Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-08-20
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 août 1866 20 août 1866
Description : 1866/08/20 (N123). 1866/08/20 (N123).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47191798
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
LA PRESSE ILLUSTREE
. 5 cent. le numéro. JOURNAL QUOTIDIEN S cent. le numéro, 1 i
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
%
'Paris A fr. Sir. fl§fr.
Départements. ,6 il ££
LUNDI, 20 AOUT 1 866. — N° 123
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15. rue Breda.
UNE RÉVOLUTION PACIFIQUE
LE MiANTONOMAH, NOUVEAU NAVIRE CUIRASSÉ AMÉRICAIN.
Vingt-quatre heures, sans plus, nous sépa-
rent de la date solennelle où la Presse illus-
trée va changer contre un titre nouveau le ti-
tre sous lequel elle vint au monde.
A partir de lundi 20 courant, la Presse il-
lustrée arborera, nous l'avons dit, le nom de
la Petite Presse.
Certains de nos lecteurs et de nos amis nous
demandent, non sans quelque regret, si, en
abjurant le titre de Presse illustrée, nous re-
nonçons absolument à l'illustration.
Oui et non.
Oui, — en ce sens que la gravure disparaît
complètement de notre édition quotidienne.
Non, — en ce sens que, pour donner satis-
faction aux amateursde l'illustration, nous
lui réservons spécialement un numéro par'
semaine.
En effet notre numéro du dimanche sera
exceptionnellement consacré à l'actualité sous
la forme de l'illustration. La vignette consti-
tuera l'élément exclusif de la première page
et de la quatrième, et donnera à ce numéro,
fabriqué dans les conditions que réclame la '
bonne exécution d'un journal illustré, la va-
leur d'une publication de luxe.
Le s'encrât A cl ri ,-Ln "\YolL premier aide lIe camp do S. M. l'c!T!pGre"r Maximilien.
Quant à l'édition quotidienne, elle offrira
le tableau complet de tout ce qui se dit, de
tout ce qui se fait, de tout ce qui se passe, en
un mot*de tout le mouvement du jour.
Elle se renseignera aux sources les plus
sûres etle plus promptement informées, elle
donnera la primeur de toutes les nouvelles et
la fleur de tous les journaux. •
Sans copier servilement personne, elle pro-
filera des exemples de toutes les feuilles en
crédit qui ont précédé la Petite Presse dans
la carrière. Elle s'inspirera, pour l'exécution
matérielle, du journal la. Liberté, pour l'esprit
de la rédaction, du Petit Journal et de l' Evé-
t'l'ment,Jes trois feuilles qui tiennent, chacune
dans leur genre, la tête de la publicité.
Depuis le jour où l'initiative d'un homme
intelligent et hardi, M. Millaud, a su mettre
la presse quotidienne à la portée des bourses
même les plus modestes, et saisir le mo-
ment précis où le peuple était mûr pour cette
innovation, le public du journal à un sou
n'a cessé de grossir et de s'étendre.
Malgré les temps d'arrêt qui résultent des
événements et de certaines circonstances par-
C'est dans notre numéro de demain, 1
le premier de la PETITE PRESSE, que
commencera
LE DERNIER MOT
DE ROCAMBOLE
PREMIÈRE PARTIE
LES RAVAGEURS
PAR
PONSON DU TERRAIL
ce roman si impatiemment attendu,
i que les demandes de Paris et de la pro-
vince ont déjà triplé et au delà le chiffre
de notre tirage.
Nous commencerons dans le même
numéro le DRAME DE CHAMBÏAS,
assassinat de M. de Marcel lange, un des
procès les plus émouvants, les plus dra-
matiques et les plus fécondsen coups de
théâtre dont la chronique judiciaire ait
perpétué le souvenir : c'est le roman
dans la vie réelle.
LE REVENANT
HISTOIRE DU TEMPS DE LOUIS XV
PAR
PONSON DU TERRAIL
Suite (1)
Ralph prit cette main, éprouva cette sensation
terrible que procure le contact d'une couleuvre ;
mais il eut le courage de se contenir, la force de
sourire, et il continua à envelopper la morte
d'un regard plein d'amour.
— Je vous aime ! répéta-t-il.
La morte souriait toujours.
— Mon pauvre ami, reprit-elle, je veux bien
croire que vous m'aimez...
— Oh! je vous le jure...
— Mais l'amour qu'on porte à une trépassée
est un amour stérile, et pour que cet amour pût
me rouvrir les portes du ciel, il faudrait qu'il
fùt si profond, si ardent, si passionné, que la
vie vous fit l orreur, que la tombe qui recouvre
mes dépouilles vous attirât... et vous avez vingt-
deux ans à peine, Ralph, et, à votre âge, la vie
est si bonne !
L'Ecossais secoua la tête.
— Ah! fit-il, vivre sans vous, c'est la mort ;
m unir à vous dans la mort, c'est la vie.
— Prenez garde, ami!
-— A quoi, chère Fulmen ?
Voir loi numéro» parus depuis la et août.
— Savez-vous que si vous faisiez un pareil
souhait, Dieu serait capable de l'exaucer?
— Ah! continua le jeune homme avec exal-
tation, être votre époux dans le ciel, traverser,
votre main dans la mienne, l'éternité des siè-
cles, n'est-ce point la vraie vie, n'est-ce point le
bonheur sans fin ?
— Ralph, mon ami, interrompit de nouveau
la trépassée, dont l'œil brillait d'une joie céleste,
Ralph, prenez garde !
— Je ne crains pas la mort !
— Mais vous mourrez, si vous m'aimez...
— Je le désire ardemment.
— Mais vous êtes le fiancé de ma sœur...
Ralph laissa échapper une exclamation de co-
lère.
— Oh ! je la hais ! dit-il.
— Pourquoi ?
— Parce qu'elle est vivante, tandis que la
tombe s'est refermée sur vous. Qu'a-t-elle donc
fait, elle, pour jouir encore de la lumière du so-
leil, du parfum des fleurs, de l'ombre des ar-
bres? Etait-elle donc plus jeune et plus belle?
Avait-elle le cœ r plus pur?
— Ralph, soupira la trépassée, vous êtes in-
juste et cruel. Ma sœ.ir ne dirigeait point ce
doigt de la destinée qui m'a marquée au front...
— Vous avez raison peut-être, Fulmen ; mais il
est une chose que je vous jure, c'est que je n'é-
pouserai point Hermine, c'est que, si Dieu veut
me reprendre et nous unir dans l'éternité , je
suis prêt à mourir.
La trépassée dégagea brusquement sa main.
— Vous êtes fou, mon ami, dit-elle, et f aime
mieux ne jamais remonter au ciel, qu'obtenir ma
rédemption par un tel sacrifice.
Elle se leva lentement, et fit un pas de re-
traite.
— Adieu, dit-elle, adieu, Ralph... épousez
Hermine et priez pour moi...
Mais Ralph s'élança à sa poursuite et se mit
à genoux : '^
—Futmen! Fulmen!... murmura-t-il, grâce 1
ne me quittez pas... je vous aime!...
— J\Ltis votre amour, c'est la mort.
— C'est le bonheur et la délivrance!...
Et des larmes coulaient sur ses joues, et son
accent était si vrai, si sympathique, si touchant,
que Fulmen s'arrêta.
— Ainsi donc, dit-elle, cela est bien vrai;
vous m'aimez?
— J'aspire à mourir pour vivre éternellement
avec toi.
— Et s'il dépendait de moi de te tuer à l'in-
stant...
— Ah ! tu ne me le refuseras point, n'est-ce
pas? murmura-t-il, ivre d'exaltation et d'a-
mour.
La trépassée parut hésiter longtemps...
Ecoute, dit-elle enfin, étendant la main
vers un petit bahut sculpté par Boule, le divin
ébéniste, tu vois ce meuble?
— Oui.
— Dans ce meuble se trouve un petit flacon qui
renfermeune liqueur noirâtre. Ràfléckis encore...
quand je ne serai plus là...
— Et cette liqueur?
— C'est la mort.
. 5 cent. le numéro. JOURNAL QUOTIDIEN S cent. le numéro, 1 i
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
%
'Paris A fr. Sir. fl§fr.
Départements. ,6 il ££
LUNDI, 20 AOUT 1 866. — N° 123
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15. rue Breda.
UNE RÉVOLUTION PACIFIQUE
LE MiANTONOMAH, NOUVEAU NAVIRE CUIRASSÉ AMÉRICAIN.
Vingt-quatre heures, sans plus, nous sépa-
rent de la date solennelle où la Presse illus-
trée va changer contre un titre nouveau le ti-
tre sous lequel elle vint au monde.
A partir de lundi 20 courant, la Presse il-
lustrée arborera, nous l'avons dit, le nom de
la Petite Presse.
Certains de nos lecteurs et de nos amis nous
demandent, non sans quelque regret, si, en
abjurant le titre de Presse illustrée, nous re-
nonçons absolument à l'illustration.
Oui et non.
Oui, — en ce sens que la gravure disparaît
complètement de notre édition quotidienne.
Non, — en ce sens que, pour donner satis-
faction aux amateursde l'illustration, nous
lui réservons spécialement un numéro par'
semaine.
En effet notre numéro du dimanche sera
exceptionnellement consacré à l'actualité sous
la forme de l'illustration. La vignette consti-
tuera l'élément exclusif de la première page
et de la quatrième, et donnera à ce numéro,
fabriqué dans les conditions que réclame la '
bonne exécution d'un journal illustré, la va-
leur d'une publication de luxe.
Le s'encrât A cl ri ,-Ln "\YolL premier aide lIe camp do S. M. l'c!T!pGre"r Maximilien.
Quant à l'édition quotidienne, elle offrira
le tableau complet de tout ce qui se dit, de
tout ce qui se fait, de tout ce qui se passe, en
un mot*de tout le mouvement du jour.
Elle se renseignera aux sources les plus
sûres etle plus promptement informées, elle
donnera la primeur de toutes les nouvelles et
la fleur de tous les journaux. •
Sans copier servilement personne, elle pro-
filera des exemples de toutes les feuilles en
crédit qui ont précédé la Petite Presse dans
la carrière. Elle s'inspirera, pour l'exécution
matérielle, du journal la. Liberté, pour l'esprit
de la rédaction, du Petit Journal et de l' Evé-
t'l'ment,Jes trois feuilles qui tiennent, chacune
dans leur genre, la tête de la publicité.
Depuis le jour où l'initiative d'un homme
intelligent et hardi, M. Millaud, a su mettre
la presse quotidienne à la portée des bourses
même les plus modestes, et saisir le mo-
ment précis où le peuple était mûr pour cette
innovation, le public du journal à un sou
n'a cessé de grossir et de s'étendre.
Malgré les temps d'arrêt qui résultent des
événements et de certaines circonstances par-
C'est dans notre numéro de demain, 1
le premier de la PETITE PRESSE, que
commencera
LE DERNIER MOT
DE ROCAMBOLE
PREMIÈRE PARTIE
LES RAVAGEURS
PAR
PONSON DU TERRAIL
ce roman si impatiemment attendu,
i que les demandes de Paris et de la pro-
vince ont déjà triplé et au delà le chiffre
de notre tirage.
Nous commencerons dans le même
numéro le DRAME DE CHAMBÏAS,
assassinat de M. de Marcel lange, un des
procès les plus émouvants, les plus dra-
matiques et les plus fécondsen coups de
théâtre dont la chronique judiciaire ait
perpétué le souvenir : c'est le roman
dans la vie réelle.
LE REVENANT
HISTOIRE DU TEMPS DE LOUIS XV
PAR
PONSON DU TERRAIL
Suite (1)
Ralph prit cette main, éprouva cette sensation
terrible que procure le contact d'une couleuvre ;
mais il eut le courage de se contenir, la force de
sourire, et il continua à envelopper la morte
d'un regard plein d'amour.
— Je vous aime ! répéta-t-il.
La morte souriait toujours.
— Mon pauvre ami, reprit-elle, je veux bien
croire que vous m'aimez...
— Oh! je vous le jure...
— Mais l'amour qu'on porte à une trépassée
est un amour stérile, et pour que cet amour pût
me rouvrir les portes du ciel, il faudrait qu'il
fùt si profond, si ardent, si passionné, que la
vie vous fit l orreur, que la tombe qui recouvre
mes dépouilles vous attirât... et vous avez vingt-
deux ans à peine, Ralph, et, à votre âge, la vie
est si bonne !
L'Ecossais secoua la tête.
— Ah! fit-il, vivre sans vous, c'est la mort ;
m unir à vous dans la mort, c'est la vie.
— Prenez garde, ami!
-— A quoi, chère Fulmen ?
Voir loi numéro» parus depuis la et août.
— Savez-vous que si vous faisiez un pareil
souhait, Dieu serait capable de l'exaucer?
— Ah! continua le jeune homme avec exal-
tation, être votre époux dans le ciel, traverser,
votre main dans la mienne, l'éternité des siè-
cles, n'est-ce point la vraie vie, n'est-ce point le
bonheur sans fin ?
— Ralph, mon ami, interrompit de nouveau
la trépassée, dont l'œil brillait d'une joie céleste,
Ralph, prenez garde !
— Je ne crains pas la mort !
— Mais vous mourrez, si vous m'aimez...
— Je le désire ardemment.
— Mais vous êtes le fiancé de ma sœur...
Ralph laissa échapper une exclamation de co-
lère.
— Oh ! je la hais ! dit-il.
— Pourquoi ?
— Parce qu'elle est vivante, tandis que la
tombe s'est refermée sur vous. Qu'a-t-elle donc
fait, elle, pour jouir encore de la lumière du so-
leil, du parfum des fleurs, de l'ombre des ar-
bres? Etait-elle donc plus jeune et plus belle?
Avait-elle le cœ r plus pur?
— Ralph, soupira la trépassée, vous êtes in-
juste et cruel. Ma sœ.ir ne dirigeait point ce
doigt de la destinée qui m'a marquée au front...
— Vous avez raison peut-être, Fulmen ; mais il
est une chose que je vous jure, c'est que je n'é-
pouserai point Hermine, c'est que, si Dieu veut
me reprendre et nous unir dans l'éternité , je
suis prêt à mourir.
La trépassée dégagea brusquement sa main.
— Vous êtes fou, mon ami, dit-elle, et f aime
mieux ne jamais remonter au ciel, qu'obtenir ma
rédemption par un tel sacrifice.
Elle se leva lentement, et fit un pas de re-
traite.
— Adieu, dit-elle, adieu, Ralph... épousez
Hermine et priez pour moi...
Mais Ralph s'élança à sa poursuite et se mit
à genoux : '^
—Futmen! Fulmen!... murmura-t-il, grâce 1
ne me quittez pas... je vous aime!...
— J\Ltis votre amour, c'est la mort.
— C'est le bonheur et la délivrance!...
Et des larmes coulaient sur ses joues, et son
accent était si vrai, si sympathique, si touchant,
que Fulmen s'arrêta.
— Ainsi donc, dit-elle, cela est bien vrai;
vous m'aimez?
— J'aspire à mourir pour vivre éternellement
avec toi.
— Et s'il dépendait de moi de te tuer à l'in-
stant...
— Ah ! tu ne me le refuseras point, n'est-ce
pas? murmura-t-il, ivre d'exaltation et d'a-
mour.
La trépassée parut hésiter longtemps...
Ecoute, dit-elle enfin, étendant la main
vers un petit bahut sculpté par Boule, le divin
ébéniste, tu vois ce meuble?
— Oui.
— Dans ce meuble se trouve un petit flacon qui
renfermeune liqueur noirâtre. Ràfléckis encore...
quand je ne serai plus là...
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— C'est la mort.
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