Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1872-05-04
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 mai 1872 04 mai 1872
Description : 1872/05/04 (A6,N2185). 1872/05/04 (A6,N2185).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47152608
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
LA PETITE PRESSE
5 cent. le numéro ~ k , 1 JOURNAL QUOT)DtEN , i ;,î ~ , > ! j 5 cent. le r 'Illlr lé'ro
ABONNEMENTS Trois mOiS Six mois Un an
Paris |ir* .. r* 18 fr. ;
Départements 6 il
Adiwmstrateur : BOURDILLIAT 22
. . - , i ' , 1 r, : - andée. — SAMEDI 4 MAI 1872. — N' îm.
-11
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
15, quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9 ,
PARIS, 3 MAI 1872
POMPEI ET HERCULANUM
Avec les événements d'Espagne, le Vésuve
est à l'ordre du jour. Les carlistes, cherchant
à ressaisir un trône, font antant de bruit que
le terrible volcan cherchant à renouveler Pom-
peï et Herculanum. De l'un et 'de l'autre côté,
c'est le sang répandu, c'est la mort, ici in-
consciente, là se possédant et ayant conscience
de ses actes.
La nouvelle éruption du Vésuve a jeté l'ef-
froi dans toute l'Europe. Les dépêches n'ont-
elles pas annoncé, en effet, que de nombreux
étrangers en avaient été victimes ?
Et nous n'avons que des renseignements
incomplets ! Et peut-être qu'à l'heure où nous
écrivons des villes entières sont englouties
sous la lave incendiaire.
Comment, en face de ces désastre, ne pas
se rappeler le drame funèbre qui se passa ja-
dis dans ce lieu de délices, adoré des artistes,
et d'où l'on découvre le plus beau panorama
du monde !
Comment ne pas songer à Pompeï, à Her-
culanum ! Comment ne pas se souvenir que
M. Beulé a fait, sur ces deux catastrophes, un
livre admirable, le Brame du Vésuve, où le
poëte le dispute au savant et à l'artiste, où en-
fin il rend à la ville détruite ses habitants en
pleine vie pour nous les montrer ensuite se
débattant dans la mort !
Je lisais hier le compte rendu qu'en Et,-en
décembre 1871, dans le Moniteur universel, l'ha-
bile architecte de l'Opéra, M. Charles Gar-
nier, et je n'ai pu résister au désir de mettre
sous vos yeux un extrait de son ingénieuse
analyse esquissant à larges traits l'effroyable
tableau de la fuite des Pompéiens au moment
où l'ouragan de feu se déchaîne sur l'immor-
telle cité.
M. Beulé, dit M. Charles Garnier, nous montre
les victimes fuyant le fléau ! Quel drame émou-
vant que les agissements funèbres de ces Pom*
péiens succombant avec les trésors qu'ils em-
portaient avec eux. L'éruption a commencé, la
stupeur a frappé les habitants. Cex-ci s'échap-
pent à l'aventure, ceux-là se blottissent dans
leurs maisons; les uns vont au temple, les au-
tres à la recherche de ceux qu'ils aiment. Que
décider? que faire? Faut-il attendre encore, faut-
il abandonner ses parents, ses amis et ses dieux?
L'hésitation est fatale, et cependant chacun hé-
site..., la lave n'a pas encore atteint la ville...
la cendre du volcan est encore légère et dissé-
minée... peut-être les cieux seront-ils clé-
ments?.o.'Et - le temps se passe, et le Vésuve
souffle de nouveaux engins de destruction; les
nuées de pierres-ponces couvrent l'espace, la
cendre emprisonne l'atmosphère, les eaux sur-
gissent du sol, les boues encombrent les che-
mins, et le gaz carbonique, la terrible mofetta,
sort peu à peu de la terre, envahit les rues et
transforme toute la ville en une cuve infectée...
Alors la terreur s'empare de tous ; les plus dé-
cidés s'abritent sous des coussins ou des voiles
épais et s'enfuient sous la pluie des lapilli, tout
en se couvrant la bouche, afin de ne pas respi-
rer. les gaz délétères.
Les esclaves, attachés par les anneaux et qui
tournaient les meules, attendent dans les an-
goisses du désespoir que l'inondation les attei-
gne ; les praticiens, les plébéiens, enfermant
dans les plis de leurs tuniques leurs trésors ou
leur pécune, luttent contre l'envahissement du
fléau.
Les jeunes filles affolées se pressent les unes
contre les autres, en se donnant de suprêmes
baisers, et les boues liquides les entourent et
moulent leurs corps admirables, tordus dans les
convulsions de l'agonie.
Les gaz azotiques s'attaquent aux bronches,
aux poumons ; la force manque aux fuyards ; ils
résistent en vain, l'asphyxie les terrasse; ils
tombent et sont bientôt ensevelis sous les cen-
dres. L'éruption continue ; les maisons s'écrou-
lent et se remplissent des déjections du volcan ;
la ville est envahie de toute part; les ténèbres
règnent en ce lieu d 'horeur, et le flot volcanique,
poursuivant son œuvre de destruction, resserre
et recouvre les victimes, et ne làisse plus voir
de Pompeï que quelques rares pans de murs,
qui émergent au milieu de cette mer de boues
et de cendres.
L'éruption a fait son œuvre; la cité est dé-
truite, les habitants ont péri; les ans se passent;
d'autres éruptions - viennent Augmenter l'épais-
seur de la couche sépulcrale ; les murs qui dé-
passaient encore s'engloutissent sous de nouvelles
scories ; l'humus se forme sur les terribles rem-
blais ; la nature reprend ses droits, la végétation
naît- dans le désert, et, cachée sous la cendre
ou cachée sous le feuillage, la ville antique dis-
paraît en entier, emportant avec .elle jusqu'au,
souvenir de son nom, oublié pendant près de
deux siècles!
Mais, entre la ruine première de Pompeï et son
complet ensevelissement, il s'est présenté la pé-
riode des recherches; les habitants, en effet, qui
avaient pu échapper au fléau, une fois le danger
passé, ont hàte de retrouver les débris de leurs
richesses, au milieu des débris de leurs maisons.
C'est là un drame plus intime que le drame de
destruction; mais M. Beulé pourtant a su lui
donner un attrait, un mouvement, une vérité
qui passionnent le lecteur et le font assister au
retour des Pompéiens, comme il les a fait assis-
ter à leur fuite. Les faits les plus probants sont
présentés avec sincérité; les déductions les plus
logiques sont exposées avec clarté, et si cet épi-
sode est moins émouvant que celui du grand
désastre, comme lui, néanmoins, il est écrit de
main de maître.
Après Pompeï, Herculanum !
Ici M. Beulé s'attaque à une croyance po-
pulaire, et il l'anéantit. On croit générale-
ment que cette ville a été engloutie sous la
lave. M. Beulé, si nous en croyons M., Char-
les Garnier, prouve, en s'appuyant sur des
faits positifs, sur des preuves certaines, sur
des auteurs moderne, et sur ses observations
personnelles, que l'antique cité est enfouie
sous une couche de cendres. Il en conclut que
les fouilles ne sont pas impraticables, et c'est
avec chaleur et conviction qu'il stimule les
autorités italiennes qui trouveraient sans nul
doute de précieux trésors artistiques dans cette
région encore inexplorée.
L'éruption de 18î2 donne une saisissante
actualité a-u beau livre de M. Beulé.
Hélas ! pourquoi faut-il que l'éminent his-
torien soit en quelque sorte obligé d'ajouter
un post-scripium à la destruction de Pompeï
et d'Herculanum, puisque, sans parler des
villes englouties lors de l'éruption de 1794,
Somma Vesuviana et San Sebastiano vien-
nent de disparaître aujourd'hui et que Pon-
ticelli et Torre del-Gréco sont sur le point
d'avoir le même sort !...
AMÉDÉE BLONDEAU.
INFORMATIONS POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES
Par décret en date du ier mai, M. le comte
de Bourgoing, ministre de France près Sa
Majesté le roi des Pays-Bas, est nommé am-
bassadeur de France près le Saint-Siège, et
M. le comte d'Harcourt, ambassadeur de
France près le Saint-Siége, est nommé en la
même qualité près Sa Majesté la reine du
royaume-uni de la Grande-Bretagne et d'Ir-
lande, en remplacement de M. le duc de Bro-
glie, admis, sur sa demande, à la disponibilité
de son grade.
La commission nommée pour examiner
une proposition tendant à autoriser le gouver-
nement à fabriquer et à émettre quarante
millions de francs de monnaies de cuivre, a
exprimé l'avis qu'il n'y avait lieu d'autoriser
la fabrication que pour 10 millions de mon-
naies divisionnaires.
M. le général Chanzy a été recu par M.
Thiers.
Le général a dit au président de la Repu-
blique que ia commission des capitulations
avait, à l'unanimité, demandé la publication
des travaux du conseil d'enquête.
- M. Dubruel, consul général de France à
Genève, est arrivé mercredi à Versailles, man-
dé par le ministre des affaires étrangères. 'Co
voyage se rattache à la surveillance à exercer
sur les réfùgiés de la Commune, lesquels s'a-
gitent beaucoup à Bruxelles, à Genève et à
Londres.
LA COMMISSION D'ENQUÊTE SUR LES
CAPITULATIONS.
On lit dans l' Événement :
La commission des capitulations s'est réunie
hier dans le local du 4-= bureau de l'Assemblée
nationale.
Le général de Cissey a lu aux membres de
la commission une note rédigée en conseil des
ministres, note dans laquelle le cabinet se
montrait peu favorable à la publication des
travaux d 'enquête sur les capitulations.
La commission a énergiquement maintenu
son opinion. M. Pascal Duprat a même de-
mandé la communication officieuse des dos-
siers de Sedan et de Metz, il a allégué qu'à la
suite des publications anticipées des journaux
la commission ne pouvait rester moins infor-
mée que le public.
M. de Cissey a promis de transmettre cette
demande au conseil.
Personnellement, le ministre de la guerre
s ' est prononcé pour la publication non pas des
procès-verbaux, mais des avis du conseil d'en-
quête. Il a ajouté qu'il fallait attendre, pour
cette publication,' que les travaux du conseil
d enquête fussent terminés.
1conse^ a examiné la capitulation de
Phalsbourg, Ce trois dossiers seulement restent
entre ses mains.
On a fait observer à M. de Cissey que les
opérations militaires des diverses places de
guerre étaient indépendantes les unes des au-
tres, et qu 'il n'y avait point d'inconvénient à
publier les procès-verbaux terminés.
M. Keller a ensuite lu l'article du code mi-
litaire, en vertu duquel un général qui capi-
tule en rase campagne est passible de la peine
de mort.
Bazaine a-t-il capitulé en rase campagne ou
comme commandant de place?
Cette question a soulevé une discussion à la
suite de laquelle la commission a déclaré que
Bazaine avait capitulé en rase campagne.
La commission entendra demain IVr. de Cis-
sey qui doit lui faire, au nom du gouverne-
ment, une réponse définitive.
LE PROCÈS DU MARÉCHAL BAZAINE
Le ministre de la guerre a annoncé hier à
la commission chargée d'examiner la proposi-
tion de M. Bamberger relative à la publica-
tion des procès-ve-baux de la commission
d'enquête sur les capitulations que le gouver-
nement, conformément aux conclusions de
cette commission, avait résolu de traduire le •
maréchal Bazaine devant un conseil de guerre.
Le Gouvernement présentera immédiatement
un projet de loi réglant la composition de ce
-conseil.
_ Le maréchal Bazaine avait déclaré hier ma-
tin au ministre qu'il se présenterait devant le
conseil de guerre.
Le ministre a ajouté que le Gouvernement
n'avait pas encore pris de décision relative-
ment aux généraux de Wimpffen et TJhrich.
N° 15. — Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
PREMIÈRE PARTIE
LA BATAILLE DES 800,000 FRANCS
XII
Intrigue épistolaire.
Mlle Mariette avait, pour cacher à sa maî-
tresse sa liaison avec son cher voltigeur une
raison de jalousie préventive et aveugle. '
Comme son sergent-fourrier était un très-
beau et tres-aimable garçon, elle le croyait
capable d'exercer, dans le cœur de Mme de
Montcarmé, passagèrement du moins, les
mêmes ravages que dans le sien !
, ? eut donc soin, avant d'ouvrir la lettre
iamL d'X?'X!10U lui raPPellait une écriture,
Sde4ïSao™iî que la Wle Irma était
décache.té Mais ïf £f ion prise, quand elle eut j i
épître, , grand. fut son
A l'intérieur, ce tétait plus cette Main !
' Voir le numéro d'hier. ' r"""' s u- j
perbe, formée par la pratique de la comptabi- |
lité militaire à des miracles de calligraphie :
une écriture assez ordinaire et une signature
étrange : Ali Cogia, un nom qu'elle se rappela
avoir lu dans les Mille et une nuits, eurent i
bientôt coupé court à la douce émotion de la
demoiselle suivante, pour ne plus la laisser
en proie qu'à un grand étonnement.
« Adorable soubrette, » lui écrivait-on.
« Voilà une bien autre histoire !
« Dans une heure, mon maître et moi, nous
aurons quitté Paris.
« En passant avant dîner chez notre ban-
quier, nous avons trouvé une dépêche télé-
graphique qui nous attendait.
« Elle est de papa Valaque ; il nous donne
rendez-vous pour un jour et une heure fixes,
a Ostende ; _ vous savez, le pays des fines
huîtres; obligé par une affaire importante et
imprévue de passer en Angleterre, il veut que
nous fassions avec lui ce voyage, qui sera de
quinze jours ou trois semaines au plus.
« Vous peindre le désespoir de mon jeune
maître est impossible, mais son père n'admet
pas que l'on marchande à lui obéir; je n'ai
donc que le temps de vous écrire cette lettre ;
et 1 express va nous emporter à toute vapeur
vers la Belgique.
« Est-ce là un accroc, belle Mariette,, aux
projets mis sur le tapis, dans cette causerie
nocturne et charmante, qui nous a aidés à
tuer le temps, pendant que mon maître cu-
vant son vin, et votre maîtresse courant la
prétentaine, nous tenaient debout et éveillés ?
c Au contraire, cet enlèvement me semble
un vrai coup de fortune, et rien de plus heu-
f.eux ne pouvait nous arriver.
« Puisqu'il est resté entre nous, bien pesé et
bien convenu, que notre intérêt était de tour-
ner à un mariage l'amourette qui amenait le
jeune boyard dans votre maison, le grand hc
était d'obtenir pour ce vertueux dénouement
Je consentement du père, i
« Comme j'exerce sur son esprit une assez i
notable influence, et, qu'auprès de son héri-
tier, il m'a placé autant en qualité de gouver-
neur qu'en qualité de valet dp chambre, je j
ne désespérais. pas, par correspondance, de j
l'amener au point où nous le voulons. Mais,
en causant avec lui,, je suis bien plus sûr de
mon fait.
« Et ne me dites pas que, d'Angleterre en
France, le passage étant si facile, le bon-
homme voudra venir à Paris pour se rendre
compte du parti qui s'offre à son fils, et que,
dans le grand, rayon-neriient de votre maîtresse,
pourraient se rencontrer bien des difficultés.
«Rien de pareil à craindre. Il y a quelques
années, le vieux; seigneur eut, dans un cer-
cle, une querelle de jeu, dont il ne sortit pas
précisément avec les honneurs de la guerro. !
Depuis, il a pris Paris en grippe, et aucune
apparence qu'il ait envie de s'y rencontrer.
« Il donnera doue son consentement à Mis-
tance. • ' I
« Mais.une autre question bien digneaussi de
notre attention est celle de la prime qu'en
qualité d'entre-metteurs de l'affaire nous au- j
rons à nous partager.
« Votre mai tresse, dites--vous, .apporte 30,000 '
livres de rente ; soit 600,000 francs. Mon maî-
tre, le jour du. contrat, touchera 800,000 francs :
-lui venant de la succession maternelle ; total 1
1,400,000 francs, sur lesquels le chiffre de notre
rémunération doit être établi. i
« Nous avions parlé de trois pour cent ; cela
n'est pas honorable. Je me le suis rappelé,
pour les marieurs de profession, le tant pour
cent, sur les apports matrimoniaux, est inva-
riablement de cinq : nous ne devons pas gâ-
ter le métier.
« Tout compte fait, c'est donc 70,000 francs
qui nous reviennent, et, s'il nous prenait en- -
vie de faire comme dans les comédies, où Li-
sette et Frontin ne manquent jamais de con-
voler à la suite de leurs maîtres, avec 25,000
francs environ d'économies que je possède
déjà, nous serions à la tête d'une somme de
95,000 francs, c'est-à-dire de près de 100,000 !
Ce qui, pour notre ménage panaché, ne se-
rait pas une trop mauvaise entrée de jeu.
« Je ne me le dissimule pas cependant; ce
panaché peut justement être, un obstacle: 'à
ma chevelure crépue et à ma couleur acajou
foncé venant se joindre ma religion, car, je
ne vous le cache pas, je suis musulman, né à
Brousse en Turquie d'Asie, vous pourriez
fort bien ne pas agréer l'hommage du coeur
que je mets à vos pieds.
« Ce refus serait pour moi un grand 'mé-
compte, et, dans ce cas, j'aurais plus, de peine
à maintenir le petit bâillon que je mets à ma
conscience, quand elle me murmure que ma-
rier mon jeune maître avec une personne dont
le passé a tant d'aspérités n'est peut-être pas
user comme il conviendrait de l'ascendant que
j'ai dû prendre sur lui.
(c Après tout, cependant, il faut se d^feque
c'est comme s'il épousait une veuve, et qu'a-
vec; une femme aussi entendue en affaires il
•esfrisùr 'de conserver et d'accroître aine for-
tune que, par lui-même, il serait assez incapa-
ble d'administrer.
5 cent. le numéro ~ k , 1 JOURNAL QUOT)DtEN , i ;,î ~ , > ! j 5 cent. le r 'Illlr lé'ro
ABONNEMENTS Trois mOiS Six mois Un an
Paris |ir* .. r* 18 fr. ;
Départements 6 il
Adiwmstrateur : BOURDILLIAT 22
. . - , i ' , 1 r, : - andée. — SAMEDI 4 MAI 1872. — N' îm.
-11
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
15, quai Voltaire
Succursale : 9, rue Drouot, 9 ,
PARIS, 3 MAI 1872
POMPEI ET HERCULANUM
Avec les événements d'Espagne, le Vésuve
est à l'ordre du jour. Les carlistes, cherchant
à ressaisir un trône, font antant de bruit que
le terrible volcan cherchant à renouveler Pom-
peï et Herculanum. De l'un et 'de l'autre côté,
c'est le sang répandu, c'est la mort, ici in-
consciente, là se possédant et ayant conscience
de ses actes.
La nouvelle éruption du Vésuve a jeté l'ef-
froi dans toute l'Europe. Les dépêches n'ont-
elles pas annoncé, en effet, que de nombreux
étrangers en avaient été victimes ?
Et nous n'avons que des renseignements
incomplets ! Et peut-être qu'à l'heure où nous
écrivons des villes entières sont englouties
sous la lave incendiaire.
Comment, en face de ces désastre, ne pas
se rappeler le drame funèbre qui se passa ja-
dis dans ce lieu de délices, adoré des artistes,
et d'où l'on découvre le plus beau panorama
du monde !
Comment ne pas songer à Pompeï, à Her-
culanum ! Comment ne pas se souvenir que
M. Beulé a fait, sur ces deux catastrophes, un
livre admirable, le Brame du Vésuve, où le
poëte le dispute au savant et à l'artiste, où en-
fin il rend à la ville détruite ses habitants en
pleine vie pour nous les montrer ensuite se
débattant dans la mort !
Je lisais hier le compte rendu qu'en Et,-en
décembre 1871, dans le Moniteur universel, l'ha-
bile architecte de l'Opéra, M. Charles Gar-
nier, et je n'ai pu résister au désir de mettre
sous vos yeux un extrait de son ingénieuse
analyse esquissant à larges traits l'effroyable
tableau de la fuite des Pompéiens au moment
où l'ouragan de feu se déchaîne sur l'immor-
telle cité.
M. Beulé, dit M. Charles Garnier, nous montre
les victimes fuyant le fléau ! Quel drame émou-
vant que les agissements funèbres de ces Pom*
péiens succombant avec les trésors qu'ils em-
portaient avec eux. L'éruption a commencé, la
stupeur a frappé les habitants. Cex-ci s'échap-
pent à l'aventure, ceux-là se blottissent dans
leurs maisons; les uns vont au temple, les au-
tres à la recherche de ceux qu'ils aiment. Que
décider? que faire? Faut-il attendre encore, faut-
il abandonner ses parents, ses amis et ses dieux?
L'hésitation est fatale, et cependant chacun hé-
site..., la lave n'a pas encore atteint la ville...
la cendre du volcan est encore légère et dissé-
minée... peut-être les cieux seront-ils clé-
ments?.o.'Et - le temps se passe, et le Vésuve
souffle de nouveaux engins de destruction; les
nuées de pierres-ponces couvrent l'espace, la
cendre emprisonne l'atmosphère, les eaux sur-
gissent du sol, les boues encombrent les che-
mins, et le gaz carbonique, la terrible mofetta,
sort peu à peu de la terre, envahit les rues et
transforme toute la ville en une cuve infectée...
Alors la terreur s'empare de tous ; les plus dé-
cidés s'abritent sous des coussins ou des voiles
épais et s'enfuient sous la pluie des lapilli, tout
en se couvrant la bouche, afin de ne pas respi-
rer. les gaz délétères.
Les esclaves, attachés par les anneaux et qui
tournaient les meules, attendent dans les an-
goisses du désespoir que l'inondation les attei-
gne ; les praticiens, les plébéiens, enfermant
dans les plis de leurs tuniques leurs trésors ou
leur pécune, luttent contre l'envahissement du
fléau.
Les jeunes filles affolées se pressent les unes
contre les autres, en se donnant de suprêmes
baisers, et les boues liquides les entourent et
moulent leurs corps admirables, tordus dans les
convulsions de l'agonie.
Les gaz azotiques s'attaquent aux bronches,
aux poumons ; la force manque aux fuyards ; ils
résistent en vain, l'asphyxie les terrasse; ils
tombent et sont bientôt ensevelis sous les cen-
dres. L'éruption continue ; les maisons s'écrou-
lent et se remplissent des déjections du volcan ;
la ville est envahie de toute part; les ténèbres
règnent en ce lieu d 'horeur, et le flot volcanique,
poursuivant son œuvre de destruction, resserre
et recouvre les victimes, et ne làisse plus voir
de Pompeï que quelques rares pans de murs,
qui émergent au milieu de cette mer de boues
et de cendres.
L'éruption a fait son œuvre; la cité est dé-
truite, les habitants ont péri; les ans se passent;
d'autres éruptions - viennent Augmenter l'épais-
seur de la couche sépulcrale ; les murs qui dé-
passaient encore s'engloutissent sous de nouvelles
scories ; l'humus se forme sur les terribles rem-
blais ; la nature reprend ses droits, la végétation
naît- dans le désert, et, cachée sous la cendre
ou cachée sous le feuillage, la ville antique dis-
paraît en entier, emportant avec .elle jusqu'au,
souvenir de son nom, oublié pendant près de
deux siècles!
Mais, entre la ruine première de Pompeï et son
complet ensevelissement, il s'est présenté la pé-
riode des recherches; les habitants, en effet, qui
avaient pu échapper au fléau, une fois le danger
passé, ont hàte de retrouver les débris de leurs
richesses, au milieu des débris de leurs maisons.
C'est là un drame plus intime que le drame de
destruction; mais M. Beulé pourtant a su lui
donner un attrait, un mouvement, une vérité
qui passionnent le lecteur et le font assister au
retour des Pompéiens, comme il les a fait assis-
ter à leur fuite. Les faits les plus probants sont
présentés avec sincérité; les déductions les plus
logiques sont exposées avec clarté, et si cet épi-
sode est moins émouvant que celui du grand
désastre, comme lui, néanmoins, il est écrit de
main de maître.
Après Pompeï, Herculanum !
Ici M. Beulé s'attaque à une croyance po-
pulaire, et il l'anéantit. On croit générale-
ment que cette ville a été engloutie sous la
lave. M. Beulé, si nous en croyons M., Char-
les Garnier, prouve, en s'appuyant sur des
faits positifs, sur des preuves certaines, sur
des auteurs moderne, et sur ses observations
personnelles, que l'antique cité est enfouie
sous une couche de cendres. Il en conclut que
les fouilles ne sont pas impraticables, et c'est
avec chaleur et conviction qu'il stimule les
autorités italiennes qui trouveraient sans nul
doute de précieux trésors artistiques dans cette
région encore inexplorée.
L'éruption de 18î2 donne une saisissante
actualité a-u beau livre de M. Beulé.
Hélas ! pourquoi faut-il que l'éminent his-
torien soit en quelque sorte obligé d'ajouter
un post-scripium à la destruction de Pompeï
et d'Herculanum, puisque, sans parler des
villes englouties lors de l'éruption de 1794,
Somma Vesuviana et San Sebastiano vien-
nent de disparaître aujourd'hui et que Pon-
ticelli et Torre del-Gréco sont sur le point
d'avoir le même sort !...
AMÉDÉE BLONDEAU.
INFORMATIONS POLITIQUES
ET ADMINISTRATIVES
Par décret en date du ier mai, M. le comte
de Bourgoing, ministre de France près Sa
Majesté le roi des Pays-Bas, est nommé am-
bassadeur de France près le Saint-Siège, et
M. le comte d'Harcourt, ambassadeur de
France près le Saint-Siége, est nommé en la
même qualité près Sa Majesté la reine du
royaume-uni de la Grande-Bretagne et d'Ir-
lande, en remplacement de M. le duc de Bro-
glie, admis, sur sa demande, à la disponibilité
de son grade.
La commission nommée pour examiner
une proposition tendant à autoriser le gouver-
nement à fabriquer et à émettre quarante
millions de francs de monnaies de cuivre, a
exprimé l'avis qu'il n'y avait lieu d'autoriser
la fabrication que pour 10 millions de mon-
naies divisionnaires.
M. le général Chanzy a été recu par M.
Thiers.
Le général a dit au président de la Repu-
blique que ia commission des capitulations
avait, à l'unanimité, demandé la publication
des travaux du conseil d'enquête.
- M. Dubruel, consul général de France à
Genève, est arrivé mercredi à Versailles, man-
dé par le ministre des affaires étrangères. 'Co
voyage se rattache à la surveillance à exercer
sur les réfùgiés de la Commune, lesquels s'a-
gitent beaucoup à Bruxelles, à Genève et à
Londres.
LA COMMISSION D'ENQUÊTE SUR LES
CAPITULATIONS.
On lit dans l' Événement :
La commission des capitulations s'est réunie
hier dans le local du 4-= bureau de l'Assemblée
nationale.
Le général de Cissey a lu aux membres de
la commission une note rédigée en conseil des
ministres, note dans laquelle le cabinet se
montrait peu favorable à la publication des
travaux d 'enquête sur les capitulations.
La commission a énergiquement maintenu
son opinion. M. Pascal Duprat a même de-
mandé la communication officieuse des dos-
siers de Sedan et de Metz, il a allégué qu'à la
suite des publications anticipées des journaux
la commission ne pouvait rester moins infor-
mée que le public.
M. de Cissey a promis de transmettre cette
demande au conseil.
Personnellement, le ministre de la guerre
s ' est prononcé pour la publication non pas des
procès-verbaux, mais des avis du conseil d'en-
quête. Il a ajouté qu'il fallait attendre, pour
cette publication,' que les travaux du conseil
d enquête fussent terminés.
1conse^ a examiné la capitulation de
Phalsbourg, Ce trois dossiers seulement restent
entre ses mains.
On a fait observer à M. de Cissey que les
opérations militaires des diverses places de
guerre étaient indépendantes les unes des au-
tres, et qu 'il n'y avait point d'inconvénient à
publier les procès-verbaux terminés.
M. Keller a ensuite lu l'article du code mi-
litaire, en vertu duquel un général qui capi-
tule en rase campagne est passible de la peine
de mort.
Bazaine a-t-il capitulé en rase campagne ou
comme commandant de place?
Cette question a soulevé une discussion à la
suite de laquelle la commission a déclaré que
Bazaine avait capitulé en rase campagne.
La commission entendra demain IVr. de Cis-
sey qui doit lui faire, au nom du gouverne-
ment, une réponse définitive.
LE PROCÈS DU MARÉCHAL BAZAINE
Le ministre de la guerre a annoncé hier à
la commission chargée d'examiner la proposi-
tion de M. Bamberger relative à la publica-
tion des procès-ve-baux de la commission
d'enquête sur les capitulations que le gouver-
nement, conformément aux conclusions de
cette commission, avait résolu de traduire le •
maréchal Bazaine devant un conseil de guerre.
Le Gouvernement présentera immédiatement
un projet de loi réglant la composition de ce
-conseil.
_ Le maréchal Bazaine avait déclaré hier ma-
tin au ministre qu'il se présenterait devant le
conseil de guerre.
Le ministre a ajouté que le Gouvernement
n'avait pas encore pris de décision relative-
ment aux généraux de Wimpffen et TJhrich.
N° 15. — Feuilleton de la PETITE PRESSE
Le Chiffonnier Philosophe
PREMIÈRE PARTIE
LA BATAILLE DES 800,000 FRANCS
XII
Intrigue épistolaire.
Mlle Mariette avait, pour cacher à sa maî-
tresse sa liaison avec son cher voltigeur une
raison de jalousie préventive et aveugle. '
Comme son sergent-fourrier était un très-
beau et tres-aimable garçon, elle le croyait
capable d'exercer, dans le cœur de Mme de
Montcarmé, passagèrement du moins, les
mêmes ravages que dans le sien !
, ? eut donc soin, avant d'ouvrir la lettre
iamL d'X?'X!10U lui raPPellait une écriture,
Sde4ïSao™iî que la Wle Irma était
décache.té Mais ïf £f ion prise, quand elle eut j i
épître, , grand. fut son
A l'intérieur, ce tétait plus cette Main !
' Voir le numéro d'hier. ' r"""' s u- j
perbe, formée par la pratique de la comptabi- |
lité militaire à des miracles de calligraphie :
une écriture assez ordinaire et une signature
étrange : Ali Cogia, un nom qu'elle se rappela
avoir lu dans les Mille et une nuits, eurent i
bientôt coupé court à la douce émotion de la
demoiselle suivante, pour ne plus la laisser
en proie qu'à un grand étonnement.
« Adorable soubrette, » lui écrivait-on.
« Voilà une bien autre histoire !
« Dans une heure, mon maître et moi, nous
aurons quitté Paris.
« En passant avant dîner chez notre ban-
quier, nous avons trouvé une dépêche télé-
graphique qui nous attendait.
« Elle est de papa Valaque ; il nous donne
rendez-vous pour un jour et une heure fixes,
a Ostende ; _ vous savez, le pays des fines
huîtres; obligé par une affaire importante et
imprévue de passer en Angleterre, il veut que
nous fassions avec lui ce voyage, qui sera de
quinze jours ou trois semaines au plus.
« Vous peindre le désespoir de mon jeune
maître est impossible, mais son père n'admet
pas que l'on marchande à lui obéir; je n'ai
donc que le temps de vous écrire cette lettre ;
et 1 express va nous emporter à toute vapeur
vers la Belgique.
« Est-ce là un accroc, belle Mariette,, aux
projets mis sur le tapis, dans cette causerie
nocturne et charmante, qui nous a aidés à
tuer le temps, pendant que mon maître cu-
vant son vin, et votre maîtresse courant la
prétentaine, nous tenaient debout et éveillés ?
c Au contraire, cet enlèvement me semble
un vrai coup de fortune, et rien de plus heu-
f.eux ne pouvait nous arriver.
« Puisqu'il est resté entre nous, bien pesé et
bien convenu, que notre intérêt était de tour-
ner à un mariage l'amourette qui amenait le
jeune boyard dans votre maison, le grand hc
était d'obtenir pour ce vertueux dénouement
Je consentement du père, i
« Comme j'exerce sur son esprit une assez i
notable influence, et, qu'auprès de son héri-
tier, il m'a placé autant en qualité de gouver-
neur qu'en qualité de valet dp chambre, je j
ne désespérais. pas, par correspondance, de j
l'amener au point où nous le voulons. Mais,
en causant avec lui,, je suis bien plus sûr de
mon fait.
« Et ne me dites pas que, d'Angleterre en
France, le passage étant si facile, le bon-
homme voudra venir à Paris pour se rendre
compte du parti qui s'offre à son fils, et que,
dans le grand, rayon-neriient de votre maîtresse,
pourraient se rencontrer bien des difficultés.
«Rien de pareil à craindre. Il y a quelques
années, le vieux; seigneur eut, dans un cer-
cle, une querelle de jeu, dont il ne sortit pas
précisément avec les honneurs de la guerro. !
Depuis, il a pris Paris en grippe, et aucune
apparence qu'il ait envie de s'y rencontrer.
« Il donnera doue son consentement à Mis-
tance. • ' I
« Mais.une autre question bien digneaussi de
notre attention est celle de la prime qu'en
qualité d'entre-metteurs de l'affaire nous au- j
rons à nous partager.
« Votre mai tresse, dites--vous, .apporte 30,000 '
livres de rente ; soit 600,000 francs. Mon maî-
tre, le jour du. contrat, touchera 800,000 francs :
-lui venant de la succession maternelle ; total 1
1,400,000 francs, sur lesquels le chiffre de notre
rémunération doit être établi. i
« Nous avions parlé de trois pour cent ; cela
n'est pas honorable. Je me le suis rappelé,
pour les marieurs de profession, le tant pour
cent, sur les apports matrimoniaux, est inva-
riablement de cinq : nous ne devons pas gâ-
ter le métier.
« Tout compte fait, c'est donc 70,000 francs
qui nous reviennent, et, s'il nous prenait en- -
vie de faire comme dans les comédies, où Li-
sette et Frontin ne manquent jamais de con-
voler à la suite de leurs maîtres, avec 25,000
francs environ d'économies que je possède
déjà, nous serions à la tête d'une somme de
95,000 francs, c'est-à-dire de près de 100,000 !
Ce qui, pour notre ménage panaché, ne se-
rait pas une trop mauvaise entrée de jeu.
« Je ne me le dissimule pas cependant; ce
panaché peut justement être, un obstacle: 'à
ma chevelure crépue et à ma couleur acajou
foncé venant se joindre ma religion, car, je
ne vous le cache pas, je suis musulman, né à
Brousse en Turquie d'Asie, vous pourriez
fort bien ne pas agréer l'hommage du coeur
que je mets à vos pieds.
« Ce refus serait pour moi un grand 'mé-
compte, et, dans ce cas, j'aurais plus, de peine
à maintenir le petit bâillon que je mets à ma
conscience, quand elle me murmure que ma-
rier mon jeune maître avec une personne dont
le passé a tant d'aspérités n'est peut-être pas
user comme il conviendrait de l'ascendant que
j'ai dû prendre sur lui.
(c Après tout, cependant, il faut se d^feque
c'est comme s'il épousait une veuve, et qu'a-
vec; une femme aussi entendue en affaires il
•esfrisùr 'de conserver et d'accroître aine for-
tune que, par lui-même, il serait assez incapa-
ble d'administrer.
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