Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-05-01
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1925 01 mai 1925
Description : 1925/05/01 (A26,N8903). 1925/05/01 (A26,N8903).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4684970f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
L'Auto
f Rédaction, Administration, Publicité: \
10, rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9o)
it" ligue CENTRAL 27-68
ligne CENTRAL 28-12
3. ligno......... CENTRAL 28-56
* ligne BERGÈRE 49-14
5' ligne......... BERGÈRE 53-82
'" ligne.. INTER SPÉCIAL 3-15
Télégraphique: Vélauto-Pull
- DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGÉ J
AUTOMOBILE - AERONAUTIQUE, III CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE « FOOTBALL - NATATION' TENNIS - AVIRON ESCRIIWIE:' • SPORTS FÉMININS
Le mrrnero : 20 centimes -
266 ANNEE — N° 8.903 — QUOTIDIEN
Vendredi 1er Mai 1925
ABONNEMENTS .
6 nota 8 zaoia t aa
Seine et Seiae-et-Oise 17 fr. 83 fr. 63 fr.
Départements et Colonies. 18 fr. 34 fr. 65 fr.
Etranger (Union postale'...' 25 fr. 50 fr. 100 fr.
- On s'abonne sang frais dana tous le.
Bureaux de potte. '.
LES CONTES DE « L'AUTO »
Au son du banjo...
II
Le grand paquebot, est. -là,; amarre a quai.
Il dort et l'eau clapote contre ses flancs De-
main, après-demain, un jour ou 1 autre-,^ il s en
ira lentement vers les immensités liquides, il
quittera ce quai aux odeurs étranges; il em-
mènera des gens de toutes races, des stewards,
des marins aux joues boursouflées de tabac
juteux, des noirs, des jaunes et des. femmes
pâtes,, qui agiteront des mouchoirs.
Navire en "partance! Vibrations... Trépide-
monts... glissements... Appels... Cris... Bruits
métalliques des chaînes... Rumeurs...
■ Mais le port, le quai et les bars, resteront
là. "
Ce soir, le grand paquebot est amarré à quai;
et il dort, bercé par la chanson de l'eau, qui
clapote contre ses flancs.
, <; — Dis-moi, grand paquebot., 0 u , .iras-tu de-
main?
sont les mirages, vers le ras de l'horizon teinté
de gris, de mauve et de -rouge sanglant.
J *it-ai .,' » .
Oui, je sais où le grand paquebot ira, mais
jo ne veux pas partir, moi. Je ne, désire pas
d'aller avec lui. Je veux rester ici, dans le
port où viennent s'échouer tous les gars-qui- ;
ont-navigué,-et qui savent conter les plus belles'
histoires...
Ils sont là:, dans le bar qui grouille. Le nè-
gre joue du banjo, rit .et transpire. Haillon-
neuse, une femme, ni blanche, ni noire, se
dandine dans la chaleur poisseuse de cette
salle.' ' - . « : ,
Tous les - gars-qui-ont-navigué sont là. Sa-
vent-ils encore où ils sont nés? Ils sont comme
sans race. Sont-ils blancs, noirs, jaunes,
rouges?
- La mer est- une marmite où se mélangent
les races..
x
Je suis un habitué) puisque maintenant le
nègre qui joue sur son banjo des chansons tris-
tes me connaît et que le barman me sert mon
stout sans que «je le lui demande.
! Je suis un habitué, puisque cet homme à
là. figure brutale — qu'on dit être un forçat
évadé — me {:erre la main et accepte de boire
avec moi. •
Je suis un habitué... ,
Mais pourquoi cet homme serait-il un forçat
iéyadé ?..
Comme tous les soirs, dans un coin où l'éclat
cru des lampes ne parvient pas, nous buvons
en silence. Je suis bien ici. J'aime cette at-'
mosphère. Dehors, le phare tourne. Le- vent
galope, s'en venant de très loin, rapportant,
semble-t-il, le bruit des flots. Et le grand pa-
quebot, amarré à quai, dort...
liTïdftMë? qui bo-i-t fous' les soirs avec moi,
ïn'a demandé, ce 'soip, si j'étais Français. En
français, l'homme m'a posé cette question.
Puis, il baissa la tête et parla:
« — Je suis heureux de vous savoir Fran-
çais, parce que, j'en suis sûr, vous me con- |
naissez. Ecoutez, je vais parler bas, àr cause
des curieux. J'ai besoin de vous raconter, c'est
drôle, qui je suis. Encore je ne l'ai dit à per-
sonne. C'est dur, de garder un secret pour soi
tout seul. Ça étouffe. Je vous dirai mon nom
plus tard. Et peut-être que vous le' devinerez
en apprenant mon histoire. » ^ 1 <
Il releva la tête, et subitement énergique : -
« — En 19, j'étais champion d'Europe des
poids moyens. Ne cherchez pas encore-mon
nom, vous le trouverez sans effort: En 20,
j'étais déjà riche. Je fis la connaissance- d'une
petite.... Oui, elle était belle! Nous vivions en-
semble depuis six mois. Elle était tout pour
moi, ma vie. Et puis, il a fallu... Voyez-vous,
la vie est rosse. On croit l'avoir terrassée, èt
puis, pas du tout, elle vous coince à un tour-
nant et 'vous détruit. Moi, elle m'a mis k.o...
Et comme le. nègre s'était arrêté de . gratter
son banjo, l'homme attendit qu'il recommen- ;
QÙt pour continuer son récit.
« — Approchez-vous... Ce soir-la, je com- i
battais au Vélodrome d'Hiver le champion 4
d'Angleterre. Mon titre était en jeu. Ginette
devait -.venir... Elle ne vint pas... Comment ]
j'ai combattu, je n'en sais rien. J'ai bataillé <
tout de suite, dès le premier round, parce que <
j'étais pressé d'en avoir fini. L'Anglais toucha <
terre, pour , lé compte, au début- du deuxième
round, et je filai. Ginette n'était pas venue... (
Evidemment, nous étions en avance sur l'ho- '
raire, à cause des premiers combats, qui se j
terminèrent sur' faute et par k.o. Peut-être <
était-elle en retard? Je songeai à l'attendre. i
Et je l'aurais attendue sans l'attitude de mon e
, manager, qui me sembla:t étrange... » l
il hésita, -puis, comme gêné : 1
«,— Cette petite me trompait... Comme je
sortais du Vélodrome, un taxi stoppa devant c
moi... Ils étaient dedans, tous les deux... Lui, 6
très élégant et lâche, s'échappa par la portière
extérieure et disparut dans la direction des i
quais... Evidemment, j'aurais dû le poursui-
vre.. 0 Au lieu de cela, je suis entré dans le t
taxi et j'ai frappé... J'ai frappé très fort, Mon-
sieur, trop fort, car je ne voulais pas lui faire
de mal... Seulement, j'étais comme fou, et
mes poings étaient plus fous que moi. Je sen-
tais bien sa petite tête qui s'écrasait sous mes
poings... Je 'voulais m'arrêter, ne plus frap-
per... Je ne voulais pas lui faire de mal... Je
l'el expliqué aux juges... Mais ils ont ricané...
A notre époque, on ne tue pas avec ses poings.
Ça manque de chic .11 faut tuer avec un re-
volver. Mais avec un revolver je l'aurais tuée...
El. je ne voulais pas la tuer, je vous le jure...
Sa tête s'effondra, et. des sanglots, comme
ceux des gosses, secouèrent ses épaules d'ath. <
IHe. (
« — Et alors, vous l'avez...
« Oui...- Vous devez vous souvenir... Ils '
m ont condamné à quinze ans... Je me suis ^
fejadé il y a onze mois... parce que, la-bas, '
c est trop dur, c'est-un enfer....
La femme ni blanche, ni noire, danse, toute j
s&ule, les cheveux défaits. Le nègre se con-
ble vnhlOnne, et son banjo pleure, et il me sem-
• . voir, la-bas, dans le fond de la salle, la 1
petite tête de Ginette éclaboussée de san^T.. ' '
° i
Henry DECOIN
AUTOMOBILE
L'A.C. de Paris proteste lui aussi
contre le projet de loi Godart
Le projet de loi Justin Godart, voulant obliger
I automobiliste d'être son propre assureur pour
% du dommage et instituant UI] fonds de ga-
ranlÍe alimenté par les propriétaires d'automobiles,
a souleyé les plus légitimes protesta,tiÓns.,
AlIjolll'd'hui, c'est l'A.C. de Paris qui 11011s com-
44 loi1'0 protestation au. OTiet de ce projet
L'épreuve finale de
LA COUPE FLORIO
sera disputée dimanche
concurremment avec
LA TARGA FLORIO
Sept marques sont à égalité de points, mais
trois seulement courront la finale
LA FRANCE A SA CHANCE
La! Coupe- Florio (qui se
court - maintenant en même
- temps que .!a,. Taïga E-iorio,
tout en restant une épreuve
bien distincte), est un tro-
phée international intermar-
ques. Son règlement pré-
voyait q n' èlle serait dispu-
- tée sept fois, la Coupe al-
lant à 1:1 marque ayant été
le plus grand nombre de fois victorieuse. 1
0,1", elle eut bien lieu sept fois : mais .ce fut, à .
chacune, une marque .différente, qui gagni1. Aussi,
le chevalier Mono décida,-t-il-, aii. Jendeuuun de :1,
septième épreuve (192-1) d'or' « -,,er ' ' une- ,i'ltièiie
et dgr.uière" courts pour l'ati[rL6'ut'ioir cc 1. (.our#,
en spécifiant q;ae>.'dan«1ceti'e fraale, ti& v-uj1 ai^m
être concurrentes que les sept marquas précédem-
ment victorieuses chacune une fois, t . It!ila
Isotto-Fraschini, Fiât, Nazza-ro, Ballot, Peugeot et
Mercédès. - .. - .
Cette ultime épreuve sera, comme 1'1.111 dernier,
confondue avec la. Tar,,t. : celle-ci se court sur
cinq tours du circuit des Madonies ; mais le classe-
il OhCTàlicr FLORIO
ment au quatrième tour déterminera celui de la
Coupe, ce classement ne mettant en ligne de compte
que les marques qualifiées, parmi lesque.ies trois
seulement seront "air départ' : Daia, Fiat et Peu-
geot (les autres -voit-ures., concurrentes u'etant en
gagées que. pour la '£-arga).
Les sept courses
En 1905 : la Coupe se courut pour la première
fois sur trois tours du circuit de Brescia (503 kil.
300); elle fut ga.gnée par Itala (Raggio),. en
4 h. 46 m.' 47 s. 2/5 (moy. hor. : 105 kil. 300).
En •1907 : courue à Breveta également, elle re-
vint à Isotta-Fraschini . (Minoia)..
En 1908: courue à Bologne cette fois, ce fut
Fiat qui "gagna (avec Nazzaro).
En 1914 : quatrième épreuve, en Sicile, sur trois
tours du circuit de Madonie; vietoire de la mai-
son Nazzaro, 'le -constriieteur conduisant lui-même.
Le 4 septembre 1921 : la Coupe .se courut à nou-
veau ; elle eut lieu sur. le cirant de Brescia '(00
tours de 17 kit ,100, soit- 5'22 kil.) ; la maison fran-
çaise Ballot l'enleva magnifiquement à 144 kil. 7:20
de moyenne horaire, la voiture étant conduite par
Goux.
Ces cinq premières fois, la Coupe Florio ne fut
qu'une seule et même épreuve avec le traditionnel
Grand Prix d'Italie.
Le 19 novembre 1922 : sixième rencontre. Cette
fois. la Coupe fit L'objet d'une course spéciale,
donnée en, Sicile, sur le circuit des Madonies
(4 tours, soit 432 kil.). Courue à la cylindrée libre,
elle donna lieu à un superbe duel franco-italien :
André Boillot, qui pilotait une Peugeot-, après avoir
mené de'bout en bout, gagna magnifiquement.
Enfin, le 27 avril 1924, la septième Coupe 'se
courut en Sicile (5 tours du circuit des Madonies)
en même temps que la Targa (4 tours du même
circuit) ; elle revint à Mercédès (pilote Werner).
Ainsi, sept marques différentes avaient réussi à
marquer chacune un point.
Le 3 mai, nous aurons enfin une marque vic-
torieuse, qui sera soit Peugeot, soit Fiât, soit
Itala.
D'UN JOUR A L'AUTRE
LE BON MOMENT
Pour nous, sportifs, les élections de-
vraient durer toute -' l'année; elles re-
1 présentent vraiment des moments déli-
cieux et. historiquement, elles doivent
prendre leur origine dans les Satur-
tUlles; ces fêtes annuelles de Rome.
ou les eso{al'es, pour 24 heures,' £lra'ient le droit
de tout dire et de tout fai*re'.
•Bone Dquelle, avalanche (le candidats et
qu ils savent, bien faire la cour aux sportifs] Voit-
leg-vous des àlitodromes, des' vélodTO 111 es, des stades,
des subventions, des piscines t Vo-us n'avez qu'à
vous baisser pour en ramasser. Seulement, dépêchez-
t'<'M.s-, la boutique aux promesses n'est ouverte que
jusqn'à dimanche.
Le candidat élu, adieu! Maif.T, '!;/!f'y)M, couvées '
Le candidat prend contact avec les réalités - il ne se
conduit pas autrement qtie le travailliste M aerlonalel
quand les élections et :Son liai lui. confièrent la
queue de la porle. ,
Peut-on dire que le candidat n"e. quand il nous promet tant de choses que « eu »
Il est plus convaincu que vous et inoi, et, ce'n'est
pas sa faute - si les terrains sont,rares,' les piscines
coÛteuses et les fonds de la mile très'bas.
Votons (WCC le sourire pour tous ceu:r qui nous
font de belles promesses ; il, en restera toujours un
geste aimable. Et p-K/.s', il en Testera peut-être aussi
Íme belle piscine comme çelle (je notre ami J de
Castellane, une antre belle piscine comme celle de
notre ami, Téneveau ; il en restera peul:,/'lJ'e dix
millions -de subventions aux sports comme ceux qui
furent votés l'an passé-et qu'on ne distribue pas
souvent: {ceci dit en passant).
La. vérité est en marche, comme toutes les vérités
qui s% respectent. Le sport, fait -s'a p-lace 'lien à peu.
iln candidat It oserait pas, aUjouul 11111, se, présenter
< sans programme ,-part if. Sur-80 conseillers 1111£ ni.
cipaux, nous aurons peut-être 8 amis dévoués. Ce
sera beaucoup mieux qu'au temps jadis 011 les spor-
tifs n'étaient que des" imbéciles 1 à rouleUes. - -
Henri Desgrange.
POUR LES TOURISTES
L' "A" va constituer
un trait d'union cordial,
entre tous les fervents
du Tourisme
Le domaine de ses possibilités est immense si
l'œuvre parvient à grouper tous les amis
de la route.
POUR CELA IL NOUS FAUT
LE CONCOURS DE TOUS
LE BUT DE L' « A »
1° Obligation morale
pour tous les adhérents à-
« l'Assistance Mutuelle »
dé se porter aide et assis-
tance sur la route en cas.
de panne ou d'accident ; '
2° Peuvent faire partie
de l' « -4 », les touristes
sans distinction de sexe.
de classe sociale ou de moyen de transport,
(q,lItomobilis tes,' mo,toc!lclÙ,tès et cyclistes), ;• '
• . • ?>° ' Pas de cotisation à payer. mais seule-
ment une sorte de droit d'entrée de fi fr. 20,
représentant le coût exact (port rec01nm.andé
.. compris) d'un petit fanion, à fixer soit sur
♦ le bouchon dit radiateur, soit sur le guidon
de la motocyclette, soit dans le cadre de la
bicyclette.
Le but initial de l'Assistance Mutuelle des usa-
gers de la< Route est de ceux dont l'intérêt ne peut
échapper à l'esprit le moins averti des choses du
tourisme. Mais nos lecteurs ont-ils entrevu tous
'les avantages, tous les agréments, qu'est appelée
là leur procurer une œuvre fondée sur des bases
aussi solides et aussi louables que l'entr'aide mu-
tuelle, la. bonne camaraderie, la courtoisie et le
désir d'être utile à son prochain ?
L' « A » est créée ; dans quelques mois, elle
groupera des . milliers et des milliers de touristes
en France et à l'étranger. Quelles perspectives ne
s'caiv.rent-elle-s pas à l'activité de ses membres ?
Ce sont des excursions 0 n commun, des gymkha-
nas, des concentrations, des pique-mq-ues organisés
par tous les membres de l' ■« A » d'une ville, d'un
département ou d'une région et à eux réservés ;
c est aussi la. possibilité de lutter efficacement
contre des projets crimpôfs nouveaux, des mesures
de police vexatoires ; c'est encore la possibilité de
s'élever de façon énergique contre les municipali-
tés, Ili en d an,üç,s, etc... *
L' « A " joindra donc l'utile à l'agréable, pour
employer le cliché consacré, et nous ne parlons que
pour mémoire de son but initial : l' « Assistance
Mutuelle » de tous les touristes sur la route, la
qua.si-certitude en cas de panne malencontreuse,
de ne plus connaître l'inquiétude de la, solitude et
de l'indifférence.
Tout cela ne., .pouvait que militer en faveur, dg
succès de notre entreprise qui prend des propor-
tions que fiul 'n 'eut osé prévoit-. Les adhésions éon-
tinuent a nous parvenir par centaines, les propa-
gandistes travaillent pour le bien commun et le
triomphe finalise dessine. Le rêve serait-que
1' « A » groupât, tous les touristes de France ; il
faut au moins qu'elle attire à elle le plus grand
nombre d'entre eux. Et ce résultat sera atteint si
chacun de ses membres fait autour de lui une-pro-
pagande opporttme, .souligne aux indifférents tout
l'intérêt de ,l'œuvre commune.
Et le jour olt sur toutes les routes de France
flottera le fanion bleu et or, ce jour-la, les joies du
tourisme seront doublées pour chacun de ses fer-
vents adorateurs. —
E. de S.-R.
Allô ! Allô !
Pour bien apprécier quelle activité déploya le
' regretté baron Pierre de Crawliez, qui
sera aujourd'hui conduit à sa dernière de.
meure, lisez cette éloquente nomenclature de
ses titres, je veux dire de ses fonctions :
Ancien Président de la Commission Sportive du Royal
, ' Automobile Club de Belgique;
Président d'hoTIn.e:1T de la Commission du. Tourisme de
l'Aéro Club de Belgique; * .
Président fondateur de ]a'Fédéra Mon Belge des '
» Automobile Olu.bs provinciaux;
Président fondateur de l'Union Routière de Belgique;
Président fondateur de .l'Automobile Club de Namur-
ï.uxembouirg ; ,
Président d'lionneiir du Racing Club de Bruxelles;
Président d'lionneu-r du Moto Club de Bruxelles. ' '
■ Président d honneur du Moto Club de Wavre;'
Président d'holinell-r de la Fédération Belge de Boxe. ■
Il n'avait que cinquante ans.
i
Rentrant dans Paris, en voiture, Robert Des-
marets s'arrête devant l'octroi pour re-
mettre son ticket d'essence. Le préporé somnole
sur une chaise, sous les .chauds rayons du so-
leil printanier et le grand Bob doit l'interpeller
assez fort pour le tirer de sa torpeur. 1
Lors, le fonctionnaire de l'octroi, se frottant
les yeux, prend le ticket, mais s'apercevant
que le petit papier vert est plié en quatre : *
— Vous ne pourriez pas, dit-il, en roulant
les rrr..., déplier .votre ticket vous-même ?
Vous pensez peut-être que nous n'avons que
cela it faire ?...
Admirable!... et authentique!
Les Américains n'hésitent pas, lorsqu'ils, en
ont l'occasion, à copier les Français dans
ce qu'ils font de bien, et ils n'ont pas tort.
La récente et nouvelle réglementation du
« Lemounler » les a séduits, au point qu'ils
ont décide d'interdire les suiveurs (cyclistes,
motocyclistes et automobilistes) dans l'annuel
Marathon qui s'est couru lt Boston le 20 avril.
Et tout comme aux Jeux Olympiques (encore
une innovation française...) six postes de
secours étaient échelonnés sur la route.
Deux patrouilleurs à motocyclette surveil-
laient la seconde moitié du parcours,' afin de
porter aide aux coureurs en difficulté.
Vous a)Ie?:, confrères, voir arriver dans la
tribune de la presse, un grand jeune
homme aimable et réserve, de carrure athlé-
tique, et fortventhousiaste- aux spectacles spor-
tifs. ' , 1
C'est M. Jean Silvain, à qui le Quotidien a
confié 10 soin de. traiter les choses du sport.
Son pure est le grand Silvain, doyen des so.
cictairps de la Comédie-Française.
M-Susset vient de passer commande de sa
. conduite Intériaure Weymann; il aime,
pour les voitures, vites, les carrosseries fer-
mées, , sileneicuses, légères et durables, arti.
culées et Indépendantes du châssis. -
Nous signalons I/originalc initiative de la So-
ciété des Lampes PHl LJPS, qui fait de
la publicité au verso de nos boîtes d'allumettes
suédoises.
De tels moyens contribueraient à boucher
quelques trous de notre budget, et c'est un
exemple qu'il serait souhaitable de voir suivre.
Le Téléphoniste.
LES BELLES EPREUVES DU DEMI-FOND DERRIÈRE MOTOCYCLETTES
Pour notre " 1er Mai Cycliste "
le Parc des Princes nous offre aujourd'hui
le Prix Louis Darragon, avec 7 stayers
sur 80 kilomètres derrière moteurs
Les quatre "vedettes" actuelles de la spécialité, Linart, Grassin,
Sérès et Ganay aux prises
Si le temps veut bien
être favorable — ou tout
au moins « clément » —
les fervents des grandes
courses de * derrti-fond -
avec ' entraînement par
grosses motocyclettes,
vont pouvoir assister, cet
après-midi, au Parc des
Princes, à l'une des plus
bellés épreuves classi-
ques du sport derrière
moteurs, , le Prix Louis
Darragon, qui en est à
sa, sixième année d'exis-
tër'Cfv ét ' q-ui :iie ■ put se
disputer, dimanche der-
nier, par suite , de la
trop grande « instabilité »
des conditions clima.téri-
ques.
Nous avons dit et sou-
ligné le gros attrait, de
cette épreuve, à laquelle
— en ' raison du patro-
nyme glorieux qui lui
est attribué en. souvenir
du célèbre autan;t que
regretté champion fran-
çais de Ja spécialité-
les plus fameux- stayers
actuels attachent une
importance toute particu-
lière. Et nous savons que
ceux-ci, les Linart. les
Sérès, les G-rassiu et les
Gana.y, ont mis à profit
les quelques jours de ré-
pit que les circonstances
leur ont accordés, pour
pousser encore plus à
fond leur préparation en
vue de la bataillè achar-
née à laquelle doit don-
ner lieu ce 6e Prix Louis
Darragon qui'va les met-
tre aux prises , cet après-
midi sur 80 kilomètres.
Aussi, apparaît-il que
nous n'aurons -« rien
perdu pour attendre s, bien au contraire, et: que
l'épreuve, de cet après-midi va ^donner lieu à
une des plus belles compétitions qu'il soit, actuel-
lement possible d'imaginer. _
. Le# quatre « As » dej'à cités, trop connus 'des
fervents dit sport derrière moteurs, pOur qu'il nous
soit utile d'insister sur leur compte, on.t_ tous ga-
gné déjà, une fois chacun, le. Prix Louis Darra-
gon? Ce sont au surplus, de par leurs titres et qua-
lités,-ou leurs récentes performances, les grandes
« vedettes » actuelles de la spécialité. Aussi, pou-
vons-nous être assurés qu'ils vont se livrer, cet
après-midi, un combat acharné et sans. merci, pour
l'honneAtr d'inscrire, une deuxième fois, leur nom
au palmarès de-l'épreuve qui porte celui de leur j
illustre prédécesseur. *
GUSTAVE GANAY , ,
Et comme il est indéniable que les trois autres
concurrents de l'éprelive : Léopold, Toricelli, eJlam-
pion d':rtajie,; Pierre Sergent, ancien champion de
France de vitesse et Ernest Catudal, 26 du :x
Paul Gombault, sont de taille à figurer honorable-
ment_ da-ris la bataille, et feront tout ce qu'il fau-
dra pour cela, on peut hardiment conclure que le
(je Prix Louis Darragon va. certainement faire date
dans le'Beannales des grandes épreuves du sport.der-
rière moteurs.
Et c'est pourquoi tous ceux d'entre les fervents
du demi-fond qui seront libres aujourd'hui vont
se trouver réunis tout à l'heure autour des barriè-
res de -la grande piste d'Auteuil pour assister à ce
: sensationnel « event ».
TAUROMACHIE
LA SEMAINE LANDAISE
AU VÉLODROME D'HIVER
(Du 2 au 10 mai)
Les "écarteurs" landais
ont souvent abordé
avec succès
la tauromachie espagnole
Nous avons suffisamment. expliqué les détails
.techniques de la course landaise .pour, que le public
puisse désormais suivre' avec intérêt les péripéties
des « matches » qui vont se disputer, à partir de.
demain sur l'arène du Vel' d'Hiv'. Avant que
s'ouvre la porte du toril nous apporterons encore
quelques précisions au. sujet des « acteurs » qui
pratiquent le sport. landais.
Ce" serait une grave erreur de croire que les
Landais sont incapables d' « écarter JI des_ toros
de - combat, espagnols de poids et de pouvoir, ou
de combattre sans corde. Daverat, le fameux sau-
teur, autorisé par le grand ma'tador - Prascuelo à
sauter un toro en iplaza, de Saint-Sébastien, pra-
tiqua. la suerte avec la même assurance que s'il
avait eu affaire à une vache navarraise. Nous cite-
rons également- pour mémoire les noms des toréa-
dors landais qui ont abordé avec quelque succès
1.1 tauromachie espagnole : Félix Robert et Paul
Aramis.
Si cependant le bétail opposé aux écarteurs n'a
pas l'allure dui. 'bétail de combat des corridas iuté.
- " . GERARID
évitant la corne a?-dee'à la maîtrise du teneur de corde
grades, c'est-à-dire, s'il n'a, pas le même volume ni
le même poids. c'est que dans de sport landais in-
faut surtout des bêtes vites et légères.
Le lot de M- Barrera est particulièrement appré-
ci6 des aficionados du Sml:0neist pour ses quali-
té3 de vitesse et... de combativité. Dimanche der-
nier, à. Bordeaux, les vaches dll célèbre ganad-ero
fournirent des courses sensationnelles. Plusieurs
eca.rteurs durent passer à « l'atelier .de réparation »
et quelques-uns 116 reparurent plus da.ns le rond.
tel. ije Meunier qui, accroche dans un écart, resta
sur le sable plus que pour le compte.. Nous sou-
ha.itons que ce vaillant torero soit rétabli prompte-
meut afin qu'il soit à son poste dans l'arène du
Vél' d'Hiv'. —
P. A.
Les moyens de transport
A
AQ « Maisbmatrtre. (square Saint-Pàeiire)-bouIfimTd de Gre,
Jlelle « ; 1 « Veisari'l.l'&s-.ljounnre x (deseandre boulevard de
Ga-enelle), et 2 « iSaint-Oloud-Louvre »*. (descendre au pont
do Passy)'; « Sa.int-Cloud-Sai.iit-S.u.lp'ce n (descendre au
métro Dupleix).
La station (ht métro « Girenel'e j, est à 2û1J inèta-es du
,vélcd,ron,e.
La S.T.C.R.P. effectuera des services spéciaux à, partir
de samedi, à 19 h. :JO.
Des départs auront Hen. : l'lllce -de. la Bastille, par la
srmo de Ri'voli et lia -place de la Coneofdf. — Place de leL
République, a»»" tes grands :bou.le.Yaids. — Carrefour B,ir bis-
Rochechouart, ;pa,r la place de La'% Concorde et 1'1 gare
S esté-
T'eu.rs et la .gare .Sîvm't-liaaare. -,
A la il-a da la représentation, les voitures repartiront
du Vélodrome d'Hiver et reviendront, à ,leur point de
départ (par te même que ci-dessus.
Tarif des services spéciaux : 3 francs à tontes p'aeea,
UN BILAN
(De Ouerin Sportivo Turin.)
« — Sapristi! sur les six premiers arrivants il
y a trois Belges, un Suisse, deux Italiens et pas
un Français. Et dire que nous' les avons retenus
par . le maillot. »
A Monthéry, le 172 à l'heure
Dans un article récent, M. Charles Faroux
indiquait à nos lecteurs les superbes perfor-
mances réalisées à I\Iont-Iliéry par une 40 CV
RENAULT.
C'est naturellement une magnéto S.E.V. qui
équipe le moteur 6 eyl.indres.de cette incompa-
l'ûble voiture.
Cette magnéto est, bien entendu, comman-
dée; a. une fois çt demie la vitesse du moteur
et il est particulièrement intéressant de re-
marquer la tenue parfaite de cet appareil au
régime élevé correspondant à la vitesse étour-
dissante de 172 kilomètres à l'heure atteinte
lors (le ces essais.
Toutefois, ceci n'est pas pour nous surpren-
dre, car nous connaissons les qualités excep-
tionnelles des magnétos S.E.V. qui, dans tous
les cas, assurent aux moteurs.le meilleur l'en-
dément. •
CYCLISME
LE 19e PARIS-TOURS
se courra après-demain
Demain, le poinçonnage
Nous voici à la veille du poinçonnage des ma- ;
chines des concurrents du 191, pari's-Tours. C'est
dire que dès demain la course de Victor Lefèvre
va entrer dans sa, phase active et que nos routiers
ne disposeront plus que de peu de temps, avant que
de se mettre en ligne devant le Pavillon Bleu à.
Sures ne s.
93 routiers sont inscrits. Les abstentions seront '
vraisemblablement assez nombreuses, eu égard au
mouvement qu'a créé à l'occasion de la grande
épreuve classique, le syndicat de la spécialité, mais
quand même nous. avons la certitude que le lot-
aéra des. plus relevés et que le contingent étranger .
presque au complet se présentera sous les ordres
du starter. Nous saurons demain au poinçonnage
quels seront les partants certains de Paris-Tours
1925. Nous pourrons alors nous étendre sur les.
chances des concurrents de la: belle épreuve clas-
sique. Ce qu'il convient de dire c'est que rien n'em-
pêchera que la course 'sera. gagnée par un homme
de classe, et que cet homme, pour avoir inscrit
'son nom au palmarès, fera partie désormais' des
grandes étoiles du sport cycliste.
Et la bataille, quel que soit le nombre des par-
ticipants, ne manquera pas d'être intéressante.
Les hommes de valeur ne manquent pas qui peu-
vent émettre la prétention de faire aussi bien que '
quiconque..Nous en avons eu une preuve nouvelle
à l'occasion 'de Pari-s-Roubaix le 12 avril dernier,
alors que quarante hommes arrivèrent ensemble a11
point terminus de l'épreuve.
\ Oui, la bataille sera belle, il y a tout lieu de
l'espérer. Les jeunes vont en profiter pour essayer
de bien faire et faire valoir leurs qualités. Vans
verrez_ qu'ils nous sortiront une. escalade de Chi-
non digne des précédentes et une moyenne qui ne
laissera rien à désirer.
LAWN- TENNIS
Les Championnats Internationaux
auront lieu cette année
au Stade Français, à Saint-Cloud
du 27 mai au 2 juin
Le titre des Cham-
pionnats du Monde a
évolué, mais l'intérêt, de
1 épreuve n'en est pas
diminué car les organi-
sateurs se sont assuré
la participation de:s équi-
Ses officielles des Etats-
-Unis, de Grande-Breta-
gne, d'Australie, de Bel-
gique, d'Italie, d'Espa-
gne" de Ilangrie, de
Hnisse et de Roumanie.
La manifestation consti-
tuera donc 'l'un des plus
gros événements de la
sa i son.
Les dirigeants du Sta-
de et du lhcing' ont
transformé les • .anciennes
tribunes en bois à brûler, déporté le court cen-
tral afin d ',l,granù'¡" la place destinée aux nouvelles
tribunes et, dans une quinzaine, s'élèveront sur
cet admirable emplacement, quatre immenses tri-
bunes merveilleusement décorées qui pourront con-
tenir plus de 5.0GQ spectateurs.
On peut déjà adresser les demandes d'a,bonne-
ment pour la durée du tournoi au Stade Français,
3. rue Volney, Paris.
VERS LA SECURITE ABSOLUE EN AVION
Obligatoire dans le civil
LE PARACHUTE
va l'être dans l'armée
L'adaptation en est faite aux avions de chasse
M. Ladislas d'Orcy, rédacteur en chef de la
revue Aviation de New-York, s'étonnait récem-
ment en .apprenant que les pilotes français de
l'armée et de la marine ne possédaient pas' encore
leur parachute individuel, alors que, aux Etats-
Unis Inapplication en était faite depuis l'année
dernière. Il ajoutait que, en apprenant à piloter,
les aviateurs américains s'exerçaient également
à « parachuter ». Ce n'était bientôt plus qu'un
jeu pour eux.
On a d'ailleurs lu que les 'deux champions du
parachute de l'aviation américaine, le servent -
Bose et le caporal Bergo, s'élançant dans le vide,
n'avaient tiré la cordelette qui déclenche l'ouver-
ture du parachute que lorsqu'ils avaient franchi,
sous l'action de la pesanteur, l'un une distance de
300 mètres, — la hauteur, dè la Tour Eiffel! —
l'autre le parcours'.de 450 mètres! 1"
Fallait-il donc qu'en. France on eût à déplorer
chaque semaine, la, mort d'un pilote militaire, d'un
homme jeune, sans que rien ne fut fait pour ,J.f-
rêter cette sinistre hécatombe ? Les pilotes de
chasse, de reconnaissance, de bombardement, les
pilotes et les élèves-pilotes des écoles, risquereient-
ils leur vie perpétuellement à chaque sortie, tan-
dis que l à-bas leurs familles seraient perpétuelle-
ment dans les transes ?
On approche, heureusement, de la fila de cette
épopée tt'agique.
La décision d'un sous-secrétaire d'Etat
Mais il a fallu, 1 pour cela, que M. Laurent
Eynac, le haut-commissaire devenu .sous-secrétaire,
fasse preuve d'autorité et secoue l'administration,
toujours lente à ee mouvoir.
Déjà, grâce à lui, des instructions formelles ont
été appliquées dans ses services depuis le mois de
juillet dernier. Tous les pilotes relevant du sous-
eecrétariat (Section Technique, Navigation aérien-
ne), tous les pilotes des maisons d'.a.viaMoji exécll-,
tant des vols sous le contrôle des services du sous-
secrétari'at, doivent obligatoirement porter le pa-
rachute.
Et, depuis juillet dernier, deux pilotes « récep-
tionnaires » ont eu Irt vie sauve, en utilisant le
parachute,. cependant qu'on continuait à se tuer
dans l'Armée et dans ],1, Marine.
Or, il y .avait des parachutée « officiels n, puis-
que la, Section technique a homologué six d'entre
eux ; il y avait des crédits suffisants pour l'achat
de parachutes ; il y avait des demandes de la.
part de la majorité des aviateurs militaires.
Qu'attendait-on ? \
Rien... seulement peut-être la. volonté formelle
d'un sous-secrétaire d'Etat que cela ne regardait
directement pas, mais qui dut agir comme 11111 mi-
nistre de l'Air. Il donna des ordres, et. le néces-
saire fut f.al:t.
,On a d'abord adapté le parachute aux avions
de chasse de différents types. Il a fallu modifier
légèrement le siège du pilote pour que l'aviateur,
portant un parachute dorsal, ne fût pas gêné dans
ses mouvements et; pût, en cas d'accident en plein.
vol, s'échapper rapidement de la carlingue.
M. Laurent Eynac nous 11 affirmé que l',appll.
cation est terminée et que, dès maintenant, toux
les 1Jilvtes de. l'aviation de chasse reçoivent leur
parachute '¡nell/nelucl.
Il ne reste donc plus, maintenant, qu'à adapter
le parachute aux _avions de reconnaissance et (1t)
bombardement, ainsi qu'aux avions-école. C'est
chose facile, -n. faut que l'application eu soit faite
avant la fin de l'année, Ce serait, autrement, $
f Rédaction, Administration, Publicité: \
10, rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9o)
it" ligue CENTRAL 27-68
ligne CENTRAL 28-12
3. ligno......... CENTRAL 28-56
* ligne BERGÈRE 49-14
5' ligne......... BERGÈRE 53-82
'" ligne.. INTER SPÉCIAL 3-15
Télégraphique: Vélauto-Pull
- DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGÉ J
AUTOMOBILE - AERONAUTIQUE, III CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE « FOOTBALL - NATATION' TENNIS - AVIRON ESCRIIWIE:' • SPORTS FÉMININS
Le mrrnero : 20 centimes -
266 ANNEE — N° 8.903 — QUOTIDIEN
Vendredi 1er Mai 1925
ABONNEMENTS .
6 nota 8 zaoia t aa
Seine et Seiae-et-Oise 17 fr. 83 fr. 63 fr.
Départements et Colonies. 18 fr. 34 fr. 65 fr.
Etranger (Union postale'...' 25 fr. 50 fr. 100 fr.
- On s'abonne sang frais dana tous le.
Bureaux de potte. '.
LES CONTES DE « L'AUTO »
Au son du banjo...
II
Le grand paquebot, est. -là,; amarre a quai.
Il dort et l'eau clapote contre ses flancs De-
main, après-demain, un jour ou 1 autre-,^ il s en
ira lentement vers les immensités liquides, il
quittera ce quai aux odeurs étranges; il em-
mènera des gens de toutes races, des stewards,
des marins aux joues boursouflées de tabac
juteux, des noirs, des jaunes et des. femmes
pâtes,, qui agiteront des mouchoirs.
Navire en "partance! Vibrations... Trépide-
monts... glissements... Appels... Cris... Bruits
métalliques des chaînes... Rumeurs...
■ Mais le port, le quai et les bars, resteront
là. "
Ce soir, le grand paquebot est amarré à quai;
et il dort, bercé par la chanson de l'eau, qui
clapote contre ses flancs.
, <; — Dis-moi, grand paquebot., 0 u , .iras-tu de-
main?
de gris, de mauve et de -rouge sanglant.
J *it-ai .,' » .
Oui, je sais où le grand paquebot ira, mais
jo ne veux pas partir, moi. Je ne, désire pas
d'aller avec lui. Je veux rester ici, dans le
port où viennent s'échouer tous les gars-qui- ;
ont-navigué,-et qui savent conter les plus belles'
histoires...
Ils sont là:, dans le bar qui grouille. Le nè-
gre joue du banjo, rit .et transpire. Haillon-
neuse, une femme, ni blanche, ni noire, se
dandine dans la chaleur poisseuse de cette
salle.' ' - . « : ,
Tous les - gars-qui-ont-navigué sont là. Sa-
vent-ils encore où ils sont nés? Ils sont comme
sans race. Sont-ils blancs, noirs, jaunes,
rouges?
- La mer est- une marmite où se mélangent
les races..
x
Je suis un habitué) puisque maintenant le
nègre qui joue sur son banjo des chansons tris-
tes me connaît et que le barman me sert mon
stout sans que «je le lui demande.
! Je suis un habitué, puisque cet homme à
là. figure brutale — qu'on dit être un forçat
évadé — me {:erre la main et accepte de boire
avec moi. •
Je suis un habitué... ,
Mais pourquoi cet homme serait-il un forçat
iéyadé ?..
Comme tous les soirs, dans un coin où l'éclat
cru des lampes ne parvient pas, nous buvons
en silence. Je suis bien ici. J'aime cette at-'
mosphère. Dehors, le phare tourne. Le- vent
galope, s'en venant de très loin, rapportant,
semble-t-il, le bruit des flots. Et le grand pa-
quebot, amarré à quai, dort...
liTïdftMë? qui bo-i-t fous' les soirs avec moi,
ïn'a demandé, ce 'soip, si j'étais Français. En
français, l'homme m'a posé cette question.
Puis, il baissa la tête et parla:
« — Je suis heureux de vous savoir Fran-
çais, parce que, j'en suis sûr, vous me con- |
naissez. Ecoutez, je vais parler bas, àr cause
des curieux. J'ai besoin de vous raconter, c'est
drôle, qui je suis. Encore je ne l'ai dit à per-
sonne. C'est dur, de garder un secret pour soi
tout seul. Ça étouffe. Je vous dirai mon nom
plus tard. Et peut-être que vous le' devinerez
en apprenant mon histoire. » ^ 1 <
Il releva la tête, et subitement énergique : -
« — En 19, j'étais champion d'Europe des
poids moyens. Ne cherchez pas encore-mon
nom, vous le trouverez sans effort: En 20,
j'étais déjà riche. Je fis la connaissance- d'une
petite.... Oui, elle était belle! Nous vivions en-
semble depuis six mois. Elle était tout pour
moi, ma vie. Et puis, il a fallu... Voyez-vous,
la vie est rosse. On croit l'avoir terrassée, èt
puis, pas du tout, elle vous coince à un tour-
nant et 'vous détruit. Moi, elle m'a mis k.o...
Et comme le. nègre s'était arrêté de . gratter
son banjo, l'homme attendit qu'il recommen- ;
QÙt pour continuer son récit.
« — Approchez-vous... Ce soir-la, je com- i
battais au Vélodrome d'Hiver le champion 4
d'Angleterre. Mon titre était en jeu. Ginette
devait -.venir... Elle ne vint pas... Comment ]
j'ai combattu, je n'en sais rien. J'ai bataillé <
tout de suite, dès le premier round, parce que <
j'étais pressé d'en avoir fini. L'Anglais toucha <
terre, pour , lé compte, au début- du deuxième
round, et je filai. Ginette n'était pas venue... (
Evidemment, nous étions en avance sur l'ho- '
raire, à cause des premiers combats, qui se j
terminèrent sur' faute et par k.o. Peut-être <
était-elle en retard? Je songeai à l'attendre. i
Et je l'aurais attendue sans l'attitude de mon e
, manager, qui me sembla:t étrange... » l
il hésita, -puis, comme gêné : 1
«,— Cette petite me trompait... Comme je
sortais du Vélodrome, un taxi stoppa devant c
moi... Ils étaient dedans, tous les deux... Lui, 6
très élégant et lâche, s'échappa par la portière
extérieure et disparut dans la direction des i
quais... Evidemment, j'aurais dû le poursui-
vre.. 0 Au lieu de cela, je suis entré dans le t
taxi et j'ai frappé... J'ai frappé très fort, Mon-
sieur, trop fort, car je ne voulais pas lui faire
de mal... Seulement, j'étais comme fou, et
mes poings étaient plus fous que moi. Je sen-
tais bien sa petite tête qui s'écrasait sous mes
poings... Je 'voulais m'arrêter, ne plus frap-
per... Je ne voulais pas lui faire de mal... Je
l'el expliqué aux juges... Mais ils ont ricané...
A notre époque, on ne tue pas avec ses poings.
Ça manque de chic .11 faut tuer avec un re-
volver. Mais avec un revolver je l'aurais tuée...
El. je ne voulais pas la tuer, je vous le jure...
Sa tête s'effondra, et. des sanglots, comme
ceux des gosses, secouèrent ses épaules d'ath. <
IHe. (
« — Et alors, vous l'avez...
« Oui...- Vous devez vous souvenir... Ils '
m ont condamné à quinze ans... Je me suis ^
fejadé il y a onze mois... parce que, la-bas, '
c est trop dur, c'est-un enfer....
La femme ni blanche, ni noire, danse, toute j
s&ule, les cheveux défaits. Le nègre se con-
ble vnhlOnne, et son banjo pleure, et il me sem-
• . voir, la-bas, dans le fond de la salle, la 1
petite tête de Ginette éclaboussée de san^T.. ' '
° i
Henry DECOIN
AUTOMOBILE
L'A.C. de Paris proteste lui aussi
contre le projet de loi Godart
Le projet de loi Justin Godart, voulant obliger
I automobiliste d'être son propre assureur pour
% du dommage et instituant UI] fonds de ga-
ranlÍe alimenté par les propriétaires d'automobiles,
a souleyé les plus légitimes protesta,tiÓns.,
AlIjolll'd'hui, c'est l'A.C. de Paris qui 11011s com-
44 loi1'0 protestation au. OTiet de ce projet
L'épreuve finale de
LA COUPE FLORIO
sera disputée dimanche
concurremment avec
LA TARGA FLORIO
Sept marques sont à égalité de points, mais
trois seulement courront la finale
LA FRANCE A SA CHANCE
La! Coupe- Florio (qui se
court - maintenant en même
- temps que .!a,. Taïga E-iorio,
tout en restant une épreuve
bien distincte), est un tro-
phée international intermar-
ques. Son règlement pré-
voyait q n' èlle serait dispu-
- tée sept fois, la Coupe al-
lant à 1:1 marque ayant été
le plus grand nombre de fois victorieuse. 1
0,1", elle eut bien lieu sept fois : mais .ce fut, à .
chacune, une marque .différente, qui gagni1. Aussi,
le chevalier Mono décida,-t-il-, aii. Jendeuuun de :1,
septième épreuve (192-1) d'or' « -,,er ' ' une- ,i'ltièiie
et dgr.uière" courts pour l'ati[rL6'ut'ioir cc 1. (.our#,
en spécifiant q;ae>.'dan«1ceti'e fraale, ti& v-uj1 ai^m
être concurrentes que les sept marquas précédem-
ment victorieuses chacune une fois, t . It!ila
Isotto-Fraschini, Fiât, Nazza-ro, Ballot, Peugeot et
Mercédès. - .. - .
Cette ultime épreuve sera, comme 1'1.111 dernier,
confondue avec la. Tar,,t. : celle-ci se court sur
cinq tours du circuit des Madonies ; mais le classe-
il OhCTàlicr FLORIO
ment au quatrième tour déterminera celui de la
Coupe, ce classement ne mettant en ligne de compte
que les marques qualifiées, parmi lesque.ies trois
seulement seront "air départ' : Daia, Fiat et Peu-
geot (les autres -voit-ures., concurrentes u'etant en
gagées que. pour la '£-arga).
Les sept courses
En 1905 : la Coupe se courut pour la première
fois sur trois tours du circuit de Brescia (503 kil.
300); elle fut ga.gnée par Itala (Raggio),. en
4 h. 46 m.' 47 s. 2/5 (moy. hor. : 105 kil. 300).
En •1907 : courue à Breveta également, elle re-
vint à Isotta-Fraschini . (Minoia)..
En 1908: courue à Bologne cette fois, ce fut
Fiat qui "gagna (avec Nazzaro).
En 1914 : quatrième épreuve, en Sicile, sur trois
tours du circuit de Madonie; vietoire de la mai-
son Nazzaro, 'le -constriieteur conduisant lui-même.
Le 4 septembre 1921 : la Coupe .se courut à nou-
veau ; elle eut lieu sur. le cirant de Brescia '(00
tours de 17 kit ,100, soit- 5'22 kil.) ; la maison fran-
çaise Ballot l'enleva magnifiquement à 144 kil. 7:20
de moyenne horaire, la voiture étant conduite par
Goux.
Ces cinq premières fois, la Coupe Florio ne fut
qu'une seule et même épreuve avec le traditionnel
Grand Prix d'Italie.
Le 19 novembre 1922 : sixième rencontre. Cette
fois. la Coupe fit L'objet d'une course spéciale,
donnée en, Sicile, sur le circuit des Madonies
(4 tours, soit 432 kil.). Courue à la cylindrée libre,
elle donna lieu à un superbe duel franco-italien :
André Boillot, qui pilotait une Peugeot-, après avoir
mené de'bout en bout, gagna magnifiquement.
Enfin, le 27 avril 1924, la septième Coupe 'se
courut en Sicile (5 tours du circuit des Madonies)
en même temps que la Targa (4 tours du même
circuit) ; elle revint à Mercédès (pilote Werner).
Ainsi, sept marques différentes avaient réussi à
marquer chacune un point.
Le 3 mai, nous aurons enfin une marque vic-
torieuse, qui sera soit Peugeot, soit Fiât, soit
Itala.
D'UN JOUR A L'AUTRE
LE BON MOMENT
Pour nous, sportifs, les élections de-
vraient durer toute -' l'année; elles re-
1 présentent vraiment des moments déli-
cieux et. historiquement, elles doivent
prendre leur origine dans les Satur-
tUlles; ces fêtes annuelles de Rome.
ou les eso{al'es, pour 24 heures,' £lra'ient le droit
de tout dire et de tout fai*re'.
•Bone Dquelle, avalanche (le candidats et
qu ils savent, bien faire la cour aux sportifs] Voit-
leg-vous des àlitodromes, des' vélodTO 111 es, des stades,
des subventions, des piscines t Vo-us n'avez qu'à
vous baisser pour en ramasser. Seulement, dépêchez-
t'<'M.s-, la boutique aux promesses n'est ouverte que
jusqn'à dimanche.
Le candidat élu, adieu! Maif.T, '!;/!f'y)M, couvées '
Le candidat prend contact avec les réalités - il ne se
conduit pas autrement qtie le travailliste M aerlonalel
quand les élections et :Son liai lui. confièrent la
queue de la porle. ,
Peut-on dire que le candidat n"e.
Il est plus convaincu que vous et inoi, et, ce'n'est
pas sa faute - si les terrains sont,rares,' les piscines
coÛteuses et les fonds de la mile très'bas.
Votons (WCC le sourire pour tous ceu:r qui nous
font de belles promesses ; il, en restera toujours un
geste aimable. Et p-K/.s', il en Testera peut-être aussi
Íme belle piscine comme çelle (je notre ami J de
Castellane, une antre belle piscine comme celle de
notre ami, Téneveau ; il en restera peul:,/'lJ'e dix
millions -de subventions aux sports comme ceux qui
furent votés l'an passé-et qu'on ne distribue pas
souvent: {ceci dit en passant).
La. vérité est en marche, comme toutes les vérités
qui s% respectent. Le sport, fait -s'a p-lace 'lien à peu.
iln candidat It oserait pas, aUjouul 11111, se, présenter
< sans programme ,-part if. Sur-80 conseillers 1111£ ni.
cipaux, nous aurons peut-être 8 amis dévoués. Ce
sera beaucoup mieux qu'au temps jadis 011 les spor-
tifs n'étaient que des" imbéciles 1 à rouleUes. - -
Henri Desgrange.
POUR LES TOURISTES
L' "A" va constituer
un trait d'union cordial,
entre tous les fervents
du Tourisme
Le domaine de ses possibilités est immense si
l'œuvre parvient à grouper tous les amis
de la route.
POUR CELA IL NOUS FAUT
LE CONCOURS DE TOUS
LE BUT DE L' « A »
1° Obligation morale
pour tous les adhérents à-
« l'Assistance Mutuelle »
dé se porter aide et assis-
tance sur la route en cas.
de panne ou d'accident ; '
2° Peuvent faire partie
de l' « -4 », les touristes
sans distinction de sexe.
de classe sociale ou de moyen de transport,
(q,lItomobilis tes,' mo,toc!lclÙ,tès et cyclistes), ;• '
• . • ?>° ' Pas de cotisation à payer. mais seule-
ment une sorte de droit d'entrée de fi fr. 20,
représentant le coût exact (port rec01nm.andé
.. compris) d'un petit fanion, à fixer soit sur
♦ le bouchon dit radiateur, soit sur le guidon
de la motocyclette, soit dans le cadre de la
bicyclette.
Le but initial de l'Assistance Mutuelle des usa-
gers de la< Route est de ceux dont l'intérêt ne peut
échapper à l'esprit le moins averti des choses du
tourisme. Mais nos lecteurs ont-ils entrevu tous
'les avantages, tous les agréments, qu'est appelée
là leur procurer une œuvre fondée sur des bases
aussi solides et aussi louables que l'entr'aide mu-
tuelle, la. bonne camaraderie, la courtoisie et le
désir d'être utile à son prochain ?
L' « A » est créée ; dans quelques mois, elle
groupera des . milliers et des milliers de touristes
en France et à l'étranger. Quelles perspectives ne
s'caiv.rent-elle-s pas à l'activité de ses membres ?
Ce sont des excursions 0 n commun, des gymkha-
nas, des concentrations, des pique-mq-ues organisés
par tous les membres de l' ■« A » d'une ville, d'un
département ou d'une région et à eux réservés ;
c est aussi la. possibilité de lutter efficacement
contre des projets crimpôfs nouveaux, des mesures
de police vexatoires ; c'est encore la possibilité de
s'élever de façon énergique contre les municipali-
tés, Ili en d an,üç,s, etc... *
L' « A " joindra donc l'utile à l'agréable, pour
employer le cliché consacré, et nous ne parlons que
pour mémoire de son but initial : l' « Assistance
Mutuelle » de tous les touristes sur la route, la
qua.si-certitude en cas de panne malencontreuse,
de ne plus connaître l'inquiétude de la, solitude et
de l'indifférence.
Tout cela ne., .pouvait que militer en faveur, dg
succès de notre entreprise qui prend des propor-
tions que fiul 'n 'eut osé prévoit-. Les adhésions éon-
tinuent a nous parvenir par centaines, les propa-
gandistes travaillent pour le bien commun et le
triomphe finalise dessine. Le rêve serait-que
1' « A » groupât, tous les touristes de France ; il
faut au moins qu'elle attire à elle le plus grand
nombre d'entre eux. Et ce résultat sera atteint si
chacun de ses membres fait autour de lui une-pro-
pagande opporttme, .souligne aux indifférents tout
l'intérêt de ,l'œuvre commune.
Et le jour olt sur toutes les routes de France
flottera le fanion bleu et or, ce jour-la, les joies du
tourisme seront doublées pour chacun de ses fer-
vents adorateurs. —
E. de S.-R.
Allô ! Allô !
Pour bien apprécier quelle activité déploya le
' regretté baron Pierre de Crawliez, qui
sera aujourd'hui conduit à sa dernière de.
meure, lisez cette éloquente nomenclature de
ses titres, je veux dire de ses fonctions :
Ancien Président de la Commission Sportive du Royal
, ' Automobile Club de Belgique;
Président d'hoTIn.e:1T de la Commission du. Tourisme de
l'Aéro Club de Belgique; * .
Président fondateur de ]a'Fédéra Mon Belge des '
» Automobile Olu.bs provinciaux;
Président fondateur de l'Union Routière de Belgique;
Président fondateur de .l'Automobile Club de Namur-
ï.uxembouirg ; ,
Président d'lionneiir du Racing Club de Bruxelles;
Président d'lionneu-r du Moto Club de Bruxelles. ' '
■ Président d honneur du Moto Club de Wavre;'
Président d'holinell-r de la Fédération Belge de Boxe. ■
Il n'avait que cinquante ans.
i
Rentrant dans Paris, en voiture, Robert Des-
marets s'arrête devant l'octroi pour re-
mettre son ticket d'essence. Le préporé somnole
sur une chaise, sous les .chauds rayons du so-
leil printanier et le grand Bob doit l'interpeller
assez fort pour le tirer de sa torpeur. 1
Lors, le fonctionnaire de l'octroi, se frottant
les yeux, prend le ticket, mais s'apercevant
que le petit papier vert est plié en quatre : *
— Vous ne pourriez pas, dit-il, en roulant
les rrr..., déplier .votre ticket vous-même ?
Vous pensez peut-être que nous n'avons que
cela it faire ?...
Admirable!... et authentique!
Les Américains n'hésitent pas, lorsqu'ils, en
ont l'occasion, à copier les Français dans
ce qu'ils font de bien, et ils n'ont pas tort.
La récente et nouvelle réglementation du
« Lemounler » les a séduits, au point qu'ils
ont décide d'interdire les suiveurs (cyclistes,
motocyclistes et automobilistes) dans l'annuel
Marathon qui s'est couru lt Boston le 20 avril.
Et tout comme aux Jeux Olympiques (encore
une innovation française...) six postes de
secours étaient échelonnés sur la route.
Deux patrouilleurs à motocyclette surveil-
laient la seconde moitié du parcours,' afin de
porter aide aux coureurs en difficulté.
Vous a)Ie?:, confrères, voir arriver dans la
tribune de la presse, un grand jeune
homme aimable et réserve, de carrure athlé-
tique, et fortventhousiaste- aux spectacles spor-
tifs. ' , 1
C'est M. Jean Silvain, à qui le Quotidien a
confié 10 soin de. traiter les choses du sport.
Son pure est le grand Silvain, doyen des so.
cictairps de la Comédie-Française.
M-Susset vient de passer commande de sa
. conduite Intériaure Weymann; il aime,
pour les voitures, vites, les carrosseries fer-
mées, , sileneicuses, légères et durables, arti.
culées et Indépendantes du châssis. -
Nous signalons I/originalc initiative de la So-
ciété des Lampes PHl LJPS, qui fait de
la publicité au verso de nos boîtes d'allumettes
suédoises.
De tels moyens contribueraient à boucher
quelques trous de notre budget, et c'est un
exemple qu'il serait souhaitable de voir suivre.
Le Téléphoniste.
LES BELLES EPREUVES DU DEMI-FOND DERRIÈRE MOTOCYCLETTES
Pour notre " 1er Mai Cycliste "
le Parc des Princes nous offre aujourd'hui
le Prix Louis Darragon, avec 7 stayers
sur 80 kilomètres derrière moteurs
Les quatre "vedettes" actuelles de la spécialité, Linart, Grassin,
Sérès et Ganay aux prises
Si le temps veut bien
être favorable — ou tout
au moins « clément » —
les fervents des grandes
courses de * derrti-fond -
avec ' entraînement par
grosses motocyclettes,
vont pouvoir assister, cet
après-midi, au Parc des
Princes, à l'une des plus
bellés épreuves classi-
ques du sport derrière
moteurs, , le Prix Louis
Darragon, qui en est à
sa, sixième année d'exis-
tër'Cfv ét ' q-ui :iie ■ put se
disputer, dimanche der-
nier, par suite , de la
trop grande « instabilité »
des conditions clima.téri-
ques.
Nous avons dit et sou-
ligné le gros attrait, de
cette épreuve, à laquelle
— en ' raison du patro-
nyme glorieux qui lui
est attribué en. souvenir
du célèbre autan;t que
regretté champion fran-
çais de Ja spécialité-
les plus fameux- stayers
actuels attachent une
importance toute particu-
lière. Et nous savons que
ceux-ci, les Linart. les
Sérès, les G-rassiu et les
Gana.y, ont mis à profit
les quelques jours de ré-
pit que les circonstances
leur ont accordés, pour
pousser encore plus à
fond leur préparation en
vue de la bataillè achar-
née à laquelle doit don-
ner lieu ce 6e Prix Louis
Darragon qui'va les met-
tre aux prises , cet après-
midi sur 80 kilomètres.
Aussi, apparaît-il que
nous n'aurons -« rien
perdu pour attendre s, bien au contraire, et: que
l'épreuve, de cet après-midi va ^donner lieu à
une des plus belles compétitions qu'il soit, actuel-
lement possible d'imaginer. _
. Le# quatre « As » dej'à cités, trop connus 'des
fervents dit sport derrière moteurs, pOur qu'il nous
soit utile d'insister sur leur compte, on.t_ tous ga-
gné déjà, une fois chacun, le. Prix Louis Darra-
gon? Ce sont au surplus, de par leurs titres et qua-
lités,-ou leurs récentes performances, les grandes
« vedettes » actuelles de la spécialité. Aussi, pou-
vons-nous être assurés qu'ils vont se livrer, cet
après-midi, un combat acharné et sans. merci, pour
l'honneAtr d'inscrire, une deuxième fois, leur nom
au palmarès de-l'épreuve qui porte celui de leur j
illustre prédécesseur. *
GUSTAVE GANAY , ,
Et comme il est indéniable que les trois autres
concurrents de l'éprelive : Léopold, Toricelli, eJlam-
pion d':rtajie,; Pierre Sergent, ancien champion de
France de vitesse et Ernest Catudal, 26 du :x
Paul Gombault, sont de taille à figurer honorable-
ment_ da-ris la bataille, et feront tout ce qu'il fau-
dra pour cela, on peut hardiment conclure que le
(je Prix Louis Darragon va. certainement faire date
dans le'Beannales des grandes épreuves du sport.der-
rière moteurs.
Et c'est pourquoi tous ceux d'entre les fervents
du demi-fond qui seront libres aujourd'hui vont
se trouver réunis tout à l'heure autour des barriè-
res de -la grande piste d'Auteuil pour assister à ce
: sensationnel « event ».
TAUROMACHIE
LA SEMAINE LANDAISE
AU VÉLODROME D'HIVER
(Du 2 au 10 mai)
Les "écarteurs" landais
ont souvent abordé
avec succès
la tauromachie espagnole
Nous avons suffisamment. expliqué les détails
.techniques de la course landaise .pour, que le public
puisse désormais suivre' avec intérêt les péripéties
des « matches » qui vont se disputer, à partir de.
demain sur l'arène du Vel' d'Hiv'. Avant que
s'ouvre la porte du toril nous apporterons encore
quelques précisions au. sujet des « acteurs » qui
pratiquent le sport. landais.
Ce" serait une grave erreur de croire que les
Landais sont incapables d' « écarter JI des_ toros
de - combat, espagnols de poids et de pouvoir, ou
de combattre sans corde. Daverat, le fameux sau-
teur, autorisé par le grand ma'tador - Prascuelo à
sauter un toro en iplaza, de Saint-Sébastien, pra-
tiqua. la suerte avec la même assurance que s'il
avait eu affaire à une vache navarraise. Nous cite-
rons également- pour mémoire les noms des toréa-
dors landais qui ont abordé avec quelque succès
1.1 tauromachie espagnole : Félix Robert et Paul
Aramis.
Si cependant le bétail opposé aux écarteurs n'a
pas l'allure dui. 'bétail de combat des corridas iuté.
- " . GERARID
évitant la corne a?-dee'à la maîtrise du teneur de corde
grades, c'est-à-dire, s'il n'a, pas le même volume ni
le même poids. c'est que dans de sport landais in-
faut surtout des bêtes vites et légères.
Le lot de M- Barrera est particulièrement appré-
ci6 des aficionados du Sml:0neist pour ses quali-
té3 de vitesse et... de combativité. Dimanche der-
nier, à. Bordeaux, les vaches dll célèbre ganad-ero
fournirent des courses sensationnelles. Plusieurs
eca.rteurs durent passer à « l'atelier .de réparation »
et quelques-uns 116 reparurent plus da.ns le rond.
tel. ije Meunier qui, accroche dans un écart, resta
sur le sable plus que pour le compte.. Nous sou-
ha.itons que ce vaillant torero soit rétabli prompte-
meut afin qu'il soit à son poste dans l'arène du
Vél' d'Hiv'. —
P. A.
Les moyens de transport
A
AQ « Maisbmatrtre. (square Saint-Pàeiire)-bouIfimTd de Gre,
Jlelle « ; 1 « Veisari'l.l'&s-.ljounnre x (deseandre boulevard de
Ga-enelle), et 2 « iSaint-Oloud-Louvre »*. (descendre au pont
do Passy)'; « Sa.int-Cloud-Sai.iit-S.u.lp'ce n (descendre au
métro Dupleix).
La station (ht métro « Girenel'e j, est à 2û1J inèta-es du
,vélcd,ron,e.
La S.T.C.R.P. effectuera des services spéciaux à, partir
de samedi, à 19 h. :JO.
Des départs auront Hen. : l'lllce -de. la Bastille, par la
srmo de Ri'voli et lia -place de la Coneofdf. — Place de leL
République, a»»" tes grands :bou.le.Yaids. — Carrefour B,ir bis-
Rochechouart, ;pa,r la place de La'% Concorde et 1'1 gare
S
T'eu.rs et la .gare .Sîvm't-liaaare. -,
A la il-a da la représentation, les voitures repartiront
du Vélodrome d'Hiver et reviendront, à ,leur point de
départ (par te même que ci-dessus.
Tarif des services spéciaux : 3 francs à tontes p'aeea,
UN BILAN
(De Ouerin Sportivo Turin.)
« — Sapristi! sur les six premiers arrivants il
y a trois Belges, un Suisse, deux Italiens et pas
un Français. Et dire que nous' les avons retenus
par . le maillot. »
A Monthéry, le 172 à l'heure
Dans un article récent, M. Charles Faroux
indiquait à nos lecteurs les superbes perfor-
mances réalisées à I\Iont-Iliéry par une 40 CV
RENAULT.
C'est naturellement une magnéto S.E.V. qui
équipe le moteur 6 eyl.indres.de cette incompa-
l'ûble voiture.
Cette magnéto est, bien entendu, comman-
dée; a. une fois çt demie la vitesse du moteur
et il est particulièrement intéressant de re-
marquer la tenue parfaite de cet appareil au
régime élevé correspondant à la vitesse étour-
dissante de 172 kilomètres à l'heure atteinte
lors (le ces essais.
Toutefois, ceci n'est pas pour nous surpren-
dre, car nous connaissons les qualités excep-
tionnelles des magnétos S.E.V. qui, dans tous
les cas, assurent aux moteurs.le meilleur l'en-
dément. •
CYCLISME
LE 19e PARIS-TOURS
se courra après-demain
Demain, le poinçonnage
Nous voici à la veille du poinçonnage des ma- ;
chines des concurrents du 191, pari's-Tours. C'est
dire que dès demain la course de Victor Lefèvre
va entrer dans sa, phase active et que nos routiers
ne disposeront plus que de peu de temps, avant que
de se mettre en ligne devant le Pavillon Bleu à.
Sures ne s.
93 routiers sont inscrits. Les abstentions seront '
vraisemblablement assez nombreuses, eu égard au
mouvement qu'a créé à l'occasion de la grande
épreuve classique, le syndicat de la spécialité, mais
quand même nous. avons la certitude que le lot-
aéra des. plus relevés et que le contingent étranger .
presque au complet se présentera sous les ordres
du starter. Nous saurons demain au poinçonnage
quels seront les partants certains de Paris-Tours
1925. Nous pourrons alors nous étendre sur les.
chances des concurrents de la: belle épreuve clas-
sique. Ce qu'il convient de dire c'est que rien n'em-
pêchera que la course 'sera. gagnée par un homme
de classe, et que cet homme, pour avoir inscrit
'son nom au palmarès, fera partie désormais' des
grandes étoiles du sport cycliste.
Et la bataille, quel que soit le nombre des par-
ticipants, ne manquera pas d'être intéressante.
Les hommes de valeur ne manquent pas qui peu-
vent émettre la prétention de faire aussi bien que '
quiconque..Nous en avons eu une preuve nouvelle
à l'occasion 'de Pari-s-Roubaix le 12 avril dernier,
alors que quarante hommes arrivèrent ensemble a11
point terminus de l'épreuve.
\ Oui, la bataille sera belle, il y a tout lieu de
l'espérer. Les jeunes vont en profiter pour essayer
de bien faire et faire valoir leurs qualités. Vans
verrez_ qu'ils nous sortiront une. escalade de Chi-
non digne des précédentes et une moyenne qui ne
laissera rien à désirer.
LAWN- TENNIS
Les Championnats Internationaux
auront lieu cette année
au Stade Français, à Saint-Cloud
du 27 mai au 2 juin
Le titre des Cham-
pionnats du Monde a
évolué, mais l'intérêt, de
1 épreuve n'en est pas
diminué car les organi-
sateurs se sont assuré
la participation de:s équi-
Ses officielles des Etats-
-Unis, de Grande-Breta-
gne, d'Australie, de Bel-
gique, d'Italie, d'Espa-
gne" de Ilangrie, de
Hnisse et de Roumanie.
La manifestation consti-
tuera donc 'l'un des plus
gros événements de la
sa i son.
Les dirigeants du Sta-
de et du lhcing' ont
transformé les • .anciennes
tribunes en bois à brûler, déporté le court cen-
tral afin d ',l,granù'¡" la place destinée aux nouvelles
tribunes et, dans une quinzaine, s'élèveront sur
cet admirable emplacement, quatre immenses tri-
bunes merveilleusement décorées qui pourront con-
tenir plus de 5.0GQ spectateurs.
On peut déjà adresser les demandes d'a,bonne-
ment pour la durée du tournoi au Stade Français,
3. rue Volney, Paris.
VERS LA SECURITE ABSOLUE EN AVION
Obligatoire dans le civil
LE PARACHUTE
va l'être dans l'armée
L'adaptation en est faite aux avions de chasse
M. Ladislas d'Orcy, rédacteur en chef de la
revue Aviation de New-York, s'étonnait récem-
ment en .apprenant que les pilotes français de
l'armée et de la marine ne possédaient pas' encore
leur parachute individuel, alors que, aux Etats-
Unis Inapplication en était faite depuis l'année
dernière. Il ajoutait que, en apprenant à piloter,
les aviateurs américains s'exerçaient également
à « parachuter ». Ce n'était bientôt plus qu'un
jeu pour eux.
On a d'ailleurs lu que les 'deux champions du
parachute de l'aviation américaine, le servent -
Bose et le caporal Bergo, s'élançant dans le vide,
n'avaient tiré la cordelette qui déclenche l'ouver-
ture du parachute que lorsqu'ils avaient franchi,
sous l'action de la pesanteur, l'un une distance de
300 mètres, — la hauteur, dè la Tour Eiffel! —
l'autre le parcours'.de 450 mètres! 1"
Fallait-il donc qu'en. France on eût à déplorer
chaque semaine, la, mort d'un pilote militaire, d'un
homme jeune, sans que rien ne fut fait pour ,J.f-
rêter cette sinistre hécatombe ? Les pilotes de
chasse, de reconnaissance, de bombardement, les
pilotes et les élèves-pilotes des écoles, risquereient-
ils leur vie perpétuellement à chaque sortie, tan-
dis que l à-bas leurs familles seraient perpétuelle-
ment dans les transes ?
On approche, heureusement, de la fila de cette
épopée tt'agique.
La décision d'un sous-secrétaire d'Etat
Mais il a fallu, 1 pour cela, que M. Laurent
Eynac, le haut-commissaire devenu .sous-secrétaire,
fasse preuve d'autorité et secoue l'administration,
toujours lente à ee mouvoir.
Déjà, grâce à lui, des instructions formelles ont
été appliquées dans ses services depuis le mois de
juillet dernier. Tous les pilotes relevant du sous-
eecrétariat (Section Technique, Navigation aérien-
ne), tous les pilotes des maisons d'.a.viaMoji exécll-,
tant des vols sous le contrôle des services du sous-
secrétari'at, doivent obligatoirement porter le pa-
rachute.
Et, depuis juillet dernier, deux pilotes « récep-
tionnaires » ont eu Irt vie sauve, en utilisant le
parachute,. cependant qu'on continuait à se tuer
dans l'Armée et dans ],1, Marine.
Or, il y .avait des parachutée « officiels n, puis-
que la, Section technique a homologué six d'entre
eux ; il y avait des crédits suffisants pour l'achat
de parachutes ; il y avait des demandes de la.
part de la majorité des aviateurs militaires.
Qu'attendait-on ? \
Rien... seulement peut-être la. volonté formelle
d'un sous-secrétaire d'Etat que cela ne regardait
directement pas, mais qui dut agir comme 11111 mi-
nistre de l'Air. Il donna des ordres, et. le néces-
saire fut f.al:t.
,On a d'abord adapté le parachute aux avions
de chasse de différents types. Il a fallu modifier
légèrement le siège du pilote pour que l'aviateur,
portant un parachute dorsal, ne fût pas gêné dans
ses mouvements et; pût, en cas d'accident en plein.
vol, s'échapper rapidement de la carlingue.
M. Laurent Eynac nous 11 affirmé que l',appll.
cation est terminée et que, dès maintenant, toux
les 1Jilvtes de. l'aviation de chasse reçoivent leur
parachute '¡nell/nelucl.
Il ne reste donc plus, maintenant, qu'à adapter
le parachute aux _avions de reconnaissance et (1t)
bombardement, ainsi qu'aux avions-école. C'est
chose facile, -n. faut que l'application eu soit faite
avant la fin de l'année, Ce serait, autrement, $
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