Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1871-12-17
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 décembre 1871 17 décembre 1871
Description : 1871/12/17 (A5,N2046). 1871/12/17 (A5,N2046).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47188623
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LES FONDATIONS DE PARIS
Lm. subite élévation de la température a amené dans diffé-
rents quartiers, notamment dans les 1er, 128 et 208 arron-,
dissements, la rupture de conduites d'eau envahies par la
glace et des inondations partielles.
L'eau répandue dans les caves, faisant flotter les bou-
teilles et même les barriques, a occasionné da grandes
pertes.
Le sieur Isidore Bourdet, âgé de trente-sept ans, ouvrier
tonnelier, atteint à la tête par une futaille, a succombé à
une congestion cérébrale résultant du coup qu'il avait reçu.
A trois heures du matin, l'établissement du sieur P...,
ulanchisseur de linge fin, rue Pagevin,.a été envahi par
l'eau. Cet, industriel et sa famille ont dû se sauver à demi
-vêtus, en emportant ce qu'ils avaient de plus précieux.
Un événement semblable a eu lieu rue Erard, à six heu-
res du matin, le sieur Louis C..., perruquier-coiffeur, dont
la boutique était subitement inondée, n'a eu que le temps
de se réfugier avec sa femme et ses enfants chez un mar-
chand de vin voisin.
Les sapeurs-pompiers du poste de la rue Coq-Héron et
ceux du 128 arrondissement sont parvenus à arrêter les
fuites d'eau et à boucher les tuyaux rompus. Des mesures
ont été prises pour éviter de nouveaax accidents. (Droit.)
LES MALFAITEURS DE LA BANLIEUE
Les communes des environs de Paris sont infestées de-
puis quelque temps de plusieurs bandes de malfaiteurs qui
ont éveillé tout particulièrement l'attention de la police.
A Asnières, notamment, ces gueux ont fait un assez grand
butin, dans la nuit de dimanche à lundi.
Ils ont d'abord dévalisé la boutique d'un charcutier de la
Grande-Rue, et enlevé 1,800 francs en or.minsi qu'une grande
quantité de bijoux, le tout évalué à près de 5,000 francs.
Cette même nuit, le magasin de la dame Lenoir, mar-
&aride de nouveautés, fut pillé à son tour. La manière de
procéder de ces hardis filous mérite d'être signalée.
A l'aide d'un ciseau, ils ont percé plusieurs trous dans la
volet de la boutique ; puis, avec une scie circulaire, ils ont
pratiqué une large ouverture. Ensuite, armés d'un diamant,
ils ont fendu la vitre se trouvant derrière le volet, et, à
l'aide d'un torchon imbibé de graisse, torchon qu'on a re-
trouvé dans le magasin, ils la graissèrent fortement, l'arra-
chèrent entièrement, en laissant tomber les éclats sur un lit
de neige préparé d'avance pour assourdir le bruit.
Le terrain ainsi préparé, les voleurs enlevèrent les clavet-
tes qui, passées dans des boulons, tenaient de l'intérieur les
volets clos, et parent entrer dans le magasin, dont ils enle-
vèrent toutes ou presque toutes les marchandises le garnis-
iJant : toiles, étoffes, fil, aiguilles, tout a été emporté.
Des agents se sont mis le lendemain en campagne, et
tout fait espérer l'arrestation de ces misérables qui trouvent
des imitateurs dans les communes de Pantin et de Vincen-
aes, si nos informations sont exactes.
Nos voisins de la banlieue sont prévenus. A eux d'ouvrir
'œil et de se tenir sur la défensive.
Am. Bl.
LE DRAME DE LA RUE DE LA FERTÉ
Avant-hier soir, sur les dix heures, des cris épouvanta-
bles se firent entendre au deuxième étage du no 30 de la
rue de la Ferté (Batignolles), et quelques instants après on
vit une femme s'élancer de la fenêtre et tomber sur le
pavé où elle se fracassa le crâne.
Les voisins s'étant immédiatement transportés dans son
domicile, après avoir déposé la malheureuse chez le con-
cierge, trouvèrent le sieur Gaillôn, menuisier, tenant un
couteau à la main et en proie à une surexcitation extraor-
dinaire. Au moment où l'une des personnes qui se trou-
vaient présentes essayait de lutter-avec l'individu, afin de
lui arracher des mains l'arme dont il menaçait ceux qui
l'entouraient, ce dernier s'en porta un violent coup, e
tomba sans connaissance.
Immédiatement transporté à l'hôpital Lariboisière, où il
reçut les premiers soins, il finit par se calmer et fit an
commissaire de police les aveux qui savent :
Depuis quelque temps, il poursuivait de ses assiduités la
demoiselle Berthe Lambin, qui, subjuguée plutôt que sé-
duite, avait fini par céder, puis au bout de quelque temps
l'avait supplié de ne plus revenir. Malgré sa promesse,- le
siear Gaillon, irrité di ses dédains, était monté chez elle, la
menaçant de la tuer si elle continuait à lui résister, quand
la malheureuse, folle de douleur, se précipita par la fe-
nêtre.
26 assassinats
Un nouveau Troppmann va répondre devant le
jury du Pas-de-Calais de ses horribles forfaits.
Plus effroyable encore que son infâme prédé-
cesseur, Lemaitre, qui ne paraît pas avoir plus
de vingt ans, tant sa figure est juvénile, a assas-
siné vingt-six personnes !
C'est lundi prochain, 18 décembre, que ce
monstre comparaîtra, devant la cour d'assises de
Saint-Omer. ;
Notre collaborateur Victor Co'chinat est parti
pour cette ville, afin de rendre compte de ces
émouvants débats. j
INFORMATIONS
Il y a quelque temps se présenta un monsieur, à l'ap-
parence respectable, chez une pauvre femme du dix-
huitième arrondissement, Mme P..., dont le mari gé-
mit sur un ponton. Il lui témoigna le plus vif intérêt et
s'offrit à faire les démarches nécessaires pour obtenir la
liberté du prisonnier, ajoutant qu'il savait, du reste,
que ce dernier n'avait été arrêté que par suite de dé-
nonciations calomnieuses.
Comme bien on pense, la'pauvre femme remercia
avec effusion cet homme charitable, qui parut, en
effet, pendant quelques jours, s'occuper activement du
sort du prisonnier, recueillant les papiers et les certi-
ficats les plus propres à amener une prompte solution.
Toutefois, il finit par déclarer qu'il lui fallait la somme
de 150 fr., absolument nécessaire pour les frais de
voyage à Versailles et au port où M. P... était dé-
tenu.
La malheureuse mère de famille n'avait pas cette
somme ; mais, dans l'espoir que bientôt son mari serait
rendu à son affection et à celle de ses enfants, elle em-
prunta et engagea même divers objets au Mont-de-
Piété pour parfaire la somme exigée.
On devine le reste. Une fois rr e des 150 fr., l'es-
croc ne reparut plus.
Une descente de justice a encore eu lieu dans un tripot
clandestin rue Chabannais, no 2. Il était tenu par un sieur
Boutciller, limonadier, âgé de quarante-deux ans. Beaucoup
de commerçants fréquentaient assidûment Ja salle de jeux
qu'il tenait depuis un assez long temps. Les grecs s'y don-
naient aussi rendez-vous. Deux eu trois jours avant la-des-
cente de police dont nous parlons, les commerçants qui,
chaque soir, se faisaient décaver, expulsèrent du tripot sept
ou huit grecs pris en flagrant délit de tricherie.
Mercredi soir, un jeune enfant d'une douzaine d'années
regardait des photographies à la porte d'un marchand d'es-
tampes do la rue Saint-Lazare, lorsqu'un bloc de neige so-
lidifiée, glissant par le fait du dégel, tomba en avalanche
I du toit de la maison.
Le petit garçon disparut aussitôt sous un amas de gla-
çons, et sa mère, qui venait d'entrer chez un épicier, arriva
juste à temps pour relever le cadavre de son enfant.
La. Compagnie du Nord de la Catalogne fait en ce moment
l'émission do 85,000 obligations. (Voir aux Annonces.)
UNE ENDORMEUSE
Le Messager du Midi donne les détails suivants sur les
causes qui ent motivé l'arrestatation du directeur du dépôt
de mendicité de Marseille :
Ce fonctionnaire, M. X..., qu: était à !a tête dn dépôt
dépens le 4 septembre, et que lion accnse d'avoir dis^imu'ô
un passé peu honorable, ce fonctionnaire, dis-je, était très-
lié avec une femme du monde interlope assez jolie et suf-
fisamment distinguée.
L'aventurière sut capter la confiance d'un jeune homme'
associé avec M.'P..., son onete.-pour la direction d'une as.
sez forte maison de bauque. <■
Un soir que le jeune financier était, chez la dame, ayant
sur lui les clefs de la caisse, il se sentit pris d'un engour-
dissement étrange et ne tarda pas à s'endormir. Quand il -sa
réveilla trois ou quatre heures après, la demie était toujours
auprès de lui, et il sortit sans avoir conscience du temps
qui s'était écoulé.
Le lendemain à son bureau, en ouvrant le coffre-fort
pour les paiements du jour, quelle ne Int pas sa surpris#
de constater la disparition d'une soixantaine de mille francs!
On charche, on fouille, on scrute tous les tiroirs, mais sans
succès.
Les serrures cependant ne portaient trace d'aucune effrac-
tion, et, pendant plusieurs jours, le jeune banquier se de-
manda comment ces 60,000 fr. avaient pu disparaître.
Il était à cent lieues de soupçonner la dame interlope chez
laquelle il était d'ailleurs revenu, lorsqu'un jour une amia
de cette dame, et du même monde qu'elle, vint raconter aa
jeune banquier et à son OITtlc que des propositions lui avaient
été faites récemment pour participer à un vol. assez im-
portant. ■
Elle nomma les personnes, et c'est à la suite de ses révé-
lations qu'on arrêta l'aventurière et son complice, le direc-
teur du dépôt de mendicité. -
DERNIÈRES NOUVELLES
La commission'nommée pour examiner la proposition
relative au retour de l'Assemblée dans Paris, a enten-
du hier M. Thiers, qui s'est énergiquement prononce '
pour l'affirmative, en étayant son opinion des argu-
ments lés plus sérieux. ' : -i -
La commission a remis à mardi pour statuer : dans
cette séance, elle entendra de nouveau M. Thiers. -
La commission chargée d'étudier la question de la
publicité des comptes rendus des séances de l'Assem-
blée s'est réunie hier, et a décidé d'interpeller le .mi-
nistre de l'intérieur sur les bruits qui ont circulé ail
sujet de la réorganisation de l'administration du Jour-
nal officiel.
Cette commission incline à rétablir le compte renda'
officiel; mais, en.l'imposant aux journaux, elle voudrait
le leur donner gratuitement. On le ferait tirer à un
grand nombre d'exemplaires, et chaque journal en en-
carterait un dans chacun de ses numéros. (Le Siècle.)
Lyon, 14 décembre. — Le comité de la rue Grolee,
présidé par le ci'toyen Favier, a envoyé au citoyen dé-
puté Ordinaire ses félicitations sur sa dernière sortie à.
l'Assemblé, 1 1 1
La dépêche suivante a été reçue hier soi-r à dix heu-
res à l'ambassa ic "A-,,gleterre :
Sandrkigham, 3 heures après midi. — Le prince a
passé une journée tranquille. Les symptôme's sont tou-
jours favorables.
Le Standard donne une nouvelle — d'après une dépêcha
viennoise — fort grave et qu'il ne faut accueillir qu'avec la
plus grande réserve.
Pendant les fêtes de Saint-Georges à Saint-Pétersbourg,
e czarewitch aurait>blàmé sévèrement certains actes del'ar- ;
mée allemande devant l'ambassadeur allemand, le prince da
Renss. Ce dernier aurait énergiquement démenti le czare-
witch, qui, vivement irrité, aurait frappé (assaulted) l'am"
bassadeur.
LE GUIDE DE LA MÉNAGÈRE
Les apports en poissons communs et en poissons fins
sont abondants.
Il y a beaucoup de soles; elles se vendent même à
bas prix: les belles à 2 fr. 50 ou 3 fr., selon gros.
N° 55. — Feuilleton de la PETITE PRESSE
L'ŒIL DE DIAMANT
PAR
ÉLIE BERTHET
[illisible]XXVII (suite)
La vente.
— Je suis heureuse de voir M. d'Hcrcourt, répliqua- j
t-elle; mais je ne comprends pas... !
— Le docteur a raison, madame, dit Léopold avec :
émotion; j'arrive de Paris et je suis porteur de nou- I
velles... très-graves. Si donc vous voulez bien rentrer ■
chez vous, je vous expliquerai.....
— Le moment n'est guère favorable pour des evli- j
cations, monsieur d'Hercourt. L'heure me presse et je '
ne soupçonne pas quelles nouvelles pourraient m'o- 1
bliger à changer mes projets..
Comme Léopold paraissait déconcerté par cet accueil, 1
Colardeau s'écria avec sa brusquerie ordinaire : !
— Vous le voyez, lieutenant, ce n'est pas le moment
de prendre des détours déMcats et de mettre des mi- j
taines pour lui annoncer ce qu'il faut qu'elle sache... '
Tenez, madame, en deux mots, vous ne pouvez aller
à Paris pour y rejoindre votre mari, par la raison que :
votre mari estmort... et bien mort cette fois... mort et 1
enterré, comme d'Hercourt est en mesure de l'af- 1
firmer. • . I
— Mort ! répéta Nathalie en pâlissant. !
—■ Ma foi ! c'est bien fait, dit Marianne à ses voisi- ;
nes, et j'espère qu'il sera damné. !
Léopold avait confirmé par un signe l'assertion du
docteur. Il y eut un moment de silence; puis, Natha- !
lie releva, faiblement la tète : ;
— Entrons, messieurs, reprit-elle; je me sens mal, j
I
[ Elle se dirigea vers le salon, appuyée sur sa mère.
j D'Hercourt et Colardeau seuls les suivirent, et le doc-
! teur s'empressa de jrefermer la porte, tandis que les
autres personnes attendaient dans la cour lcle résultat j
de ces événements.
Nathalie, après être restée un moment accablée so'us
ce coup inattendu, dit à Léopold avec une apparence
de calme :
— \ présent, monsieur d'H.ourt, parlez, je vous
en prie, et ne me cachez rien.
Léopold raconta de quelle manière, peu de jours au-
paravant, M. de Verville avai't été trouvé sans vie, au
milieu du Champ-de-Mars. On l'avait attiré là pour lui
dérober des valeurs considérables dont il était porteur ;
| et un certain Barney, autrefois au service de lord Mac-
[ Aulay, avait été relevé mortellement blessé un peu plus
; loin. M. de Verville était déjà froid et son portefeuille
: avait d'sparu; en revanche Barney respirait encore et
j il put dire quelques mots au magistrat chargé de l'in-
terroger. Barney convint qu'il avait entraîné M. de
j Verville dans un piège, mais il prétendait avoir été
j dupe lui-même d'un scélérat qu'il refusait de nommer.
Du reste, le plus grand mystère régnait sur les causes
de ce double meurtre, et, selon toute apparence, ce
I mystère ne devait jamais être éclairci.
j — M. de Verville, poursuivit* d'Hercourt, fut trans-
| porté à s^n domicile, sur les indications de Barney, qui
; ne tarda pas lui-même à expirer. Comme mon ancien
j tuteur n'avait aucun parent à Paris, un télégramme me
fut expédié et je m'empressai d'accourir. Après avoir
; rendu à M. de Verville les derniers honneurs, j'ai pris
j dans sa maison toutes les mesures conservatrices qu'exi-
| geaient vos intérêts; puis j'ai cru nécessaire de venir !
j vous annoncer en personne ce tragique accident. i
1 Nathalie versa quelques larmes et fit à Léopold des
questions auxquelles il ne répondait qu'avec embarras,
j soit qu'il ne put, soit qu'il ne voulût pas entrer Sans j
! certains détails. Bientôt elle repris avec plus de calme: i
! — Je voua remercie, monsieur d'Hercourt, pour le
' dévouement que vous n^ez montré dans cette ro^lheu-
reuse circonstance.,, guant- à moi, je n'affecterai pas
: des regrets hypocrites; personne ici ne l'ignore, M. de
| "erville ÏÏ\'îi causé de cruels chagrkis et je juge à votre
I
réserve que sa mort a été entourée de particularités
peu avouables... N'importe ! je ne maudirai jamais sa
mémoire, je porterai son deuil avec convenance et.
dignité. /
On causa encore quelques instants.
—Eh bien ! madame, reprit enfin le petit major, vous
n'avez plus, j'espère, aucune raison de quitter la ferme, ■
et vous allez vous y réinstaller, comme par le passé?
— C'est bien vrai, cela, ma fille, s'écria Mme Hubert
avec empressement, qu'est-ce qui t'oblige maintenant
à aller dans ce vilain Paris ?
Nathalie réfléchit. - -
— J'y consens, ré'pliqua-t-elle enfin ; mais à une con-"
dition.
— Laquelle ? demanda vivement Colardeau.
— C'est que M. Blérot ou la personne inconnue quo:.il
représente me considérera comme locataire et recevra ;
un loyer.
Tout le monde se taisait.
— Madame, dit Léopold les yeux baissés, Il ne^ doit
pas y avoir de surprise et je 'ne voudrais pas mériter
plus tard vos reproches... Sachez-le donc, Blérot n'é-
tait que mon prête-nom; le véritable propriétaire de la.
ferme c'est moi. Si vous daignez vous y installer de
nouveau, j'accepterai toutes les 'conditions qu'il voua •
plaira de m'imposer... même celle de n'y revenir que.. .
sur votre permission expresse.
— Et cette permission, reprit Colardeau en ricanant; r ,
ne peut tarder plus d'une année... selon le texte de la
Nathalie réprima par un regard,qu'elle voulait rendre
sévère, cette saillie inopportune.Cependant elle se leva,
et, tendant la main à Léopold, elle dit doucement :
— Je ne mettrai dans tout ceci aucun rigorisme ridi-
cule. C'est entendu, monsieur d'Hercourt, je serai votr^ .
locataire...
| — En attendant mieux, Nathalie,. murmura Léopold,
• et nous allons pouvoir reprendra le'roman ébauché.
j Nathalie ne répondit pas et embrassa sa mère. -r>' / '
ÉLIE BERTHET.
La fin à demain- ' - - - - -'. " *
1 P P * *
Voir le numéro d'hiçr? Reproduction interdî^
Lm. subite élévation de la température a amené dans diffé-
rents quartiers, notamment dans les 1er, 128 et 208 arron-,
dissements, la rupture de conduites d'eau envahies par la
glace et des inondations partielles.
L'eau répandue dans les caves, faisant flotter les bou-
teilles et même les barriques, a occasionné da grandes
pertes.
Le sieur Isidore Bourdet, âgé de trente-sept ans, ouvrier
tonnelier, atteint à la tête par une futaille, a succombé à
une congestion cérébrale résultant du coup qu'il avait reçu.
A trois heures du matin, l'établissement du sieur P...,
ulanchisseur de linge fin, rue Pagevin,.a été envahi par
l'eau. Cet, industriel et sa famille ont dû se sauver à demi
-vêtus, en emportant ce qu'ils avaient de plus précieux.
Un événement semblable a eu lieu rue Erard, à six heu-
res du matin, le sieur Louis C..., perruquier-coiffeur, dont
la boutique était subitement inondée, n'a eu que le temps
de se réfugier avec sa femme et ses enfants chez un mar-
chand de vin voisin.
Les sapeurs-pompiers du poste de la rue Coq-Héron et
ceux du 128 arrondissement sont parvenus à arrêter les
fuites d'eau et à boucher les tuyaux rompus. Des mesures
ont été prises pour éviter de nouveaax accidents. (Droit.)
LES MALFAITEURS DE LA BANLIEUE
Les communes des environs de Paris sont infestées de-
puis quelque temps de plusieurs bandes de malfaiteurs qui
ont éveillé tout particulièrement l'attention de la police.
A Asnières, notamment, ces gueux ont fait un assez grand
butin, dans la nuit de dimanche à lundi.
Ils ont d'abord dévalisé la boutique d'un charcutier de la
Grande-Rue, et enlevé 1,800 francs en or.minsi qu'une grande
quantité de bijoux, le tout évalué à près de 5,000 francs.
Cette même nuit, le magasin de la dame Lenoir, mar-
&aride de nouveautés, fut pillé à son tour. La manière de
procéder de ces hardis filous mérite d'être signalée.
A l'aide d'un ciseau, ils ont percé plusieurs trous dans la
volet de la boutique ; puis, avec une scie circulaire, ils ont
pratiqué une large ouverture. Ensuite, armés d'un diamant,
ils ont fendu la vitre se trouvant derrière le volet, et, à
l'aide d'un torchon imbibé de graisse, torchon qu'on a re-
trouvé dans le magasin, ils la graissèrent fortement, l'arra-
chèrent entièrement, en laissant tomber les éclats sur un lit
de neige préparé d'avance pour assourdir le bruit.
Le terrain ainsi préparé, les voleurs enlevèrent les clavet-
tes qui, passées dans des boulons, tenaient de l'intérieur les
volets clos, et parent entrer dans le magasin, dont ils enle-
vèrent toutes ou presque toutes les marchandises le garnis-
iJant : toiles, étoffes, fil, aiguilles, tout a été emporté.
Des agents se sont mis le lendemain en campagne, et
tout fait espérer l'arrestation de ces misérables qui trouvent
des imitateurs dans les communes de Pantin et de Vincen-
aes, si nos informations sont exactes.
Nos voisins de la banlieue sont prévenus. A eux d'ouvrir
'œil et de se tenir sur la défensive.
Am. Bl.
LE DRAME DE LA RUE DE LA FERTÉ
Avant-hier soir, sur les dix heures, des cris épouvanta-
bles se firent entendre au deuxième étage du no 30 de la
rue de la Ferté (Batignolles), et quelques instants après on
vit une femme s'élancer de la fenêtre et tomber sur le
pavé où elle se fracassa le crâne.
Les voisins s'étant immédiatement transportés dans son
domicile, après avoir déposé la malheureuse chez le con-
cierge, trouvèrent le sieur Gaillôn, menuisier, tenant un
couteau à la main et en proie à une surexcitation extraor-
dinaire. Au moment où l'une des personnes qui se trou-
vaient présentes essayait de lutter-avec l'individu, afin de
lui arracher des mains l'arme dont il menaçait ceux qui
l'entouraient, ce dernier s'en porta un violent coup, e
tomba sans connaissance.
Immédiatement transporté à l'hôpital Lariboisière, où il
reçut les premiers soins, il finit par se calmer et fit an
commissaire de police les aveux qui savent :
Depuis quelque temps, il poursuivait de ses assiduités la
demoiselle Berthe Lambin, qui, subjuguée plutôt que sé-
duite, avait fini par céder, puis au bout de quelque temps
l'avait supplié de ne plus revenir. Malgré sa promesse,- le
siear Gaillon, irrité di ses dédains, était monté chez elle, la
menaçant de la tuer si elle continuait à lui résister, quand
la malheureuse, folle de douleur, se précipita par la fe-
nêtre.
26 assassinats
Un nouveau Troppmann va répondre devant le
jury du Pas-de-Calais de ses horribles forfaits.
Plus effroyable encore que son infâme prédé-
cesseur, Lemaitre, qui ne paraît pas avoir plus
de vingt ans, tant sa figure est juvénile, a assas-
siné vingt-six personnes !
C'est lundi prochain, 18 décembre, que ce
monstre comparaîtra, devant la cour d'assises de
Saint-Omer. ;
Notre collaborateur Victor Co'chinat est parti
pour cette ville, afin de rendre compte de ces
émouvants débats. j
INFORMATIONS
Il y a quelque temps se présenta un monsieur, à l'ap-
parence respectable, chez une pauvre femme du dix-
huitième arrondissement, Mme P..., dont le mari gé-
mit sur un ponton. Il lui témoigna le plus vif intérêt et
s'offrit à faire les démarches nécessaires pour obtenir la
liberté du prisonnier, ajoutant qu'il savait, du reste,
que ce dernier n'avait été arrêté que par suite de dé-
nonciations calomnieuses.
Comme bien on pense, la'pauvre femme remercia
avec effusion cet homme charitable, qui parut, en
effet, pendant quelques jours, s'occuper activement du
sort du prisonnier, recueillant les papiers et les certi-
ficats les plus propres à amener une prompte solution.
Toutefois, il finit par déclarer qu'il lui fallait la somme
de 150 fr., absolument nécessaire pour les frais de
voyage à Versailles et au port où M. P... était dé-
tenu.
La malheureuse mère de famille n'avait pas cette
somme ; mais, dans l'espoir que bientôt son mari serait
rendu à son affection et à celle de ses enfants, elle em-
prunta et engagea même divers objets au Mont-de-
Piété pour parfaire la somme exigée.
On devine le reste. Une fois rr e des 150 fr., l'es-
croc ne reparut plus.
Une descente de justice a encore eu lieu dans un tripot
clandestin rue Chabannais, no 2. Il était tenu par un sieur
Boutciller, limonadier, âgé de quarante-deux ans. Beaucoup
de commerçants fréquentaient assidûment Ja salle de jeux
qu'il tenait depuis un assez long temps. Les grecs s'y don-
naient aussi rendez-vous. Deux eu trois jours avant la-des-
cente de police dont nous parlons, les commerçants qui,
chaque soir, se faisaient décaver, expulsèrent du tripot sept
ou huit grecs pris en flagrant délit de tricherie.
Mercredi soir, un jeune enfant d'une douzaine d'années
regardait des photographies à la porte d'un marchand d'es-
tampes do la rue Saint-Lazare, lorsqu'un bloc de neige so-
lidifiée, glissant par le fait du dégel, tomba en avalanche
I du toit de la maison.
Le petit garçon disparut aussitôt sous un amas de gla-
çons, et sa mère, qui venait d'entrer chez un épicier, arriva
juste à temps pour relever le cadavre de son enfant.
La. Compagnie du Nord de la Catalogne fait en ce moment
l'émission do 85,000 obligations. (Voir aux Annonces.)
UNE ENDORMEUSE
Le Messager du Midi donne les détails suivants sur les
causes qui ent motivé l'arrestatation du directeur du dépôt
de mendicité de Marseille :
Ce fonctionnaire, M. X..., qu: était à !a tête dn dépôt
dépens le 4 septembre, et que lion accnse d'avoir dis^imu'ô
un passé peu honorable, ce fonctionnaire, dis-je, était très-
lié avec une femme du monde interlope assez jolie et suf-
fisamment distinguée.
L'aventurière sut capter la confiance d'un jeune homme'
associé avec M.'P..., son onete.-pour la direction d'une as.
sez forte maison de bauque. <■
Un soir que le jeune financier était, chez la dame, ayant
sur lui les clefs de la caisse, il se sentit pris d'un engour-
dissement étrange et ne tarda pas à s'endormir. Quand il -sa
réveilla trois ou quatre heures après, la demie était toujours
auprès de lui, et il sortit sans avoir conscience du temps
qui s'était écoulé.
Le lendemain à son bureau, en ouvrant le coffre-fort
pour les paiements du jour, quelle ne Int pas sa surpris#
de constater la disparition d'une soixantaine de mille francs!
On charche, on fouille, on scrute tous les tiroirs, mais sans
succès.
Les serrures cependant ne portaient trace d'aucune effrac-
tion, et, pendant plusieurs jours, le jeune banquier se de-
manda comment ces 60,000 fr. avaient pu disparaître.
Il était à cent lieues de soupçonner la dame interlope chez
laquelle il était d'ailleurs revenu, lorsqu'un jour une amia
de cette dame, et du même monde qu'elle, vint raconter aa
jeune banquier et à son OITtlc que des propositions lui avaient
été faites récemment pour participer à un vol. assez im-
portant. ■
Elle nomma les personnes, et c'est à la suite de ses révé-
lations qu'on arrêta l'aventurière et son complice, le direc-
teur du dépôt de mendicité. -
DERNIÈRES NOUVELLES
La commission'nommée pour examiner la proposition
relative au retour de l'Assemblée dans Paris, a enten-
du hier M. Thiers, qui s'est énergiquement prononce '
pour l'affirmative, en étayant son opinion des argu-
ments lés plus sérieux. ' : -i -
La commission a remis à mardi pour statuer : dans
cette séance, elle entendra de nouveau M. Thiers. -
La commission chargée d'étudier la question de la
publicité des comptes rendus des séances de l'Assem-
blée s'est réunie hier, et a décidé d'interpeller le .mi-
nistre de l'intérieur sur les bruits qui ont circulé ail
sujet de la réorganisation de l'administration du Jour-
nal officiel.
Cette commission incline à rétablir le compte renda'
officiel; mais, en.l'imposant aux journaux, elle voudrait
le leur donner gratuitement. On le ferait tirer à un
grand nombre d'exemplaires, et chaque journal en en-
carterait un dans chacun de ses numéros. (Le Siècle.)
Lyon, 14 décembre. — Le comité de la rue Grolee,
présidé par le ci'toyen Favier, a envoyé au citoyen dé-
puté Ordinaire ses félicitations sur sa dernière sortie à.
l'Assemblé, 1 1 1
La dépêche suivante a été reçue hier soi-r à dix heu-
res à l'ambassa ic "A-,,gleterre :
Sandrkigham, 3 heures après midi. — Le prince a
passé une journée tranquille. Les symptôme's sont tou-
jours favorables.
Le Standard donne une nouvelle — d'après une dépêcha
viennoise — fort grave et qu'il ne faut accueillir qu'avec la
plus grande réserve.
Pendant les fêtes de Saint-Georges à Saint-Pétersbourg,
e czarewitch aurait>blàmé sévèrement certains actes del'ar- ;
mée allemande devant l'ambassadeur allemand, le prince da
Renss. Ce dernier aurait énergiquement démenti le czare-
witch, qui, vivement irrité, aurait frappé (assaulted) l'am"
bassadeur.
LE GUIDE DE LA MÉNAGÈRE
Les apports en poissons communs et en poissons fins
sont abondants.
Il y a beaucoup de soles; elles se vendent même à
bas prix: les belles à 2 fr. 50 ou 3 fr., selon gros.
N° 55. — Feuilleton de la PETITE PRESSE
L'ŒIL DE DIAMANT
PAR
ÉLIE BERTHET
[illisible]XXVII (suite)
La vente.
— Je suis heureuse de voir M. d'Hcrcourt, répliqua- j
t-elle; mais je ne comprends pas... !
— Le docteur a raison, madame, dit Léopold avec :
émotion; j'arrive de Paris et je suis porteur de nou- I
velles... très-graves. Si donc vous voulez bien rentrer ■
chez vous, je vous expliquerai.....
— Le moment n'est guère favorable pour des evli- j
cations, monsieur d'Hercourt. L'heure me presse et je '
ne soupçonne pas quelles nouvelles pourraient m'o- 1
bliger à changer mes projets..
Comme Léopold paraissait déconcerté par cet accueil, 1
Colardeau s'écria avec sa brusquerie ordinaire : !
— Vous le voyez, lieutenant, ce n'est pas le moment
de prendre des détours déMcats et de mettre des mi- j
taines pour lui annoncer ce qu'il faut qu'elle sache... '
Tenez, madame, en deux mots, vous ne pouvez aller
à Paris pour y rejoindre votre mari, par la raison que :
votre mari estmort... et bien mort cette fois... mort et 1
enterré, comme d'Hercourt est en mesure de l'af- 1
firmer. • . I
— Mort ! répéta Nathalie en pâlissant. !
—■ Ma foi ! c'est bien fait, dit Marianne à ses voisi- ;
nes, et j'espère qu'il sera damné. !
Léopold avait confirmé par un signe l'assertion du
docteur. Il y eut un moment de silence; puis, Natha- !
lie releva, faiblement la tète : ;
— Entrons, messieurs, reprit-elle; je me sens mal, j
I
[ Elle se dirigea vers le salon, appuyée sur sa mère.
j D'Hercourt et Colardeau seuls les suivirent, et le doc-
! teur s'empressa de jrefermer la porte, tandis que les
autres personnes attendaient dans la cour lcle résultat j
de ces événements.
Nathalie, après être restée un moment accablée so'us
ce coup inattendu, dit à Léopold avec une apparence
de calme :
— \ présent, monsieur d'H.ourt, parlez, je vous
en prie, et ne me cachez rien.
Léopold raconta de quelle manière, peu de jours au-
paravant, M. de Verville avai't été trouvé sans vie, au
milieu du Champ-de-Mars. On l'avait attiré là pour lui
dérober des valeurs considérables dont il était porteur ;
| et un certain Barney, autrefois au service de lord Mac-
[ Aulay, avait été relevé mortellement blessé un peu plus
; loin. M. de Verville était déjà froid et son portefeuille
: avait d'sparu; en revanche Barney respirait encore et
j il put dire quelques mots au magistrat chargé de l'in-
terroger. Barney convint qu'il avait entraîné M. de
j Verville dans un piège, mais il prétendait avoir été
j dupe lui-même d'un scélérat qu'il refusait de nommer.
Du reste, le plus grand mystère régnait sur les causes
de ce double meurtre, et, selon toute apparence, ce
I mystère ne devait jamais être éclairci.
j — M. de Verville, poursuivit* d'Hercourt, fut trans-
| porté à s^n domicile, sur les indications de Barney, qui
; ne tarda pas lui-même à expirer. Comme mon ancien
j tuteur n'avait aucun parent à Paris, un télégramme me
fut expédié et je m'empressai d'accourir. Après avoir
; rendu à M. de Verville les derniers honneurs, j'ai pris
j dans sa maison toutes les mesures conservatrices qu'exi-
| geaient vos intérêts; puis j'ai cru nécessaire de venir !
j vous annoncer en personne ce tragique accident. i
1 Nathalie versa quelques larmes et fit à Léopold des
questions auxquelles il ne répondait qu'avec embarras,
j soit qu'il ne put, soit qu'il ne voulût pas entrer Sans j
! certains détails. Bientôt elle repris avec plus de calme: i
! — Je voua remercie, monsieur d'Hercourt, pour le
' dévouement que vous n^ez montré dans cette ro^lheu-
reuse circonstance.,, guant- à moi, je n'affecterai pas
: des regrets hypocrites; personne ici ne l'ignore, M. de
| "erville ÏÏ\'îi causé de cruels chagrkis et je juge à votre
I
réserve que sa mort a été entourée de particularités
peu avouables... N'importe ! je ne maudirai jamais sa
mémoire, je porterai son deuil avec convenance et.
dignité. /
On causa encore quelques instants.
—Eh bien ! madame, reprit enfin le petit major, vous
n'avez plus, j'espère, aucune raison de quitter la ferme, ■
et vous allez vous y réinstaller, comme par le passé?
— C'est bien vrai, cela, ma fille, s'écria Mme Hubert
avec empressement, qu'est-ce qui t'oblige maintenant
à aller dans ce vilain Paris ?
Nathalie réfléchit. - -
— J'y consens, ré'pliqua-t-elle enfin ; mais à une con-"
dition.
— Laquelle ? demanda vivement Colardeau.
— C'est que M. Blérot ou la personne inconnue quo:.il
représente me considérera comme locataire et recevra ;
un loyer.
Tout le monde se taisait.
— Madame, dit Léopold les yeux baissés, Il ne^ doit
pas y avoir de surprise et je 'ne voudrais pas mériter
plus tard vos reproches... Sachez-le donc, Blérot n'é-
tait que mon prête-nom; le véritable propriétaire de la.
ferme c'est moi. Si vous daignez vous y installer de
nouveau, j'accepterai toutes les 'conditions qu'il voua •
plaira de m'imposer... même celle de n'y revenir que.. .
sur votre permission expresse.
— Et cette permission, reprit Colardeau en ricanant; r ,
ne peut tarder plus d'une année... selon le texte de la
Nathalie réprima par un regard,qu'elle voulait rendre
sévère, cette saillie inopportune.Cependant elle se leva,
et, tendant la main à Léopold, elle dit doucement :
— Je ne mettrai dans tout ceci aucun rigorisme ridi-
cule. C'est entendu, monsieur d'Hercourt, je serai votr^ .
locataire...
| — En attendant mieux, Nathalie,. murmura Léopold,
• et nous allons pouvoir reprendra le'roman ébauché.
j Nathalie ne répondit pas et embrassa sa mère. -r>' / '
ÉLIE BERTHET.
La fin à demain- ' - - - - -'. " *
1 P P * *
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