Titre : Le Tell : journal des intérêts coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Blidah)
Date d'édition : 1942-08-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32876600k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 août 1942 08 août 1942
Description : 1942/08/08 (A79,N7786). 1942/08/08 (A79,N7786).
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k50579546
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90506
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2019
LA VIE ÉCONOMIQUE
EXCURSION FINANCIERE
par J. LEFÈVRE-PAUL
SAMIDI
8
AOUT 1942
LE TELL
fondateur : A MAUGUIN (IBB4)
; Administration Rédaction, Publicité
Place Clemenceau. BLIDA
Tél : 20-29 - C.C.P. Alger 162
79 e ANNEE
N* 7786
LE DOYEN DES JOURNAUX DU DÉPARTEMENT D’ALGER
50 Centimes paraissant a blida le samedi 50 Centimes
ANNONCES
Aux bureaux du T*M et dons
toutes les agences de publicité
NOUVELLES DE BLIDA
iiiiiMiiiiiHiiiHiHiMmiiimiHiHMiHiiiimiiiHiiniiiiiimiiiimiiiiiiiimiiiiiiiimiiiimiimmiimmi
LE TELL SPORTIF
Brevet Sportif National
I. L’Émission des Bons d’Epargne
L'opération est rn cours pour le compte
du Trésor Métropolitain. Elle s accompagne
d'une publicité considérable, mais d’un
tour nouveau et qui satisfait à l'une des
Idées fréquemment répétées dans cette
chronique.
Bien souvent, en effet, nous avons insis
te sur le caractère particulier de l'rpar-
ananl français depuis l'autre guerre : le
besoin Impérieux, presque maladif, de tar
der ses fonds disponibles. L'horreur de
l'immobilisation rat caractéristique de cette
epoque.
Le grand succès dans le financement
de l'autre guerre, puis dans les operations
de l'rnlrr-deux guerres, a été ta création
des valeurs mobilisables : le Bon du Trésor
sous de multiples aspects.
La caractéristique en est, non seulement
dans 1'écheanre rapprochée du rembourse
ment. mais dans la possibilité à tout mo
ment de « mobiliser s, la créance, de la
réaliser facilement et sans perte.
La formule du Bon escomptable en Ban
que. formule qui n'étalt pas nouvelle as
surément en 1918, qui remontait à de bien
vieilles traditions commerciales, mais qui
n'avait Jamais reçu pareil développement,
s'est révélée comme parfaitement adaptée
au goût de l'épargne française actuelle.
Les Bons d'Epargne sont dans la ligne de
ces grands succès qu'ont été les Bons de
la Defense Nationale, les Bons d'armement,
les Bons du Trésor, etc... Par leur duree de
4 années ils se placent entre les Bons pro
prement dits, dont la duree est actuelle
ment limitée à 2 années et les anciennes
obligations du Trésor à 8 aimées.
Ils sont plus attrayants que ces dernières
pour une première raison : l'encaissement
anticipe de 2 années d'interèls par déduc
tion sur le prix d'achat... Pour une seconde
raison : les ras d'abord limites à 4, mais
qui semblent devoir être multiplies, où le
remboursement anticipé peut être de
mandé.
Dey ruiner de lo guerre naîtra certainement
une Europe nouvelle. C'est là le ferme espoir
qui soutient les peuples meurtris. Déjà même
I on se préoccupe de savoir quelles seront les
conditions de cette Europe de demoin. Mais
l’horizon est encore trop incertain.
Quelles que soient cependant les botes de
cette reconstruction européenne, on peut dire
que l'Afrique est appelée 1 y jouer un réle
important, sinon prépondérant. Il semble même
assure que cette reconstruction ne sera réalisés
que par la constitution du bloc EURAFRIQUE,
car l'Europe et l'Afrique sont solidaire* ot
l’avenir no saurait dissocier leurs destins com
plémentaires. forges par des siècles de civili
sation méditerranéenne commun*.
0e tous temps, l'Ancien Continent et le
Continent noir ont été lies par des intérêts éco
nomiques puissants. L'Empire romain s'est
construit sur les ruines de Carthage
Il en est de même aujourd'hui.
L inventaire de tout ce que la Fronce et
l'Europe importaient, avant la guerre actuelle,
de tous les autres pays, révèle en effet qu une
très grande portie de ces importations prove
nait de l'Afrique, si bien que I on était en droit
de c*isiderer cette immense terre d abondance,
encore mal exploitée, comme capable de fbur-
nir, pour les besoins sans cesse croissants de la
France et de l'Europe, tout ce qui ne peut être
produit par le vieux continent.
L'Idée publicitaire du concours ouvert
au public pour suggérer de nouveaux cas
est heureuse parce qu'elle attire fortement
l'attention sur ce caractère essentiel du
nouveau type : sa * mobillsabllité ».
Nous avions déjà connu la possibilité de
compenser certains Impôts et taxes avec
des Bons de la Defense, notamment en ma
tière de droits de succession... faculté qui
avait d'ailleurs été obstinément refusée aux
porteurs algériens de Bons, le fisc algérien
n'acreptant pas en paiement des Bons mé
tropolitains.
A ce propos, il sera sage, si l'on prétend
placer des Bons d'epargne en Algérie, de
préciser que les mêmes avantages seront
réserves aux porteurs algériens qu'à ceux
de la Métropole ; car cela ne va pas sans
dire, nous rn avons fait l'expérience.
II. Le taux du crédit hypothécaire
Le Crédit Foncier de France suit l'exem
ple de l'Etat: Il adopte, pour ses obligations
à émettre, le taux de 3 1/2 %.
On ne peut que s'en réjouir, car s'il par
vient à remplacer les derniers emprunts
obligataires, ceux dr l'entre-deux guerres,
par les nouveaux titres, il réalisera une
économie considérable sur les intérêts qu'il
doit et, par conséquent, on peut espérer
qu’il abaissera proportionnellement le taux
des intérêts hypothécaires qui lui sont dûs.
N'oublions pas, rn effet, qur le Crédit
Foncier est un simple Intermédiaire qui
rmpruntr à l'Epargne publique dr l'argent,
sous forme d’obligation, pour le prêter
ensuite sur hypotheque. La différence entre
le taux qu'il paye et celui qu’il fait payer
représente le bénéfice qui lui est attribué
par la loi. Il va dr soi que cette différence
doit être maintenue à peu près constante
et que les circonstances ne peuvent pas lui
permettre dr réaliser une marge supplé
mentaire de bénéfices!.. Ce serait un vérita
ble cas de hausse illicite.
en Afrique, d immenses réserves de forces
hydrauliques, génératrices d'énergie ?
Mentionnons enfin, pour mémoire, l'or. Les
colonies du Soudan Français, de la Guinée
Française, de la Haute Côte d'ivoire, en ont
été, de tous temps, productrices et, pendant
des siècles, ce furent ces régions qui ravitail
lèrent l'Europe en or, par l'intermédiaire des
grondes caravanes sahariennes...
Mais si la mise en valeur d* l'Afrique
demande des moyens matériels et industriels
considérables, elle demande aussi des moyens
moraux.
Ces moyens materiels et industriels, c'est
toute l’Europe qui est capable de las fournir.
Or, il est un domaine où la France détient
un véritable monopole qu'elle doit conserver,
dans l'intérêt des Européens, comme dans l'in
térêt des Africains : c'est le domaine moral.
Quels qu'oient été ses gouvernements, la
France est la seule nation qui ait toujours pra
tiqué une colonisation humaine. C'est ce qui
lui a conquis le cœur de tous ses sujets ou pro
tégés africains et c'est pourquoi elle doit rester
la grande tutrice des populations africaines, en
cours d évolution.
Ainsi, dans la future exploitation rationnelle
du continent africain, outre sa participation è
l'équipement industriel, lo Fronce aura donc
demain un grand rôle à jouer : elle apportera
ton oppui moral à lo collaboration eurafricoin*.
■ PHARMACIES DE SERVICE. — Phar
macie BENSAID, téléph. 22-55, samedi
après-midi. Pharmacie FEREZ, téléphone
28-82, demain, dimanche.
■ MEDECIN DE GARDE. - Du diman
che 9 août, à six heures du matin, au
lundi 10, même heure, Docteur BACHIR.
30. rue Fourrier. Téléph. 26-61.
Docteur E. BARDENAT
Passage Féliu
Absente jusqu'au l* r septembre
■ CONSEIL MUNICIPAL. — Réunion
extraordinaire du Conseil Municipal le
vendredi 7 août 1942 à 17 h. 30, salle du
Conseil.
Ordre du Jour : Projet d'échange de ter
rain avec l'Armée. Questions connexes.
■ AVIS DE LA MAIRIE. - Le Maire de
Blida informe les intéressés que, contrai
rement à l'annonce publiée dans les jour
naux, l'Hôtel Bay, à Chréa, ayant la
possibilité de se ravitailler, reste ouvert
obligatoirement.
Matériaux de Construction
Aimé MASCHERPA
16, rue Pélissier, — Téléphone 20-24
H CITATION. — Nous relevons avec plai
sir dans la liste des bénéficiaires de cita
tions accordées par la Commission des
récompenses de la guerre 39-40, présidée
par le général d'Armée Dentz, le nom de
notre concitoyen, le médecin capitaine
Belicha Albert-Clément, déjà chevalier de
la Légion d’Honneur et Croix de Guerre
des T.O.E., fait prisonnier le 18 juin 1940,
dans la région de Pithiviers.
Le médecin capitaine Belicha vient d’“tre
libéré du Frontstalag 153. Ancien élève du
collège de Blida, le médecin capitaine
Belicha est issu d’une vieille famille de
notre ville.
Nous lui adressons nos sincères félici
tations.
Illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
BACCALAURÉAT
Session de septembre-octobre
EPREUVE DE LANGUE VIVANTE. —
L’épreuve désignée par le tirage au sort est
pour la session de septembre 1942 :
« THEME-VERSION ».
Cette épreuve sera subie :
1" Par les candidats de la série A prime,
dans leur langue unique ;
2" Par les candidats de la série B, dans
la langue mentionnée la première sur leur
demande d’inscription.
La seconde épreuve (DISSERTATION),
sera subie par les candidats de la série B
dans la langue mentionnée la deuxième
sur leur demande d’inscription.
Les deux épreuves de la série B seront
subies dans la même séance et dureront
une heure et demie chacune.
NOTE. — Les épreuves écrites auront
lieu à partir du lundi 28 septembre, dans
les mêmes centres qu’en juin. Les horaires
seront publiés ultérieurement.
Il n’est pas accusé réception des deman
des d’inscription ; les bulletins de verse
ment, dont l’envoi commencera sous peu.
en tiennent lieu. Les candidats en double
mention recevront les deux bulletins sépa
rément. e
CORRESPONDANCE. — Dorénavant,
toute la correspondance concernant le bac
calauréat devra être adressée à Monsieur
le Directeur du Service du baccalauréat,
5, rue du Docteur-Trabut, à Alger. (Joindre
enveloppe avec adresse pour réponse).
RAVITAILLEMENT
Viande de boucherie
Le Maire rappelle aux Estiveurs Bli-
déens en vavances à Chréa. mais Inscrits
chez un boucher de la ville, qu’ils ne peu
vent percevoir leur viande à la fois à Chréa
et à Blida.
Les intéressés, d’une part, et les bouchers
de l’autre, sont prévenus qu’un contrôle ri
goureux sera exercé à cet effet et que toute
perception ou distribution faisant double
emploi engagerait leur responsabilité.
Ordre de distribution
des bons de consommation
Semaine du 10 août au 15 août 1942. —
Lundi 10, P, Q, R, S j Mardi 11, T, U, V,
W, X, Y, Z ; Mercredi 12, A, B ; Jeudi 13,
C, D, E, ; Vendredi 14, F. G, H, I, J, K ;
Samedi 15, L, M, N, O.
Fermeture des charcuteries
pendant le mois d'août 1942
Par arrêté du Gouverneur général de
l’Algérie, en date du 28 juillet 1942, et à
titre exceptionnel, les charcuteries seront
fermées pendant toute la durée du mois
d'août 1942.
RAVITAILLEMENT POUR UTILISA
TEURS. Par note circulaire, en date du
29 juillet, la Préfecture d'Alger a prescrit
de réduire de moitié, pendant le mois
d'août, les attributions d'huile, café et
thé aux utilisateurs.
ATTENTION ! C'est bien le dimanche
9 Août, en motinée, o 15 heures 30, que sera
donné, au THEATRE MUNICIPAL, le
CONCERT DE GALA
organisé sous les auspices de M. le Préfet
d Alger, au profit des Œuvres départementales,
avec Aiec BARTHUS et toute sa troupe
Inscriptions pour le jeu des portraits et le
concours de chant au bureau de location.
CARNET
NAISSANCE. — Un garçon, Georges-
Claude. est né au foyer de Mme et de
notre dévoué collaborateur Monsieur Jean-
Baptiste Roche, chef linotypiste.
Nous félicitons vivement les heureux
parents et formons pour ce quatrième en
fant des vœux de bonheur et de prospérité.
MARIAGE. — Samedi eut lieu, dans
l’intimité, en l'église Saint-Charles, le ma
riage de Mlle Noellie Galdiès. employée à
la Librairie A. Mauguin et fille de Madame
Paul Galdiès, avec M. Eugène Feuillard, de
Périgueux, caporal-chef à la Base Aérienne
de Blida.
Nous formons pour les jeunes époux les
meilleurs vœux de bonheur.
ETAT CIVIL OU H JUILLET AU * AOUT 1942.
— Naissances européennes. — Fernande-Pau
lette Zembro ; Georges-Claude Roche ; Miraille-
Berthe Ferrer ; Christian-Marc-Albert Morin ;
Christiane-Marie-Emma Jeon ; Gilbert Gimenez ,
Juliette-Armande Ballestcr ; Gérard-René-Mar te -
Dominique Jourdon ; Guy-Gilbert-René-Antome-
Marie de Malglaive
Publications de moriage. —- Emile-Jean Vogue,
Maréchal des Logis ou 65* R.A.A. et Emma-Joséphine-
Dolorès kipoll, à Blida ; Ah Chikh, mécanicien à
Blida et Marcelle-Marle-Samar à Bône ; Marcel
Fink, commis de bourse à Nantauil-sur-Marne
Blida.
Mariages célébrés. — Eugène Feuillard, caporal-
chef, Base Aérienne et Noellie Galdiès, employée de
commerce à Blida ; Théodore Jover, laitier et Marie-
Thérèse Cruciani à Blida ; Robert-Emile-Mathieu
Alazet, tailleur et Lucienne-Jeanne Rondo à Blida ;
Paul Gibaud, employé de chemin de fer et Marie-
Louise Michel, institutrice o Blida ; Lucien-Louis
Régnault, Maréchal des Logis au 65* R.A.A, et
Emilie-Thérèse Calatayud à Blida.
Décès européens. — Jacques-Louis Muller, 18 ans.
Les «preuves du Brevet Sportif National,
pour le district de Blida-Mitidja, se sont
déroulées le dimanche 2 août, au stade Duruy,
sous la présidence du colonel Creusot, chef du
district, et avec l'arbitrage de M. Félix Roux.
Les résultats furent particuliérement bc»l-
lonts, puisque 154 garçons furent admis, sur
160 présentes — soit 97 pour 100 de reçus —
et que les 21 filles qui s étaient présentées
turent toutes odmises — soit 100 pour 100
de succès.
Voici la liste des candidats reçus ;
FILLES
Al Minime* (nées en 1929-19301
6 présentée» — 6 reçues
E. P.S. : Ceccaldi Gilbcrte, Olive Josione,
Sonchis Josette, Cherki Poule, Roberto Mar
guerite, Richardi Nelly.
Bl Cadettes (nées en 1927-1928)
10 présentées — 10 reçues
F. C.6. ; Ben Abdallah Sophie, Ben Abdallah
Zezette, Cazenave Hélene, Dieudonne Evelyne.
U.SB : Arnaune Gilberte, Bailly Poule,
Blanquer Christiane.
E. P.S. : Marques Denise, Pelletreau Jacque
line, Tibert Huguette.
C) Juniors inées en 1924-1925-19261
S présentées — S reçues
F. C.B. : Ben Abdallah Salima, Juanedo
Lucienne, Pelletreau Jeanine.
U.S.B.: Hernandez Paulette, Pâtissier Nancy.
GARÇONS
• Al Minimes (nés en 1929-1930)
21 présentés — 21 reçus
F.C.B. : Ballester Georges, Gner Georges,
Lapeyre René, Ventura Paul.
U.S B. : Riéra Georges, Voirin Odet, Yahia
Soum, Blanquet Christian, Pignol Jean, Selimi
Djilali, Ribet Henri, Blanquer Jean, Borelli
Georges, Biglio Serge, Marouz Mohamed.
U.S.M.B. : Abdeilakmi Mustapha, Benazza
Mohamed, Djebbor Benacer, Saftar - Zittoun
Mohamed, Saftar - Zittoun Abderrohmane,
Zouraghi Rachid.
B) Jeunes cadets (nés en 1927-1928)
31 présentés — 30 reçus
F.C.B. : Braun Norbert, Climent Georges,
Dalbigot Pierre, Marfaing Jean, Meziam
Kherredme, Pico Jeon-Pierre, Faroudja Joseph.
U.S.B. : Crivelli Pierre, Pons Albert,
Achraoui Mohamed, Poilleux Rogpr, Selimi
Abdelkader, Metalechtam Hamed, Bouknaoui
PETITES NOUVELLES SPORTIVES
M. Donadieu, entraîneur de la section
d'athlétisme du FCB, qui a effectué, tout
dernièrement, un staae à Toulouse, vient
d'être nommé mombur-chef à Antibes.
Monsieur Donadieu reviendra probable
ment parmi nous en janvier od février.
Nous lui présentons nos plus cordiales fé
licitations.
Martin, élève de M. Donadieu et cham
pion du département d'Alger des 200 mè
tres plats, est actuellement à Grasse. Il a
réalisé, sur la piste de l’Etoile Sportive, le
200 mètres en 24" et le 100 mètres en
11" 3/10". Nous apprenons que cet athlète
travaille en ce moment pour entrer comme
élève-moniteur à Antibes. Nos félicitations.
• BASKET BALL
Le FCB, grâce à de nombreuses muta
tions, possédera cette année une équipe
encore plus solide que celle de l'an der
nier qui n’a jamais été battue. Palmade,
capitaine de l’équipe, doit avoir le sourire.
Mohamed, Dochot Jacques, Masse Marcel,
Moiiko Jean, Voiron André, tzzeroug Moha
med.
U.S.M.B. : Benhsso Abdelkader. Cherrati
Chemseddine, Fertera Mahmoud, Ghoman
Ahmed, Kola Nordme, Menouar Hassen,
Medah Mohamed, Nocet Mahfoud, Reguieg
Bachir, Sidi Ikhitf Mohamed, Tohar, Choouch
Mohamed.
Cl Cadets Inès en 1925-19261
53 présentes — 48 reçus
F.C.B. : Bertomeu Raymond, Bolc Lucien,
Borjo Vincent, Bottoro Bernard, Botelia Gilbert,
Felip Rene, Foissac Gérard, Minois Guy, Maurel
Yves, Ollier Roger, Orta Roger, Podiüa Eugène,
Quintono Armand, Lapeyre Georges.
U.S.B. : Bendjiar Ahmed, Malieck Mohamed,
ZiMel Robert, Voirin Norbert, Baron Georges,
Pascual Albert, Rippoll Pierre, Siliveri Marcel,
Llopis Georges, Liorens Yvon, Sonsonneth
Lugene, Morla Robert, Pérez Paul, Guarguillo
Louis, Zarogoza Monuel, Midoum Belkocem,
Kalia Mohomed, Brozi Ahmed, Llinorès René
U.S.M.B. i Bernou Mohamed, Bengheziel
Abderrohmane, Bendali Mustapha, Belhad| Mo
homed, Chérit Moulono, Djebbor Aômar, Harb
Bouziane, Keboili Ahmed, Menacer Abdelka
der, Nocet Rachid, Reguieg Ali, Slimane Ben-
youcef, Telai Rachid, Youssari Embarek, Zou-
raghi Mahmoud.
Juniors Inès en 1923-19241
55 présentés — 55 reçu»
F.C.B. : Ait-Ali Mohamed, Aznog Jean,
Bataillou Georges, Bertomeu Vincent, Bover
Henri, Boulet Emile, Bottoro Christian, Bereli
guer Yvon, Blonc André, Clément Jocques,
Dplouli Mustopho, Fiol Pierre, Fouchter Marcel,
Gille André, Koch Ali, Large George, Lapez
Lucien, Ripoll Liébert, Seillès Edouard, Simon
Jocques, Tain Jean-Morte, Tortosa Henri.
U.S.B. : Gambier Lucien, Misse Gérald,
Blanes Henri, Roux Jean-Claude, Bouzouidja
Ahmed, Djellouli Mohamed, Liotier Gaston,
Tardivon Rene, Rippoll Georges, Riéra Louis,
Ezzeroug Brahim, Beldjerdy Mohamed, Silve
Noël, Hadmida Touftie, Loidi Mustopho.
U.S.M.B. : Alikhodja Ben Aissa, Armid
Mohomed, Beglol Mohamed, Bensamed, Kod-
dour, Boukloum Aderrahmane, Boucheket
Mohomed, Boukn Ahmed, Brahim Larbi, Doh-
mouche Ahmed, Djoudad Abdelkader, Lazli
Mohamed, Laichour Abdelaziz, Riam Khaled,
Otmani Ahmed, Kiar Nordme, Yantren Moha
med, Yahiaoui Abdelkader, Benelfoul Khaled.
• ATHLÉTISME
M. Fermond, qui a remplacé M. Dona
dieu pendant son absence, est actuellement
à Toulouse, où il doit disputer le champion
nat militaire de saut en hauteur.
MM. Jacques André et Fabre, du FCB,
sont également en France où ils doivent
egalement, chacun dans leur catégorie, dis
puter le championnat de France militaire :
Jacquet André courra les 400 mètres piats
et 400 iFiètres haies ; Fabre les 100 et 200
mètres.
• BOXE
La section de boxe du FCB est actuelle
ment en relations avec la Fédération
d’Alger pour organiser, à Blida, une grande
soirée au cours de laquelle deux combats
professionnels auront lieu. On parle de
Germain Pérez, champion de France.
• FOOTBALL-ASSOCIATION
AU BUREAU I)E LA LIGUE D ALGER.
LE MONDE DE DEMAIN .iiiHaiiiHttimiotftiiNimtaiiitiiiiiiNaitiiimiiNaimi
EURAFRIQUE
Par Pierre BERTSCH
|
IHIIIIIIIIIUIIIlIffi
On sait, por exçmple, que les corps gras sont
à la base de i alimentotion humaine , or, aucun
continent n'est meilleur producteur de matières
grasses végétales que l'Afrique noire.
Qu'il s'agisse, d'autre part, de figues, de
dattes, d oranges, de citrons, de bananes,
d'ananas et de nombreux autres fruits, de
cacao, de café, de topioca, d'amidon, de fibres,
de textiles, de coton, d'extraits tannants et de
bien d'autres matières comestibles ou indus
trielles, l'Afrique est à même de faire face aux
besoins da lo Franco ot d'une grande portie de
l'Europe. Elle est un Inépuisable grenier dont
nous n'avons fait qu'entrevoir, du rivage, les
ressources variées.
On peut juger de l'importance que prendra
l'apport africain dans le ravitaillement de
l'Europe, por celui de l'Algérie, actuellement,
sur le marché métropolitain.
En mai 1941, la France recevait 281.588
quintaux de denrées principales. En mai 1942,
elle en a reçu 326.658.
Parmi les produits les mieux représentés,
on relève : les carottes, avec 147.366 quin
taux (contre 51.064 en mai 1941 ) ; les pom
mes de terre, avec 126.429 quintaux (contre
80.032.
Au chiffre dés denrées diverses (fruits secs
et dérivés), même accroissement 20.492
quintaux, (contre 10.354 en mai 1941).
Les carottes d'Algérie, avant-guerre, totali
saient à peine 80.000 quintaux sur le mar
ché français. L'an dernier, elles dépassaient
400.000 quintaux.
Ces quelques chiffres, empruntés aux expor
tations nard-africaines seules, permettent d'en
trevoir l'importance que pourra prendre plus
tard le continent africain, quand son exploita
tion sera organisée.
Mais là n'est pas la seule richesse de cette
terre féconde. L'Afrique peut également pro
duire une grande quantité de carburant et de
lubrifiants végétaux. Lorsque, la paix enfin
rétablie, les transports maritimes sillonneront
les océans en toute sécurité et reprendront leur
rythme normal, elle pourra alimenter la France
et l'Europe en pétrole végétal, en carbone
végétal, en alcool végétal qui compenseront la
pénurie d'essence.
Restent enfin les ressources de son sous-sol...
Elles sont considérables et s'il ne s'est pas
encore révélé producteur important de pétrole
et de houille, c'est que des forces occultes,
aujourd'hui démasquées, se sont toujours oppo
sées aux découvertes encourageantes des pre
mières prospections.
Le sol de l'A.O.F. révèle partout le minerai
de fer. En maints endroits, à Bamako, à Ségou,
dans tout le Soudan, de riches gisements de
bauxites pourraient être immédiatement ex
ploités.
Certes, cette exploitation soulèverait le pro
blème de la force motrice, mois n'y a-t-il pas,
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiHiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiinii
Etaient-ilt vraiment si pauvres, ti malheu
reux, si opprimés que nos manuels d'histoire
nous l'ont répété sur tous les tons et dans un
but évidemment tendancieux : celui d'exalter
la Révolution et ses conséquences I
Bien qu'il soit difficile, aujourd'hui, de nous
en foire une idée précise, les documents abon
dent qui peuvent nous éclairer sur ce point, et
il serait facile, en prenant la peine de compul
ser les archives de nos villages, d'en susciter de
plus démonstratifs encore et de première moin.
Au demeurant, si l'enquête reste ouverte,
nous possédons force mémoires, lettres, souve
nirs, livres de raison, récits du temps, sans
parler des actes publics. Je sois bien que tout
ne s'écrivait pas, il s'en faut de beaucoup. Mais
parmi les témoignages qui nous restent, il est
toujours possible de citer, en face d'une note
affligeante et amère, une autre qui la contredit.
D'ailleurs, tout change avec l'année, la
région ; tout peut varier selon l'état des récol
tes, les intempéries, les difficultés de circula
tion des denrées de province à province. Com
ment dès lors se faire de la situation des
paysans, il y a deux ou trois siècles, une opi
nion d'ensemble qui ne comporte pas un
énorme coefficient d'erreur ?
Même plus près de nous, même aujourd'hui,
si l'on demandait aux Fronçais d'âge mûr de
dresser un tableau impartial de lo manière dont
vivaient les paysans et les ouvriers, ou temps
de leur jeunesse, soit environ 1900, combien
seraient fort embarrassés de le faire avec quel
que justesse ? Pour ne parler que des ruraux,
auprès de gens fort à leur Oise, n'en avons-
nous pas connu pour qui les repas avec viande
pouvaient passer pour une sorte de luxe, mois
qui pourtant n'ovaient jamais enduré la faim,
car ils récoltaient en suffisance blé, pommes
de terre, légumes, fruits..., et cela dans les
régions les moirls favorisées ? Je me souviens
de très modestes cultivateurs provençaux qui
étaient nos voisins de campagne pendant la
saison des vacances. S'il leur arrivait de se
plaindre quelque peu, non de la pénurie, mais
de la monotonie de leurs menus, c'était tou
jours en plaisantant, et non sans esprit :
« Aujourd'hui, disait le père, nous mangeons
des continues, et demain nous aurons des sans
cesse ». Les « continues », c'étaient les pom
mes de terre, et les « sans cesse », les haricots,
pois chiches ou autres féculents. Cela n'allait
pas plus loin. Encore ces braves gens, établis
sur une maigre terre, pouvaient-ils compter
parmi les pauvres. Mais combien d'autres, qui
auraient pu vivre sur un pied plus large, simu
laient une demi-pauvreté, soit par avarice, soit
par habitude paysanne, afin de faire moins
envie et de payer moins d'impôts ?...
Je possède un cahier manuscrit rédigé pat
mon arrière-grand-père et où il raconte les
événements de sa jeunesse, sous le premier
Empire, de 1807 à 1815, époque où des
LES PAYSANS
SOUS L'ANCIEN RÉGIME
■ par Albert CONSTANT =
Professeur au Lycée de Rabat
guerres incessantes désolaient la France. Il
était né à Ollioules, en Provence, et avait de
fréquents contacts avec les campagnards.
Eh bien ! Il n'est jamais question, dans ces
lignes sincères, de misère ou de privations
parmi les humbles laboureurs qu'il fréquentait.
■ ■■
Mais il s'agit de l'Ancien Régime. M. Thierry
Maulnier, dans une récente étude publiée par
L'Action Française, fait observer que l'Ancien
Régime est une période bien longue et qu'il
conviendrait d'abord d'y faire la distinction des
régions, des époques et des circonstances. L'une
des périodes les plus critiquées est notamment
le XVII e siècle et il semble hors de conteste
que la misère des paysans y fut souvent réelle.
Cela étant admis, est-il bien équitable de met
tre toujours cette misère au compte du régime
politique ? Ne faudrait-il pas en rendre plutôt
responsable non seulement les séries de mau
vaises récoltes, dues aux hivers très rigoureux,
à la grêle, à la sécheresse, mais encore les
luttes civiles dites guerres de religion, les trou
bles de la Fronde, les désordres que le pouvoir
royal avait à apaiser ou à réprimer, et qui
tendaient à l'affaiblir, tout en ruinant le
pays ? Il est indiscutable qu'après trente-neuf
ans de guerres religieuses atroces (1559-
1598), où la royauté, tiraillé entre les deux
partis, tentait de mettre fin à des divisions
mortelles, la France était épuisée et la misère
des paysans très grande. Mais il est bien diffi
cile d'en imputer la seule responsabilité à
l'Etat monarchique. De même, la terrible guerre
civile, qui dura de 1649 à 1652 et qui fut sus
citée par la Fronde des Princes contre l'auto
rité royale, eut de déplorables conséquences
pour la prospérité française. C'est pourquoi il
serait singulièrement injuste d'en faire porter
le poids à l'autorité régulière qui s'employait
de toutes ses forces (plus ou moins heureuse
ment, certes, mais toujours en bonne inten
tion) à mettre fin à ces excès et à ces causes
d'appauvrissement. C'est un peu comme si
nous jugions des intentions politiques et des
ressources économiques de l'époque contempo
raine par le déséquilibre, les souffrances et les
privations qui marquèrent la guerre de
1914-1918, pour ne point parler de celle-ci.
Il ne faut mettre en parallèle que des choses
comparables, et, en pareille matière, se mon
trer prudent, éviter de c monter en épingle »
les effets de circonstances exceptionnelles.
En sens inverse, la prospérité économique et
financière, le bien-être matériel qui caractéri
sent le XIX e siècle furent beaucoup moins le
fruit d'un état politique que l'effet du progrès
scientifique et technique dans tous les domai
nes : ce fut là un phénomène universel et les
résultats s'en firent sentir dans les pays et sous
les régimes les plus opposés. Essor industriel
dû à l'extension du machinisme et au dévelop
pement du crédit, importance et facilité des
échanges, augmentation du rendement agri
cole, en furent les principaux facteurs. On
peut pourtant souligner que les progrès de
l'agriculture, encouragés par les pouvoirs pu
blics, furent grands dans la France du
XVIII e siècle, et que l'ère de paix réparatrice
assurée par la Restauration favorisa sans con
teste, dans notre pays, l'enrichissement des
classes moyennes et le bien-être général.
Ne parlons donc que pour mémoire des
célèbres passages de La Bruyère et de
Saint-Simon, dont les opinions peuvent être
récusées comme excessives et peut-être ten
dancieuses, pas plus que nous ne tiendrons
compte, en sens contraire, de certains récits
trop idylliques, celui, par exemple, où Sébas
tien Mercier nous décrit une noce champêtre,
un festin de village « où le rire ingénu, la
table dressée sur l'herbe..., le broc de vin
toujours rempli, le veau entier rôti et dépecé,
mettent chaque convive en état d'allégresse... »
De tels témoignages sont trop partiels, trop
particuliers, et sans doute trop littéraires pour
avoir une grande valeur et ne sauraient, en
tous cas, être tenus pour la règle.
■ ■■
Adressons-nous plutôt à un ouvrage sérieux,
objectif, documenté aux bonnes sources, com
me L'Ancien Régime, de Funck-Brentano. Nous
y trouvons nombre de citations d'écrivains de
diverses époques, notamment celle qui nous
intéresse le plus ici, le XVIII* siècle.
L'un de ces auteurs est des plus connus :
Rétif de la Bretonne. Paysan lui-méme, né
dans un village de l'Yonne (en 1734), il
connait admirablement les paysans et nous o
laissé sur la vie rurale plusieurs ouvrages pré
cieux.
« Les habitants (de Sacy et de Nitry, dans
l'Yonne) étaient possesseurs de leur finage
presque entier ; chacun cultivait ses terres,
avait des bestiaux en proportion de ses four
rages et les engrais dont il avait besoin. »
En passant dans le village de Puits-de-Bon
(Yonne), Rétif, accompagné d'un ami, frappe
à une porte et trouve de bons paysans * qui
soupaient avec du petit salé. Après quoi l'on
servit du boudin. Une grande cruche pleine de
vin s'arrondissait devant le feu. On buvait le
vin chaud... C'étaient trois familles réunies qui
se régalaient à la fin de leurs semailles. Elles
étaient associées pour faire une charrue de
trois chevaux ».
M. Funck-Brentano cite également Mar-
montel, lui aussi fils de paysans et contempo
rain de Rétif. Il passa sa première jeunesse à
Bort, sur la Dordogne (Corrèze). « Sous le
même toit vivaient, outre le père et la mère,
les deux grand'mères, trois tantes et un
essaim d'enfants... Bort était un lieu où l'iné
galité des conditions et de fortune ne se faisait
presque pas sentir. Un peu de bien, quelque
industrie, un petit commerce formaient l'état
de presque tous les habitants... Chacun y était
libre et utile ».
Marmontel avait un petit camarade. Ses
cheveux blonds étaient toujours peignés avec
soin, son habit très propre dans sa simplicité,
son linge toujours blanc. Il s'appelait Durand.
Son père était laboureur dans un village voi
sin. « Comme il nous recevait, le bon, vieillard !
la bonne crème, le bon lait, le bon pain bis ! >
* Ma grand'mère, ajoute-t-il, me toisait
voir, comme autant de trésors, les provisions
faites pour l'hiver : son lard, ses jambons, ses
saucisses, ses pots de miel, ses urnes d'huile,
tes amas de blé noir, de seigle, de pois et de
fèves, ses tos de raves et de châtaignes, ses
lits de paille couverts de fruits. >
Le troupeau de la bergerie habillait la
famille de sa laine, que les tantes filaient,
ainsi que le chanvre qui donnait du linge...
« Ainsi, dans un ménage où rien n'était perdu,
de petits objets réunis entretenaient une sorte
d'aisance, et laissaient peu de dépense à faire
pour suffire à tous nos besoins. Le bois mort
dans les forêts voisines était en abondance et
presque en non-valeur ; il était permis à mon
père d'en tirer sa provision. L'excellent beurre
de la montagne et les fromages les plus déli
cats étaient communs et coûtaient peu ; le vin
n'était pas cher et mon père lui-même en usait
sobrement... »
(A suivre)
- Le Président Rivet a présenté au colonel
Barbe la liste de ses nouveaux collabora
teurs. Nous connaîtrons, la semaine pro
chaine, les noms de ceux qui auront mis
sion de mener à bien pour la saison 42-43,
les destinées du football. On nous a signa
lé que M. Groppi prendrait, probablement
la direction de la Commission de disci
pline.
*
**
MUTATIONS. De nombreuses muta
tions ont été refusées. Le bureau de la
Ligue sera, toutefois, appelé à solutionner
certains cas intéressants. Mustapha, du
Gallia, qui avait démissionné, restera, l’an
prochain, qualifié chef des coqs. Le RSA
parait être le club le plus favorisé en ce
qui concerne le recrutement des juniors. Le
litige reste toujours pendant entre le Gallia.
le RSA et le RUA au sujet du stade mu
nicipal. Il est plus que probable que le
Gallia et le RUA resteront locataires.
UNION SPORTIVE BLIDEENNE. —
Les jeunes gens de l'Union Sportive Bli-
déenne sont avisés que les entraînements
au football association reprendront pour la
saison 1942-1943. à dater du 11 août et au
ront lieu sur le stade du Club, les mardis
et vendredis à partir de 18 heures.
• BOULISME
XVII CONCOURS POPULAIRE DE
« L'ECHO D’ALGER » au jeu algérien.
L’A.S. Boulomanes Blidéens est chargée
de l’organisation de l’éliminatoire du sec
teur de Blida (Birtouta. Boufarik. Dalma-
tie, Oued-el-Alleug, La Chiffa, Mouzaïa-
ville).
Les inscriptions recueillies au siège so
cial, 4, avenue Amand-le-Goff (téléphone
27-48), seront arrêtées vendredi 7, à 18 h.
Jet du but, à 8 heures, sur les terrains
du Jardin Bizot, le dimanche 9 août.
CONCOURS D'EL-AFFROUN. — C’est
grâce à la quadrette Aranda, Gener,
Schambi et Cardinale, que les Boulomanes
Blidéens ont enregistré dimanche dernier
un nouveau succès en gagnant le beau
concours organisé par nos amis d’El-
Affroun.
Dans le concours complémentaire, les
quadrettes Vichot et Tauriac se sont tail
lées la part du lion en enlevant des 2 pre
miers prix.
Félicitons tous ces excellents joueurs et
souhaitons qu’ils confirment ces succès
dans les grandes compétitions à venir.
CONCOURS FEDERAL DU 23 AOUT
— Boulomanes de la région, réservez aux
Boulomanes Blidéens votre journée du 23
août. Un objet d’art et des médailles of
ferts par l'Echo d’Alger, et d’importantes
indemnités récompenseront les vainqueurs.
EXCURSION FINANCIERE
par J. LEFÈVRE-PAUL
SAMIDI
8
AOUT 1942
LE TELL
fondateur : A MAUGUIN (IBB4)
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NOUVELLES DE BLIDA
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LE TELL SPORTIF
Brevet Sportif National
I. L’Émission des Bons d’Epargne
L'opération est rn cours pour le compte
du Trésor Métropolitain. Elle s accompagne
d'une publicité considérable, mais d’un
tour nouveau et qui satisfait à l'une des
Idées fréquemment répétées dans cette
chronique.
Bien souvent, en effet, nous avons insis
te sur le caractère particulier de l'rpar-
ananl français depuis l'autre guerre : le
besoin Impérieux, presque maladif, de tar
der ses fonds disponibles. L'horreur de
l'immobilisation rat caractéristique de cette
epoque.
Le grand succès dans le financement
de l'autre guerre, puis dans les operations
de l'rnlrr-deux guerres, a été ta création
des valeurs mobilisables : le Bon du Trésor
sous de multiples aspects.
La caractéristique en est, non seulement
dans 1'écheanre rapprochée du rembourse
ment. mais dans la possibilité à tout mo
ment de « mobiliser s, la créance, de la
réaliser facilement et sans perte.
La formule du Bon escomptable en Ban
que. formule qui n'étalt pas nouvelle as
surément en 1918, qui remontait à de bien
vieilles traditions commerciales, mais qui
n'avait Jamais reçu pareil développement,
s'est révélée comme parfaitement adaptée
au goût de l'épargne française actuelle.
Les Bons d'Epargne sont dans la ligne de
ces grands succès qu'ont été les Bons de
la Defense Nationale, les Bons d'armement,
les Bons du Trésor, etc... Par leur duree de
4 années ils se placent entre les Bons pro
prement dits, dont la duree est actuelle
ment limitée à 2 années et les anciennes
obligations du Trésor à 8 aimées.
Ils sont plus attrayants que ces dernières
pour une première raison : l'encaissement
anticipe de 2 années d'interèls par déduc
tion sur le prix d'achat... Pour une seconde
raison : les ras d'abord limites à 4, mais
qui semblent devoir être multiplies, où le
remboursement anticipé peut être de
mandé.
Dey ruiner de lo guerre naîtra certainement
une Europe nouvelle. C'est là le ferme espoir
qui soutient les peuples meurtris. Déjà même
I on se préoccupe de savoir quelles seront les
conditions de cette Europe de demoin. Mais
l’horizon est encore trop incertain.
Quelles que soient cependant les botes de
cette reconstruction européenne, on peut dire
que l'Afrique est appelée 1 y jouer un réle
important, sinon prépondérant. Il semble même
assure que cette reconstruction ne sera réalisés
que par la constitution du bloc EURAFRIQUE,
car l'Europe et l'Afrique sont solidaire* ot
l’avenir no saurait dissocier leurs destins com
plémentaires. forges par des siècles de civili
sation méditerranéenne commun*.
0e tous temps, l'Ancien Continent et le
Continent noir ont été lies par des intérêts éco
nomiques puissants. L'Empire romain s'est
construit sur les ruines de Carthage
Il en est de même aujourd'hui.
L inventaire de tout ce que la Fronce et
l'Europe importaient, avant la guerre actuelle,
de tous les autres pays, révèle en effet qu une
très grande portie de ces importations prove
nait de l'Afrique, si bien que I on était en droit
de c*isiderer cette immense terre d abondance,
encore mal exploitée, comme capable de fbur-
nir, pour les besoins sans cesse croissants de la
France et de l'Europe, tout ce qui ne peut être
produit par le vieux continent.
L'Idée publicitaire du concours ouvert
au public pour suggérer de nouveaux cas
est heureuse parce qu'elle attire fortement
l'attention sur ce caractère essentiel du
nouveau type : sa * mobillsabllité ».
Nous avions déjà connu la possibilité de
compenser certains Impôts et taxes avec
des Bons de la Defense, notamment en ma
tière de droits de succession... faculté qui
avait d'ailleurs été obstinément refusée aux
porteurs algériens de Bons, le fisc algérien
n'acreptant pas en paiement des Bons mé
tropolitains.
A ce propos, il sera sage, si l'on prétend
placer des Bons d'epargne en Algérie, de
préciser que les mêmes avantages seront
réserves aux porteurs algériens qu'à ceux
de la Métropole ; car cela ne va pas sans
dire, nous rn avons fait l'expérience.
II. Le taux du crédit hypothécaire
Le Crédit Foncier de France suit l'exem
ple de l'Etat: Il adopte, pour ses obligations
à émettre, le taux de 3 1/2 %.
On ne peut que s'en réjouir, car s'il par
vient à remplacer les derniers emprunts
obligataires, ceux dr l'entre-deux guerres,
par les nouveaux titres, il réalisera une
économie considérable sur les intérêts qu'il
doit et, par conséquent, on peut espérer
qu’il abaissera proportionnellement le taux
des intérêts hypothécaires qui lui sont dûs.
N'oublions pas, rn effet, qur le Crédit
Foncier est un simple Intermédiaire qui
rmpruntr à l'Epargne publique dr l'argent,
sous forme d’obligation, pour le prêter
ensuite sur hypotheque. La différence entre
le taux qu'il paye et celui qu’il fait payer
représente le bénéfice qui lui est attribué
par la loi. Il va dr soi que cette différence
doit être maintenue à peu près constante
et que les circonstances ne peuvent pas lui
permettre dr réaliser une marge supplé
mentaire de bénéfices!.. Ce serait un vérita
ble cas de hausse illicite.
en Afrique, d immenses réserves de forces
hydrauliques, génératrices d'énergie ?
Mentionnons enfin, pour mémoire, l'or. Les
colonies du Soudan Français, de la Guinée
Française, de la Haute Côte d'ivoire, en ont
été, de tous temps, productrices et, pendant
des siècles, ce furent ces régions qui ravitail
lèrent l'Europe en or, par l'intermédiaire des
grondes caravanes sahariennes...
Mais si la mise en valeur d* l'Afrique
demande des moyens matériels et industriels
considérables, elle demande aussi des moyens
moraux.
Ces moyens materiels et industriels, c'est
toute l’Europe qui est capable de las fournir.
Or, il est un domaine où la France détient
un véritable monopole qu'elle doit conserver,
dans l'intérêt des Européens, comme dans l'in
térêt des Africains : c'est le domaine moral.
Quels qu'oient été ses gouvernements, la
France est la seule nation qui ait toujours pra
tiqué une colonisation humaine. C'est ce qui
lui a conquis le cœur de tous ses sujets ou pro
tégés africains et c'est pourquoi elle doit rester
la grande tutrice des populations africaines, en
cours d évolution.
Ainsi, dans la future exploitation rationnelle
du continent africain, outre sa participation è
l'équipement industriel, lo Fronce aura donc
demain un grand rôle à jouer : elle apportera
ton oppui moral à lo collaboration eurafricoin*.
■ PHARMACIES DE SERVICE. — Phar
macie BENSAID, téléph. 22-55, samedi
après-midi. Pharmacie FEREZ, téléphone
28-82, demain, dimanche.
■ MEDECIN DE GARDE. - Du diman
che 9 août, à six heures du matin, au
lundi 10, même heure, Docteur BACHIR.
30. rue Fourrier. Téléph. 26-61.
Docteur E. BARDENAT
Passage Féliu
Absente jusqu'au l* r septembre
■ CONSEIL MUNICIPAL. — Réunion
extraordinaire du Conseil Municipal le
vendredi 7 août 1942 à 17 h. 30, salle du
Conseil.
Ordre du Jour : Projet d'échange de ter
rain avec l'Armée. Questions connexes.
■ AVIS DE LA MAIRIE. - Le Maire de
Blida informe les intéressés que, contrai
rement à l'annonce publiée dans les jour
naux, l'Hôtel Bay, à Chréa, ayant la
possibilité de se ravitailler, reste ouvert
obligatoirement.
Matériaux de Construction
Aimé MASCHERPA
16, rue Pélissier, — Téléphone 20-24
H CITATION. — Nous relevons avec plai
sir dans la liste des bénéficiaires de cita
tions accordées par la Commission des
récompenses de la guerre 39-40, présidée
par le général d'Armée Dentz, le nom de
notre concitoyen, le médecin capitaine
Belicha Albert-Clément, déjà chevalier de
la Légion d’Honneur et Croix de Guerre
des T.O.E., fait prisonnier le 18 juin 1940,
dans la région de Pithiviers.
Le médecin capitaine Belicha vient d’“tre
libéré du Frontstalag 153. Ancien élève du
collège de Blida, le médecin capitaine
Belicha est issu d’une vieille famille de
notre ville.
Nous lui adressons nos sincères félici
tations.
Illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
BACCALAURÉAT
Session de septembre-octobre
EPREUVE DE LANGUE VIVANTE. —
L’épreuve désignée par le tirage au sort est
pour la session de septembre 1942 :
« THEME-VERSION ».
Cette épreuve sera subie :
1" Par les candidats de la série A prime,
dans leur langue unique ;
2" Par les candidats de la série B, dans
la langue mentionnée la première sur leur
demande d’inscription.
La seconde épreuve (DISSERTATION),
sera subie par les candidats de la série B
dans la langue mentionnée la deuxième
sur leur demande d’inscription.
Les deux épreuves de la série B seront
subies dans la même séance et dureront
une heure et demie chacune.
NOTE. — Les épreuves écrites auront
lieu à partir du lundi 28 septembre, dans
les mêmes centres qu’en juin. Les horaires
seront publiés ultérieurement.
Il n’est pas accusé réception des deman
des d’inscription ; les bulletins de verse
ment, dont l’envoi commencera sous peu.
en tiennent lieu. Les candidats en double
mention recevront les deux bulletins sépa
rément. e
CORRESPONDANCE. — Dorénavant,
toute la correspondance concernant le bac
calauréat devra être adressée à Monsieur
le Directeur du Service du baccalauréat,
5, rue du Docteur-Trabut, à Alger. (Joindre
enveloppe avec adresse pour réponse).
RAVITAILLEMENT
Viande de boucherie
Le Maire rappelle aux Estiveurs Bli-
déens en vavances à Chréa. mais Inscrits
chez un boucher de la ville, qu’ils ne peu
vent percevoir leur viande à la fois à Chréa
et à Blida.
Les intéressés, d’une part, et les bouchers
de l’autre, sont prévenus qu’un contrôle ri
goureux sera exercé à cet effet et que toute
perception ou distribution faisant double
emploi engagerait leur responsabilité.
Ordre de distribution
des bons de consommation
Semaine du 10 août au 15 août 1942. —
Lundi 10, P, Q, R, S j Mardi 11, T, U, V,
W, X, Y, Z ; Mercredi 12, A, B ; Jeudi 13,
C, D, E, ; Vendredi 14, F. G, H, I, J, K ;
Samedi 15, L, M, N, O.
Fermeture des charcuteries
pendant le mois d'août 1942
Par arrêté du Gouverneur général de
l’Algérie, en date du 28 juillet 1942, et à
titre exceptionnel, les charcuteries seront
fermées pendant toute la durée du mois
d'août 1942.
RAVITAILLEMENT POUR UTILISA
TEURS. Par note circulaire, en date du
29 juillet, la Préfecture d'Alger a prescrit
de réduire de moitié, pendant le mois
d'août, les attributions d'huile, café et
thé aux utilisateurs.
ATTENTION ! C'est bien le dimanche
9 Août, en motinée, o 15 heures 30, que sera
donné, au THEATRE MUNICIPAL, le
CONCERT DE GALA
organisé sous les auspices de M. le Préfet
d Alger, au profit des Œuvres départementales,
avec Aiec BARTHUS et toute sa troupe
Inscriptions pour le jeu des portraits et le
concours de chant au bureau de location.
CARNET
NAISSANCE. — Un garçon, Georges-
Claude. est né au foyer de Mme et de
notre dévoué collaborateur Monsieur Jean-
Baptiste Roche, chef linotypiste.
Nous félicitons vivement les heureux
parents et formons pour ce quatrième en
fant des vœux de bonheur et de prospérité.
MARIAGE. — Samedi eut lieu, dans
l’intimité, en l'église Saint-Charles, le ma
riage de Mlle Noellie Galdiès. employée à
la Librairie A. Mauguin et fille de Madame
Paul Galdiès, avec M. Eugène Feuillard, de
Périgueux, caporal-chef à la Base Aérienne
de Blida.
Nous formons pour les jeunes époux les
meilleurs vœux de bonheur.
ETAT CIVIL OU H JUILLET AU * AOUT 1942.
— Naissances européennes. — Fernande-Pau
lette Zembro ; Georges-Claude Roche ; Miraille-
Berthe Ferrer ; Christian-Marc-Albert Morin ;
Christiane-Marie-Emma Jeon ; Gilbert Gimenez ,
Juliette-Armande Ballestcr ; Gérard-René-Mar te -
Dominique Jourdon ; Guy-Gilbert-René-Antome-
Marie de Malglaive
Publications de moriage. —- Emile-Jean Vogue,
Maréchal des Logis ou 65* R.A.A. et Emma-Joséphine-
Dolorès kipoll, à Blida ; Ah Chikh, mécanicien à
Blida et Marcelle-Marle-Samar à Bône ; Marcel
Fink, commis de bourse à Nantauil-sur-Marne
Mariages célébrés. — Eugène Feuillard, caporal-
chef, Base Aérienne et Noellie Galdiès, employée de
commerce à Blida ; Théodore Jover, laitier et Marie-
Thérèse Cruciani à Blida ; Robert-Emile-Mathieu
Alazet, tailleur et Lucienne-Jeanne Rondo à Blida ;
Paul Gibaud, employé de chemin de fer et Marie-
Louise Michel, institutrice o Blida ; Lucien-Louis
Régnault, Maréchal des Logis au 65* R.A.A, et
Emilie-Thérèse Calatayud à Blida.
Décès européens. — Jacques-Louis Muller, 18 ans.
Les «preuves du Brevet Sportif National,
pour le district de Blida-Mitidja, se sont
déroulées le dimanche 2 août, au stade Duruy,
sous la présidence du colonel Creusot, chef du
district, et avec l'arbitrage de M. Félix Roux.
Les résultats furent particuliérement bc»l-
lonts, puisque 154 garçons furent admis, sur
160 présentes — soit 97 pour 100 de reçus —
et que les 21 filles qui s étaient présentées
turent toutes odmises — soit 100 pour 100
de succès.
Voici la liste des candidats reçus ;
FILLES
Al Minime* (nées en 1929-19301
6 présentée» — 6 reçues
E. P.S. : Ceccaldi Gilbcrte, Olive Josione,
Sonchis Josette, Cherki Poule, Roberto Mar
guerite, Richardi Nelly.
Bl Cadettes (nées en 1927-1928)
10 présentées — 10 reçues
F. C.6. ; Ben Abdallah Sophie, Ben Abdallah
Zezette, Cazenave Hélene, Dieudonne Evelyne.
U.SB : Arnaune Gilberte, Bailly Poule,
Blanquer Christiane.
E. P.S. : Marques Denise, Pelletreau Jacque
line, Tibert Huguette.
C) Juniors inées en 1924-1925-19261
S présentées — S reçues
F. C.B. : Ben Abdallah Salima, Juanedo
Lucienne, Pelletreau Jeanine.
U.S.B.: Hernandez Paulette, Pâtissier Nancy.
GARÇONS
• Al Minimes (nés en 1929-1930)
21 présentés — 21 reçus
F.C.B. : Ballester Georges, Gner Georges,
Lapeyre René, Ventura Paul.
U.S B. : Riéra Georges, Voirin Odet, Yahia
Soum, Blanquet Christian, Pignol Jean, Selimi
Djilali, Ribet Henri, Blanquer Jean, Borelli
Georges, Biglio Serge, Marouz Mohamed.
U.S.M.B. : Abdeilakmi Mustapha, Benazza
Mohamed, Djebbor Benacer, Saftar - Zittoun
Mohamed, Saftar - Zittoun Abderrohmane,
Zouraghi Rachid.
B) Jeunes cadets (nés en 1927-1928)
31 présentés — 30 reçus
F.C.B. : Braun Norbert, Climent Georges,
Dalbigot Pierre, Marfaing Jean, Meziam
Kherredme, Pico Jeon-Pierre, Faroudja Joseph.
U.S.B. : Crivelli Pierre, Pons Albert,
Achraoui Mohamed, Poilleux Rogpr, Selimi
Abdelkader, Metalechtam Hamed, Bouknaoui
PETITES NOUVELLES SPORTIVES
M. Donadieu, entraîneur de la section
d'athlétisme du FCB, qui a effectué, tout
dernièrement, un staae à Toulouse, vient
d'être nommé mombur-chef à Antibes.
Monsieur Donadieu reviendra probable
ment parmi nous en janvier od février.
Nous lui présentons nos plus cordiales fé
licitations.
Martin, élève de M. Donadieu et cham
pion du département d'Alger des 200 mè
tres plats, est actuellement à Grasse. Il a
réalisé, sur la piste de l’Etoile Sportive, le
200 mètres en 24" et le 100 mètres en
11" 3/10". Nous apprenons que cet athlète
travaille en ce moment pour entrer comme
élève-moniteur à Antibes. Nos félicitations.
• BASKET BALL
Le FCB, grâce à de nombreuses muta
tions, possédera cette année une équipe
encore plus solide que celle de l'an der
nier qui n’a jamais été battue. Palmade,
capitaine de l’équipe, doit avoir le sourire.
Mohamed, Dochot Jacques, Masse Marcel,
Moiiko Jean, Voiron André, tzzeroug Moha
med.
U.S.M.B. : Benhsso Abdelkader. Cherrati
Chemseddine, Fertera Mahmoud, Ghoman
Ahmed, Kola Nordme, Menouar Hassen,
Medah Mohamed, Nocet Mahfoud, Reguieg
Bachir, Sidi Ikhitf Mohamed, Tohar, Choouch
Mohamed.
Cl Cadets Inès en 1925-19261
53 présentes — 48 reçus
F.C.B. : Bertomeu Raymond, Bolc Lucien,
Borjo Vincent, Bottoro Bernard, Botelia Gilbert,
Felip Rene, Foissac Gérard, Minois Guy, Maurel
Yves, Ollier Roger, Orta Roger, Podiüa Eugène,
Quintono Armand, Lapeyre Georges.
U.S.B. : Bendjiar Ahmed, Malieck Mohamed,
ZiMel Robert, Voirin Norbert, Baron Georges,
Pascual Albert, Rippoll Pierre, Siliveri Marcel,
Llopis Georges, Liorens Yvon, Sonsonneth
Lugene, Morla Robert, Pérez Paul, Guarguillo
Louis, Zarogoza Monuel, Midoum Belkocem,
Kalia Mohomed, Brozi Ahmed, Llinorès René
U.S.M.B. i Bernou Mohamed, Bengheziel
Abderrohmane, Bendali Mustapha, Belhad| Mo
homed, Chérit Moulono, Djebbor Aômar, Harb
Bouziane, Keboili Ahmed, Menacer Abdelka
der, Nocet Rachid, Reguieg Ali, Slimane Ben-
youcef, Telai Rachid, Youssari Embarek, Zou-
raghi Mahmoud.
Juniors Inès en 1923-19241
55 présentés — 55 reçu»
F.C.B. : Ait-Ali Mohamed, Aznog Jean,
Bataillou Georges, Bertomeu Vincent, Bover
Henri, Boulet Emile, Bottoro Christian, Bereli
guer Yvon, Blonc André, Clément Jocques,
Dplouli Mustopho, Fiol Pierre, Fouchter Marcel,
Gille André, Koch Ali, Large George, Lapez
Lucien, Ripoll Liébert, Seillès Edouard, Simon
Jocques, Tain Jean-Morte, Tortosa Henri.
U.S.B. : Gambier Lucien, Misse Gérald,
Blanes Henri, Roux Jean-Claude, Bouzouidja
Ahmed, Djellouli Mohamed, Liotier Gaston,
Tardivon Rene, Rippoll Georges, Riéra Louis,
Ezzeroug Brahim, Beldjerdy Mohamed, Silve
Noël, Hadmida Touftie, Loidi Mustopho.
U.S.M.B. : Alikhodja Ben Aissa, Armid
Mohomed, Beglol Mohamed, Bensamed, Kod-
dour, Boukloum Aderrahmane, Boucheket
Mohomed, Boukn Ahmed, Brahim Larbi, Doh-
mouche Ahmed, Djoudad Abdelkader, Lazli
Mohamed, Laichour Abdelaziz, Riam Khaled,
Otmani Ahmed, Kiar Nordme, Yantren Moha
med, Yahiaoui Abdelkader, Benelfoul Khaled.
• ATHLÉTISME
M. Fermond, qui a remplacé M. Dona
dieu pendant son absence, est actuellement
à Toulouse, où il doit disputer le champion
nat militaire de saut en hauteur.
MM. Jacques André et Fabre, du FCB,
sont également en France où ils doivent
egalement, chacun dans leur catégorie, dis
puter le championnat de France militaire :
Jacquet André courra les 400 mètres piats
et 400 iFiètres haies ; Fabre les 100 et 200
mètres.
• BOXE
La section de boxe du FCB est actuelle
ment en relations avec la Fédération
d’Alger pour organiser, à Blida, une grande
soirée au cours de laquelle deux combats
professionnels auront lieu. On parle de
Germain Pérez, champion de France.
• FOOTBALL-ASSOCIATION
AU BUREAU I)E LA LIGUE D ALGER.
LE MONDE DE DEMAIN .iiiHaiiiHttimiotftiiNimtaiiitiiiiiiNaitiiimiiNaimi
EURAFRIQUE
Par Pierre BERTSCH
|
IHIIIIIIIIIUIIIlIffi
On sait, por exçmple, que les corps gras sont
à la base de i alimentotion humaine , or, aucun
continent n'est meilleur producteur de matières
grasses végétales que l'Afrique noire.
Qu'il s'agisse, d'autre part, de figues, de
dattes, d oranges, de citrons, de bananes,
d'ananas et de nombreux autres fruits, de
cacao, de café, de topioca, d'amidon, de fibres,
de textiles, de coton, d'extraits tannants et de
bien d'autres matières comestibles ou indus
trielles, l'Afrique est à même de faire face aux
besoins da lo Franco ot d'une grande portie de
l'Europe. Elle est un Inépuisable grenier dont
nous n'avons fait qu'entrevoir, du rivage, les
ressources variées.
On peut juger de l'importance que prendra
l'apport africain dans le ravitaillement de
l'Europe, por celui de l'Algérie, actuellement,
sur le marché métropolitain.
En mai 1941, la France recevait 281.588
quintaux de denrées principales. En mai 1942,
elle en a reçu 326.658.
Parmi les produits les mieux représentés,
on relève : les carottes, avec 147.366 quin
taux (contre 51.064 en mai 1941 ) ; les pom
mes de terre, avec 126.429 quintaux (contre
80.032.
Au chiffre dés denrées diverses (fruits secs
et dérivés), même accroissement 20.492
quintaux, (contre 10.354 en mai 1941).
Les carottes d'Algérie, avant-guerre, totali
saient à peine 80.000 quintaux sur le mar
ché français. L'an dernier, elles dépassaient
400.000 quintaux.
Ces quelques chiffres, empruntés aux expor
tations nard-africaines seules, permettent d'en
trevoir l'importance que pourra prendre plus
tard le continent africain, quand son exploita
tion sera organisée.
Mais là n'est pas la seule richesse de cette
terre féconde. L'Afrique peut également pro
duire une grande quantité de carburant et de
lubrifiants végétaux. Lorsque, la paix enfin
rétablie, les transports maritimes sillonneront
les océans en toute sécurité et reprendront leur
rythme normal, elle pourra alimenter la France
et l'Europe en pétrole végétal, en carbone
végétal, en alcool végétal qui compenseront la
pénurie d'essence.
Restent enfin les ressources de son sous-sol...
Elles sont considérables et s'il ne s'est pas
encore révélé producteur important de pétrole
et de houille, c'est que des forces occultes,
aujourd'hui démasquées, se sont toujours oppo
sées aux découvertes encourageantes des pre
mières prospections.
Le sol de l'A.O.F. révèle partout le minerai
de fer. En maints endroits, à Bamako, à Ségou,
dans tout le Soudan, de riches gisements de
bauxites pourraient être immédiatement ex
ploités.
Certes, cette exploitation soulèverait le pro
blème de la force motrice, mois n'y a-t-il pas,
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiHiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiinii
Etaient-ilt vraiment si pauvres, ti malheu
reux, si opprimés que nos manuels d'histoire
nous l'ont répété sur tous les tons et dans un
but évidemment tendancieux : celui d'exalter
la Révolution et ses conséquences I
Bien qu'il soit difficile, aujourd'hui, de nous
en foire une idée précise, les documents abon
dent qui peuvent nous éclairer sur ce point, et
il serait facile, en prenant la peine de compul
ser les archives de nos villages, d'en susciter de
plus démonstratifs encore et de première moin.
Au demeurant, si l'enquête reste ouverte,
nous possédons force mémoires, lettres, souve
nirs, livres de raison, récits du temps, sans
parler des actes publics. Je sois bien que tout
ne s'écrivait pas, il s'en faut de beaucoup. Mais
parmi les témoignages qui nous restent, il est
toujours possible de citer, en face d'une note
affligeante et amère, une autre qui la contredit.
D'ailleurs, tout change avec l'année, la
région ; tout peut varier selon l'état des récol
tes, les intempéries, les difficultés de circula
tion des denrées de province à province. Com
ment dès lors se faire de la situation des
paysans, il y a deux ou trois siècles, une opi
nion d'ensemble qui ne comporte pas un
énorme coefficient d'erreur ?
Même plus près de nous, même aujourd'hui,
si l'on demandait aux Fronçais d'âge mûr de
dresser un tableau impartial de lo manière dont
vivaient les paysans et les ouvriers, ou temps
de leur jeunesse, soit environ 1900, combien
seraient fort embarrassés de le faire avec quel
que justesse ? Pour ne parler que des ruraux,
auprès de gens fort à leur Oise, n'en avons-
nous pas connu pour qui les repas avec viande
pouvaient passer pour une sorte de luxe, mois
qui pourtant n'ovaient jamais enduré la faim,
car ils récoltaient en suffisance blé, pommes
de terre, légumes, fruits..., et cela dans les
régions les moirls favorisées ? Je me souviens
de très modestes cultivateurs provençaux qui
étaient nos voisins de campagne pendant la
saison des vacances. S'il leur arrivait de se
plaindre quelque peu, non de la pénurie, mais
de la monotonie de leurs menus, c'était tou
jours en plaisantant, et non sans esprit :
« Aujourd'hui, disait le père, nous mangeons
des continues, et demain nous aurons des sans
cesse ». Les « continues », c'étaient les pom
mes de terre, et les « sans cesse », les haricots,
pois chiches ou autres féculents. Cela n'allait
pas plus loin. Encore ces braves gens, établis
sur une maigre terre, pouvaient-ils compter
parmi les pauvres. Mais combien d'autres, qui
auraient pu vivre sur un pied plus large, simu
laient une demi-pauvreté, soit par avarice, soit
par habitude paysanne, afin de faire moins
envie et de payer moins d'impôts ?...
Je possède un cahier manuscrit rédigé pat
mon arrière-grand-père et où il raconte les
événements de sa jeunesse, sous le premier
Empire, de 1807 à 1815, époque où des
LES PAYSANS
SOUS L'ANCIEN RÉGIME
■ par Albert CONSTANT =
Professeur au Lycée de Rabat
guerres incessantes désolaient la France. Il
était né à Ollioules, en Provence, et avait de
fréquents contacts avec les campagnards.
Eh bien ! Il n'est jamais question, dans ces
lignes sincères, de misère ou de privations
parmi les humbles laboureurs qu'il fréquentait.
■ ■■
Mais il s'agit de l'Ancien Régime. M. Thierry
Maulnier, dans une récente étude publiée par
L'Action Française, fait observer que l'Ancien
Régime est une période bien longue et qu'il
conviendrait d'abord d'y faire la distinction des
régions, des époques et des circonstances. L'une
des périodes les plus critiquées est notamment
le XVII e siècle et il semble hors de conteste
que la misère des paysans y fut souvent réelle.
Cela étant admis, est-il bien équitable de met
tre toujours cette misère au compte du régime
politique ? Ne faudrait-il pas en rendre plutôt
responsable non seulement les séries de mau
vaises récoltes, dues aux hivers très rigoureux,
à la grêle, à la sécheresse, mais encore les
luttes civiles dites guerres de religion, les trou
bles de la Fronde, les désordres que le pouvoir
royal avait à apaiser ou à réprimer, et qui
tendaient à l'affaiblir, tout en ruinant le
pays ? Il est indiscutable qu'après trente-neuf
ans de guerres religieuses atroces (1559-
1598), où la royauté, tiraillé entre les deux
partis, tentait de mettre fin à des divisions
mortelles, la France était épuisée et la misère
des paysans très grande. Mais il est bien diffi
cile d'en imputer la seule responsabilité à
l'Etat monarchique. De même, la terrible guerre
civile, qui dura de 1649 à 1652 et qui fut sus
citée par la Fronde des Princes contre l'auto
rité royale, eut de déplorables conséquences
pour la prospérité française. C'est pourquoi il
serait singulièrement injuste d'en faire porter
le poids à l'autorité régulière qui s'employait
de toutes ses forces (plus ou moins heureuse
ment, certes, mais toujours en bonne inten
tion) à mettre fin à ces excès et à ces causes
d'appauvrissement. C'est un peu comme si
nous jugions des intentions politiques et des
ressources économiques de l'époque contempo
raine par le déséquilibre, les souffrances et les
privations qui marquèrent la guerre de
1914-1918, pour ne point parler de celle-ci.
Il ne faut mettre en parallèle que des choses
comparables, et, en pareille matière, se mon
trer prudent, éviter de c monter en épingle »
les effets de circonstances exceptionnelles.
En sens inverse, la prospérité économique et
financière, le bien-être matériel qui caractéri
sent le XIX e siècle furent beaucoup moins le
fruit d'un état politique que l'effet du progrès
scientifique et technique dans tous les domai
nes : ce fut là un phénomène universel et les
résultats s'en firent sentir dans les pays et sous
les régimes les plus opposés. Essor industriel
dû à l'extension du machinisme et au dévelop
pement du crédit, importance et facilité des
échanges, augmentation du rendement agri
cole, en furent les principaux facteurs. On
peut pourtant souligner que les progrès de
l'agriculture, encouragés par les pouvoirs pu
blics, furent grands dans la France du
XVIII e siècle, et que l'ère de paix réparatrice
assurée par la Restauration favorisa sans con
teste, dans notre pays, l'enrichissement des
classes moyennes et le bien-être général.
Ne parlons donc que pour mémoire des
célèbres passages de La Bruyère et de
Saint-Simon, dont les opinions peuvent être
récusées comme excessives et peut-être ten
dancieuses, pas plus que nous ne tiendrons
compte, en sens contraire, de certains récits
trop idylliques, celui, par exemple, où Sébas
tien Mercier nous décrit une noce champêtre,
un festin de village « où le rire ingénu, la
table dressée sur l'herbe..., le broc de vin
toujours rempli, le veau entier rôti et dépecé,
mettent chaque convive en état d'allégresse... »
De tels témoignages sont trop partiels, trop
particuliers, et sans doute trop littéraires pour
avoir une grande valeur et ne sauraient, en
tous cas, être tenus pour la règle.
■ ■■
Adressons-nous plutôt à un ouvrage sérieux,
objectif, documenté aux bonnes sources, com
me L'Ancien Régime, de Funck-Brentano. Nous
y trouvons nombre de citations d'écrivains de
diverses époques, notamment celle qui nous
intéresse le plus ici, le XVIII* siècle.
L'un de ces auteurs est des plus connus :
Rétif de la Bretonne. Paysan lui-méme, né
dans un village de l'Yonne (en 1734), il
connait admirablement les paysans et nous o
laissé sur la vie rurale plusieurs ouvrages pré
cieux.
« Les habitants (de Sacy et de Nitry, dans
l'Yonne) étaient possesseurs de leur finage
presque entier ; chacun cultivait ses terres,
avait des bestiaux en proportion de ses four
rages et les engrais dont il avait besoin. »
En passant dans le village de Puits-de-Bon
(Yonne), Rétif, accompagné d'un ami, frappe
à une porte et trouve de bons paysans * qui
soupaient avec du petit salé. Après quoi l'on
servit du boudin. Une grande cruche pleine de
vin s'arrondissait devant le feu. On buvait le
vin chaud... C'étaient trois familles réunies qui
se régalaient à la fin de leurs semailles. Elles
étaient associées pour faire une charrue de
trois chevaux ».
M. Funck-Brentano cite également Mar-
montel, lui aussi fils de paysans et contempo
rain de Rétif. Il passa sa première jeunesse à
Bort, sur la Dordogne (Corrèze). « Sous le
même toit vivaient, outre le père et la mère,
les deux grand'mères, trois tantes et un
essaim d'enfants... Bort était un lieu où l'iné
galité des conditions et de fortune ne se faisait
presque pas sentir. Un peu de bien, quelque
industrie, un petit commerce formaient l'état
de presque tous les habitants... Chacun y était
libre et utile ».
Marmontel avait un petit camarade. Ses
cheveux blonds étaient toujours peignés avec
soin, son habit très propre dans sa simplicité,
son linge toujours blanc. Il s'appelait Durand.
Son père était laboureur dans un village voi
sin. « Comme il nous recevait, le bon, vieillard !
la bonne crème, le bon lait, le bon pain bis ! >
* Ma grand'mère, ajoute-t-il, me toisait
voir, comme autant de trésors, les provisions
faites pour l'hiver : son lard, ses jambons, ses
saucisses, ses pots de miel, ses urnes d'huile,
tes amas de blé noir, de seigle, de pois et de
fèves, ses tos de raves et de châtaignes, ses
lits de paille couverts de fruits. >
Le troupeau de la bergerie habillait la
famille de sa laine, que les tantes filaient,
ainsi que le chanvre qui donnait du linge...
« Ainsi, dans un ménage où rien n'était perdu,
de petits objets réunis entretenaient une sorte
d'aisance, et laissaient peu de dépense à faire
pour suffire à tous nos besoins. Le bois mort
dans les forêts voisines était en abondance et
presque en non-valeur ; il était permis à mon
père d'en tirer sa provision. L'excellent beurre
de la montagne et les fromages les plus déli
cats étaient communs et coûtaient peu ; le vin
n'était pas cher et mon père lui-même en usait
sobrement... »
(A suivre)
- Le Président Rivet a présenté au colonel
Barbe la liste de ses nouveaux collabora
teurs. Nous connaîtrons, la semaine pro
chaine, les noms de ceux qui auront mis
sion de mener à bien pour la saison 42-43,
les destinées du football. On nous a signa
lé que M. Groppi prendrait, probablement
la direction de la Commission de disci
pline.
*
**
MUTATIONS. De nombreuses muta
tions ont été refusées. Le bureau de la
Ligue sera, toutefois, appelé à solutionner
certains cas intéressants. Mustapha, du
Gallia, qui avait démissionné, restera, l’an
prochain, qualifié chef des coqs. Le RSA
parait être le club le plus favorisé en ce
qui concerne le recrutement des juniors. Le
litige reste toujours pendant entre le Gallia.
le RSA et le RUA au sujet du stade mu
nicipal. Il est plus que probable que le
Gallia et le RUA resteront locataires.
UNION SPORTIVE BLIDEENNE. —
Les jeunes gens de l'Union Sportive Bli-
déenne sont avisés que les entraînements
au football association reprendront pour la
saison 1942-1943. à dater du 11 août et au
ront lieu sur le stade du Club, les mardis
et vendredis à partir de 18 heures.
• BOULISME
XVII CONCOURS POPULAIRE DE
« L'ECHO D’ALGER » au jeu algérien.
L’A.S. Boulomanes Blidéens est chargée
de l’organisation de l’éliminatoire du sec
teur de Blida (Birtouta. Boufarik. Dalma-
tie, Oued-el-Alleug, La Chiffa, Mouzaïa-
ville).
Les inscriptions recueillies au siège so
cial, 4, avenue Amand-le-Goff (téléphone
27-48), seront arrêtées vendredi 7, à 18 h.
Jet du but, à 8 heures, sur les terrains
du Jardin Bizot, le dimanche 9 août.
CONCOURS D'EL-AFFROUN. — C’est
grâce à la quadrette Aranda, Gener,
Schambi et Cardinale, que les Boulomanes
Blidéens ont enregistré dimanche dernier
un nouveau succès en gagnant le beau
concours organisé par nos amis d’El-
Affroun.
Dans le concours complémentaire, les
quadrettes Vichot et Tauriac se sont tail
lées la part du lion en enlevant des 2 pre
miers prix.
Félicitons tous ces excellents joueurs et
souhaitons qu’ils confirment ces succès
dans les grandes compétitions à venir.
CONCOURS FEDERAL DU 23 AOUT
— Boulomanes de la région, réservez aux
Boulomanes Blidéens votre journée du 23
août. Un objet d’art et des médailles of
ferts par l'Echo d’Alger, et d’importantes
indemnités récompenseront les vainqueurs.
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