Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 janvier 1929 20 janvier 1929
Description : 1929/01/20 (Numéro 19). 1929/01/20 (Numéro 19).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2007
JOURNAL DES DEBATS DU DIMANCHE 20 JANVIER 1920
A ~'t~TST~T
ACAMmE DES ÏNSCMPTÎONS
'ET~SELLËS-LETTRES
S~o~c~dH!S;aH:
Présidence de M. Gocizer..
Caadid&taftts. Lecture est donnée des
lettres de canduiature de MM. jamot, eonscr-
~'ateû'r honoraLire du Musée du Louvre, et de
M. Marquet de Vasse'Iot, conservateur du Musée
Bu Louvre, au fauteuil de mcmibre libre v~-
'caht .par suite du décès de M. Théodore Rel-
tnach.
Pfësentatioa d'ouvrage. M. CamiUe Jul-
tian prcsMTte, de Ja 'part de .Fauteur, M. Mau-
h'ice Toussaint, un ouvrage Intitule La Lon'c;);c
ë r~c~M ~tr~o-)-o~!c:c, dont M. CatniUe Jul-
lian lui-toême a écrit .la. ~préface.
Les registres pontificaux. M. Glotz an-
<&OtK:e qu'ift a reçu du ministère de l'instructrjn
publique la promesse .d'une subvention .de so.;x)o
tfrancs (30.000 fr. qui seront verses cette sn-
hée, et ao.ooo .fr. Fanncc prcdtainc), pour aeti-
'vcr ta publication des registres pontiacaux.
L'éditeur s'est engage à faire paraître quatre
!fa9cica}es ~n t029.
Le nom de Saint-Gildas. M. Joseph Loth
termine sa 'lecture sur je nom de SaInt-Gu'-hts
Matis t'He de Bretagne, }'h-!ande et l'Armorique,
<;otn!mt:ncée au cours d'une précédente séance.
FoulHes et explorations en Afghanistan.
M. Y. Barthout:, chci' de Sa .mission française en
Afghanistan, expose ies résultats cherches dans ce pays, de t0-'6 à tçzS, et montre
& l'Académie, au moyen ~partie des documents qu'il a reteves cttles photo-
jgra'phies des p!us heaux objets rteueHtis au
(cours de fouines à Had'da, entre Caboul et ht
tfron.tièredeshwl.es.
A son arrivée tthoux a tente de retracer l'itincraire d'A'iexau-
tdre-le-Cratid et a entrepris des .fouilles sur
4'emp~acemcnt prcsumu .d'Alexandrie du Cau'
t:ase, fondée par !e granjd conquérait maccdo-
hien a.vant son invasion de !a Bactrianc. Les
~resttitats ont été ~cu encourageants, mais Us ont
ieonduit l'explorateur à im site bouddhique du
Onzicme siècle de notre ère, qu'iit suppose avoir
tête !e couvent où l'empereur Kanicha enferma
trente otages.
La route ~du Turkesta.n (route de .)a Ba<~riat)e)
tfat ensuite reconnue et M. J. Barthoux y reieva
'une .forteresse im'port~n'te, Natant .de'fcp'ô~'ut
sassanide, et des fondations bouddhiques rup2i-
'tres, avec un stou.pa aï0n0'!i))he et des.hypogccs.
Trois stations, prdha.Mc.ment ceUe? que prit
Atexand-re avant de s'emparer de Bactres, fu-
tren.t repérées dans la plaine 'tur'kestane. L'une
Id'elles, en bordure de FOxus, dominait une ne-
tcro.poEe étendue qui, au dire des habitants, at-
teindrait 3 krous (9 km) en longueur. Aucune
(fouille n'a .pu ctre entreprise, cette exploration
Ide notre cotmpatriote n'étant qu'une reconnais-
sance en vue de préparer des travaux plus !m-
~portants.
Le Badakehan a été explore, fmais, contrairc-
tmcnt à ce que l'on en pourrait croire, après .les
éloges qu'en fait Marco Polo ou Sa richesse que
9ui attribuent hiontree dépourvue de vestiges d'une oo:upat]on
tancicnne. mais il est possIMe que les invasions
'sitocessi'ves du pays, notamment la idominatton.
Uzbek aient tout détruit. Deux inscriptions ara-
bes, dues à des chahs .mongo.is de Bafkh (jtn-
kienne Baotres) ont été recueillies et le tom-
beau de l'un d'eux repère.
Au cours des deux hivers ios6-!Q27 et 1927-
'1928. M. Barthoux revint à Hadda, ancien cen-
'tre bouddhique important signalé par les pè.c-
rins chinois aux quatrième, cinquième et sep-
tième siècles conNn.e J'un des plus célèbres par
tcertainës reliques de Bouddha, entérinées dans
tde grands stou.pas jalonnant le plateau voisin
tde la locafite.
Des ~oui'Hes antérieures avaient été malheu-
reuses Sa population, .guidée par les .moutHans
!(pTctrës mus~mans) dévasta, un vendre.ni,
itvant ta prière, les chantiers .de .foui'He où de
premières découvertes justinaient e~oirs. Mais une punition scvere inSigee aux
vandales par 9e roi AmaMou.Uah autorisa la
'reprise des fouilles l'année suivante, et 'c'est ies
'résultats de'ces dernières qu'expose M. Baf-
thoux. T~
Treize sites .furent, au total, tn6thodiqu<:)ne.it
Mtourncs et ne donnèrent pas moins de ciuq
eents stoupas .(édince~. contenant Ses reliques ou
iedieules .funët'aircs) de toutes tai'.Ues, et de s)~
'mi'Hë statues ou statuettes, rcsu]tats rMnarqua-
Mcs, Pu cgard non seutcment au nom!)rc, msis
a là 'qualité et au caractère des objets exhumes.
Les images de quelques-uns )de ceux-ci sont pro-
jetées, choisis parmi ceux qui doivent être in-
cessamment exposes au Musce 'Guime.t, où une
Bateleur sera consacrée.
Fi.S'ures. 'ng'urincs et draperies sont nett&mcnt
iheUénistiques, et leur .présence en cet endroit
'récrié de l'Asie s'explique .par ~'introduction
~d'artistes grecs et ces derniers ont pu être déjà
BMIMTON M JOURNAL DES DËBAT~
d
BEVUE aSBiCSLE
Métayage
.Le 10 décembre ï<)2~, M. P. Deyr!s,
Héputé des Landes, s'exprimait ainsi à h
tribune « Je combats la thèse de M. de
'~Monicault qui tend à représenter Je mé-
tayer comme un associé du propriétaire.
S'il était vraiment 'un associe (dans Je sens
exact du mot), il aurait, à l'égal de son
propriétaire, l'initiative dans la direction
de la propriété. Or. ce droit appartient
'uniquement au propriétaire; i! en résulte
qu'à ce point de vue le métayer reste in-
contestablement un serviteur. M. Re-
naud Jean, alors député de Lot-et-Ga-
ronne, au cours de !a discussion, appuya
J'amendementt d'ailleurs obscur (art. 2,
sexies A), présenté par le député des Lan-
des. A ia suite d'une intervention de
M. Poincaré, président du Conseil, cet
amendement ne fut écarté que par 3 voix
de majorité (254 contre 25!).
On reste positivement confondu qu'après
F enquête de 1889, lorsque fut voté le cha-
pitre IV du Code rural concernant le co-
lonat partiaire, après j'enquête, de h So-
ciété des agriculteurs de France en 19! 2
~t les innombraMes travaux publiés.sur ie
métayage, on puisse enco'e discuter sur !a
question de savoir si Je métayer est un
associé ou un domestique. Au moins !e
quart des terres !ouécs €H France .est
exploité, ça métayage. Sans dou'te, Youn~
Tracy, Turbot. 'J.-B. Say ont autrefois
combattu !c. înétaya~, mais i! a. singu}i'c-
Tement évcJuc n': fours ch: dix-neuvicm~
siècle. Le profc.sscur Lceo~teux, les cn-
q'uet€t:M d.e .!88Q 'et de refis.. lui furent
favor&Mes. ~Ncanmoins il reste l'objet
d'attaquer constantes encore cette an-
jtee portées an Par!crtMnt par des M-
présentants méridionaux ou issus du
Bourbonnais. Ennn, Je métayer, sous !e'
titre de TLa ~!<' ~'MH -S'!H:j~. par M. Guii-
~aumin.a même fait l'objet d'un roman, do-
cumenté mais fielleux, et concerssat des
~~ro~«e
rappelés .par Nés rois séieucides. 'Les re)ati.o<:s
d'Alexandrie et 'des Indes r&montetit en effet
aux Lsgtdes; elles attcig-nirent }eur apogée avec
Trajan et .furent ruinées par Di&cletiec. Cepen-
'dant, l'on continua & faire appel à des srtistcs
grecs puisque les établissements bouddhiques de
Hadija doivent être attribues à une époque pos-
térieure au milieu du troisième siècle de noi.re
ère. On y relève, en eSet, parmi les ornements,
des détails empruntés à il'art' sassanide. Et les
pèterins chinois purent les admirer au moins
jusqu'au milieu du septième siècle. e
Les figurines sont de tout premier ocdre par
ta sûreté de leur exécution; 'La..même tardiesse,
!a même habUeté est remarquée .dans les' esquis-
ses re<:ueii!ics sur des murs de stoupa.s. Cela
idénote !a présence, en cette localité, d'artistes e;!
pleine possession de leur talent et de leur tech-
nique.
Sauf en un endroit dévaste par un incendie,
rien n'a été détruit de ces stations anciennes.
EMes furent abandonnées et tombèrent en rui-
nes, com.me le démontre M. Barthoux. Aussi,
aucune, statue n'a été .mutilée et !cs tctes. qui
ont été découvertes, sont par.fois dans un tel
état de .fraicheur qu'on les croirait exécutées de
la .vci'He.
motel do vme
L'octrot et tes automobilistes. On sait
que nombre d'automobUistes, pendant !a mau-
vaise saison, évitent de se servir de leur voi-
ture. l)s usent alors de !a faculté de rendre à
l'administration leur laisser-passer, ce qui les
exonère des droits à la condition que la voiture
reste inutilisée pendant ie trimestre entier.
Or, cette année, le 3l mars, fin de trimestre,
est le jour de Pâques, et beaucoup de personnes
qui voudraient sortir leur voiture se verraient
obligées, pour cette seule journée, de payer les
taxes du trimestre entier.
Trouvant cette mesure excessive, M. F. d'An-
digne vient de déposer sur le bureau du Conseil
municipa! et du Conseil général un projet de
voeu tendant à obtenir qu' « en raison de ce
que, en içsg, la fête légale de Pâques tombe le
5t mars, les automobilistes qui mettront eu cir-
culation )cur voiture pendant la dernière se-
maine du mois de mars obtiennent, à titre tout
à fait exceptionnel, leur bisser-passer de l'admi-
nistration des contributions indirectes en acquit-
tant seulement les droits aKérents au deuxième
trimestre de !p2p. x
D'autre p.a~'t, M.~Jean de.CasteHane Tient
d'attirer l'attention de l'administration sur. les
faits suivants:
Par suite de la démolition des fortifications
qui a entraîné le déplacement des postes d'oc-
troi, quantité d'automobilistes franchissent la
iimite de. Paris sans mcme s'en apercevoir, de
te!!e sorte.-q'u'ils se trouvent inconsciemment en
contravention, soit en ne prenant pas !e bulle-
tin vert en sortant ou en passant la barrière au
retour sans acquitter les droits.'
L'administration vient de lui ~aire cotMMtre
que cette situation ne lui avait pas échappé et
qu'elle avait mis à l'étude un système de signa-
lisation spécial.
Les appareils installés à t'entrée .de Paris por-
teront l'inscription <: oqtroi de Paris e.n
lettres rouges sur fond noir; ceux installés à ia
sortie, à proximité des bureaux de distribution
des bulletins verts porteront la mention < oc-
troi-autos en lettres vertes sur fond noir.
Lorsque les études seront terminées, ce qui
est proche, les appareils seront placés.
Les secours d'incendie en ban!Ieue.
MM. Paul Fleurot, Aug. Mounié et plusieurs
de leurs collègues viennent .de déposer sur le
bureau du Conseil général une proposition
<: invitant l'administration à mettre à l'étude )a
départementalisation des services de secours
contre l'incendie et à soumettre des propositions
en ce sens à l'assemblée départementale au cours
de la prochaine session &.
Cette proposition vise le double but: 1° de
rendre plus efncaces encore les secours ett ban-
lieue ou nombre de communes ne sont pas en
état de !cs mieux assurer, et. 2° d'aplanir toutes
les difficultés qui existent en ce moment tant au
point de vue des dépenses que du matériel et du
commandement.
Les accidents de la eircala.tion. En rai-
son du nombre des accidents causés par t~a cir-
cutaiion des motocycîetcs, M..René Lambert,
co:!se!f!!er mimicipal du neuvième arrondisse-
ment, vient d'adresser au .préfet de .poiice Jes
questions suivantes I* S''il ne croit pas qu'il
y aurait lieu de .se montrer plus sévère quant a
l'acceptation des modèles à cifoder, en particu-
lier au pont de vue du ralentissement; 2~ de
rendre p!us effectives 3esdu permis de conduire 3" .de nxcr, comme
pour :)cs automobilistes, à t8 ans, il'agc néces-
saire .pour l'obtention du permis. aetueUement
délivré à partir de lô sns, pour un er~gin infini-
ment .plus .din'Ieilc à manier que !a voiture.
Les a~Rches renseignements. En réponse
a t)!)c ~question qui lui avait été posée, j'admi-
nistration vient de faire cpnnaitre que, dans le
pratiques qui ont pu exister (nous l'igno-
rons) dans i'AIIier sous la monarchie de
Ju'))et ou le Second Empire
Nous laisserons de côté )e métayags
dans ]es Landes, où ..l'agriculture .'mérite
'une étude spéciale, et aussi -dans !e .Bour-
.bonn.ais,eu.'tes "fermiers généraux, avec
leur impôt dit < colonique d'ailleurs
presque disparu, croyons-nous, depuis la
guerre, ont donné prise à des critiques, j
et nous ne nous occuperons que des pro-
vinces de FOuest. Nous ks connaissons
particulièrement.
Là, les rapports entre fermier et pro-
priétaire ne ressemblent guère à ceux d'un
maître et d'un domestique. Si l'on. entend
encore dans quelques coins de Vendée
l'expressionbien qu'il s'agit d'un maître qui ne com-
mande point. I! est vrai que, légalement,
le propriétaire dirige !a culture, mais,
comme ii ne cultive pas lui-même, c'est
son associe, le métayer, qui fait ce qu'i!
veut. Les tribunaux ne rompent jamais un
contrat de métayage pour inexécution des
prescriptions du propriétaire, sauf dans
des cas extrêmement graves et tout à fait
exceptionnels; la seu!e sanction, sera !e
refus de renouveler !e bail venu a
échéance. Mais un changement de métayer
est une opération dispendieuse, et, si les
bénénces de l'exploitation apparaissent
conyenaMes, le propriétaire réiléchira lon-
guement avant de chercher 'un. autre co]on.
Dans ces conditions, les conversations en-
h'e~associés s'échangent su:' un ton gène
r.aiemeat cordial. A son propriétaire qui
demande certain travai!, le métayer assure
sa bonne volonté, mais .se prn'en rien faire à moins qu'il n'y trouva
son mtérët, et lorsque, quelques mois p)us
tard, !a. question soulevée reviendra, sur
!e tapis, :] exprimera, tous ses regrets, mais
il a fait trop sec ou bien il a trop plu 4
ce sera toujours Ja faute du temps. Quant
aux animaux à vendre, !e propriétaire, gé-
néralement, les examine a l'étaNe avec ~c
métayer <-t se rend compte approximati-1 1
\'emep.t d~ leur \'a!eur. Mais !es cours ont.
des fluctuations et F~stimation ne peut i
ctre rigourcu&e. La vente cUe-memc, près-
que toujours, est conciue soit à t'étabic.
soit à la îoirc, par !e métayer .MM', qui s~;
borne à Inscrire !e prix sur son carnet. Le i
propriétaire s'en rapporte à I'honnet€tc de
conrant"dtt 'pfètnicr tri'mestre de 1929, on appo-
sera, .dans Paris, dans les cadres réservés aux
avi&.s.a:'ninist3'atiis, des aSiches donnant a~ pu-
blie, et dans chaque arrondissement, les rensei-
gnements les plus complets sur les sen-ices pu-
blics l'intéressant adresses des écoles, d&s bu-
reaux de poste, de police; des avertisseurs d'in-
cendie, des commissariats de police; des sec-
tions du 'ga; de l'eau, .de l'électricité, etc.
~A ..CU_RIOSITË'
0:i peut 'regretter qu'il n'y ait point plus
de ventes importantes actuellement, car. dès
qu'une .picce que!t~e pou intéressante 'leur est
offerte, ce ne. sont certes pas 'les amateurs ()ui
manquent. Hie: chez~M" A!binet et Tilorie';
notamment, les enchères furent très soutenues
et l'on eut à 'noter douze couvert'!
Louis XIV en argent, payés 4.500 francs. quinze
couteaux également Louis XIV ~.2gp francs, un n
tableau de 7'~M!?, école flamande. 5.500 francs,
et trois chaises Louis XV 7.000 francs.
Des prix retenus d'autre part, nous signale-
rons ce!ui'de 1.600 'francs obtenu par M" Char-
pentier pour un petitivoire et un autré'de
7.050 francs pour un salon Aubusson.–C. P.
Prochaines ventes
Dimanche 20, jHo~r/ DrOMof,oHe I, Expo-'
sition de taMeaux anciens et modernes. Af" ~0;?'
DM~<'Kt7 et -M. Hf!~0.
~'(!H~ 10, pour cause de départ, Exposition
d'objets d'art <:t,d'ameuMement, porcelaine'; et
faïences, .bronzes, argenterie, fer'forgé. meubles
et sièges anciens et modernes appartenant à
Mme B. Z~ ~4. ~f Cc.fjr~y et N~~rt Fo:<~oH!.
M. ~'o:MT.
.t
Bientôt, nous l'espérons, l'Hôtel Drouot se-
couera cette douce torpeur dans taqueik il se
comptait depuis près d'un mois. Deux vacations
un peu plus importantes nous sont entin an-
noncées .pour la semaine .prochaine.
La première, que J)/ A~a)'o dirigera Jund:,
.M//t? 2, comporte un bel ensemble d'art et
d'ameublement rea'Hse .par suite dit décès de
Mme P. Ainsi seront offerts aux amateurs si
peu favorisés en ce moment quelques bons ta'
Meaux et dessins par Fromentin. Crcuze, Hcn-
ncqnih, etc., un ancien con'ret reliquaire, une
pendule d'applique Régence et, entre beaux meu-
bles des époques Hc~ence et Louis XVI, des
secrétaires, chin'onnicrs. 'commodes et une paire'
de fauteuils recouverts de tapisserie.
Cet ensemble, qui &era exposé demain di-
manche, se complète de quelques ~eaux tapis
d'Orient.
Quant a l'autre ~'ente.'qtU est 'faite par &ui'.e
-M~' 6, sous la direction de A?* ~de r'expcrt Ai!. /< L'e cataloaue que nous
venons de parcourir y indique un fort i~eau
choix de tableaux, dessins et sravures compre-
nant notatnment des Daumier. Harpisnies, Hcr-
mann Paul. CuiHaumin, Gavarni, Lami. Mar-
quct. 0. Redon, Toulouse-Lautrec, Vernet, etc.
Puis ce sont quelques bonnes pièces d'anciennes
faïences et porcelamcs. une* nombreuse et .belle
argenterie avec .certaines pièces anciennes, des
fers forces et .divers bois sculptes.' Pour ce qui
concerne les sièges et meubles, tant d'époque que
de style, ils.paraissent tous d'une Rrande recher-
che de qualité.
'Cette vacation, qui sera orécédée d'une expo-
sition mardi, se complète d'un dessin attribue a
Tiepolo, le ~fo~vt'f ~tM joi'n< et d'une sou-
pière en argent appartenant à M. F.
Ajoutons enfin que jeudi, à 3 h. 30, Ja vente
après décès de M. le Dr se poursuivra 24.
<'< .HtH7c<:adjugera une importante chemmée en ancienne
faïence ~aHemande ou suisse du dix-huitièm'3
siècle et~un ameublement de bureau comportxh:
une bibliothèque murale et un bureau plat. Ex-
iposition avant ta vente de i h. ~o à 3 h. 30.
MOUVEMENT SOCimSTE ET SYNDICAL
La grève des mineurs
Le mouvement, qui se déroule dans Je calme,
parait décroître tant 'dans'I'Avèyron' 'que dans
le Gard.
Dans. le bassin minier de.l'A~zcvi))e, les s'rév'stes suivent rég'uij'croMcnt les
réunions organisées par le cotrute d.e.grève. La;
création d'une soupe .populaire a et: décidée.
Hier, on a constaté un plus grand nombre
de rentrées dans -plusieurs puits.
Une délégation de grévistes a été reçue par
M'. Ramadicr, député-maire. M. Ramadier doit
intervenir auprès du préict en faveur des gré-
vistes.
A Cransac, la situa'Lion reste la même. On
comptait hier t.Soo chômeurs. Le Syndicat uni-
taire tient de nombreuses reunions.
Dans le bassin du Card quelques rentrées de
chômeurs ont été enregistrée; notamment à ta
Grand'Combe, Rcchcssadoulc et Bessègcs.
Les membres du .comité central de grève se
réuniront dimanche.
Les retraites dans tes T. C. R. P.
Le personnel des transports en commun de
la. région parisienne jouira bientôt d'un nou-
veau régime 'des retraites.
Une déicg'atioa, présentée par M. Fianccttc,
son associe. Entre propriétaire et fermier,
l'es rapports ressemblent à ceux entre avoue
et avocat; nous ne parlons pas d'un jeune
avocat trdp heureux de recevoir un dos-
sier et des conseils expérimentes, mais de
"deux" maîtres'«"Je' ne- \'eux'-pa9"plaictcr
cela, dira F.avocat, je 'vais refaire les con-
.clusions. Dans ces deux genres de colla-
boration, celui qui porte la paroie et' celui
qui tient la charrue restent les chefs.
Le système de la colonie partiaire appa-
ra!t au surplus, dans bien des régions,
comme la seule manière' d'apporter à !a
terre le capital qui lui est Impérieusement
nécessaire. Le fermier riche', qui aujour-
d'hui doit souvent être miiilonnaire,
n'existe..que dans les pays. de grande cul-
ture, dans la région parisienne, en Cham-
pagne, dans Je Nord et quelques ilôts
cpars partout ou. l'exploitation .s'étend
sur 25 x ;)0 hectares, on ne traite pas avec
des gentiemen-farmers, mais avec de vrais
paysans. I) leur faut aujourd'hui de 80.000
à 200.000 francs pour <: se monter dans
ces fermes, à moins qu'il ne s'agisse d'~
terres mauvaises, à culture, extensive. Ou j
trouver ces fermiers ? 1} y a bien quelques
vieux cuttivateurs qui ont prortté des ca-
tastrophes monétaires pour rembourser en
monnaie de papier les francs-or qu'ils
avaient empruntes, qui jusqu'à une date
récente on.t joui de baux anciens leur per-
mettant d'acquitter le fermage d'une
grande ferme par Ja vente d'un ~,petit
bœuf. certes, ceux-ià se sont enrichis en
ruinant leurs créanciers et leurs proprié-
taires. Mais ils se font rares. Ils se reti-
ren.t dans leurs petits biens.. Oh, les bon-
nes petites clpseriës, qu'un ménage encore'
valide. suSit à. cultiver, camme clle.s ~e!
sont bien. vendues, consolation des étu-
des notariales dans les campagnes! Cepen-
dant, i! ne faut pas que la 'terre meure.
Que répandrez-vous au jeune ménage qui~
vient vous demander une métairie (};
trente-cinq hectares, par exemple, et qui
possède se~emeat.spn mobl}ler, assez ré-
duit, une partie des instruments agricoles
et une vingtaine de miiie francs?'Lui con-
seUterez-yous d'emprunter de Fargent? à.
des préteurs, voire des usuriers à ;h
Caisse de crédit agricc~e qui ne prête pas
sans garantie et 'par su:'Gi'o!t à quelque
6 %? et les Intérêts devront être payés
à date Sxe et le capital pourra ctre ré-
députe de Paris, .au directeur du budget de
l'Etat aux finances, en a, hier, reçu l'assurance.
A ta fêdÉratton des fonctionnaires
La Fédération des fonctionnaires tiendra de-
main 'dimanche, au Conservatoire des Arts et
Métiers, un Conseil national qui examinera la
question des traitements et précisera le pro-
gramme .Cédera! de b. revalorisation. Le Con-
seil'procédera également à un échange de vues
sur j'organisation interne de !a Fédération, et
au renouvellement du bureau fédéral. Il fixera
enfin la date de l'ordre du jour du congres
de Jp20.
BIBLIOGRAPHIE
'~U~ PT~AS~E
Montmartre, ses dancings, ses bars, ses
''boites de nuit. Le trafic de la coco x'
'L!)i'drame'sanglant aux dernières heures de
la nuit. Quel pendant à l'<: Homme traque
qui tendit Francis Carco célèbre, que ce
drame d'une « femme traquée par toutes
tes forces mauvaises qui la dominent, la. pous-
sent, l'étreignent et finalement la tuent.
.(ALBIN MICHEL, édit-cur, 12 fr.)
LA MONNAIE
La monnaie présente cette particularité que
chacun désire en avoir les poches bien garnies,
mais qu'on ne réfléchit guère sur sa fabrication.
La monnaie qui est, par définition, un ins-
trument de paiement, doit pourtant répondre
à diverses conditions techniques: individualité
du type, propre à permettre la rapide recon-
naissance, lisibilité des indications, facilite de
frappe, résistance à l'usure, difficulté d'imita-
tion.
La fabrication de la monnaie soulevé un
certain nombre de -questions intéressantes.
Doit-on envisager la monnaie comme un
témoignage artistique du pays qui l'émet ou
doit-on la considérer comme un moyen de pro-
pagande nationale?
Athènes, au temps de sa splendeur artistique
et civique, n'a jamais modinc ses types moné-
taires, se contentant de~'es faire exécuter avec
beaucoup de soin. Syracuse n'a commencé à in-
nover à cet égard qu'à l'époque de noraison
artistique qui,h ttmnédi~tetncnt~précédé la ruine
politique. Les monnaies anciennes les plus re-
''marquées sont l'œuvres de''diadoqucs, de sou-
verains parvenus ou d'Etats nouveaux surgis
'dans les crises qui ont bouleversé le monde
hellénique. r
Dans ces dernières années, des Etats nou-
'veaux ont émis des monnaies originales qui ont
séduit les collectionneurs.
I! y aurait une étude intéressante à faire
sur le symbolisme monétaire. Quel nouveau
Huysmans nous parfera du symbole de la mon-
naie anglaise: la cavalerie de Saint Georges,
de notre < Semeuse s-, du coq gaulois actuel?
En généra!, le symbole, à moins qu'il ne soit
identifié héraldtquement avec** le pays qui l'a
utilisé (aigle des Etats-Unis, harpe d'Irlande)
ofïrc l'inconvénient de n'en montrer qu'un des
aspects.
En ce qui concerne ics figures, il faut songer
que les effigies que l'on voit sur les pièces
anciennes n'offraient point pour eux le même
caractère « classique impersonnel, immuable
que pour nous.
~L'aréthusc de chaque frappe était une jeune
Syracusaine coifËée à la mode de chaque année.
L'oeuvre accomplie est, suivant !a formule de
Goethe, une <: création du 'moment: qui com-
porte en même temps des éléments de durée
grâce auxquels etic peut se <: démoder sans
vieillir.
Les commerçants contre tes expulsions
~'L'Association défensive des commerçants pa-
risiens a tenu. hier, son assem))Ice générale,
dans )a salie du J\)usee social, 5, rue Las-Cases.
Apres avoir entendu les discours de MM.
Gaston Davan. président de l'association, Henri
Bonnis et Joseph Bernard, avocats a la Cour,
les commerçants présents votèrent un ordre du
jour par lequel ils demandent instamment la ré-
vision de la loi du 3o juin !f)~ô pour obtenir
]e droit de priorité entramant la suppression de
).t suroffre des tiers la Rxation d'un plafond
limite du loyer et l'indemnité esalc au préjudice
cause dans tous les cas d'éviction. Ils estiment
c~ownt <]'j'i! est nécessaire de faire proroger
d'un an les cn'cts de loi du 27 mars 1028 et
de faire surseoir aux expu.!sions de commer-
çants fjui n'auraient pas reçu d'indemnité avant
leur départ ou qui auraient reçu une indemnité
(icrisoirc ne leur permettant pas dc~ se réins-
taller. De plus, les commerçants réclament un
plus larse abattement a la base dans )a cedulc
des benEficcs commerciaux et la révision des
patentes qui auraient été majorées excessive-
ment par suite de raugmënta'tion du 'prix dc~
loyers.
dame au bout d'un temps plus ou moins
'court? CeStpratiques peuvent être bonnes
pour Je commerce, possibles dans l'Indus-
trie; 'elies sent désastreuses pour l'agri-
culture, dans laquelle on' ne retrouve son
.argent-qu''u.' des' 'échca-tK?e'9"JGiHtùincs et
toujou.rs. indéterminées~ 1~ plus inquiétant
est que, trop souvent, le jeune ménage qui
se pres.entc à vous est disposé à se lance.'
tête baissée dans l'aventure, trompé sans
doute par les succès des vieux qui ont
réussi grâce à des catastrophes économi-
ques dont le sens' a été mal compris, et,
pourtant, i) suffirait de quelques années
médiocres, comme 1927 et 1928, pour dé-
chaînef une redoutable crise agricole, ï!
y, a cependant de jeunes ménages qui
voient le danger; ceux-ci se placeront
comme domestiques, très facilement e:
trcs bien, car la main-d'œuvre est rare, et
s'ils ont, 'comme certains le disent, la
« chance & de ne pas avoir d'enfants, i)s
resteront longtemps dans une bonne place
où ils s'enrichiront..
Alors la métairie à louer sera mise <*n
herbe, les' bâtiments tomberont en ruines,
sauf un petit coin où logera un gardeur
de bestiaux: les clôtures, les chemins d'ex-
ploitation disparaîtront peu à peu; la dé-
population grandira dans la campagne ci
un nouvel Oliver Goldsmith pourra mettre
en français quelque variante du D~~c~
!<
'Mais cela île sera pas, grâce au proprié-
taire qui se fera un banquier bénévole et
Sauvera !a. terre par le cpionat partiaire.
En fournissant la moitié du cheptel, le
problème n'est déjà p!us'insoluble. Mais
il faut se mener des cheptels insun'Isants.
Une exploitation est pareille à un moteur
qui doit fournir tant de chevaux .pouf
faire son travail: si, par exemple, deu~
cylindres ne marchent pas, la. voiture ne
roule pas. D'où l'obligation de dire a. votre
candidat fermier <: f'cstime qu'il vous
manque 2~.000 francs, je vous les avancer
vous ne me paierez pas d'autre intérêt
que quelques poukts et kilos de .beurre et
vous me rembourserez quand vous pour-
rez. »
II est évident que le choix du jeune
ménage auquel vous. confiez votre -métai-
rie est grave ces jeunes gens doivent
avoir un bon <: pedigree et avoir déjà
AU CONSEIL D'ÈTAT
Les maires ne peuvent interdire
d'une manière absolue
l'édification des maisons en bois
Par arrêté en date du 28 août 1926. M. Pic,
député-maire de Vanves, a enjoint à M. Vermot,
éditeur à Paris, de démolir deux maisons en
bois par lui construites sur un terrain lui ap~
partenant, rue de la Gare. à Vanves. Cet arrête
avait été pris par ie maire en exécution dun
arrêté réglementaire du 20 avril l9~(j hiterdi-
sant purement et simpiemen!: d'éditier aucune
habitation en bois à une distance inférieure à
20 mètres de toute autre construction.
Le Conseil d'Etat a annulé l'arrêté du 28 août
ïc~ô attendu que s'il appartenait au maire de
prendre toutes mesures uiiies dans l'intérêt de
la safubrité et de )a sécurité. notamment en vue
de prévenir tes incendies, il ne pouvait, ainsi qu'il
l'a fait par !edit arrêté réglementaire, interdire
d'une manière générale et absolue d'édifier au-
cune habitation en bois'à une distance inférieure
2() mètres de toute autre construction; qu'une
telle prescription, dans les termes où elle était
édictée, excédait la limite des obligations que
le maire, en vertu de'ses pouvoirs de police,
pouvait lég-alement imposer aux propriétaires
dans l'intérêt générai.
Un prêtre a te droit de défiler en soutane
à la tête d'une société de gymnastique
L'aMjé Richard, vicaire à Rive-de-Gier
(I.oire). agissant en qualité de directeur de )a
société de gymnastique )' Espérance de Rive-
de-Gier a déféré a !a censure du Conseil
d'Etat, pour excès de pouvoir, une décision
du nfaire de cette localité en date du 7 août
1026. accordant a ladite société l'autorisation
de défiler en ville à la condition expresse que
scn directeur ne ferait pas partie du déhié, au
moins en soutane.
Le Conseil d'Etat, après avoir entendu M*
Souriac. avocat de l'abbé, en ses observations,
a annulé la décision du maire.
II résulte de l'instruction de la décision
qu'aucun motif tiré de la nécessité du maintien
de l'ordre sur la voie publique ne pouvait être
invoqué par le maire pour lui permettre d'édic-
ter une semblahle~cnndition; qu'au surplus ladite
condition tendait, à restreindre la liberté du
port du costume ecclésiastique qui est une con-
séquence de la liberté des cultes garantie par
l'article premier de la loi du 9 décembre 1005.
I! suit de )a que le maire a excédé les pouvoirs
qu'il tient tant de l'article 97 de la loi du 5 avril
!884 que de !'nrtiele 27 de ]a loi du 9 décembre
1905.
Une ametioration dans te service
des t~ëgrammes autographes
L'administration des P. T. T.fiait.co.nna!tre
que le service des. < .télégramme!} autographes »
\'ient d'être .l'objet d'un perfectionnement im-
portant, et que, désormais ceux-ci pourront être
écrits dans 'les mêmes conditions que les télé-
grammes ordinaires, à l'encre noire de préfé-
rence et même a la machine à écrire.
La mesure, déjà appliquée à Paris, à Lyon
et à Marseille, sera prochainement étendue à
Stras'bour.a;, Bordeaux et Nice.
Ce perfectionnement est dû à la mise au
point par M. Hclin. l'inventeur des appareils
télautof;raphiques utilisés en France, d'un nou-
veau dispositif de transmission qui, par l'emploi
de la cellule photo-électrique, supprime complè-
tement l'utilisation du relief.
Ua meettng des mutités de )a guerre
L'Association générale des mutilés de la
guerre avait organisé, hier soir. salle Wagram,
un grand meeting, sous la présidence de M.
Jean Thébaud.
Prirent tour a tour la parole: MM. Edmond
Bloch, du groupe de Paris; Lourain. du groupe
de la Marne Henri Lévêque. du groupe de
Seine-et-Oise; l'abbé Pioche, du Rroupe de la
Mosellp Hugonnet. du groupe des Ueux-Sc-
vres; Camille Planche, député, du sroupc de
l'Allier, et Jean Thébaud. Aux applaudisse-
ments de très nombreux assistants, les orateurs
réclamèrent tour à tour le rajustement intégral
des pensions au taux de 1,40 et cela dans le
collectif'de janvier; ils ~élevèrent contre'! la
ratification des accords dé Wa~hins'fon sur les
dettes' interalliées s.ins réserves Miaté'rales'ou
compensations internationales, et demandèrent
pour ies porteurs de la carte du combattant
certains avantages dans la prochaine ).oi sur
les loyers.
Un ordre du jour en ce sens fut voté par
tes assistants.
La distribution des récompenses
à !a Renaissance française
La distribution soIenneUe des récompenses
attribuées chaque année par la Rcnaisance
française a eu lieu hier soir. S, rue Danton,
sous la présidence de M. Armbruster. com-
missaire Rénéra) de l'Union des grandes as-
sociations françaises.
M. F. Dupent, vice-président de la Renais-
sance française, donna lecture de son rap-
port sur )es médailles attribuées par la Re-
naisancc française et qui ont pour objet de
récompenser les efforts individuels ou col-
lectifs en faveur des œuvres sociales, de la
fourni des preuves de leur capacité; vous
pretidrez ceux dont on dit: à la campagne
qu'ils « ont bonne envie », c'est-a-dirc ].:
désir de travailler et de réussir. Pas de
neurasthéniques, 'il faut avoir conn~ncc
dans la vie. Sans -doute vons .risquez d<;
trouve-r des gens peu honnêtes qui place-
ront leurs économies à la caisse d'épargne
pJutôt que de rembourser vos avances,
mais vous exercerez un certain contrôle.
car vous 'devrez recopier et mettre en
ordre tous les comptes d'exploitation, dans
leurs plus petits détails, et, si vous pos-
sédez quelque expérience, vous saurex
bien si les bénénces sont devenus asse~
sérieux pour laisser à'vos colons quelque
aisance de trésorerie. Vous serez encore
servi, par l'orgueil légitime de vos débi-
teurs on a su tout se sait à la cam-
pagne qu'en entrant chez vous, Us
n'avaient pà~ apporté toute leur part
comme ils sé-ront tiers le jour où ils diron:
« qu'ils se'sont acquittés de fout et vous
confirmerez adroitement cette nouveDc
En générât, si ia métairie et les métayers
sont bons, dès la trofsiéme année vous ren-
trerez quelque peu dans vos débours, qui.
suivant leur importance, vers )a neuvième
année pourront être rayés de vos comptes.
Sur ce point notre propre expérience est
abondante.
Cette association du capital et du tra'
vail, lorsqu'elle est pratiquée libéralement
dans k colonat. parfaire, a ramené dans
les provinces de l'ouest une grande inti-
mité entre propriétaires et fermiers. Dans
les comices, aux foires, le prolétaire ap-
pelle le capitaliste par son nom de bap-
tême ~Bonjour, Monsieur René! Com-
ment ca va. Monsieur Olivier? .?- Aux
élection~, il vote pour le bourgeois, qui est
conseiller municipal, maire, conseiller
d'arrondissement, conseiller général et
mcme député dans les arrondissements ru-
raux. C(;pendant, pour ne pas désespérer
M.Dcvris (Landes) et M.Renaud Jean (ex-
Lot-et-Garonne), notons quelques signes
de changement; mais, 'o ironie! c'est parte
que le capitaliste manque de capitaux,
parce que le propriétaire foncier n'a plus
guère d'argent liquide, que naissent des
difficultés. Avant la guerre, une avance
de 5.000 francs, sans intérêt, sur la par*
du colon, permettait Fâchât de beaucoup
d'animaux aujourd'hui, toutes choses
propagande iittéfax'e et artistique et d& édu-
cation physique.
Les titulaires .des médailles d'or de 1929
sont pour. les'oeuvres socialfs, l'Associa-
tion LéopoId-BeItan et lUnion mutuelle
nationale, pour l'éducation civique; la So-
ciété républicaine des conférences populaires,
pour ]a propagande .française à l'étranger,
la Société de Marie, créatrice'd'écoles fran-
çaises au Japon, et, pour l'éducation physique.
]a Société atsacienne: et lorraine d'éducation
physique.
La musique militaire dtt .46" d'infanterie a
prêté son. concours a cette cérémonie, qui fut
suivie d'un brillant concert.
p~nr~ ï~ivp'R~'
i jr~JSB C? JL~iwjL~i~~?
PARIS ET BANLIEUE
Titres voles et retrouves. Un inspecttur
de ta police judiciaire a arrêté, hier, un cer-
tain Robert Dumont, âgé de 2t ans, opticien
a 'T3ruxeHes, ainsi qu'AJcidc Pelletier. soldat
au .300° d'artitteric, en permission, et. E.u)ati~
Atbe, âgée de quarante-cinq ans.
Tous trois étaient porteurs de 450.000 fr'~ca
de litres votés a un .guichet, de )a Bourse "df
Bruxelles.
Interrogés par M. Guillaume, ils ont fait
des aveux. On a saisi, sur Dumont, un revol-
ver chargé. En voulant vérifier l'arme, M-
Brassu, secrétaire du commissaire, 'se blessa
à la main.
On. ne pa.tin.e plus au Bois. Hiert'u patineur du Bois de Boulogne fit une
chute qui l'immobilisa quelque~ instants sur
la glace. Un rassemblement se fit sur le lieu
de l'accident et la glace céda sous le poids
des sens rassemblés. On enteudit des cra-
quements et plusieurs fissures se produisi-
rent. 1.a préfecture, avisée, retira l'autorisa-
tion de patiner, qu'elle avait donnée la veille.
D'ailleurs, ie thermomètre a remonté de
plusieurs degrés en 24 heures:.après avoir
noté –1° dans la matinée, on enregistrait
-r-3° à trois heures de l'après-midi.
DEPARTEMENTS ·
Brûlée vive. Mme Lecannellier, 4~ ans,
demeurant rue de l'Ermitage, a Cherbourg,
faisait bouillir sa lessive, assistée de sa fille,
âgée de j2 ans, lorsque le feu se communi-
qua aux vêtements de ta mère. Aux cris de
la victime, des voisins accoururent et étouf-
fèrent les flammes dans des couvertures. La.
.mère est morte peu a'près. Sa fille, qui a été
grièvement brûlée, est dans un état .grave.
CiHQ personnes succombent asphyxiées.–
La rupture d'une conduite de gaz vient .de
causer la mort de cinq personnes, à Mè')z.
Dans un immeuble de la rue du Pont-Mo.rcau,
on a découvert, dans un appartement du rez-
de-chaussée, les .corps de Mme Brocard, a~ée
de 43 ans, gérante d'un établissement à suc-
cursales multiples, et ses tro.!s enfants, Gil-
bert, ]~ ans, Martial, ans, et Ginette,
il: ans. Au numéro 2 de la même rue, le p):
tricr Goutrame est mort également asphyxié.
A.côté de son cadavre, se trouvait sa femme,
qui respirait encore faiblement et qui a été
.transportée à l'hôpital.
Le crime d'une neurasthénique. –Deux
camarades, inquiets de n'avoir pas vu depuis
plusieurs jours leur ami Maurice Courtois.
employé au chemin de fer à Lpinat, vinrertt
chez lui. Comme personne ne répondait, ils
firent ouvrir la porte. On découvrit sur le lit
de sa chambre Courtois, étendu, la tempe
droite trouée d'une batte. Près de lui se trou-
vait le cadavre de sa femme, la main crispée
sur un revolver de petit calibre, Dans une
chambre voisine, te frère de la jeune femme,
le petit Robert, était mort, lui aussi, la tempe
trouée d'un.e bâtie.
D'après la première enquête, te drame doit
être attribuée à la neurasthénie. L'on croit
que, après avoir tué son mari et son frère,
la malheureuse s'est suicidée.
La circulation. Près de Buigny- Saint.
Mactou (Somme), sur ta route de Paris a Ca-
lais, un taxi a dérapé et a été projeté contre
un arbre. Le chauffeur. M. Milan, âgé de
cinquante ans, a été grièvement blessé à la.
têLc, et t'occupant, M. Ancetin a eu le crâne
fracturé.
Un vol dans une église. Un vol auda-
cieux a été commis, ces jours derniers, dans
la chapelle Saint-Anne et Saint-Pierre, à
Brest. Pro.fitan.t de l'absence des fidètes.-un
jeune marin demanda à une vendeuse de
cierges, Mme FIoch, âgée de cinquante-six
ans, un tivrc de prières.. Après s'être re-
cueitt! quelques instants, il se précipita sur
la gardienne du sanctuaire, la terrassa, puis
fractura tes troncs.
I.c coupable a pu être arrêté. C'est un
nommé Yves Bassard, âgée de dix-huit ans,
originaire de Chaton-sur-Saônc.
Un marin français roue de coups par des
Sarrois. Adolphe Lirot. dix-huit ans, ma-
tetot à ta sixième escadrille de sous-marins,
a Bizertc, en permission chez ses parents à
Gross-BtitterSdorf. reconduisait~ ta fron-
tière deux jeunes fittcs do Ktein-Btittersdorf,
venues à une fête locale.
Au pont frontière séparant les deux toca-
))tés, Lirot fut interpellé par une dizaine de
Sarrois qui aussitôt se ruèrent sur lui. te
rouèrent de coups et le blessèrent sérieu-
sement. Ses compagnes furent également
malmenées. Lirot a du recourir aux soins~
d'un médecin. La gendarmerie enquête pour
éctaircir tes motfs de cette agression, qut
serait due a ta jalousie.
égales d'ailleurs, on déboursera 25.000 a-
30.000 francs. S'il s'agit d'une ferme à
prix d'argent qu'il 'faut mettre à colonie
partiaire,.sans qu'elle soi.t bien-importante,
le capital nécessaire s'élèvera a. 60.000 ou
80.000 francs. Nos nnanciers signalent
l'aboïMiante'des dépôts dans les caisses
d'épargne et Jcs banques; sans doute, ;b
appartiennent à des salaries ou à des gens
d'an'an-cs. Certes, les propriétaires à colo-
nat partiairc n'ont pas subi cette escroque-
rie légale des fermages payes en francs-
papier, mais ils ont fortement drainé leurs
reserves pour défendre les positions an-
ciennes et les démarcheurs peuvent rayée
leurs noms sur les carnets d'adresses.
Nous avons parlé des redevances en
nature comme d'un moyen détourné pour
retirer un intérêt mettons i des
avances faites au colon. M. Guillaumin
dans La ~'MM .S~M~a tiré grand parti
de ces redevances afin de jeter l'odieux
sur le propriétaire. Cela est de bonne
guerre dans un roman pamphlétaire. Nous
avouons que, pour notre part, nous rece-
vons quelques faisances, et notamment
des poulets. Un jour. des convives
remarquèrent leur qualité et s'exclamè-
rent d'admiration quand ils en connurent
l'origine. « Justement, s'écriérent-ils, nous
refaisons le bail de notre ferme en Nor-
mandie, nous exigerons j8 poulets! x"
Doucement, nous fîmes observer que les
nôtres avaient été livrés par les métayers
à la basse-couriére do -notre exploitation
directe et qu'ils y avaient été spécialement
soignés pendant plus d''un mois cette re-
marque~insidicuse passa inaperçue. L'an-
née suivante nos convives'Tecurent &
Paris de leur fermier normand une petite
écurie de poulets de course qui les gucrtt
à jamais de la manie des redevances.
CHARLES LEGRAS..
'Marches ~GY~ns -~i!os, hausse de 300 francs sur ]e$ prix de; jan-
vier t<)28. Vente bonne po-ur Jes .pouvants et
toujours désastreuse pour les porcctets.
Episode de ]a b~taiile du hit )e V)-;ux Con-
sommateur a été constiHition de partie civiic et co'ndamnc à 20
îran=s de dommages au .profit ~e M. Lauvr~v,
député .de l'Eure, lequel a d'-aLHeurs e.të HN-nii-
que dans !cs poursuites pendant les .vacances
parlementaires. C. 'L.
A ~'t~TST~T
ACAMmE DES ÏNSCMPTÎONS
'ET~SELLËS-LETTRES
S~o~c~dH!S;aH:
Présidence de M. Gocizer..
Caadid&taftts. Lecture est donnée des
lettres de canduiature de MM. jamot, eonscr-
~'ateû'r honoraLire du Musée du Louvre, et de
M. Marquet de Vasse'Iot, conservateur du Musée
Bu Louvre, au fauteuil de mcmibre libre v~-
'caht .par suite du décès de M. Théodore Rel-
tnach.
Pfësentatioa d'ouvrage. M. CamiUe Jul-
tian prcsMTte, de Ja 'part de .Fauteur, M. Mau-
h'ice Toussaint, un ouvrage Intitule La Lon'c;);c
ë r~c~M ~tr~o-)-o~!c:c, dont M. CatniUe Jul-
lian lui-toême a écrit .la. ~préface.
Les registres pontificaux. M. Glotz an-
<&OtK:e qu'ift a reçu du ministère de l'instructrjn
publique la promesse .d'une subvention .de so.;x)o
tfrancs (30.000 fr. qui seront verses cette sn-
hée, et ao.ooo .fr. Fanncc prcdtainc), pour aeti-
'vcr ta publication des registres pontiacaux.
L'éditeur s'est engage à faire paraître quatre
!fa9cica}es ~n t029.
Le nom de Saint-Gildas. M. Joseph Loth
termine sa 'lecture sur je nom de SaInt-Gu'-hts
Matis t'He de Bretagne, }'h-!ande et l'Armorique,
<;otn!mt:ncée au cours d'une précédente séance.
FoulHes et explorations en Afghanistan.
M. Y. Barthout:, chci' de Sa .mission française en
Afghanistan, expose ies résultats
& l'Académie, au moyen
jgra'phies des p!us heaux objets rteueHtis au
(cours de fouines à Had'da, entre Caboul et ht
tfron.tièredeshwl.es.
A son arrivée
tdre-le-Cratid et a entrepris des .fouilles sur
4'emp~acemcnt prcsumu .d'Alexandrie du Cau'
t:ase, fondée par !e granjd conquérait maccdo-
hien a.vant son invasion de !a Bactrianc. Les
~resttitats ont été ~cu encourageants, mais Us ont
ieonduit l'explorateur à im site bouddhique du
Onzicme siècle de notre ère, qu'iit suppose avoir
tête !e couvent où l'empereur Kanicha enferma
trente otages.
La route ~du Turkesta.n (route de .)a Ba<~riat)e)
tfat ensuite reconnue et M. J. Barthoux y reieva
'une .forteresse im'port~n'te, Natant .de'fcp'ô~'ut
sassanide, et des fondations bouddhiques rup2i-
'tres, avec un stou.pa aï0n0'!i))he et des.hypogccs.
Trois stations, prdha.Mc.ment ceUe? que prit
Atexand-re avant de s'emparer de Bactres, fu-
tren.t repérées dans la plaine 'tur'kestane. L'une
Id'elles, en bordure de FOxus, dominait une ne-
tcro.poEe étendue qui, au dire des habitants, at-
teindrait 3 krous (9 km) en longueur. Aucune
(fouille n'a .pu ctre entreprise, cette exploration
Ide notre cotmpatriote n'étant qu'une reconnais-
sance en vue de préparer des travaux plus !m-
~portants.
Le Badakehan a été explore, fmais, contrairc-
tmcnt à ce que l'on en pourrait croire, après .les
éloges qu'en fait Marco Polo ou Sa richesse que
9ui attribuent hiontree dépourvue de vestiges d'une oo:upat]on
tancicnne. mais il est possIMe que les invasions
'sitocessi'ves du pays, notamment la idominatton.
Uzbek aient tout détruit. Deux inscriptions ara-
bes, dues à des chahs .mongo.is de Bafkh (jtn-
kienne Baotres) ont été recueillies et le tom-
beau de l'un d'eux repère.
Au cours des deux hivers ios6-!Q27 et 1927-
'1928. M. Barthoux revint à Hadda, ancien cen-
'tre bouddhique important signalé par les pè.c-
rins chinois aux quatrième, cinquième et sep-
tième siècles conNn.e J'un des plus célèbres par
tcertainës reliques de Bouddha, entérinées dans
tde grands stou.pas jalonnant le plateau voisin
tde la locafite.
Des ~oui'Hes antérieures avaient été malheu-
reuses Sa population, .guidée par les .moutHans
!(pTctrës mus~mans) dévasta, un vendre.ni,
itvant ta prière, les chantiers .de .foui'He où de
premières découvertes justinaient
vandales par 9e roi AmaMou.Uah autorisa la
'reprise des fouilles l'année suivante, et 'c'est ies
'résultats de'ces dernières qu'expose M. Baf-
thoux. T~
Treize sites .furent, au total, tn6thodiqu<:)ne.it
Mtourncs et ne donnèrent pas moins de ciuq
eents stoupas .(édince~. contenant Ses reliques ou
iedieules .funët'aircs) de toutes tai'.Ues, et de s)~
'mi'Hë statues ou statuettes, rcsu]tats rMnarqua-
Mcs, Pu cgard non seutcment au nom!)rc, msis
a là 'qualité et au caractère des objets exhumes.
Les images de quelques-uns )de ceux-ci sont pro-
jetées, choisis parmi ceux qui doivent être in-
cessamment exposes au Musce 'Guime.t, où une
Bateleur sera consacrée.
Fi.S'ures. 'ng'urincs et draperies sont nett&mcnt
iheUénistiques, et leur .présence en cet endroit
'récrié de l'Asie s'explique .par ~'introduction
~d'artistes grecs et ces derniers ont pu être déjà
BMIMTON M JOURNAL DES DËBAT~
d
BEVUE aSBiCSLE
Métayage
.Le 10 décembre ï<)2~, M. P. Deyr!s,
Héputé des Landes, s'exprimait ainsi à h
tribune « Je combats la thèse de M. de
'~Monicault qui tend à représenter Je mé-
tayer comme un associé du propriétaire.
S'il était vraiment 'un associe (dans Je sens
exact du mot), il aurait, à l'égal de son
propriétaire, l'initiative dans la direction
de la propriété. Or. ce droit appartient
'uniquement au propriétaire; i! en résulte
qu'à ce point de vue le métayer reste in-
contestablement un serviteur. M. Re-
naud Jean, alors député de Lot-et-Ga-
ronne, au cours de !a discussion, appuya
J'amendementt d'ailleurs obscur (art. 2,
sexies A), présenté par le député des Lan-
des. A ia suite d'une intervention de
M. Poincaré, président du Conseil, cet
amendement ne fut écarté que par 3 voix
de majorité (254 contre 25!).
On reste positivement confondu qu'après
F enquête de 1889, lorsque fut voté le cha-
pitre IV du Code rural concernant le co-
lonat partiaire, après j'enquête, de h So-
ciété des agriculteurs de France en 19! 2
~t les innombraMes travaux publiés.sur ie
métayage, on puisse enco'e discuter sur !a
question de savoir si Je métayer est un
associé ou un domestique. Au moins !e
quart des terres !ouécs €H France .est
exploité, ça métayage. Sans dou'te, Youn~
Tracy, Turbot. 'J.-B. Say ont autrefois
combattu !c. înétaya~, mais i! a. singu}i'c-
Tement évcJuc n': fours ch: dix-neuvicm~
siècle. Le profc.sscur Lceo~teux, les cn-
q'uet€t:M d.e .!88Q 'et de refis.. lui furent
favor&Mes. ~Ncanmoins il reste l'objet
d'attaquer constantes encore cette an-
jtee portées an Par!crtMnt par des M-
présentants méridionaux ou issus du
Bourbonnais. Ennn, Je métayer, sous !e'
titre de TLa ~!<' ~'MH -S'!H:j~. par M. Guii-
~aumin.a même fait l'objet d'un roman, do-
cumenté mais fielleux, et concerssat des
~~ro~«e
rappelés .par Nés rois séieucides. 'Les re)ati.o<:s
d'Alexandrie et 'des Indes r&montetit en effet
aux Lsgtdes; elles attcig-nirent }eur apogée avec
Trajan et .furent ruinées par Di&cletiec. Cepen-
'dant, l'on continua & faire appel à des srtistcs
grecs puisque les établissements bouddhiques de
Hadija doivent être attribues à une époque pos-
térieure au milieu du troisième siècle de noi.re
ère. On y relève, en eSet, parmi les ornements,
des détails empruntés à il'art' sassanide. Et les
pèterins chinois purent les admirer au moins
jusqu'au milieu du septième siècle. e
Les figurines sont de tout premier ocdre par
ta sûreté de leur exécution; 'La..même tardiesse,
!a même habUeté est remarquée .dans les' esquis-
ses re<:ueii!ics sur des murs de stoupa.s. Cela
idénote !a présence, en cette localité, d'artistes e;!
pleine possession de leur talent et de leur tech-
nique.
Sauf en un endroit dévaste par un incendie,
rien n'a été détruit de ces stations anciennes.
EMes furent abandonnées et tombèrent en rui-
nes, com.me le démontre M. Barthoux. Aussi,
aucune, statue n'a été .mutilée et !cs tctes. qui
ont été découvertes, sont par.fois dans un tel
état de .fraicheur qu'on les croirait exécutées de
la .vci'He.
motel do vme
L'octrot et tes automobilistes. On sait
que nombre d'automobUistes, pendant !a mau-
vaise saison, évitent de se servir de leur voi-
ture. l)s usent alors de !a faculté de rendre à
l'administration leur laisser-passer, ce qui les
exonère des droits à la condition que la voiture
reste inutilisée pendant ie trimestre entier.
Or, cette année, le 3l mars, fin de trimestre,
est le jour de Pâques, et beaucoup de personnes
qui voudraient sortir leur voiture se verraient
obligées, pour cette seule journée, de payer les
taxes du trimestre entier.
Trouvant cette mesure excessive, M. F. d'An-
digne vient de déposer sur le bureau du Conseil
municipa! et du Conseil général un projet de
voeu tendant à obtenir qu' « en raison de ce
que, en içsg, la fête légale de Pâques tombe le
5t mars, les automobilistes qui mettront eu cir-
culation )cur voiture pendant la dernière se-
maine du mois de mars obtiennent, à titre tout
à fait exceptionnel, leur bisser-passer de l'admi-
nistration des contributions indirectes en acquit-
tant seulement les droits aKérents au deuxième
trimestre de !p2p. x
D'autre p.a~'t, M.~Jean de.CasteHane Tient
d'attirer l'attention de l'administration sur. les
faits suivants:
Par suite de la démolition des fortifications
qui a entraîné le déplacement des postes d'oc-
troi, quantité d'automobilistes franchissent la
iimite de. Paris sans mcme s'en apercevoir, de
te!!e sorte.-q'u'ils se trouvent inconsciemment en
contravention, soit en ne prenant pas !e bulle-
tin vert en sortant ou en passant la barrière au
retour sans acquitter les droits.'
L'administration vient de lui ~aire cotMMtre
que cette situation ne lui avait pas échappé et
qu'elle avait mis à l'étude un système de signa-
lisation spécial.
Les appareils installés à t'entrée .de Paris por-
teront l'inscription <: oqtroi de Paris e.n
lettres rouges sur fond noir; ceux installés à ia
sortie, à proximité des bureaux de distribution
des bulletins verts porteront la mention < oc-
troi-autos en lettres vertes sur fond noir.
Lorsque les études seront terminées, ce qui
est proche, les appareils seront placés.
Les secours d'incendie en ban!Ieue.
MM. Paul Fleurot, Aug. Mounié et plusieurs
de leurs collègues viennent .de déposer sur le
bureau du Conseil général une proposition
<: invitant l'administration à mettre à l'étude )a
départementalisation des services de secours
contre l'incendie et à soumettre des propositions
en ce sens à l'assemblée départementale au cours
de la prochaine session &.
Cette proposition vise le double but: 1° de
rendre plus efncaces encore les secours ett ban-
lieue ou nombre de communes ne sont pas en
état de !cs mieux assurer, et. 2° d'aplanir toutes
les difficultés qui existent en ce moment tant au
point de vue des dépenses que du matériel et du
commandement.
Les accidents de la eircala.tion. En rai-
son du nombre des accidents causés par t~a cir-
cutaiion des motocycîetcs, M..René Lambert,
co:!se!f!!er mimicipal du neuvième arrondisse-
ment, vient d'adresser au .préfet de .poiice Jes
questions suivantes I* S''il ne croit pas qu'il
y aurait lieu de .se montrer plus sévère quant a
l'acceptation des modèles à cifoder, en particu-
lier au pont de vue du ralentissement; 2~ de
rendre p!us effectives 3es
pour :)cs automobilistes, à t8 ans, il'agc néces-
saire .pour l'obtention du permis. aetueUement
délivré à partir de lô sns, pour un er~gin infini-
ment .plus .din'Ieilc à manier que !a voiture.
Les a~Rches renseignements. En réponse
a t)!)c ~question qui lui avait été posée, j'admi-
nistration vient de faire cpnnaitre que, dans le
pratiques qui ont pu exister (nous l'igno-
rons) dans i'AIIier sous la monarchie de
Ju'))et ou le Second Empire
Nous laisserons de côté )e métayags
dans ]es Landes, où ..l'agriculture .'mérite
'une étude spéciale, et aussi -dans !e .Bour-
.bonn.ais,eu.'tes "fermiers généraux, avec
leur impôt dit < colonique d'ailleurs
presque disparu, croyons-nous, depuis la
guerre, ont donné prise à des critiques, j
et nous ne nous occuperons que des pro-
vinces de FOuest. Nous ks connaissons
particulièrement.
Là, les rapports entre fermier et pro-
priétaire ne ressemblent guère à ceux d'un
maître et d'un domestique. Si l'on. entend
encore dans quelques coins de Vendée
l'expression
mande point. I! est vrai que, légalement,
le propriétaire dirige !a culture, mais,
comme ii ne cultive pas lui-même, c'est
son associe, le métayer, qui fait ce qu'i!
veut. Les tribunaux ne rompent jamais un
contrat de métayage pour inexécution des
prescriptions du propriétaire, sauf dans
des cas extrêmement graves et tout à fait
exceptionnels; la seu!e sanction, sera !e
refus de renouveler !e bail venu a
échéance. Mais un changement de métayer
est une opération dispendieuse, et, si les
bénénces de l'exploitation apparaissent
conyenaMes, le propriétaire réiléchira lon-
guement avant de chercher 'un. autre co]on.
Dans ces conditions, les conversations en-
h'e~associés s'échangent su:' un ton gène
r.aiemeat cordial. A son propriétaire qui
demande certain travai!, le métayer assure
sa bonne volonté, mais .se pr
son mtérët, et lorsque, quelques mois p)us
tard, !a. question soulevée reviendra, sur
!e tapis, :] exprimera, tous ses regrets, mais
il a fait trop sec ou bien il a trop plu 4
ce sera toujours Ja faute du temps. Quant
aux animaux à vendre, !e propriétaire, gé-
néralement, les examine a l'étaNe avec ~c
métayer <-t se rend compte approximati-1 1
\'emep.t d~ leur \'a!eur. Mais !es cours ont.
des fluctuations et F~stimation ne peut i
ctre rigourcu&e. La vente cUe-memc, près-
que toujours, est conciue soit à t'étabic.
soit à la îoirc, par !e métayer .MM', qui s~;
borne à Inscrire !e prix sur son carnet. Le i
propriétaire s'en rapporte à I'honnet€tc de
conrant"dtt 'pfètnicr tri'mestre de 1929, on appo-
sera, .dans Paris, dans les cadres réservés aux
avi&.s.a:'ninist3'atiis, des aSiches donnant a~ pu-
blie, et dans chaque arrondissement, les rensei-
gnements les plus complets sur les sen-ices pu-
blics l'intéressant adresses des écoles, d&s bu-
reaux de poste, de police; des avertisseurs d'in-
cendie, des commissariats de police; des sec-
tions du 'ga; de l'eau, .de l'électricité, etc.
~A ..CU_RIOSITË'
0:i peut 'regretter qu'il n'y ait point plus
de ventes importantes actuellement, car. dès
qu'une .picce que!t~e pou intéressante 'leur est
offerte, ce ne. sont certes pas 'les amateurs ()ui
manquent. Hie: chez~M" A!binet et Tilorie';
notamment, les enchères furent très soutenues
et l'on eut à 'noter douze couvert'!
Louis XIV en argent, payés 4.500 francs. quinze
couteaux également Louis XIV ~.2gp francs, un n
tableau de 7'~M!?, école flamande. 5.500 francs,
et trois chaises Louis XV 7.000 francs.
Des prix retenus d'autre part, nous signale-
rons ce!ui'de 1.600 'francs obtenu par M" Char-
pentier pour un petitivoire et un autré'de
7.050 francs pour un salon Aubusson.–C. P.
Prochaines ventes
Dimanche 20, jHo~r/ DrOMof,oHe I, Expo-'
sition de taMeaux anciens et modernes. Af" ~0;?'
DM~<'Kt7 et -M. Hf!~0.
~'(!H~ 10, pour cause de départ, Exposition
d'objets d'art <:t,d'ameuMement, porcelaine'; et
faïences, .bronzes, argenterie, fer'forgé. meubles
et sièges anciens et modernes appartenant à
Mme B. Z~ ~4. ~f Cc.fjr~y et N~~rt Fo:<~oH!.
M. ~'o:MT.
.t
Bientôt, nous l'espérons, l'Hôtel Drouot se-
couera cette douce torpeur dans taqueik il se
comptait depuis près d'un mois. Deux vacations
un peu plus importantes nous sont entin an-
noncées .pour la semaine .prochaine.
La première, que J)/ A~a)'o dirigera Jund:,
.M//t? 2, comporte un bel ensemble d'art et
d'ameublement rea'Hse .par suite dit décès de
Mme P. Ainsi seront offerts aux amateurs si
peu favorisés en ce moment quelques bons ta'
Meaux et dessins par Fromentin. Crcuze, Hcn-
ncqnih, etc., un ancien con'ret reliquaire, une
pendule d'applique Régence et, entre beaux meu-
bles des époques Hc~ence et Louis XVI, des
secrétaires, chin'onnicrs. 'commodes et une paire'
de fauteuils recouverts de tapisserie.
Cet ensemble, qui &era exposé demain di-
manche, se complète de quelques ~eaux tapis
d'Orient.
Quant a l'autre ~'ente.'qtU est 'faite par &ui'.e
-M~' 6, sous la direction de A?* ~
venons de parcourir y indique un fort i~eau
choix de tableaux, dessins et sravures compre-
nant notatnment des Daumier. Harpisnies, Hcr-
mann Paul. CuiHaumin, Gavarni, Lami. Mar-
quct. 0. Redon, Toulouse-Lautrec, Vernet, etc.
Puis ce sont quelques bonnes pièces d'anciennes
faïences et porcelamcs. une* nombreuse et .belle
argenterie avec .certaines pièces anciennes, des
fers forces et .divers bois sculptes.' Pour ce qui
concerne les sièges et meubles, tant d'époque que
de style, ils.paraissent tous d'une Rrande recher-
che de qualité.
'Cette vacation, qui sera orécédée d'une expo-
sition mardi, se complète d'un dessin attribue a
Tiepolo, le ~fo~vt'f ~tM joi'n< et d'une sou-
pière en argent appartenant à M. F.
Ajoutons enfin que jeudi, à 3 h. 30, Ja vente
après décès de M. le Dr se poursuivra 24.
<'< .HtH7c<:
faïence ~aHemande ou suisse du dix-huitièm'3
siècle et~un ameublement de bureau comportxh:
une bibliothèque murale et un bureau plat. Ex-
iposition avant ta vente de i h. ~o à 3 h. 30.
MOUVEMENT SOCimSTE ET SYNDICAL
La grève des mineurs
Le mouvement, qui se déroule dans Je calme,
parait décroître tant 'dans'I'Avèyron' 'que dans
le Gard.
Dans. le bassin minier de.l'A~
réunions organisées par le cotrute d.e.grève. La;
création d'une soupe .populaire a et: décidée.
Hier, on a constaté un plus grand nombre
de rentrées dans -plusieurs puits.
Une délégation de grévistes a été reçue par
M'. Ramadicr, député-maire. M. Ramadier doit
intervenir auprès du préict en faveur des gré-
vistes.
A Cransac, la situa'Lion reste la même. On
comptait hier t.Soo chômeurs. Le Syndicat uni-
taire tient de nombreuses reunions.
Dans le bassin du Card quelques rentrées de
chômeurs ont été enregistrée; notamment à ta
Grand'Combe, Rcchcssadoulc et Bessègcs.
Les membres du .comité central de grève se
réuniront dimanche.
Les retraites dans tes T. C. R. P.
Le personnel des transports en commun de
la. région parisienne jouira bientôt d'un nou-
veau régime 'des retraites.
Une déicg'atioa, présentée par M. Fianccttc,
son associe. Entre propriétaire et fermier,
l'es rapports ressemblent à ceux entre avoue
et avocat; nous ne parlons pas d'un jeune
avocat trdp heureux de recevoir un dos-
sier et des conseils expérimentes, mais de
"deux" maîtres'«"Je' ne- \'eux'-pa9"plaictcr
cela, dira F.avocat, je 'vais refaire les con-
.clusions. Dans ces deux genres de colla-
boration, celui qui porte la paroie et' celui
qui tient la charrue restent les chefs.
Le système de la colonie partiaire appa-
ra!t au surplus, dans bien des régions,
comme la seule manière' d'apporter à !a
terre le capital qui lui est Impérieusement
nécessaire. Le fermier riche', qui aujour-
d'hui doit souvent être miiilonnaire,
n'existe..que dans les pays. de grande cul-
ture, dans la région parisienne, en Cham-
pagne, dans Je Nord et quelques ilôts
cpars partout ou. l'exploitation .s'étend
sur 25 x ;)0 hectares, on ne traite pas avec
des gentiemen-farmers, mais avec de vrais
paysans. I) leur faut aujourd'hui de 80.000
à 200.000 francs pour <: se monter dans
ces fermes, à moins qu'il ne s'agisse d'~
terres mauvaises, à culture, extensive. Ou j
trouver ces fermiers ? 1} y a bien quelques
vieux cuttivateurs qui ont prortté des ca-
tastrophes monétaires pour rembourser en
monnaie de papier les francs-or qu'ils
avaient empruntes, qui jusqu'à une date
récente on.t joui de baux anciens leur per-
mettant d'acquitter le fermage d'une
grande ferme par Ja vente d'un ~,petit
bœuf. certes, ceux-ià se sont enrichis en
ruinant leurs créanciers et leurs proprié-
taires. Mais ils se font rares. Ils se reti-
ren.t dans leurs petits biens.. Oh, les bon-
nes petites clpseriës, qu'un ménage encore'
valide. suSit à. cultiver, camme clle.s ~e!
sont bien. vendues, consolation des étu-
des notariales dans les campagnes! Cepen-
dant, i! ne faut pas que la 'terre meure.
Que répandrez-vous au jeune ménage qui~
vient vous demander une métairie (};
trente-cinq hectares, par exemple, et qui
possède se~emeat.spn mobl}ler, assez ré-
duit, une partie des instruments agricoles
et une vingtaine de miiie francs?'Lui con-
seUterez-yous d'emprunter de Fargent? à.
des préteurs, voire des usuriers à ;h
Caisse de crédit agricc~e qui ne prête pas
sans garantie et 'par su:'Gi'o!t à quelque
6 %? et les Intérêts devront être payés
à date Sxe et le capital pourra ctre ré-
députe de Paris, .au directeur du budget de
l'Etat aux finances, en a, hier, reçu l'assurance.
A ta fêdÉratton des fonctionnaires
La Fédération des fonctionnaires tiendra de-
main 'dimanche, au Conservatoire des Arts et
Métiers, un Conseil national qui examinera la
question des traitements et précisera le pro-
gramme .Cédera! de b. revalorisation. Le Con-
seil'procédera également à un échange de vues
sur j'organisation interne de !a Fédération, et
au renouvellement du bureau fédéral. Il fixera
enfin la date de l'ordre du jour du congres
de Jp20.
BIBLIOGRAPHIE
'~U~ PT~AS~E
Montmartre, ses dancings, ses bars, ses
''boites de nuit. Le trafic de la coco x'
'L!)i'drame'sanglant aux dernières heures de
la nuit. Quel pendant à l'<: Homme traque
qui tendit Francis Carco célèbre, que ce
drame d'une « femme traquée par toutes
tes forces mauvaises qui la dominent, la. pous-
sent, l'étreignent et finalement la tuent.
.(ALBIN MICHEL, édit-cur, 12 fr.)
LA MONNAIE
La monnaie présente cette particularité que
chacun désire en avoir les poches bien garnies,
mais qu'on ne réfléchit guère sur sa fabrication.
La monnaie qui est, par définition, un ins-
trument de paiement, doit pourtant répondre
à diverses conditions techniques: individualité
du type, propre à permettre la rapide recon-
naissance, lisibilité des indications, facilite de
frappe, résistance à l'usure, difficulté d'imita-
tion.
La fabrication de la monnaie soulevé un
certain nombre de -questions intéressantes.
Doit-on envisager la monnaie comme un
témoignage artistique du pays qui l'émet ou
doit-on la considérer comme un moyen de pro-
pagande nationale?
Athènes, au temps de sa splendeur artistique
et civique, n'a jamais modinc ses types moné-
taires, se contentant de~'es faire exécuter avec
beaucoup de soin. Syracuse n'a commencé à in-
nover à cet égard qu'à l'époque de noraison
artistique qui,h ttmnédi~tetncnt~précédé la ruine
politique. Les monnaies anciennes les plus re-
''marquées sont l'œuvres de''diadoqucs, de sou-
verains parvenus ou d'Etats nouveaux surgis
'dans les crises qui ont bouleversé le monde
hellénique. r
Dans ces dernières années, des Etats nou-
'veaux ont émis des monnaies originales qui ont
séduit les collectionneurs.
I! y aurait une étude intéressante à faire
sur le symbolisme monétaire. Quel nouveau
Huysmans nous parfera du symbole de la mon-
naie anglaise: la cavalerie de Saint Georges,
de notre < Semeuse s-, du coq gaulois actuel?
En généra!, le symbole, à moins qu'il ne soit
identifié héraldtquement avec** le pays qui l'a
utilisé (aigle des Etats-Unis, harpe d'Irlande)
ofïrc l'inconvénient de n'en montrer qu'un des
aspects.
En ce qui concerne ics figures, il faut songer
que les effigies que l'on voit sur les pièces
anciennes n'offraient point pour eux le même
caractère « classique impersonnel, immuable
que pour nous.
~L'aréthusc de chaque frappe était une jeune
Syracusaine coifËée à la mode de chaque année.
L'oeuvre accomplie est, suivant !a formule de
Goethe, une <: création du 'moment: qui com-
porte en même temps des éléments de durée
grâce auxquels etic peut se <: démoder sans
vieillir.
Les commerçants contre tes expulsions
~'L'Association défensive des commerçants pa-
risiens a tenu. hier, son assem))Ice générale,
dans )a salie du J\)usee social, 5, rue Las-Cases.
Apres avoir entendu les discours de MM.
Gaston Davan. président de l'association, Henri
Bonnis et Joseph Bernard, avocats a la Cour,
les commerçants présents votèrent un ordre du
jour par lequel ils demandent instamment la ré-
vision de la loi du 3o juin !f)~ô pour obtenir
]e droit de priorité entramant la suppression de
).t suroffre des tiers la Rxation d'un plafond
limite du loyer et l'indemnité esalc au préjudice
cause dans tous les cas d'éviction. Ils estiment
c~ownt <]'j'i! est nécessaire de faire proroger
d'un an les cn'cts de loi du 27 mars 1028 et
de faire surseoir aux expu.!sions de commer-
çants fjui n'auraient pas reçu d'indemnité avant
leur départ ou qui auraient reçu une indemnité
(icrisoirc ne leur permettant pas dc~ se réins-
taller. De plus, les commerçants réclament un
plus larse abattement a la base dans )a cedulc
des benEficcs commerciaux et la révision des
patentes qui auraient été majorées excessive-
ment par suite de raugmënta'tion du 'prix dc~
loyers.
dame au bout d'un temps plus ou moins
'court? CeStpratiques peuvent être bonnes
pour Je commerce, possibles dans l'Indus-
trie; 'elies sent désastreuses pour l'agri-
culture, dans laquelle on' ne retrouve son
.argent-qu''u.' des' 'échca-tK?e'9"JGiHtùincs et
toujou.rs. indéterminées~ 1~ plus inquiétant
est que, trop souvent, le jeune ménage qui
se pres.entc à vous est disposé à se lance.'
tête baissée dans l'aventure, trompé sans
doute par les succès des vieux qui ont
réussi grâce à des catastrophes économi-
ques dont le sens' a été mal compris, et,
pourtant, i) suffirait de quelques années
médiocres, comme 1927 et 1928, pour dé-
chaînef une redoutable crise agricole, ï!
y, a cependant de jeunes ménages qui
voient le danger; ceux-ci se placeront
comme domestiques, très facilement e:
trcs bien, car la main-d'œuvre est rare, et
s'ils ont, 'comme certains le disent, la
« chance & de ne pas avoir d'enfants, i)s
resteront longtemps dans une bonne place
où ils s'enrichiront..
Alors la métairie à louer sera mise <*n
herbe, les' bâtiments tomberont en ruines,
sauf un petit coin où logera un gardeur
de bestiaux: les clôtures, les chemins d'ex-
ploitation disparaîtront peu à peu; la dé-
population grandira dans la campagne ci
un nouvel Oliver Goldsmith pourra mettre
en français quelque variante du D~~c~
!<
'Mais cela île sera pas, grâce au proprié-
taire qui se fera un banquier bénévole et
Sauvera !a. terre par le cpionat partiaire.
En fournissant la moitié du cheptel, le
problème n'est déjà p!us'insoluble. Mais
il faut se mener des cheptels insun'Isants.
Une exploitation est pareille à un moteur
qui doit fournir tant de chevaux .pouf
faire son travail: si, par exemple, deu~
cylindres ne marchent pas, la. voiture ne
roule pas. D'où l'obligation de dire a. votre
candidat fermier <: f'cstime qu'il vous
manque 2~.000 francs, je vous les avancer
vous ne me paierez pas d'autre intérêt
que quelques poukts et kilos de .beurre et
vous me rembourserez quand vous pour-
rez. »
II est évident que le choix du jeune
ménage auquel vous. confiez votre -métai-
rie est grave ces jeunes gens doivent
avoir un bon <: pedigree et avoir déjà
AU CONSEIL D'ÈTAT
Les maires ne peuvent interdire
d'une manière absolue
l'édification des maisons en bois
Par arrêté en date du 28 août 1926. M. Pic,
député-maire de Vanves, a enjoint à M. Vermot,
éditeur à Paris, de démolir deux maisons en
bois par lui construites sur un terrain lui ap~
partenant, rue de la Gare. à Vanves. Cet arrête
avait été pris par ie maire en exécution dun
arrêté réglementaire du 20 avril l9~(j hiterdi-
sant purement et simpiemen!: d'éditier aucune
habitation en bois à une distance inférieure à
20 mètres de toute autre construction.
Le Conseil d'Etat a annulé l'arrêté du 28 août
ïc~ô attendu que s'il appartenait au maire de
prendre toutes mesures uiiies dans l'intérêt de
la safubrité et de )a sécurité. notamment en vue
de prévenir tes incendies, il ne pouvait, ainsi qu'il
l'a fait par !edit arrêté réglementaire, interdire
d'une manière générale et absolue d'édifier au-
cune habitation en bois'à une distance inférieure
2() mètres de toute autre construction; qu'une
telle prescription, dans les termes où elle était
édictée, excédait la limite des obligations que
le maire, en vertu de'ses pouvoirs de police,
pouvait lég-alement imposer aux propriétaires
dans l'intérêt générai.
Un prêtre a te droit de défiler en soutane
à la tête d'une société de gymnastique
L'aMjé Richard, vicaire à Rive-de-Gier
(I.oire). agissant en qualité de directeur de )a
société de gymnastique )' Espérance de Rive-
de-Gier a déféré a !a censure du Conseil
d'Etat, pour excès de pouvoir, une décision
du nfaire de cette localité en date du 7 août
1026. accordant a ladite société l'autorisation
de défiler en ville à la condition expresse que
scn directeur ne ferait pas partie du déhié, au
moins en soutane.
Le Conseil d'Etat, après avoir entendu M*
Souriac. avocat de l'abbé, en ses observations,
a annulé la décision du maire.
II résulte de l'instruction de la décision
qu'aucun motif tiré de la nécessité du maintien
de l'ordre sur la voie publique ne pouvait être
invoqué par le maire pour lui permettre d'édic-
ter une semblahle~cnndition; qu'au surplus ladite
condition tendait, à restreindre la liberté du
port du costume ecclésiastique qui est une con-
séquence de la liberté des cultes garantie par
l'article premier de la loi du 9 décembre 1005.
I! suit de )a que le maire a excédé les pouvoirs
qu'il tient tant de l'article 97 de la loi du 5 avril
!884 que de !'nrtiele 27 de ]a loi du 9 décembre
1905.
Une ametioration dans te service
des t~ëgrammes autographes
L'administration des P. T. T.fiait.co.nna!tre
que le service des. < .télégramme!} autographes »
\'ient d'être .l'objet d'un perfectionnement im-
portant, et que, désormais ceux-ci pourront être
écrits dans 'les mêmes conditions que les télé-
grammes ordinaires, à l'encre noire de préfé-
rence et même a la machine à écrire.
La mesure, déjà appliquée à Paris, à Lyon
et à Marseille, sera prochainement étendue à
Stras'bour.a;, Bordeaux et Nice.
Ce perfectionnement est dû à la mise au
point par M. Hclin. l'inventeur des appareils
télautof;raphiques utilisés en France, d'un nou-
veau dispositif de transmission qui, par l'emploi
de la cellule photo-électrique, supprime complè-
tement l'utilisation du relief.
Ua meettng des mutités de )a guerre
L'Association générale des mutilés de la
guerre avait organisé, hier soir. salle Wagram,
un grand meeting, sous la présidence de M.
Jean Thébaud.
Prirent tour a tour la parole: MM. Edmond
Bloch, du groupe de Paris; Lourain. du groupe
de la Marne Henri Lévêque. du groupe de
Seine-et-Oise; l'abbé Pioche, du Rroupe de la
Mosellp Hugonnet. du groupe des Ueux-Sc-
vres; Camille Planche, député, du sroupc de
l'Allier, et Jean Thébaud. Aux applaudisse-
ments de très nombreux assistants, les orateurs
réclamèrent tour à tour le rajustement intégral
des pensions au taux de 1,40 et cela dans le
collectif'de janvier; ils ~élevèrent contre'! la
ratification des accords dé Wa~hins'fon sur les
dettes' interalliées s.ins réserves Miaté'rales'ou
compensations internationales, et demandèrent
pour ies porteurs de la carte du combattant
certains avantages dans la prochaine ).oi sur
les loyers.
Un ordre du jour en ce sens fut voté par
tes assistants.
La distribution des récompenses
à !a Renaissance française
La distribution soIenneUe des récompenses
attribuées chaque année par la Rcnaisance
française a eu lieu hier soir. S, rue Danton,
sous la présidence de M. Armbruster. com-
missaire Rénéra) de l'Union des grandes as-
sociations françaises.
M. F. Dupent, vice-président de la Renais-
sance française, donna lecture de son rap-
port sur )es médailles attribuées par la Re-
naisancc française et qui ont pour objet de
récompenser les efforts individuels ou col-
lectifs en faveur des œuvres sociales, de la
fourni des preuves de leur capacité; vous
pretidrez ceux dont on dit: à la campagne
qu'ils « ont bonne envie », c'est-a-dirc ].:
désir de travailler et de réussir. Pas de
neurasthéniques, 'il faut avoir conn~ncc
dans la vie. Sans -doute vons .risquez d<;
trouve-r des gens peu honnêtes qui place-
ront leurs économies à la caisse d'épargne
pJutôt que de rembourser vos avances,
mais vous exercerez un certain contrôle.
car vous 'devrez recopier et mettre en
ordre tous les comptes d'exploitation, dans
leurs plus petits détails, et, si vous pos-
sédez quelque expérience, vous saurex
bien si les bénénces sont devenus asse~
sérieux pour laisser à'vos colons quelque
aisance de trésorerie. Vous serez encore
servi, par l'orgueil légitime de vos débi-
teurs on a su tout se sait à la cam-
pagne qu'en entrant chez vous, Us
n'avaient pà~ apporté toute leur part
comme ils sé-ront tiers le jour où ils diron:
« qu'ils se'sont acquittés de fout et vous
confirmerez adroitement cette nouveDc
En générât, si ia métairie et les métayers
sont bons, dès la trofsiéme année vous ren-
trerez quelque peu dans vos débours, qui.
suivant leur importance, vers )a neuvième
année pourront être rayés de vos comptes.
Sur ce point notre propre expérience est
abondante.
Cette association du capital et du tra'
vail, lorsqu'elle est pratiquée libéralement
dans k colonat. parfaire, a ramené dans
les provinces de l'ouest une grande inti-
mité entre propriétaires et fermiers. Dans
les comices, aux foires, le prolétaire ap-
pelle le capitaliste par son nom de bap-
tême ~Bonjour, Monsieur René! Com-
ment ca va. Monsieur Olivier? .?- Aux
élection~, il vote pour le bourgeois, qui est
conseiller municipal, maire, conseiller
d'arrondissement, conseiller général et
mcme député dans les arrondissements ru-
raux. C(;pendant, pour ne pas désespérer
M.Dcvris (Landes) et M.Renaud Jean (ex-
Lot-et-Garonne), notons quelques signes
de changement; mais, 'o ironie! c'est parte
que le capitaliste manque de capitaux,
parce que le propriétaire foncier n'a plus
guère d'argent liquide, que naissent des
difficultés. Avant la guerre, une avance
de 5.000 francs, sans intérêt, sur la par*
du colon, permettait Fâchât de beaucoup
d'animaux aujourd'hui, toutes choses
propagande iittéfax'e et artistique et d& édu-
cation physique.
Les titulaires .des médailles d'or de 1929
sont pour. les'oeuvres socialfs, l'Associa-
tion LéopoId-BeItan et lUnion mutuelle
nationale, pour l'éducation civique; la So-
ciété républicaine des conférences populaires,
pour ]a propagande .française à l'étranger,
la Société de Marie, créatrice'd'écoles fran-
çaises au Japon, et, pour l'éducation physique.
]a Société atsacienne: et lorraine d'éducation
physique.
La musique militaire dtt .46" d'infanterie a
prêté son. concours a cette cérémonie, qui fut
suivie d'un brillant concert.
p~nr~ ï~ivp'R~'
i jr~JSB C? JL~iwjL~i~~?
PARIS ET BANLIEUE
Titres voles et retrouves. Un inspecttur
de ta police judiciaire a arrêté, hier, un cer-
tain Robert Dumont, âgé de 2t ans, opticien
a 'T3ruxeHes, ainsi qu'AJcidc Pelletier. soldat
au .300° d'artitteric, en permission, et. E.u)ati~
Atbe, âgée de quarante-cinq ans.
Tous trois étaient porteurs de 450.000 fr'~ca
de litres votés a un .guichet, de )a Bourse "df
Bruxelles.
Interrogés par M. Guillaume, ils ont fait
des aveux. On a saisi, sur Dumont, un revol-
ver chargé. En voulant vérifier l'arme, M-
Brassu, secrétaire du commissaire, 'se blessa
à la main.
On. ne pa.tin.e plus au Bois. Hier
chute qui l'immobilisa quelque~ instants sur
la glace. Un rassemblement se fit sur le lieu
de l'accident et la glace céda sous le poids
des sens rassemblés. On enteudit des cra-
quements et plusieurs fissures se produisi-
rent. 1.a préfecture, avisée, retira l'autorisa-
tion de patiner, qu'elle avait donnée la veille.
D'ailleurs, ie thermomètre a remonté de
plusieurs degrés en 24 heures:.après avoir
noté –1° dans la matinée, on enregistrait
-r-3° à trois heures de l'après-midi.
DEPARTEMENTS ·
Brûlée vive. Mme Lecannellier, 4~ ans,
demeurant rue de l'Ermitage, a Cherbourg,
faisait bouillir sa lessive, assistée de sa fille,
âgée de j2 ans, lorsque le feu se communi-
qua aux vêtements de ta mère. Aux cris de
la victime, des voisins accoururent et étouf-
fèrent les flammes dans des couvertures. La.
.mère est morte peu a'près. Sa fille, qui a été
grièvement brûlée, est dans un état .grave.
CiHQ personnes succombent asphyxiées.–
La rupture d'une conduite de gaz vient .de
causer la mort de cinq personnes, à Mè')z.
Dans un immeuble de la rue du Pont-Mo.rcau,
on a découvert, dans un appartement du rez-
de-chaussée, les .corps de Mme Brocard, a~ée
de 43 ans, gérante d'un établissement à suc-
cursales multiples, et ses tro.!s enfants, Gil-
bert, ]~ ans, Martial, ans, et Ginette,
il: ans. Au numéro 2 de la même rue, le p):
tricr Goutrame est mort également asphyxié.
A.côté de son cadavre, se trouvait sa femme,
qui respirait encore faiblement et qui a été
.transportée à l'hôpital.
Le crime d'une neurasthénique. –Deux
camarades, inquiets de n'avoir pas vu depuis
plusieurs jours leur ami Maurice Courtois.
employé au chemin de fer à Lpinat, vinrertt
chez lui. Comme personne ne répondait, ils
firent ouvrir la porte. On découvrit sur le lit
de sa chambre Courtois, étendu, la tempe
droite trouée d'une batte. Près de lui se trou-
vait le cadavre de sa femme, la main crispée
sur un revolver de petit calibre, Dans une
chambre voisine, te frère de la jeune femme,
le petit Robert, était mort, lui aussi, la tempe
trouée d'un.e bâtie.
D'après la première enquête, te drame doit
être attribuée à la neurasthénie. L'on croit
que, après avoir tué son mari et son frère,
la malheureuse s'est suicidée.
La circulation. Près de Buigny- Saint.
Mactou (Somme), sur ta route de Paris a Ca-
lais, un taxi a dérapé et a été projeté contre
un arbre. Le chauffeur. M. Milan, âgé de
cinquante ans, a été grièvement blessé à la.
têLc, et t'occupant, M. Ancetin a eu le crâne
fracturé.
Un vol dans une église. Un vol auda-
cieux a été commis, ces jours derniers, dans
la chapelle Saint-Anne et Saint-Pierre, à
Brest. Pro.fitan.t de l'absence des fidètes.-un
jeune marin demanda à une vendeuse de
cierges, Mme FIoch, âgée de cinquante-six
ans, un tivrc de prières.. Après s'être re-
cueitt! quelques instants, il se précipita sur
la gardienne du sanctuaire, la terrassa, puis
fractura tes troncs.
I.c coupable a pu être arrêté. C'est un
nommé Yves Bassard, âgée de dix-huit ans,
originaire de Chaton-sur-Saônc.
Un marin français roue de coups par des
Sarrois. Adolphe Lirot. dix-huit ans, ma-
tetot à ta sixième escadrille de sous-marins,
a Bizertc, en permission chez ses parents à
Gross-BtitterSdorf. reconduisait~ ta fron-
tière deux jeunes fittcs do Ktein-Btittersdorf,
venues à une fête locale.
Au pont frontière séparant les deux toca-
))tés, Lirot fut interpellé par une dizaine de
Sarrois qui aussitôt se ruèrent sur lui. te
rouèrent de coups et le blessèrent sérieu-
sement. Ses compagnes furent également
malmenées. Lirot a du recourir aux soins~
d'un médecin. La gendarmerie enquête pour
éctaircir tes motfs de cette agression, qut
serait due a ta jalousie.
égales d'ailleurs, on déboursera 25.000 a-
30.000 francs. S'il s'agit d'une ferme à
prix d'argent qu'il 'faut mettre à colonie
partiaire,.sans qu'elle soi.t bien-importante,
le capital nécessaire s'élèvera a. 60.000 ou
80.000 francs. Nos nnanciers signalent
l'aboïMiante'des dépôts dans les caisses
d'épargne et Jcs banques; sans doute, ;b
appartiennent à des salaries ou à des gens
d'an'an-cs. Certes, les propriétaires à colo-
nat partiairc n'ont pas subi cette escroque-
rie légale des fermages payes en francs-
papier, mais ils ont fortement drainé leurs
reserves pour défendre les positions an-
ciennes et les démarcheurs peuvent rayée
leurs noms sur les carnets d'adresses.
Nous avons parlé des redevances en
nature comme d'un moyen détourné pour
retirer un intérêt mettons i des
avances faites au colon. M. Guillaumin
dans La ~'MM .S~M~a tiré grand parti
de ces redevances afin de jeter l'odieux
sur le propriétaire. Cela est de bonne
guerre dans un roman pamphlétaire. Nous
avouons que, pour notre part, nous rece-
vons quelques faisances, et notamment
des poulets. Un jour. des convives
remarquèrent leur qualité et s'exclamè-
rent d'admiration quand ils en connurent
l'origine. « Justement, s'écriérent-ils, nous
refaisons le bail de notre ferme en Nor-
mandie, nous exigerons j8 poulets! x"
Doucement, nous fîmes observer que les
nôtres avaient été livrés par les métayers
à la basse-couriére do -notre exploitation
directe et qu'ils y avaient été spécialement
soignés pendant plus d''un mois cette re-
marque~insidicuse passa inaperçue. L'an-
née suivante nos convives'Tecurent &
Paris de leur fermier normand une petite
écurie de poulets de course qui les gucrtt
à jamais de la manie des redevances.
CHARLES LEGRAS..
'Marches ~GY~ns -
vier t<)28. Vente bonne po-ur Jes .pouvants et
toujours désastreuse pour les porcctets.
Episode de ]a b~taiile du hit )e V)-;ux Con-
sommateur a été constiHition de partie civiic et co'ndamnc à 20
îran=s de dommages au .profit ~e M. Lauvr~v,
député .de l'Eure, lequel a d'-aLHeurs e.të HN-nii-
que dans !cs poursuites pendant les .vacances
parlementaires. C. 'L.
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