Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-10-15
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 octobre 1866 15 octobre 1866
Description : 1866/10/15 (N179). 1866/10/15 (N179).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4717363g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
LA SCIENCE POUR TOUS
L'ÉCLIPSÉ DU 8 OCTOBRE.
Les astronomes d'aujourd'hui n'ont pas lapré-
tention de marcher sur les brisées de Nostrada-
mus et de Mathieu Lœnsberg ; mais ce qu'ils
annoncent arrive à coup sûr à la minute et même
à la seconde. Parmi les phénomènes célestes
qu'ils connaissent parfaitement, il fal1t ranger les
iSelipses ; elles dépendent des positions relatives
du soleil, de !r„ lune la terre, positions fixées
longtemps à l'avance par le calcul, la marche
,de ces trois astres étaiHparfaitemen'tdéterminée.
Quatre éclipsas, deux de lune et deux de so-
leil, ont déjà eu lieu cette année ; une cinquième
éclipse do soleil a eu lieu le 8 octobre ; elle a été
partielle et visible à Paris. Elle a commencé à 4
heures 43 minutes du soir pour disparaître à 5
heures 24 minutes, moment du coucher du sch
leil.
Tout le monde sait que la lune est opaque; la
lumière qu'elle no ,,i s envoie, dans certaines de
ses positions, est empruntée au soleil. 11 est donc
facile dl> comprendre qu'elle nous cache l'astre
lumineux, en totalité ou en partie, lorsqu'elle
est interposée entre lui et nous. C'est précisé-
ment ce qui est arrivé le 8 de ce mois.
Les éclipses de soleil sont un des phénomènes
les plus importants de l'astronomie. Les éclipses
totales sont assez, rares, surtout pour un lieu dé-
terminé à la surface de notre planète. En terme
moyen on peut observer sur toute la surface de
la terre soixante-dix éclipses en dix-huit ans,
vingt-neuf de lune et quarante et une de soleil.
Jamais, dans une année, iin'y a plus de sept éclip
ses; jamais il n'y en a moins de deux, et quand
leur nombre est réduit à deux, elles sont toutes
deux de soleil. Sur la totalité de la surface du
globe, le nombre des éclipses de soleil est supé- t
rieur à celui des éclipses de lune. En un lieu
donné, il y a au contraire moins d'éclipsés visi-
bles du premier de ces astres que du second.
Le 22 décembre 1870, il y aura une éclipse to-
tale de soleil visible aux Açores, en Algérie, en
Sicile, au sud.de l'Espagne et en Turquie. Le 19
août' t88i. une pareille éclipse sera visible au
centre de l'Asie, au sud de la Russie et au nord-
est de l'Espagne; en 1890, une autre se verra en
Laponie, au Groë nland et dans la Sibérie. Enfin,
la dernière de ce siècle arrivera le 28 mai 1900.
Un amiral espagnol, don Uiloa, observa le
24 juin 1778 une éclipse de soleil qui fut totale
pendant quatre minutes; son observation a eu
gFand retentissement à cause d'une circonstance
particulière signalée par ce marin. Il s'agit d'un j
trou à la lune (sans prendre cette expression au i
liguré). (c Avant que le disque du soleil commen-
çât à déborder celui de la lune, on vit urL point I
lumineux sur le disque de celle-ci, à la vérité si i
petit, qu'on ne pouvait le distinguer ni à la vue,
ni avec une lunette d'un pied et demi... Ce point
lumineux paraissait comme une étoile de laqua-
trièrue ou cinquième grandeur, qui aurait été
placée sur le disque de la lune. 11 sembla augmen-
ter ensuite jusqu'à égaler une étoile de la troi-
sième ou seconde grandeur. Ce fut ainsi qu'on
l'observa pendant une minute et un quart au
moins. »
Don Ulloa explique ce phénomène en suppo-
sant un trou traversant la lune de part en part.
Il faut ajouter que depuis cette observation, on
en a fait un nombre suffisant d'autres de même
genre, capables de la'confirmer : jusqu'ici cepen-
dant rien de positif n'est venu établir l'existence
d'un trou à la lune ; mais il ne faudrait pas trop
se hâter de conclure que la chose, est impossible,
car une observation positive existe, et tous les
faits négatifs ne sauraient la détruire, à moins
qu'on admette qu'elle ait été faite dans des con-
ditÍQns exemptes d'illusions.
Il n'y a pas à s'étonner si les astronomes d'au-
jourd'hui sont en discrédit auprès d'un bon
nombre de personnes. Comment pourrait-il en
être autrement? Ils ne présentent rien, ils ne
prévoient rien concernant toutes les choses qui
nous touchent de près ! Ils connaissent les mou'
vements célestes; la belle afiaire, s'ils ne sac
vent pas lire dans l'atmosphère et dire : Le vent
soufflera du nord au midi; il pleuvra ou il fera
beau?
En terminant, je tiens à compléter ma pensée.
Il ne faut pas qu'on se méprenne sur ce que
j'ai dit. Je reconnais aux cultivateurs et aux ha-
bitants des campagnes en général une aptitude
basée sur l'expérience pour prévoir des change-
ments atmosphériques liés aux circonstances lo'-
cales, et dans des limites faciles à fixer. Mais il
n'y a là ripn d:ftbsolu; ils peuvent se tromper;
ils se trompent, les uns rarement, les autres plus
souvent, selon le degré de circonspection et de
jugement dont ils sont pourvus.
La nature a certaines allures parfaitement
saisifssables; quelquesrunes d'entre elles pontbien
connues de ceux qui sont à même de la consulter
tous les jours. Il n'y a rien là d'extraordinaire
qui ressemble à,l'ancienne croyance qu'on avait
aux devins et aux astrologues.
Tant pis, tant mieux
Deux amis se rencontrent à la Bourse *
— Comment te portes-tu, dit l'un.
— Pas trop bien, dit l'autre.
Tant pis ! Qu'as-tu fait depuis que je ne t'ai vu?
— Je me suis marié.
— Tant mieux !
— Pas tant mieux, car j'ai épousé une m6
chante femme.
— Tant pis !
— Pas tant pis, car sa dot est de 20,00?
livres.
— Tant mieux!
— Pas tant mieux, car j'ai employé cette som-
me à acheter des moutons qui sont tous morts
de la clavelec.
— Tant pis !
— Pas tant pis, car la vente de leur peau m'a
rapporté au-delà du des moutons.
—'Tant mieux!
— Pas tant mieux, car la maison où j'avais
déposé les peaux de moutons et r d'être brûlée.
— 0 tant pis!
—R Pas tant pis, CAR MA FEMMF. ÉH!'! DEDANS,
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
Suite (1)
XVII
LA GROTTE.
Une grande inquiétude régnait dans la grotte
des Montagnes-Noires.
(1) Voir les numéros parus depuis le ->S août.
Il était six heures du soir, Marcelin, parti de- '
puis la veille au coucher du soleil, n'avait pas
reparu.
Cette grotte, dans laquelle nous avons eu occa-
sion déjà de conduire le lecteur, et qui servait de
quartier général à M. Duvauchelle, renfermait
en ce moment presque tous les principaux per-
sonnages de notre histoire : ainsi que cela avait
été convenu , M. Colette et M. d'Antragues
étaient venus se joindre à leur ami, s'associant de
tout cœur à sa haine et à ses projets de ven-
geance.
Angôle, presque complètement remise de sa
blessure, était seule demeurée à la plantation,
sous la garde du Français, hôte de la famille Co-
lette.
D'ailleurs elle n'avait aucune attaque à redou-
ter, la plantation avait été mise à l'abri d'un coup
demain et une compagnie entière de soldats ve-
nus de Port-au-Prince lui formait une garnison
dévouée. M. Colette et son futur beau-frère so
promettaient du reste de retourner aussitôt après
le coucher du soleil à l'habitation, dont ils ne
voulaient pas demeurer éloignés pendant la
nmt.
C'était en vain qu§? à l'aide d'une excellente
IcnguevueM. Duvallcbelle, avait à plusieurs
prise, interrogé l'horizon dans toutc" les direc-
tions ; la campagne aussi tQiI4 qu§l& vgo pouvait
s'étendre était déserte.
Le matin vers onze heures environ, M. Du-
vauchelle avait tout à coup vu surgir au pied
du morne de Curidas, un groupe composé de
deux hommes, dont l'un portait l'autre sur ses
J épaules ; dans le premier, bien que la distance
, lut grande, il avait cru reconnaître Floréal dans
j le second Marcelin.
| Floréal avait déposé Marcelin à terre où il
I était demeuré inerte et immobile, comme s'il eût
été privé de vie puis après l'avoir considéré un
instant, il s'était rapproché du Morne et avait su-
bitement disparu sans qu'il ei|t été possible il
M. Duvauchelle de découvrir où et comment il
s Y; in if, caché.
Quant, au second qu'il supposait être Marcelin,
an bout d'un instant il avait bondi sur ses pieds
pt c'était enfoncé en courant dans la forêt. j
Depuis lors, c'était en vain que M. Duvau-
chelle avait interrogé la campagne, la route de
Léogane, celle de Port-au-Prince, Marcelin était
resté invisible.
— Je me serai trompé, diHl avec décourage-
ment en repoussant avec la paume de la main
les tubes de la longue vue, après avoir de nou-
veau exploré la campagne avec aussi peu de
succès ..que les fois précédentes, Ce n'est pas
Marcelin que j'ai vu ce matin, le malheureux aura
échoué dans sa généreuse tentative, et il sera
tombé victime de ces misérables.
— Il est bien fin et bien adroit, fit observer
M. Colette d'un air de doute.
— Oui, mais il avait affaire à forte partie ; vous
connaissez l'esprit rusé de Floréal Apollon, cet
homme semble être né pour le mal.
— C'est vrai, ils lui auront fait comme à mon
pauvre Lucien, reprit le planteur en étouffant un
soupir.
— Etes-vous bien sûr de cet homme ? de-
manda M. d'Antragues, qui jusqu'à ce moment
ne s'était pas mêlé à la conversation.
— De quel homme parlez-vous, monsieur?
— De celui auquel vous donnez le nom de
Marcelin.
— Je suis sûr de lui comme de moi-même,
monsieur, s'écria M. Duvauchelle avec feu.
Marcelin est un homme de cœur dans la plus r
complëte acception du mot ; il m'est dévoué
corps et âme, ainsi que sa mère, et il se ferait,
sans hésiter, tuer pour moi,
Voilà un bien bel éloge, monsieur t je ne
connais pas cet homme, il m'est donc impos-
sible d'émettre une opinion positive à son sujet,
je me permettrai seulement de vous faire obser-"
ver qu'il appartient à la race noire pure gt §ans
mélange.
Que signifie cela, monsieur?
— Je vous répondrai par une autre question ;
pensez-vous qu'un nègre puisse ^être réellement
dévoué soit à un blanc, soit à un homme de
couleur, mfHis ou mulâtre?
~ Cela ne fait pas l'ombre d'un doute, mon-
sieur, et sans remonter aux temps néfastes de
111. guerre de l'indépendance, où des centaines de
pauvres esclaves se sont sacrifiés au salut de leurs
maîtres, tous les jours, en ce pays, nous avops
des preuves indiscutables de la fidélité des noirs
à tenir leurs engagements,
- Je l'admets comme exception à la règle,
monsieur.
- Vous avez tort, permettez-moi de vous le
dire ; la race noire est mal connue et surtout ju-
gee avec une partialité injuste par les blancs :
c'est une .race forte, puissante, intelligente sur-
tout, et qui porte en soi tous les gemmes des bons
sentiments.
— Les germes, reprit en souriant monsieur
d'Antragues.
— Vous êtes européen de la te te aux pieds, .
mon ami, dit monsieur Joseph Colette, vous ne
savez pas le premier mot de l'organisation in-
tellectuelle de ces hommes .que vous prétendez
juger et auxquels, dans votre for intérieur, vous
accordez à peine l'instinct de la brute ; vous
voyez toujours l'esclave sous le nègre.
— Cependant vous admettrez, je suppose, que
Floréal Apollon et les misérables qui lui ressem-
blent, qui, entre parenthèse, son très -iiom [)roux,
sont des espèces de bêtes féroces à face hu-
maine.
- Certes, je l'admets, et tout en les condam-
nant, je les plains; c'est le manque d'instruction
qui en fait des animaux féroces, instruisez-les,
vous aurez des hommes.
— Nierez-vous, dit M. Duvauchelle, qu'en
Europe, en France même, cette nation éclairée
qui marche radieuse à la tète de toutes les autres,
nierez-vous qu'il se rencontre à chaque pas des
scélérats mille foig plu!> hideux et plus féroces
que Floréal et ses adhérents? Lisez les journaux
qai arrivent d'Europe et vous y trouverez les ré-
;its de crimes mille fois plus horrible-; que ceux
qui se commettent ici par fanatisme et ignorance,
Alieg, monsieur, les noirs valent les blancs,
s'ilg ne valent pas davantage; et quant à mon
pauvre Marcelin, s'il ne revient pas, c'est qu'il
est mort, ! Marcelin est plutôt mon ami que mon
serviteur, et j'ai foi en lui comme en moi-même.
— Merci, maître, dit une voix joyeuse derrière
Ips trois interlocuteurs, qui tressaillirent et se
retournèrent vivement vers l'entrée de la grotte.
GUSTAVE AIMARD.
(La suite au prochain numire.)
Le rédacteur en chef.
A. DE BALAT[IIE[T IliUfll^ûNNK.
Paris. — Imprimerie Vallée, (a, rue Ri-sda,
Cette circonstance avait quelque peu dérange '
les plans de Rocambole.
La petite armée sur laquelle il comp tait et qui
devait faire bonne garde aux environs du cam-
pement, sous les ordres du vieux .Mi'on, atten-
drait donc auprès de Saint-Paul, tandis qu'il
irait, lui tout seul, s'exposer en un lieu inconnu,
à la coière des Étrangleurs?
Mais Rocambole avait à peine froncé le sour-
cil.
Rocambole ne tremblait jamais.
Et Gipsy ne soupçonnait même pas qu'il eût
éprouvé un seul moment d'inquiétude.
A mesure qu'ils approchaient, la musique
traînante devenait plus distincte et l'on enten-
dait résonner avec un son plus clair les grelots
du tambour de basque.
En même temps la lumière rougeâtre parais-
, sait grandir.
Et bientôt Rocambole aperçut un large cercle
de clarté à l'entour,
C'était le brasier des épousailles dont la co-
lonne de fumée montait toute bleue dans le ciel
gris.
Tout à l'entour se dressaient les tentes des bo-
hémiens et leurs charriots.
Les femmes, les enfants se donnaient la main
et dansaient en chantant autour du brasier.
Une bohémienne faisait résonner BOUS ses
1 doigts nerveux et tapait alternativement sur ses
genoux et ses coudes, le tambour dont les gre-
lots rendaient alors un tintement précipité.
Une autre dansait au bruit cadencé des casta-
gnettes.
Un vieillard faisait vibrer un instrument de
cuivre assez semblable à un cor de chasse.
Lorsque Rocambole et Gipsy apparurent, la
musique et les danses cessèrent.
Un grand silence s'établit et une femme d'un
âge mûr, mais-qui avait encore cette beauté éner-
gique et sombre des femmes de Bohême, se leva
d'une sorte de trône couvert d'oripeaux et vint à
la rencontre des futurs époux.
C'était la reine des bohémiens.
Rocamhole était, comme la veille, vêtu de sa
vareuse de marin et coiffé de son chapeau ciré.
La reine lui dit ;
— Étranger, tu sais quel danger te menace ?
— Oui, répondit Rocambole.
— Tous ceux qui ont voulu épouser Gipsy sont
morts.
— Je le sais.
— Il en est temps encore, si tu veux renon-
cer à ton dessein, tu le peux.
— Je ne recule jamais.
— Songe encore, dit la reine, que lorsque Gipsy
, sera ta femme, comme tu n'appartiens ni à" notre
tribu, ni même à notre race, nous ne pourrons
plus rien pour la protéger.
— Je la protégerai seul.
— Et toi, Gipsy, dit la reine, veux-tu toujours
être la femme de l'étranger?
— Je le veux, répondit Gipsy d'une voix
ferme.
— Alors, dit la reine, qu'il soit fait ainsi que
vous le désirez.
Et, sur un signe d'elle, les danses recommen-
cèrent, et les bohémiens se tenant par la main,
exécutèrent, en chantant dans une langue mysté-
rieuse, une chanson bizarre, autour de Rocam-
bole et de Gipsy.
Puis, quand la danse fut terminée, on apporta
le gâteau de miel et de froment.
Rocambole et Gipsy le brisèrent et en prirent
chacun un morceau.
Puis on leur apporta la cruche et ils burent à
tour de rôle,
Après quoi ils l'élovèrent chacun d'une main
au-dessus de leur tête et la laissèrent retomber.
La cruche se brisa en mille morceaux.
ÁlQn; les bohémiens poussèrent un hurrah
qu'ils accompagnèrent de ces paroles :
— Longue vie à l'époux de Gipsy.
— Merci, dit Rocambole, et que votre souhait
me porte bonheur !...
Leg driiioet; recommencèrent
Alors, se conformant à la coutume, Rocam-
bole prit la jeune fil!© dans ses bras et l'emporta
en disant :
—r. Elle est ma femme !
Et il s'élança, avec son fardeau, hors du cam*
pement des bohémiens.
PONSON DU TERRAIL.
(La suite 4 demain.) 1
L'ESPRIT DE TOUT LE MONDE
Los pères de famille américains donnent à leurs
enfants, en naissant, non-seulement la nom d'un des
grands hommes da l'histoire des Etats-Unis, mais en-
core nos) d'imo des yilles ou Etats de la république
fédérais. Ainsi, il y a, dans le Rhode-Island, à New-
pqrt, une famille qui compte quatre entants nés dans
quatre Etats difl'érents. et chacun de CES enfants a pour
nom de baptême le nom de l'Etat ou il a vu le jour.
Ces jeunes gens s'appellent donc : Rhode-Lslajid, Ca-
lifornie, Nebraska et Nevada.
Savez-vous pourquoi, disait un professeur de philo-
sophie à ses élèves, les anciens représentât la vérité
toute nue ?
C'est pour que chacun puisse l'habiller à la façon
L'ÉCLIPSÉ DU 8 OCTOBRE.
Les astronomes d'aujourd'hui n'ont pas lapré-
tention de marcher sur les brisées de Nostrada-
mus et de Mathieu Lœnsberg ; mais ce qu'ils
annoncent arrive à coup sûr à la minute et même
à la seconde. Parmi les phénomènes célestes
qu'ils connaissent parfaitement, il fal1t ranger les
iSelipses ; elles dépendent des positions relatives
du soleil, de !r„ lune la terre, positions fixées
longtemps à l'avance par le calcul, la marche
,de ces trois astres étaiHparfaitemen'tdéterminée.
Quatre éclipsas, deux de lune et deux de so-
leil, ont déjà eu lieu cette année ; une cinquième
éclipse do soleil a eu lieu le 8 octobre ; elle a été
partielle et visible à Paris. Elle a commencé à 4
heures 43 minutes du soir pour disparaître à 5
heures 24 minutes, moment du coucher du sch
leil.
Tout le monde sait que la lune est opaque; la
lumière qu'elle no ,,i s envoie, dans certaines de
ses positions, est empruntée au soleil. 11 est donc
facile dl> comprendre qu'elle nous cache l'astre
lumineux, en totalité ou en partie, lorsqu'elle
est interposée entre lui et nous. C'est précisé-
ment ce qui est arrivé le 8 de ce mois.
Les éclipses de soleil sont un des phénomènes
les plus importants de l'astronomie. Les éclipses
totales sont assez, rares, surtout pour un lieu dé-
terminé à la surface de notre planète. En terme
moyen on peut observer sur toute la surface de
la terre soixante-dix éclipses en dix-huit ans,
vingt-neuf de lune et quarante et une de soleil.
Jamais, dans une année, iin'y a plus de sept éclip
ses; jamais il n'y en a moins de deux, et quand
leur nombre est réduit à deux, elles sont toutes
deux de soleil. Sur la totalité de la surface du
globe, le nombre des éclipses de soleil est supé- t
rieur à celui des éclipses de lune. En un lieu
donné, il y a au contraire moins d'éclipsés visi-
bles du premier de ces astres que du second.
Le 22 décembre 1870, il y aura une éclipse to-
tale de soleil visible aux Açores, en Algérie, en
Sicile, au sud.de l'Espagne et en Turquie. Le 19
août' t88i. une pareille éclipse sera visible au
centre de l'Asie, au sud de la Russie et au nord-
est de l'Espagne; en 1890, une autre se verra en
Laponie, au Groë nland et dans la Sibérie. Enfin,
la dernière de ce siècle arrivera le 28 mai 1900.
Un amiral espagnol, don Uiloa, observa le
24 juin 1778 une éclipse de soleil qui fut totale
pendant quatre minutes; son observation a eu
gFand retentissement à cause d'une circonstance
particulière signalée par ce marin. Il s'agit d'un j
trou à la lune (sans prendre cette expression au i
liguré). (c Avant que le disque du soleil commen-
çât à déborder celui de la lune, on vit urL point I
lumineux sur le disque de celle-ci, à la vérité si i
petit, qu'on ne pouvait le distinguer ni à la vue,
ni avec une lunette d'un pied et demi... Ce point
lumineux paraissait comme une étoile de laqua-
trièrue ou cinquième grandeur, qui aurait été
placée sur le disque de la lune. 11 sembla augmen-
ter ensuite jusqu'à égaler une étoile de la troi-
sième ou seconde grandeur. Ce fut ainsi qu'on
l'observa pendant une minute et un quart au
moins. »
Don Ulloa explique ce phénomène en suppo-
sant un trou traversant la lune de part en part.
Il faut ajouter que depuis cette observation, on
en a fait un nombre suffisant d'autres de même
genre, capables de la'confirmer : jusqu'ici cepen-
dant rien de positif n'est venu établir l'existence
d'un trou à la lune ; mais il ne faudrait pas trop
se hâter de conclure que la chose, est impossible,
car une observation positive existe, et tous les
faits négatifs ne sauraient la détruire, à moins
qu'on admette qu'elle ait été faite dans des con-
ditÍQns exemptes d'illusions.
Il n'y a pas à s'étonner si les astronomes d'au-
jourd'hui sont en discrédit auprès d'un bon
nombre de personnes. Comment pourrait-il en
être autrement? Ils ne présentent rien, ils ne
prévoient rien concernant toutes les choses qui
nous touchent de près ! Ils connaissent les mou'
vements célestes; la belle afiaire, s'ils ne sac
vent pas lire dans l'atmosphère et dire : Le vent
soufflera du nord au midi; il pleuvra ou il fera
beau?
En terminant, je tiens à compléter ma pensée.
Il ne faut pas qu'on se méprenne sur ce que
j'ai dit. Je reconnais aux cultivateurs et aux ha-
bitants des campagnes en général une aptitude
basée sur l'expérience pour prévoir des change-
ments atmosphériques liés aux circonstances lo'-
cales, et dans des limites faciles à fixer. Mais il
n'y a là ripn d:ftbsolu; ils peuvent se tromper;
ils se trompent, les uns rarement, les autres plus
souvent, selon le degré de circonspection et de
jugement dont ils sont pourvus.
La nature a certaines allures parfaitement
saisifssables; quelquesrunes d'entre elles pontbien
connues de ceux qui sont à même de la consulter
tous les jours. Il n'y a rien là d'extraordinaire
qui ressemble à,l'ancienne croyance qu'on avait
aux devins et aux astrologues.
Tant pis, tant mieux
Deux amis se rencontrent à la Bourse *
— Comment te portes-tu, dit l'un.
— Pas trop bien, dit l'autre.
Tant pis ! Qu'as-tu fait depuis que je ne t'ai vu?
— Je me suis marié.
— Tant mieux !
— Pas tant mieux, car j'ai épousé une m6
chante femme.
— Tant pis !
— Pas tant pis, car sa dot est de 20,00?
livres.
— Tant mieux!
— Pas tant mieux, car j'ai employé cette som-
me à acheter des moutons qui sont tous morts
de la clavelec.
— Tant pis !
— Pas tant pis, car la vente de leur peau m'a
rapporté au-delà du des moutons.
—'Tant mieux!
— Pas tant mieux, car la maison où j'avais
déposé les peaux de moutons et r
— 0 tant pis!
—R Pas tant pis, CAR MA FEMMF. ÉH!'! DEDANS,
LES VAUDOUX
LES CANNIBALES
DE SAINT-DOMINGUE
PAR
GUSTAVE AIMARD
Suite (1)
XVII
LA GROTTE.
Une grande inquiétude régnait dans la grotte
des Montagnes-Noires.
(1) Voir les numéros parus depuis le ->S août.
Il était six heures du soir, Marcelin, parti de- '
puis la veille au coucher du soleil, n'avait pas
reparu.
Cette grotte, dans laquelle nous avons eu occa-
sion déjà de conduire le lecteur, et qui servait de
quartier général à M. Duvauchelle, renfermait
en ce moment presque tous les principaux per-
sonnages de notre histoire : ainsi que cela avait
été convenu , M. Colette et M. d'Antragues
étaient venus se joindre à leur ami, s'associant de
tout cœur à sa haine et à ses projets de ven-
geance.
Angôle, presque complètement remise de sa
blessure, était seule demeurée à la plantation,
sous la garde du Français, hôte de la famille Co-
lette.
D'ailleurs elle n'avait aucune attaque à redou-
ter, la plantation avait été mise à l'abri d'un coup
demain et une compagnie entière de soldats ve-
nus de Port-au-Prince lui formait une garnison
dévouée. M. Colette et son futur beau-frère so
promettaient du reste de retourner aussitôt après
le coucher du soleil à l'habitation, dont ils ne
voulaient pas demeurer éloignés pendant la
nmt.
C'était en vain qu§? à l'aide d'une excellente
IcnguevueM. Duvallcbelle, avait à plusieurs
prise, interrogé l'horizon dans toutc" les direc-
tions ; la campagne aussi tQiI4 qu§l& vgo pouvait
s'étendre était déserte.
Le matin vers onze heures environ, M. Du-
vauchelle avait tout à coup vu surgir au pied
du morne de Curidas, un groupe composé de
deux hommes, dont l'un portait l'autre sur ses
J épaules ; dans le premier, bien que la distance
, lut grande, il avait cru reconnaître Floréal dans
j le second Marcelin.
| Floréal avait déposé Marcelin à terre où il
I était demeuré inerte et immobile, comme s'il eût
été privé de vie puis après l'avoir considéré un
instant, il s'était rapproché du Morne et avait su-
bitement disparu sans qu'il ei|t été possible il
M. Duvauchelle de découvrir où et comment il
s Y; in if, caché.
Quant, au second qu'il supposait être Marcelin,
an bout d'un instant il avait bondi sur ses pieds
pt c'était enfoncé en courant dans la forêt. j
Depuis lors, c'était en vain que M. Duvau-
chelle avait interrogé la campagne, la route de
Léogane, celle de Port-au-Prince, Marcelin était
resté invisible.
— Je me serai trompé, diHl avec décourage-
ment en repoussant avec la paume de la main
les tubes de la longue vue, après avoir de nou-
veau exploré la campagne avec aussi peu de
succès ..que les fois précédentes, Ce n'est pas
Marcelin que j'ai vu ce matin, le malheureux aura
échoué dans sa généreuse tentative, et il sera
tombé victime de ces misérables.
— Il est bien fin et bien adroit, fit observer
M. Colette d'un air de doute.
— Oui, mais il avait affaire à forte partie ; vous
connaissez l'esprit rusé de Floréal Apollon, cet
homme semble être né pour le mal.
— C'est vrai, ils lui auront fait comme à mon
pauvre Lucien, reprit le planteur en étouffant un
soupir.
— Etes-vous bien sûr de cet homme ? de-
manda M. d'Antragues, qui jusqu'à ce moment
ne s'était pas mêlé à la conversation.
— De quel homme parlez-vous, monsieur?
— De celui auquel vous donnez le nom de
Marcelin.
— Je suis sûr de lui comme de moi-même,
monsieur, s'écria M. Duvauchelle avec feu.
Marcelin est un homme de cœur dans la plus r
complëte acception du mot ; il m'est dévoué
corps et âme, ainsi que sa mère, et il se ferait,
sans hésiter, tuer pour moi,
Voilà un bien bel éloge, monsieur t je ne
connais pas cet homme, il m'est donc impos-
sible d'émettre une opinion positive à son sujet,
je me permettrai seulement de vous faire obser-"
ver qu'il appartient à la race noire pure gt §ans
mélange.
Que signifie cela, monsieur?
— Je vous répondrai par une autre question ;
pensez-vous qu'un nègre puisse ^être réellement
dévoué soit à un blanc, soit à un homme de
couleur, mfHis ou mulâtre?
~ Cela ne fait pas l'ombre d'un doute, mon-
sieur, et sans remonter aux temps néfastes de
111. guerre de l'indépendance, où des centaines de
pauvres esclaves se sont sacrifiés au salut de leurs
maîtres, tous les jours, en ce pays, nous avops
des preuves indiscutables de la fidélité des noirs
à tenir leurs engagements,
- Je l'admets comme exception à la règle,
monsieur.
- Vous avez tort, permettez-moi de vous le
dire ; la race noire est mal connue et surtout ju-
gee avec une partialité injuste par les blancs :
c'est une .race forte, puissante, intelligente sur-
tout, et qui porte en soi tous les gemmes des bons
sentiments.
— Les germes, reprit en souriant monsieur
d'Antragues.
— Vous êtes européen de la te te aux pieds, .
mon ami, dit monsieur Joseph Colette, vous ne
savez pas le premier mot de l'organisation in-
tellectuelle de ces hommes .que vous prétendez
juger et auxquels, dans votre for intérieur, vous
accordez à peine l'instinct de la brute ; vous
voyez toujours l'esclave sous le nègre.
— Cependant vous admettrez, je suppose, que
Floréal Apollon et les misérables qui lui ressem-
blent, qui, entre parenthèse, son très -iiom [)roux,
sont des espèces de bêtes féroces à face hu-
maine.
- Certes, je l'admets, et tout en les condam-
nant, je les plains; c'est le manque d'instruction
qui en fait des animaux féroces, instruisez-les,
vous aurez des hommes.
— Nierez-vous, dit M. Duvauchelle, qu'en
Europe, en France même, cette nation éclairée
qui marche radieuse à la tète de toutes les autres,
nierez-vous qu'il se rencontre à chaque pas des
scélérats mille foig plu!> hideux et plus féroces
que Floréal et ses adhérents? Lisez les journaux
qai arrivent d'Europe et vous y trouverez les ré-
;its de crimes mille fois plus horrible-; que ceux
qui se commettent ici par fanatisme et ignorance,
Alieg, monsieur, les noirs valent les blancs,
s'ilg ne valent pas davantage; et quant à mon
pauvre Marcelin, s'il ne revient pas, c'est qu'il
est mort, ! Marcelin est plutôt mon ami que mon
serviteur, et j'ai foi en lui comme en moi-même.
— Merci, maître, dit une voix joyeuse derrière
Ips trois interlocuteurs, qui tressaillirent et se
retournèrent vivement vers l'entrée de la grotte.
GUSTAVE AIMARD.
(La suite au prochain numire.)
Le rédacteur en chef.
A. DE BALAT[IIE[T IliUfll^ûNNK.
Paris. — Imprimerie Vallée, (a, rue Ri-sda,
Cette circonstance avait quelque peu dérange '
les plans de Rocambole.
La petite armée sur laquelle il comp tait et qui
devait faire bonne garde aux environs du cam-
pement, sous les ordres du vieux .Mi'on, atten-
drait donc auprès de Saint-Paul, tandis qu'il
irait, lui tout seul, s'exposer en un lieu inconnu,
à la coière des Étrangleurs?
Mais Rocambole avait à peine froncé le sour-
cil.
Rocambole ne tremblait jamais.
Et Gipsy ne soupçonnait même pas qu'il eût
éprouvé un seul moment d'inquiétude.
A mesure qu'ils approchaient, la musique
traînante devenait plus distincte et l'on enten-
dait résonner avec un son plus clair les grelots
du tambour de basque.
En même temps la lumière rougeâtre parais-
, sait grandir.
Et bientôt Rocambole aperçut un large cercle
de clarté à l'entour,
C'était le brasier des épousailles dont la co-
lonne de fumée montait toute bleue dans le ciel
gris.
Tout à l'entour se dressaient les tentes des bo-
hémiens et leurs charriots.
Les femmes, les enfants se donnaient la main
et dansaient en chantant autour du brasier.
Une bohémienne faisait résonner BOUS ses
1 doigts nerveux et tapait alternativement sur ses
genoux et ses coudes, le tambour dont les gre-
lots rendaient alors un tintement précipité.
Une autre dansait au bruit cadencé des casta-
gnettes.
Un vieillard faisait vibrer un instrument de
cuivre assez semblable à un cor de chasse.
Lorsque Rocambole et Gipsy apparurent, la
musique et les danses cessèrent.
Un grand silence s'établit et une femme d'un
âge mûr, mais-qui avait encore cette beauté éner-
gique et sombre des femmes de Bohême, se leva
d'une sorte de trône couvert d'oripeaux et vint à
la rencontre des futurs époux.
C'était la reine des bohémiens.
Rocamhole était, comme la veille, vêtu de sa
vareuse de marin et coiffé de son chapeau ciré.
La reine lui dit ;
— Étranger, tu sais quel danger te menace ?
— Oui, répondit Rocambole.
— Tous ceux qui ont voulu épouser Gipsy sont
morts.
— Je le sais.
— Il en est temps encore, si tu veux renon-
cer à ton dessein, tu le peux.
— Je ne recule jamais.
— Songe encore, dit la reine, que lorsque Gipsy
, sera ta femme, comme tu n'appartiens ni à" notre
tribu, ni même à notre race, nous ne pourrons
plus rien pour la protéger.
— Je la protégerai seul.
— Et toi, Gipsy, dit la reine, veux-tu toujours
être la femme de l'étranger?
— Je le veux, répondit Gipsy d'une voix
ferme.
— Alors, dit la reine, qu'il soit fait ainsi que
vous le désirez.
Et, sur un signe d'elle, les danses recommen-
cèrent, et les bohémiens se tenant par la main,
exécutèrent, en chantant dans une langue mysté-
rieuse, une chanson bizarre, autour de Rocam-
bole et de Gipsy.
Puis, quand la danse fut terminée, on apporta
le gâteau de miel et de froment.
Rocambole et Gipsy le brisèrent et en prirent
chacun un morceau.
Puis on leur apporta la cruche et ils burent à
tour de rôle,
Après quoi ils l'élovèrent chacun d'une main
au-dessus de leur tête et la laissèrent retomber.
La cruche se brisa en mille morceaux.
ÁlQn; les bohémiens poussèrent un hurrah
qu'ils accompagnèrent de ces paroles :
— Longue vie à l'époux de Gipsy.
— Merci, dit Rocambole, et que votre souhait
me porte bonheur !...
Leg driiioet; recommencèrent
Alors, se conformant à la coutume, Rocam-
bole prit la jeune fil!© dans ses bras et l'emporta
en disant :
—r. Elle est ma femme !
Et il s'élança, avec son fardeau, hors du cam*
pement des bohémiens.
PONSON DU TERRAIL.
(La suite 4 demain.) 1
L'ESPRIT DE TOUT LE MONDE
Los pères de famille américains donnent à leurs
enfants, en naissant, non-seulement la nom d'un des
grands hommes da l'histoire des Etats-Unis, mais en-
core nos) d'imo des yilles ou Etats de la république
fédérais. Ainsi, il y a, dans le Rhode-Island, à New-
pqrt, une famille qui compte quatre entants nés dans
quatre Etats difl'érents. et chacun de CES enfants a pour
nom de baptême le nom de l'Etat ou il a vu le jour.
Ces jeunes gens s'appellent donc : Rhode-Lslajid, Ca-
lifornie, Nebraska et Nevada.
Savez-vous pourquoi, disait un professeur de philo-
sophie à ses élèves, les anciens représentât la vérité
toute nue ?
C'est pour que chacun puisse l'habiller à la façon
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