Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-03-01
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1926 01 mars 1926
Description : 1926/03/01 (A27,N9207). 1926/03/01 (A27,N9207).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4684544k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
L'Auto
r Rédaction, Administration, Publicité ": *
10, rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9e)
SI" ligue CENTRAL 27-68
2' ligne. CENTRAL 28-12
3* ligne..CENTRAL 28-56
4* ligne BERGÈRE 49-14
5" ligne BERGÈRE 53-82
6' ligne.... INTER SPÉCIAL 3-15
Adressé Télégraphique: Vélautc-Parls
DEUX FILS SPÉCIAUX
Directeur-Rédacteur en chai '!
* HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE - FOOTBALL - 'NATATtON • TENNIS - AVIRON - ESCRIME • SPORTS FÉMININS
' T '***.
Le numéro : 20 centimes :
27® ANNEE — N° 9.207 — QUOTIDIEN
Lundi l8r Mars 1926
ABONNEMENTS
^ i mol» i moi» in',
Seine et Sema et.Oiae....... 17 fr. 33 fr. 63 fr.
Départements et Colonie®. 18 fr. 34 fr, 65 fr.
Ptrannu, Union postale... 25 fr. 50 fr. 100 fr.
étranger Autres puys.... 35 fr.. 70 fr. no fr.
On a*abonne sans frais dans tout lté
Bureaux de poste.
QUESTION BRULANTE
18 joueurs de football
sur 19
préfèrent récupérer
leur manque à gagner...
... Dussent-ils ne pas participer aux Jeux
Olympiques de 1928 à Amsterdam
Le problème a été exposé dans ces colonnes
•voilà quelques semaines ; il est très simple et
consiste en ceci :
Le joueur de football français qui, d ici à 192-8,
ee sera, fait rembourser son manque à gagner sous
quelque forme que ce soit, ne pourra pas être sé-
lectionné pour participer aux Jeux Olympiques
de J 928... „Q
Le joueur de football français qui, d ici 1928,
ne se sera nas faît rembourser son manque à ga-
gner, pourra être sélectionné pour participer aux
Jeux Olympiques de 1928, qui auront lieu a Ams-
terdam...
Une enquête intéressante à _ faire consistait à
demander, non pas à tous les joueurs de football,
mais à quelques-uns pris an hasard, s ils préfé.
raient récupérer leur manque à gagner et ne pas
participer &ux Jeux Olympiques, ou ne pas récu-
pérer leur manque à gagner et étre_^ ainsi suscep-
tibles de participer aux Jeux de 1928:
Notez que, parmi tous les joueurs interroges-par
nos collaborateurs, il en est beaucoup qui n ont
aucune chance d'être sélectionnés... Nous sommes,
en effet, en 19-26, et les Jeux n'ont lieu que dans
deux ans et trois mois. L'enquête conserve néan-
moins 6a valeur, puisqu'elle nous indique ce que
pensent nos joueurs actuels de 1:1 question posée
par le Comité National Olympique.
Voici les réponses reçues :
Bloguel (Union Sportive Boulonnais^) : Préfère récupérer
le manque à gagner.
Maeght (Union Sportive Boulonnasse) : Préfère récupérer
;e manque à gagner.
Salez (Union Sportive Boulonnaise) : Préfère récupérer
le manque à gagner.
Georges Guillain (Union Sportive Boulonnaiss) : Préfère
récupérer ,1e manque à gagner.
Lucien Guillain (Union Sportive Boulonnais*) : Préfère
récupérer le manque à gagner. 1
Jiicolus (Red Star): N'a jamais Umdhé le manque à gagner,
sa situation lui j:.ermett(tnt, îe cas échéant, d'être absent
de son emploi sans rien réclamer à la Fédération, mais
il admet très bien que ses camarades préfèrent toucher
àe,, r manque à gagner, leurs moyens ne leur prmettan c
pas de perdre du temps.
Baron (Olympique) : Préfère toucher Je manque à gagner,
car il est obligé de travailler pour vivre.
Chantrel (Red Star) : Tout jeune encore; est interloqué par
notre question: cc Je ne sais pas... j'aimerai!> bien jouer
les Jeux Olympiques. », . - -
Stuttler (Olympique): Préfère toucher le manque à ga-
gner.
Falco7t (ROO Star) : Préfère toucher- le manque à gagner.
Dupoix (Olympique) : Ne comprend pas pourquoi on vent
interdiTe do toucher le manque à gagner, puisque dan*
tous les autres sports on e'arrange pour que les athlètes
représentant la FIance à l'étranger ne oient pas lésée
dans leurs intérêts.
,Vtzllet (Amiens A.C.) : Joue pour son plaisir; la. question
ne !'intére&-,e pas pour lui, mais dl se solidarise avec ceux
de ses camarades qui désirent toucher le manque à
gagner..
(lappronier .(Amiens A.C.) : Il aui est impossible de se lié-
placer plusiepM jours sans qu'ou lui rembourse son man.
que à gagnêr.
tThé.die 'Amiens A.C.): Tient un débit de vins; quand !1
se déplace, ee fait ,remplacer et paie son remplaçan't; il
troiïrë- naturel:de'récupérer -syi manque- à gag.er;
fiéaiimoîrie, si l'ensemble des joueurs acceptaient de faire
abandon du manque à gagner, il agirait com-me la ma-
jorité.
"Broun (Amiens A.C.) : 11 pense que le football n'est pas
un sport de riches; néanmoins, s'il était sélectionné, il
lierait certain de trouver auprès de son patron l'appu;
nécessaire POUT pouvoir distraire une partie de son temps
sans que cela, lui cause un préjudice.
Sarg-uta (Club Français): Laisse très volontiers sa place
aux joueurs qui ont les moyens de perdre une ou plu-
sieurs journées de travail pour jouer au football.
Du four (Olub ■ Français) : A des charges de famille et n'a
lies les moyens de perdre des journées de travail pour
son -plai'sir.
Bentubérll (Club Français): S'est toujours mis volontiers
à la disposition des Ligues et Fédération pour jouer
quand il a été séJectionné, mais à la condition de îe
pas se déj}l(tcer. Son emploi ne le lui permet du reste
pas, à plus forte maison s'il lui fallait perdre le fruit
de ses journées de travail.
Joubert (Club Français): Trouve la vie trop chère pour
sacrifier ses appointements au Iootba-11.
Iluvier: Selon lui, ne pas rembourser le manque à gagner,
c'est ne permettre qti'aux joueurs fortunés de représen.
ter la France à l'étranger; dans ces conditioiis, l'équipe
étant formée au petit bonheut, mieux vaut ne pas se
dépl,a,y--r; plutôt que de ternir la réputation du football
français.
Ainsi, sur 19 joueurs interrogés :
1S sont partisans du remboursement du manque
& gagner, dût-il leur en coûter la non-sélection
pour les Jeux Olympiques ;
t 1 seul préfère les Jeux au manque à gagner ;
2 autres sont dans une situation de fortune qui
leur permet de s'en moquer,' mais' ils admettent
le, désir de leurs camarades ;
1 voudrait bien toucher le manque à gagner,
niais s'en abstiendrait si la majorité de ses cama-
rades en faisant autant ;
t autre, enfin, n'a que des idées floues sur li
question que nous lui posâmes.
Avec un tel référendum, la Fédération de Foot-
ball va se trouver ennuyée lorsqu'il lui écherra de
formeç le team national pour Jes Jeux de 1928 : ce
qui précède doit lui prouver que, neuf sur dix de
nos joueurs, préfèrent récupérer leur manque à ga-
gner et se moquent pas mal de la, décision de prin-
cipe du •Comifté International Olympique.
AU VELODROME D'HIVER
DEGRAEVE - VERSCHUEREN
enlèvent brillamment
LE PRIX GOULLET-FOGLER
Mais Rielens-Thollembeck peuvent également
prétendre aux honneurs. — Duclair, vain-
queur en demi-fond.
L'américaine de 100 kilomètres que faisait dis-
puter hier le Vél' d'Hiv' parisien, n'avait pas
'attiré la. grande foule habituelle des réunions cyclis-
tes dominicales. Pour la première fois les direc-
teurs de la piste hivernale essayaient une formule
d'américaine en deux manches, qui n'a pas donné
ce qu'on pouvait en attendre.
Le public n'a. pas admis sans protestation la
publication du résultat final ; cela prouve assez
qu'il ne dissèque pas volontiers les règlements des
courses qu'on lui présente ; il est vrai 'qbe ces
règlements sont parfois assez longs, mais c'est
pont obtenir de meilleures courses que les promo-
1eurs les établissent. On ne saurait donc leur faire
grief de se tromper quelquefois.
En l'occurrence, le règlement a assuré la vic-
toire de Degraeve-Verschueren qui, finissant pre-
miers de la première manche et deuxièmes de la
seconde, totalisent trois points ; la foule était plu-
tôt portée à applaudir un triomphe de Rielens-
-Tollembeek lesquels comptaient également une
place de seconds et une de premiers mais avaient
pris un tour à tout le lot au cours de la deuxième
manche. Malheureusement pour cette équipe, le
règlement prévoyait qu'en cas d'égalité de places
les points obtenus dans l'épreuve désigneraient
le vainqueur ; il n'était pas question de distance
&u. classement général.
Moralement, il semble cependant juste d'attri-
buer la victoire à Degraeve-Versohneren, qui fu-
ient formidables dans les chasses et les sprints ;
eux aussi prirent un tour qui ne leur fut refusé
qwe pour mauvaises reprises, et sans eux Rielens-
Tollembeek n'auraient peut-être pas réussi l'ex-
ploit. Degraeve surtout fut très brillant.
À Il est juste de signaler les beaux exploits de
Choury-Cugnot, Beyi-L. Louet et Marcot-Baron,
les magnifiques envolées de Rielens et la bonne
tenue de Rouyer, Roudy et Lecornu.
Duclair a enlevé derrière motos le Prix Stéphane
devant Henry Fossier. Catudal et Bonhours fils.
L'américaine des amateurs qu'enleva l'équipe
Icaux-Siaugues fut très intéressante.
• • «>
. Le match de rugby Stade Français contre Arlequins Perpignanais
hier, au Parc des Princes - - 1 ~ 1
LES EPREUVES DUBONNET
Dimanche prochain, 200 jeunes femmes
disputeront
LE VIe CROSS FÉMININ
DE "L'AUTO"
A 15 h. 30, dans le Bas-Parc de Saint-Cloud
Demain, clôture des inscriptions
I1e VIe Cross Féminin de-l'^ufo est à l'ordre du
jour, c'est dimanche prochain, en effet, que pour la
sixiènje fois. plus de 200 jeunes-femmes n 'hésite-
ront pas à s'aligner dans notre classique épreuve,
Mme THUAULT - 1
en présence d'une foule immense, dans un but loua-
ble de vulgarisation sportive.
A la veille de notre grande manifestation il est
intéressant de rappeler Je palmarès de cette course
devenue si populaire. Le voici :
10':21 — 1. Mlle Dupont ; par équipes : 1. La Clodo.
1922 — 1. Mlle Neveu; par équipes; 1. 1. Aca-
démia.
1923 — 1. Mlle Neveu ; par équipes : 1. La Clodo.
19i% - 1. Mlle Neveu ; par équipes : La Clodo.
1925 — 1. Mlle Neveu ; par équipes : 1. Nova
\ Fémina.
Mlle Neveu a donc triomphé quatre fois tandis
que la Clodo remportait trois fois le Challenge
DubonTIet.
Demain, clôture des inscriptions
Notre épreuve est réservée aux membres de la
F.F.S.F. et aux licenciées de cette fédération.
Inscriptions, 2';\, rue de la Sourdière ; clôture
demain. Les clubs sont priés d'établir une-feuille
distincte d'inscriptions par catégorie, afin d éviter
toute confusion.. 1 ~ 1 .
LAWN-TENNIS
En triomphant hier à Monte-Carlo
Miss Wills a remporté
son 4e tournoi sur la Riviera
Elle a battu facilement en finale
Mlle de Alvarez
MONTE-CARLO, -28 février (de notre envoyé spécial). —
Les finales du tournoi de tennis de Monte-Carlo se sont
disputées aujourd'hui par un temps froid et maussade.
Miss Wills a gagné son 4e tournoi sur la Riviera; elle
triompha facilement de Mlle de Alvarez par 6-2, 6-3.
Dans le simple messieurs, le Hongrois Kehrling domina
nettement son adversaire, l'Anglais Kingsley, en trois
manches
Le double messieurs revint à Morpurgo-Kehrling, qui mi-
rent cependant cinq sets pour l'emporter sur Alle/-Timmer.
Mlle Lenglen, en meilleur état de santé, gagna, en corn-I
pagnie de Mlle Vlasto, la Coupe Beaumont, 6-3, 8-6, devant
l'équipe anglaise Mrs Satte-rthwaite-Bemiet, qui résista long-
temps avant d'être battue.
Par contre, dans le double de dames, ce furent Miss
Wills-Dontostlavos qui l'emportèrent, 6-3, 8-6, sur Mlles de
Alv:Lrez-Vlasto, après un beau match. >-
On peUl" maintenant considérer la période des grands
matches de la Riviera comme terminée. Après le tournoi
de Menton, Miss Wi-lls ira en Italie où eHe a été invitée
à jouer à Gênes, Milan et Rome. De son côté, Mlle Len.
glen va aller se reposer avec lady Waverbree, d,u côté des
lacs it-wl-iens. - - NI '
Les finales de la Coupe Butler et du double mixte se
disputeront demain.
Mlle Loo,glen ne jouera pas à menton.
Voici les résultats des finales :
Simple. — Kehrii'ng b. Kingsley, 6-1, 6-1, 6-3.
Dames. — Miss Wills b. Mlle Alvarez, 6-2, 6-3.
Coupe Beaumont. — Mlles Lenglen-Vlasto b. Miss Ben-
mett-Satterthwaite, 6-3, 8-6.
Dontl",s. — MjorpuTgo-K-eihrling b. Aaien-Timmer, 7-5.
4rC, - 4-6, 9-7, 6-1.
Doubles dames. — Misa Wi1ls-Contost1a.vos b. Mîtes Al.
varez-Vlasto, 6-3. 8-6. — R. S.
AUTOMOBILE
Le Meeting de Cannes
LA COURSE DE COTE DE L'ESTEREL
Les meilleurs temps sont faits par Friderloh
et Lepori, sur Bugait, et en tourisme par
Rigal sur Peugeot.
1 Cannes, 28 février. — Ce matin a eu lieu la
belle course de côte organisée par l'A.C. de Can- ]
nes dans l'Etérel. C'est une épreuve dure, longue
(elle mesure 8 kil. 300), toute en virages ; le dé-
part a eu lieu au pont Saint-Jean et l'arrivée au
Logis de Pari,s, après l'auberge des Adrets.
De très belles performances ont été réussies.
est Friderich, avec • une 2 litres sport Bugatti,
qui fait le meilleur temps, suivi de Lepori avec
une 2' litres course Bugatti. Le troisième meilleur
temps est l'apanage de Rigal sur une Peugeot de
tourisme. , -.
. A noter encore les belles victoires dans leurs
catégories respectives de Rost (G. Irat), de Bré-
mond (Matins), de Salle (Hotchkiss). en tourisme ;
de Dauvergne (Peugeot) et Joney.(B.N.O.), en
course.
FOOTBALL
Les Cettois joueront
les quarts de finale de la Coupe
F.C. Cette (1) bat U.S. Suisse (1), 5 buts à 3.
MARSEILLE'. '— Sur le terrain de l'Hu-
veaume, en match comptant pour les huitièmes
de finale de la Coupe de France, le F.C. Cette
et l'U.S. Suisse se rencontraient pour la troi-
sième fois, ayant déjà fait match nul deux fois,
à Marseille d'abord, à Paris ensuite.
Les Cettois ont finalement remporté la victoire
par 5 buts (3 Boutet, 1 Lucibello, 1. Bruneton)
à 3 (-2 Von Au et'l Monter, sur coup franc). A
la mi-temps, les deux équipes étaient à égalité :
1 à 1.
A '15 heures, lorsque M. Quittemel, de Roubaix,
appela les équipes, les diverses enceintes' étaient
noires de monde, et les deux « onze,),) se présen-
tèrent. dans la formation suivante :
CETTE. — Henric; Villaplane, Hewitt (cap.);
Boudet, Harrison, Cazals; Lucibello, Dangles,
Bruneton. Skiller et Boutet.
SUISSE. — Grieder; Willi, Monier; Waeschle,
Haffner, Roth; Wagner (cap.), Bolomey, Von
Au, Leplatinier et Liggelmann.
La partie fut, en général, à l'avantage des Cet-
tois qui, jouant avec ardeur, mirent aussitôt les
buts de Grieder en danger. La défense suisse ne
paraissait pas à son affaire, et il fallut la mala-
dresse des avants cettois pour ne pas ouvrir la
marque dès le début. Malgré l'avantage de Cette,
c'est l'U.S..Suisse qui marque la première, -par
l'intermédiaire de Wagner, mais le premier but
est refusé par l'arbitre pour off-side ; enfin, au
bout d'une demi-heure de jeu, sur un long service
Boutet descend et shoote, GrÍooer bloque, mais
hi. balle rebondit dans les filets. Ce n'est que vers
la fin de la première mi-temps que Von Au éga-
lise, sur un loupé d'Hewitt.
A la reprise, les Suisses effectuent une' réelle
descente par Wagner, dont le centre est reprie
par Von Au, qui botte, mais Henric bloque et
dégage: peu après Boutet marque, sur centre de
Lucibello, Grieder étant sorti de, ses bois. Les
Cettois continuent à dominer, et Lucibello, re-
prenant un centre de Skiller, porte à trois le score
en faveur de Cette. Après un essai au but de Le-
platinier, arrêté par Henric, Boutet marque en-
core sur coup franc, botté par Hewitt-des 20 mè-
tres. Les Suisses ne se découragent pas, et leurs
efforts vont être couronnés de succès ; un shot de
j Bolomey heurte la barre transversale, mais Von
,Au, qui a suivi, reprend et marque. Cette, 4 buts;
Suisses, 2 bubs. ""
I Dès ce moment les Cettois ne jouent plus
! qu'à dix, Dangles. blessé, étant obligé de sortir
du terrain; malgré cela, sur une échappée, Bru-
I neton marque un cinquième but pour Cette. Les
'Suisses, qui ont maintenant l'avantage du nom-
bre, dominent nettement et marquent encore une
fois, sur deux coups - francs successifs bottés par
Monier, et le coup de sifflet final retentit sur le
score de 5 à 3 en faveur de Cette.
Les Suisses doivent en grande partie leur dé-
faite à la défense, qui fut loin de faire la même
impression que lors du premier match du 7 fé-
vrier. Monier fit . une mauvaise mi-temps, mais
se racheta par la suite: la ligne de demis ne fut
pas à la hauteur de sa réputation; aux avante,
'seuls Wagner et Von Au ressprtirent. Chez lés
Cettois. toute l'équipe joua avec ardeur ; Hewitt
fut moins brillant qu'à l'ordinaire, Harrison fut
excellent comme demi-centre. Dans les bois, Hen-
ric ne pouvait rien contre les trois buts qui lui
furent marqués. —
Devaux.
Allô ! Allô !
|îjî ans un coin perdu du comté de Drown, en
^ Irlande, vit un vieillard âgé de 125 ans,
William Smith. Ses papiers officiels attestent
qu'il est né le 3 janvier 1801.
Ce robuste centenaire est .certainement ; un
sportif, qui doit aux exercices physiques son
étonnante longévité. Une preuve en est que,
chaque vendredi, Smith franchit- à pied trois
ou quatre kilomètres, afin de toucher la petite
pension qui lui est allouée. ^
Pouvoir dire qu'on est venu au monde alors
que Napoléon n'était pas empereur, ce n'est
tout de même pas à la portée de tout le
monde...
Or ous les pare-chocs sont-ils; inaccrochables ?
^ Ils le disent... Un seul le prouve. Deman-
dez une démonstration du pare-choc inaccro-
chable L. M. aux Etablissements Lemoine,
61, r. Lauriston, Paris; vous serez convaincu.
m Ue Madeleine Cartier vient de passer com-
mande, pour sa nouvelle voiture, d'une
conduite intérieure Weymann; plus que ja-
mais, elle, aime, pour les-voitures vites, les
carrosseries , fermées, .silencieuses, légères et
durables, articulées et Indépendantes du châs-
&
sis. '
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Le T61êphQDlste,
LAWN -TENNIS
Le srand match Lenglen-Wills,
tel qu'on le vit...
mais de l'autre côté de l'Atiantique
New-York, 19 février.' — Comme il était , à pré-
voir, le match Lenglen-Wills suscita beaucoup de
commentaires dans la presse locale. Alors que la
championne américaine ,est élevée au rang de star
merveilleuse, Suzanne Lenglen ne reçoit que des
critiques acerbes, visant surtout son manque de
sportivité en face de son -adversoire. Il semble gé-
tnéra.lement que le match de Cannes ait été un
triomphe pour Helen Wills, et une écrasante dé-
faite pour Lenglen 1 Du moins telle est l'impres-
sion que le résultat a causée en Amérique...
Il me semble nécessaire de relever ici les com-
mentaires de quelques critiques américains qui ne
voient plus en Lenglen qu' « un peu du rayonne-
ment de son glorieux passé n. Ces critiques ajou-
tent que la façon d'agir de la-championne fran-
çaise laissait beaucoup a désirer et « qu'elle n'est,
■après tout, qu'une piètre sportive ».'
On pourrait répondre de plusieurs façons à de
semblables critiques et l'on pourrait aussi s'éten-
dre indéfiniment sur le sujet. Je crois qu'au fond
une fois de plus la question « nationale » a primé
tout le reste. Il aurait mieux valu aire franche-
ment qu'il n'est pas j agréable pour une Amen- j
,-,1I8iœe de s'mc.Ii'ner .deva-nt —F-saafaiee*.-. La.
psychologie sportivè est seconda'ire dans bien des
cas. Dans un match comme celui disputé à Can-
. nes, la question « nationalité ),, « prestige de la
patrie ». vient avant le .mot « sport pur ».
Certains . correspondants étrangers plus acharnés
que les autres câblèrent de longues interviews à
■leurs journaux relatant l'état lamentable de Su-
zanne Lenglen et la bonne tenue de Miss -Wills.
D'après eux, la. championne américaine aurait, dé-
montré une endurance magnifique, alors que Mlle
Lenglen, comme un, « naquet de n^rfs se serait
écroulée, défaillante après l'effort--fourni. Il serait
injuste et antisportif de nier les qualités de Miss
Wills ; mais de là à faire de cette joueuse une
.héroïne, une espèce de martyre, d'être surhumain,
le pas serait vite franchi vers le grotesque et le
ridicule.
Il n'est cependant pas difficile de discerner sous
l'aspect de confiance absolue, la crainte qu'éprou-
vent certains critiques d'un match-revanche. Ils
écrivent de longs et laborieux articles sur les polS-
sibilités des deux championnes; après tout ce
qui a été dit de Miss-Wills, ils la considèrent com-
kme devant vaincre son adversaire, mais ce n'est
.],t qu'une façon patriotique, après tout, devancer
une opinion. Le plus curieux de l'affaire n'est-il
pas cependant que la cote oui était à égalité lors
de la nouvelle de la victoire de Lenglen est montée
avec une rapidité déconcertante à .1 contre 1 en
faveur de Len!!fen ici-même. Et cela. ne manque
pas d'humour... —
J. de Tabibe.
-■*(*-■ '
La grande vertu qui a amené le
public autour des pelouses de rugby
^ et de football, c'est « l'honnêteté du
'! sport* ». ' "
Léon Bailby (L'Intransigeant).
DEMAIN, 20 h. 30, CIRQUE DE PARIS
Scillie, blessé, ne pourra combattre
mais la grande soirée
ne perdra rien de
son magnifique intérêt !...
« Manitot » met, en effet, sur pied un match
entre Charly Sauvage et Morracchini
ou Frankie Ash
LAFFINEUR contre HESER II
Coup de théâtre !... Le match qui devait, de-
main soir, au Cirque de Paris, oppcser Routis à
Scillie n'aura pas lieu !... En effet. Je champion
d'Europe Scillie vient de ee blesser à l'entraîne-
ment de façon si sérieuse que non seulement il
ne pourra monter demain sur le rin?. mais qu'il
sera forcé de s'arrêter de combattre pendant plu-
sieurs semaines. Le match qu'il devait disputer
le 27 contre Hébrans va
même probablement' être
ajourné...
C'est, à, un denses tout
derniers rounds d'entrai-
nement que Scillie a reçu
un terrible çoup de tête
qui lui a déchiré si pro-
fondément les chairs
que les médecins ont im -
médiatement prescrit un
repos, absolu.
On juge de l'embarras
dans lequel s'est trouvé
« Manitot » en présence
de ce « coup dur J) im-
prévu !... Quel adyer
saire digne de lui pou.
vait-on trouver au pied
levé, à Routis ? Ce fut
en vain qu'on mobilisa
dans ce but le télégra-
phe et le téléphone.
Aussi « Manitot J) prit-
il une décision énergi-
que : celle de remplacer
le match Routis-Scillie
par un autre combat qui .
depuis plusieurs semai-
nes, était en projet ; et
dont l'intérêt magnifi-
que sera suffisant pour
consoler les sportsmen
parisiens de la modifica-
tion involontaire appor-
tée au programme. Il
s'agit d'un match entre
le populaire Oharly Sau-
vage et le champion de
France Morracchifn i...
Rien que cela 1....,On
HESER II
le 'voit, les innombrables . -
spectateurs qui se presseront demain an Cirque de
Paris n'auront rien à regretter i.Cest un « clou »
de premier, ordre qui s'ajoute ainsi a-la merveil -
leuse', affiche qui comporte déjà les matches : Laf-
fineur contre Heeer II et Gandon contre Jack
Walker.
A dire vrai le match n est pas encore définiti-
vement signé - mais si ce n était pas a Morrac-
chini qu'était opposé Charly Sauvage, ce serait
au terrible « battant 1) Frankie Ash. De toutes
façons le « numéro » serait d'envergure.
La grande soirée ne perdra donc rien de _ son
magnifique intérêt. C est là l 'essentiel*. D 'ailleurs,
les "deux autres rencontres épinglées au programme
présentent également un gros intérêt. ■
Le match entre Gandon, rival de Molina, et
Jack Walker est indiscutablement une des , plus
,belles 'batailles de poids moyens que l'on puisse
actuellement organiser en France.
Quant au combat entre Laffmeur et 1 Allemand
Heser II, il nous procurera l'occasion de voir aux
prises « ce qui se fait de mieux » en Europe
comme battants...
Rappelons que Heser II battit, récemment, à
Paris, en 1 round, l'ex-champion de France Mau-
rice Prunier et qu'il remporta de nombreuses vic-
toires par k.'-o. ou abandon.
Avec- un tel programme, Manitot enregistrera
demain, un nouveau succès.
Le match de football Stade Français-C.A.S.G., hier, au Stade Buffalo
. Roche s'interpose pour empêcher Arndt d'envoyer de la- tête, le ballon vers le but.
AVANT LE « NATIONAL »
Quelques surprises ont marqué, hier
la journée des
Championnats Interrégionaux
A Orléans, Pelé a abandonné ; à Tours, Sor-
nais a fait de même ; à Nice, Mourrier a
gagné. — Victoires très nettes de Mascaux, .
Lausseigh, Denis, Guillemot et Bedel.
Dans les résul'tats des épreuves interrégionales
disputées hier, en vue du « National », on notera.
quelques succès prévus, tels ceux de Bedel, Guil-
lemot, Denis, Mascaux et Lausseigh; mais on y
verra, aussi que Pelé, à Orléans, ne termina pas
la course, et qu'à Tours Sornais fit de même.
Somme toute,, la journée, .malgré quelques sur-
prises, fut plutôt régulière et de bon augure pour
la grande finale du 14 mars.
Double victoire arrageoise
à Amiens (1er groupe)
(De notre envoyé spécial)
Amiens. 28 février. — Le Championnat interré-
cf&cal du 1er groupe qui réunissait les champions
du Nord de Picardie, de Haute-Normandie et
d'Ile-de-France, s'est disputé dîna les niâmes qui
avoisinent la route de Saint-Fuscien,
part-, passages et arrivée' sur le terrain du Rugby
Club Amiëcois.
Si la victoire par équipes était escomptée en
faveur de l'Arras Olympique, champion du Nord,
il faut convenir qu'aucun sportsman de la région
ne pensait qu'elle pût être. aussi complète... et
surtout aussi facile. I/A.O. a classé ses six hom-
mes dans les 21 premiers, ce qui est assurément
une performance remarquable.
Il faut- aussi remarquer - qu'une seconde équipe
arrageoise, le Racing Club d 'Arras, prend au,
classement la 2e place, devançant avec facilité
.Rouennais et Amiénoiis.- Vraiment, on pouvait at-
tendre mieux de l'Amiens A.C., que l'on suppo-
sait capable de départager les deux teams arra-
geois.
Avec ses Duquesne, ses Léblond, ses Tréboutte,
et ses Grenet, l'A.A.C. — champion de Picardie —
semblait de taille à lutter avec Arras. Même en
tenant compte de la mauvaise course de Tréboutte,
victime d'un malaise passager, on ne peut pas dire
que les Amiénois aient fait belle figure dans
l'épreuve.
Le duel Mascaux-Dupule
La course qui comportait un parcours de 11 k. 500
tracé en plaines, avec un peu de route, et -ne com-
portant pas d"autres,obstacles que les sauts de
haies aux passages sur le terrain dn E.A.C.. lut
assez monotone dans sa première partie. Maacaux
et Dupuis l'animèrent ensuite grâce à un duel sé-
vère entamé après le fie kilomètre. Pendant deux
kilomètres Mascaux et Dupuis s'entr'aiderent pour
allonger l'écart qui les séparait de leurs suivants
immédiats. Vers le Se kilomètre, Mascaux tenta
un lâchage sérieux qui fut vite couronné de succès.
Mascaux dont l'allure était particulièrement
plaisante, prit d'abord 5. puis 10, puis. 20 mètres.
Pendant, 500 mètres les choses allèrent ainsi pais
Dupuis tenta un rapproché... qui ne réussit, pas.
"Iascaux dans le dernier kilomètre ^ allonge encore
aq. t'on lé p. et c'est pas 50 mètres qn'il battit a I ar-
rivée son plus dangereux concurrent. —
L. M.
HOTCHKISS
Nouvelles courses, nouveaux succès : la 1'2 CV
Hotcbkiss s'est alignée hier, à Cannes, dans deux
épreuves bien différentes l'une de 1 autre : une
course de côte de 8 km. 300 et( une course de
500 mètres, départ et arrivée arrêtés; tout ce qu il
faut, en somme, pour faire ressortir le véhicule
réellement établi pour le tourisme ; .grimpant
vite, démarrant .sec, freinant ferme.
Puisqu'il s'agissait de faire preuve a la fois de
toutes les qualités, la victoire de la Hotchkiss
devait, plus que jamais, être certaine. Aussi I&
trouvons-nous première en 3 litres tourisme, et
dans l'Estérel, et dans les 500 mètres.
Ces - succès sportifs confirment la réputation
commerciale de la belle machine de grand ton-
risme établie avec tant. de conscience par les
usines de Saint-Denis; aussi voit-on les connais-
seurs venir tous à la Hotehkiss,. séduits par ses
multiples et sérieuses qualités, qui vont de pair
avec une robustesse sans égale et une élégance de
lignes incontestée.
- *
TRIPLE VICTOIRE
du châssis de série à
TURBO-COMPRESSEUR
B. N.C.
AU MONT-AGEL
A LA TURBIE
A L'ESTEREL
Ce triomphal début du nouveau châssis de^ série
B N .C. à turbo-compresseur, type « Monthléry ».
est la récompense méritée de l'initiative heureuse
de B.N .C. d'étudier un châssis à turbo-compres-
eeur spécialement en vue de faire profiter la clien-
tèle de cet 'important perfectionnement.
Les Automobiles B.N.C., 90, rue des Frères-
Herbert, à Levallois, livrent rapidement leurs mo-
dèles grand tourisme ouverts et fermés; — super-
sport type « -Miramas..» —■ et série course, type
« Monthléry » à turbo-compresseur.
LENDEMAIN DE DEFAITE OUTRE-MANCHE
"Vous manquez de fini"
nous dit Wakefield
capitaine de l'équipe de la Rose
CAUSES DE DEFAITE
Les Britanniques et les Français nous parlent...
Londres, 28 février (de notre envoyé spécial.) —
C'est entre le whisky et le champa-gnej dans la
salle alourdie.de dorures du Café Royal à Londres,
qu'il faut aller chercher l'opinion des Britanniques
sur le jeu, sur notre équipe.: Il n'est pas besoin
d'attendre les discours, toujours les mêmes, avec
leurs éternels : « Vous n'avez 'pa.s eu de chance ».
« Vous pouviez gagner ", pour savoir. L'alcool et
l'extra-dry sont les deux cambrioleurs des pensées
anglo-saxonnes. , .
. - Vous avez';"été battus, me dit Poker-Irwin,
par le - jeu étincelant de Young, 'meilleur que ja-
mais, et par l'extraoëd in aire volonté des avants an-
glais de se réhabiliter devant leur public.
; — Et si no lis'avions changé de' demi de mêlée.
vous gagniez, intervint un dirigeant gallois.
Le blond et souriant Wakefield, le meilleur avant
d'Europe depuis la guerre. Wakefield ^aux aux.cheveux
rares mais à la technique du jeu d'avant abon-
dante, me dit en -excellent français :
— Vous jouez bien au rugby.' niais"vo'us man-
quez de fini da'ne . l'attaque, plusieurs': fois ^ vous
pouviez aller à l'essai. Vous avez eu pl^s d'occa-
sions que Bous.... r..-
—- Etes-vous satisfait. '■'*
— Oui, pour plusieurs raisons : tout d'abord
parce que c'a, été. du beau jeu, très correct,. trè.a
" w. W. WAKEFIELD
amical, ensuite parce que nous avons fait en t
une très bonne partie,, la meilleure de la
Enfin, j'aime toujours jouer devant le roi, qui cet
très compétent, qui connaît les règles a
Le prestigieux Davies dit :
Et pour'commémorer cette heureuse data, sans
doute, Wakefield d'un trait vide: un verre d un
cocktail énergique...
W.-J.-A. Davies, le prestigieux demi d , euver-
turc, qui commanda pendant cinq, ans l équipé d.; .
la Rose, en devenant sélectionneur ne s'est. MM crv
obligé de perdre son affabilité et son large soi;.-re
que .le8 oreilles en contrevents ouverts st ;;r , 't
seules arrêter ■ . - • '
— Je sui.s Satisfait du match d'aujourd hui, car
notre équipe a su fort bien piquer-sa cha.nce, en
avants et en demis' particulièrement. En ce. qui
concerne votre équipe;.,vous' avez' manque de per-
çant à l'ouverture et au centre, et vos attaques
partaient trop lentement......
— En France on appelle cela jouer au-ralenti.,
.' —' Le terme me paraît exact.. Et pourtant il
vous manquait bien peu "de' chose pour gagner,
car vous avez conduit de celles- attaques. votre
Jauréguv reste un bien grand joueur.
^ Voyce est heureux
Le grand, et très blond Voyce à la, face rouge
et patilnée d'homme des champs, paraît tout a- a
joie. Dame ! on voulait lei « 'sacquer » et il joua
comme un lion, se montrant le meilleur avant sur
le terrain, fournissant une des plus belles parties
de sa longue carrière : ; - ,,"
— Nous avons' nettement battu la France en
avants, si nous avions joué ainsi à Du-blin, nous
aurions battu l'Irlande. Vos avants ne jouent pas
assez ensemble et ne suivent pas suffisamment en
toutes circonstances."
Sir Dewitt, mince, fluet, très brun, très pom-,
madé: arbore sur son habit une magnifique rose
rouge. Lui aussi allait être sacrifie; il s est
réhabilité: - 'l'rè.g content, mai.s surtout heureux d'aller
jouer Pa-u et Biarritz.
Trop de lenteur au départ, disent Borde
... et Jauréguy
Un tour du côté français permet de constater
combien les avis diffèrent suivant la personnalité
interrocrée,' et finalement seuls, J illuréguy, Desta-
rac, Gaule Borde et trois avants paraissent rester
à l'abri de' tout reproche. On a tort, à mon sens,
de chercher des boucs émissaires partout, et sur.
tout d'exagérer la défaite, car la tenue de l équipa
France sur le ground de Twickenham fut re-
marquable, plusieurs essais furent manqués de
fort neu et franchement, de l'avis de tous nous
méritions de marquer. Pourtant notre adversaire
était samedi de grande classe.
A chacun de ses départs, Young se démar-
quait me dit l'excellent Françoiu Borde, aiuei
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Le numéro : 20 centimes :
27® ANNEE — N° 9.207 — QUOTIDIEN
Lundi l8r Mars 1926
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QUESTION BRULANTE
18 joueurs de football
sur 19
préfèrent récupérer
leur manque à gagner...
... Dussent-ils ne pas participer aux Jeux
Olympiques de 1928 à Amsterdam
Le problème a été exposé dans ces colonnes
•voilà quelques semaines ; il est très simple et
consiste en ceci :
Le joueur de football français qui, d ici à 192-8,
ee sera, fait rembourser son manque à gagner sous
quelque forme que ce soit, ne pourra pas être sé-
lectionné pour participer aux Jeux Olympiques
de J 928... „Q
Le joueur de football français qui, d ici 1928,
ne se sera nas faît rembourser son manque à ga-
gner, pourra être sélectionné pour participer aux
Jeux Olympiques de 1928, qui auront lieu a Ams-
terdam...
Une enquête intéressante à _ faire consistait à
demander, non pas à tous les joueurs de football,
mais à quelques-uns pris an hasard, s ils préfé.
raient récupérer leur manque à gagner et ne pas
participer &ux Jeux Olympiques, ou ne pas récu-
pérer leur manque à gagner et étre_^ ainsi suscep-
tibles de participer aux Jeux de 1928:
Notez que, parmi tous les joueurs interroges-par
nos collaborateurs, il en est beaucoup qui n ont
aucune chance d'être sélectionnés... Nous sommes,
en effet, en 19-26, et les Jeux n'ont lieu que dans
deux ans et trois mois. L'enquête conserve néan-
moins 6a valeur, puisqu'elle nous indique ce que
pensent nos joueurs actuels de 1:1 question posée
par le Comité National Olympique.
Voici les réponses reçues :
Bloguel (Union Sportive Boulonnais^) : Préfère récupérer
le manque à gagner.
Maeght (Union Sportive Boulonnasse) : Préfère récupérer
;e manque à gagner.
Salez (Union Sportive Boulonnaise) : Préfère récupérer
le manque à gagner.
Georges Guillain (Union Sportive Boulonnaiss) : Préfère
récupérer ,1e manque à gagner.
Lucien Guillain (Union Sportive Boulonnais*) : Préfère
récupérer le manque à gagner. 1
Jiicolus (Red Star): N'a jamais Umdhé le manque à gagner,
sa situation lui j:.ermett(tnt, îe cas échéant, d'être absent
de son emploi sans rien réclamer à la Fédération, mais
il admet très bien que ses camarades préfèrent toucher
àe,, r manque à gagner, leurs moyens ne leur prmettan c
pas de perdre du temps.
Baron (Olympique) : Préfère toucher Je manque à gagner,
car il est obligé de travailler pour vivre.
Chantrel (Red Star) : Tout jeune encore; est interloqué par
notre question: cc Je ne sais pas... j'aimerai!> bien jouer
les Jeux Olympiques. », . - -
Stuttler (Olympique): Préfère toucher le manque à ga-
gner.
Falco7t (ROO Star) : Préfère toucher- le manque à gagner.
Dupoix (Olympique) : Ne comprend pas pourquoi on vent
interdiTe do toucher le manque à gagner, puisque dan*
tous les autres sports on e'arrange pour que les athlètes
représentant la FIance à l'étranger ne oient pas lésée
dans leurs intérêts.
,Vtzllet (Amiens A.C.) : Joue pour son plaisir; la. question
ne !'intére&-,e pas pour lui, mais dl se solidarise avec ceux
de ses camarades qui désirent toucher le manque à
gagner..
(lappronier .(Amiens A.C.) : Il aui est impossible de se lié-
placer plusiepM jours sans qu'ou lui rembourse son man.
que à gagnêr.
tThé.die 'Amiens A.C.): Tient un débit de vins; quand !1
se déplace, ee fait ,remplacer et paie son remplaçan't; il
troiïrë- naturel:de'récupérer -syi manque- à gag.er;
fiéaiimoîrie, si l'ensemble des joueurs acceptaient de faire
abandon du manque à gagner, il agirait com-me la ma-
jorité.
"Broun (Amiens A.C.) : 11 pense que le football n'est pas
un sport de riches; néanmoins, s'il était sélectionné, il
lierait certain de trouver auprès de son patron l'appu;
nécessaire POUT pouvoir distraire une partie de son temps
sans que cela, lui cause un préjudice.
Sarg-uta (Club Français): Laisse très volontiers sa place
aux joueurs qui ont les moyens de perdre une ou plu-
sieurs journées de travail pour jouer au football.
Du four (Olub ■ Français) : A des charges de famille et n'a
lies les moyens de perdre des journées de travail pour
son -plai'sir.
Bentubérll (Club Français): S'est toujours mis volontiers
à la disposition des Ligues et Fédération pour jouer
quand il a été séJectionné, mais à la condition de îe
pas se déj}l(tcer. Son emploi ne le lui permet du reste
pas, à plus forte maison s'il lui fallait perdre le fruit
de ses journées de travail.
Joubert (Club Français): Trouve la vie trop chère pour
sacrifier ses appointements au Iootba-11.
Iluvier: Selon lui, ne pas rembourser le manque à gagner,
c'est ne permettre qti'aux joueurs fortunés de représen.
ter la France à l'étranger; dans ces conditioiis, l'équipe
étant formée au petit bonheut, mieux vaut ne pas se
dépl,a,y--r; plutôt que de ternir la réputation du football
français.
Ainsi, sur 19 joueurs interrogés :
1S sont partisans du remboursement du manque
& gagner, dût-il leur en coûter la non-sélection
pour les Jeux Olympiques ;
t 1 seul préfère les Jeux au manque à gagner ;
2 autres sont dans une situation de fortune qui
leur permet de s'en moquer,' mais' ils admettent
le, désir de leurs camarades ;
1 voudrait bien toucher le manque à gagner,
niais s'en abstiendrait si la majorité de ses cama-
rades en faisant autant ;
t autre, enfin, n'a que des idées floues sur li
question que nous lui posâmes.
Avec un tel référendum, la Fédération de Foot-
ball va se trouver ennuyée lorsqu'il lui écherra de
formeç le team national pour Jes Jeux de 1928 : ce
qui précède doit lui prouver que, neuf sur dix de
nos joueurs, préfèrent récupérer leur manque à ga-
gner et se moquent pas mal de la, décision de prin-
cipe du •Comifté International Olympique.
AU VELODROME D'HIVER
DEGRAEVE - VERSCHUEREN
enlèvent brillamment
LE PRIX GOULLET-FOGLER
Mais Rielens-Thollembeck peuvent également
prétendre aux honneurs. — Duclair, vain-
queur en demi-fond.
L'américaine de 100 kilomètres que faisait dis-
puter hier le Vél' d'Hiv' parisien, n'avait pas
'attiré la. grande foule habituelle des réunions cyclis-
tes dominicales. Pour la première fois les direc-
teurs de la piste hivernale essayaient une formule
d'américaine en deux manches, qui n'a pas donné
ce qu'on pouvait en attendre.
Le public n'a. pas admis sans protestation la
publication du résultat final ; cela prouve assez
qu'il ne dissèque pas volontiers les règlements des
courses qu'on lui présente ; il est vrai 'qbe ces
règlements sont parfois assez longs, mais c'est
pont obtenir de meilleures courses que les promo-
1eurs les établissent. On ne saurait donc leur faire
grief de se tromper quelquefois.
En l'occurrence, le règlement a assuré la vic-
toire de Degraeve-Verschueren qui, finissant pre-
miers de la première manche et deuxièmes de la
seconde, totalisent trois points ; la foule était plu-
tôt portée à applaudir un triomphe de Rielens-
-Tollembeek lesquels comptaient également une
place de seconds et une de premiers mais avaient
pris un tour à tout le lot au cours de la deuxième
manche. Malheureusement pour cette équipe, le
règlement prévoyait qu'en cas d'égalité de places
les points obtenus dans l'épreuve désigneraient
le vainqueur ; il n'était pas question de distance
&u. classement général.
Moralement, il semble cependant juste d'attri-
buer la victoire à Degraeve-Versohneren, qui fu-
ient formidables dans les chasses et les sprints ;
eux aussi prirent un tour qui ne leur fut refusé
qwe pour mauvaises reprises, et sans eux Rielens-
Tollembeek n'auraient peut-être pas réussi l'ex-
ploit. Degraeve surtout fut très brillant.
À Il est juste de signaler les beaux exploits de
Choury-Cugnot, Beyi-L. Louet et Marcot-Baron,
les magnifiques envolées de Rielens et la bonne
tenue de Rouyer, Roudy et Lecornu.
Duclair a enlevé derrière motos le Prix Stéphane
devant Henry Fossier. Catudal et Bonhours fils.
L'américaine des amateurs qu'enleva l'équipe
Icaux-Siaugues fut très intéressante.
• • «>
. Le match de rugby Stade Français contre Arlequins Perpignanais
hier, au Parc des Princes - - 1 ~ 1
LES EPREUVES DUBONNET
Dimanche prochain, 200 jeunes femmes
disputeront
LE VIe CROSS FÉMININ
DE "L'AUTO"
A 15 h. 30, dans le Bas-Parc de Saint-Cloud
Demain, clôture des inscriptions
I1e VIe Cross Féminin de-l'^ufo est à l'ordre du
jour, c'est dimanche prochain, en effet, que pour la
sixiènje fois. plus de 200 jeunes-femmes n 'hésite-
ront pas à s'aligner dans notre classique épreuve,
Mme THUAULT - 1
en présence d'une foule immense, dans un but loua-
ble de vulgarisation sportive.
A la veille de notre grande manifestation il est
intéressant de rappeler Je palmarès de cette course
devenue si populaire. Le voici :
10':21 — 1. Mlle Dupont ; par équipes : 1. La Clodo.
1922 — 1. Mlle Neveu; par équipes; 1. 1. Aca-
démia.
1923 — 1. Mlle Neveu ; par équipes : 1. La Clodo.
19i% - 1. Mlle Neveu ; par équipes : La Clodo.
1925 — 1. Mlle Neveu ; par équipes : 1. Nova
\ Fémina.
Mlle Neveu a donc triomphé quatre fois tandis
que la Clodo remportait trois fois le Challenge
DubonTIet.
Demain, clôture des inscriptions
Notre épreuve est réservée aux membres de la
F.F.S.F. et aux licenciées de cette fédération.
Inscriptions, 2';\, rue de la Sourdière ; clôture
demain. Les clubs sont priés d'établir une-feuille
distincte d'inscriptions par catégorie, afin d éviter
toute confusion.. 1 ~ 1 .
LAWN-TENNIS
En triomphant hier à Monte-Carlo
Miss Wills a remporté
son 4e tournoi sur la Riviera
Elle a battu facilement en finale
Mlle de Alvarez
MONTE-CARLO, -28 février (de notre envoyé spécial). —
Les finales du tournoi de tennis de Monte-Carlo se sont
disputées aujourd'hui par un temps froid et maussade.
Miss Wills a gagné son 4e tournoi sur la Riviera; elle
triompha facilement de Mlle de Alvarez par 6-2, 6-3.
Dans le simple messieurs, le Hongrois Kehrling domina
nettement son adversaire, l'Anglais Kingsley, en trois
manches
Le double messieurs revint à Morpurgo-Kehrling, qui mi-
rent cependant cinq sets pour l'emporter sur Alle/-Timmer.
Mlle Lenglen, en meilleur état de santé, gagna, en corn-I
pagnie de Mlle Vlasto, la Coupe Beaumont, 6-3, 8-6, devant
l'équipe anglaise Mrs Satte-rthwaite-Bemiet, qui résista long-
temps avant d'être battue.
Par contre, dans le double de dames, ce furent Miss
Wills-Dontostlavos qui l'emportèrent, 6-3, 8-6, sur Mlles de
Alv:Lrez-Vlasto, après un beau match. >-
On peUl" maintenant considérer la période des grands
matches de la Riviera comme terminée. Après le tournoi
de Menton, Miss Wi-lls ira en Italie où eHe a été invitée
à jouer à Gênes, Milan et Rome. De son côté, Mlle Len.
glen va aller se reposer avec lady Waverbree, d,u côté des
lacs it-wl-iens. - - NI '
Les finales de la Coupe Butler et du double mixte se
disputeront demain.
Mlle Loo,glen ne jouera pas à menton.
Voici les résultats des finales :
Simple. — Kehrii'ng b. Kingsley, 6-1, 6-1, 6-3.
Dames. — Miss Wills b. Mlle Alvarez, 6-2, 6-3.
Coupe Beaumont. — Mlles Lenglen-Vlasto b. Miss Ben-
mett-Satterthwaite, 6-3, 8-6.
Dontl",s. — MjorpuTgo-K-eihrling b. Aaien-Timmer, 7-5.
4rC, - 4-6, 9-7, 6-1.
Doubles dames. — Misa Wi1ls-Contost1a.vos b. Mîtes Al.
varez-Vlasto, 6-3. 8-6. — R. S.
AUTOMOBILE
Le Meeting de Cannes
LA COURSE DE COTE DE L'ESTEREL
Les meilleurs temps sont faits par Friderloh
et Lepori, sur Bugait, et en tourisme par
Rigal sur Peugeot.
1 Cannes, 28 février. — Ce matin a eu lieu la
belle course de côte organisée par l'A.C. de Can- ]
nes dans l'Etérel. C'est une épreuve dure, longue
(elle mesure 8 kil. 300), toute en virages ; le dé-
part a eu lieu au pont Saint-Jean et l'arrivée au
Logis de Pari,s, après l'auberge des Adrets.
De très belles performances ont été réussies.
est Friderich, avec • une 2 litres sport Bugatti,
qui fait le meilleur temps, suivi de Lepori avec
une 2' litres course Bugatti. Le troisième meilleur
temps est l'apanage de Rigal sur une Peugeot de
tourisme. , -.
. A noter encore les belles victoires dans leurs
catégories respectives de Rost (G. Irat), de Bré-
mond (Matins), de Salle (Hotchkiss). en tourisme ;
de Dauvergne (Peugeot) et Joney.(B.N.O.), en
course.
FOOTBALL
Les Cettois joueront
les quarts de finale de la Coupe
F.C. Cette (1) bat U.S. Suisse (1), 5 buts à 3.
MARSEILLE'. '— Sur le terrain de l'Hu-
veaume, en match comptant pour les huitièmes
de finale de la Coupe de France, le F.C. Cette
et l'U.S. Suisse se rencontraient pour la troi-
sième fois, ayant déjà fait match nul deux fois,
à Marseille d'abord, à Paris ensuite.
Les Cettois ont finalement remporté la victoire
par 5 buts (3 Boutet, 1 Lucibello, 1. Bruneton)
à 3 (-2 Von Au et'l Monter, sur coup franc). A
la mi-temps, les deux équipes étaient à égalité :
1 à 1.
A '15 heures, lorsque M. Quittemel, de Roubaix,
appela les équipes, les diverses enceintes' étaient
noires de monde, et les deux « onze,),) se présen-
tèrent. dans la formation suivante :
CETTE. — Henric; Villaplane, Hewitt (cap.);
Boudet, Harrison, Cazals; Lucibello, Dangles,
Bruneton. Skiller et Boutet.
SUISSE. — Grieder; Willi, Monier; Waeschle,
Haffner, Roth; Wagner (cap.), Bolomey, Von
Au, Leplatinier et Liggelmann.
La partie fut, en général, à l'avantage des Cet-
tois qui, jouant avec ardeur, mirent aussitôt les
buts de Grieder en danger. La défense suisse ne
paraissait pas à son affaire, et il fallut la mala-
dresse des avants cettois pour ne pas ouvrir la
marque dès le début. Malgré l'avantage de Cette,
c'est l'U.S..Suisse qui marque la première, -par
l'intermédiaire de Wagner, mais le premier but
est refusé par l'arbitre pour off-side ; enfin, au
bout d'une demi-heure de jeu, sur un long service
Boutet descend et shoote, GrÍooer bloque, mais
hi. balle rebondit dans les filets. Ce n'est que vers
la fin de la première mi-temps que Von Au éga-
lise, sur un loupé d'Hewitt.
A la reprise, les Suisses effectuent une' réelle
descente par Wagner, dont le centre est reprie
par Von Au, qui botte, mais Henric bloque et
dégage: peu après Boutet marque, sur centre de
Lucibello, Grieder étant sorti de, ses bois. Les
Cettois continuent à dominer, et Lucibello, re-
prenant un centre de Skiller, porte à trois le score
en faveur de Cette. Après un essai au but de Le-
platinier, arrêté par Henric, Boutet marque en-
core sur coup franc, botté par Hewitt-des 20 mè-
tres. Les Suisses ne se découragent pas, et leurs
efforts vont être couronnés de succès ; un shot de
j Bolomey heurte la barre transversale, mais Von
,Au, qui a suivi, reprend et marque. Cette, 4 buts;
Suisses, 2 bubs. ""
I Dès ce moment les Cettois ne jouent plus
! qu'à dix, Dangles. blessé, étant obligé de sortir
du terrain; malgré cela, sur une échappée, Bru-
I neton marque un cinquième but pour Cette. Les
'Suisses, qui ont maintenant l'avantage du nom-
bre, dominent nettement et marquent encore une
fois, sur deux coups - francs successifs bottés par
Monier, et le coup de sifflet final retentit sur le
score de 5 à 3 en faveur de Cette.
Les Suisses doivent en grande partie leur dé-
faite à la défense, qui fut loin de faire la même
impression que lors du premier match du 7 fé-
vrier. Monier fit . une mauvaise mi-temps, mais
se racheta par la suite: la ligne de demis ne fut
pas à la hauteur de sa réputation; aux avante,
'seuls Wagner et Von Au ressprtirent. Chez lés
Cettois. toute l'équipe joua avec ardeur ; Hewitt
fut moins brillant qu'à l'ordinaire, Harrison fut
excellent comme demi-centre. Dans les bois, Hen-
ric ne pouvait rien contre les trois buts qui lui
furent marqués. —
Devaux.
Allô ! Allô !
|îjî ans un coin perdu du comté de Drown, en
^ Irlande, vit un vieillard âgé de 125 ans,
William Smith. Ses papiers officiels attestent
qu'il est né le 3 janvier 1801.
Ce robuste centenaire est .certainement ; un
sportif, qui doit aux exercices physiques son
étonnante longévité. Une preuve en est que,
chaque vendredi, Smith franchit- à pied trois
ou quatre kilomètres, afin de toucher la petite
pension qui lui est allouée. ^
Pouvoir dire qu'on est venu au monde alors
que Napoléon n'était pas empereur, ce n'est
tout de même pas à la portée de tout le
monde...
Or ous les pare-chocs sont-ils; inaccrochables ?
^ Ils le disent... Un seul le prouve. Deman-
dez une démonstration du pare-choc inaccro-
chable L. M. aux Etablissements Lemoine,
61, r. Lauriston, Paris; vous serez convaincu.
m Ue Madeleine Cartier vient de passer com-
mande, pour sa nouvelle voiture, d'une
conduite intérieure Weymann; plus que ja-
mais, elle, aime, pour les-voitures vites, les
carrosseries , fermées, .silencieuses, légères et
durables, articulées et Indépendantes du châs-
&
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Le T61êphQDlste,
LAWN -TENNIS
Le srand match Lenglen-Wills,
tel qu'on le vit...
mais de l'autre côté de l'Atiantique
New-York, 19 février.' — Comme il était , à pré-
voir, le match Lenglen-Wills suscita beaucoup de
commentaires dans la presse locale. Alors que la
championne américaine ,est élevée au rang de star
merveilleuse, Suzanne Lenglen ne reçoit que des
critiques acerbes, visant surtout son manque de
sportivité en face de son -adversoire. Il semble gé-
tnéra.lement que le match de Cannes ait été un
triomphe pour Helen Wills, et une écrasante dé-
faite pour Lenglen 1 Du moins telle est l'impres-
sion que le résultat a causée en Amérique...
Il me semble nécessaire de relever ici les com-
mentaires de quelques critiques américains qui ne
voient plus en Lenglen qu' « un peu du rayonne-
ment de son glorieux passé n. Ces critiques ajou-
tent que la façon d'agir de la-championne fran-
çaise laissait beaucoup a désirer et « qu'elle n'est,
■après tout, qu'une piètre sportive ».'
On pourrait répondre de plusieurs façons à de
semblables critiques et l'on pourrait aussi s'éten-
dre indéfiniment sur le sujet. Je crois qu'au fond
une fois de plus la question « nationale » a primé
tout le reste. Il aurait mieux valu aire franche-
ment qu'il n'est pas j agréable pour une Amen- j
,-,1I8iœe de s'mc.Ii'ner .deva-nt —F-saafaiee*.-. La.
psychologie sportivè est seconda'ire dans bien des
cas. Dans un match comme celui disputé à Can-
. nes, la question « nationalité ),, « prestige de la
patrie ». vient avant le .mot « sport pur ».
Certains . correspondants étrangers plus acharnés
que les autres câblèrent de longues interviews à
■leurs journaux relatant l'état lamentable de Su-
zanne Lenglen et la bonne tenue de Miss -Wills.
D'après eux, la. championne américaine aurait, dé-
montré une endurance magnifique, alors que Mlle
Lenglen, comme un, « naquet de n^rfs se serait
écroulée, défaillante après l'effort--fourni. Il serait
injuste et antisportif de nier les qualités de Miss
Wills ; mais de là à faire de cette joueuse une
.héroïne, une espèce de martyre, d'être surhumain,
le pas serait vite franchi vers le grotesque et le
ridicule.
Il n'est cependant pas difficile de discerner sous
l'aspect de confiance absolue, la crainte qu'éprou-
vent certains critiques d'un match-revanche. Ils
écrivent de longs et laborieux articles sur les polS-
sibilités des deux championnes; après tout ce
qui a été dit de Miss-Wills, ils la considèrent com-
kme devant vaincre son adversaire, mais ce n'est
.],t qu'une façon patriotique, après tout, devancer
une opinion. Le plus curieux de l'affaire n'est-il
pas cependant que la cote oui était à égalité lors
de la nouvelle de la victoire de Lenglen est montée
avec une rapidité déconcertante à .1 contre 1 en
faveur de Len!!fen ici-même. Et cela. ne manque
pas d'humour... —
J. de Tabibe.
-■*(*-■ '
La grande vertu qui a amené le
public autour des pelouses de rugby
^ et de football, c'est « l'honnêteté du
'! sport* ». ' "
Léon Bailby (L'Intransigeant).
DEMAIN, 20 h. 30, CIRQUE DE PARIS
Scillie, blessé, ne pourra combattre
mais la grande soirée
ne perdra rien de
son magnifique intérêt !...
« Manitot » met, en effet, sur pied un match
entre Charly Sauvage et Morracchini
ou Frankie Ash
LAFFINEUR contre HESER II
Coup de théâtre !... Le match qui devait, de-
main soir, au Cirque de Paris, oppcser Routis à
Scillie n'aura pas lieu !... En effet. Je champion
d'Europe Scillie vient de ee blesser à l'entraîne-
ment de façon si sérieuse que non seulement il
ne pourra monter demain sur le rin?. mais qu'il
sera forcé de s'arrêter de combattre pendant plu-
sieurs semaines. Le match qu'il devait disputer
le 27 contre Hébrans va
même probablement' être
ajourné...
C'est, à, un denses tout
derniers rounds d'entrai-
nement que Scillie a reçu
un terrible çoup de tête
qui lui a déchiré si pro-
fondément les chairs
que les médecins ont im -
médiatement prescrit un
repos, absolu.
On juge de l'embarras
dans lequel s'est trouvé
« Manitot » en présence
de ce « coup dur J) im-
prévu !... Quel adyer
saire digne de lui pou.
vait-on trouver au pied
levé, à Routis ? Ce fut
en vain qu'on mobilisa
dans ce but le télégra-
phe et le téléphone.
Aussi « Manitot J) prit-
il une décision énergi-
que : celle de remplacer
le match Routis-Scillie
par un autre combat qui .
depuis plusieurs semai-
nes, était en projet ; et
dont l'intérêt magnifi-
que sera suffisant pour
consoler les sportsmen
parisiens de la modifica-
tion involontaire appor-
tée au programme. Il
s'agit d'un match entre
le populaire Oharly Sau-
vage et le champion de
France Morracchifn i...
Rien que cela 1....,On
HESER II
le 'voit, les innombrables . -
spectateurs qui se presseront demain an Cirque de
Paris n'auront rien à regretter i.Cest un « clou »
de premier, ordre qui s'ajoute ainsi a-la merveil -
leuse', affiche qui comporte déjà les matches : Laf-
fineur contre Heeer II et Gandon contre Jack
Walker.
A dire vrai le match n est pas encore définiti-
vement signé - mais si ce n était pas a Morrac-
chini qu'était opposé Charly Sauvage, ce serait
au terrible « battant 1) Frankie Ash. De toutes
façons le « numéro » serait d'envergure.
La grande soirée ne perdra donc rien de _ son
magnifique intérêt. C est là l 'essentiel*. D 'ailleurs,
les "deux autres rencontres épinglées au programme
présentent également un gros intérêt. ■
Le match entre Gandon, rival de Molina, et
Jack Walker est indiscutablement une des , plus
,belles 'batailles de poids moyens que l'on puisse
actuellement organiser en France.
Quant au combat entre Laffmeur et 1 Allemand
Heser II, il nous procurera l'occasion de voir aux
prises « ce qui se fait de mieux » en Europe
comme battants...
Rappelons que Heser II battit, récemment, à
Paris, en 1 round, l'ex-champion de France Mau-
rice Prunier et qu'il remporta de nombreuses vic-
toires par k.'-o. ou abandon.
Avec- un tel programme, Manitot enregistrera
demain, un nouveau succès.
Le match de football Stade Français-C.A.S.G., hier, au Stade Buffalo
. Roche s'interpose pour empêcher Arndt d'envoyer de la- tête, le ballon vers le but.
AVANT LE « NATIONAL »
Quelques surprises ont marqué, hier
la journée des
Championnats Interrégionaux
A Orléans, Pelé a abandonné ; à Tours, Sor-
nais a fait de même ; à Nice, Mourrier a
gagné. — Victoires très nettes de Mascaux, .
Lausseigh, Denis, Guillemot et Bedel.
Dans les résul'tats des épreuves interrégionales
disputées hier, en vue du « National », on notera.
quelques succès prévus, tels ceux de Bedel, Guil-
lemot, Denis, Mascaux et Lausseigh; mais on y
verra, aussi que Pelé, à Orléans, ne termina pas
la course, et qu'à Tours Sornais fit de même.
Somme toute,, la journée, .malgré quelques sur-
prises, fut plutôt régulière et de bon augure pour
la grande finale du 14 mars.
Double victoire arrageoise
à Amiens (1er groupe)
(De notre envoyé spécial)
Amiens. 28 février. — Le Championnat interré-
cf&cal du 1er groupe qui réunissait les champions
du Nord de Picardie, de Haute-Normandie et
d'Ile-de-France, s'est disputé dîna les niâmes qui
avoisinent la route de Saint-Fuscien,
part-, passages et arrivée' sur le terrain du Rugby
Club Amiëcois.
Si la victoire par équipes était escomptée en
faveur de l'Arras Olympique, champion du Nord,
il faut convenir qu'aucun sportsman de la région
ne pensait qu'elle pût être. aussi complète... et
surtout aussi facile. I/A.O. a classé ses six hom-
mes dans les 21 premiers, ce qui est assurément
une performance remarquable.
Il faut- aussi remarquer - qu'une seconde équipe
arrageoise, le Racing Club d 'Arras, prend au,
classement la 2e place, devançant avec facilité
.Rouennais et Amiénoiis.- Vraiment, on pouvait at-
tendre mieux de l'Amiens A.C., que l'on suppo-
sait capable de départager les deux teams arra-
geois.
Avec ses Duquesne, ses Léblond, ses Tréboutte,
et ses Grenet, l'A.A.C. — champion de Picardie —
semblait de taille à lutter avec Arras. Même en
tenant compte de la mauvaise course de Tréboutte,
victime d'un malaise passager, on ne peut pas dire
que les Amiénois aient fait belle figure dans
l'épreuve.
Le duel Mascaux-Dupule
La course qui comportait un parcours de 11 k. 500
tracé en plaines, avec un peu de route, et -ne com-
portant pas d"autres,obstacles que les sauts de
haies aux passages sur le terrain dn E.A.C.. lut
assez monotone dans sa première partie. Maacaux
et Dupuis l'animèrent ensuite grâce à un duel sé-
vère entamé après le fie kilomètre. Pendant deux
kilomètres Mascaux et Dupuis s'entr'aiderent pour
allonger l'écart qui les séparait de leurs suivants
immédiats. Vers le Se kilomètre, Mascaux tenta
un lâchage sérieux qui fut vite couronné de succès.
Mascaux dont l'allure était particulièrement
plaisante, prit d'abord 5. puis 10, puis. 20 mètres.
Pendant, 500 mètres les choses allèrent ainsi pais
Dupuis tenta un rapproché... qui ne réussit, pas.
"Iascaux dans le dernier kilomètre ^ allonge encore
aq. t'on lé p. et c'est pas 50 mètres qn'il battit a I ar-
rivée son plus dangereux concurrent. —
L. M.
HOTCHKISS
Nouvelles courses, nouveaux succès : la 1'2 CV
Hotcbkiss s'est alignée hier, à Cannes, dans deux
épreuves bien différentes l'une de 1 autre : une
course de côte de 8 km. 300 et( une course de
500 mètres, départ et arrivée arrêtés; tout ce qu il
faut, en somme, pour faire ressortir le véhicule
réellement établi pour le tourisme ; .grimpant
vite, démarrant .sec, freinant ferme.
Puisqu'il s'agissait de faire preuve a la fois de
toutes les qualités, la victoire de la Hotchkiss
devait, plus que jamais, être certaine. Aussi I&
trouvons-nous première en 3 litres tourisme, et
dans l'Estérel, et dans les 500 mètres.
Ces - succès sportifs confirment la réputation
commerciale de la belle machine de grand ton-
risme établie avec tant. de conscience par les
usines de Saint-Denis; aussi voit-on les connais-
seurs venir tous à la Hotehkiss,. séduits par ses
multiples et sérieuses qualités, qui vont de pair
avec une robustesse sans égale et une élégance de
lignes incontestée.
- *
TRIPLE VICTOIRE
du châssis de série à
TURBO-COMPRESSEUR
B. N.C.
AU MONT-AGEL
A LA TURBIE
A L'ESTEREL
Ce triomphal début du nouveau châssis de^ série
B N .C. à turbo-compresseur, type « Monthléry ».
est la récompense méritée de l'initiative heureuse
de B.N .C. d'étudier un châssis à turbo-compres-
eeur spécialement en vue de faire profiter la clien-
tèle de cet 'important perfectionnement.
Les Automobiles B.N.C., 90, rue des Frères-
Herbert, à Levallois, livrent rapidement leurs mo-
dèles grand tourisme ouverts et fermés; — super-
sport type « -Miramas..» —■ et série course, type
« Monthléry » à turbo-compresseur.
LENDEMAIN DE DEFAITE OUTRE-MANCHE
"Vous manquez de fini"
nous dit Wakefield
capitaine de l'équipe de la Rose
CAUSES DE DEFAITE
Les Britanniques et les Français nous parlent...
Londres, 28 février (de notre envoyé spécial.) —
C'est entre le whisky et le champa-gnej dans la
salle alourdie.de dorures du Café Royal à Londres,
qu'il faut aller chercher l'opinion des Britanniques
sur le jeu, sur notre équipe.: Il n'est pas besoin
d'attendre les discours, toujours les mêmes, avec
leurs éternels : « Vous n'avez 'pa.s eu de chance ».
« Vous pouviez gagner ", pour savoir. L'alcool et
l'extra-dry sont les deux cambrioleurs des pensées
anglo-saxonnes. , .
. - Vous avez';"été battus, me dit Poker-Irwin,
par le - jeu étincelant de Young, 'meilleur que ja-
mais, et par l'extraoëd in aire volonté des avants an-
glais de se réhabiliter devant leur public.
; — Et si no lis'avions changé de' demi de mêlée.
vous gagniez, intervint un dirigeant gallois.
Le blond et souriant Wakefield, le meilleur avant
d'Europe depuis la guerre. Wakefield ^aux aux.cheveux
rares mais à la technique du jeu d'avant abon-
dante, me dit en -excellent français :
— Vous jouez bien au rugby.' niais"vo'us man-
quez de fini da'ne . l'attaque, plusieurs': fois ^ vous
pouviez aller à l'essai. Vous avez eu pl^s d'occa-
sions que Bous.... r..-
—- Etes-vous satisfait. '■'*
— Oui, pour plusieurs raisons : tout d'abord
parce que c'a, été. du beau jeu, très correct,. trè.a
" w. W. WAKEFIELD
amical, ensuite parce que nous avons fait en t
une très bonne partie,, la meilleure de la
Enfin, j'aime toujours jouer devant le roi, qui cet
très compétent, qui connaît les règles a
Le prestigieux Davies dit :
Et pour'commémorer cette heureuse data, sans
doute, Wakefield d'un trait vide: un verre d un
cocktail énergique...
W.-J.-A. Davies, le prestigieux demi d , euver-
turc, qui commanda pendant cinq, ans l équipé d.; .
la Rose, en devenant sélectionneur ne s'est. MM crv
obligé de perdre son affabilité et son large soi;.-re
que .le8 oreilles en contrevents ouverts st ;;r , 't
seules arrêter ■ . - • '
— Je sui.s Satisfait du match d'aujourd hui, car
notre équipe a su fort bien piquer-sa cha.nce, en
avants et en demis' particulièrement. En ce. qui
concerne votre équipe;.,vous' avez' manque de per-
çant à l'ouverture et au centre, et vos attaques
partaient trop lentement......
— En France on appelle cela jouer au-ralenti.,
.' —' Le terme me paraît exact.. Et pourtant il
vous manquait bien peu "de' chose pour gagner,
car vous avez conduit de celles- attaques. votre
Jauréguv reste un bien grand joueur.
^ Voyce est heureux
Le grand, et très blond Voyce à la, face rouge
et patilnée d'homme des champs, paraît tout a- a
joie. Dame ! on voulait lei « 'sacquer » et il joua
comme un lion, se montrant le meilleur avant sur
le terrain, fournissant une des plus belles parties
de sa longue carrière : ; - ,,"
— Nous avons' nettement battu la France en
avants, si nous avions joué ainsi à Du-blin, nous
aurions battu l'Irlande. Vos avants ne jouent pas
assez ensemble et ne suivent pas suffisamment en
toutes circonstances."
Sir Dewitt, mince, fluet, très brun, très pom-,
madé: arbore sur son habit une magnifique rose
rouge. Lui aussi allait être sacrifie; il s est
réhabilité: - 'l'rè.g content, mai.s surtout heureux d'aller
jouer Pa-u et Biarritz.
Trop de lenteur au départ, disent Borde
... et Jauréguy
Un tour du côté français permet de constater
combien les avis diffèrent suivant la personnalité
interrocrée,' et finalement seuls, J illuréguy, Desta-
rac, Gaule Borde et trois avants paraissent rester
à l'abri de' tout reproche. On a tort, à mon sens,
de chercher des boucs émissaires partout, et sur.
tout d'exagérer la défaite, car la tenue de l équipa
France sur le ground de Twickenham fut re-
marquable, plusieurs essais furent manqués de
fort neu et franchement, de l'avis de tous nous
méritions de marquer. Pourtant notre adversaire
était samedi de grande classe.
A chacun de ses départs, Young se démar-
quait me dit l'excellent Françoiu Borde, aiuei
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