Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-06-06
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 juin 1866 06 juin 1866
Description : 1866/06/06 (N49). 1866/06/06 (N49).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4719107s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent, le numéro. -
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
Paris 5 fr. 9fr. i8fr.
Départements. 8 11 e Z,
MERCREDI, 6 JUIN 1866. — No 40.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
ÉCHOS DE PARIS
J'tli demandé le sujet de cette causerie il
ia gravure de notre quatrième page.
Nous sommes dans l'Amérique du Nord, il
deux pas des gisements aurifères de Co-
lorado.
Sur les bords du Rio, au pied des monta-
gnes Rocheuses, en plein désert, une ville de
baraques s'est élevée comme par enchante-
ment. l'a- un monument., pas une maison en
pierre; t'f) fait dl' code, la loi du Linch; en
fait de religion. cinquante sectes; deux impri-
meries portatives et trois journaux....
Là, tout est, excessif, le travail et le plaisir.
Tant que dure le jour, les pionniers s'achar-
nent à leur recherche. La nuit venue, ils boi-
vent.
Après avoir lui, ils jouent. Dormir, est-ce
qu'ils en ont !e temps? Dormir L Ils dormiront
puis tard, quand ils seront riches. Jusques là
la lièvre remplace If) sommeil, et c'est elle qui
renouvelh'ra lents forces épuisées.
A l'entrée de Il ville, sur le bord du chemin
sillonné d'orn'ère; profondes, s'élève une ca-
bane dont la façade éclairée attire les pas-
sants.
Vonsn'avezqu';\ pousser la porte; cette ca-
bane est ouverte à tout venant. Au fonddel'u-
nique salle, fume un poèle énorme; il gauche
est installé le comptoir garni d'étain, devant le-
quel s'arrêtent les buveurs ; à droite, autour
de tables boiteuses, les joueurs assis ou debout
demandent au hasard de les enrichir plus ra-
pidement que ne le fait la terre; dans un
angle, sur une estrade improvisée, des mu-
siciens fontrage. Le bruit des instruments do-
mine celui des voix. De loin en loin, une im-
précation, un cri de joie ou de désespoir,
éclate comme une trompette au milieu du va-
carme. L'orchestre s'interrompt une minute,
secoue ses instruments, boit, etrecommence s..,àk
musique d'enragés.
On joue....
Le désir de s'enrichir sans travailler est si
naturel à l'homme que, loin d'être surpris du
grand nombre des joueurs, on serait plutôt
tenté de trouver ce nombre relativement res-
treint.
Sur dix joueurs, il faut en compter' deux
qui jouent pour jouer, pour le plaisir, pour
l'honneur, qui, dans une île déserte, joueraient
des petits cailloux, qui jouent enfin comme
EMBELLISSEMENTS DE PARIS.
.
. Rue des Marmousets. — La maison du fabricant de pâiés de chair humaine (XIVe siècle) récemment démolie.
on boit, comme on mange, comme on,dort,
comme on accomplit les actes forcés de l 'exis-
tence.
Les huit autres jouent pour gagner de , 1 , ar-
gent.
On a médit du jeu comme du duel; après
quoi, l'on a continué à jouer et à se battre.
Les théories qui ont pour but de régenter
les passions sont absurdes; le propre de la
passion est toujours de se soustraire aux con-
ventions et son caractère principal est la néga-
tion des règles; les philosophes et les politi-
ques qui veulent la soumettre aux lois du rai-
sonnement ressemblent à de bonnes gens qui
mettraient une planche en travers du Rhin,
espérant en arrêter le cour : le fleuve en
aurait vite emporté les débris.
Tout ce qu'on pouvait faire a été fait le
jour où l'on a interdit les jeux publics Cil. la
loterie.
Pour risquer son argent, il faut aujourd'hui
faire partie d'un cercle, ce qui implique la
richesse, entrer dans un tripot, ce qui dérange
et répugne, ou passer la frontière, ce qui né-
cessite une dépense de temps et d'argent.
11 est vrai qu'à défaut du cercle, du tripot
et des banques d'Allemagne, il y a la Bourse.
Encore la Bourse n'est-elle pas à la portée
de tout le monde !
Si l'on supprimait les voitures des poules
aux courses, il y aurait vraiment progrès.
Les maisons de jeu clandestines de Paris
unt été cent fois décrites.
En voici deux, aujourd'hui disparues, qui
peuvent servir de types. Je les prends aux
deux bouts opposés de l'éclielle :
Mlle Rubert occupait un bel appartement
situé au quatrième étage d'une maison de la
rue Richelieu, non loin du boulevard.
C'était une femmedecinquante ans environ,
ave, des cheveux blancs arrangés en ban-
deaux, une physionomie jeune encore, une
toilette de bon goût, desmanièresdistinguees.
Olt dînait chez elle et l'on y dînait bien. Elle
recevait quelques femmes, mais seulement à
titre d'invitées ; ces femmes ne faisaient pas
partie du personnel de l'étah'issement.
Vers neuf heures, on passait dans un grand
salon entouré de divans, simplement et riche-
ment meublé; sur la cheminée, une pendule
?urnion-téed'uneréduction en bronze du Srar-
taca,';, et deux vases de prix; une grande et
une petite tables recouvertes de tapis : à la pe-
tite, on jouait.la bouillote; à la grande, se fai-
saient concuremment deux parties d'écarté.
Le chef de partie, un grand jeune homme
i sec. brun, à moustach' s rpaisses, se tenait à
la grande table, préleva nt un franc sur le gain
de chaque partie. Un simple garçon était de-
bout auprès de la petite table. Mlle Rubert al-
lait et venait, comme une maîtresse de mai-
son bien élevée, ne s'occupant en aucune fa-
çon du jeu. Sur les divans, quelques joueurs
sans argent dormaient à demi. L'assemblée
se composait en tout d'une trentaine de per-
sonnes: vingt étudiants riches, quatre ou cinq
étrangers reconnaissables à leurs idiomes,
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Première partie
LA MÈRE DES COMPAGNONS
XXIV
Coqueluche retourna au quai de l'École.
Le chevalier Justin d'Ormignies et M. de Biribi jouaient fort tranquille-
ment au trie-trac dans son cabinet.
j Le chevalier ignorait ce qui s'était passé, c'est-à-dire que sa cousine veillait
. ur lui.
/ Biribi ne savait pas que Mlle de Bernerie était arrivée ; il croyait seule-
.jment il la présence à Paris de Mâchefer.
I \Entre la rue du Mont-Blanc et le quai de l'Ecole, Coqueluche, du reste,
lavait, fait une station.
M II s'était arrêté au café Procope.
I Le café Procope, situé rue Saint-Honoré, proche le Palais-Royal, était la
f salle aux nouvelles politiques.
Pendant la Révolution, sous le Directoire, à toutes les époques dp. troubles,
les gens de parti s'y étaient réunis.
Sous l'Empire, c'est-à-dire de 1804 à 1811 et 1812, le café était redevenu .
paisibte. On y parlait, le soir, victoires et conquêtes, mais on n'y parlait plus
politique.
. Les premiers désastres de Napoléon y avaient ramené les anciens mécon-
! tents, les royalistes pleins d'espoir et aussi les partisans dévoués de la
dynastie impériale.
■ Voir les numéros parus depuis le 18 avril.. - ■ >
La Chénoiseau.
Depuis trois mois surtout, le café Procope était, (lu matin au soir, le ren-
!e/.-vous de toutes les opinions qui se manifestaient or i i)reiiieti .
La police y faisait çà et là quelques arrestations.
Chaque soir on y échangeait des provocations.
Coqueluche y avait passé une heure.
En rentrant il fit à son oncle un signe mystérieux qui vou ai dn-e r
— Pas un mot de Mâchefer.
Biribi cligna de l'œil, ce qui signifiait qu'il avait compris.
Puis, Coqueluche prit, la parole et dit :
.— Je viens du café Procope.
— Ah! ah! fit le chevalier, que dit-on?
— Mille choses contradictoires.
— Vraiment? , , , .
— Les uns prétendent que les allies ont été battus hier.
— En quel endroit ?
- A Arcis-sur-Aube; les Russes et les Autrichiens étaient quatre-vingt-
six mille.
— Et les Français?.
— Vingt mille à peine. n
— Si le fait est vrai, dit Biribi. rien n'est désespéré pour Napoléon. Il
ralliera toutes les garnisons éparpillées entre la Seine, a aine-, e u e^
livrera une bataille suprême, et s'il la gagne.... ^ ^
Il ne la gagnera pas ! dit le chevalier d'Ormignies avec un accent de
haine profonde.
— Est-ce tout ce que l'on dit? demanda encore Biribi.
On prétend que le maréchal Soult a découvert Bordeaux pour se porter
sur Toulouse, que les Anglais sont entrés dans Bordeaux et qu ils y ont
proclamé les Bourbons.
- Cette nouvelle vaut mieux, dit Justin.
- En attendant, reprit Coqueluche, la police impériale redouble d activa
et de vigilance.
Ceci est à votre adresse, chevalier, fit Biribi.
- Elle ne m'aura pas. dit Julien. Du moins, je ne me laisserai pas
prendre vivant.
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent, le numéro. -
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
Paris 5 fr. 9fr. i8fr.
Départements. 8 11 e Z,
MERCREDI, 6 JUIN 1866. — No 40.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
ÉCHOS DE PARIS
J'tli demandé le sujet de cette causerie il
ia gravure de notre quatrième page.
Nous sommes dans l'Amérique du Nord, il
deux pas des gisements aurifères de Co-
lorado.
Sur les bords du Rio, au pied des monta-
gnes Rocheuses, en plein désert, une ville de
baraques s'est élevée comme par enchante-
ment. l'a- un monument., pas une maison en
pierre; t'f) fait dl' code, la loi du Linch; en
fait de religion. cinquante sectes; deux impri-
meries portatives et trois journaux....
Là, tout est, excessif, le travail et le plaisir.
Tant que dure le jour, les pionniers s'achar-
nent à leur recherche. La nuit venue, ils boi-
vent.
Après avoir lui, ils jouent. Dormir, est-ce
qu'ils en ont !e temps? Dormir L Ils dormiront
puis tard, quand ils seront riches. Jusques là
la lièvre remplace If) sommeil, et c'est elle qui
renouvelh'ra lents forces épuisées.
A l'entrée de Il ville, sur le bord du chemin
sillonné d'orn'ère; profondes, s'élève une ca-
bane dont la façade éclairée attire les pas-
sants.
Vonsn'avezqu';\ pousser la porte; cette ca-
bane est ouverte à tout venant. Au fonddel'u-
nique salle, fume un poèle énorme; il gauche
est installé le comptoir garni d'étain, devant le-
quel s'arrêtent les buveurs ; à droite, autour
de tables boiteuses, les joueurs assis ou debout
demandent au hasard de les enrichir plus ra-
pidement que ne le fait la terre; dans un
angle, sur une estrade improvisée, des mu-
siciens fontrage. Le bruit des instruments do-
mine celui des voix. De loin en loin, une im-
précation, un cri de joie ou de désespoir,
éclate comme une trompette au milieu du va-
carme. L'orchestre s'interrompt une minute,
secoue ses instruments, boit, etrecommence s..,àk
musique d'enragés.
On joue....
Le désir de s'enrichir sans travailler est si
naturel à l'homme que, loin d'être surpris du
grand nombre des joueurs, on serait plutôt
tenté de trouver ce nombre relativement res-
treint.
Sur dix joueurs, il faut en compter' deux
qui jouent pour jouer, pour le plaisir, pour
l'honneur, qui, dans une île déserte, joueraient
des petits cailloux, qui jouent enfin comme
EMBELLISSEMENTS DE PARIS.
.
. Rue des Marmousets. — La maison du fabricant de pâiés de chair humaine (XIVe siècle) récemment démolie.
on boit, comme on mange, comme on,dort,
comme on accomplit les actes forcés de l 'exis-
tence.
Les huit autres jouent pour gagner de , 1 , ar-
gent.
On a médit du jeu comme du duel; après
quoi, l'on a continué à jouer et à se battre.
Les théories qui ont pour but de régenter
les passions sont absurdes; le propre de la
passion est toujours de se soustraire aux con-
ventions et son caractère principal est la néga-
tion des règles; les philosophes et les politi-
ques qui veulent la soumettre aux lois du rai-
sonnement ressemblent à de bonnes gens qui
mettraient une planche en travers du Rhin,
espérant en arrêter le cour : le fleuve en
aurait vite emporté les débris.
Tout ce qu'on pouvait faire a été fait le
jour où l'on a interdit les jeux publics Cil. la
loterie.
Pour risquer son argent, il faut aujourd'hui
faire partie d'un cercle, ce qui implique la
richesse, entrer dans un tripot, ce qui dérange
et répugne, ou passer la frontière, ce qui né-
cessite une dépense de temps et d'argent.
11 est vrai qu'à défaut du cercle, du tripot
et des banques d'Allemagne, il y a la Bourse.
Encore la Bourse n'est-elle pas à la portée
de tout le monde !
Si l'on supprimait les voitures des poules
aux courses, il y aurait vraiment progrès.
Les maisons de jeu clandestines de Paris
unt été cent fois décrites.
En voici deux, aujourd'hui disparues, qui
peuvent servir de types. Je les prends aux
deux bouts opposés de l'éclielle :
Mlle Rubert occupait un bel appartement
situé au quatrième étage d'une maison de la
rue Richelieu, non loin du boulevard.
C'était une femmedecinquante ans environ,
ave, des cheveux blancs arrangés en ban-
deaux, une physionomie jeune encore, une
toilette de bon goût, desmanièresdistinguees.
Olt dînait chez elle et l'on y dînait bien. Elle
recevait quelques femmes, mais seulement à
titre d'invitées ; ces femmes ne faisaient pas
partie du personnel de l'étah'issement.
Vers neuf heures, on passait dans un grand
salon entouré de divans, simplement et riche-
ment meublé; sur la cheminée, une pendule
?urnion-téed'uneréduction en bronze du Srar-
taca,';, et deux vases de prix; une grande et
une petite tables recouvertes de tapis : à la pe-
tite, on jouait.la bouillote; à la grande, se fai-
saient concuremment deux parties d'écarté.
Le chef de partie, un grand jeune homme
i sec. brun, à moustach' s rpaisses, se tenait à
la grande table, préleva nt un franc sur le gain
de chaque partie. Un simple garçon était de-
bout auprès de la petite table. Mlle Rubert al-
lait et venait, comme une maîtresse de mai-
son bien élevée, ne s'occupant en aucune fa-
çon du jeu. Sur les divans, quelques joueurs
sans argent dormaient à demi. L'assemblée
se composait en tout d'une trentaine de per-
sonnes: vingt étudiants riches, quatre ou cinq
étrangers reconnaissables à leurs idiomes,
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Première partie
LA MÈRE DES COMPAGNONS
XXIV
Coqueluche retourna au quai de l'École.
Le chevalier Justin d'Ormignies et M. de Biribi jouaient fort tranquille-
ment au trie-trac dans son cabinet.
j Le chevalier ignorait ce qui s'était passé, c'est-à-dire que sa cousine veillait
. ur lui.
/ Biribi ne savait pas que Mlle de Bernerie était arrivée ; il croyait seule-
.jment il la présence à Paris de Mâchefer.
I \Entre la rue du Mont-Blanc et le quai de l'Ecole, Coqueluche, du reste,
lavait, fait une station.
M II s'était arrêté au café Procope.
I Le café Procope, situé rue Saint-Honoré, proche le Palais-Royal, était la
f salle aux nouvelles politiques.
Pendant la Révolution, sous le Directoire, à toutes les époques dp. troubles,
les gens de parti s'y étaient réunis.
Sous l'Empire, c'est-à-dire de 1804 à 1811 et 1812, le café était redevenu .
paisibte. On y parlait, le soir, victoires et conquêtes, mais on n'y parlait plus
politique.
. Les premiers désastres de Napoléon y avaient ramené les anciens mécon-
! tents, les royalistes pleins d'espoir et aussi les partisans dévoués de la
dynastie impériale.
■ Voir les numéros parus depuis le 18 avril.. - ■ >
La Chénoiseau.
Depuis trois mois surtout, le café Procope était, (lu matin au soir, le ren-
!e/.-vous de toutes les opinions qui se manifestaient or i i)reiiieti .
La police y faisait çà et là quelques arrestations.
Chaque soir on y échangeait des provocations.
Coqueluche y avait passé une heure.
En rentrant il fit à son oncle un signe mystérieux qui vou ai dn-e r
— Pas un mot de Mâchefer.
Biribi cligna de l'œil, ce qui signifiait qu'il avait compris.
Puis, Coqueluche prit, la parole et dit :
.— Je viens du café Procope.
— Ah! ah! fit le chevalier, que dit-on?
— Mille choses contradictoires.
— Vraiment? , , , .
— Les uns prétendent que les allies ont été battus hier.
— En quel endroit ?
- A Arcis-sur-Aube; les Russes et les Autrichiens étaient quatre-vingt-
six mille.
— Et les Français?.
— Vingt mille à peine. n
— Si le fait est vrai, dit Biribi. rien n'est désespéré pour Napoléon. Il
ralliera toutes les garnisons éparpillées entre la Seine, a aine-, e u e^
livrera une bataille suprême, et s'il la gagne.... ^ ^
Il ne la gagnera pas ! dit le chevalier d'Ormignies avec un accent de
haine profonde.
— Est-ce tout ce que l'on dit? demanda encore Biribi.
On prétend que le maréchal Soult a découvert Bordeaux pour se porter
sur Toulouse, que les Anglais sont entrés dans Bordeaux et qu ils y ont
proclamé les Bourbons.
- Cette nouvelle vaut mieux, dit Justin.
- En attendant, reprit Coqueluche, la police impériale redouble d activa
et de vigilance.
Ceci est à votre adresse, chevalier, fit Biribi.
- Elle ne m'aura pas. dit Julien. Du moins, je ne me laisserai pas
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