Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1938-07-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 juillet 1938 02 juillet 1938
Description : 1938/07/02 (Numéro 15209). 1938/07/02 (Numéro 15209).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG50 Collection numérique : BIPFPIG50
Description : Collection numérique : BIPFPIG72 Collection numérique : BIPFPIG72
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5014855
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
DIRECTEUA POLITIQUE FOIIO1TEU» iMS-113»
Emmanuel DESGRÉES DU LOU
JOURNAL REPUBLICAIN DU MATIN
39e Année. No 15JM9
ANNONCES
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3O CENTIMES
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nI. TÉLÉOMPHiaOB 5PÏC1U.
POUR LA FAHILLt
Paris, 1" juillet. Les 256 décrets qui
constituent l'oeuvre législative du gouver-
nement Daladier n'ont tous, naturellement,
ni la même valeur, ni la même ampleur.
Beaucoup sont purement techniques, admi-
nistratifs, réglementaires, et ne présentent
(ce qui n'est pas négligeable, certes !)
qu'un progrès vers la simplification. Mais
d'autres, et nombreux, ont une portée gé-
nérale, révèlent une orientation excellente,
et, bien appliqués, aboutiraient à de très
sérieuses améliorations de notre état éco-
nomique et social.
J'ai déjà signalé et commenté, le 28 juin,
l'heureuse inspiration des décrets agricoles
(domaine-retraite, allocations, partages
d'ascendants, amélioration de l'habitation
rurale), parus dans les trois premiers
trains ». Aujourd'hui, nouvelle mesure,
toujours dans la même direction et selon
le même esprit MAINTENIR ET RECONS-
TITUER LA FAMILLE PAYSANNE. E s'agit
du décret du 29, modifiant le régime suc-
cessoral établi par le Code civil (en par-
ticulier les articles 815. 832, 866).
En vertu de ces nouveaux textes, le sur-
vivant de deux époux, copropriétaire d'un
bien rural de valeur inférieure à 200.000
francs, peut exiger le maintien de l'in-
division. Tout héritier du conjoint décédé
jouira du même droit, s'il y a un enfant
mineur. L'indivision s'étend au matériel, à
l'outillage, au cheptel.
Au moment du partage (si plus tard il
seffectue et si un héritier n'a pas eu la
possibilité de conserver le bien tout en-
tier), on devra s'efforcer de composer des
lots formant, autant que faire se pourra,
un domaine pratiquement exploitable.
Les mêmes principes devront être appli-
qués en matière de dons et legs de pro-
priétés rurales, et de longs délais sont
prévus pour que l'attributaire d'un legs
rural, par exemple, puisse indemniser les
héritiers ou obligataires qui n'auraient pas
reçu leur part.
Enfin, l'Enregistrement renonce à per-
cevoir les droits de soulte et de retour
sur une exploitation agricole attribuée à
un seul héritier, dans un partage, pourvu
que cette propriété soit inférieure à une
valeur de 50.000 francs.
Tout cela doit être hautement approuvé,
puisqu'il s'agit de porter remède au mal
redoutable que l'exposé des motifs du
décret défini lui-même en ces quelques
lignes.
Le morcellement continu des propriétés
qui résulte de l'application des règles de
notre régime successoral aboutit trop sou-
vent à des conséquences désastreuses au
point de vue économique, notamment en
ce qui concerne les domaines ruraux. La
division des héritages ruraux apparait, en
effet, comme une des causes de la désaf-
rection des campagnes et de la lenteur
du progrès dans l'organisation rationnelle
des méthodes de culture.
Nous n'ajouterons à ce bref coup d'œil
sur la crise rurale et ses éléments de
guérison, que trois observations
1° Il y a trente ans que le programme
des chrétiens sociaux en France porte des
indications précises, dans le sens de cette
reconstruction familiale rurale, et trente
ans que les majorités parlementaires s'en
désintéressent.
2° II ne suffit pas de promulguer des
décrets-lois. Il faut les faire connaître, et
tenir la main à leur application. Je ré-
clame un exposé très simple de la légis-
lation sociale rurale actuelle, exposé des-
tiné aux villes comme aux campagnes afin
que l'idée du retour à la terre se popu-
larise partout bien entendu, cet exposé
serait radiodiffusé plusieurs fois, et repris
tous les mois, afin que personne ne l'i-
gnore ou ne l'oublie. Les notaires et les
maires seraient particulièrement invités à
expliquer ces mesures à leur clientèle et
à leurs administrés.
3" Enfin, il nous faudrait un autre dé-
cret, celui qui créerait le DOMAINE-ETA-
BLISSEMENT, plus nécessaire encore que
le domaine retraite. l'ai parlé naguère des
jeunes foyers de cultivateurs; ce sont eux
surtout qu'il faut encourager et aider. Il
est urgent d'organiser le crédit et le prêt
au mariage rural, c'est-à-dire de combattre
par des moyens positifs, tangibles, effi-
caces, le perfide et trop puissant appel
des funestes sirènes de l'usine de la
grande ville, et de ses affolantes ban-
lieues.
L.-A. PAGES.
L'emploi obligatoire
des deux langues nationale.
pour les officiers belges
Bruxelles, 1" juillet. La Chambre
a adopté, par 117 voix contre 53 et 4
abstentions, le projet de loi déposé par
le gouvernement réglant l'emploi des
langues dans l'armée.
Suivant les dispositions de ce pro-
jet, tous les officiers devront, outre
leur langue maternelle, connaître suf-
fisamment la deuxième langue natio-
nale pour s'entretenir couramment
dans cette langue avec leurs hom-
mes. Les officiers, tant de la réserve
que de l'active, qui n'ont pas encore
subi l'épreuve dans cette langue, y
seront astreints avant leur nomination
aux grades d'officiers supérieur».
LES AFFAIRES D'ESPAGNE
Bataille acharnée
avec alternatives
diverses
sur le front de Castellon
SIR HODGSON APPORTE AU FOREIGN OFFICE
LA RÉPONSE DU GÉNÉRAL FRANCO
SUR LES BOMBARDEMENTS DE NAVIRES
Bombardements jastifiés, dit-on à Burgos,
où l'on offre toujours de neutraliser Alméria
An.Jond, la citadelle de Sagonte que ménacent les troupes franquistes 1
VALENCE. 1er juillet (de source gouver-
nementale). Dans la province de
Castellon, une bataille acharnée se
déroule sur la rive gauche du rio Mija-
rès, dans le secteur de Fanzara, au sud
de Lucena del Cid. L'adversaire, ayant
lancé une attaque massive, a occupé le
mont Ester.
Les, républicains, qui n'avaient cédé
du terrain qu'en raison de la violence
du feu de l'artillerie adverse, ont dé-
clenché une contre-attaque au moment
où le feu de l'artillerie adverse cessait,
rejetant vigoureusement les troupes.du
général Franco.
Séance extraordinaire aux Cortès
Barcelone, 1" juillet. La députa-
tion permanente des Cortès s'est réu-
nie ce matin ,en séance extraordinaire.
M. Martinez Barrio présidait la séance.
En session secrète, le président du
Conseil. Dr Negrin, a fait un ample
exposé de la situation militaire et de la
situation extérieure. Il a fait part à
ses auditeurs de l'impression causée à
l'étranger par l'attitude énergique du
gouvernement espagnol relativement
aux bombardements des villes ouver-
tes.
Sur Robert Hodgson refl
par lord Halifax
LONDRES. 1"' juillet. Sir Robert
Hodgson, agent britannique à Burgos,
s'est rendu ce matin au l'oieign Ofuce.
où il a passé plusieurs heures.
On sait qu'il devait rendre compte
aujourd'hui à lord Halifax des résul-
tats des démarches qu'il a faites ré-
cemment auprès des autorités natio-
nalistes au sujet des bombardements
de navires anglais..
La réponse du général Franco
l'Angleterre renouvelle l'offre de heu-
tralisation d'Alméria, précédemment
faite, sans apporter de nouvelle propo-
sition.
La.communication dénie tout carac-
tère délibéré aux attaques faites contre
les navires anglais dans les ports répu-
blicains espagnols, dont Burgos consi-
dère le caractère d'objectif militaire
comme surabondamment démontré.
Les milieux diplomatiques anglais
précisent par ailleurs que. d'après le
document, il serait impossible de recon-
naître avec précision le pavillon des
navires ancrés dans les ports gouver-
nementaux et qu'au surplus nombre de
ces bâtiments usurpent la qualité bri-
tannique.
Les mêmes milieux mettent en évi-
dence le ton amical de la communica-
tion nationaliste, laquelle affirme que
tout sera fait pour éviter désormais
que les bâtiments anglais ne soient
touchés, mais maintient le droit du
gouvernement de Burgos de bombarder
les objectifs militaires (d'après Havas).
LE 2° PRIX DE GRAVURE
EN MÉDAILLE EST ATTRIBUE
A UNE JEUNE FILLE DE 22 ANS
Mlle Fraisse, qui n'est âgée que de
22 ans, vient de recevoir le second
Grand Prix de la Gravure en médaille.
C'est la première fois qu'une récom-
pense de cette valeur ect accordée à
une jeune fille de cet âge. Depuis neuf
ans, aucune jeune fille n'avait été ad-
mise au concours de gravure.
SOUVERAINS DES GOSSES 1938
Au cours d'une fête enfantine, le ci R-i et la F-lne des Gosses 1937 »
ont passé leurs « p-vi't>'i i '?•'̃« • •es'eurs
Voici le couronnement d< • -souverains
LE C. S. A. R.
ARRESTATION
A PARIS
de Jacques Corrèze
dit La Bûche
secrétaire particulier
d'Eugène Deloncle
grand organisateur
des dépôts d'armes
Paris, 1" juillet. L'affaire du C. S.
A. R. rebondit aujourd'hui avec l'ar-
restation de Jacques Corrèze, un des
personnages dont il a été beaucoup
parlé depuis le début de l'enquéte sur
le comité secret d'action révolution-
naire.
Jacques Corrèze, dit « La Bûche ».
décorateur dans un magasin de la rue
de Rivoli, né le 12 février 1912 à
Auxerre, a été arrêté ce matin à 6 heu-
res. Corrèze avait fait partie du con-
seil privé d'Eugène Deloncle avec Mé-
ténier et Jacques Filliol. Il exerçait
également auprès du chef du C.S.A.R.
la fonction de secrétaire particulier.
Son nom a été cité dans tous les té-
moignages recueillis depuis le début
de l'affaire. C'est lui qui faisait prêter
serment au Comité secret d'action ré-
volutionnaire et organisait des dépôts
d'armes.
L'activité de Jacques Carme
L'arrestation a été opérée dans un
hôtel, au numéro 34 de l'avenue de
Wagram où Corrèze était descendu
sous le raux nom de Jean Guérin, 31
ans, ingénieur à Joigny (Yonne). Il
avait d'ailleurs pris des identités mul-
tiples Guérin, Bruchet, Costa, et
changeait d'hôtel tous les soirs. Cor-
rèze avait voyagé en province, car il
a été trouvé dans ses poches des adres-
ses d'hôtels et des feuilles blanches
portant les noms des villes de Cler-
mont-Ferrand. Nice, Narbonne. Mont-
pellier et des chiffres (3.500, 70,000)
semblant indiquer des sommes d'ar-
gent. Mais il avait sur lui au moment
de son arrestation un mince pécule
la somme de 120 francs et un permis
de conduire avec sa photographie éta-
blie au nom de Bruchet un carte de
d'Association des jeunes de l'Union na-
tionale des combattants, groupe de
Bayonne, section de Saint-Jean-'de-Luz,
établie au nom de Jean Costa, né en
1907 à Pau et délivrée à Saint-Jean-de-
Luz le 7 octobre i937.
Jacques Corrèze, amené dans les lo-
caux de la Sûreté nationale, a reçu no-
tification du mandat d'arrêt lancé
contre lui par M. Béteille. Dans l'après-
midi, il a été mis à la disposition du
magistrat.
Ecroué à la Santé
Jacques Corrèze a été inculpé d'asso-
ciation de malfaiteurs, de complot
contre la sûreté de l'Etat, de détention,
transport et importation en contre-
bande d'armes de guerre, de détention
et fabrication d'explosifs. Il a été
écroué ensuite à la prison de la Santé.
FRANCE-TURQUIE
LES NÉGOCIATIONS
SUR LE SANDJAK
D'ALEXANDRETTE
ONT ENFIN ABOUTI
A UN ACCORD
Le traité sera signé
solennellement à Ankara
en septembre prochain
(Voir en deuxième page)
DIX PERSONNES TUÉES
PAR UN ORAGE
Varsovie, l« juillet. Dix personnes
ont été tuées et six grièvement bles-
sées pendant un violent orage qui s'est
abattu sur la Polésie.
LA GUERRE DE CHINE
Dans le Kiangsou
LES JAPONAIS
DÉTRUISENT LES DIGUES
DU GRAND CANAL
pour protéger
leurs arrière-gardes
Londres. ler Juillet. L'ambassade
de Chine publie un télégramme du
ministère des Affaires étrangères de
Hankéou annonçant que les autorités
militaires japonaises ont fait sauter
les digues du Grand Canal dans plu-
sieurs districts du Kiangsou septen-
trional. afin de protéger leurs arrière-
gardes contre les attaques des grou-
pes francs chinois.
Le télégramme signale également
que des combats acharnés se poursui-
vent dans le secteur de Maïtang. Bien
que la première ligne de défense chi-
noise ait été anéantie par le tir des
navires de guerre Japonais les forta
situés plus à l'intérieur des terres
sont intacts.
Un haut
fonctionnaire
soviétique
demande
protection
au Japon
ToKIo. 1" juillet
(de l'Agence Do-
mei). M. Louch-
koff, qui était chef
du bureau politique
soviétique du com-
missariat du peuple
à l'Intérieur en Ex-
trême Orient, a
passé la frontière à
l'est de Hun-Tchoun
(province de Tien-
Tao). le 13 juin.
vers 5 h. 30 du ma-
tin, pour deman-
der protection aux
autorités japonai-
ses, parce que. dé-
clara-t-il. il se cro-
yait visé person-
nellement par les
mesures d'épuration
décrétées en U. R.
S. S.
M. LouchkoS est
maintenant sous la
protection de la po-
lice du Mandchou-
kouo.
LA FÊTE DU NAGEUR SCOLAIRE
Une vue générale de la fête du nageur scolaire qui s'est
déroulée à la piscine des Tourelles, jeudi après-midi
L'A MOTORISATION
DE L'ARMÉE
Un centre de perfectionnement pour
officiers et sous-ofliciers des unités
motorisées a été institué à Alontlhéry
où ils s'exercent à piloter des motocy-
clettes dans des passages difficiles.
PROCÈS LONDONIEN
Le comte Haugwitz Reventlow
en liberté sous caution
LONDRES, le. juillet. Après une
brève séance au cours de laquelle M.
Norman Birkett. avocat du comte
Haugwitz Reventlow, a mis le juge en
présence des faits, le tribunal de police
de Bow Street a renvoyé l'audience de
l'affaire à mardi prochain. Le comte
Reventlow a été mis en liberté sous
caution de 2.000 livres sterling.
L'OFFICE DU BLÉ
SONGE A L'AMÉLIORATION
DE LA QUALITÉ DU PAIM
PARIS. l'r juillet. Le conseil cen-
tral de l'Office national interprofes-
sionnel du Blé s'est réuni hier en appli-
cation de la loi du 15 août 1936. En
vertu de l'article 8 de cette loi et
compte tenu des indications fournies
par les comités départementaux des
céréales, le conseil a fixé à cent quin-
taux plus un dixième de la partie de
la récolte excédant cent quintaux, la
quantité de blé oui peut être livrée à
la vente, préalablement à l éche:onne-
ment définitif par les producteurs ou
détenteurs de blé de la récolte 1938
ayant vendu plus de cent quintaux
l'année précédente.
En vue d'accroître les possibilités de
logement des coopératives, le conseil
a permis à ces organismes d'employer
comme magas niers les négociants en
céréales secondaires.
L'assemblée s'est prononcée egale-
ment pour la participation technique
et financière de 1 Office du B'é a une
vaste action de propagande à entre-
prendre sans délai pour améliorer très
sensiblement la qualité du pain. Cette
action aura le double avantage de four-
nir aux consommateurs un pain d'ex-
cellente qualité et d'augmenter en con-
séquence le volume des blés utilisés
pour la consommation huma ne.
Enfin. le conseil a procédé à un
échange de vues sur les mesures à
prendre pour le financement et 1 écou-
lement de la prochaine récolte.
LE MARTYRE
D'UN RADIOLOGUE
MONTPELLIER. le. juillet. Le doc-
teur Turchini, médecin électro-radiolo-
gue honoraire des hôpitaux de Paris.
déjà opéré dix-huit fois et privé de
l'usage de ses bras et mains, vient de
subir une dix-neuvième intervention
chirurgicale.
MORT DE M. LOUIS DE LAUNAY,
géologue et historien,
membre de l'Institut
Paris, 1"' juillet. On annonce la
mort de M. Louis de Launay. l'émi-
nent savant géologue et historien,
membre de l'Institut, décédé à l'âge de
78 ans Ancien inspecteur général dee
mines, professeur à l'Ecole des Pont:
et Chaussées. i l'Ecole supérieure del
M. LOUIS DE LAUNAY
Mines et à l'Ecole des Sciences Politi-
ques. M. de Launay était doué d'un*
prodigieuse activité.
Son œuvre, dans tous ces domaines
est considérable. Ce sont d'abord se;
travaux géologiques sur gites métalli.
fères. les sources thermominérales, le:
richesses minérales de l'Afrique et dt
l'Asie qui le firent connaitre du monde
savant et lui ouvrirent en 1912 les por
tes de l'Académie des Sciences.
Emmanuel DESGRÉES DU LOU
JOURNAL REPUBLICAIN DU MATIN
39e Année. No 15JM9
ANNONCES
llgnëa 8 points, i*um
à LAOBHCB BAYAS
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ituaioi putrann
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SAMEDI
2
JUILLET
1938
Visitation V
six mois. au fr.
Trou mou. 4JJ ft.
Un mois. M Ir.
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Tll. J8-71 aO lignai)
Chiques potUox
3O CENTIMES
tdmu Wtgnphiqin OUCLAIR-RENNE*
nI. TÉLÉOMPHiaOB 5PÏC1U.
POUR LA FAHILLt
Paris, 1" juillet. Les 256 décrets qui
constituent l'oeuvre législative du gouver-
nement Daladier n'ont tous, naturellement,
ni la même valeur, ni la même ampleur.
Beaucoup sont purement techniques, admi-
nistratifs, réglementaires, et ne présentent
(ce qui n'est pas négligeable, certes !)
qu'un progrès vers la simplification. Mais
d'autres, et nombreux, ont une portée gé-
nérale, révèlent une orientation excellente,
et, bien appliqués, aboutiraient à de très
sérieuses améliorations de notre état éco-
nomique et social.
J'ai déjà signalé et commenté, le 28 juin,
l'heureuse inspiration des décrets agricoles
(domaine-retraite, allocations, partages
d'ascendants, amélioration de l'habitation
rurale), parus dans les trois premiers
trains ». Aujourd'hui, nouvelle mesure,
toujours dans la même direction et selon
le même esprit MAINTENIR ET RECONS-
TITUER LA FAMILLE PAYSANNE. E s'agit
du décret du 29, modifiant le régime suc-
cessoral établi par le Code civil (en par-
ticulier les articles 815. 832, 866).
En vertu de ces nouveaux textes, le sur-
vivant de deux époux, copropriétaire d'un
bien rural de valeur inférieure à 200.000
francs, peut exiger le maintien de l'in-
division. Tout héritier du conjoint décédé
jouira du même droit, s'il y a un enfant
mineur. L'indivision s'étend au matériel, à
l'outillage, au cheptel.
Au moment du partage (si plus tard il
seffectue et si un héritier n'a pas eu la
possibilité de conserver le bien tout en-
tier), on devra s'efforcer de composer des
lots formant, autant que faire se pourra,
un domaine pratiquement exploitable.
Les mêmes principes devront être appli-
qués en matière de dons et legs de pro-
priétés rurales, et de longs délais sont
prévus pour que l'attributaire d'un legs
rural, par exemple, puisse indemniser les
héritiers ou obligataires qui n'auraient pas
reçu leur part.
Enfin, l'Enregistrement renonce à per-
cevoir les droits de soulte et de retour
sur une exploitation agricole attribuée à
un seul héritier, dans un partage, pourvu
que cette propriété soit inférieure à une
valeur de 50.000 francs.
Tout cela doit être hautement approuvé,
puisqu'il s'agit de porter remède au mal
redoutable que l'exposé des motifs du
décret défini lui-même en ces quelques
lignes.
Le morcellement continu des propriétés
qui résulte de l'application des règles de
notre régime successoral aboutit trop sou-
vent à des conséquences désastreuses au
point de vue économique, notamment en
ce qui concerne les domaines ruraux. La
division des héritages ruraux apparait, en
effet, comme une des causes de la désaf-
rection des campagnes et de la lenteur
du progrès dans l'organisation rationnelle
des méthodes de culture.
Nous n'ajouterons à ce bref coup d'œil
sur la crise rurale et ses éléments de
guérison, que trois observations
1° Il y a trente ans que le programme
des chrétiens sociaux en France porte des
indications précises, dans le sens de cette
reconstruction familiale rurale, et trente
ans que les majorités parlementaires s'en
désintéressent.
2° II ne suffit pas de promulguer des
décrets-lois. Il faut les faire connaître, et
tenir la main à leur application. Je ré-
clame un exposé très simple de la légis-
lation sociale rurale actuelle, exposé des-
tiné aux villes comme aux campagnes afin
que l'idée du retour à la terre se popu-
larise partout bien entendu, cet exposé
serait radiodiffusé plusieurs fois, et repris
tous les mois, afin que personne ne l'i-
gnore ou ne l'oublie. Les notaires et les
maires seraient particulièrement invités à
expliquer ces mesures à leur clientèle et
à leurs administrés.
3" Enfin, il nous faudrait un autre dé-
cret, celui qui créerait le DOMAINE-ETA-
BLISSEMENT, plus nécessaire encore que
le domaine retraite. l'ai parlé naguère des
jeunes foyers de cultivateurs; ce sont eux
surtout qu'il faut encourager et aider. Il
est urgent d'organiser le crédit et le prêt
au mariage rural, c'est-à-dire de combattre
par des moyens positifs, tangibles, effi-
caces, le perfide et trop puissant appel
des funestes sirènes de l'usine de la
grande ville, et de ses affolantes ban-
lieues.
L.-A. PAGES.
L'emploi obligatoire
des deux langues nationale.
pour les officiers belges
Bruxelles, 1" juillet. La Chambre
a adopté, par 117 voix contre 53 et 4
abstentions, le projet de loi déposé par
le gouvernement réglant l'emploi des
langues dans l'armée.
Suivant les dispositions de ce pro-
jet, tous les officiers devront, outre
leur langue maternelle, connaître suf-
fisamment la deuxième langue natio-
nale pour s'entretenir couramment
dans cette langue avec leurs hom-
mes. Les officiers, tant de la réserve
que de l'active, qui n'ont pas encore
subi l'épreuve dans cette langue, y
seront astreints avant leur nomination
aux grades d'officiers supérieur».
LES AFFAIRES D'ESPAGNE
Bataille acharnée
avec alternatives
diverses
sur le front de Castellon
SIR HODGSON APPORTE AU FOREIGN OFFICE
LA RÉPONSE DU GÉNÉRAL FRANCO
SUR LES BOMBARDEMENTS DE NAVIRES
Bombardements jastifiés, dit-on à Burgos,
où l'on offre toujours de neutraliser Alméria
An.Jond, la citadelle de Sagonte que ménacent les troupes franquistes 1
VALENCE. 1er juillet (de source gouver-
nementale). Dans la province de
Castellon, une bataille acharnée se
déroule sur la rive gauche du rio Mija-
rès, dans le secteur de Fanzara, au sud
de Lucena del Cid. L'adversaire, ayant
lancé une attaque massive, a occupé le
mont Ester.
Les, républicains, qui n'avaient cédé
du terrain qu'en raison de la violence
du feu de l'artillerie adverse, ont dé-
clenché une contre-attaque au moment
où le feu de l'artillerie adverse cessait,
rejetant vigoureusement les troupes.du
général Franco.
Séance extraordinaire aux Cortès
Barcelone, 1" juillet. La députa-
tion permanente des Cortès s'est réu-
nie ce matin ,en séance extraordinaire.
M. Martinez Barrio présidait la séance.
En session secrète, le président du
Conseil. Dr Negrin, a fait un ample
exposé de la situation militaire et de la
situation extérieure. Il a fait part à
ses auditeurs de l'impression causée à
l'étranger par l'attitude énergique du
gouvernement espagnol relativement
aux bombardements des villes ouver-
tes.
Sur Robert Hodgson refl
par lord Halifax
LONDRES. 1"' juillet. Sir Robert
Hodgson, agent britannique à Burgos,
s'est rendu ce matin au l'oieign Ofuce.
où il a passé plusieurs heures.
On sait qu'il devait rendre compte
aujourd'hui à lord Halifax des résul-
tats des démarches qu'il a faites ré-
cemment auprès des autorités natio-
nalistes au sujet des bombardements
de navires anglais..
La réponse du général Franco
l'Angleterre renouvelle l'offre de heu-
tralisation d'Alméria, précédemment
faite, sans apporter de nouvelle propo-
sition.
La.communication dénie tout carac-
tère délibéré aux attaques faites contre
les navires anglais dans les ports répu-
blicains espagnols, dont Burgos consi-
dère le caractère d'objectif militaire
comme surabondamment démontré.
Les milieux diplomatiques anglais
précisent par ailleurs que. d'après le
document, il serait impossible de recon-
naître avec précision le pavillon des
navires ancrés dans les ports gouver-
nementaux et qu'au surplus nombre de
ces bâtiments usurpent la qualité bri-
tannique.
Les mêmes milieux mettent en évi-
dence le ton amical de la communica-
tion nationaliste, laquelle affirme que
tout sera fait pour éviter désormais
que les bâtiments anglais ne soient
touchés, mais maintient le droit du
gouvernement de Burgos de bombarder
les objectifs militaires (d'après Havas).
LE 2° PRIX DE GRAVURE
EN MÉDAILLE EST ATTRIBUE
A UNE JEUNE FILLE DE 22 ANS
Mlle Fraisse, qui n'est âgée que de
22 ans, vient de recevoir le second
Grand Prix de la Gravure en médaille.
C'est la première fois qu'une récom-
pense de cette valeur ect accordée à
une jeune fille de cet âge. Depuis neuf
ans, aucune jeune fille n'avait été ad-
mise au concours de gravure.
SOUVERAINS DES GOSSES 1938
Au cours d'une fête enfantine, le ci R-i et la F-lne des Gosses 1937 »
ont passé leurs « p-vi't>'i i '?•'̃« • •es'eurs
Voici le couronnement d< • -souverains
LE C. S. A. R.
ARRESTATION
A PARIS
de Jacques Corrèze
dit La Bûche
secrétaire particulier
d'Eugène Deloncle
grand organisateur
des dépôts d'armes
Paris, 1" juillet. L'affaire du C. S.
A. R. rebondit aujourd'hui avec l'ar-
restation de Jacques Corrèze, un des
personnages dont il a été beaucoup
parlé depuis le début de l'enquéte sur
le comité secret d'action révolution-
naire.
Jacques Corrèze, dit « La Bûche ».
décorateur dans un magasin de la rue
de Rivoli, né le 12 février 1912 à
Auxerre, a été arrêté ce matin à 6 heu-
res. Corrèze avait fait partie du con-
seil privé d'Eugène Deloncle avec Mé-
ténier et Jacques Filliol. Il exerçait
également auprès du chef du C.S.A.R.
la fonction de secrétaire particulier.
Son nom a été cité dans tous les té-
moignages recueillis depuis le début
de l'affaire. C'est lui qui faisait prêter
serment au Comité secret d'action ré-
volutionnaire et organisait des dépôts
d'armes.
L'activité de Jacques Carme
L'arrestation a été opérée dans un
hôtel, au numéro 34 de l'avenue de
Wagram où Corrèze était descendu
sous le raux nom de Jean Guérin, 31
ans, ingénieur à Joigny (Yonne). Il
avait d'ailleurs pris des identités mul-
tiples Guérin, Bruchet, Costa, et
changeait d'hôtel tous les soirs. Cor-
rèze avait voyagé en province, car il
a été trouvé dans ses poches des adres-
ses d'hôtels et des feuilles blanches
portant les noms des villes de Cler-
mont-Ferrand. Nice, Narbonne. Mont-
pellier et des chiffres (3.500, 70,000)
semblant indiquer des sommes d'ar-
gent. Mais il avait sur lui au moment
de son arrestation un mince pécule
la somme de 120 francs et un permis
de conduire avec sa photographie éta-
blie au nom de Bruchet un carte de
d'Association des jeunes de l'Union na-
tionale des combattants, groupe de
Bayonne, section de Saint-Jean-'de-Luz,
établie au nom de Jean Costa, né en
1907 à Pau et délivrée à Saint-Jean-de-
Luz le 7 octobre i937.
Jacques Corrèze, amené dans les lo-
caux de la Sûreté nationale, a reçu no-
tification du mandat d'arrêt lancé
contre lui par M. Béteille. Dans l'après-
midi, il a été mis à la disposition du
magistrat.
Ecroué à la Santé
Jacques Corrèze a été inculpé d'asso-
ciation de malfaiteurs, de complot
contre la sûreté de l'Etat, de détention,
transport et importation en contre-
bande d'armes de guerre, de détention
et fabrication d'explosifs. Il a été
écroué ensuite à la prison de la Santé.
FRANCE-TURQUIE
LES NÉGOCIATIONS
SUR LE SANDJAK
D'ALEXANDRETTE
ONT ENFIN ABOUTI
A UN ACCORD
Le traité sera signé
solennellement à Ankara
en septembre prochain
(Voir en deuxième page)
DIX PERSONNES TUÉES
PAR UN ORAGE
Varsovie, l« juillet. Dix personnes
ont été tuées et six grièvement bles-
sées pendant un violent orage qui s'est
abattu sur la Polésie.
LA GUERRE DE CHINE
Dans le Kiangsou
LES JAPONAIS
DÉTRUISENT LES DIGUES
DU GRAND CANAL
pour protéger
leurs arrière-gardes
Londres. ler Juillet. L'ambassade
de Chine publie un télégramme du
ministère des Affaires étrangères de
Hankéou annonçant que les autorités
militaires japonaises ont fait sauter
les digues du Grand Canal dans plu-
sieurs districts du Kiangsou septen-
trional. afin de protéger leurs arrière-
gardes contre les attaques des grou-
pes francs chinois.
Le télégramme signale également
que des combats acharnés se poursui-
vent dans le secteur de Maïtang. Bien
que la première ligne de défense chi-
noise ait été anéantie par le tir des
navires de guerre Japonais les forta
situés plus à l'intérieur des terres
sont intacts.
Un haut
fonctionnaire
soviétique
demande
protection
au Japon
ToKIo. 1" juillet
(de l'Agence Do-
mei). M. Louch-
koff, qui était chef
du bureau politique
soviétique du com-
missariat du peuple
à l'Intérieur en Ex-
trême Orient, a
passé la frontière à
l'est de Hun-Tchoun
(province de Tien-
Tao). le 13 juin.
vers 5 h. 30 du ma-
tin, pour deman-
der protection aux
autorités japonai-
ses, parce que. dé-
clara-t-il. il se cro-
yait visé person-
nellement par les
mesures d'épuration
décrétées en U. R.
S. S.
M. LouchkoS est
maintenant sous la
protection de la po-
lice du Mandchou-
kouo.
LA FÊTE DU NAGEUR SCOLAIRE
Une vue générale de la fête du nageur scolaire qui s'est
déroulée à la piscine des Tourelles, jeudi après-midi
L'A MOTORISATION
DE L'ARMÉE
Un centre de perfectionnement pour
officiers et sous-ofliciers des unités
motorisées a été institué à Alontlhéry
où ils s'exercent à piloter des motocy-
clettes dans des passages difficiles.
PROCÈS LONDONIEN
Le comte Haugwitz Reventlow
en liberté sous caution
LONDRES, le. juillet. Après une
brève séance au cours de laquelle M.
Norman Birkett. avocat du comte
Haugwitz Reventlow, a mis le juge en
présence des faits, le tribunal de police
de Bow Street a renvoyé l'audience de
l'affaire à mardi prochain. Le comte
Reventlow a été mis en liberté sous
caution de 2.000 livres sterling.
L'OFFICE DU BLÉ
SONGE A L'AMÉLIORATION
DE LA QUALITÉ DU PAIM
PARIS. l'r juillet. Le conseil cen-
tral de l'Office national interprofes-
sionnel du Blé s'est réuni hier en appli-
cation de la loi du 15 août 1936. En
vertu de l'article 8 de cette loi et
compte tenu des indications fournies
par les comités départementaux des
céréales, le conseil a fixé à cent quin-
taux plus un dixième de la partie de
la récolte excédant cent quintaux, la
quantité de blé oui peut être livrée à
la vente, préalablement à l éche:onne-
ment définitif par les producteurs ou
détenteurs de blé de la récolte 1938
ayant vendu plus de cent quintaux
l'année précédente.
En vue d'accroître les possibilités de
logement des coopératives, le conseil
a permis à ces organismes d'employer
comme magas niers les négociants en
céréales secondaires.
L'assemblée s'est prononcée egale-
ment pour la participation technique
et financière de 1 Office du B'é a une
vaste action de propagande à entre-
prendre sans délai pour améliorer très
sensiblement la qualité du pain. Cette
action aura le double avantage de four-
nir aux consommateurs un pain d'ex-
cellente qualité et d'augmenter en con-
séquence le volume des blés utilisés
pour la consommation huma ne.
Enfin. le conseil a procédé à un
échange de vues sur les mesures à
prendre pour le financement et 1 écou-
lement de la prochaine récolte.
LE MARTYRE
D'UN RADIOLOGUE
MONTPELLIER. le. juillet. Le doc-
teur Turchini, médecin électro-radiolo-
gue honoraire des hôpitaux de Paris.
déjà opéré dix-huit fois et privé de
l'usage de ses bras et mains, vient de
subir une dix-neuvième intervention
chirurgicale.
MORT DE M. LOUIS DE LAUNAY,
géologue et historien,
membre de l'Institut
Paris, 1"' juillet. On annonce la
mort de M. Louis de Launay. l'émi-
nent savant géologue et historien,
membre de l'Institut, décédé à l'âge de
78 ans Ancien inspecteur général dee
mines, professeur à l'Ecole des Pont:
et Chaussées. i l'Ecole supérieure del
M. LOUIS DE LAUNAY
Mines et à l'Ecole des Sciences Politi-
ques. M. de Launay était doué d'un*
prodigieuse activité.
Son œuvre, dans tous ces domaines
est considérable. Ce sont d'abord se;
travaux géologiques sur gites métalli.
fères. les sources thermominérales, le:
richesses minérales de l'Afrique et dt
l'Asie qui le firent connaitre du monde
savant et lui ouvrirent en 1912 les por
tes de l'Académie des Sciences.
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