Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-04-30
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 avril 1924 30 avril 1924
Description : 1924/04/30 (A25,N8537). 1924/04/30 (A25,N8537).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4684842s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
L'Auto
r Rédaction, Administration, Publicité:
10, me da Faubourg-Montmartre
PARIS (9e 1
. ( 1" ligne CENTRAL 27 -68
\ 8 ligne CENTRAL 28-12
Té.ÉptiriKP 1 3* CEMTRAt. 28-56
I tuLrîiUrï^ \ 4^ ligne,......... BERGÈRE 49-14
/ 5 iigne.. BERGÈRE 53-82
' 6' ligne.. INYER SPECIAL 3-15 '
Adresse Télégraphique: Vélauto-Paris
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGE
' AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE - FOOTBALL * - NATATION * TENNIS - AVIRON - ESCRIME • SPORTS FÉMININS
Le numéro : 15 centimes
25" ANNEE. — N° 8.537. — QUOTIDIEN
Mercredi 30 Avril 1924
ABONNEMENTS :
Si* nota Di mm
SEINE ta fiEINE-Jt'-OISE 24 a 46 *
DÉPARTEMENTS et ALG11:R1&., 25 » 48 »
ÉTRANGER (Union postalo) 48 0 » t
Oft s'abonne sans frais dans tatm kt
% Bureaux de poste. ,
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
VIEILLE GLOIRE
Comme surveillant, nous avons le grand
Mourillon, ça ne vous dit rien à vous ce
nom-là'?... Pourtant, parcourez la liste des
grands joueurs de rugby et vous verrez :
André Mourillon, 12 fois international...
Oui, c'est le fameux trais-quarts aile...
Vous n'en saviez rien? Moi non plus jus-
qu'à hier soir... C'est un grand sec, bâti
sur pilotis avec ses jambes interminables
qui l'ont fait surnommer « Gratte-Ciel ».
Je ne sais comment il est là, en tout
cas c'est lui qui est chargé de garder tous
les jours notre troupe folle parquée dans
une cour de récréation. La première fois
que Gratte-Ciel avait échoué au milieu de
nous, il nous avait paru raide et empesé
et en potaches qui dévorent quotidienne-
ment l'Auto et rêvent d'athlètes aux mus-
cles noueux comme de vieux chênes, nous
avions voué un immense mépris à cette
grande carcasse dégingandée. Blandin, -
un (c ancien », entouré par tous d'un
respect qui frisait la vénération à cause
de ses quatre-vingt-dix -, centimètres de..
tour de poitrine et maintes aventures ga- I
tantes avec la fille du professeur de chi- ;
mie, avait décrété avec une moue de
gouape « que pour être aussi gauffre que
ce môme-là, il fanait avoir des muscles en
sen-sen gum ». Jugement sans appel qui
avait déterminé une avalanche de qUCJIli./
bets sur le pauvre Gratte-Ciel. Il n'était
pourtant pas sévère et tolérait qu 'à l 'étu-
de du soir les journaux de sport viennent
remplacer sur les pupitres les textes^ de
Tacite ou de Virgile. Il discutait même
parfois avec nous et avait un jour dessiné
au tableau le plan d'une contre-attaque
de rugby, croquis qui avait été aussitôt
transformé en figure de géométrie par
l'arrivée inopportune d'un surveillant gé-
néral. — Cela lui avait donné un peu de
prestige à nos yeux, prestige qui se trans-
forma en véritable estime le jour où il
administra une voilée magistrale au jeune
Blandin qui, d'une ^ impertinence féroce,
lui avait demandé ironiquement son re-
cord de saut à la perche.
Mais hier nous comprîmes tout. Un
externe avait apporté en cour un ovale, et
divisés en deux camps, nous nous livrions
à des mêlées farouches quand tout à coup
nous vîmes Gratte-Ciel en bras de che-
mise se mêler à nous, happer le ballon,
courir à toute aNure, crocheter, repartir,
botter "à suivre. Tout le inonde était stu-
péfait. Nous avions un M. Gratte-Ciol
complètement transformé, agile, à l'aN.ure
puls'sairtô....-
Le soir, à Fétude, nous nous approchâ-
mes pour savoir, remplis d'une sainte
considération. Alors en rougissant un peu,
redressant la tête, il nous dit : « Oui, j 'ai
fait du rugby autrefois, j'ai même été in-
ternational douze fois.- oui... allons, meis-
sieurs, à vos places... ». Depuis ce jour-
là, Gratte-Ciel est obéi ,au doigt et à l'œil
comme un demi-dieu.
MAX FAVALELLI.
Il y a 13 ans ?
3o avril 1911. — Cyclisme : Lapize est cham.
pion de - France des 100 kil. sur route.
PETITS DRAMES TOURISTIQUES
Où l'Iroquois achète
malgré lui
le droit de danser
Le vent soufflant en trombe, la fatigue, et aussi
je crois son enseigne alléchante, nous avaient in-
cités, mon frère et moi, à entrer dans ce petit café-
dancing, Les Pavillons Bleus, qui, à 1'1sle-Adam,
se mire dans l'Oise. Une salle quelconque, comme
on en trouve dans tous les villages. Au fond, un
jazz-band striait l'air de ses notes suraiguës.
« — Garçon 1 Deux bocks 1
« — Boum î Voilà ! »
Dégustation,.
« — Et cela fait ?-
« — Sept francs 1
« — Hein ! ! !?
Quoique néophyte dans le culte de Mercure, Dieu
de l'éloquence et des marchands (cf. Larousse),
je reste abasourdi ! 3 fr. 50 le bock ! ! Un temps,
puis :
« — C'est inadmissible, appelez le patron ! »
Celui-ci, petit homme nerveux, accourt avec son
plus gracieux sourire :
« __ Monsieur, dis-je, votre garçon ne fait-il pas
erreur ?
« — Non, Monsieur, 'deux fois 3 fr. 50, cela fait
sept francs. C'est bien juste!
« — Ah! vous trouvez que c'est juste ? Je ne
trouve pas moi.
« — Mais, Monsieur, constatez : Personne ne
tous empêche de danser!!?, car il y a bal chez
nous. »
Rien à dire à cela : personne ne m'empêchait,
en effet, de danser. Au premier abord, cela paraît
effroyable de bon sens, mais au deuxième « ra-
bord » ce n'est pas cela du tout : je ne suis pas
venu ici pour danser, mais pour me désaltérer!
Je réfléchis : Les Pavillons Bleus (M.^ Léon,
propriétaire) se trouvent sur un chemin fréquenté
par des touristes qui, à mon avis, doivent former
h presque totalité de leur clientèle. Or, en prin-
cipe comme en pratique, un touriste ne va pas à
la campagne pour danser. Ergo : si, comme moi,
la bourrasque, la fatigue, l'enseigne alléchante l'in-
citent à entrer aux Pavillons Bleus, il sera obligé
de payer un bock'S fr. 50, sous prétexte que per-'
Bonne ne l'empêche d'y danser.
Voyons, Monsieur Léon ! .soyez logique : si les
frais généraux de votre salle de bal sont tels
qu'ils vous obligent à faire payer 3 fr. 50 un bock,
4 fr. un citron pressé, ne croyez-vous pas que, seuls,
les danseurs devraient payer ces frais généraux
(j'allais dire ces frais généreux, ce qui n'est pas
le cas !).
J'entends bien : vous allez conclure :
« — Personne ne vous force à venir dans mon
établissement ! » t
La belle malice que voilà ! Si devant chaque
« bistrot » le touriste doit se demander si l'on ne
pas le forcer à payer une entrée au bal pour
boire un bock, il préférera emporter sa boisson
avec lui, et qui dansera... devant le buffet ? ô
Léon!... Car il est tardif d'annoncer au client,
quand il est servi. que son bock « vaut » 3 fr. 50 !
F. L.
LES GRANDS RAIDS
L'homme qui est en voie
de réaliser
la plus belle performance
de l'histoire
du Sport Aéronautique
PELLETIER DOISY
PELLETIER DOISY AUX INDES
Le lieutenant Pelletier Doisy -a quitté Bender-
Abbas en route vers Karachi, où il est anrivé à
14 h., en une seule traite.
La distance de 1.250 kil. séparant Karachi de
Bender-Abbas a été couverte en 7 h. 30, malgré
dee conditions atmosphériques défavorables.
LES RAISONS DU RAID
Plusieurs nations ont décidé, en 1923, l'exécu-
tion du Tour du monde. La France se devait de
ne pas rester en retard ; le sous-secrétariat de
l'Aéronautique décida, fin 15)23, de faire exécuter
au cours de 1924 le Tour du monde par deux avia-
teurs et la liaison rapide Francé-Indo-Chine par
un autre aviateur. Après étude, le Tour du monde
fut abandonné comme trop dispendieux.
Seule fut retenue la liaison avec l'Indo-Chine,
dont le projet avait été présenté par le lieutenant
Pelletier Doisy. Toutefois, pour donner plus de
portée à ce voyage, il fut envisagé de le continuer
jusqu'à Tokio, en passant par la. Chine, après
vérification du matériel à Hanoi.
L'intérêt de cette entreprise consiste en ce que
le même appareil doit accomplir entièrement le
parcours. De plus, le principe qui domine le ra-
vitaillement est le suivant : essence et huile sur
les terrains d'atterrissage, mais aucune pièce de
rechange en dehors; de celles pouvant trouver
place à bord de l'avion.
Cette formule est évidemment sévère, mais
c'est la seule qui démontre la valeur d'un maté-
riel et son endurance.
Ce que fut la préparation
La préparation réelle du voyage commença en
janvier. Le ministère de la Guerre fournit
l'avion Bréguet XIX, moteur Lorraine 400 CV,
dont le rayon d'action fut augmenté par adjonc-
tion de réservoirs d'essence. Moteur et avion sont
rigoureusement de série, pris dans un. lot en fa-
brication pour la. Guerre.
Les Affaires Etrangères s'employèrent à obte-
nir l'autorisation de survoler les pays traversés
et de se ravitailler hors de France en essence et
en huile sur les aérodromes d'Etat choisis comme
escales. Le ministère des Colonies offrit l'orga-
nisati'on de ses escadrilles d'Indo-Chine et de sa
base d'Hanoï
La fin de
NOTRE CONCOURS
DES RADIATEURS
approohe !
❖
N'EN EGAREZ PAS UN- .
N'EN OUBLIEZ AUCUN
e..
2.000 francs de prix
500 francs au premier
LA CIRCULATION
Et voici maintenant
un peu plus fort !...
Vous allez dîner...
Vous laissez, pendant une heure, votre
auto à la porte du restaurant...
En sortant, vous ne le trouvez plus...
CE SONT LES AGENTS QUI L'ONT EMMENÉE !
Il est dit que chaque
jour nous apportera une
surprise nouvelle _ dans
cette étrange affaire du
« stationnement »' dans
Paris. Voici le tout der-
nier épisode^de ce véri-
table ciné-roman.
Dimanche, un de nos
amis quittait le faubourg
Montmartre vers 20 h. 45
et, avec sa voiturette, se
rendait en un restaurant
du faubourg Saint-Mar-
tin, pour- y dîner. Il lais-
sa son auto en face du
restaurant, sagement rangée le long du trottoir,
sur sa. droite..'Et il dîna paisiblement.
Une heure plus tard environ, il sortit. 0 stupeur !
sa voiture n'était plus là... La lui aurait-on
voJée?.... Notre ami -commençait- à s'inquiéter lors-
qu'il apprit par un témoin de l'incident que ce
n'étaient pa-s dieux voleurs, mais deux agents qui
lui avaient ainsi enlevé son véhicule!... Ils avaient
mis le moteur en marche,, s'étaient installés au.
votant et avaient pris le chemin du commissa.ria.t...
L'intéressé ne crut à cette histoire que lorsqu'il
retrouva effectivement sa voiture devant le poste
de. police où, goguenard, l'agent « automobiliste »,
lui déclara :
1(. - Il ne serre guère, votre frein au pied,, mon
bon monsieur ! vous ferez bien d'y prendre garde...
Et puis, quelle position vous devez avoir là-dedans !
Il vous en faut;, des grandes jambes pour attein-
dre vos leviers!... »
On n'aurait pu être plus froidement ironiste.
Lors, notre homme fut autorisé à reprendre pos.
session de son engin, après avoir été nanti d'un
procès-verbal pour défaut d'éclairage — les accus
étaient (Déchargés — et pour « stationnement ».'
Quelques questions
1° En vertu de quelle ordonnance un a.gent a-t-il
le droit, parce qu'une voiture stationne pendant
une heure devant un restaurant, à un moment où
la circulation est loin d'être intense, et même si
les lanternes ne fonctionnent pas, de se mettre au
volant de ladite auto, et de l'emmener?...
2° Qu'adviendrait-il si, ce faisant, l'agent dété-
riorait un organe de la voiture, ou se _ faisait
« emboutir » par un autre véhicule... Qui serait
responsable des dégâts? Serait-ce le Préfet de Po-
lice? (Précisément notre ami prétend qu'il a re- re-
trouvé de l'essence en moins, des vitesses légère-
ment faussées, et diverses autres avaries légères) ;
30 Qui empêchera maintemant les voleurs d'au-
tos de se déguiser en agents pour emmener tran-
quillement les voitures stationnant devant les res-
taumnt's, puisque les. agents se déguisent, eux,
en... « emmeneurs » d'autos?
Noms attendons les réponses...
! Et si vous voulez des précisions, sadhez que
l'aventure est arrivée à M. La.fond, directeur du
i « Palmarès Automobile ». Inutile d'ajouter que
i ^celui-ci ne va pas « laisser ça là ^», et est bien dé-
cidé à pousser les choses à l'extrême.
TRES EN MARGE
" - Voici, ma foi,
Charlie Chap-in.
" — Erreur .... , C'est
Jack Dempsey. "
Le champion du Monde de boxe vient, en effet,
de signer un contrat d'un million de dollars pour
tourner deux films cinématographiques. Le voici,
dans l'un des deux, où il imite l'inimitable Chariot.
*
POUR LES JEUX OLYMPIQUES
Les athlètes américains vont s'installer
dans le château de Rocquencourt
LES AMÉNAGEMENTS DU PARC
En haut : Vue générale des baraquements dans lesquels vont s'installer les athlètes amé-
ricains. Ces baraquements sont installés dilns le parc du château de Rocquencourt; à droite :
Vue intérieure d'un des baraquements (chacun d'eux contient dix chambres; deux athlètes,
par chambre) ; en bas : le bassin qui servira de piscine d'entraînement.
Allô ! Allô !
Ah! la magnifique quinzaine que celle qui
précède le vote. Les yeux les. plus fermés
s'ouvrent subitement, les conversions se 'mul-
tiplient et les promesses chaleureuses, empres-
sées s'acharnent sur l'électeur ravi, désabusé?
pas toujours.
M. Leboucq, député sortant, a publié, hier,
un très bon article dans le « Journal ». Il y
découvre les sports, leurs bienfaits moraux et
matériels. C'est tout à fait très bien. _Et ç'au-
rait été très bien aussi il( y a six mois ou six
ans. Et ce sera très bien dans trois mois et
dans trois ans. Merci tout de même à M.
Leboucq. j .
MLooquin, ingénieur, a passé commande
. d'une conduite intérieure au carrossier
lyonnais, M. Ottin, licencié de Weymann ; il
aime, pour les voitures vites, les carrosseries
fermées, silencieuses, légères et durables, arti-
culées et indépendantes du châssis.
De tous les organes en mouvement dans un
vélo, il n'en est pas un qui ait à subir au-
tant de travail que la chaîne, travail le plus
souvent anormal en raison' de nombreux à-
coups. En outre, la chaîne, doit être souple et
silencieuse. La lubrifier parfaitement de ma-
nière à faciliter les efforts et réduire la fatigue
du cycliste. Toutes - ces considérations ont été
envisagées dans la fabrication de la chaîne
Columbia, fabriquée par les Etablissements
Eug. Sehild'ge. Cette chaîne-est idéale.
Votre sécurité et ceille de' votre prochain vous
intéressent-elles ?' Si' oui; les freins avant
POULET = Sécurité absolue. Les seuls sans
réaction. Pose rapide «ur 10 HP Citroën. 28, rue
Jean-Jaurès, à Levallois (Seine).
'important garage de" MM. VUllPiJaot et
I j Pireston, 14, rue Dupont des Loges, à Ren-
nes, ne répare les voitures qu'avec les Roule-
ments à billes S.R.O., fabriqués a Annecy,
parce qu'il n'a plus à les remplacer. Voilà un
garage qui défend les intérêts de ses clients.
C'est par le choix d'une bonne huile que le
chauffeur assurera 'la marche régulière de
son moteur. ' -
L'H-uile A.D. Jupiter (en bidons de 2 litres)
cet la meilleure, sa qualité est immuable.
Le Rire, l'as des journaux humoristiques fran-
çais, ne pouvait manquer d'aiguiller la
verve de ses collaborateurs-sur les Jeux Olym-
piques. Il publie, dans son numéro du 26 avril,
le premier exemplaire du Canard de Colombes,
dont le programme seul nous promet quelques
t
pages d'humour qui plairont aux sportifs. La
présentation du Canard de Colombes a été con-
fiée à Marcel Arnac, dont on connaît la fan-
taisie.
Le Téléphoniste.
AUTOMOBILE
L'épreuve définitive pour
LA COUPE FLORIO
se courra en mai 1925
Déjà nous pouvons répondre à la question déve-
loppée ici, hier, concernant la date à laquelle sera
courue la huitième et dernière épreuve, que le che-
valier Florio devra organiser pour l'attribution dé-
finitive de sa Coupe. ^
C'est le premier dimanche de mai 1925 qu t aura
lieu cette importante épreuve. Un télégramme de
l'A.C. de Sicile nous en apporta la nouvelle hier.
NOS CONCOURS
Que contient cette malle ?
Monsieur,s'appelle Jacques!
Madame s'appelle Jacqueline!
Jacques et Jacqueline sont des sportifs; ils par-
tent en voyage de noce d'une quinzaine de jours
dans leur délicieuse petite « conduite intérieure ».
Ils ont acheté deux malles jumelles, de dimensions
moyennes. Supposons-les de :
0 m. 85 Longueur.
0 m. 42 Largeur. '
0 m. 20 Profondeur.
Ils iront 'dans dès petits trous pas chers et feront
aussi quelques haltes sur les plages élégantes.
Ils feront de la route, du sport et du dancing.
Qu'est-ce que Jacqueline mettra dans sa malle ?
Qu'y, mettra Jacques ? . :
, Nous publierons volontiers et anonymement, si
leurs auteurs:le désirent, les réponses les meilleures
et nous récompenserons d'une jolie breloque en or
l'auteur de la meilleure réponse hommes et de la
meilleure réponse femmes.
AUTOUR DES JEUX OLYMPIQUES
Le finlandais Paavo Nurmi blessé
Il sera indisponible pendant un mois
Helsingfors, 29 avril. — Au cours d'un cross-
country disputé à Abo, le - célèbre athlète finlan-
dais Pââvo Nurmi, recordman du monde, a fait
une chute et s'est blessé assez sérieusement au
genou.
On ne pense pas qu'il puisse reprendre l'entraî-
nement avant trois semaines ou un mois.
TABLEAU SYNOPTIQUE DU CALENDRIER DES JEUX OLYMPIQUES 1924
- ...—
r'~ ' ' MÂ7 ' ■ ' ^ <.JUILLET'3 /8 , i jj i.
I |2|4|h|S|6|7|8|9|I0 w |.2JI3|.^])5|I6|I7||8|'I']2O|2L|22|2^2H|^26|2H^Î|^M3F |{ |RF| M I'/1 v I S JÛ| 'L Irçl !*)| j I v°| 3 PLLULV] six? 1' l|m| 16 M J 17 v S ït S S J V î i u i J
J V s D L M M JIV S D iMjijiv SBK MJVJHC, J y 5 B|L Î,Pl l J V S Ï L N J V 51 L N Y * O » 11 Fôot6a/1 Rugby,
^s_ —j_- ■ --■ - ■ | j Football Association .
-
—, ^ Ath/ët/sme.
. _BBmBwiPa» r I r i f Lutte.
- • ; gÊLi ! Aviron'
! | - - Sports eomôinês.
- ; IZ~IZZIZ AIÂU-IÂ&L ill'ulmiiiiéiiiitMRAml r;C"F/'(OC~ I- /JATÂT'ON .
. — : ~T~ . - 7ê/in/S~.
r/e Pç 'r 'S SOXe* ^
: ' " j I IBHMIBB ÇYMN<3ST/ÇU&.
— ;— ; rnlnrrh'ii- — Jeux Yachtt'ng.populaire$:.
ZZIIZZZ il 1 — f ~ m ■ m m Pe/ote basque
- : -TT r =- - !—J- - ~Z.ZZZZZr~ Z~ /TrAJpp& r* • POIdS & Ifalte'res.
zzzizz ------- - ::;;zz:zz:zz;J=zzz-----^----z:-:::z: Fète/a!'Réceptions.
LA BOXE INTERNATIONALE
CLÉMENT
Champion d'Europe
et peut-être
Champion du Monde
Il peut défier Gene Tuney, mais celui-ci peut
décliner l'honneur de le rencontrer
QUE DECIDERA ALORS L'I.B.U. ?
Pour la deuxième fois, un Suisse inscrit son
nom au palmarès des Championnats d'Europe. Le
premier fut Badoud, poids mi-moyen; le second est
Clément, poids mi-lourd.
Badoud ne fut jamais discuté : ses qualités, son
record le classant, au temps de sa grande forme,
parmi les pugilistes de classe. Il n'en sera paa la
même de Clément, le vainqueur de Bonnel.
Le Suisse est, en effet, un boxeur de ciasso
moyenne, que rien ne qualifiait pour disputer le
trophée européen de sa catégorie, si ce n'est (j(""
titre de champion de Suisse, que lui avait ab lm
donné, sans combattre, son prédécesseur, le vétf
ran Beachli. Encore beaucoup considèrent-ils c dernier comme supérieur au nouveau champion.
Clément champion d'Europe ! Les Suisses n'en
reviennent pas... et moi-même j'en suis encore tout
éberlué.
Le résultat du match Bonnel-Clément est pour-
tant indiscutable. Le Français, après s'être assuré
la presque totalité des huit premiers roun-'s du
combat, se blessa à la main au début de la neu-
vième reprise. Alors, la chance qu'il avait de des-
cendre son adversaire pour le compte ou de gagner
largement aux points s'évanouit. Cependant, mal-
gré cet accident, et grâce à sa boxe bien supé-
rieure, le Français aurait gagné aux points en
quinze rounds. La distance en vingt rounds lui
fut fatale. Plus vigoureux, mieux en souffle, Clé-
ment récupéra, au cours des cinq derniers rounds,
le terrain "erdu, et s'adjugea, de peu il est vrai
mais nettement, la décision aux points.
Soulignons que le contrat de cette rencontre na
comportait que quinze rounds, mais que pour res-
pecter les conditions de championnat, Lerda. ac-
cepta, au bord du ring, que le combat se disputât
en vingt reprises. On peut donc dire que Bonrrel
doit, en grande partie, ea défaite à ce changement
apporté en derniere heure aux conditions du match.
Quels sont maintenant les projets de Clément, ?
Le Suisse n'est pas très fixé, et seul un m: t
compétent ou la Fédération Suisse de Boxe déri-
deront de ce qu'il devra faire.
Peut-être verrons-nous, chose plaisante, Cleirsent
défier Gene Tuney pour disputer le titre mondial
des mi-lourds qui est vacant. Ce combat sera vrai,
semblablement imposé par l'I.B.U. et unfc date
fixée pour son organisation. Tout cela, év lem-
ment, sans que Tuney et les Américains prônent
bien au sérieux cette décision. Un comba, Gié-
ment-Tuney serait ridicule, comme, du reste., une
rencontre du Suisse avec Bloomfield.
Reste à savoir si Tuney, ne prenant pas au eé
rieux le défi de Clément, l'I.B.U. sacrera ce, de!,
nier champion du monde!...
Ce serait drôle. —
LES EPREUVES ORIGINALES.
L'épreuve des
3 SPORTS DE "L'AUTO"
se disputera
le 8 juin, à La Varenne
L'épreuve des Trois Sports de l'Auto est
nue classique puisqu'il s'organise des qurntii 'a
d'épreuves similaires en province.
Le principe des Trois Sports est amusa i •
s'agit de courir pédestrement pendant deux >
iplir quinze kilomètres, puis il faut encore tef&re
à pied les deux kilomètres du début et, enfin...
plonger dans l'eau limpide de la Marne pour
atteindre l'arrivée après avoir nagé une tre fa1
de mètres. Chaque épreuve prise séparéme simple, facile, mais, dans l'ensemble, les- «
Sports JI constituant une performance qui r i
valeur le courage et l'esprit de débrouillard e de
ceux qui y participent. Déjà, avant même 1 ji r
ture de la liste des inscriptions, nous avo i
amateur enra.gé ; c'est Joë Bridge, dessinât m '.,8
talent, rameur convaincu, organisateur COJ S», U
cieux, qui réclame chaque jour pour que le n j 1 u,i
soit réservé.
Cette année encore l'épreuve aura lieu d'.cs le
site enchanteur de la Varenne ; le Stade c,.'m,:.
que de l'Est nous assure son concours. Notre col-
laborateur Léon Manaud remplira les foncti 'us dtf
commissaire général.
Le même jour se disputera une épreuve pr'-para.-
toire du Tour de Paris pédestre et des régîtes à
l'aviron.
Il y aura même un déjeuner champêtre eii bier,
d'autres attractions.
Inscriptions : 1 fr. à l'Auto (mandats au nom de
M. Jobart). S'inscrire pour le déjeuner dans l Ile
d'Amour, jusqu'au 7 juin, à l'Auto (12 francs, vin
et café compris).
L'épreuve est réservée aux amateurs licenciés de
l'U.V.F., de la F.F.A. et de la F.F.N.S.
LE TOURNOI OLYMPIQUE DE RUGBY
L'équipe d'Amérique
est arrivée à Paris
Une visite au quartier général
des « rugbymen yankees »
Après avoir été vainement attendue lundi après-
midi, gare du Nord... gare Saint-Lazare. , puis
gare du Nord... l'équipe olympique américaine de
rugby est arrivée à 21 heures, venant de Boulo-
gne Elle descendit à l'hôtel Exelmans. C est -à
que' nous avons trouvé, hier, les 19 « rugbymen
yankees », le complément de l'équipe ne devais,
arriver que demain, sous la direction lie son direc-
teur-manager M. Goodman.
i&'exprimant assez difficilement en un t.nnçais
cependant correct, l'excellent avant Colly Siater,
qui dirige « l'American Olympic team 1, noue
confia ses impressions :
— « Nous sommes enchantés de notre vécue eu
France, oil nous demeurerons jusqu'à la fin :e
mai Nous venons de loin, mais nous nous sommes
préparés sérieusement... Notre entraînement eL,.
Angleterre a servi à mettre notre équipe au-point...
Qui donc à notre place n'émettrait pas la . pré-
tention de gagner?»
Et C611y Slater nous présenta ses camarades :
De Groot, Hyland, De véreux, Cleaveland. Hul-
doom, Clark, Hunter, Austin, Mannili, ; Graff,
Turkington, Dixon, Cunningham, N. Slater, Z-o-
gère, Forish, Patrick et O'Neil. Quels solides gail-
lards! Il n'en était pas un qui pesât moins de 78
legs. Originaires de Californie habitants de Los
Angelès, San Francisco, Berkely, etc., âgés de -4
à 2.8 ans au plus, les « rugbymen yankees » pro-
duiront une excellente impression.
— c Notre ligne d'avants est rapide, reprit Sla-
r Rédaction, Administration, Publicité:
10, me da Faubourg-Montmartre
PARIS (9e 1
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Té.ÉptiriKP 1 3* CEMTRAt. 28-56
I tuLrîiUrï^ \ 4^ ligne,......... BERGÈRE 49-14
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' 6' ligne.. INYER SPECIAL 3-15 '
Adresse Télégraphique: Vélauto-Paris
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGE
' AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE - FOOTBALL * - NATATION * TENNIS - AVIRON - ESCRIME • SPORTS FÉMININS
Le numéro : 15 centimes
25" ANNEE. — N° 8.537. — QUOTIDIEN
Mercredi 30 Avril 1924
ABONNEMENTS :
Si* nota Di mm
SEINE ta fiEINE-Jt'-OISE 24 a 46 *
DÉPARTEMENTS et ALG11:R1&., 25 » 48 »
ÉTRANGER (Union postalo) 48 0 » t
Oft s'abonne sans frais dans tatm kt
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LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
VIEILLE GLOIRE
Comme surveillant, nous avons le grand
Mourillon, ça ne vous dit rien à vous ce
nom-là'?... Pourtant, parcourez la liste des
grands joueurs de rugby et vous verrez :
André Mourillon, 12 fois international...
Oui, c'est le fameux trais-quarts aile...
Vous n'en saviez rien? Moi non plus jus-
qu'à hier soir... C'est un grand sec, bâti
sur pilotis avec ses jambes interminables
qui l'ont fait surnommer « Gratte-Ciel ».
Je ne sais comment il est là, en tout
cas c'est lui qui est chargé de garder tous
les jours notre troupe folle parquée dans
une cour de récréation. La première fois
que Gratte-Ciel avait échoué au milieu de
nous, il nous avait paru raide et empesé
et en potaches qui dévorent quotidienne-
ment l'Auto et rêvent d'athlètes aux mus-
cles noueux comme de vieux chênes, nous
avions voué un immense mépris à cette
grande carcasse dégingandée. Blandin, -
un (c ancien », entouré par tous d'un
respect qui frisait la vénération à cause
de ses quatre-vingt-dix -, centimètres de..
tour de poitrine et maintes aventures ga- I
tantes avec la fille du professeur de chi- ;
mie, avait décrété avec une moue de
gouape « que pour être aussi gauffre que
ce môme-là, il fanait avoir des muscles en
sen-sen gum ». Jugement sans appel qui
avait déterminé une avalanche de qUCJIli./
bets sur le pauvre Gratte-Ciel. Il n'était
pourtant pas sévère et tolérait qu 'à l 'étu-
de du soir les journaux de sport viennent
remplacer sur les pupitres les textes^ de
Tacite ou de Virgile. Il discutait même
parfois avec nous et avait un jour dessiné
au tableau le plan d'une contre-attaque
de rugby, croquis qui avait été aussitôt
transformé en figure de géométrie par
l'arrivée inopportune d'un surveillant gé-
néral. — Cela lui avait donné un peu de
prestige à nos yeux, prestige qui se trans-
forma en véritable estime le jour où il
administra une voilée magistrale au jeune
Blandin qui, d'une ^ impertinence féroce,
lui avait demandé ironiquement son re-
cord de saut à la perche.
Mais hier nous comprîmes tout. Un
externe avait apporté en cour un ovale, et
divisés en deux camps, nous nous livrions
à des mêlées farouches quand tout à coup
nous vîmes Gratte-Ciel en bras de che-
mise se mêler à nous, happer le ballon,
courir à toute aNure, crocheter, repartir,
botter "à suivre. Tout le inonde était stu-
péfait. Nous avions un M. Gratte-Ciol
complètement transformé, agile, à l'aN.ure
puls'sairtô....-
Le soir, à Fétude, nous nous approchâ-
mes pour savoir, remplis d'une sainte
considération. Alors en rougissant un peu,
redressant la tête, il nous dit : « Oui, j 'ai
fait du rugby autrefois, j'ai même été in-
ternational douze fois.- oui... allons, meis-
sieurs, à vos places... ». Depuis ce jour-
là, Gratte-Ciel est obéi ,au doigt et à l'œil
comme un demi-dieu.
MAX FAVALELLI.
Il y a 13 ans ?
3o avril 1911. — Cyclisme : Lapize est cham.
pion de - France des 100 kil. sur route.
PETITS DRAMES TOURISTIQUES
Où l'Iroquois achète
malgré lui
le droit de danser
Le vent soufflant en trombe, la fatigue, et aussi
je crois son enseigne alléchante, nous avaient in-
cités, mon frère et moi, à entrer dans ce petit café-
dancing, Les Pavillons Bleus, qui, à 1'1sle-Adam,
se mire dans l'Oise. Une salle quelconque, comme
on en trouve dans tous les villages. Au fond, un
jazz-band striait l'air de ses notes suraiguës.
« — Garçon 1 Deux bocks 1
« — Boum î Voilà ! »
Dégustation,.
« — Et cela fait ?-
« — Sept francs 1
« — Hein ! ! !?
Quoique néophyte dans le culte de Mercure, Dieu
de l'éloquence et des marchands (cf. Larousse),
je reste abasourdi ! 3 fr. 50 le bock ! ! Un temps,
puis :
« — C'est inadmissible, appelez le patron ! »
Celui-ci, petit homme nerveux, accourt avec son
plus gracieux sourire :
« __ Monsieur, dis-je, votre garçon ne fait-il pas
erreur ?
« — Non, Monsieur, 'deux fois 3 fr. 50, cela fait
sept francs. C'est bien juste!
« — Ah! vous trouvez que c'est juste ? Je ne
trouve pas moi.
« — Mais, Monsieur, constatez : Personne ne
tous empêche de danser!!?, car il y a bal chez
nous. »
Rien à dire à cela : personne ne m'empêchait,
en effet, de danser. Au premier abord, cela paraît
effroyable de bon sens, mais au deuxième « ra-
bord » ce n'est pas cela du tout : je ne suis pas
venu ici pour danser, mais pour me désaltérer!
Je réfléchis : Les Pavillons Bleus (M.^ Léon,
propriétaire) se trouvent sur un chemin fréquenté
par des touristes qui, à mon avis, doivent former
h presque totalité de leur clientèle. Or, en prin-
cipe comme en pratique, un touriste ne va pas à
la campagne pour danser. Ergo : si, comme moi,
la bourrasque, la fatigue, l'enseigne alléchante l'in-
citent à entrer aux Pavillons Bleus, il sera obligé
de payer un bock'S fr. 50, sous prétexte que per-'
Bonne ne l'empêche d'y danser.
Voyons, Monsieur Léon ! .soyez logique : si les
frais généraux de votre salle de bal sont tels
qu'ils vous obligent à faire payer 3 fr. 50 un bock,
4 fr. un citron pressé, ne croyez-vous pas que, seuls,
les danseurs devraient payer ces frais généraux
(j'allais dire ces frais généreux, ce qui n'est pas
le cas !).
J'entends bien : vous allez conclure :
« — Personne ne vous force à venir dans mon
établissement ! » t
La belle malice que voilà ! Si devant chaque
« bistrot » le touriste doit se demander si l'on ne
pas le forcer à payer une entrée au bal pour
boire un bock, il préférera emporter sa boisson
avec lui, et qui dansera... devant le buffet ? ô
Léon!... Car il est tardif d'annoncer au client,
quand il est servi. que son bock « vaut » 3 fr. 50 !
F. L.
LES GRANDS RAIDS
L'homme qui est en voie
de réaliser
la plus belle performance
de l'histoire
du Sport Aéronautique
PELLETIER DOISY
PELLETIER DOISY AUX INDES
Le lieutenant Pelletier Doisy -a quitté Bender-
Abbas en route vers Karachi, où il est anrivé à
14 h., en une seule traite.
La distance de 1.250 kil. séparant Karachi de
Bender-Abbas a été couverte en 7 h. 30, malgré
dee conditions atmosphériques défavorables.
LES RAISONS DU RAID
Plusieurs nations ont décidé, en 1923, l'exécu-
tion du Tour du monde. La France se devait de
ne pas rester en retard ; le sous-secrétariat de
l'Aéronautique décida, fin 15)23, de faire exécuter
au cours de 1924 le Tour du monde par deux avia-
teurs et la liaison rapide Francé-Indo-Chine par
un autre aviateur. Après étude, le Tour du monde
fut abandonné comme trop dispendieux.
Seule fut retenue la liaison avec l'Indo-Chine,
dont le projet avait été présenté par le lieutenant
Pelletier Doisy. Toutefois, pour donner plus de
portée à ce voyage, il fut envisagé de le continuer
jusqu'à Tokio, en passant par la. Chine, après
vérification du matériel à Hanoi.
L'intérêt de cette entreprise consiste en ce que
le même appareil doit accomplir entièrement le
parcours. De plus, le principe qui domine le ra-
vitaillement est le suivant : essence et huile sur
les terrains d'atterrissage, mais aucune pièce de
rechange en dehors; de celles pouvant trouver
place à bord de l'avion.
Cette formule est évidemment sévère, mais
c'est la seule qui démontre la valeur d'un maté-
riel et son endurance.
Ce que fut la préparation
La préparation réelle du voyage commença en
janvier. Le ministère de la Guerre fournit
l'avion Bréguet XIX, moteur Lorraine 400 CV,
dont le rayon d'action fut augmenté par adjonc-
tion de réservoirs d'essence. Moteur et avion sont
rigoureusement de série, pris dans un. lot en fa-
brication pour la. Guerre.
Les Affaires Etrangères s'employèrent à obte-
nir l'autorisation de survoler les pays traversés
et de se ravitailler hors de France en essence et
en huile sur les aérodromes d'Etat choisis comme
escales. Le ministère des Colonies offrit l'orga-
nisati'on de ses escadrilles d'Indo-Chine et de sa
base d'Hanoï
La fin de
NOTRE CONCOURS
DES RADIATEURS
approohe !
❖
N'EN EGAREZ PAS UN- .
N'EN OUBLIEZ AUCUN
e..
2.000 francs de prix
500 francs au premier
LA CIRCULATION
Et voici maintenant
un peu plus fort !...
Vous allez dîner...
Vous laissez, pendant une heure, votre
auto à la porte du restaurant...
En sortant, vous ne le trouvez plus...
CE SONT LES AGENTS QUI L'ONT EMMENÉE !
Il est dit que chaque
jour nous apportera une
surprise nouvelle _ dans
cette étrange affaire du
« stationnement »' dans
Paris. Voici le tout der-
nier épisode^de ce véri-
table ciné-roman.
Dimanche, un de nos
amis quittait le faubourg
Montmartre vers 20 h. 45
et, avec sa voiturette, se
rendait en un restaurant
du faubourg Saint-Mar-
tin, pour- y dîner. Il lais-
sa son auto en face du
restaurant, sagement rangée le long du trottoir,
sur sa. droite..'Et il dîna paisiblement.
Une heure plus tard environ, il sortit. 0 stupeur !
sa voiture n'était plus là... La lui aurait-on
voJée?.... Notre ami -commençait- à s'inquiéter lors-
qu'il apprit par un témoin de l'incident que ce
n'étaient pa-s dieux voleurs, mais deux agents qui
lui avaient ainsi enlevé son véhicule!... Ils avaient
mis le moteur en marche,, s'étaient installés au.
votant et avaient pris le chemin du commissa.ria.t...
L'intéressé ne crut à cette histoire que lorsqu'il
retrouva effectivement sa voiture devant le poste
de. police où, goguenard, l'agent « automobiliste »,
lui déclara :
1(. - Il ne serre guère, votre frein au pied,, mon
bon monsieur ! vous ferez bien d'y prendre garde...
Et puis, quelle position vous devez avoir là-dedans !
Il vous en faut;, des grandes jambes pour attein-
dre vos leviers!... »
On n'aurait pu être plus froidement ironiste.
Lors, notre homme fut autorisé à reprendre pos.
session de son engin, après avoir été nanti d'un
procès-verbal pour défaut d'éclairage — les accus
étaient (Déchargés — et pour « stationnement ».'
Quelques questions
1° En vertu de quelle ordonnance un a.gent a-t-il
le droit, parce qu'une voiture stationne pendant
une heure devant un restaurant, à un moment où
la circulation est loin d'être intense, et même si
les lanternes ne fonctionnent pas, de se mettre au
volant de ladite auto, et de l'emmener?...
2° Qu'adviendrait-il si, ce faisant, l'agent dété-
riorait un organe de la voiture, ou se _ faisait
« emboutir » par un autre véhicule... Qui serait
responsable des dégâts? Serait-ce le Préfet de Po-
lice? (Précisément notre ami prétend qu'il a re- re-
trouvé de l'essence en moins, des vitesses légère-
ment faussées, et diverses autres avaries légères) ;
30 Qui empêchera maintemant les voleurs d'au-
tos de se déguiser en agents pour emmener tran-
quillement les voitures stationnant devant les res-
taumnt's, puisque les. agents se déguisent, eux,
en... « emmeneurs » d'autos?
Noms attendons les réponses...
! Et si vous voulez des précisions, sadhez que
l'aventure est arrivée à M. La.fond, directeur du
i « Palmarès Automobile ». Inutile d'ajouter que
i ^celui-ci ne va pas « laisser ça là ^», et est bien dé-
cidé à pousser les choses à l'extrême.
TRES EN MARGE
" - Voici, ma foi,
Charlie Chap-in.
" — Erreur .... , C'est
Jack Dempsey. "
Le champion du Monde de boxe vient, en effet,
de signer un contrat d'un million de dollars pour
tourner deux films cinématographiques. Le voici,
dans l'un des deux, où il imite l'inimitable Chariot.
*
POUR LES JEUX OLYMPIQUES
Les athlètes américains vont s'installer
dans le château de Rocquencourt
LES AMÉNAGEMENTS DU PARC
En haut : Vue générale des baraquements dans lesquels vont s'installer les athlètes amé-
ricains. Ces baraquements sont installés dilns le parc du château de Rocquencourt; à droite :
Vue intérieure d'un des baraquements (chacun d'eux contient dix chambres; deux athlètes,
par chambre) ; en bas : le bassin qui servira de piscine d'entraînement.
Allô ! Allô !
Ah! la magnifique quinzaine que celle qui
précède le vote. Les yeux les. plus fermés
s'ouvrent subitement, les conversions se 'mul-
tiplient et les promesses chaleureuses, empres-
sées s'acharnent sur l'électeur ravi, désabusé?
pas toujours.
M. Leboucq, député sortant, a publié, hier,
un très bon article dans le « Journal ». Il y
découvre les sports, leurs bienfaits moraux et
matériels. C'est tout à fait très bien. _Et ç'au-
rait été très bien aussi il( y a six mois ou six
ans. Et ce sera très bien dans trois mois et
dans trois ans. Merci tout de même à M.
Leboucq. j .
MLooquin, ingénieur, a passé commande
. d'une conduite intérieure au carrossier
lyonnais, M. Ottin, licencié de Weymann ; il
aime, pour les voitures vites, les carrosseries
fermées, silencieuses, légères et durables, arti-
culées et indépendantes du châssis.
De tous les organes en mouvement dans un
vélo, il n'en est pas un qui ait à subir au-
tant de travail que la chaîne, travail le plus
souvent anormal en raison' de nombreux à-
coups. En outre, la chaîne, doit être souple et
silencieuse. La lubrifier parfaitement de ma-
nière à faciliter les efforts et réduire la fatigue
du cycliste. Toutes - ces considérations ont été
envisagées dans la fabrication de la chaîne
Columbia, fabriquée par les Etablissements
Eug. Sehild'ge. Cette chaîne-est idéale.
Votre sécurité et ceille de' votre prochain vous
intéressent-elles ?' Si' oui; les freins avant
POULET = Sécurité absolue. Les seuls sans
réaction. Pose rapide «ur 10 HP Citroën. 28, rue
Jean-Jaurès, à Levallois (Seine).
'important garage de" MM. VUllPiJaot et
I j Pireston, 14, rue Dupont des Loges, à Ren-
nes, ne répare les voitures qu'avec les Roule-
ments à billes S.R.O., fabriqués a Annecy,
parce qu'il n'a plus à les remplacer. Voilà un
garage qui défend les intérêts de ses clients.
C'est par le choix d'une bonne huile que le
chauffeur assurera 'la marche régulière de
son moteur. ' -
L'H-uile A.D. Jupiter (en bidons de 2 litres)
cet la meilleure, sa qualité est immuable.
Le Rire, l'as des journaux humoristiques fran-
çais, ne pouvait manquer d'aiguiller la
verve de ses collaborateurs-sur les Jeux Olym-
piques. Il publie, dans son numéro du 26 avril,
le premier exemplaire du Canard de Colombes,
dont le programme seul nous promet quelques
t
pages d'humour qui plairont aux sportifs. La
présentation du Canard de Colombes a été con-
fiée à Marcel Arnac, dont on connaît la fan-
taisie.
Le Téléphoniste.
AUTOMOBILE
L'épreuve définitive pour
LA COUPE FLORIO
se courra en mai 1925
Déjà nous pouvons répondre à la question déve-
loppée ici, hier, concernant la date à laquelle sera
courue la huitième et dernière épreuve, que le che-
valier Florio devra organiser pour l'attribution dé-
finitive de sa Coupe. ^
C'est le premier dimanche de mai 1925 qu t aura
lieu cette importante épreuve. Un télégramme de
l'A.C. de Sicile nous en apporta la nouvelle hier.
NOS CONCOURS
Que contient cette malle ?
Monsieur,s'appelle Jacques!
Madame s'appelle Jacqueline!
Jacques et Jacqueline sont des sportifs; ils par-
tent en voyage de noce d'une quinzaine de jours
dans leur délicieuse petite « conduite intérieure ».
Ils ont acheté deux malles jumelles, de dimensions
moyennes. Supposons-les de :
0 m. 85 Longueur.
0 m. 42 Largeur. '
0 m. 20 Profondeur.
Ils iront 'dans dès petits trous pas chers et feront
aussi quelques haltes sur les plages élégantes.
Ils feront de la route, du sport et du dancing.
Qu'est-ce que Jacqueline mettra dans sa malle ?
Qu'y, mettra Jacques ? . :
, Nous publierons volontiers et anonymement, si
leurs auteurs:le désirent, les réponses les meilleures
et nous récompenserons d'une jolie breloque en or
l'auteur de la meilleure réponse hommes et de la
meilleure réponse femmes.
AUTOUR DES JEUX OLYMPIQUES
Le finlandais Paavo Nurmi blessé
Il sera indisponible pendant un mois
Helsingfors, 29 avril. — Au cours d'un cross-
country disputé à Abo, le - célèbre athlète finlan-
dais Pââvo Nurmi, recordman du monde, a fait
une chute et s'est blessé assez sérieusement au
genou.
On ne pense pas qu'il puisse reprendre l'entraî-
nement avant trois semaines ou un mois.
TABLEAU SYNOPTIQUE DU CALENDRIER DES JEUX OLYMPIQUES 1924
- ...—
r'~ ' ' MÂ7 ' ■ ' ^ <.JUILLET'3 /8 , i jj i.
I |2|4|h|S|6|7|8|9|I0 w |.2JI3|.^])5|I6|I7||8|'I']2O|2L|22|2^2H|^26|2H^Î|^M3F |{ |RF| M I'/1 v I S JÛ| 'L Irçl !*)| j I v°| 3 PLLULV] six? 1' l|m| 16 M J 17 v S ït S S J V î i u i J
J V s D L M M JIV S D iMjijiv SBK MJVJHC, J y 5 B|L Î,Pl l J V S Ï L N J V 51 L N Y * O » 11 Fôot6a/1 Rugby,
^s_ —j_- ■ --■ - ■ | j Football Association .
-
—, ^ Ath/ët/sme.
. _BBmBwiPa» r I r i f Lutte.
- • ; gÊLi ! Aviron'
! | - - Sports eomôinês.
- ; IZ~IZZIZ AIÂU-IÂ&L ill'ulmiiiiéiiiitMRAml r;C"F/'(OC~ I- /JATÂT'ON .
. — : ~T~ . - 7ê/in/S~.
r/e Pç 'r 'S SOXe* ^
: ' " j I IBHMIBB ÇYMN<3ST/ÇU&.
— ;— ; rnlnrrh'ii- — Jeux Yachtt'ng.populaire$:.
ZZIIZZZ il 1 — f ~ m ■ m m Pe/ote basque
- : -TT r =- - !—J- - ~Z.ZZZZZr~ Z~ /TrAJpp& r* • POIdS & Ifalte'res.
zzzizz ------- - ::;;zz:zz:zz;J=zzz-----^----z:-:::z: Fète/a!'Réceptions.
LA BOXE INTERNATIONALE
CLÉMENT
Champion d'Europe
et peut-être
Champion du Monde
Il peut défier Gene Tuney, mais celui-ci peut
décliner l'honneur de le rencontrer
QUE DECIDERA ALORS L'I.B.U. ?
Pour la deuxième fois, un Suisse inscrit son
nom au palmarès des Championnats d'Europe. Le
premier fut Badoud, poids mi-moyen; le second est
Clément, poids mi-lourd.
Badoud ne fut jamais discuté : ses qualités, son
record le classant, au temps de sa grande forme,
parmi les pugilistes de classe. Il n'en sera paa la
même de Clément, le vainqueur de Bonnel.
Le Suisse est, en effet, un boxeur de ciasso
moyenne, que rien ne qualifiait pour disputer le
trophée européen de sa catégorie, si ce n'est (j(""
titre de champion de Suisse, que lui avait ab lm
donné, sans combattre, son prédécesseur, le vétf
ran Beachli. Encore beaucoup considèrent-ils c
Clément champion d'Europe ! Les Suisses n'en
reviennent pas... et moi-même j'en suis encore tout
éberlué.
Le résultat du match Bonnel-Clément est pour-
tant indiscutable. Le Français, après s'être assuré
la presque totalité des huit premiers roun-'s du
combat, se blessa à la main au début de la neu-
vième reprise. Alors, la chance qu'il avait de des-
cendre son adversaire pour le compte ou de gagner
largement aux points s'évanouit. Cependant, mal-
gré cet accident, et grâce à sa boxe bien supé-
rieure, le Français aurait gagné aux points en
quinze rounds. La distance en vingt rounds lui
fut fatale. Plus vigoureux, mieux en souffle, Clé-
ment récupéra, au cours des cinq derniers rounds,
le terrain "erdu, et s'adjugea, de peu il est vrai
mais nettement, la décision aux points.
Soulignons que le contrat de cette rencontre na
comportait que quinze rounds, mais que pour res-
pecter les conditions de championnat, Lerda. ac-
cepta, au bord du ring, que le combat se disputât
en vingt reprises. On peut donc dire que Bonrrel
doit, en grande partie, ea défaite à ce changement
apporté en derniere heure aux conditions du match.
Quels sont maintenant les projets de Clément, ?
Le Suisse n'est pas très fixé, et seul un m: t
compétent ou la Fédération Suisse de Boxe déri-
deront de ce qu'il devra faire.
Peut-être verrons-nous, chose plaisante, Cleirsent
défier Gene Tuney pour disputer le titre mondial
des mi-lourds qui est vacant. Ce combat sera vrai,
semblablement imposé par l'I.B.U. et unfc date
fixée pour son organisation. Tout cela, év lem-
ment, sans que Tuney et les Américains prônent
bien au sérieux cette décision. Un comba, Gié-
ment-Tuney serait ridicule, comme, du reste., une
rencontre du Suisse avec Bloomfield.
Reste à savoir si Tuney, ne prenant pas au eé
rieux le défi de Clément, l'I.B.U. sacrera ce, de!,
nier champion du monde!...
Ce serait drôle. —
LES EPREUVES ORIGINALES.
L'épreuve des
3 SPORTS DE "L'AUTO"
se disputera
le 8 juin, à La Varenne
L'épreuve des Trois Sports de l'Auto est
nue classique puisqu'il s'organise des qurntii 'a
d'épreuves similaires en province.
Le principe des Trois Sports est amusa i •
s'agit de courir pédestrement pendant deux >
à pied les deux kilomètres du début et, enfin...
plonger dans l'eau limpide de la Marne pour
atteindre l'arrivée après avoir nagé une tre fa1
de mètres. Chaque épreuve prise séparéme simple, facile, mais, dans l'ensemble, les- «
Sports JI constituant une performance qui r i
valeur le courage et l'esprit de débrouillard e de
ceux qui y participent. Déjà, avant même 1 ji r
ture de la liste des inscriptions, nous avo i
amateur enra.gé ; c'est Joë Bridge, dessinât m '.,8
talent, rameur convaincu, organisateur COJ S», U
cieux, qui réclame chaque jour pour que le n j 1 u,i
soit réservé.
Cette année encore l'épreuve aura lieu d'.cs le
site enchanteur de la Varenne ; le Stade c,.'m,:.
que de l'Est nous assure son concours. Notre col-
laborateur Léon Manaud remplira les foncti 'us dtf
commissaire général.
Le même jour se disputera une épreuve pr'-para.-
toire du Tour de Paris pédestre et des régîtes à
l'aviron.
Il y aura même un déjeuner champêtre eii bier,
d'autres attractions.
Inscriptions : 1 fr. à l'Auto (mandats au nom de
M. Jobart). S'inscrire pour le déjeuner dans l Ile
d'Amour, jusqu'au 7 juin, à l'Auto (12 francs, vin
et café compris).
L'épreuve est réservée aux amateurs licenciés de
l'U.V.F., de la F.F.A. et de la F.F.N.S.
LE TOURNOI OLYMPIQUE DE RUGBY
L'équipe d'Amérique
est arrivée à Paris
Une visite au quartier général
des « rugbymen yankees »
Après avoir été vainement attendue lundi après-
midi, gare du Nord... gare Saint-Lazare. , puis
gare du Nord... l'équipe olympique américaine de
rugby est arrivée à 21 heures, venant de Boulo-
gne Elle descendit à l'hôtel Exelmans. C est -à
que' nous avons trouvé, hier, les 19 « rugbymen
yankees », le complément de l'équipe ne devais,
arriver que demain, sous la direction lie son direc-
teur-manager M. Goodman.
i&'exprimant assez difficilement en un t.nnçais
cependant correct, l'excellent avant Colly Siater,
qui dirige « l'American Olympic team 1, noue
confia ses impressions :
— « Nous sommes enchantés de notre vécue eu
France, oil nous demeurerons jusqu'à la fin :e
mai Nous venons de loin, mais nous nous sommes
préparés sérieusement... Notre entraînement eL,.
Angleterre a servi à mettre notre équipe au-point...
Qui donc à notre place n'émettrait pas la . pré-
tention de gagner?»
Et C611y Slater nous présenta ses camarades :
De Groot, Hyland, De véreux, Cleaveland. Hul-
doom, Clark, Hunter, Austin, Mannili, ; Graff,
Turkington, Dixon, Cunningham, N. Slater, Z-o-
gère, Forish, Patrick et O'Neil. Quels solides gail-
lards! Il n'en était pas un qui pesât moins de 78
legs. Originaires de Californie habitants de Los
Angelès, San Francisco, Berkely, etc., âgés de -4
à 2.8 ans au plus, les « rugbymen yankees » pro-
duiront une excellente impression.
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