Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1941-08-12
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 août 1941 12 août 1941
Description : 1941/08/12 (A41,N14785). 1941/08/12 (A41,N14785).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46428867
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/03/2017
CYCLISME
Senfftleben, véritable champion de France
(Suite de notre article de 1re page)
D'abord, parce que de grands spé-
cialistes étrangers, comme Schulte, ne
seront pas là; ensuite parce que, sur
le plan national, la méforme d'un
Archambaud constituera un atout
complémentaire pour le poulain de
Mouton.
...Ensuite parce que la distance
— ,120 à ,140 km., pensons-nous —
ne constituera pas un handicap insur-
montable pour ce pistard qui conti-
nue à s'entraîner sur route, qui pos-
sède d'appréciables réserves de puis-
tance, qui est en parfaite santé, et
^ui, hors d'un peloton, est un être
exceptionnel...
Voulez-vous que nous nous amu-
sions, avec un mois d'avance, au pe-
tit jeu des pronostics ? Disons alors
que le Marseillais ne pourrait être
« barré », en Z.N.O., que par Cogan;
en Z.O., que par Yvan Marie, De-
benne... et Idée, Jules Rossi courant
alors « placé », aussi bien d'une part
que de l'autre de la ligne de démar-
cation.
La finale du « Parc »
vue par les chronométreurs
Revenons-en au Championnat de
France de poursuite, et à la grande
'finate du « Parc »... Quoique « Lou-
Us- » ait gagné plus que nettement, il
ne paraît pas superflu de reproduire
îles temps réalisés, tour par tour, par
4e« deux antagonistes...
Ne fût-ce que pour montrer à quel
point Idée partit « sec »... et com-
bien Áimar sut revenir vite !
Aimar > Idée
1. 36 s. 1/5 36 s.
2. 1 m. 9 s. 3/5 1 m. 9 s. 1/5
3. 1 m. 44 s. 1/5 1 m. 43 s. 3/5
4. 2 m. 19 s. 2/5 2 m. 20 s. 3/5
5. 2 m. 54 s. 4/5 2 m. 57 s. 4/5
6. 3 m. 30 s. 2/5 3 m. 35 s. 1/5
7. 4 m. 6 s. 4/5 4 m. 12 s. 2/5
8. 4 m. 42 s. 2/5 4 m. 50 s.
9. 5 m. 19 s. 2/5 5 m. 28 s. 3/5
;J 0, ,5 m. 55 s. 1/5 6 m. 6 s.
[1.1. /6 m. 30 s. 2/5 6 m. 44 s. 4/5
Ainsi, comme nous le disions hier,
Idée prend l'avantage, au début, à
raison de 1/5 de seconde par tour...
Mais, dès le quatrième tour, il « cra-
que » et, dès lors, il perd régulière-
ment du terrain, allant jusqu'à se
faire prendre 2 et 3 secondes par
tour, sur la fin...
Peut-être légèrement favorisé par
son départ « épauli >/, plein de fou-
gue juvénile par surcroît, il n'en
avait pas moins donné une sérieuse
émotion à tous ceux qui croyaient en
Aimar !
Histoire de maillots...
Lorsque Senfftleben eut conquis
de haute lutte — et avec quelle net-
teté ! — le titre officieux de cham-
pion de France amateur de vitesse,
un de nos bons amis noi-i posa cette
question :
« Comment se fait - il que
« Senff » n'ait pas droit au maillot
tricolore, alors qu'il est patent qu'en
Z.N.O. n'existe pas un trio aussi ra-
pide que celui formé par ce même
« Senff », Degelas et Claisy ? tan-
dis qu'Air .'r est, lui, champion de
France officiel ? »
Et notre ami de préciser :
— Il est pourtant certain que, par
contre, plusieurs grands « poursui-
teurs » français manquent actuelle-
ment à l'appel. A commencer par
Jacques Girard, vainqueur du Crité-
rium National de la spécialité en
1939; Le, Nizerhy, Bernardoni et
Chazaud, concurrents directs de Gi-
rard en cette occasion... Sans oub!ier
Maurice Richard, prisonnier comme
le sont les trois premiers nommés...
Il faut bien reconnaître que les
décisions fédérales 1941 constituent
un enchevêtrement de mesures con-
tradictoires, dans lequel la logique
joue un rôle relativement effacé.
Les « as » et l'incident Degelas
L'uvépiste Degelas fut déclassé,
nous l'avons dit hier, à l'arrivée de
la demi-finale du Critérium de
France de vitesse amateurs, dans la- 1
quelle il venait de battre élaisy. -
Décision motivée par le fait qu'à
t'entrée du dernier virage, le cham-
pion de Paris, alors en tête devant
l'acébébiste, avait fait un écart.
Cet écart pouvait-il être dange-
reux ? Nous ne le pensons pas, car
Claisy, resté « dans la roue » ne
s'était pas encore engagé...
Cet écart était-il répréhensible ?
On peut admettre ce point de vue, et
on peut aussi ne pas le partager...
En tout cas, les as professionnels Gé-
rardin et Renaudin — qui avaient
suivi avec passion les péripéties de la
demi-finale en question — tinrent à
faire spontanément aux officiels la
déclaration suivante :
— Degelas vient d'être puni pour
avoir fait, sans doute involontaire-
ment, ce qui se produit fréquemment
dans les matches de pros, et contre
quoi les commissaires ne sévissent
jamais, compte tenu d'e ce que l'a
faute n'est pas caractérisée et que
l'homme en deuxième position n'a
pas risqué la chute... H n'y a eu ni
« balançage », ni « tassage », ni J
« queue de poisson » ... »
Et Gérardin ajouta, à titre person-
nel :
« A Bordeaux, au cours du récent
Championnat de France, cela se pro-
duisit; personne ne songea à faire la
moindre observation aux coureurs en
cause... »
Bornons-nous à regretter que De-
gelas — le sprinter le plus rapide de
la journée avec Senfftleben — ait été
ainsi écarté d'une grande finale dans
laquelle il aurait eu sa chance... — j
C. T.
L'ONCLE HERCULE
sur la pelouse du Parc
C'e s t pas
« dans la po-
che » pour
p éné t r er au
Parc des Prin-
ces par l'en-
trée des cou-
reurs..
Ah 1. l'ont-ils
assez fiairée,
soupesée, r e-
tournée... ma
lettre de recommandation à Delblat !
Bravo les contrôleurs... ça c'est du
boulot !
i
x
Mais mon ami Panpan des Lilas
— qui n'a jamais lâché un mara-
védis pour croquer du Wagner à
l'Opéra où une américaine du Vel'
d'Hiv — était là, bien avant moi, au
quartier des coureurs, veston sous
le bras, torse moulé dans un mail-
lot flamboyant aux couleurs du Ni-
caragua, gueule hilare, et pa:tr incandescent piqué en pleine pomme!
C'est un fort...
x
t Ne crois pas, ironisa-t-il, que tu
as, à ta gauche et à ta droite, des
cages abritant des bestioles rares et
précieuses ; babouins, carcajoux,
ysatis, aye-ayes, lémuriens, kamichis,
pangolins ou ornithorynques. Les
vestiaires des coureurs ont un petit '
air de cases de zoo ; mais là s'ar-
rête la comparaison.
x
Les coureurs, aux„ maillots ruti-
lants et multicolores, se font dorer,
étendus sur la verte pelouse, par
Phébus qui rayonne dominicalement
à tout berzingùe. On dirait d'un
Jardin des Tuileries dont les plates-
bandes fleuries auraient été dessi-
nées par un jardinier ivre, fou. ou
timplement fantaisiste.
x
Pas facile d'entrer en relation avec
les coureurs 1 Panpan des Lilas
n'attire près d'un groupe. Il tous-
sote, étale ostensiblement ses con-
naissances disparates sur un ton
oraillard :
« C'est au baron Drais de Sauer-
bon, ingénieur et talentueux sylvi-
culteur badois que l'on doit la drai-
sienne fort en vogue en l'an 1818.
La draisienne, arrière-grand'maman
du vélocipède... »
x '
Les coureurs n'ont pas bronché 1
Je relaye Panpan : sans respirer,
éperdument, ostensiblement :
« Walthour a fait 100 kilomètres \
derrière grosse moto en 1 h. 18 m,
54 s. à Anvers en 1905. Ne confov-
dons pas cyclophile — qui aime le
cycle — avec cyclophylle — qui a
des feuilles orbiculaires. Les jan-
tes en caoutchouc datent de 1869, les
creuses de 1887. Maye développait
48x15x16x17 dans le Champion-
nat de France 1938. »
Cette fois, ça y est ! Nous avons |
droit au regard de Noblet, au sou-
rire de Gérardin. Nous sommes dans
le bain. On peut écouter...
x
<
Renaudin, Vngier, Noblet admi-
'ent... la défaite de Chaillot,., qui \
a feinté astucieusement un... départ ]
à fond puis « enfermé » Gérardin '
avant de succomber ; i
.*"* C'est un malin... genre Mi- <,
eltard., .
Un drôle de tacticien !...
— Ah / s'il avait la, vitesse de Gé- (
rardin, Van Vliet et Sherens n'au- <
• aient qu'à se bien tenir... j
x
« Celui-là, c'est Véron, évoute-le, <
^ ... C'est souvent très j
« J'ai l'impression que la forme de 1
Claisy est en baisse, prophétise ce r
gentleman, » r
«Que celle de Senff est en hausse », 1 (
ttjoute' un gars au maillot « ACBB »,
Claisy est, en effet, battu ! 2
Mon ami Panpan trouve Robert 4
Oubron très bien, gentil et fort sym-
pathique.
« Robert est en difficulté avec son
estomac », nous confie un monsieur
qui porte sans doute à Oubron un
sincère' intérêt.
« Pas possible, me glisse Panpan,
de transformer la piste en tracé cy-
clo-pédestre, avec deux ou trois pla-
tanes jetés en travers. Y a trop de
monde... »
x
c Va me chercher un noyau de
rechange, demande Aimar à Ger-
main le Masseur, celui-là est un peu
gros. » Démosthène suçait un caillou,
ma petite nièce suce son pouce...
l'Oncle Hercule... c'est du beaujo-
lais.
A chacun son petit truc.
x
« D'où qu'il vienne ce sacré vent
on l'a toujours en poire, grogne Ba-
rateau, et on va jouer à la girouette.»
x
« Le vent très faible, pérorai-je
(0 kg. 500 de pression par m2) fait
frissonner les feuilles; le vent fort
(7 kgs 840 par m2) fait balancer les
arbres; la forte tempête (103 kgs
par m2) abat les arbres; l'ouragan
(141 kgs par m2) «descend les mai-
sons et le cyclone (196 kgs par m2)
ravage tout à la moyenne de 40 m.
à la seconde. » Voilà ce que Panpan
ignorait... Dix pour moi /
x- 1 1
« Ça va mieux ta tête... mon on-
cle? »
Tiens, c'est Leveleux, cycliste du
Parc, qui m'a vu dans un petit lit
blanc à Boucicault ; situation désa-
gréable, mais temporaire, due à l'im-
prudence d'une dame qui s'était, en
37, jetée sous mon vélocipède. Quatre
ans après un accident, une telle in-
terrogation !!! Autant demander :
x
« Alors, toujours un peu « sonné»?
A la sortie du Parc, le contrôleur a
été plus gentil :
« Diable, pourquoi n'aviez-vous pas j
votre pipe et vot' chapeau de paille ?
Je "ous aurais reconnu tout de
suite ! d
x
Aussi, pour lui éviter de se faire
enguirlander par Delblat, j'avouerai
que Panpan des Lilas a allongé ses
trente balles pour assister à la réu-
nion. —
— S. S.
7--
VENDREDI 15 AOUT
A LA CROIX-DE-BERNY
LES GRANDS* PRIX DE L'U V F
En vitesse : Gérardin, Noblet, Renau.
*'"• Chaillot Georget et JéZé,
M- ® Srosses motos : Terreau,
I Lemolne, Maréchal, Meu-
'eman. Lesueur, Chocque,
Courses pour amateurs
LES RESULTATS
SUR PISTE
LYON. — Vélodrome de la Tête-d'Or :
Australienne 5 km. — I Bertv SPUI- 2
Gianello, seul; 3. Camellini y, ' '
1,2 Américaine 60 1. P^nacOosson,
Gamelhni-Pu?llesi, 9 pts; 3
14 nV^ \ ^U' ;Vpte: 4- Poméon-Pipoz,
EmerY-Valhausert. 13 pts; 6
pts, 7 pte; 7. HaaJîehlen;
Jaminet bat Cloarec à Saint-Bricuc —
Championnat d'e vitesse de l'UC Briochine.
f'i 1- Ricard; 2. Fichera; 3. Dural..
Jndividuelle, 10 km. • 1 Kersp-hn inh
Ouest); et Cavan, 2. (Ch. * a»™S
% - Handicap: : 1. Restu (Ch, O)-
itw rs,;?-o,; »• i-à
W&SSV8KÎS
Goasmat; 4. Demars; 5. MlthouRrd, '
manche (20 km.'): 1. Cloarec;
VStèine • manche Demars; : 5.
mars ; 2. Mithourrd: 3. Cloarec; 4. De-1.
mars , 5. J.-M. Goasmat. — Quatrième
manche (4° km.) : 1. Jaminet; 2. Cloarec-
Goasmat.01"1 ! 4. Demars : 5. J.-M,
2 Classement général - 1. Jaminet, 6 pts;
2. 4. CIo arec, 8 pts; 3. Mithouard, 12 pts-
polMs.Demars, pts; 5. J.-M, GOàsmat, 18
n*tméoiCarn€' o? km, - 1. Kerserho-Fres-
Fir?hi»~«'- R Strat-Testu; 3. Bonneront-
Fichera: 4. Ricard-Dur al, il. un tour, etc.
SUR ROUTE
LrTCLTlCl PrIX (ïfi la « C ». - Org. par
Nantais-e, Gaudin, 105 km*, en
3 h, 1 m.; 2. Leroy; 3. Langouët; 4. Mu-
rail; 5. Bonamy; 6. Laffeach; 7. Le Bloas,
en 3 h. 5 m.; 8. Gouret, en 3 h. 6 m-
9. Macé; 10. Bretagne; 11. Toucanne; 12.
Barré; 13. Richard; 14. Lepsoe; 15. COIl- ~
| divaud; 16. Vallée. —
A. Noteau.
CLOTURE DES ENGAGEMENTS
POUR LE CRITERIUM DE FRANCE
DE POURSUITE
Les engagements pour le Critérium de
France de poursuite des MCiétés, qui Aura.
lieu dimanche, au vélodrome municipal du ~
bois -de Vi.ncennes. seront clos aujourd'hui
mardi, à 14 heures, à l'UVF.
NOUVELLES DIVERSES
Une prime de 300 fr. offerte par le
Théâtre - de la Porte-Saint-Martln au
vainqueur de la finale du Critérium de
France de vitesse des amateurs ' a été
gagnée par Sentftleben,
— Réunion de vendredi, à la Croix-de-
aerny. Amateurs. Clôture des engagements
aujourd'hui, mardi midi, à la Croix-dc-
Berny. Vitesse ; 300, 200, 100 fr.; demi-
finales : 50 fr. aux premiers, 25 tr, aux
deuxièmes; handicap : 1&0, 100, 50. 25, 25,
TrJSflne 25 Je! km,: 300, 200. 150.
ino 50 L0ULles aon-sélectionnés
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Critérium de France de vitesse
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Petit Tube de Précision
J*» '''''Ut Victor-Hugo, Maisom-Alfort
La F.F.C. plus ucélste
que l'U.C.I. !
On sait que les départs de la fi-
nale du Championnat de France de
poursuite devaient être donnés « te-
nus > et au revolver... C'est ce qui
découlait des communiqués- officiels
de la FFC.
Or, un des concurrents, Idée, fut
nettement.. aidé par son soigneur...
Un officiel, M. Henri Boudard, direc-
teur de l'Ecole des Commissaires, en
convint, en présence d'André Mouton,
par la su-ite... Mais, sur le moment,
il n'y eut pas faux départ... Reco",ut-
on, ainsi, et implicitement, que le rè-
glement est inapplicable ?
Par ailleurs, les départs furent
donnés au sifflet, et non au revol-
ver... Encore une fois, un communi-
qué officiel s'avérait inexact.
Mais venons-en au fond de l'af-
faire... « Inutile rigueur », avons-
nous dit en parlant du système de
la FFC.
Veut-on connaîtTI?; à ce sujet, le
texte précis des instructions données
par l'Union Cycliste Internationale
—- dont dépend la FFC — à ses chro-
nométreurs, en vue des tentatives de
records du monde ?
Le voici... Le chronométreur doit
s'assurer que :
1" Le temps a été pris à la flamme
du revolver, à moins que le chrono-
métreur n'ait rempli le rôle de star-
ter;
2' Le coureur n'a été tenu qu'en
deux points de sa machine par un
aide;
3* Dès le coup de revolver du star-
ter, cet aide a facilité le départ du
coureur par une simple poussée des
bras et sans que l'un des pieds ou
ses deux pieds aient été déplacés sur
la piste avant que le coureur ait pris
son élan;
4° En poussant le coureur, l'aide
n'est pas tombé sur les mains en
avant de la ligne de départ, et n'a
pas franchi la ligne de départ en se
retirant.
C'est là l'indication formelle qu'il
est permis d' « épauler » le coureur,
et que la FFC est plus ucéiste que
l'UCI !
C. T.
PARIS-LE MANS, ORGANISE AVEC LE CONCOURS
DE L'Auto.
a prouvé, après les Trophées Peugeot,
quel réservoir représente la Province
Derrière le vainqueur, un homme émergea : le « V.C.L. » Pontet
Avant même que le départ du pre-
mier Paris-Le Mans, organisé par le
CS Clodoaldien et l'US du Mans, avec
le concours de L'Auto, ait été donné,
les quelques suiveurs qui devaient
avoir le privilège de suivre cette belle
épreuve constataient qu'en plus de la
distance qui, logiquement, allait con-
tribuer à. la sélection des vainqueurs
possibles, survenait un adversaire
complémentaire non prévu au pro-
gramme : le vent.
En effet, ce nouvel arrivant, qui se
présentait tout d'abord sous la forme
d'un fort vent de côté, puis d'un
vent debout épuisant et inlassable,
joua un rôle considérable dans le dé-
roulement de l'épreuve.
La distance habituelle des épreuves
réservées à nos amateurs n'était pas
encore atteinte que, déjà, la sélec-
tion se faisait impitoyable. Malheur
à qui, insouciant ou irréfléchi, avait
mis « trop grand ». Dès. lors, toutes
chances étaient perdues. *
Ce handicap supplémentaire fut
peut-être aussi le responsable de l'a-
pathie qui, soudainement, s'abattit
alors qu'il restait une vingtaine
de kilomètres à parcourir — sur les
onze survivants.
Les provinciaux
La réputation des « Parisiens »,
quant à leur façon de « partir sur les
chapeaux de roue », a maintenant
gagné la Province.
Aussi, fut-il curieux de constater
avec quelle ardeur les quelques re-
présentants de nos provinces, pré-
sents, conduisirent le « bal ».
A ce petit jeu, les Bayonnais Dau-
ger et Mourguy se firent particuliè-
rement remarquer, et il fut dommage
de les voir tous deux éliminés sur
crevaison, alors que la bagarre bat-
tait son plein.
Dolhats, bien entendu, prit égale-
ment une part très active dans ce dé-
bat, mais tout en confirmant pleine-
ment ses énormes qualités, il ne mit
pas toute son ardeur dans l'échappée
initiale dont il faisait partie. Peut-
être celle-ci lui semblait-elle préma-
turée ? Il fut écarté ensuite sur cre-
vaison, et s'il revint ce fut pour voir
partir Boda, Brulé et Rubiani, peu
soucieux d'emmener un si « méchant
client » vers ses « huit » qui les pré-
cédaient.
Pelletier et Paiolisiack, deux hom-
mes du Nord, s'entendant parfaite-
ment, contribuèrent à donner le
« bon ton » provincial.
Il en fut de même pour Demion et
Butteux. Ce dernier est un jeune
Brestois, très dangereux aux arrivées,
mais qui n'avait jamais dépassé les
100 km.' en course.
Nous avons noté, également, SfJyer,
vicitme des silex; Brosse, Beherout.
Quant à Chu,pin, victime d'une dou-
loureuse chute dès le départ, il ne
put, à notre grand regret, faire éta-
lage de ses qualités.
Terminons par Moreau, autre mal-
chanceux, qui, après s'être contenté
de surveiller, au début, fut éliminé
sur crevaison, alors que dans une
courte échappée il semblait décidé à
agir.
« Nos » Parisiens !
Nous vous avons dit tout le bien
que nous pensions du vainqueur, et
demain nous reviendrons plus lon-
guement sur son cas.
Bridé employa, hier, une tactique
qui, si elle confirme la valeur de l'in-
téressé car la diversité des méthodes
\ qu'il emploie en vue d'obtenir un
même résultat final : la victoire, ne
fut pas développée de la bonne ma-
nière. Ayant attendu pour parvenir
en tête en effectuant le minimum
d'efforts. Brulé se devait, en raison
de son état de fraîcheur, d'attaquer,
d'animer les derniers kilomètres.
Soyez assurés qu'alors il n'y aurait
pas eu onze hommes au sprint.
Le même reproche peut être adres-
sé à Boda, habitant de Chauny, mais
vieux Parisien malgré tout, qui n'a-
vait aucun intérêt à attendre un
« enlevage » dans lequel il n'avait
pas son mot à dire.
Mariot partit sans songer un seul
instant au kilométrage à parcourir.
Néanmoins, son exploit — car ce fut
un exploit situe la valeur de l'in-
dividu.
Rugulier, Quentin est encore pré-
sent. Cette fois, son sprint n'est pas
sorti, aussi n'a-t-il pas inquiété les
hommes de Boulogne.
R-ubiani, Viardot, Lacroix, Robic,
Pieters lequel, s'il est souvent pis-
tard. tient à rester routier, Ar-
feuille, Fargues, Faure se sont signa-
lés à différentes reprises au long des
196 kilomètres.
Insistons davantage sur la course
du Levalloisien Pontet. Avec Panier.
il fut l'un des deux meilleurs hom'
mes de la journée.
En pleine montée, puissant, racé,
intelligent, il semble cependant man.
quer de confiance en ses moyens '
Mais quel bel athlète ! ... il est à
suivre. Nul doute qu'il parvienne,
avant peu, à « en décrocher une » ]
Louis Lapeyre.
5 régionaux et 35 Parisièns
sélectionnés
pour le 2e Critérium des As
Samedi, autour du Lac Daumesnil
tPIniCiJes c.on^uri;ents qui ont été re-
tenus pour le 2' Critérium des As qui
nU samedi après-midi, autour
du lac Daumesnil.
1. Fargues, 2. Alvarez; 3. Talle; 4 Pie,-
8, 5, GOUSIS'Ot; 6. Gu1llier; 7. Grau&s;
8. Brûlé 9. Moreau: 10. D'Orlando; 11
Caput; Kergoet; 16. Piot; 13. Rivoal: 14. Blum; 15.
io ^Uzet Guy; 17. Degelas; 18.
Sabath; 19. Cuoc; 20, Ferrand: 21 La-
25 Le ^'trB?UV9ei: ^ Bethery; 24. Robic;
25. Le Strat; 26. DeJvoye: 27. Caffi' 28,
32. 29, £a of,1 30. ,F/n«t: 31 Macron;
Ollero; 34. Smout; 35. Au-
™ nnih ?U?inv"' Lauk René; 38. Boda;
39. Dolhats: 40. Richard.'
épreuve, donc, l'ACRR, Je
CSI, le VCL et l Olympique Saint-De-
l'UVP, auront chacun 4 représentants;
ir-7' * Rivoft.Sportif. les JPS, l'US
rurp' IIEP cscv- !?, CS 7* 2, l'ESNE.
l UCP, le Gros Caillou, l'UV 5* 1, cinq
ront la et un individuel compléte-
*p?»a!i-re part. ^ Prix de Consolation
sera disputé par les coureurs suivants:
1. Blimo; 2. Lavens; 3. Tartrat; 4. Dela-
cotte; 5. Schmitt; 6. Ma&son; 7. Bareth;
8. Aubry; 9. Viardot; 10. Faure; 11. Lhull-
lery; 12. Lagorgette; 13. Schneider; 14.
Bonnaventure; 15. Roussel; 16. Armand-
17. Oberlin; 18. Baille.ux; 19. D'Angelo; 20.
Florquin,
Remplaçants. — Letourneau, Vinatier,
Jacob, Wartal, Leboulangar, Moitry, Danis'
Altaziu, Le Jolivet, Havard.
DIMANCHE 17 AOUT
AU VELODROME DE VAUGIRARD
Omnium professionnel, par équipes :
avec Renaudin-Chaillot, Fournler-
Breuskin, Prat - Idée et Maye-
Spelcher,
Vitesse, handicap et Individuelles
pour amateurs.
En revenant de Bordeaux
Paul Chocque nous dit :
« J'entends confirmer
ma victiore, vendredi,
à la Croix-de-Berny ! »
POITIERS. — Le train roulait dans
la campagne. Nous longions la route
de Bordeaux-Paris et. tout naturelle-
ment, nous évoquions des souvenirs
du Derby de la Route quand, soudain,
comme pour illustrer notre conversa-
tion, nous vîmes surgir dans le cou-
loir, Paul Chocque, le vainqueur de
1936 de la Doyenne.
« Retour de Bordeaux, Paul ? Dites-
nous comment la course s'est dérou-
lée ? »
Car, en voyage depuis la veille, nous
n'avions pas encore lu les journaux !
« Bien : Vous avez le vainqueur de-
vant vous !
— Félicitations !
— Vous savez, hier, à Bordeaux,
pour moi. ce fut sans histoire. Je mar-
chais fort bien et mes concurrents eu-
rent la bonne idée de s'entre-déchirer.
Kn bon joueur, je les ai laissés faire,
J'ai attendu le moment propice pour
les estocquer. Dame ! le demi-fond,
C(est comme une partie de cartes;
c est le « bridge .. de la bicyclette !
Il faut savoir y jouer... 1
— Que faites-vous, cette semaine ? !
— Trois jours de repos chez des '
amis, dans l'Oise. Puis, de nouveau, I
l'entraînement sur la piste. Dame 1
le vendredi 15, à la Croix-de-Herny,
vont 1 se disputer les Grands Prix de |
« En demi-fond nous allons, nous les !
hommes du championnat, nous retrou-
ver. Et, en plus, Meuleuian ! Inutile
de vous dire que j'espère confirmer
ma victoire de Bordeaux. »
...Et la conversation s'engagea sur
le terrain technique..
Jean Garnault.
GRAND PRIX DES CHARENTES
LE GUEVEL
qui triomphe grâce à sa bicyclette
TYpE " COMPÉTITION H
A., CHIOHERY, constructeur, LE BLANC (Indre)
DANS BORDEAUX-ANGOULEME
Par leur panache, les routiers de Z.O.
se sont montrés les égaux de ceux de Z.N.O.
(D'un de nos envoyés spéciaux Jean GARNAULT)
Angoulême, Il août. — « Bor-
deaux-Angoulême, oui monsieur, ce
fut une course fort intéressante. Une
course ardente. Une bagarre toujours
vers l'avant. Et, une fois de plus,
nous avons constaté que l'attaque
paie. »
Ainsi, m'exprimai-je dimanche
soir, en présence d'un interlocuteur
angoumoisin. Empressons-nous de le
répéter, depuis cet instant, notre
appréciation n'a pas changé. Bien
au contraire !
En effet, Bordeaux-Angoulême —
Coupe Riz-La Croix — a certaine-
ment été, parmi les courses de
« pros » de la saison 41 de ZO
l'épreuve la plus ardemment dispu-
tée. v
Dernièrement,' au lendemain de
Vichy-Limoges, rentrant de ZNO,
nous vous avons dit combien nous
avions été agréablement surpris par
le mordant et le dynamisme des
coureurs de cette zone.
Eh bien ! aujourd'hui, pour être
franc, disons-le bien haut, les hom-
mes de Bordeaux-Angoulême se sont
haussés, par leur panache, à la hau-
teur de leurs camarades.
Moyenne supérieure : qualité
inférieure
Toutefois, spécifions-le, malgré la
moyenne de 37 km. 500 réalisée di-
manche sur les 206 km. du parcours,
nous sommes certains que les rou-
tiers de ZNO auraient nettement
dominé les concurrents de Bor-
deaux-Angoulême ; car, eux, avaient
Ils ne font jamais rien J'un sans
l'autre.
Ils s'engagent ensemble dans
Bordeaux-Angoulême.
L'un crève... et abandonne.
L'autre continue sans grande
conviction, la mine renfrognée.
Il crévera à son tour et abandon.
nera... avec le sourire.
Voici l'histoire de Thiétard-De.
benne dans Bordeaux-Angoulême !
fait 34 km. 788 de moyenne sur les
274 km. d'un parcours autrement
rude. Ne l'oublions pas, Vichy-Limo-
ges passait par les « bosses » de
l'Allier, les Gorges de la Sioule, pour
arriver à Limoges par les Monts du
Limousin. Profil nettement diffé-
rent de celui de dimanche et qui
prouve que malgré une moyenne
inférieure ils avaient bien mieux
marché.
A quoi tient cette différence ?
Tout simplement au manque de
compétition. Depuis le championnat
de France, épreuve réservée à une
élite, aucune course n'a eu lieu et
les routiers ont émoussé leur forme
sur les pistes.
Un excellent état d'esprit
Mais, justement, le point intéres-
sant, le fait saillant de la journée
de dimanche, ce fut l'état d'esprit
des coureurs qui attaquèrent conti-
nuellement. Pas de temporisation,
pas d'attente. Toujours de l'avant,
les hommes foncèrent sans arrêt
Preuve non discutable d'une vo.
lonté qui, souvent, fut bannie cette
année des courses professionnelles.
Pensons à Paris-Tours, à Paris-Alen-
çon et au Circuit de Paris par exem-
ple. -
Ce renouveau, nous le devons au
vainqueur, Le Guevel, à ses sui-
vants immédiats, et à quelques au-
tres. Fort ' heureusement, la saison
n'est pas finie et bientôt, espérons-
le, nous assisterons à de nouvelles
luttes. \
Ne les accablons pas !
Des crevaisons et des incidents
mécaniques éliminèrent de nombreux
concurrents. Tous peut-être ne réa-
girent pas au maximum. Mais les
hommes de tête ne s'amusèrent pas
à les attendre, bien au contraire.
Notons donc que Montillot, Rossi.
Thiétard, Vanni, Vandewelde, tinrent
à couvrir entièrement le parcours
par la route, afin de compléter leur
effort par une séance d'entraîne-
ment ?
Par ailleurs, Debenne et Mallet.
après leur crevaison, coupèrent au
court pour joindre le vélodrome des
Ailiers. Beaucoup étaient, comme
nous l'avons dit, en « suspens » de
forme. Gageons que l'épreuve de
L'Auto leur aura été salutaire.
Une pluie de primes
Montendre : 160 fr. offerte par le VC
Montendrien, MM. Rennetea'u, Félix Arri-
vé, correep. de L'Auto, à CI, Goûtai; 150
francs par M. F. Arrivé, corresp. de
L'Auto, à Lauck; 123 fr. des sportifs de
Montendre à leur compatriote Rêne Pal-
lier.
Cavignac : 120 fr. p&r le correspondant
de L'Aiito.
La Garde-Montlieu : 10Q fr. par ,1e VC
Montlieu à Le Guevel.
Cognac : 50 fr. par un sportif anonyme
à Claude Goûtai.
Jarnac : 100 fr. par le dépositaire à Le
Guevel.
Angoulème : par le Matin Charentais.
100 fr. à Le Guevel, 50 fr. Ii Alb. Goutal,
50 ir, à Navailles, 100 fr. par M. Deluneau
à Navallles, 40 if, par M. Mirot à Bra-
mard, 40 fr. par M. Faret à Arangoïtz,
50 fr. par M. Bebin, dépositaire, à Le Gue-
vel et Virol. 100 fr. des Cycles Camel à
Virol.
A ces primes viendront s'ajouter :
Gonzac : 300 fr.: Saint-Cybardeaux :
250 fr.; Hiersac : 200 fr.
L'ensemible des primes recueillies à l'oc-
casion du Grand Prix des Oharentes (Cou-
pe R12:-Lacroix), atteint la somme dt.
deux mille soixante-quinze francs que se
partageront les coureurs et dont nous re-
mercions en leur nom tous les généreux
donateurs.
Ville d'Angouléme : 1.500 fr. : 500 fr.
au vainqueur. Le Guevel; 1.000 francs aux
régionaux dans l'ordre suivant ; Virol,
NavaiJles, Ara*gcïtz, Bramard, Da Ros.
La suppression du dérailleur dépaysa
les concurrents du Grand Prix de Sens
Des régionaux perceront si l'on multiplie
les épreuves routières Paris-Province
(De notre envoyé spécial Jean BRANDENBURGER)
SENS. — Que ceux qui ont été
habitués à courir avec des dérail-
leurs repartent à zéro... Telle est la
leçon que l'on pourrait tirer du
Grand Prix de Sens de Paris-soir et
de la Tribttne de l'Yonne, qui eùt
lieu dimanche... si l'on n'anonçait
pas le retour au changement de vi-
tesse pour 1942 !
Nous ne voulons aucunement mi-
nimiser la victoire de ce brave 'petit
Guillier qui, après avoir été le grand
malchanceux de la saison, a pu,
enfin, remporter une belle épreuve.
Mais, tout de même, il nous aurait
plu de voir, dans cette fin de course,
un Talle, voire même un puissant
Piot. Si nous ne parlons pas de Gué-
gan, c'est que lui, tout comme Guil-
lier, tout comme Danis, comme
Grauss encore, laissa froidement
tomber ceux qui s'arrêtèrent pour
faire sauter la chaîne sur un autre
pignon arrière ; mais le champion
de France creva. Sans quoi, il aurait
pris part au sprint final. Le classe-
ment aurait-il été changé ?... A vrai
dire, nous ne le croyons pas.
Guillier a pu, enfin, donner le
meilleur de lui-même. Il a pu prou-
ver que, sans accident, il pouvait
rivaliser avec les meilleurs routiers.
Digne représehtant d'une généra-
tion nouvelle, le nouveau chef de
file du VCL a reçu la consécration
des efforts qu'il produisait en vain
depuis le début de la saison.
Le classe men aurait peut-être pu
être modifié, par contre, si Talle,
n'écoutant que d'une oreille les re-
commandations de son président de
club, ne s'était pas arrêté, au bord
de la route, pour changer son déve-
loppement. Une lutte Talle-Guillier
à l'arrivée n'aurait certainement pas
manqué de charme. Et Piot, n'était- •
il pas capable, puissant comme il '
l'est, de planter là tous ses adver- ]
saires et de gagner détaché ?...
Pourquoi ce retour en arrière ?...
Pourquoi, donc, avoir empêché,
cette année, ces amateurs dont la
plupart ont le même âge que les
« pros », d'utiliser un système auquel
ils furent accoutumés dès leurs pre-
miers coups de pédale. La plupart
repartent maintenant à zéro, tant
ils sont désorientés.
Guillier, le vainqueur de Sens,
paya de 7 minutes, lors des Trophées
Peugeot, un changement de bra-
quet. Il préféra, dimanche à Sens,
accomplir toute la course avec un
47 x 17 que risquer la défaite. Nul
ne pourrait l'en blâmer.
Il faut multiplier les épreuves
Paris-Province
Les Parisiens furent supérieurs
aux provinciaux à Sens. C'est un fait
que personne ne contestera, mais il
fallait voir combien était grande la
joie de tous ceux qui étaient venus
des régions proches. Enfin, ils al-
laient pouvoir rencontrer des as,
eux dont la réputation ne dépasse
pas les limites du comité cycliste
local.
Si cette nouvelle expérience se
termina à l'avantage des coureurs
de la capitale, il n'en est pas moins
vrai que, grâce aux sportifs de Sens,
quelques petits gars, bien oubliés
dans la masse, ont pu s'essayer à
côté des vedettes. C'est ainsi que
l'ex-wallérien Eono a pu se rendre
compte qu'il tenait toujours la
forme, que Lematte, de Sens, dut
considérer qu'il pouvait un jour de-
venir l'égal des vainqueurs, que les
routiers de Troyes, de l'AS Migen-
nes, et de tous ceux qui participè-
rent à la course furent fixés sur leur
valeur.
Multiplier les épreuves routières
Paris-Province, c'est le seul moyen
de permettre aux espoirs de province
et il y en a — de se révéler.
Un mot. enfin, pour féliciter les
actions Senonais qui durent vaincre
nombre de difficultés pour mettre
sur pied une épreuve de cette en-
vergure. L'ancien coureur Neuilly,
retiré à Sens, est la cheville ouvrière
de ce mouvement cycliste.
VISITES A L'AUTO
Un championnat du monde
de vitesse amateur...
comblerait d'aise Senfftleben
Epilogue d'un beau dimanche cy-
cliste : il y avait foule, hier, dès les
premières heuree de la matinée à
L A uto.
Q^effPireumier groupe était composé de
Senfftleben, champion de France offi-
cieux de vitesse amateur, de son rival
et ami Guy Claisy, de deux suppor-
ters du grand « Senf », l'acteur de
cinéma Itobert Arnoux, vedette du
« Maillot Jaune », et l'entraîneur
Kolion ; puis de MM.' Jacque«son,
constructeur du CUM, Houssot, Hau-
monté et Quenneville. Les deux fina-
listes, on le voit, étaient bien entourés. 1
Le grand Georges est assez laconi- :
Que et ce furent ses amis Qui parlèrent
pour lui.
titre ne sort pas du club, nous
dit M. Jacquesson: Jean Noblet, qui i
fut champion de France en 1939, est
toujours licencié au CUM. 1
. Et, savez-vous, ajouta Robert
Arnoux. ce qui intéresserait le plus
weorttej, que je suis depuis ses
débuta : un championnat du monde
de vitesse amateur. »
^ Robert Arnoux, comme son collègue <
Préjean, n'ignore rien du vélo, 1
« Senfftleben a magnifiquement ga- 1
gné, nous dit Claisy, J'étais peut-être 1
un peu fatigué, dimanche, mais ie ne
crois pas Que j'aurais pu le battre. » (
Et, en bon sportif qu'il est, Claisy \
ajouta ; « Tout de même. je crois f
que l'on a été un peu dur aveo Dé-
gelas. »
« Enfin, une pour le V.C.L. ! »
Il y a longtemps Que nous n'avions
vu Paul Ruinart aussi joyeux : après
une période assez peu favorable poul-
ies olympiens, voici Guillier et Danis
Qui se classent respectivement 1" et
2* à Sens.
« Tout vient à point à qui sait atten-
dre. nous dit Paul Ruinart, qui vint
nous présenter les deut jeunes cham-
pions d'Olympique-Dunlop, je préfère
que le VCL enregistre des succès —
même tardifs — avec de vrais jeunes
pleins d 'a venir.
— J'ai compris, pour le changement
de braquét, ajouta Guillier, jamais
plus je ne m'arrêterai maintenant. »
Ajoutons que Guillier courait sur
un parcours qu'il connaît fort bien :
il remporta, en effet, le dernier Paris-
i Sens devant Idée; Talle et Chocque.
Cuillièr n'a que 20 ans 1/2...
« J'ai repris goût à la route ! »
proclame Panier
Accompagné de sou fidèle soigneur
Gousset. le jeune Panier, vainqueur,
dimanche, de Paris-Le Mans, vient
nous faire, lui aussi, la tradition-
nelle visite du gagnant. 1
Nullement impressionné par le fait
d être installé favori, il .musa. au COll-
traire la. volonté de bien fair'e,
Depuis longtemps, il souhaitait ob-
tenir une belle victoire. JJésegp^rjiut,
il avait porté son activité sur -19, piste
oÙ, en compaç-piç de Pieters, il avait
eu de bea,ux succès.
Revenu à la route, lors du Grand
Prit de Boulogne, il reprit rapidement
goC)t aux efforts du routier et retrou-
va bientôt la cadence.
Et (."E,st, confiant qu'il prit le départ
d'un Paris-Le Mans qu'il enlevait su-
perbement. Il entend confirmer gon
succès dimanche d&ou Paris-Le Havre.
NATATION
APRES DEUX ANNEES DE REPIT
Les Championnats de France
consacreront la nouvelle génération
En effet, la moyenne d'âge de nos vedettes
actuelles ne dépasse pas 20 ans !
Deux pleines années se sont écou-
lées depuis les derniers Champion-
nats de France de natation. Entre
temps, les graves événements euro-
péens ont eu leurs répercussions sur
les milieux nautiques. Certains chan-
gements ont eu lieu. La disparition
du plan national de certaines ve-
dettes, par exemple.
Ainsi, une nouvelle génération
tient actuellement les guides. Ce qui
ne veut pas dire que les nageurs
qui se distinguent soient des in-
connus. Non pas. Mais, du second
plan, ils sont passés au premier.
Vendredi, samedi et dimanche,
sera connue la nouvelle valeur de
la natation française à l'occasion des
championnats nationaux 1941.
Ils se dérouleront à Paris pour
la Z.O.; à Lyon pour la Z.N.O.
Les vainqueurs de chaque zone se
disputeront peut-être le titre su-
prême les 5 et 6 septembre, à Tou-
louse.
Jeunesse des participants
Nous avons dit qu'une nouvelle
génération tenait la vedette en na-
tation. Précisons encore que la
moyenne d'âge de nos champions
actuels ne dépasse pas les vingt ans !
CE POINT EST EXTREME-
MENT IMPORTANT, CAR IL
AUGURE BIEN DU FUTUR ET
PERMET D'AFFIRMER QUE
NOS REPRESENTANTS NE DE-
PARERONT AUCUNE COURSE
EUROPEENNE DANS UN LAPS
DE TEMPS DE DEUX ANS ET
SI LEUR PROGRESSION CONTI-
NUE NORMALEMENT.
Et Il n'y a aucune raison d'en
douter. Nous avons rarement pos-
sédé des champions de la classe des
Zlns en dos, Hatot, Jesum, Morgen,
Muller, Dino Cecchin en libre. De
même chez les femmes : qualités re-
marquables et extrême jeunesse chez
Mayenne Jouvenel. Josette Délinas,
Viviane et Claude Boyrie, Monique
Berlioux, Simone Gardet, etc.
Comme, d'un autre côté, NakaChe
progresse encore et peut battre
'd'autres records du monde; P&llard
semble revenir en - forme; Gibel
donne de solides espoirs en brasse,
et Desbonnets est à court d'eùtrai-
nement, il nous semble bien - que
l'avenir de la natation française-, est
tout rose !... '
.
De plus, nous ne manquerons pas
de souligner l'absence de notre ,pjus
grand nageur 1939, Christian Talli,
qui est actuellement prisonnier. So11
absence sera tristement commentée.
Première journée : programme
chargé !
Vendredi prochain débuteront
donc nos nouveaux championnats.
Au programme : Critérium du
tremplin messieurs (2' série); cham-
pionnat de plongeons dames; éli-
minatoires 100 libre, 100 brasse j. c.;
200 brasse dames; 100 dos messieurs
et cadettes; 400 messieurs; relais
4x100 dames, et enfin, water-polo
opposant les Ours Blancs au nwim-
ming, pour la Coupe de Paris.
Comme on le voit, programme par-
ticulièrement chargé, mais n'en com-
portant pas moins des épreuves fort
intéressantes.
V. Kedroft.
Le sport avant tout !...
Pour toutes les questions concer-
nant les nageurs, nos dirigeants se ba-
sent uniquement sur les règlements.
On ne peut les critiquer si l'on veut
éviter l'anarchie.
Seulement la ligne de démarcation
a créé quelques cas épineux. Et les
règlements n'ont pas prévu la ligne de
démarcation.
Ainsi deux^ nageurs, et non des
moindres, Guérin et Foucher-Creteau,
licenciés à Paris, se trouvent actuel-
lement à Cannes, en Z.N.O. Les lais-
sez-passer ne s'accordent pas facile-
ment et nos champion s aimeraient
participer aux Championnats de
France. Leur valeur le leur permet.
Mais point les règlements, qui ne les
autorisent pas à disputer les chàm-
pionnats Z.N.O.
Est-ce que la logique ne pourrait pas
ici intervenir ? Et le but recherché
n'est-il pas avant tout sportif ?
De même le cas Likhareff. Cet ex-
cellent joueur de water-polo arrive, lui,
au contraire, de Marseille avec une au-
torisation de transfert. Pourquoi lui re-
fuser le plaisir de jouer au water-
polo ?
Veut-on brimer les sportifs ou les
aider ? Se décidera-t-on, enfin, à créer
un « climat > favorable ?
On ne peut que le souhaiter.
V. K
Le 24 août, aux Tourelles
LE GRAND PRIX
DE L'Auto
réservé aux non-licenciés
de moins de vingt ans
Le 24 août, aux Tourelles, le SCUF
organise, avec le concours de L'Auto,
une importante fête de natation. "
Au programme, seront disputés le
Challenge du Commissariat Général et
le Grand Prix de L'Auto, réservé aux
non-licenciés de moins de vingt ans le
jour de l'épreuve.
Engagements ouverts, pour le Grand
jusqu'au 17 août, à L'Auto et au
SCUI", Droit d'engagement : 2 fr. ~
Programme
1 25 m. nage libre minimes interclubs:
2 50 m. brasse cadets; 3' Challenge du
Commissariat :. loo m. nage libre jeunes
cadets; 4' 25 m. brasse minimes inter-
clubs; 5° 50 m. nage libre cadets inter-
clubs; 61 Challenge du Commissariat ' ;
100 m. dos jeunes cadets; 7° GRANTt
PRIX DE L'AUTO : 50 m. nage libre, rés.
aux non,licenciés (séries); 81 25 m dos
minimes interclubs; 9° 50 m. dos cadets
interclubs; 10" Challenge du Commissa-
riat : 100 m. brasse jeunes cadets; 11°
50 m. nage libre cadettes interclubs; - 12*
50 m. dos cadettes interclubs; 13" 50 m.
brasse cadettes Interclubs; 14" GRAND
Ç DE L'AUTO : Demi-finales; 15°
Exhibition de plongeons par Raymond
Mulinghausen et André Cazaumayou; 16"
Challenge du Commissariat : Relais 3x50
3 nages; 17° GRAND PRIX DE L'AUTO :
Finale; 18" Challenge du Commissariat :
Relais 5x50. nage libre.
Ecrasant l'AS Montferrandaise
le CN de Lyon est champion
grâce à une tactique meilleure
Lyon, 11 août. — Le CNL a gagné le
Championnat du Lyonnais de water-
polo. Ainsi, le Cercle des Nageurs de
Lyon, bien emmené par Busch et ren-
forcé par Bulteil, peut être considéré
comme l'une' dès meilleures équipes
françaises actuelles, car l'AS Montfer-
randaise, avec Faye, Bernaco, Dumont,
le Strasbourgeois Frey, etc., n'est pas
quantité négligeable,.
L équipe du CN Lyon était composée
de P upat,- Bulteil, Lurin, Busch, Ju-
glair, Philippon et Pfeiffer.
A la mi-temps, le CN Lyon menait
par 4 à 2,
« Temps » très faibles
aux Championnats
de Belgique de natation
ÀNVERS, — La première journée des
Championnats nationaux de natation, dis-
putes au bassin Lackbers, à Deurnes-An-
ver5, a donné de faibles résultats :
Cadets. — 100 m. nage libre : 1. Quillot
' -,1 m;»13 s- 1/5; 2, Van Holme
(BSC), 1 m. 13 s, 2/5; 3. Decroes (RSCM).
100 m. brasse : 1. Verhoeven (AZC),
1 m. 32 s. 3/5; 2. Wattelet (CNB), 1 ta.
36 s.; 3. Boeyenas (RSCM), 1 m. 36 se-
condes 3/5.
Cadettes. — loo m. nage libre : 1. Van-
den Brande (ZCOL), 1 m. 14 s. 3/5; 2.
Van Hofstadt (AZC), 1 m. 15 s.; 3. Fon-
tigny (AZC), 1 m. 24 s.
100 m. brasse : 1. Contamine (UNA),
1 m. 31 s. 2/5; 2. Marou, (ZCOL), 1 m.
31 s. 4/5; 3. De Meulemeester (AZC),
1 m. 41 s...
Messieurs. — 200 m. nage libre : i. Van
(BZK), 2 h 34 s. 2/5; 2. Fiasefc
m,n3'4 s. 3/5; 3. Rigaumont
(AZC), 2 rn, 40 s.
100 m. dos : 1. Desmet (,AZC). 1 m.
15 s. 3/5; 2. De Vlaminck (ONBI, 1 m.
17 s. 4/5; 3. G.-L. Blitz (AZC), 1 m. 21 se-
condes 4/5.
. 400 m. nage libre : 1. Latour (BZK),
"î," 2. Balon (AZC), 5 m. 4'5 se-
condes 2/5; 3. Bogaert (GZV), 5 m. 50 s.
,rilv?eîm - 400 m, nage libre : Caroen.
(OSC) 5 m. 59 s.; 2. Keteleer (AZC), 6 m.
4/5; 3. Huquenay (AZC), 6 Dt i se-
condes 1/5. ;
4x100 m. : 1. Zwem Club Olympie (Vàa
Broeckhoven, Vanden Brande, Marien,
Gielen), 5 m. 311 s.; 2. Anvers ZC éq. A,
5 m. 50 s. 4/5; 3. Anvers ZC éq. B, 5 m.
53 s. 2/5.
Bjorn Borg en forme...
STOCKHOLM, - A Lidkeepjng. ont été
disputés les Championnats de. Suède de
natation.
Du côté féminin, Ingrid Thafvelih a.
remporte deux victoires, triomphant en.
400 m. nage libre (5 m. 52 s. 6/10) et en
100 m. dos (1 m. 25 s. 8/10).
Du côté masculin, Bjorn Borg a gagné
l épreuve de 400 m. nage libre ' en 4' m.
i7 s, 6/10 et Rothmann s'est adjugé le
titre du 200 m. brasse en 2 m. 50 'S. 2/10.
Enfin, le relais 4x100 m. nage libre- est
revenu à Hellas, de Stockholm, en ~ 4 m.
14 s. 5/10. - •
NOUVELLES DIVERSES
— L'Elan Nautique informé, ses socié-
taires et amis que la soirée de vendredi,
à la piscine Lutétia, est supprimée. L'en-
trainement et les cours de natation ont
lieu à partir du 12 août, à la piscine Blo-
met,
Pour inaugurer ses nouveaux cours,
l'Elan Nautique de Paris convie gratuite-
ment les écoliers du 15* arr. quI ne çont
pas partis en vacances à assister à ,une j
leçon de natation sur la méthode d'ap- |
pren tis.sage et de perfectionnement spé- |
cial à l'ENP, sous la direction de Fer- |
nand Schoebel, assisté de ses nombreux 1
moniteurs, Cette invitation n'est valable 1
que pour la soirée du mardi 12 août. î J
ESCRIME
Ce sont les « jeunes »
qui manquent le plus!
Si le Grand Prix d'Eté s'est ter-
miné par la très heureuse consécra-
tion d'Henri Guérin qui s'est hissé
au niveau de nos plus fort épéistes
à force de travail et de volonté, il
convient malheureusement d'ajouter
que celle belle épreuve comporte une
note noire.
Où sont les jeunes ?
La question vient naturellement à
l'esprit lorsqu'on examine les résul-
tats de la compétition qui vient de
se dérouler à « Roland-Garros ».
On trouve un seul jeune dans les
quarts de finale et qui fut battu :
Perreau, de la salle Gardère. Encore,
s'agit-il d'un fleurettiste qui a un
beau tempérament, mais qui n'est
nullement roué aux astuces du jeu
de l'épée.
En demi-finales, nous trouvons un
« ancien », de Pignol, cinquante-
naire, extraordinaire de dyéamis7iie;
puis, Bondoux, Schmetz et Guérin
qui ont tous dépassé largement la
trentaine.
Voici qui est grave et qui devrait
préoccuper anxieusement nos diri-
geants et nos maîtres d'armes. Des
sacrifices sont nécessaires pour as-
surer la « soudure »... Il faut, der-
rière les Schmetz, les Pècheux, les
Guérin, à l'épée, les Gardère, les Le-
moine, les Bondoux, au fleuret, re-
constituer une phalange capable de
perpétuer la valeur de l'escrime
française.
Un seul dirigeant parait s'être sou-
cié de cette question : M. Louis Bon-
temps, qui tente de créer par ses
challenges des jeunes une émulation
profitable. Aux maîtres de redoubler
d'efforts et nous répétons le mot,
de sacrifices, s'ils veulent que l'es-
crime continue à vivre... —
Arm. L.
NOUVELLES DIVERSES
EPINAL. — M. Ballandras vient d'être
élu président du Cercle d'Escrime d'Epi-
nal. Le choix est excellent.
HALTERES
Belle rentrée de Hostin
à Bourg !
Lyon, 11 août (de notre cùrrespon-
dant aénéral). — « Je n'ai guère
d autre intention que de montrer que
mes blessures de guerre ne m'ont pas
trop handicapé et que je puis espérer
retrouver la forme ».
C est ainsi que s'était exprimé le
champion olympique Hostin au ves-
tiaire, avant d'effectuer sa rentrée de-
vant le public bressan, « son public
favori », comme il dit.
Mais à peine s'était-il un peu es-
sayé sur les haltères, que, souriant,
il disait à son mentor, le sculpteur
Max Poli, recordman :
« Décidément, j'ai l'impressionL que
la forme n'est pas loin. »
11 semble que ce n'était pas qu'une
impression, car après plusieurs ten-
tatives, et soue l'ovation du public
Hostin. arrachant 117 k?.. battait de
ri record olympique de Berlin,
Il n > allait pas s'arrêter en iti bon che-
min; il allait jeter à deux brns 145 kg.,
égalant son record olympique de Ber-
lin. Enfin, à un bras, il arrachait
80 k Z.
Ho-tin, et Ferrari, attention !
— M. Rivière.
NOUVELLES DIVERSES
Dame. secrétaire général de
1 la FFP!f, se rendra dans le courant du
mois à Bordeaux, pour visiter les clubs
girondins. Au cours de son voyage d'ins-
pection, il s'arrêtera à Poitiers afin de
presider la formation du Comité du Poi-
tou, lequel doit grouper les sociétés de
Roy an, Saintes et Poitiers.
TENNIS
♦ Au tournoi international de Li-
ivourne, les deux meilleures joueuse»
italiennes ont été battîtes : Da cham-
pionne Sati DtaraiMe, C-4. 6-1, et Mlle Tonolli pari
Mlle MQllfredi. a-o. 6-2, 6-0. Le Sué-
dois Schroedvr battit Scotti. 6-0. 6-1.
HANDBALL
— La FF Handball communique que I
tolites les demandes de renseignements I
doivent être adressées au eiêge, 76, l'ue I
de Richelieu, Paris,, . ~ f
BASKET
La Fédération Française de Bas-
ket veut s'attaquer dès le début
de la saison prochaine au problème
ennuyeux et délioat de l'arbitrage.
Elle a raison. Mais la crise de
l'arbitrage dépend, à la base, du
DEVOUEMENT de ceux qui vou-
dront bien arbitrer.
Il faut INSPIRER le dévouement
avant de pouvoir l'UTILISER...
— Il est rappelé que les engagements
pour le Championnat de Paris seront clos
le 15 aoÜt, Les clubs affinitaires ont la
possibilité de s'engager jusqu'au 31 août
dernier délai.
RUGBY
— Le RC France a invité l'Aviron
Bayormats pour djeputer un match ami»
cal le 19 octobre "-U. Parc - CIO& .triase*,' •
Senfftleben, véritable champion de France
(Suite de notre article de 1re page)
D'abord, parce que de grands spé-
cialistes étrangers, comme Schulte, ne
seront pas là; ensuite parce que, sur
le plan national, la méforme d'un
Archambaud constituera un atout
complémentaire pour le poulain de
Mouton.
...Ensuite parce que la distance
— ,120 à ,140 km., pensons-nous —
ne constituera pas un handicap insur-
montable pour ce pistard qui conti-
nue à s'entraîner sur route, qui pos-
sède d'appréciables réserves de puis-
tance, qui est en parfaite santé, et
^ui, hors d'un peloton, est un être
exceptionnel...
Voulez-vous que nous nous amu-
sions, avec un mois d'avance, au pe-
tit jeu des pronostics ? Disons alors
que le Marseillais ne pourrait être
« barré », en Z.N.O., que par Cogan;
en Z.O., que par Yvan Marie, De-
benne... et Idée, Jules Rossi courant
alors « placé », aussi bien d'une part
que de l'autre de la ligne de démar-
cation.
La finale du « Parc »
vue par les chronométreurs
Revenons-en au Championnat de
France de poursuite, et à la grande
'finate du « Parc »... Quoique « Lou-
Us- » ait gagné plus que nettement, il
ne paraît pas superflu de reproduire
îles temps réalisés, tour par tour, par
4e« deux antagonistes...
Ne fût-ce que pour montrer à quel
point Idée partit « sec »... et com-
bien Áimar sut revenir vite !
Aimar > Idée
1. 36 s. 1/5 36 s.
2. 1 m. 9 s. 3/5 1 m. 9 s. 1/5
3. 1 m. 44 s. 1/5 1 m. 43 s. 3/5
4. 2 m. 19 s. 2/5 2 m. 20 s. 3/5
5. 2 m. 54 s. 4/5 2 m. 57 s. 4/5
6. 3 m. 30 s. 2/5 3 m. 35 s. 1/5
7. 4 m. 6 s. 4/5 4 m. 12 s. 2/5
8. 4 m. 42 s. 2/5 4 m. 50 s.
9. 5 m. 19 s. 2/5 5 m. 28 s. 3/5
;J 0, ,5 m. 55 s. 1/5 6 m. 6 s.
[1.1. /6 m. 30 s. 2/5 6 m. 44 s. 4/5
Ainsi, comme nous le disions hier,
Idée prend l'avantage, au début, à
raison de 1/5 de seconde par tour...
Mais, dès le quatrième tour, il « cra-
que » et, dès lors, il perd régulière-
ment du terrain, allant jusqu'à se
faire prendre 2 et 3 secondes par
tour, sur la fin...
Peut-être légèrement favorisé par
son départ « épauli >/, plein de fou-
gue juvénile par surcroît, il n'en
avait pas moins donné une sérieuse
émotion à tous ceux qui croyaient en
Aimar !
Histoire de maillots...
Lorsque Senfftleben eut conquis
de haute lutte — et avec quelle net-
teté ! — le titre officieux de cham-
pion de France amateur de vitesse,
un de nos bons amis noi-i posa cette
question :
« Comment se fait - il que
« Senff » n'ait pas droit au maillot
tricolore, alors qu'il est patent qu'en
Z.N.O. n'existe pas un trio aussi ra-
pide que celui formé par ce même
« Senff », Degelas et Claisy ? tan-
dis qu'Air .'r est, lui, champion de
France officiel ? »
Et notre ami de préciser :
— Il est pourtant certain que, par
contre, plusieurs grands « poursui-
teurs » français manquent actuelle-
ment à l'appel. A commencer par
Jacques Girard, vainqueur du Crité-
rium National de la spécialité en
1939; Le, Nizerhy, Bernardoni et
Chazaud, concurrents directs de Gi-
rard en cette occasion... Sans oub!ier
Maurice Richard, prisonnier comme
le sont les trois premiers nommés...
Il faut bien reconnaître que les
décisions fédérales 1941 constituent
un enchevêtrement de mesures con-
tradictoires, dans lequel la logique
joue un rôle relativement effacé.
Les « as » et l'incident Degelas
L'uvépiste Degelas fut déclassé,
nous l'avons dit hier, à l'arrivée de
la demi-finale du Critérium de
France de vitesse amateurs, dans la- 1
quelle il venait de battre élaisy. -
Décision motivée par le fait qu'à
t'entrée du dernier virage, le cham-
pion de Paris, alors en tête devant
l'acébébiste, avait fait un écart.
Cet écart pouvait-il être dange-
reux ? Nous ne le pensons pas, car
Claisy, resté « dans la roue » ne
s'était pas encore engagé...
Cet écart était-il répréhensible ?
On peut admettre ce point de vue, et
on peut aussi ne pas le partager...
En tout cas, les as professionnels Gé-
rardin et Renaudin — qui avaient
suivi avec passion les péripéties de la
demi-finale en question — tinrent à
faire spontanément aux officiels la
déclaration suivante :
— Degelas vient d'être puni pour
avoir fait, sans doute involontaire-
ment, ce qui se produit fréquemment
dans les matches de pros, et contre
quoi les commissaires ne sévissent
jamais, compte tenu d'e ce que l'a
faute n'est pas caractérisée et que
l'homme en deuxième position n'a
pas risqué la chute... H n'y a eu ni
« balançage », ni « tassage », ni J
« queue de poisson » ... »
Et Gérardin ajouta, à titre person-
nel :
« A Bordeaux, au cours du récent
Championnat de France, cela se pro-
duisit; personne ne songea à faire la
moindre observation aux coureurs en
cause... »
Bornons-nous à regretter que De-
gelas — le sprinter le plus rapide de
la journée avec Senfftleben — ait été
ainsi écarté d'une grande finale dans
laquelle il aurait eu sa chance... — j
C. T.
L'ONCLE HERCULE
sur la pelouse du Parc
C'e s t pas
« dans la po-
che » pour
p éné t r er au
Parc des Prin-
ces par l'en-
trée des cou-
reurs..
Ah 1. l'ont-ils
assez fiairée,
soupesée, r e-
tournée... ma
lettre de recommandation à Delblat !
Bravo les contrôleurs... ça c'est du
boulot !
i
x
Mais mon ami Panpan des Lilas
— qui n'a jamais lâché un mara-
védis pour croquer du Wagner à
l'Opéra où une américaine du Vel'
d'Hiv — était là, bien avant moi, au
quartier des coureurs, veston sous
le bras, torse moulé dans un mail-
lot flamboyant aux couleurs du Ni-
caragua, gueule hilare, et pa:tr
C'est un fort...
x
t Ne crois pas, ironisa-t-il, que tu
as, à ta gauche et à ta droite, des
cages abritant des bestioles rares et
précieuses ; babouins, carcajoux,
ysatis, aye-ayes, lémuriens, kamichis,
pangolins ou ornithorynques. Les
vestiaires des coureurs ont un petit '
air de cases de zoo ; mais là s'ar-
rête la comparaison.
x
Les coureurs, aux„ maillots ruti-
lants et multicolores, se font dorer,
étendus sur la verte pelouse, par
Phébus qui rayonne dominicalement
à tout berzingùe. On dirait d'un
Jardin des Tuileries dont les plates-
bandes fleuries auraient été dessi-
nées par un jardinier ivre, fou. ou
timplement fantaisiste.
x
Pas facile d'entrer en relation avec
les coureurs 1 Panpan des Lilas
n'attire près d'un groupe. Il tous-
sote, étale ostensiblement ses con-
naissances disparates sur un ton
oraillard :
« C'est au baron Drais de Sauer-
bon, ingénieur et talentueux sylvi-
culteur badois que l'on doit la drai-
sienne fort en vogue en l'an 1818.
La draisienne, arrière-grand'maman
du vélocipède... »
x '
Les coureurs n'ont pas bronché 1
Je relaye Panpan : sans respirer,
éperdument, ostensiblement :
« Walthour a fait 100 kilomètres \
derrière grosse moto en 1 h. 18 m,
54 s. à Anvers en 1905. Ne confov-
dons pas cyclophile — qui aime le
cycle — avec cyclophylle — qui a
des feuilles orbiculaires. Les jan-
tes en caoutchouc datent de 1869, les
creuses de 1887. Maye développait
48x15x16x17 dans le Champion-
nat de France 1938. »
Cette fois, ça y est ! Nous avons |
droit au regard de Noblet, au sou-
rire de Gérardin. Nous sommes dans
le bain. On peut écouter...
x
<
Renaudin, Vngier, Noblet admi-
'ent... la défaite de Chaillot,., qui \
a feinté astucieusement un... départ ]
à fond puis « enfermé » Gérardin '
avant de succomber ; i
.*"* C'est un malin... genre Mi- <,
eltard., .
Un drôle de tacticien !...
— Ah / s'il avait la, vitesse de Gé- (
rardin, Van Vliet et Sherens n'au- <
• aient qu'à se bien tenir... j
x
« Celui-là, c'est Véron, évoute-le, <
^ ... C'est souvent très j
« J'ai l'impression que la forme de 1
Claisy est en baisse, prophétise ce r
gentleman, » r
«Que celle de Senff est en hausse », 1 (
ttjoute' un gars au maillot « ACBB »,
Claisy est, en effet, battu ! 2
Mon ami Panpan trouve Robert 4
Oubron très bien, gentil et fort sym-
pathique.
« Robert est en difficulté avec son
estomac », nous confie un monsieur
qui porte sans doute à Oubron un
sincère' intérêt.
« Pas possible, me glisse Panpan,
de transformer la piste en tracé cy-
clo-pédestre, avec deux ou trois pla-
tanes jetés en travers. Y a trop de
monde... »
x
c Va me chercher un noyau de
rechange, demande Aimar à Ger-
main le Masseur, celui-là est un peu
gros. » Démosthène suçait un caillou,
ma petite nièce suce son pouce...
l'Oncle Hercule... c'est du beaujo-
lais.
A chacun son petit truc.
x
« D'où qu'il vienne ce sacré vent
on l'a toujours en poire, grogne Ba-
rateau, et on va jouer à la girouette.»
x
« Le vent très faible, pérorai-je
(0 kg. 500 de pression par m2) fait
frissonner les feuilles; le vent fort
(7 kgs 840 par m2) fait balancer les
arbres; la forte tempête (103 kgs
par m2) abat les arbres; l'ouragan
(141 kgs par m2) «descend les mai-
sons et le cyclone (196 kgs par m2)
ravage tout à la moyenne de 40 m.
à la seconde. » Voilà ce que Panpan
ignorait... Dix pour moi /
x- 1 1
« Ça va mieux ta tête... mon on-
cle? »
Tiens, c'est Leveleux, cycliste du
Parc, qui m'a vu dans un petit lit
blanc à Boucicault ; situation désa-
gréable, mais temporaire, due à l'im-
prudence d'une dame qui s'était, en
37, jetée sous mon vélocipède. Quatre
ans après un accident, une telle in-
terrogation !!! Autant demander :
x
« Alors, toujours un peu « sonné»?
A la sortie du Parc, le contrôleur a
été plus gentil :
« Diable, pourquoi n'aviez-vous pas j
votre pipe et vot' chapeau de paille ?
Je "ous aurais reconnu tout de
suite ! d
x
Aussi, pour lui éviter de se faire
enguirlander par Delblat, j'avouerai
que Panpan des Lilas a allongé ses
trente balles pour assister à la réu-
nion. —
— S. S.
7--
VENDREDI 15 AOUT
A LA CROIX-DE-BERNY
LES GRANDS* PRIX DE L'U V F
En vitesse : Gérardin, Noblet, Renau.
*'"• Chaillot Georget et JéZé,
M- ® Srosses motos : Terreau,
I Lemolne, Maréchal, Meu-
'eman. Lesueur, Chocque,
Courses pour amateurs
LES RESULTATS
SUR PISTE
LYON. — Vélodrome de la Tête-d'Or :
Australienne 5 km. — I Bertv SPUI- 2
Gianello, seul; 3. Camellini y, ' '
1,2 Américaine 60 1. P^nacOosson,
Gamelhni-Pu?llesi, 9 pts; 3
14 nV^ \ ^U' ;Vpte: 4- Poméon-Pipoz,
EmerY-Valhausert. 13 pts; 6
pts, 7 pte; 7. HaaJîehlen;
Jaminet bat Cloarec à Saint-Bricuc —
Championnat d'e vitesse de l'UC Briochine.
f'i 1- Ricard; 2. Fichera; 3. Dural..
Jndividuelle, 10 km. • 1 Kersp-hn inh
Ouest); et Cavan, 2. (Ch. * a»™S
% - Handicap: : 1. Restu (Ch, O)-
itw rs,;?-o,; »• i-à
Goasmat; 4. Demars; 5. MlthouRrd, '
manche (20 km.'): 1. Cloarec;
VStèine • manche Demars; : 5.
mars ; 2. Mithourrd: 3. Cloarec; 4. De-1.
mars , 5. J.-M. Goasmat. — Quatrième
manche (4° km.) : 1. Jaminet; 2. Cloarec-
Goasmat.01"1 ! 4. Demars : 5. J.-M,
2 Classement général - 1. Jaminet, 6 pts;
2. 4. CIo arec, 8 pts; 3. Mithouard, 12 pts-
polMs.Demars, pts; 5. J.-M, GOàsmat, 18
n*tméoiCarn€' o? km, - 1. Kerserho-Fres-
Fir?hi»~«'- R Strat-Testu; 3. Bonneront-
Fichera: 4. Ricard-Dur al, il. un tour, etc.
SUR ROUTE
LrTCLTlCl PrIX (ïfi la « C ». - Org. par
Nantais-e, Gaudin, 105 km*, en
3 h, 1 m.; 2. Leroy; 3. Langouët; 4. Mu-
rail; 5. Bonamy; 6. Laffeach; 7. Le Bloas,
en 3 h. 5 m.; 8. Gouret, en 3 h. 6 m-
9. Macé; 10. Bretagne; 11. Toucanne; 12.
Barré; 13. Richard; 14. Lepsoe; 15. COIl- ~
| divaud; 16. Vallée. —
A. Noteau.
CLOTURE DES ENGAGEMENTS
POUR LE CRITERIUM DE FRANCE
DE POURSUITE
Les engagements pour le Critérium de
France de poursuite des MCiétés, qui Aura.
lieu dimanche, au vélodrome municipal du ~
bois -de Vi.ncennes. seront clos aujourd'hui
mardi, à 14 heures, à l'UVF.
NOUVELLES DIVERSES
Une prime de 300 fr. offerte par le
Théâtre - de la Porte-Saint-Martln au
vainqueur de la finale du Critérium de
France de vitesse des amateurs ' a été
gagnée par Sentftleben,
— Réunion de vendredi, à la Croix-de-
aerny. Amateurs. Clôture des engagements
aujourd'hui, mardi midi, à la Croix-dc-
Berny. Vitesse ; 300, 200, 100 fr.; demi-
finales : 50 fr. aux premiers, 25 tr, aux
deuxièmes; handicap : 1&0, 100, 50. 25, 25,
TrJSflne 25 Je! km,: 300, 200. 150.
ino 50 L0ULles aon-sélectionnés
de 100, l 'américaine. 76, bOt 30, 25, 16 tr..
———-
LES TUBES DE PRECISION
VITUS
LES MEILLEURS DU MONDE
SONT TOUJOURS VICTORIEUX
Î^utfc-Longchamp (vit-)
Morphyre, g. bicycl. NOVALLES
Prix Dourdan
<ér. : 1. Ferrand, g. bic. TOTOL
Ohal.: 1. Courbevoie Sp. s.b. PLAIA
Trophées de Longchamp
et du 7', sur bicycl. NOVALLES
Parc des Princes
Critérium de France de vitesse
8enfftleben, s. b. L. JACQUESON
Piste Municipale
Américaine de 40 kilomètres
1. Weinberg-Elion, s. b. DANZER
Petit Tube de Précision
J*» '''''Ut Victor-Hugo, Maisom-Alfort
La F.F.C. plus ucélste
que l'U.C.I. !
On sait que les départs de la fi-
nale du Championnat de France de
poursuite devaient être donnés « te-
nus > et au revolver... C'est ce qui
découlait des communiqués- officiels
de la FFC.
Or, un des concurrents, Idée, fut
nettement.. aidé par son soigneur...
Un officiel, M. Henri Boudard, direc-
teur de l'Ecole des Commissaires, en
convint, en présence d'André Mouton,
par la su-ite... Mais, sur le moment,
il n'y eut pas faux départ... Reco",ut-
on, ainsi, et implicitement, que le rè-
glement est inapplicable ?
Par ailleurs, les départs furent
donnés au sifflet, et non au revol-
ver... Encore une fois, un communi-
qué officiel s'avérait inexact.
Mais venons-en au fond de l'af-
faire... « Inutile rigueur », avons-
nous dit en parlant du système de
la FFC.
Veut-on connaîtTI?; à ce sujet, le
texte précis des instructions données
par l'Union Cycliste Internationale
—- dont dépend la FFC — à ses chro-
nométreurs, en vue des tentatives de
records du monde ?
Le voici... Le chronométreur doit
s'assurer que :
1" Le temps a été pris à la flamme
du revolver, à moins que le chrono-
métreur n'ait rempli le rôle de star-
ter;
2' Le coureur n'a été tenu qu'en
deux points de sa machine par un
aide;
3* Dès le coup de revolver du star-
ter, cet aide a facilité le départ du
coureur par une simple poussée des
bras et sans que l'un des pieds ou
ses deux pieds aient été déplacés sur
la piste avant que le coureur ait pris
son élan;
4° En poussant le coureur, l'aide
n'est pas tombé sur les mains en
avant de la ligne de départ, et n'a
pas franchi la ligne de départ en se
retirant.
C'est là l'indication formelle qu'il
est permis d' « épauler » le coureur,
et que la FFC est plus ucéiste que
l'UCI !
C. T.
PARIS-LE MANS, ORGANISE AVEC LE CONCOURS
DE L'Auto.
a prouvé, après les Trophées Peugeot,
quel réservoir représente la Province
Derrière le vainqueur, un homme émergea : le « V.C.L. » Pontet
Avant même que le départ du pre-
mier Paris-Le Mans, organisé par le
CS Clodoaldien et l'US du Mans, avec
le concours de L'Auto, ait été donné,
les quelques suiveurs qui devaient
avoir le privilège de suivre cette belle
épreuve constataient qu'en plus de la
distance qui, logiquement, allait con-
tribuer à. la sélection des vainqueurs
possibles, survenait un adversaire
complémentaire non prévu au pro-
gramme : le vent.
En effet, ce nouvel arrivant, qui se
présentait tout d'abord sous la forme
d'un fort vent de côté, puis d'un
vent debout épuisant et inlassable,
joua un rôle considérable dans le dé-
roulement de l'épreuve.
La distance habituelle des épreuves
réservées à nos amateurs n'était pas
encore atteinte que, déjà, la sélec-
tion se faisait impitoyable. Malheur
à qui, insouciant ou irréfléchi, avait
mis « trop grand ». Dès. lors, toutes
chances étaient perdues. *
Ce handicap supplémentaire fut
peut-être aussi le responsable de l'a-
pathie qui, soudainement, s'abattit
alors qu'il restait une vingtaine
de kilomètres à parcourir — sur les
onze survivants.
Les provinciaux
La réputation des « Parisiens »,
quant à leur façon de « partir sur les
chapeaux de roue », a maintenant
gagné la Province.
Aussi, fut-il curieux de constater
avec quelle ardeur les quelques re-
présentants de nos provinces, pré-
sents, conduisirent le « bal ».
A ce petit jeu, les Bayonnais Dau-
ger et Mourguy se firent particuliè-
rement remarquer, et il fut dommage
de les voir tous deux éliminés sur
crevaison, alors que la bagarre bat-
tait son plein.
Dolhats, bien entendu, prit égale-
ment une part très active dans ce dé-
bat, mais tout en confirmant pleine-
ment ses énormes qualités, il ne mit
pas toute son ardeur dans l'échappée
initiale dont il faisait partie. Peut-
être celle-ci lui semblait-elle préma-
turée ? Il fut écarté ensuite sur cre-
vaison, et s'il revint ce fut pour voir
partir Boda, Brulé et Rubiani, peu
soucieux d'emmener un si « méchant
client » vers ses « huit » qui les pré-
cédaient.
Pelletier et Paiolisiack, deux hom-
mes du Nord, s'entendant parfaite-
ment, contribuèrent à donner le
« bon ton » provincial.
Il en fut de même pour Demion et
Butteux. Ce dernier est un jeune
Brestois, très dangereux aux arrivées,
mais qui n'avait jamais dépassé les
100 km.' en course.
Nous avons noté, également, SfJyer,
vicitme des silex; Brosse, Beherout.
Quant à Chu,pin, victime d'une dou-
loureuse chute dès le départ, il ne
put, à notre grand regret, faire éta-
lage de ses qualités.
Terminons par Moreau, autre mal-
chanceux, qui, après s'être contenté
de surveiller, au début, fut éliminé
sur crevaison, alors que dans une
courte échappée il semblait décidé à
agir.
« Nos » Parisiens !
Nous vous avons dit tout le bien
que nous pensions du vainqueur, et
demain nous reviendrons plus lon-
guement sur son cas.
Bridé employa, hier, une tactique
qui, si elle confirme la valeur de l'in-
téressé car la diversité des méthodes
\ qu'il emploie en vue d'obtenir un
même résultat final : la victoire, ne
fut pas développée de la bonne ma-
nière. Ayant attendu pour parvenir
en tête en effectuant le minimum
d'efforts. Brulé se devait, en raison
de son état de fraîcheur, d'attaquer,
d'animer les derniers kilomètres.
Soyez assurés qu'alors il n'y aurait
pas eu onze hommes au sprint.
Le même reproche peut être adres-
sé à Boda, habitant de Chauny, mais
vieux Parisien malgré tout, qui n'a-
vait aucun intérêt à attendre un
« enlevage » dans lequel il n'avait
pas son mot à dire.
Mariot partit sans songer un seul
instant au kilométrage à parcourir.
Néanmoins, son exploit — car ce fut
un exploit situe la valeur de l'in-
dividu.
Rugulier, Quentin est encore pré-
sent. Cette fois, son sprint n'est pas
sorti, aussi n'a-t-il pas inquiété les
hommes de Boulogne.
R-ubiani, Viardot, Lacroix, Robic,
Pieters lequel, s'il est souvent pis-
tard. tient à rester routier, Ar-
feuille, Fargues, Faure se sont signa-
lés à différentes reprises au long des
196 kilomètres.
Insistons davantage sur la course
du Levalloisien Pontet. Avec Panier.
il fut l'un des deux meilleurs hom'
mes de la journée.
En pleine montée, puissant, racé,
intelligent, il semble cependant man.
quer de confiance en ses moyens '
Mais quel bel athlète ! ... il est à
suivre. Nul doute qu'il parvienne,
avant peu, à « en décrocher une » ]
Louis Lapeyre.
5 régionaux et 35 Parisièns
sélectionnés
pour le 2e Critérium des As
Samedi, autour du Lac Daumesnil
tPIniCiJes c.on^uri;ents qui ont été re-
tenus pour le 2' Critérium des As qui
nU samedi après-midi, autour
du lac Daumesnil.
1. Fargues, 2. Alvarez; 3. Talle; 4 Pie,-
8, 5, GOUSIS'Ot; 6. Gu1llier; 7. Grau&s;
8. Brûlé 9. Moreau: 10. D'Orlando; 11
Caput; Kergoet; 16. Piot; 13. Rivoal: 14. Blum; 15.
io ^Uzet Guy; 17. Degelas; 18.
Sabath; 19. Cuoc; 20, Ferrand: 21 La-
25 Le ^'trB?UV9ei: ^ Bethery; 24. Robic;
25. Le Strat; 26. DeJvoye: 27. Caffi' 28,
32. 29, £a of,1 30. ,F/n«t: 31 Macron;
Ollero; 34. Smout; 35. Au-
™ nnih ?U?inv"' Lauk René; 38. Boda;
39. Dolhats: 40. Richard.'
épreuve, donc, l'ACRR, Je
CSI, le VCL et l Olympique Saint-De-
l'UVP, auront chacun 4 représentants;
ir-7' * Rivoft.Sportif. les JPS, l'US
rurp' IIEP cscv- !?, CS 7* 2, l'ESNE.
l UCP, le Gros Caillou, l'UV 5* 1, cinq
ront la et un individuel compléte-
*p?»a!i-re part. ^ Prix de Consolation
sera disputé par les coureurs suivants:
1. Blimo; 2. Lavens; 3. Tartrat; 4. Dela-
cotte; 5. Schmitt; 6. Ma&son; 7. Bareth;
8. Aubry; 9. Viardot; 10. Faure; 11. Lhull-
lery; 12. Lagorgette; 13. Schneider; 14.
Bonnaventure; 15. Roussel; 16. Armand-
17. Oberlin; 18. Baille.ux; 19. D'Angelo; 20.
Florquin,
Remplaçants. — Letourneau, Vinatier,
Jacob, Wartal, Leboulangar, Moitry, Danis'
Altaziu, Le Jolivet, Havard.
DIMANCHE 17 AOUT
AU VELODROME DE VAUGIRARD
Omnium professionnel, par équipes :
avec Renaudin-Chaillot, Fournler-
Breuskin, Prat - Idée et Maye-
Spelcher,
Vitesse, handicap et Individuelles
pour amateurs.
En revenant de Bordeaux
Paul Chocque nous dit :
« J'entends confirmer
ma victiore, vendredi,
à la Croix-de-Berny ! »
POITIERS. — Le train roulait dans
la campagne. Nous longions la route
de Bordeaux-Paris et. tout naturelle-
ment, nous évoquions des souvenirs
du Derby de la Route quand, soudain,
comme pour illustrer notre conversa-
tion, nous vîmes surgir dans le cou-
loir, Paul Chocque, le vainqueur de
1936 de la Doyenne.
« Retour de Bordeaux, Paul ? Dites-
nous comment la course s'est dérou-
lée ? »
Car, en voyage depuis la veille, nous
n'avions pas encore lu les journaux !
« Bien : Vous avez le vainqueur de-
vant vous !
— Félicitations !
— Vous savez, hier, à Bordeaux,
pour moi. ce fut sans histoire. Je mar-
chais fort bien et mes concurrents eu-
rent la bonne idée de s'entre-déchirer.
Kn bon joueur, je les ai laissés faire,
J'ai attendu le moment propice pour
les estocquer. Dame ! le demi-fond,
C(est comme une partie de cartes;
c est le « bridge .. de la bicyclette !
Il faut savoir y jouer... 1
— Que faites-vous, cette semaine ? !
— Trois jours de repos chez des '
amis, dans l'Oise. Puis, de nouveau, I
l'entraînement sur la piste. Dame 1
le vendredi 15, à la Croix-de-Herny,
vont 1 se disputer les Grands Prix de |
« En demi-fond nous allons, nous les !
hommes du championnat, nous retrou-
ver. Et, en plus, Meuleuian ! Inutile
de vous dire que j'espère confirmer
ma victoire de Bordeaux. »
...Et la conversation s'engagea sur
le terrain technique..
Jean Garnault.
GRAND PRIX DES CHARENTES
LE GUEVEL
qui triomphe grâce à sa bicyclette
TYpE " COMPÉTITION H
A., CHIOHERY, constructeur, LE BLANC (Indre)
DANS BORDEAUX-ANGOULEME
Par leur panache, les routiers de Z.O.
se sont montrés les égaux de ceux de Z.N.O.
(D'un de nos envoyés spéciaux Jean GARNAULT)
Angoulême, Il août. — « Bor-
deaux-Angoulême, oui monsieur, ce
fut une course fort intéressante. Une
course ardente. Une bagarre toujours
vers l'avant. Et, une fois de plus,
nous avons constaté que l'attaque
paie. »
Ainsi, m'exprimai-je dimanche
soir, en présence d'un interlocuteur
angoumoisin. Empressons-nous de le
répéter, depuis cet instant, notre
appréciation n'a pas changé. Bien
au contraire !
En effet, Bordeaux-Angoulême —
Coupe Riz-La Croix — a certaine-
ment été, parmi les courses de
« pros » de la saison 41 de ZO
l'épreuve la plus ardemment dispu-
tée. v
Dernièrement,' au lendemain de
Vichy-Limoges, rentrant de ZNO,
nous vous avons dit combien nous
avions été agréablement surpris par
le mordant et le dynamisme des
coureurs de cette zone.
Eh bien ! aujourd'hui, pour être
franc, disons-le bien haut, les hom-
mes de Bordeaux-Angoulême se sont
haussés, par leur panache, à la hau-
teur de leurs camarades.
Moyenne supérieure : qualité
inférieure
Toutefois, spécifions-le, malgré la
moyenne de 37 km. 500 réalisée di-
manche sur les 206 km. du parcours,
nous sommes certains que les rou-
tiers de ZNO auraient nettement
dominé les concurrents de Bor-
deaux-Angoulême ; car, eux, avaient
Ils ne font jamais rien J'un sans
l'autre.
Ils s'engagent ensemble dans
Bordeaux-Angoulême.
L'un crève... et abandonne.
L'autre continue sans grande
conviction, la mine renfrognée.
Il crévera à son tour et abandon.
nera... avec le sourire.
Voici l'histoire de Thiétard-De.
benne dans Bordeaux-Angoulême !
fait 34 km. 788 de moyenne sur les
274 km. d'un parcours autrement
rude. Ne l'oublions pas, Vichy-Limo-
ges passait par les « bosses » de
l'Allier, les Gorges de la Sioule, pour
arriver à Limoges par les Monts du
Limousin. Profil nettement diffé-
rent de celui de dimanche et qui
prouve que malgré une moyenne
inférieure ils avaient bien mieux
marché.
A quoi tient cette différence ?
Tout simplement au manque de
compétition. Depuis le championnat
de France, épreuve réservée à une
élite, aucune course n'a eu lieu et
les routiers ont émoussé leur forme
sur les pistes.
Un excellent état d'esprit
Mais, justement, le point intéres-
sant, le fait saillant de la journée
de dimanche, ce fut l'état d'esprit
des coureurs qui attaquèrent conti-
nuellement. Pas de temporisation,
pas d'attente. Toujours de l'avant,
les hommes foncèrent sans arrêt
Preuve non discutable d'une vo.
lonté qui, souvent, fut bannie cette
année des courses professionnelles.
Pensons à Paris-Tours, à Paris-Alen-
çon et au Circuit de Paris par exem-
ple. -
Ce renouveau, nous le devons au
vainqueur, Le Guevel, à ses sui-
vants immédiats, et à quelques au-
tres. Fort ' heureusement, la saison
n'est pas finie et bientôt, espérons-
le, nous assisterons à de nouvelles
luttes. \
Ne les accablons pas !
Des crevaisons et des incidents
mécaniques éliminèrent de nombreux
concurrents. Tous peut-être ne réa-
girent pas au maximum. Mais les
hommes de tête ne s'amusèrent pas
à les attendre, bien au contraire.
Notons donc que Montillot, Rossi.
Thiétard, Vanni, Vandewelde, tinrent
à couvrir entièrement le parcours
par la route, afin de compléter leur
effort par une séance d'entraîne-
ment ?
Par ailleurs, Debenne et Mallet.
après leur crevaison, coupèrent au
court pour joindre le vélodrome des
Ailiers. Beaucoup étaient, comme
nous l'avons dit, en « suspens » de
forme. Gageons que l'épreuve de
L'Auto leur aura été salutaire.
Une pluie de primes
Montendre : 160 fr. offerte par le VC
Montendrien, MM. Rennetea'u, Félix Arri-
vé, correep. de L'Auto, à CI, Goûtai; 150
francs par M. F. Arrivé, corresp. de
L'Auto, à Lauck; 123 fr. des sportifs de
Montendre à leur compatriote Rêne Pal-
lier.
Cavignac : 120 fr. p&r le correspondant
de L'Aiito.
La Garde-Montlieu : 10Q fr. par ,1e VC
Montlieu à Le Guevel.
Cognac : 50 fr. par un sportif anonyme
à Claude Goûtai.
Jarnac : 100 fr. par le dépositaire à Le
Guevel.
Angoulème : par le Matin Charentais.
100 fr. à Le Guevel, 50 fr. Ii Alb. Goutal,
50 ir, à Navailles, 100 fr. par M. Deluneau
à Navallles, 40 if, par M. Mirot à Bra-
mard, 40 fr. par M. Faret à Arangoïtz,
50 fr. par M. Bebin, dépositaire, à Le Gue-
vel et Virol. 100 fr. des Cycles Camel à
Virol.
A ces primes viendront s'ajouter :
Gonzac : 300 fr.: Saint-Cybardeaux :
250 fr.; Hiersac : 200 fr.
L'ensemible des primes recueillies à l'oc-
casion du Grand Prix des Oharentes (Cou-
pe R12:-Lacroix), atteint la somme dt.
deux mille soixante-quinze francs que se
partageront les coureurs et dont nous re-
mercions en leur nom tous les généreux
donateurs.
Ville d'Angouléme : 1.500 fr. : 500 fr.
au vainqueur. Le Guevel; 1.000 francs aux
régionaux dans l'ordre suivant ; Virol,
NavaiJles, Ara*gcïtz, Bramard, Da Ros.
La suppression du dérailleur dépaysa
les concurrents du Grand Prix de Sens
Des régionaux perceront si l'on multiplie
les épreuves routières Paris-Province
(De notre envoyé spécial Jean BRANDENBURGER)
SENS. — Que ceux qui ont été
habitués à courir avec des dérail-
leurs repartent à zéro... Telle est la
leçon que l'on pourrait tirer du
Grand Prix de Sens de Paris-soir et
de la Tribttne de l'Yonne, qui eùt
lieu dimanche... si l'on n'anonçait
pas le retour au changement de vi-
tesse pour 1942 !
Nous ne voulons aucunement mi-
nimiser la victoire de ce brave 'petit
Guillier qui, après avoir été le grand
malchanceux de la saison, a pu,
enfin, remporter une belle épreuve.
Mais, tout de même, il nous aurait
plu de voir, dans cette fin de course,
un Talle, voire même un puissant
Piot. Si nous ne parlons pas de Gué-
gan, c'est que lui, tout comme Guil-
lier, tout comme Danis, comme
Grauss encore, laissa froidement
tomber ceux qui s'arrêtèrent pour
faire sauter la chaîne sur un autre
pignon arrière ; mais le champion
de France creva. Sans quoi, il aurait
pris part au sprint final. Le classe-
ment aurait-il été changé ?... A vrai
dire, nous ne le croyons pas.
Guillier a pu, enfin, donner le
meilleur de lui-même. Il a pu prou-
ver que, sans accident, il pouvait
rivaliser avec les meilleurs routiers.
Digne représehtant d'une généra-
tion nouvelle, le nouveau chef de
file du VCL a reçu la consécration
des efforts qu'il produisait en vain
depuis le début de la saison.
Le classe men aurait peut-être pu
être modifié, par contre, si Talle,
n'écoutant que d'une oreille les re-
commandations de son président de
club, ne s'était pas arrêté, au bord
de la route, pour changer son déve-
loppement. Une lutte Talle-Guillier
à l'arrivée n'aurait certainement pas
manqué de charme. Et Piot, n'était- •
il pas capable, puissant comme il '
l'est, de planter là tous ses adver- ]
saires et de gagner détaché ?...
Pourquoi ce retour en arrière ?...
Pourquoi, donc, avoir empêché,
cette année, ces amateurs dont la
plupart ont le même âge que les
« pros », d'utiliser un système auquel
ils furent accoutumés dès leurs pre-
miers coups de pédale. La plupart
repartent maintenant à zéro, tant
ils sont désorientés.
Guillier, le vainqueur de Sens,
paya de 7 minutes, lors des Trophées
Peugeot, un changement de bra-
quet. Il préféra, dimanche à Sens,
accomplir toute la course avec un
47 x 17 que risquer la défaite. Nul
ne pourrait l'en blâmer.
Il faut multiplier les épreuves
Paris-Province
Les Parisiens furent supérieurs
aux provinciaux à Sens. C'est un fait
que personne ne contestera, mais il
fallait voir combien était grande la
joie de tous ceux qui étaient venus
des régions proches. Enfin, ils al-
laient pouvoir rencontrer des as,
eux dont la réputation ne dépasse
pas les limites du comité cycliste
local.
Si cette nouvelle expérience se
termina à l'avantage des coureurs
de la capitale, il n'en est pas moins
vrai que, grâce aux sportifs de Sens,
quelques petits gars, bien oubliés
dans la masse, ont pu s'essayer à
côté des vedettes. C'est ainsi que
l'ex-wallérien Eono a pu se rendre
compte qu'il tenait toujours la
forme, que Lematte, de Sens, dut
considérer qu'il pouvait un jour de-
venir l'égal des vainqueurs, que les
routiers de Troyes, de l'AS Migen-
nes, et de tous ceux qui participè-
rent à la course furent fixés sur leur
valeur.
Multiplier les épreuves routières
Paris-Province, c'est le seul moyen
de permettre aux espoirs de province
et il y en a — de se révéler.
Un mot. enfin, pour féliciter les
actions Senonais qui durent vaincre
nombre de difficultés pour mettre
sur pied une épreuve de cette en-
vergure. L'ancien coureur Neuilly,
retiré à Sens, est la cheville ouvrière
de ce mouvement cycliste.
VISITES A L'AUTO
Un championnat du monde
de vitesse amateur...
comblerait d'aise Senfftleben
Epilogue d'un beau dimanche cy-
cliste : il y avait foule, hier, dès les
premières heuree de la matinée à
L A uto.
Q^effPireumier groupe était composé de
Senfftleben, champion de France offi-
cieux de vitesse amateur, de son rival
et ami Guy Claisy, de deux suppor-
ters du grand « Senf », l'acteur de
cinéma Itobert Arnoux, vedette du
« Maillot Jaune », et l'entraîneur
Kolion ; puis de MM.' Jacque«son,
constructeur du CUM, Houssot, Hau-
monté et Quenneville. Les deux fina-
listes, on le voit, étaient bien entourés. 1
Le grand Georges est assez laconi- :
Que et ce furent ses amis Qui parlèrent
pour lui.
titre ne sort pas du club, nous
dit M. Jacquesson: Jean Noblet, qui i
fut champion de France en 1939, est
toujours licencié au CUM. 1
. Et, savez-vous, ajouta Robert
Arnoux. ce qui intéresserait le plus
weorttej, que je suis depuis ses
débuta : un championnat du monde
de vitesse amateur. »
^ Robert Arnoux, comme son collègue <
Préjean, n'ignore rien du vélo, 1
« Senfftleben a magnifiquement ga- 1
gné, nous dit Claisy, J'étais peut-être 1
un peu fatigué, dimanche, mais ie ne
crois pas Que j'aurais pu le battre. » (
Et, en bon sportif qu'il est, Claisy \
ajouta ; « Tout de même. je crois f
que l'on a été un peu dur aveo Dé-
gelas. »
« Enfin, une pour le V.C.L. ! »
Il y a longtemps Que nous n'avions
vu Paul Ruinart aussi joyeux : après
une période assez peu favorable poul-
ies olympiens, voici Guillier et Danis
Qui se classent respectivement 1" et
2* à Sens.
« Tout vient à point à qui sait atten-
dre. nous dit Paul Ruinart, qui vint
nous présenter les deut jeunes cham-
pions d'Olympique-Dunlop, je préfère
que le VCL enregistre des succès —
même tardifs — avec de vrais jeunes
pleins d 'a venir.
— J'ai compris, pour le changement
de braquét, ajouta Guillier, jamais
plus je ne m'arrêterai maintenant. »
Ajoutons que Guillier courait sur
un parcours qu'il connaît fort bien :
il remporta, en effet, le dernier Paris-
i Sens devant Idée; Talle et Chocque.
Cuillièr n'a que 20 ans 1/2...
« J'ai repris goût à la route ! »
proclame Panier
Accompagné de sou fidèle soigneur
Gousset. le jeune Panier, vainqueur,
dimanche, de Paris-Le Mans, vient
nous faire, lui aussi, la tradition-
nelle visite du gagnant. 1
Nullement impressionné par le fait
d être installé favori, il .musa. au COll-
traire la. volonté de bien fair'e,
Depuis longtemps, il souhaitait ob-
tenir une belle victoire. JJésegp^rjiut,
il avait porté son activité sur -19, piste
oÙ, en compaç-piç de Pieters, il avait
eu de bea,ux succès.
Revenu à la route, lors du Grand
Prit de Boulogne, il reprit rapidement
goC)t aux efforts du routier et retrou-
va bientôt la cadence.
Et (."E,st, confiant qu'il prit le départ
d'un Paris-Le Mans qu'il enlevait su-
perbement. Il entend confirmer gon
succès dimanche d&ou Paris-Le Havre.
NATATION
APRES DEUX ANNEES DE REPIT
Les Championnats de France
consacreront la nouvelle génération
En effet, la moyenne d'âge de nos vedettes
actuelles ne dépasse pas 20 ans !
Deux pleines années se sont écou-
lées depuis les derniers Champion-
nats de France de natation. Entre
temps, les graves événements euro-
péens ont eu leurs répercussions sur
les milieux nautiques. Certains chan-
gements ont eu lieu. La disparition
du plan national de certaines ve-
dettes, par exemple.
Ainsi, une nouvelle génération
tient actuellement les guides. Ce qui
ne veut pas dire que les nageurs
qui se distinguent soient des in-
connus. Non pas. Mais, du second
plan, ils sont passés au premier.
Vendredi, samedi et dimanche,
sera connue la nouvelle valeur de
la natation française à l'occasion des
championnats nationaux 1941.
Ils se dérouleront à Paris pour
la Z.O.; à Lyon pour la Z.N.O.
Les vainqueurs de chaque zone se
disputeront peut-être le titre su-
prême les 5 et 6 septembre, à Tou-
louse.
Jeunesse des participants
Nous avons dit qu'une nouvelle
génération tenait la vedette en na-
tation. Précisons encore que la
moyenne d'âge de nos champions
actuels ne dépasse pas les vingt ans !
CE POINT EST EXTREME-
MENT IMPORTANT, CAR IL
AUGURE BIEN DU FUTUR ET
PERMET D'AFFIRMER QUE
NOS REPRESENTANTS NE DE-
PARERONT AUCUNE COURSE
EUROPEENNE DANS UN LAPS
DE TEMPS DE DEUX ANS ET
SI LEUR PROGRESSION CONTI-
NUE NORMALEMENT.
Et Il n'y a aucune raison d'en
douter. Nous avons rarement pos-
sédé des champions de la classe des
Zlns en dos, Hatot, Jesum, Morgen,
Muller, Dino Cecchin en libre. De
même chez les femmes : qualités re-
marquables et extrême jeunesse chez
Mayenne Jouvenel. Josette Délinas,
Viviane et Claude Boyrie, Monique
Berlioux, Simone Gardet, etc.
Comme, d'un autre côté, NakaChe
progresse encore et peut battre
'd'autres records du monde; P&llard
semble revenir en - forme; Gibel
donne de solides espoirs en brasse,
et Desbonnets est à court d'eùtrai-
nement, il nous semble bien - que
l'avenir de la natation française-, est
tout rose !... '
.
De plus, nous ne manquerons pas
de souligner l'absence de notre ,pjus
grand nageur 1939, Christian Talli,
qui est actuellement prisonnier. So11
absence sera tristement commentée.
Première journée : programme
chargé !
Vendredi prochain débuteront
donc nos nouveaux championnats.
Au programme : Critérium du
tremplin messieurs (2' série); cham-
pionnat de plongeons dames; éli-
minatoires 100 libre, 100 brasse j. c.;
200 brasse dames; 100 dos messieurs
et cadettes; 400 messieurs; relais
4x100 dames, et enfin, water-polo
opposant les Ours Blancs au nwim-
ming, pour la Coupe de Paris.
Comme on le voit, programme par-
ticulièrement chargé, mais n'en com-
portant pas moins des épreuves fort
intéressantes.
V. Kedroft.
Le sport avant tout !...
Pour toutes les questions concer-
nant les nageurs, nos dirigeants se ba-
sent uniquement sur les règlements.
On ne peut les critiquer si l'on veut
éviter l'anarchie.
Seulement la ligne de démarcation
a créé quelques cas épineux. Et les
règlements n'ont pas prévu la ligne de
démarcation.
Ainsi deux^ nageurs, et non des
moindres, Guérin et Foucher-Creteau,
licenciés à Paris, se trouvent actuel-
lement à Cannes, en Z.N.O. Les lais-
sez-passer ne s'accordent pas facile-
ment et nos champion s aimeraient
participer aux Championnats de
France. Leur valeur le leur permet.
Mais point les règlements, qui ne les
autorisent pas à disputer les chàm-
pionnats Z.N.O.
Est-ce que la logique ne pourrait pas
ici intervenir ? Et le but recherché
n'est-il pas avant tout sportif ?
De même le cas Likhareff. Cet ex-
cellent joueur de water-polo arrive, lui,
au contraire, de Marseille avec une au-
torisation de transfert. Pourquoi lui re-
fuser le plaisir de jouer au water-
polo ?
Veut-on brimer les sportifs ou les
aider ? Se décidera-t-on, enfin, à créer
un « climat > favorable ?
On ne peut que le souhaiter.
V. K
Le 24 août, aux Tourelles
LE GRAND PRIX
DE L'Auto
réservé aux non-licenciés
de moins de vingt ans
Le 24 août, aux Tourelles, le SCUF
organise, avec le concours de L'Auto,
une importante fête de natation. "
Au programme, seront disputés le
Challenge du Commissariat Général et
le Grand Prix de L'Auto, réservé aux
non-licenciés de moins de vingt ans le
jour de l'épreuve.
Engagements ouverts, pour le Grand
jusqu'au 17 août, à L'Auto et au
SCUI", Droit d'engagement : 2 fr. ~
Programme
1 25 m. nage libre minimes interclubs:
2 50 m. brasse cadets; 3' Challenge du
Commissariat :. loo m. nage libre jeunes
cadets; 4' 25 m. brasse minimes inter-
clubs; 5° 50 m. nage libre cadets inter-
clubs; 61 Challenge du Commissariat ' ;
100 m. dos jeunes cadets; 7° GRANTt
PRIX DE L'AUTO : 50 m. nage libre, rés.
aux non,licenciés (séries); 81 25 m dos
minimes interclubs; 9° 50 m. dos cadets
interclubs; 10" Challenge du Commissa-
riat : 100 m. brasse jeunes cadets; 11°
50 m. nage libre cadettes interclubs; - 12*
50 m. dos cadettes interclubs; 13" 50 m.
brasse cadettes Interclubs; 14" GRAND
Ç DE L'AUTO : Demi-finales; 15°
Exhibition de plongeons par Raymond
Mulinghausen et André Cazaumayou; 16"
Challenge du Commissariat : Relais 3x50
3 nages; 17° GRAND PRIX DE L'AUTO :
Finale; 18" Challenge du Commissariat :
Relais 5x50. nage libre.
Ecrasant l'AS Montferrandaise
le CN de Lyon est champion
grâce à une tactique meilleure
Lyon, 11 août. — Le CNL a gagné le
Championnat du Lyonnais de water-
polo. Ainsi, le Cercle des Nageurs de
Lyon, bien emmené par Busch et ren-
forcé par Bulteil, peut être considéré
comme l'une' dès meilleures équipes
françaises actuelles, car l'AS Montfer-
randaise, avec Faye, Bernaco, Dumont,
le Strasbourgeois Frey, etc., n'est pas
quantité négligeable,.
L équipe du CN Lyon était composée
de P upat,- Bulteil, Lurin, Busch, Ju-
glair, Philippon et Pfeiffer.
A la mi-temps, le CN Lyon menait
par 4 à 2,
« Temps » très faibles
aux Championnats
de Belgique de natation
ÀNVERS, — La première journée des
Championnats nationaux de natation, dis-
putes au bassin Lackbers, à Deurnes-An-
ver5, a donné de faibles résultats :
Cadets. — 100 m. nage libre : 1. Quillot
' -,1 m;»13 s- 1/5; 2, Van Holme
(BSC), 1 m. 13 s, 2/5; 3. Decroes (RSCM).
100 m. brasse : 1. Verhoeven (AZC),
1 m. 32 s. 3/5; 2. Wattelet (CNB), 1 ta.
36 s.; 3. Boeyenas (RSCM), 1 m. 36 se-
condes 3/5.
Cadettes. — loo m. nage libre : 1. Van-
den Brande (ZCOL), 1 m. 14 s. 3/5; 2.
Van Hofstadt (AZC), 1 m. 15 s.; 3. Fon-
tigny (AZC), 1 m. 24 s.
100 m. brasse : 1. Contamine (UNA),
1 m. 31 s. 2/5; 2. Marou, (ZCOL), 1 m.
31 s. 4/5; 3. De Meulemeester (AZC),
1 m. 41 s...
Messieurs. — 200 m. nage libre : i. Van
(BZK), 2 h 34 s. 2/5; 2. Fiasefc
m,n3'4 s. 3/5; 3. Rigaumont
(AZC), 2 rn, 40 s.
100 m. dos : 1. Desmet (,AZC). 1 m.
15 s. 3/5; 2. De Vlaminck (ONBI, 1 m.
17 s. 4/5; 3. G.-L. Blitz (AZC), 1 m. 21 se-
condes 4/5.
. 400 m. nage libre : 1. Latour (BZK),
"î," 2. Balon (AZC), 5 m. 4'5 se-
condes 2/5; 3. Bogaert (GZV), 5 m. 50 s.
,rilv?eîm - 400 m, nage libre : Caroen.
(OSC) 5 m. 59 s.; 2. Keteleer (AZC), 6 m.
4/5; 3. Huquenay (AZC), 6 Dt i se-
condes 1/5. ;
4x100 m. : 1. Zwem Club Olympie (Vàa
Broeckhoven, Vanden Brande, Marien,
Gielen), 5 m. 311 s.; 2. Anvers ZC éq. A,
5 m. 50 s. 4/5; 3. Anvers ZC éq. B, 5 m.
53 s. 2/5.
Bjorn Borg en forme...
STOCKHOLM, - A Lidkeepjng. ont été
disputés les Championnats de. Suède de
natation.
Du côté féminin, Ingrid Thafvelih a.
remporte deux victoires, triomphant en.
400 m. nage libre (5 m. 52 s. 6/10) et en
100 m. dos (1 m. 25 s. 8/10).
Du côté masculin, Bjorn Borg a gagné
l épreuve de 400 m. nage libre ' en 4' m.
i7 s, 6/10 et Rothmann s'est adjugé le
titre du 200 m. brasse en 2 m. 50 'S. 2/10.
Enfin, le relais 4x100 m. nage libre- est
revenu à Hellas, de Stockholm, en ~ 4 m.
14 s. 5/10. - •
NOUVELLES DIVERSES
— L'Elan Nautique informé, ses socié-
taires et amis que la soirée de vendredi,
à la piscine Lutétia, est supprimée. L'en-
trainement et les cours de natation ont
lieu à partir du 12 août, à la piscine Blo-
met,
Pour inaugurer ses nouveaux cours,
l'Elan Nautique de Paris convie gratuite-
ment les écoliers du 15* arr. quI ne çont
pas partis en vacances à assister à ,une j
leçon de natation sur la méthode d'ap- |
pren tis.sage et de perfectionnement spé- |
cial à l'ENP, sous la direction de Fer- |
nand Schoebel, assisté de ses nombreux 1
moniteurs, Cette invitation n'est valable 1
que pour la soirée du mardi 12 août. î J
ESCRIME
Ce sont les « jeunes »
qui manquent le plus!
Si le Grand Prix d'Eté s'est ter-
miné par la très heureuse consécra-
tion d'Henri Guérin qui s'est hissé
au niveau de nos plus fort épéistes
à force de travail et de volonté, il
convient malheureusement d'ajouter
que celle belle épreuve comporte une
note noire.
Où sont les jeunes ?
La question vient naturellement à
l'esprit lorsqu'on examine les résul-
tats de la compétition qui vient de
se dérouler à « Roland-Garros ».
On trouve un seul jeune dans les
quarts de finale et qui fut battu :
Perreau, de la salle Gardère. Encore,
s'agit-il d'un fleurettiste qui a un
beau tempérament, mais qui n'est
nullement roué aux astuces du jeu
de l'épée.
En demi-finales, nous trouvons un
« ancien », de Pignol, cinquante-
naire, extraordinaire de dyéamis7iie;
puis, Bondoux, Schmetz et Guérin
qui ont tous dépassé largement la
trentaine.
Voici qui est grave et qui devrait
préoccuper anxieusement nos diri-
geants et nos maîtres d'armes. Des
sacrifices sont nécessaires pour as-
surer la « soudure »... Il faut, der-
rière les Schmetz, les Pècheux, les
Guérin, à l'épée, les Gardère, les Le-
moine, les Bondoux, au fleuret, re-
constituer une phalange capable de
perpétuer la valeur de l'escrime
française.
Un seul dirigeant parait s'être sou-
cié de cette question : M. Louis Bon-
temps, qui tente de créer par ses
challenges des jeunes une émulation
profitable. Aux maîtres de redoubler
d'efforts et nous répétons le mot,
de sacrifices, s'ils veulent que l'es-
crime continue à vivre... —
Arm. L.
NOUVELLES DIVERSES
EPINAL. — M. Ballandras vient d'être
élu président du Cercle d'Escrime d'Epi-
nal. Le choix est excellent.
HALTERES
Belle rentrée de Hostin
à Bourg !
Lyon, 11 août (de notre cùrrespon-
dant aénéral). — « Je n'ai guère
d autre intention que de montrer que
mes blessures de guerre ne m'ont pas
trop handicapé et que je puis espérer
retrouver la forme ».
C est ainsi que s'était exprimé le
champion olympique Hostin au ves-
tiaire, avant d'effectuer sa rentrée de-
vant le public bressan, « son public
favori », comme il dit.
Mais à peine s'était-il un peu es-
sayé sur les haltères, que, souriant,
il disait à son mentor, le sculpteur
Max Poli, recordman :
« Décidément, j'ai l'impressionL que
la forme n'est pas loin. »
11 semble que ce n'était pas qu'une
impression, car après plusieurs ten-
tatives, et soue l'ovation du public
Hostin. arrachant 117 k?.. battait de
ri record olympique de Berlin,
Il n > allait pas s'arrêter en iti bon che-
min; il allait jeter à deux brns 145 kg.,
égalant son record olympique de Ber-
lin. Enfin, à un bras, il arrachait
80 k Z.
Ho-tin, et Ferrari, attention !
— M. Rivière.
NOUVELLES DIVERSES
Dame. secrétaire général de
1 la FFP!f, se rendra dans le courant du
mois à Bordeaux, pour visiter les clubs
girondins. Au cours de son voyage d'ins-
pection, il s'arrêtera à Poitiers afin de
presider la formation du Comité du Poi-
tou, lequel doit grouper les sociétés de
Roy an, Saintes et Poitiers.
TENNIS
♦ Au tournoi international de Li-
ivourne, les deux meilleures joueuse»
italiennes ont été battîtes : Da cham-
pionne Sati DtaraiMe, C-4. 6-1, et Mlle Tonolli pari
Mlle MQllfredi. a-o. 6-2, 6-0. Le Sué-
dois Schroedvr battit Scotti. 6-0. 6-1.
HANDBALL
— La FF Handball communique que I
tolites les demandes de renseignements I
doivent être adressées au eiêge, 76, l'ue I
de Richelieu, Paris,, . ~ f
BASKET
La Fédération Française de Bas-
ket veut s'attaquer dès le début
de la saison prochaine au problème
ennuyeux et délioat de l'arbitrage.
Elle a raison. Mais la crise de
l'arbitrage dépend, à la base, du
DEVOUEMENT de ceux qui vou-
dront bien arbitrer.
Il faut INSPIRER le dévouement
avant de pouvoir l'UTILISER...
— Il est rappelé que les engagements
pour le Championnat de Paris seront clos
le 15 aoÜt, Les clubs affinitaires ont la
possibilité de s'engager jusqu'au 31 août
dernier délai.
RUGBY
— Le RC France a invité l'Aviron
Bayormats pour djeputer un match ami»
cal le 19 octobre "-U. Parc - CIO& .triase*,' •
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