Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-22
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Type : texte texte
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Langue : français
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Description : 22 janvier 1929 22 janvier 1929
Description : 1929/01/22 (Numéro 21). 1929/01/22 (Numéro 21).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2007
JOURNAL DES DEBATS DU MARDI 22 JANVIER 1939
en France nous l'avions trouve fort préoccupe
de tout ce qui touche à l'éducation et a l'ins-
truction nous avions passé avec lui des con-
ventions fort intéressantes pour la dirïusion de
Notre culture, pour le déevioppcment des œu-
vres que nous entretenions ehex )ui et qui main-
tiennent. entre i'Inde et la Perse, notre in.
nuence. Plaignons donc, en souhaitant que son
sort ne soit pas déRnitif. ce jeune souverain
qui sut donner à son pays l'indépendance. <: H
a tente quelque chose de grand ?, déclare avec
raison le 7'tMM. Et, disons avec !a..Bt'rMu'M.
<7Ac; Po~: A notre avis, un échec du roi
AmanonUah serait, en même temps, un échec
pour la civilisation. >
Les cérémonies et réunions a'hier
UNE FETE DE LA MUTUALITE
A CHARTRES
Une ~ëte de la mutualité a eu lieu hi.er, à
Chartres, sous ]a présidence de M. Gaston
Rousse), conseiller d'Etat, en présence de tous
!es parlementaires d'Eure-et-Loir, à l'occasion
des noces d'argent de l'Union des sociétés de
secours mutuels du département. Au cours de
rassemblée générale, tenue au foyer ~du théâtre,
M. Beck, directeur de la 7~fa)tf' M;)(énuméré les multiples avantages réservés aux
mutualistes de tout ordre dans la loi des assu-
rances sociales.
Au banquet qui a suivi, d'éloquents discours
ont été prononcés par MM. Maurice Viollette et
Roussel, qui ont montré les bienfaits qu'on est
en droit d'espérer d'une combinaison de l'.initia-
tive individuelle et de l'intervention de l'État.
De nombreux mutualistes ont été l'objet de
distinctions, parmi lesquels M. Leydet, préfet,
tt Mme Maurice Maunoury, veuve de l'ancien
ministre de l'intérieur, titulaire de la médaille
d'or de la mutualité.
UN MEETING DE LOCATAIRES
Un meeting réunissait, hier après-midi, au
gymnase Japy, sur l'invitation de la Fédération
des locataires de la région pansienne, plusieurs
milliers d'auditeurs qui ont, en fin de séance,
voté l'ordre du jour suivant:
Les locataires protestent énergiquement contre
le projet de loi Barthou ainsi que contre l'atti-
tude de la commission de législation civile et
criminelle qui tend à en aggraver les consé-
ttuences.
Us considèrent le projet de loi actueltëment
en discussion comme le troisième échelon vers
le retour au droit commun.
Ils protestent notamment contre les -nouvelles
augmentations des loyers que t'en veut imposer
aux locataires et contre le dessaisissement de la
Chambre en faveur du Conseil d'Etat.
Us réclament, entre autres, que J'en limite le
droit de reprise aux seuls propriétaires qui
pourront arguer d'un motif légitime, et que l'on
supprime complètement l'article 2!, cause de
nombreuses expulsions.
Considérant~que le projet Barthou ne tient
aucur. compte des revendications générales des
locataires, ils réclament à nouveau: 1° l'organi-
sation municipale du logement (limitation du
droit d'occupation, placement locatif, requis;-
tion 2° organisation de la prud'homie locative
3* adoption d'un programme complet de cons-
truction, d'après les bases adoptées dans les
congrès de l'U.C.L.
MANIFESTATIONS CATHOLIQUES
A NANCY
Le cardinal Binet, archevêque de Besançon,
assisté de Mgr de La Celle, évoque de Nancy
et de Toul, a présidé hier, à Nancy, trois impor-
tantes manifestations catholiques.
La matinée a été consacrée aux associations
de femmes et l'après-midi aux associations
d'hommes et aux fraternités des quatorze pa-
roisses nancéennes.
Pendant l'office solennel qui clôtura la jour-
née et qui fût célébré à 17 heures, à la cathé-
drale, en présence d'une foule de 4.000 hommes,
le cardinal Binet prononça un éloquent sermon
dans lequel, faisant allusion à l'attitude des
membres de l'Action française, il déclara no-
tamment
La véritable obéissance pour les catholiques
se résume dans l'obéissance absolue au Saint-
Père et dans l'exécution loyale et fidèle de
toutes ses volontés et de toutes ses décisions
sans exception.
LES REVENDICATIONS
DES MUTILES DU TRAVAIL
j~es mutilés adhérents à la Fédération natio-
nale des mutilés du travail (section de la Seine),
s'étaient réunis hier, très nombreux, au gym-
nase Jean-Jaurès. Le secrétaire fédéral, M Mar-
cel, a exposé le programme de leurs revendi-
cations à MM. Durafour, ancien ministre;
Brunet et Gratien, députés, qui se sont décla-
rés pleinement d'accord avec eux. En fin de
Séance, un ordre du jour fut adopté aux termes
duquel les intéressés réclament:
1° Le vote immédiat des péréquations au taux
actuel du coût de la vie 2° le vote d'urgence,
sans restrictions, par la Sénat, du projet de re-
fonte de la loi de 1918 '3° la rééducation pro-
fessionnelle des mutilés du travail; 4* le droit
aux mêmes avantages que ceux concédés aux
mutilés de guerre: appareils de prothèse, ~ne
réduction sur les chemins de fer, les emplois
réservés obligatoires, la création de délégués à
la sécurité pour faire disparaître, dans une large
mesure les accidents du travail.
LE CENTENAIRE DU MUSEE FABRE
M. François-Poncet, sous-secrétaire d'Etat
.aux. beaux-arts, accompagné de MM. Joubin,
directeur de la .bibliothèque d'art et .d'archéo-
logie de Paris, et Jean Cul<ïrey,.con hier matin, à 9 h. 3o, à Montpellier, pour prési- j-
CR!PPË~GMMULES~
1~ÛILLETUN DÛ-dUURNAL DES D~BA'~
MmMTON DU JOURNAL MS DÉBATS
du 2~ ittuvier i~SO t32J
Le Boudier de ta Hame
par HENRY JAGOT
Je ne vois pas, dit Henriette, les dents
eoudainemcnt serrées, ce à quoi vous faites
allusion. Je ne crains rien pour. moi, et j'ai
le sentiment d'accomplir un devoir, non pas
seulement envers les morts, qui n'en dormi-
ront que mieux, mais aussi envers les vt-
vants, mon père et moi-même.
Le médecin n'était pas de ceux qui s'attar-
dent à des luttes inutiies.
Nous verrons! conclut-H.
II regarda l'heure à sa montre.
Je vais prendre congé de M. GerbeHj)
et rentrer chez moi 1 dit-il. On ne sait pas ce
qui peut arriver. Je n'ai pas un seul malade
pour le moment, mais il y a l'accident pos-
sib)e, surtout en la saison où noussommc?, I;
lorsque tout le monde travaille aux champs.
Sur ces mots, il sortit de la bibliothèque.
Eh bien ? questionna, le père d'Hen-
riette en le voyant. Ma HIle ?
EHc n'est pas malade du corps, répon-
dit le médecin.
–Voûtez-vous dire qu'elle l'est de: l'es-
prit ? repondit le médecin.
C'est tout à fait cela Vous ne m'aviez
pas appris ce qui s'était passé, lors de votre
rencontre, Montgleux, avec M. et Mile de
Cuitrain.
~~O~KC~'C:! (M~fjt~. e
dcr !cs fctcs du centt'naire du musée Fa~rc.
M. Bittod, maire, entoure, de MM. deRodez-
Bcnavcnt et Aies/députes de MontpeHier. aihs<
que des autorités civitcs et mifitaires, a reçu
le sous-secrétaire (l'Etat. qui fut conduit à. !a
.préfecture, ~.t. Franrois-Poncet se rendit en-
suite nu musée Fabrc ot), en préseoce des auto-
rités et d'un nombreux pub!ic, il inaugura, dans
)e vestibute du premier étage, !a p)aque rappe-
iamt ta. générosité du peintre Xavier Fabrc en-
vers sa vi)!e uatate. l'u!s, sous h .conduite de
M. Privât,, conservateitr du musée, )e cortège
visita tes diverses saties du musée, s'arrëtaut,.
parttcu)iefement a.tx gâteries ducs au généreux
Montpe)Iier
Un. baj;quet iutime reunit ensuite les person-
nages ofnciels. Autour de M. Francois-Poncet,
qui présidait tes fêtes, ii faut citer: MM. Jou-
bin, eonservateur .de ta Fondation RothschiM
Rosentha), conservateur du musée de Lyon Gi-
rard, Caiitet, C!Mpoui!!i(' Apres )e banquet, )c
cortège se rendit an Pa)ais universitaire où se
pressait une assistance d'eHte. M, Francois-
Poncet, ancien profeseur.dt tangue* et de iitte-
rature aiteiTtandes au )ycee de MontpeXier,
occupe le fauteui! présidentie!. M..Lt)uisTho-
.mas, professeur d'histoire du Languedoc à !a
Facutte des tettres, prononce alors sa confé-
rence. L'orateur, après avoir présenté au rcpré-"
sentant du gouvernement une sorte de rapport
sur !e mouvement régionatiste dans la province,
décrit ]à fête inaugurafc du musce;, puis i)
retrace avec esprit la vic'du ~peintre Fabre qui,
parti pour l'ItaHe, revint dans sa vi)!e nataie
pour la doter d'œuvres d'art qui font aujour-
d'hui t'admiratioh de tous.
Le sous-secrétaire d'Etat prononce alors !e
discours que nous avons puMié hier. Un con-
cert musical termina la fête. M. Francois-Pon-
cet, après avoir passé la soirée chez un ami
personne), partit pour Paris dans !a nuit.– (De
notre correspondant.)
ENVOYEZ woa LETTRES wt COUa
~MAMC.N ALCÉtHE,ABAKAR
SAMMJQUEMSUD~AWtOM
COMPANM~ GÉHEt~f AÊRO~aSTAK
_«; AT
<<~n<*MM*
Pour le Maroc départtous les jours;
4 Paris, poster tes tettres-tous les jours avant
m!di.
2. Pour l'Algérie: départies mardis, jeudis
et 'dimanches; poster te courrier à Paris, la
veille des jours de départ avant midi.
3. Pour Dakar, l'AO~. et l'Aménque du
Sud départ tous les vendredis; poster les
correspondances à Paris tous tes jeudis avant
midi.
FAITS _01 VERS
DEPARTEMENTS
Un marin a~emand, Hora Lange, 24 ans,
rentrant, hier matin, à bord de son navire, te
< Sinnemunde accosté au port de Bor-
deaux, a pénétré dans ta cabine d'un des offi-
ciers, M. Max Flennin~et frappé cetui-ci,
qui dormait. à coups de; poing, puis a coups
de bâton. Passant ensuite dans la cabine d'un
autre officier, M. Rudolf Hein, âgé de 53 ans,
Lange s'est livré sur lui aux mêmes voies de
fait. Une enquête est ouverte.
Découverte d'une nappe tf eau souterraine.
–M.Ange) Pérez a découvert, au lieudit Beyna~, commune de Terrasson (Dordogn.e),
une poche d'eau souterraine d'une conte-
nance de plusieurs millions de mètres cubes,
dont te trop-plein s'échappe, en temps de
pluie par des ouvertures naturettes à la sur-
face de sot.
Ce réservoir serait alimenté par un cours
d'eau souterrain, fournissant, d'après tes don-
nées de M. Pérez, 30.000 à 40.000 libres à ta j
seconde en temps norma), le double en temps
de ptuie.
Les travaux d'exploration continuent. Cette
nappe d'eau souterraine est susceptible de
fournir une puissante force motrice.
L'escroquerie aux accidents du travail.–
On vient d'arrêter à Nancy un médecin. Os-
car Heck, qui se livrait à l'escroquerie des
accidents du- travail. Un de ses complices,
Marcel Petitjean, qui servait de rabatteur, a
été également arrêté. Eu outre, cette double
arrestation en a anM&e une troisième, cette
d'un pharmacien très connu du centre de la
vitle.-qui maquillait les ordonnances,pour. en
obtenir le remboursement auprès des compa-
gnies .d'assurances.
La circulation.– Une auto conduite par
M. Denis Bigot, domestique chez M. Dane-
court, hcrbager à Naisy (Calvados), a ren-
versé, i l'entrée de BreUevitte-t'Orgueitleuse,
près de Falaise, M1M Lecolant, ~4 ans. de-
meurant a Brouay. La septuagénaire a été
tuée sur te corp. Très dure d'oreille et ayant
ta tête entourée d'un nçhu, ette n'avait pas
entendu arriver t'auto. (De notre corres-
pondant.)
Hier après-midi, après te match de foot-
ball de l'équipe de Rouen avec cette de Can-
nes, pour ta Coupe, de France, un grand
autocar'monté par seize, personnes et conduit
par te chauffeur Léo-Germain Dumond. par-
tait pour Cannes. Avenue de la Capelette,
une automobile allant yers Marseille est vc-
nue violemment heurter t'a~tocar.
L'automobile était conduite par son pro-
priétaire. M. Claude~ Jotivgt, notaire à Mar-
seille. Dans cette voiture se trouvaient Mme
Jolivot et MM. Couderi et Pellet. Ces der-
niers ont été légèrement blessés, ainsi qus <
M. Jolivot. Mme Joln'ot a été gravement at-
'teinte.
Parmi les voyageurs de l'autocar,, ont été
Parce ~ue vous êtes l'ami des deux
maisons, interrompit le sâ.vant, et qu'il ne
convient pas~ eh vous entretenant, de nos
quereHes, de vous placer dans une situation
délicate. Du reste, à mes yeux, l'mcideh!
n'avait qu'une mince importance.
–Henriette ne .partage pas votre' ma-
nière de voir..EHe en'-a été très affectée.
AHons donc! 6t M. ëerbelin, incrédule.
–"C'est la vérité! dit M. Bodereau. Son
état d'agitation, de fébrilité, n'a .pas d'autre
cause. ~{. de Guitrain ne se doute pas du mai
qu'il a fait naitrc. Son excuse, à mon sens,
est qu'ayant éprouvé un violent chagrin per-
sonne], ayant été très affecté par la mort de
sa mère, attristé par l'infortune de sa so~uf,
se voyant contraint, par devoir, à une vie
médiocre et bornée, il-est susceptible d'irri-
tations passagères. S'il a discerné, 'ou cru
discerner, dans l'attitude de votre n!!e, un
muet déft. ?
Le médecin s'arrêta sur cette supposition.
Ce qui pourrait être. avoua M. Ger-
belin. En face de M. de Guitrain, incarnant
}a haine dont nous avons été poursuivis sans~
répit, e)!e a pu/ en effet, le braver du regard.
De !à, cette scène regrettable. Oui! regret-
table, car M. de Guitrain est sympathique.
Vous voyez, remarqua M. GerbeHn'en sou-
riant, que l'habitude-~des prudentes et cal-
mes investigations scientifiques amène à la.
pondération et à la justice. Quant à. M!!c
de Guitrain, cUe m'intéresse infiniment..
–'Le contraire me surprendrait dit M.
Bodereau. Quoi qu'it'en soit, votre nHe est
restée impressionnée par cet incident. E!!c
n'a pas cessé d'y songer. Elle m'a parlé de
M. de Guitrain d'une manière que je dépa-
rerais, si ette n'était pas excessive. Mes .con-
seils, mes avis, pour la. ramener à une appré-
p!us .ou mons grièvement Hesses~ MM. f
rrançots Farnnca. Raymond et Georges Ne-
raour, Marce! Lombard. Vincent Stasnic. Ju-
les mu.uvare et son fi)s, demeurant tous à
Lanne~ et Eugène de La Gûerra. domicilie
à Anhbf.s.L état d'aucun d'entre eux n'ins-
pire d in~utctude.
Une enquête de poticc établira ies rcspon-
sabihtes.
t'assass!natde Mme Hodoyer
1/autopsie
M. ]e professeur Etienne Martin, avec je con-
cours du .dateur Dupiu, médecin légiste à Pri-
vas, qui avait .fait la première autopsie du corps
de Mme Hodoyer. a proccdc. hier apres-tuidi, a
un nouvel examen ~du cadavre.
Cette nouveUe autopsie a permis d'étaMir que
Mme Hodoyer a été ctranglée avant d'être jete~ 1
à }eau, et que 'la cordelette qui enserrait son
cou n'a fpas été rin&trujnen.t .du crime.
La strangulation semMe avqir été faite par
l'etreinte de deux mains. Aucune trace d'ec-
chymose n'a été relevée sur te cadavre, H n'y
a donc~eu ni ijutte, ni vioTcnces ayant ~a mort.
Les médecins légistes n'ont cu:Lstate egatcmetit
aucune trace d'accident cardiaque ou autre, ce
qui écarte t'hypothèse d'une simple suppression
de cadavre après mort subite.
L'enquête .se .poursuit activement sur cette
mystérieuse aSaire, mais n'a .encore apporté au-
cun élément essentiel pour.la découverte de !a
vérité.
TA~rcs
-CE SOIR LUNDI
A l'Opéra, à 8 h. 3o, Z.e C~ d'Of (Mme Rit-
ter-Ciampi, MM. Huberty. Edmond Rambaud,
Grommcn. Mmes Manceau, Mari!)iet. MM.
MadienetGuyard). Danse: Miles Giro et Le-
Erand ~r~c~tf t/c ~atotxc (Mtte Spessivt-
zeva.M. G. Wague et M))e H. Va)si). Chef
d orchestre. M. J.-E. Szyfer.
~~Comédie-Française. a S h. 45, P?iM<-
(MM. Maurice de Féraudy. Dessonnes.
Faut ~.Tcrbautt. Doriva). P. Bertin. Rognoni.
Chambreut). Le Marchand. Jean Marchât. Mar-
cel Dufresne, Mmes Suzanne Devoyod, Berthe
Bovy Mane Be)i, Nizan. Madeteine Barjac
'Jane ThoMsen' et Tania: 'Fëd'or)
'OP.e'GomfM~;t(/~ (Mmes Yvonne .Broth)er, Mathi)d«
Catvet. Manc-TMrcse Gauiey; MM. Roger!
Bourdm. Dufranne, Félix Vieun!e et Dupre).
Chef orchestre, M. A!bertWotn'.
f'Odéon, à 8 h. 3o, première représenta-
tion (à ce théâtre) de ~KOM de Bo~t-oM~- pièce
hero!comique en quatre actes de M. Etni!e
Roudtt:. interprétée par MM. Romuatd Joube;
Jacques Bumesntt. Baeonnet, Pierre Morin
Louts_Setf;ner. Maurice Porterat, RoMr Clair-
va!. Vtdattn. Jacques Séol, Lavialte Mmes Ju-
hette Verneui), Ghyslaine, Renée Simonot et
Gtneva.
ÏNFORMATIONS
~-A l'Opéra
L'audition pour Jes empiois de premiers so-
prani~et de deuxièmes ténors dans tes chœurs
aura lieu dans l'après-midi du jeudi 7 février
prochain, à 2 heures. Les inscriptions sont re-
çues a ta régie des chœurs. La nationalité fran-
catse est une condition nécessaire. D'autre part.
la hmited'âRe.est de trente ans.pour tes soprani
et de tt'ente-ctnq ans pour les ténors.
A
s;
M))e Marguerite Soyer, qui devait chanter le
rôle dAnane jeudi à l'occasion de ta repi-Me de
iOEUvre de M. Bau! Dukas, s'est trouvée subite-
mmt.tndisposec; ei)e a dû êfre rempiacée pur
M))eBrun)et..
A
C'est M. Louis Massson lui-même qui diri-
gera orchestre pour tes représentations de jLo
~<'
t- A !'0deoa
Pour les abonnements classiques, /~«cM de
Bo~fOM.r.scra donné jendi prochain'en matinée
(série rosé), et le Jeudi Ji janvier, ~gafemcnt
en matinée (série verte), avec M. Rotnua!d
Joube dans le principal rôle.
'A.
Au printemps prochain, !a Gaité-Lyrique en'ec-
tuera une reprise de La JS bach. avec MHe Marthe Chenat en tcte de la
distribution.
A"
Çnitif de ta pièce nouvciie de M.Sacha Guitry
avec laquelle sera inauguré if Théâtre Pigalle.
CONCERTS
Festtval de musique frança!se
Le prochain gâta du Salon des musiciens
français aura lieu salle de l'ancien Conserva-
toire, le mardi 29 janvier, à 20 h. 3o.
Au programme: Mme Abby Richardson et
M. Henry Busser, de t'Opéra; Mmes~Arnitz,
BarbiHion. Fàbrègue. Emiie Maçon. Netba et
Saisset. de l'Opéra-Comique; MM.JeanBatatia,
Marc Dehnas.~rand prix de'Rome; Alexandre
CeUier. Tony Close, Torelli; ]t Sextuor Geor-
ges Dequin et cent: chanteurs et musiciens d'or-
chestre, sojs la direction de Maxime Thomx.
interprétarit un choix d'œuvres deBazeiaire,
Busser. Marcel Bertrand, Baston-Gouat, Four-
drain, Franck et Vincent d'Ind)-.
J~M~rB~~E~
.jLë p~é~iwwmER
$~t CHA~TANTT
~ent''cA.)m*!m)'-t.tw.K< 42. tf.
dation plus modérée, plus sensée, sont res-
tés vains. Je crois, Dieu .me pardonne qu'elle
regrette de ne pas pouvoir appeler Yves en
combat 'singulier. Mais elle entend-Ie con-
fondre."
Le confondre s'écria !c savant. Et
comment' ?
–Au moyen d'une piece,~d'un document,
prouvant que ~!es accusations qui( pèsent sur
la mémoire d'Aimé Gerbelin ~étaient mal fon-
dées. C'est pour la découvrir, cette'pre.uve,
et non pas pour se créer une distraction,
qu'elle a fait descendre du grenier Jes deux
mai!es.contenant!cs précieux papiers de vo-
tre grand pcre.
M. Gcrbenn eut un mouvemeili: des épaùJes.
Je crains, fit-il, que cette recherche ne
lui donne pas ce qu'ëlte.désire. Il est exact
que notre aïeu) n'a jamais répondu aux at~
tiques dont i! était l'objet. Etait-ce dédain?'
Etait-ce impuissance ? J'aime à m'arrêter
à 'la première supposition. Mais, ce qui n'est
pas moins exact, c'est que Mme de Frulay et
ses deux iIHes furent envoyées à Nantes sur
son ordre et qu'elles y périrent dans une des
noyades de Carrier. Gomment n'aurait-on
pas accusé Aimé Gerbelmde s'être débar-
rassé de ces trois infortunées pour s'emparer
plus aisément de leurs biens,?
C'est évident reconnut M. Bodereau.
Accusation basée sur. des apparences, maij
justifiée par de trop nombreux exemples, en
ces temps malheureux. 'Dans tous les cas, que
votre nlle continue à cheEcher. Cela donnera
à ses nerfs le loisir de:se-ca!mer.
Le médecin était alors parti, conduit lente-
ment par Romulus qui, sous le rapport d'une
nonchalcnce invétérée, n'était ég-alé, sinon
distancé, que par 'la vieille BobicHe, de la
Métivièrc.. Mille pensées assaillaient l'esprit
BIBLIOGRAPHIE
L A BtFFE
;Ce livre de souvenirs de guerre de Jac-
qnes Meyer n'est ni documentaire, ni histo-
rique, ni tendancieux. Simple témoignage et
hbmmage aux paysans, aux $ bonshommes e
de la Biffe, qui accomptircnt sous )e feu, dans
!<. boue, ieur.humble, misérable et sublime
tinchc, dans t'inconscience absohte de leur
propre grandeur. Ce carnet d'un chef de s'
~ion d'infanterie sait saisir les « biffins
)es montrer dans leur nature de courage sim-
ple et de vérité. (ALBIN MICHEL, édi-
teur, 12 fr.)
Les Concerts par T. S.F.
Demain mordt;
RADIO-PARIS
1.765 mètres. P.: 3 kilowatts.
h. 3o: têtes romaines (Fourdrain); Di-
vertissoment ('L.t!o); P.etite suite (Busser); La
Navar.ràisc (~[assënet) Ser~n~de Horentine
(B. Godard) Sérënade sarcastiqtK; (Forterre)
Sërénade cspsRnOie (Chadinade); Petite suite
(Debussy); Tri&nou(La.chaume).
15 h. 45: Le roi ,a dit, ouverture (L. Deti-
bes-Moutôn) Liebesfreud (Kreiider) Mazurka
pittoresque (Zoubatof). orchestre; Lever d'au-
rore sur !'ocea.n (Georges Grecourt); AUeRro
'appassionato (Saiut-Saëns); Chanson rêvée
(Maurice Pesse), orchestre; PIeseFeuiDc d'album (E.GT-ieK) Danses arabes
(Marthe Grutnbach).
18 h. 45: Musique .enre~istrce.
2û'h,i5:LaJuive(Halévy).
TOURËIKbhL
~.485 mètres.–P.: i5 kilowatts.
19 h. 20 Icare, poème symphonique (Ed.
Trémisot) Quatre pièces .pour violon et rtute
(Rokozinski); Totoméo (Ha~ndei); Cantate
(Purcell); Lied (Franck); Pièces pour yioJon-
cetie (Ronchini); Danse persane ~E. Guiraud);
Soir (Fauré); Deux chansons franciscaines
L'alouette. Aqua fresca (Simone Pté) Romance
en si bémo) (Fauré); Bouton d'or, suite d'or-
chestre (Pierae).
ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.
"458 mètres. P. 500''watts..
12 h.3o: L'heure de n~usiqu,e classique.
t4 heures La, foire de Scrotchnitzi (Moùs-
sor~ski) Andantino (d'Ambrosio) Antar, fan-
taisie (Rimsky-Korsakof); Rumance sans pa-
roles (Ratbey) Bruit de rames (Février)
Esquisses caucasiennes (Ivanov).
J5 heures: Une heure de musique enregistrée.
21 heures Petite suite espagnole (Paui Vi-
dai) Thème et variations (CheviHard) Souve-
nir de Villers; Les deux tabittards (Gaston
Singery) Vetiezia et Napoli, tarenteUe ~Liszt)
Lied (Capri); L'ëventai! (J. Massenet) Les
contes d'Ho6fmajin (Orfenbach) Œuvres de
Marthe Grumbach: Danses arabes; Le mois de
mai, ŒochM de Pâques, A merea. Le lys (mé-
todie~. Impressipn matinate, I.es améthystes.
22 h. IS: Etude sytnphonique sur un thème
populaire russe; .fournée à Me)laouin, suite
tunisienne; Audition de Les Oreillons, comédie
en un~aete d'A'ifred-Machard.
LONDRES etDAVENTRY
358,3 mètres. P.: 5 kw. 1.562,5 m. P.: 25 kw.
11 heures: Gramophone.
12 heures: Concerta
l3 heures: Orchestre Atphonse du Clos.
i;; h. 3o: Intermède musicaj.
16 heures Orchestre Louis Lèvy, du She-
pherd's Bush Paviiion.
17 h. ig: Pour )es enfants. Quintette. Gers-
hotn Parkington,.
18 h. 3o: Intermède musical.
:8 h. 45: Troisième et quatrième mouvements
du Trio. op. 9, n° t; Premier mouvement du
Tj-io, op. 9. n" 3 (Beethoven).
10 h. 15: Intermède musical.
.IQ h..45: Musique mi'titaire. Chef d'orches-
tre Wa!toh O'Donne)! .L& caritava! romain,
ouverture (Berlioz) Nym.nhes .et.Svtyains
(Bember~) Où butine l'abeiHe (Suliivan) Ta-
me, Le vieux chatea.u. Baliet des poussins sor-
tant de leur coquiHc, Les Tuileries. La hutte
des sorcières, La grande 'porte de Kiew; My
dreami!and Rose (PhiUips): Oh, that we two
were mayinK (Nevtn); A Warv~ickshir.e woing
(James) Suite de chansons populaires (V. Wit-
!iams) Pàilias'se, duo (l~eoncavaiio) 0 no,
John (ada.pt. Cecil Sharpe) L'apprenti sorcier,
scherzo (Dnkas).
21 h. 40: ~Récital H.ende!: Choeur et orches-
tre dirigés par Stanford Robinson Samson,
ouverture; Ode pour }a Sainte CéeDe, air €t
choeur; Grand concert n° i, en si Mmot; Salo-
mon, chœur; Acis et Gaiathée, air; Musique
sur reau, suite; Hercuie, chœur.
22 h. 40: Mustque de danse du Ciro'-s Otub.
DAVENTRY s G.B.
482,3 mètres. P.: ï.500 watts.
15 heures Orchestre Paul Moulder. du Ri.-
vo)i..
16 heures: Orchestre Frank Cantell: Le roi
Etienne, ouverture (Beethoven); Le chanteur
(Medtner) Vision amicaJe; Sérénade (R.
Strauss): Romance et deux danses (German)
Trois duos (Hcusche)); Chanson du matin.
Chanson de la nuit (E)~ar); Soucfrance (Wag-
ner); Deux airs (R. Strauss); Les Maitres
de M. Bodereau. Elles étaient aussi diverses
que nombreuses. Parfois, i! souriait. L'ins-
tant d'après, son front se rembrunissait. Le
plus souvent, son regard devenait nxc et ii
paraissait alors cherchet' à élucider un pro-
blème. H arriva un instant où !es petites
secoussesde sa voiture l'agaçant, il sauta à
terre et, 'comme on l'a vu, vint s'asseoir au
revers d'un fossé, afin de rénéchir tout à son
aise. II resta là une vingtaine de minutes,
puis i! aUait se remettre en chemin, quand
Jean Pommerais était survenu.
Cet incident modina Je cours des pensées
de~'exccHent homme. Ce que lui avait dit !e
fils du forgeron des commentaires ~nxqueis
donnaient !ieu, dans le. pays, 'les visites de M.
de Guitrain à Montgieux, lui causa de ~en~-
nui. II savait combien le frère de Mahe-
Marguertte était ner, désintéressé, incapaNc
dMn bas calcul, et il !ui déplaisait qu'on put:
'le croire susceptible de manquer aux tradi-
tions de sa'famille en trafiquant de son nom.
Prompt à bâtir de jolis romans quand il
s'agissait de ceux qui avaient des droits sur
son cœur, convaincu que M!!e Fournichon
saurait apprécier les qualités d'Yves de Gui-
train/persuadé que<:e dernier, de qui'Ia bles-
sure était à peu près cicatrisée, se laisserait
conquérir par !e charme de Louise, M. Bo-
dereau avait construit une belte histoire,
commençant par < H était une fois x-, et se
terminant, comme tous les contes de fées,
par un heureux mariage. Les 'lourds et mé-
chants propos de Jean Pommerais avaient
été comme une tache de boue sur sa joie. En
outre, ils avaient {ait naître une crainte dans
son esprit. S'i! apprenait cc.que !a médisance
co~po~tait, M. de Guitrain était capable de ne
jamais remettre les pieds à Montg'ieux.
.g Quel vaurien, ce Pommerais! gronda
chanteurs de Nuremberg (Wagner): Danse des
apprentis; Lohenp;rin, introtluction a.t'a.ct.e~IIJ
(Wagner); Au jardin, près du ruisseau (Tsehkowsky) Pastoratc (Saint-Saëns) Printemps
(Armstrong Gibbs) Samson <:t DaJita, baccba-
nale (Saint-Saëns) Suite de danses espagnoles
(Mosxkowski).
17 h. 3o: Pour les enfants. Le bal de la
Reine Carmen, comédie humoristique par Nor-
man Timmis. Chansons et duos.
18 h. 3o: Orchestre Jack Payne.
20 heures Sélections de comédies musicales.
Orchestre Joseph Lewis: Bateau-exposition, sé-
lection (Kern); Véronique: La lettre (Messa-,
~er); Vio)on d'or (Fa!U; Chu-Chin-Chow, sé-
tection (Norton) Mon rcve d'amour (FaH)
La Geisha; Etoile de mon âme Chevalerie
(joncs); La princesse Da))ar. sélection (FaH).
21 heures VaudeviDe. Orchestre Phi)ip
Brown.
32 h. !5: La be)!e de Bretaxne (Talbot). Sé-
lections. Choeur 'et orchestre dirigés par Joseph
Lewis.
PROGRAMME DES SPECTACLES
du 21 janvier 192~
7WE~7'~S
Opéra (8 h.). –Le Coq d'or. *La trasedLe de
Satomc.
Opéra-Comtque (8 h.). Pelieas et Mc)i-
.sande.
Comédië-Francatse (8 h.). Primerose.
Odeon (8; h. 30). Huon de Bordeaux.
Ambigu (8 h. 30). Un Monsieur qu! M
regrette.
Antoine (8 h. 45). Whisky.
Apolto (8 h. 45). Le procès de Mtry Du-
gan.
Arts. Rdaehe.
Atelier(8h.3o).–Vo!pone.
Athêtiee (8 h. 45). Romance.
Avenue (9 h.). –Départs.
Bouffes-Parisiena (8 h. 30). DeshabiHez*
vous.
Capucinea (8 h. 45). Fans chez lui.
Caumartin (9 h.). PopauL
Châtelet (8 h. !5). Charles Lindbergh.
Ctuny (8 h. 45); En bordée)
Comédie des Champs-Etysees (8 h. 30).
Siegfried.
Daunou (8 h. 45). Echec à ta fe!ne.
Dejazet (8 h. 30). J'aurai Lulu.
Edouard-VII (8 h. 45). L'Amoureuse aven-
ture.
Fehtiha''(-S'h:45).Fragt]e.'
'Oatté-Lyriqù~ (8 h. 30). La Fine de Mme
Ans'ot.
Grand-Gui~no! (8 h. 50). Gott m!~ OM t
Gymnase (9 h. 15). DouMé.
Madeleine (8 h. 45). Broadway.
Mahpiy (8 h. 30). Coups de routit.
Mathurins (8 h. 45). Le mariage de Mlle
Beutemaus;
Michel (9 h.). Je t'attendais.
Michodiere (8 h. 45). Sur mon 6eM a*.
vire.
Mogador (8 h. 45). Rosé-Marie
sautes. Relâche.
Œuvte (o h.). Le cercle.
Palais-Royal (8 h. 45). L'âge d'or. `
Poftc-Saint-Martin (8 h. 30). Le retour de
Jérusalem.
Potimëre (9 h.). L'Amant.
Sarah-Bernhardt (8 h.). L'Aiglon.
Scala (8 h. 30). L'Anaire de Montretout.
Studio des Champs-Elysées (8 h. 45).
Cœur à gauche.
Théâtre des Champs-Elysées. Reiache.
Théâtre de Paris (8 h. 30). La course à
t'étoite.
Trianon-Lyrique (8 h. 30). La Favorite.
Variétés (S h. 30).–Topaze.
C//VËAMS
Aub:rt-Palace. L'Homme qui rit.
Caméo. L'enfer de t'amour.
Marivaux (matinée et soirée). Verdun.
visions d'histofje, de Léon Poirier.
Ursulinés (9 h.). Lonesome (Sotitnde).
LajaifusicdubarbôuHré.
'p~cy'~c~D/s'
FoUes-Bergére (8 h. 30). La Grande Fptie.
Casino de Paris (8 h. 30). Tout Paris.
OlyMpia (2 h. 30 et 8 h. 30). Attractions.
L~ Vie sportive
La Coupe de France
Voici '!seizièmes de nnates .de la Coupe de France
A Paris. BufMo: F. C. Sète bat R. C.
Roubaix: i-o. Jean-Bouin, Stade RaphaëJois
bat C. S. J. B. Atia;crs: 2-0.
A LiHe: L'. S. 'Boulogne 'bat A. S. Stras-.
bour.g:5-3.
A Catais. U. R. Dunkerque bat Excelsior
TourcoinK: 3-2.
A Amiens. C. A. Paris bat Stade Roubai-
sien '5-3.
Au Havre. Otympique Lillois 'bat tRaeitiK
C.. F, 5-2.. 1
A Cherbourg. Stade Rennais bat Stella
Cherbours: 2-1 (après prolonKation),
A Rouen. Havre A. C. et Amiens A. C.:
remis.
A Anaers: S.C. Bastidtenne'bat F. C. Samt-
Louis 2-0.
A Bordeaux. R. C. ArTas et Stade Bor-
delais, nu): 1-1.
A Marsei)te. A. S. Cannes:bat F. C.
Rouen ~3-0.
A.Nimes. Qub Français bat S. C. Nimest
i-o.
A~rontpcMier. S~'O, 'XT6ntpe!lter'bat S. 0.
Est:i.
A.Lyon.– Stade Français 'bat Olympique
MaMeiUe: 4-1..
A Strasbourg F. C. Mulhouse bat U. S.
ToureoinK: 5-2.
A ThionviHe. U. S. Belfort bat C. A. ~les-
sin 4-2.
Parmi les surprises sensationnelles de la
journée, ou peut noter la victoire, à Lyon, pat
le médecin. Accuser un homme aussi noMc
de ca!ct~cr, de 'faire une affaire, de vendre
son titre Supposer que.cette jeune nHe
pourrait se donner sans amour C'est une co-
quinerie de ce mauvais drôie! A!!ons! Al-
lons va donc un.peu. Romulus! Tu n'es
qu'un vieux cheval, mon garçon, paresseux
comme un loir, et têtu comme un âne, mais tu
vaux dix miïïe fois mieux que ce sa!e indi-
vidu »'
Tandis que M. Bedereau soliloquait de la
sorte, là-bas, à !a. Bourdinaye; Henriette con-
tinuait à trier les papiers de son ancêtre.
Cependant, eMe apportait moins d'ardeur n
ce travai], s'interrompant parfois, le regard
perdu dans un rêve; distante, éloignée de
tout.
Elle prit soudain une détermination. Quit-
tant la biMiothèque et descendant au saion,
eue,se dirigea vers le portrait d'Aimé Gerbe-
Hh, et, longtemps, eHe'interrogea des yeux
cette physionomie grave et sévcre, où nutîe
émotion intérieure ne se renétait, où ne se
hsait.qu'une volonté imposant sa loi aux sen-
timents intimes, aux faiNesses de Famé. En-
tre eiïe et cette muette image, un mystérieux
dialogue paraissait se poursuivre.
< Tu me comprends murmura-t-e!!e
enfin. J'accomplirai mon devoir. Je rendrai
la paix aux morts et la joie aux vivants. e
XXVI"
Conversat!onpanMenne
Mile Fournichon n'était pas moins agitée
que Mite Gerbelin et se demandait si Ic~plan
qu'elle avait conçu n'allait pas échouer, ators
qu'Uparaiesait à !a.vei))e de réussir.
En quittant Paris~ cette année-ià, pour ve~
nir à Montgteux, e!)e était convaincue que !a
5 tuts à T., du Stade Français sur,ï'0!ym!pt<
ouc de Marseille,, ex-tenant de .ta coupe.
Esalem.cnt 'la défaite de Rouen par Cannes.
Après France-Ecosse
La presse britannique est unanime allouer
l'énergie et l'allant de l'équipe française tout en
regrettant la tactique <; dévastatrice'(spbiling)
adoptée/par nos avants..
Notre petit arrière Magna.! -fut acclamé; à
]a nn de la partie, comme rarement joueur, te
fut sur un terrain de ruafby.
Bes discours de sympathie turent éch'aagés
au banquet qui suivit .te match, banquet ou 'ne
fut cependant pas conviée la .presse .française,
de par la décision du dictateur x. au ru~bv
écossais, M. Smith..
Cross-Country
'La Fédération française d'athlétisme disputer, hier malin, à Saint-Cloud. sur )e ter-
rain~ du Stade Français, sou 37' championnat
"de Fra:)ce scolaire de cross country.
C'efte épreuve, aussi vieille que Ic'sporr~sco*
laire lui-même, a remporte son succès.habituel.
Médan, du lycée Mignct, d'Aix, en sortit.vain-
queur. devant Fausset.
Au classement par équipes, c'est Je lycée Jan-
son qui l'emporte..
Lyon, le 20 janvier. Le. chatienge Àyca-
guer, mis en compétition par- te Lyon Olym-
pique Universitaire, a été disputé aujourd'hui.
Moricr et le Club Atltiéhque des Sports Géné-
raux ont triomphé.
Le classement. I. Morier (Massilia Club).
en 36' so" 2. Darigues (C.A.S.G.). à [0 mètres
3. Bedari (C.A.S.G.); 4. Diégucx (Massilia
Club); 5. Raymond (C.A.S.G.); 6. Potard (C.
A.S.G.). 7. Desnoux (R.C. Franc-Comtois); 8.
Robert (C.A.S.G.); 9. AKmAmar'(Massilia.
Club) jo. Jattéaux (U.S. Trestoisc).
Borotra bat Cochet à Bruxelfes
Bruxelles, le 20 janvier. Tournois interna-
tionaux de tennis sur courts couverts. ~Fi-
nale:
Sim.pjes messieurs. Borotra bat Coehet pM
7-5. 6-4, 3-0 et 6-3.
Douh'cs dames. Mttes Barbier et Rosam-
bert battent MHes StRart par 6-8. 6-4, y-s.
O&ubh's mixtes. MUe Rosambert et.Geor-
se.s battent Mite Barbier et .thurneyssen-paf
6-3, 7-9 et M-2.
Doubles messieurs. 'Thurneyssen' et" Lan-
dry battent Georges et Fwbank par 6-0, 7-5,6-4.
L'accident du coureur cyctiste français
Lacquehaye
Le coureur cychste ifrancais Charjes L~cque-
''Haye;'t}uint'une chute, au cours de ~a'p~ft)&e
soirée de~ la; dernière, cou~e des'Six I~rs ~de
Beriin. a intenté une a&ti~n cn~dom~ages-ttl-
terêts. à !)a. Société cinématografotii.~ue .qui a
Mttlé la course. Le coureur réc)ame 40.000
marks. H aHèKue que,' par suite de la mise en
action subite des rénecteurs. il a été ébloui'et
est tombé, se fracturant une cuisse, ce qui
J'oMi~e à un repos forcé assez, prolongé.
Lé championnat d'Europe de patinage
Davos, le 20 tanvier. Championnat d'Eu-
rope de patinage: iQ.oco mètres n. BaUan~rud,
en 17' 43" 4/io; 2. Thurnber~ en t7' 53" o/io;
3. Lars-en, en 17' 58" 8/io.
Classement Rénéra) des quatre épreuves
I. BaHan~rud (Norvège): 194 points, cham~
pion d'Europe
2. ThunberK (Finlande): 194, 90 points.
Les Six jours d'hiver vont commencer
Les Six Jours d'hiver de Mose dérouier cette semaine, du mardi 22 au di-
manche 27 janvier. Cette intéressante épreuve
a réuni plus de f)o engagés, c'est dire son im-
portance. Concurrents et machines vont avoir
à fournir un très dur effort et le fait même de
se classer dans cette compétition estime excel-
lente performance.
Comme les années précédentes, les Six Jours
d'hiver ont lieu, en étoile autour de Paris~ sur
une distance de 1.086 à 2.016 kilomètres, selon
les groupes. Les concurrents sont répartis en
deux .groupes et doivent accomplir les/étapes
à une vitesse horaire .imposée'.d'après !!a cylin-
drée de leur machine.
Le <: groupe Meu comprendra: les moto*
de 175 et 250 cmc., vitesse h'oraiTe 3% et'35'krn.
-les. side-cars "de .350 cinc~'vitesse.hMairc.~
ktJometres 'les cyeleca.'rs trois roues de 3gQ,.et
~oo cmc., vitesse horaire 3~ et 35 km. fes' voi-
tures jusqu'à 500 cmc., vitesse horaire 3z km.,
jusqu'à 3$o cmc. et 35 km. jusqu'à 500 cmc.
Le < groupe rouge ~comprendra: tes motos
de 350. 5oo, 750 et 1.000 cmc.' qui devront sou-
tenir respectivement les vitesses horaires de" 38,
42 et 45 km.; les side-cars de 600 et 1.000 cmc.,
vitesse horaire 38 et 42 km. les cyclecars trois
roues de 750 et J.loo cmc.. vitesse horaire 38
et 42 km.; les voitures jusqu'à 3.000 cmc. avec
une vitesse horaire de 38 km., jusqu'à, 750 orne.,
42 km.'jusqu'à t.5oo cmc. et'45'km. pour l.ei)
1.500 jusqu'à 3.000 cmc.
Dans chaque catégorie, il y aura deux clas-
sements un pour les professionnels et un pour
'les indépendants. Le classement sera établi sui-
vant le nombre de points que le concurrent aura
conservé sur les 500 points du. départ, c'est-
à-dire sur les moyennes imposées et suivant la
catégorie.
Un concours facultatif des appareils d'éclaf
rage aura lieu pendant les Six Jours.
:-=-
Cours, Conférences et Reun!ons
Udes Champs-Elysées. Demain mardi, à 3 h.:
<; Le Miracle grec Ariane et Phèdre par
Mlle Héiène Vacareseo. Audition de Mme
Jeanne Delvair et de M. Jean Mâchât, de I&
Comédie-Française.
7. f/'fh'O'M /;f'J-)M~;c~
~c < ~m' CoMs'puMtC..sur ~JL~hisfoi~e
de.l'Art.esp.asnûi, du. peinture, .espagnole àirdi~-
s'eptietne sicde ~par M. Schneide.r,,pro:fcsse&-
à !a Faculté des lettres. Les vendredis, a 15 h. 45,
amphithéâtre Guizot, à la Sorbonne.'
B EN É D C T t NE
DB /VC7B~A'B ~BB/t~ DB P~C~~
Mc/f./yjs~~D/oB~y/o.v
victoire au-devant de laquelle eMe courait
serait aisée. EUe était jeune, jolie, inteiïi'
gente, spirituelle, très maîtresse d'cHe-même,
riche à souhait. C'était plus qu'il n'en fallait
pour subjuguer un exilé, meurtri par la.vK-,
de médiocre aisance, et qui devait, supposait-
elle, supporter avec peine une destinée qai
ressemblait à un ensevelissement. <
I! n'avait fallu qu'une de ces conversations
de salon, qui la plupart du temps,'s'égareht
en un quart d'heure sur vingt sujets, pour
que l'idée vint à. Louise Fournichon de se
iancer dans cette aventuré, de laqueile etie
comptait sortir ayant'conquis une~ couronne
de comtesse. Eue s'était jure d'avoir un titi~e.
EUe l'aurait. Au, fond, rien de plus facile.
Les blasons dédorés ne manquaient pas au-
tour d'eite, mais ceux à qui 'i!s appartenaient
iur ,dép)aisaient. EH.e ne. ~voulait: ;deyenir 3a
femme ni d'un joueur, ni *d'un Hbertin. Epe e
tenait de son pèrc,a'ec "an'esprit'd'ordre ~t
de prévoyance,; te.~gQqt.;dB la. propreté da~s
i'~istence. Les vi~fmauvaises mœurs
lui :tépugnaien.t.t):am~e part, sa vanité '.se
révoltait à la pensée qu'on insinuerait qU'eHe
avait payé son nouveau nom de son argent.et
du don d'elle-même, sans s'inquiéter de 'la
valeur morale de celui qui en bénéncierait.
U lui plaisait d'épouser un honnête homme,
estimé de tous et d'une vie pure. a
En outre, elle souhaitait d'être aimée. Ce
n'était pas par sentimentalisme. C'était en-
core: un ca!cu!. L'amour qu'elle inspirerait~et
qu'ct)e affecterait rehausserait son mariage,
lui enlèverait le caractère d'une affaire, et
assurerait, en même temps~ne ht satisfac-
tion d'une vanité naturelie, qui n'abdique ses
droits chez .aucune femme, la paix heureuse
de sa maison.
"(~ 'suh'.rc.).
en France nous l'avions trouve fort préoccupe
de tout ce qui touche à l'éducation et a l'ins-
truction nous avions passé avec lui des con-
ventions fort intéressantes pour la dirïusion de
Notre culture, pour le déevioppcment des œu-
vres que nous entretenions ehex )ui et qui main-
tiennent. entre i'Inde et la Perse, notre in.
nuence. Plaignons donc, en souhaitant que son
sort ne soit pas déRnitif. ce jeune souverain
qui sut donner à son pays l'indépendance. <: H
a tente quelque chose de grand ?, déclare avec
raison le 7'tMM. Et, disons avec !a..Bt'rMu'M.
<7Ac; Po~: A notre avis, un échec du roi
AmanonUah serait, en même temps, un échec
pour la civilisation. >
Les cérémonies et réunions a'hier
UNE FETE DE LA MUTUALITE
A CHARTRES
Une ~ëte de la mutualité a eu lieu hi.er, à
Chartres, sous ]a présidence de M. Gaston
Rousse), conseiller d'Etat, en présence de tous
!es parlementaires d'Eure-et-Loir, à l'occasion
des noces d'argent de l'Union des sociétés de
secours mutuels du département. Au cours de
rassemblée générale, tenue au foyer ~du théâtre,
M. Beck, directeur de la 7~fa)tf' M;)(
mutualistes de tout ordre dans la loi des assu-
rances sociales.
Au banquet qui a suivi, d'éloquents discours
ont été prononcés par MM. Maurice Viollette et
Roussel, qui ont montré les bienfaits qu'on est
en droit d'espérer d'une combinaison de l'.initia-
tive individuelle et de l'intervention de l'État.
De nombreux mutualistes ont été l'objet de
distinctions, parmi lesquels M. Leydet, préfet,
tt Mme Maurice Maunoury, veuve de l'ancien
ministre de l'intérieur, titulaire de la médaille
d'or de la mutualité.
UN MEETING DE LOCATAIRES
Un meeting réunissait, hier après-midi, au
gymnase Japy, sur l'invitation de la Fédération
des locataires de la région pansienne, plusieurs
milliers d'auditeurs qui ont, en fin de séance,
voté l'ordre du jour suivant:
Les locataires protestent énergiquement contre
le projet de loi Barthou ainsi que contre l'atti-
tude de la commission de législation civile et
criminelle qui tend à en aggraver les consé-
ttuences.
Us considèrent le projet de loi actueltëment
en discussion comme le troisième échelon vers
le retour au droit commun.
Ils protestent notamment contre les -nouvelles
augmentations des loyers que t'en veut imposer
aux locataires et contre le dessaisissement de la
Chambre en faveur du Conseil d'Etat.
Us réclament, entre autres, que J'en limite le
droit de reprise aux seuls propriétaires qui
pourront arguer d'un motif légitime, et que l'on
supprime complètement l'article 2!, cause de
nombreuses expulsions.
Considérant~que le projet Barthou ne tient
aucur. compte des revendications générales des
locataires, ils réclament à nouveau: 1° l'organi-
sation municipale du logement (limitation du
droit d'occupation, placement locatif, requis;-
tion 2° organisation de la prud'homie locative
3* adoption d'un programme complet de cons-
truction, d'après les bases adoptées dans les
congrès de l'U.C.L.
MANIFESTATIONS CATHOLIQUES
A NANCY
Le cardinal Binet, archevêque de Besançon,
assisté de Mgr de La Celle, évoque de Nancy
et de Toul, a présidé hier, à Nancy, trois impor-
tantes manifestations catholiques.
La matinée a été consacrée aux associations
de femmes et l'après-midi aux associations
d'hommes et aux fraternités des quatorze pa-
roisses nancéennes.
Pendant l'office solennel qui clôtura la jour-
née et qui fût célébré à 17 heures, à la cathé-
drale, en présence d'une foule de 4.000 hommes,
le cardinal Binet prononça un éloquent sermon
dans lequel, faisant allusion à l'attitude des
membres de l'Action française, il déclara no-
tamment
La véritable obéissance pour les catholiques
se résume dans l'obéissance absolue au Saint-
Père et dans l'exécution loyale et fidèle de
toutes ses volontés et de toutes ses décisions
sans exception.
LES REVENDICATIONS
DES MUTILES DU TRAVAIL
j~es mutilés adhérents à la Fédération natio-
nale des mutilés du travail (section de la Seine),
s'étaient réunis hier, très nombreux, au gym-
nase Jean-Jaurès. Le secrétaire fédéral, M Mar-
cel, a exposé le programme de leurs revendi-
cations à MM. Durafour, ancien ministre;
Brunet et Gratien, députés, qui se sont décla-
rés pleinement d'accord avec eux. En fin de
Séance, un ordre du jour fut adopté aux termes
duquel les intéressés réclament:
1° Le vote immédiat des péréquations au taux
actuel du coût de la vie 2° le vote d'urgence,
sans restrictions, par la Sénat, du projet de re-
fonte de la loi de 1918 '3° la rééducation pro-
fessionnelle des mutilés du travail; 4* le droit
aux mêmes avantages que ceux concédés aux
mutilés de guerre: appareils de prothèse, ~ne
réduction sur les chemins de fer, les emplois
réservés obligatoires, la création de délégués à
la sécurité pour faire disparaître, dans une large
mesure les accidents du travail.
LE CENTENAIRE DU MUSEE FABRE
M. François-Poncet, sous-secrétaire d'Etat
.aux. beaux-arts, accompagné de MM. Joubin,
directeur de la .bibliothèque d'art et .d'archéo-
logie de Paris, et Jean Cul<ïrey,.con
CR!PPË~GMMULES~
1~ÛILLETUN DÛ-dUURNAL DES D~BA'~
MmMTON DU JOURNAL MS DÉBATS
du 2~ ittuvier i~SO t32J
Le Boudier de ta Hame
par HENRY JAGOT
Je ne vois pas, dit Henriette, les dents
eoudainemcnt serrées, ce à quoi vous faites
allusion. Je ne crains rien pour. moi, et j'ai
le sentiment d'accomplir un devoir, non pas
seulement envers les morts, qui n'en dormi-
ront que mieux, mais aussi envers les vt-
vants, mon père et moi-même.
Le médecin n'était pas de ceux qui s'attar-
dent à des luttes inutiies.
Nous verrons! conclut-H.
II regarda l'heure à sa montre.
Je vais prendre congé de M. GerbeHj)
et rentrer chez moi 1 dit-il. On ne sait pas ce
qui peut arriver. Je n'ai pas un seul malade
pour le moment, mais il y a l'accident pos-
sib)e, surtout en la saison où noussommc?, I;
lorsque tout le monde travaille aux champs.
Sur ces mots, il sortit de la bibliothèque.
Eh bien ? questionna, le père d'Hen-
riette en le voyant. Ma HIle ?
EHc n'est pas malade du corps, répon-
dit le médecin.
–Voûtez-vous dire qu'elle l'est de: l'es-
prit ? repondit le médecin.
C'est tout à fait cela Vous ne m'aviez
pas appris ce qui s'était passé, lors de votre
rencontre, Montgleux, avec M. et Mile de
Cuitrain.
~~O~KC~'C:! (M~fjt~. e
dcr !cs fctcs du centt'naire du musée Fa~rc.
M. Bittod, maire, entoure, de MM. deRodez-
Bcnavcnt et Aies/députes de MontpeHier. aihs<
que des autorités civitcs et mifitaires, a reçu
le sous-secrétaire (l'Etat. qui fut conduit à. !a
.préfecture, ~.t. Franrois-Poncet se rendit en-
suite nu musée Fabrc ot), en préseoce des auto-
rités et d'un nombreux pub!ic, il inaugura, dans
)e vestibute du premier étage, !a p)aque rappe-
iamt ta. générosité du peintre Xavier Fabrc en-
vers sa vi)!e uatate. l'u!s, sous h .conduite de
M. Privât,, conservateitr du musée, )e cortège
visita tes diverses saties du musée, s'arrëtaut,.
parttcu)iefement a.tx gâteries ducs au généreux
Montpe)Iier
Un. baj;quet iutime reunit ensuite les person-
nages ofnciels. Autour de M. Francois-Poncet,
qui présidait tes fêtes, ii faut citer: MM. Jou-
bin, eonservateur .de ta Fondation RothschiM
Rosentha), conservateur du musée de Lyon Gi-
rard, Caiitet, C!Mpoui!!i(' Apres )e banquet, )c
cortège se rendit an Pa)ais universitaire où se
pressait une assistance d'eHte. M, Francois-
Poncet, ancien profeseur.dt tangue* et de iitte-
rature aiteiTtandes au )ycee de MontpeXier,
occupe le fauteui! présidentie!. M..Lt)uisTho-
.mas, professeur d'histoire du Languedoc à !a
Facutte des tettres, prononce alors sa confé-
rence. L'orateur, après avoir présenté au rcpré-"
sentant du gouvernement une sorte de rapport
sur !e mouvement régionatiste dans la province,
décrit ]à fête inaugurafc du musce;, puis i)
retrace avec esprit la vic'du ~peintre Fabre qui,
parti pour l'ItaHe, revint dans sa vi)!e nataie
pour la doter d'œuvres d'art qui font aujour-
d'hui t'admiratioh de tous.
Le sous-secrétaire d'Etat prononce alors !e
discours que nous avons puMié hier. Un con-
cert musical termina la fête. M. Francois-Pon-
cet, après avoir passé la soirée chez un ami
personne), partit pour Paris dans !a nuit.– (De
notre correspondant.)
ENVOYEZ woa LETTRES wt COUa
~MAMC.N ALCÉtHE,ABAKAR
SAMMJQUEMSUD~AWtOM
COMPANM~ GÉHEt~f AÊRO~aSTAK
_«; AT
<<~n<*MM*
Pour le Maroc départtous les jours;
4 Paris, poster tes tettres-tous les jours avant
m!di.
2. Pour l'Algérie: départies mardis, jeudis
et 'dimanches; poster te courrier à Paris, la
veille des jours de départ avant midi.
3. Pour Dakar, l'AO~. et l'Aménque du
Sud départ tous les vendredis; poster les
correspondances à Paris tous tes jeudis avant
midi.
FAITS _01 VERS
DEPARTEMENTS
Un marin a~emand, Hora Lange, 24 ans,
rentrant, hier matin, à bord de son navire, te
< Sinnemunde accosté au port de Bor-
deaux, a pénétré dans ta cabine d'un des offi-
ciers, M. Max Flennin~et frappé cetui-ci,
qui dormait. à coups de; poing, puis a coups
de bâton. Passant ensuite dans la cabine d'un
autre officier, M. Rudolf Hein, âgé de 53 ans,
Lange s'est livré sur lui aux mêmes voies de
fait. Une enquête est ouverte.
Découverte d'une nappe tf eau souterraine.
–M.Ange) Pérez a découvert, au lieudit Beyna~, commune de Terrasson (Dordogn.e),
une poche d'eau souterraine d'une conte-
nance de plusieurs millions de mètres cubes,
dont te trop-plein s'échappe, en temps de
pluie par des ouvertures naturettes à la sur-
face de sot.
Ce réservoir serait alimenté par un cours
d'eau souterrain, fournissant, d'après tes don-
nées de M. Pérez, 30.000 à 40.000 libres à ta j
seconde en temps norma), le double en temps
de ptuie.
Les travaux d'exploration continuent. Cette
nappe d'eau souterraine est susceptible de
fournir une puissante force motrice.
L'escroquerie aux accidents du travail.–
On vient d'arrêter à Nancy un médecin. Os-
car Heck, qui se livrait à l'escroquerie des
accidents du- travail. Un de ses complices,
Marcel Petitjean, qui servait de rabatteur, a
été également arrêté. Eu outre, cette double
arrestation en a anM&e une troisième, cette
d'un pharmacien très connu du centre de la
vitle.-qui maquillait les ordonnances,pour. en
obtenir le remboursement auprès des compa-
gnies .d'assurances.
La circulation.– Une auto conduite par
M. Denis Bigot, domestique chez M. Dane-
court, hcrbager à Naisy (Calvados), a ren-
versé, i l'entrée de BreUevitte-t'Orgueitleuse,
près de Falaise, M1M Lecolant, ~4 ans. de-
meurant a Brouay. La septuagénaire a été
tuée sur te corp. Très dure d'oreille et ayant
ta tête entourée d'un nçhu, ette n'avait pas
entendu arriver t'auto. (De notre corres-
pondant.)
Hier après-midi, après te match de foot-
ball de l'équipe de Rouen avec cette de Can-
nes, pour ta Coupe, de France, un grand
autocar'monté par seize, personnes et conduit
par te chauffeur Léo-Germain Dumond. par-
tait pour Cannes. Avenue de la Capelette,
une automobile allant yers Marseille est vc-
nue violemment heurter t'a~tocar.
L'automobile était conduite par son pro-
priétaire. M. Claude~ Jotivgt, notaire à Mar-
seille. Dans cette voiture se trouvaient Mme
Jolivot et MM. Couderi et Pellet. Ces der-
niers ont été légèrement blessés, ainsi qus <
M. Jolivot. Mme Joln'ot a été gravement at-
'teinte.
Parmi les voyageurs de l'autocar,, ont été
Parce ~ue vous êtes l'ami des deux
maisons, interrompit le sâ.vant, et qu'il ne
convient pas~ eh vous entretenant, de nos
quereHes, de vous placer dans une situation
délicate. Du reste, à mes yeux, l'mcideh!
n'avait qu'une mince importance.
–Henriette ne .partage pas votre' ma-
nière de voir..EHe en'-a été très affectée.
AHons donc! 6t M. ëerbelin, incrédule.
–"C'est la vérité! dit M. Bodereau. Son
état d'agitation, de fébrilité, n'a .pas d'autre
cause. ~{. de Guitrain ne se doute pas du mai
qu'il a fait naitrc. Son excuse, à mon sens,
est qu'ayant éprouvé un violent chagrin per-
sonne], ayant été très affecté par la mort de
sa mère, attristé par l'infortune de sa so~uf,
se voyant contraint, par devoir, à une vie
médiocre et bornée, il-est susceptible d'irri-
tations passagères. S'il a discerné, 'ou cru
discerner, dans l'attitude de votre n!!e, un
muet déft. ?
Le médecin s'arrêta sur cette supposition.
Ce qui pourrait être. avoua M. Ger-
belin. En face de M. de Guitrain, incarnant
}a haine dont nous avons été poursuivis sans~
répit, e)!e a pu/ en effet, le braver du regard.
De !à, cette scène regrettable. Oui! regret-
table, car M. de Guitrain est sympathique.
Vous voyez, remarqua M. GerbeHn'en sou-
riant, que l'habitude-~des prudentes et cal-
mes investigations scientifiques amène à la.
pondération et à la justice. Quant à. M!!c
de Guitrain, cUe m'intéresse infiniment..
–'Le contraire me surprendrait dit M.
Bodereau. Quoi qu'it'en soit, votre nHe est
restée impressionnée par cet incident. E!!c
n'a pas cessé d'y songer. Elle m'a parlé de
M. de Guitrain d'une manière que je dépa-
rerais, si ette n'était pas excessive. Mes .con-
seils, mes avis, pour la. ramener à une appré-
p!us .ou mons grièvement Hesses~ MM. f
rrançots Farnnca. Raymond et Georges Ne-
raour, Marce! Lombard. Vincent Stasnic. Ju-
les mu.uvare et son fi)s, demeurant tous à
Lanne~ et Eugène de La Gûerra. domicilie
à Anhbf.s.L état d'aucun d'entre eux n'ins-
pire d in~utctude.
Une enquête de poticc établira ies rcspon-
sabihtes.
t'assass!natde Mme Hodoyer
1/autopsie
M. ]e professeur Etienne Martin, avec je con-
cours du .dateur Dupiu, médecin légiste à Pri-
vas, qui avait .fait la première autopsie du corps
de Mme Hodoyer. a proccdc. hier apres-tuidi, a
un nouvel examen ~du cadavre.
Cette nouveUe autopsie a permis d'étaMir que
Mme Hodoyer a été ctranglée avant d'être jete~ 1
à }eau, et que 'la cordelette qui enserrait son
cou n'a fpas été rin&trujnen.t .du crime.
La strangulation semMe avqir été faite par
l'etreinte de deux mains. Aucune trace d'ec-
chymose n'a été relevée sur te cadavre, H n'y
a donc~eu ni ijutte, ni vioTcnces ayant ~a mort.
Les médecins légistes n'ont cu:Lstate egatcmetit
aucune trace d'accident cardiaque ou autre, ce
qui écarte t'hypothèse d'une simple suppression
de cadavre après mort subite.
L'enquête .se .poursuit activement sur cette
mystérieuse aSaire, mais n'a .encore apporté au-
cun élément essentiel pour.la découverte de !a
vérité.
TA~rcs
-CE SOIR LUNDI
A l'Opéra, à 8 h. 3o, Z.e C~ d'Of (Mme Rit-
ter-Ciampi, MM. Huberty. Edmond Rambaud,
Grommcn. Mmes Manceau, Mari!)iet. MM.
MadienetGuyard). Danse: Miles Giro et Le-
Erand ~r~c~tf t/c ~atotxc (Mtte Spessivt-
zeva.M. G. Wague et M))e H. Va)si). Chef
d orchestre. M. J.-E. Szyfer.
~~Comédie-Française. a S h. 45, P?iM<-
(MM. Maurice de Féraudy. Dessonnes.
Faut ~.Tcrbautt. Doriva). P. Bertin. Rognoni.
Chambreut). Le Marchand. Jean Marchât. Mar-
cel Dufresne, Mmes Suzanne Devoyod, Berthe
Bovy Mane Be)i, Nizan. Madeteine Barjac
'Jane ThoMsen' et Tania: 'Fëd'or)
'OP.e'Gomf
Catvet. Manc-TMrcse Gauiey; MM. Roger!
Bourdm. Dufranne, Félix Vieun!e et Dupre).
Chef orchestre, M. A!bertWotn'.
f'Odéon, à 8 h. 3o, première représenta-
tion (à ce théâtre) de ~KOM de Bo~t-oM~- pièce
hero!comique en quatre actes de M. Etni!e
Roudtt:. interprétée par MM. Romuatd Joube;
Jacques Bumesntt. Baeonnet, Pierre Morin
Louts_Setf;ner. Maurice Porterat, RoMr Clair-
va!. Vtdattn. Jacques Séol, Lavialte Mmes Ju-
hette Verneui), Ghyslaine, Renée Simonot et
Gtneva.
ÏNFORMATIONS
~-A l'Opéra
L'audition pour Jes empiois de premiers so-
prani~et de deuxièmes ténors dans tes chœurs
aura lieu dans l'après-midi du jeudi 7 février
prochain, à 2 heures. Les inscriptions sont re-
çues a ta régie des chœurs. La nationalité fran-
catse est une condition nécessaire. D'autre part.
la hmited'âRe.est de trente ans.pour tes soprani
et de tt'ente-ctnq ans pour les ténors.
A
s;
M))e Marguerite Soyer, qui devait chanter le
rôle dAnane jeudi à l'occasion de ta repi-Me de
iOEUvre de M. Bau! Dukas, s'est trouvée subite-
mmt.tndisposec; ei)e a dû êfre rempiacée pur
M))eBrun)et..
A
C'est M. Louis Massson lui-même qui diri-
gera orchestre pour tes représentations de jLo
~<'
t- A !'0deoa
Pour les abonnements classiques, /~«cM de
Bo~fOM.r.scra donné jendi prochain'en matinée
(série rosé), et le Jeudi Ji janvier, ~gafemcnt
en matinée (série verte), avec M. Rotnua!d
Joube dans le principal rôle.
'A.
Au printemps prochain, !a Gaité-Lyrique en'ec-
tuera une reprise de La JS
distribution.
A"
Çnitif de ta pièce nouvciie de M.Sacha Guitry
avec laquelle sera inauguré if Théâtre Pigalle.
CONCERTS
Festtval de musique frança!se
Le prochain gâta du Salon des musiciens
français aura lieu salle de l'ancien Conserva-
toire, le mardi 29 janvier, à 20 h. 3o.
Au programme: Mme Abby Richardson et
M. Henry Busser, de t'Opéra; Mmes~Arnitz,
BarbiHion. Fàbrègue. Emiie Maçon. Netba et
Saisset. de l'Opéra-Comique; MM.JeanBatatia,
Marc Dehnas.~rand prix de'Rome; Alexandre
CeUier. Tony Close, Torelli; ]t Sextuor Geor-
ges Dequin et cent: chanteurs et musiciens d'or-
chestre, sojs la direction de Maxime Thomx.
interprétarit un choix d'œuvres deBazeiaire,
Busser. Marcel Bertrand, Baston-Gouat, Four-
drain, Franck et Vincent d'Ind)-.
J~M~rB~~E~
.jLë p~é~iwwmER
$~t CHA~TANTT
~ent
dation plus modérée, plus sensée, sont res-
tés vains. Je crois, Dieu .me pardonne qu'elle
regrette de ne pas pouvoir appeler Yves en
combat 'singulier. Mais elle entend-Ie con-
fondre."
Le confondre s'écria !c savant. Et
comment' ?
–Au moyen d'une piece,~d'un document,
prouvant que ~!es accusations qui( pèsent sur
la mémoire d'Aimé Gerbelin ~étaient mal fon-
dées. C'est pour la découvrir, cette'pre.uve,
et non pas pour se créer une distraction,
qu'elle a fait descendre du grenier Jes deux
mai!es.contenant!cs précieux papiers de vo-
tre grand pcre.
M. Gcrbenn eut un mouvemeili: des épaùJes.
Je crains, fit-il, que cette recherche ne
lui donne pas ce qu'ëlte.désire. Il est exact
que notre aïeu) n'a jamais répondu aux at~
tiques dont i! était l'objet. Etait-ce dédain?'
Etait-ce impuissance ? J'aime à m'arrêter
à 'la première supposition. Mais, ce qui n'est
pas moins exact, c'est que Mme de Frulay et
ses deux iIHes furent envoyées à Nantes sur
son ordre et qu'elles y périrent dans une des
noyades de Carrier. Gomment n'aurait-on
pas accusé Aimé Gerbelmde s'être débar-
rassé de ces trois infortunées pour s'emparer
plus aisément de leurs biens,?
C'est évident reconnut M. Bodereau.
Accusation basée sur. des apparences, maij
justifiée par de trop nombreux exemples, en
ces temps malheureux. 'Dans tous les cas, que
votre nlle continue à cheEcher. Cela donnera
à ses nerfs le loisir de:se-ca!mer.
Le médecin était alors parti, conduit lente-
ment par Romulus qui, sous le rapport d'une
nonchalcnce invétérée, n'était ég-alé, sinon
distancé, que par 'la vieille BobicHe, de la
Métivièrc.. Mille pensées assaillaient l'esprit
BIBLIOGRAPHIE
L A BtFFE
;Ce livre de souvenirs de guerre de Jac-
qnes Meyer n'est ni documentaire, ni histo-
rique, ni tendancieux. Simple témoignage et
hbmmage aux paysans, aux $ bonshommes e
de la Biffe, qui accomptircnt sous )e feu, dans
!<. boue, ieur.humble, misérable et sublime
tinchc, dans t'inconscience absohte de leur
propre grandeur. Ce carnet d'un chef de s'
~ion d'infanterie sait saisir les « biffins
)es montrer dans leur nature de courage sim-
ple et de vérité. (ALBIN MICHEL, édi-
teur, 12 fr.)
Les Concerts par T. S.F.
Demain mordt;
RADIO-PARIS
1.765 mètres. P.: 3 kilowatts.
h. 3o: têtes romaines (Fourdrain); Di-
vertissoment ('L.t!o); P.etite suite (Busser); La
Navar.ràisc (~[assënet) Ser~n~de Horentine
(B. Godard) Sérënade sarcastiqtK; (Forterre)
Sërénade cspsRnOie (Chadinade); Petite suite
(Debussy); Tri&nou(La.chaume).
15 h. 45: Le roi ,a dit, ouverture (L. Deti-
bes-Moutôn) Liebesfreud (Kreiider) Mazurka
pittoresque (Zoubatof). orchestre; Lever d'au-
rore sur !'ocea.n (Georges Grecourt); AUeRro
'appassionato (Saiut-Saëns); Chanson rêvée
(Maurice Pesse), orchestre; PIese
(Marthe Grutnbach).
18 h. 45: Musique .enre~istrce.
2û'h,i5:LaJuive(Halévy).
TOURËIKbhL
~.485 mètres.–P.: i5 kilowatts.
19 h. 20 Icare, poème symphonique (Ed.
Trémisot) Quatre pièces .pour violon et rtute
(Rokozinski); Totoméo (Ha~ndei); Cantate
(Purcell); Lied (Franck); Pièces pour yioJon-
cetie (Ronchini); Danse persane ~E. Guiraud);
Soir (Fauré); Deux chansons franciscaines
L'alouette. Aqua fresca (Simone Pté) Romance
en si bémo) (Fauré); Bouton d'or, suite d'or-
chestre (Pierae).
ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.
"458 mètres. P. 500''watts..
12 h.3o: L'heure de n~usiqu,e classique.
t4 heures La, foire de Scrotchnitzi (Moùs-
sor~ski) Andantino (d'Ambrosio) Antar, fan-
taisie (Rimsky-Korsakof); Rumance sans pa-
roles (Ratbey) Bruit de rames (Février)
Esquisses caucasiennes (Ivanov).
J5 heures: Une heure de musique enregistrée.
21 heures Petite suite espagnole (Paui Vi-
dai) Thème et variations (CheviHard) Souve-
nir de Villers; Les deux tabittards (Gaston
Singery) Vetiezia et Napoli, tarenteUe ~Liszt)
Lied (Capri); L'ëventai! (J. Massenet) Les
contes d'Ho6fmajin (Orfenbach) Œuvres de
Marthe Grumbach: Danses arabes; Le mois de
mai, ŒochM de Pâques, A merea. Le lys (mé-
todie~. Impressipn matinate, I.es améthystes.
22 h. IS: Etude sytnphonique sur un thème
populaire russe; .fournée à Me)laouin, suite
tunisienne; Audition de Les Oreillons, comédie
en un~aete d'A'ifred-Machard.
LONDRES etDAVENTRY
358,3 mètres. P.: 5 kw. 1.562,5 m. P.: 25 kw.
11 heures: Gramophone.
12 heures: Concerta
l3 heures: Orchestre Atphonse du Clos.
i;; h. 3o: Intermède musicaj.
16 heures Orchestre Louis Lèvy, du She-
pherd's Bush Paviiion.
17 h. ig: Pour )es enfants. Quintette. Gers-
hotn Parkington,.
18 h. 3o: Intermède musical.
:8 h. 45: Troisième et quatrième mouvements
du Trio. op. 9, n° t; Premier mouvement du
Tj-io, op. 9. n" 3 (Beethoven).
10 h. 15: Intermède musical.
.IQ h..45: Musique mi'titaire. Chef d'orches-
tre Wa!toh O'Donne)! .L& caritava! romain,
ouverture (Berlioz) Nym.nhes .et.Svtyains
(Bember~) Où butine l'abeiHe (Suliivan) Ta-
me, Le vieux chatea.u. Baliet des poussins sor-
tant de leur coquiHc, Les Tuileries. La hutte
des sorcières, La grande 'porte de Kiew; My
dreami!and Rose (PhiUips): Oh, that we two
were mayinK (Nevtn); A Warv~ickshir.e woing
(James) Suite de chansons populaires (V. Wit-
!iams) Pàilias'se, duo (l~eoncavaiio) 0 no,
John (ada.pt. Cecil Sharpe) L'apprenti sorcier,
scherzo (Dnkas).
21 h. 40: ~Récital H.ende!: Choeur et orches-
tre dirigés par Stanford Robinson Samson,
ouverture; Ode pour }a Sainte CéeDe, air €t
choeur; Grand concert n° i, en si Mmot; Salo-
mon, chœur; Acis et Gaiathée, air; Musique
sur reau, suite; Hercuie, chœur.
22 h. 40: Mustque de danse du Ciro'-s Otub.
DAVENTRY s G.B.
482,3 mètres. P.: ï.500 watts.
15 heures Orchestre Paul Moulder. du Ri.-
vo)i..
16 heures: Orchestre Frank Cantell: Le roi
Etienne, ouverture (Beethoven); Le chanteur
(Medtner) Vision amicaJe; Sérénade (R.
Strauss): Romance et deux danses (German)
Trois duos (Hcusche)); Chanson du matin.
Chanson de la nuit (E)~ar); Soucfrance (Wag-
ner); Deux airs (R. Strauss); Les Maitres
de M. Bodereau. Elles étaient aussi diverses
que nombreuses. Parfois, i! souriait. L'ins-
tant d'après, son front se rembrunissait. Le
plus souvent, son regard devenait nxc et ii
paraissait alors cherchet' à élucider un pro-
blème. H arriva un instant où !es petites
secoussesde sa voiture l'agaçant, il sauta à
terre et, 'comme on l'a vu, vint s'asseoir au
revers d'un fossé, afin de rénéchir tout à son
aise. II resta là une vingtaine de minutes,
puis i! aUait se remettre en chemin, quand
Jean Pommerais était survenu.
Cet incident modina Je cours des pensées
de~'exccHent homme. Ce que lui avait dit !e
fils du forgeron des commentaires ~nxqueis
donnaient !ieu, dans le. pays, 'les visites de M.
de Guitrain à Montgieux, lui causa de ~en~-
nui. II savait combien le frère de Mahe-
Marguertte était ner, désintéressé, incapaNc
dMn bas calcul, et il !ui déplaisait qu'on put:
'le croire susceptible de manquer aux tradi-
tions de sa'famille en trafiquant de son nom.
Prompt à bâtir de jolis romans quand il
s'agissait de ceux qui avaient des droits sur
son cœur, convaincu que M!!e Fournichon
saurait apprécier les qualités d'Yves de Gui-
train/persuadé que<:e dernier, de qui'Ia bles-
sure était à peu près cicatrisée, se laisserait
conquérir par !e charme de Louise, M. Bo-
dereau avait construit une belte histoire,
commençant par < H était une fois x-, et se
terminant, comme tous les contes de fées,
par un heureux mariage. Les 'lourds et mé-
chants propos de Jean Pommerais avaient
été comme une tache de boue sur sa joie. En
outre, ils avaient {ait naître une crainte dans
son esprit. S'i! apprenait cc.que !a médisance
co~po~tait, M. de Guitrain était capable de ne
jamais remettre les pieds à Montg'ieux.
.g Quel vaurien, ce Pommerais! gronda
chanteurs de Nuremberg (Wagner): Danse des
apprentis; Lohenp;rin, introtluction a.t'a.ct.e~IIJ
(Wagner); Au jardin, près du ruisseau (Tseh
(Armstrong Gibbs) Samson <:t DaJita, baccba-
nale (Saint-Saëns) Suite de danses espagnoles
(Mosxkowski).
17 h. 3o: Pour les enfants. Le bal de la
Reine Carmen, comédie humoristique par Nor-
man Timmis. Chansons et duos.
18 h. 3o: Orchestre Jack Payne.
20 heures Sélections de comédies musicales.
Orchestre Joseph Lewis: Bateau-exposition, sé-
lection (Kern); Véronique: La lettre (Messa-,
~er); Vio)on d'or (Fa!U; Chu-Chin-Chow, sé-
tection (Norton) Mon rcve d'amour (FaH)
La Geisha; Etoile de mon âme Chevalerie
(joncs); La princesse Da))ar. sélection (FaH).
21 heures VaudeviDe. Orchestre Phi)ip
Brown.
32 h. !5: La be)!e de Bretaxne (Talbot). Sé-
lections. Choeur 'et orchestre dirigés par Joseph
Lewis.
PROGRAMME DES SPECTACLES
du 21 janvier 192~
7WE~7'~S
Opéra (8 h.). –Le Coq d'or. *La trasedLe de
Satomc.
Opéra-Comtque (8 h.). Pelieas et Mc)i-
.sande.
Comédië-Francatse (8 h.). Primerose.
Odeon (8; h. 30). Huon de Bordeaux.
Ambigu (8 h. 30). Un Monsieur qu! M
regrette.
Antoine (8 h. 45). Whisky.
Apolto (8 h. 45). Le procès de Mtry Du-
gan.
Arts. Rdaehe.
Atelier(8h.3o).–Vo!pone.
Athêtiee (8 h. 45). Romance.
Avenue (9 h.). –Départs.
Bouffes-Parisiena (8 h. 30). DeshabiHez*
vous.
Capucinea (8 h. 45). Fans chez lui.
Caumartin (9 h.). PopauL
Châtelet (8 h. !5). Charles Lindbergh.
Ctuny (8 h. 45); En bordée)
Comédie des Champs-Etysees (8 h. 30).
Siegfried.
Daunou (8 h. 45). Echec à ta fe!ne.
Dejazet (8 h. 30). J'aurai Lulu.
Edouard-VII (8 h. 45). L'Amoureuse aven-
ture.
Fehtiha''(-S'h:45).Fragt]e.'
'Oatté-Lyriqù~ (8 h. 30). La Fine de Mme
Ans'ot.
Grand-Gui~no! (8 h. 50). Gott m!~ OM t
Gymnase (9 h. 15). DouMé.
Madeleine (8 h. 45). Broadway.
Mahpiy (8 h. 30). Coups de routit.
Mathurins (8 h. 45). Le mariage de Mlle
Beutemaus;
Michel (9 h.). Je t'attendais.
Michodiere (8 h. 45). Sur mon 6eM a*.
vire.
Mogador (8 h. 45). Rosé-Marie
sautes. Relâche.
Œuvte (o h.). Le cercle.
Palais-Royal (8 h. 45). L'âge d'or. `
Poftc-Saint-Martin (8 h. 30). Le retour de
Jérusalem.
Potimëre (9 h.). L'Amant.
Sarah-Bernhardt (8 h.). L'Aiglon.
Scala (8 h. 30). L'Anaire de Montretout.
Studio des Champs-Elysées (8 h. 45).
Cœur à gauche.
Théâtre des Champs-Elysées. Reiache.
Théâtre de Paris (8 h. 30). La course à
t'étoite.
Trianon-Lyrique (8 h. 30). La Favorite.
Variétés (S h. 30).–Topaze.
C//VËAMS
Aub:rt-Palace. L'Homme qui rit.
Caméo. L'enfer de t'amour.
Marivaux (matinée et soirée). Verdun.
visions d'histofje, de Léon Poirier.
Ursulinés (9 h.). Lonesome (Sotitnde).
LajaifusicdubarbôuHré.
'p~cy'~c~D/s'
FoUes-Bergére (8 h. 30). La Grande Fptie.
Casino de Paris (8 h. 30). Tout Paris.
OlyMpia (2 h. 30 et 8 h. 30). Attractions.
L~ Vie sportive
La Coupe de France
Voici '!
A Paris. BufMo: F. C. Sète bat R. C.
Roubaix: i-o. Jean-Bouin, Stade RaphaëJois
bat C. S. J. B. Atia;crs: 2-0.
A LiHe: L'. S. 'Boulogne 'bat A. S. Stras-.
bour.g:5-3.
A Catais. U. R. Dunkerque bat Excelsior
TourcoinK: 3-2.
A Amiens. C. A. Paris bat Stade Roubai-
sien '5-3.
Au Havre. Otympique Lillois 'bat tRaeitiK
C.. F, 5-2.. 1
A Cherbourg. Stade Rennais bat Stella
Cherbours: 2-1 (après prolonKation),
A Rouen. Havre A. C. et Amiens A. C.:
remis.
A Anaers: S.C. Bastidtenne'bat F. C. Samt-
Louis 2-0.
A Bordeaux. R. C. ArTas et Stade Bor-
delais, nu): 1-1.
A Marsei)te. A. S. Cannes:bat F. C.
Rouen ~3-0.
A.Nimes. Qub Français bat S. C. Nimest
i-o.
A~rontpcMier. S~'O, 'XT6ntpe!lter'bat S. 0.
Est:i.
A.Lyon.– Stade Français 'bat Olympique
MaMeiUe: 4-1..
A Strasbourg F. C. Mulhouse bat U. S.
ToureoinK: 5-2.
A ThionviHe. U. S. Belfort bat C. A. ~les-
sin 4-2.
Parmi les surprises sensationnelles de la
journée, ou peut noter la victoire, à Lyon, pat
le médecin. Accuser un homme aussi noMc
de ca!ct~cr, de 'faire une affaire, de vendre
son titre Supposer que.cette jeune nHe
pourrait se donner sans amour C'est une co-
quinerie de ce mauvais drôie! A!!ons! Al-
lons va donc un.peu. Romulus! Tu n'es
qu'un vieux cheval, mon garçon, paresseux
comme un loir, et têtu comme un âne, mais tu
vaux dix miïïe fois mieux que ce sa!e indi-
vidu »'
Tandis que M. Bedereau soliloquait de la
sorte, là-bas, à !a. Bourdinaye; Henriette con-
tinuait à trier les papiers de son ancêtre.
Cependant, eMe apportait moins d'ardeur n
ce travai], s'interrompant parfois, le regard
perdu dans un rêve; distante, éloignée de
tout.
Elle prit soudain une détermination. Quit-
tant la biMiothèque et descendant au saion,
eue,se dirigea vers le portrait d'Aimé Gerbe-
Hh, et, longtemps, eHe'interrogea des yeux
cette physionomie grave et sévcre, où nutîe
émotion intérieure ne se renétait, où ne se
hsait.qu'une volonté imposant sa loi aux sen-
timents intimes, aux faiNesses de Famé. En-
tre eiïe et cette muette image, un mystérieux
dialogue paraissait se poursuivre.
< Tu me comprends murmura-t-e!!e
enfin. J'accomplirai mon devoir. Je rendrai
la paix aux morts et la joie aux vivants. e
XXVI"
Conversat!onpanMenne
Mile Fournichon n'était pas moins agitée
que Mite Gerbelin et se demandait si Ic~plan
qu'elle avait conçu n'allait pas échouer, ators
qu'Uparaiesait à !a.vei))e de réussir.
En quittant Paris~ cette année-ià, pour ve~
nir à Montgteux, e!)e était convaincue que !a
5 tuts à T., du Stade Français sur,ï'0!ym!pt<
ouc de Marseille,, ex-tenant de .ta coupe.
Esalem.cnt 'la défaite de Rouen par Cannes.
Après France-Ecosse
La presse britannique est unanime allouer
l'énergie et l'allant de l'équipe française tout en
regrettant la tactique <; dévastatrice'(spbiling)
adoptée/par nos avants..
Notre petit arrière Magna.! -fut acclamé; à
]a nn de la partie, comme rarement joueur, te
fut sur un terrain de ruafby.
Bes discours de sympathie turent éch'aagés
au banquet qui suivit .te match, banquet ou 'ne
fut cependant pas conviée la .presse .française,
de par la décision du dictateur x. au ru~bv
écossais, M. Smith..
Cross-Country
'La Fédération française d'athlétisme disputer, hier malin, à Saint-Cloud. sur )e ter-
rain~ du Stade Français, sou 37' championnat
"de Fra:)ce scolaire de cross country.
C'efte épreuve, aussi vieille que Ic'sporr~sco*
laire lui-même, a remporte son succès.habituel.
Médan, du lycée Mignct, d'Aix, en sortit.vain-
queur. devant Fausset.
Au classement par équipes, c'est Je lycée Jan-
son qui l'emporte..
Lyon, le 20 janvier. Le. chatienge Àyca-
guer, mis en compétition par- te Lyon Olym-
pique Universitaire, a été disputé aujourd'hui.
Moricr et le Club Atltiéhque des Sports Géné-
raux ont triomphé.
Le classement. I. Morier (Massilia Club).
en 36' so" 2. Darigues (C.A.S.G.). à [0 mètres
3. Bedari (C.A.S.G.); 4. Diégucx (Massilia
Club); 5. Raymond (C.A.S.G.); 6. Potard (C.
A.S.G.). 7. Desnoux (R.C. Franc-Comtois); 8.
Robert (C.A.S.G.); 9. AKmAmar'(Massilia.
Club) jo. Jattéaux (U.S. Trestoisc).
Borotra bat Cochet à Bruxelfes
Bruxelles, le 20 janvier. Tournois interna-
tionaux de tennis sur courts couverts. ~Fi-
nale:
Sim.pjes messieurs. Borotra bat Coehet pM
7-5. 6-4, 3-0 et 6-3.
Douh'cs dames. Mttes Barbier et Rosam-
bert battent MHes StRart par 6-8. 6-4, y-s.
O&ubh's mixtes. MUe Rosambert et.Geor-
se.s battent Mite Barbier et .thurneyssen-paf
6-3, 7-9 et M-2.
Doubles messieurs. 'Thurneyssen' et" Lan-
dry battent Georges et Fwbank par 6-0, 7-5,6-4.
L'accident du coureur cyctiste français
Lacquehaye
Le coureur cychste ifrancais Charjes L~cque-
''Haye;'t}uint'une chute, au cours de ~a'p~ft)&e
soirée de~ la; dernière, cou~e des'Six I~rs ~de
Beriin. a intenté une a&ti~n cn~dom~ages-ttl-
terêts. à !)a. Société cinématografotii.~ue .qui a
Mttlé la course. Le coureur réc)ame 40.000
marks. H aHèKue que,' par suite de la mise en
action subite des rénecteurs. il a été ébloui'et
est tombé, se fracturant une cuisse, ce qui
J'oMi~e à un repos forcé assez, prolongé.
Lé championnat d'Europe de patinage
Davos, le 20 tanvier. Championnat d'Eu-
rope de patinage: iQ.oco mètres n. BaUan~rud,
en 17' 43" 4/io; 2. Thurnber~ en t7' 53" o/io;
3. Lars-en, en 17' 58" 8/io.
Classement Rénéra) des quatre épreuves
I. BaHan~rud (Norvège): 194 points, cham~
pion d'Europe
2. ThunberK (Finlande): 194, 90 points.
Les Six jours d'hiver vont commencer
Les Six Jours d'hiver de Mo
manche 27 janvier. Cette intéressante épreuve
a réuni plus de f)o engagés, c'est dire son im-
portance. Concurrents et machines vont avoir
à fournir un très dur effort et le fait même de
se classer dans cette compétition estime excel-
lente performance.
Comme les années précédentes, les Six Jours
d'hiver ont lieu, en étoile autour de Paris~ sur
une distance de 1.086 à 2.016 kilomètres, selon
les groupes. Les concurrents sont répartis en
deux .groupes et doivent accomplir les/étapes
à une vitesse horaire .imposée'.d'après !!a cylin-
drée de leur machine.
Le <: groupe Meu comprendra: les moto*
de 175 et 250 cmc., vitesse h'oraiTe 3% et'35'krn.
-les. side-cars "de .350 cinc~'vitesse.hMairc.~
ktJometres 'les cyeleca.'rs trois roues de 3gQ,.et
~oo cmc., vitesse horaire 3~ et 35 km. fes' voi-
tures jusqu'à 500 cmc., vitesse horaire 3z km.,
jusqu'à 3$o cmc. et 35 km. jusqu'à 500 cmc.
Le < groupe rouge ~comprendra: tes motos
de 350. 5oo, 750 et 1.000 cmc.' qui devront sou-
tenir respectivement les vitesses horaires de" 38,
42 et 45 km.; les side-cars de 600 et 1.000 cmc.,
vitesse horaire 38 et 42 km. les cyclecars trois
roues de 750 et J.loo cmc.. vitesse horaire 38
et 42 km.; les voitures jusqu'à 3.000 cmc. avec
une vitesse horaire de 38 km., jusqu'à, 750 orne.,
42 km.'jusqu'à t.5oo cmc. et'45'km. pour l.ei)
1.500 jusqu'à 3.000 cmc.
Dans chaque catégorie, il y aura deux clas-
sements un pour les professionnels et un pour
'les indépendants. Le classement sera établi sui-
vant le nombre de points que le concurrent aura
conservé sur les 500 points du. départ, c'est-
à-dire sur les moyennes imposées et suivant la
catégorie.
Un concours facultatif des appareils d'éclaf
rage aura lieu pendant les Six Jours.
:-=-
Cours, Conférences et Reun!ons
U
<; Le Miracle grec Ariane et Phèdre par
Mlle Héiène Vacareseo. Audition de Mme
Jeanne Delvair et de M. Jean Mâchât, de I&
Comédie-Française.
7. f/'fh'O'M /;f'J-)M~;c~
~c < ~m' CoMs'puMtC..sur ~JL~hisfoi~e
de.l'Art.esp.asnûi, du. peinture, .espagnole àirdi~-
s'eptietne sicde ~par M. Schneide.r,,pro:fcsse&-
à !a Faculté des lettres. Les vendredis, a 15 h. 45,
amphithéâtre Guizot, à la Sorbonne.'
B EN É D C T t NE
DB /VC7B~A'B ~BB/t~ DB P~C~~
Mc/f./yjs~~D/oB~y/o.v
victoire au-devant de laquelle eMe courait
serait aisée. EUe était jeune, jolie, inteiïi'
gente, spirituelle, très maîtresse d'cHe-même,
riche à souhait. C'était plus qu'il n'en fallait
pour subjuguer un exilé, meurtri par la.vK-,
de médiocre aisance, et qui devait, supposait-
elle, supporter avec peine une destinée qai
ressemblait à un ensevelissement. <
I! n'avait fallu qu'une de ces conversations
de salon, qui la plupart du temps,'s'égareht
en un quart d'heure sur vingt sujets, pour
que l'idée vint à. Louise Fournichon de se
iancer dans cette aventuré, de laqueile etie
comptait sortir ayant'conquis une~ couronne
de comtesse. Eue s'était jure d'avoir un titi~e.
EUe l'aurait. Au, fond, rien de plus facile.
Les blasons dédorés ne manquaient pas au-
tour d'eite, mais ceux à qui 'i!s appartenaient
iur ,dép)aisaient. EH.e ne. ~voulait: ;deyenir 3a
femme ni d'un joueur, ni *d'un Hbertin. Epe e
tenait de son pèrc,a'ec "an'esprit'd'ordre ~t
de prévoyance,; te.~gQqt.;dB la. propreté da~s
i'~istence. Les vi~fmauvaises mœurs
lui :tépugnaien.t.t):am~e part, sa vanité '.se
révoltait à la pensée qu'on insinuerait qU'eHe
avait payé son nouveau nom de son argent.et
du don d'elle-même, sans s'inquiéter de 'la
valeur morale de celui qui en bénéncierait.
U lui plaisait d'épouser un honnête homme,
estimé de tous et d'une vie pure. a
En outre, elle souhaitait d'être aimée. Ce
n'était pas par sentimentalisme. C'était en-
core: un ca!cu!. L'amour qu'elle inspirerait~et
qu'ct)e affecterait rehausserait son mariage,
lui enlèverait le caractère d'une affaire, et
assurerait, en même temps~ne ht satisfac-
tion d'une vanité naturelie, qui n'abdique ses
droits chez .aucune femme, la paix heureuse
de sa maison.
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