Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-05-30
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 mai 1866 30 mai 1866
Description : 1866/05/30 (N42). 1866/05/30 (N42).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4719100w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN
1
5 cent. le nipcro. /
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mejs. ; Un'ân,V
Paris » fr. 9.k
Départements. fi fi a '\. .
. MEHCREDI, 30 MAI 1866. - — N° 43.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italien*.
ADMINISTRATION : ici, rue Brrda.
ÉCHOS DE PARIS
Hier, les gares des chemins de fei" '
étaient encombrées de colis. Des valets
en petite livrée, un sac de voyage à la
main, un manteau sur le bras, allaient
de guichet en guichet, d'un air effaré. A
l'entrée des salles d'attente se pressait
une l'ou le aristocratique.
L'i se trouvaient les douairières par-
tant pour leurs terres du Maine ou de
l'Anjou, les jeunes femmes partant pour
les Pyrénées, les grandes cocodeltes par-
tant pour les bains de mer, les gentils-
hommes terriens allant aménager leurs
bois, les sportsmen disposés à suivre les
courses de la province, après avoir suivi
celles de la capitale, bref tout le faubourg
Saint-Germain et une partie du faubourg
Saint-Honoré.
Que si les armes des voyageurs eussent
été peintes sur les portières des wagons,
les paysans auraient vu, par-dessus les
haies, tout l'armoriai de France passer
devant leurs yeux.
Les buts étaient différents, mais le
point de départ était le même :
Paris.
Que faire à Paris quand la Saison est
terminée ?
Or, les cloches des chemins de fer
sonnaient en même temps le départ des
trains et la fin dp, la Saison.
Jamais série de fêtes n'eut. nn couron- :
nement [dus brillant. •
Dimanche, on courait le Grand prix de
Paris.
Depuis le triomphe de GladiuUur, il y
a un an, on n'avait vu pareille foule.
La recette a dépassé cent, vingt mi11e
francs; mais l'enthousiasme, cet. e fuis,
est resté un peu au-dessous de la re-
cette.
C'est un cheval anglais qui a gagné ta
prix :
Ceylon, à M. le duc de Beaufort.
M. le duc de Beaufort est le descendant
d'une des plus célèbres familles d'Angleterre,
originaire de l'Anjou.
Son Excellence M. DRÙUYN DE LIJUVS, ministre des affaires étrangères
Jean Beaufort, premier du nom, petit-fils
légitimé d'Edouard III, fut fait comte de Som-
merset et grand amiral par Hicharct Il, en 1397.
Au milieu du xve siècle, un Beaufort fut
régent de France.
Le duché date de la fin du xvu® siècle. Il fut
créé par Charles II.
Le nom de Beaufort est très-répandu.
Il y a des Beaufort dans les Pays-Bas.
Il y en a en France, ceux-là descendent
l'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées..
Le ctne, qui nous occupe aujourd'hui,
L'st, jeune encore.
C'est un gentleman de bonne mine, le
teint coloré, les dents éclatantes, le front
chauve, les favoris d'un blond vif, réa-
lisant bien le type del'Angiais jovial.
Il aime beaucoup la France, où il passe
une partie de l'année.
Ses chassesde l'Anjou sontrenommées;
on a beaucoup parlé de son équipage à
chasser le loup et de ses meutes sans
rivales.
Lorsque, il y a un an, Gladiateur ga-
gna le Derby d'Epsom. les Anglais l'éso-
lurent de lui laisser gagner sans combat
le Grand prix de Paris.
— Sûrs d'être vaincus, disaient-ils,
abstenons-nous!
M. le duc de Beaufort trouva ce pro-
cède national étroit, et envoya son écurie
se faire battre par celle de M. le comte
de Lagrange.
Dimanche, les sportsmen français se
sont rappelé cet acte de haute courtoisie.
Il ont fêté le duc, et les membres du •
Comité des courses ont donné le soir un
banquet en son honneur.
La victoire de Ceylon n'a causé aucune
surprise. ,
Tous les journaux l'avaient annoncée,
et il n'était personne sur le turf qui n'y
crût.
Cependant on', n'attendait pas sans
anxiété.
Un cheval inconnu pouvait se révé-
ler !... Si c'était un cheval français!
Quand Le numéro de Ceylon a été hisse
au poteau officiel et qu'il n'y a plus eu de
doute, les Anglais ont poussé le hurrah
traditionnel, en faisant tourner leurs
chapeaux, les membres du Jockey-Club
ont applaudi poliment, et la foule s'est
précipitée sur la piste à la rencontre du
cheval victorieux.
A cet empressement, qui dénotait, plas
de curiosité que de sympathie, Ceylon, il
faut le dire, n'a pas répondu avec une
bienveillance extrême. Il a même fait avec ses
pieds de derrière quelques gestes qui frisaient
l'hostilité.
D'habitude, entre leschaises placées devant
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Première partie
LA MÈRE DES COMPAGNONS
XVII
Revenons au chevalier de Biribi que nous
avons laissé tète à tète avec Cendrinette, sur le
quai de lEcoie.
Le chevalier n'avait pas été maître d'un pre-
mier mouvement de colère.
— Mon petit Biribi, dit la pécheresse, ne te
fâche donc pas?
Mais Biribi s'animant:
— Tu m'espionner donc? pourquoi ce déguise-
ment?
— Pour te suivre, mon amour, répondit Cen-
drinctte en riant.
Biribi haussa les épaules.
Elle continua d'une voix câline :
— Tu m'as joué un assez vilain tour ce matin
mon beau chevalier.
— Histoire de rire, fit Biribi.
— Histoire de rire de t'avoir suivi, révli,p;"
t-elle.
Voiries numéros parus depuis je is avnt.
%
— Mais enfin que veux-tu? quel est ton but?
demanda Biribi avec une irritation nuancée d'in-
quiétude.
— Je voulais savoir où tu demeures.
— Eh bien? tu le sais... va-L'en!
— Oh ! mais non... 1
Et elle Si) campa d'un air mutin devant le
chevalier.
— Petite, dit Biribi, prends garde, il y a des j
curiosités qui portent quelquefois malheur...
Cendrinette chez eHe.
— Bah ! je n'ai peur do rien.
— Mais enfin que veux-tu?
— Monter chez toi.
— C'est impossible. ^
— Ah ! bah !
— Je suis marié, dit sentencieusement Biribi.
— Ta parole d'honneur?
— Mais sans doute.
— Alors tu as une femme assez commode,
chevalier, puisqu'elle s'arrange de te voir sortir
tous les soirs, pour ne rentrer qu'au petit jour.
— Ceci est affaire à nous.
— Ainsi, tu ne veo* pas que je monte chez
toi ?
— Non.
Cendrinette redevint chatte, et elle posa ses
petites mains sur les épaules de Biribi.
— Il faut pourtant que je cause avec toi, dit-
r')!f. et, tu es trop galant pour me refuser une
heure d'entretien.
— Oui, sans doute, mais... pas ici...
— Je le crois bien, il fait froid et le brouil-
lard mouille. Ainsi tu ne veux pas que nous
montions chez toi?
— Non. Je te l'ai dit, c'est impossible.
— Veux-tu venir chez moi, alors?
— Demeures-tu toujours rue du Mont-Blanc?
— Oui.
— Eh bien ! allons, fit le chevalier en soupi-
rant.
Cendrinette lui dit :
— Faisons quelques pas. Nous allons trouver
ta citadine au coin du quai.
— Ma citadine !
— Oui, j'ai gardé le cocher.
JOURNAL QUOTIDIEN
1
5 cent. le nipcro. /
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mejs. ; Un'ân,V
Paris » fr. 9.k
Départements. fi fi a '\. .
. MEHCREDI, 30 MAI 1866. - — N° 43.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italien*.
ADMINISTRATION : ici, rue Brrda.
ÉCHOS DE PARIS
Hier, les gares des chemins de fei" '
étaient encombrées de colis. Des valets
en petite livrée, un sac de voyage à la
main, un manteau sur le bras, allaient
de guichet en guichet, d'un air effaré. A
l'entrée des salles d'attente se pressait
une l'ou le aristocratique.
L'i se trouvaient les douairières par-
tant pour leurs terres du Maine ou de
l'Anjou, les jeunes femmes partant pour
les Pyrénées, les grandes cocodeltes par-
tant pour les bains de mer, les gentils-
hommes terriens allant aménager leurs
bois, les sportsmen disposés à suivre les
courses de la province, après avoir suivi
celles de la capitale, bref tout le faubourg
Saint-Germain et une partie du faubourg
Saint-Honoré.
Que si les armes des voyageurs eussent
été peintes sur les portières des wagons,
les paysans auraient vu, par-dessus les
haies, tout l'armoriai de France passer
devant leurs yeux.
Les buts étaient différents, mais le
point de départ était le même :
Paris.
Que faire à Paris quand la Saison est
terminée ?
Or, les cloches des chemins de fer
sonnaient en même temps le départ des
trains et la fin dp, la Saison.
Jamais série de fêtes n'eut. nn couron- :
nement [dus brillant. •
Dimanche, on courait le Grand prix de
Paris.
Depuis le triomphe de GladiuUur, il y
a un an, on n'avait vu pareille foule.
La recette a dépassé cent, vingt mi11e
francs; mais l'enthousiasme, cet. e fuis,
est resté un peu au-dessous de la re-
cette.
C'est un cheval anglais qui a gagné ta
prix :
Ceylon, à M. le duc de Beaufort.
M. le duc de Beaufort est le descendant
d'une des plus célèbres familles d'Angleterre,
originaire de l'Anjou.
Son Excellence M. DRÙUYN DE LIJUVS, ministre des affaires étrangères
Jean Beaufort, premier du nom, petit-fils
légitimé d'Edouard III, fut fait comte de Som-
merset et grand amiral par Hicharct Il, en 1397.
Au milieu du xve siècle, un Beaufort fut
régent de France.
Le duché date de la fin du xvu® siècle. Il fut
créé par Charles II.
Le nom de Beaufort est très-répandu.
Il y a des Beaufort dans les Pays-Bas.
Il y en a en France, ceux-là descendent
l'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées..
Le ctne, qui nous occupe aujourd'hui,
L'st, jeune encore.
C'est un gentleman de bonne mine, le
teint coloré, les dents éclatantes, le front
chauve, les favoris d'un blond vif, réa-
lisant bien le type del'Angiais jovial.
Il aime beaucoup la France, où il passe
une partie de l'année.
Ses chassesde l'Anjou sontrenommées;
on a beaucoup parlé de son équipage à
chasser le loup et de ses meutes sans
rivales.
Lorsque, il y a un an, Gladiateur ga-
gna le Derby d'Epsom. les Anglais l'éso-
lurent de lui laisser gagner sans combat
le Grand prix de Paris.
— Sûrs d'être vaincus, disaient-ils,
abstenons-nous!
M. le duc de Beaufort trouva ce pro-
cède national étroit, et envoya son écurie
se faire battre par celle de M. le comte
de Lagrange.
Dimanche, les sportsmen français se
sont rappelé cet acte de haute courtoisie.
Il ont fêté le duc, et les membres du •
Comité des courses ont donné le soir un
banquet en son honneur.
La victoire de Ceylon n'a causé aucune
surprise. ,
Tous les journaux l'avaient annoncée,
et il n'était personne sur le turf qui n'y
crût.
Cependant on', n'attendait pas sans
anxiété.
Un cheval inconnu pouvait se révé-
ler !... Si c'était un cheval français!
Quand Le numéro de Ceylon a été hisse
au poteau officiel et qu'il n'y a plus eu de
doute, les Anglais ont poussé le hurrah
traditionnel, en faisant tourner leurs
chapeaux, les membres du Jockey-Club
ont applaudi poliment, et la foule s'est
précipitée sur la piste à la rencontre du
cheval victorieux.
A cet empressement, qui dénotait, plas
de curiosité que de sympathie, Ceylon, il
faut le dire, n'a pas répondu avec une
bienveillance extrême. Il a même fait avec ses
pieds de derrière quelques gestes qui frisaient
l'hostilité.
D'habitude, entre leschaises placées devant
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Première partie
LA MÈRE DES COMPAGNONS
XVII
Revenons au chevalier de Biribi que nous
avons laissé tète à tète avec Cendrinette, sur le
quai de lEcoie.
Le chevalier n'avait pas été maître d'un pre-
mier mouvement de colère.
— Mon petit Biribi, dit la pécheresse, ne te
fâche donc pas?
Mais Biribi s'animant:
— Tu m'espionner donc? pourquoi ce déguise-
ment?
— Pour te suivre, mon amour, répondit Cen-
drinctte en riant.
Biribi haussa les épaules.
Elle continua d'une voix câline :
— Tu m'as joué un assez vilain tour ce matin
mon beau chevalier.
— Histoire de rire, fit Biribi.
— Histoire de rire de t'avoir suivi, révli,p;"
t-elle.
Voiries numéros parus depuis je is avnt.
%
— Mais enfin que veux-tu? quel est ton but?
demanda Biribi avec une irritation nuancée d'in-
quiétude.
— Je voulais savoir où tu demeures.
— Eh bien? tu le sais... va-L'en!
— Oh ! mais non... 1
Et elle Si) campa d'un air mutin devant le
chevalier.
— Petite, dit Biribi, prends garde, il y a des j
curiosités qui portent quelquefois malheur...
Cendrinette chez eHe.
— Bah ! je n'ai peur do rien.
— Mais enfin que veux-tu?
— Monter chez toi.
— C'est impossible. ^
— Ah ! bah !
— Je suis marié, dit sentencieusement Biribi.
— Ta parole d'honneur?
— Mais sans doute.
— Alors tu as une femme assez commode,
chevalier, puisqu'elle s'arrange de te voir sortir
tous les soirs, pour ne rentrer qu'au petit jour.
— Ceci est affaire à nous.
— Ainsi, tu ne veo* pas que je monte chez
toi ?
— Non.
Cendrinette redevint chatte, et elle posa ses
petites mains sur les épaules de Biribi.
— Il faut pourtant que je cause avec toi, dit-
r')!f. et, tu es trop galant pour me refuser une
heure d'entretien.
— Oui, sans doute, mais... pas ici...
— Je le crois bien, il fait froid et le brouil-
lard mouille. Ainsi tu ne veux pas que nous
montions chez toi?
— Non. Je te l'ai dit, c'est impossible.
— Veux-tu venir chez moi, alors?
— Demeures-tu toujours rue du Mont-Blanc?
— Oui.
— Eh bien ! allons, fit le chevalier en soupi-
rant.
Cendrinette lui dit :
— Faisons quelques pas. Nous allons trouver
ta citadine au coin du quai.
— Ma citadine !
— Oui, j'ai gardé le cocher.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.89%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.89%.
- Collections numériques similaires Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00"
- Auteurs similaires Balathier Bragelonne Adolphe de Balathier Bragelonne Adolphe de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Balathier Bragelonne Adolphe de" or dc.contributor adj "Balathier Bragelonne Adolphe de")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k4719100w/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k4719100w/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k4719100w/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k4719100w/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k4719100w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k4719100w
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k4719100w/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest