Titre : Gringoire : le grand hebdomadaire parisien ["puis" le grand hebdomadaire social], politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Bordeaux)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Marseille)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Date d'édition : 1938-11-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32784069f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 novembre 1938 10 novembre 1938
Description : 1938/11/10 (A11,N522). 1938/11/10 (A11,N522).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4747350p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-126
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/03/2018
GRINGOIRE
Xîiinée. - N" 522.1
1 fr. 26
LE PLUS FORT TIRAGE ET LA PLUS FORTE VENTE DES JOURNAUX HEBDOMADAIRES
1 fr. 2S
10 novembre 1938.
ïj„ciion, administration, 20, avenue Rapp
i Téléphone : Ségur 92-80 et la suite
LE GRAND HEBDOMADAIRE PARISIEN, POLITIQUE, LITTÉRAIRE
-. Directeur : H. de CARBUCCIA
Publicité: Hebdo-Publicité, 10, r. La Fg ,poubte
Paris-go. Téléphone : Taitbout M-tS.
U 0/ ENLÈVE LES
LCORS
WËtggjB EN SIX JOURS POUR TOUJOURS
LANGUES VIVANTESPA^g
PMiiLi
ÉCONOMIE CONSIDÉRABLE
7 leçons d'essai et
, document'ation contre
IAND -
R . 1 ELY. -70.6~8
Quatre mois de guerre avec Foch
par André TARDIEU.
Le vingtième anniversaire de l'Armistice va être célébré par beaucoup de mots. Crin-
goire lui apporte ici l'hommage des actes initiaux, dont la victoire est sortie, après cinquante-
deux mois de batailles.
Le récit que nous en publions est d'un témoin immédiat. Le Président Tardieu, qui n'a
pris de notes que quatre mois dans sa vie, a bien voulu nous les donner et c'est elles qu'on trou-
vera ci-dessous.
Ces quatre mois qu'il a vécus dans la quotidienne intimité de Foch, sont parmi les plus
émouvants de notre histoire — bataille de la Marne et bataille des Flandres, succès décisifs,
faute desquels c'eût été la défaite.
Des hommes, tels que Weygand, le vainqueur de Varsovie, Naulin, le vainqueur d'Abd
el Krim, formaient, avec André Tardieu, l'entourage direct de Foch, dont la parole vibre
dam chacune des lignes qu'on va lire. 7»
C'est un témoignage de vérité, totalement inédit, dont G r in go ire se félicite d'assurer,
dans ces journées du souvenir, le privilège à ses lecteurs.
1..0' LE RECUL SUR L'AUBE
L. E 28 août 1914, on disait au
IT G. Q. G. de Vitry, avec
Il l'accent de la satisfac-
II A tion ï
I* 1 — Fodti sera ici ce soir.
I J'étais depuis longtemps
L amj. Je l'avais connu chef d'esca-
L. Souvent je l'avais i11 soit à Paris,
Bit à Orléans, à la tête de l'état-major
■ corps d'armée. J'avais contribué à le
Kje nommer par M. Clemenceau com-
andant de PEcole de Guerre.
■ J'aimais ses livres sur la stratégiè qui
lit d'un grand cerveau ; son œil clair
trieur ; sa fierté discrète ; sa fermeté
Ls l'épreuve. L'idée de faire la guerre
■à de lui s'empara de moi.
■ J'étais affecté au deuxième bureau du
■Q, G. Je ne m'y plaisais guère. L'ana-
fcdes pattes d'épaulettes et des cor-
feondaiioes des morts et prisonniers
■ ait devenue insupportable, depuis
Jiaent mauvaises les nouvelles d'Al-
S le Lorraine et de Belgique. Je
■ d s entrer dans l'action.
Me l'après-midi, ie guettai Foch et,
H '\ je le sus chez le général en chef,
installai devant la porte, à côté du
■ "fntr.'Quand il sortit, je lui eorf)ai
■ ùpsir de partir avec lui. Il me ré-
I- Entendu ! J'arrangerai cela en
■ le soir. Joffre me fit appelér et, Foch
■sent, me dit :
■~ Alors, vous voulez nous lâcher et
■ir du pays avec Foch ? Allez-y ! -
I A la recherche d'une armée
■ Ce fut un étrange départ que 'celui
■ s'accomplit le lendemain, 29 août,
■aidi. Jamais chef d'armée n'était allé
■•■s son destin en plus modeste équi-
■ Foch amenait avec lui de Lorraine
lieutenants-colonels, l'un d'infan-
■ ' qui s'appelait Devaux, l'autre de
■ a!erie, qui s'appelait Weygand. Il
■"levait sur le G. Q. G. le comman-
Paulin et l'interprèty" à un galon
H- j'étais. Joignez-y un ; officier d'or-
■lance et un médecin réserviste, un
■:l®nt et quatre secrétaires. C'était
notre convoi. • '/
« détachement d'armée Foch >
comprendre le 11, et le 9e corps
■»ttaée, les 52e et 60e divisions de ré-
la ge. division de cavalerie, la
« division d'infanterie et une division
®t()caine — en tout huit divisions
ID anterie et une de cavalerie. • :
M^^au 28 août, nos armées. a N-aient
■"des échecs en Alsace, en Lorraine,
Hf*| le Luxembourg et en Belgique.
■flexion des Allemands sur Bruxel-
avait déconcertés et notre gau-
■ Jtait menacée. Les territoriaux du
mj" avaient pas tenu. Les Anglais,
■; ^étaient entrés en ligne que le
■Ljl'^uxième jour de la mobilisation
Idu quinzième, et avec trois divi-
■ sau lieu de six, s'étaient repliés.
s'était posée pour Joffre l'op-
. decl!'iive : ou se battre sur place au
K'e;d'être enveloppé ; ou ressaisir sa
M ] de manœuvre, en laissant enva-
»;.! ,Prianee. Il eut la force morale de
.B^lr.Ae second parti. C'est à Foch
MC0llfiait la garde, désormais essen-
fl,t d(e son centre. Personne, au
11's n'ayant pu nous renseigner
■ ;!s el11placement exact de nos divi-
allâmes d'abord à Machault,
I, ' "U général de Langle.
■-ij(tat"®aj°r de la quatrième armée
■ ^ex'f''iué. ' Un grand capitaine de
I,ï,^ dormait, casque en tête, le long
'p - autres, ennuyés d'être ara-
■V ,le partie de leurs effectifs,
■ trIges d'être libérés d'un poids trop
*;s' nous indiquèrent cordialement,
■ (11 Approximativement, où nous
■>av nce retrouver nos unités.
•m te® geils de Touraine et de Bre-
I éprouvés par la retraite.
Wirig ] Ueur , de deux bougies, dans une
W'q encombrée . de débris, Foch nous
■:< j, son. ses premiers ordres et no-
'■ sfi .')r'8e de commandement, sans
•■ i:J ,(llle le message parviendrait.
W'ittiri HOUS nous partageâmes, à
I. matelas et deux bottes de paille.
à quatre heures du
, I ' Part pour Attigny, gros bourg
des Ardennes (15 kilomètres au nord de
Machault), où Foch plaçait, pour la
journée du dimanche 30 août, son poste
de commandement, afin d'être aussi en
avant que possible et de ramasser au
maximum ses. effectifs.
Le chaos
C'est un désordre sans nom que Foch
regarde, d'un œil sombre, du balcon de
la mairie en mâchant un cigare éteint.
Dans la rue, une cohue de trains régi-
mentaires, de sections de munitions, de
convois de ravitaillement, d'estafettes,
de blessés, d'isolés, de civils. Les che-
vaux sont arrêtés, nez à nez. Si ce chaos
persiste, tout mouvement sera impossi-
ble pour vingt-quatre heures.
Tandis que Weygand tient le télé-
phone, nous nous installons au carrefour.
Nous crions : « A droite ! A gauche ! »
Nous prenons les chevaux par la figure,
il l'ahurissement des conducteurs, pour
les remettre dans leur route. Vers midi,
cela s'éclaircit et le vide se fait. Nous
déjeunons, à cinq, de six sardines et
d'un bout de saucisson.
Foch. quI no cannait pas eneoire ses,
< '-v r t < '.s. 'te y y L ' u<sont mauvaises Notre 32e division de
réserve est séparée de son chef, qui est
on ne sait où. Foch le remplace incon-
tinent par le général de brigade Bat-
testi. Un officier rend compte que le
9" corps ne progresse pas et que le 11,
recule. Bientôt le téléphone est coupé.
Je fais un saut de l'autre côté de
l'Aisne, aux lisières du village : les co-
lonnes allemandes sont à moins de huit
cent mètres. Le P. C. el' Attigny n'a plus
de raison d'être et nous repartons pour
Machault. La route offre, au retour, le
même spectacle qu'à l'aller. Sur bien
des points, la retraite prend allure de
déroute.
Au diner, que nous servent les sœurs
de l'école, nous manquons d'entrain.
Foch, sortant de son silence, prononce :
— Jamais une retraite n'a bon as-
pect. La guerre en France, c'est cela.
Allons nous coucher !
Naulin rentre tard, ayant pris liai-
son. avec le 11, corps, mais ayant laissé
son auto aux mains de l'ennemi et
grandement risqué d'y rester aussi.
Foch parle
Le lendemain, 31 août, en attendant
le départ pour Bétheniville (12 kilo-
mètres au sud-ouest), Foch se promène
avec moi dans le jardin des sœurs. Je
le sens en disposition de dominer la
situation :
— Au fond, dit-il, rien n'est perdu.
Ces troupes ont mauvaise figure : mais
quelle instruction tactique et morale
leur a-t-on donnée ? Il y a des chefs pas
fameux : ce sont les produits de la re-
commandation politique.
« Joffre en a remis beaucoup à la
disposition du ministre : il a raison.
Trop d'entre eux ont sacrifié leur mé-
tier à leur carrière. Trop d'entre eux
pensaient, comme feu le père Brun
/ministrfj, dé la ,4
illriaii(l i. que « ça n'arriverait pas ».
C'est arrivé..
« Tout cela dit, rien n'est brisé. C'est
un tris#e début, mais qui n'a rien de
commun avec le début de 70. Aucune
de nos unités n'est détruite. On peut
recoller. Nous n'y perdrons probable-
ment que l'immense bénéfice de gagner
la guerre seuls. Ce qui est fait est fait.
Ne gémissons pas !
« Joffre et ses hommes sont gens
d'esprit. Il y a une manœuvre magnifi-
que à monter sur Paris. Ils la monte-
ront. Ils en monteront une, deux, trois,
s'il le faut.
« Passez-moi donc un bout de votre
tablette de chocolat ». ;
Le Métèque tel qu'an le parle...
Chassez les métèques!
Depuis des mois, nous ne ces-
sons de protester contre l'invasion
de notre pays par la pègre étran-
gère.
Nous avons écrit un jour que la France
était devenue le paillasson de l'univers.
C était l'époque où Auriol, après sa reten-
tissante faillite frauduleuse — il avait, on
s'en souvient, détourné de leur destination
les milliards de la défense nationale —
avait cherché refuge au ministère de la
Justice.
ï Auriol n'osa pas nous poursuivre, mais
i! déposa sur le bureau de la Chambre,
qans le dessein de nous atteindre, un pro-
jet de loi scélérate. Au cours de la discus-
lion, les marxistes exhalèrent leur haine
contre notre journal et un certain nombre
de députés, dits nationaux, témoignèrent
me fois de plus de leur lâcheté.
Mais les attaques haineuses et les ca-
bmnies ne nous émeuvent pas. Elles glis-
sent sur nous comme l'eau sur le rocher.
Mous ne nous sommes pas laissés intimi-
der, et nous continuâmes de dénoncer l'in-
vasion des métèques. Chaque semaine, no-
tre rubrique « Le paillasson » apportait
i notre thèse de nouveaux, et parfojf san-
glants arguments.
Plusieurs journaux ont fait 1
écho à notre campagne, mais
pour que l'opinion publique soit
saisie par toute la presse, il faut
eue la victime soit notoire.
Ce fut le cas lors de' l'assassinat du roi
Alexandre et de Louis Barthou, lors de
l'enlèvement et de l'assassinat du général
Miller. Plus récemment, on s'émut d'ap-
prtndre que la femme Lydia Groszovski,
ag^nt des Soviets, qui avait prêté la main
à ,4/^ oppression de l'ancien tchékiste
R.eïrf. Ik ptfike ffàK^aisè" avà^T
arrêtée, avait été — malgré la demande
d'extradition du procureur helvétique —
mise, par J, Auriol, en liberté provisoire
qu'elle transforma en liberté définitivè
puisqu'elle prit la fuite.
Aujourd'hui, l'assassinat perpétré à
l'ambassade d'Allemagnè par un jeune
juif polonais qui résidait en France, bien
que le permis de séjour lui eût été refusé,
pose de nouveau — et dans toute son am-
pleur — la question des étrangers indé-
sirables.
Certes, aucune solution ne peut
être apportée à cet angoissant
problème tant que des marxistes,
protecteurs de toute la racaille
cosmopolite, teront partie de la majorité
gouvernementale, tant que le sénile Albert
Sarraút, qui parle toujours et n'agit ja-
mais, demeurera ministre de l'Intérieur en
compagnie de M. Berthoin, lequel facilita
naguère, par son incurie, l'attentat de
Marseille.
Si nous voulons cesser d'être le dépotoir
de l'Europe et du monde, il faudra nous
résoudre à imiter les autres pays et à pren-
dre certaines mesures de protection néces-
saires :
I " Passer au crible toutes les naturalisations
qui, depuis 1932 et surtout depuis 1936, ont été
accordées chaque fois qu'elles étaient appuyées
par une organisation ou un député marxiste.
2° Chasser impitoyablement de France tous
les étrangers qui sont des militants politiques.
3° S'assurer que les étrangers que frappe un
arrêté d'expulsion ne demeurent pas en France
ou n'y rentrent pas quelques mois plus tard. Au
cas où ils reviendraient, les considérer comme des
espions et les frapper des peines les plus sévères.
4° Publier à L Officiel les noms des sénateurs,
députés, maires, etc,... sur la , recommandation
desquels des étrangers sont naturalisés.
5" Supprimer automatiquement la nationalité
française à tout étranger naturalisé de fraiche
date et qui aura été l'objet d'une condamnation
quelconque. Si l'étranger n'est pas naturalisé,
l'expulser aussitôt.
6° Tenir la main à ce qu'il ne se fonde pas
sur notre sol des prétendues lignes de défense dont
l'unique objet est de faciliter l'immigration et
d'empêcher le gouvernement de prendre les me-
sures de défense auxquelles les autres pays ont
dâ avoir recours.
Et cela nous amène à parler de ces
ligues.
0
On apprendra sans surprise que le Co-
mité de vigilance de l'alliance israélite in-
ternationale a accru considérablement ces
temps derniers son trésor de guerre. Son
activité se porte tout particulièrement sur
la FrtHtCif, qij il consiâ^e cofe dèf- -
nier bastion, le dernier refuge des juifs en
Europe.
II s'agit à tout prix d'empêcher le déve-
loppement et l'extension de l'antisémitisme
qui se manifeste depuis quelque temps en
France et que des attentats comme celui
de l'ambassade d'Allemagne ne peuvent
qu'accentuer.
Les juifs américains ont con-
tribué à cet effort tout spécial par
le récent envoi de trois millions de
dollars, soit 110 millions de
francs environ.
A Paris, un conseil d'administration est
chargé de gérer ces fonds. Il est diri-
gé par l'ancien chef d'une grande banque
israélite, assisté de l'administrateur d'un
périodique prosoviétique et du directeur
d'une agence financière.
Ce consortium prend des intérêts dans
les journaux et les aide en cas de diffi-
cultés. Récemment, il a assuré les échéan-
ces de fin de mois d'un journal qui se dit
national, et il en a acheté un autre qui a,
d 'aîlleurs, l habitude de se vendre. Souvent
nos lecteurs nous écrivent pour nous de-
mander : « Comment vit tel ou tel jour-
nal qui n 'a ni tirage, ni publicité commer-
ciale ? » Voilà l'explication. Qu'on n'ou-
blie pas que le robinet tchécoslovaque et
le robinet roumain sont fermés.
Il arrive à ce consortium de louer la
page d'un grand journal, de négocier dans
un autre la publication d'un article. Des
hommes politiques, parfois des ministres,
conduisent ces tractations, ce qui met à
leur dévotion les journaux qu'ils ont fait
renflouer.
Le même effort s'accomplit à Londres.
0
L'achat de journaux est actuellement
une mesure défensive, de même que le
soutien de tel homme politique est un acte
de self-protection, mais le danger est le
même des deux côtés.
Une fois les journaux entre les mains
du consortium, ils serviront automatique-
ment à une politique offensive. La lutte
contre Hitler, symbole du racisme, sera
bientôt considérée comme le meilleur moyen
de lutter contre l'antisémitisme. De même,
on ne saurait séparer les conceptions finan-
cières des conceptions de politique étran-
gère de tel ministre. L'homme que sert le
consortium au point de vue > financier le
servira par son bellicisme,
Les Juifs qui, ^pendant la
guerre, se sont battus pour la
France, qui ont été décorés sur
le champ de bataille, qui ont été j.
blessés, des hommes comme M. Edmon être
Bloch, ancien combattant mutilé, patri'
indiscutable, dont L'Action /rança/ent
mercredi dernier, citait l'exemple, ne elle a
vraient-ils pas mettre en garde leurs cof atti-
ligionnaires contre les dangers qu'entraînlt, et
raient pour eux certaines de leurs attitudes":
Trop d'Israélites, au nom de la mystique '*■
anti-hitlérienne, ont essayé d'entraîner la
France dans la guerre. Trop d'Israélites
ne protestent pas avec suffisamment d'éner-
gie contre l'immigration juive dont ils se-
ront les premiers à supporter les fâcheuses
conséquences. ""f" ^
Et que dire de journaux comme La Tri-
bune juive, qui recommandait aux jeunes,
le 6 mai dernier : « ^ne rupture définitive
avec l'idéologie de l 'assimilation, l'échelle
des valeurs du judaïsme devant seule ser-
vir de critérium ». Si nous comprenons
cette phrase, elle signifie : « Français par
commodité, mais juifs avant tout ».
Nous partageons l'opinion de L'Action
française, à savoir que ne peuvent être
considérés comme vraiment français que
les Juifs qui ne séparent ni en pensée ni
en action, comme l'a fait à la guerre
M. Edmond Bloch, leur sort de celui de
la France !
Que lisait-il ?
Il serait instructif de savoir quels jour-
naux lisait Herchel Grunszpan, le jeune
Juif qui a tué M. von Rath.
N'était-il pas lecteur de la feuille d'ex-
citation que publie un certain Lekah, dit
Bernard Lecache ?
Lire :
Page 2: Les deux derniers jours de
Lyautey au Maroc, par Charles
REIBEL.
Page 4: Huit jours en Espagne natio-
nale, par Pierre Taittinger.
Page 7 : Il y a quinze ans, Hitler
échouait..., par Bertrand DE Jou-
VENEL.
Page 8: Où se trouvait Wych Street?
par Stacy Aumonier (texte fran-
çais de la Princesse SIXTE DE BOUR-
BON)..
Page 11: Le Parricide, par Henry
BORDEAUX, de l'Académie française.
Page 13: Lumières du Nord, par
Louis-Charles ROYER.
A NOS LECTEURS
Toute personne qui souscrira ou
renouvellera un abonnement d'un an
(France, colonies, étranger) recevra
franco deux volumes à choisir dans la
liste que nous publions page 16. Les
abonnés de six mois recevront un volume.
Xîiinée. - N" 522.1
1 fr. 26
LE PLUS FORT TIRAGE ET LA PLUS FORTE VENTE DES JOURNAUX HEBDOMADAIRES
1 fr. 2S
10 novembre 1938.
ïj„ciion, administration, 20, avenue Rapp
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Paris-go. Téléphone : Taitbout M-tS.
U 0/ ENLÈVE LES
LCORS
WËtggjB EN SIX JOURS POUR TOUJOURS
LANGUES VIVANTESPA^g
PMiiLi
ÉCONOMIE CONSIDÉRABLE
7 leçons d'essai et
, document'ation contre
IAND -
R . 1 ELY. -70.6~8
Quatre mois de guerre avec Foch
par André TARDIEU.
Le vingtième anniversaire de l'Armistice va être célébré par beaucoup de mots. Crin-
goire lui apporte ici l'hommage des actes initiaux, dont la victoire est sortie, après cinquante-
deux mois de batailles.
Le récit que nous en publions est d'un témoin immédiat. Le Président Tardieu, qui n'a
pris de notes que quatre mois dans sa vie, a bien voulu nous les donner et c'est elles qu'on trou-
vera ci-dessous.
Ces quatre mois qu'il a vécus dans la quotidienne intimité de Foch, sont parmi les plus
émouvants de notre histoire — bataille de la Marne et bataille des Flandres, succès décisifs,
faute desquels c'eût été la défaite.
Des hommes, tels que Weygand, le vainqueur de Varsovie, Naulin, le vainqueur d'Abd
el Krim, formaient, avec André Tardieu, l'entourage direct de Foch, dont la parole vibre
dam chacune des lignes qu'on va lire. 7»
C'est un témoignage de vérité, totalement inédit, dont G r in go ire se félicite d'assurer,
dans ces journées du souvenir, le privilège à ses lecteurs.
1..0' LE RECUL SUR L'AUBE
L. E 28 août 1914, on disait au
IT G. Q. G. de Vitry, avec
Il l'accent de la satisfac-
II A tion ï
I* 1 — Fodti sera ici ce soir.
I J'étais depuis longtemps
L amj. Je l'avais connu chef d'esca-
L. Souvent je l'avais i11 soit à Paris,
Bit à Orléans, à la tête de l'état-major
■ corps d'armée. J'avais contribué à le
Kje nommer par M. Clemenceau com-
andant de PEcole de Guerre.
■ J'aimais ses livres sur la stratégiè qui
lit d'un grand cerveau ; son œil clair
trieur ; sa fierté discrète ; sa fermeté
Ls l'épreuve. L'idée de faire la guerre
■à de lui s'empara de moi.
■ J'étais affecté au deuxième bureau du
■Q, G. Je ne m'y plaisais guère. L'ana-
fcdes pattes d'épaulettes et des cor-
feondaiioes des morts et prisonniers
■ ait devenue insupportable, depuis
Jiaent mauvaises les nouvelles d'Al-
S le Lorraine et de Belgique. Je
■ d s entrer dans l'action.
Me l'après-midi, ie guettai Foch et,
H '\ je le sus chez le général en chef,
installai devant la porte, à côté du
■ "fntr.'Quand il sortit, je lui eorf)ai
■ ùpsir de partir avec lui. Il me ré-
I- Entendu ! J'arrangerai cela en
■ le soir. Joffre me fit appelér et, Foch
■sent, me dit :
■~ Alors, vous voulez nous lâcher et
■ir du pays avec Foch ? Allez-y ! -
I A la recherche d'une armée
■ Ce fut un étrange départ que 'celui
■ s'accomplit le lendemain, 29 août,
■aidi. Jamais chef d'armée n'était allé
■•■s son destin en plus modeste équi-
■ Foch amenait avec lui de Lorraine
lieutenants-colonels, l'un d'infan-
■ ' qui s'appelait Devaux, l'autre de
■ a!erie, qui s'appelait Weygand. Il
■"levait sur le G. Q. G. le comman-
Paulin et l'interprèty" à un galon
H- j'étais. Joignez-y un ; officier d'or-
■lance et un médecin réserviste, un
■:l®nt et quatre secrétaires. C'était
notre convoi. • '/
« détachement d'armée Foch >
comprendre le 11, et le 9e corps
■»ttaée, les 52e et 60e divisions de ré-
la ge. division de cavalerie, la
« division d'infanterie et une division
®t()caine — en tout huit divisions
ID anterie et une de cavalerie. • :
M^^au 28 août, nos armées. a N-aient
■"des échecs en Alsace, en Lorraine,
Hf*| le Luxembourg et en Belgique.
■flexion des Allemands sur Bruxel-
avait déconcertés et notre gau-
■ Jtait menacée. Les territoriaux du
mj" avaient pas tenu. Les Anglais,
■; ^étaient entrés en ligne que le
■Ljl'^uxième jour de la mobilisation
Idu quinzième, et avec trois divi-
■ sau lieu de six, s'étaient repliés.
s'était posée pour Joffre l'op-
. decl!'iive : ou se battre sur place au
K'e;d'être enveloppé ; ou ressaisir sa
M ] de manœuvre, en laissant enva-
»;.! ,Prianee. Il eut la force morale de
.B^lr.Ae second parti. C'est à Foch
MC0llfiait la garde, désormais essen-
fl,t d(e son centre. Personne, au
11's n'ayant pu nous renseigner
■ ;!s el11placement exact de nos divi-
allâmes d'abord à Machault,
I, ' "U général de Langle.
■-ij(tat"®aj°r de la quatrième armée
■ ^ex'f''iué. ' Un grand capitaine de
I,ï,^ dormait, casque en tête, le long
'p - autres, ennuyés d'être ara-
■V ,le partie de leurs effectifs,
■ trIges d'être libérés d'un poids trop
*;s' nous indiquèrent cordialement,
■ (11 Approximativement, où nous
■>av nce retrouver nos unités.
•m te® geils de Touraine et de Bre-
I éprouvés par la retraite.
Wirig ] Ueur , de deux bougies, dans une
W'q encombrée . de débris, Foch nous
■:< j, son. ses premiers ordres et no-
'■ sfi .')r'8e de commandement, sans
•■ i:J ,(llle le message parviendrait.
W'ittiri HOUS nous partageâmes, à
I. matelas et deux bottes de paille.
à quatre heures du
, I ' Part pour Attigny, gros bourg
des Ardennes (15 kilomètres au nord de
Machault), où Foch plaçait, pour la
journée du dimanche 30 août, son poste
de commandement, afin d'être aussi en
avant que possible et de ramasser au
maximum ses. effectifs.
Le chaos
C'est un désordre sans nom que Foch
regarde, d'un œil sombre, du balcon de
la mairie en mâchant un cigare éteint.
Dans la rue, une cohue de trains régi-
mentaires, de sections de munitions, de
convois de ravitaillement, d'estafettes,
de blessés, d'isolés, de civils. Les che-
vaux sont arrêtés, nez à nez. Si ce chaos
persiste, tout mouvement sera impossi-
ble pour vingt-quatre heures.
Tandis que Weygand tient le télé-
phone, nous nous installons au carrefour.
Nous crions : « A droite ! A gauche ! »
Nous prenons les chevaux par la figure,
il l'ahurissement des conducteurs, pour
les remettre dans leur route. Vers midi,
cela s'éclaircit et le vide se fait. Nous
déjeunons, à cinq, de six sardines et
d'un bout de saucisson.
Foch. quI no cannait pas eneoire ses,
< '-v r t < '.s. 'te y y L ' u<sont mauvaises Notre 32e division de
réserve est séparée de son chef, qui est
on ne sait où. Foch le remplace incon-
tinent par le général de brigade Bat-
testi. Un officier rend compte que le
9" corps ne progresse pas et que le 11,
recule. Bientôt le téléphone est coupé.
Je fais un saut de l'autre côté de
l'Aisne, aux lisières du village : les co-
lonnes allemandes sont à moins de huit
cent mètres. Le P. C. el' Attigny n'a plus
de raison d'être et nous repartons pour
Machault. La route offre, au retour, le
même spectacle qu'à l'aller. Sur bien
des points, la retraite prend allure de
déroute.
Au diner, que nous servent les sœurs
de l'école, nous manquons d'entrain.
Foch, sortant de son silence, prononce :
— Jamais une retraite n'a bon as-
pect. La guerre en France, c'est cela.
Allons nous coucher !
Naulin rentre tard, ayant pris liai-
son. avec le 11, corps, mais ayant laissé
son auto aux mains de l'ennemi et
grandement risqué d'y rester aussi.
Foch parle
Le lendemain, 31 août, en attendant
le départ pour Bétheniville (12 kilo-
mètres au sud-ouest), Foch se promène
avec moi dans le jardin des sœurs. Je
le sens en disposition de dominer la
situation :
— Au fond, dit-il, rien n'est perdu.
Ces troupes ont mauvaise figure : mais
quelle instruction tactique et morale
leur a-t-on donnée ? Il y a des chefs pas
fameux : ce sont les produits de la re-
commandation politique.
« Joffre en a remis beaucoup à la
disposition du ministre : il a raison.
Trop d'entre eux ont sacrifié leur mé-
tier à leur carrière. Trop d'entre eux
pensaient, comme feu le père Brun
/ministrfj, dé la ,4
illriaii(l i. que « ça n'arriverait pas ».
C'est arrivé..
« Tout cela dit, rien n'est brisé. C'est
un tris#e début, mais qui n'a rien de
commun avec le début de 70. Aucune
de nos unités n'est détruite. On peut
recoller. Nous n'y perdrons probable-
ment que l'immense bénéfice de gagner
la guerre seuls. Ce qui est fait est fait.
Ne gémissons pas !
« Joffre et ses hommes sont gens
d'esprit. Il y a une manœuvre magnifi-
que à monter sur Paris. Ils la monte-
ront. Ils en monteront une, deux, trois,
s'il le faut.
« Passez-moi donc un bout de votre
tablette de chocolat ». ;
Le Métèque tel qu'an le parle...
Chassez les métèques!
Depuis des mois, nous ne ces-
sons de protester contre l'invasion
de notre pays par la pègre étran-
gère.
Nous avons écrit un jour que la France
était devenue le paillasson de l'univers.
C était l'époque où Auriol, après sa reten-
tissante faillite frauduleuse — il avait, on
s'en souvient, détourné de leur destination
les milliards de la défense nationale —
avait cherché refuge au ministère de la
Justice.
ï Auriol n'osa pas nous poursuivre, mais
i! déposa sur le bureau de la Chambre,
qans le dessein de nous atteindre, un pro-
jet de loi scélérate. Au cours de la discus-
lion, les marxistes exhalèrent leur haine
contre notre journal et un certain nombre
de députés, dits nationaux, témoignèrent
me fois de plus de leur lâcheté.
Mais les attaques haineuses et les ca-
bmnies ne nous émeuvent pas. Elles glis-
sent sur nous comme l'eau sur le rocher.
Mous ne nous sommes pas laissés intimi-
der, et nous continuâmes de dénoncer l'in-
vasion des métèques. Chaque semaine, no-
tre rubrique « Le paillasson » apportait
i notre thèse de nouveaux, et parfojf san-
glants arguments.
Plusieurs journaux ont fait 1
écho à notre campagne, mais
pour que l'opinion publique soit
saisie par toute la presse, il faut
eue la victime soit notoire.
Ce fut le cas lors de' l'assassinat du roi
Alexandre et de Louis Barthou, lors de
l'enlèvement et de l'assassinat du général
Miller. Plus récemment, on s'émut d'ap-
prtndre que la femme Lydia Groszovski,
ag^nt des Soviets, qui avait prêté la main
à ,4/^ oppression de l'ancien tchékiste
R.eïrf. Ik ptfike ffàK^aisè" avà^T
arrêtée, avait été — malgré la demande
d'extradition du procureur helvétique —
mise, par J, Auriol, en liberté provisoire
qu'elle transforma en liberté définitivè
puisqu'elle prit la fuite.
Aujourd'hui, l'assassinat perpétré à
l'ambassade d'Allemagnè par un jeune
juif polonais qui résidait en France, bien
que le permis de séjour lui eût été refusé,
pose de nouveau — et dans toute son am-
pleur — la question des étrangers indé-
sirables.
Certes, aucune solution ne peut
être apportée à cet angoissant
problème tant que des marxistes,
protecteurs de toute la racaille
cosmopolite, teront partie de la majorité
gouvernementale, tant que le sénile Albert
Sarraút, qui parle toujours et n'agit ja-
mais, demeurera ministre de l'Intérieur en
compagnie de M. Berthoin, lequel facilita
naguère, par son incurie, l'attentat de
Marseille.
Si nous voulons cesser d'être le dépotoir
de l'Europe et du monde, il faudra nous
résoudre à imiter les autres pays et à pren-
dre certaines mesures de protection néces-
saires :
I " Passer au crible toutes les naturalisations
qui, depuis 1932 et surtout depuis 1936, ont été
accordées chaque fois qu'elles étaient appuyées
par une organisation ou un député marxiste.
2° Chasser impitoyablement de France tous
les étrangers qui sont des militants politiques.
3° S'assurer que les étrangers que frappe un
arrêté d'expulsion ne demeurent pas en France
ou n'y rentrent pas quelques mois plus tard. Au
cas où ils reviendraient, les considérer comme des
espions et les frapper des peines les plus sévères.
4° Publier à L Officiel les noms des sénateurs,
députés, maires, etc,... sur la , recommandation
desquels des étrangers sont naturalisés.
5" Supprimer automatiquement la nationalité
française à tout étranger naturalisé de fraiche
date et qui aura été l'objet d'une condamnation
quelconque. Si l'étranger n'est pas naturalisé,
l'expulser aussitôt.
6° Tenir la main à ce qu'il ne se fonde pas
sur notre sol des prétendues lignes de défense dont
l'unique objet est de faciliter l'immigration et
d'empêcher le gouvernement de prendre les me-
sures de défense auxquelles les autres pays ont
dâ avoir recours.
Et cela nous amène à parler de ces
ligues.
0
On apprendra sans surprise que le Co-
mité de vigilance de l'alliance israélite in-
ternationale a accru considérablement ces
temps derniers son trésor de guerre. Son
activité se porte tout particulièrement sur
la FrtHtCif, qij il consiâ^e cofe dèf- -
nier bastion, le dernier refuge des juifs en
Europe.
II s'agit à tout prix d'empêcher le déve-
loppement et l'extension de l'antisémitisme
qui se manifeste depuis quelque temps en
France et que des attentats comme celui
de l'ambassade d'Allemagne ne peuvent
qu'accentuer.
Les juifs américains ont con-
tribué à cet effort tout spécial par
le récent envoi de trois millions de
dollars, soit 110 millions de
francs environ.
A Paris, un conseil d'administration est
chargé de gérer ces fonds. Il est diri-
gé par l'ancien chef d'une grande banque
israélite, assisté de l'administrateur d'un
périodique prosoviétique et du directeur
d'une agence financière.
Ce consortium prend des intérêts dans
les journaux et les aide en cas de diffi-
cultés. Récemment, il a assuré les échéan-
ces de fin de mois d'un journal qui se dit
national, et il en a acheté un autre qui a,
d 'aîlleurs, l habitude de se vendre. Souvent
nos lecteurs nous écrivent pour nous de-
mander : « Comment vit tel ou tel jour-
nal qui n 'a ni tirage, ni publicité commer-
ciale ? » Voilà l'explication. Qu'on n'ou-
blie pas que le robinet tchécoslovaque et
le robinet roumain sont fermés.
Il arrive à ce consortium de louer la
page d'un grand journal, de négocier dans
un autre la publication d'un article. Des
hommes politiques, parfois des ministres,
conduisent ces tractations, ce qui met à
leur dévotion les journaux qu'ils ont fait
renflouer.
Le même effort s'accomplit à Londres.
0
L'achat de journaux est actuellement
une mesure défensive, de même que le
soutien de tel homme politique est un acte
de self-protection, mais le danger est le
même des deux côtés.
Une fois les journaux entre les mains
du consortium, ils serviront automatique-
ment à une politique offensive. La lutte
contre Hitler, symbole du racisme, sera
bientôt considérée comme le meilleur moyen
de lutter contre l'antisémitisme. De même,
on ne saurait séparer les conceptions finan-
cières des conceptions de politique étran-
gère de tel ministre. L'homme que sert le
consortium au point de vue > financier le
servira par son bellicisme,
Les Juifs qui, ^pendant la
guerre, se sont battus pour la
France, qui ont été décorés sur
le champ de bataille, qui ont été j.
blessés, des hommes comme M. Edmon être
Bloch, ancien combattant mutilé, patri'
indiscutable, dont L'Action /rança/ent
mercredi dernier, citait l'exemple, ne elle a
vraient-ils pas mettre en garde leurs cof atti-
ligionnaires contre les dangers qu'entraînlt, et
raient pour eux certaines de leurs attitudes":
Trop d'Israélites, au nom de la mystique '*■
anti-hitlérienne, ont essayé d'entraîner la
France dans la guerre. Trop d'Israélites
ne protestent pas avec suffisamment d'éner-
gie contre l'immigration juive dont ils se-
ront les premiers à supporter les fâcheuses
conséquences. ""f" ^
Et que dire de journaux comme La Tri-
bune juive, qui recommandait aux jeunes,
le 6 mai dernier : « ^ne rupture définitive
avec l'idéologie de l 'assimilation, l'échelle
des valeurs du judaïsme devant seule ser-
vir de critérium ». Si nous comprenons
cette phrase, elle signifie : « Français par
commodité, mais juifs avant tout ».
Nous partageons l'opinion de L'Action
française, à savoir que ne peuvent être
considérés comme vraiment français que
les Juifs qui ne séparent ni en pensée ni
en action, comme l'a fait à la guerre
M. Edmond Bloch, leur sort de celui de
la France !
Que lisait-il ?
Il serait instructif de savoir quels jour-
naux lisait Herchel Grunszpan, le jeune
Juif qui a tué M. von Rath.
N'était-il pas lecteur de la feuille d'ex-
citation que publie un certain Lekah, dit
Bernard Lecache ?
Lire :
Page 2: Les deux derniers jours de
Lyautey au Maroc, par Charles
REIBEL.
Page 4: Huit jours en Espagne natio-
nale, par Pierre Taittinger.
Page 7 : Il y a quinze ans, Hitler
échouait..., par Bertrand DE Jou-
VENEL.
Page 8: Où se trouvait Wych Street?
par Stacy Aumonier (texte fran-
çais de la Princesse SIXTE DE BOUR-
BON)..
Page 11: Le Parricide, par Henry
BORDEAUX, de l'Académie française.
Page 13: Lumières du Nord, par
Louis-Charles ROYER.
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