Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1887-01-06
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 janvier 1887 06 janvier 1887
Description : 1887/01/06 (A21,N7548). 1887/01/06 (A21,N7548).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4723592x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/12/2017
LA PETITE PRESSE
Le Numéro 5 centimes
7 JOURNAL. UNIVEïlrfcH KL ;
Le Numéro 5 centimes .
ABONNEMENTS :
Trois mois Six mois Un an
Pst'* ît Départements. 6 fr. 10 fr. 18 fr.
Bureaux : 13, quai Voltaire, à Paris.
21* Aonée. - N° 7548. — JEUDI 6 JANVIER 1887. - Épiphanie.
Les Annonces sont reçues
Chez MM. L. AUDBOURG et Cie, 10, place .
de la Bourse
! * Et dans les Bureaux du Journal 1.
NOUVELLES DU JOUR
"*scandale de Saumur. — La note sui-
ïav.tp 1 paru hier, dans un journal du soir :
, «; ' élève de l'Ecole de ,Saumur, M. de Gon- i
' val iron, vient d'être frappé par le ministre de
>, ; : rre d'une peine de soixante jours d'arrêts
fé fosieresse pour avoir injurié, par paroles et
M i ailisions, la République et le ministre de la
foerre.
Si, de Gontaut-Biron est le fils de l'ancien
5 sadeur de la République française à Ber-
vv'f.. ,
C'.'iîe note, d'une rédaction laconique, peut
ly sf/r croire qu'il s'agit d'un fait d'indiscipline
tf.Vmble, et d'une telle portée que le ministre
b) la guerre a dû lui-même intervenir. Comme
faffsn 'e a été l'occasion de polémiques violentes
'àjuî es journaux de la région de l'ouest et
tu &ti un d'eux n'a rapporté avec exactitude les
!ws I icriminés au lieutenant de Gontaut-Biron,
1 c liions dire ce que nous savons être exact
hm ''e scandale de Saumur.
H. j a quinze jours, un camelot, déjà con-
:k t né deux fois pour vente non autorisée sur
fca oi® publique, traversait les rues de Saumur
si, ciiant : Demandez la faillite du Pape, le
t au ministère, etc., etc.
€< < cris, auxquels sont habitués les Parisiens,
tîiusùat, avec raison, quelque émotion en pro-
vine,,,::,, .
Un officier, M. de Gontaut-Biron, qui était à
Pk lenêtre, interpelle le camelot et lui dit :
c Crîfl donc plutôt la faillite du Gouvernement. »
U.i rassemblement se forma... L'affaire fut col-
portée avec un grossissement des faits et, quand
>»* i • ecteur de l'école l'apprit, M. de Gontaut-
Biron reçut de son chef une punition de quinze
ivnrs d'arrêts de rigueur.
C i',tait justice. Mais le camelot ne se déclara
pas satisfait et prétendit que l'officier ne s'était
jscs contenté de dire la phrase citée plus haut,
et attrait ajouté : « Gouvernement de crétins »
e ; tTueltfues aménités de même genre.
Due enquête fut ouverte par le sous-préfet de
S?' mur, qu'on ne peut accuser de complaisance
■pm" un conservateur et, dans son rapport, ce
iïT ionnaire annonça que neuf personnes in-
5 rrr gée3 déclarèrent n'avoir rien entendu de
s i .tv -;)Iable. Une seule, une vieille femme, mar-
chande de journaux, confirma le dire du came-
k'i Enfin, M. de Gontaut-Biron donna sa parole
oj:! n'avait rien prononcé de semblable.
Le général Boulanger a préféré croire ce que
disait un camelot, habitué de la police correc-
Ün,nuelle.
Avec une sévérité qui ne peut s'expliquer que
pal le désir de plaire aux intransigeants dont il
soumit l'amitié lui échapper, le ministre de la
guerre a puni un officier de soixante jours d'ar-
iêts de forteresse alors que la peine infligée par
commandant de l'école donnait largement j
satisfaction à l'opiuion publique.
De plus, le ministre de la guerre n'a pas tenu
compte de la parole d'honneur d'un officier.
Geïu se comprend de la part d'un général qui
a renié les lettres écrites au duc d'Aumale et
llcmmé commandant de la place de Paris M.
'.rkiîj"audin, lequel fit un jour de sa parole d'hon-
neur ce que l'on sait.
Oui, il y a un scandale dans cette affaire de
S&amur. Et son auteur est M. Boulanger.
û ambetta au Panthéon. - M. Etienne, ,
député, est arrivé, hier, de Nice, où il était allé
èéposer des couronnes sur la tombe de Gam-
betta. Il a annoncé que, sur ses instances, M.
Gambetta père a consenti à ce que les cendres
de son fils fussent transférées à Paris, sous la
condition que l'inhumation eût lieu au Pan-
théon.
Ce vœu d'un père jaloux de la gloire de son
JTkàj se comprend aisément. Il nous semble ce.
pendant que M. Gambetta père est mal inspiré.
Une telle proposition doit être proposée aux
Chambres. Sera-t-elle votée ? On peut en dou-
ter. Le groupe des amis de Gambetta perd, de
temps en temps, un de ses membres. La mort
du tribun est encore trop récente pour que les
haines politiques de certains républicains soient
apaisées.
Les droites n'oublieront pas que Gambetta
fui le premier des laïciseurs. Un échec est pos-
sible.
Au cas même, où le transfert au Panthéon
ferait autorisé, ne vaut-il pas mieux pour M.
Gambetta père et les amis de son fils conserver
simplement le souvenir des funérailles triom-
phales dont Paris ne donnera certes pas une se-
conde représentation.
Enfin, pour les amateurs de pittoresque, le
cimetière de Nice, qui domine la mer bleue et
d'où l'on voit les sommets blancs des Alpes est
d'un aspect autrement solennel qu'un caveau
humide du Panthéon.
C'est une bien singulière idée que celle de M.
Etienne.
H B.
ECHOS DE PARTOUT
PARIS
Le conseil des ministres. — Les minis-
tres se sont réunis hier matin à l'Elysée, sous la
présidence de M. Jules Grévy.
Le ministre des finances a fait signer la nomi-
nation de M. Félix Renaud, directeur des con-
tributions indirectes, comme procureur général
près la cour des comptes.
Le ministre de la justice a fait signer les no-
minations de M. Tréteau comme président de
section au conseil d'Etat, de M. Daussy comme
premier président de la cour d'Amiens, et de
M. Delpech, conseiller à la même cour, comme
président de chambre en remplacement de
M. Daussy.
M. Flourens, ministre des affaires étrangères,
a fait savoir qu'il avait vu Mme Paul Bert et que
conformément au désir qu'elle avait exprimé au
cabinet précédent, elle avait manifesté ses pré-
férences pour que les obsèques de son mari
eussent lieu à Auxerre. La date en fera fixée
après l'arrivée à Toulon de l' Annamite, qui a
passé le 2 janvier à Port-Saïd. Le gouvernement
s'y fera représenter par plusieurs de ses mem-
bres.
Les modifications introduites par le cabinet
actuel porteront surtout sur le budget des re-
cettes. Le budget extraordinaire sera maintenu
en principe. La discussion des voies et moyens
destinés à l'alimenter a été ajournée jusqu'au
conseil de jeudi.
M. Goblet a exposé les dispositions principa-
les du projet qu'il prépare sur les sous-préfec-
tures. Ce projet comportera : i e la suppression
d'un certain nombre de sous-préfectures ; 2°
l'extention des attributions des sous-préfets,
notamment en leur donnant le droit de
faire certaines nominations et celui d'approu-
ver certaines délibérations des conseils munici-
paux...
Retour de M. Le Myre de Vilers. —
L'Int?,ansigeaizt croit pouvoir confirmer la nou-
velle qu'il avait donnée, relative au prochain
retour en France de M. Le Myre de Vilers.
Le résident général à Madagascar sera de re-
tour à Paris au mois de février prochain.
I L'éclairage de la ville de Paris. — A
partir du mois de février prochain, il sera ap-
porté de nouvelles et très importantes amélio-
rations dans le service de l'éclairage de la voie
publique à Paris. Le nombre des candélabres à
placer dans les carrefours et sur nombre de
places publiques sera augmenté, et les dernières
lanternes (ancien système) qui peuvent encore
exister dans Paris seront remplacées par des
lanternes du nouveau modèle.
Les travaux projetés dans les services de l'é-
clairage public donneront lieu à deux adjudica-
tions, qui se feront dans le courant de janvier
et porteront sur une dépense de 300,000 fr.
La neige à Paris. — La neige, dont on
nous signalait la présence de tous les côtés où
particulièrement dans les régions de l'est à
sont tombées de véritables avalanches, a fait et
Paris une sérieuse apparition. Avant-hier le
temps, quoique couvert, était encore resté par-
faitement . sec ; hier matin Paris s'est réveillé
sous la neige qui n'a cessé de tomber que vers
onze heures.
Dans les rues, la couche est environ de quinze
à vingt centimètres.
Quoique la température se soit sensiblement
relevée, le dégel n'a pas encore commencé ;
aussi n'entreprendrons-nous pas de compter le
nombre des chevaux tombés et les voitures en
détresse, malgré le sel répandu à profusion,
dans le but de faire fondre la neige, ce qui,
dans certaines rues, produit de véritables maré-
cages.
Il est à craindre que la décroissance df-s eaux
de la Seine ne soit subitement arrêtée par cette
fonte de neige. Pourtant elle a permis hier ma-
tin aux bateaux-mouches de reprendre leur
service sur la Seine.
Une seconde Bourse du travail — Des
négociations viennent d'être ouvertes par la
Ville pour l'acquisition de l'immeuble de la
place de la République connu sous le nom de
« Grand Café parisien ».
C'est là que, d'après un projet actuellement à
l'étude, on établirait une Bourse centrale du
travail où se réuniraient toutes les chambres
syndicales ouvrières de Paris. Cette Bourse du
travail sera la seconde, puisque la première
doit être créée rue Jean Jacques-Rousseau, dans
l'ancienne salle de la Redoute.
Les Fêtes du Soleil. — On annonce de
nouvelles attractions: un grand concert, des
trompes d'a chasse remplissant de fanfares
joyeuses le palais de l'Industrie. On compte sur
le concours de Mme Grisier-Montbazon, M. Mor-
let, M. L. Planel, le violoniste brillant.
Ajoutons que de nombreuses pétitions ont été
signées qui demandent la prolongation de la
fête au-delà du 6 janvier, et une grande fête le
9. Mais on ne sait encore si le palais pourra
rester disponible et si le ministère pourra don-
ner cette autorisation. >.
DÉPARTEMENTS
Destruction du pain do la troupe à
1 Périgueux. — Le sous-intendant militaire de
Périgueux étant venu à l'improviste inspecter le
service d'approvisionnement du 108° de ligne,
à Bergerac, a trouvé le pain tellement mauvais
qu'il en a ordonné la destruction immédiate.
Les boulangers de la ville ont été réquisi-
tionnés, et les troupes ont mangé du pain
blanc.
Un vieillard étranglé par son beau-
fils. — Le nommé Joseph Boujard, agti de 75
ans, cultivateur d'un champ sis près de Grenoble,
habitait seul dans une pauvre chaumière au
milieu des sapins, dans un hameau dépendant
de la commune d Uriase, où se trouve une sta-
tion d'eaux thermales. Il a été trouvé hier étran-
glé dans son lit. Les constatations médicales
ont établi qu'il y avait eu lutte et que le vieil-
lard avait été surpris pendant son sommeil. La
mort remontait à deux jours.
Ce malheureux, qui possédait quelques res-
sources, vivait d'une façon sordide. Il redoutait
son beau-fils, un sieur Pierre Silvin, âgé de
35 ans, repris de justice, qui avait à diverses
reprises proféré contre lui des menaces de
mort.
Un horrible assassinat à Cahors. —
Un crime horrible a été commis à l'Esca-
lier, commune de Laburgllde, canton de Lal-
benque.
Le nommé Delrieu, âgé de trente et un ans,
marié et père de famille, a été trouvé par sa
femme étendu dans une mare de sang.
Delrieu avait la gorge ouverte par un coup de
couteau. Son fusil, chargé, était à côté de lui.
L'assassin, sans doute, pour faira croire à un
suiciâe^àvajt-hr-é un coù-p- ée-f-usil--à < bout por-
tant sur sa victime. Mais la charge de plomb
n'avait pas pénétré très avant.
Les soupçons se sont aussitôt portés sur le
nommé B..., connu pour être l'amant de la
femme Delrieu.
Cet individu a été immédiatement arrêté.
Douze pièces d or avalées. — Il y a
quelques jours, M. Duthu; propriétaire du café
de la Presse, à Dijon, s'aperçut qu'on lui avait
dérobé une somme de 300 francs dans une ar-
moire de sa chambre. Ses soupçons se portè-
rent sur sa bonne, Marie Verne, âgée de dix-
huit ans, née à Mont-sous-Vaudrey (Jura), qui
ne se trouvait à son service que depuis huit jours
et qui avait fait, dans la journée de Noël, des
achats relativement importants.
Après avoir vivement protesté de son inno-
cence, elle fit de3 aveux complets.
Il ne lui restait alors que 12 pièces de vingt
francs, qu'elle avait avalees lorsque son patron
l'avait accusée. ■ .
Chose incroyable ! elle q. gardé ces 12 pièces
deux jours entiers dans son corps ; ce n'est que
le lundi soir qu'on est parvenu à les lui faire
rendre.
ÉTRANGER
Mgr le duc d'Aumale à Bruxelles. —
Mgr le duc d'Aumale est arrivé dimanche soir à
Bruxelles, et s'est définitivement installé dans
son hôtel pour la saison d'hiver.
Le roi et la reine lui ont rendu visite hier.
Son Altesse a reçu hier M. Rousse, qui venait
lui apporter l'adresse de remerciements de
l'Institut de France pour la donation de Chan-
tilly.
La crise ministérielle en Angleterre.
— La crise ministérielle est ouverte en Angle-
terre par suite de la retraite de lord Randolph
Churchill.
C'est M. Goschen, l'un des esprits les plus
éminents de l'Angleterre moderne, qui pren-
dra la chancellerie, et M. Smith qui [de-
viendra le leader de la Chambre des com-
munes.
Quant à lord Salisbury, il restera, bien en-
tendu, premier ministre, et s'attribuera le por-
tefeuille des affaires étrangères.
Lord Iddesleigh, titulaire actuel de ce porte-
feuille, se retirerait du camnet.
Si ces changements se réalisent, il resterait à
trouver un ministre de la guerre pour rempla-
cer M. Smith.
Les journaux d'hier &>nt à peu près unanimes
à penser que, renforcé par la collaboration de
M. Goschen, le cabinet pourra sans crainte voir
venir le moment où il se trouvera en face des
grands problèmes que lui réserve la prochaine
session.
'
Proposition de désarmement au
Reichstag. — Les députés socialistes alle-
mands ont l'intention de déposer au Reichstag
une proposition de désarmement analogue à
celle que M. Antide Boyer doit déposer sur le
bureau de la Chambre des députés au nom des ,
. socialistes ,fr&llQalth- '.' ..." . ;:
Les garnisons d'Alsace-Lorraine. —
La garnison de la ville de Wissembourg sera
renforcée d'un bataillon d'infanterie après l'a-
doption du nouveau projet militaire.
La ville de Saint-Avold, en Lorraine, receVra
en garnison un bataillon d'infanterie.
La germanisation del'Alsace-Lorraiile
— Cinquante jeunes gens, nés à Metz en 1864,
sont Cit03S à comparaître le 1ermars prochain, de-
vant la chambre correctionnelle du tribunal de
première instance de Metz, sous l'inculpation
de s'êlre soustraits par l'émigration à l'obliga-
tion du service militaire. -
Mort de la princesse Marie de Wur-
temberg. — La princesse Marie de Wurtem-
berg, sœur du roi Charles I", est décédée. Elle
était née en 1816 et était veuve du comte Al-
fred de Neipperg. Elle était fille du roi de Wur-
temberg, Guitaumel°'', et de la grande-duchesse
Catherine, fille du czar Paul Ior.
Les recours en grâce en Italie. — Il
résulte d'une statistique publiée par le garde
des sceaux d'Italie, qu'il a été présenté dans ce
pays en 1886. 50.339 demandes en grâce. Il a
été fait droit à 3.943 de ces demandes. 121 grâ-
ces accordées se rapportaient à des condamna-
tions au criminel, dont 33 à la peine de
mort.
121 grâces seulement ! On voit que nos voi-
sins ne sont pas gâtés comme nous ! Il est vrai
de dire que le nombre des crimes commis en
Italie n'approche p&s de la moitié certaine osent
le nombre des crimes relevés chez nous.
tes tremblements de terre. — Quatre
1 secousses de tremblements de terre ont été res-
senties à M'sila (Algérie). v
LÉGION D'HONNEUR
Ministère des postes et télégraphes
Officiers. — MM. Ausault, chef de bureau à
l'administration centrale.
Violet, chef du cabinet du ministre des postes
et télégraphes.
Chevaliers. — MM. Taltan, sous chef de bu-
reau a l'administration centrale.
Latapie, chef du service ambulant de la ligne
du Midi.
Jeannet, directeur des postes et télégraphes
à Oran.
Lagarde, chef surveillant des lignes télégra-
phiques à Tarbes.
Becker, chef de l'économat de la Compagnie
Paris-Lyon-Méditerranée.
Aron, ingénieur, ancien élève de l'Ecole des
mines. A dirigé les expériences du transport de
la force par l'électricité.
Gravier, mécan-sien en chef du paquebot la
Gascogne. 1.
LA VENGEANCE DE GOBLET
M. Goblet est têtu comme un mulet ; c'eit là
un de ses moindres défauts.
Très malmené par M. Emile Zola, dans la
question Germinal, M. le président du conseil
s'est, paraît il, absolument opposé à la nomi-
nation du célèbre écrivain comme chevalier de
la Légion d'honneur.
Nous savions M. Goblet très rageur; dans la
question de l'organisation de l'enseignement
primaire, il l'a suffisamment prouvé. Mais nous
n'aurions pas cru qu'il fût si bassement rancu-
nier.
Il faut croire que les traits que lui a récem-
ment décochés l'éminent littérateur le cuisent
encore joliment.
E. H.
LES RÉCEPTIONS
A LA PREFECTURE DE POLICE
Les réceptions du jour de lan ont eu
lieu, hier, à deux heures, à la préfecture
de police, dans les appartements particu.#
1 lier s du préfet -
Le Numéro 5 centimes
7 JOURNAL. UNIVEïlrfcH KL ;
Le Numéro 5 centimes .
ABONNEMENTS :
Trois mois Six mois Un an
Pst'* ît Départements. 6 fr. 10 fr. 18 fr.
Bureaux : 13, quai Voltaire, à Paris.
21* Aonée. - N° 7548. — JEUDI 6 JANVIER 1887. - Épiphanie.
Les Annonces sont reçues
Chez MM. L. AUDBOURG et Cie, 10, place .
de la Bourse
! * Et dans les Bureaux du Journal 1.
NOUVELLES DU JOUR
"*scandale de Saumur. — La note sui-
ïav.tp 1 paru hier, dans un journal du soir :
, «; ' élève de l'Ecole de ,Saumur, M. de Gon- i
' val iron, vient d'être frappé par le ministre de
>, ; : rre d'une peine de soixante jours d'arrêts
fé fosieresse pour avoir injurié, par paroles et
M i ailisions, la République et le ministre de la
foerre.
Si, de Gontaut-Biron est le fils de l'ancien
5 sadeur de la République française à Ber-
vv'f.. ,
C'.'iîe note, d'une rédaction laconique, peut
ly sf/r croire qu'il s'agit d'un fait d'indiscipline
tf.Vmble, et d'une telle portée que le ministre
b) la guerre a dû lui-même intervenir. Comme
faffsn 'e a été l'occasion de polémiques violentes
'àjuî es journaux de la région de l'ouest et
tu &ti un d'eux n'a rapporté avec exactitude les
!ws I icriminés au lieutenant de Gontaut-Biron,
1 c liions dire ce que nous savons être exact
hm ''e scandale de Saumur.
H. j a quinze jours, un camelot, déjà con-
:k t né deux fois pour vente non autorisée sur
fca oi® publique, traversait les rues de Saumur
si, ciiant : Demandez la faillite du Pape, le
t au ministère, etc., etc.
€< < cris, auxquels sont habitués les Parisiens,
tîiusùat, avec raison, quelque émotion en pro-
vine,,,::,, .
Un officier, M. de Gontaut-Biron, qui était à
Pk lenêtre, interpelle le camelot et lui dit :
c Crîfl donc plutôt la faillite du Gouvernement. »
U.i rassemblement se forma... L'affaire fut col-
portée avec un grossissement des faits et, quand
>»* i • ecteur de l'école l'apprit, M. de Gontaut-
Biron reçut de son chef une punition de quinze
ivnrs d'arrêts de rigueur.
C i',tait justice. Mais le camelot ne se déclara
pas satisfait et prétendit que l'officier ne s'était
jscs contenté de dire la phrase citée plus haut,
et attrait ajouté : « Gouvernement de crétins »
e ; tTueltfues aménités de même genre.
Due enquête fut ouverte par le sous-préfet de
S?' mur, qu'on ne peut accuser de complaisance
■pm" un conservateur et, dans son rapport, ce
iïT ionnaire annonça que neuf personnes in-
5 rrr gée3 déclarèrent n'avoir rien entendu de
s i .tv -;)Iable. Une seule, une vieille femme, mar-
chande de journaux, confirma le dire du came-
k'i Enfin, M. de Gontaut-Biron donna sa parole
oj:! n'avait rien prononcé de semblable.
Le général Boulanger a préféré croire ce que
disait un camelot, habitué de la police correc-
Ün,nuelle.
Avec une sévérité qui ne peut s'expliquer que
pal le désir de plaire aux intransigeants dont il
soumit l'amitié lui échapper, le ministre de la
guerre a puni un officier de soixante jours d'ar-
iêts de forteresse alors que la peine infligée par
commandant de l'école donnait largement j
satisfaction à l'opiuion publique.
De plus, le ministre de la guerre n'a pas tenu
compte de la parole d'honneur d'un officier.
Geïu se comprend de la part d'un général qui
a renié les lettres écrites au duc d'Aumale et
llcmmé commandant de la place de Paris M.
'.rkiîj"audin, lequel fit un jour de sa parole d'hon-
neur ce que l'on sait.
Oui, il y a un scandale dans cette affaire de
S&amur. Et son auteur est M. Boulanger.
û ambetta au Panthéon. - M. Etienne, ,
député, est arrivé, hier, de Nice, où il était allé
èéposer des couronnes sur la tombe de Gam-
betta. Il a annoncé que, sur ses instances, M.
Gambetta père a consenti à ce que les cendres
de son fils fussent transférées à Paris, sous la
condition que l'inhumation eût lieu au Pan-
théon.
Ce vœu d'un père jaloux de la gloire de son
JTkàj se comprend aisément. Il nous semble ce.
pendant que M. Gambetta père est mal inspiré.
Une telle proposition doit être proposée aux
Chambres. Sera-t-elle votée ? On peut en dou-
ter. Le groupe des amis de Gambetta perd, de
temps en temps, un de ses membres. La mort
du tribun est encore trop récente pour que les
haines politiques de certains républicains soient
apaisées.
Les droites n'oublieront pas que Gambetta
fui le premier des laïciseurs. Un échec est pos-
sible.
Au cas même, où le transfert au Panthéon
ferait autorisé, ne vaut-il pas mieux pour M.
Gambetta père et les amis de son fils conserver
simplement le souvenir des funérailles triom-
phales dont Paris ne donnera certes pas une se-
conde représentation.
Enfin, pour les amateurs de pittoresque, le
cimetière de Nice, qui domine la mer bleue et
d'où l'on voit les sommets blancs des Alpes est
d'un aspect autrement solennel qu'un caveau
humide du Panthéon.
C'est une bien singulière idée que celle de M.
Etienne.
H B.
ECHOS DE PARTOUT
PARIS
Le conseil des ministres. — Les minis-
tres se sont réunis hier matin à l'Elysée, sous la
présidence de M. Jules Grévy.
Le ministre des finances a fait signer la nomi-
nation de M. Félix Renaud, directeur des con-
tributions indirectes, comme procureur général
près la cour des comptes.
Le ministre de la justice a fait signer les no-
minations de M. Tréteau comme président de
section au conseil d'Etat, de M. Daussy comme
premier président de la cour d'Amiens, et de
M. Delpech, conseiller à la même cour, comme
président de chambre en remplacement de
M. Daussy.
M. Flourens, ministre des affaires étrangères,
a fait savoir qu'il avait vu Mme Paul Bert et que
conformément au désir qu'elle avait exprimé au
cabinet précédent, elle avait manifesté ses pré-
férences pour que les obsèques de son mari
eussent lieu à Auxerre. La date en fera fixée
après l'arrivée à Toulon de l' Annamite, qui a
passé le 2 janvier à Port-Saïd. Le gouvernement
s'y fera représenter par plusieurs de ses mem-
bres.
Les modifications introduites par le cabinet
actuel porteront surtout sur le budget des re-
cettes. Le budget extraordinaire sera maintenu
en principe. La discussion des voies et moyens
destinés à l'alimenter a été ajournée jusqu'au
conseil de jeudi.
M. Goblet a exposé les dispositions principa-
les du projet qu'il prépare sur les sous-préfec-
tures. Ce projet comportera : i e la suppression
d'un certain nombre de sous-préfectures ; 2°
l'extention des attributions des sous-préfets,
notamment en leur donnant le droit de
faire certaines nominations et celui d'approu-
ver certaines délibérations des conseils munici-
paux...
Retour de M. Le Myre de Vilers. —
L'Int?,ansigeaizt croit pouvoir confirmer la nou-
velle qu'il avait donnée, relative au prochain
retour en France de M. Le Myre de Vilers.
Le résident général à Madagascar sera de re-
tour à Paris au mois de février prochain.
I L'éclairage de la ville de Paris. — A
partir du mois de février prochain, il sera ap-
porté de nouvelles et très importantes amélio-
rations dans le service de l'éclairage de la voie
publique à Paris. Le nombre des candélabres à
placer dans les carrefours et sur nombre de
places publiques sera augmenté, et les dernières
lanternes (ancien système) qui peuvent encore
exister dans Paris seront remplacées par des
lanternes du nouveau modèle.
Les travaux projetés dans les services de l'é-
clairage public donneront lieu à deux adjudica-
tions, qui se feront dans le courant de janvier
et porteront sur une dépense de 300,000 fr.
La neige à Paris. — La neige, dont on
nous signalait la présence de tous les côtés où
particulièrement dans les régions de l'est à
sont tombées de véritables avalanches, a fait et
Paris une sérieuse apparition. Avant-hier le
temps, quoique couvert, était encore resté par-
faitement . sec ; hier matin Paris s'est réveillé
sous la neige qui n'a cessé de tomber que vers
onze heures.
Dans les rues, la couche est environ de quinze
à vingt centimètres.
Quoique la température se soit sensiblement
relevée, le dégel n'a pas encore commencé ;
aussi n'entreprendrons-nous pas de compter le
nombre des chevaux tombés et les voitures en
détresse, malgré le sel répandu à profusion,
dans le but de faire fondre la neige, ce qui,
dans certaines rues, produit de véritables maré-
cages.
Il est à craindre que la décroissance df-s eaux
de la Seine ne soit subitement arrêtée par cette
fonte de neige. Pourtant elle a permis hier ma-
tin aux bateaux-mouches de reprendre leur
service sur la Seine.
Une seconde Bourse du travail — Des
négociations viennent d'être ouvertes par la
Ville pour l'acquisition de l'immeuble de la
place de la République connu sous le nom de
« Grand Café parisien ».
C'est là que, d'après un projet actuellement à
l'étude, on établirait une Bourse centrale du
travail où se réuniraient toutes les chambres
syndicales ouvrières de Paris. Cette Bourse du
travail sera la seconde, puisque la première
doit être créée rue Jean Jacques-Rousseau, dans
l'ancienne salle de la Redoute.
Les Fêtes du Soleil. — On annonce de
nouvelles attractions: un grand concert, des
trompes d'a chasse remplissant de fanfares
joyeuses le palais de l'Industrie. On compte sur
le concours de Mme Grisier-Montbazon, M. Mor-
let, M. L. Planel, le violoniste brillant.
Ajoutons que de nombreuses pétitions ont été
signées qui demandent la prolongation de la
fête au-delà du 6 janvier, et une grande fête le
9. Mais on ne sait encore si le palais pourra
rester disponible et si le ministère pourra don-
ner cette autorisation. >.
DÉPARTEMENTS
Destruction du pain do la troupe à
1 Périgueux. — Le sous-intendant militaire de
Périgueux étant venu à l'improviste inspecter le
service d'approvisionnement du 108° de ligne,
à Bergerac, a trouvé le pain tellement mauvais
qu'il en a ordonné la destruction immédiate.
Les boulangers de la ville ont été réquisi-
tionnés, et les troupes ont mangé du pain
blanc.
Un vieillard étranglé par son beau-
fils. — Le nommé Joseph Boujard, agti de 75
ans, cultivateur d'un champ sis près de Grenoble,
habitait seul dans une pauvre chaumière au
milieu des sapins, dans un hameau dépendant
de la commune d Uriase, où se trouve une sta-
tion d'eaux thermales. Il a été trouvé hier étran-
glé dans son lit. Les constatations médicales
ont établi qu'il y avait eu lutte et que le vieil-
lard avait été surpris pendant son sommeil. La
mort remontait à deux jours.
Ce malheureux, qui possédait quelques res-
sources, vivait d'une façon sordide. Il redoutait
son beau-fils, un sieur Pierre Silvin, âgé de
35 ans, repris de justice, qui avait à diverses
reprises proféré contre lui des menaces de
mort.
Un horrible assassinat à Cahors. —
Un crime horrible a été commis à l'Esca-
lier, commune de Laburgllde, canton de Lal-
benque.
Le nommé Delrieu, âgé de trente et un ans,
marié et père de famille, a été trouvé par sa
femme étendu dans une mare de sang.
Delrieu avait la gorge ouverte par un coup de
couteau. Son fusil, chargé, était à côté de lui.
L'assassin, sans doute, pour faira croire à un
suiciâe^àvajt-hr-é un coù-p- ée-f-usil--à < bout por-
tant sur sa victime. Mais la charge de plomb
n'avait pas pénétré très avant.
Les soupçons se sont aussitôt portés sur le
nommé B..., connu pour être l'amant de la
femme Delrieu.
Cet individu a été immédiatement arrêté.
Douze pièces d or avalées. — Il y a
quelques jours, M. Duthu; propriétaire du café
de la Presse, à Dijon, s'aperçut qu'on lui avait
dérobé une somme de 300 francs dans une ar-
moire de sa chambre. Ses soupçons se portè-
rent sur sa bonne, Marie Verne, âgée de dix-
huit ans, née à Mont-sous-Vaudrey (Jura), qui
ne se trouvait à son service que depuis huit jours
et qui avait fait, dans la journée de Noël, des
achats relativement importants.
Après avoir vivement protesté de son inno-
cence, elle fit de3 aveux complets.
Il ne lui restait alors que 12 pièces de vingt
francs, qu'elle avait avalees lorsque son patron
l'avait accusée. ■ .
Chose incroyable ! elle q. gardé ces 12 pièces
deux jours entiers dans son corps ; ce n'est que
le lundi soir qu'on est parvenu à les lui faire
rendre.
ÉTRANGER
Mgr le duc d'Aumale à Bruxelles. —
Mgr le duc d'Aumale est arrivé dimanche soir à
Bruxelles, et s'est définitivement installé dans
son hôtel pour la saison d'hiver.
Le roi et la reine lui ont rendu visite hier.
Son Altesse a reçu hier M. Rousse, qui venait
lui apporter l'adresse de remerciements de
l'Institut de France pour la donation de Chan-
tilly.
La crise ministérielle en Angleterre.
— La crise ministérielle est ouverte en Angle-
terre par suite de la retraite de lord Randolph
Churchill.
C'est M. Goschen, l'un des esprits les plus
éminents de l'Angleterre moderne, qui pren-
dra la chancellerie, et M. Smith qui [de-
viendra le leader de la Chambre des com-
munes.
Quant à lord Salisbury, il restera, bien en-
tendu, premier ministre, et s'attribuera le por-
tefeuille des affaires étrangères.
Lord Iddesleigh, titulaire actuel de ce porte-
feuille, se retirerait du camnet.
Si ces changements se réalisent, il resterait à
trouver un ministre de la guerre pour rempla-
cer M. Smith.
Les journaux d'hier &>nt à peu près unanimes
à penser que, renforcé par la collaboration de
M. Goschen, le cabinet pourra sans crainte voir
venir le moment où il se trouvera en face des
grands problèmes que lui réserve la prochaine
session.
'
Proposition de désarmement au
Reichstag. — Les députés socialistes alle-
mands ont l'intention de déposer au Reichstag
une proposition de désarmement analogue à
celle que M. Antide Boyer doit déposer sur le
bureau de la Chambre des députés au nom des ,
. socialistes ,fr&llQalth- '.' ..." . ;:
Les garnisons d'Alsace-Lorraine. —
La garnison de la ville de Wissembourg sera
renforcée d'un bataillon d'infanterie après l'a-
doption du nouveau projet militaire.
La ville de Saint-Avold, en Lorraine, receVra
en garnison un bataillon d'infanterie.
La germanisation del'Alsace-Lorraiile
— Cinquante jeunes gens, nés à Metz en 1864,
sont Cit03S à comparaître le 1ermars prochain, de-
vant la chambre correctionnelle du tribunal de
première instance de Metz, sous l'inculpation
de s'êlre soustraits par l'émigration à l'obliga-
tion du service militaire. -
Mort de la princesse Marie de Wur-
temberg. — La princesse Marie de Wurtem-
berg, sœur du roi Charles I", est décédée. Elle
était née en 1816 et était veuve du comte Al-
fred de Neipperg. Elle était fille du roi de Wur-
temberg, Guitaumel°'', et de la grande-duchesse
Catherine, fille du czar Paul Ior.
Les recours en grâce en Italie. — Il
résulte d'une statistique publiée par le garde
des sceaux d'Italie, qu'il a été présenté dans ce
pays en 1886. 50.339 demandes en grâce. Il a
été fait droit à 3.943 de ces demandes. 121 grâ-
ces accordées se rapportaient à des condamna-
tions au criminel, dont 33 à la peine de
mort.
121 grâces seulement ! On voit que nos voi-
sins ne sont pas gâtés comme nous ! Il est vrai
de dire que le nombre des crimes commis en
Italie n'approche p&s de la moitié certaine osent
le nombre des crimes relevés chez nous.
tes tremblements de terre. — Quatre
1 secousses de tremblements de terre ont été res-
senties à M'sila (Algérie). v
LÉGION D'HONNEUR
Ministère des postes et télégraphes
Officiers. — MM. Ausault, chef de bureau à
l'administration centrale.
Violet, chef du cabinet du ministre des postes
et télégraphes.
Chevaliers. — MM. Taltan, sous chef de bu-
reau a l'administration centrale.
Latapie, chef du service ambulant de la ligne
du Midi.
Jeannet, directeur des postes et télégraphes
à Oran.
Lagarde, chef surveillant des lignes télégra-
phiques à Tarbes.
Becker, chef de l'économat de la Compagnie
Paris-Lyon-Méditerranée.
Aron, ingénieur, ancien élève de l'Ecole des
mines. A dirigé les expériences du transport de
la force par l'électricité.
Gravier, mécan-sien en chef du paquebot la
Gascogne. 1.
LA VENGEANCE DE GOBLET
M. Goblet est têtu comme un mulet ; c'eit là
un de ses moindres défauts.
Très malmené par M. Emile Zola, dans la
question Germinal, M. le président du conseil
s'est, paraît il, absolument opposé à la nomi-
nation du célèbre écrivain comme chevalier de
la Légion d'honneur.
Nous savions M. Goblet très rageur; dans la
question de l'organisation de l'enseignement
primaire, il l'a suffisamment prouvé. Mais nous
n'aurions pas cru qu'il fût si bassement rancu-
nier.
Il faut croire que les traits que lui a récem-
ment décochés l'éminent littérateur le cuisent
encore joliment.
E. H.
LES RÉCEPTIONS
A LA PREFECTURE DE POLICE
Les réceptions du jour de lan ont eu
lieu, hier, à deux heures, à la préfecture
de police, dans les appartements particu.#
1 lier s du préfet -
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