Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-08-16
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 août 1934 16 août 1934
Description : 1934/08/16 (A35,N12296). 1934/08/16 (A35,N12296).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4634572h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
ATHLETISME
DIMANCHE A COLOMBES
Cornélius Johnson
Cornélius Johnson, superbe noir a !lX
jambes sans fin, - se classa quatrE:ne tît
saut en hauteur, aux Jeux q,e Les Ange-
les, à l'éipnncinêîit général. Il est vrai
que la victoire de Mac NaughtOn, le Ca-
nadien, provoqua, elle, Une véritable stu-
péfaction !
Des acclamations sans fin saluèrent
l'exploit du jeune nègre de 18 ans, scolai-
re de Los Angeles. Rappelons le classe-
ment de l'épreuve :
1. Mac Naughton (Can.), 1 m. 97 ; 2.
Van Osdel (E.-U.), 1 m, 97 ; 3. Torribio
(Phil,), 1 m. 97 ; 4. Johnson (E.-U.), 1 m.
97 ; 5. Reinikka (Fini.), 1 m. 94 ; 6. Kl-
mura (Jap.), 1 m. 93.
Depuis Johnson accomplit de nouveaux
progrès. Il est aujourd'hui, derrière Wal-
ter Marty, le meilleur spécialîste du
monde.
Voici, pour l'histoire, la liste des sau-
teurs ayant dépassé 2 mètres :
1. Marty (E.-U.) 2 m. 07 1934
2. Osborfie (E.-Ù.) 2 m. 03 1924
3. Spitz (E.-U.) 2 m. 02 1931
S. Johnson (E.-U.) 2 m. 02 1933
5. Bseson (E.-U.) 2 m. 014 1914
6. Metcalfe (Austf.) « 2 m. 01 1932
6. Spencer (E.-U.) ........... 2 m. 01 1932
6, Ward (E.-U.).. 2 m. 01 193J
6. Kotkas (inl.) 2 m. 01 1f134
10. Horine (E.-U.) 2 m. 005 ~ ..... 1912
il, Torribio (Ph.) .............. 2 m. ' 1930
Hors comDétition. Bodossy (Hongr.) fut
crédité cette saison de 2 m. 005. -
M.
Que deviennent
nos bons athlètes ?
[ Tine lettre, signée de « quelques Spor-
tifs nordistes », attribue la défaite des
Français devant les Anglais à l'absence '■
de trop de bons athlètes. Ils posent une 1
question cependant fort intéressante et |
6'é crient : ' • \
Mais que diable sont devenus les Au-
vergne, Beigbeder, Moulines, Ménarcl,
Philippon, Rousseaux, Féger, Keller, Max
Robert, Adelheim, Marchand, etc. ?.. L'on
pourrait en citer d'autres qui disparais-
sent subitement et sans raison, sans lais-
ser dé traces !■
La. réponse est facile : Auvergne est
devenu professionnel de football ; Boig-
beder court fréquemment, mais plus très
vite ; Moulines et Phllippon se sont vus
retirer leur licence par la FFA, Ménard
est en activité et sautera le 19 août ;
Rousseaux a participé aux Championnats
de France ; Féger, depuis sa maladie, n'a
fa.it que de rare!; apparitions ; Keller,
après un accident au mollet, vient de re-
prendre l'entratnemeiit ; Max Robert et
Marchand courent toujours, mais ont été •
victimes de claquages récents ; Adelheim
consacre son année à se créer une situa-
tion — il a bien raison et fera. sa ren-
trée l'an prqchain.
Notre correspondant a tort du reste
quand il prétend qu'à l'étranger il n'en
est pas ainsi. Bien au contraire, surtout
en Amérique et en Angleterre ; la car-
rière d'un athlète de premier plan ne dé- j
passe presque jamais 3 années, alors |
qu'en France, en Italie, en Allemagne j
même oit' revoit toujours , ; les mêmes
noms...
LES PREMIERES INSCRIPTIONS
POUR LES CHAMPIONNATS D'EUROPE
Turin, 13 août. — Voici les premières ins-
criptions pour les Championnats d'Europe
d'athlétisme fixés aux : 7, 8 et 9 septembre.
Autriche. — 110 haies : Langmeyer et
Leitner ; 400 haies : Leitner; disque et mar-
teau : Janausch. , .
Pologne. — 200 m. et 4QP m. : Èjnîako*wsld;
SM m. : Kucharski; 1.500 m. : K-tichaiski ;
\.000 et 10.000 m. : JKueocinsky; hautear :
Plawczyk; longueur : Ncwak; triple saut :
Luckaus; poids et disque : Reljasz.
Il s'agit là d'inscriptions officielles. Nous
continuerons à les publier au fur et à me-
sure ,de leur réception.....
LES GRANDS PRIX DE BELGIQUE
Malines, 1.5 aoùt. - Cet après-midi, sur-
la nouvelle piste du stade du RC Malines,
le sont disputés les Grands Prix de Bel-
gique, sorte de sélection en vue des Jeux
Olympiques. — Résultats : .
100 m. : 1. Berger (RC Bruxelles, 11 s. 4/10.
— 400 m. : 1. Prinsen (Beerschot Anvers),
54 s. 6/10. — 800 m. : 1. Watticant (U St-Gil-
loise), 2 m. 1 s 3/5. — 1.500 m. : 1. Geeraert
(U St-Gilloise), 4 m. 4 s. 2/5..— 5.000 m. :
1. Van Rumst (AA Gantoise), 15 m. 47 s.
- 110 m. haies : 1. Brenet (FC Liégeois), 16 s.
6/10. — Disque 1. Zunner (FC Liégeois),
40 m. 08. — Hauteur : 1. De Slotow (B An-
vers)'. 1 m. 80. — Relais 4x200 : 1. RG Bruxel-
les, 1 m. 33 s. '4/10. —
Francqué.
LES CHAMPIONNATS DU JAPON
Deux records ont 'été battus au cours des
championnats du Japon, d'kiputts ht Tokiio.
Voici la Msto des nouveaux champions :
100 m. : Yoshioka, 10 s, 5 ! 10; 200 m. :
y o¡:.lÜo,ka , ôl s. 3/5 ; 400 m. : Miya.ua.g'i
50 s. 1/5; 800 1111. : Oechi, 1 mi. 37 é: : 1.500 m. :
Tonaka, 4 m. 3 8. 5/10 ; 10,000 m. : Riu, 31 m,
20 s. 1/5; 110 haies Murrokani, 14 e. 4/5;
4u0 haies : ïohik&ra, 55 s.: hauteur : Ki-
mura, 1 m. 94; longueur : Nambu, 7 m. 51;
perche : Niisfojda, 4 m; - 10; triple salut :
Cshima.. 15 m. 07; poids: Tokado, 13 m. 64;
disque: Fujita, 43 m. 2<9; javelot: Naga.o,
68 ID, 50; marteau: Tsukanato, 44 m. 71.
Le MEETING INTERNATIONAL
DU C.A. MESSIN
Le Cercle Athlétique Messin organise pour
dimanche son meeting annuel d'athlétisme
qui réunira une participation de choix. Plu-
sieurs athlètes parisiens effectueront le dé-
placement de Metz. Parmi les participants,
notons les Belges Geeraert, Brouwer, de
l'Union St-Gilloise ; Henry, Roger et Con-
jaerta. du RC Bruxelles ; les Allemande (Jn-
versagt, Lettges et Rehr, du Post-Verein de
Trier ; les Luxembourgeois Weil, Féjean et
Wagner, du Sport Luxembourg ; Millius,
Matter, Oberlé, Mecsner, de l'AS Strasbourg;
Probst, de l'US Belfort ; Poharec, Bourgui-
gnon, de l'AS Lorraine ; Boumaizza et Mel-
ley, du SU Lorrain, ainsi que les Braconnot,
Le grand, Dormann, Jolly, Prior, Chatillon,
etc., du CA Messin. Belle réunion en perepec-
t,ivp._
LE STADE FRANÇAIS
ENLEVE LE CHALLENGE DELEY
Le Challenge Deley, organisé par l'AS
AflAicale, a remporté un bon £'tlccèA.
Deux oent cinquante athlètes prirent part
aux différentes épreuves quii furent très
disputées. Eê&ultalts :
100 yai'ds. — 1. Cozêtte : (SEE) ; 2. Prowt
(LrAI). • : -V''i
400 mètres. - -1.. Frédéric (COA) ; „ 2. Bru-
net (-ÊiO/j. •
1.500 .mètres. — . 1. Ma,iBgot (C'AJB) ; 2.
Pages fSF). ■
3.COO mètres. — 1. Beck (CAJB) ; 2. Bar-
bareiîd (CAJB). - . v -
Hauteur. — 1. Graudeau. (AST) , 1, m. 6,5 ;
2. GoMsehneider (UAI), 1 m. 62.
Longueur. — 1. Tournier (HF), 6 m. 08;
2. Vergniaud (^F), 6 m. 10, après barrage.
Poids. — 1. Goldsclineiider (UAI), 11 m. 915;
2. Bresson (EiCF), 11 m. g3,
EpIîii's 4x3xZy.,100. — 1. COA, 2. ECF,
3. CAJB. • -*
Clsfsennfmt fc.nal-. — 1. &F, 30 pts;' 2. CA
JB, 17 pts 3. UAI, 15 pts; 4. EiOF, 12 pta.
ENGAGEZ-VOUS
2 SEPTEMBRE
Challenges du COA et , couves urymTJ1,quelJ
fa la LPA. — Crg. W'-.le OO Aubervi-lVers.
Coupes olympiques, 3.000 m. par e hommes
dont 3 compttmt <3 catégories)'. Eng. à la Li' A.
Ch. des Grands Régionaux - r r>v,
5.000 m.. hauteur, ctiàque,, 400-500-200-100. Ch.
P. Hersôn : 100 m., 400 m., 1.000 m., 800-4J0-
200-100, longueur et poids. Eng. (10 fr. par
clubs) à M. 0, De Me y, la, rue de la Goutte-
d'Or è. Auhcrvi!!iers. Clôture le 28 août.
Interclubs du Perreux (FOSPB). — Org. jpar
l'ASMP : 100, 400. 1.500, a.000' mètres,, hauteur,
longueur. poid-», disque, 500'400-300»200-100. Eng.:
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RUGBY
LA ROUTE A CHOISIR
Que la Commission de discipline
juge sur des présomptions
lorsqu'elle n'a pas de preuves
Elle peut refuser le permis de jouer sans en rendre raison au joueur
contre lequel des présomptions laissent supposer qu'il n'est pas amateur
intégral
Le raisonnement
de bon sens que
nous voulons suggé-
rer à la commission
. de discipliné de la
Fédération Française
de Rugby èfet sim-
ple, comme tous les
raisonnements où le
bon sens intervient.
« Des preuves ? Vous n'en aurez que
par délation ou par hasard, et vous le
savez bien.
« Un dé vos collaborateurs s'en est
allé en mars dernier dans une grande
ville de France, — à quoi bon la dési-
gner ? Admettez qu'on puisse la situer
dans le Lyonnais.
« Ce collaborateur avait une consigne
précise : « Examinez la comptabilité du
club et faites-nous un rapport... »
Avec une consigne aussi stricte, notre
commissaire ne pouvait, ne devait pas in-
terroger les personnalités extérieures au
club visé et qui eussent pu le renseigner
eiTectivement.
Le commissaire de la commission de
discipliné examina la comptabilité qu'on
lui demandait de vérifier. Il n'y décou-
vrit que des manquements anodins aux
règlements qui régissent l'amateurisme
des joueurs de rugby.
Nous devons noter, pour mémoire, que
ces manquements anodins furent signalés
en temps utile à la commission de dis-
cipline qui n'en tint aucun compte.
Fût-ce parce que ces manquements lui
paraissaient insignifiants ?
Toujours est-il que la commission de
discipline passa sous silence le rapport
de son délégué au cours de la réunion
qu'elle tint, le 9 juin dernier, à Paris.
Aussi bien les manquements compta-
bles relevés n'eussent pu mériter qu'un
blâme.
Mais il eût été utile de le donner.
Passons.
Aux conseils de la FFR
Quand on interroge les membres de la.
commission de discipline de la Fédéra-
tion Française de Rugby, ils vous oppo-
sent le motus le plus courtois qui soit
si vous leur indiquez votre désir de pu-
blier leur déclaration dans un journal. •
Si vous leur promettez de ne rien dire
de ce qu'ils ont déclaré, ils vous parlent
à cœur ouvert.
Nous ne répéterons rien de ce qu'on
a pu confesser sous le sceau du secret.
Mais nous nous permettrons, en nous
adressant à MM. Roger Dantou, Marcel
Lanteirés, Robert Bernstein, respective-
ment président, vice-président délégué et
président de la commission de discipline,
trois consuls importants de la FFR, de
leur dire :
« Les consignes données à la com-
mission de discipline de la Fédération
Française de Rugby sont telles qu'elle ne
peut aboutir...
« On lui dit : « Vous ne pouvez con-
damner que sur preuve ».
« Des preuves ?
« Vous n'en aurez que rarement.
« Mais vous avez des présomptions.
« Un joueur qui peut acquérir successi-
vement plusieurs commerces, alors qu'on
le sait sans un sou vaillant, n'est pas un
amateur.
« Un joueur qui, au vu et au su de
tout le monde, n'occupe aucun emploi de-
puis longtemps, mais. qui continue à vi-
vre comme vous et moi, n'est pas un
amateur ? '
« Etc.... etc..., etc... »
Et les et cœtera sont connus de la
commission de discipline de la Fédéra-
tion Française de Rugby.
L'ordre dans la maison
Les dirigeants de la Rugby Union nous
ont demandé de mettre de l'ordre dans
là maison.
Oh ! nous abandonnons volontiers ces
hermétiques dirigeants anglais qui ont
attendu trois ans pour envoyer brutale-
ment aux braves bénévoles de la FFR un
congé qui n'était pas enveloppé dans du
papier de soie !
Ne parlons plus de ces reprises nébu-
leuses de relations avec les Britanni-
ques.
Nous disons simplement aux commis-
saires de la commission de discipline :
« Vous avez pleins pouvoirs.
« Ou vous continuerez à' juger les in-
fractions à l'amateurisme en exigeant
des preuves écrites, et vous ferez fausse
route.
« Ou vous jugerez, sur des présomp-
tions vérifiées et confirmées, et vous
pourrez alors faire œuvre utile.
« Si vous ne voulez pas adopter cette
voie, il ne vous restera plus qu'à étudier
un règlement nouveau pour la qualifica-
tion de vos joueurs.
« Car, ne croyez pas, un instant, que
nous sommes dupes de votre faiblesse et
de votre manque d'énergie... » .
Marcel Oger.
ALPINISME
Lettre de la Montagne
Parlons de la pluie et du beau temps
Saint - Gervais, 13
août. — C'est sur-
tout en montagne
que la question du
temps est un sujet
de conversation qui
prend la plus gran-
de importance.
Cette année, le
mois de juin a été
idéal. Nous avons eu
l'occasion de faire
au début de juin,
un voyage au tra-
vers du Dauphiné,
de Grenoble à Alle-
vard, Uriage, Villard-
de-Lans qui fut un
véritable enchante-
ment. La montée au Lautaret, dont les
pentes à peine débarrassées des neiges
hivernales resplendissaient de 1
toutes les jolies fleurs des Alpes, fit 1 ad-
miration de notre caravane.
Et la phrase bien connue d Emile Aus-
cher nous revenait à la mémoire :
« Tous ceux que leur occupations ou
les études de leurs enfants n'obligent pas
à ne prendre leurs vacances qu'en août
ont avantage à fréquenter nos stations
en mai, juin ou septembre. »
Si cela est juste pour les stations bal-
néaires, ce conseil est mille fois plus
utile pour la montagne.
Le début d'août a été franchement
mauvais. Les orages furent fréquents et
la neige est tombée au-dessous de 2.000
mètres, rendant impossibles, encore pour
quelques jours, les grandes ascensions.
Les alpinistes, très nombreux, venus
dans la région du massif du Mont Blanc
sont pleins d'impatience.
Fatales imprudences
Dans nos Alpes françaises, dauphinoi-
ses et savoyardes, la saison a mal débuté
et rarement nous avons eu à déplorer, en
un si court laps de temps, d'aussi nom-
breux accidents.
Pour vous en donner une idée, voici les
titres publiés par notre confrère Le Petit
Dauphinois, dans son seul numéro du 30
juillet :
Un jeune Grenoblois est victime d'une
imprude,'.ce au lac Lovltel.
Dans :5 couloir du Dôme de Miage, un
jeune homme fait une chute de 400 mè-
tres et se tue.
...Un autre trouve également la mort
dans le massif de la Grande Vaudaine.
Tandis qu'il effectuait l'ascension du
Mont Blanc, un guide est emporté par un
bloc de rocher.
Dans le glacier de Bionnassay, des tou-
ristes découvrent le cadavre d'un homme.
En quelques jours, dans la région de
Chamonix, deux alpinistes bavarois qui
tentaient l'acrobatique ascension de la
paroi ■ verticale des Grandes Jorasses
folle ascension qui a déjà occasionné
des drames — ont fait une chute, mor-
telle pour l'un d'eux ;
Une jeune fille s'étant aventurée seule
près du col de Balme, sur les pentes d 'un
névé facile, a glissé et mourut le lende-
main de ses blessures ;
Un père de famille tentant seul, sans
être encordé, l'escalade des rochers des
Gaillands, qui chaque jour sont grimpés
par les élèves de l'Ecole d'alpinisme, fit
une chute, entralna un grimpeur qui était
au-dessous de lui et vint s'abattre mort
aux pieds de sa malheureuse femme et
de sa fillette qui contemplaient son au-
dacieuse prouesse.
Il y a quelque temps un de ceux qui
possèdent la plus grande renommée par-
mi les' « as » de l'alpinisme, estimait inu-
tile de s'encorder pour traverser le gla-
cier du Géant.
Un tout jeune homme qui lui avait
été confié par des parents qui pensaient
pouvoir compter sur sa réputation d 'expé-
rience, tomba dans une crevasse d'où on
le retira dangereusement blessé.
Et cet alpiniste réputé ne pourra pas,
pour excuser cette faute lourde, préten-
dre qu'il ignorait une des principales
règles fondamentales de la technique al-
pine, laquelle interdit de circuler sur un
glacier sans être attaché à ses compa-
gnons 1 '
Il estima, sans doute, que sa science
du glacier — qui est réelle — lui ferait
éviter les crevasses traitresses ?
1 Depuis le 30 juillet, on est sans nou.
velles do deux âmmafits ^SB«. per-
dus en tentant une difficile ascension du
Pic de l'Etendard, dans le massif des
Grandes Rousses. Les caravanes de se-
cours qui firent, au péril de leur vie, de
nombreuses recherches n'ont pu retrouver
que les deux sacs des jeunes téméraires 1
Et nous ne citons que quelques-uns des
accidents survenus dans nos montagnes !...
Si nous voulions parler de tous ceux
survenus dans les Alpes suisses, alleman-
des ou italiennes, ce sont des dizaines
de victimes qu'il faudrait ajouter à cette
lugubre liste.
Combien d'accidents, combien de morts
aurons-nous encore à enregistrer cette
année ?
Il n'y a, hélas 1 rien à faire ! Les alpi-
nistes sont incorrigibles...
Ni les conseils de prudence affichés par-
tout par le C.A.F. et le T.C.F. rii les tris-
tes et sévères leçons de ces chutes mor-
telles qui, dans la proportion de quatre-
vingt-dix pour cent, auraient pu être évi-
tées n'ont jamais apporté aucun ensei-
gnement, n'ont jamais fait prendre les
précautions imposées par la plus élémen-
taire prudence.
Chacun croit être plus habile que le
voisin, s'imagine qu'il ne lui arrivera rien,
même s'il se lance à l'aventure avec la
i plus extrême témérité 1
La fête de l'Alpe du Prarion
En revanche, la montagne, lorsqu'elle
est pratiquée avec prudence et sagesse,
peut nous apporter bien des joies.
Nous venons de les éprouver en assis-
tant à la belle fête de l'Alpe de diman-
che, organisée dans la perfection par le
Comité de Saint-Gervais, dirigé par MM.
Hertig — notre correspondant de Com-
bloux — et Mortier, qui avaient eu l'ai-
mable pensée d'inviter le représentant de
l'Auto. «
Cette fête eut pour théâtre les hau-
teurs du Prarion, d'où l'on a une des
plus belles vues panoramiques sur toute
la. chaîne du mont Blanc.
Pour seconder cette louable initiative,
le mauvais temps que nous n'avons pas
cessé d'avoir depuis le début d'août a bien .
voulu « faire la trêve », pour employer
l'expression, à la mode et le soleil a illu-
miné tous les resplendissants glaciers.
Dès le matin, le tramway du mont
Blanc emmena la foule des touristes par
le plus pittoresque et le plus romantique
chemin de montagne que l'on puisse ima-
giner, grimpant courageusement, à l'aide
de sa robuste crémaillère, les pentes roides
qui, à, travers la forêt et les rochers, con-
duisent du Fayet-Saint-Gervais au Col de
Voza. Cette fête de l'Alpe dut une grande
partie de son vif succès à la présence de
nos amis venus de Suisse : les Yodleurs
de l'Alphüttli, qui nous fire.nt entendre
des chants montagnards remarquables, et
des habitants du Vieux Salvan qui, au
nombre d'une quarantaine, exécutèrent,
avec leurs costumes locaux, les danses les
plus originales, dont leur village a su
conserver intacte la tradition : la Ma-
zurka, la Sismorienne, la Tziberky, la
Montferrine, etc.
Ces danses, exécutées dans ce cadre
admirable par de vieux montagnards, qui
presque tous avaient largement dépassé
la soixantaine, étaient véritablement
émouvantes, et ceux qui ont assisté à ce
beau spectacle ne l'oublieront pas de
sitôt.
La partie sportive n'était pas oubliée
dans le programme : des bergers suisses
nous firent assister à leurs luttes au cale-
çon si originales; l'aviateur Serge survola
le Prarion, lançant des jouets pour les en-
fants et des fleurs pour les dames, tan-
dis que M. Catella, qui assure de nom-
breux services automobiles dans la région,
accomplissait la prouesse, sous les yeux
émerveillés des montagnards, d escalader
les pentes du Prarion avec son auto-che-
nille Le soir, un banquet fut présidé par
M Conseil, maire de Saint-Gervais, en-
touré de la gracieuse reine de l'Alpe, Mlle
Madeleine Ruffier, et des autorités. Pour
la plus grande joie de tous, une nouvelle
représentation fut offerte aux habitants
de Saint-Gervais par les excellents chan-
teurs suisses et les infatigables danseurs
du Vieux-Salvan.
Cette fête de l'Alpe, si remarquablement
réussie, a prouvé à tous que la montagne
sait être accueillante, douce et belle pour
ceux oui ne cherchent pas à la. conquérir
itEPg brutalement. —
Lucien Tignol.
NATATION
LES CHAMPIONNATS D'EUROPE
Jean Taris s'est distingué
hier, à Magdebourg
(Suite de notre article de première page)
Les performances détaillées que nous
publions ci-dessous montrent que l'ho-
mogénéité est la. première condition de
succès.
Le cas de l'Italie, qui nous devance,
est un exemple particulièrement frap-
pant. Temps intermédiaires r
Hongrie. — Gros. 2 m. 21 s. ; Mârtessy,
2 m. 25 s. 6/10 ; Csik, 2 m. 21 s. ; Len-
gyel, 2 m. 22 s. 6/10.
Allemagne. — Schwarz, 2 m. 22 s. 2/10; j
Leiseviz, 2 m. 23 s. 8/10; Lenkitsch,
2 m. 22 s. 6/10.
Italie. — Costa, 2 m. 29 s. 2/10; Gusta,
2 m. 25 s. 3/10 ; Costoli, 2 m. 25 s. 3/10 ;
Signori, 2 m. 23 s. 7/10.
La leçon d'un échec
[ Les résultats obtenus par les Hongrois
; et les Allemands montrent combien la.
valeur moyenne d'un nageur dans ces
pays a augmenté au cours de ces récen-
tes années.
D'un côté comme de l'autre, chez les
Germains comme chez les Magyars, mal-
gré l'absence de grandes vedettes comme
| Barany, retiré des compétitions, Sze-
| kely, Delters, hors de forme, on parvient
quand même à progresser.
Le 800 mètres relais devient de plus
en plus le critérium de la valeur d'un
pays. Il doit nous ouvrir les yeux è-t nous
montrer que nous avons tort de nous
hypnotiser sur une seule vedette comme
Taris.
L'entraîneur* international Hermant, qui
a compris la chose depuis longtemps
trouve effarant de ne pas compter en
France plus de deux nageurs capables de
descendre régulièrement à moins de 2 m.
30 s. aux 200 mètres. Mais, comme il le
constate aussi avec amertume, il est un
des rares, si ce n'est pas le seul, à tra-
vailler.
Il a bien essayé de nous amener cette
année une sélection potable pour les
championnats, mais n'a pu y parvenir.
Le tour des Allemandes
Le 200 mètres brasse dames, spécialité
bien délaissée chez nous, suscite en Alle-
magne un intérêt considérable, surtout,
comme se fut le cas lorsque les cham-
pionnes indigènes battent toutes leurs
adversaires.
Les deux solides fraüleins, Genenger et
Holzner, dominèrent en effet, de la tête
et des épaules, leurs rivales étrangères,
tout au long de la finale.
La premiêre partit sagement et dé-
passa sa compatriote juste dans les der-
niers mètres. Sa victoire fut accueillie
non seulement par des applaudissements
enthousiastes, mais aussi par des accla-
mations et des embrassades à n'en plus
finir.
La situation en water-polo
Si le classement du second groupe, où
se trouve l'Allemagne est relativement sim-
ple, celui du premier, reste, par contre.
plus compliqué.
Dans la poule B, l'Allemagne mène avec
8 points. Elle est certaine de se qualifier.
Derrière elle, la Suède, 3 points et l'Espa-
gne 4, possèdent encore des chances à peu
près égales de s'approprier la seconde
place.
Dans la poule A., la Hongrie mène aussi
nettement détachée que l'Allemagne, der-
rière elle c'est la bouteille à l'encre.
La Belgique, la Yougoslavie, la France
et la Hollande se retrouvent à égalité de
points ; 2, et de matches joués.
Là, le goal average favorable,- pour le
moment, aux Yougoslaves, départagera
certainement les ex æquo.
Les matches de polo
Hongrie bat France : 5 à 0
Les Français chez qui Joder a pris la
place de Philippoff — pourquoi ? — se
montrent agressifs au cours des premières
minutes. Plusieurs shots de Vandecasteele
inquiètent Brody, mais ce dernier se mon-
tre très sûr. Sur une attaque des arrières
français, terminée par un shot de Bultel
sur la barre, Halassy redescend, passe à
Veressy. Hongrie : 1; France : 0,
Les nôtres se défendent toujours bien,
mais Nemeth, qu'a ceinturé Bulter, mar-
que encore. Hongrie : 2; France : 6.
Le ressort des tricolores semble brisé.
Halassy descend une fois encore, lâche
Joder et ajoute un troisième point juste ,
avant la mi-temps.
Après le repos, la chance semble revenue
dans notre camp. Pas pour longtemps,
hélas ! car l'arbitre sort Padou.
, Les Français jouent courageusement
pourtant. Plusieurs fois ils parviennent
à déjouer des combinaisons hongroises et
S'1 retrouvent finalement à égalité, le di-
recteur de la partie ayant expulsé Ivany
pour hors jeu.
Cependant, Nemeth marque un but et
renouvelle encore son exploit quelques
secondes après la remise en jeu. Hon-
grie : 5 ; France : 0.
Les Hongrois continuent à dominer,
Halassy essaye d'échapper à plusieurs
reprises à l'étreinte de Jobert, mais ce
dernier tient bien.
Les Hongrois doivent donc se conten-
tei de ces 5 buts.
Allemagne bat Suède par 6 à 3
Le début de la rencontre Allemagne-
Suède, est particulièrement mouvementé.
Le germain Schulze laisse un Suédois
entièrement démarqué. Mais ce dernier
ne parvient pas à exploiter un pareil
avantage. Tout seul devant les buts, il
tape dans les mains du gardien. La balle
revient aux Allemands et eux, par contre,
ne laissent pas passer l'occasion.
Ils réussirent d'abord un but, puis
un second, mais, à la surprise générale,
la situation se rétablit à tel point que
les Suédois égalisent et se défendent fa-
rouchement avec un homme de moins
dans leur camp.
La seconde mi-temps voit l'effondre-
ment des nordiques.
Les Suédois encaissent 3 buts coup sur
coup. Ils répliquent bien une fois mais
sont finalement obligés de s'incliner par
6 à 3.
Belgique bat Hollande : 5 à 1
Nos amis d'outre-Quiévrain battus deux
jours de suite avaient à cœur de se ra-
cheter de ces échecs successifs. Dès le
début du match, on sentit que leur
équipe, à nouveau modifiée, voulait vain-
cre.
A la mi-temps, ils menaient déjà par
2 à 1, et débordaient finalement la Hol-
lande, surprise par tant de fougue.
Espagne bat Italie : 2 à 0'
Ce fut la rencontre la plus amusante
du tournoi entre les deux formations
les plus foncées, les plus criardes et aussi
les plus moustachues.
Le public s'en donna à. cœur joie dans
les tribunes.
Les braves hidalgos et leurs nombreux
bruns adversaires transalpins prirent la
chose au sérieux, eux.
Par ailleurs, pas mal de horions échan-
gés, de grandes exclamations et des pé-
ripéties amusantes.
Les Espagnols, plus calmes, malgré
tout, gagnèrent finalement de peu, mais
non sans mal et grâce surtout à l'éner-
vement excessif de leurs vis-à-vis. —
D. Ph.
Les résultats
400 m. — 1" demi-finale : 1. Taris (France),
4 m. 57 s. 2/10; 2. Costoli (Italte), 5 m.
11 s. 4/10; 3. Signori (Italie), 5 m. 12 s. 6/10;
4. Lengyel (Hongrie), 5 m. 13 s. 9/10; 5. Jor-
jense,i (Danemark), 5 m. 21 s. 9/10.
2' derni_finale : 1. Nusske (Allem.), 5 m.
16 s. 7/10, et Angyel (Hong.), même temps;
3. Wainwright (G.-B.I, 5 m. 18 s. 5/10; 4. Die-
ner (France), 5 m. 20 s. 8/10.
800 m. relais. — Finale : 1. Hongrie, 9 m
30 s. 2/10; 2. Allemagne, 9 m. 31 s. 2/10;
3. Italie, 9 m. 44 s. 1/10; 4. France, 9 m.
45 s. 9/10; 5. Grande-Bretagne, 10 m. 5 s. 2/10;
6. Danemark.
Temps des Français: Navarre, 2 m. 30 s. 3/10;
Cavalero, 2 m. 32 s. 4/10; Diener, 2 m.
25 s. 4/10; Ta-ris, 2 m. 17 s. 9/10.
200 m brasse, dames. — Finale : 1. Mlle Ge-
nenger (Allem.), 3 m. 9 s., 1/10; 2. Mlle Holzner
(Allem.), 3 m. 9 s. 3/10; 3. Mlle Kragh (Dane-
mark), 3 m. 13 s. 2/10; 4. Mlle Hinton (G.-B.),
3 m. 16 s. 3/10; 5. Mlle Jacobsen (Danemark),
3 m. 16 s. 4/10.
Water-polo. — Belgique bat Hollande, par
5 à 1; Espagne bat Italie, par 2 à 0; Allemagne
bat Suède, par 6 à 3; Hongrie bat France,
par 5 à 0.
CONSEILS AUX PLONGEURS
XXI
Le plongeon retourné
Le plongeon « retourné » se fait en
saut de carpe. Ce n'est ni plus ni moins
qu'un saut de carpe en avant, avec cette
différence qu'au lieu de partir face à
Saut.ee en l'air
comme pour le saut
simple arrière, maie
en « chassant » des
jambes. « Carpez »
au moment du point
mort et allongea-
vous pour la rentrée
dans L'eau. Ne vous
éloignez pas trop
du tremplin. Sur le
schéma ci - dessus,
un défaut 4 éviter ;
le dos bombé.
l'eau, le plongeur
part en lui tournant
le dos.
Il doit alors sauter,
se mettre en position
de saut de carpe et
retomber en repas-
sant devant la plan-
che, et s'allonger
pour rentrer dans
l'eau.
Vous avez certaine-
ment déjà compris
que ce saut présente
un danger ; celui de
retomber sur la
planche.
Cependant, si vous
sautez haut et en
chassant vers l'arriè-
re, vous ne risquez
absolument rien.
Pour la position de
départ, vous pouvez
revoir tout ce qui a
été dit pour le saut
simple arrière. La
seule différence rési-
de dans le chassé.
Vous dever partir j
en parfait équilibre
et en vous appli-
quant à. vous élever
verticalement au-des-
sus du tremplin. Ne
cherchez pas à partir
en arrière pour vous
dégager de la plan-
che. Si vous partiez
de la sorte, vous ne
pourriez plus rame-
ner le haut de votre
corps en avant pour
faire un saut de
carpe et rentrer dans l'eau par la. tête.
Pour vous dégager de la planche, vous
devez seulement chasser, c'est-à-dire re-
jeter les jambes en arrière, ainsi que cela
a déjà été expliqué dans un article écrit
ici spécialement sur ce sujet.
D'ailleurs, le tremplin a déjà par lui-
même ùne tendance à vous déporter vers
l'extérieur.
Le désir d'éviter la planche, ne doit
pas, cependant, vous amener à trop vous
en écarter. La bonne distance consiste à
retomber' à 50 centimètres datant le
tremplin. -.-
Dès que vous avez sauté et « chassé »,
vous exécutez votre saut de carpe. Pour
cela, suivez point par point, tout ce qui
a été dit -dans ces colonnes pour le saut
de carpe en avant. Pensez à bien lever la
tête et à ne pas rejeter trop vos jambes
en arrière au moment de vous allonger.
— Roland-Lennad.
x
Le plongeon retourné comporte les
mêmes dérivés que le saut simple arrière
et le saut simple avant. J
CE SOIR, CLOTURE DES INSCRIPTIONS
POUR LA SORTIE
DES AUDAX-NAGEURS
C'est samedi qu'aura lieu la seconde sor-
tie des Audax-Nageurs et c'est ce soir que
sora effectuée la clôture des inscriptions.
Demain, de 15 à 17 heures, à l'« Auto », le
docteur Camus passera la visite de tous
les concurrents inscrits.
Les engagements sont reçus à l'Auto
(10 fr. ou mandat au nom de M. Henri
Jobart; 7 fr. 50 sont remboursés en cas
d'insuccès).
Clôture des inscriptions, ce soir, à 18 h.
LA TRAVERSEE
DE CONFLANS-SAINTE-HONORINE
Pour sa première année d'activité, la
jeune Libellule Conflanaise se montre
pleine d'ardeur et, après Ba première fête
annuelle, elle organisait hier, dans son
bassin de '.la Se-ine, une fête suivie d'une
traversée de 2 km. Résultats :
Traversée. — 1 Bonjour (OANO), 27 m.
30 s.; 2. Niska fSNS), 3. Simon, 4. Bour-
det (AST), 5. Sa*i,guinetti (CANO), 6. Defi-
champs (SN8), 7. Gerot, 8. Cosson (CASG),
9. Lemasse .-(AjST), 10. Laugelay (CA-'NO).
100 'm. — 1. Aubry (AN), 2. Gazeau.
200 m. brasse. — 1. Niska (SNS), 2. Bon-
jour (OANO).
100 m. doe. — 1. Meyer (SNS), 2. Bour-
det (CANC).
100 m. damée — 1. Mouvault (Ldb. Confl.).
2. Claudet (1jO).
Relais 3x50 3 nages. - 1. SNS, 2. CANO,
3. Amis de la Natation, 4. W.
Relais 5x50. — 1. A,N, 2. SNS, 3. LO,
4. CANO.
SPECKER A REMPORTE
LA TRAVERSEE DE METZ
Metz, 15 août. — C'est sur le parcours
pont Rouge-pont Moyen que s'est disputée
la traversée organisée par la natation mes-
sine. Voici le classement :
1. Specker (Mulhouse) ; 2. Dewald (CAM) ;
3. Bloch (Nat. Mess.) ; 4. Nef (Mulhouse) ;
5. Schlée (Strasbourg) ; 6. Roch (NM) ; 7.
Kluck (Mulhouse) ; 8, Bour (Strasbourg) ;
9. Hiller (NM) ; 10. Schaeferle (NM).
- Dames. — 1. Mlle Peiffer (NM) ; 2. Mlle Si-
benaler (NM) ; Mlle Steffen (NM).
Mulhouse s'adjuge le Challenge de la ville
de Metz et la Natation Messine remporte
les autres Challenges.
NOUVELLES DIVERSES
— Les engagements pour le 200 mètres ré-
servé aux indépendants, qui figure au pro-
gramme de la fête des Amis de la. Natation
de dimanche prochain, à Orly, seront clos de-
main soir, à 21 h., 6, rue Thiers, à Choisy-le-
Roi. 1 .
HIPPISME
Deauville, 14 h. 15. Nos pronostics :
Prix de Taurgenville. — Nayette, Gaffe.
Prix d'Astarte. — Eléda, Douchka.
Prix de Victot. — Grand Lama, Morvillars.
Prix de Benerville. — Poëta, Fille d'Amour.
Prix de Vaucelles. -^-, Eleuthère" Voilà.
< : " v •- x ■ : • < ; , . ;
Enghien, 14 heures. Nos pronostics î
Prix de là Roquette, -r- Esope II, ' Greffier.
Prix de BeUAiri — Idéal Beauty, Harmonieux
Prix du Palais Bourbon. Hardi Bouquet,
Houplines. -
Prix de la Folié-Méricourt. — Héricy n,
FragGon.
Prix de la Chautsée-d'Antin. — Houplines,
Grinette.
Prix des Enfants-Rouges. — Flamant, Etretat,
Prix de la Chapelle. — Israël, impétueux IV.
LES SORTS ATHLETIQUES
JEUX OLYMPIQUES
La question aryenne
et les Jeux de 1936
Les apaisements que le Reich
donnera aux Etats-Unis
Francfort, août (de notre correspon- {
da1it particulier). — L'opinion publique
s'est préoccupée à diverses reprises de
la « question raciste » relativement aux s
Jeux Olympiques de 1936. Quelques nà- (
tions se sont heurtées au « principe 1
aryen » que l'Allemagne a établi pour 1 ,
ses propres ressortissants et c'est sur-
tout en Amérique (où un grand nombre ]
do sportsmen, noirs ou non, peuvent être
considérés comme non-aryens dans le
sens de l'idéologie raciste) que les pro- '
testations ies plus véhémentes se sont .
fait entendre. ]
Au cours de ce mois, le délégué du
Comité Olympique Américain, Mr. Brun-
dage, se rendra en Allemagne pour son-
der le terrain à Berlin et ailleurs et pour
étudier sur place toutes les questions
olympiques de nature à intéresser les
athlètes d'outre-Atlantique. Dans ces cir-
constances, il sera d'un intérêt tout par-
ticulier pour les lecteurs de l'Auto de
connaître le point de vue actuel des
officiels allemands. A diverses questions
que nous avons posées à M. Diem, secré-
taire général du Comité Allemand de Pré-
paration aux Jeux Olympiques à Berlin,
il nous a été répondu comme suit :
« Actuellement et provisoirement, nous
avons sélectionné, parmi les associations
sportives Israélites du Reich, 5 athlètes,
qui prendront part au cours d'entraîne-
ment. Ce sont ; Schattmann, Herzstein,
Werthen et Loschinsky, du « Maccabi-
Sportverband » et Orgler, du « Hakoa-
Cologne ».
« La sélection, pourtant envisagée, d'au- !
tres sportsmen non-aryens, notamment
des membres de la « Ligue des Anciens
Combattants Juifs » n'a pu être réalisée
jusqu'à présent, parce que cette ligué
n? dispose pas encore d'un nombre suf-
fisant d'athlètes pouvant' réaliser des
performances olympiques. D'ailleurs, les
résultats techniques qu'ont atteints les
cinq membres précités de notre équipe
olympique sont jusqu'à présent loin de
justifier leur -incorporation dans une
équipe internationale. Néanmoins, ces
jeunes athlètes participent fidèlement à
tous les exercices qu'on leur impose, sans
rencontrer la moindre difficulté de la
part de leurs camarades ou de leurs diri-
geants. ,
« Remarquons en outre que, parmi les
400 membres des équipes représentatives
que l'Allemagne a déléguées aux Jeux
Olympiques (d'été et d'hiver) de 1928
et 1932, 'il ne se trouvait que quatre
membres non - aryens et — pour au-
tant que je sache — aucun israélite
pur sang. Il est d'ailleurs notoire— et
je ne puis que le répéter aux lecteurs
des journaux français — que Mlle Helena
Mayer, championne d'escrime; Rudi Bail,
joueur représentatif de hockey sur glace,
ainsi que le champion de yachting Baer
ont été officiellement informés qu'ils fe-
ront partie ee, l'équipe olympique d'Alle-
magne, à condition toutefois que }eurs
performances techniques en 1936 justi-
fient leur sélection. »
s Il résulte de cette déclaration que :
1" La représentation non-aryenne dans
le sport olympique allemand est insigni-
fiante (environ 1 %);
2J Que les athlètes juifs ou semi-juifs
remplissant les conditions sportives exi-
gées par le règlement olympique sont et
seront — sans restriction aucune — ad-
mis tant à la préparation qu'à. la par-
ticipation aux Jeux de 1936...
Quelle sera l'attitude de l'Amériaue de-
vant ces faits nouveaux ? —
W. Bing.
Le bel effort
de l'U.S.V.-P.L.M.
Un palmarès éloquent
Sous le contrôle et avec l'aide des di-
rigeants de la Compagnie du P.L.M., s'est
développé, aux portes de Paris, un grou-
pement omnisports dont les résultats dé-
passent les plus optimistes prévisions.
En effet, sous la direction de M. Camus,
inspecteur à la direction de la Compagnie,
progresse l'Association Sportive Villeneu-
voise Paris-Lyon-Méditerranée. , ,
Après un bien timide début, ce grou-
pement sportif est arrivé, grâce au dévoue-
ment d'un groupe d'animateurs, à réunir
un imposant noyau d'athlètes qui, dans
tous les sports, réalisent de brillantes
performances.
Une belle sélection de sportifs
Les terrains mis à la disposition de
l'USVPLM — le stade des Cités du PLM
et le stade du Fort — favorisent le déve-
loppement intensif de nombreuses sec-
tions qui réunissent chacune un nom-
bre important d'équipes ou d'individuels.
C'est ainsi que, durant la saison hiver-
nale, jouent de façon régulière ; neuf
équipes de football, quatre équipes de
rugby et de nombreuses formations de
basket.
A la quantité des pratiquants, il
convient de joindre la qualité, car, dans
tous les sports d'équipes, les couleurs
« marine et blanc » sont maintes fois à
l'honneur. el
A un excellent classement dans les di-
verses catégories où elles figurent, les
équipes de l'USVPLM joignent les titres
enviés de champion du réseau. difficile
épreuve leur opposant un lot fort relevé
de provinciaux.
Une belle pépinière
Mais si l'entraînement des athlètes in-
téresse les animateurs, un soin particu-
| lier est apporté à l'organisation des équi-
pes de minimes, qui, cette année en foot-
ball, disposèrent des réputés minimes du
Red Star et du RCP, magnifique exploit
qui nous dispense de tout commentaire.
Aux victoires internationales en ten-
nis, il convient de joindre le titre de
champion du réseau cependant que, sous
la direction de l'international Pillatre,
coureurs, sauteurs et lanceurs glanent
de beaux succès en athlétisme ou en
cross. ^
Signalons, à titre documentaire, que
l'équipe première de rugby, champion
de Paris (4* série par 57 points contre 7).
réalisa la saison dernière un palmarès
totalisant 239 points contre 25, répar-
tis sur 20 victoires, sur 21 matches joués.
Les boulistes ne le cèdent en rien à
leurs camarades puisqu'ils peuvent se
flatter de détenir les cinq challenges
auxquels ils participèrent.
Nul doute que cet exposé ne choque
la modestie des dirigeants de l'USVPLM.
nous nous en excusons, espérant que
leurs résultats serviront, avant peu, une
cause si bien défendue. —
F. Janson.
Le Rassemblement
international sportif ouvrier
Hier ont pris fin dans la Clairière des
Quatre-Cèdres, les épreuves sportives
comptant pour le Rassemblement Inter-
national Sportif Ouvrier. Plus de 30.000
spectateurs suivirent avec un vif intérêt
les diverses compétitions, démonstrations
et exhibitions de course à Pied; de cy-'
clisme, çie" marché, de gymnastique, de
ttpxe. de lutte, de poids, et haltères, de'
bàsket-ball, de volley-ball, etc.
Tout se déroula. dans le plus grand
calme, et au milieu d'un grand enthou-
siasme. \
Ainsi s'est terminé le Rassemblement
International Sportif Ouvrier, au cours
duquel on put juger des possibilités spor-4
, tives des athlètes russes.
A la clairière des Quatre-Cèdres
à Garches
MARCHE
Circuit de 17 km. — 1. Cheminant (ERSI),
en 1 h. 40 m.; 2. Maquin (CBS); 3. Lesneven
(JSOR) ; 4. Renaud (ERSI) ; 5. Vanderschueren
(CS 17'); 6. Couriat (ERSI); 7. Theurel (Nan-
tèuil-le-Haudouin); 8. Rappel (ERSI); 9. Girard
(Eaubonne); 10. Collet (ERSI).
COURSE A PIED
5 km. seniors. — 1. Degrotte (NE), 18 m.
30 s.; 2. Martin (Montreuil) ; 3. Marpeau (RSO
OM); 4. Baquereau (Ormesson); 5. Bérardi
(Pontenay).
2 km. 500 minimes. — 1. Biskup (ERSI).
10 m. 30 s.; 2. Notolla M. (ERSI); 3. Fayart
! (St-Ouenl ; 4. Notolla R. (ERSI); 5. Mathusa-
lem (ERSI). etc.
CYCLISME
Parcours Bezons-Garches (105 km.). — 1.
Chimberg (ind.), en 2 h. 54 m.; 2. Cingal
(CSC); 3. Berthelot (BO) ; 4. Lussert (RSCOM);
5. Smout; 6. (ex-œquo) Ceuni-Gelissen; 8'. Bel-
louis; 9. Géraux; 10. Pouessel, etc.
NOUVELLES DIVERSES
Les Etats Généraux de la Jeunesse. — Une
demi-heure radiophonique des jeunes a lieu
désormais chaque mercredi, à 18 h., à Radio-
P.T.T. Mercredi prochain, à 18 h. : Conseils
aux jeunes sur les sports, par Marcel Berger,
président des Ecrivains Sportifs, et un radio-
dialogue.
FETES DE L'ASSOMPTION
Fête des sports à Argenteuil
Un-programme appelé à sonner le réveil
de l'émulation sportive d'Argenteuil a été
mis sur pied et réalisé dans cette localité
par le Casino municipal, avec la collabo-
ration du comité parisien « culture physi-
que-culture intellectuelle ». Lie matin, une.
course à pied organisée avec le concours
du CSO s'est déroulée avec succès. L'après-
midi, une grande course cycliste organi-
sée avec le concoure de l'E!toile Cycliste
d'Argenteuil connut un véritable triomphe.
O'ii compta au départ 200 partants, qui
s'élancèrent pour une course qui fut dure.
A 16 h. 30, de nombreux spectateurs assis-
tèrent à six grands combats de boxe-exhi-
bition, organisés avec le concours du
Boxing Olub du Casino. Enfin, à 17 h. 30,
après le départ d'une gigantesque mont-
golfière, une démonstration de méthode
naturelle avec chants par les minimes de
la cité sportive d'Orgemont, exécutée avec
goût et discipline, clôtura la journée qui
prouva que, dans un pays riche en res-
sources eportives, on pouvait, avec de l'or-
ganisation, obtenir des résultats et provo-
quer des rassemblements intéressants.
TENNIS
Betty Nuthall
battue aux Championnats
d'Amérique
On n'avait pas cru que la baronne Maud
Lévi était de taille à battre Mlle Betty Nu-
thall... Mais celle-ci, il faut le reconnaître
est moins forte qu'elle ne le fut.Elle n'a plus
le même mordant , la même vigueur de jeu
qui lui permirent de conquérir, voici quatre
ans, le titre américain. Mlle Nuthall possède
encore un coup droit très lourd et très ra-
pide, mais elle se révéla particulièrement
vulnérable aux attaques longues, aux shops,
sur le revers. La baronne M. Lévi ne se fit
pas faute d'user et d'abuser de cette arme.
Les Anglais se consoleront plus ou moins
en enregistrant la victoire, d'ailleurs escomp-
tée, de Mlle Katlhen Sammers sur Mme
Marjoni Morill Painter. La lutte fut âpre
puisqu'elle ne se termina que sur 11-9, au
troisième set.
Autre victoire britannique : Mlle Frede
James a vaincu Mme Van Ryn.
Mlle Helen Jacobs a eu quelque mal à se
débarrasser de Mlle Jane Sharp, 7-5, 6-1,
joueuse assez obscure, mais d'une régularité
à toute épreuve. Les drives et les shops de
Mlle Jacobs reviennent. inlassablement. Il
fallut que celle-ci fournisse un réel effort
pour mettre son adversaire à la raison.
Mlle Sarah Palfrey renvoya au vestiaire,
sans histoire, Mlle Courvolst, nantie d'un 6-0,
6-2, qui correspondent à peu près à l'aspect
de la partie.
LE TOURNOI INTERNATIONAL
D'HOULGATE
Les finales des tableaux préparatoires
1 Houlgate, 15 août. — Aujourd'hui se sont
jouées, sur les cours du S.C. d'Houlgate,
les finales des tableaux préparatoires du
simple messieurs, et les parties comptant
pour le deuxième tour du simple dames et
du double mixte, Résultats :
Simple messieurs. — Finale des tableaux :
Simon Lorière b. M. Chain, 6-1, 6-3; Ed.
Blanc b. Josa, 6-3, 1-6, 6-0; J. Rouget b.
Julien, 1-6, 6-1, 6-4; Papillon b. J. M. Rou-
get, 7-5, 6-4; M. Renault b. Wyeth, 6-2, 6-0;
J. Leps b. Ph. Morel Deville, 6-8, 6-1, 10-8;
B. Destremau b. B. Citroën, 8-6, 6-1; J. San-
glier b. Weill, w. o.
Simple dames (1" tour). — Mille J. Gallày
b. E. du Monceau, 6-0, 6-4; Mlle Boilaive b.
Ml'le Mock, 6-0, 6-1; Mlle Melerdo b. Mme
H. Danet, 6-8, 6-0, 6-0; Mme Aubert b. Mlle
Fougères, 6-2, 6-1 ; Mlle Hornef b. Mlle du
Monceau, 6-4, 6-2; Mlle Madeleine b. Mlle
Holldngiworth, 6-2, 6-0; Mme Bertiiet Saout-
ch)ik b. Mlle Ph. Morel-DeviIIe, 6-3, 6-2.
Double mixte (r tour). — Mme G. Danet-
Simon Lorière b. Mme Erlows'ky-Ploch, 6-1,
6-1 • Mlle V. GaHay-R.irnet b. Mme Géra.nton-
Géranton, 6-3, 6-3; Mlle A. Neufeld-A. Merlin
b. Mlle Vitoux-Bullier, 6-2, 6-4, — Ph, L.
x
Le Tournoi International d'Houlgate se
joue avec la nouvelle badle de tennis Dun-
lop.
LE MATCH ANGLETERRE-BELGIQUE
L'équipe belge est formée
Bruxelles, 15 août. — Le Oomité de sélec-
tion de la Fédération Belge de Lawn Ten-
nis a formé comme suit l'équipe nationale
de Belgique qui rencontrera; l'équipe bri-
tannique sur les cours du Zoute, près de
Knocke, les vendredi et samedi 17 et lit
août. T
Simple messieurs. — A. Lacroix, Ch.
Nayaert, A. Ewbank, J. Van den Eynde.—
Rempl. : P. Geelhand, Guy Van Zuylen.
Simple dames. — Mlle N. Adamson, Mlle
M Solé, Mlle S. Watson, Mlle S. Van Ackre.
— Rempl. ; Mme R. de Radiguès, Mme
1 Double messieurs. — A. Lacroix-L. de
Borman, P. Geelhand-J. Van den Eynde,
Rempl. : J. Borin.
Double dames. — Mme N. Isa.ac-Mlle N..
Adamson, Mlles B. et L. Watson. Rempl. J.
Mlle M. Solé.
Double mixte. — Mlle N. Adamson-A. La-
croix, Mme Isaac-L. de Borman, Mlle B.
Watson-P. Geelhand. Mlle M. Solé-J. Borin.
— Rempl. : Mme R. de Radiguès-J. Van
Zuylen.
L'éouine anglaise arrive demain par.
Ostende, venant d'Hambourg. —
F. F.
MARCHE
LE NORDISTE LAISNE
ENLEVE LE CIRCUIT MONTILLET
Les Marcheurs Français, avec le concours
du Comité des fêtes de Montillet-Ville, ont
fait disputer le circuit Montillet (23 km. 800).
Le champion de France, le cheminot lensois
Laisné, a remporté une facile victoire, Résul-.
tats :
1, Laisné (USCL), 1 h. 58 m. 14 s. 3/5: 2.
Courron (ESC), 1 h. 59 m. 35 s.; 3. Guiselin
(ESC). 2 h. 2 m. 31 s.; 4. Zuppelli (CSBM)s
5. Marbehan (MF) ; 6. Guillouard G. (ESC) s
7. Guilloton (ESC); 8. Deroo (CSBM); 9. Tes-
son (COC); lff. Egger (ESC).
Le traité d'entraînement
par excellence
C'EST
La Tête et les Jambes
par
REN1tI DESGRANGE
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DIMANCHE A COLOMBES
Cornélius Johnson
Cornélius Johnson, superbe noir a !lX
jambes sans fin, - se classa quatrE:ne tît
saut en hauteur, aux Jeux q,e Les Ange-
les, à l'éipnncinêîit général. Il est vrai
que la victoire de Mac NaughtOn, le Ca-
nadien, provoqua, elle, Une véritable stu-
péfaction !
Des acclamations sans fin saluèrent
l'exploit du jeune nègre de 18 ans, scolai-
re de Los Angeles. Rappelons le classe-
ment de l'épreuve :
1. Mac Naughton (Can.), 1 m. 97 ; 2.
Van Osdel (E.-U.), 1 m, 97 ; 3. Torribio
(Phil,), 1 m. 97 ; 4. Johnson (E.-U.), 1 m.
97 ; 5. Reinikka (Fini.), 1 m. 94 ; 6. Kl-
mura (Jap.), 1 m. 93.
Depuis Johnson accomplit de nouveaux
progrès. Il est aujourd'hui, derrière Wal-
ter Marty, le meilleur spécialîste du
monde.
Voici, pour l'histoire, la liste des sau-
teurs ayant dépassé 2 mètres :
1. Marty (E.-U.) 2 m. 07 1934
2. Osborfie (E.-Ù.) 2 m. 03 1924
3. Spitz (E.-U.) 2 m. 02 1931
S. Johnson (E.-U.) 2 m. 02 1933
5. Bseson (E.-U.) 2 m. 014 1914
6. Metcalfe (Austf.) « 2 m. 01 1932
6. Spencer (E.-U.) ........... 2 m. 01 1932
6, Ward (E.-U.).. 2 m. 01 193J
6. Kotkas (inl.) 2 m. 01 1f134
10. Horine (E.-U.) 2 m. 005 ~ ..... 1912
il, Torribio (Ph.) .............. 2 m. ' 1930
Hors comDétition. Bodossy (Hongr.) fut
crédité cette saison de 2 m. 005. -
M.
Que deviennent
nos bons athlètes ?
[ Tine lettre, signée de « quelques Spor-
tifs nordistes », attribue la défaite des
Français devant les Anglais à l'absence '■
de trop de bons athlètes. Ils posent une 1
question cependant fort intéressante et |
6'é crient : ' • \
Mais que diable sont devenus les Au-
vergne, Beigbeder, Moulines, Ménarcl,
Philippon, Rousseaux, Féger, Keller, Max
Robert, Adelheim, Marchand, etc. ?.. L'on
pourrait en citer d'autres qui disparais-
sent subitement et sans raison, sans lais-
ser dé traces !■
La. réponse est facile : Auvergne est
devenu professionnel de football ; Boig-
beder court fréquemment, mais plus très
vite ; Moulines et Phllippon se sont vus
retirer leur licence par la FFA, Ménard
est en activité et sautera le 19 août ;
Rousseaux a participé aux Championnats
de France ; Féger, depuis sa maladie, n'a
fa.it que de rare!; apparitions ; Keller,
après un accident au mollet, vient de re-
prendre l'entratnemeiit ; Max Robert et
Marchand courent toujours, mais ont été •
victimes de claquages récents ; Adelheim
consacre son année à se créer une situa-
tion — il a bien raison et fera. sa ren-
trée l'an prqchain.
Notre correspondant a tort du reste
quand il prétend qu'à l'étranger il n'en
est pas ainsi. Bien au contraire, surtout
en Amérique et en Angleterre ; la car-
rière d'un athlète de premier plan ne dé- j
passe presque jamais 3 années, alors |
qu'en France, en Italie, en Allemagne j
même oit' revoit toujours , ; les mêmes
noms...
LES PREMIERES INSCRIPTIONS
POUR LES CHAMPIONNATS D'EUROPE
Turin, 13 août. — Voici les premières ins-
criptions pour les Championnats d'Europe
d'athlétisme fixés aux : 7, 8 et 9 septembre.
Autriche. — 110 haies : Langmeyer et
Leitner ; 400 haies : Leitner; disque et mar-
teau : Janausch. , .
Pologne. — 200 m. et 4QP m. : Èjnîako*wsld;
SM m. : Kucharski; 1.500 m. : K-tichaiski ;
\.000 et 10.000 m. : JKueocinsky; hautear :
Plawczyk; longueur : Ncwak; triple saut :
Luckaus; poids et disque : Reljasz.
Il s'agit là d'inscriptions officielles. Nous
continuerons à les publier au fur et à me-
sure ,de leur réception.....
LES GRANDS PRIX DE BELGIQUE
Malines, 1.5 aoùt. - Cet après-midi, sur-
la nouvelle piste du stade du RC Malines,
le sont disputés les Grands Prix de Bel-
gique, sorte de sélection en vue des Jeux
Olympiques. — Résultats : .
100 m. : 1. Berger (RC Bruxelles, 11 s. 4/10.
— 400 m. : 1. Prinsen (Beerschot Anvers),
54 s. 6/10. — 800 m. : 1. Watticant (U St-Gil-
loise), 2 m. 1 s 3/5. — 1.500 m. : 1. Geeraert
(U St-Gilloise), 4 m. 4 s. 2/5..— 5.000 m. :
1. Van Rumst (AA Gantoise), 15 m. 47 s.
- 110 m. haies : 1. Brenet (FC Liégeois), 16 s.
6/10. — Disque 1. Zunner (FC Liégeois),
40 m. 08. — Hauteur : 1. De Slotow (B An-
vers)'. 1 m. 80. — Relais 4x200 : 1. RG Bruxel-
les, 1 m. 33 s. '4/10. —
Francqué.
LES CHAMPIONNATS DU JAPON
Deux records ont 'été battus au cours des
championnats du Japon, d'kiputts ht Tokiio.
Voici la Msto des nouveaux champions :
100 m. : Yoshioka, 10 s, 5 ! 10; 200 m. :
y o¡:.lÜo,ka , ôl s. 3/5 ; 400 m. : Miya.ua.g'i
50 s. 1/5; 800 1111. : Oechi, 1 mi. 37 é: : 1.500 m. :
Tonaka, 4 m. 3 8. 5/10 ; 10,000 m. : Riu, 31 m,
20 s. 1/5; 110 haies Murrokani, 14 e. 4/5;
4u0 haies : ïohik&ra, 55 s.: hauteur : Ki-
mura, 1 m. 94; longueur : Nambu, 7 m. 51;
perche : Niisfojda, 4 m; - 10; triple salut :
Cshima.. 15 m. 07; poids: Tokado, 13 m. 64;
disque: Fujita, 43 m. 2<9; javelot: Naga.o,
68 ID, 50; marteau: Tsukanato, 44 m. 71.
Le MEETING INTERNATIONAL
DU C.A. MESSIN
Le Cercle Athlétique Messin organise pour
dimanche son meeting annuel d'athlétisme
qui réunira une participation de choix. Plu-
sieurs athlètes parisiens effectueront le dé-
placement de Metz. Parmi les participants,
notons les Belges Geeraert, Brouwer, de
l'Union St-Gilloise ; Henry, Roger et Con-
jaerta. du RC Bruxelles ; les Allemande (Jn-
versagt, Lettges et Rehr, du Post-Verein de
Trier ; les Luxembourgeois Weil, Féjean et
Wagner, du Sport Luxembourg ; Millius,
Matter, Oberlé, Mecsner, de l'AS Strasbourg;
Probst, de l'US Belfort ; Poharec, Bourgui-
gnon, de l'AS Lorraine ; Boumaizza et Mel-
ley, du SU Lorrain, ainsi que les Braconnot,
Le grand, Dormann, Jolly, Prior, Chatillon,
etc., du CA Messin. Belle réunion en perepec-
t,ivp._
LE STADE FRANÇAIS
ENLEVE LE CHALLENGE DELEY
Le Challenge Deley, organisé par l'AS
AflAicale, a remporté un bon £'tlccèA.
Deux oent cinquante athlètes prirent part
aux différentes épreuves quii furent très
disputées. Eê&ultalts :
100 yai'ds. — 1. Cozêtte : (SEE) ; 2. Prowt
(LrAI). • : -V''i
400 mètres. - -1.. Frédéric (COA) ; „ 2. Bru-
net (-ÊiO/j. •
1.500 .mètres. — . 1. Ma,iBgot (C'AJB) ; 2.
Pages fSF). ■
3.COO mètres. — 1. Beck (CAJB) ; 2. Bar-
bareiîd (CAJB). - . v -
Hauteur. — 1. Graudeau. (AST) , 1, m. 6,5 ;
2. GoMsehneider (UAI), 1 m. 62.
Longueur. — 1. Tournier (HF), 6 m. 08;
2. Vergniaud (^F), 6 m. 10, après barrage.
Poids. — 1. Goldsclineiider (UAI), 11 m. 915;
2. Bresson (EiCF), 11 m. g3,
EpIîii's 4x3xZy.,100. — 1. COA, 2. ECF,
3. CAJB. • -*
Clsfsennfmt fc.nal-. — 1. &F, 30 pts;' 2. CA
JB, 17 pts 3. UAI, 15 pts; 4. EiOF, 12 pta.
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Challenges du COA et , couves urymTJ1,quelJ
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5.000 m.. hauteur, ctiàque,, 400-500-200-100. Ch.
P. Hersôn : 100 m., 400 m., 1.000 m., 800-4J0-
200-100, longueur et poids. Eng. (10 fr. par
clubs) à M. 0, De Me y, la, rue de la Goutte-
d'Or è. Auhcrvi!!iers. Clôture le 28 août.
Interclubs du Perreux (FOSPB). — Org. jpar
l'ASMP : 100, 400. 1.500, a.000' mètres,, hauteur,
longueur. poid-», disque, 500'400-300»200-100. Eng.:
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RUGBY
LA ROUTE A CHOISIR
Que la Commission de discipline
juge sur des présomptions
lorsqu'elle n'a pas de preuves
Elle peut refuser le permis de jouer sans en rendre raison au joueur
contre lequel des présomptions laissent supposer qu'il n'est pas amateur
intégral
Le raisonnement
de bon sens que
nous voulons suggé-
rer à la commission
. de discipliné de la
Fédération Française
de Rugby èfet sim-
ple, comme tous les
raisonnements où le
bon sens intervient.
« Des preuves ? Vous n'en aurez que
par délation ou par hasard, et vous le
savez bien.
« Un dé vos collaborateurs s'en est
allé en mars dernier dans une grande
ville de France, — à quoi bon la dési-
gner ? Admettez qu'on puisse la situer
dans le Lyonnais.
« Ce collaborateur avait une consigne
précise : « Examinez la comptabilité du
club et faites-nous un rapport... »
Avec une consigne aussi stricte, notre
commissaire ne pouvait, ne devait pas in-
terroger les personnalités extérieures au
club visé et qui eussent pu le renseigner
eiTectivement.
Le commissaire de la commission de
discipliné examina la comptabilité qu'on
lui demandait de vérifier. Il n'y décou-
vrit que des manquements anodins aux
règlements qui régissent l'amateurisme
des joueurs de rugby.
Nous devons noter, pour mémoire, que
ces manquements anodins furent signalés
en temps utile à la commission de dis-
cipline qui n'en tint aucun compte.
Fût-ce parce que ces manquements lui
paraissaient insignifiants ?
Toujours est-il que la commission de
discipline passa sous silence le rapport
de son délégué au cours de la réunion
qu'elle tint, le 9 juin dernier, à Paris.
Aussi bien les manquements compta-
bles relevés n'eussent pu mériter qu'un
blâme.
Mais il eût été utile de le donner.
Passons.
Aux conseils de la FFR
Quand on interroge les membres de la.
commission de discipline de la Fédéra-
tion Française de Rugby, ils vous oppo-
sent le motus le plus courtois qui soit
si vous leur indiquez votre désir de pu-
blier leur déclaration dans un journal. •
Si vous leur promettez de ne rien dire
de ce qu'ils ont déclaré, ils vous parlent
à cœur ouvert.
Nous ne répéterons rien de ce qu'on
a pu confesser sous le sceau du secret.
Mais nous nous permettrons, en nous
adressant à MM. Roger Dantou, Marcel
Lanteirés, Robert Bernstein, respective-
ment président, vice-président délégué et
président de la commission de discipline,
trois consuls importants de la FFR, de
leur dire :
« Les consignes données à la com-
mission de discipline de la Fédération
Française de Rugby sont telles qu'elle ne
peut aboutir...
« On lui dit : « Vous ne pouvez con-
damner que sur preuve ».
« Des preuves ?
« Vous n'en aurez que rarement.
« Mais vous avez des présomptions.
« Un joueur qui peut acquérir successi-
vement plusieurs commerces, alors qu'on
le sait sans un sou vaillant, n'est pas un
amateur.
« Un joueur qui, au vu et au su de
tout le monde, n'occupe aucun emploi de-
puis longtemps, mais. qui continue à vi-
vre comme vous et moi, n'est pas un
amateur ? '
« Etc.... etc..., etc... »
Et les et cœtera sont connus de la
commission de discipline de la Fédéra-
tion Française de Rugby.
L'ordre dans la maison
Les dirigeants de la Rugby Union nous
ont demandé de mettre de l'ordre dans
là maison.
Oh ! nous abandonnons volontiers ces
hermétiques dirigeants anglais qui ont
attendu trois ans pour envoyer brutale-
ment aux braves bénévoles de la FFR un
congé qui n'était pas enveloppé dans du
papier de soie !
Ne parlons plus de ces reprises nébu-
leuses de relations avec les Britanni-
ques.
Nous disons simplement aux commis-
saires de la commission de discipline :
« Vous avez pleins pouvoirs.
« Ou vous continuerez à' juger les in-
fractions à l'amateurisme en exigeant
des preuves écrites, et vous ferez fausse
route.
« Ou vous jugerez, sur des présomp-
tions vérifiées et confirmées, et vous
pourrez alors faire œuvre utile.
« Si vous ne voulez pas adopter cette
voie, il ne vous restera plus qu'à étudier
un règlement nouveau pour la qualifica-
tion de vos joueurs.
« Car, ne croyez pas, un instant, que
nous sommes dupes de votre faiblesse et
de votre manque d'énergie... » .
Marcel Oger.
ALPINISME
Lettre de la Montagne
Parlons de la pluie et du beau temps
Saint - Gervais, 13
août. — C'est sur-
tout en montagne
que la question du
temps est un sujet
de conversation qui
prend la plus gran-
de importance.
Cette année, le
mois de juin a été
idéal. Nous avons eu
l'occasion de faire
au début de juin,
un voyage au tra-
vers du Dauphiné,
de Grenoble à Alle-
vard, Uriage, Villard-
de-Lans qui fut un
véritable enchante-
ment. La montée au Lautaret, dont les
pentes à peine débarrassées des neiges
hivernales resplendissaient de 1
toutes les jolies fleurs des Alpes, fit 1 ad-
miration de notre caravane.
Et la phrase bien connue d Emile Aus-
cher nous revenait à la mémoire :
« Tous ceux que leur occupations ou
les études de leurs enfants n'obligent pas
à ne prendre leurs vacances qu'en août
ont avantage à fréquenter nos stations
en mai, juin ou septembre. »
Si cela est juste pour les stations bal-
néaires, ce conseil est mille fois plus
utile pour la montagne.
Le début d'août a été franchement
mauvais. Les orages furent fréquents et
la neige est tombée au-dessous de 2.000
mètres, rendant impossibles, encore pour
quelques jours, les grandes ascensions.
Les alpinistes, très nombreux, venus
dans la région du massif du Mont Blanc
sont pleins d'impatience.
Fatales imprudences
Dans nos Alpes françaises, dauphinoi-
ses et savoyardes, la saison a mal débuté
et rarement nous avons eu à déplorer, en
un si court laps de temps, d'aussi nom-
breux accidents.
Pour vous en donner une idée, voici les
titres publiés par notre confrère Le Petit
Dauphinois, dans son seul numéro du 30
juillet :
Un jeune Grenoblois est victime d'une
imprude,'.ce au lac Lovltel.
Dans :5 couloir du Dôme de Miage, un
jeune homme fait une chute de 400 mè-
tres et se tue.
...Un autre trouve également la mort
dans le massif de la Grande Vaudaine.
Tandis qu'il effectuait l'ascension du
Mont Blanc, un guide est emporté par un
bloc de rocher.
Dans le glacier de Bionnassay, des tou-
ristes découvrent le cadavre d'un homme.
En quelques jours, dans la région de
Chamonix, deux alpinistes bavarois qui
tentaient l'acrobatique ascension de la
paroi ■ verticale des Grandes Jorasses
folle ascension qui a déjà occasionné
des drames — ont fait une chute, mor-
telle pour l'un d'eux ;
Une jeune fille s'étant aventurée seule
près du col de Balme, sur les pentes d 'un
névé facile, a glissé et mourut le lende-
main de ses blessures ;
Un père de famille tentant seul, sans
être encordé, l'escalade des rochers des
Gaillands, qui chaque jour sont grimpés
par les élèves de l'Ecole d'alpinisme, fit
une chute, entralna un grimpeur qui était
au-dessous de lui et vint s'abattre mort
aux pieds de sa malheureuse femme et
de sa fillette qui contemplaient son au-
dacieuse prouesse.
Il y a quelque temps un de ceux qui
possèdent la plus grande renommée par-
mi les' « as » de l'alpinisme, estimait inu-
tile de s'encorder pour traverser le gla-
cier du Géant.
Un tout jeune homme qui lui avait
été confié par des parents qui pensaient
pouvoir compter sur sa réputation d 'expé-
rience, tomba dans une crevasse d'où on
le retira dangereusement blessé.
Et cet alpiniste réputé ne pourra pas,
pour excuser cette faute lourde, préten-
dre qu'il ignorait une des principales
règles fondamentales de la technique al-
pine, laquelle interdit de circuler sur un
glacier sans être attaché à ses compa-
gnons 1 '
Il estima, sans doute, que sa science
du glacier — qui est réelle — lui ferait
éviter les crevasses traitresses ?
1 Depuis le 30 juillet, on est sans nou.
velles do deux âmmafits ^SB«. per-
dus en tentant une difficile ascension du
Pic de l'Etendard, dans le massif des
Grandes Rousses. Les caravanes de se-
cours qui firent, au péril de leur vie, de
nombreuses recherches n'ont pu retrouver
que les deux sacs des jeunes téméraires 1
Et nous ne citons que quelques-uns des
accidents survenus dans nos montagnes !...
Si nous voulions parler de tous ceux
survenus dans les Alpes suisses, alleman-
des ou italiennes, ce sont des dizaines
de victimes qu'il faudrait ajouter à cette
lugubre liste.
Combien d'accidents, combien de morts
aurons-nous encore à enregistrer cette
année ?
Il n'y a, hélas 1 rien à faire ! Les alpi-
nistes sont incorrigibles...
Ni les conseils de prudence affichés par-
tout par le C.A.F. et le T.C.F. rii les tris-
tes et sévères leçons de ces chutes mor-
telles qui, dans la proportion de quatre-
vingt-dix pour cent, auraient pu être évi-
tées n'ont jamais apporté aucun ensei-
gnement, n'ont jamais fait prendre les
précautions imposées par la plus élémen-
taire prudence.
Chacun croit être plus habile que le
voisin, s'imagine qu'il ne lui arrivera rien,
même s'il se lance à l'aventure avec la
i plus extrême témérité 1
La fête de l'Alpe du Prarion
En revanche, la montagne, lorsqu'elle
est pratiquée avec prudence et sagesse,
peut nous apporter bien des joies.
Nous venons de les éprouver en assis-
tant à la belle fête de l'Alpe de diman-
che, organisée dans la perfection par le
Comité de Saint-Gervais, dirigé par MM.
Hertig — notre correspondant de Com-
bloux — et Mortier, qui avaient eu l'ai-
mable pensée d'inviter le représentant de
l'Auto. «
Cette fête eut pour théâtre les hau-
teurs du Prarion, d'où l'on a une des
plus belles vues panoramiques sur toute
la. chaîne du mont Blanc.
Pour seconder cette louable initiative,
le mauvais temps que nous n'avons pas
cessé d'avoir depuis le début d'août a bien .
voulu « faire la trêve », pour employer
l'expression, à la mode et le soleil a illu-
miné tous les resplendissants glaciers.
Dès le matin, le tramway du mont
Blanc emmena la foule des touristes par
le plus pittoresque et le plus romantique
chemin de montagne que l'on puisse ima-
giner, grimpant courageusement, à l'aide
de sa robuste crémaillère, les pentes roides
qui, à, travers la forêt et les rochers, con-
duisent du Fayet-Saint-Gervais au Col de
Voza. Cette fête de l'Alpe dut une grande
partie de son vif succès à la présence de
nos amis venus de Suisse : les Yodleurs
de l'Alphüttli, qui nous fire.nt entendre
des chants montagnards remarquables, et
des habitants du Vieux Salvan qui, au
nombre d'une quarantaine, exécutèrent,
avec leurs costumes locaux, les danses les
plus originales, dont leur village a su
conserver intacte la tradition : la Ma-
zurka, la Sismorienne, la Tziberky, la
Montferrine, etc.
Ces danses, exécutées dans ce cadre
admirable par de vieux montagnards, qui
presque tous avaient largement dépassé
la soixantaine, étaient véritablement
émouvantes, et ceux qui ont assisté à ce
beau spectacle ne l'oublieront pas de
sitôt.
La partie sportive n'était pas oubliée
dans le programme : des bergers suisses
nous firent assister à leurs luttes au cale-
çon si originales; l'aviateur Serge survola
le Prarion, lançant des jouets pour les en-
fants et des fleurs pour les dames, tan-
dis que M. Catella, qui assure de nom-
breux services automobiles dans la région,
accomplissait la prouesse, sous les yeux
émerveillés des montagnards, d escalader
les pentes du Prarion avec son auto-che-
nille Le soir, un banquet fut présidé par
M Conseil, maire de Saint-Gervais, en-
touré de la gracieuse reine de l'Alpe, Mlle
Madeleine Ruffier, et des autorités. Pour
la plus grande joie de tous, une nouvelle
représentation fut offerte aux habitants
de Saint-Gervais par les excellents chan-
teurs suisses et les infatigables danseurs
du Vieux-Salvan.
Cette fête de l'Alpe, si remarquablement
réussie, a prouvé à tous que la montagne
sait être accueillante, douce et belle pour
ceux oui ne cherchent pas à la. conquérir
itEPg brutalement. —
Lucien Tignol.
NATATION
LES CHAMPIONNATS D'EUROPE
Jean Taris s'est distingué
hier, à Magdebourg
(Suite de notre article de première page)
Les performances détaillées que nous
publions ci-dessous montrent que l'ho-
mogénéité est la. première condition de
succès.
Le cas de l'Italie, qui nous devance,
est un exemple particulièrement frap-
pant. Temps intermédiaires r
Hongrie. — Gros. 2 m. 21 s. ; Mârtessy,
2 m. 25 s. 6/10 ; Csik, 2 m. 21 s. ; Len-
gyel, 2 m. 22 s. 6/10.
Allemagne. — Schwarz, 2 m. 22 s. 2/10; j
Leiseviz, 2 m. 23 s. 8/10; Lenkitsch,
2 m. 22 s. 6/10.
Italie. — Costa, 2 m. 29 s. 2/10; Gusta,
2 m. 25 s. 3/10 ; Costoli, 2 m. 25 s. 3/10 ;
Signori, 2 m. 23 s. 7/10.
La leçon d'un échec
[ Les résultats obtenus par les Hongrois
; et les Allemands montrent combien la.
valeur moyenne d'un nageur dans ces
pays a augmenté au cours de ces récen-
tes années.
D'un côté comme de l'autre, chez les
Germains comme chez les Magyars, mal-
gré l'absence de grandes vedettes comme
| Barany, retiré des compétitions, Sze-
| kely, Delters, hors de forme, on parvient
quand même à progresser.
Le 800 mètres relais devient de plus
en plus le critérium de la valeur d'un
pays. Il doit nous ouvrir les yeux è-t nous
montrer que nous avons tort de nous
hypnotiser sur une seule vedette comme
Taris.
L'entraîneur* international Hermant, qui
a compris la chose depuis longtemps
trouve effarant de ne pas compter en
France plus de deux nageurs capables de
descendre régulièrement à moins de 2 m.
30 s. aux 200 mètres. Mais, comme il le
constate aussi avec amertume, il est un
des rares, si ce n'est pas le seul, à tra-
vailler.
Il a bien essayé de nous amener cette
année une sélection potable pour les
championnats, mais n'a pu y parvenir.
Le tour des Allemandes
Le 200 mètres brasse dames, spécialité
bien délaissée chez nous, suscite en Alle-
magne un intérêt considérable, surtout,
comme se fut le cas lorsque les cham-
pionnes indigènes battent toutes leurs
adversaires.
Les deux solides fraüleins, Genenger et
Holzner, dominèrent en effet, de la tête
et des épaules, leurs rivales étrangères,
tout au long de la finale.
La premiêre partit sagement et dé-
passa sa compatriote juste dans les der-
niers mètres. Sa victoire fut accueillie
non seulement par des applaudissements
enthousiastes, mais aussi par des accla-
mations et des embrassades à n'en plus
finir.
La situation en water-polo
Si le classement du second groupe, où
se trouve l'Allemagne est relativement sim-
ple, celui du premier, reste, par contre.
plus compliqué.
Dans la poule B, l'Allemagne mène avec
8 points. Elle est certaine de se qualifier.
Derrière elle, la Suède, 3 points et l'Espa-
gne 4, possèdent encore des chances à peu
près égales de s'approprier la seconde
place.
Dans la poule A., la Hongrie mène aussi
nettement détachée que l'Allemagne, der-
rière elle c'est la bouteille à l'encre.
La Belgique, la Yougoslavie, la France
et la Hollande se retrouvent à égalité de
points ; 2, et de matches joués.
Là, le goal average favorable,- pour le
moment, aux Yougoslaves, départagera
certainement les ex æquo.
Les matches de polo
Hongrie bat France : 5 à 0
Les Français chez qui Joder a pris la
place de Philippoff — pourquoi ? — se
montrent agressifs au cours des premières
minutes. Plusieurs shots de Vandecasteele
inquiètent Brody, mais ce dernier se mon-
tre très sûr. Sur une attaque des arrières
français, terminée par un shot de Bultel
sur la barre, Halassy redescend, passe à
Veressy. Hongrie : 1; France : 0,
Les nôtres se défendent toujours bien,
mais Nemeth, qu'a ceinturé Bulter, mar-
que encore. Hongrie : 2; France : 6.
Le ressort des tricolores semble brisé.
Halassy descend une fois encore, lâche
Joder et ajoute un troisième point juste ,
avant la mi-temps.
Après le repos, la chance semble revenue
dans notre camp. Pas pour longtemps,
hélas ! car l'arbitre sort Padou.
, Les Français jouent courageusement
pourtant. Plusieurs fois ils parviennent
à déjouer des combinaisons hongroises et
S'1 retrouvent finalement à égalité, le di-
recteur de la partie ayant expulsé Ivany
pour hors jeu.
Cependant, Nemeth marque un but et
renouvelle encore son exploit quelques
secondes après la remise en jeu. Hon-
grie : 5 ; France : 0.
Les Hongrois continuent à dominer,
Halassy essaye d'échapper à plusieurs
reprises à l'étreinte de Jobert, mais ce
dernier tient bien.
Les Hongrois doivent donc se conten-
tei de ces 5 buts.
Allemagne bat Suède par 6 à 3
Le début de la rencontre Allemagne-
Suède, est particulièrement mouvementé.
Le germain Schulze laisse un Suédois
entièrement démarqué. Mais ce dernier
ne parvient pas à exploiter un pareil
avantage. Tout seul devant les buts, il
tape dans les mains du gardien. La balle
revient aux Allemands et eux, par contre,
ne laissent pas passer l'occasion.
Ils réussirent d'abord un but, puis
un second, mais, à la surprise générale,
la situation se rétablit à tel point que
les Suédois égalisent et se défendent fa-
rouchement avec un homme de moins
dans leur camp.
La seconde mi-temps voit l'effondre-
ment des nordiques.
Les Suédois encaissent 3 buts coup sur
coup. Ils répliquent bien une fois mais
sont finalement obligés de s'incliner par
6 à 3.
Belgique bat Hollande : 5 à 1
Nos amis d'outre-Quiévrain battus deux
jours de suite avaient à cœur de se ra-
cheter de ces échecs successifs. Dès le
début du match, on sentit que leur
équipe, à nouveau modifiée, voulait vain-
cre.
A la mi-temps, ils menaient déjà par
2 à 1, et débordaient finalement la Hol-
lande, surprise par tant de fougue.
Espagne bat Italie : 2 à 0'
Ce fut la rencontre la plus amusante
du tournoi entre les deux formations
les plus foncées, les plus criardes et aussi
les plus moustachues.
Le public s'en donna à. cœur joie dans
les tribunes.
Les braves hidalgos et leurs nombreux
bruns adversaires transalpins prirent la
chose au sérieux, eux.
Par ailleurs, pas mal de horions échan-
gés, de grandes exclamations et des pé-
ripéties amusantes.
Les Espagnols, plus calmes, malgré
tout, gagnèrent finalement de peu, mais
non sans mal et grâce surtout à l'éner-
vement excessif de leurs vis-à-vis. —
D. Ph.
Les résultats
400 m. — 1" demi-finale : 1. Taris (France),
4 m. 57 s. 2/10; 2. Costoli (Italte), 5 m.
11 s. 4/10; 3. Signori (Italie), 5 m. 12 s. 6/10;
4. Lengyel (Hongrie), 5 m. 13 s. 9/10; 5. Jor-
jense,i (Danemark), 5 m. 21 s. 9/10.
2' derni_finale : 1. Nusske (Allem.), 5 m.
16 s. 7/10, et Angyel (Hong.), même temps;
3. Wainwright (G.-B.I, 5 m. 18 s. 5/10; 4. Die-
ner (France), 5 m. 20 s. 8/10.
800 m. relais. — Finale : 1. Hongrie, 9 m
30 s. 2/10; 2. Allemagne, 9 m. 31 s. 2/10;
3. Italie, 9 m. 44 s. 1/10; 4. France, 9 m.
45 s. 9/10; 5. Grande-Bretagne, 10 m. 5 s. 2/10;
6. Danemark.
Temps des Français: Navarre, 2 m. 30 s. 3/10;
Cavalero, 2 m. 32 s. 4/10; Diener, 2 m.
25 s. 4/10; Ta-ris, 2 m. 17 s. 9/10.
200 m brasse, dames. — Finale : 1. Mlle Ge-
nenger (Allem.), 3 m. 9 s., 1/10; 2. Mlle Holzner
(Allem.), 3 m. 9 s. 3/10; 3. Mlle Kragh (Dane-
mark), 3 m. 13 s. 2/10; 4. Mlle Hinton (G.-B.),
3 m. 16 s. 3/10; 5. Mlle Jacobsen (Danemark),
3 m. 16 s. 4/10.
Water-polo. — Belgique bat Hollande, par
5 à 1; Espagne bat Italie, par 2 à 0; Allemagne
bat Suède, par 6 à 3; Hongrie bat France,
par 5 à 0.
CONSEILS AUX PLONGEURS
XXI
Le plongeon retourné
Le plongeon « retourné » se fait en
saut de carpe. Ce n'est ni plus ni moins
qu'un saut de carpe en avant, avec cette
différence qu'au lieu de partir face à
Saut.ee en l'air
comme pour le saut
simple arrière, maie
en « chassant » des
jambes. « Carpez »
au moment du point
mort et allongea-
vous pour la rentrée
dans L'eau. Ne vous
éloignez pas trop
du tremplin. Sur le
schéma ci - dessus,
un défaut 4 éviter ;
le dos bombé.
l'eau, le plongeur
part en lui tournant
le dos.
Il doit alors sauter,
se mettre en position
de saut de carpe et
retomber en repas-
sant devant la plan-
che, et s'allonger
pour rentrer dans
l'eau.
Vous avez certaine-
ment déjà compris
que ce saut présente
un danger ; celui de
retomber sur la
planche.
Cependant, si vous
sautez haut et en
chassant vers l'arriè-
re, vous ne risquez
absolument rien.
Pour la position de
départ, vous pouvez
revoir tout ce qui a
été dit pour le saut
simple arrière. La
seule différence rési-
de dans le chassé.
Vous dever partir j
en parfait équilibre
et en vous appli-
quant à. vous élever
verticalement au-des-
sus du tremplin. Ne
cherchez pas à partir
en arrière pour vous
dégager de la plan-
che. Si vous partiez
de la sorte, vous ne
pourriez plus rame-
ner le haut de votre
corps en avant pour
faire un saut de
carpe et rentrer dans l'eau par la. tête.
Pour vous dégager de la planche, vous
devez seulement chasser, c'est-à-dire re-
jeter les jambes en arrière, ainsi que cela
a déjà été expliqué dans un article écrit
ici spécialement sur ce sujet.
D'ailleurs, le tremplin a déjà par lui-
même ùne tendance à vous déporter vers
l'extérieur.
Le désir d'éviter la planche, ne doit
pas, cependant, vous amener à trop vous
en écarter. La bonne distance consiste à
retomber' à 50 centimètres datant le
tremplin. -.-
Dès que vous avez sauté et « chassé »,
vous exécutez votre saut de carpe. Pour
cela, suivez point par point, tout ce qui
a été dit -dans ces colonnes pour le saut
de carpe en avant. Pensez à bien lever la
tête et à ne pas rejeter trop vos jambes
en arrière au moment de vous allonger.
— Roland-Lennad.
x
Le plongeon retourné comporte les
mêmes dérivés que le saut simple arrière
et le saut simple avant. J
CE SOIR, CLOTURE DES INSCRIPTIONS
POUR LA SORTIE
DES AUDAX-NAGEURS
C'est samedi qu'aura lieu la seconde sor-
tie des Audax-Nageurs et c'est ce soir que
sora effectuée la clôture des inscriptions.
Demain, de 15 à 17 heures, à l'« Auto », le
docteur Camus passera la visite de tous
les concurrents inscrits.
Les engagements sont reçus à l'Auto
(10 fr. ou mandat au nom de M. Henri
Jobart; 7 fr. 50 sont remboursés en cas
d'insuccès).
Clôture des inscriptions, ce soir, à 18 h.
LA TRAVERSEE
DE CONFLANS-SAINTE-HONORINE
Pour sa première année d'activité, la
jeune Libellule Conflanaise se montre
pleine d'ardeur et, après Ba première fête
annuelle, elle organisait hier, dans son
bassin de '.la Se-ine, une fête suivie d'une
traversée de 2 km. Résultats :
Traversée. — 1 Bonjour (OANO), 27 m.
30 s.; 2. Niska fSNS), 3. Simon, 4. Bour-
det (AST), 5. Sa*i,guinetti (CANO), 6. Defi-
champs (SN8), 7. Gerot, 8. Cosson (CASG),
9. Lemasse .-(AjST), 10. Laugelay (CA-'NO).
100 'm. — 1. Aubry (AN), 2. Gazeau.
200 m. brasse. — 1. Niska (SNS), 2. Bon-
jour (OANO).
100 m. doe. — 1. Meyer (SNS), 2. Bour-
det (CANC).
100 m. damée — 1. Mouvault (Ldb. Confl.).
2. Claudet (1jO).
Relais 3x50 3 nages. - 1. SNS, 2. CANO,
3. Amis de la Natation, 4. W.
Relais 5x50. — 1. A,N, 2. SNS, 3. LO,
4. CANO.
SPECKER A REMPORTE
LA TRAVERSEE DE METZ
Metz, 15 août. — C'est sur le parcours
pont Rouge-pont Moyen que s'est disputée
la traversée organisée par la natation mes-
sine. Voici le classement :
1. Specker (Mulhouse) ; 2. Dewald (CAM) ;
3. Bloch (Nat. Mess.) ; 4. Nef (Mulhouse) ;
5. Schlée (Strasbourg) ; 6. Roch (NM) ; 7.
Kluck (Mulhouse) ; 8, Bour (Strasbourg) ;
9. Hiller (NM) ; 10. Schaeferle (NM).
- Dames. — 1. Mlle Peiffer (NM) ; 2. Mlle Si-
benaler (NM) ; Mlle Steffen (NM).
Mulhouse s'adjuge le Challenge de la ville
de Metz et la Natation Messine remporte
les autres Challenges.
NOUVELLES DIVERSES
— Les engagements pour le 200 mètres ré-
servé aux indépendants, qui figure au pro-
gramme de la fête des Amis de la. Natation
de dimanche prochain, à Orly, seront clos de-
main soir, à 21 h., 6, rue Thiers, à Choisy-le-
Roi. 1 .
HIPPISME
Deauville, 14 h. 15. Nos pronostics :
Prix de Taurgenville. — Nayette, Gaffe.
Prix d'Astarte. — Eléda, Douchka.
Prix de Victot. — Grand Lama, Morvillars.
Prix de Benerville. — Poëta, Fille d'Amour.
Prix de Vaucelles. -^-, Eleuthère" Voilà.
< : " v •- x ■ : • < ; , . ;
Enghien, 14 heures. Nos pronostics î
Prix de là Roquette, -r- Esope II, ' Greffier.
Prix de BeUAiri — Idéal Beauty, Harmonieux
Prix du Palais Bourbon. Hardi Bouquet,
Houplines. -
Prix de la Folié-Méricourt. — Héricy n,
FragGon.
Prix de la Chautsée-d'Antin. — Houplines,
Grinette.
Prix des Enfants-Rouges. — Flamant, Etretat,
Prix de la Chapelle. — Israël, impétueux IV.
LES SORTS ATHLETIQUES
JEUX OLYMPIQUES
La question aryenne
et les Jeux de 1936
Les apaisements que le Reich
donnera aux Etats-Unis
Francfort, août (de notre correspon- {
da1it particulier). — L'opinion publique
s'est préoccupée à diverses reprises de
la « question raciste » relativement aux s
Jeux Olympiques de 1936. Quelques nà- (
tions se sont heurtées au « principe 1
aryen » que l'Allemagne a établi pour 1 ,
ses propres ressortissants et c'est sur-
tout en Amérique (où un grand nombre ]
do sportsmen, noirs ou non, peuvent être
considérés comme non-aryens dans le
sens de l'idéologie raciste) que les pro- '
testations ies plus véhémentes se sont .
fait entendre. ]
Au cours de ce mois, le délégué du
Comité Olympique Américain, Mr. Brun-
dage, se rendra en Allemagne pour son-
der le terrain à Berlin et ailleurs et pour
étudier sur place toutes les questions
olympiques de nature à intéresser les
athlètes d'outre-Atlantique. Dans ces cir-
constances, il sera d'un intérêt tout par-
ticulier pour les lecteurs de l'Auto de
connaître le point de vue actuel des
officiels allemands. A diverses questions
que nous avons posées à M. Diem, secré-
taire général du Comité Allemand de Pré-
paration aux Jeux Olympiques à Berlin,
il nous a été répondu comme suit :
« Actuellement et provisoirement, nous
avons sélectionné, parmi les associations
sportives Israélites du Reich, 5 athlètes,
qui prendront part au cours d'entraîne-
ment. Ce sont ; Schattmann, Herzstein,
Werthen et Loschinsky, du « Maccabi-
Sportverband » et Orgler, du « Hakoa-
Cologne ».
« La sélection, pourtant envisagée, d'au- !
tres sportsmen non-aryens, notamment
des membres de la « Ligue des Anciens
Combattants Juifs » n'a pu être réalisée
jusqu'à présent, parce que cette ligué
n? dispose pas encore d'un nombre suf-
fisant d'athlètes pouvant' réaliser des
performances olympiques. D'ailleurs, les
résultats techniques qu'ont atteints les
cinq membres précités de notre équipe
olympique sont jusqu'à présent loin de
justifier leur -incorporation dans une
équipe internationale. Néanmoins, ces
jeunes athlètes participent fidèlement à
tous les exercices qu'on leur impose, sans
rencontrer la moindre difficulté de la
part de leurs camarades ou de leurs diri-
geants. ,
« Remarquons en outre que, parmi les
400 membres des équipes représentatives
que l'Allemagne a déléguées aux Jeux
Olympiques (d'été et d'hiver) de 1928
et 1932, 'il ne se trouvait que quatre
membres non - aryens et — pour au-
tant que je sache — aucun israélite
pur sang. Il est d'ailleurs notoire— et
je ne puis que le répéter aux lecteurs
des journaux français — que Mlle Helena
Mayer, championne d'escrime; Rudi Bail,
joueur représentatif de hockey sur glace,
ainsi que le champion de yachting Baer
ont été officiellement informés qu'ils fe-
ront partie ee, l'équipe olympique d'Alle-
magne, à condition toutefois que }eurs
performances techniques en 1936 justi-
fient leur sélection. »
s Il résulte de cette déclaration que :
1" La représentation non-aryenne dans
le sport olympique allemand est insigni-
fiante (environ 1 %);
2J Que les athlètes juifs ou semi-juifs
remplissant les conditions sportives exi-
gées par le règlement olympique sont et
seront — sans restriction aucune — ad-
mis tant à la préparation qu'à. la par-
ticipation aux Jeux de 1936...
Quelle sera l'attitude de l'Amériaue de-
vant ces faits nouveaux ? —
W. Bing.
Le bel effort
de l'U.S.V.-P.L.M.
Un palmarès éloquent
Sous le contrôle et avec l'aide des di-
rigeants de la Compagnie du P.L.M., s'est
développé, aux portes de Paris, un grou-
pement omnisports dont les résultats dé-
passent les plus optimistes prévisions.
En effet, sous la direction de M. Camus,
inspecteur à la direction de la Compagnie,
progresse l'Association Sportive Villeneu-
voise Paris-Lyon-Méditerranée. , ,
Après un bien timide début, ce grou-
pement sportif est arrivé, grâce au dévoue-
ment d'un groupe d'animateurs, à réunir
un imposant noyau d'athlètes qui, dans
tous les sports, réalisent de brillantes
performances.
Une belle sélection de sportifs
Les terrains mis à la disposition de
l'USVPLM — le stade des Cités du PLM
et le stade du Fort — favorisent le déve-
loppement intensif de nombreuses sec-
tions qui réunissent chacune un nom-
bre important d'équipes ou d'individuels.
C'est ainsi que, durant la saison hiver-
nale, jouent de façon régulière ; neuf
équipes de football, quatre équipes de
rugby et de nombreuses formations de
basket.
A la quantité des pratiquants, il
convient de joindre la qualité, car, dans
tous les sports d'équipes, les couleurs
« marine et blanc » sont maintes fois à
l'honneur. el
A un excellent classement dans les di-
verses catégories où elles figurent, les
équipes de l'USVPLM joignent les titres
enviés de champion du réseau. difficile
épreuve leur opposant un lot fort relevé
de provinciaux.
Une belle pépinière
Mais si l'entraînement des athlètes in-
téresse les animateurs, un soin particu-
| lier est apporté à l'organisation des équi-
pes de minimes, qui, cette année en foot-
ball, disposèrent des réputés minimes du
Red Star et du RCP, magnifique exploit
qui nous dispense de tout commentaire.
Aux victoires internationales en ten-
nis, il convient de joindre le titre de
champion du réseau cependant que, sous
la direction de l'international Pillatre,
coureurs, sauteurs et lanceurs glanent
de beaux succès en athlétisme ou en
cross. ^
Signalons, à titre documentaire, que
l'équipe première de rugby, champion
de Paris (4* série par 57 points contre 7).
réalisa la saison dernière un palmarès
totalisant 239 points contre 25, répar-
tis sur 20 victoires, sur 21 matches joués.
Les boulistes ne le cèdent en rien à
leurs camarades puisqu'ils peuvent se
flatter de détenir les cinq challenges
auxquels ils participèrent.
Nul doute que cet exposé ne choque
la modestie des dirigeants de l'USVPLM.
nous nous en excusons, espérant que
leurs résultats serviront, avant peu, une
cause si bien défendue. —
F. Janson.
Le Rassemblement
international sportif ouvrier
Hier ont pris fin dans la Clairière des
Quatre-Cèdres, les épreuves sportives
comptant pour le Rassemblement Inter-
national Sportif Ouvrier. Plus de 30.000
spectateurs suivirent avec un vif intérêt
les diverses compétitions, démonstrations
et exhibitions de course à Pied; de cy-'
clisme, çie" marché, de gymnastique, de
ttpxe. de lutte, de poids, et haltères, de'
bàsket-ball, de volley-ball, etc.
Tout se déroula. dans le plus grand
calme, et au milieu d'un grand enthou-
siasme. \
Ainsi s'est terminé le Rassemblement
International Sportif Ouvrier, au cours
duquel on put juger des possibilités spor-4
, tives des athlètes russes.
A la clairière des Quatre-Cèdres
à Garches
MARCHE
Circuit de 17 km. — 1. Cheminant (ERSI),
en 1 h. 40 m.; 2. Maquin (CBS); 3. Lesneven
(JSOR) ; 4. Renaud (ERSI) ; 5. Vanderschueren
(CS 17'); 6. Couriat (ERSI); 7. Theurel (Nan-
tèuil-le-Haudouin); 8. Rappel (ERSI); 9. Girard
(Eaubonne); 10. Collet (ERSI).
COURSE A PIED
5 km. seniors. — 1. Degrotte (NE), 18 m.
30 s.; 2. Martin (Montreuil) ; 3. Marpeau (RSO
OM); 4. Baquereau (Ormesson); 5. Bérardi
(Pontenay).
2 km. 500 minimes. — 1. Biskup (ERSI).
10 m. 30 s.; 2. Notolla M. (ERSI); 3. Fayart
! (St-Ouenl ; 4. Notolla R. (ERSI); 5. Mathusa-
lem (ERSI). etc.
CYCLISME
Parcours Bezons-Garches (105 km.). — 1.
Chimberg (ind.), en 2 h. 54 m.; 2. Cingal
(CSC); 3. Berthelot (BO) ; 4. Lussert (RSCOM);
5. Smout; 6. (ex-œquo) Ceuni-Gelissen; 8'. Bel-
louis; 9. Géraux; 10. Pouessel, etc.
NOUVELLES DIVERSES
Les Etats Généraux de la Jeunesse. — Une
demi-heure radiophonique des jeunes a lieu
désormais chaque mercredi, à 18 h., à Radio-
P.T.T. Mercredi prochain, à 18 h. : Conseils
aux jeunes sur les sports, par Marcel Berger,
président des Ecrivains Sportifs, et un radio-
dialogue.
FETES DE L'ASSOMPTION
Fête des sports à Argenteuil
Un-programme appelé à sonner le réveil
de l'émulation sportive d'Argenteuil a été
mis sur pied et réalisé dans cette localité
par le Casino municipal, avec la collabo-
ration du comité parisien « culture physi-
que-culture intellectuelle ». Lie matin, une.
course à pied organisée avec le concours
du CSO s'est déroulée avec succès. L'après-
midi, une grande course cycliste organi-
sée avec le concoure de l'E!toile Cycliste
d'Argenteuil connut un véritable triomphe.
O'ii compta au départ 200 partants, qui
s'élancèrent pour une course qui fut dure.
A 16 h. 30, de nombreux spectateurs assis-
tèrent à six grands combats de boxe-exhi-
bition, organisés avec le concours du
Boxing Olub du Casino. Enfin, à 17 h. 30,
après le départ d'une gigantesque mont-
golfière, une démonstration de méthode
naturelle avec chants par les minimes de
la cité sportive d'Orgemont, exécutée avec
goût et discipline, clôtura la journée qui
prouva que, dans un pays riche en res-
sources eportives, on pouvait, avec de l'or-
ganisation, obtenir des résultats et provo-
quer des rassemblements intéressants.
TENNIS
Betty Nuthall
battue aux Championnats
d'Amérique
On n'avait pas cru que la baronne Maud
Lévi était de taille à battre Mlle Betty Nu-
thall... Mais celle-ci, il faut le reconnaître
est moins forte qu'elle ne le fut.Elle n'a plus
le même mordant , la même vigueur de jeu
qui lui permirent de conquérir, voici quatre
ans, le titre américain. Mlle Nuthall possède
encore un coup droit très lourd et très ra-
pide, mais elle se révéla particulièrement
vulnérable aux attaques longues, aux shops,
sur le revers. La baronne M. Lévi ne se fit
pas faute d'user et d'abuser de cette arme.
Les Anglais se consoleront plus ou moins
en enregistrant la victoire, d'ailleurs escomp-
tée, de Mlle Katlhen Sammers sur Mme
Marjoni Morill Painter. La lutte fut âpre
puisqu'elle ne se termina que sur 11-9, au
troisième set.
Autre victoire britannique : Mlle Frede
James a vaincu Mme Van Ryn.
Mlle Helen Jacobs a eu quelque mal à se
débarrasser de Mlle Jane Sharp, 7-5, 6-1,
joueuse assez obscure, mais d'une régularité
à toute épreuve. Les drives et les shops de
Mlle Jacobs reviennent. inlassablement. Il
fallut que celle-ci fournisse un réel effort
pour mettre son adversaire à la raison.
Mlle Sarah Palfrey renvoya au vestiaire,
sans histoire, Mlle Courvolst, nantie d'un 6-0,
6-2, qui correspondent à peu près à l'aspect
de la partie.
LE TOURNOI INTERNATIONAL
D'HOULGATE
Les finales des tableaux préparatoires
1 Houlgate, 15 août. — Aujourd'hui se sont
jouées, sur les cours du S.C. d'Houlgate,
les finales des tableaux préparatoires du
simple messieurs, et les parties comptant
pour le deuxième tour du simple dames et
du double mixte, Résultats :
Simple messieurs. — Finale des tableaux :
Simon Lorière b. M. Chain, 6-1, 6-3; Ed.
Blanc b. Josa, 6-3, 1-6, 6-0; J. Rouget b.
Julien, 1-6, 6-1, 6-4; Papillon b. J. M. Rou-
get, 7-5, 6-4; M. Renault b. Wyeth, 6-2, 6-0;
J. Leps b. Ph. Morel Deville, 6-8, 6-1, 10-8;
B. Destremau b. B. Citroën, 8-6, 6-1; J. San-
glier b. Weill, w. o.
Simple dames (1" tour). — Mille J. Gallày
b. E. du Monceau, 6-0, 6-4; Mlle Boilaive b.
Ml'le Mock, 6-0, 6-1; Mlle Melerdo b. Mme
H. Danet, 6-8, 6-0, 6-0; Mme Aubert b. Mlle
Fougères, 6-2, 6-1 ; Mlle Hornef b. Mlle du
Monceau, 6-4, 6-2; Mlle Madeleine b. Mlle
Holldngiworth, 6-2, 6-0; Mme Bertiiet Saout-
ch)ik b. Mlle Ph. Morel-DeviIIe, 6-3, 6-2.
Double mixte (r tour). — Mme G. Danet-
Simon Lorière b. Mme Erlows'ky-Ploch, 6-1,
6-1 • Mlle V. GaHay-R.irnet b. Mme Géra.nton-
Géranton, 6-3, 6-3; Mlle A. Neufeld-A. Merlin
b. Mlle Vitoux-Bullier, 6-2, 6-4, — Ph, L.
x
Le Tournoi International d'Houlgate se
joue avec la nouvelle badle de tennis Dun-
lop.
LE MATCH ANGLETERRE-BELGIQUE
L'équipe belge est formée
Bruxelles, 15 août. — Le Oomité de sélec-
tion de la Fédération Belge de Lawn Ten-
nis a formé comme suit l'équipe nationale
de Belgique qui rencontrera; l'équipe bri-
tannique sur les cours du Zoute, près de
Knocke, les vendredi et samedi 17 et lit
août. T
Simple messieurs. — A. Lacroix, Ch.
Nayaert, A. Ewbank, J. Van den Eynde.—
Rempl. : P. Geelhand, Guy Van Zuylen.
Simple dames. — Mlle N. Adamson, Mlle
M Solé, Mlle S. Watson, Mlle S. Van Ackre.
— Rempl. ; Mme R. de Radiguès, Mme
1 Double messieurs. — A. Lacroix-L. de
Borman, P. Geelhand-J. Van den Eynde,
Rempl. : J. Borin.
Double dames. — Mme N. Isa.ac-Mlle N..
Adamson, Mlles B. et L. Watson. Rempl. J.
Mlle M. Solé.
Double mixte. — Mlle N. Adamson-A. La-
croix, Mme Isaac-L. de Borman, Mlle B.
Watson-P. Geelhand. Mlle M. Solé-J. Borin.
— Rempl. : Mme R. de Radiguès-J. Van
Zuylen.
L'éouine anglaise arrive demain par.
Ostende, venant d'Hambourg. —
F. F.
MARCHE
LE NORDISTE LAISNE
ENLEVE LE CIRCUIT MONTILLET
Les Marcheurs Français, avec le concours
du Comité des fêtes de Montillet-Ville, ont
fait disputer le circuit Montillet (23 km. 800).
Le champion de France, le cheminot lensois
Laisné, a remporté une facile victoire, Résul-.
tats :
1, Laisné (USCL), 1 h. 58 m. 14 s. 3/5: 2.
Courron (ESC), 1 h. 59 m. 35 s.; 3. Guiselin
(ESC). 2 h. 2 m. 31 s.; 4. Zuppelli (CSBM)s
5. Marbehan (MF) ; 6. Guillouard G. (ESC) s
7. Guilloton (ESC); 8. Deroo (CSBM); 9. Tes-
son (COC); lff. Egger (ESC).
Le traité d'entraînement
par excellence
C'EST
La Tête et les Jambes
par
REN1tI DESGRANGE
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