Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-01-25
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 janvier 1924 25 janvier 1924
Description : 1924/01/25 (A25,N8441). 1924/01/25 (A25,N8441).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4684739z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
L'Auto
......................
f Rédaction, Administration, Publicité: '
lOi rue da Faubourg-Montmartre
PARIS (9o)
( S" Ugne CENTRAL 27H58
V 19. lign*. CENTRAL 28-12
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TELErriURe S * )IGNE. BERGÈRE 49-14
f 5* ligne......... BERGÈRE 53-82
l 8* ligne.. INTER SPÉCIAL 3-15
Adresse Télégraphique: Vélanto-PaIJI
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGE j
AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
t
ATHLÉTISME .. BOXE - FOOTBALL - NATATION - TENNIS - AVIRON ESCRIME • SPORTS FÉMININS
r Le Numéro : 15 Centimes
250 ANNEE. — N° 8.441. — QUOTIDIEN
Vendredi 25 Janvier 1924
ABONNEMENTS :
six DIoCIIa Va m
SEINE et SEINE-et-OISH 24 3 46 9
DEPARTEMENTS et OOLONIES- 25 e 48 »
BrRANGER (Union postale) 43 e 8S »
[ On s"abonne sans frais dans tous Ut
\ , Bureaux de poste..•
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Le repos épuise le cœur
l'exercice et les sports
le conservent
ta circulation a pour but d'apporter a
i ,, les points de l'organisme le sang
t'riel pur, nourrissant, chargé de l'oxy-
m nécessaire à la vie et de remporter
f qancr veineux vicié par les poisons de
j< uets entre autres l'acide carbonique
'l\u'èe, ec . , Certes, le cœur est l'organe
oentiel de la circulation, mais il n'est
• !ta seul à l'assurer.
• Trois moteurs mobilisent les cinq litres
, SanCT ' qui emplissent l'appareil circula-
tire: la pompe cardiaque, les muscles en
travail qui, par leur contraction, chassent
: ife sang veineux dans le sens commandé
Lr les valvules des veines, et., enfin, le
Limon. L'inspiration pulmonaire produit
dans la poitrine un vide dans lequel. se
crëcipitent, à la fois, l'air de la respira-
, ion, le sang des veines, ce sang impur qui
revient des organes en travail. Le sang
artériel part du cœur dans le sens descen-
cant; il court verticalement de haut en
bas, aidé par la pesanteur, vers les viscè-
as, s de l'abdomen et les membres. Au con-
raire, le retour du sang'veineux au cœur
je fait à contre-sens de. la pesanteur, de
bas en haut. Entre la colonne descendante
4u sang artériel et la colonne montante
fdu sang veineux, est disposé un réseau
prodigieusement fin de capillaires formant
Sun lacis sanguin très serré.
En somme, le. travail principal de la
pompe cardiaque, c'est d'assurer la cir-
culation artérielle d'aller. Quand ses effets
ont déjà presque annihilés au niveau des
capillaires, comment donc se continue la
circulation, de retour? Eh bien, ce sont
les muscles et les poumons qui vont sup-
pléer le cœur à partir du point où son
' action vient de s'éteindre, c'est-à-dire
dans le lac sanguin capillaire. Il y a là
comme un relais de course à pied. Les
muscles vont reprendre le sang ralenti
âans les capillaires qui, comme chacun le
ait, sont distribués dans la masse des
: muscles et des grands viscères. Dans ce
|ac immense, le. sang stagne, comme les
fleuves larges et lents, dans les lagunes
i de leur embouchure. > Ce ralentissement
$u courant sanguin est favorable à ses
■ ^changes avec les organes, les viscères et,
tes muscles eux-mêmes. Les capillaires
ijirtériels leur apportent les matériaux de
leur vie; ils y déversent leurs déchets, ,
leurs poisons, transforment ainsi les peti-
tes veines en véritables égoûts collecteurs,
dont le drainage est essentiel. Quand les
Muscles se contractent au cours de l'exer-
' ice, ils ébranlent de pulsations rythmées
Joute la nappe capillaire veineuse et la
poussent de proche en proche vers le cœur,
'agissant ainsi comme une pompe foulante
accessoire placée au niveau des capillaires.
| En même temps, la respiration s'acti-
vant par l'exercice, les mouvements respi-
ratoires deviennent nombreux et rapides,
ce quinze en moyenne, le nombre des ins-
pirations passe rapidement à trente, cin-
quante, soixante. La véritable pompe
pneumatique à faire le vide qu'est le pou-
nton, produit dans la cavité thoracique et
■ le 'Sang veineux une. dépression qui
^ ^tire le sang veineux jusque-là ralenti.
e poumon, à ce moment, fait office d'un
, ^pirateur placé à l'extrémité terminale et
« plus lente de la circulation.
! Et, si vous avez bien suivi cet exposé,
volontairement simplifié, la conclusion va
«imposer lumineusement à votre esprit.
■rour que la circulation soit aisément et
complètement assurée, sans fatigue pour
* organe principal, qui la dirige, il y a
Mnc trois moyens de propulsion du sang :
est d'abord, au départ, le cœur central,
^ seul que les profanes connaissent, et
Cest, à l'arrivée, le poumon, l'un pous-
sât, l'autre aspirant. Pour les aider, au
point de la, plus grande résistance, se
rouve le relais musculaire, le ^muscle qui,
Par ses contractions vigoureuses, vient
aider les deux autres cœurs avant la re-
montée du sang de retour. Celui-ci est
^enti par deux difficultés: la cessation
9 1 action du cœur principal qui s'est
Presque éteinte au niveau des capillaires,
c pesanteur qui le retient. Mais ses
eux aides en triomphent: le muscle qui
^eprend la poussée à la condtion d'un tra-
; ai1 intense, et le poumon dont la ventila-
J \ IOn' A' s active proportionnellement.
as 1^' circulation du sédentaire est
^sure© seulement par un petit moteur
./^cylindrique, tandis que celle de
ti-lun'l'le de sport l'est par un puissant
r0jS'^yliïidres. Ajoutez à cela que la car-
ob?e du sédentaire est alourdie par son
que celle du mince sportif
est^v a'légée d'autant. Les conditions
Par'1'1'3, circulation sont donc réalisées
Exercice, les plus mauvaises par le
* ren - Dans toutes les maladies du cœur, -
I j3Vv ^ foulante de la pompe cardiaque
| ^ •1,1,u]e. la stagnation veineuse dans les'
|.(>a ires. s'accroît. L'aide du muscle et
| de ] Ventilation est urgente, et c'est alors
, qu ^ dogme médical et culturiste la sup-
î Prim Cceur6.ParÇe * qu'il redoute l'exercice et le
'chp , orcé chez le normal et plus encore
Y ^ lo cardiaque.
l'iiiff fPQeur s'épuise donc et s'use dans
• s'aIrI nactJon , Physique, dans la sédentarité ; il
i Wl°re et se conserve par le travail
6 et l'e^iercice, et a fortiori <;'il
)a, a^ail).li par une lésion. Et c'est
Pour 1U01 î aValS écrit il y a dix ans déjà,
f]an phra-vf°n-*ra^'^6 culture physique, cette
: j',S.1ui a supris les traditionnalistes :
« est utile au cœur sain et
inél"len au cœur malade. » En résu-
; ? la V,6] Plils rand ennemi du cœur, c'est
ar ' ses meilleurs amis,
ïexer • sport qui, d'autre part, se
révè,f,n+e (Jcornrne les plus puissantes médi-
; Caticn opposer aux maladies de la cir-
Çulot' " a
Docteur Francis HECKEL.
LES MATCHES INTERNATIONAUX DE RUGBY
L'équipe de France va-t-elle cueillir
de nouveaux lauriers au pays...du trèfle?
LE XIe FRANCE-IRLANDE SE JOUE DEMAIN A DUBUN
L'équipe de France est partie hier sous le commandement de Crabos.
Quel sera le quinze définitif ? — Depuis la guerre,
trois victoires françaises, une défaite.
RJBEIRE
DAN ION 1
HEUGA.
Ce deuxième match international d'une^ saison
ouverte par une victoire imprévue, mérite d'être en-
visagé avec le plus grand sérieux. Ceux qui s'ima-
gineraient que l'équipe de France va courir, à Du-
blin, un simple « canter », risqueraient de courir
sur de grosses désillusions. Sur deux matches joués
en Irlande depuis la guerre, nous remportâmes un j
LAURENT PAR DO
Lt nouvel arrière de l"t'qllipe de France ,
succès, il y a quatre ans, et nous subîmes une
défaite, il y a deux ans. A qui la belle ?
Il est vrai que, sur territoire français, par deux
fois nous connûmes la victoire depuis 1920. Mais
ceci, ne doit pas nous faire oublier la difficulté de
la tâche qui incombe auxflPôtl'es sur le ground gé-
néralement boueux de Lamiowne Road, situé dans
le seul quartier aristocratique de Dublin, « la ville
de la misère ».
La longueur du voyage, que la grève partielle des
chemins de fer anglais rendra encore plus pénible,
l'état du terrain, l'ambiance, la partialité du pu-
blic le plus chauvin de Grande-Bretagne, constitue-
ront pour l'équipe de France un handicap indé-
niable.
L'Irlande depuis Lloyd
Il y a quatre ans, ce handicap nos représentants
parvinrent à le combler rapidement, grâce à. leur
énergie, à leur allant, à leur volonté de vaincre.
Ce jour-la, nos avants s'accrochèrent avec rage, et,
sous la pluie, dans un véritable bourbier, Struxiano
dégageait la balle de l'enlisement et faisait de
longues passes à Crabos, animateur de la ligne
d'attaque. Et, à grandes enjambées, le lévrier
Jaurréguy, en petites foulées, mais très vite, Raoul
Got couraient éperduement vers la ligne blanche...
Et pourtant le prestigieux II. A. Lloyd, artisan
de nos défaites jusque-la, était sorti de sa retraite,
salué par les acc.la.mations de 1[1 foule irlandaise,
pour commander le quinze vert. Il réussit un
drop-goal, sous les vivats délirants de 25.000 spec-
tateurs, mais ce n'était plus cependant ^ le grand
■ Lloyd d'autrefois. Le prestigieux demi d'ouverture
n'était plus que l'ombre'de lui-même. Et ce match,
le premier gagné par les tricolores à l'étranger, ce
match mcmbllitb'le qui NTTUS valut LES hommages ët
le respect d'une foule qui nous était hostile avant,
sonna le glas de la carrière d'un des meilleurs
joueurs qu'ait produits la Grande-Bretagne. L'étoi-
le de R. A. Lloyd s'éteignit d'un coup.
Si j'ai rappelé cet épisode des luttes France-
Irlande, c'est pour noter le rôle prépondérant que
joua, pendant huit ans, Lloyd, soutenu par une
ligne d'avants très ardente, jouant dans le style
de... nos forwards d'avant-guerre. Mais, dans le
rugby comme dans la vie, tout change, tout se
transforme. L'Irlande a trouvé, comme l'Ecosse,
comme l'Angletererre, quelques bons attaquants
de derrière la mêlée. Parmi eux, les frères Ste-
phenson, adroits, rapides, perçants, bons croche-
teurs, brillent au premier plan. On peut dire sans
exagération que ce sont eux qui nous battirent il
y a deux ans. Et cette fois encore, ils sont là,
ainsi que le demi d'ouverture d'alors et plusieure
de ces avants énergiques, ardents, très en souffle.
___ a„oR»NN<.
Gaston Bénac.
LES SPORTS D'HIVER
Les premières épreuves
du Tournoi Olympique
auront lieu demain
Aujourd'hui : Cérémonie d ouverture
C'est aujourd'hui l'ouverture officielle du tour-
noi olympique des Sports d 'Hiver, à Chamonix. La
journée ne comportera que réception, défilé, pré-
sentation des athlètes, etc...
Les épreuves commenceront demain matin, à
10 h. 30. Le patinage de vitesse opposera les di-
vers, représentants désignés par le tirage au sort,
sur 500 mètres, puis, l'après-midi, à 14 heures,
sur 5.000 mètres.
Le match de curling de la matinée opposera la
Grande-Bretagne à la Suisse. Celui de l'après-midi,
la France à la Suède.
La veillée des armes à Chamonix
(De notre envoyé spécial.)
Chamonix-Mont Blanc, 24 janvier. — Chamonix
prend son animation des grandes journées. 1 resque
tous les concurrents sont arrivés. Ce matin, les
sauteurs norvégiens sont allés s'exercer _au trem-
plin du Mont Blanc, qu'ils ont trouvé parfait.
Thullinhlams, Grottamsbraaten, Okernstomstad,
Haug, Maardalen, ont exécuté des sauts irrépro-
chables de 35 à 38 mètres. Par prudence, a pati-
noire est restée interdite et l'on escompte le froid
pour cette nuit. J
Les fêtes commencent. La fanfare du 36 Batail-
lon Alpin vient d'arriver et a aussitôt donné une
aubade sur la place de la Gare. Demain, ouverture
officielle du Stade, avec défilé dans 1 ordre suivant:
représentants des différentes nations, guides de
l'Union Sportive, école de skis, sapeurs-pompiers,
fanfare municipale, officiels, mutilés, combattants,
vétérans, Syndicat d'Initiative* Syndicat Hôtelier,
Comité des Sports d'Hiver, Club des Sports Alpins,
Hockey Club, Curling, Club de Bobsleigh, Club
de Ski, Joering, Club Alpin Fronçais, lourmg
Club, Football Club, Boule du Mont Blanc, Colo-
nie Italienne, Colonie Suisse.
Demain sont attendus MM. Vidal, comte Clary,
Peycelon.
BOXE
ON PARLE DE SANCTIONS...
Nous croyons savoir que le bureau de la Com-
mission des arbitres de la F.F.B. va se réunir au-
jourd'hui même, au sujet de l'attitude d'une cer-
taine partie du public et de quelques journaux, à
la suite de la décision du match Ledoux-Routis. Il
est même question que le concours des arbitres'
officiels de la F.F.B. soit désormais refusé aux
réunions organisées dans une salle de la rive
G'LA*1 Commission des arbitres irait même jusqu'à
demander qu'aucun officiel de la F.F,B..n'assistât
aux réunions organisées dans cette même salle.
Quand on appelle le 44 a l autobus et
que vous avez le 350, ne vous mettez
pas au premier rang.
BOXE
Le Belge SCHACKELS
va rencontrer
ROBERT SIRVAIN
le 2 février
au Vélodrome d'Hiver
La semaine dernière, au Ring de Lyon, le Belge
Schackels rencontrait Paul Fritsch, _ex-èhampion
olympique et futur adversaire de Sirvain. Après un
match acharné, les juges donnèrent match,nul. Le
« draw » était acquis à Paul Fritsch, mais cette
décision ne fut pWs du goût du public, dont une
partie manifesta en faveur du Beige. ;
Le manager de Paul Fritsch, sans vouloir excu-
ser la performance de son poulain, affirma cepen-
dant que Fritsch s'était cassé la main gauche dès
le premier round.
Mercredi, coup de théâtre, Paul Fritsch se fait
conduire, accompagné des organisateurs, chez le
DR Taubmann, médecin de la F.F.B., qui, après
examen radiograplnque, lui délivra un certificat
lui prescrivant 15 jours de repos avant la reprise
de tout entraînement. Dans ces conditions, les or.
ganisateurs ont immédiatement songé à opposer à
Sirvain le vainqueur de Baudry, qui a fourni deux
superbes performances devant Bretonnel, et qui est
aussi le vainqueur moral de Fritsch.
Mais Schackels est devenu la terreur des poids
légers français, et les organisateurs ont dû faire
appel à la belle sportivité d'Eudeline, manager de
Robert Sirvain, pour le décider à opposer son pou-
lain, qu'il considère comme le seul challenger pos-
Rible de Bretonnel, au redoutable battant belge.
Après quelques discussions avec le manager de
Schackels, 1 accord a pu se faire, et le match a été
signé hier soir, en 15 rounds, à 61 kil. 500.
Le match Sirvain-Schackels est incontestable-
ment le plus beau match de poids légers qu'il soit
possible de mettre sur pied actuellement..
A cheval, à vélo, à pied
St-Maixent-La Rochelle et retour (180 kil.)
en 11 h. 36 m.
Le lieutenant Schmelz, instructeur d'équitation
11 l'Ecole militaire d'infanterie, très populaire
dans le monde des courses et des armes, a tenu
11 ajouter à son palmarès sportif une page origi-
nale.. '
Partant à 4 heures de Saimt-Maixent, il gagna
Niort il cheval. Enfourchant alors une bicyclette,
il se rendit ainsi jusqu'à Bel-Air, aux abords de
La Rochelle, puis acheva d'atteindre cette ville
à pied. Son itinéraire de retour fut exactement
calqué sur celui d'aller et, à 15 h. 3(1, il rejoignait
Saint-Maixent. Il avait ainsi parcouru 180 kil. :
50 à cheval. 122 à bicyclette et S à pied, en
1,1 LI 3G abattant — malgré 3/4 d heure perdus
pour une crevaison — une moyenne horaire de
17 ki1. 350. '
Ce magnifique exploit d'endurance fut contrôlé
par des "officiers du cadre de l'Ecole, que M.
Faure, l'aimable sportsman maixentais, voulut
bien conduire lui-même en auto. ,
AUTOMOBILE
Les primes
actuellement recueillies
pour les Grands Prix de Lyon
atteignent
le total de 7.500 francs
Nous répétons :
A QUI LE TOUR ?
L'idée de René Thomas était bonne. Elle l'était
tellement que chaque jour amène à l'Auto dans ses
divers courriers, des primes de donateurs généreux,
qui estiment que l'effort des concurrents de Lyon
doit être soutenu et récompensé.
La Société des pneumatiques et caoutchoucs
1 Goodyear nous écrit :
« — Nous trouvons l'idée excellente et nous vous-
prions de nous inscrire pour deux primes de 500 lr.
réservées au conducteur et au mécanicien qui effec-
tueront le plus vite lè premier tour du Grand
fux... » ".... s ,1,,' ••
Très bien d'avoir pensé au mécanicien, ce colla-,
borateur patient, acharné et toujours optimiste du
conducteur.
Les cyclecars, hier, n'ont pas été oubliés. C'est
d'abord une prime de 500 francs donnée par M.
Calmette, président du Motocycle Club de France,
sans affectation spéciale, et c'est une autre prime
de 500 fr donnée par M. André Hamon, président
d'honneur du même Motocycle Club de France, au
conducteur de cyclecar (quelle que soit la caté-,
gorie) qui effectuera le tour le plus vite sûr le cir-
cuit de Lyon.
Enfin, M. Calmette, déjà cité, a ajouté une
prime de 500 fr. pour le Grand Prix des Motocy-
clettes, sans affectation définie.
Et, ainsi, nous nous trouvons déjà devant une
très belle liste dont voici la récapitulation :
LA REPARTITION DES PRIMES
GRAND PRIX D'EUROPE DE VITESSE
SANS AFFECTATION SPECIALE
Chevalier R. de Knyff Fr. 600
POUR LES MEILLEURS TOURS \
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant
fait, le premier tour le plus vite Fr. 600
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant
fait le 51 tour le plue vite Fr. 500
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant
fa,it le 19, toux le plus rite Fr. 500
Amortisseurs llartlord, — Au conducteur ayant
fait le lj* tour Je plus vite Fr. 500
Amortisseurs lIartford. f - Au conducteur ayant
fait le 20" tour le plus yite Fir. 500
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant,
laie le 2,51 tour le plua vite Fr. 500
Société GoQdyear. — Au oonductemr ayant fait
le premier tour ïe plus vite Fr, 500
Société Goo,,iyar. — Au mécanicien de la voiture
ayant eff«-tué le premier tour le plus rite Fr. 600
v ",'w* ; Primes diverses '
Amortisseur Dcrihon — Au conducteur ayant
effectué lion ravitaillement dans le minimum de
tempe Fr. 600
Amortisseurs Derihon. — Au mécanicien de la
voiture ayant effectué eon ravitaillement dans le
minimum de temps Fr. 500
GRAND PRIX DES CYCLECARS
SANS AFFECTATION SPECIALE
M. Edouard Calmette *. Fr. 500
POUR LES MEILLEURS TOURS
M. André Hamon. — Au oonduocten-r (toutes caté-
gories) ayant efieotué le tour le plus vite Fr. 500
GRAND PRIX DES MOTOCYCLETTES
POUR LES MEILLEURS TOURS
M. d 6 Rovin. — Au coureur motocycliste (toutes
oatégories) ayant effectué lo tour le plus vite... Fr. 500
SANS AFFECTATION SPECIALE
M. Edouard Calmette Fr. 500
Total Fr. 7.500
Nous voilà donc à 7.500 fr. et ce n'est pas finil
Allô! Allô!
Vous pensez bien que, si je vous parle de Lé.
nine, le dictateur russe, qui vient de mou-
rir, ce n'est pas pour étudier ici l'homme poli-
tique. Un point pourtant sur lequel tout le
monde est d'accord, c'est qu'il travaillait énor-
mement. Un autre point sur lequel tout le
monde est d'accord, c'est qu *'il avait horreur
du théâtre et de la musique. Enfin, un troi-
sième point, que confirment tous ceux qui le
connaissaient, c'est que son unique distraction
était la promenade à bicyclette.
Cela, l'Auto devait bien lè dire.
Dans un café, un tout jeune homme (16 ans
peut-être), attablé devant un quart Vittel,
suit avec intérêt une partie de billard que
jouent quatre de ses camarades.
Un quadragénaire pénètre dans la salle et in-
terpelle le jeune homme :
« — Monte, ta mère t'attend !
« — Mais, papa, j'attends un ami.
c( — Monte 1
« — Bien, papa 1
Le jeune homme stit docilement son
père : ce docile et souple garçon, c'est Belouze,
paraît-il, officiellement désigné pour représen-
ter la France aux Jeux Olympiques en qpalité
de champion de boxe.
Et cela parut charmant.
On a vu que le commandant Fabre vient de
s'adjoindre un collaborateur en la personne
du docteur Màzères, un sympathique et un
ardent — un homme aussi qui ne craint pas
d'innover.
Ne va-t-il pas ouvrir un cabinet « d Hygié-
niste » destiné aux bien portants. Les malades
vont consulter les médecins. Les pas malades
iront demander à ce médecin-là les moyens de
conserver leur bonne santé.
Gentil, le projet — sauf pour les pharma-
.¡ciens.
Pour figurer la progression de « dureté spor-
tive », si l'on peut dire, des divers ballons
en usage dans nos milieux, M. Fernand Guinet
a imaginé cette amusante gamme que publie
l'Education Physique de G. Hébert :
Robert Pitet, qui avait eu l'audace de com-
mander une première conduite intérieure
Weymann, il y a trois ans, qui en avait com-
mandé une seconde il y a dix-huit mois, vient
de passer commande d'une troisième conduite
intérieure pour son nouveau châssis. Il aime,
pour une voiture vite, une carrosserie fermée,
silencieuse, légère et durable, articulée et indé-
pendante du el),tssis.
Le Téléphoniste.
CE SOIR, A 20 HEURES, AU VÉLODROME D'HIVER
Au cours du premier gala de la Boxe Olympique
cinquante espoirs et six Champions de France
vont tenter de se qualifier
pour les Championnats du Monde Amateurs
Trois grandes épreuves de sélection :
Paris contre son Reste, le Critérium des Poids lourds
et la Compétition du Sud.
Vingt combats et trente champions méridionaux.
Depuis de nombreuses
années, - les meilleurs
professeurs français tra-
vaillent à former des eu-
jets en vue des Jeux
Olympiques. Ces hom-
Dies appelés à porter ies
couleurs françaises dans
les' Championnats dû. '
Monde, le grand public
les ignore. Il fallait un
programme aussi vaste
que celui de la Boxe
Olympique pour qu'on
puisse envisager la pos-
sibilité d'offrir à la
foule parisienne un programme uniquement com-
posé de combats de purs.
C'est un vieux préjugé que de croire que des
hommes, qui ne montent pas dans le ring pour ga-
gner dès millions, ne sont pas des hommes de
classe. Un tel raisonnement serait la négation de
l'amateurisme- Dans tous les autres sports, ce sont
les amateurs qui fournissent les plus beaux cham-
pions. Et le mouvement qui va s'ébaucher ce soir
en faveur du Noble Art amateur qui triomphe en
Angleterre, en Belgique, en Italie, en Suède, en ,
Norvège, etc..., nous le devrons en France à Paul
Fritsch qui, Le premier Français, put conquérir
un titre de champion du monde que les profession-
nels m'atteignirent jamais complètement ou qu'ils
ne eurent pa6 conserver.
Comme le rugby, comme le football, comme
l'athlétisme, la boxe amateurs a ses As. Nous
allons vous les présenter ce soir. Vous assisterez
à des rencontres rapides, menées de bout en bout
par des hommes qui sont, avant tout, des escri-
meurs du poing et qui passeront sous les cordes
a-fin de combattre pour leur plaisir et pour le vôtre
pour la grande cause du Sport.
Nous .devrons présenter aux Jeux Olympiques,
■dans les Championnats du Monde, 24 boxeurs
français, soit : 16 compétiteurs (deux par catégo-
rie), plais S remplaçants (un par catégorie de poids).
Ce sera l'honneur de la Boxe Olympique que d'a-
voir recherche ces 24 sujets à travers toute la,
France. Ces hommes, noua les opposerons aux re-
présent jiits des natiohs ' étrangères au cours de
huit galais eemblableé à celui de ca.;soir. Parmi les
inombreux., concurrents de cette soirée d'un genre
si nouveau figurent les plus grands as actuels de
l'amateurisme français, nos plus beaux espoirs
de juillet prochain. Puissent l'un ou plusieurs
d'entre eux devenir bientôt célèbres en emportant
de haute lutte le titre tant envié de meilleur homo
me du monde.
..~ . " PEGUILHAN.
Champion de Bigarre poids tni-lourdt . i
LUTTE
Salvador Chevalier contre Gertsmans
en catch as catch can
pour le titre de Champion d'Europe
Paul Favre, champion de Suisse, contre Vance,
champion de France.
Ce soir, sur le ring de la salle Wagram, un
grand tournoi international de catch et de lutte
libre mettra aux prises les meilleurs spécialistes |
européens de ces sports si complets. ;
Nombreux sont les sportsmen amateurs des
spectacles de lutte. Malheureusement, jusqu ici
ils n'ont pu assister, le plus souvent, qu a des
tournois de gréco-romaine, dont les résultats
étaient obtenus qu'après des matches, certes inté-
ressants, mais quelque peu monotone^. Depuis
quelque temps, le public manifeste sa préférence
pour des rencontres de catch ou de lutte libre,
rencontres qui sont de véritables combats, qui
obligent les adversaires à s'employer à ion d, à
combattre, et nous procurent ainsi le regard as-
sister à du sport magnifique et sincère.
1 Le match Salvador Chevalier-Gertsmans, -qui
se disputera pour le titre européen de catch, vient
à son heure pour donner au sport de la lutté un
essor nouveau et durable. Ajoutons que le vam-
SALVADOR CHEVALIER
queur de ce match rencontrera vraisemblablement
Robert Roth, champion olympique et champion'
du monde de lutte libre, pour le titre mondial. ^
Les deux autres combats franco-suisses épin-
clés au programme présenteront eux aussi un
indiscutable intérêt. Ils opposeront, d ^ une part,
un champion suisse, Paul Favre, au champion de
France Vance et, d'autre part, le réputé spécia-
liste de lutte libre, le Suisse Kahler, au français
Duvinez. Ces deux rencontres nous promettent
deux magnifiques ' démonstrations DE^ lutte
en même temp& que deux combats ae.iarnés-
Ce beau programme sera complété par ilne exhi-
bition en lutte libre entre le champion du monde
Robert Roth et le professeur de l'A,S.P,P" Ber-
4- Vn-k —
BOXE
Les Champions d'Angleterre
Londres, 24 janvier. — Le British Boxing Board
of Control donne comme champions d'Angleterre
les noms suivants :
Mouche : vacant : coq : Johnny Brown; plume :
Joë Fox ; levers : Harry Mason ; mi-moyens : Iiid
Lewis; moyens: Roland - Todd ; mi-lourds: Jack
Bloomfield;" lourds : vacant. — G.
DIMANCHE PROCHAIN, AU VEL' D'HIV.'
Contre Robert Grassin
que vont faire Miquel
Verkeyn et Catudal ?
Les places « sont chères » dans la troisième
épreuve du Critérium d'Hiver derrière
moteurs.
Les 3 "as" du sport derrière tandems:
EGG, AERTS et DERUYTER.
La troisième épreuve du Critérium d'Hiver de
demi-fond — véritable Championnat d'Hiver du
sport derrière moteurs. — va-t-il cotis valoir de
nouvelles surprises ? *
On est en droit de se le dema.nder, huit jours
après la « résurrection » du cha'mpion du monde,
Paul Suter, sur lequel on ne comptait plus guère
pour la compétition en J
cours, et surtout si on.
se rappelle au surplus
quelques précédents as-
sez « troublants » : Mi-
quel se repêchant, en
1920, pour enlever le
titre devant Sérès et Li-
nart ; Ca.tu;dal terminant
second de la première
épreuve, l'an dernier,
derrière Carman qui
allait être % Champion
d'.Hiver, mais devant
Grassin..
Et ce sont là, précisé-
ment, les deux hommes
qui vont être opposés di-
manche à notre jeune et
populaire « Toto », grand
favori de la compétition
en cours ; deux hommes
qui ont prouvé leur belle
OSCAR EGG
forme : Miquel en enle- i ^ •
vaut le matdh franco-belge du 16 décembre ; Catu-,
dal en gagnant les Prix Lartigue et Stéphane,
battant dans cètte dernière épreuve le champion
du monde lui-même!
8all6 préjuger de ce que fera le quatrième
« larron », Charles Verkeyn, dont la forme est
incertaine, on peut déjà augurer d une lutte serrée
entre Grassin, Miquel et Catnda,! ; et il est bien
certain que, le poulain de Léon Didier devra ne
plus se ressentir en aucune façon de sa récente
grippe s'il veut avoir raison de ses deux valeureux
et énergiques adversaires, dans les trois manches
,de ' 15. ^25 et 40 kilomètres que com,portera cette
nouvelle grande épreuve du sport derrière moteurs,
Le Prix du Palais des Sports
C'est le titre de l'épreuve qui va. mettre aux prl-!
ses, sur 25 kilom- derrière tandems, Egg, Aerta
et Deruyter,
L'an dernier, le Prix du Palais des Sports ren.
nissait déjà les trois mêmes gra.nds champions
.de 1:1 spécialité. Et ce fut Egg qui l'emporta, de-
vant Aerts, gagnant d'une manche sur deux, et
Deruyter.
L'occasion est unique, 'pour cette saison, qui
remet les trois « As J) en présence. On se doute
dans ces conditions, des idées de reva.nohe q'.!l peu-
vent1 animer Aerts et Deruyt-er à l'égard Je leur
vainqueur de l'an dernier!...
DERNIERE HEURE
Aerts, malade, ne pourra pas courir
. Au moment de mettre sous presse, un / . {JtI
téléphone de Desmarets nous apprend qu u vient
d'être informé que Aerts, malade à Bruxelles, na
mourrait pas courir. La direction du vn' d xliv
prendra une décision aujourd'hui en ce qui con.
cerne le remplacement du crack beLge.
Ne vous arrêtez pas pour causer sut
Io trottoir. Vous (jetiez la circulaiion.
......................
f Rédaction, Administration, Publicité: '
lOi rue da Faubourg-Montmartre
PARIS (9o)
( S" Ugne CENTRAL 27H58
V 19. lign*. CENTRAL 28-12
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f 5* ligne......... BERGÈRE 53-82
l 8* ligne.. INTER SPÉCIAL 3-15
Adresse Télégraphique: Vélanto-PaIJI
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef:
HENRI DESGRANGE j
AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
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ATHLÉTISME .. BOXE - FOOTBALL - NATATION - TENNIS - AVIRON ESCRIME • SPORTS FÉMININS
r Le Numéro : 15 Centimes
250 ANNEE. — N° 8.441. — QUOTIDIEN
Vendredi 25 Janvier 1924
ABONNEMENTS :
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BrRANGER (Union postale) 43 e 8S »
[ On s"abonne sans frais dans tous Ut
\ , Bureaux de poste..•
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Le repos épuise le cœur
l'exercice et les sports
le conservent
ta circulation a pour but d'apporter a
i ,, les points de l'organisme le sang
t'riel pur, nourrissant, chargé de l'oxy-
m nécessaire à la vie et de remporter
f qancr veineux vicié par les poisons de
j< uets entre autres l'acide carbonique
'l\u'èe, ec . , Certes, le cœur est l'organe
oentiel de la circulation, mais il n'est
• !ta seul à l'assurer.
• Trois moteurs mobilisent les cinq litres
, SanCT ' qui emplissent l'appareil circula-
tire: la pompe cardiaque, les muscles en
travail qui, par leur contraction, chassent
: ife sang veineux dans le sens commandé
Lr les valvules des veines, et., enfin, le
Limon. L'inspiration pulmonaire produit
dans la poitrine un vide dans lequel. se
crëcipitent, à la fois, l'air de la respira-
, ion, le sang des veines, ce sang impur qui
revient des organes en travail. Le sang
artériel part du cœur dans le sens descen-
cant; il court verticalement de haut en
bas, aidé par la pesanteur, vers les viscè-
as, s de l'abdomen et les membres. Au con-
raire, le retour du sang'veineux au cœur
je fait à contre-sens de. la pesanteur, de
bas en haut. Entre la colonne descendante
4u sang artériel et la colonne montante
fdu sang veineux, est disposé un réseau
prodigieusement fin de capillaires formant
Sun lacis sanguin très serré.
En somme, le. travail principal de la
pompe cardiaque, c'est d'assurer la cir-
culation artérielle d'aller. Quand ses effets
ont déjà presque annihilés au niveau des
capillaires, comment donc se continue la
circulation, de retour? Eh bien, ce sont
les muscles et les poumons qui vont sup-
pléer le cœur à partir du point où son
' action vient de s'éteindre, c'est-à-dire
dans le lac sanguin capillaire. Il y a là
comme un relais de course à pied. Les
muscles vont reprendre le sang ralenti
âans les capillaires qui, comme chacun le
ait, sont distribués dans la masse des
: muscles et des grands viscères. Dans ce
|ac immense, le. sang stagne, comme les
fleuves larges et lents, dans les lagunes
i de leur embouchure. > Ce ralentissement
$u courant sanguin est favorable à ses
■ ^changes avec les organes, les viscères et,
tes muscles eux-mêmes. Les capillaires
ijirtériels leur apportent les matériaux de
leur vie; ils y déversent leurs déchets, ,
leurs poisons, transforment ainsi les peti-
tes veines en véritables égoûts collecteurs,
dont le drainage est essentiel. Quand les
Muscles se contractent au cours de l'exer-
' ice, ils ébranlent de pulsations rythmées
Joute la nappe capillaire veineuse et la
poussent de proche en proche vers le cœur,
'agissant ainsi comme une pompe foulante
accessoire placée au niveau des capillaires.
| En même temps, la respiration s'acti-
vant par l'exercice, les mouvements respi-
ratoires deviennent nombreux et rapides,
ce quinze en moyenne, le nombre des ins-
pirations passe rapidement à trente, cin-
quante, soixante. La véritable pompe
pneumatique à faire le vide qu'est le pou-
nton, produit dans la cavité thoracique et
■ le 'Sang veineux une. dépression qui
^ ^tire le sang veineux jusque-là ralenti.
e poumon, à ce moment, fait office d'un
, ^pirateur placé à l'extrémité terminale et
« plus lente de la circulation.
! Et, si vous avez bien suivi cet exposé,
volontairement simplifié, la conclusion va
«imposer lumineusement à votre esprit.
■rour que la circulation soit aisément et
complètement assurée, sans fatigue pour
* organe principal, qui la dirige, il y a
Mnc trois moyens de propulsion du sang :
est d'abord, au départ, le cœur central,
^ seul que les profanes connaissent, et
Cest, à l'arrivée, le poumon, l'un pous-
sât, l'autre aspirant. Pour les aider, au
point de la, plus grande résistance, se
rouve le relais musculaire, le ^muscle qui,
Par ses contractions vigoureuses, vient
aider les deux autres cœurs avant la re-
montée du sang de retour. Celui-ci est
^enti par deux difficultés: la cessation
9 1 action du cœur principal qui s'est
Presque éteinte au niveau des capillaires,
c pesanteur qui le retient. Mais ses
eux aides en triomphent: le muscle qui
^eprend la poussée à la condtion d'un tra-
; ai1 intense, et le poumon dont la ventila-
J \ IOn' A' s active proportionnellement.
as 1^' circulation du sédentaire est
^sure© seulement par un petit moteur
./^cylindrique, tandis que celle de
ti-lun'l'le de sport l'est par un puissant
r0jS'^yliïidres. Ajoutez à cela que la car-
ob?e du sédentaire est alourdie par son
que celle du mince sportif
est^v a'légée d'autant. Les conditions
Par'1'1'3, circulation sont donc réalisées
Exercice, les plus mauvaises par le
* ren - Dans toutes les maladies du cœur, -
I j3Vv ^ foulante de la pompe cardiaque
| ^ •1,1,u]e. la stagnation veineuse dans les'
|.(>a ires. s'accroît. L'aide du muscle et
| de ] Ventilation est urgente, et c'est alors
, qu ^ dogme médical et culturiste la sup-
î Prim Cceur6.ParÇe * qu'il redoute l'exercice et le
'chp , orcé chez le normal et plus encore
Y ^ lo cardiaque.
l'iiiff fPQeur s'épuise donc et s'use dans
• s'aIrI nactJon , Physique, dans la sédentarité ; il
i Wl°re et se conserve par le travail
6 et l'e^iercice, et a fortiori <;'il
)a, a^ail).li par une lésion. Et c'est
Pour 1U01 î aValS écrit il y a dix ans déjà,
f]an phra-vf°n-*ra^'^6 culture physique, cette
: j',S.1ui a supris les traditionnalistes :
« est utile au cœur sain et
inél"len au cœur malade. » En résu-
; ? la V,6] Plils rand ennemi du cœur, c'est
ar ' ses meilleurs amis,
ïexer • sport qui, d'autre part, se
révè,f,n+e (Jcornrne les plus puissantes médi-
; Caticn opposer aux maladies de la cir-
Çulot' " a
Docteur Francis HECKEL.
LES MATCHES INTERNATIONAUX DE RUGBY
L'équipe de France va-t-elle cueillir
de nouveaux lauriers au pays...du trèfle?
LE XIe FRANCE-IRLANDE SE JOUE DEMAIN A DUBUN
L'équipe de France est partie hier sous le commandement de Crabos.
Quel sera le quinze définitif ? — Depuis la guerre,
trois victoires françaises, une défaite.
RJBEIRE
DAN ION 1
HEUGA.
Ce deuxième match international d'une^ saison
ouverte par une victoire imprévue, mérite d'être en-
visagé avec le plus grand sérieux. Ceux qui s'ima-
gineraient que l'équipe de France va courir, à Du-
blin, un simple « canter », risqueraient de courir
sur de grosses désillusions. Sur deux matches joués
en Irlande depuis la guerre, nous remportâmes un j
LAURENT PAR DO
Lt nouvel arrière de l"t'qllipe de France ,
succès, il y a quatre ans, et nous subîmes une
défaite, il y a deux ans. A qui la belle ?
Il est vrai que, sur territoire français, par deux
fois nous connûmes la victoire depuis 1920. Mais
ceci, ne doit pas nous faire oublier la difficulté de
la tâche qui incombe auxflPôtl'es sur le ground gé-
néralement boueux de Lamiowne Road, situé dans
le seul quartier aristocratique de Dublin, « la ville
de la misère ».
La longueur du voyage, que la grève partielle des
chemins de fer anglais rendra encore plus pénible,
l'état du terrain, l'ambiance, la partialité du pu-
blic le plus chauvin de Grande-Bretagne, constitue-
ront pour l'équipe de France un handicap indé-
niable.
L'Irlande depuis Lloyd
Il y a quatre ans, ce handicap nos représentants
parvinrent à le combler rapidement, grâce à. leur
énergie, à leur allant, à leur volonté de vaincre.
Ce jour-la, nos avants s'accrochèrent avec rage, et,
sous la pluie, dans un véritable bourbier, Struxiano
dégageait la balle de l'enlisement et faisait de
longues passes à Crabos, animateur de la ligne
d'attaque. Et, à grandes enjambées, le lévrier
Jaurréguy, en petites foulées, mais très vite, Raoul
Got couraient éperduement vers la ligne blanche...
Et pourtant le prestigieux II. A. Lloyd, artisan
de nos défaites jusque-la, était sorti de sa retraite,
salué par les acc.la.mations de 1[1 foule irlandaise,
pour commander le quinze vert. Il réussit un
drop-goal, sous les vivats délirants de 25.000 spec-
tateurs, mais ce n'était plus cependant ^ le grand
■ Lloyd d'autrefois. Le prestigieux demi d'ouverture
n'était plus que l'ombre'de lui-même. Et ce match,
le premier gagné par les tricolores à l'étranger, ce
match mcmbllitb'le qui NTTUS valut LES hommages ët
le respect d'une foule qui nous était hostile avant,
sonna le glas de la carrière d'un des meilleurs
joueurs qu'ait produits la Grande-Bretagne. L'étoi-
le de R. A. Lloyd s'éteignit d'un coup.
Si j'ai rappelé cet épisode des luttes France-
Irlande, c'est pour noter le rôle prépondérant que
joua, pendant huit ans, Lloyd, soutenu par une
ligne d'avants très ardente, jouant dans le style
de... nos forwards d'avant-guerre. Mais, dans le
rugby comme dans la vie, tout change, tout se
transforme. L'Irlande a trouvé, comme l'Ecosse,
comme l'Angletererre, quelques bons attaquants
de derrière la mêlée. Parmi eux, les frères Ste-
phenson, adroits, rapides, perçants, bons croche-
teurs, brillent au premier plan. On peut dire sans
exagération que ce sont eux qui nous battirent il
y a deux ans. Et cette fois encore, ils sont là,
ainsi que le demi d'ouverture d'alors et plusieure
de ces avants énergiques, ardents, très en souffle.
___ a„oR»NN<.
Gaston Bénac.
LES SPORTS D'HIVER
Les premières épreuves
du Tournoi Olympique
auront lieu demain
Aujourd'hui : Cérémonie d ouverture
C'est aujourd'hui l'ouverture officielle du tour-
noi olympique des Sports d 'Hiver, à Chamonix. La
journée ne comportera que réception, défilé, pré-
sentation des athlètes, etc...
Les épreuves commenceront demain matin, à
10 h. 30. Le patinage de vitesse opposera les di-
vers, représentants désignés par le tirage au sort,
sur 500 mètres, puis, l'après-midi, à 14 heures,
sur 5.000 mètres.
Le match de curling de la matinée opposera la
Grande-Bretagne à la Suisse. Celui de l'après-midi,
la France à la Suède.
La veillée des armes à Chamonix
(De notre envoyé spécial.)
Chamonix-Mont Blanc, 24 janvier. — Chamonix
prend son animation des grandes journées. 1 resque
tous les concurrents sont arrivés. Ce matin, les
sauteurs norvégiens sont allés s'exercer _au trem-
plin du Mont Blanc, qu'ils ont trouvé parfait.
Thullinhlams, Grottamsbraaten, Okernstomstad,
Haug, Maardalen, ont exécuté des sauts irrépro-
chables de 35 à 38 mètres. Par prudence, a pati-
noire est restée interdite et l'on escompte le froid
pour cette nuit. J
Les fêtes commencent. La fanfare du 36 Batail-
lon Alpin vient d'arriver et a aussitôt donné une
aubade sur la place de la Gare. Demain, ouverture
officielle du Stade, avec défilé dans 1 ordre suivant:
représentants des différentes nations, guides de
l'Union Sportive, école de skis, sapeurs-pompiers,
fanfare municipale, officiels, mutilés, combattants,
vétérans, Syndicat d'Initiative* Syndicat Hôtelier,
Comité des Sports d'Hiver, Club des Sports Alpins,
Hockey Club, Curling, Club de Bobsleigh, Club
de Ski, Joering, Club Alpin Fronçais, lourmg
Club, Football Club, Boule du Mont Blanc, Colo-
nie Italienne, Colonie Suisse.
Demain sont attendus MM. Vidal, comte Clary,
Peycelon.
BOXE
ON PARLE DE SANCTIONS...
Nous croyons savoir que le bureau de la Com-
mission des arbitres de la F.F.B. va se réunir au-
jourd'hui même, au sujet de l'attitude d'une cer-
taine partie du public et de quelques journaux, à
la suite de la décision du match Ledoux-Routis. Il
est même question que le concours des arbitres'
officiels de la F.F.B. soit désormais refusé aux
réunions organisées dans une salle de la rive
G'LA*1 Commission des arbitres irait même jusqu'à
demander qu'aucun officiel de la F.F,B..n'assistât
aux réunions organisées dans cette même salle.
Quand on appelle le 44 a l autobus et
que vous avez le 350, ne vous mettez
pas au premier rang.
BOXE
Le Belge SCHACKELS
va rencontrer
ROBERT SIRVAIN
le 2 février
au Vélodrome d'Hiver
La semaine dernière, au Ring de Lyon, le Belge
Schackels rencontrait Paul Fritsch, _ex-èhampion
olympique et futur adversaire de Sirvain. Après un
match acharné, les juges donnèrent match,nul. Le
« draw » était acquis à Paul Fritsch, mais cette
décision ne fut pWs du goût du public, dont une
partie manifesta en faveur du Beige. ;
Le manager de Paul Fritsch, sans vouloir excu-
ser la performance de son poulain, affirma cepen-
dant que Fritsch s'était cassé la main gauche dès
le premier round.
Mercredi, coup de théâtre, Paul Fritsch se fait
conduire, accompagné des organisateurs, chez le
DR Taubmann, médecin de la F.F.B., qui, après
examen radiograplnque, lui délivra un certificat
lui prescrivant 15 jours de repos avant la reprise
de tout entraînement. Dans ces conditions, les or.
ganisateurs ont immédiatement songé à opposer à
Sirvain le vainqueur de Baudry, qui a fourni deux
superbes performances devant Bretonnel, et qui est
aussi le vainqueur moral de Fritsch.
Mais Schackels est devenu la terreur des poids
légers français, et les organisateurs ont dû faire
appel à la belle sportivité d'Eudeline, manager de
Robert Sirvain, pour le décider à opposer son pou-
lain, qu'il considère comme le seul challenger pos-
Rible de Bretonnel, au redoutable battant belge.
Après quelques discussions avec le manager de
Schackels, 1 accord a pu se faire, et le match a été
signé hier soir, en 15 rounds, à 61 kil. 500.
Le match Sirvain-Schackels est incontestable-
ment le plus beau match de poids légers qu'il soit
possible de mettre sur pied actuellement..
A cheval, à vélo, à pied
St-Maixent-La Rochelle et retour (180 kil.)
en 11 h. 36 m.
Le lieutenant Schmelz, instructeur d'équitation
11 l'Ecole militaire d'infanterie, très populaire
dans le monde des courses et des armes, a tenu
11 ajouter à son palmarès sportif une page origi-
nale.. '
Partant à 4 heures de Saimt-Maixent, il gagna
Niort il cheval. Enfourchant alors une bicyclette,
il se rendit ainsi jusqu'à Bel-Air, aux abords de
La Rochelle, puis acheva d'atteindre cette ville
à pied. Son itinéraire de retour fut exactement
calqué sur celui d'aller et, à 15 h. 3(1, il rejoignait
Saint-Maixent. Il avait ainsi parcouru 180 kil. :
50 à cheval. 122 à bicyclette et S à pied, en
1,1 LI 3G abattant — malgré 3/4 d heure perdus
pour une crevaison — une moyenne horaire de
17 ki1. 350. '
Ce magnifique exploit d'endurance fut contrôlé
par des "officiers du cadre de l'Ecole, que M.
Faure, l'aimable sportsman maixentais, voulut
bien conduire lui-même en auto. ,
AUTOMOBILE
Les primes
actuellement recueillies
pour les Grands Prix de Lyon
atteignent
le total de 7.500 francs
Nous répétons :
A QUI LE TOUR ?
L'idée de René Thomas était bonne. Elle l'était
tellement que chaque jour amène à l'Auto dans ses
divers courriers, des primes de donateurs généreux,
qui estiment que l'effort des concurrents de Lyon
doit être soutenu et récompensé.
La Société des pneumatiques et caoutchoucs
1 Goodyear nous écrit :
« — Nous trouvons l'idée excellente et nous vous-
prions de nous inscrire pour deux primes de 500 lr.
réservées au conducteur et au mécanicien qui effec-
tueront le plus vite lè premier tour du Grand
fux... » ".... s ,1,,' ••
Très bien d'avoir pensé au mécanicien, ce colla-,
borateur patient, acharné et toujours optimiste du
conducteur.
Les cyclecars, hier, n'ont pas été oubliés. C'est
d'abord une prime de 500 francs donnée par M.
Calmette, président du Motocycle Club de France,
sans affectation spéciale, et c'est une autre prime
de 500 fr donnée par M. André Hamon, président
d'honneur du même Motocycle Club de France, au
conducteur de cyclecar (quelle que soit la caté-,
gorie) qui effectuera le tour le plus vite sûr le cir-
cuit de Lyon.
Enfin, M. Calmette, déjà cité, a ajouté une
prime de 500 fr. pour le Grand Prix des Motocy-
clettes, sans affectation définie.
Et, ainsi, nous nous trouvons déjà devant une
très belle liste dont voici la récapitulation :
LA REPARTITION DES PRIMES
GRAND PRIX D'EUROPE DE VITESSE
SANS AFFECTATION SPECIALE
Chevalier R. de Knyff Fr. 600
POUR LES MEILLEURS TOURS \
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant
fait, le premier tour le plus vite Fr. 600
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant
fait le 51 tour le plue vite Fr. 500
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant
fa,it le 19, toux le plus rite Fr. 500
Amortisseurs llartlord, — Au conducteur ayant
fait le lj* tour Je plus vite Fr. 500
Amortisseurs lIartford. f - Au conducteur ayant
fait le 20" tour le plus yite Fir. 500
Amortisseurs Hartford. — Au conducteur ayant,
laie le 2,51 tour le plua vite Fr. 500
Société GoQdyear. — Au oonductemr ayant fait
le premier tour ïe plus vite Fr, 500
Société Goo,,iyar. — Au mécanicien de la voiture
ayant eff«-tué le premier tour le plus rite Fr. 600
v ",'w* ; Primes diverses '
Amortisseur Dcrihon — Au conducteur ayant
effectué lion ravitaillement dans le minimum de
tempe Fr. 600
Amortisseurs Derihon. — Au mécanicien de la
voiture ayant effectué eon ravitaillement dans le
minimum de temps Fr. 500
GRAND PRIX DES CYCLECARS
SANS AFFECTATION SPECIALE
M. Edouard Calmette *. Fr. 500
POUR LES MEILLEURS TOURS
M. André Hamon. — Au oonduocten-r (toutes caté-
gories) ayant efieotué le tour le plus vite Fr. 500
GRAND PRIX DES MOTOCYCLETTES
POUR LES MEILLEURS TOURS
M. d 6 Rovin. — Au coureur motocycliste (toutes
oatégories) ayant effectué lo tour le plus vite... Fr. 500
SANS AFFECTATION SPECIALE
M. Edouard Calmette Fr. 500
Total Fr. 7.500
Nous voilà donc à 7.500 fr. et ce n'est pas finil
Allô! Allô!
Vous pensez bien que, si je vous parle de Lé.
nine, le dictateur russe, qui vient de mou-
rir, ce n'est pas pour étudier ici l'homme poli-
tique. Un point pourtant sur lequel tout le
monde est d'accord, c'est qu'il travaillait énor-
mement. Un autre point sur lequel tout le
monde est d'accord, c'est qu *'il avait horreur
du théâtre et de la musique. Enfin, un troi-
sième point, que confirment tous ceux qui le
connaissaient, c'est que son unique distraction
était la promenade à bicyclette.
Cela, l'Auto devait bien lè dire.
Dans un café, un tout jeune homme (16 ans
peut-être), attablé devant un quart Vittel,
suit avec intérêt une partie de billard que
jouent quatre de ses camarades.
Un quadragénaire pénètre dans la salle et in-
terpelle le jeune homme :
« — Monte, ta mère t'attend !
« — Mais, papa, j'attends un ami.
c( — Monte 1
« — Bien, papa 1
Le jeune homme stit docilement son
père : ce docile et souple garçon, c'est Belouze,
paraît-il, officiellement désigné pour représen-
ter la France aux Jeux Olympiques en qpalité
de champion de boxe.
Et cela parut charmant.
On a vu que le commandant Fabre vient de
s'adjoindre un collaborateur en la personne
du docteur Màzères, un sympathique et un
ardent — un homme aussi qui ne craint pas
d'innover.
Ne va-t-il pas ouvrir un cabinet « d Hygié-
niste » destiné aux bien portants. Les malades
vont consulter les médecins. Les pas malades
iront demander à ce médecin-là les moyens de
conserver leur bonne santé.
Gentil, le projet — sauf pour les pharma-
.¡ciens.
Pour figurer la progression de « dureté spor-
tive », si l'on peut dire, des divers ballons
en usage dans nos milieux, M. Fernand Guinet
a imaginé cette amusante gamme que publie
l'Education Physique de G. Hébert :
Robert Pitet, qui avait eu l'audace de com-
mander une première conduite intérieure
Weymann, il y a trois ans, qui en avait com-
mandé une seconde il y a dix-huit mois, vient
de passer commande d'une troisième conduite
intérieure pour son nouveau châssis. Il aime,
pour une voiture vite, une carrosserie fermée,
silencieuse, légère et durable, articulée et indé-
pendante du el),tssis.
Le Téléphoniste.
CE SOIR, A 20 HEURES, AU VÉLODROME D'HIVER
Au cours du premier gala de la Boxe Olympique
cinquante espoirs et six Champions de France
vont tenter de se qualifier
pour les Championnats du Monde Amateurs
Trois grandes épreuves de sélection :
Paris contre son Reste, le Critérium des Poids lourds
et la Compétition du Sud.
Vingt combats et trente champions méridionaux.
Depuis de nombreuses
années, - les meilleurs
professeurs français tra-
vaillent à former des eu-
jets en vue des Jeux
Olympiques. Ces hom-
Dies appelés à porter ies
couleurs françaises dans
les' Championnats dû. '
Monde, le grand public
les ignore. Il fallait un
programme aussi vaste
que celui de la Boxe
Olympique pour qu'on
puisse envisager la pos-
sibilité d'offrir à la
foule parisienne un programme uniquement com-
posé de combats de purs.
C'est un vieux préjugé que de croire que des
hommes, qui ne montent pas dans le ring pour ga-
gner dès millions, ne sont pas des hommes de
classe. Un tel raisonnement serait la négation de
l'amateurisme- Dans tous les autres sports, ce sont
les amateurs qui fournissent les plus beaux cham-
pions. Et le mouvement qui va s'ébaucher ce soir
en faveur du Noble Art amateur qui triomphe en
Angleterre, en Belgique, en Italie, en Suède, en ,
Norvège, etc..., nous le devrons en France à Paul
Fritsch qui, Le premier Français, put conquérir
un titre de champion du monde que les profession-
nels m'atteignirent jamais complètement ou qu'ils
ne eurent pa6 conserver.
Comme le rugby, comme le football, comme
l'athlétisme, la boxe amateurs a ses As. Nous
allons vous les présenter ce soir. Vous assisterez
à des rencontres rapides, menées de bout en bout
par des hommes qui sont, avant tout, des escri-
meurs du poing et qui passeront sous les cordes
a-fin de combattre pour leur plaisir et pour le vôtre
pour la grande cause du Sport.
Nous .devrons présenter aux Jeux Olympiques,
■dans les Championnats du Monde, 24 boxeurs
français, soit : 16 compétiteurs (deux par catégo-
rie), plais S remplaçants (un par catégorie de poids).
Ce sera l'honneur de la Boxe Olympique que d'a-
voir recherche ces 24 sujets à travers toute la,
France. Ces hommes, noua les opposerons aux re-
présent jiits des natiohs ' étrangères au cours de
huit galais eemblableé à celui de ca.;soir. Parmi les
inombreux., concurrents de cette soirée d'un genre
si nouveau figurent les plus grands as actuels de
l'amateurisme français, nos plus beaux espoirs
de juillet prochain. Puissent l'un ou plusieurs
d'entre eux devenir bientôt célèbres en emportant
de haute lutte le titre tant envié de meilleur homo
me du monde.
..~ . " PEGUILHAN.
Champion de Bigarre poids tni-lourdt . i
LUTTE
Salvador Chevalier contre Gertsmans
en catch as catch can
pour le titre de Champion d'Europe
Paul Favre, champion de Suisse, contre Vance,
champion de France.
Ce soir, sur le ring de la salle Wagram, un
grand tournoi international de catch et de lutte
libre mettra aux prises les meilleurs spécialistes |
européens de ces sports si complets. ;
Nombreux sont les sportsmen amateurs des
spectacles de lutte. Malheureusement, jusqu ici
ils n'ont pu assister, le plus souvent, qu a des
tournois de gréco-romaine, dont les résultats
étaient obtenus qu'après des matches, certes inté-
ressants, mais quelque peu monotone^. Depuis
quelque temps, le public manifeste sa préférence
pour des rencontres de catch ou de lutte libre,
rencontres qui sont de véritables combats, qui
obligent les adversaires à s'employer à ion d, à
combattre, et nous procurent ainsi le regard as-
sister à du sport magnifique et sincère.
1 Le match Salvador Chevalier-Gertsmans, -qui
se disputera pour le titre européen de catch, vient
à son heure pour donner au sport de la lutté un
essor nouveau et durable. Ajoutons que le vam-
SALVADOR CHEVALIER
queur de ce match rencontrera vraisemblablement
Robert Roth, champion olympique et champion'
du monde de lutte libre, pour le titre mondial. ^
Les deux autres combats franco-suisses épin-
clés au programme présenteront eux aussi un
indiscutable intérêt. Ils opposeront, d ^ une part,
un champion suisse, Paul Favre, au champion de
France Vance et, d'autre part, le réputé spécia-
liste de lutte libre, le Suisse Kahler, au français
Duvinez. Ces deux rencontres nous promettent
deux magnifiques ' démonstrations DE^ lutte
en même temp& que deux combats ae.iarnés-
Ce beau programme sera complété par ilne exhi-
bition en lutte libre entre le champion du monde
Robert Roth et le professeur de l'A,S.P,P" Ber-
4- Vn-k —
BOXE
Les Champions d'Angleterre
Londres, 24 janvier. — Le British Boxing Board
of Control donne comme champions d'Angleterre
les noms suivants :
Mouche : vacant : coq : Johnny Brown; plume :
Joë Fox ; levers : Harry Mason ; mi-moyens : Iiid
Lewis; moyens: Roland - Todd ; mi-lourds: Jack
Bloomfield;" lourds : vacant. — G.
DIMANCHE PROCHAIN, AU VEL' D'HIV.'
Contre Robert Grassin
que vont faire Miquel
Verkeyn et Catudal ?
Les places « sont chères » dans la troisième
épreuve du Critérium d'Hiver derrière
moteurs.
Les 3 "as" du sport derrière tandems:
EGG, AERTS et DERUYTER.
La troisième épreuve du Critérium d'Hiver de
demi-fond — véritable Championnat d'Hiver du
sport derrière moteurs. — va-t-il cotis valoir de
nouvelles surprises ? *
On est en droit de se le dema.nder, huit jours
après la « résurrection » du cha'mpion du monde,
Paul Suter, sur lequel on ne comptait plus guère
pour la compétition en J
cours, et surtout si on.
se rappelle au surplus
quelques précédents as-
sez « troublants » : Mi-
quel se repêchant, en
1920, pour enlever le
titre devant Sérès et Li-
nart ; Ca.tu;dal terminant
second de la première
épreuve, l'an dernier,
derrière Carman qui
allait être % Champion
d'.Hiver, mais devant
Grassin..
Et ce sont là, précisé-
ment, les deux hommes
qui vont être opposés di-
manche à notre jeune et
populaire « Toto », grand
favori de la compétition
en cours ; deux hommes
qui ont prouvé leur belle
OSCAR EGG
forme : Miquel en enle- i ^ •
vaut le matdh franco-belge du 16 décembre ; Catu-,
dal en gagnant les Prix Lartigue et Stéphane,
battant dans cètte dernière épreuve le champion
du monde lui-même!
8all6 préjuger de ce que fera le quatrième
« larron », Charles Verkeyn, dont la forme est
incertaine, on peut déjà augurer d une lutte serrée
entre Grassin, Miquel et Catnda,! ; et il est bien
certain que, le poulain de Léon Didier devra ne
plus se ressentir en aucune façon de sa récente
grippe s'il veut avoir raison de ses deux valeureux
et énergiques adversaires, dans les trois manches
,de ' 15. ^25 et 40 kilomètres que com,portera cette
nouvelle grande épreuve du sport derrière moteurs,
Le Prix du Palais des Sports
C'est le titre de l'épreuve qui va. mettre aux prl-!
ses, sur 25 kilom- derrière tandems, Egg, Aerta
et Deruyter,
L'an dernier, le Prix du Palais des Sports ren.
nissait déjà les trois mêmes gra.nds champions
.de 1:1 spécialité. Et ce fut Egg qui l'emporta, de-
vant Aerts, gagnant d'une manche sur deux, et
Deruyter.
L'occasion est unique, 'pour cette saison, qui
remet les trois « As J) en présence. On se doute
dans ces conditions, des idées de reva.nohe q'.!l peu-
vent1 animer Aerts et Deruyt-er à l'égard Je leur
vainqueur de l'an dernier!...
DERNIERE HEURE
Aerts, malade, ne pourra pas courir
. Au moment de mettre sous presse, un / . {JtI
téléphone de Desmarets nous apprend qu u vient
d'être informé que Aerts, malade à Bruxelles, na
mourrait pas courir. La direction du vn' d xliv
prendra une décision aujourd'hui en ce qui con.
cerne le remplacement du crack beLge.
Ne vous arrêtez pas pour causer sut
Io trottoir. Vous (jetiez la circulaiion.
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