Presse et revues
2 pages
Titre : Combat : organe du Mouvement de libération française
Auteur : Combat (France). Auteur du texte
Éditeur : Combat (Paris)
Éditeur : Centre de formation des journalistesCentre de formation des journalistes (Paris)
Date d'édition : 1945-10-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34501455d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 385 Nombre total de vues : 385
Description : 09 octobre 1945 09 octobre 1945
Description : 1945/10/09 (A5,N419). 1945/10/09 (A5,N419).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Languedoc-Roussillon
Description : Collection numérique : Collections de Montpellier... Collection numérique : Collections de Montpellier Méditerranée Métropole
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4748920x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (68)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/03/2018
en ruines n'est pas une ruche,
mais probablement un guépier.
On ne sait malheureusement
que peu de choses sur ce qui se
passe à l'intérieur.' C'est avec
beaucoup de discrétion et au-
cun détail précis que nous avons
appris que les achats des occu-
pants à l'Allemagne — au
moins à l'Ouest — étaient ré-
glés par un système de « clear-
ing » dont nous ignorons les
modalités, sinon qu'elles pré-
voient le paiement en dollars, ce
qui n'est pas précisément à no-
tre avantage.
Un journal aussi peu suspect
d'hostilité envers le Gouverne-
ment que « Le Monde » don-
nait, il y a quelques jours, les
détails suivants sur notre instal-
lation à Berlin : la zone accor-
dée à la France est placée dans
les quartiers suburbains de la ca-
pitale, fort loin du centre. Elle
compte actuellement 230.000
habitants, qu'il nous incombe de
nourrir. Pour cela, force nous
est d'emprunter aux Anglais et
aux Américains. Et le correspon-
dant du « Monde » de conclure
mélancoliquement : « En som-
me, cette satisfaction de pres-
tige coûtera à la France des
millions de dollars. »
Tout cela demanderait peut-
être un examen sérieux. Là com-
me ailleurs, on a l'impression que
la France, mal placée dans la
compétition qui met aux prises
-les vainqueurs, s'acharne à pren-
- dre place dans le mouvement,
plutôt qu'à en renverser l'orien-
tàtion. Aussi mène-t-on une po-
litique d'occupation au jour' le
jour. Et l'on ne voit pas bien où
cela peut conduire. Certes, la
France seule est incapable de
résoudre le problème de l'Alle-
magne. Mais il est urgent que
le traitement de celle-ci soit exa-
- miné à l'échelle d'une grande
Conférence des Cinq. On ne
peut pas laisser M. Murphy
: « défendre les propriétés des
junkers », comme l'assure « Pa-
ris-Post ». En effet, le conseil-
ler- politique d'Eisenhower, pris,
paraît-il, de panique devant ce
qu'il juge comme une soviétisa-
tion de l'Allemagne, accable le
State Department de dépêches
pour lui demander des instruc-
tions. Mais le State Department
demeure prudent et réservé.
Combien de temps cela va-t-il
- durer ?
On veut bien que la guerre
paye, mais personne ne veut
payer pour la paix ; nous enten-
dons : renoncer à la moindre
de ses ambitions nationalistes
(qu'elles soient d'ordre politique,
économique ou territorial), ce
qui est sur tous les plans un
mauvais calcul. Car, finalement,
à force de vouloir s'assurer en
toute hâte des gages sur les
pays vaincus, on s'endette et les
profits annoncés pour le futur
s'amenuisent chaque jour, tandis
que grandissent les dangers de
guerre. Continent écartelé, l'Eu-
rope cesse d'être un champ de
bataille pour devenir un échi-
quier. En faire simplement un
pays pour les -hommes serait
mieux. v
combat est exécuté
par des ouvriers syot1lquêll
Le directeur-gérant . Pascal PIA -'
Imprimerie du Journa
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M. MARY. linprimeui
LES SOCIALISTES, LES COMMUNISTES
ET LE M.R.P. PRÉSENTENT
des candidats dans chacun des six
secteurs du département de la Seine
Le département de la Seine, y compris Paris, a été divisé en six circons-
criptions électorales.
Pour 53 sièges à pourvoir, 436 candidats — dont 64 candidates — se sont
inscrits sur quarante-huit listes. Il convient, en effet, de noter que, dans
quatre circonscriptions sur six, les listes sont moins nombreuses que les sièges
à pourvoir. En revanche, dans l'une d'elles — la deuxième — onze listes sont
en présence pour dix sièges.
DANS LE PREMIER SECTEUR
(51, 6e, 7e. 13e, 14" et lsa arrondisse-
ments, 10 sièges à pourvoir), le parti
S.F.I.O., l'U.D.S.R. et la Jeune Répu-
blique présentent, sur une liste com-
mune, MM. Paul Rivet et Maurice
Lacroix, profes *seui-s, ainsi que M.
Pierre Stibbe, avocat, membre de
l'Assemblée Consultative.
Le parti communiste a inscrit en
tête de sa liste un député, M. Ambroise
Croizat, la fille du professeur Lange-
vin, Mme Hélène Solomon, et un avo-
cat, Me Marcel Willard, qui fut se-
crétaire général provisoire à la Jus-
tice au moment de la Libération.
Tête de liste du M.R.P., M. Fran-
cisque Gay est suivi de M. Jean-
Marie Cayeux, vice-président du
Conseil Municipal.
M. Frédéric Dupont, - député, estf
chef de file de la liste U.R.D., tandis
que M. Jacques Locquin occupe la
même place sur la liste radicale-
socialiste, et M. Lefèvre-Portalis.
conseiller municipal, sur une liste
républicaine d'action sociale,
Un médecin, le docteur Edmond Du-
bois. a constitué une liste intitulée:
« Misères et droits de l'homme ». Sur
le panneau voisin, M. François Archer,
plus fédériste que jamais et qui na-
guère se rendit célèbre par ses inter-
ventions à la tribune du Palais-Bour-
bon où Il succéda à Philibert Besson.
s'est entouré de six candidates :
Jeannine, Marguerite, Germaine, Ma-
deleine, Louise et Renée.
Les électeurs jetteront peut-être un
regard curieux sur la liste d'Union
monarchiste patronnée par M. Joseph
Almira.
DANS LE DEUXIEME SECTEUR
(1er, 2", 8e, 9e, 16e, 17' et 18e arrondis-
sements, 10 sièges à pourvoir), cent
dix candidats s'affrontent.
M. Daniel Mayer est en tête de la
liste commune de la S.F.I.O. et de
l'U.D.S.R., tandis que MM. Marcel Ca-
chin, Henri Wallon et Gaston Auguet
sont les personnalités marquantes de
la liste communiste.
M. Charles Trochu, ancien président
du Conseil municipal de Paris, a cons-
titué une liste d'Unité française. MM.
Joseph Denais et Fernand Laurent
sont inscrits sur la liste U.R.D., et M.
Robert Lecourt est premier candidat
de celle du M.R.P.
Autres listes : Concentration répu-
blicaine (M. Paul Boynet et M. Léon
Bellières, ancien manager de boxe,
dont Young Perez fut l'un des pou-
lains les plus connus) ; Union des ré-
publicains de la. Résistance (MM. Ber-
nard Lafay et Emile Zola, tous deux
médecins) ; Union sociale démocrati-
que (M Amédée Brousset) ; Républi-
cains sociaux (M. Gabriel Warluzel) :
Indépendants (M. Pierre Pichon), .et
candidats, M. Léon de Forges de
Barny.
l'Union monarchiste avec, entre autres
DANS LE TROISIEME SECTEUR
(3", 4", 101, 11", 12", 19" et 20, arrondls-
sements, 10 sièges à pourvoir), la
S.F.I.O. et l'U.D.S.R. font encore liste
commune : M. Le Troquer, président
du Conseil municipal, et M. Robert
Salmon, journaliste, sont têtes dé liste,
Les communistes présentent : MM.
Florimond Bonte, Georges Cognlot.
Auguste Touchard et Raymond Bos-
SU3.
Sont également candidats : MM.
Sangnier (M.R.P.) ; Georges Lafargue
et Raymond Susset (Concent. Rép.) ;
Lucien Besset (U.R.D.), et Marcel Lé,
vêque (Act. Sociale).
Les adeptes du fédérlsme. cher à M
François Archer, ont constitué une
liste où l'élément féminin est encore
une fois bien représenté : Hélène, Ju
liette, Alice, Marcelle.
Un rassemblement anticommuniste
a vu le jour dans cette circonscription
avec, comme tête de liste, M. Georges
Roger ou Roger Georges.
DANS LE QUATRIEME SECTEUR
(Seine-sud. 8 sièges à pourvoir), M.
Maurice Thorez est en tête des candi-
dats ae la liste communiste, suivi de
M. Alfred Malleret, plus connu sous
le nom de « général Joinville », de
Mme Marie-Claude Vaillant-Coutu-
rier, déportée politique, et de M. Geor-
ges Marrane, président du Conseil
général de la Seine.
La liste S.F.I.O.-U.D.S.R. comprend
les noms de MM. Edmond Depreux et
de Jean Jurgensen, journaliste.
Quant aux cinq autres listes, elles
portent les étiquettes suivantes :
M.R.P., Rad.-Soc., Ail. Dém., U.R.D.
et Socialiste ind.
DANS LE CINQUIEME SECTEUR
(Seine-ouest. 8 sièges à pourvoir), MM.
Avinin, de Franc-Tireur, et Albert
Gazier, secrétaire de la C. G. T., oc-
cupent la première et la seconde place
de la liste S.F.I.O.-U.D.S.R., tandis
qu'on relève les noms de MM. Etienne
Fajon, Alfred Costes et Emile Dutil-
leul sur la liste communiste.
Le M. R. P. présente M. Fernand
Bouxom et le parti radical M. Ernest
Perney. M. Edmond Barrachin, an-
cien député P. S. F., est en tête d'une
liste d'Action Démocratique et M.
Beau de Lomenie, homme de lettres,
occupe le premier rang du Ralliement
anticommuniste.
DANS LE SIXIEME ET DERNIER
SECTEUR (Seine-nord et est, 7 siè-
ges à pourvoir). la vedette revient à
M. Jacques Duclos, député, dont le
nom voisine sur la liste communiste
avec ceux de MM. Charles Tillon, mi-
nistre de l'Air, Fernand Grenier, an-
cien ministre, et de Mme Madeleine
Braun, déléguée à l'Assemblée Consul-
tative, membre du Front National.
On relève sur les autres listes les
noms de MM. Géçard Jacquet (S.F.I.
O.-U.D.S.R.). André Pailleux (M.R.P.),
.\lfred Secqueville (Rad.-Soc.). Pierre
Ruhlmann (Conc. Rép.) et Paul Perrin
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Jean FONTENOY
ancien directeur de l'O.F.I.
se serait suicidé à Berlin
Jean Fontenoy, ancien directeur
général adjoint de l'O.F.I., qui s'était
réfugié en Allemagne lors de l'avance
alliée en France et n'avait pas été
retrouvé depuis,, se serait — d'après
des nouvelles dignes de foi parvenues
à Paris — suicidé le 28 avril. à Berlin.
[N.D.L.R. — Après la guerre 1914-18,
Jean Fontenoy avait été le premier cor-
respondant français de presse à Moscou,
où il représentait l'Agence Havas. Corres-
pondant à Changhaï, Il était revenu, par
la suite, occiiper à Paris un poste impor-
tant chez Havas au service des Informa-
tions étrangères.
Membre influent du P.P.F. de Doriot, il
fut appelé, en 1938, à diriger l'Agence
Fournier, alors propriété de M. Robert
Bollack, et manifesta à ce poste, pendant
le court laps de temps où il y resta, des
sympathies actives pour le régime hitlé-
rien
Vichy fit de Fontenoy un grand person-
nage En 1941, associé à Déat, il fut un
des fondateurs du Rassemblement National
Populaîre. Un jour, il disparut de la scène
politique et le bruit courut qu'il avait été
exécuté au cours d'une réunion du R.N.P.
dans le Nord. En réalité, il était entré
dans une clinique où il subissait une cure
de désintoxication, car il se droguait de-
puis de longues années.
Fontenoy avait été marié à la célèbre
aviatrice Madeleine Charnaux.]
Une grève serait envisagée
dans les services publics
Au cours d'une réunion qu'il a te-
nue hier, le Comité national de la Fé-
dération des services publics et de
santé, qui groupe près de 700.000 ad-
hérents, s'est élevé contre le retard
apporté par le Gouvernement à la re-
valorisation des salaires et a envisagé
un arrêt du travail si satisfaction
n'était pas rapidement accordée.
* Les ouvriers sucriPrII menacent de
faire grève si leurs revendications, portant
sur la majoration des heures supplémentai-
res de travail, ne sont pas entendues.
* Le Comité permanent franco-sovié-
tique se réunira aujourd'hui, à 10 heures,
à la C.G.T., afin d'entériner les décisions
prises à Moscou et à Paris, lors de réu-
nions antérieures.
* La Confédération générale des Ca-
dres, organise cet après-midi. à la salle
Wagram, un meeting pour protester con-
tre l'insuffisance de la revalorisation des
salaires des cadres, techniciens et ingé-
nieurs.
LES CLASSES 36 A 39
vont être démobilisées
Par décret du ministère de la Guerre, les
classes suivantes vont être démobilisées :
Pour la Métropole. — 1°) Les engagés
volontaires et réservistes, officiers des
classes 1936 à 1939 (2e cont. Incl.) ;
sous-officiers et hommes de troupe des
classes 1939 (1er cont.) et 1939 (2* cont.);
2°) Officiers, sous-officiers et hommes
de troupe des classes 1939 (3' cont.) et
plus jeunes, ayant satisfait à. leurs obli-
gations militaires.
Pour l'Afrique du Nord. — Les engagés
volontaires et les réservistes officiers, sous-
officiers et hommes de troupe mobilisés
en Afrique du Nord et appartenant à la
classe 1940.
Toutes ces opérations qui seront termi-
nées en principe pour le premier novembre
1945, ne concernent pas certaines catégo-
ries spéciales : santé, justice militaire, ser-
vice des chemins de fer et des bases mili-
taires. postes navales, trésorerie aux ar-
mées.
Les officiers, sous-officiers et hommes
de troupe des claMes 1944 et plus jeunes,
engagés volontaires pour la durée de la
guerre pourront être démobilisés sur leur
demande. Ils seront, le cas échéant, rap-
pelés ultérieurement avec leur classe pour
parfaire leur temps de ?Srvice légal
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Valmy (Xe), métro Jaurès.
LE PROCÈS LAVAL
— Ah ! non, s'écrie M. de la Pom-
meraye, honnête, M. Laval n'a jamais
dit ça.
Le quatrième témoin, M. Léon Noël,
est absent. Il ne pourra venir qu'au-
jourd'hui. Un témoin spontané, M.
Beauchamp, secrétaire général de la
Fédération des déportés du travail, va
être entendu.
Jeune et passionné, vêtu d'un par-
dessus gris et d'un caehe-nez grenat,
il déclare :
— Je voudrais que les jurés enten-
dent par ma voix les 785.000 jeunes
travailleurs déportés en Allemagne à
la suite de la loi Laval sur le travail
obligatoire. 50.000 d'entre eux ne sont
pas rentrés.
M. Beauchamp apporte des docu-
ments accablants pour Laval : des dé-
pêches envoyées aux préfets, des dépê-
ches au ministère du Travail. A la de-
mande de M. Mornet, il lit ces télé-
grammes. Laval fait appel à l'énergie
des préfets pour assurer les départs
« par tous les moyens ».
— Il reste quelque chose de la pro-
pagande de Laval. dit le témoin en
terminant. On reçoit mal les travail-
leurs qui reviennent. Pourtant, le nom-
bre des volontaires a été infime.
Les témoins de la
défense sont absents
M. Mornet demande à ce que l'on
procède à l'appel des trente-trois té-
moins cités par la défense. Aucun n'est
là. Pourtant l'un d'entre eux, He An-
dré Berthon, ancien député, a été
aperçu un moment plus tôt.
— J'ai vu Me André Berthon dans
la salle d'audience, dit le président à
l'huissier. Soyez assez aimable pour le
chercher dans les couloirs.
On ne le trouve pas non plus. Dans
ces conditions M. Mornet demande lec-
ture des dépositions de MM. Gazel et
Lamarle, puis des sténographies des
quinze interrogatoires de Laval. La
salle s'ennuie.
Evidemment, les jours précédent., on
lui a donné l'habitude de voir dans le
spectacle de la justice une sorte de
vaudeville. Heureusement, il lui reste
M. Mornet. Pendant la lecture, récla-
mée par lui, de la lettre de M. Gazel.
il demande soudain au greffier :
— Quelle déposition lisez-vous ?
Après cette lettre et à la demandé
du président, M. Mornet renonce à
faire lire l'autre déposition. on sus
pend l'audience et, à la reprise, le
greffier se met à lire les interroga
toires. Après deux ou trois, on renonce
aux suivants, dans l'accord général,
Demain, on entendra le dernier témoin
à charge, M. Noël, ambassadeur de
France.
L'audience prend fin, lamentable
Après avofr étouffé la justice sous le
ridicule, on l'ensevelit dans l'ennui.
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L'affaire du CSAR reviendra
le 30 octobre
devant les Assises
Le 30 octobre prochain, la Cour
d'Assises de la Seine, présidée par M.
Leser, tiendra la première audience
publique du procès du C. S. A. R.,
dont le déroulement avait été inter-
rompu par la guerre et l'occupation.
L'affaire avait, en effet, été ren-
voyée devant la Cour d'Assises dès
juillet 1939. L'enquête avait révélé
l'existence du fameux complot dit de
« la Cagoule », dont tous les éléments
ne sont pas encore connus.
On prévoit, au Palais de Justice, que
le 30 octobre, l'affaire sera renvoyée
«sine dIe », et que le président des
Assises ordonnera un supplément d'in-
formation, ce qui donnerait lieu à la
reprise de l'enquête par M. Beteille,
le magistrat qui avait déjà Instruit
l'affaire avant la guerre.
M. JEAN GUIGNEBERT
élu président de la Fédération
des Anciens de la Résistance
La Fédération Nationale des Anciens de
la Résistance vient de tenir, à Paris, son
premier congrès, auquel assistaient des
délégués des mouvements de résistance
étrangers. M. Jean Guignebert en a été
élu président.
Tout en affirmant leur fidélité au pro-
gramme du C.N.R., les délégués ont sou-
ligné le caractère apolitique de leur or-
ganisation et ont décidé de confier à un
service social spécialisé le soin d'étulier
toutes les questions d'assistance et d'aide
rnutuelles. Ils ont également jeté les ba-
ses d'une Confédération Internationale de
la Résistance.
BOURSE DE PARIS
Cours du 8 octobre 1945
3 %, 100; 3 % amort., 100,45; 5 %
1920, 151,25; 3 % 1942, 99,95; 3 1/2 %,
1942, 101,55; 3 % 1945, 101,50
Banque de France, 27.700; B.N.C.L, 1.115;
Banque de Paris, 1.705; Union Parisienne, 1.160;
Comptoir d'Escompte, 1.945; Crédit Commercial
de France, 1.565; Crédit Foncier, 8.060; Crédit
Lyonnais, 2.075; Société Générale, 2.030; Suez,
58.800; Cie Gle des Eaux, 2.450; Lyonnaise des
Eaux, 1.780; Eaux, Electricité Indochine, 2.050;
C.P.D.E., 1.690; Gle Electricité, 3.925; Elec-
tricité de Paris, 900; Energie Industrielle, 1.850;
Union Electricité, 900; E.C.F.M., 1.770
Longwy, 1.345; Châtillon-Commentry, 5.950;
Citroën, 3.025; Forges Nord-Est, 1.500; Denain-
Anzin, 2.725; Louvroil-Montbard, 930; Peugeot,
1.555; Schneider, 4.075; Tréfileries du Havre,
1.625; Béthune, 1/10, 1.440; Blanzy, 1.470;
Courrières, 600; Lens, 750; Vicoigne, 676;
Mokta-el-Hadid, incoté; Nickel, 3.725.
Penarroya, 1.260; Française des Pétroles,
3.000; Air Liquide, 3.245; Ugine, 3.500; Kuhl-
mann, 2.369; Péchiney, 2.960; Rhône-Poulenc,
3.640; Saint-Gobain, 6.850; Port de Rosario,
22.200 Chargeurs Réunis, 3.450 Messageries Ma-
ritimes, incoté; Transatlantique, 405; Quilmès,
29.800; Say, 1.350; Ciments Français, 8.425;
Poliet et Chausson, 5.630; Caoutchoucs Indochine,
2.350; Terres Rouges, 1.680; Tabacs du Maroc,
32.990.
Emprunt Young, 386; Canadian Pacific, 1.650;
S.K.F., incoté; Central Mining, 9.500; Geduld,
3.750; Rio, 6.250; Azote, 7.270; Royal, 16.900;
Mexican Eagle, 248; Sheil, 2.150;
LES COURSES
Dimanche à Longchamp
Bonne course de àlaordew, qui n'a été
battu qu'à la lutte. Facile victoire d'Ou-
ral. Baghlratl, qui a mené longtemps, se
réhabilitera à la première occasion. Nirgal
a gagné avec une grosse supériorité. Cor-
don Rouge 111 en appellera de sa défaite.
Escapade a été très malheureul!e. Papyrose
n'a pu prolonger un bon effort à. hauteur
du pavillon. 1
Hier à Auteuil
Malforln, tombé au début, avait la con-
fiance de son entourage. Facile Victoire de
Zermatt, ainsi que de Luclfox, Régejit
allait bien au moment de ra chute. Vital
a démarré au bon moment pour gagner
facilement. Cavaiier seul de Dairing. Vlee-
roy a gagné de bout en bout.
Aujourd'hui à Saint-Cloud
PRIX DE COURBE VOIE. — A vendre.
— 50.000 fr — 800 m. — BONEY tt
Olynipa. — Outs. : CASTAGNETTE III.
PRIX DE LA DEFENSE. — 75.000 fr.
— 1.300 m. — BELLE ETOILE VIII et
Rémlrl. — Outs. : SUSIANE.
PRIX DE NEUILLY. — A vendre. —
50-000 fr. — 1.600 m. — FLAMME DE
MESSINE et Fines Lady. — Outs. : URIEL,
PRIX DU CARROUSEL. — 100.000 fr.
— 3 100 m. — MOHA et Batailleur. —
Outs. : LE GRAND VENEUR.
PRIX DU LUXEMBOURG. — 100.000 fr.
— 3.100 m. — STENY et Hémégon. —
Outs. : MERRY CHAP.
PRIX DE LA CONCORDE. — 75.000 fr.
— 1 300 m. — M'AMOUR et Laboureur.
— Outs. : PICARDIER.
PRIX DU PALAIS-BOURBON. — Han-
dicap, — 75.000 fr. — 2.400 m. — VIVE
FORTAS et Ct",riipt'rret.- Outs. : ORESTE
LE CLUB DES JACOBINS organise le
mercredi 10 octobre, à 20 h. 30, Salle des
Sociétés Savantes, 8, rue Danton, un grand
débat sur ce sujet : « La guerre civile et
la paix civile en Espagne. Les crimes de
guerre de l'Espagne ». Prendront la parole:
Le Président Portella Valadares, ancien
Président du Conseil Espagnol ; Jean
Cassou, Commissaire de la République,
|a J ll,£ratl»n
TBMIirin ANTOINE "™—
Direction Simone BERRIAU
FRANÇOISE ROSAY
et ANDRE BRULE
LE SEDUCTEUR
Pièce en 3 actes de A. BIRABEAU
Décors de STRAWINSKY
Mise en se. de Jacques FEYDER
J. CLANCY F. MARETTE
avec et
BEAUCHAMP R. SELLER
l.Je représentation-
Jeudi 11 octobre
et ts les s., sauf mardis à 20 h. 45h.
DIMANCHES matinées à 15
Location ouverte WÊÊÊIÊÊÊÊË
PALACE ■ DOUCETTE
JANE FOURZA - RELLYS
le dimanche 2 mat,: 15 h. et 18 h.
Soirées. 21 h. (sauf vendredi).
Le procès des bourreaux
de Bergen Belsen
Les avocats ont commencé
leurs plaidoiries
Lunebourg, 8 octobre — Au procès
des bourreaux de Belsen, les plaidoi-
ries ont commencé.
La parole a d'abord été donnée au
défenseur de Kramer, le major
Winwood, lequel a rappelé que son
client était un bon nazi, membre des
S.S., et que, comme tel, il avait juré
« loyauté, fidélité et obéissance sans
limita » à ses chefs : Hitler et
Himmler.
Kramer est invité ensuite à présen-
ter lui-même sa défense. A l'appel
de son nom, il sort vivement du box
des prévenus. Son allure est si rapide
qu'il marche sur les talons du poli-
cier qui le précède. Puis, avec uqe
solennité un peu affectée, il prête
serment sur la Bible, rapproche sa
chaise du microphone, s'assied, croise
les bras, plein de confiance, et com-
mence à répondre aux questions sur
un ton nasillard et aigu.
• — Pourquoi,. lui demande-t-on,
avez-vous prétendu, dans votre pre-
mière déclaration, ignorer les cham-
bres à gaz alors que dans la seconde
vous avouez que vous en connaissiez
l'existence ?
Kramer répond qu'il était lié par
serment à ses supérieurs, et qu'il ne
put dire la vérité que lorsqu'il s'en
considéra dégagé, c'est-à-dire lors-
qu'il apprit la mort de Hitler et de
Hjmmler.
A propos des coupures
de courant électrique
dans la région parisien
A la demande de M. Lacr",
nistre de la Production
M. Gaspard, directeur généra:',
lectricité, a exposé, hier Mi','
Presse, les causes des f requ,,,,,
tures fie courant qui se sont
ces jours gel-mers. Ce n'est J,
manque de charbon qu'il iaut p"
ner cette fois-ci. C'est la
nous fait défaut.
En -outre,"ta consommation
tricité flairs la région parisip,.
supérieure, de 15 % à celle d'a;
guerre. Il en résulte clone unn
un manque de puissance de ■
kilowatts-heure, C'est Pour corni
déficit que les Pouvoirs pur-
été amenés à provoquer des r
de courant qui sont réparties
différents secteurs.
Le Gouvernement étudie 8P
ment un projet selon lequel
industries ne travaillerai^
l'après-midi et d'autres Ls
[illisible]Des hommes nour
D'une enquête auprj
Administrations, il aj
que ce qui manque i(
chez les chefs, honuii
femmes, ce n'est na^.
du commandement, mais le ilJt
détail, le sens de l'orgar.:.
L'Ecole des Secrétaires de V:
donne précisément cette fo,,,
Demandez conditions d'admis
notice 79 à l'E. S. D" 1;
Roufflot (51). Dan. 44-40, 1
reçues même le samedi.
LES PROGRAMMES
THEATRES
Opéra : relâche.
Opéra-Comique : 20.30, Werther.
Odéon : relâche.
Comédie-Française : 20.30, Le Gendre de
M. Poirier.
Ambassadeurs : 20.15, Fleuve Etineelant.
Ambigu : 20-15, Les Gueux au Paradis.
A polio : 21, Mademoiselle Antoinette.
Atelier ; 20. Antigone.
Athénée : 20.30, Arsenic, Vieilles Dentelles
Bouffes-Parisiens : relâche.
Capucines . 20.45, Allô !... Je t'aime.
-Carrefours : relâche.
Châtelet : 20.15, L'Aiglon.
Comédie Ch -Elysées : 20,30, La Sauvage.
Daunou : 20.30, Hourra qui rit.
Edouard VII : 20.30, Bichon.
Grand-Guignol : La marque de la Bête.
Gymnase : 19.30, Rêves d'Amour.
Hébertot : 20.30, Caligula.
La Bruyère : relâche.
Lancry : clôt. annuelle, réouv. 10 octobre.
Mathurlns : 20.30, Rosiers Blancs.
Michel : relâche.
Mlchodiêre : 20,30, Vient de parattre.
Mogador : relâche.
Monceau : 20.15, M. François, libraire.
Noctambules : 20.30, La Vie de Bohème.
Nouveautés : 21, La Patronne.
OEuvre : relâche.
Palace : 15, 20.30, Doucette (J. Sourza).
Palais-Royal : 20.30, Moumou.
Th. de Paris : 21, Un ami viendra ee soir,
Potinière : relâche.
St-Georges : 20, Homme comme les autres.
Sarah-B?mhardt : 20.15, Le Faiseur.
Renaissance : 20.30, Elizabeth, la Femme
sans Homme.
Variétés : 20.30, Marius.
Vieux-Colombier : 20.30, Meurtre dans la
Cathédrale.
MUSIC-HALLS
Alhambra : 15 et 21, Saint-Granier.
A. B.- C. : 15 et 20.45, Fernandel.
Bobino : 15 et 21, André Dassary.
Cas. Montparnasse : 20.30, Rions en Paix.
C&s. de Paris : 20.30, Charming Paris.
Etoile : relâche.
Folies-Bergère : 2Q.30, Folliss-Coktail.
JEUDI 11 OCTOBRE I
Ouverture dit I
Th. d'AGNES CAPRI I
ZIG-ZAG
I^AITE-MONTPARNASSE
Fantaisie en 25 tableaux
OPERA-BOUFFE - CHANSONS
PANTOMINES
MM USIQU E mtËBM BALLETS-
CHANSONNIERS
Caveau de la Répub. : 21, Souplex, j
Coucou : relâche.
Deux-Anes : 21, Faute d'Onésimo
Dix-Heures : 22, La Paix de Daàoi
L.-Rousse : 21, Pléiade de chan.!,,,
Œil de Paris : 20.45, Dtm. de M. j
CIRQUES - ATTRACTIONS
Médrano : 21, Floor Show. 1
Luna-Park : 14 à 22, Attractions. I
CINEMAS
Agriculteur» ! Orgueil et Préjugé
Aubert-Palace : La cage aux p.oi
Avenue : Le Dictateur (v.o,'s/t fr,
Balzac : François Villon.
Biarritz : A chaque aube. je mear
Bonaparte : Abraham Lincoln,
César : J' 'il 17 ans.
Clnécran : L'Inoubliable Aventure,
Ciné-Opéra : Abraham Lincoln.
Clnemonde-Opéra : Gung Ho !
Cinéphone Ch.-Elysées : Nous irorj
Clnépresse Clichy, Raspail, Hep
Ternes : L'Enfer des Anges,
Cinépresse Ch.-Elysées : Abraham 1
Club des Vedettes : Alerte aux j
Collsée : La cage aux RossignOl
Danube : Félicie Nanteuil.
EtYgees-Clnéma : La Sentinelle il
tique.
Eldorado : L'extravagante mission
Français : J'ai 17 ans.
Galté-Cllchy : L'école du crime,
Gaumont-Paiace : La Mousson
Gaumont-Théâtre : Les galtés de :>
Helder : François Villon.
Impérial : La règle du Jeu.
Lord Byron : J'avals ô fils (vos
Madeleine : Les Enfants du Pans
Marbeuf : L'Aventure Inoubliah,
Marlvau* : Mystère de Saint.V,
Max-Linder : A chaque aube, Je 3
Montrouge : Le Cavalier Noir.
Moulin-Rouge : Compagnons d': a
Normandie ; C'est arrivé... defêé:
Palais-Rochechouart : La Fe:
brillants.
Panthéon : Sans Famille (R. L:-'.'-
Paramount : La Lumière qui s e "Il
Le Portique : Marie la misé;;
Radio-Cité Bastille, Montparnasse :
fer des Anges.
Radlo-Clné Opéra : Abraham Lir i!
Royal-Haussmann : Le Dictateur
La Royale : Gung Ho !
Rex : Les Dames du Bois de Be '
Réglna : Le Roman d'un Spahi.
Scala : François Villon.
Secrétan : Dernier Métro,
Studio 28 : Orgueil et Préjugés
Stud. de l'Etoile : Extravagante :
Le Triomphe : L'Ombre d'un d
Vivienne : François Villon
Ursulines : Vs ne ['emporterez
PLEYEL
SAMEDI
13.
OCTOBRE
à 20 h. 30
(Valmalète) ,
Gala de Danses et Musique espagnole
ESPANITA
BCORTEZ
concours avec le de Roger Machado
^PASIMOMONTPAR NASSE
m vMuIn v p les soirs2owd/m.2mat.lundi,/:,
« £a. i&HLe. £a -n£uJ çuùz.
ImiiiII 111? M ^mtbi °m1 ^ "immi
SPORTS
Kid Janas, débordé par l'impétuosité de Dauthuille,
tente de le tenir à distance.
KOUIDRI DIGNE CHAMPION
Dauthuille espoir certain
Omar Kouldrl a retrouvé le
sceptre de champion de Fran-
ce des « welters » qu'il avait
perdu Il y a 8 ans !...
Il nous apparaît plus digne
de le porter que Roger Mas-
trantuano et aussi que Walter
Momber qui fit bien pâle figu-
re dimanche, au Cirque d'Hj-
Medlna et Ray Famechon,
ont gagné à Nice tous deux
par abandon. A la 3e re-
prise pour Tournefler, à la
8' pour Mégrct. A. Fame-
chon et Le Mentec ont fait
match lui.
ver contre le grassouillet Espa-*
gnol F,anciâc. Peiro.
, « C'est, après un combat
acharné, mais clair et Instruc-
tif, nous télégraphie notre cor-
respondant de Marseille J.-P.
Navailles, que le Marocain a
gagné. Mais Mastrantuano
s'est montré en gros progrès,
Kouidri va monter à Pari....
où il pourra rencontrer Kid
Marcel Ouezmann, Waizack,
Degouve, Villemain et bien en-
tendu Momber qui peut s'esti-
mer heureu* d'avoir obtenu
match nul contre l'Espagnol
Celui-ci s'cst présenté à 68
kgs et domina le Havrais par
sa puissance de frappe autant
que par sa science et... son
agil é.
Plus émouvant et plus beau
fut le combat que Laurent
Dauthuille gagna sur Kid Ja-
nas par arrêt de l'arbilre au
8. round Le Martiniquais qu;
venait de se relever à 911 était
à ce moment K. O. debout. Le
premier de sa longue carnère,
commencée Il Y a 16 ans.
Dauthuille possède les qua-
lités physiques et morales d'tn
vrai champion. Mais il manque
énormément de ririg. I; ne suit
pas sur ses attaques, il se Jais-
se acculer dans les cordes et
boxe trop droIt.
Aussi ne doit-il pas tirer
trop grande gloire de cette
victoire sur un champion ab-
sent du ring depuis juin et qui
veut maintenant abandonner !a
Victor HOVEN.
+ Clausener et Vervueren ont
été déchus de leurs titres na-
tionaux amateurs. Baour et
Sliman suspendus pour 6 mois.
Suite de Genève ! Le manager
Opperti est suspendu pour un
an et Bretonne! pour 3 mois. I
ENCORE UN RECORD
DE FRANCE
POUR LES VALLEREY
Casablanca (de notre
corr. part.). — Le -retour
des frères Vallerey à Ca-
sablanca a permis à leur
club, le C. N. Rabat, de
battre le record de France
des. relais 3 x 100,, 3 na-
ges, en 3' 29" 2/10 (an-
cien record : Mouettes de
Troyes, 3' 37" 5/10). Voi-
ci les temps Intermédiaires:
Georges Vallerey, il 8"
6/10, 100 m. dos) ; Bran-
denbourg, l' 18" 6/10 (100
m. brasse) : Jehan Val-
lerey, 1'2" (100 m, crawl),
D'autre part, les records
du Maroc des relais 4 x 100
nage libre ont été améliorés
en 4' 18" 2/10 (ancien re-
cord, 4' 20" 4/10) et du
3 x 50, 3 nages, en 1'
35" 4/10.
G. CREUGNET.
14 A 0 CONTRE AGEN !...
Nombre de résultats enregis-
trés hier en rugby sero,,t. peut-
être, Infirmés dans le courant
I de la saison.
En p.rtieuli"z- Il snra proha-
blement plus difficile Il 'Infliger
14 points à 0 au S. U. Age-
nais qui, toujours, ne trouve
sa. grande forme que ta rdive-
ment.
Mais comment "églig,r, tou-
tefois, la leçon que comportent
les d'u. dernières sorties du
Stade Toulousain qui, Il y a
8 JOUI'!!, écrasait P,,pigna. et
hier battit nettement les cham-
pions de France. Les Toulou-
sains, grâce à leur triangle
d'attaque auront, après avoir
amélioré leur Hsne d'avants,
une équipe rèdoutable.
Leur victime de la semaIne
dernière, l'U. S. A. P., s'est
brillamment rachctée en se
jouant de j'Aviron Bayonnai"
(25 à 8) qui, pour j'Instant,
| fait confiance à ses jeunes.
Mais les vedettes rentreront,
1 tour à tour, et le 20 devant le
I Racing, à Paris, les Basques
I seront déjà mieux armés.
| Le match nul de Brive et de
Narbonne est sun>renant sur-
j tout par le score 14 à 14, car
| il s'agit de deux équipes de-
| vant lesquelles il est difficile
de marquer.
Le Stade FrançaIs réussit
une belle performance devant
l'A, S. Montferrandaise en ne
perdant que par 6 à 5, un
match qu'il faillit du reste
gagner.
CHEZ LES 13...
Ici le championnat est com-
mencé. Mais certaines équipes
ne sont pas encore au point.
ce qui explique les scores assez
é'evés de Catalans 13. d-vant
Cavaillon (30 à 3), de Carcas-
sonne devant COque Basque
(18 à 0), >t de Lé.ignan de-
, vant Avignon (23 à 17).
Plus dift!cHe, quoique nette,
a été la victoire de Villeneuve
devant Bordeaux (18 à 10).
Guy BILI IERES.
+ Les Briti,,h Empire Eleven
et Cambridge ne viendront pas
jouer en France en octobre et
décembre.
LES BASKETTEURS
TRICOLORES
POUR BRUXELLES
Glrardot, L°smayoux, FIt-
hrlkanl, Rival, Frézol,
Etienne, T.rtr,,, BarraIs,
Goalard et Chocat.
Sombre dimanche...
pour les « onze » parisiens
La septième journée de
championnat professionnel a
été aussi calme qu'elle prorntt-
tait. Lille, ayant battu Rennes
(4-1), grâce à la complicité
des Bretons Bordier et Guérin
qui ont marqué contre leur
propre camp, et Lens ayant
surclassé Le Havre (7-1) res-
tent premier et second à un
point.
La journé» ne fut cependant
pas de tout repos pour les
équipes pa,iste..es. Le Red
Star s'est fait battre à Salnt-
Etienne (3-2), ft cause, Il est
,.,rai, d'u. penalty sévère et
Cannes a littéralement laissé
SUr place le Racing de Paris,
le battant par 3 à 0. Un bien
pauvre Racing d'ailleurs.
Ceci amènera quelques ré-
flexions. On constate d'abord
que le R-d Star a perdu, mal-
gré la présence de Hamlrl et
liad-î ri . Cerlalns laudateurs
des MarocaIns auront évité de
le souligner de peur de don-
ner raison à Delfour qu'Us at-
taquaient Il y à huit Jouts.
Ensuite, s'U y a une crise d'en-
tr¡¡¡.lneur. .le.t e plutôt au Ra-
cing qu'il faut la rechercher.
car on s'entête à y faire jouer
I | un Ilvant-e iîlr^ ailier droit, et
un Inter. deml-ilrolt pour, en
fin de partie. placer un arriè-
re à l'inter. Tout cela procède
de la plus grand" ahsurdité.
Mais nous y reviendrons.
Signalons le score des Giron-
dins devant Metz (8-0), les
succès d'Angou!ême et Colmar
sur Valenciennes (2-1) et Be-
sançon (2-1) et la régularité
de Montpellier qui en battant
Brive (3-0) vIent de remporter
sa 7' victolrj. Enfin, notons
la seconde victoire de Marseil-
le qui bat Strasbourg par S à
0. Lorsque t'O. M. gagne, il to-
talise.
Victor PERONI.
APRES LE NET SUCCES DE GODEAU-DOUSSET
« Vos jeunes équipes sont redoutables
dit Danneels
! Nous devons notr» victoire &
la préparation minuti use que
nous avons suivie depuis p us
de trois mois pour disputer les
grandes américaines hlv.rnaies.
1 Ainsi nous parlait Godeau,
aussitôt après le net succès
I I qu'il r2mporta dimanche avec
: Dousset, sur 100 kms, devant
! la grande foule du Vél' d'H:v'.
Alors que chacun attendait,
sur la fin, la résurrection de
la seule équipe belge qui tour-
nait encore, seules 2 équipes
françaises essayèrent en vain
de rattraper Godeau-Dousset,
qui avaient un tour d'avance,
et terminèrent très fort. Ces
1 équipes fur :nt Mlgu^
1 qui ne niénagêrsm îl
; effôrts. et Lapébie-K1
; jours aussi rapide
! Danneels * accusa 1
j 2 tours de retard 5
| avec son co-équipier -
i cher.
I - Il y a trop -
|piste parisienne, pu, .
pas encore suîtisarrc
dé », ainsi d'ailleu" -
compatriotes. Vos J -,
pes paraissent rado'i
TASSIN S'EST RE))
DE SON VOY-
— Samedi. à -v
gagné avec Tiger, ^
caine de 40 kms. 1 ,
voyager de nuit POu
puter cet omnium
fatigue suppléme" ;
aurions pu avec E;
pher de Goulai-GeL
Ainsi s'exprima ,
après sa défaite à
Berny..,
Frosio, une fois ''
montré le virm
fond. Mais il n'311
gner l'épreu,;e .
n'avait dû aband'
la seconde manchl
moto en panne.
Au vélodrome fi>' '
Oubron a triomphé
Louvîot, Berth-.'^ .
dans une épreuve
on 1/9 fnnrt „,l
Y. PETIT-BRETON.
[illlisible]Le plus rapide spr
d'Eu'ope N
battu par le ^ I
LAZUICKA,
PRAGUE. - 11';B'
Ha.kka.nson et
Braeckmann sont ;
plus rapides sprintl :
rope. Pourtant ,
Prague, Hakkan"" -
fait battre sur V
d'une poitrine V"
que LaznicK:, e
Il est vrai qu'i! 1 "
tu la veille sur ,;
10" 9 et qu'il ava,
le saut en
7 m. 19 contre '''
Tchèque Fikf.'s.
Anders'0n '"L ;
mi«ux fairj
29" 6 aux 2.01'',;.:
gagné le ki!'1I1,e'J
29" 6.
Bo Ericsson « :
les lancers dl,, :
marteau avec
53 m. 5S. y
DERNIERE MINUTE
^ L'équipe de 'r
s'entraînera e" ' " .
. Pour Anvff'
bre, l'équipe de f ;
nine de natation
Delmas, JehOllitIV
Castel, Louvel, p'
Thomas et De",,¡ê
+ A Luxemb""r.
Brute a remporta .. >
mynck et le fu.
Prix Arsène V, "
est 8" devant M''u' ,
2 MEILLEURES PERFORMANCES
...MAIS AVEC LE MISTRAL
^ En Avignon. le ml et nI a
favorisé les sauteurs et les
lanceurs et géné les coureurs :
3 m. 92 à la perche — meil-
:eure performance française de
l'année — par Bouvet et 3 m.
87 par Breitmann. 7 m. 06 en
longueur par le Belge Bran- I
eart battant Balezzo (6 m. 98) I
qui gagna au poids avec 13 i
m. 95. j
Autre meilleure performance J
1915 : les 45 m. 52 au disque J
de B"c!c L -111*1.1',,,
I m. M. Jacqu.s -■
eond du 400 m- .
derriète le Suisse
fi. Hanson.ie n'. ? -
! que 2' 1" B «u-\
Reiff. battant " v
7 u\ et Petit.ieai •
3-000. Omnès n >
rlu 110 hsi^s d e
manu 1 lfi" ,|:
aussi du tOO 1
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On ne sait malheureusement
que peu de choses sur ce qui se
passe à l'intérieur.' C'est avec
beaucoup de discrétion et au-
cun détail précis que nous avons
appris que les achats des occu-
pants à l'Allemagne — au
moins à l'Ouest — étaient ré-
glés par un système de « clear-
ing » dont nous ignorons les
modalités, sinon qu'elles pré-
voient le paiement en dollars, ce
qui n'est pas précisément à no-
tre avantage.
Un journal aussi peu suspect
d'hostilité envers le Gouverne-
ment que « Le Monde » don-
nait, il y a quelques jours, les
détails suivants sur notre instal-
lation à Berlin : la zone accor-
dée à la France est placée dans
les quartiers suburbains de la ca-
pitale, fort loin du centre. Elle
compte actuellement 230.000
habitants, qu'il nous incombe de
nourrir. Pour cela, force nous
est d'emprunter aux Anglais et
aux Américains. Et le correspon-
dant du « Monde » de conclure
mélancoliquement : « En som-
me, cette satisfaction de pres-
tige coûtera à la France des
millions de dollars. »
Tout cela demanderait peut-
être un examen sérieux. Là com-
me ailleurs, on a l'impression que
la France, mal placée dans la
compétition qui met aux prises
-les vainqueurs, s'acharne à pren-
- dre place dans le mouvement,
plutôt qu'à en renverser l'orien-
tàtion. Aussi mène-t-on une po-
litique d'occupation au jour' le
jour. Et l'on ne voit pas bien où
cela peut conduire. Certes, la
France seule est incapable de
résoudre le problème de l'Alle-
magne. Mais il est urgent que
le traitement de celle-ci soit exa-
- miné à l'échelle d'une grande
Conférence des Cinq. On ne
peut pas laisser M. Murphy
: « défendre les propriétés des
junkers », comme l'assure « Pa-
ris-Post ». En effet, le conseil-
ler- politique d'Eisenhower, pris,
paraît-il, de panique devant ce
qu'il juge comme une soviétisa-
tion de l'Allemagne, accable le
State Department de dépêches
pour lui demander des instruc-
tions. Mais le State Department
demeure prudent et réservé.
Combien de temps cela va-t-il
- durer ?
On veut bien que la guerre
paye, mais personne ne veut
payer pour la paix ; nous enten-
dons : renoncer à la moindre
de ses ambitions nationalistes
(qu'elles soient d'ordre politique,
économique ou territorial), ce
qui est sur tous les plans un
mauvais calcul. Car, finalement,
à force de vouloir s'assurer en
toute hâte des gages sur les
pays vaincus, on s'endette et les
profits annoncés pour le futur
s'amenuisent chaque jour, tandis
que grandissent les dangers de
guerre. Continent écartelé, l'Eu-
rope cesse d'être un champ de
bataille pour devenir un échi-
quier. En faire simplement un
pays pour les -hommes serait
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combat est exécuté
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ET LE M.R.P. PRÉSENTENT
des candidats dans chacun des six
secteurs du département de la Seine
Le département de la Seine, y compris Paris, a été divisé en six circons-
criptions électorales.
Pour 53 sièges à pourvoir, 436 candidats — dont 64 candidates — se sont
inscrits sur quarante-huit listes. Il convient, en effet, de noter que, dans
quatre circonscriptions sur six, les listes sont moins nombreuses que les sièges
à pourvoir. En revanche, dans l'une d'elles — la deuxième — onze listes sont
en présence pour dix sièges.
DANS LE PREMIER SECTEUR
(51, 6e, 7e. 13e, 14" et lsa arrondisse-
ments, 10 sièges à pourvoir), le parti
S.F.I.O., l'U.D.S.R. et la Jeune Répu-
blique présentent, sur une liste com-
mune, MM. Paul Rivet et Maurice
Lacroix, profes *seui-s, ainsi que M.
Pierre Stibbe, avocat, membre de
l'Assemblée Consultative.
Le parti communiste a inscrit en
tête de sa liste un député, M. Ambroise
Croizat, la fille du professeur Lange-
vin, Mme Hélène Solomon, et un avo-
cat, Me Marcel Willard, qui fut se-
crétaire général provisoire à la Jus-
tice au moment de la Libération.
Tête de liste du M.R.P., M. Fran-
cisque Gay est suivi de M. Jean-
Marie Cayeux, vice-président du
Conseil Municipal.
M. Frédéric Dupont, - député, estf
chef de file de la liste U.R.D., tandis
que M. Jacques Locquin occupe la
même place sur la liste radicale-
socialiste, et M. Lefèvre-Portalis.
conseiller municipal, sur une liste
républicaine d'action sociale,
Un médecin, le docteur Edmond Du-
bois. a constitué une liste intitulée:
« Misères et droits de l'homme ». Sur
le panneau voisin, M. François Archer,
plus fédériste que jamais et qui na-
guère se rendit célèbre par ses inter-
ventions à la tribune du Palais-Bour-
bon où Il succéda à Philibert Besson.
s'est entouré de six candidates :
Jeannine, Marguerite, Germaine, Ma-
deleine, Louise et Renée.
Les électeurs jetteront peut-être un
regard curieux sur la liste d'Union
monarchiste patronnée par M. Joseph
Almira.
DANS LE DEUXIEME SECTEUR
(1er, 2", 8e, 9e, 16e, 17' et 18e arrondis-
sements, 10 sièges à pourvoir), cent
dix candidats s'affrontent.
M. Daniel Mayer est en tête de la
liste commune de la S.F.I.O. et de
l'U.D.S.R., tandis que MM. Marcel Ca-
chin, Henri Wallon et Gaston Auguet
sont les personnalités marquantes de
la liste communiste.
M. Charles Trochu, ancien président
du Conseil municipal de Paris, a cons-
titué une liste d'Unité française. MM.
Joseph Denais et Fernand Laurent
sont inscrits sur la liste U.R.D., et M.
Robert Lecourt est premier candidat
de celle du M.R.P.
Autres listes : Concentration répu-
blicaine (M. Paul Boynet et M. Léon
Bellières, ancien manager de boxe,
dont Young Perez fut l'un des pou-
lains les plus connus) ; Union des ré-
publicains de la. Résistance (MM. Ber-
nard Lafay et Emile Zola, tous deux
médecins) ; Union sociale démocrati-
que (M Amédée Brousset) ; Républi-
cains sociaux (M. Gabriel Warluzel) :
Indépendants (M. Pierre Pichon), .et
candidats, M. Léon de Forges de
Barny.
l'Union monarchiste avec, entre autres
DANS LE TROISIEME SECTEUR
(3", 4", 101, 11", 12", 19" et 20, arrondls-
sements, 10 sièges à pourvoir), la
S.F.I.O. et l'U.D.S.R. font encore liste
commune : M. Le Troquer, président
du Conseil municipal, et M. Robert
Salmon, journaliste, sont têtes dé liste,
Les communistes présentent : MM.
Florimond Bonte, Georges Cognlot.
Auguste Touchard et Raymond Bos-
SU3.
Sont également candidats : MM.
Sangnier (M.R.P.) ; Georges Lafargue
et Raymond Susset (Concent. Rép.) ;
Lucien Besset (U.R.D.), et Marcel Lé,
vêque (Act. Sociale).
Les adeptes du fédérlsme. cher à M
François Archer, ont constitué une
liste où l'élément féminin est encore
une fois bien représenté : Hélène, Ju
liette, Alice, Marcelle.
Un rassemblement anticommuniste
a vu le jour dans cette circonscription
avec, comme tête de liste, M. Georges
Roger ou Roger Georges.
DANS LE QUATRIEME SECTEUR
(Seine-sud. 8 sièges à pourvoir), M.
Maurice Thorez est en tête des candi-
dats ae la liste communiste, suivi de
M. Alfred Malleret, plus connu sous
le nom de « général Joinville », de
Mme Marie-Claude Vaillant-Coutu-
rier, déportée politique, et de M. Geor-
ges Marrane, président du Conseil
général de la Seine.
La liste S.F.I.O.-U.D.S.R. comprend
les noms de MM. Edmond Depreux et
de Jean Jurgensen, journaliste.
Quant aux cinq autres listes, elles
portent les étiquettes suivantes :
M.R.P., Rad.-Soc., Ail. Dém., U.R.D.
et Socialiste ind.
DANS LE CINQUIEME SECTEUR
(Seine-ouest. 8 sièges à pourvoir), MM.
Avinin, de Franc-Tireur, et Albert
Gazier, secrétaire de la C. G. T., oc-
cupent la première et la seconde place
de la liste S.F.I.O.-U.D.S.R., tandis
qu'on relève les noms de MM. Etienne
Fajon, Alfred Costes et Emile Dutil-
leul sur la liste communiste.
Le M. R. P. présente M. Fernand
Bouxom et le parti radical M. Ernest
Perney. M. Edmond Barrachin, an-
cien député P. S. F., est en tête d'une
liste d'Action Démocratique et M.
Beau de Lomenie, homme de lettres,
occupe le premier rang du Ralliement
anticommuniste.
DANS LE SIXIEME ET DERNIER
SECTEUR (Seine-nord et est, 7 siè-
ges à pourvoir). la vedette revient à
M. Jacques Duclos, député, dont le
nom voisine sur la liste communiste
avec ceux de MM. Charles Tillon, mi-
nistre de l'Air, Fernand Grenier, an-
cien ministre, et de Mme Madeleine
Braun, déléguée à l'Assemblée Consul-
tative, membre du Front National.
On relève sur les autres listes les
noms de MM. Géçard Jacquet (S.F.I.
O.-U.D.S.R.). André Pailleux (M.R.P.),
.\lfred Secqueville (Rad.-Soc.). Pierre
Ruhlmann (Conc. Rép.) et Paul Perrin
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Jean FONTENOY
ancien directeur de l'O.F.I.
se serait suicidé à Berlin
Jean Fontenoy, ancien directeur
général adjoint de l'O.F.I., qui s'était
réfugié en Allemagne lors de l'avance
alliée en France et n'avait pas été
retrouvé depuis,, se serait — d'après
des nouvelles dignes de foi parvenues
à Paris — suicidé le 28 avril. à Berlin.
[N.D.L.R. — Après la guerre 1914-18,
Jean Fontenoy avait été le premier cor-
respondant français de presse à Moscou,
où il représentait l'Agence Havas. Corres-
pondant à Changhaï, Il était revenu, par
la suite, occiiper à Paris un poste impor-
tant chez Havas au service des Informa-
tions étrangères.
Membre influent du P.P.F. de Doriot, il
fut appelé, en 1938, à diriger l'Agence
Fournier, alors propriété de M. Robert
Bollack, et manifesta à ce poste, pendant
le court laps de temps où il y resta, des
sympathies actives pour le régime hitlé-
rien
Vichy fit de Fontenoy un grand person-
nage En 1941, associé à Déat, il fut un
des fondateurs du Rassemblement National
Populaîre. Un jour, il disparut de la scène
politique et le bruit courut qu'il avait été
exécuté au cours d'une réunion du R.N.P.
dans le Nord. En réalité, il était entré
dans une clinique où il subissait une cure
de désintoxication, car il se droguait de-
puis de longues années.
Fontenoy avait été marié à la célèbre
aviatrice Madeleine Charnaux.]
Une grève serait envisagée
dans les services publics
Au cours d'une réunion qu'il a te-
nue hier, le Comité national de la Fé-
dération des services publics et de
santé, qui groupe près de 700.000 ad-
hérents, s'est élevé contre le retard
apporté par le Gouvernement à la re-
valorisation des salaires et a envisagé
un arrêt du travail si satisfaction
n'était pas rapidement accordée.
* Les ouvriers sucriPrII menacent de
faire grève si leurs revendications, portant
sur la majoration des heures supplémentai-
res de travail, ne sont pas entendues.
* Le Comité permanent franco-sovié-
tique se réunira aujourd'hui, à 10 heures,
à la C.G.T., afin d'entériner les décisions
prises à Moscou et à Paris, lors de réu-
nions antérieures.
* La Confédération générale des Ca-
dres, organise cet après-midi. à la salle
Wagram, un meeting pour protester con-
tre l'insuffisance de la revalorisation des
salaires des cadres, techniciens et ingé-
nieurs.
LES CLASSES 36 A 39
vont être démobilisées
Par décret du ministère de la Guerre, les
classes suivantes vont être démobilisées :
Pour la Métropole. — 1°) Les engagés
volontaires et réservistes, officiers des
classes 1936 à 1939 (2e cont. Incl.) ;
sous-officiers et hommes de troupe des
classes 1939 (1er cont.) et 1939 (2* cont.);
2°) Officiers, sous-officiers et hommes
de troupe des classes 1939 (3' cont.) et
plus jeunes, ayant satisfait à. leurs obli-
gations militaires.
Pour l'Afrique du Nord. — Les engagés
volontaires et les réservistes officiers, sous-
officiers et hommes de troupe mobilisés
en Afrique du Nord et appartenant à la
classe 1940.
Toutes ces opérations qui seront termi-
nées en principe pour le premier novembre
1945, ne concernent pas certaines catégo-
ries spéciales : santé, justice militaire, ser-
vice des chemins de fer et des bases mili-
taires. postes navales, trésorerie aux ar-
mées.
Les officiers, sous-officiers et hommes
de troupe des claMes 1944 et plus jeunes,
engagés volontaires pour la durée de la
guerre pourront être démobilisés sur leur
demande. Ils seront, le cas échéant, rap-
pelés ultérieurement avec leur classe pour
parfaire leur temps de ?Srvice légal
LPIlII I AIIUI? 43" année. TRI 14-02
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25.000 obligations 3 1/2 % demi-net de
10.000 fr. nominal. Prix d'émission fixé
à 9.900 fr., Jouissance 15 octobre. Amor-
tissement en 45 ans au maximum à partir
du 15 octobre 1950. Le service de l'emprunt
en intérêts et amortissement est garanti
par l'Etat dans les conditions et suivant
les modalités prévues par l'article 3 de la
loi du 27 mal 1921 et les textes subsé-
quents régissant la Compagnie (B.A.L.O.
du 8 octobre 1945).
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l Ferme Dimanche
et Lundi)
* Les Réfractaires et Maquisards, Sec-
tion du Xl". organisent une tête de nuit
avec un programme artistique suivi de bal,
le samedi 27 octobre de 20 h. 30 à l'aube,
salle du Comité Phllantroplque, 206, Quai
Valmy (Xe), métro Jaurès.
LE PROCÈS LAVAL
— Ah ! non, s'écrie M. de la Pom-
meraye, honnête, M. Laval n'a jamais
dit ça.
Le quatrième témoin, M. Léon Noël,
est absent. Il ne pourra venir qu'au-
jourd'hui. Un témoin spontané, M.
Beauchamp, secrétaire général de la
Fédération des déportés du travail, va
être entendu.
Jeune et passionné, vêtu d'un par-
dessus gris et d'un caehe-nez grenat,
il déclare :
— Je voudrais que les jurés enten-
dent par ma voix les 785.000 jeunes
travailleurs déportés en Allemagne à
la suite de la loi Laval sur le travail
obligatoire. 50.000 d'entre eux ne sont
pas rentrés.
M. Beauchamp apporte des docu-
ments accablants pour Laval : des dé-
pêches envoyées aux préfets, des dépê-
ches au ministère du Travail. A la de-
mande de M. Mornet, il lit ces télé-
grammes. Laval fait appel à l'énergie
des préfets pour assurer les départs
« par tous les moyens ».
— Il reste quelque chose de la pro-
pagande de Laval. dit le témoin en
terminant. On reçoit mal les travail-
leurs qui reviennent. Pourtant, le nom-
bre des volontaires a été infime.
Les témoins de la
défense sont absents
M. Mornet demande à ce que l'on
procède à l'appel des trente-trois té-
moins cités par la défense. Aucun n'est
là. Pourtant l'un d'entre eux, He An-
dré Berthon, ancien député, a été
aperçu un moment plus tôt.
— J'ai vu Me André Berthon dans
la salle d'audience, dit le président à
l'huissier. Soyez assez aimable pour le
chercher dans les couloirs.
On ne le trouve pas non plus. Dans
ces conditions M. Mornet demande lec-
ture des dépositions de MM. Gazel et
Lamarle, puis des sténographies des
quinze interrogatoires de Laval. La
salle s'ennuie.
Evidemment, les jours précédent., on
lui a donné l'habitude de voir dans le
spectacle de la justice une sorte de
vaudeville. Heureusement, il lui reste
M. Mornet. Pendant la lecture, récla-
mée par lui, de la lettre de M. Gazel.
il demande soudain au greffier :
— Quelle déposition lisez-vous ?
Après cette lettre et à la demandé
du président, M. Mornet renonce à
faire lire l'autre déposition. on sus
pend l'audience et, à la reprise, le
greffier se met à lire les interroga
toires. Après deux ou trois, on renonce
aux suivants, dans l'accord général,
Demain, on entendra le dernier témoin
à charge, M. Noël, ambassadeur de
France.
L'audience prend fin, lamentable
Après avofr étouffé la justice sous le
ridicule, on l'ensevelit dans l'ennui.
Roger GRENIER.
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Si vous aime, les chiffres, vous décou-
vrirez vite qU'appr"ndre la comptabilité
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ploie des comptables. Profitez-en si vous
le ,>U,-ez
L'affaire du CSAR reviendra
le 30 octobre
devant les Assises
Le 30 octobre prochain, la Cour
d'Assises de la Seine, présidée par M.
Leser, tiendra la première audience
publique du procès du C. S. A. R.,
dont le déroulement avait été inter-
rompu par la guerre et l'occupation.
L'affaire avait, en effet, été ren-
voyée devant la Cour d'Assises dès
juillet 1939. L'enquête avait révélé
l'existence du fameux complot dit de
« la Cagoule », dont tous les éléments
ne sont pas encore connus.
On prévoit, au Palais de Justice, que
le 30 octobre, l'affaire sera renvoyée
«sine dIe », et que le président des
Assises ordonnera un supplément d'in-
formation, ce qui donnerait lieu à la
reprise de l'enquête par M. Beteille,
le magistrat qui avait déjà Instruit
l'affaire avant la guerre.
M. JEAN GUIGNEBERT
élu président de la Fédération
des Anciens de la Résistance
La Fédération Nationale des Anciens de
la Résistance vient de tenir, à Paris, son
premier congrès, auquel assistaient des
délégués des mouvements de résistance
étrangers. M. Jean Guignebert en a été
élu président.
Tout en affirmant leur fidélité au pro-
gramme du C.N.R., les délégués ont sou-
ligné le caractère apolitique de leur or-
ganisation et ont décidé de confier à un
service social spécialisé le soin d'étulier
toutes les questions d'assistance et d'aide
rnutuelles. Ils ont également jeté les ba-
ses d'une Confédération Internationale de
la Résistance.
BOURSE DE PARIS
Cours du 8 octobre 1945
3 %, 100; 3 % amort., 100,45; 5 %
1920, 151,25; 3 % 1942, 99,95; 3 1/2 %,
1942, 101,55; 3 % 1945, 101,50
Banque de France, 27.700; B.N.C.L, 1.115;
Banque de Paris, 1.705; Union Parisienne, 1.160;
Comptoir d'Escompte, 1.945; Crédit Commercial
de France, 1.565; Crédit Foncier, 8.060; Crédit
Lyonnais, 2.075; Société Générale, 2.030; Suez,
58.800; Cie Gle des Eaux, 2.450; Lyonnaise des
Eaux, 1.780; Eaux, Electricité Indochine, 2.050;
C.P.D.E., 1.690; Gle Electricité, 3.925; Elec-
tricité de Paris, 900; Energie Industrielle, 1.850;
Union Electricité, 900; E.C.F.M., 1.770
Longwy, 1.345; Châtillon-Commentry, 5.950;
Citroën, 3.025; Forges Nord-Est, 1.500; Denain-
Anzin, 2.725; Louvroil-Montbard, 930; Peugeot,
1.555; Schneider, 4.075; Tréfileries du Havre,
1.625; Béthune, 1/10, 1.440; Blanzy, 1.470;
Courrières, 600; Lens, 750; Vicoigne, 676;
Mokta-el-Hadid, incoté; Nickel, 3.725.
Penarroya, 1.260; Française des Pétroles,
3.000; Air Liquide, 3.245; Ugine, 3.500; Kuhl-
mann, 2.369; Péchiney, 2.960; Rhône-Poulenc,
3.640; Saint-Gobain, 6.850; Port de Rosario,
22.200 Chargeurs Réunis, 3.450 Messageries Ma-
ritimes, incoté; Transatlantique, 405; Quilmès,
29.800; Say, 1.350; Ciments Français, 8.425;
Poliet et Chausson, 5.630; Caoutchoucs Indochine,
2.350; Terres Rouges, 1.680; Tabacs du Maroc,
32.990.
Emprunt Young, 386; Canadian Pacific, 1.650;
S.K.F., incoté; Central Mining, 9.500; Geduld,
3.750; Rio, 6.250; Azote, 7.270; Royal, 16.900;
Mexican Eagle, 248; Sheil, 2.150;
LES COURSES
Dimanche à Longchamp
Bonne course de àlaordew, qui n'a été
battu qu'à la lutte. Facile victoire d'Ou-
ral. Baghlratl, qui a mené longtemps, se
réhabilitera à la première occasion. Nirgal
a gagné avec une grosse supériorité. Cor-
don Rouge 111 en appellera de sa défaite.
Escapade a été très malheureul!e. Papyrose
n'a pu prolonger un bon effort à. hauteur
du pavillon. 1
Hier à Auteuil
Malforln, tombé au début, avait la con-
fiance de son entourage. Facile Victoire de
Zermatt, ainsi que de Luclfox, Régejit
allait bien au moment de ra chute. Vital
a démarré au bon moment pour gagner
facilement. Cavaiier seul de Dairing. Vlee-
roy a gagné de bout en bout.
Aujourd'hui à Saint-Cloud
PRIX DE COURBE VOIE. — A vendre.
— 50.000 fr — 800 m. — BONEY tt
Olynipa. — Outs. : CASTAGNETTE III.
PRIX DE LA DEFENSE. — 75.000 fr.
— 1.300 m. — BELLE ETOILE VIII et
Rémlrl. — Outs. : SUSIANE.
PRIX DE NEUILLY. — A vendre. —
50-000 fr. — 1.600 m. — FLAMME DE
MESSINE et Fines Lady. — Outs. : URIEL,
PRIX DU CARROUSEL. — 100.000 fr.
— 3 100 m. — MOHA et Batailleur. —
Outs. : LE GRAND VENEUR.
PRIX DU LUXEMBOURG. — 100.000 fr.
— 3.100 m. — STENY et Hémégon. —
Outs. : MERRY CHAP.
PRIX DE LA CONCORDE. — 75.000 fr.
— 1 300 m. — M'AMOUR et Laboureur.
— Outs. : PICARDIER.
PRIX DU PALAIS-BOURBON. — Han-
dicap, — 75.000 fr. — 2.400 m. — VIVE
FORTAS et Ct",riipt'rret.- Outs. : ORESTE
LE CLUB DES JACOBINS organise le
mercredi 10 octobre, à 20 h. 30, Salle des
Sociétés Savantes, 8, rue Danton, un grand
débat sur ce sujet : « La guerre civile et
la paix civile en Espagne. Les crimes de
guerre de l'Espagne ». Prendront la parole:
Le Président Portella Valadares, ancien
Président du Conseil Espagnol ; Jean
Cassou, Commissaire de la République,
|a J ll,£ratl»n
TBMIirin ANTOINE "™—
Direction Simone BERRIAU
FRANÇOISE ROSAY
et ANDRE BRULE
LE SEDUCTEUR
Pièce en 3 actes de A. BIRABEAU
Décors de STRAWINSKY
Mise en se. de Jacques FEYDER
J. CLANCY F. MARETTE
avec et
BEAUCHAMP R. SELLER
l.Je représentation-
Jeudi 11 octobre
et ts les s., sauf mardis à 20 h. 45h.
DIMANCHES matinées à 15
Location ouverte WÊÊÊIÊÊÊÊË
PALACE ■ DOUCETTE
JANE FOURZA - RELLYS
le dimanche 2 mat,: 15 h. et 18 h.
Soirées. 21 h. (sauf vendredi).
Le procès des bourreaux
de Bergen Belsen
Les avocats ont commencé
leurs plaidoiries
Lunebourg, 8 octobre — Au procès
des bourreaux de Belsen, les plaidoi-
ries ont commencé.
La parole a d'abord été donnée au
défenseur de Kramer, le major
Winwood, lequel a rappelé que son
client était un bon nazi, membre des
S.S., et que, comme tel, il avait juré
« loyauté, fidélité et obéissance sans
limita » à ses chefs : Hitler et
Himmler.
Kramer est invité ensuite à présen-
ter lui-même sa défense. A l'appel
de son nom, il sort vivement du box
des prévenus. Son allure est si rapide
qu'il marche sur les talons du poli-
cier qui le précède. Puis, avec uqe
solennité un peu affectée, il prête
serment sur la Bible, rapproche sa
chaise du microphone, s'assied, croise
les bras, plein de confiance, et com-
mence à répondre aux questions sur
un ton nasillard et aigu.
• — Pourquoi,. lui demande-t-on,
avez-vous prétendu, dans votre pre-
mière déclaration, ignorer les cham-
bres à gaz alors que dans la seconde
vous avouez que vous en connaissiez
l'existence ?
Kramer répond qu'il était lié par
serment à ses supérieurs, et qu'il ne
put dire la vérité que lorsqu'il s'en
considéra dégagé, c'est-à-dire lors-
qu'il apprit la mort de Hitler et de
Hjmmler.
A propos des coupures
de courant électrique
dans la région parisien
A la demande de M. Lacr",
nistre de la Production
M. Gaspard, directeur généra:',
lectricité, a exposé, hier Mi','
Presse, les causes des f requ,,,,,
tures fie courant qui se sont
ces jours gel-mers. Ce n'est J,
manque de charbon qu'il iaut p"
ner cette fois-ci. C'est la
nous fait défaut.
En -outre,"ta consommation
tricité flairs la région parisip,.
supérieure, de 15 % à celle d'a;
guerre. Il en résulte clone unn
un manque de puissance de ■
kilowatts-heure, C'est Pour corni
déficit que les Pouvoirs pur-
été amenés à provoquer des r
de courant qui sont réparties
différents secteurs.
Le Gouvernement étudie 8P
ment un projet selon lequel
industries ne travaillerai^
l'après-midi et d'autres Ls
[illisible]Des hommes nour
D'une enquête auprj
Administrations, il aj
que ce qui manque i(
chez les chefs, honuii
femmes, ce n'est na^.
du commandement, mais le ilJt
détail, le sens de l'orgar.:.
L'Ecole des Secrétaires de V:
donne précisément cette fo,,,
Demandez conditions d'admis
notice 79 à l'E. S. D" 1;
Roufflot (51). Dan. 44-40, 1
reçues même le samedi.
LES PROGRAMMES
THEATRES
Opéra : relâche.
Opéra-Comique : 20.30, Werther.
Odéon : relâche.
Comédie-Française : 20.30, Le Gendre de
M. Poirier.
Ambassadeurs : 20.15, Fleuve Etineelant.
Ambigu : 20-15, Les Gueux au Paradis.
A polio : 21, Mademoiselle Antoinette.
Atelier ; 20. Antigone.
Athénée : 20.30, Arsenic, Vieilles Dentelles
Bouffes-Parisiens : relâche.
Capucines . 20.45, Allô !... Je t'aime.
-Carrefours : relâche.
Châtelet : 20.15, L'Aiglon.
Comédie Ch -Elysées : 20,30, La Sauvage.
Daunou : 20.30, Hourra qui rit.
Edouard VII : 20.30, Bichon.
Grand-Guignol : La marque de la Bête.
Gymnase : 19.30, Rêves d'Amour.
Hébertot : 20.30, Caligula.
La Bruyère : relâche.
Lancry : clôt. annuelle, réouv. 10 octobre.
Mathurlns : 20.30, Rosiers Blancs.
Michel : relâche.
Mlchodiêre : 20,30, Vient de parattre.
Mogador : relâche.
Monceau : 20.15, M. François, libraire.
Noctambules : 20.30, La Vie de Bohème.
Nouveautés : 21, La Patronne.
OEuvre : relâche.
Palace : 15, 20.30, Doucette (J. Sourza).
Palais-Royal : 20.30, Moumou.
Th. de Paris : 21, Un ami viendra ee soir,
Potinière : relâche.
St-Georges : 20, Homme comme les autres.
Sarah-B?mhardt : 20.15, Le Faiseur.
Renaissance : 20.30, Elizabeth, la Femme
sans Homme.
Variétés : 20.30, Marius.
Vieux-Colombier : 20.30, Meurtre dans la
Cathédrale.
MUSIC-HALLS
Alhambra : 15 et 21, Saint-Granier.
A. B.- C. : 15 et 20.45, Fernandel.
Bobino : 15 et 21, André Dassary.
Cas. Montparnasse : 20.30, Rions en Paix.
C&s. de Paris : 20.30, Charming Paris.
Etoile : relâche.
Folies-Bergère : 2Q.30, Folliss-Coktail.
JEUDI 11 OCTOBRE I
Ouverture dit I
Th. d'AGNES CAPRI I
ZIG-ZAG
I^AITE-MONTPARNASSE
Fantaisie en 25 tableaux
OPERA-BOUFFE - CHANSONS
PANTOMINES
MM USIQU E mtËBM BALLETS-
CHANSONNIERS
Caveau de la Répub. : 21, Souplex, j
Coucou : relâche.
Deux-Anes : 21, Faute d'Onésimo
Dix-Heures : 22, La Paix de Daàoi
L.-Rousse : 21, Pléiade de chan.!,,,
Œil de Paris : 20.45, Dtm. de M. j
CIRQUES - ATTRACTIONS
Médrano : 21, Floor Show. 1
Luna-Park : 14 à 22, Attractions. I
CINEMAS
Agriculteur» ! Orgueil et Préjugé
Aubert-Palace : La cage aux p.oi
Avenue : Le Dictateur (v.o,'s/t fr,
Balzac : François Villon.
Biarritz : A chaque aube. je mear
Bonaparte : Abraham Lincoln,
César : J' 'il 17 ans.
Clnécran : L'Inoubliable Aventure,
Ciné-Opéra : Abraham Lincoln.
Clnemonde-Opéra : Gung Ho !
Cinéphone Ch.-Elysées : Nous irorj
Clnépresse Clichy, Raspail, Hep
Ternes : L'Enfer des Anges,
Cinépresse Ch.-Elysées : Abraham 1
Club des Vedettes : Alerte aux j
Collsée : La cage aux RossignOl
Danube : Félicie Nanteuil.
EtYgees-Clnéma : La Sentinelle il
tique.
Eldorado : L'extravagante mission
Français : J'ai 17 ans.
Galté-Cllchy : L'école du crime,
Gaumont-Paiace : La Mousson
Gaumont-Théâtre : Les galtés de :>
Helder : François Villon.
Impérial : La règle du Jeu.
Lord Byron : J'avals ô fils (vos
Madeleine : Les Enfants du Pans
Marbeuf : L'Aventure Inoubliah,
Marlvau* : Mystère de Saint.V,
Max-Linder : A chaque aube, Je 3
Montrouge : Le Cavalier Noir.
Moulin-Rouge : Compagnons d': a
Normandie ; C'est arrivé... defêé:
Palais-Rochechouart : La Fe:
brillants.
Panthéon : Sans Famille (R. L:-'.'-
Paramount : La Lumière qui s e "Il
Le Portique : Marie la misé;;
Radio-Cité Bastille, Montparnasse :
fer des Anges.
Radlo-Clné Opéra : Abraham Lir i!
Royal-Haussmann : Le Dictateur
La Royale : Gung Ho !
Rex : Les Dames du Bois de Be '
Réglna : Le Roman d'un Spahi.
Scala : François Villon.
Secrétan : Dernier Métro,
Studio 28 : Orgueil et Préjugés
Stud. de l'Etoile : Extravagante :
Le Triomphe : L'Ombre d'un d
Vivienne : François Villon
Ursulines : Vs ne ['emporterez
PLEYEL
SAMEDI
13.
OCTOBRE
à 20 h. 30
(Valmalète) ,
Gala de Danses et Musique espagnole
ESPANITA
BCORTEZ
concours avec le de Roger Machado
^PASIMOMONTPAR NASSE
m vMuIn v p les soirs2owd/m.2mat.lundi,/:,
« £a. i&HLe. £a -n£uJ çuùz.
ImiiiII 111? M ^mtbi °m1 ^ "immi
SPORTS
Kid Janas, débordé par l'impétuosité de Dauthuille,
tente de le tenir à distance.
KOUIDRI DIGNE CHAMPION
Dauthuille espoir certain
Omar Kouldrl a retrouvé le
sceptre de champion de Fran-
ce des « welters » qu'il avait
perdu Il y a 8 ans !...
Il nous apparaît plus digne
de le porter que Roger Mas-
trantuano et aussi que Walter
Momber qui fit bien pâle figu-
re dimanche, au Cirque d'Hj-
Medlna et Ray Famechon,
ont gagné à Nice tous deux
par abandon. A la 3e re-
prise pour Tournefler, à la
8' pour Mégrct. A. Fame-
chon et Le Mentec ont fait
match lui.
ver contre le grassouillet Espa-*
gnol F,anciâc. Peiro.
, « C'est, après un combat
acharné, mais clair et Instruc-
tif, nous télégraphie notre cor-
respondant de Marseille J.-P.
Navailles, que le Marocain a
gagné. Mais Mastrantuano
s'est montré en gros progrès,
Kouidri va monter à Pari....
où il pourra rencontrer Kid
Marcel Ouezmann, Waizack,
Degouve, Villemain et bien en-
tendu Momber qui peut s'esti-
mer heureu* d'avoir obtenu
match nul contre l'Espagnol
Celui-ci s'cst présenté à 68
kgs et domina le Havrais par
sa puissance de frappe autant
que par sa science et... son
agil é.
Plus émouvant et plus beau
fut le combat que Laurent
Dauthuille gagna sur Kid Ja-
nas par arrêt de l'arbilre au
8. round Le Martiniquais qu;
venait de se relever à 911 était
à ce moment K. O. debout. Le
premier de sa longue carnère,
commencée Il Y a 16 ans.
Dauthuille possède les qua-
lités physiques et morales d'tn
vrai champion. Mais il manque
énormément de ririg. I; ne suit
pas sur ses attaques, il se Jais-
se acculer dans les cordes et
boxe trop droIt.
Aussi ne doit-il pas tirer
trop grande gloire de cette
victoire sur un champion ab-
sent du ring depuis juin et qui
veut maintenant abandonner !a
Victor HOVEN.
+ Clausener et Vervueren ont
été déchus de leurs titres na-
tionaux amateurs. Baour et
Sliman suspendus pour 6 mois.
Suite de Genève ! Le manager
Opperti est suspendu pour un
an et Bretonne! pour 3 mois. I
ENCORE UN RECORD
DE FRANCE
POUR LES VALLEREY
Casablanca (de notre
corr. part.). — Le -retour
des frères Vallerey à Ca-
sablanca a permis à leur
club, le C. N. Rabat, de
battre le record de France
des. relais 3 x 100,, 3 na-
ges, en 3' 29" 2/10 (an-
cien record : Mouettes de
Troyes, 3' 37" 5/10). Voi-
ci les temps Intermédiaires:
Georges Vallerey, il 8"
6/10, 100 m. dos) ; Bran-
denbourg, l' 18" 6/10 (100
m. brasse) : Jehan Val-
lerey, 1'2" (100 m, crawl),
D'autre part, les records
du Maroc des relais 4 x 100
nage libre ont été améliorés
en 4' 18" 2/10 (ancien re-
cord, 4' 20" 4/10) et du
3 x 50, 3 nages, en 1'
35" 4/10.
G. CREUGNET.
14 A 0 CONTRE AGEN !...
Nombre de résultats enregis-
trés hier en rugby sero,,t. peut-
être, Infirmés dans le courant
I de la saison.
En p.rtieuli"z- Il snra proha-
blement plus difficile Il 'Infliger
14 points à 0 au S. U. Age-
nais qui, toujours, ne trouve
sa. grande forme que ta rdive-
ment.
Mais comment "églig,r, tou-
tefois, la leçon que comportent
les d'u. dernières sorties du
Stade Toulousain qui, Il y a
8 JOUI'!!, écrasait P,,pigna. et
hier battit nettement les cham-
pions de France. Les Toulou-
sains, grâce à leur triangle
d'attaque auront, après avoir
amélioré leur Hsne d'avants,
une équipe rèdoutable.
Leur victime de la semaIne
dernière, l'U. S. A. P., s'est
brillamment rachctée en se
jouant de j'Aviron Bayonnai"
(25 à 8) qui, pour j'Instant,
| fait confiance à ses jeunes.
Mais les vedettes rentreront,
1 tour à tour, et le 20 devant le
I Racing, à Paris, les Basques
I seront déjà mieux armés.
| Le match nul de Brive et de
Narbonne est sun>renant sur-
j tout par le score 14 à 14, car
| il s'agit de deux équipes de-
| vant lesquelles il est difficile
de marquer.
Le Stade FrançaIs réussit
une belle performance devant
l'A, S. Montferrandaise en ne
perdant que par 6 à 5, un
match qu'il faillit du reste
gagner.
CHEZ LES 13...
Ici le championnat est com-
mencé. Mais certaines équipes
ne sont pas encore au point.
ce qui explique les scores assez
é'evés de Catalans 13. d-vant
Cavaillon (30 à 3), de Carcas-
sonne devant COque Basque
(18 à 0), >t de Lé.ignan de-
, vant Avignon (23 à 17).
Plus dift!cHe, quoique nette,
a été la victoire de Villeneuve
devant Bordeaux (18 à 10).
Guy BILI IERES.
+ Les Briti,,h Empire Eleven
et Cambridge ne viendront pas
jouer en France en octobre et
décembre.
LES BASKETTEURS
TRICOLORES
POUR BRUXELLES
Glrardot, L°smayoux, FIt-
hrlkanl, Rival, Frézol,
Etienne, T.rtr,,, BarraIs,
Goalard et Chocat.
Sombre dimanche...
pour les « onze » parisiens
La septième journée de
championnat professionnel a
été aussi calme qu'elle prorntt-
tait. Lille, ayant battu Rennes
(4-1), grâce à la complicité
des Bretons Bordier et Guérin
qui ont marqué contre leur
propre camp, et Lens ayant
surclassé Le Havre (7-1) res-
tent premier et second à un
point.
La journé» ne fut cependant
pas de tout repos pour les
équipes pa,iste..es. Le Red
Star s'est fait battre à Salnt-
Etienne (3-2), ft cause, Il est
,.,rai, d'u. penalty sévère et
Cannes a littéralement laissé
SUr place le Racing de Paris,
le battant par 3 à 0. Un bien
pauvre Racing d'ailleurs.
Ceci amènera quelques ré-
flexions. On constate d'abord
que le R-d Star a perdu, mal-
gré la présence de Hamlrl et
liad-î ri . Cerlalns laudateurs
des MarocaIns auront évité de
le souligner de peur de don-
ner raison à Delfour qu'Us at-
taquaient Il y à huit Jouts.
Ensuite, s'U y a une crise d'en-
tr¡¡¡.lneur. .le.t e plutôt au Ra-
cing qu'il faut la rechercher.
car on s'entête à y faire jouer
I | un Ilvant-e iîlr^ ailier droit, et
un Inter. deml-ilrolt pour, en
fin de partie. placer un arriè-
re à l'inter. Tout cela procède
de la plus grand" ahsurdité.
Mais nous y reviendrons.
Signalons le score des Giron-
dins devant Metz (8-0), les
succès d'Angou!ême et Colmar
sur Valenciennes (2-1) et Be-
sançon (2-1) et la régularité
de Montpellier qui en battant
Brive (3-0) vIent de remporter
sa 7' victolrj. Enfin, notons
la seconde victoire de Marseil-
le qui bat Strasbourg par S à
0. Lorsque t'O. M. gagne, il to-
talise.
Victor PERONI.
APRES LE NET SUCCES DE GODEAU-DOUSSET
« Vos jeunes équipes sont redoutables
dit Danneels
! Nous devons notr» victoire &
la préparation minuti use que
nous avons suivie depuis p us
de trois mois pour disputer les
grandes américaines hlv.rnaies.
1 Ainsi nous parlait Godeau,
aussitôt après le net succès
I I qu'il r2mporta dimanche avec
: Dousset, sur 100 kms, devant
! la grande foule du Vél' d'H:v'.
Alors que chacun attendait,
sur la fin, la résurrection de
la seule équipe belge qui tour-
nait encore, seules 2 équipes
françaises essayèrent en vain
de rattraper Godeau-Dousset,
qui avaient un tour d'avance,
et terminèrent très fort. Ces
1 équipes fur :nt Mlgu^
1 qui ne niénagêrsm îl
; effôrts. et Lapébie-K1
; jours aussi rapide
! Danneels * accusa 1
j 2 tours de retard 5
| avec son co-équipier -
i cher.
I - Il y a trop -
|
pas encore suîtisarrc
dé », ainsi d'ailleu" -
compatriotes. Vos J -,
pes paraissent rado'i
TASSIN S'EST RE))
DE SON VOY-
— Samedi. à -v
gagné avec Tiger, ^
caine de 40 kms. 1 ,
voyager de nuit POu
puter cet omnium
fatigue suppléme" ;
aurions pu avec E;
pher de Goulai-GeL
Ainsi s'exprima ,
après sa défaite à
Berny..,
Frosio, une fois ''
montré le virm
fond. Mais il n'311
gner l'épreu,;e .
n'avait dû aband'
la seconde manchl
moto en panne.
Au vélodrome fi>' '
Oubron a triomphé
Louvîot, Berth-.'^ .
dans une épreuve
on 1/9 fnnrt „,l
Y. PETIT-BRETON.
[illlisible]Le plus rapide spr
d'Eu'ope N
battu par le ^ I
LAZUICKA,
PRAGUE. - 11';B'
Ha.kka.nson et
Braeckmann sont ;
plus rapides sprintl :
rope. Pourtant ,
Prague, Hakkan"" -
fait battre sur V
d'une poitrine V"
que LaznicK:, e
Il est vrai qu'i! 1 "
tu la veille sur ,;
10" 9 et qu'il ava,
le saut en
7 m. 19 contre '''
Tchèque Fikf.'s.
Anders'0n '"L ;
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29" 6 aux 2.01'',;.:
gagné le ki!'1I1,e'J
29" 6.
Bo Ericsson « :
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marteau avec
53 m. 5S. y
DERNIERE MINUTE
^ L'équipe de 'r
s'entraînera e" ' " .
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bre, l'équipe de f ;
nine de natation
Delmas, JehOllitIV
Castel, Louvel, p'
Thomas et De",,¡ê
+ A Luxemb""r.
Brute a remporta .. >
mynck et le fu.
Prix Arsène V, "
est 8" devant M''u' ,
2 MEILLEURES PERFORMANCES
...MAIS AVEC LE MISTRAL
^ En Avignon. le ml et nI a
favorisé les sauteurs et les
lanceurs et géné les coureurs :
3 m. 92 à la perche — meil-
:eure performance française de
l'année — par Bouvet et 3 m.
87 par Breitmann. 7 m. 06 en
longueur par le Belge Bran- I
eart battant Balezzo (6 m. 98) I
qui gagna au poids avec 13 i
m. 95. j
Autre meilleure performance J
1915 : les 45 m. 52 au disque J
de B"c!c L -111*1.1',,,
I m. M. Jacqu.s -■
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