Titre : Le Pays : journal des volontés de la France
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1874-04-28
Contributeur : Alletz, Édouard (1798-1850). Directeur de publication
Contributeur : La Guéronnière, Arthur de (1816-1875). Directeur de publication
Contributeur : Granier de Cassagnac, Adolphe (1806-1880). Directeur de publication
Contributeur : Cassagnac, Paul de (1842-1904). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328343740
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 avril 1874 28 avril 1874
Description : 1874/04/28 (A26,N118). 1874/04/28 (A26,N118).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4670758s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-180
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2017
LE PAYS
JOURNAL " QUOTIDIEN,. POLITIOGE, LITTÉRAIRE ET COMMERCIAL
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Mardi 88 Avril iSir4
PARIS
Trois mors : 13 francs.
NUMÉRO : 15 CENTIMES
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BUREAUX D'ABONNEMENT
t9, rce des Bons-Enfants, 19
Lei manuscrits déposés ne sont pas rtndutJ
Paris, le 27 avril 1874.
Le journal le Français, organe offi-
cieux de M. de Broglie, dément par une
note les différentes modifications minis-
térielles annoncées depuis quelques
jours.
Voici la note :
Les bruits qui circulent au sujet d'un
changement de cabinet et les listes que l'on
met en circulation ne sont que des nouvel-
les inventées à plaisir, s'ils ne sont pas des
manœuvres de bourse. Tout homme politi-
que comprendra d'ailleurs qu'une combi-
naison du genre de celle qui a été mise en
avant hier par le National n'aurait pas la
majorité dans la Chambre, puisqu'elle per-
drait 150 voix à droite pour ne gagner que
les 30 voix des amis de M. Dufaure. A moins
cependant que ce ministère ne s'appuie sur
les radicaux, auquel cas ce serait un
retour pur et simple à la politique de
M. Thiers.
Il est évident que, bans la situation pré-
sente, il n'y a de possible qu'un ministère,
non pas sans doute inféodé à la droite et ne
représentant qu'elle, mais marchand d'ac-
cord avec elle. Nous ne parlons pas des ra-
res intransigeants d'extrême droite. Seule-
ment, ce qui apparaît aussi très clairement
et ce qui est la moralité de ce petit incident,
c'est que chaque fois qu'une hésitation
paraît se manifester dans la droite, les con-
voitises de portefeuille s'éveillent au centre
gauche et se manifestent même parfois
avec une singulière naïveté. En attendant,
nous invitons l'opinion à se mettre en garde
contre les inventeurs de fausses nouvelles,
qui vont évidemment déployer grande ac-
tivité d'ici à la reprise de la session.
Nous félicitons le Gouvernement d'a-
voir démenti les bruits qui couraient au
sujet d'une alliance avec le centre gau-
che, alliance qui nous ramenait pure-
ment et simplement, comme le dit fort
bien la note du Français, à la politique
de M. Thiers. Or, et à ce point de vue, il
n'eût pas été nécessaire de faire le 24 mai
et tout ce qui s'en est suivi, et il eût valu
tout autant demeurer sous le honteux
gouvernement renversé par la coalition
conservatrice et aux applaudissements
de toute la France honnête.
D'autant que cette alliance avec le cen-
tre gauche eût éloigné du Gouverne-
ment tous ceux qui voient en lui la sau-
vegarde des intérêts conservateurs. En
effet, le jour où le gouvernement du ma-
réchal ferait le moindre pas vers la gau-
che, nous nous séparerions de lui violem-
ment et nous le considérerions comme l'é-
quivalent de l'exécrable pouvoir qui l'a
précédé.
Certes, nous n'ignorons pas que le gou-
vernement se trouve en présence de
grandes et graves difficultés. Avant long-
temps peut-être le ministère de Broglie
aura succombé pour faire place à une
combinaison nouvelle et tout aussi im-
puissante : mais il y va de son honneur
de maintenir intact et jusqu'à sa dernière
minute le drapeau de l'ordre moral ar-
boré par lui.
Or, accepter la participation aux affai-
res des hommes qu'il a flétris, ce serait
d'abord un manque de dignité et ensuite
une véritable souillure. Il y a des con-
cours qu'on n'accepte pas ; il y a des
mains qu'on repousse parce qu'elles sa-
lissent, et le concours comme la main
des gens de la gauche ou du centre gau-
che appartiennent à cette espèce.
Des hommes qui se respectent aiment
mieux tomber que de leur devoir de res-
ter debout.
Quant à nous, et tout en étant décidés
à repousser dans la constitution que l 'on
va essayer de faire tout ce que nos prin-
cipes nous interdisent d'accepter, n.ous
n'avons pas à poursuivre d'une haine
particulière le ministère de Broglie, car
nous ne voyons pas trop ce que nous ga-
gnerions au change. Decazes , pour do
Broglie, cela revient au même, et nous
n'avons aucun intérêt à remplacer l'un
par l'autre.
Néanmoins, notre situation dans les
événements qui se préparent va être
assez difficile. Nous voulons garder notre
parole et donner au septennat l'appui
désintéressé que nous lui avons donné
dès le début; et, d'un autre côté, il nous
est impossible de nous associer à des me-
sures qui touchent au suffrage universel
ou qui empiètent sur ce que nous con-
sidérons comme les droits constituants
de la nation.
Notre bonne volonté est grande : nous
sommes conservateurs avant tout, esti-
mant que c'est le meilleur moyen de ra-
mener l'Empire, mais il appartient au
Gouvernement de nous rendre moins
difficile la tâche patriotique et pleine
d'abnégation que nous nous sommes im-
posée. Et ce moyen consiste dans l'aban-
don loyal de tout ce qui atteint le droit
de vote et favorise la possibilité, dans un
avenir prochain, d'une compétition or-
igan ist.fi.
PAUL DE CASSAGNAC.
On lit dans le Journal de Paris :
Certains journaux bonapartistes, chez les-
quels l'esprit de parti a décidément étouffé
tout sentiment de patriotisme, osent compa-
rer l'annexion de Nice et de la Savoie à celle
de l'Alsace et de la Lorraine. Its oublient
que Nice et la Savoie nous ont été cédées
librement, volontairement, par le gouver-
nement italien, comme rémunération des
servicas que nous lui avions rendus,
comme compensation des agrandissements
que nous lui avions procurés ou facilités.
L'annexion de l'Alsace et de la Lorraine
s'est faite d'une tout autre manière. Elie
est le fruit d'événements sur lesquels la
presse bonapartiste ferait bien de se taire,
car ils ne sont pas à la gloire du second
Empire..
Les mêmes journaux feraient bien de ne
pas parler de décorations prussiennes. Nous
n'en avons jamais reçu,nous, tandis que les
rédacteurs des journaux officieux de l'Em-
pire en ont été comblés, tandis que M,
Rouher et M. de La Valette ont été gratifiés
de la grand'croix de l'Aigle-Noir de Prusse
pour les éminents services qu'ils avaient
rendus à la politique de M. de Bismarck.
La feuille orléaniste aura beau faire,
elle aura peine à faire passer l'annexion
de Nice et de la Savoie comme une hon-
te pour l'Empire. En tous cas, nous nous
empressons de reconnaître que la dynas-
tie orléaniste n'a pas de ces hontes-là à
se reprocher.
Quant aux décorations échangées avec
la Prusse, alors que la paix n'avait pas
été troublée, elles ne signifient pas grand'-
chose. Elles ne sont pas d'ailleurs com-
parables aux alliances de famille con-
tractées par les princes que prône le
Journal de Paris avec les Allemands,
avec un Wurtemberg, avec un Mecklem-
bourg, avec un Saxe-Cobourg Gotha.
Est-ce que la princesse Clémentine,
fille de Louis-Philippe, n'est pas venue
dernièrement au bras du principicule son
époux, général au service de la Prusse,
visiter les champs de bataille où il avait
fait couler le sang français ?
Le Journal de Paris a perdu une belle
occasion de se taire; les princes ses pa-
trons lui sauront un gré médiocre d'avoir
levé ce lièvre qui ne vaut rien, comme
tous les lièvres allemands.
A. R.
M. Albert Brun, sous-préfet de Sedan
et nommé par nous dans un récent article,
nous écrit une lettre confidentielle que
nous voulons bien ne pas publier, mais
qui se termine par deux choses qui nous
déplaisent, et qu'il convient de relever.
D'abord M. Alb3rt Brun nous annonce
qu'il veut conserver sur nous la supério-
rité noble et indiscutable de la générosité,
et il ajoute qu'il consent à tanir secrètes
quelques lettres qu'il prétend posséder
et sur lesquelles il paraît compter beau-
coup.
Nous ferons remarquer à M..le sous-
préfet de Sedan, que nous n'acceptons
de générosité de personne, surtout quand
la générosité affecte les ridicules formes
de la menace.
Nous défions M. Albert Brun, sous-
préfet de Sedan, d'engager le débat dans
nos colonnes, que nous lui donnons tou-
tes grandes ouvertes, et nous nous enga-
geons à publier ici même les lettres qui
lui donnent ce ton superbe, nous réser-
vant de répondre à M. Albert Brun de
façon à le satisfaire pleinement.
Nous allons voir si M. le sous-préfet de
Sedan voudra donner aux lecteurs du
Pays le petit tournoi auquel nous le con-
vions.
La deuxième chose qui nous déplaît
dans la lettre de M. le sous-préfet de Se-
dan, c'est qu'à la fin il oublie les saluta-
tions d'usage.
C'est pourquoi nous lui soulevons son
chapeau, du bout de notre plume, pour
le rappeler au strict usage des conve-
nances.
PAUL DE CASSAGNAC.
Nous apprenons que Mgr l'évêque de
Nancy a été condamné samedi à deux
mois de forteresse. Cette condamnation,
qui ne saurait avoir de sanction pratique,
nous en sommes bien convaincus , ne
laisse pas de nous causer une impression
pénible à divers points de vue.
D'abord la modération du mandement
ne nous semblait aucunement de nature
à attirer au vénérable prélat la moindre
condamnation même d'un tribunal prus-
sien. En outre, nous ne pouvons nous
empêcher de comparer cette répression
violente d'un délit imaginaire à l'indul-
gence dont les mêmes Prussiens ont fait
preuve envers M. le vicaire Itertzog, ac-
quitté par le tribunal de Haguenau, et
dont le cas devrait, paraître plus grave
à des juges allemands que celui de Mgr
Foulon.
Il y a donc là une intention particuliè-
rement blessante de nos vainqueurs vis-.
à-vis de la France, dont on frappe un des
évêques. Il est certain que notre diplo-
matie a essayé de parer le coup — si elle
ne l'avait pas fait, elle aurait manqué à
tous ses devoirs — et il est non moins
certain que ses efforts ont été impuis-
sants devant l'implacable résolution des
Allemands.
Nous ne pouvons nous empêcher de
soumettre à nos lecteurs une comparai-
son qui s'impose à notre esprit : celle de
Mgr Foulon et celle de M. Piccon,
celle de l'évêque patriote et ceile du re-
négat. Nous voyons le premier frappé
pour avoir, avec une éloquence qui n'a-
vait rien de violent ni de séditieux, rap-
pelé le souvenir de la patrie mutilée, et
nous voyons le second provoquer impu-
nément au démembrement de la France,
en oubliant sa qualité de député français
et en trahissant les devoirs les plus élé-
mentaires qu'elle lui impose.
Tandis que nos voisins, en nous faisant
sentir dans toute sa cruauté la loi du
plus fort, ne nous ménagent pas leurs
froides railleries, on lit dans la Gazette
de l'Allemagne du Nord :
La France désirerait, nous dit-on, témoi-
gner par un acte de ses sentiments amicaux
pour l'Italie. Ces sentiments recevraient as-
surément une confirmation sérieuse par la
réalisation des espérances que vient de ma-
nifester le député Piccon dans un banquet
donné à Nice.
Il nous faut courber la tête et tout at-
tendre du temps; la patience doit être la
vertu des faibles, elle laisse place- aux es-
poirs les plus vastes et les plus conso-
lants.
ALBERT ROGAT.
On écrit d'Ajaccio au Gaulois :
Le cercle bonapartiste d'Ajaccio a rayé de
la liste de ses membres le nom du rédac-
teur en chef du Patriote et exclu cette feuille
elle-même de ses salons.
La résolution a été prise à l'unanimité
des voix, moins deux. Elle frappe le prince
Napoléon, inspirateur du Patriote,du même
coup que le journaliste et le journal.
Le député radical Labélonye, qui vient
de mourir, était de son vivant le plus hon-
nête des négociants : il n'eût pas manqué
à une échéance, et sa réputation était ex-
cellente sur la place. Il avait gagné une
fortune énorme avec ses pilules de lac-
tate de fer, dont il avait acheté le brevet
à Gélis et Conté.
Comment donc cet homme riche et
honnête était-il républicain ? Nous avons
l'explication de cette anomalie. L'hono-
rable M. Labélonye était le plus pusilla-
nime des hommes : c'était un révolu-
tionnaire par peur. Il craignait les loups,
et en hurlant avec eux il espérait éviter
leurs morsures.
Au plébiscite de 1870 il donna avec
ostentation une bouteille de vin à son
jardinier, -l'exhortant à aller voter non,
et on eut la certitude que lui-même avait
voLé oui. Tout l'homme est dans ce trait.
Plus d'un fait le même calcul. Il n'est pas
à l'honneur de la nature humaine, mais
c'est un signe des plus caractéristiques
du désordre intellectuel et moral qui
règne en cette époque où nous avons le
malheur de vivre.
R. C.
Les débats relatifs au complot de Lyon ont
montré de quel mauvais esprit est animée
une grande partie de la population lyon-
naise.
Le lendemain du prononcé du jugement
intervenu à la suite de cette affaire, c'est-à-
dire hier matin, il y avait un enterrement
civil à la Croix-Rousse ; douze cents femmes
s'y sont rendues, on comprend dans quel
but. Le commissaire de police'a dû inter-
venir et faire des sommations légales pour
obtenir que les attroupements formés à
l'occasion de cette manifestation se disper-
sassent.
Une dépêche de Lyon annonce qu'une
certaine émotion règne dans cette ville à la
suite de la dissolution de la Société des tis-
seurs, qui a dû être prononcée.
Comme on le voit, la population de Lyon
est fortement travaillée par les révolution-
naires, et il est du devoir du Gouvernement
de surveiller attentivement ces menées.
R. C.
Au milieu des a3'aires si graves qui se
passent en Espagne, à travers toutes les in-
quiétudes, toutes les péripéties de ce mal-
heureux pays, une voix ne s'était pas fait
entendre, celle de l'ancien président Emilio
Castelar.
Le silence pesait sans doute à Emilio, car
il vient de parler ; il a adressé à la Discus-
sion une lettre d'une formidable longueur,
histoire sans doute de rattraper le temps
perdu.
Nous nous dispenserons de reproduire
cette interminable missive; elle ressemble
assez à du bon Jules Simon ou à du bon Jules
Favre ; cependant il ne nous est pas permis
de ne point en signaler ce passage.
C'est après avoir consulté sa conscience
et interrogé son cœur de c itiyen, lui qui a
servi et défendu la cause de la liberté, qui
ne faillira pas à ses promesses que l'ancien
président Castelar consent à ne plu? se
taire, car d'orgueilleux reproches sont ve-
nus jeter à sa politique de réparation...
Et naturellement Emilio qualifie de poli-
tique d'utopies la politique actuelle.
Le citoyen Castelar affecte tout particuliè-
rement ces deux mots : « Conscience » et
« utopie »; à différentes reprises, on leh voit
apparaître dans sa lettre.
Et peut-être bien que dans le fond Castelar
est consciencieux et qu'il croit à tout ce
qu'il dit ; si dans le parti auquel appartient
l'ancien président il y a beaucoup de misé-
rables cherchant, avant tout, à piller, à
voler, à incendier, à assassiner, il y a aussi
des gens à folie douce, à manie, qui croient,
comme on dit, que c'est arrivé, et n'ont, au
fond, aucune dose de méchanceté.
Nous serions assez tenté de croire que
M. Emilio Castelar appartient à cette der-
nière catégorie; il parle beaucoup de sa
conscience, il doit être inconscient quand il
fait le mal.
H. DE F.
La mort de M. Labélonye, député de
Seine-et-Oise, porte à six le nombre des sié-
ges vacants à la Chambre ; ce sont les sui-
vants :
Général Ducrot (Nièvre), démissionnaire ;
Ranc (Rhône), condamné ; Paris (Calvados),
décédé; Pory-Papy (Martinique), décédé;
Beulé (Maine-et-Loire), décédé; Labélonye
(Seine-et-Oise), décédé.
Le télégraphe nous apprend que M. Pic-
con, informé que le gouvernement était ré-
solu à déposer une demande en autorisa-
tion de poursuites contre lui, a télégraphié
à Paris pour demander qu'il ne fût pris, à
son égard, aucune mesure avant d'avoir en-
tendu ses explications.
D'autre part, le Soir annonce que Gari-
baldi vient d'écrire une lettre à l'un des
chefs du parti radical de l'Assemblée, pour
lui demander sen intervention en faveur de
M. Piccon.
De la part du fantoche de Caprera, il n'y,
a là rien qui doive nous étonner. Mais
quant au cbef du parti radical, devant in-
tercéder en faveur de Piccon, il sera diffi-
cile à trouver, Piccon ayant été jeté leste-
ment par dessus bord par ses coreligion-
naires politiques les républicains.
H. DE F.
On lit dans le Phare du littoral, de Nice
au sujet de la lettre de M. Piccon :
Nous n'avons rien à rétracter, après avoir
u le démenti de M. Piccon. C'est pourquoi,
reprenant aujourd'hui sa lettre, nous lui di-
rons "à notre tour :
BOURSE DE PARIS DU 26 AVRIL 1874
t, Premier Plus Plus Dernier Cours [ii,nccJ Baisse Revenu Cours Cours ^Revenu Cours Cours
anaueï Fonds publics et Chemins de fer. cours haut bas cours précéd. annuel du jour précéd. | annuel Fonds étrangers. du jour précéd.
tu •• Orléans, 1842, 5 0/0 3 0/0 Eepagne, 3 0/0 ext. 1861-32-55. tC 1/2 19 ./.
■? fi/n « n/rt avril IcDt 1 59 80 59 85 - - - 59 75 59 75 ...1-... 50 .. o{ — 1848, 4 0/0 ;. 3 0/0 - intérieure /.../.
3 G/0 w 0/0, jouiss lia '* 59 85 .. 59 82 59 92 59 80 •. 12 .... 10 .. c 0/0 îj n/n 'cDt" 95 77 95 67 95 80 95 57 • 23. ." 50 .. - I — 1847-49-54 5 0/0 5 0/0 Emprunt romain 65 1/4 64 3/4
/ K MO/0 'lia' 95 72 95 80 95 67 95 80 95 55 .. 35 ... 50... ! Havre, 1870,5 0/0 885 . 8 0/0 Em p. danubien, 8 0/0, tout payé ... 100 3/4
4 1/2 » l'Vn/n'imiiVs' 22 mars ept - 85 75 85 75 85 75.... 50 — 1870*6 0/0 Honduras 20.. 20 50
A jouiss. • • I 77 ....|.. •• 50 .. g I Lyon, 5 0/0. 1.005 . 1003 75 15 . Emprunt hongrois 217 .. 216 .
6o,06o/o;ËMPBUBV'MoB(>rN;r.'à5oofr:|cpt:: 511 25 510 25 508 510 j5 25 :: :: IS:.! Ouest, 1853........... 1870, i) % "'" 2?67' 5 0 DetteJ;ur,"e'4^0'S:6!f?5o r 4!60
20 n»TTP1TTnN5 mi TliKSOR r à 500 r 'cDt.'' 445 " !!". " • ••• •• 445 !! 445 .. 50 . ôg \ — 1855, int. g.p. l'Etat .... 270 .. 5 0/0 — — coup: 12 fr." 50 ! ; 54 25
360 81 mvier cbt 3880 3880 .. 3875 .. 5 .... 25 .. Est, 1852-54-56, remb. à 650 fr.. 460 . 462 50 30 .. Emprunt ottoman, 1860 290 .. 291 25
ibo 81 BANQUE DE FRANCE,]. janvier 3865.-3875. 386* bO 12 50 .. 25. Bàle, 5 0/0 500 .. 441 25 30 .. - ottoman, 1863 316 25 318 75
60 «p Cpt.. - 1100 109! 50 1100 .. 1095 . 5 -i ... 25 .. <:' '" Méditerranée, g.p. l'Etat .. 488 75 489 75 30 .. - ottoman, 1865....... 313 75 315 ..
BANQUE DE PARIS • •• y [096 25 1105 . 1095 •• 1102 50 1100 2 50, ... 15 .. \ Rhône-et-Loire, 4 0/0 285 . 30 .. - ottoman, 1869 252 50 252 50
-O'M. P. ................. i février' cpt 542 50 ' a42 50 542 50 ... 15 /Bourbonnais 3 0/0 284 283 50 35 .. — tunisien, 7 0/0 r. au p..
35 .. COMPTOIR DESCOMPTE, j. tevner cpi..... 5 0 !.... 15. / Médit., 52 -53, 3 0/0 g. p. l'Et 294.. 35. - tunisien ob.< 0/0 1865
,, , „nT„ t 200 t n 'CD{ •• 435 • 15 . / Nord 3 0/0 284 .. 284 .. 25 .. Vice-roi d'Egypte 1866
15 .. CREDIT AGRICOLE, act. JJO t. p P • 50 ...., 15 Orléans 3 0/0 283 75 283 .. 7 0/0 - 1870 3.7 50 355
CRÉDIT FONCIER DE FRANCE P t. •• 75 810 . 807 50 2 50 ... 15. Grand-Central 1855 279 75 279 25 5 0/0 Autrichiens, 5 0/0
ri " JVnôn'fr ï h/Ô" CPt - - - - - ... 855 15. Lyon-Genêve 1855 g. p. l'Et - 277.. 278 75 25.. — obligations, 1865
20 " nh ' 500 fr ifl/'o i liovemb cpt - 453 75 .... •• .. 453 75 453 75 ...... l£ - 1857 270 75 15 .. Obligations domaniales autrich. 270 .. 270 ..
91 90 25 9: 1 75 f Lyon 1853 282 50 280.. Obligat. Piémont, 1849, 4 0/0
t5 " ~ Aki- on'/n L^ T^m^mhrp' '1 rnt 425 • •• 15 Pans-Lyon-Méditerr.3 0/0. 283 .. 280 50 - ¡850, 4 0/0
3 " ~ Si'"q'n/n " jouiss. novem.. icptï 85 ! 84 . 85.... 1 .. 15 D. 1866, jouiss. oct. 270 50 275 50 20 . Russe 1867, tout payé 425.. 423 75
10 ' - n\i' JKV a n/£*883'novraib cL-t - 440 .... 435,. 437 50 440.. ■ 2 50 15 ^ Ouest, int. g. par l'Etat... 277.. 277.. 20. — 18C9. 425..
ZU - Oj?l. 500 if, 4 0/0^863 novemû 355 _ 355 .... !.. - la et1 0 Midi 3 0 0, int. g. par l'Etat 278 .. 278 ..
" - S. ÎBrmï" î 0 o' ? mai Icp " 70 50 J 71 50 72 . 50 15 cD Est 3 0/0, int. g. r,ar l'Etat. 275 75 275 75 Valeurs diverses
.. -d-5-dobl com , 3 0/0, j. mal. " w u t5 ^ Ardennes 3 0/0, g. p. l'Etat 276 50 276 25
9 •• ALGÉRIENNE (Soc. gle), act. 500 fr... cpt.. 23 j(n 105 50 150 ., 15 50 Dauphiné 3 0/0, g p. l'Etat 277 50 280.. 25.. Orléans à Châlons, à 500 fr 213 .
- Obl., remb. à 150 fr., tout paye. cp t.. 106 .. 15 æ Chdro,ntes 3 0/0 257 50 255 .. Caisse générale des cliem. de fer 8 8 ..
CRÉDIT LYONNAIS Çjpt.. 6-il 2o 671 25| 670 - 15 -gS Vendée 3 0/0 237.. 236.. 4150 - Béchet
llq... * 91 25 10 • 2 iOrléans.àChâlons,30/0,t p 2.-5.. 15 S.-Comptoir des Entrepreneurs. 142 50 137 50
25 .. SOC. GÉNÉRALE DE CRÉDIT MOBILIER cpt.. •• -, oar) •• ')q) «c - î 25 15 • § lOrléans a Rouen (sect.Nord) 220 .. 220 . 20 .. Comptoir de l'Agrieulture 300 fr........
H'" fâ 50 25 ' 556 25 5 7 50 ' " 1 25 H -M D- do (sect. Sud) 195.. 195.. 25 .. Malfidano (Mines de) 590.. 597 50
J5 soc. DE DÉPÔTS ET COMPTES COURANTS, cpt.. 52625 5562a .. r -f .' 25 1 25 5 _ SgMédoç 3 0/0 235 .. 235 . 35 60 Banque ottomane, 250 fr. pavés .... 575 .
22 50 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, ACT. 500 FR., 250 Ir. cpt.., 5^6 25 5.7 50 .... f .• 5S? 50 lo. £ ILille à Béthune 3 0/0.... 235 . 235.. Crédit fonc.et com. suisse, 150t.p 575.
lIq... Sfiô? 117 50 336 25 1 25 ' ! .. \î - ~ | Romaines 3 0,0 188 75 187 ...... Crédit fonc. suisse, 50/0, n500 f ?..
•• charentes, 400 fr. payés, j. fevrier. cpt. 336 ^5 ... •• m w à , lo i Victor-Emmanuel 3 0/0.... 272 . 270 .. 30.. Bons Lombards, r. en 1871 585..
17 50 VENDÉE. •• cpt.. •• • • • ' °.fi " - i 95 lo IAutriche 3 0/0 306 21. 307 30 .. — r.de l872à 1874 .. 505
3 3 •• EST, jouissance novembre cpt.. £07 50 50o.. ^ 75 -1 • • - 15 D _ Nouvelles 296 50 296 50 30.. — r. !875 !!.. 505!!
liq... 507 50 ., 507 50 508 75 ... 12) 15 I Lombards 3 0/0 249. 249. 30.. - r.lt.t........ 506 25 505 ..
60. IPAIU<* i Tvrtw w MÉDITERRANÉE eut.. 890.1 895 .. 890 .. 5 ....» 15 j Saragosse 3 0/0 217 . » 216 50 30 .. — r. 1877 508 75 512 ..
Jouissance ET novembre • '• • lixf.. • 893 75 £95 .. 890 .. 891 25 890 .. 1 2. ... 15 I Saragosse- Pam pel un(., 3 0/0 116 .. 115 . 30 .. — r. 1878 510 . 510 ..
40-.MIDI, jouissance ianver'.!.'^ cpt.. 612 50 '611 25 610 . 1 25 .. 15 1 Nord de l'IÇspagne 3 0/0.... 189 187 5C Romaines, trenten. privilégiées 235 : no '.
, jouissance janv.er... 612 50 .. \ D° .cl» rev. var. 131 25 115 .. 25 ., CI gouer, ' ' des Voitures de Paris. 265. 262 50
-..NORD jouissance lanvier cpt.. 11032 10, 1030 .. 1030 .... •• lo . \Portugais 3 0 0 ... 228 .. 228 75 45 .. Salir es de l'El st
^ j liq... 1030 ..' 1032 50 1030 - 2 oOj ." la .. C' ImmobIlière de Pafls,oD.500 f. 65 .. 76 .. 28 .. Gaz de Marsue-Mmes-Por.-Sén...... 562 50
56 "NS jouiss avril • cpt.. 8j 1 251 812 50 8J2 50, . -j •• 25 .. (,-Transatlantique, 500 f., 5 0/0. 407 50 402 50 17 50 Union des gaz, act. 250 fr 230 ..
ANS, jouiss. avril [&,..[ 812 50 |815.. 812 60 4 50 ,.f }j . ^ Parisienne d'éctamige, oblig. 447 50 452 50 135 .. Cail, act. de 510 fr 900. 900 '
•• OUEST, jouissance avril cpt,. BW ..i •- - •• - •• 25 . Omnibus. 5 Q/0; r. ? 500 fr 436 25 435 .. 34 .. C, de rindustrie linière., 070 :
jiq ..,1 533 75 (....... lo . C0 gle des Eaux, 3 0/0, r. à 500 f. •• 265 . 40 .. Lin Maberly .. 179
i? cA™ ET mAGAS. GÉNÉRAUX DE PARI?. - cPï..... J • — •• 12 * i 9 " ' ï) - Credi t colon i|l,J> O / c à 5ÛQ fr...... 452 50 $5 . Gaz gérérai de Pah> ent. payé 180 !. 180
50 c PARISIENNE DU GAZ, j. avril cpt.. 607 50 ,, JË • ^§75 1 2o .. 3J 1865, f U/0 r. a 600 f. 330.. 330 .6 .. C'cert. d'éclairage parle gaz, act. 205.. 205..
' 1 jîq 698 75 .. 697 50 698 75 .. 1 25 12 50 Suez, délégations, remb. a 5CO f, 385 .. 378 75 — —
.....I SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE cpt'i" 12 50 - 12 501 12 .. r 50 • •• 25 . Suez, 5 0/0, r. à 500 fr., j. avril... 450.. 450., 20. C générale de Bruxelles !" .'
r 8 75' .. ir • Départem.deiaSeme. emp. 1857. 222 . 225.. 25. (,« générale des Eaux, t. payé, 370
1ir •> GÉNÉRALE TRANSATT ANTIQUE cpt" 225!' I'! T. 217 50 220 i' VÙ V. $ • VILLE, ".' î^'S'mh^'on5?? fr'" ïll " ?vî r " - Docks . de Marseille, qct. 500 fr. 360.. 357 50
ANTIQUE cpu.. a : - looo, remb. a 500 Ir 45a .. 4o3 To D. nouv., t. paye
45 .. MESS\gfr rFs unir hq... iA 560 : 555 - ' ! 5 !! ! ., Il ■ • ~ 1869......... IP2 50 Mi) .. 30 .. Docks du Havre, r. à 500 fr.... !! !!
50 CANAi nRIo«E? £ t" Qûji 7* 395 387 50 7 50 . t • ~ 18/1, r. à 400 f., t. p- 26't .. 204 . Docks de Saint-Ouen 07
E DE SUEZ cpt.. 388 7o . ^ 387 50 6 25.... f • Ville ds Lille, 3 0/0, r. à 100 fr. . 75 89 50 25 .. Société générale des Omnibus 625 !
c 0/0'ÉTATS rmr« H'" f 1/« W 108 1/8 108 / 1/8 . 3 • Ville de Bordeaux82.. 82 Halle aux cuirs, obliga'tions...
* 50/0 cit" 64 40 :* :: :: ® (o 64 40 70 :: • - VilledeRoubaixetdeTourpoing 35 .. 35 : 3 2olComPtoir Maud..... f........ 40
' liq... 64 65 65 15 64 50 " 06 4[, <) ** 60." * I
Com' ~ ~ Tabacs (oblig. des) cpt " ; - •• • • • • -• va LIQUIDATION LIQUIDATION Reports.
[a /y EMPRUNT PERUVIEN rnt 71 » t • • 70.«.3 •••••» »• rimes. | ""inn a nti? PROTRArNi? i -r « 'if
^ 50 CRÉDIT FONCIER D'AOTR7chE; cfît" 518 7. 51750 ..' ..1.' ,1 A, .omunra PIIOCIIAINE ^ À la Liquidation liquidation suivante
or *00 fr. payés lia!' 520 516 25 bl7 50 ... J2^
J • CREDIT MOBILIER E£iPAfINOI, cpt.' 351 25 355. 350 5 ' ... o 0jq dt iJQ t 60 45 /..
60 " «nte\500 fr., tout l*yé) liq... 350 355.. 348 75 6 25 ... j\ f dt 25 ........ 60 70./...,. ; !! '.22
•• >-ûciéi'E AUTRICHILINNE, j. janvier cpt.. 721 25 -72-2 50 720 . 721 25 ... 1 25 5 0/0 iabéré dt 50 .....................
20 «mil». liq.. - 720 . 721 25 .... 720 .. 720 J dt 25 ..., i.., ........
.. j. nov" f,,I)t .. 321 25 321 2? 325 ... 3 75 italien dt 50 .. ; 6& ll5 GQ ,! ! ^ , ,
lACf. 500 tf. tout payé) .......... liq. - 325 , 3*6 326 25 dt 25 65 . 61, " ...
î ^ DB LESPAGNE cpt.. 97 1.03 75 .97 50 6 25 r .. Mobilier dt °0
pn«tn?88B A PAMI,R ,,,UNL?.. ept.. 71 2e, .. 73 50 71 25 2 25 ... Mobilier ................. ...... dt ^ ••• ....... y
ROMAINS18'""*' cpt.. 170 25 .. £.0 175 .. 2 50 ... Paris-Lyo'n-Méditerravp.e .....,.....".'" dt 10 ......
SARAGOSSE cpt.. t'A jf Jï n " Grédit'Mo'biii'ejr espag-iol. dt 10 ......
fjjt •• 267 o0 ... 268 75 2.65 .. 3 75 .. Société Autrichienne. - dt 10 :.... 72 .. l" IAu , 25
...... liq... 268 75 p ?.70 .. 2 8 7b 1 J)] ... ^
BULLETIN FINANCIER
LUNDI 27 AVRIL.
DEUX HEURES. — Les dispositions à la
hausse qui s'étaient manifestées à la fin delà
semaine dernière s'accentuent davantage
aujourd'hui, et les fonds français réalisent
de nouveaux progrès. Dès le début des de-
mandes ont enlevé les cours de ceux-ci qui
se traitent au-dessus des prix de la précé-
dente clôture. 0
Les achats qui ont déterminé cette amélio-
ration paraissent émaner principalement
des vendeurs à découvert : se voyant dé-
bordés, ces derniers se hâtent de se liqui-
der.
D'un autre côté, il se pratique au comp-
tant des emplois de fonds très considéra-
bles : les demandes pour le compte des tré-
soritrs payeurs généraux se sont élevées
sur ce marché à 130,000 fr. de Rente 5 010.
A Londres, nos fonds ont aussi monté :
la cote a apporté 1[4 de hausse sur le,3 010,
ainsi que sur le 5 0[0. Les Consolidés n'ont
pas varié.
Coté 95 70 à l'ouverture de la Bourse, le
5 0i0 a fait au plus haut 95 75. Il se tient
entre ces deux cours et donne lieu à de
nombreux échanges. Le 3 010 se négocie à
59 90.
Les Fonds étrangers sont aussi en amé-
lioration. L'Italien, après avoir débuté à 64
55 son prix de clôture s'est avancé à 6t 70 ;
le Turc atteint 42 20, et l'Extérieure 19 1]8. '
Parmi les Sociétés de crédit, on s'occupe
surtout de la Banque de Paris. Les actions
de cette compagnie sont demandées et se
maintiennent très fermement à 1100 fr.
Les autres valeurs de crédit sont à peu
près Pans variations : le Mobilier se main-
tient de 292 50 à 293 75, le Foncier d'Au-
triche vers 520.
■m
Sur les Chemin? français règne toujours
une très grande fermeté : le Lyon, deman-
dé, a touché 895; le Nord se tient de 1030 à
1032 50, l'Orléans à 812 50, l'Est à 507 50.
Les obligations sont très bien tenues au
comptant : celles de la Vendée, sous l'in-
fluence des demandes que l'on remarque
sur elles, ont atteint 237,
Il n'y a pas de Tariations à signaler sur les
Autrichiens ni sur les Lombards : on cote
les premiers 720 à 721 25, les seconds 326 25.
Les Transatlantiques restent immobiles à
222 50. Les Suez sont au contraire très agi-
tés : de 387 50 leur cours de début, ils ont
monté à 395, puis sont revenus à 391 25.
TROIS HEURES. — La dernière heure a
été meilleure encore que le début : le 5 OiO
continuant à progresser est resté à 95 80.
L'Italien a franchi 65 fr. et a ferméà6505.
Le Mobilier un peu lourd a reculé à 290.
BELLOT.
Escompte de la Banque de France.... 4 112
Intérêt des avances — 5 112
Escompte de la Banque d'Angleterre. 3 112
SPECTACLES DU 27 AVRIL 1874
^8 h. 0/0 — OI)éra. Don Juan
7 h. 1/2.— Français. -- Lu cas L*e conscience; —
Le Sphinx.
0 b. 0/0 — Italiens. — Ilelàclie, *
7 h. 1/2. - Opéra-Comique. — Joconde; — Gille
etGillotm.
7 h 1/2 — Odéon.- La Jeunesse de Louis XIV.
0 h. 0/0 - Athénée. — Relâche.
h. 0/0 — GJ¡mnase.- Madame est trop belle-—
Un fils de famille.
7 h. 1/2. — Renaissance.—Les Bibelots du Diable.
8 h. 0/C — Bouffes-Parisiens. — Le tour de Mou-
linet; - romme d'api; — La Chanson
de i
7 h. 3/4— Vaudeville. — Les Faux Bonshommes.
7 h. 1/2 — Châtelet. — La Belle au bois dormant
7 h. 1/2 - Variétés.— L'Homme à la clef; — La
Périchole.
7 h. 3/4 — Porte-Saint-Martin. — Les deux or-
phelines.
7 h. 1/4 — Gaîlé. — Orphée aux Enfers.
8 h. 0/0 — Ai)ibigit. — La Lettre rouge.
8 h. 0/0 — Château,d'Eau. — Colin Tampon.
h. 0/0. — Cii,qtte-tl'hivei-. — Exercices variÓè.
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JOURNAL " QUOTIDIEN,. POLITIOGE, LITTÉRAIRE ET COMMERCIAL
lame Aunéc —fyWwiuér®
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DÉPARTEMENTS
- Trois mois : 16 francs.
UN NUMÉRO : 20 CENTIMES
S'adresser pour les Annonces :
A MM. FAUCHER, LAFFITTE, BULLIER ET C*,j, place
de la Bourse.
Les annonces ne sont reçues _que sous la rittft»
d'examen, et, s'il y a lieu, de modification 'A"
fadmibistration du journal.
Mardi 88 Avril iSir4
PARIS
Trois mors : 13 francs.
NUMÉRO : 15 CENTIMES
...... =____ f<
BUREAUX D'ABONNEMENT
t9, rce des Bons-Enfants, 19
Lei manuscrits déposés ne sont pas rtndutJ
Paris, le 27 avril 1874.
Le journal le Français, organe offi-
cieux de M. de Broglie, dément par une
note les différentes modifications minis-
térielles annoncées depuis quelques
jours.
Voici la note :
Les bruits qui circulent au sujet d'un
changement de cabinet et les listes que l'on
met en circulation ne sont que des nouvel-
les inventées à plaisir, s'ils ne sont pas des
manœuvres de bourse. Tout homme politi-
que comprendra d'ailleurs qu'une combi-
naison du genre de celle qui a été mise en
avant hier par le National n'aurait pas la
majorité dans la Chambre, puisqu'elle per-
drait 150 voix à droite pour ne gagner que
les 30 voix des amis de M. Dufaure. A moins
cependant que ce ministère ne s'appuie sur
les radicaux, auquel cas ce serait un
retour pur et simple à la politique de
M. Thiers.
Il est évident que, bans la situation pré-
sente, il n'y a de possible qu'un ministère,
non pas sans doute inféodé à la droite et ne
représentant qu'elle, mais marchand d'ac-
cord avec elle. Nous ne parlons pas des ra-
res intransigeants d'extrême droite. Seule-
ment, ce qui apparaît aussi très clairement
et ce qui est la moralité de ce petit incident,
c'est que chaque fois qu'une hésitation
paraît se manifester dans la droite, les con-
voitises de portefeuille s'éveillent au centre
gauche et se manifestent même parfois
avec une singulière naïveté. En attendant,
nous invitons l'opinion à se mettre en garde
contre les inventeurs de fausses nouvelles,
qui vont évidemment déployer grande ac-
tivité d'ici à la reprise de la session.
Nous félicitons le Gouvernement d'a-
voir démenti les bruits qui couraient au
sujet d'une alliance avec le centre gau-
che, alliance qui nous ramenait pure-
ment et simplement, comme le dit fort
bien la note du Français, à la politique
de M. Thiers. Or, et à ce point de vue, il
n'eût pas été nécessaire de faire le 24 mai
et tout ce qui s'en est suivi, et il eût valu
tout autant demeurer sous le honteux
gouvernement renversé par la coalition
conservatrice et aux applaudissements
de toute la France honnête.
D'autant que cette alliance avec le cen-
tre gauche eût éloigné du Gouverne-
ment tous ceux qui voient en lui la sau-
vegarde des intérêts conservateurs. En
effet, le jour où le gouvernement du ma-
réchal ferait le moindre pas vers la gau-
che, nous nous séparerions de lui violem-
ment et nous le considérerions comme l'é-
quivalent de l'exécrable pouvoir qui l'a
précédé.
Certes, nous n'ignorons pas que le gou-
vernement se trouve en présence de
grandes et graves difficultés. Avant long-
temps peut-être le ministère de Broglie
aura succombé pour faire place à une
combinaison nouvelle et tout aussi im-
puissante : mais il y va de son honneur
de maintenir intact et jusqu'à sa dernière
minute le drapeau de l'ordre moral ar-
boré par lui.
Or, accepter la participation aux affai-
res des hommes qu'il a flétris, ce serait
d'abord un manque de dignité et ensuite
une véritable souillure. Il y a des con-
cours qu'on n'accepte pas ; il y a des
mains qu'on repousse parce qu'elles sa-
lissent, et le concours comme la main
des gens de la gauche ou du centre gau-
che appartiennent à cette espèce.
Des hommes qui se respectent aiment
mieux tomber que de leur devoir de res-
ter debout.
Quant à nous, et tout en étant décidés
à repousser dans la constitution que l 'on
va essayer de faire tout ce que nos prin-
cipes nous interdisent d'accepter, n.ous
n'avons pas à poursuivre d'une haine
particulière le ministère de Broglie, car
nous ne voyons pas trop ce que nous ga-
gnerions au change. Decazes , pour do
Broglie, cela revient au même, et nous
n'avons aucun intérêt à remplacer l'un
par l'autre.
Néanmoins, notre situation dans les
événements qui se préparent va être
assez difficile. Nous voulons garder notre
parole et donner au septennat l'appui
désintéressé que nous lui avons donné
dès le début; et, d'un autre côté, il nous
est impossible de nous associer à des me-
sures qui touchent au suffrage universel
ou qui empiètent sur ce que nous con-
sidérons comme les droits constituants
de la nation.
Notre bonne volonté est grande : nous
sommes conservateurs avant tout, esti-
mant que c'est le meilleur moyen de ra-
mener l'Empire, mais il appartient au
Gouvernement de nous rendre moins
difficile la tâche patriotique et pleine
d'abnégation que nous nous sommes im-
posée. Et ce moyen consiste dans l'aban-
don loyal de tout ce qui atteint le droit
de vote et favorise la possibilité, dans un
avenir prochain, d'une compétition or-
igan ist.fi.
PAUL DE CASSAGNAC.
On lit dans le Journal de Paris :
Certains journaux bonapartistes, chez les-
quels l'esprit de parti a décidément étouffé
tout sentiment de patriotisme, osent compa-
rer l'annexion de Nice et de la Savoie à celle
de l'Alsace et de la Lorraine. Its oublient
que Nice et la Savoie nous ont été cédées
librement, volontairement, par le gouver-
nement italien, comme rémunération des
servicas que nous lui avions rendus,
comme compensation des agrandissements
que nous lui avions procurés ou facilités.
L'annexion de l'Alsace et de la Lorraine
s'est faite d'une tout autre manière. Elie
est le fruit d'événements sur lesquels la
presse bonapartiste ferait bien de se taire,
car ils ne sont pas à la gloire du second
Empire..
Les mêmes journaux feraient bien de ne
pas parler de décorations prussiennes. Nous
n'en avons jamais reçu,nous, tandis que les
rédacteurs des journaux officieux de l'Em-
pire en ont été comblés, tandis que M,
Rouher et M. de La Valette ont été gratifiés
de la grand'croix de l'Aigle-Noir de Prusse
pour les éminents services qu'ils avaient
rendus à la politique de M. de Bismarck.
La feuille orléaniste aura beau faire,
elle aura peine à faire passer l'annexion
de Nice et de la Savoie comme une hon-
te pour l'Empire. En tous cas, nous nous
empressons de reconnaître que la dynas-
tie orléaniste n'a pas de ces hontes-là à
se reprocher.
Quant aux décorations échangées avec
la Prusse, alors que la paix n'avait pas
été troublée, elles ne signifient pas grand'-
chose. Elles ne sont pas d'ailleurs com-
parables aux alliances de famille con-
tractées par les princes que prône le
Journal de Paris avec les Allemands,
avec un Wurtemberg, avec un Mecklem-
bourg, avec un Saxe-Cobourg Gotha.
Est-ce que la princesse Clémentine,
fille de Louis-Philippe, n'est pas venue
dernièrement au bras du principicule son
époux, général au service de la Prusse,
visiter les champs de bataille où il avait
fait couler le sang français ?
Le Journal de Paris a perdu une belle
occasion de se taire; les princes ses pa-
trons lui sauront un gré médiocre d'avoir
levé ce lièvre qui ne vaut rien, comme
tous les lièvres allemands.
A. R.
M. Albert Brun, sous-préfet de Sedan
et nommé par nous dans un récent article,
nous écrit une lettre confidentielle que
nous voulons bien ne pas publier, mais
qui se termine par deux choses qui nous
déplaisent, et qu'il convient de relever.
D'abord M. Alb3rt Brun nous annonce
qu'il veut conserver sur nous la supério-
rité noble et indiscutable de la générosité,
et il ajoute qu'il consent à tanir secrètes
quelques lettres qu'il prétend posséder
et sur lesquelles il paraît compter beau-
coup.
Nous ferons remarquer à M..le sous-
préfet de Sedan, que nous n'acceptons
de générosité de personne, surtout quand
la générosité affecte les ridicules formes
de la menace.
Nous défions M. Albert Brun, sous-
préfet de Sedan, d'engager le débat dans
nos colonnes, que nous lui donnons tou-
tes grandes ouvertes, et nous nous enga-
geons à publier ici même les lettres qui
lui donnent ce ton superbe, nous réser-
vant de répondre à M. Albert Brun de
façon à le satisfaire pleinement.
Nous allons voir si M. le sous-préfet de
Sedan voudra donner aux lecteurs du
Pays le petit tournoi auquel nous le con-
vions.
La deuxième chose qui nous déplaît
dans la lettre de M. le sous-préfet de Se-
dan, c'est qu'à la fin il oublie les saluta-
tions d'usage.
C'est pourquoi nous lui soulevons son
chapeau, du bout de notre plume, pour
le rappeler au strict usage des conve-
nances.
PAUL DE CASSAGNAC.
Nous apprenons que Mgr l'évêque de
Nancy a été condamné samedi à deux
mois de forteresse. Cette condamnation,
qui ne saurait avoir de sanction pratique,
nous en sommes bien convaincus , ne
laisse pas de nous causer une impression
pénible à divers points de vue.
D'abord la modération du mandement
ne nous semblait aucunement de nature
à attirer au vénérable prélat la moindre
condamnation même d'un tribunal prus-
sien. En outre, nous ne pouvons nous
empêcher de comparer cette répression
violente d'un délit imaginaire à l'indul-
gence dont les mêmes Prussiens ont fait
preuve envers M. le vicaire Itertzog, ac-
quitté par le tribunal de Haguenau, et
dont le cas devrait, paraître plus grave
à des juges allemands que celui de Mgr
Foulon.
Il y a donc là une intention particuliè-
rement blessante de nos vainqueurs vis-.
à-vis de la France, dont on frappe un des
évêques. Il est certain que notre diplo-
matie a essayé de parer le coup — si elle
ne l'avait pas fait, elle aurait manqué à
tous ses devoirs — et il est non moins
certain que ses efforts ont été impuis-
sants devant l'implacable résolution des
Allemands.
Nous ne pouvons nous empêcher de
soumettre à nos lecteurs une comparai-
son qui s'impose à notre esprit : celle de
Mgr Foulon et celle de M. Piccon,
celle de l'évêque patriote et ceile du re-
négat. Nous voyons le premier frappé
pour avoir, avec une éloquence qui n'a-
vait rien de violent ni de séditieux, rap-
pelé le souvenir de la patrie mutilée, et
nous voyons le second provoquer impu-
nément au démembrement de la France,
en oubliant sa qualité de député français
et en trahissant les devoirs les plus élé-
mentaires qu'elle lui impose.
Tandis que nos voisins, en nous faisant
sentir dans toute sa cruauté la loi du
plus fort, ne nous ménagent pas leurs
froides railleries, on lit dans la Gazette
de l'Allemagne du Nord :
La France désirerait, nous dit-on, témoi-
gner par un acte de ses sentiments amicaux
pour l'Italie. Ces sentiments recevraient as-
surément une confirmation sérieuse par la
réalisation des espérances que vient de ma-
nifester le député Piccon dans un banquet
donné à Nice.
Il nous faut courber la tête et tout at-
tendre du temps; la patience doit être la
vertu des faibles, elle laisse place- aux es-
poirs les plus vastes et les plus conso-
lants.
ALBERT ROGAT.
On écrit d'Ajaccio au Gaulois :
Le cercle bonapartiste d'Ajaccio a rayé de
la liste de ses membres le nom du rédac-
teur en chef du Patriote et exclu cette feuille
elle-même de ses salons.
La résolution a été prise à l'unanimité
des voix, moins deux. Elle frappe le prince
Napoléon, inspirateur du Patriote,du même
coup que le journaliste et le journal.
Le député radical Labélonye, qui vient
de mourir, était de son vivant le plus hon-
nête des négociants : il n'eût pas manqué
à une échéance, et sa réputation était ex-
cellente sur la place. Il avait gagné une
fortune énorme avec ses pilules de lac-
tate de fer, dont il avait acheté le brevet
à Gélis et Conté.
Comment donc cet homme riche et
honnête était-il républicain ? Nous avons
l'explication de cette anomalie. L'hono-
rable M. Labélonye était le plus pusilla-
nime des hommes : c'était un révolu-
tionnaire par peur. Il craignait les loups,
et en hurlant avec eux il espérait éviter
leurs morsures.
Au plébiscite de 1870 il donna avec
ostentation une bouteille de vin à son
jardinier, -l'exhortant à aller voter non,
et on eut la certitude que lui-même avait
voLé oui. Tout l'homme est dans ce trait.
Plus d'un fait le même calcul. Il n'est pas
à l'honneur de la nature humaine, mais
c'est un signe des plus caractéristiques
du désordre intellectuel et moral qui
règne en cette époque où nous avons le
malheur de vivre.
R. C.
Les débats relatifs au complot de Lyon ont
montré de quel mauvais esprit est animée
une grande partie de la population lyon-
naise.
Le lendemain du prononcé du jugement
intervenu à la suite de cette affaire, c'est-à-
dire hier matin, il y avait un enterrement
civil à la Croix-Rousse ; douze cents femmes
s'y sont rendues, on comprend dans quel
but. Le commissaire de police'a dû inter-
venir et faire des sommations légales pour
obtenir que les attroupements formés à
l'occasion de cette manifestation se disper-
sassent.
Une dépêche de Lyon annonce qu'une
certaine émotion règne dans cette ville à la
suite de la dissolution de la Société des tis-
seurs, qui a dû être prononcée.
Comme on le voit, la population de Lyon
est fortement travaillée par les révolution-
naires, et il est du devoir du Gouvernement
de surveiller attentivement ces menées.
R. C.
Au milieu des a3'aires si graves qui se
passent en Espagne, à travers toutes les in-
quiétudes, toutes les péripéties de ce mal-
heureux pays, une voix ne s'était pas fait
entendre, celle de l'ancien président Emilio
Castelar.
Le silence pesait sans doute à Emilio, car
il vient de parler ; il a adressé à la Discus-
sion une lettre d'une formidable longueur,
histoire sans doute de rattraper le temps
perdu.
Nous nous dispenserons de reproduire
cette interminable missive; elle ressemble
assez à du bon Jules Simon ou à du bon Jules
Favre ; cependant il ne nous est pas permis
de ne point en signaler ce passage.
C'est après avoir consulté sa conscience
et interrogé son cœur de c itiyen, lui qui a
servi et défendu la cause de la liberté, qui
ne faillira pas à ses promesses que l'ancien
président Castelar consent à ne plu? se
taire, car d'orgueilleux reproches sont ve-
nus jeter à sa politique de réparation...
Et naturellement Emilio qualifie de poli-
tique d'utopies la politique actuelle.
Le citoyen Castelar affecte tout particuliè-
rement ces deux mots : « Conscience » et
« utopie »; à différentes reprises, on leh voit
apparaître dans sa lettre.
Et peut-être bien que dans le fond Castelar
est consciencieux et qu'il croit à tout ce
qu'il dit ; si dans le parti auquel appartient
l'ancien président il y a beaucoup de misé-
rables cherchant, avant tout, à piller, à
voler, à incendier, à assassiner, il y a aussi
des gens à folie douce, à manie, qui croient,
comme on dit, que c'est arrivé, et n'ont, au
fond, aucune dose de méchanceté.
Nous serions assez tenté de croire que
M. Emilio Castelar appartient à cette der-
nière catégorie; il parle beaucoup de sa
conscience, il doit être inconscient quand il
fait le mal.
H. DE F.
La mort de M. Labélonye, député de
Seine-et-Oise, porte à six le nombre des sié-
ges vacants à la Chambre ; ce sont les sui-
vants :
Général Ducrot (Nièvre), démissionnaire ;
Ranc (Rhône), condamné ; Paris (Calvados),
décédé; Pory-Papy (Martinique), décédé;
Beulé (Maine-et-Loire), décédé; Labélonye
(Seine-et-Oise), décédé.
Le télégraphe nous apprend que M. Pic-
con, informé que le gouvernement était ré-
solu à déposer une demande en autorisa-
tion de poursuites contre lui, a télégraphié
à Paris pour demander qu'il ne fût pris, à
son égard, aucune mesure avant d'avoir en-
tendu ses explications.
D'autre part, le Soir annonce que Gari-
baldi vient d'écrire une lettre à l'un des
chefs du parti radical de l'Assemblée, pour
lui demander sen intervention en faveur de
M. Piccon.
De la part du fantoche de Caprera, il n'y,
a là rien qui doive nous étonner. Mais
quant au cbef du parti radical, devant in-
tercéder en faveur de Piccon, il sera diffi-
cile à trouver, Piccon ayant été jeté leste-
ment par dessus bord par ses coreligion-
naires politiques les républicains.
H. DE F.
On lit dans le Phare du littoral, de Nice
au sujet de la lettre de M. Piccon :
Nous n'avons rien à rétracter, après avoir
u le démenti de M. Piccon. C'est pourquoi,
reprenant aujourd'hui sa lettre, nous lui di-
rons "à notre tour :
BOURSE DE PARIS DU 26 AVRIL 1874
t, Premier Plus Plus Dernier Cours [ii,nccJ Baisse Revenu Cours Cours ^Revenu Cours Cours
anaueï Fonds publics et Chemins de fer. cours haut bas cours précéd. annuel du jour précéd. | annuel Fonds étrangers. du jour précéd.
tu •• Orléans, 1842, 5 0/0 3 0/0 Eepagne, 3 0/0 ext. 1861-32-55. tC 1/2 19 ./.
■? fi/n « n/rt avril IcDt 1 59 80 59 85 - - - 59 75 59 75 ...1-... 50 .. o{ — 1848, 4 0/0 ;. 3 0/0 - intérieure /.../.
3 G/0 w 0/0, jouiss lia '* 59 85 .. 59 82 59 92 59 80 •. 12 .... 10 ..
/ K MO/0 'lia' 95 72 95 80 95 67 95 80 95 55 .. 35 ... 50... ! Havre, 1870,5 0/0 885 . 8 0/0 Em p. danubien, 8 0/0, tout payé ... 100 3/4
4 1/2 » l'Vn/n'imiiVs' 22 mars ept - 85 75 85 75 85 75.... 50 — 1870*6 0/0 Honduras 20.. 20 50
A jouiss. • • I 77 ....|.. •• 50 .. g I Lyon, 5 0/0. 1.005 . 1003 75 15 . Emprunt hongrois 217 .. 216 .
6o,06o/o;ËMPBUBV'MoB(>rN;r.'à5oofr:|cpt:: 511 25 510 25 508 510 j5 25 :: :: IS:.! Ouest, 1853........... 1870, i) % "'" 2?67' 5 0 DetteJ;ur,"e'4^0'S:6!f?5o r 4!60
20 n»TTP1TTnN5 mi TliKSOR r à 500 r 'cDt.'' 445 " !!". " • ••• •• 445 !! 445 .. 50 . ôg \ — 1855, int. g.p. l'Etat .... 270 .. 5 0/0 — — coup: 12 fr." 50 ! ; 54 25
360 81 mvier cbt 3880 3880 .. 3875 .. 5 .... 25 .. Est, 1852-54-56, remb. à 650 fr.. 460 . 462 50 30 .. Emprunt ottoman, 1860 290 .. 291 25
ibo 81 BANQUE DE FRANCE,]. janvier 3865.-3875. 386* bO 12 50 .. 25. Bàle, 5 0/0 500 .. 441 25 30 .. - ottoman, 1863 316 25 318 75
60 «p Cpt.. - 1100 109! 50 1100 .. 1095 . 5 -i ... 25 .. <:' '" Méditerranée, g.p. l'Etat .. 488 75 489 75 30 .. - ottoman, 1865....... 313 75 315 ..
BANQUE DE PARIS • •• y [096 25 1105 . 1095 •• 1102 50 1100 2 50, ... 15 .. \ Rhône-et-Loire, 4 0/0 285 . 30 .. - ottoman, 1869 252 50 252 50
-O'M. P. ................. i février' cpt 542 50 ' a42 50 542 50 ... 15 /Bourbonnais 3 0/0 284 283 50 35 .. — tunisien, 7 0/0 r. au p..
35 .. COMPTOIR DESCOMPTE, j. tevner cpi..... 5 0 !.... 15. / Médit., 52 -53, 3 0/0 g. p. l'Et 294.. 35. - tunisien ob.< 0/0 1865
,, , „nT„ t 200 t n 'CD{ •• 435 • 15 . / Nord 3 0/0 284 .. 284 .. 25 .. Vice-roi d'Egypte 1866
15 .. CREDIT AGRICOLE, act. JJO t. p P • 50 ...., 15 Orléans 3 0/0 283 75 283 .. 7 0/0 - 1870 3.7 50 355
CRÉDIT FONCIER DE FRANCE P t. •• 75 810 . 807 50 2 50 ... 15. Grand-Central 1855 279 75 279 25 5 0/0 Autrichiens, 5 0/0
ri " JVnôn'fr ï h/Ô" CPt - - - - - ... 855 15. Lyon-Genêve 1855 g. p. l'Et - 277.. 278 75 25.. — obligations, 1865
20 " nh ' 500 fr ifl/'o i liovemb cpt - 453 75 .... •• .. 453 75 453 75 ...... l£ - 1857 270 75 15 .. Obligations domaniales autrich. 270 .. 270 ..
91 90 25 9: 1 75 f Lyon 1853 282 50 280.. Obligat. Piémont, 1849, 4 0/0
t5 " ~ Aki- on'/n L^ T^m^mhrp' '1 rnt 425 • •• 15 Pans-Lyon-Méditerr.3 0/0. 283 .. 280 50 - ¡850, 4 0/0
3 " ~ Si'"q'n/n " jouiss. novem.. icptï 85 ! 84 . 85.... 1 .. 15 D. 1866, jouiss. oct. 270 50 275 50 20 . Russe 1867, tout payé 425.. 423 75
10 ' - n\i' JKV a n/£*883'novraib cL-t - 440 .... 435,. 437 50 440.. ■ 2 50 15 ^ Ouest, int. g. par l'Etat... 277.. 277.. 20. — 18C9. 425..
ZU - Oj?l. 500 if, 4 0/0^863 novemû 355 _ 355 .... !.. - la et1 0 Midi 3 0 0, int. g. par l'Etat 278 .. 278 ..
" - S. ÎBrmï" î 0 o' ? mai Icp " 70 50 J 71 50 72 . 50 15 cD Est 3 0/0, int. g. r,ar l'Etat. 275 75 275 75 Valeurs diverses
.. -d-5-dobl com , 3 0/0, j. mal. " w u t5 ^ Ardennes 3 0/0, g. p. l'Etat 276 50 276 25
9 •• ALGÉRIENNE (Soc. gle), act. 500 fr... cpt.. 23 j(n 105 50 150 ., 15 50 Dauphiné 3 0/0, g p. l'Etat 277 50 280.. 25.. Orléans à Châlons, à 500 fr 213 .
- Obl., remb. à 150 fr., tout paye. cp t.. 106 .. 15 æ Chdro,ntes 3 0/0 257 50 255 .. Caisse générale des cliem. de fer 8 8 ..
CRÉDIT LYONNAIS Çjpt.. 6-il 2o 671 25| 670 - 15 -gS Vendée 3 0/0 237.. 236.. 4150 - Béchet
llq... * 91 25 10 • 2 iOrléans.àChâlons,30/0,t p 2.-5.. 15 S.-Comptoir des Entrepreneurs. 142 50 137 50
25 .. SOC. GÉNÉRALE DE CRÉDIT MOBILIER cpt.. •• -, oar) •• ')q) «c - î 25 15 • § lOrléans a Rouen (sect.Nord) 220 .. 220 . 20 .. Comptoir de l'Agrieulture 300 fr........
H'" fâ 50 25 ' 556 25 5 7 50 ' " 1 25 H -M D- do (sect. Sud) 195.. 195.. 25 .. Malfidano (Mines de) 590.. 597 50
J5 soc. DE DÉPÔTS ET COMPTES COURANTS, cpt.. 52625 5562a .. r -f .' 25 1 25 5 _ SgMédoç 3 0/0 235 .. 235 . 35 60 Banque ottomane, 250 fr. pavés .... 575 .
22 50 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, ACT. 500 FR., 250 Ir. cpt.., 5^6 25 5.7 50 .... f .• 5S? 50 lo. £ ILille à Béthune 3 0/0.... 235 . 235.. Crédit fonc.et com. suisse, 150t.p 575.
lIq... Sfiô? 117 50 336 25 1 25 ' ! .. \î - ~ | Romaines 3 0,0 188 75 187 ...... Crédit fonc. suisse, 50/0, n500 f ?..
•• charentes, 400 fr. payés, j. fevrier. cpt. 336 ^5 ... •• m w à , lo i Victor-Emmanuel 3 0/0.... 272 . 270 .. 30.. Bons Lombards, r. en 1871 585..
17 50 VENDÉE. •• cpt.. •• • • • ' °.fi " - i 95 lo IAutriche 3 0/0 306 21. 307 30 .. — r.de l872à 1874 .. 505
3 3 •• EST, jouissance novembre cpt.. £07 50 50o.. ^ 75 -1 • • - 15 D _ Nouvelles 296 50 296 50 30.. — r. !875 !!.. 505!!
liq... 507 50 ., 507 50 508 75 ... 12) 15 I Lombards 3 0/0 249. 249. 30.. - r.lt.t........ 506 25 505 ..
60. IPAIU<* i Tvrtw w MÉDITERRANÉE eut.. 890.1 895 .. 890 .. 5 ....» 15 j Saragosse 3 0/0 217 . » 216 50 30 .. — r. 1877 508 75 512 ..
Jouissance ET novembre • '• • lixf.. • 893 75 £95 .. 890 .. 891 25 890 .. 1 2. ... 15 I Saragosse- Pam pel un(., 3 0/0 116 .. 115 . 30 .. — r. 1878 510 . 510 ..
40-.MIDI, jouissance ianver'.!.'^ cpt.. 612 50 '611 25 610 . 1 25 .. 15 1 Nord de l'IÇspagne 3 0/0.... 189 187 5C Romaines, trenten. privilégiées 235 : no '.
, jouissance janv.er... 612 50 .. \ D° .cl» rev. var. 131 25 115 .. 25 ., CI gouer, ' ' des Voitures de Paris. 265. 262 50
-..NORD jouissance lanvier cpt.. 11032 10, 1030 .. 1030 .... •• lo . \Portugais 3 0 0 ... 228 .. 228 75 45 .. Salir es de l'El st
^ j liq... 1030 ..' 1032 50 1030 - 2 oOj ." la .. C' ImmobIlière de Pafls,oD.500 f. 65 .. 76 .. 28 .. Gaz de Marsue-Mmes-Por.-Sén...... 562 50
56 "NS jouiss avril • cpt.. 8j 1 251 812 50 8J2 50, . -j •• 25 .. (,-Transatlantique, 500 f., 5 0/0. 407 50 402 50 17 50 Union des gaz, act. 250 fr 230 ..
ANS, jouiss. avril [&,..[ 812 50 |815.. 812 60 4 50 ,.f }j . ^ Parisienne d'éctamige, oblig. 447 50 452 50 135 .. Cail, act. de 510 fr 900. 900 '
•• OUEST, jouissance avril cpt,. BW ..i •- - •• - •• 25 . Omnibus. 5 Q/0; r. ? 500 fr 436 25 435 .. 34 .. C, de rindustrie linière., 070 :
jiq ..,1 533 75 (....... lo . C0 gle des Eaux, 3 0/0, r. à 500 f. •• 265 . 40 .. Lin Maberly .. 179
i? cA™ ET mAGAS. GÉNÉRAUX DE PARI?. - cPï..... J • — •• 12 * i 9 " ' ï) - Credi t colon i|l,J> O / c à 5ÛQ fr...... 452 50 $5 . Gaz gérérai de Pah> ent. payé 180 !. 180
50 c PARISIENNE DU GAZ, j. avril cpt.. 607 50 ,, JË • ^§75 1 2o .. 3J 1865, f U/0 r. a 600 f. 330.. 330 .6 .. C'cert. d'éclairage parle gaz, act. 205.. 205..
' 1 jîq 698 75 .. 697 50 698 75 .. 1 25 12 50 Suez, délégations, remb. a 5CO f, 385 .. 378 75 — —
.....I SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE cpt'i" 12 50 - 12 501 12 .. r 50 • •• 25 . Suez, 5 0/0, r. à 500 fr., j. avril... 450.. 450., 20. C générale de Bruxelles !" .'
r 8 75' .. ir • Départem.deiaSeme. emp. 1857. 222 . 225.. 25. (,« générale des Eaux, t. payé, 370
1ir •> GÉNÉRALE TRANSATT ANTIQUE cpt" 225!' I'! T. 217 50 220 i' VÙ V. $ • VILLE, ".' î^'S'mh^'on5?? fr'" ïll " ?vî r " - Docks . de Marseille, qct. 500 fr. 360.. 357 50
ANTIQUE cpu.. a : - looo, remb. a 500 Ir 45a .. 4o3 To D. nouv., t. paye
45 .. MESS\gfr rFs unir hq... iA 560 : 555 - ' ! 5 !! ! ., Il ■ • ~ 1869......... IP2 50 Mi) .. 30 .. Docks du Havre, r. à 500 fr.... !! !!
50 CANAi nRIo«E? £ t" Qûji 7* 395 387 50 7 50 . t • ~ 18/1, r. à 400 f., t. p- 26't .. 204 . Docks de Saint-Ouen 07
E DE SUEZ cpt.. 388 7o . ^ 387 50 6 25.... f • Ville ds Lille, 3 0/0, r. à 100 fr. . 75 89 50 25 .. Société générale des Omnibus 625 !
c 0/0'ÉTATS rmr« H'" f 1/« W 108 1/8 108 / 1/8 . 3 • Ville de Bordeaux82.. 82 Halle aux cuirs, obliga'tions...
* 50/0 cit" 64 40 :* :: :: ® (o 64 40 70 :: • - VilledeRoubaixetdeTourpoing 35 .. 35 : 3 2olComPtoir Maud..... f........ 40
' liq... 64 65 65 15 64 50 " 06 4[, <) ** 60." * I
Com' ~ ~ Tabacs (oblig. des) cpt " ; - •• • • • • -• va LIQUIDATION LIQUIDATION Reports.
[a /y EMPRUNT PERUVIEN rnt 71 » t • • 70.«.3 •••••» »• rimes. | ""inn a nti? PROTRArNi? i -r « 'if
^ 50 CRÉDIT FONCIER D'AOTR7chE; cfît" 518 7. 51750 ..' ..1.' ,1 A, .omunra PIIOCIIAINE ^ À la Liquidation liquidation suivante
or *00 fr. payés lia!' 520 516 25 bl7 50 ... J2^
J • CREDIT MOBILIER E£iPAfINOI, cpt.' 351 25 355. 350 5 ' ... o 0jq dt iJQ t 60 45 /..
60 " «nte\500 fr., tout l*yé) liq... 350 355.. 348 75 6 25 ... j\ f dt 25 ........ 60 70./...,. ; !! '.22
•• >-ûciéi'E AUTRICHILINNE, j. janvier cpt.. 721 25 -72-2 50 720 . 721 25 ... 1 25 5 0/0 iabéré dt 50 .....................
20 «mil». liq.. - 720 . 721 25 .... 720 .. 720 J dt 25 ..., i.., ........
.. j. nov" f,,I)t .. 321 25 321 2? 325 ... 3 75 italien dt 50 .. ; 6& ll5 GQ ,! ! ^ , ,
lACf. 500 tf. tout payé) .......... liq. - 325 , 3*6 326 25 dt 25 65 . 61, " ...
î ^ DB LESPAGNE cpt.. 97 1.03 75 .97 50 6 25 r .. Mobilier dt °0
pn«tn?88B A PAMI,R ,,,UNL?.. ept.. 71 2e, .. 73 50 71 25 2 25 ... Mobilier ................. ...... dt ^ ••• ....... y
ROMAINS18'""*' cpt.. 170 25 .. £.0 175 .. 2 50 ... Paris-Lyo'n-Méditerravp.e .....,.....".'" dt 10 ......
SARAGOSSE cpt.. t'A jf Jï n " Grédit'Mo'biii'ejr espag-iol. dt 10 ......
fjjt •• 267 o0 ... 268 75 2.65 .. 3 75 .. Société Autrichienne. - dt 10 :.... 72 .. l" IAu , 25
...... liq... 268 75 p ?.70 .. 2 8 7b 1 J)] ... ^
BULLETIN FINANCIER
LUNDI 27 AVRIL.
DEUX HEURES. — Les dispositions à la
hausse qui s'étaient manifestées à la fin delà
semaine dernière s'accentuent davantage
aujourd'hui, et les fonds français réalisent
de nouveaux progrès. Dès le début des de-
mandes ont enlevé les cours de ceux-ci qui
se traitent au-dessus des prix de la précé-
dente clôture. 0
Les achats qui ont déterminé cette amélio-
ration paraissent émaner principalement
des vendeurs à découvert : se voyant dé-
bordés, ces derniers se hâtent de se liqui-
der.
D'un autre côté, il se pratique au comp-
tant des emplois de fonds très considéra-
bles : les demandes pour le compte des tré-
soritrs payeurs généraux se sont élevées
sur ce marché à 130,000 fr. de Rente 5 010.
A Londres, nos fonds ont aussi monté :
la cote a apporté 1[4 de hausse sur le,3 010,
ainsi que sur le 5 0[0. Les Consolidés n'ont
pas varié.
Coté 95 70 à l'ouverture de la Bourse, le
5 0i0 a fait au plus haut 95 75. Il se tient
entre ces deux cours et donne lieu à de
nombreux échanges. Le 3 010 se négocie à
59 90.
Les Fonds étrangers sont aussi en amé-
lioration. L'Italien, après avoir débuté à 64
55 son prix de clôture s'est avancé à 6t 70 ;
le Turc atteint 42 20, et l'Extérieure 19 1]8. '
Parmi les Sociétés de crédit, on s'occupe
surtout de la Banque de Paris. Les actions
de cette compagnie sont demandées et se
maintiennent très fermement à 1100 fr.
Les autres valeurs de crédit sont à peu
près Pans variations : le Mobilier se main-
tient de 292 50 à 293 75, le Foncier d'Au-
triche vers 520.
■m
Sur les Chemin? français règne toujours
une très grande fermeté : le Lyon, deman-
dé, a touché 895; le Nord se tient de 1030 à
1032 50, l'Orléans à 812 50, l'Est à 507 50.
Les obligations sont très bien tenues au
comptant : celles de la Vendée, sous l'in-
fluence des demandes que l'on remarque
sur elles, ont atteint 237,
Il n'y a pas de Tariations à signaler sur les
Autrichiens ni sur les Lombards : on cote
les premiers 720 à 721 25, les seconds 326 25.
Les Transatlantiques restent immobiles à
222 50. Les Suez sont au contraire très agi-
tés : de 387 50 leur cours de début, ils ont
monté à 395, puis sont revenus à 391 25.
TROIS HEURES. — La dernière heure a
été meilleure encore que le début : le 5 OiO
continuant à progresser est resté à 95 80.
L'Italien a franchi 65 fr. et a ferméà6505.
Le Mobilier un peu lourd a reculé à 290.
BELLOT.
Escompte de la Banque de France.... 4 112
Intérêt des avances — 5 112
Escompte de la Banque d'Angleterre. 3 112
SPECTACLES DU 27 AVRIL 1874
^8 h. 0/0 — OI)éra. Don Juan
7 h. 1/2.— Français. -- Lu cas L*e conscience; —
Le Sphinx.
0 b. 0/0 — Italiens. — Ilelàclie, *
7 h. 1/2. - Opéra-Comique. — Joconde; — Gille
etGillotm.
7 h 1/2 — Odéon.- La Jeunesse de Louis XIV.
0 h. 0/0 - Athénée. — Relâche.
h. 0/0 — GJ¡mnase.- Madame est trop belle-—
Un fils de famille.
7 h. 1/2. — Renaissance.—Les Bibelots du Diable.
8 h. 0/C — Bouffes-Parisiens. — Le tour de Mou-
linet; - romme d'api; — La Chanson
de i
7 h. 3/4— Vaudeville. — Les Faux Bonshommes.
7 h. 1/2 — Châtelet. — La Belle au bois dormant
7 h. 1/2 - Variétés.— L'Homme à la clef; — La
Périchole.
7 h. 3/4 — Porte-Saint-Martin. — Les deux or-
phelines.
7 h. 1/4 — Gaîlé. — Orphée aux Enfers.
8 h. 0/0 — Ai)ibigit. — La Lettre rouge.
8 h. 0/0 — Château,d'Eau. — Colin Tampon.
h. 0/0. — Cii,qtte-tl'hivei-. — Exercices variÓè.
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