Titre : La Liberté
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-08-28
Contributeur : Muller, Charles (1823-1898). Directeur de publication
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Détroyat, Léonce (1829-1898). Directeur de publication
Contributeur : Berthoulat, Georges (1859-1930). Directeur de publication
Contributeur : Aymard, Camille (1881-1964). Directeur de publication
Contributeur : Ferry, Désiré (1886-1940). Directeur de publication
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328066631
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 août 1890 28 août 1890
Description : 1890/08/28 (N0). 1890/08/28 (N0).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4785420c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-189
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2018
LA LIBERTÉ
PARIS ; 10 Centimes. - DÉPARTEMENTS : 13 Centimes.
Jeudi 28 Août 1890
ABONNEMENTS
«tu ln, 48 fr. - Six mois, 25 fr. - Trois MOIO, 13 cr.
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRE
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Au SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION
ON ADMINISTRATEUR : LOUIS GAL
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Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'amélioration du sort moral,
intellectuel et physique de le. classe la plus nombreuse et la plus pauvre.
Jeudi £>» ^Voiit 1890
•A.RntfOXTOSSS
Au Journal : 448, ra« Montmartre
Et chez MM. Ch. LAGttANGE, CERt ai Cie, 6, place 44 la StVA
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A M. JULES FRANK, chef des Services a-iministratifi
LES MANUSCIUT9 DKPOSÛS VU SONT PAà RENDUS
adresse lél^rdpiâqne : LIBERTÉ — PARIS
BULLETIN
PARIS, MERCREDI 27 AOUT 1890
officiel a promulgue, il y a
T Journal iours, cinq décrets importants
.
niocUi ' . e des services de la marine
tiOÛ fo° pOSition de l'administration cen-
tî' i CC'est un retour sur tout ce qui a
ftifc en 1885, 1886 et 1887, toujours
Vie prétexte de perfectionner et en
Wovant presque les mêmes arguments
wr contraire. Cette incohérence
pst regrettable, elle déroute et décourage
les bons serviteurs et elle aboutit aux mé-
comptes qui certes ne son tpas plus fréquents
chez nous que dans les autres pays, mais
lui devraient l'être moins, car nulle part
les officiers ne sont soumis à une sélection
-Vlus rigoureuse. Sans entrer dans les dé-
tails de l'initiative que le ministre actuel
â cru devoir prendre, nous signalerons la
division en deux de la direction du maté-
riel laquelle sera remplacée par une di-
rection du matériel comprenant les appro-
visionnements généraux, les travaux hy-
draiiliqnes, la construction et l'entretien
des navires, et une direction de 1 artille-
rle. La direction des torpilles, création
radicale du vice-amiral Aube, est aussi
supprimée et remplacée par un service des
défenses sous-marines, Tous ces tâtonne-
ments accusent certainement le désir de
mieux faire, mais nous craignons qu ils
n'ahoutissent à une simple logomachie
administrative.
----
Une annonce légale fait savoir que l'ar-
chevêque de Paris n 'a pas été autorisé à
accepter un legs de 10,000 francs fait en
faveur de l'OEuvre du Sacré-Cœur. L'a-
vantage le plus grand que l'homme puisse
retirer de l'état de société, c'est certaine-
ment de pouvoir en quelque sorte vivre
après sa mort en obtenant l'exécution
posthume de ses volontés dernières. La
loi française, clans un intérêt à la fois
politique et économique, permet de res-
treindre l'accomplissement du vœu su-
prême des mourants. C'est certainement
une loi scélérate et criminelle, dont on ne
doit faire usage qu'avec une grande dis-
crétion. C'est sous le prétexte ironique
que l'OEuvre du Sacré-Cœur est assez
riche par elle-même, que le conseil d'Etat
a annulé cette générosité, d autant plus
respectable qu'elle a un caractère confes-
sionnel. Que penseraient les conseillers
d'Etat si, au moment d'émarger, le cais-
sier leur disait : cc Vous ne serez point
pavés, parce que vous possédez des mai-
sons rue Saint-Lazare ou ailleurs. » Du
reste, les anti-cléricaux en seront pour
leurs frais: les 10,000 francs rentreront
au centuple dans la caisse de l'OEuvre.
.Ce n'est pas la première église qui aura
été hâtie à Paris avec des dons volon-
taires : c'est avec de pareilles ressources
que le vertueux Langue! de Gergy
construisit Saint-Sulpice. Une fois le
temple terminé et orné, l'excellent prêtre
eut envie d'une statue de la Vierge en
argent, et comme il avait épuisé tous les
moyens de battre monnaie, il eut l'idée,
quand il allait dîner dehors de mettre son
couvert dans sa poche. Ses paroissiens se
prêtaient à ces innocents larcins, et au
.bout de quelques aimées il put acheter
un-e Vierge d'argent qui passa plus tard
au creuset révolutionnaire. C'est cette
Vierge que l'on avait surnommée, à cause
èle son origine, Notre-Dame de la vieille
v¡Ûsr;:e!le.
,f
La peur est quelquefois le commence- à
ment de la sagesse. C'est ainsi que le Ti- C(
mes commençant à ressentir la crainte du
choléra et de ses suites, n'hésite pas à s
reconnaître que l'immixtion de l'Angle- *
terre dans la marche de la commission 1
sanitaire qui surveille en Egypte le pas-
sage du fléau asiatique, a été contraire
aux intérêts de l'Europe. ,
« Sir Evelyn Baring, dit le journal ]
saint de la Cité, est, depuis sept ans, le <
chef absolu de l'administration de l'E-
gypte, et, pendant ce temps, son seul but (
a été de réaliser un excédent dans le bud- ]
get égyptien. Il a sacrifié à cet objet
toute réforme utile, solide et durable. Le j
service d'hygiène, entre autres, a souffert.
Le personnel en a été choisi avec le plus
scrupuleux respect pour le vieux système
du favoritisme et du népotisme. La santé
et la vie du peuple de ce pays ont été
livrées à des hommes qui n'ont aucune
des qualités requises pour leur mission et
qui n'ont pas eu honte d'ajouter à leurs
magnifiques traitements en entreprenant
d'autres travaux que ceux pour lesquels
le gouvernement égyptien les paye. »
Il n'y a donc qu'à accepter les proposi-
tions de l'Italie et à réorganiser tout cela.
Il faudra un jour exproprier l'Angleterre
; de l'Egypte pour cause d'utilité publique.
j Bossuet, qui avait l'esprit tout d'une
pièce, s'étonnait, en beau style, dans son
Histoire des variations, des divergences
d'idées et d'interprétations entre les sectes
protestantes. Ce disséminement dogma-
tique était toutefois logique, puisque le
protestantisme dériva, à l'origine, d'une
émancipation de l'esprit humain. Aussi
nous ne nous étonnons pas que les anar-
chistes, qui représentent l'individualisme
élevé à sa plus haute puissance, ne puis-
sent pas s'entendre entre eux et forment
incessamment de nouveaux groupes. Der-
nièrement, nous annoncions qu'un con-
grès socialiste de nous ne savons quelle
fédération, s'ouvrirait à Châtellerault le
15 septembre. Voici maintenant que nous
recevons l'annonce de la convocation d'un
congrès rival, dit des syndicats et grou-
pes corporatifs de France, lequel se réu-
nira à Calais au mois d'octobre. Le mani-
feste très pratique de cette parlotte révo-
lutionnaire contient cette phrase cOlnmi-
-.iiatoire : « Nous conseillons à toutes les
organisations corporatives d'agir auprès
des conseils élus pour obtenir des subven-
tions. Etant bien connue l'hostilité invé-
térée de la bourgeoisie dirigeante à l'é-
gard des OEuvres ouvrières, il ne faut
pas compter sur ces subventions ; mieux
vaut ne compter que sur soi-même en se
soumettant aux sacrifices nécessaires. Il
est utile cependant, quel qu'en doive être
le résultat, de mettre les corps élus en
demeure de se prononcer en semblable
circonstance. Il en est qui hésiteront à
donner à la population ouvrière cette i !
preuve de mauvais-vouloir. » C'est l'art
de tenir des conférences et de s'en faire
des rentes, oublié jadis dans la physio-
logie des métiers et professions.
DÉPÊCHES PARTICULIÈRES
DE LA LIBERTÉ
i Saint-Pétersbourg, SO août.
I L'impression des cercles politiques, confir-
mée par ce que nous apprennent les rcnsc!S,ne- 1
1 ments des ambassades et des tc-,at!ons, est que
• Guillaume II est parti assez déçu quant a 1 ef-
Mjw»mwiimiiiinnm1' , tmm«t3ae>33m
fet de son voyage. Le Times parlait avant-Mer,
à propos de la France, des « froids politiciens
de la Neva H. L'empereur allemand a éprouvé 1
cette froideur. <
Au reste, il est de fait que Guillaume TI, à i
son premier voyage, avait prolongé son séjour.
Cette année, il part deux jours plus tôt qu'il
n'avait projeté de le faire.
Vienne, 3G août.
La nouvelle, émise par les journaux alle-
mands, d'une prochaine visite du tsar à Berlin
préoccupe l'opinion; mais elle n'ost nullement <
confirmée.
Il est certain seulement que le tsar a été in-
vité par Guillaume II à assister, l'année pro-
chaine , aux manœuvres des troupes alle-
mandes.
On ne sait encore si François-Joseph a reçu
la même invitation, qui pourrait amener une
rencontre, à Berlin, des trois empereurs.
Vienne, 3G août.
Hier, à minuit, un train spécial a emmené
de Vienne les deux, bataillons, bosniaque et
herzégovinien, dont la présence ici a si vive-
ment ému la Russie et la presse européenne.
Ils étaient à Vienne depuis le 10. Ils se ren-
dent a Lembach, aux manœuvres.
Le 6 septembre, une fois les manœuvres ter-
minées, les deux: bataillons retourneront à
leurs postes d'occupation respectifs. Ils passe-
ront par Trieste.
-
Belgrade, 26 août.
On continue à commenter ici les paroles
qu'aurait adressées, à Vienne, le général Igna-
tieff à une députation de Serbes :
« La Russie, a dit le généra.!, n'a jamais of-
fert à l'Austro-llongrie ni la Bosnie ni l'Herzé-
govine. Il n'a pas dépendu d'elle que ces pays
ne fussent pas abandonnés à l'Autriche. »
Il a ensuite manifesté son espérance dans
l'union et la libération finale de tous los Ser-
bes. !
« Ce jour-la, a-t-il (lit, il sera temps de ré-,
soudrc la question macédonienne. Ce jour-là
aussi la discorde entre Serbes et Bulgares
aura pris fin. »
Le Fremdenblatt de Vienne a mis en doute
l'authenticité de ces paroles. Jusqu a^ présent,
cependant, et depuis le "Sà de ce moi?., le gé-
néral no les a pas démenties.
Télégrammes de l'agence Havas :
Londres, 27 aoÚt. — D'après le Tnulh, le roi
et la reine des Belges doivent se rendre a Ber-
lin au mois de novembre, pour assister au ma-
riage de la princesse Victoria avec le prince de
Schaumbourg Lippe.
Vienne, 36 août, — Le comte Kalnoky a reçu
ce matin M. Vuicth, ministre des finances de
Serbie, qui retourne à Belgrade.
Lisbonne, 26 août. — Les journaux, répon-
(Iant a l'Indépendance belge, démontrent que
j la limite sud de l'Etat du Congo, d'après tous
I les documents officiels, est le parallèle G' de la-
titude australe, en dehors duquel sont situés
! Lunda et Muata Yanovo. Il n'y a pas même
I lieu à contestation.
La presse discute l'article de la convention
anglo-portugaise, qui concède au Portugal le
droit de relier la province de Mozambique à
celle d'Angola par une zone large de 20 milles
entre Katina et le Haut-Zambèzc, et d'y établir
des routes et des chemins de fer.
Madrid, 26 août. — Le consul d'Espagne a
Oran dément- que la tribu des Beni-Snasscn
marche sur Melilla.
On mande de Tanger que les Marocains et
! les Kabyles du Riff font de nombreux achats
, d'armes dans les magasins de la ville. Ce fait
est très commenté.
Maigre la tranquillité qui règne à Melilla, 10
gouverneur de la place a demandé l'envoi du
matériel de guerre prépare pour lui a Ma-
laga.
_______
New-York, 527 août. — Le New-York He-
rald public une dépêche de La Libertad, d'a-
près laquelle le général Ezeta demande que les
- termes du traité de paix soient honoraires
- pour le San-Saivador, si l'on ne veut pas que
; la guerre recommence cette semaine même
, avec le Guatemala.
TVashington, 2<5 août. — Le Sénat a adopté
une résolution, aux termes de laquelle la dis-
cussion du tarif-bill devra être terminée le
8 septembre.
Le Cap, 36 août. — Suivant des avis reçus
du Matabelclnnd, en date du 13 courant, le dé-
tachement de pionniers anglais, appartenant à
la Compagnie de l'Afrique du Sud, continue
à s'avancer dans le pays sans être inquiété.
Buenos- Ayres, 26 août. — La situation s'a-
< méliore; on a confiance dans le nouveau gou-
vernetilcnt.
QUESTIONS DU JOUR
| Celle-là est toute parisienne. Paris a un 1
député de trop. Ce sont les chiffres qui le 1
disent. Sans doute, on peut affirmer que la '
statistique n'est pas aussi rigoureuse que sa '
réputation le prétend, et qu'elle sait se prê-
ter à certaines complaisances. Mais il parait
que cette fois, après avoir cru à l'exactitude,
de ses calculs, elle vient de reconnaître loya-
lement son erreur.
L'erreur est celle-ci : au dernier recense-
ment, la population du IVe arrondissement
de Paris fut comptée comme atteignant
100,000 habitants. Elle avait donc droit à
deux députés, qui furent, en effet, élus et
validés, MM. Barodet et Chassaing.
Vérification faite, toujours trop tard,
comme dans la plupart de nos administra-
tions, qui ne manquent pas de bras pour-
tant, mais de tête, on s'aperçut que la po-
pulation de cet arrondissement avait été ma-
jorée et que le chiffre exact doit être ra-
mené à 90,000 habitants environ.
Donc, s'il y a quelques milliers de ci-
toyens de moins, il y a un député de trop.
Telle est la conclusion que tormulent à la
fois et les journaux et les électeurs depuis
tantôt huit jours. L'administration # et les
deux députés, solidaires tous trois, imitent
de Conrard le silence prudent et se tiennent
cois.
Il convient que tous trois sortent de ce
mutisme. Les électeurs et les contribuables
se demandent avec raison : Les chiffres
étaient-ils exacts lors de l'élection? Qu'on
1-.o ,is le dise et nous trouverons bon que le
4 e arrondissement soit doté des deux repré-
sentants auxquels il a droit. Le nombre vé-
rifié de 90,000 habitants est-il au contraire,
: le seul vrai ? il faut que le IVe consente à se
séparer d'un de ses députés ou qu'un de ses
députés consente à se séparer du IVe.
De toute façon, il faut prendre un parti.
| La loi l'exige, en même temps que la correc-
■ tion et la dignité personnelle en fait un de-
1 voir et à l'administration et aux deux dé-
1 putés. Certes il est dur de recommencer, à
une année de distance, une campagne élec-
: torale, alors qu'on se croyait bien et_dû-
: ment assis sur le velours d'un siège législa-
i tif, capitonné pour quatre années. Mais,
comme on dit dans le peuple, erreur n est
pas compte. Ce 11' est pas M. Barodet et
L M. Chassaing qui voudraient retourner cet
1 honnête proverbe.
Nous les savons, d'ailleurs, par leurs
fc professions de foi et les diverses manifesta-
f rions de leurs idées économiques, trop sou-
cieux du bon emploi des finances nationales
J pour consentir à toucher sciemment, pen-
1 dant quatre années, le prix d'un mandat
subreptice. Leurs mains, qui serrent quoti-
diennement celles des contribuables, ne se
- refuseraient-elles pas à ces honoraires usur-
" pés, ne se sentiraient-elles pas brûlees au
! contact de ces 36,000 francs? Une double
c ! et courageuse démission les préservera de
e i 1 ce supplice.
APRÈS LA VISITE
Lorsque l'empereur Guillaume est parti
pour aller rendre visite à l'empereur ^ '
Alexandre, nous avons dit qu'il n'y avait
pas lieu de se préoccuper ce l cette démar-
che. Par la force môme des situations,
ce ne pouvait être qu'un acte (c l politesse
sans influence politique possible. Sans
doute on ne saura jamais exactement ce ^
qui s'est dit entre les deux souverains, et
même ce dont il a été question dans les
conférences de leurs deux chanceliers. Il
m
faudrait avoir été en tiers dans ces (j.
entrevues; mais le langage des journaux ^
d'Allemagne et de Russie qui peuvent
être considérés sinon comme ayant les
confidences des souverains, du moins
comme recevant en haut lieu leurs inspi-
rations, permet de se faire une idée assez
précise des résultats de . ce voyage impé- j
rial dont on semblait se promettre d'im-
portants effets.
Evidemment, ces résultats sont tout à
fait négatifs. Ils n'ont certainement pas • VI '
affaibli la confiance légitime qu'on peut ^
avoir dans le maintien de la paix, mais
ils n'ont rien modifié dans la situation N
générale.
S'il fallait même en croire les bruits 0
\ que la presse étrangère se plaît à répéter,
l'empereur Guillaume rentrerait dans ses ^
Etats très découragé de l'insuccès de ses !
efforts; il aurait même abrégé volontai-- ,",'
rement la durée de son séjour en Hussie. ^
On signale, d'autre part, la bienveillance
particulière que l'empereur Alexandre
aurait témoignée, en présence même de
son hôte impérial, pendant toute la durée t
des manœuvres, au général français r
Boisdeffre, le seul qui ait été invité à cette *,
solennité militaire, et l'opinion publique
en a été vivement frappée comme d'un 1J
symptôme caractéristique. j
Si ce double fait est vrai, il peint Ólo-
quemment l'état des choses ; mais, il ne {.Jl
saurait nous surprendre. Il répond iii- | c
contestablement à cette politique ferme et S
pacifique à la fois que le tsar a si résolu- j
ment suivie depuis plusieurs années et dont
il ne déviera certainement que le jour oû la j
paix de l'Europe sera définitivement as-
surée sur la base qu'il juge nécessaire. |
Tout ce qu'on raconte se réunit pour S
prouver que l'empereur d'Allemagne a
trouvé cette politique aussi inébranlable
qu'auparavant. 1
Comment en pourrait-il être autre-
ment, lorsqu'on sait si bien qu'elle est
la liante expression des intérêts fon-j
damentaux de Je'mpire des tsars, non j
' seulement au point de vue particulier de j
la Russie, mais bien plus encore au point 1
de vue de l'équilibre général des puis- j
sances européennes. j
J L'empereur Alexandre est incontesta- J
L blemcnt pacifique, mais on ne saurait dou-
C ter qu'il entend garder son entière liberté
1 d'action et ne s'engager dans aucune des
solidarités ou on cherche à l'entraîner.
' Et pourquoi s'engagerait-il? Qu'est-ce
qui pourrait équivaloir pour lui à la si- j
tuation considérable qu'il occupe par son
* indépendance même et qui en fait l'arbi-
tre des événements ? Que peut-on lui of-
t frir qui vaille la force morale et la force
matérielle dont il dispose et que doublent
" les indéniables sympathies dont il se sait
assuré à l'Occident de la part de la
ï" rance? O
r ranco i
2 Nous disions, lorsque l'empereur Guil- j
C laume est parti pour la Russie, qu'il n\ ' ,
lavait pour lui quelque espérance de reus-*
5Îte que si l'Allemagne était décidée a*
faire.. des concessions et à donner des ga-:,
ranties de nature à changer profondé-
ment la situation européenne et à amener
la solution des questions qui peuvent
mettre en lutte les grandes puissances.
L'a-t-il fait? A-t-il même pu le faire?
Evidemment, non. Il est trop lié lui-même
par ses engagements envers ses alliés.
Pour satisfaire la Russie, il lui faudrait
déterminer l'Autriche à des renonciations
qu'il est difficile d'obtenir. Autant vau-
drait dire qu'il brisera de ses propres
mains cette triple alliance qui a été, pen-
dant longtemps, toute sa force et toute sa
tactique. Il ne le peut pas. Alors, que
pouvait-il proposer qui eût chance d'a-
boutir ?
S'il est vrai qu'il ait aborde, dans sas
conversations, le problème de la Bulgarie,
il est manifeste qu'il n'en a pu formuler
aucune solution efficace ; et lorsqu'on dit
que le tsar aurait répondu à ses ouvertu-
res « qu'entre les Bulgares et lui c'était
une affaire personnelle pour laquelle il
n'avait besoin d.'aucun intermédiaire n,
tout indique que ce doit être la vérité.
Donc, le voyage, comme l'entrevue de
Narva peuvent être considérés comme ab-
solument stériles. Quand deux souverains
aussi puissants se visitent, s'il est sorti
quelque chose de sérieux de leurs entre-
tiens, il s'en dégage toujours immédiate-
ment, dans leurs rapports réciproques, des
| symptômes significatifs, et bientôt des
| conséquences positives se produisent.
( Aujourd'hui, rien de semblable. Les
! confidents se taisent ou amoindrissent
systématiquement la portée de la rencon-
tre. C'est la preuve qu'ils n'ont rien d'im-
portant à en dire et qu'il ne s'y est passé
rien de décisif.
Les rapports de la Russie et de l'Alle""
magne restent ce qu'ils étaient au para-
vant, et l'on sait encore mieux à Berlin
qu'on ne laissera pas à Saint-Pétersbourg
| une ambition quelconque troubler la paix
I du monde.
ÉCHOS DE PARTOUT
LE MONDE
Jeudi 38 août, à 2 h., courses à Auteuil.
Nos favoris:
Prix de la Vallée : Pro-Patrià.
Prix ci n, Chemin de fer : Primauté,
Prix C'ort'j''css : Tcssanconrt.
Prix des EtanD;) : Nogaret.
Prix de l'ant'es : ForLnnio.
Même jour, courses au trot a Dieppe.
Nos favoris :
Prix du Département : Jaïr.
Prix de la Ville : Impétueuse.
Prix du Chemin de. fer : Jacquet.
Pi'ix du Commerce : :'\ ana,
Prix du Casino : Hémine.
Prix des Hôtels ^haics) ; Balisai'da.
D!tu!ep Sing, le maharajali de Lahorc a
quitté Paris hier matin par la gare du Nord
pour se rendre x'iCi Boulogne a Folkcstonc,
où une villa a etc louée pour mi.
Son état s'est sensiblement ame: 101'6 ( ta
temps derniers et il peut marcher sans l'aide
de personne.
Il était accompagné par la inaharanee sa
femme et ses deux jeunes onCants, ainsi que
par le prince Victor, son fils aLlé; un autre
de ses (ils, le prince Frédéric, est en ce mo-
nient c 11 ihcossc êi 1.1 >c manoeuv i
V
I n fallait s'v attc:.dr0 !
1 Les anciens membres à m Comité national.
BOURSE DU 27 AOUT
v-JUIl"1 'Y I',|I -I -"1 ^-TnrlwiWi^TwjaWffigHir'IrMr-rib -T~TV
;r~ûTl ^7, ZTTnriP i Tvécdd i Promi»r i Dernier ïï Haus-i Baî#- ¡ ACTSOafS \ De";,, 1 Haus• I Bals- j 0Bï.f«A'F80»*S Pr<5céd.|Dernier Y"
BOtRSE DU 27 ÂOliT |cl^ I «W|| se. | M- j D,vBB9« Uture.; cou» BP. j se. j c^uve I cour.
fi :: s
-y ig g" !! ::: m 7; .i '. :: 75| :: ;
-Ua/i i ^ :: ;:|;i ? :: :: <
.. ., ::U • i - ••l"' ::: :: : :4 :: :: 1
:: 1% :: ^ 4|o \im ..înso.. ;■ g :: g :: {
-y 75 j «... BANQUE D'EKOMPTE •* cfl| '>1 1'"^;.- ^ 7' - * • -11 ° • « Gaz âe Marseille ;12M> ;~o •• 75 LUs MUitalVes". fi il 25 [
•• " " J. janvier-jiùilet......... <1 ; ^ ^ b 0 .. ;; •• ;; Gaz az ! i! i M(î ..I ^ 250 Mesaa^rles Maritime..... 519 50 :d, .. !
;»• «• " •; BAKQUE PE pxMi. ••• ; k'J •» 7 7-: ' réléer Parla New-York 1 4 4 G 25 US .. •! .... •• Société générale Omnibus. '>Ï3 .. Ïj.,0 ..
gfe Z" 1 i J. janvier-Juliict j ^ bio 7.. ( m .... Te Wgi " °rlE^ ; i 410 4Ï0 .. -4 M .... Voitures h Paris 4 %..... 508 .. 512 30 «
W:> • • | banque rnAKS * ; A r U • -jn , a» J -j» ,J-' *' J . " n.d' il •)«)«; .. Transatlantiques 3 %.... 4M ». 4M •• S
F. O.FOi'!(.¡;RFRA.LI?B, DAI-O. Cpt ,*2 !>0 j ........ EiVJX .... 1;^; •• ift S. th.? g 0/ - filO .. fi'O "
..IOOMPT. NATION-. cT4 018 75; (';0 )£" 018 T, ........ Mines du Laurlnm v' ??L' "■
! ...! cr.éniT roNCiBti -cpt ro5..: ....! Mines de Malfldano. ^ Ij> • • ........ 7 l 6'r'Hï^'' ' . «0 i'ô
cnâmr fcncibb us fs.vkoîs --pt iCOO .. ; VM .. f.'îOO .......7 50, - - (aet. Jouis .|1m/ tj0 lteO •• - trentônairô^ ili .....
.2 uO'.. •»' 5. jnnTier i«lll«t «a VM •• : IWl 50 ....!•• ..«Mines deMokt* ; /6/ 0> bO •• J® txentoualie.. îi,» . "
10 I oniuir iNDO'sVnisi. UT co.u ept 020 ..! «30 .. M ...2 50 ;.... Voitures (jou!3st\I\cel..... j 20» ..,207 oJ ........ Panama (j
....2 soient, .ept 7>}0 .. ; 7S7 50 787 0 ........'Etablissement. Durai 212a .. 211; •• •• - •• ~ 57 • | n "
J. mars-seytembre Hq 7^7 50= 787 50 7in 50 ......... Magasins dn Printemps.502 5). -.M oO :jO - 4 A
.«> 50 .... C P D 1 f cT,t j 4;;7 50 ; 440 440 •• A ?5 .... Banque Pays-Autrichiens, j M* " A " " s " ObfcuîétVub 105 50 m •
; J. janvier-lui S1 st K<1! s 23' 440 •• 430 25 50 • • •• Madrid k Cacérès ! 202 :io, : 20',; .. " " d0 .
A "5!.... DEPOTS ET comptas .,,)t,H.. ept: m 75: 000 .. MO •• ....'.3 75 Lerlda-Reus | ^8 £» ;.ôS •• •• .. >• PetltJoulllal....,,,,.,.. ':il;).. ••
.4 25'.... 6-oxcnhtE LYONNAiSB-.,..... epti 5| m «5 337 50 .1 25 .... Sous-Com.pt. des entrepre | îtt 50 2;)3 7:j OBMCATOS8
M « • !.. •. socn'iTé GÉMâaAUE •• -"'pt} 4-DH 7;> 4-98 r-j t;i | ^ •* ; Figaro tj! " ÉTnxNaàïiss
j. a'.'ril-oetobM ! 497 50, 49* 7JI 497 M 10 ...... Petit Journal 1*20 ..ilrfoO .. ,, oftp, ..
C> C)0 ' > * fc • i SAN QC F. INTEltNA-T 10 N-VI-E - . • CJ)t i :>.>7 ->0 ; ^4-0 * * 54-0 * * t * * * * * * ®# * .* ' A« / Î>(* e'«"1 {
; J. juillet 90. llq 540..; 340 ..' 540 • • 1 rfM.SaAfSOMS ' ..«,0 U .. Autrichiennes ane,e»n>.».. «. ) -J.) 4-7 ••
...') 50 banque PAHI6IE:><:;[;." , < i ;ji() ;;117 r.0 i -RAN7.U3E3 . | ........ — 2 hypotMqno.... ni.. •••
ï T 90 ïio ! -{l'i ..i 'MO 308 "5 ...1.4 .• vais 1855-1860. 557 553 •• — nour. nouv.sërio A 412 •• 41.. -•
\\ ANQri janYlCr')I)............ !l1.'S',It............. km ..; S00 ..i 500 .. il 500... - ISOS 5;«5 so; 538 ........ 7,) LOffihard-Sud-Antrlgh'... nouvol!es..,.... 342^ oO UO
■ 9" '.MMïtrEs f t.-nA-<.;!i. ept i 448 75! 4 58 75 450 - ..50.... — Ï809 - 417.. -il, 51 ,.50'....1 — nouvaUet....... oi.wO oi7 ••
• ^ Â'>, ' '/4 ri.t ! 7::; 7-,k i ion 7f. 9 ^ 18,11 4 «0 ! io.S •« »..#!<• m Cordoue ïi Sévilio o'dO
e?;V" N cpll 7V" 7V 7*^0 'I 7V0 — 1871 quarts Io.-, îiO! t()^ ...4 ...... fl", périe Trlovltéa 4i-ï:i0 4 i ^ ÏU)
7*:èp!! HOO :.i m :: :: - w5.î 53050:53550 .250 .... «i^^-ie 39250 305..
50
7!"'1
' .2 50 MIDI .'1 ->*■ \àL,''a " - -- — quarts. <00 .. 100 ........ 50 « /Priorité Barcelone .... 3S8 50 38-? >•
J. jan «ior-julllet ^,0 IJtJ "i 1S40 î«42 'ÎÔ " !! *1 75 Boas de liquidation 5,3 -. 533 35 ...,.1 .. j Aoturtles, Galice il» hyp 391 .. 390..
■ i 50..... CIV, 1H40 ]S 0 bti M 1 ^ Ben. départementaux mii .. 528 3..I V et L6oii l2'hyp 378-. 375 ..
• 2 5'):.».. J. janvier-juillet. liq ; 18.., o 1 80 •• .. ville do Marseille 404 .. 402 50 1 78 Sarage.se k Madrid....... 393-. 30125
•* 50 ont-PtANS « .r»....» ept 14
.1 1% j«; •• js 1 - iU :: ^ :: :: :: \:îl - WW»!. uâ m :.
....i.. OUEST ept 10,50 .. j f0t>0 103J «■ 1 nos 4 0/ ( or. ( .. Portugais 3 . 355 •• 357 ..
- ••1*5 J. avril-octobre liq, 1»25 .. 10'21) •• 1020 .. ~ * A' ' }■£ " It] , * i ^ i 445.. 44G ..
•5 ......-Ot* PARISIENNE DU GAZ ept: 14-00 ..j iiOa •• 1i0a •• •« •• •» 1()eB 3 0 f' Hadrld k Cacérfts 3;,0 •• 351 ..
^50' J. P.Vril-oct"l)re "I ! l'<0:>.. Îi02 oO 140^ ;;0 .3 •» . • •• 600 4 % i»«3.. " »v; ,, " ..... Crédit Mobilier Espagnol.. 298 75 2M 75 !
- .. -2 bO cpt: ! 025 ..j G25 ., C 7 50 • - ^ ^ ^ Ga, do Madrid 466 •• 465 ,.
•" j. janvier-Juillet... i"i : 62a •• j 02jj •• (>"!> •> .. •• A oO & ■ • Crédit Foncier Egyptien... 512 ".""
........:m»SSAOBRIM MAHITIMM.... ept 685.- 090- 685.. ~ ■ 00.; ..8.0
•• * d • » ..'OMNIBUS ept! 1 220 .. 1220 .. 1220 ...3 50 .... — 1 Itt t1.? fn\ -1'^ ,. Fondm
1"" 'i von,! nl!g A. P cpt fîl 20 11 r/A " •; *' *2 O - Commun. 177.. 470 7. 472 ,. Consolidés anglais 97 85 ....
...0 1 '3A-"V LT-R ..... Cpt d;l! '• „ Fonclkre. 1879 47-1.. 470 ...... 30 S % Italien cpt <)
.. i cpt h r" T- 'i " — Commun. 1880. 4,^ .. 4159 .. 15' J. Janvier-juillet lia 95 80 P5 65
i' I». t '.aJHUtion) ..... Hq 43 ft3 /j ti 7.» .1 •• •• „ Foncières 1888.. a t «> , 490 ...... % ' Victor-Eœmannel 322 50 322 25
- 7"!,7; ' oAM^Vi « j'art d(,).,.. CPt 4"? " 4?,- i??- - " *2 - - Foncières 1835.. 4''' 452 «I '.10l. ■ 5 ! 8 % Belge 98 05 98 75
OANAL TJU 8U&Z cp. ; $»3ï>0 •• ♦♦ •• • «• 2 : : '> „ * , ... Florin oi, 4 0/ ...... (17 10 «)7 .
!» "\'f. j■I«nvler;ju»ll«.t l?q I 2350 .. 2350 •• 2348 75 .. •• •• • "ons ««« ...;....... /4 •• 7| o .. •• •• Autnchi.... 332 l. ûl
§5ÎÎJ 85:: ::^;:R»m:: λS S»
......
.......
;3 /... •• ;«tmz (Société civile, cpt 315 ;•! 318 75; 318 75 .1 50 .... Ouest-Algérion 428.. 42/ M ....... - i Chemins Egyl)ttei,.s ^ ^ ^ ,& 7?
• 'i •• BfcNQUK OTTOÎ4ÀNE.,» ci)t ^)<)l »>0 S0 fiO-J .» .» * «8t«. /q ....... » »*« • I Drimnnlft.loft Egypte. "tn ?\l()
•• "!-1 J. juillet 90 lin 602 50' 601 25 1 25 :f 50 .... - 3 % 436 1-0 4.17 .... i* .. •• Jotnan *"P1^ •»«<> •• »10 «■>
....;.5 •• or£DIT KONCEa u'AUTmoH. cpt 4000 ..' 1090 .. Î085 ' A ;• .... -8 % (nouvelle., 441 .0 :¡4't .0 • s ' a4 ^ ^7 "
*■ *. ! *5 • - : J.îollletyo lin 1092 50 1087 SO IOH7 50 .1 S0 .... Ardenne. 4.>0 ^0 432 .. u« Uollénique ô ,0 1881 W8 o0 1,77 »
........^OBiUKn-EBPAaNo.. Uouhsj. cpt 195..= 195.. 195.......... . 44;; 4ii 4ijj - • J 6 {ggT '^5(1 '!
J. Juillet 90 liai 196 25: 1% 25 196 25 15 Lyon 6 % 12/5 .. 1290 1 ? V/, 1,
* * OIIP-MIIIIJ DE FErl ANDALOIJ» cpt i MQ ..i .. 5-01 '25 .. *• .*4 •• ! Lyon 3 % 1,37 ^i-l i o .♦ ^0 Hongrois J <0 * ♦ 21)
•• ..'-2 50 OHiiM. DE FEU AOTRICIUKNS ept i 547 50 545 .. M5 .... •« .1 (jl) Bourbonnais 436 50 ti. ri .... *• .. "d Roumain 5 loi .. to;) 95
- I J. janvlor-Juillet .. Ji" , 548 75 l'!.' .lIf) l',)' "" 8 75 jDauphiné. " .... Kuste 6 186i...._.........^...
*• •• ,2 50 B1JD-;\Unll';¡¡¡¡¡;N-LI)),IUARD.. cpt' 350 345 •• 347 50 .. Lyon-Genbye garanti. 434 •• V> .. •• — * A 1867 et 1869.. 08 /0 )8
.....2 :.rJ' .1. juin 5)0 llqj 348 75 348 7" ri fi 25 -I , - -y "4 ~ * K |«B 10,2;, lOo 2o
•• .. -- .. cHesifNB MéniDioN. I>'ITALIB cpt i 710 ....... •• Pari.-Lyon-Méditer. ô %. 6;>0 •• »• •• ^ ^0 98 oO
..:W0RD i>u L'siPiONB cpt; 365 .. 365 .. 365 ...1 75 .' ..1 — — 3 Y.. 436 75 438 oO .. oO — 6 % 1883"* '' 1,11 ^
| J. Janvier-juillet....Ilqi 366 25 367 0 366 25 .. 50 'gidlterrande (fualon) 43G 50 437 .... 30...» - 4 % •••:•. ^8 \)!J 10
■* * s pop.ruGA is cpï 50y .. 50 ....I - — Vl66...... 440 50 44t •• .< •• •• 0.; /y.,/» 1 ,3 '■ y
-.3 751..., UH).(¡'JSSE Á MADRID Cpt! m '¿!i, Iî20 .. ?.;...4 ! Victor.KœniMHWl 435 - 439 - .. m .. 05 uébe04 Yt % ^ ;• ..
J. janvier-juillet......... lia 3t8 75 ','l 8 75 323 75 50 Midi 437 .. 436 50 .... •• . À/ ™
*1 25 .... aw. se .cpt 480 .. ik8i 25 481 25 Midi (noIlVtllu) 8 % «7 .. 450 - - i I —â' m
- ; - .2 50 .). janvier—juillet llq 482 50 4H0.. 480 50 Nord t'tt) ,. 444 50 i ;•! 4 H, 1888-188®. 484 .. 483 -
2.) .... TABACS des PH/LIPMNE#.... cpt 773 75 773 7ti 782 rO .2 50 ....I — (AnnalU.) 430 .. 50 ...... 08 Turc ........cpt 19 U t) 07
•-50..., 3. janvier90.... liq 780 782 50 ........'Kord-E.l 440 .. 440 . 051 — Uq 19 07 1902
'h^.j .^aonol (A».ur |j. ept 1 7 50 657 tO CS7 !iO i 25,OrU»a» 8 "... J. H.a. 439 .. 437 75 ottomanes ....... 510 - -
' ' 'ftûrler-Jullltt, U. 6&7 UQ 657 5^ ^57 W ,1 ..I fil" # ii3 .. H? •• .«rug^tay G '" 181» ....... 78^0 ....
BULLETIN FINANCIER
Doux hi;ur*,s. — Le marché Il,) présente aucun j
ntérôt, les nouvelles font ridant, los transac- : |
ions sont réduites autant que faire se peut ; j j
itissi nos Rentes perdent quelques centimes
lès l'ouyeI'turc, et le groupe des valeurs n'est
>as mieux partagé.
Malgré tout, t'en semble de la Bourse est ferme j
jt il suffirait évidemment d'un incident que[- j
-om'iue, pouvant être interprète favoralilement, j
jour rendre aux acheteurs leur hardiesse des <
inciens jours, si nous n'enottS pas aussi près j
le la Hquidatiou et surtout si la réponse des 1
primes ne se trouvait avancée d'un .jour à cause
iu diniauche.
La seule valeur sur laquelle les fluctuations
soient sérieuses est encore la Dynamite, et ces
liuctuations n'ont d'importance réelle que sur
le pa])ier.
Nous laissons le 3 0/0 a 9'. 60 après QI. r>;">,
l'Amortissable à ->B 0,2 et io h 1/3 à 106 f*>. Le
comptant se tient à quelques centimes au-des-
sous du terme.
L'Italien fléchit a 95 50. Il est toujours ques-
tion île la présence d'une division de notre, es-
cadre à la Spezzia lors du voyage du roi Huuv-
bert en celte ville. , ,
I/Extérieure se négocie de Tti 1,7» à <»> 'J/loj îe
Portugais 3 0/0 reste plus calme h 6?> djh.
Le iîonsrois h 0, 0 se tient à 01 l/.'i.
Les fonds Russes sont fermes.
En L'niliée quelques demandes à .'.91 56, sur le
Turc h 0/0 la 02..
Les établissements de crédit sont, a très peu
prés, aux cours de la veille.
On fait la Banoue de lù-ance a /i.lbu; le Fonder
se tient de 1,298 75 à 1,300; la banque d'Es-
compte à, r)36 25.. ,
Nous laissons la Banque de Pans a b/o ..':
le Lyonnais à 7.87 50....
i Le Crédit Mobilier Espagnol se négocie de!
Lo'^Lyon revient à 1,/I73 50 et le Nord à 1,S-Vj.
En (i'az, toujours la mémo attitude ; on cote
l,/i02 GO. ' , . t
Le Suez ne varie pas, les recettes sont station-
nai ros.
Los Chemins étrangers se maintiennent géné-
ralement fermes.
Les Autrichiens sont a 5/»7 50, les Lombards
valent 3!,.3 75.
On fait le Nord de l'Espagne a oW> 2y et lo Sa-
ragosse de 3t7 50 à 32.0.
La l)ynamit(; a fait 600yd: 575.
Le Gaz, de Madrid est a /(8! 25.
En banque les valeurs minières sont fa!!))es.
Ln Rio se tient de 6K) 25 à 618 75, la 'i')'.a!'.-.is
cote ir,/. UG, on est à 126 25 sur le Cape Cop-
per, a 75 sur la De Beors et a 2H1 .'■> sur les
Alpines.
Le Phénix Espagnol est ferme à 657 50.
La Banque Ottomane conserve le cours rond,
elle note 600 et 61)1 N5.
Les actions des Tabacs des Philippines sont
demandées a 782 fr.
Trois heures.— Clôture très ferme. Excellente
tonuo dos cours à Londres et du cuivre sur
cette place.
Trois heures et demie.—Voici les derniers cours :
3 0/0 9h 62 1/2 Hongrois... 91 7/16
Amortissable.. -,., "., »l» Portugais... 63 11/16
n 1/2 106 27 1/2 Rio Tinto... 621 81 "1,,
Italien 95 65 •>/■• De Beers... J.50 62 1/2
Extérieure.. 76 13/32 Tharsis 15/t 37 1/2
Turc If) 07 1/2 Phénix Espag. 657 :)0 ., /"
, Egyptienne. 7*91 51i •»/» Capo-Copper.. 126 25 "/,,
Banque Oltom. 605 31 "/" Lots Turcs. »» »» "1"
I^oadr«s, 27 août 13.10.
3onsolîd. 98 1'2 Turc A. - -.2 l/?. iHongrnis. 90 1/A
>% !''r:mc. J., 1/2 — li . ?/. l/.'i Portugais b3 7/8
igypte..' 9 h 5/8 — IL. 13 5/8 dlio-Tmt. 2't 7/16
Extérieur 7t; 1/18 - Pérou 3% •• ./. : De Beers 17 11/ lô
UL!.icn .. 9.'. 5/8 j — 6% .... : hliii-,s d or .....
ilerlls!, 27 août 1390.
loiililc... 2/'t5 ./. Laura.. 160 7/8 lïandelsg. 172 1/8
\ussc 80 98 ./. Dortuiund 102 1 /A Dresdner. 162 1/2
ftU5econs. 98 3//. Boehum . 171 1/2 Golhard . 163 3/A
Orient... 77 1 /S Gelse.iikir. 182 Médit^rr. IL'i ./.
Hongrois. 95 1 /.'> i lïibernîa.. 191 60 N.-li.Suis 150 1;2
Italien... ë5 5/^Ularpcner 9.22 ./. Lubcck.......
Rïvnte.. 97 7/>>', Disi-.nnlo . 227 1 / S ' Ch. \ulr . 10- ...
'rurc . 18 3/AlCréd.Aut. 103 7/8 Lombards 63 3/A
DERNIÈRE HEURE
M. Etionne, sous-socrÓta:r,; d'état _ aux colo- ,
nies, n'a pas encore reçu avis do l'interpella- ,
tion que doit déposer, selon plusieurs journaux
du matil}, dès la rua!.'.'H..' Pierre Alvpe, députe de l Inde, sur i auininis-
t ratio n des colonie'-;.
CeLle i.ni.c.rponaHor), si elle a lieu, portera
vraisemblablement sur les dernières mutai io is
des gouvcni'-urs des colonies, et en parlieuher
sur la. nomination de M. Clément '1 bornas, gou-
Y(-rncur du Sénégal, au gouvernement dos éta-
blissements français do l'Inde,
❖
M. Yves Guvot, ministre des ir.ivaux publics,
est parti hier soir pour Jioyan, ou il doit sé-
jouraotL' une huitaine de jours.
M. le général de Boisdeffre, qui vient^ d'assis-
ter aux-"grandes manœuvres «Je d!'l'.u"nL'c r'.L-'.-'L\.
est rentré hier à Paris,
------
M. Dentagny, directeur du personne! et du
cabinet au ministère de l'interieur, a quitte i
Paris hier soir. 1.1 rcrttrm-a le h septembre.
M. Eavotle, chef de cabinet de lU. Jules Roche,
mi!ii.s!ro du co)n))icrc'\ vient de (juittor Pal'is,
muni d'un congé d'un mois. La direction du
cabinet sera eonliee, en son absence, a ALoliar-
Jon, clief-adjoint. t
CONSEILS GÉNÉRAUX
M. Bienvenu, nommé percepteur a Lilk, a
donné sa démission de conseiller gênerai île la
Vendée. Al. Bienvenu est 1111 ancien député de
Fontenav-le-Conile et représentaii: au conseil
général (e canton de. Saint-îlitaire.
Le conseil ^éiH'raL tic Tara-vi t^u'onne a clos
sa session hier.
Le conseil général des Dnux-S"vres s est
ajourne au A septembre, J
A FONTAINEBLEAU
Le président de la République a reçu aujour-
d'hui M. Dcerais, ambassadeur de France à
Vienne, et il l'a retenu a déjeuner,
De nos correspondant particuliers :
Saint-Pétersbourg, 26 aotïfc.'
Le grand-duc Nicohu. Nikolajewitscli s'est
rendu hier à Varsovie.. ,
Les tjraudcs manoeuvres dans le ^tid-Aue.ir.
» commenceront, d'après les derniers reiisoigno-
ments, le 5 septembre prochain. Le tsar Y a.3-
| sistera.
i Itome, 25 août,
! Les nouvelles adressées de Pétersbourg 4
j l'agence Stefan i afiirment que la Russie au-,
i rait fait cadeau au prince du Monténégro d'un
| navire assez important comme dimensions.
j Cologne, 26 août.
| La convention russo-allemande concernant
I Pextradilion réciproque, et qui datait do 1872,
j est prorogée jusqu'au 19-31 août 1332 pour les.
j doux pays.
Dépêches de l'agence Havas
'Toulon, 27 août.
Lue flottille de torpilleurs se rend au golfe
.Tu 1 i l i, une me 1 ' oscadre anglaise qui
don. v rnouil;er avant de venir à Toulon.
( , ->-,(• i 1; q h 5 •oinmaiultniwiu de l'a-
, U1 q [[ ! lau-, > i p, u , entre aurre.s navires,
le> cur.i^ le - «bon-, l'iet'-ieia, lidim-
1 ' i' t W • r, | i > u 1 • due d'Edimbourg, irait-
p ce - " M' , 1 ' -0 • 1 ■
S 5 îe in.,' i'ac iverait a Toulon samedi
es repartirait luiiut.
Vienne, 27 :l1)IH. ^
L'empereur d'Allemasue et le roi de Saxa
sont attendus ici le 2 octobre.
Vienne, 27 août.
Le professeur Pauli'sehke, rcxp!(.)t'atcur afri-
cain, publie dans la ."VcKity^e Presse libre un ar-.
ticle dans !■: ; i ' il ^r.imine les projets de MM.
U o 1 ! a. ud et t'i ^ > u r 1 a e o n s t r i L e i i o u d'un c 11 e «
mi n de. ter f i t- ih iri<-n._
C s ditiv. i u1 ' e n : e -,u'S, dit ]\I. P;iu i i 1 sel) ke, ont
oari i ,ej tei ) de considérer la solution
: tic i ,> qi.. ni 'omme un instrument de
' i pu,- m ■ •< i îination pour !a France.
La cous: rueiion de ce chemin de, 1er serait
une oeuvre giganîesque et, sous bien des rap-
port. plus importante <;ne le enernin d( 1--Î OU
Pacifique ou que ies entreprises de ouez ■>, ue
Panama,
Sa i n t - P é l ershou rg. 27_ août.
L'ambassadeur it'Ailemagne est parti hier ':r\
vertu d'un long congé.
e
Ï Rome, 27 août.
: En verfti du décret mînb-tériel |>ubiié lijer, la
' police a procédé hier même à la dissmution
des cercles Oberdauk et Barsanli a L^e, de.>
' . cercles O'nordanU, a Pistoia. Aucune,
eli-, rlii iravelii des eereles oberdauk cL Bar-
, "u'iti à L'abri à no et de six cercles Oberdauk et
(l'titi liarsanli dans la province de Raycnne,
la police a également procédé a, des perutu-
,-,tHO).!S aux sièges de tous ces cercies.
— —-
i On mande de Bologne, le 2e :l 1 Ite.ho .
L'H divers groupes socialistes tiendront
bientôt une réunion pour établir dans quelles
proportions ils doivent, prendre part au cou-
e 3 rés qui aura lieu à nr uxelb..:,.
Il pal'aït que Ciuriani et Costa seront déjà,
t gués à les représenter.
PARIS ; 10 Centimes. - DÉPARTEMENTS : 13 Centimes.
Jeudi 28 Août 1890
ABONNEMENTS
«tu ln, 48 fr. - Six mois, 25 fr. - Trois MOIO, 13 cr.
BUREAUX : 146, RUE MONTMARTRE
Adresser tout ce qui concerne la Rédaction et l'Administratioa
Au SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION
ON ADMINISTRATEUR : LOUIS GAL
Adresse télégraphique : LIBERTÉ — PARIS
Toutes les institutions sociales doivent avoir pour but l'amélioration du sort moral,
intellectuel et physique de le. classe la plus nombreuse et la plus pauvre.
Jeudi £>» ^Voiit 1890
•A.RntfOXTOSSS
Au Journal : 448, ra« Montmartre
Et chez MM. Ch. LAGttANGE, CERt ai Cie, 6, place 44 la StVA
S'adresser pour la Publicité, les Abonnements et la 1011\8
A M. JULES FRANK, chef des Services a-iministratifi
LES MANUSCIUT9 DKPOSÛS VU SONT PAà RENDUS
adresse lél^rdpiâqne : LIBERTÉ — PARIS
BULLETIN
PARIS, MERCREDI 27 AOUT 1890
officiel a promulgue, il y a
T Journal iours, cinq décrets importants
.
tiOÛ fo° pOSition de l'administration cen-
tî' i CC'est un retour sur tout ce qui a
ftifc en 1885, 1886 et 1887, toujours
Vie prétexte de perfectionner et en
Wovant presque les mêmes arguments
wr contraire. Cette incohérence
pst regrettable, elle déroute et décourage
les bons serviteurs et elle aboutit aux mé-
comptes qui certes ne son tpas plus fréquents
chez nous que dans les autres pays, mais
lui devraient l'être moins, car nulle part
les officiers ne sont soumis à une sélection
-Vlus rigoureuse. Sans entrer dans les dé-
tails de l'initiative que le ministre actuel
â cru devoir prendre, nous signalerons la
division en deux de la direction du maté-
riel laquelle sera remplacée par une di-
rection du matériel comprenant les appro-
visionnements généraux, les travaux hy-
draiiliqnes, la construction et l'entretien
des navires, et une direction de 1 artille-
rle. La direction des torpilles, création
radicale du vice-amiral Aube, est aussi
supprimée et remplacée par un service des
défenses sous-marines, Tous ces tâtonne-
ments accusent certainement le désir de
mieux faire, mais nous craignons qu ils
n'ahoutissent à une simple logomachie
administrative.
----
Une annonce légale fait savoir que l'ar-
chevêque de Paris n 'a pas été autorisé à
accepter un legs de 10,000 francs fait en
faveur de l'OEuvre du Sacré-Cœur. L'a-
vantage le plus grand que l'homme puisse
retirer de l'état de société, c'est certaine-
ment de pouvoir en quelque sorte vivre
après sa mort en obtenant l'exécution
posthume de ses volontés dernières. La
loi française, clans un intérêt à la fois
politique et économique, permet de res-
treindre l'accomplissement du vœu su-
prême des mourants. C'est certainement
une loi scélérate et criminelle, dont on ne
doit faire usage qu'avec une grande dis-
crétion. C'est sous le prétexte ironique
que l'OEuvre du Sacré-Cœur est assez
riche par elle-même, que le conseil d'Etat
a annulé cette générosité, d autant plus
respectable qu'elle a un caractère confes-
sionnel. Que penseraient les conseillers
d'Etat si, au moment d'émarger, le cais-
sier leur disait : cc Vous ne serez point
pavés, parce que vous possédez des mai-
sons rue Saint-Lazare ou ailleurs. » Du
reste, les anti-cléricaux en seront pour
leurs frais: les 10,000 francs rentreront
au centuple dans la caisse de l'OEuvre.
.Ce n'est pas la première église qui aura
été hâtie à Paris avec des dons volon-
taires : c'est avec de pareilles ressources
que le vertueux Langue! de Gergy
construisit Saint-Sulpice. Une fois le
temple terminé et orné, l'excellent prêtre
eut envie d'une statue de la Vierge en
argent, et comme il avait épuisé tous les
moyens de battre monnaie, il eut l'idée,
quand il allait dîner dehors de mettre son
couvert dans sa poche. Ses paroissiens se
prêtaient à ces innocents larcins, et au
.bout de quelques aimées il put acheter
un-e Vierge d'argent qui passa plus tard
au creuset révolutionnaire. C'est cette
Vierge que l'on avait surnommée, à cause
èle son origine, Notre-Dame de la vieille
v¡Ûsr;:e!le.
,f
La peur est quelquefois le commence- à
ment de la sagesse. C'est ainsi que le Ti- C(
mes commençant à ressentir la crainte du
choléra et de ses suites, n'hésite pas à s
reconnaître que l'immixtion de l'Angle- *
terre dans la marche de la commission 1
sanitaire qui surveille en Egypte le pas-
sage du fléau asiatique, a été contraire
aux intérêts de l'Europe. ,
« Sir Evelyn Baring, dit le journal ]
saint de la Cité, est, depuis sept ans, le <
chef absolu de l'administration de l'E-
gypte, et, pendant ce temps, son seul but (
a été de réaliser un excédent dans le bud- ]
get égyptien. Il a sacrifié à cet objet
toute réforme utile, solide et durable. Le j
service d'hygiène, entre autres, a souffert.
Le personnel en a été choisi avec le plus
scrupuleux respect pour le vieux système
du favoritisme et du népotisme. La santé
et la vie du peuple de ce pays ont été
livrées à des hommes qui n'ont aucune
des qualités requises pour leur mission et
qui n'ont pas eu honte d'ajouter à leurs
magnifiques traitements en entreprenant
d'autres travaux que ceux pour lesquels
le gouvernement égyptien les paye. »
Il n'y a donc qu'à accepter les proposi-
tions de l'Italie et à réorganiser tout cela.
Il faudra un jour exproprier l'Angleterre
; de l'Egypte pour cause d'utilité publique.
j Bossuet, qui avait l'esprit tout d'une
pièce, s'étonnait, en beau style, dans son
Histoire des variations, des divergences
d'idées et d'interprétations entre les sectes
protestantes. Ce disséminement dogma-
tique était toutefois logique, puisque le
protestantisme dériva, à l'origine, d'une
émancipation de l'esprit humain. Aussi
nous ne nous étonnons pas que les anar-
chistes, qui représentent l'individualisme
élevé à sa plus haute puissance, ne puis-
sent pas s'entendre entre eux et forment
incessamment de nouveaux groupes. Der-
nièrement, nous annoncions qu'un con-
grès socialiste de nous ne savons quelle
fédération, s'ouvrirait à Châtellerault le
15 septembre. Voici maintenant que nous
recevons l'annonce de la convocation d'un
congrès rival, dit des syndicats et grou-
pes corporatifs de France, lequel se réu-
nira à Calais au mois d'octobre. Le mani-
feste très pratique de cette parlotte révo-
lutionnaire contient cette phrase cOlnmi-
-.iiatoire : « Nous conseillons à toutes les
organisations corporatives d'agir auprès
des conseils élus pour obtenir des subven-
tions. Etant bien connue l'hostilité invé-
térée de la bourgeoisie dirigeante à l'é-
gard des OEuvres ouvrières, il ne faut
pas compter sur ces subventions ; mieux
vaut ne compter que sur soi-même en se
soumettant aux sacrifices nécessaires. Il
est utile cependant, quel qu'en doive être
le résultat, de mettre les corps élus en
demeure de se prononcer en semblable
circonstance. Il en est qui hésiteront à
donner à la population ouvrière cette i !
preuve de mauvais-vouloir. » C'est l'art
de tenir des conférences et de s'en faire
des rentes, oublié jadis dans la physio-
logie des métiers et professions.
DÉPÊCHES PARTICULIÈRES
DE LA LIBERTÉ
i Saint-Pétersbourg, SO août.
I L'impression des cercles politiques, confir-
mée par ce que nous apprennent les rcnsc!S,ne- 1
1 ments des ambassades et des tc-,at!ons, est que
• Guillaume II est parti assez déçu quant a 1 ef-
Mjw»mwiimiiiinnm1' , tmm«t3ae>33m
fet de son voyage. Le Times parlait avant-Mer,
à propos de la France, des « froids politiciens
de la Neva H. L'empereur allemand a éprouvé 1
cette froideur. <
Au reste, il est de fait que Guillaume TI, à i
son premier voyage, avait prolongé son séjour.
Cette année, il part deux jours plus tôt qu'il
n'avait projeté de le faire.
Vienne, 3G août.
La nouvelle, émise par les journaux alle-
mands, d'une prochaine visite du tsar à Berlin
préoccupe l'opinion; mais elle n'ost nullement <
confirmée.
Il est certain seulement que le tsar a été in-
vité par Guillaume II à assister, l'année pro-
chaine , aux manœuvres des troupes alle-
mandes.
On ne sait encore si François-Joseph a reçu
la même invitation, qui pourrait amener une
rencontre, à Berlin, des trois empereurs.
Vienne, 3G août.
Hier, à minuit, un train spécial a emmené
de Vienne les deux, bataillons, bosniaque et
herzégovinien, dont la présence ici a si vive-
ment ému la Russie et la presse européenne.
Ils étaient à Vienne depuis le 10. Ils se ren-
dent a Lembach, aux manœuvres.
Le 6 septembre, une fois les manœuvres ter-
minées, les deux: bataillons retourneront à
leurs postes d'occupation respectifs. Ils passe-
ront par Trieste.
-
Belgrade, 26 août.
On continue à commenter ici les paroles
qu'aurait adressées, à Vienne, le général Igna-
tieff à une députation de Serbes :
« La Russie, a dit le généra.!, n'a jamais of-
fert à l'Austro-llongrie ni la Bosnie ni l'Herzé-
govine. Il n'a pas dépendu d'elle que ces pays
ne fussent pas abandonnés à l'Autriche. »
Il a ensuite manifesté son espérance dans
l'union et la libération finale de tous los Ser-
bes. !
« Ce jour-la, a-t-il (lit, il sera temps de ré-,
soudrc la question macédonienne. Ce jour-là
aussi la discorde entre Serbes et Bulgares
aura pris fin. »
Le Fremdenblatt de Vienne a mis en doute
l'authenticité de ces paroles. Jusqu a^ présent,
cependant, et depuis le "Sà de ce moi?., le gé-
néral no les a pas démenties.
Télégrammes de l'agence Havas :
Londres, 27 aoÚt. — D'après le Tnulh, le roi
et la reine des Belges doivent se rendre a Ber-
lin au mois de novembre, pour assister au ma-
riage de la princesse Victoria avec le prince de
Schaumbourg Lippe.
Vienne, 36 août, — Le comte Kalnoky a reçu
ce matin M. Vuicth, ministre des finances de
Serbie, qui retourne à Belgrade.
Lisbonne, 26 août. — Les journaux, répon-
(Iant a l'Indépendance belge, démontrent que
j la limite sud de l'Etat du Congo, d'après tous
I les documents officiels, est le parallèle G' de la-
titude australe, en dehors duquel sont situés
! Lunda et Muata Yanovo. Il n'y a pas même
I lieu à contestation.
La presse discute l'article de la convention
anglo-portugaise, qui concède au Portugal le
droit de relier la province de Mozambique à
celle d'Angola par une zone large de 20 milles
entre Katina et le Haut-Zambèzc, et d'y établir
des routes et des chemins de fer.
Madrid, 26 août. — Le consul d'Espagne a
Oran dément- que la tribu des Beni-Snasscn
marche sur Melilla.
On mande de Tanger que les Marocains et
! les Kabyles du Riff font de nombreux achats
, d'armes dans les magasins de la ville. Ce fait
est très commenté.
Maigre la tranquillité qui règne à Melilla, 10
gouverneur de la place a demandé l'envoi du
matériel de guerre prépare pour lui a Ma-
laga.
_______
New-York, 527 août. — Le New-York He-
rald public une dépêche de La Libertad, d'a-
près laquelle le général Ezeta demande que les
- termes du traité de paix soient honoraires
- pour le San-Saivador, si l'on ne veut pas que
; la guerre recommence cette semaine même
, avec le Guatemala.
TVashington, 2<5 août. — Le Sénat a adopté
une résolution, aux termes de laquelle la dis-
cussion du tarif-bill devra être terminée le
8 septembre.
Le Cap, 36 août. — Suivant des avis reçus
du Matabelclnnd, en date du 13 courant, le dé-
tachement de pionniers anglais, appartenant à
la Compagnie de l'Afrique du Sud, continue
à s'avancer dans le pays sans être inquiété.
Buenos- Ayres, 26 août. — La situation s'a-
< méliore; on a confiance dans le nouveau gou-
vernetilcnt.
QUESTIONS DU JOUR
| Celle-là est toute parisienne. Paris a un 1
député de trop. Ce sont les chiffres qui le 1
disent. Sans doute, on peut affirmer que la '
statistique n'est pas aussi rigoureuse que sa '
réputation le prétend, et qu'elle sait se prê-
ter à certaines complaisances. Mais il parait
que cette fois, après avoir cru à l'exactitude,
de ses calculs, elle vient de reconnaître loya-
lement son erreur.
L'erreur est celle-ci : au dernier recense-
ment, la population du IVe arrondissement
de Paris fut comptée comme atteignant
100,000 habitants. Elle avait donc droit à
deux députés, qui furent, en effet, élus et
validés, MM. Barodet et Chassaing.
Vérification faite, toujours trop tard,
comme dans la plupart de nos administra-
tions, qui ne manquent pas de bras pour-
tant, mais de tête, on s'aperçut que la po-
pulation de cet arrondissement avait été ma-
jorée et que le chiffre exact doit être ra-
mené à 90,000 habitants environ.
Donc, s'il y a quelques milliers de ci-
toyens de moins, il y a un député de trop.
Telle est la conclusion que tormulent à la
fois et les journaux et les électeurs depuis
tantôt huit jours. L'administration # et les
deux députés, solidaires tous trois, imitent
de Conrard le silence prudent et se tiennent
cois.
Il convient que tous trois sortent de ce
mutisme. Les électeurs et les contribuables
se demandent avec raison : Les chiffres
étaient-ils exacts lors de l'élection? Qu'on
1-.o ,is le dise et nous trouverons bon que le
4 e arrondissement soit doté des deux repré-
sentants auxquels il a droit. Le nombre vé-
rifié de 90,000 habitants est-il au contraire,
: le seul vrai ? il faut que le IVe consente à se
séparer d'un de ses députés ou qu'un de ses
députés consente à se séparer du IVe.
De toute façon, il faut prendre un parti.
| La loi l'exige, en même temps que la correc-
■ tion et la dignité personnelle en fait un de-
1 voir et à l'administration et aux deux dé-
1 putés. Certes il est dur de recommencer, à
une année de distance, une campagne élec-
: torale, alors qu'on se croyait bien et_dû-
: ment assis sur le velours d'un siège législa-
i tif, capitonné pour quatre années. Mais,
comme on dit dans le peuple, erreur n est
pas compte. Ce 11' est pas M. Barodet et
L M. Chassaing qui voudraient retourner cet
1 honnête proverbe.
Nous les savons, d'ailleurs, par leurs
fc professions de foi et les diverses manifesta-
f rions de leurs idées économiques, trop sou-
cieux du bon emploi des finances nationales
J pour consentir à toucher sciemment, pen-
1 dant quatre années, le prix d'un mandat
subreptice. Leurs mains, qui serrent quoti-
diennement celles des contribuables, ne se
- refuseraient-elles pas à ces honoraires usur-
" pés, ne se sentiraient-elles pas brûlees au
! contact de ces 36,000 francs? Une double
c ! et courageuse démission les préservera de
e i 1 ce supplice.
APRÈS LA VISITE
Lorsque l'empereur Guillaume est parti
pour aller rendre visite à l'empereur ^ '
Alexandre, nous avons dit qu'il n'y avait
pas lieu de se préoccuper ce l cette démar-
che. Par la force môme des situations,
ce ne pouvait être qu'un acte (c l politesse
sans influence politique possible. Sans
doute on ne saura jamais exactement ce ^
qui s'est dit entre les deux souverains, et
même ce dont il a été question dans les
conférences de leurs deux chanceliers. Il
m
faudrait avoir été en tiers dans ces (j.
entrevues; mais le langage des journaux ^
d'Allemagne et de Russie qui peuvent
être considérés sinon comme ayant les
confidences des souverains, du moins
comme recevant en haut lieu leurs inspi-
rations, permet de se faire une idée assez
précise des résultats de . ce voyage impé- j
rial dont on semblait se promettre d'im-
portants effets.
Evidemment, ces résultats sont tout à
fait négatifs. Ils n'ont certainement pas • VI '
affaibli la confiance légitime qu'on peut ^
avoir dans le maintien de la paix, mais
ils n'ont rien modifié dans la situation N
générale.
S'il fallait même en croire les bruits 0
\ que la presse étrangère se plaît à répéter,
l'empereur Guillaume rentrerait dans ses ^
Etats très découragé de l'insuccès de ses !
efforts; il aurait même abrégé volontai-- ,",'
rement la durée de son séjour en Hussie. ^
On signale, d'autre part, la bienveillance
particulière que l'empereur Alexandre
aurait témoignée, en présence même de
son hôte impérial, pendant toute la durée t
des manœuvres, au général français r
Boisdeffre, le seul qui ait été invité à cette *,
solennité militaire, et l'opinion publique
en a été vivement frappée comme d'un 1J
symptôme caractéristique. j
Si ce double fait est vrai, il peint Ólo-
quemment l'état des choses ; mais, il ne {.Jl
saurait nous surprendre. Il répond iii- | c
contestablement à cette politique ferme et S
pacifique à la fois que le tsar a si résolu- j
ment suivie depuis plusieurs années et dont
il ne déviera certainement que le jour oû la j
paix de l'Europe sera définitivement as-
surée sur la base qu'il juge nécessaire. |
Tout ce qu'on raconte se réunit pour S
prouver que l'empereur d'Allemagne a
trouvé cette politique aussi inébranlable
qu'auparavant. 1
Comment en pourrait-il être autre-
ment, lorsqu'on sait si bien qu'elle est
la liante expression des intérêts fon-j
damentaux de Je'mpire des tsars, non j
' seulement au point de vue particulier de j
la Russie, mais bien plus encore au point 1
de vue de l'équilibre général des puis- j
sances européennes. j
J L'empereur Alexandre est incontesta- J
L blemcnt pacifique, mais on ne saurait dou-
C ter qu'il entend garder son entière liberté
1 d'action et ne s'engager dans aucune des
solidarités ou on cherche à l'entraîner.
' Et pourquoi s'engagerait-il? Qu'est-ce
qui pourrait équivaloir pour lui à la si- j
tuation considérable qu'il occupe par son
* indépendance même et qui en fait l'arbi-
tre des événements ? Que peut-on lui of-
t frir qui vaille la force morale et la force
matérielle dont il dispose et que doublent
" les indéniables sympathies dont il se sait
assuré à l'Occident de la part de la
ï" rance? O
r ranco i
2 Nous disions, lorsque l'empereur Guil- j
C laume est parti pour la Russie, qu'il n\ ' ,
lavait pour lui quelque espérance de reus-*
5Îte que si l'Allemagne était décidée a*
faire.. des concessions et à donner des ga-:,
ranties de nature à changer profondé-
ment la situation européenne et à amener
la solution des questions qui peuvent
mettre en lutte les grandes puissances.
L'a-t-il fait? A-t-il même pu le faire?
Evidemment, non. Il est trop lié lui-même
par ses engagements envers ses alliés.
Pour satisfaire la Russie, il lui faudrait
déterminer l'Autriche à des renonciations
qu'il est difficile d'obtenir. Autant vau-
drait dire qu'il brisera de ses propres
mains cette triple alliance qui a été, pen-
dant longtemps, toute sa force et toute sa
tactique. Il ne le peut pas. Alors, que
pouvait-il proposer qui eût chance d'a-
boutir ?
S'il est vrai qu'il ait aborde, dans sas
conversations, le problème de la Bulgarie,
il est manifeste qu'il n'en a pu formuler
aucune solution efficace ; et lorsqu'on dit
que le tsar aurait répondu à ses ouvertu-
res « qu'entre les Bulgares et lui c'était
une affaire personnelle pour laquelle il
n'avait besoin d.'aucun intermédiaire n,
tout indique que ce doit être la vérité.
Donc, le voyage, comme l'entrevue de
Narva peuvent être considérés comme ab-
solument stériles. Quand deux souverains
aussi puissants se visitent, s'il est sorti
quelque chose de sérieux de leurs entre-
tiens, il s'en dégage toujours immédiate-
ment, dans leurs rapports réciproques, des
| symptômes significatifs, et bientôt des
| conséquences positives se produisent.
( Aujourd'hui, rien de semblable. Les
! confidents se taisent ou amoindrissent
systématiquement la portée de la rencon-
tre. C'est la preuve qu'ils n'ont rien d'im-
portant à en dire et qu'il ne s'y est passé
rien de décisif.
Les rapports de la Russie et de l'Alle""
magne restent ce qu'ils étaient au para-
vant, et l'on sait encore mieux à Berlin
qu'on ne laissera pas à Saint-Pétersbourg
| une ambition quelconque troubler la paix
I du monde.
ÉCHOS DE PARTOUT
LE MONDE
Jeudi 38 août, à 2 h., courses à Auteuil.
Nos favoris:
Prix de la Vallée : Pro-Patrià.
Prix ci n, Chemin de fer : Primauté,
Prix C'ort'j''css : Tcssanconrt.
Prix des EtanD;) : Nogaret.
Prix de l'ant'es : ForLnnio.
Même jour, courses au trot a Dieppe.
Nos favoris :
Prix du Département : Jaïr.
Prix de la Ville : Impétueuse.
Prix du Chemin de. fer : Jacquet.
Pi'ix du Commerce : :'\ ana,
Prix du Casino : Hémine.
Prix des Hôtels ^haics) ; Balisai'da.
D!tu!ep Sing, le maharajali de Lahorc a
quitté Paris hier matin par la gare du Nord
pour se rendre x'iCi Boulogne a Folkcstonc,
où une villa a etc louée pour mi.
Son état s'est sensiblement ame: 101'6 ( ta
temps derniers et il peut marcher sans l'aide
de personne.
Il était accompagné par la inaharanee sa
femme et ses deux jeunes onCants, ainsi que
par le prince Victor, son fils aLlé; un autre
de ses (ils, le prince Frédéric, est en ce mo-
nient c 11 ihcossc êi 1.1 >c manoeuv i
V
I n fallait s'v attc:.dr0 !
1 Les anciens membres à m Comité national.
BOURSE DU 27 AOUT
v-JUIl"1 'Y I',|I -I -"1 ^-TnrlwiWi^TwjaWffigHir'IrMr-rib -T~TV
;r~ûTl ^7, ZTTnriP i Tvécdd i Promi»r i Dernier ïï Haus-i Baî#- ¡ ACTSOafS \ De";,, 1 Haus• I Bals- j 0Bï.f«A'F80»*S Pr<5céd.|Dernier Y"
BOtRSE DU 27 ÂOliT |cl^ I «W|| se. | M- j D,vBB9« Uture.; cou» BP. j se. j c^uve I cour.
fi :: s
-y ig g" !! ::: m 7; .i '. :: 75| :: ;
-Ua/i i ^ :: ;:|;i ? :: :: <
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:: 1% :: ^ 4|o \im ..înso.. ;■ g :: g :: {
-y 75 j «... BANQUE D'EKOMPTE •* cfl| '>1 1'"^;.- ^ 7' - * • -11 ° • « Gaz âe Marseille ;12M> ;~o •• 75 LUs MUitalVes". fi il 25 [
•• " " J. janvier-jiùilet......... <1 ; ^ ^ b 0 .. ;; •• ;; Gaz az ! i! i M(î ..I ^ 250 Mesaa^rles Maritime..... 519 50 :d, .. !
;»• «• " •; BAKQUE PE pxMi. ••• ; k'J •» 7 7-: ' réléer Parla New-York 1 4 4 G 25 US .. •! .... •• Société générale Omnibus. '>Ï3 .. Ïj.,0 ..
gfe Z" 1 i J. janvier-Juliict j ^ bio 7.. ( m .... Te Wgi " °rlE^ ; i 410 4Ï0 .. -4 M .... Voitures h Paris 4 %..... 508 .. 512 30 «
W:> • • | banque rnAKS * ; A r U • -jn , a» J -j» ,J-' *' J . " n.d' il •)«)«; .. Transatlantiques 3 %.... 4M ». 4M •• S
F. O.FOi'!(.¡;RFRA.LI?B, DAI-O. Cpt ,*2 !>0 j ........ EiVJX .... 1;^; •• ift S. th.? g 0/ - filO .. fi'O "
..IOOMPT. NATION-. cT4 018 75; (';0 )£" 018 T, ........ Mines du Laurlnm v' ??L' "■
! ...! cr.éniT roNCiBti -cpt ro5..: ....! Mines de Malfldano. ^ Ij> • • ........ 7 l 6'r'Hï^'' ' . «0 i'ô
cnâmr fcncibb us fs.vkoîs --pt iCOO .. ; VM .. f.'îOO .......7 50, - - (aet. Jouis .|1m/ tj0 lteO •• - trentônairô^ ili .....
.2 uO'.. •»' 5. jnnTier i«lll«t «a VM •• : IWl 50 ....!•• ..«Mines deMokt* ; /6/ 0> bO •• J® txentoualie.. îi,» . "
10 I oniuir iNDO'sVnisi. UT co.u ept 020 ..! «30 .. M ...2 50 ;.... Voitures (jou!3st\I\cel..... j 20» ..,207 oJ ........ Panama (j
....2 soient, .ept 7>}0 .. ; 7S7 50 787 0 ........'Etablissement. Durai 212a .. 211; •• •• - •• ~ 57 • | n "
J. mars-seytembre Hq 7^7 50= 787 50 7in 50 ......... Magasins dn Printemps.502 5). -.M oO :jO - 4 A
.«> 50 .... C P D 1 f cT,t j 4;;7 50 ; 440 440 •• A ?5 .... Banque Pays-Autrichiens, j M* " A " " s " ObfcuîétVub 105 50 m •
; J. janvier-lui S1 st K<1! s 23' 440 •• 430 25 50 • • •• Madrid k Cacérès ! 202 :io, : 20',; .. " " d0 .
A "5!.... DEPOTS ET comptas .,,)t,H.. ept: m 75: 000 .. MO •• ....'.3 75 Lerlda-Reus | ^8 £» ;.ôS •• •• .. >• PetltJoulllal....,,,,.,.. ':il;).. ••
.4 25'.... 6-oxcnhtE LYONNAiSB-.,..... epti 5| m «5 337 50 .1 25 .... Sous-Com.pt. des entrepre | îtt 50 2;)3 7:j OBMCATOS8
M « • !.. •. socn'iTé GÉMâaAUE •• -"'pt} 4-DH 7;> 4-98 r-j t;i | ^ •* ; Figaro tj! " ÉTnxNaàïiss
j. a'.'ril-oetobM ! 497 50, 49* 7JI 497 M 10 ...... Petit Journal 1*20 ..ilrfoO .. ,, oftp, ..
C> C)0 ' > * fc • i SAN QC F. INTEltNA-T 10 N-VI-E - . • CJ)t i :>.>7 ->0 ; ^4-0 * * 54-0 * * t * * * * * * ®# * .* ' A« / Î>(* e'«"1 {
; J. juillet 90. llq 540..; 340 ..' 540 • • 1 rfM.SaAfSOMS ' ..«,0 U .. Autrichiennes ane,e»n>.».. «. ) -J.) 4-7 ••
...') 50 banque PAHI6IE:><:;[;." , < i ;ji() ;;117 r.0 i -RAN7.U3E3 . | ........ — 2 hypotMqno.... ni.. •••
ï T 90 ïio ! -{l'i ..i 'MO 308 "5 ...1.4 .• vais 1855-1860. 557 553 •• — nour. nouv.sërio A 412 •• 41.. -•
\\ ANQri janYlCr')I)............ !l1.'S',It............. km ..; S00 ..i 500 .. il 500... - ISOS 5;«5 so; 538 ........ 7,) LOffihard-Sud-Antrlgh'... nouvol!es..,.... 342^ oO UO
■ 9" '.MMïtrEs f t.-nA-<.;!i. ept i 448 75! 4 58 75 450 - ..50.... — Ï809 - 417.. -il, 51 ,.50'....1 — nouvaUet....... oi.wO oi7 ••
• ^ Â'>, ' '/4 ri.t ! 7::; 7-,k i ion 7f. 9 ^ 18,11 4 «0 ! io.S •« »..#!<• m Cordoue ïi Sévilio o'dO
e?;V" N cpll 7V" 7V 7*^0 'I 7V0 — 1871 quarts Io.-, îiO! t()^ ...4 ...... fl", périe Trlovltéa 4i-ï:i0 4 i ^ ÏU)
7*:èp!! HOO :.i m :: :: - w5.î 53050:53550 .250 .... «i^^-ie 39250 305..
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' .2 50 MIDI .'1 ->*■ \àL,''a " - -- — quarts. <00 .. 100 ........ 50 « /Priorité Barcelone .... 3S8 50 38-? >•
J. jan «ior-julllet ^,0 IJtJ "i 1S40 î«42 'ÎÔ " !! *1 75 Boas de liquidation 5,3 -. 533 35 ...,.1 .. j Aoturtles, Galice il» hyp 391 .. 390..
■ i 50..... CIV, 1H40 ]S 0 bti M 1 ^ Ben. départementaux mii .. 528 3..I V et L6oii l2'hyp 378-. 375 ..
• 2 5'):.».. J. janvier-juillet. liq ; 18.., o 1 80 •• .. ville do Marseille 404 .. 402 50 1 78 Sarage.se k Madrid....... 393-. 30125
•* 50 ont-PtANS « .r»....» ept 14
.1 1% j«; •• js 1 - iU :: ^ :: :: :: \:îl - WW»!. uâ m :.
....i.. OUEST ept 10,50 .. j f0t>0 103J «■ 1 nos 4 0/ ( or. ( .. Portugais 3 . 355 •• 357 ..
- ••1*5 J. avril-octobre liq, 1»25 .. 10'21) •• 1020 .. ~ * A' ' }■£ " It] , * i ^ i 445.. 44G ..
•5 ......-Ot* PARISIENNE DU GAZ ept: 14-00 ..j iiOa •• 1i0a •• •« •• •» 1()eB 3 0 f' Hadrld k Cacérfts 3;,0 •• 351 ..
^50' J. P.Vril-oct"l)re "I ! l'<0:>.. Îi02 oO 140^ ;;0 .3 •» . • •• 600 4 % i»«3.. " »v; ,, " ..... Crédit Mobilier Espagnol.. 298 75 2M 75 !
- .. -2 bO cpt: ! 025 ..j G25 ., C 7 50 • - ^ ^ ^ Ga, do Madrid 466 •• 465 ,.
•" j. janvier-Juillet... i"i : 62a •• j 02jj •• (>"!> •> .. •• A oO & ■ • Crédit Foncier Egyptien... 512 ".""
........:m»SSAOBRIM MAHITIMM.... ept 685.- 090- 685.. ~ ■ 00.; ..8.0
•• * d • » ..'OMNIBUS ept! 1 220 .. 1220 .. 1220 ...3 50 .... — 1 Itt t1.? fn\ -1'^ ,. Fondm
1"" 'i von,! nl!g A. P cpt fîl 20 11 r/A " •; *' *2 O - Commun. 177.. 470 7. 472 ,. Consolidés anglais 97 85 ....
...0 1 '3A-"V LT-R ..... Cpt d;l! '• „ Fonclkre. 1879 47-1.. 470 ...... 30 S % Italien cpt <)
.. i cpt h r" T- 'i " — Commun. 1880. 4,^ .. 4159 .. 15' J. Janvier-juillet lia 95 80 P5 65
i' I». t '.aJHUtion) ..... Hq 43 ft3 /j ti 7.» .1 •• •• „ Foncières 1888.. a t «> , 490 ...... % ' Victor-Eœmannel 322 50 322 25
- 7"!,7; ' oAM^Vi « j'art d(,).,.. CPt 4"? " 4?,- i??- - " *2 - - Foncières 1835.. 4''' 452 «I '.10l. ■ 5 ! 8 % Belge 98 05 98 75
OANAL TJU 8U&Z cp. ; $»3ï>0 •• ♦♦ •• • «• 2 : : '> „ * , ... Florin oi, 4 0/ ...... (17 10 «)7 .
!» "\'f. j■I«nvler;ju»ll«.t l?q I 2350 .. 2350 •• 2348 75 .. •• •• • "ons ««« ...;....... /4 •• 7| o .. •• •• Autnchi.... 332 l. ûl
§5ÎÎJ 85:: ::^;:R»m:: λS S»
......
.......
;3 /... •• ;«tmz (Société civile, cpt 315 ;•! 318 75; 318 75 .1 50 .... Ouest-Algérion 428.. 42/ M ....... - i Chemins Egyl)ttei,.s ^ ^ ^ ,& 7?
• 'i •• BfcNQUK OTTOÎ4ÀNE.,» ci)t ^)<)l »>0 S0 fiO-J .» .» * «8t«. /q ....... » »*« • I Drimnnlft.loft Egypte. "tn ?\l()
•• "!-1 J. juillet 90 lin 602 50' 601 25 1 25 :f 50 .... - 3 % 436 1-0 4.17 .... i* .. •• Jotnan *"P1^ •»«<> •• »10 «■>
....;.5 •• or£DIT KONCEa u'AUTmoH. cpt 4000 ..' 1090 .. Î085 ' A ;• .... -8 % (nouvelle., 441 .0 :¡4't .0 • s ' a4 ^ ^7 "
*■ *. ! *5 • - : J.îollletyo lin 1092 50 1087 SO IOH7 50 .1 S0 .... Ardenne. 4.>0 ^0 432 .. u« Uollénique ô ,0 1881 W8 o0 1,77 »
........^OBiUKn-EBPAaNo.. Uouhsj. cpt 195..= 195.. 195.......... . 44;; 4ii 4ijj - • J 6 {ggT '^5(1 '!
J. Juillet 90 liai 196 25: 1% 25 196 25 15 Lyon 6 % 12/5 .. 1290 1 ? V/, 1,
* * OIIP-MIIIIJ DE FErl ANDALOIJ» cpt i MQ ..i .. 5-01 '25 .. *• .*4 •• ! Lyon 3 % 1,37 ^i-l i o .♦ ^0 Hongrois J <0 * ♦ 21)
•• ..'-2 50 OHiiM. DE FEU AOTRICIUKNS ept i 547 50 545 .. M5 .... •« .1 (jl) Bourbonnais 436 50 ti. ri .... *• .. "d Roumain 5 loi .. to;) 95
- I J. janvlor-Juillet .. Ji" , 548 75 l'!.' .lIf) l',)' "" 8 75 jDauphiné. " .... Kuste 6 186i...._.........^...
*• •• ,2 50 B1JD-;\Unll';¡¡¡¡¡;N-LI)),IUARD.. cpt' 350 345 •• 347 50 .. Lyon-Genbye garanti. 434 •• V> .. •• — * A 1867 et 1869.. 08 /0 )8
.....2 :.rJ' .1. juin 5)0 llqj 348 75 348 7" ri fi 25 -I , - -y "4 ~ * K |«B 10,2;, lOo 2o
•• .. -- .. cHesifNB MéniDioN. I>'ITALIB cpt i 710 ....... •• Pari.-Lyon-Méditer. ô %. 6;>0 •• »• •• ^ ^0 98 oO
..:W0RD i>u L'siPiONB cpt; 365 .. 365 .. 365 ...1 75 .' ..1 — — 3 Y.. 436 75 438 oO .. oO — 6 % 1883"* '' 1,11 ^
| J. Janvier-juillet....Ilqi 366 25 367 0 366 25 .. 50 'gidlterrande (fualon) 43G 50 437 .... 30...» - 4 % •••:•. ^8 \)!J 10
■* * s pop.ruGA is cpï 50y .. 50 ....I - — Vl66...... 440 50 44t •• .< •• •• 0.; /y.,/» 1 ,3 '■ y
-.3 751..., UH).(¡'JSSE Á MADRID Cpt! m '¿!i, Iî20 .. ?.;...4 ! Victor.KœniMHWl 435 - 439 - .. m .. 05 uébe04 Yt % ^ ;• ..
J. janvier-juillet......... lia 3t8 75 ','l 8 75 323 75 50 Midi 437 .. 436 50 .... •• . À/ ™
*1 25 .... aw. se .cpt 480 .. ik8i 25 481 25 Midi (noIlVtllu) 8 % «7 .. 450 - - i I —â' m
- ; - .2 50 .). janvier—juillet llq 482 50 4H0.. 480 50 Nord t'tt) ,. 444 50 i ;•! 4 H, 1888-188®. 484 .. 483 -
2.) .... TABACS des PH/LIPMNE#.... cpt 773 75 773 7ti 782 rO .2 50 ....I — (AnnalU.) 430 .. 50 ...... 08 Turc ........cpt 19 U t) 07
•-50..., 3. janvier90.... liq 780 782 50 ........'Kord-E.l 440 .. 440 . 051 — Uq 19 07 1902
'h^.j .^aonol (A».ur |j. ept 1 7 50 657 tO CS7 !iO i 25,OrU»a» 8 "... J. H.a. 439 .. 437 75 ottomanes ....... 510 - -
' ' 'ftûrler-Jullltt, U. 6&7 UQ 657 5^ ^57 W ,1 ..I fil" # ii3 .. H? •• .«rug^tay G '" 181» ....... 78^0 ....
BULLETIN FINANCIER
Doux hi;ur*,s. — Le marché Il,) présente aucun j
ntérôt, les nouvelles font ridant, los transac- : |
ions sont réduites autant que faire se peut ; j j
itissi nos Rentes perdent quelques centimes
lès l'ouyeI'turc, et le groupe des valeurs n'est
>as mieux partagé.
Malgré tout, t'en semble de la Bourse est ferme j
jt il suffirait évidemment d'un incident que[- j
-om'iue, pouvant être interprète favoralilement, j
jour rendre aux acheteurs leur hardiesse des <
inciens jours, si nous n'enottS pas aussi près j
le la Hquidatiou et surtout si la réponse des 1
primes ne se trouvait avancée d'un .jour à cause
iu diniauche.
La seule valeur sur laquelle les fluctuations
soient sérieuses est encore la Dynamite, et ces
liuctuations n'ont d'importance réelle que sur
le pa])ier.
Nous laissons le 3 0/0 a 9'. 60 après QI. r>;">,
l'Amortissable à ->B 0,2 et io h 1/3 à 106 f*>. Le
comptant se tient à quelques centimes au-des-
sous du terme.
L'Italien fléchit a 95 50. Il est toujours ques-
tion île la présence d'une division de notre, es-
cadre à la Spezzia lors du voyage du roi Huuv-
bert en celte ville. , ,
I/Extérieure se négocie de Tti 1,7» à <»> 'J/loj îe
Portugais 3 0/0 reste plus calme h 6?> djh.
Le iîonsrois h 0, 0 se tient à 01 l/.'i.
Les fonds Russes sont fermes.
En L'niliée quelques demandes à .'.91 56, sur le
Turc h 0/0 la 02..
Les établissements de crédit sont, a très peu
prés, aux cours de la veille.
On fait la Banoue de lù-ance a /i.lbu; le Fonder
se tient de 1,298 75 à 1,300; la banque d'Es-
compte à, r)36 25.. ,
Nous laissons la Banque de Pans a b/o ..':
le Lyonnais à 7.87 50....
i Le Crédit Mobilier Espagnol se négocie de!
Lo'^Lyon revient à 1,/I73 50 et le Nord à 1,S-Vj.
En (i'az, toujours la mémo attitude ; on cote
l,/i02 GO. ' , . t
Le Suez ne varie pas, les recettes sont station-
nai ros.
Los Chemins étrangers se maintiennent géné-
ralement fermes.
Les Autrichiens sont a 5/»7 50, les Lombards
valent 3!,.3 75.
On fait le Nord de l'Espagne a oW> 2y et lo Sa-
ragosse de 3t7 50 à 32.0.
La l)ynamit(; a fait 600yd: 575.
Le Gaz, de Madrid est a /(8! 25.
En banque les valeurs minières sont fa!!))es.
Ln Rio se tient de 6K) 25 à 618 75, la 'i')'.a!'.-.is
cote ir,/. UG, on est à 126 25 sur le Cape Cop-
per, a 75 sur la De Beors et a 2H1 .'■> sur les
Alpines.
Le Phénix Espagnol est ferme à 657 50.
La Banque Ottomane conserve le cours rond,
elle note 600 et 61)1 N5.
Les actions des Tabacs des Philippines sont
demandées a 782 fr.
Trois heures.— Clôture très ferme. Excellente
tonuo dos cours à Londres et du cuivre sur
cette place.
Trois heures et demie.—Voici les derniers cours :
3 0/0 9h 62 1/2 Hongrois... 91 7/16
Amortissable.. -,., "., »l» Portugais... 63 11/16
n 1/2 106 27 1/2 Rio Tinto... 621 81 "1,,
Italien 95 65 •>/■• De Beers... J.50 62 1/2
Extérieure.. 76 13/32 Tharsis 15/t 37 1/2
Turc If) 07 1/2 Phénix Espag. 657 :)0 ., /"
, Egyptienne. 7*91 51i •»/» Capo-Copper.. 126 25 "/,,
Banque Oltom. 605 31 "/" Lots Turcs. »» »» "1"
I^oadr«s, 27 août 13.10.
3onsolîd. 98 1'2 Turc A. - -.2 l/?. iHongrnis. 90 1/A
>% !''r:mc. J., 1/2 — li . ?/. l/.'i Portugais b3 7/8
igypte..' 9 h 5/8 — IL. 13 5/8 dlio-Tmt. 2't 7/16
Extérieur 7t; 1/18 - Pérou 3% •• ./. : De Beers 17 11/ lô
UL!.icn .. 9.'. 5/8 j — 6% .... : hliii-,s d or .....
ilerlls!, 27 août 1390.
loiililc... 2/'t5 ./. Laura.. 160 7/8 lïandelsg. 172 1/8
\ussc 80 98 ./. Dortuiund 102 1 /A Dresdner. 162 1/2
ftU5econs. 98 3//. Boehum . 171 1/2 Golhard . 163 3/A
Orient... 77 1 /S Gelse.iikir. 182 Médit^rr. IL'i ./.
Hongrois. 95 1 /.'> i lïibernîa.. 191 60 N.-li.Suis 150 1;2
Italien... ë5 5/^Ularpcner 9.22 ./. Lubcck.......
Rïvnte.. 97 7/>>', Disi-.nnlo . 227 1 / S ' Ch. \ulr . 10- ...
'rurc . 18 3/AlCréd.Aut. 103 7/8 Lombards 63 3/A
DERNIÈRE HEURE
M. Etionne, sous-socrÓta:r,; d'état _ aux colo- ,
nies, n'a pas encore reçu avis do l'interpella- ,
tion que doit déposer, selon plusieurs journaux
du matil}, dès la rua!.'.'H..'
t ratio n des colonie'-;.
CeLle i.ni.c.rponaHor), si elle a lieu, portera
vraisemblablement sur les dernières mutai io is
des gouvcni'-urs des colonies, et en parlieuher
sur la. nomination de M. Clément '1 bornas, gou-
Y(-rncur du Sénégal, au gouvernement dos éta-
blissements français do l'Inde,
❖
M. Yves Guvot, ministre des ir.ivaux publics,
est parti hier soir pour Jioyan, ou il doit sé-
jouraotL' une huitaine de jours.
M. le général de Boisdeffre, qui vient^ d'assis-
ter aux-"grandes manœuvres «Je d!'l'.u"nL'c r'.L-'.-'L\.
est rentré hier à Paris,
------
M. Dentagny, directeur du personne! et du
cabinet au ministère de l'interieur, a quitte i
Paris hier soir. 1.1 rcrttrm-a le h septembre.
M. Eavotle, chef de cabinet de lU. Jules Roche,
mi!ii.s!ro du co)n))icrc'\ vient de (juittor Pal'is,
muni d'un congé d'un mois. La direction du
cabinet sera eonliee, en son absence, a ALoliar-
Jon, clief-adjoint. t
CONSEILS GÉNÉRAUX
M. Bienvenu, nommé percepteur a Lilk, a
donné sa démission de conseiller gênerai île la
Vendée. Al. Bienvenu est 1111 ancien député de
Fontenav-le-Conile et représentaii: au conseil
général (e canton de. Saint-îlitaire.
Le conseil ^éiH'raL tic Tara-vi t^u'onne a clos
sa session hier.
Le conseil général des Dnux-S"vres s est
ajourne au A septembre, J
A FONTAINEBLEAU
Le président de la République a reçu aujour-
d'hui M. Dcerais, ambassadeur de France à
Vienne, et il l'a retenu a déjeuner,
De nos correspondant particuliers :
Saint-Pétersbourg, 26 aotïfc.'
Le grand-duc Nicohu. Nikolajewitscli s'est
rendu hier à Varsovie.. ,
Les tjraudcs manoeuvres dans le ^tid-Aue.ir.
» commenceront, d'après les derniers reiisoigno-
ments, le 5 septembre prochain. Le tsar Y a.3-
| sistera.
i Itome, 25 août,
! Les nouvelles adressées de Pétersbourg 4
j l'agence Stefan i afiirment que la Russie au-,
i rait fait cadeau au prince du Monténégro d'un
| navire assez important comme dimensions.
j Cologne, 26 août.
| La convention russo-allemande concernant
I Pextradilion réciproque, et qui datait do 1872,
j est prorogée jusqu'au 19-31 août 1332 pour les.
j doux pays.
Dépêches de l'agence Havas
'Toulon, 27 août.
Lue flottille de torpilleurs se rend au golfe
.Tu 1 i l i, une me 1 ' oscadre anglaise qui
don. v rnouil;er avant de venir à Toulon.
( , ->-,(• i 1; q h 5 •oinmaiultniwiu de l'a-
, U1 q [[ ! lau-, > i p, u , entre aurre.s navires,
le> cur.i^ le - «bon-, l'iet'-ieia, lidim-
1 ' i' t W • r, | i > u 1 • due d'Edimbourg, irait-
p ce - " M' , 1 ' -0 • 1 ■
S 5 îe in.,' i'ac iverait a Toulon samedi
es repartirait luiiut.
Vienne, 27 :l1)IH. ^
L'empereur d'Allemasue et le roi de Saxa
sont attendus ici le 2 octobre.
Vienne, 27 août.
Le professeur Pauli'sehke, rcxp!(.)t'atcur afri-
cain, publie dans la ."VcKity^e Presse libre un ar-.
ticle dans !■: ; i ' il ^r.imine les projets de MM.
U o 1 ! a. ud et t'i ^ > u r 1 a e o n s t r i L e i i o u d'un c 11 e «
mi n de. ter f i t- ih iri<-n._
C s ditiv. i u1 ' e n : e -,u'S, dit ]\I. P;iu i i 1 sel) ke, ont
oari i ,ej tei ) de considérer la solution
: tic i ,> qi.. ni 'omme un instrument de
' i pu,- m ■ •< i îination pour !a France.
La cous: rueiion de ce chemin de, 1er serait
une oeuvre giganîesque et, sous bien des rap-
port. plus importante <;ne le enernin d( 1--Î OU
Pacifique ou que ies entreprises de ouez ■>, ue
Panama,
Sa i n t - P é l ershou rg. 27_ août.
L'ambassadeur it'Ailemagne est parti hier ':r\
vertu d'un long congé.
e
Ï Rome, 27 août.
: En verfti du décret mînb-tériel |>ubiié lijer, la
' police a procédé hier même à la dissmution
des cercles Oberdauk et Barsanli a L^e, de.>
' . cercles O'nordanU, a Pistoia. Aucune,
eli-, rlii iravelii des eereles oberdauk cL Bar-
, "u'iti à L'abri à no et de six cercles Oberdauk et
(l'titi liarsanli dans la province de Raycnne,
la police a également procédé a, des perutu-
,-,tHO).!S aux sièges de tous ces cercies.
— —-
i On mande de Bologne, le 2e :l 1 Ite.ho .
L'H divers groupes socialistes tiendront
bientôt une réunion pour établir dans quelles
proportions ils doivent, prendre part au cou-
e 3 rés qui aura lieu à nr uxelb..:,.
Il pal'aït que Ciuriani et Costa seront déjà,
t gués à les représenter.
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