Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1887-05-10
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 mai 1887 10 mai 1887
Description : 1887/05/10 (Numéro 3846). 1887/05/10 (Numéro 3846).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k473940g
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/04/2011
DOlfêïfMÊ A;?T8Êë K*
f.Mïil.
ABONNEMENTS
Pauis et Trors mois. 5 fr Six mois, fr. Un an, i8 fr.
Direction 18, ru©
ELECTIONS MUNICIPALES DE PARIS
Encore un sinistre mar/iiW!
Elle comptera parmi les amiées désas-
treuses, l'année ?87*, (quoiqu'elle n'ait
encore qne quelques moil Coups de vent
ur coups de vent Et comme si Côiï'éUit
pas assez de lu nattrr,é, il.yj
a feu des collisions terribles ou c'est
le cas daafe le naufrage de la « Victoria
échouages 3ur des récifs.
Je ne crois pas exagérerea disant que
depuis moins de trois mois on a signalé
plus d'une centaine de naufrages ayant,
entraîné, la. perte du. la mer'
d'un grand ïiomLre de passagers, <>f
neparlepàS de touti-s p.f- petit*»* laitues;
de pécheurs, i>,n quelquei hum-
mes seulement, quv, ia mer englouties!
Que de victimes ont été routées dans le
froid linceul des flots!
devant
malheuEs aussi (jutHo a-dintratioii vous!
saisit quand on .songe ces braves gens
qui ont pour métier d'aller porter æcours
aux naufragés, de les disputer à l'océan,
de les ramener dttMvîrê qui conte au ri-
vag« ou est le salut.
Une faut jamais manquer l'occasioa de
rendre h&mmage à ces «. loups de mer
tannés et basanés qui risquent leur vie
pour aàuiven «elle dps autres,
demain, mercredi 11 mai, que ta Société
ccntrate de sauvetage des naufragés tien-
dra «a «éance générale annuelle et pro-
cédera à la distribution de ses récqm:
penses.
Quand un naufrâm "Tëu" ap
danois
de sauvetage do tel qu tel port sont sortis
pour aller raide., du navire en détresse.
Ék Bîéni ce sont céttsidé l«f
les ma-
rins qui les nionleny-o.pt les généreux hé-
ros dont
TSSHHBBRt
Héros obscurs qui font modestement
leur keaâgaev et queliB besogne Cer-
tes,
lions. encore faut-il -savoir lès faire
-olrsctirir-* ̃ rar^îr
con-.
nv.vn.
farmi ces bi'avcd, il eu est |nî, de père
eu fils, sont sauveteur* on citait derniè-
qjiiniè ans, cowipfe ù son ao
toi cent^uai-aiiUi sauvetage».
En 1886, le personnel de la ^aeiêljé èen-,
traie de sauvetage a sauvé personnel
et i*-) navires. i
Voilà, me semble-t-il. des cjiiflres élo-
quents."
Aussi peut-on, dire que! cette Société.
QSBtrale.iie sauvetage qui, Eu premier
deux ans d'esàstencë,
merveilleuse. Pendant ce lapa de-temps.)
cJlo a établi 70- stations de con Is 'de sau-
vetage et plus de 400 poste de porte-
aniarres. Elit» sauvé Personnes,
trois mille '-neuf cent quatre-' inyï-sewe,-
re^fellô â dépensé' po}ir .cala ^.(SW.T'èà
francs: jï ̃'̃•'
Et lgcSfficiôtô ne "8*arrète pa| date son
(M^vre. •• ̃̃-•
lx>ât de sa ta-
fftesiJEes déjîan-
•>̃.̃̃
JfEAJV LK BLANC ̃̃.̃̃̃
vous aver, tremble pour moi daiaanda
rri'^eau pondit Aatlri'-e..le voL3 que
voilà-
Blanc avee
un rire amer. ',¡'
]
ici demain.-
Vous ne craignez rien de la poUçei
Vous allez' voyager 7
'"̃– Je* vous ai dit que mou p»^e vous reee-
t^iwut à moi
je'vous prie dè-yppir.
A)a
'pointe n'échappa pas à Jean
le Blanc.
la jauu<3 fille pour s'en con-
Erîô tUaït rougissante il y avait 4«v la sup-
plication dans ses. yeux. -Elle mit pour la se-
te
tfinspàs'cômme la Jéraière fois, sans savoir
comment nous appaler. Vous, c'est.?
Jean le Blanc
Le 1&NH9 de nom I lit-elle avec une ado-
̃̃! i-
sives he ^?ont pas ce qu'elles defraiehff
être, qu'elles en sont loin même.
Nais cela coûte cher et l'on n'a pas tou-
jours -tout l'argent qu'il faudrait pour bien'
i faire, m -me pour miaux faire. Qa^degé-
dVsaiiVftuge n'a-t-elle pas éveillées?
L'iliuritte amiml Cour4et. lui légua, avaat Jt
de, mourir', safi écou^aii'es" -fl* mariu. M.
| Prospor,.Cijç.q«el,. ancien
1 de mourir, d'une wmme de dix mille
feancs. Et voilà uti' 'brave homme, u.
Emile Robin. qui
cent mille francs, A charge par elle «en!
consaci*er le revenu antrael au payétriènt
d'une indemnité de vingt franc.4-.ft chàq*»e
des cauo-
Il faudrait que les stations de secours
pussent 4tre mnlttl^iées et qu'il n'y eàt
plus un seul point de nos cûtes d'oft, à lS"
nouvelle d'un sinistre maritime, on ne
verrait sortir, fendant les values,- le ca-
not de la Société centrale de sauvetage.
;"̃ ;̃:
S'iuiagino-t-Qn. la joie des naufragés
quand,, soudain, ils voient arriver v*rs
^eux l'enlbarcation qui
Tout à t heure, ils étaient, éésespérés;
maintenant, c'est le salut 1,
Aussi les Anglais ont-ils donné 1-e nom
de « lile-boat » au canot, de s^uvetagg,
ce qui signifie batea» do vie
On a pu avoir une idée de ce que pou-
de ce paquebot turent recueillis par les
marias du canot de sauvetage de Sànit-
Valéry^en-Cattx. Il faut refaire le récit de
i^B- Comité de la Société de *Éj(NHH|fô>
prûveuu aussitôb.. «s réunit; ua|^p.eq>e,
de treize injniéStia-
fement cT le canot, arr' instant,
coj-ftms .Ufte (lèclri :et,
brisaab, gagntt la haute
mer. •' :<}$
1 n-s'à^îs'sait pour lei,«anot SaùViîur de
étaient prestiiie invi^bles. ]
J- Mais les mallieu^us naufragés veil-
( latent! et Tuu d'eux; au
coque du cauot de sauvetage alors, il-
̃agna Son mouchoir en criant « îfurrah
pour les sauveteurs >
Les sauveteurs! 4 ces mots, les mal-
heureux qatallaient périr, car, paralysés
même plus diriger llurs frêles embarca-
tions, –à ces mots, |os malheureux dres-
lft^te. Et, tcàts .retrouvèrent 'des
fjùrce^ pour feur tour « Hurrahl
pour lèa sauveteura l>
Pendant' et temps? eux. les rades ma-
rins, ils accostaient l|s'p£tites'barques de
et pre|aiottt ù leur boïà les
saurait trop
admirer de tels laits
C'est lu que l'hQnftne, parait vraiment
grand! Il aifoonta l'iïpjnensité de la mer
sans 'êflroi, sans regret. T)erriérp, 11 y a
rablfl espièglerie. Moi, c'est moins • original,
je m'appuie Andrée Oescftfffnps, pour vous
et pour vofis attendre, ajouta-t-ello
avec une petite moue pleine de reproches.
Vous savez l'adresse. A bientôt.
Jeaa-le'Blanc 'no répondit pas;
Il la regarda monter en voiture avec sa
à laquelle elle donnait dçs
explicatiofts'iur sa rencontre. Il la vit dispa-
raître et s'aperçut, avec crainte, qu'il éprou-
vait titi regret.
Oitte scoae se passait aux Châmps-Ëïj-
sées. '̃
te Jour, sans savoir comment" çel«
s'était fait' il lui arriva plus d'une rois' $&*&
retrouver »uX'C1iamp«-r;iys^es,'à riieutft'tW
il y avait rencontré la n'est
pas gour Py trouver, se disait-iî, en hmou-
reux qui cherche eseuier sa folie-, puisque
ta n'autaH qu'à aller chez elle, ce que ïom-
mandeïait, d'aillour*, la, la plus
éiétni«ntateo? S'il s'était plus sériensement
interrogé, il eût oté bien embarrassé de
trouver-* ne., t^paaso à la question. Lie îia-
sard faisait qu'il t'y rencontrait tout de
mémo. Seulement, comme Il appartenait à
nette race assex fréquente ti"amonreux qua
1 amour rend sauvages, au lieu d'aller fran-.
clienient à elle, il se dissimulait, la coàtem-
plait de loin, 4erwèr« un arbre ou une bou^
tique, et quand il ne la voyait plus:. il ren*
Irait chea lui. furieux contre elle. qni ne lui
'avait rien fait, mais, justice à lui rendre,
plus furieux encore poutre lnï-m(?me.
,lè est temps de le dire, les inquiétudes de;
Jean la lilaac étaient partagées par Andrte
Ce n'est jamais «n vaia qu'une jeune fille
j ,i m
f une mère, une
c'est peut-être la mort* N'importe on va, j
et souvent c'e*fc- l'océtai qui
l'océaa qui doif rendre la proie suri la-
quelle il comptait déjà, qui doit,rendre''les
allait rejeter les.
là est le plus imputant. On parte paiijois
dacowrage des dompteurs tfe îa\ivesi Slais
que dire'du courage da ces dôâ)"ptjeucs de
apptaediryil n'y u ph s une
exciter;iioa. c'est le sÛeuceiroKi. Vépou-
vnte; la nuit partois, l'orage, la pluie, le
ven*1emble;on xber
méchante, et en partant on né 'sait, p»s si
*sSauveH,j»nçtceJa..>;9ijHtigût.
Je reconnais, ûfe' mé-
̃ W«4i,d,ts,canots fipaqd, cha-
que alliée, la câ»tràlè tient ta
séance solonuelle aprèa-demaio^ ces ac-
Et comme on a raison de dire q1)PÏ! "y a1
une cotttegioTi Nubien :;je volsfaveti plai-
sir que les exemples proliteat car le nom-
bre des Sociétés de sauvetage augmente
notablement!
Ce 'n'est pas sur mer
sur Les rivières; c'est sur terre que ces
Sociétés p,ortent leur action.
H y a GhauDJ', on ré-
compensait une brave femme, une baie-
I lière, Mmeliorneilte, C'est ta- Société de
sauvetage de: l'Aisne ({ni donnait la ré-
ou, va voir
Mme (Jorneille vesaH d'accoucher, et
l'on fêtait le baptême de son eufa;ut,à terre,
E^e, sou^ranfo encore, était restée abord
iJij. (îïftieaii. Soudain, les cris r «Au se-
cours » se font entendre.
monte
stirle pont du bateau, se jette dans •«*-<
qu'elle vient'de sauver.
beîïe
ruction, qui ;ë tait presque une action in-
|-sens;é€r7
ciété de sauvetage « Sauver on pjêrir l
Oui, sauver ou périr
rtrl'hutuailité.
On parle|souv€ttt de guerres ^npitoya-
Dans le"danger, tes nationalités dîspa-
missent: up. navire- est en détresse, des
passagers tes sauve-
teurs ûé Tqgàrtfé ftt pas au pavillon et ils
yjqot porte iï se cours à
rivent et oiiqulils aillent ̃
«•
Dans la diséours qu'il a prononcé avan.t-b.ier
au Hlvïe, M.âGohlet a fait allusion aux derniers
évetiamonts ?\X ne. pouvait en être autrement.
71. Goulet a déclara a\>ec fierté que le pays et
te gouverneirçent fiaient sortis Uouraus«rT>ent et
honorab^einsfct de l'incident de Pagny.
L'opinion |ut>liquo, par sa sagesse, sa con-
fiance et a été, au moment clique,
le meilieBï sàutieii du goevernemaat, et si. âo-
bietlul a rctiflu un juste "hommage.
VS'oas vouiofts la paijc, mais 1» paix
flère, saus cotnprpjaij ni dishonneuc.
Comme l'audit M. Goblet, si jamais peuple a
pu soiibaïter'li guerre, ce n' t)-a-, m-i peuple
rencontre un jeunto honinie dans les conùi-
tk pins insensible, ceflo dont rimajp»-
tion serait -la-plus revèclie, îpe n^queràit
pas d'en arder quelque soûveûir.'
s.enffr Andrée nescljamps, qmnd nous au-
rons dit qu'elle avait l'esprit très vif et l'.l.no
très tendre; qa'eHa était dp ces enfants
qui gardent l'empreinte d'une -émotion com-
me la cire molle celte d'un cachet, et que.
jusqu'à présent, son coeur vierge, n'avait
pas sounçoiiné.Fairtour, ,r ,t
Cette impression, elle la traduisit en un
style si imag$ à son père, que ce dernier
n'eut plus qu'une idfç vdif le sauveur, pour
le rémarriur d'abord, et pour'se rendre
compte de oe que pouvait ètre ,c« héroa qui
Le sauveur, il ne put pas îô trouver. An-
'itiëe en inconsolable et son en-
nui se traduisait si souvent que AI., bes-
champi commença de craindra plus. sérieu-
'semem. t"n sojf.nârée, rehtra ciitz «Ile
.plus étour&mect crus d'habitude. EUa était
àgitre, nerveuse. Tsîle Jeta
une chaise, son chapeau sur une autre, et
comme Son pffcpar^issajt.elle courut au-de-
vant de lui eu s'fîcrisnt bîtîlé-pourpoiat
^&iellai^!
^MS^ a«..°??,
ïi te donne ma' juiiole d'hooneur qua je
ne sais pas ;s'11 9'agit du aoieil eu du diable.
Mon sauveur !•
cieux de consacrer tout ce qu'il a d'activité et
de forée fonder tléSniti vement «ta am frîtorc
continuellement le régime qu H poursuit 4apuis
sf toagtemps de sas voeux, ctslui d'un déinoora-
♦te se la
travail et la liberté. j. ̃
il. Cob!ef, M. Loc^roy, psrlant de l'Ex-
position dîi Havre, ipil,'est faîte, et d« l'ErOositior»
mées où la fonte, le fer .et l'acier se courbent
en galeries loimenses pour abriter les produits
des deux mondes, ces imitation? adressées à
toutes les nations- pour o&nconrir S 'u'nn
veux *U |iUg^r«ment jpôitfpwttetnaTouloir
Mils si là l'fatice.iui'ieut âs la guerre. si elle
a besoin 4» la paix, elîeu aussi la ferai* réso-
lution de ne lui riende son hopaeur, r- ,rr;
LES RÉFORMES RADICALES
Pouwmoi tous les Mtntstres hésitent -IJs se
mettra la tô(u des paclUam des réformes ?
Ils auraient le paya avec eua.
ii. Goblet. dans sari discours du Havre, par-
lant des difficultés budgétaires, Il -dit
Où donc trouver les eeonomirs considéra-
bles qui sont nécessaires à. )'<5quflib£$ du Budgat,
à nas insti-
tntions des réformes radicales? >
£il lrteu jèOQrluiol le des. Finances
n'enlré-t-H pai avec rSsototion 4aas la voie .tes
reformes.'
Le paya exige deui ohoses un Budget en équi-
libre et pas d'augmentation ni de création d'im-
Pour arriver à cçla^U n'y a de pe^jJWe que la
transformation do notre système financier. On
ne l'a pas ençorâ tenté. Il fanera y arri%%n.
LE VOTE D'HIER
Le temps a daigné se montrer bon prince vis-
1-vis du Suffrage uuivemU la journée d'hier a
été fort botte. • ̃•̃•̃r-chi^
Dès huit heures, a en lieu. dans les quatre-
vingts quartiers de Paris, l'ouverture du scrutin
pont te renouvellement du conseil municipal.
Les formalités d'usage pour la constitution
des bureaux- n'est- pas présenté de trop grandes
difficultés radralntîtratidn municipale s^tait,
d'ailleurs, assnré d'avance le personnel nces-
saira pour v»ill«r à leur
Les groupes eè fermaient, nombreux, aux
'h(tt^ylillii""t' vote.
Il y a eu fort peu d'.i)*tenttoaa-«4a population
pifisisOBe
rte, it.a'y a eii aucune faute à déplorer les
électeurs ont chaudement di6cuté, mais pas une
ffis où n'a assisté à des stènes regfettables.
kDans la quartier Sâfnt-G«oès«., un candidat
qui avait, sans doute, voulu recueillir l'héritage
dt! pètes Gagne et Beftron.' s'^taii distingué par
ufhe affiche posée au dernier momoat. Go cmdt-
t formulait eu quelques mots son' programme.
«nues de sons, disait-Il; je profère, ceux.
«'
|Dans iss ijurcaui du 'vote da beaucoup de
rtiers de,puis.il y airait foule au moment
ah dépouillement du scrutin. La ptoclumation
*âtêsultatBét»it irapatiemment atterrtlae. Quand
1 victoire restait au camlidat républicain radj-
l, de? cris répétés do « Vive la JB.ip^i)}lgue:l »
I En somme»- .suivant sou habitude, Paris a
exercé »on droit électoral avec ta plus grande
s§ gesse et la plus grande dignité.'
'Le scrutin a été fermé a sir heures, et on a
commencé aussitôt {s dèpouillctnènt.
htcAgn. rimpbrtanoe di» l* y .avait de
d|iu aciilq tabJea,
j'Au far et mesure qua les résultats des sec-
tlKis btaiênt connus, ces résultats étaient trans-
nits Préfèctnre de la Scîne, place du Car-
riusejfoù était le, travail do reetnse-
nfcnt .général.
:rtf:i:e 'luarUï-r 'i::a :̃ cenn: le ri^iiltit to-
tj -r-JV^us ayon3 ctusû euïemble.
Qu'a$i-ce qu'il t'a dit ?
a– Il j'appelle Jean
le Blanc.
̃ t-' tei ae a«is pas, mais je trouve c» nooi-
là très joli. C'est pas comme tout le monde,
veau; me voir
;{fu le penses.
Il t .une façon d'esquiver les çneêtlons.
peut-être Ba* sa présen-
Lui! on voit bien que tu' ne .le connais
In prince qui défend des barricades
z,rt!ftsm'e*tvu,ça/
Où, donc'
• bans t'histoire.
Ouelle histoire
Celle d'Henri IV.
Mai* nous ne vivons plus à cette épo-
''̃ tt raison que tu donnes est naaqvalse.
Il ne vient pas parce qu'il a seâ raison? pour
ae pas venir.
'&*• J» h» éa& pin âan« ceia
Qu'est-ce que tti ferais?
Ce que je ferais ï .Je lui dirais qu'il est
trfcs mai de saifter la vie à une jeune fille,
dflùtf offrir la bras, de traverser tout Paria
avec elle, de. la reconduira jnaqu'à fa partit
et de la planter là comme si on ne voulait
même pas de ses remerciements. Voilà ce
lui dirais, et nous venions s'il y met-
U,
M en était transmis » l'Ho'teMe-Viiïe, où 6e
trowralt instiîlêurî bureau spécial.
LA étaient connus d'un seul i.
la pirblirfté, les résultats pM «ju^rtior.
Les premiers résultats des q>jart!i>rs du contre
da et S' arrondissements,
ont été connus, vers neuf houros etlas7
ParIs a bien voté il a vaillamment garda
les positions çontnrBcs, ,t..(
l.e Conseil municipal aura mie majorité
républieaino radical*.
Tous les conseillers, sortants qui avaient
défendu les droits de Paris ont été réélue ou
le seront au second tour de* scrutin.
Voilà comment Paris répond à colis qni
veulent attenter à *«s droits et le tenir en tu-
telle il leur défaite.
En somme, nousjë
|Il importe d'ajouter que tous les opportu-
nistes s'étaient,, dans leur programme, dé-
clan: en faxeur des Ebertés maiïieipales.
Ainsi, dans le premier arrondfssement,
M. Kèty, qui est un opportuniste, mouroux, qui en est un autre, se disent, sur
radfcttf »,-
Esprit une façon plus netta d'avouer que
Paris n'accorde ses voix :![ l'exception de
quelques .ranea q««*tiei»i, qui font tache
qu'aux défenseurs des droits municipaux,
aux partisans de? réformes, aux lwnnnes
dévoués 5 1a cause dé là liberté de la grand©
cité républicaine? .»,
PREMIER ARROND1SSEMENT
Quartier
inscrits: 2.1uâi- Votants: 1.5ïJ
-CiO voir
Jitul
OtpBUN,, réactionnaire. M9
ji.'vii il .IJ y a faitn»tt«rKc.
inscrits tî.CK) Vèt»aJs; 4>3û6 <
MM«Wuo(jt,.jépubticain.i.j. 1.421 TOiX
LAUiuaciui, opportualstE, c. s.,
DtKtx, 8fl>
Divers. ̃:ijtmjjjBmf
II > a l.sliollaf. 'SSSHS.
ijuui in.r du
JAMr Olivier, républicain M& vôii
^lc/-M,'bpportoniste,
ci '0 ?-tjr.*iafiîwwe!f
Quartier
inscrUs^: S.288' Votants iVbîQ
MM. radical.a 5<>? TOix
es. 93ÎJ
M. Vespaty* est Élu.
DEUXIÈME ARRONDISSEMENT
Inscrits s 2. Î35;^ Votants ci-i635
MM.CoaaEr,rtpui>lioain>railical,'c.8.' ^î^oit
De Lassos, réactionnaire.»; Mi
Divers. 63
M. Cas»** «"it fin.
Quartier Boune*f(owetttt
Inscrits
MMi SIhsurscii, réprib. radie., ci 9.. TOlx
Bpijdsac, républicain 4U9
tfcsvr.c-Ri'féactiohnàire. 609
Oiverî.̃ 24
H. Mesureur est élu.
Inscrits 3.940;- Votants
532
Fer«è, rêactictenqlrp. 513
Divers. 41-
« çtnlfnlûr
disais qail|iouvait sa. faifa «aw e* fûM Les amants, a dit sont jamais
las de jaser. Ils causent mémo quand ils ne
sont pas ensemble: Andrée y mettait une
animation, unô i'olùbii!ti5, auxquelles un œil
moins visitant que celui d'un père eût bLon
vite deviné que la, reconnaissance nQ la fàt-
sait pas seule agir. M- neschampa se rappro-
cha d'elle et d'un ton po.se
AU ça, dis donc. madanîois'efte.Jjaiifé«,
il me,semirlB que ce jeujw, homme vous
préoccupe joUmeftt? ̃̃»̃*
Moi fit Andrée pjhs rouge qu'une ce-*
rise'. ̃•,
Voua en causfiîavec utia précipitation.
-*Maii non. je t'as s«re..♦ ^c'eiet toi qui
t'imagines de pareilles c.hvmss. Je M Suis
tris reconnaissante de ce qu:il a fait pour
moi. si tu atuux mon avis s«r ««personne,
je le trouve très bien. Voilà tout. Ça
ne va pas pius loin. îîainlenafit, papa, si
tn SB des raisons d'en ♦ouîofr a «ai: jeune
homme, dis-le-moi, jo ne t'en parlerai plus.
Seulement, ce sera dt l'iDtîralituda de ta
part, voilà tout.
Qui te parle de cela?
Maïs toi, "avec tes observations et tes re.
reproches,
Où vois-ta que je t'adresse des r«Mo-
(Amtwre.) GBoacoa ÎRmXm
f.Mïil.
ABONNEMENTS
Pauis et Trors mois. 5 fr Six mois, fr. Un an, i8 fr.
Direction 18, ru©
ELECTIONS MUNICIPALES DE PARIS
Encore un sinistre mar/iiW!
Elle comptera parmi les amiées désas-
treuses, l'année ?87*, (quoiqu'elle n'ait
encore qne quelques moil Coups de vent
ur coups de vent Et comme si Côiï'éUit
pas assez de lu nattrr,é, il.yj
a feu des collisions terribles ou c'est
le cas daafe le naufrage de la « Victoria
échouages 3ur des récifs.
Je ne crois pas exagérerea disant que
depuis moins de trois mois on a signalé
plus d'une centaine de naufrages ayant,
entraîné, la. perte du. la mer'
d'un grand ïiomLre de passagers, <>f
neparlepàS de touti-s p.f- petit*»* laitues;
de pécheurs, i>,n quelquei hum-
mes seulement, quv, ia mer englouties!
Que de victimes ont été routées dans le
froid linceul des flots!
devant
malheuEs aussi (jutHo a-dintratioii vous!
saisit quand on .songe ces braves gens
qui ont pour métier d'aller porter æcours
aux naufragés, de les disputer à l'océan,
de les ramener dttMvîrê qui conte au ri-
vag« ou est le salut.
Une faut jamais manquer l'occasioa de
rendre h&mmage à ces «. loups de mer
tannés et basanés qui risquent leur vie
pour aàuiven «elle dps autres,
demain, mercredi 11 mai, que ta Société
ccntrate de sauvetage des naufragés tien-
dra «a «éance générale annuelle et pro-
cédera à la distribution de ses récqm:
penses.
Quand un naufrâm "Tëu" ap
danois
de sauvetage do tel qu tel port sont sortis
pour aller raide., du navire en détresse.
Ék Bîéni ce sont céttsidé l«f
les ma-
rins qui les nionleny-o.pt les généreux hé-
ros dont
TSSHHBBRt
Héros obscurs qui font modestement
leur keaâgaev et queliB besogne Cer-
tes,
lions. encore faut-il -savoir lès faire
-olrsctirir-* ̃ rar^îr
con-.
nv.vn.
farmi ces bi'avcd, il eu est |nî, de père
eu fils, sont sauveteur* on citait derniè-
qjiiniè ans, cowipfe ù son ao
toi cent^uai-aiiUi sauvetage».
En 1886, le personnel de la ^aeiêljé èen-,
traie de sauvetage a sauvé personnel
et i*-) navires. i
Voilà, me semble-t-il. des cjiiflres élo-
quents."
Aussi peut-on, dire que! cette Société.
QSBtrale.iie sauvetage qui, Eu premier
deux ans d'esàstencë,
merveilleuse. Pendant ce lapa de-temps.)
cJlo a établi 70- stations de con Is 'de sau-
vetage et plus de 400 poste de porte-
aniarres. Elit» sauvé Personnes,
trois mille '-neuf cent quatre-' inyï-sewe,-
re^fellô â dépensé' po}ir .cala ^.(SW.T'èà
francs: jï ̃'̃•'
Et lgcSfficiôtô ne "8*arrète pa| date son
(M^vre. •• ̃̃-•
lx>ât de sa ta-
fftesiJEes déjîan-
•>̃.̃̃
JfEAJV LK BLANC ̃̃.̃̃̃
vous aver, tremble pour moi daiaanda
rri'^eau pondit Aatlri'-e..le voL3 que
voilà-
Blanc avee
un rire amer. ',¡'
]
ici demain.-
Vous ne craignez rien de la poUçei
Vous allez' voyager 7
'"̃– Je* vous ai dit que mou p»^e vous reee-
t^iwut à moi
je'vous prie dè-yppir.
A)a
'pointe n'échappa pas à Jean
le Blanc.
la jauu<3 fille pour s'en con-
Erîô tUaït rougissante il y avait 4«v la sup-
plication dans ses. yeux. -Elle mit pour la se-
te
tfinspàs'cômme la Jéraière fois, sans savoir
comment nous appaler. Vous, c'est.?
Jean le Blanc
Le 1&NH9 de nom I lit-elle avec une ado-
̃̃! i-
sives he ^?ont pas ce qu'elles defraiehff
être, qu'elles en sont loin même.
Nais cela coûte cher et l'on n'a pas tou-
jours -tout l'argent qu'il faudrait pour bien'
i faire, m -me pour miaux faire. Qa^degé-
dVsaiiVftuge n'a-t-elle pas éveillées?
L'iliuritte amiml Cour4et. lui légua, avaat Jt
de, mourir', safi écou^aii'es" -fl* mariu. M.
| Prospor,.Cijç.q«el,. ancien
1 de mourir, d'une wmme de dix mille
feancs. Et voilà uti' 'brave homme, u.
Emile Robin. qui
cent mille francs, A charge par elle «en!
consaci*er le revenu antrael au payétriènt
d'une indemnité de vingt franc.4-.ft chàq*»e
des cauo-
Il faudrait que les stations de secours
pussent 4tre mnlttl^iées et qu'il n'y eàt
plus un seul point de nos cûtes d'oft, à lS"
nouvelle d'un sinistre maritime, on ne
verrait sortir, fendant les values,- le ca-
not de la Société centrale de sauvetage.
;"̃ ;̃:
S'iuiagino-t-Qn. la joie des naufragés
quand,, soudain, ils voient arriver v*rs
^eux l'enlbarcation qui
Tout à t heure, ils étaient, éésespérés;
maintenant, c'est le salut 1,
Aussi les Anglais ont-ils donné 1-e nom
de « lile-boat » au canot, de s^uvetagg,
ce qui signifie batea» do vie
On a pu avoir une idée de ce que pou-
de ce paquebot turent recueillis par les
marias du canot de sauvetage de Sànit-
Valéry^en-Cattx. Il faut refaire le récit de
i^B- Comité de la Société de *Éj(NHH|fô>
prûveuu aussitôb.. «s réunit; ua|^p.eq>e,
de treize injniéStia-
fement cT le canot, arr' instant,
coj-ftms .Ufte (lèclri :et,
brisaab, gagntt la haute
mer. •' :<}$
1 n-s'à^îs'sait pour lei,«anot SaùViîur de
étaient prestiiie invi^bles. ]
J- Mais les mallieu^us naufragés veil-
( latent! et Tuu d'eux; au
coque du cauot de sauvetage alors, il-
̃agna Son mouchoir en criant « îfurrah
pour les sauveteurs >
Les sauveteurs! 4 ces mots, les mal-
heureux qatallaient périr, car, paralysés
même plus diriger llurs frêles embarca-
tions, –à ces mots, |os malheureux dres-
lft^te. Et, tcàts .retrouvèrent 'des
fjùrce^ pour feur tour « Hurrahl
pour lèa sauveteura l>
Pendant' et temps? eux. les rades ma-
rins, ils accostaient l|s'p£tites'barques de
et pre|aiottt ù leur boïà les
saurait trop
admirer de tels laits
C'est lu que l'hQnftne, parait vraiment
grand! Il aifoonta l'iïpjnensité de la mer
sans 'êflroi, sans regret. T)erriérp, 11 y a
rablfl espièglerie. Moi, c'est moins • original,
je m'appuie Andrée Oescftfffnps, pour vous
et pour vofis attendre, ajouta-t-ello
avec une petite moue pleine de reproches.
Vous savez l'adresse. A bientôt.
Jeaa-le'Blanc 'no répondit pas;
Il la regarda monter en voiture avec sa
à laquelle elle donnait dçs
explicatiofts'iur sa rencontre. Il la vit dispa-
raître et s'aperçut, avec crainte, qu'il éprou-
vait titi regret.
Oitte scoae se passait aux Châmps-Ëïj-
sées. '̃
te Jour, sans savoir comment" çel«
s'était fait' il lui arriva plus d'une rois' $&*&
retrouver »uX'C1iamp«-r;iys^es,'à riieutft'tW
il y avait rencontré la n'est
pas gour Py trouver, se disait-iî, en hmou-
reux qui cherche eseuier sa folie-, puisque
ta n'autaH qu'à aller chez elle, ce que ïom-
mandeïait, d'aillour*, la, la plus
éiétni«ntateo? S'il s'était plus sériensement
interrogé, il eût oté bien embarrassé de
trouver-* ne., t^paaso à la question. Lie îia-
sard faisait qu'il t'y rencontrait tout de
mémo. Seulement, comme Il appartenait à
nette race assex fréquente ti"amonreux qua
1 amour rend sauvages, au lieu d'aller fran-.
clienient à elle, il se dissimulait, la coàtem-
plait de loin, 4erwèr« un arbre ou une bou^
tique, et quand il ne la voyait plus:. il ren*
Irait chea lui. furieux contre elle. qni ne lui
'avait rien fait, mais, justice à lui rendre,
plus furieux encore poutre lnï-m(?me.
,lè est temps de le dire, les inquiétudes de;
Jean la lilaac étaient partagées par Andrte
Ce n'est jamais «n vaia qu'une jeune fille
j ,i m
f une mère, une
c'est peut-être la mort* N'importe on va, j
et souvent c'e*fc- l'océtai qui
l'océaa qui doif rendre la proie suri la-
quelle il comptait déjà, qui doit,rendre''les
allait rejeter les.
là est le plus imputant. On parte paiijois
dacowrage des dompteurs tfe îa\ivesi Slais
que dire'du courage da ces dôâ)"ptjeucs de
apptaediryil n'y u ph s une
exciter;iioa. c'est le sÛeuceiroKi. Vépou-
vnte; la nuit partois, l'orage, la pluie, le
ven*1emble;on xber
méchante, et en partant on né 'sait, p»s si
*sSauveH,j»nçtceJa..>;9ijHtigût.
Je reconnais, ûfe' mé-
̃ W«4i,d,ts,canots fipaqd, cha-
que alliée, la câ»tràlè tient ta
séance solonuelle aprèa-demaio^ ces ac-
Et comme on a raison de dire q1)PÏ! "y a1
une cotttegioTi Nubien :;je volsfaveti plai-
sir que les exemples proliteat car le nom-
bre des Sociétés de sauvetage augmente
notablement!
Ce 'n'est pas sur mer
sur Les rivières; c'est sur terre que ces
Sociétés p,ortent leur action.
H y a GhauDJ', on ré-
compensait une brave femme, une baie-
I lière, Mmeliorneilte, C'est ta- Société de
sauvetage de: l'Aisne ({ni donnait la ré-
ou, va voir
Mme (Jorneille vesaH d'accoucher, et
l'on fêtait le baptême de son eufa;ut,à terre,
E^e, sou^ranfo encore, était restée abord
iJij. (îïftieaii. Soudain, les cris r «Au se-
cours » se font entendre.
monte
stirle pont du bateau, se jette dans •«*-<
qu'elle vient'de sauver.
beîïe
ruction, qui ;ë tait presque une action in-
|-sens;é€r7
ciété de sauvetage « Sauver on pjêrir l
Oui, sauver ou périr
rtrl'hutuailité.
On parle|souv€ttt de guerres ^npitoya-
Dans le"danger, tes nationalités dîspa-
missent: up. navire- est en détresse, des
passagers tes sauve-
teurs ûé Tqgàrtfé ftt pas au pavillon et ils
yjqot porte iï se cours à
rivent et oiiqulils aillent ̃
«•
Dans la diséours qu'il a prononcé avan.t-b.ier
au Hlvïe, M.âGohlet a fait allusion aux derniers
évetiamonts ?\X ne. pouvait en être autrement.
71. Goulet a déclara a\>ec fierté que le pays et
te gouverneirçent fiaient sortis Uouraus«rT>ent et
honorab^einsfct de l'incident de Pagny.
L'opinion |ut>liquo, par sa sagesse, sa con-
fiance et a été, au moment clique,
le meilieBï sàutieii du goevernemaat, et si. âo-
bietlul a rctiflu un juste "hommage.
VS'oas vouiofts la paijc, mais 1» paix
flère, saus cotnprpjaij ni dishonneuc.
Comme l'audit M. Goblet, si jamais peuple a
pu soiibaïter'li guerre, ce n' t)-a-, m-i peuple
rencontre un jeunto honinie dans les conùi-
tk pins insensible, ceflo dont rimajp»-
tion serait -la-plus revèclie, îpe n^queràit
pas d'en arder quelque soûveûir.'
s.enffr Andrée nescljamps, qmnd nous au-
rons dit qu'elle avait l'esprit très vif et l'.l.no
très tendre; qa'eHa était dp ces enfants
qui gardent l'empreinte d'une -émotion com-
me la cire molle celte d'un cachet, et que.
jusqu'à présent, son coeur vierge, n'avait
pas sounçoiiné.Fairtour, ,r ,t
Cette impression, elle la traduisit en un
style si imag$ à son père, que ce dernier
n'eut plus qu'une idfç vdif le sauveur, pour
le rémarriur d'abord, et pour'se rendre
compte de oe que pouvait ètre ,c« héroa qui
Le sauveur, il ne put pas îô trouver. An-
'itiëe en inconsolable et son en-
nui se traduisait si souvent que AI., bes-
champi commença de craindra plus. sérieu-
'semem. t"n sojf.nârée, rehtra ciitz «Ile
.plus étour&mect crus d'habitude. EUa était
àgitre, nerveuse. Tsîle Jeta
une chaise, son chapeau sur une autre, et
comme Son pffcpar^issajt.elle courut au-de-
vant de lui eu s'fîcrisnt bîtîlé-pourpoiat
^&iellai^!
^MS^ a«..°??,
ïi te donne ma' juiiole d'hooneur qua je
ne sais pas ;s'11 9'agit du aoieil eu du diable.
Mon sauveur !•
cieux de consacrer tout ce qu'il a d'activité et
de forée fonder tléSniti vement «ta am frîtorc
continuellement le régime qu H poursuit 4apuis
sf toagtemps de sas voeux, ctslui d'un déinoora-
♦te se la
travail et la liberté. j. ̃
il. Cob!ef, M. Loc^roy, psrlant de l'Ex-
position dîi Havre, ipil,'est faîte, et d« l'ErOositior»
mées où la fonte, le fer .et l'acier se courbent
en galeries loimenses pour abriter les produits
des deux mondes, ces imitation? adressées à
toutes les nations- pour o&nconrir S 'u'nn
veux *U |iUg^r«ment jpôitfpwttetnaTouloir
Mils si là l'fatice.iui'ieut âs la guerre. si elle
a besoin 4» la paix, elîeu aussi la ferai* réso-
lution de ne lui rien
LES RÉFORMES RADICALES
Pouwmoi tous les Mtntstres hésitent -IJs se
mettra la tô(u des paclUam des réformes ?
Ils auraient le paya avec eua.
ii. Goblet. dans sari discours du Havre, par-
lant des difficultés budgétaires, Il -dit
Où donc trouver les eeonomirs considéra-
bles qui sont nécessaires à. )'<5quflib£$ du Budgat,
à nas insti-
tntions des réformes radicales? >
£il lrteu jèOQrluiol le des. Finances
n'enlré-t-H pai avec rSsototion 4aas la voie .tes
reformes.'
Le paya exige deui ohoses un Budget en équi-
libre et pas d'augmentation ni de création d'im-
Pour arriver à cçla^U n'y a de pe^jJWe que la
transformation do notre système financier. On
ne l'a pas ençorâ tenté. Il fanera y arri%%n.
LE VOTE D'HIER
Le temps a daigné se montrer bon prince vis-
1-vis du Suffrage uuivemU la journée d'hier a
été fort botte. • ̃•̃•̃r-chi^
Dès huit heures, a en lieu. dans les quatre-
vingts quartiers de Paris, l'ouverture du scrutin
pont te renouvellement du conseil municipal.
Les formalités d'usage pour la constitution
des bureaux- n'est- pas présenté de trop grandes
difficultés radralntîtratidn municipale s^tait,
d'ailleurs, assnré d'avance le personnel nces-
saira pour v»ill«r à leur
Les groupes eè fermaient, nombreux, aux
'h(tt^ylillii""t' vote.
Il y a eu fort peu d'.i)*tenttoaa-«4a population
pifisisOBe
rte, it.a'y a eii aucune faute à déplorer les
électeurs ont chaudement di6cuté, mais pas une
ffis où n'a assisté à des stènes regfettables.
kDans la quartier Sâfnt-G«oès«., un candidat
qui avait, sans doute, voulu recueillir l'héritage
dt! pètes Gagne et Beftron.' s'^taii distingué par
ufhe affiche posée au dernier momoat. Go cmdt-
t formulait eu quelques mots son' programme.
«nues de sons, disait-Il; je profère, ceux.
«'
|Dans iss ijurcaui du 'vote da beaucoup de
rtiers de,puis.il y airait foule au moment
ah dépouillement du scrutin. La ptoclumation
*âtêsultatBét»it irapatiemment atterrtlae. Quand
1 victoire restait au camlidat républicain radj-
l, de? cris répétés do « Vive la JB.ip^i)}lgue:l »
I En somme»- .suivant sou habitude, Paris a
exercé »on droit électoral avec ta plus grande
s§ gesse et la plus grande dignité.'
'Le scrutin a été fermé a sir heures, et on a
commencé aussitôt {s dèpouillctnènt.
htcAgn. rimpbrtanoe di» l* y .avait de
d|iu aciilq tabJea,
j'Au far et mesure qua les résultats des sec-
tlKis btaiênt connus, ces résultats étaient trans-
nits Préfèctnre de la Scîne, place du Car-
riusejfoù était le, travail do reetnse-
nfcnt .général.
:rtf:i:e 'luarUï-r 'i::a :̃ cenn: le ri^iiltit to-
tj -r-JV^us ayon3 ctusû euïemble.
Qu'a$i-ce qu'il t'a dit ?
a– Il j'appelle Jean
le Blanc.
̃ t-' tei ae a«is pas, mais je trouve c» nooi-
là très joli. C'est pas comme tout le monde,
veau; me voir
;{fu le penses.
Il t .une façon d'esquiver les çneêtlons.
peut-être Ba* sa présen-
Lui! on voit bien que tu' ne .le connais
In prince qui défend des barricades
z,rt!ftsm'e*tvu,ça/
Où, donc'
• bans t'histoire.
Ouelle histoire
Celle d'Henri IV.
Mai* nous ne vivons plus à cette épo-
''̃ tt raison que tu donnes est naaqvalse.
Il ne vient pas parce qu'il a seâ raison? pour
ae pas venir.
'&*• J» h» éa& pin âan« ceia
Qu'est-ce que tti ferais?
Ce que je ferais ï .Je lui dirais qu'il est
trfcs mai de saifter la vie à une jeune fille,
dflùtf offrir la bras, de traverser tout Paria
avec elle, de. la reconduira jnaqu'à fa partit
et de la planter là comme si on ne voulait
même pas de ses remerciements. Voilà ce
lui dirais, et nous venions s'il y met-
U,
M en était transmis » l'Ho'teMe-Viiïe, où 6e
trowralt instiîlêurî bureau spécial.
LA étaient connus d'un seul i.
la pirblirfté, les résultats pM «ju^rtior.
Les premiers résultats des q>jart!i>rs du contre
da et S' arrondissements,
ont été connus, vers neuf houros et
ParIs a bien voté il a vaillamment garda
les positions çontnrBcs, ,t..(
l.e Conseil municipal aura mie majorité
républieaino radical*.
Tous les conseillers, sortants qui avaient
défendu les droits de Paris ont été réélue ou
le seront au second tour de* scrutin.
Voilà comment Paris répond à colis qni
veulent attenter à *«s droits et le tenir en tu-
telle il leur défaite.
En somme, nousjë
|
nistes s'étaient,, dans leur programme, dé-
clan: en faxeur des Ebertés maiïieipales.
Ainsi, dans le premier arrondfssement,
M. Kèty, qui est un opportuniste,
radfcttf »,-
Esprit une façon plus netta d'avouer que
Paris n'accorde ses voix :![ l'exception de
quelques .ranea q««*tiei»i, qui font tache
qu'aux défenseurs des droits municipaux,
aux partisans de? réformes, aux lwnnnes
dévoués 5 1a cause dé là liberté de la grand©
cité républicaine? .»,
PREMIER ARROND1SSEMENT
Quartier
inscrits: 2.1uâi- Votants: 1.5ïJ
-CiO voir
Jitul
OtpBUN,, réactionnaire. M9
ji.'vii il .IJ y a faitn»tt«rKc.
inscrits tî.CK) Vèt»aJs; 4>3û6 <
MM«Wuo(jt,.jépubticain.i.j. 1.421 TOiX
LAUiuaciui, opportualstE, c. s.,
DtKtx, 8fl>
Divers. ̃:ijtmjjjBmf
II > a l.sliollaf. 'SSSHS.
ijuui in.r du
JAMr Olivier, républicain M& vôii
^lc/-M,'bpportoniste,
ci '0 ?-tjr.*iafiîwwe!f
Quartier
inscrUs^: S.288' Votants iVbîQ
MM. radical.a 5<>? TOix
es. 93ÎJ
M. Vespaty* est Élu.
DEUXIÈME ARRONDISSEMENT
Inscrits s 2. Î35;^ Votants ci-i635
MM.CoaaEr,rtpui>lioain>railical,'c.8.' ^î^oit
De Lassos, réactionnaire.»; Mi
Divers. 63
M. Cas»** «"it fin.
Quartier Boune*f(owetttt
Inscrits
MMi SIhsurscii, réprib. radie., ci 9.. TOlx
Bpijdsac, républicain 4U9
tfcsvr.c-Ri'féactiohnàire. 609
Oiverî.̃ 24
H. Mesureur est élu.
Inscrits 3.940;- Votants
532
Fer«è, rêactictenqlrp. 513
Divers. 41-
« çtnlfnlûr
disais qail|iouvait sa. faifa «aw e* fûM
las de jaser. Ils causent mémo quand ils ne
sont pas ensemble: Andrée y mettait une
animation, unô i'olùbii!ti5, auxquelles un œil
moins visitant que celui d'un père eût bLon
vite deviné que la, reconnaissance nQ la fàt-
sait pas seule agir. M- neschampa se rappro-
cha d'elle et d'un ton po.se
AU ça, dis donc. madanîois'efte.Jjaiifé«,
il me,semirlB que ce jeujw, homme vous
préoccupe joUmeftt? ̃̃»̃*
Moi fit Andrée pjhs rouge qu'une ce-*
rise'. ̃•,
Voua en causfiîavec utia précipitation.
-*Maii non. je t'as s«re..♦ ^c'eiet toi qui
t'imagines de pareilles c.hvmss. Je M Suis
tris reconnaissante de ce qu:il a fait pour
moi. si tu atuux mon avis s«r ««personne,
je le trouve très bien. Voilà tout. Ça
ne va pas pius loin. îîainlenafit, papa, si
tn SB des raisons d'en ♦ouîofr a «ai: jeune
homme, dis-le-moi, jo ne t'en parlerai plus.
Seulement, ce sera dt l'iDtîralituda de ta
part, voilà tout.
Qui te parle de cela?
Maïs toi, "avec tes observations et tes re.
reproches,
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