Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-08-02
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 août 1866 02 août 1866
Description : 1866/08/02 (N106). 1866/08/02 (N106).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47191620
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
5 cent. le numèro, .
JOURNAL QUOTIDIEN
S cent, le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
. Paris ... ,.^.5 fr. Ofr. lSfr.
Départeme c- , a ' lt e e
-
. JEUDI, 2 AOUT 1866. — N° 1 06.
I BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
LA BUTTE
Montmartre
\
Aux termes
d'un projet
affiché de-
puis une
quinzaine de
jours à la
mairie du
18e arrondis-
sement , la
butte Mont-
martre va su -
bir, dans un
prochain ave-
nir, un re-
maniement ,
j'oseraispres-
que dire une
refonte, qui
la transfor-
mera de fond
en comble et
changera du
tout au tout
sa physiono-
mie.
A la place
de ses ravins,
de ses préci-
pices, de ses
cavernes, de
ce morne
abruptet sau-
vage, i o ur-
ine n té par
mille acci-
dents, nous
ne tarderons
pas à voir
s'étendre et
s'épanouir
une verte oa-
T'ÂNCIFN MONTMARTRE. - VUE PRISE DE LA P LAINE SAINT-DENIS.
sis, merveilleux belvedère, planté de riantes
promenades, émaillé de gazons et de fleurs,
sillonné de voies monumentales et de ram-
pes en pente douce comme le chemin de
l'enfer.
Le Parisien désorienté ne reconnaîtra plus
son Montmartre.
Avant que cette colline antique ait fait
peau neuve, et que le Montmartre de nos
pères, le Montmartre aux fondrières, aux
moulins, aux ânes et à la galette, ait cède la
place à un Montmartre civilisé, adonisé,
haussmanisé, esquissons, en quelques traits
rapides, l'historique de son passé.
Sans remonter absolument jusqu aux âges
géologiques, temps immémoriaux où le sol de
Paris et de la banlieue appartenait aux races
antédiluviennes dont ses carrières ont rendu
par milliers les débris fossiles, il est permis
de dire que Montmartre est le grand reli-
quaire paléontologique où Cuvier puisa les
éléments de la science qu'il a créée, l'ana-
tomie comparée.
Avant de passer aux siècles historiques,
disons un mot de l'étymologie de Montmartre.
Avant même que les savants s'avisâssent de
s'en mêler, on s'entendait mal sur ce
chapitre.
Depuis leurl
intervention,
c'est une au
tre affaire :
on ne peut
plus s'enten-
dre du tout.
Les uns
veulent que
Montmartre
ait, au com-
mencement
du moyen-
âge, servi de
lieu d'exécu-
tion et s'ap-
pelaititfonf du
martroi.
Les autres
y érigent, de
leur autorité
privée , un
temple au
dieu de la
guerre, et le
décorent du
titre pompeux ,
de Mons Mar-
tis.
L'opinion
populair e ,
qui est pro-
bablement
la bonne, est
que Mont-
l martre serait
j un dérivé de
Mons Marty-
i rum, en bon
! français Mont
j des Martyrs ;
opinion basée
sur la tra-
dition qui
fait de Montmartre le théâtre du supplice
de saint Denis, évêque de Paris vers l'an 250,
ainsi que de celui d'Eleuthère et de Rustique,
ses disciples.
C'est à Montmartre, au dire de la légende,
qu'il célébrait clandestinement le saint sacri-
fice au fond d'un souterrain, quand il fut sur-
pris par ses persécuteurs, et décollé avec ses
deux amis ; c'est de là qu'il partit, son chef
entre les mains, pour le lieu de sa sépulture, ,
LES CONTES DU DRAPEAU
2e ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
X.
Neuf heures du matin sonnaient, et on venait
de relever les sentinelles de garde à la porte du
vieux Louvre, dans lequel était logée une partie
de l'état-major de la garde nationale.
Une femme, dont la mise était celle d'une ou-
vrière du faubourg, se présenta à la sentinelle
qu'on venait de placer en faction, et lui dit :
— N'est-ce pas ici, camarade, que loge le co-
lonel d'Ormignies ?
— Oui, ma bonne femme, répondit le sol-
dat.
— Je voudrais lui parler. *
La sentinelle regarda curieusement celle qui
s'adressait à lui et demandait si naïvement à
parler à un homme aussi important que le co-
lonel d'Ormignies.
Oui, répéta-t-elle, je voudrais lui parler.
Avez-vous un laisser-passer?
— Non.
— Une lettre d'audience?
— Pas davantage.
Alors, ma bonne femme, vous pouvez con-
Voir les numéros parus depuis l'a 24 juillet.
tinuer votre chemin, dit la sentinelle. On n entre
pas ici comme dans une auberge.
La solliciteuse regarda le soldat :
— Quel éÎ."e as-tu, toi, blanc-bec ? lui dit-
elle.
Le soldat rougit et répondit assez grossière-
ment :
— Vous êtes bien curieuse, la mèr.e! •
— C'est que, reprit-elle, tu me fais l'effet d une
recrue, et tu n'as pas connu l'Autre. Sans ça, au
lieu de me recevoir comme un chien dans un jeu
de quilles, tu me porterais les armes.
- Ah ! bah ! fit insolemment le soldat.
Mais elle fit peu d'attention au geste moqueur
dont il accompagna cette exclamation.
— Je reviendrai dans deux heures, dit-elle,
quand on t'aura relevé. Peut-être bien qu 'il y
aura à ta place un ancien qui me reconnaîtra et
me laissera passer.
Elle allait s'éloigner, -crânement, au pas mili-
taire, le poing sur la hanche, lorsqu'un brillant
officier arriva, en caracolant sur une superbe ju-
ment limousine, à ce même guichet dont le
, conscrit gardait si rigoureusement l'entrée.
1 Cet ofticier, qui portait l'uniforme de l'état-
1 major de la garde nationale, la fourragère et
' l'épaulette de chef de bataillon, jeta un curieux
regard sur la solliciteuse et dit au soldat :
. — Quelle est cette femme ?
Je n'en sais rien, répondit le conscrit. Elle
veut entrer sans laisser-passer.
— Qui demande-t-elle ?
— Le colonel d'Ormignies.
Le commandant appela la femme qui était
déjà à vingt pas du guichet.
Elle se retourna.
Puis, sur un signe de l'officier, elle s'appro-
cha et, la main gauche à son front, faisant le sa-
lut militaire, elle attendit que l'officier l'interro-
geât.
— Que demandez-vous, ma bonne femme? lui
dit le jeune homme.
— Mon commandant, répondit-elle, je désire-
rais parler au colonel d'Ormignies. Mais il parait
qu'on n'entre pas ici comme on y entrait autre-
fois.
Le commandant sourit.
— Est-ce que .vous connaissez le colonel?
— Je ne l'ai vu qu'une fois, mais, soyez tran-
quille, dit-elle, il doit s'en souvenir.
— Ah ! vraiment ?
— Nous nous sommes vus dans des circon-
stances qu'on n'oublie pas, allez !
— Et vous désirez lui parler?
— Oui, monsieur. J'en ai le plus pressant be-
soin.
— Pensez-vous que le colonel se souviendra
de votre nom?
— Oh! certes...
— Dites-le moi : j'ai justement affaire à lui; et
s'il consent à vous recevoir, je vous enverrai
chercher par un planton.
— Je m'appelle la mère Michel, répondit la
femme.
— La mère Michel qui a perdu son chat ? de-
manda le jeune homme en riant.
— Peut-être bien, dit-elle, souriant à son
tour. Cependant, s'il ne se souvenait pas démon
nom, dites au colonel que je suis la cantinière
de Dresde.
Le commandant avait regardé avec plus d'at-
tention ceténergique etbeau visage de l'ancienne
canlinière.
— Vous n'attendrez pas longtemps, la mère,
lui dit-il. Restez-là, avant un quart d'heure, je
vous enverrai chercher.
Il mit pied à terre, jeta la bride au dragon qui
lui servait d'ordonnance et disparut sous la voûte
du vieux palais.
La cantinière alla s'asseoir en face du guichet
sur un banc -de pierre qui se trouvait là par ha-
sard, non sans avoir regardé la sentinelle toute
confuse avec un certain dédain.
Pendant, ce temps, le brillant chef d'escadron,
montait l'escalier en faisant sonner ses épe-
rons.
Le colonel d'Ormignies logeait au premier.
—Le colonel est-il seul? demanda-t-il au plan.
ton.
— Non, mon commandant.
— Avec qui est-il?
Avec un chef de division de la préfecture
de police.
Bon! je sais qui c'est.
Et, en familier de la maison qu'il était, la
commandant frappa deux coups et ouvrit la porte
avant même qu'on l'eût invité à entrer.
Le chevalier Justin d'Ormignies, en petite te-
nue du matin, nonchalamment étendu dans un
vaste fauteuil, causait avec un personnage cha-
marré de croix étrangères, et portant, avec une
grâce parfaite de vieil émigré, un habit marron
coupé à la française.
Ce dernier personnage, qui s'était appelé jadis
j le chevalier de Biribi, avait repris son vrai nom,
5 cent. le numèro, .
JOURNAL QUOTIDIEN
S cent, le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
. Paris ... ,.^.5 fr. Ofr. lSfr.
Départeme c- , a ' lt e e
-
. JEUDI, 2 AOUT 1866. — N° 1 06.
I BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
LA BUTTE
Montmartre
\
Aux termes
d'un projet
affiché de-
puis une
quinzaine de
jours à la
mairie du
18e arrondis-
sement , la
butte Mont-
martre va su -
bir, dans un
prochain ave-
nir, un re-
maniement ,
j'oseraispres-
que dire une
refonte, qui
la transfor-
mera de fond
en comble et
changera du
tout au tout
sa physiono-
mie.
A la place
de ses ravins,
de ses préci-
pices, de ses
cavernes, de
ce morne
abruptet sau-
vage, i o ur-
ine n té par
mille acci-
dents, nous
ne tarderons
pas à voir
s'étendre et
s'épanouir
une verte oa-
T'ÂNCIFN MONTMARTRE. - VUE PRISE DE LA P LAINE SAINT-DENIS.
sis, merveilleux belvedère, planté de riantes
promenades, émaillé de gazons et de fleurs,
sillonné de voies monumentales et de ram-
pes en pente douce comme le chemin de
l'enfer.
Le Parisien désorienté ne reconnaîtra plus
son Montmartre.
Avant que cette colline antique ait fait
peau neuve, et que le Montmartre de nos
pères, le Montmartre aux fondrières, aux
moulins, aux ânes et à la galette, ait cède la
place à un Montmartre civilisé, adonisé,
haussmanisé, esquissons, en quelques traits
rapides, l'historique de son passé.
Sans remonter absolument jusqu aux âges
géologiques, temps immémoriaux où le sol de
Paris et de la banlieue appartenait aux races
antédiluviennes dont ses carrières ont rendu
par milliers les débris fossiles, il est permis
de dire que Montmartre est le grand reli-
quaire paléontologique où Cuvier puisa les
éléments de la science qu'il a créée, l'ana-
tomie comparée.
Avant de passer aux siècles historiques,
disons un mot de l'étymologie de Montmartre.
Avant même que les savants s'avisâssent de
s'en mêler, on s'entendait mal sur ce
chapitre.
Depuis leurl
intervention,
c'est une au
tre affaire :
on ne peut
plus s'enten-
dre du tout.
Les uns
veulent que
Montmartre
ait, au com-
mencement
du moyen-
âge, servi de
lieu d'exécu-
tion et s'ap-
pelaititfonf du
martroi.
Les autres
y érigent, de
leur autorité
privée , un
temple au
dieu de la
guerre, et le
décorent du
titre pompeux ,
de Mons Mar-
tis.
L'opinion
populair e ,
qui est pro-
bablement
la bonne, est
que Mont-
l martre serait
j un dérivé de
Mons Marty-
i rum, en bon
! français Mont
j des Martyrs ;
opinion basée
sur la tra-
dition qui
fait de Montmartre le théâtre du supplice
de saint Denis, évêque de Paris vers l'an 250,
ainsi que de celui d'Eleuthère et de Rustique,
ses disciples.
C'est à Montmartre, au dire de la légende,
qu'il célébrait clandestinement le saint sacri-
fice au fond d'un souterrain, quand il fut sur-
pris par ses persécuteurs, et décollé avec ses
deux amis ; c'est de là qu'il partit, son chef
entre les mains, pour le lieu de sa sépulture, ,
LES CONTES DU DRAPEAU
2e ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
X.
Neuf heures du matin sonnaient, et on venait
de relever les sentinelles de garde à la porte du
vieux Louvre, dans lequel était logée une partie
de l'état-major de la garde nationale.
Une femme, dont la mise était celle d'une ou-
vrière du faubourg, se présenta à la sentinelle
qu'on venait de placer en faction, et lui dit :
— N'est-ce pas ici, camarade, que loge le co-
lonel d'Ormignies ?
— Oui, ma bonne femme, répondit le sol-
dat.
— Je voudrais lui parler. *
La sentinelle regarda curieusement celle qui
s'adressait à lui et demandait si naïvement à
parler à un homme aussi important que le co-
lonel d'Ormignies.
Oui, répéta-t-elle, je voudrais lui parler.
Avez-vous un laisser-passer?
— Non.
— Une lettre d'audience?
— Pas davantage.
Alors, ma bonne femme, vous pouvez con-
Voir les numéros parus depuis l'a 24 juillet.
tinuer votre chemin, dit la sentinelle. On n entre
pas ici comme dans une auberge.
La solliciteuse regarda le soldat :
— Quel éÎ."e as-tu, toi, blanc-bec ? lui dit-
elle.
Le soldat rougit et répondit assez grossière-
ment :
— Vous êtes bien curieuse, la mèr.e! •
— C'est que, reprit-elle, tu me fais l'effet d une
recrue, et tu n'as pas connu l'Autre. Sans ça, au
lieu de me recevoir comme un chien dans un jeu
de quilles, tu me porterais les armes.
- Ah ! bah ! fit insolemment le soldat.
Mais elle fit peu d'attention au geste moqueur
dont il accompagna cette exclamation.
— Je reviendrai dans deux heures, dit-elle,
quand on t'aura relevé. Peut-être bien qu 'il y
aura à ta place un ancien qui me reconnaîtra et
me laissera passer.
Elle allait s'éloigner, -crânement, au pas mili-
taire, le poing sur la hanche, lorsqu'un brillant
officier arriva, en caracolant sur une superbe ju-
ment limousine, à ce même guichet dont le
, conscrit gardait si rigoureusement l'entrée.
1 Cet ofticier, qui portait l'uniforme de l'état-
1 major de la garde nationale, la fourragère et
' l'épaulette de chef de bataillon, jeta un curieux
regard sur la solliciteuse et dit au soldat :
. — Quelle est cette femme ?
Je n'en sais rien, répondit le conscrit. Elle
veut entrer sans laisser-passer.
— Qui demande-t-elle ?
— Le colonel d'Ormignies.
Le commandant appela la femme qui était
déjà à vingt pas du guichet.
Elle se retourna.
Puis, sur un signe de l'officier, elle s'appro-
cha et, la main gauche à son front, faisant le sa-
lut militaire, elle attendit que l'officier l'interro-
geât.
— Que demandez-vous, ma bonne femme? lui
dit le jeune homme.
— Mon commandant, répondit-elle, je désire-
rais parler au colonel d'Ormignies. Mais il parait
qu'on n'entre pas ici comme on y entrait autre-
fois.
Le commandant sourit.
— Est-ce que .vous connaissez le colonel?
— Je ne l'ai vu qu'une fois, mais, soyez tran-
quille, dit-elle, il doit s'en souvenir.
— Ah ! vraiment ?
— Nous nous sommes vus dans des circon-
stances qu'on n'oublie pas, allez !
— Et vous désirez lui parler?
— Oui, monsieur. J'en ai le plus pressant be-
soin.
— Pensez-vous que le colonel se souviendra
de votre nom?
— Oh! certes...
— Dites-le moi : j'ai justement affaire à lui; et
s'il consent à vous recevoir, je vous enverrai
chercher par un planton.
— Je m'appelle la mère Michel, répondit la
femme.
— La mère Michel qui a perdu son chat ? de-
manda le jeune homme en riant.
— Peut-être bien, dit-elle, souriant à son
tour. Cependant, s'il ne se souvenait pas démon
nom, dites au colonel que je suis la cantinière
de Dresde.
Le commandant avait regardé avec plus d'at-
tention ceténergique etbeau visage de l'ancienne
canlinière.
— Vous n'attendrez pas longtemps, la mère,
lui dit-il. Restez-là, avant un quart d'heure, je
vous enverrai chercher.
Il mit pied à terre, jeta la bride au dragon qui
lui servait d'ordonnance et disparut sous la voûte
du vieux palais.
La cantinière alla s'asseoir en face du guichet
sur un banc -de pierre qui se trouvait là par ha-
sard, non sans avoir regardé la sentinelle toute
confuse avec un certain dédain.
Pendant, ce temps, le brillant chef d'escadron,
montait l'escalier en faisant sonner ses épe-
rons.
Le colonel d'Ormignies logeait au premier.
—Le colonel est-il seul? demanda-t-il au plan.
ton.
— Non, mon commandant.
— Avec qui est-il?
Avec un chef de division de la préfecture
de police.
Bon! je sais qui c'est.
Et, en familier de la maison qu'il était, la
commandant frappa deux coups et ouvrit la porte
avant même qu'on l'eût invité à entrer.
Le chevalier Justin d'Ormignies, en petite te-
nue du matin, nonchalamment étendu dans un
vaste fauteuil, causait avec un personnage cha-
marré de croix étrangères, et portant, avec une
grâce parfaite de vieil émigré, un habit marron
coupé à la française.
Ce dernier personnage, qui s'était appelé jadis
j le chevalier de Biribi, avait repris son vrai nom,
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