessité celte
intervention. Deux injections de
sérum furent faites au général
qui put prendre quelque repos.
Une légère amélioration se ma
nifesta, qui se maintint jusqu’au
milieu de l'après-midi. La tem
pérature du malade, qui avait
atteint 40° 7/10 jeudi soir, s’était
abaissée à 39 e 2. Mais le général
restait toujours dans le coma.
(Suite en sixième page)
(INTER)
Homme nouveau, équipe
nouvelle, majorité nouvelle !
Ml. Edgar Faure
est pressenti
REPONSE LUNDI
PARIS, — Les pronostics que nous émettions hier sur
l’évolution de la crise ministérielle ont été confirmés. Après
le refus de M. Yvon Delbos. c’est en effet, à M. Edgar Faure
que revient maintenant la tâche de constituer le Cabinet.
Le Président pressenti dira lundi s’il est en mesure de mener
à bien une expérience dont la nouveauté devrait se mani
fester à maints égards.
LE PARLEMENT DE
BONN A RATIFIE
LE PLAN SCHUMAN
mais repoussé le projet
de loi additionnelle
Bonn, 11. — A 3 h. 34, vendredi
matin, le Parlement Fédéral a ap
prouvé. er. 2 œ * lecture, le projet de
loi portant ratification du plan
Schuman, par 225 voix contre 144
et 4 abstentions. 373 députés sur
les 402 votants que compte l'As
semblée ont pris part au vote.
Les socieux-démocrates, com
munistes et représentants d'extrê
me-droite se sont prononcés con
tre.
Le Parlement lAédéral a repous
sé par 188 voix contre 184 et 2
On avait dit que M. Vincent
Auriol consacrerait la matinée de
vendredi à des entrevues privées.
En fait, son premier interlocu
teur de la journée, M. Yvon Del
bos, s'est vu offrir la mission de
former le gouvernement.
Le leader radical a refusé. Il
estime que les problèmes écono
miques et financiers dominent
actuellement la conjoncture et
qu'il serait préférable, selon lui,
de faire appel à un technicien
de ces problèmes. « Je pense,
a-t-il dit, servir plus utilement en
n’acceptant pas une fonction qui
ne m’a jamais tenté. Alors que
je pourrais, j’espere, rendre des
services plus efficaces comme
président du groupe radical ».
(Suite en sixième page)
La personnalité du Général de Lat
tre de Tassignv aura été comme son
destin ; hors-série.
Encensé par les uns, calomnié par
les autres, il était toujours celui
sur qui, l’unanimité se faisait, quand
une tâche d’exception devait être ac
complie. Scs adversaires ou ses en
vieux le présentaient volontiers, com.
me un autoritaire et un vaniteux,
dressant ainsi « leur façon, le por
trait déformé d’un homme qu’inspi-
E préparent l’avènement de son Ré- E
E gne ; leur entrée à eux-mêmes =
Ë dans cette Maison du Père, où II E
T les a précédés pour préparer la E
E place.
= Nous sommes de beaux étourdis —
cheminons, tranquilles, =
ceux qu’il considérait comme ses su
périeurs. On assure que le General
Weygand le reçut debout et lui dit
à peu près : « Vous avez loue à per
dre là-bas, mais voire devoir est de
partir». Sur quoi il partit.
Autoritaire ? Oui . il est’lirait qu’un
plan mûrement établi, doit être exé
cuté à tout prix et que la volonté
d’un homme peut seule dans cer
taines circonstances, cntrufner des
masses. Peut-être cet esprit autori
taire en fit-il preuve en des cas où
plus de souplesse, ne l’aurait jxis
desservi. Mais il était le premier à
regretter ce qui n’était souvent
qu’une saute d'humeur et à vouloir
réparer la blessure d’amour-propre
millions = qu’il avait faite. Car cet homme , plus
' - petit de taille qu’on ne le pensait, ti
l’œil ironique , au grand nez floren
tin qu’on aurait dit insolent, avait
un cœur excellent. Il savait parler
à scs soldats, les connaissait person
nellement et pardonnait tout, à ceux
qu’il estimait pour leur courage et
leur allant.
Son énergie retourne des situations
qui semblaient des plus compromises
Arrivé à Saigon le 1 er janvier VJôi
il se rendit le jour même à Hanoï.
Il rapporta immédiatement l'ordre
d’évacuation de la ville, et, donnant
l’exemple du sang-froid, s’y installa
avec Madame De Lattre de Tassigny,
dont l’activité inlassable en faveur
des combattants, contribua à rétablir
le moral de la population .
Il avait de la discipline, une con
ception particulière. Il l’imaginait
comme un sentiment de dignité et
de fierté collectives. Il exigeait que
la tenue fut impeccable et que la
table du cantonnement fut coquette.
On Vit, pendant la campagne de
France, les chasseurs du 1 er bataillon
de Choc, dont il était caporal d’hon
neur, chercher des fleurs dans les
champs, avant d’entamer leurs ra
tions. Forme modernisée du panache.
Parmi ceux qui combattirent sous
ses ordres, il en était un qu’il aimait
avec tendresse : Son fils. U l’envoya
en première ligne et le Lieutenant
= nous, qui
= dans notre peloton, sans nous pré- E
E occuper de cette dispersion des =
E forces chrétiennes ; sans ressentir E
Ë l’angoisse de tout ce bien qui E
Ë pourrait se faire et qui n’est mê- E
Ë me pas essayé ; de cette prodi- E
E gieuse inconscience de millions ~
E de chrétiens qui n’entendent pas E
E l’appel de l'Unique Pasteur, es- E
Ë sayant de rassembler les siens. E
E Nous sommes 800 millions à =
r nous réclamer du Christ et de son E
E Evangile. E
E Sur ce nombre, 400 millions E
Ë sont catholiques : 150 millions E
E sont orthodoxes ; 200
E protestants (luthériens et calvi- E
E nistes) ; 50 millions anglicans. E
E Croyex-vous que le monde E
Ë chrétien, établi dans cette mé- =
Ë connaissance du plan voulu par E
E le Christ, obstiné dans ce déchi- E
E rement de l’Eglise fondée par Lui E
E dans l’Unité, offre un spectacle Ë
E bien agréable au Dieu qu’il veut E
glorifier. E
La neuvaine de prières est une E
réparation qu’unis dans une mê- E
me intention des chrétiens de tou- E
tes confessions offrent au Père Ë
Commun et à son Fils, le Seigneur E
_ Jésus. C’est aussi — il faut l’es- E
E pérer — comme une préfiguration jE
de cette unité qu'il faudra bien =
refaire entre les chrétiens. =
N'est-il pas évident que nous, E
catholiques, nous devons mobili- E
ser toutes nos ferveurs pour don- E
ner à cet effort de prières l'am- E
pleur qui convient à cette inten- E
tion capitale.
L’Eglise n’est pas à faire. Elle =
est, et il n’y a pas de salut en E
dehors d’elle. E
Sa puissance conquérante, sa E
force d'expansion missionnaire est E
entravée et affaiblie par la divi- Ë
sion de ceux qui portent le nom E<
de chrétien. S.S. Pie XII a dit et E
répété que « tous les chrétiens E
_ mettant en commun leurs intelli- E
E gences et leurs efforts doivent =
E être réunis dans l’unique Eglise =
E de Jésus-Christ. Ainsi cette Eglise E
Ë pourra résister aux assauts de plus E
E en plus violents de l’impiété ». E
E Ainsi elle pourra travailler avec E
E une efficacité moins lente à l’uni- =
E fication spirituelle de cette pau- E
Ë vre humanité qui, même dans sa E
E partie libre, n’arrive pas à se res- E
E souder. E
E C’est le sens et la raison d’être E
E de cette octave universelle de E On sait qu'en réponse à la note
E prières. Catholiques, orthodoxes, = française réaffirmant le principe de
Ë protestants, anglicans, s’uniront E la co-souveraineté, le gouvernement
Ë dans un fervent appel à l’Esprit E demande au contraire, que soit inté-
E Saint, pour que, autour du Christ, Ë «râlement préservée la souveraineté
s . e ... = tunisienne. « Les intérêts français.
Ë “7 quc Sauveur ’ * e conït,tue E estime la noie tunisienne, ne sau-
-s I Unité. == raient être érigés en droits politi-
L C. Br. = ques de participer à l’exécutif et eu
milllllillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllliÎT. représentatif tunisiens ».
Bernard de Tassigny fut tué. Quand
le corps fut ramené en France et
ifu’on vit le Général qui l’accampa-
gnait, ceux qui le connaissaient bien
eurent le pressentiment qu’il ne
survivrait que de peu à l’enfant uni
que, qu’il avait lui-même sacrifié.
Le Général de Lattre était un tra
vailleur sans répit. Quelles qu’eus
sent clé les fatigues de la journée,
il passait une partie de la nuit, par
fois toute la nuit, devant ses docu
ments et son téléphone .
En Indochine, il resta fidèle à sa
méthode, maglrc la différence de cli
mat : « tous n’y tiendrez pas », lui
dit un de ses collaborateurs. Il n’y
tint pas, en effet.
Mais, l’un des traits les plus per
sonnels de son caractère , était sans
doute son charme. Combien d’offi
cier» à Saigon et à Hanoï l’ont at
tendu avec méfiance, quand ils ap
prirent sa nomination, qui, moins
d’une semaine après son arrivée, lui
étaient dévoués corps et âme. Il sa
vait convaincre par un langage clair,
des exemples concrets et surtout, la
liuissance de sa propre conviction.
Le Sénateur américain Dewey, qui
était parti pour l’Indochine, dans un
rsprit plus critique i/ue bienveillant,
fut totalement bouleversé par son
contact , avec le Général et fut depuis
tors, aux Etats-Unis, l’un des avocats
les plus ardents et les plus efficaces
de l’œuvre accomplie par la France.
Le Général De Lattre est mort. Il
laisse le souvenir d’une très grande
figure ; celle d’un homme qui mit
ses dons multiples, l’intelligence
claire, le brio, la volonté et la foi
au service exclusif de son pays .
LES HEROS DE
i'ENTERPRISE"
ont reçu à Falmouth
un accueil enthousiaste
FALMOUTH, 11. — Le petit port de Falmouth qui avait suivi avec
passion l’aventure du « Flying Enterprise » a fait, vendredi matin, un
accueil enthousiaste au capitaine Carlsen, au bosco Dancy et aux sauveteurs
Première photo de Carlsen et Dancy après leur sauvetage, Dancy (à gauche) et Carlsen, à bord du
Turmoil, malgré leur dramatique aventure semblent tout à fait dispos. .(Belino Inter)
Les héros du « Flying Enterpri
se » avaient passé la nuit à bord
du « Turmoil » arrivé la veille au
soir sur rade de Falmouth. Le
capitaine Parker, du « Turmoil »,
était descendu à terre et avait
logé dans un hôtel de la ville, face
à la baie.
Après avoir fait monter un
b eakfast dans sa chambre pour
ne pas éveiller l'attention des cu
rieux, le capitaine Parker a re
joint son navire à l’aube. Il a ra
mené à terre, en canot à moteur,
le capitaine Carlsen et Ken Dancy.
Les valeureux marins ont reçu
un accueil délirant de la popula
tion de Falmouth lorsqu’ils ont
mis pied sur le quai Prince de
Galles. Puis ils ont été reçus à
l'Hôtel de Ville, par le commander
T.L. Morriss, maire de Falmouth.
Devançant la réception officielle,
les parents du capitaine Carlsen
lui ont présenté les premiers, leurs
félicitations et lui ont offert deux
gerbes de fleurs. Sa mère avait
choisi des jonquilles, ses fleurs fa
vorites, et sa jeune sœur, M™*
Grethe Steinart. des œillets et des
roses.
La foule massée aux abords du
quai Prince de Galles et aux fe
nêtres de la rue principale sur
plombant le port, a fait une lon
gue ovation au capitaine Carlsen,
modeste silhouette, revêtu d un
imperméable, d’un béret et d'une
cravate v.oire.
A l’Hôtel de Ville
A l'Hôtel de Ville de Falmouth,
le capitaine Parker, du t Tur
moil » et le commandant O'Brien.
du destroyer « Willard Keith ».
ont félicité publiquement le capi
taine Carlsen,
(Suite en sixième page)
abstentions, le projet de loi addi
tionnelle visant à consulter le
Conseil Fédéral (bundesrat) sur
les instructions destinées aux re
présentants allemands aux orga
nismes dirigeants du plan Schu
man. Seuls, ont voté pour le pro
jet. les chrétiens-démocrates (C
D.U.-C.S.U.) et les membres de
l’Union Fédéraliste.
Le Conseil Fédéral, formé des
représentants des gouvernements
des laender, avait posé, entre au
tres conditions à la ratification du
plan, l'adoption de cette loi.
Si le Budestag maintient son
opposition en troisième lecture, la
ratification risquera d'être repous
sée par le Conseil Fédéral. Dans
ce cas, le Parlement devrait se
prononcer à nouveau sur la ratifi
cation, mais cette fois une déci
sion ne pourrait intervenir qu'à la
majorité des deux tiers.
ON S’ATTEND
A UNE PROCHAINE
ET PUISSANTE
ATTAQUE
SUR HOA-BINH
Hanoï, II. — La pression du
Viet-Minh sur Hoa-Binh s est lé
gèrement relâché et les rebelles
se sont retirés au lever du jour
sur leurs positions dans les forêts
entourant la cuvette, à quelques
kilomètres des points d'appui
franco-vietnamiens.
Le commandement français esti
me que l’accalmie actuelle ne du
rera certainement pas et sattend
à une prochaine et forte attaque
sur les positions de Hoa-Binh
Mais le matériel envoyé au titre
de l'aide américaine commence à
arriver et il constituera pour la
bataille actuelle un précieux ap
port dans la lutte contre le Viet-
Minh.
M. VYCHINSK1
VA PRÉSENTER
UN NOUVEAU PLAN
DE PAIX
NATIONS-UNIES (PARIS), 11 — M.
Vychinski a annoncé devant l'assem
blée générale qu'il présentera ce sa
medi a la Commission Politique de
nouvelles propositions « pour écarter
la manace d'une nouvalle guerre et
consolider la paix et l’amitie entre
les peuples ».
LA QUESTION
TUNISIENNE
A L’O.N.U.?
TUNIS tl — «Le Gouvernement
Tunisien a décidé de oorter la ques
tion Tunisienne devant les instances
internationale », a déclaré M. Habib
Bourguiba, président du Néo-Des
tour.
cfi ’eài~et> paA &aize a&ià ?
Je me souviens d’une photographie publiée par un journal illustré
durant la t drôle de guerre » de 1939. Elle représentait un caporal britan-'
nique servant dévotieusement le thé â ses camarades dans une tranchée ,
de la Sarre. L’armée française — lisez « l’officier sans nom » — n’était
pas logée à si belle enseigne. Les Anglais faisaient ainsi la démonstration 1
que leur vraie devise nationale n’était pas t Honni soit qui mal y pense »
mais bien plutôt « My home, my sweet home ». Il était naturel qu’ils envi
sageassent la victoire comme une transformation de la ligne Siegfried en 1
corde à linge. Toujours le confort
Les traditions se perpétuent : on nous apprend qu'en Corée les tanks '
britanniques de 50 tonnes du type » Centurion » vont être équipés de rasoirs,
électriques. Ainsi sera . tranché le problème que pose le froid polaire
du front coréen où la température est telle que le savon gèle sur la figure . <
Je ne vois rien de réconfortant dans cette information. Elle tend à
prouver une fois de plus que lez guerres sont source de progrès. Encore*
un hiver en Corée et l’on aura la télévision S19 lignes en première ligne
Il est certain que les « mentons bleus » du front de Corée préféreraient
pourtant que Cromwell, Wellington et Kitchener ne fussent jamais entrés 1
dans l'Histoire. Comme au temps de Robin des Bois. Us sc raseraient
tranquillement du côté de Liverpool avec une mauvaise lame et un plat
à barbe. Mais on leur ficherait la paix.
12 kilos 500 d'or
disparus
entre Paris et Beyrouth
12 kilos 500 d'or en lingots, repré
sentant une valeur de 7 millions de
francs ont mystérieusement disparu
entre Paris et Beyrouth,
Cet or faisait partie d'un charge
ment de 200 kilos de métal préeieux
répartis en huit caisses, transportées
par le courrier normal aérien de
Pais-Beyouth.
Au Caire, les caisses furent prises
en charge par une compagnie liba
naise qui les achemina à leur desti
nation. Mais, à l'arrivée de l'avion,
on oonstata qu'il manquait, dans
l'una dos caisses, les it kgt 600.
PIERRE, PAUL, JACQUES ou JE AH.
EN QUATRE LIGNES
♦ * *
♦ 32 CHALUTIERS SOVIETIQUES
et un bateau escorteur ont pénétré
dans le canal de Suez. Ils poursui
vront leur route vers la Mer Rouge
en direction d'Aden et de Colombo.
♦ L'AFFAIRE D’EGYPTE. — Le
roi Ibn Séoud d’Arabie essaie de
mener à bien une médiation entre
l'Angleterre et I Egypte.
♦ L'AFFAIRE D'IRAN. — Le gOU
vernement britannique a rejeté la
note de Téhéran l'accusant d irigé
rence dans les affaires iraniennes
4c LA CRISE du charbon en Eu
rope a incité l'O.E.C.E à créer un
comité des ministres des pays pro
ducteurs pour suivre l'évolution du
problème.
M. Salkazanov
manœuvre, astronome
et premier citoyen
de l'Univers
« Je suis ici pour dmeandsr a
IO N.U. ma carte de Citoyen de
l’Univers ».
Ainsi s’exprimait vendredi matin,
dans le hall du Palais de Chaillot un
homme de type Asiate, aux longs
cheveux frisés, bizarrement accou
tré d'une ample robe de chambre
grise et chaussé de sandales. Ses
cinq enfants, tous de rouge vêtus,
âgés de un à cinq an l’écoutaient
sagement assis sous l'œi| attentif de
leur mère tandis que les photogra
phes. de presse, ravis par cet inter
mède. opéraient.
Cet étrange groupe s’était présenté
peu apres 11 heures aux portes de
l'O-N.U. et avait demandé a être reçu
par M. Trygve Lie. Bon enfant, le
service d'ordre avait laissé entrer cet
inoffensif « précurseur d’un monde
meilleur » et sa petite famille.
Une secrétaire compatissante ayant
fait le simulacre de téléphoner pour
obtenir une audience, M. Salkazanov
oui avait delà tenté dernièrement or
se faire entendre au Palais Rose, eut
ainsi le loisir d'exposer a de nom
breux curieux ses théories pacifistes
« basée sur l'observation des astres »
On mit cependant un terme a son
éloquence en lui annonçant que M.
Trygve Lie était en voyage, mais
qu’on le convoquerait éventuellement
un jour prochain. Et cet homme,
simple manœuvre dans une usine
parisienne, astronome à ses heures
perdues et premier citoyen de l'Uni
vers encore méconnu, s'en fut l’es
poir au cœur.
En 32 e de finale de la Coupe de France
11 NORD JOUE SUR DIX FRONTS
Dans l’étroit espace que concède au Sport les exigences légitimes
d’une information générale pléthorique, nous n'avons pas la prétention de
disséquer chacune des 32e rencontres prévues à ce stade véritable de la
Coupe de France. Nous insisterons plutôt sur les tâches qui attendent nos
dix rescapés nordistes, dont 5 amateurs tout guillerets de s’être hissés si
haut et 5 pros parmi lesquels les « Nationaux » appelés à risquer leurs
premiers pas dans ces combats à mort.
Meuriss douteux au CORT
En procédant par ordre, accor
dons la priorité aux trois chocs
« sorties » du haut de forme fédé-
ral entre formations de D.N.
Décidément abonné à se cogner
à l'un de ses pairs, le CORT a en
core tiré un mauvais numéro
Nancy qu’il retrouvera une semai,
ne plus tard, mais pour le cham
pionnat cette fois, au Crétinier
Le 3 F. n'a pas lésiné en accueil-
lant ce combat dans le 1 er théâtre
français, le Parc des Princes, où
la bagarre s'annonce terrible en
tre une défense nordiste compacte
et docile aux conseils de Darui et
un aettaque lorraine farcie de pun-
cheurs. Après un début de saison
pénible, le onze de Mathieu s’est
relevé, et le voilà invaincu depui*
belle lurette. En sera-t-il ainsi de.
main ? Les cortistes non jamais
été vernis dans la Coupe : de plus
ils sont incertains sur la présence
de Meuriss qui se ressent d une
vieille douleur à la cheville Si un
ultime essai n’est pas concluant
dimanche matin, le pivot nordiste
sera doublé par Delepaut. lui-mê
me remplacé par Colliot à l’arriè
re. Le reste de l'équipe sera in
changé sauf dans la ligne offensi-
ve où Scsia et Dereuddre permu
teront à l’iirter.
Strasbourg, le tenant
« limogé 9 par Lens
Si à Bordeaux, Sète vif argent
peut se débarrasser des non moins
brouillons mal-classés de Rennes,
eux-aussi habitués à ces sortes de
luttes fratricides, la bataille de
Troyes apparaît dramatique. Pour
Lens qui. sa position en cham
pionnat consolidée, recherchera un
succès de diversion dans l'Aube
où Van Lent retrouvera son pu
blic : pour Strasbourg surtout qui.
quasi condamné pour la 2 me Divi
sion aspire à conserver la Coupe
de ses ivresses passées et à redo
rer son blason. En dépit de leur
acharnement désespéré à défen
dre le dernier témoin d’une gloire
en déclin, les Alsaciens seront
sans doute « choucroute ». car les
mineurs en veulent, même en l’ab-
sence de Carré
Le Lille O. S. C. « facile »
Au nombre des 7 rencontres li
vrées par le sort entre « Natio
naux » et « Divisionnaires ». la
part sont de haulte graisse et in
décis : ainsi Montpellier p*mt
blackbouler Met/ assez peu effi
cient. à moins que les somistes ne
songent qu'à protéger leurs tibias
et leurs forces vives pour l’acces
sion ; à Toulouse, les Girondins
n’ont pas gagné d'avance contre le
rageur Grenoble qui ne met pas
de... gants. Histoire de se remplu.
mer, Marseille luttera ferme con
tre Toulouse qui, lui aussi, n’a
plus à rêver que cette consolation
de l’apothéose de Colombes ; Lyon
gaillard se mesurera (pas bien
haut) à Besançon guère plus re
luisant dans l’autre groupe. Nimcs
aurait tort de jouer au « m as-tu
vu » devant la hargne de Béziers.
Les 2 autres chocs apparaissent
plus déséquilibrés. Parions sur
Sochaux promis à l’hallali d’Alès
et soyons tranquilles sur le sort
du Lille O.S.C. qui inchangé devra
à Rouen massacrer la pauvre « lan.
terne rouge » du Mans. Le résul
tat contraire constituerait la sur
prise-massue du jour
Valencienne» sûr
Si Strasbourg court le gros t i
que de devoir réemballer le « Ce»
quetier » d’argent. Valenciennes
le finaliste malheureux de lf>5l
devrait poursuivre une voie riant*
en abattant à... Metz (pourquoi
pas à Hendaye ?) au C.A. Paris
qui. souhaitons-le pour les abattu
des « Athéniens » sera moins bru
tal que l'an passé à Amiens Bine
zyk fera sa rentrée donc tout •»«
Dour le mieux
A côté de ce seul « derby » «*■
tre « Divisionnaires ». surgisseni
les 29 amateurs rescapés d'une
mer semée d’éceuils depuis sep
tembre parfois.
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