Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-07-16
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 juillet 1866 16 juillet 1866
Description : 1866/07/16 (N89). 1866/07/16 (N89).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4719146w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
5 cent. le numéro.
JOURNAL ~, 1 QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois, Un
Paris 5 fr. 9 fr. fi>
Départements. « * f /»#
,
S LUNDI. 1 G JUILLET 1866 , — Ne 89 .
A
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens. -
ADMINISTRATION : 15, rue Breda. '
NANCY
Donc Nan-
cy a célébré
le 14 juillet
le centième
anniversaire
de la réunion
définitive (Je
la Lorraine, à
la France,
après la mort
de Stanislas
de Pologne,
investi de la
souveraineté
viagère de la
Lorraine en
vertu du trai-
té de Vienne
du 30 octobre
1735.
L'Empe-
reurqui de-
vait assister
à ces fêtes
est. resté à
Paris, mais
T Impératrice
est allée pré-
senter son
fils à nos po-
p u 1 a t i o n s
voisines du
Rhin. Ce vo -
y âge prendra
date dans
l'histoire, et
c'est ici le
cas, ce nous
semble , de
co n s acrer
quelques li -
gnes à la vil e qui vient d'acclamer l'héritier
de l'Empereur.
En dépit des archéologues chercheurs et
et des étymologistes ingénieux, on ignore
complètement le nom du fondateur et la date
de la fondation de Nancy, ce qui ne laisse pas
que d'être humiliant pour la science, qui a la,
prétention de tout expliquer.
Quoi qu'il en soit l'enfance de Nancy a été
longue, fort longue, car ce n'est que vers
LA CAVALERIE AUTRICHIENNE ARRIVE -A BRESLAW.
1131 qu'on la voit jouer un rôle dans l'his-
toire.
*
Légende :
En ce temps-là, la Lorraine était gouvernée
par le duc Simon ICi'.
Or, il arriva que l'archevêque de Trèves,
Adalberon de Monxreuil, ayant usurpé le titre
de duc de Lorraine, Simon lui déclara la
guerre.
Mais le duc, ayant été battu près de 'rouI,
fut obligé de se réfugier dans le château ou
forteresse de Nancy appartenant à son séné-
chal Drogo.
Cependant, les troupes épiscopales assié-
gèrent Simon dans sa retraite, et le duc, se
voyant pressé, fit vœu, s'il était vainqueur,
d'accomplir un pèlerinage à Jérusalem.
A peine eut-il prononcé son serment, que
les soldats de l'évêque furent, frappés d'une
terreur panie
que et qtilttè-
rent la place,
malgré lesef-
fortsde.Geof- ,
froy de Four-
quem ont,
leur capitai-
ne.
*
Cédée au
duc de Lor-
raine Thier-
ry, N a ncy,
qui relevait
du comté de
Champagne ,
passa, à titre
de douaire, i
dans les
mains de la'
belle Agnès,
femme de
Ferry Ior, vers
le commen-
cement du
treizièmesiè-
cle.
Celle-ci la
légua à Ma-
thieu II, un
des souve-
rains dont la
Lorraine a le
droit d'être
fière. autant
comme guer-
l'1er q u e
comme lé-
gislateur.
Un antre
souverain ,
dont les Lor- ;
rains en général, et les habitants de Nancy en
particulier, doivent respecter la mémoire, c'est
Ferry 111, qui octroya, vers 1267, à cette ville
la fameuse charte connue sous le nom de
Loi de Beaumont, et en vertu de laquelle de
grandes franchises étaient accordées à la com-
mune de Nancy.
Cette loi de Beaumont, contre laquelle les
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
DEUXIÈME PARTIE
LES ALLIÉS
XX
Avant de suivre Biribi cherchant à pénétrer
chez la baronne, revenons à notre ami Coque-
luche, qui n'avait point quitté son uniforme
menteur d'ol'ticier d'ordonnance.
Coqueluche avait passé plusieurs jours au che-
vet de Raoul de Vauxchamps, en compagnie de
M"1' de Berncrie.
Les blessures du colonel étaient graves.
Si graves que les trois chirurgiens, qui se re-
layaient pour lui donner leurs soins, ne répon-
daient de rien, et prétendaient que la gangrène
pourrait bien se déclarer.
Alors le colonel étai t perdu.
Coqueluche soignait Raoul comme un frère, et
se disait :
— Ces militaires sont si naïfs, que celui-là est
capable de me recommander ba fiancée avant, de
mourir !
Urt singulier objectif tirait maintenant déme-
surément l'œil de Coqueluche. ' ;
Voir les numéros parus depuis le Ii avril.
C'était la grande fortune de M"ëde Bernerie.
Aussi avait-il oublié Juliette, oublié son oncle
Biribi, et ses projets de conspiration.
Peu lui importait désormais de se montrer
utile au nouveau gouyernemcnt. 1
Il était passé à l'ennemi avec armes et ba-
gages.
C'est-à-dire que l'ennemi, c'était tout ce qui
aimait encore Napoléon et le régime impérial.
Coqueluche était d'un patriotisme qui. enthou-j
Il s'arrêta chez un liipier et lui acheta un manteau
siasmait Charlotte de Bernerie, en dépit de son
amour pour Raoul et des angoisses qui l'étrei-
gnaient.
Coqueluche se fût donc tout à fait endormi,
bercé par son rève de fortune et l'espoir de voir
Raoul rendre le dernier soupir en plaçant dans
sa main la main de Charlotte, si un incident iIn.
prévu ne l'en eût empêché.
Cet incident, c'était la visite inattendue et la.
provocation intempestive de l'officier russe Pé-
trowitz.
On se souvient avec quel calme, quelle mer-
veilleuse présence d'esprit il avait soutenu l'in-,
terrogatoire de Pétrowitz ; comment il avait
apaisé la colère du Russe, en lui prouvant qu'il
ne connaissait nullement Cendrinette.
Mais Pétrowitz parti, Coqueluche était rentré
tout soucieux dans la maison.
Raoul sommeillait, en proie à un délire
vague.
Penchée sur lui, Charlotte, inquiète, anxieuse,
épiait ce sommeil plein des visions de la fièvre,
i Coqueluche, à qui elle ne songea pas môme à
demander pourquoi il était descendu, alla au-
devant de la question.
— La baronne, dit-il, a des amis et des ad-
mirateurs partout.
— Ah ! lit distraitement Charlotte.
— On m'a appelé tout à l'heure, n'est-ce pas ?
— Oui.
— Savez-vous qui?
Charlotte le regarda d'un air interrogateur,
— C'est l'officier russe qui a laissé passer
Machefer, lorsqu'il était à la recherche du mal-
heureux colonel. ;
5 cent. le numéro.
JOURNAL ~, 1 QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois, Un
Paris 5 fr. 9 fr. fi>
Départements. « * f /»#
,
S LUNDI. 1 G JUILLET 1866 , — Ne 89 .
A
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens. -
ADMINISTRATION : 15, rue Breda. '
NANCY
Donc Nan-
cy a célébré
le 14 juillet
le centième
anniversaire
de la réunion
définitive (Je
la Lorraine, à
la France,
après la mort
de Stanislas
de Pologne,
investi de la
souveraineté
viagère de la
Lorraine en
vertu du trai-
té de Vienne
du 30 octobre
1735.
L'Empe-
reurqui de-
vait assister
à ces fêtes
est. resté à
Paris, mais
T Impératrice
est allée pré-
senter son
fils à nos po-
p u 1 a t i o n s
voisines du
Rhin. Ce vo -
y âge prendra
date dans
l'histoire, et
c'est ici le
cas, ce nous
semble , de
co n s acrer
quelques li -
gnes à la vil e qui vient d'acclamer l'héritier
de l'Empereur.
En dépit des archéologues chercheurs et
et des étymologistes ingénieux, on ignore
complètement le nom du fondateur et la date
de la fondation de Nancy, ce qui ne laisse pas
que d'être humiliant pour la science, qui a la,
prétention de tout expliquer.
Quoi qu'il en soit l'enfance de Nancy a été
longue, fort longue, car ce n'est que vers
LA CAVALERIE AUTRICHIENNE ARRIVE -A BRESLAW.
1131 qu'on la voit jouer un rôle dans l'his-
toire.
*
Légende :
En ce temps-là, la Lorraine était gouvernée
par le duc Simon ICi'.
Or, il arriva que l'archevêque de Trèves,
Adalberon de Monxreuil, ayant usurpé le titre
de duc de Lorraine, Simon lui déclara la
guerre.
Mais le duc, ayant été battu près de 'rouI,
fut obligé de se réfugier dans le château ou
forteresse de Nancy appartenant à son séné-
chal Drogo.
Cependant, les troupes épiscopales assié-
gèrent Simon dans sa retraite, et le duc, se
voyant pressé, fit vœu, s'il était vainqueur,
d'accomplir un pèlerinage à Jérusalem.
A peine eut-il prononcé son serment, que
les soldats de l'évêque furent, frappés d'une
terreur panie
que et qtilttè-
rent la place,
malgré lesef-
fortsde.Geof- ,
froy de Four-
quem ont,
leur capitai-
ne.
*
Cédée au
duc de Lor-
raine Thier-
ry, N a ncy,
qui relevait
du comté de
Champagne ,
passa, à titre
de douaire, i
dans les
mains de la'
belle Agnès,
femme de
Ferry Ior, vers
le commen-
cement du
treizièmesiè-
cle.
Celle-ci la
légua à Ma-
thieu II, un
des souve-
rains dont la
Lorraine a le
droit d'être
fière. autant
comme guer-
l'1er q u e
comme lé-
gislateur.
Un antre
souverain ,
dont les Lor- ;
rains en général, et les habitants de Nancy en
particulier, doivent respecter la mémoire, c'est
Ferry 111, qui octroya, vers 1267, à cette ville
la fameuse charte connue sous le nom de
Loi de Beaumont, et en vertu de laquelle de
grandes franchises étaient accordées à la com-
mune de Nancy.
Cette loi de Beaumont, contre laquelle les
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
DEUXIÈME PARTIE
LES ALLIÉS
XX
Avant de suivre Biribi cherchant à pénétrer
chez la baronne, revenons à notre ami Coque-
luche, qui n'avait point quitté son uniforme
menteur d'ol'ticier d'ordonnance.
Coqueluche avait passé plusieurs jours au che-
vet de Raoul de Vauxchamps, en compagnie de
M"1' de Berncrie.
Les blessures du colonel étaient graves.
Si graves que les trois chirurgiens, qui se re-
layaient pour lui donner leurs soins, ne répon-
daient de rien, et prétendaient que la gangrène
pourrait bien se déclarer.
Alors le colonel étai t perdu.
Coqueluche soignait Raoul comme un frère, et
se disait :
— Ces militaires sont si naïfs, que celui-là est
capable de me recommander ba fiancée avant, de
mourir !
Urt singulier objectif tirait maintenant déme-
surément l'œil de Coqueluche. ' ;
Voir les numéros parus depuis le Ii avril.
C'était la grande fortune de M"ëde Bernerie.
Aussi avait-il oublié Juliette, oublié son oncle
Biribi, et ses projets de conspiration.
Peu lui importait désormais de se montrer
utile au nouveau gouyernemcnt. 1
Il était passé à l'ennemi avec armes et ba-
gages.
C'est-à-dire que l'ennemi, c'était tout ce qui
aimait encore Napoléon et le régime impérial.
Coqueluche était d'un patriotisme qui. enthou-j
Il s'arrêta chez un liipier et lui acheta un manteau
siasmait Charlotte de Bernerie, en dépit de son
amour pour Raoul et des angoisses qui l'étrei-
gnaient.
Coqueluche se fût donc tout à fait endormi,
bercé par son rève de fortune et l'espoir de voir
Raoul rendre le dernier soupir en plaçant dans
sa main la main de Charlotte, si un incident iIn.
prévu ne l'en eût empêché.
Cet incident, c'était la visite inattendue et la.
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trowitz.
On se souvient avec quel calme, quelle mer-
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terrogatoire de Pétrowitz ; comment il avait
apaisé la colère du Russe, en lui prouvant qu'il
ne connaissait nullement Cendrinette.
Mais Pétrowitz parti, Coqueluche était rentré
tout soucieux dans la maison.
Raoul sommeillait, en proie à un délire
vague.
Penchée sur lui, Charlotte, inquiète, anxieuse,
épiait ce sommeil plein des visions de la fièvre,
i Coqueluche, à qui elle ne songea pas môme à
demander pourquoi il était descendu, alla au-
devant de la question.
— La baronne, dit-il, a des amis et des ad-
mirateurs partout.
— Ah ! lit distraitement Charlotte.
— On m'a appelé tout à l'heure, n'est-ce pas ?
— Oui.
— Savez-vous qui?
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— C'est l'officier russe qui a laissé passer
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