L'Auto
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EN SOUVENIR DE JEAN BOUIN
A Marséille, les athlètes américains
ont produit une très grosse impression
Boisset a battu Kane sur 300 m., en 34 s. 4/5, sur une piste de 250 mètres.
Winter a lancé le disque à 47 m. 64. — Les Américains ont enlevé lés
autres épreuves, sauf le 5.000 m., où ils n'étaient, pas représentés et le
saut à la perche gagné par Ramadier
Marseille. 15 août. -— La belle manifes-
tation organisée ' par notre confrère Le
Petit Provençal, pour commémorer le
20, anniversaire de la mort de Jean Bouin,
s'est déroulée cet après-midi, sous la pré-
. sidejiee. effective de M. Fernand Bouisson,
président de la Chambre des députés.
Elle a revêtu non seulement un caractère
de grande manifestation sportive, mais
bien celle d'un événement, local. Aux pre-
mières heures de l'après-midi, un public
nombreux avait pris place au stade Buis-
son, et sous un ciel 'bleu, par un soleil
que tempérait un léger mistral, a eu lieu,
au milieu de l'enthousiasme général, le
défilé et la présentation des athl-ètes. ,
Ce fut une manifestation inoubliable,
à laquelle assistèrent plus de 10.00Q spec-
tateurs. ' et qui se déroula dans un ordre
parfait. Le Petit Provençal a remporté
aujourd'hui . une belle victoire par son
initiative et M. Arthur, Gibassier, son chef
des ' services ,-sportlfs,' mérite les -félicita-
tions que lui adressa, à la. fin de la jour-
née. M. Vincent Delpuech, directeur du
Petit Provençal. Les exercices des moni-
, teurs sapeurs-pompiers dé Paris furent
longuement applaudis, de même que le
Gymnaste Club de Marseille. ,
Lorsque Georges Carpentier donna; le
dèpart de cette épreuve, il fut l'objet
d'une longue ovation. , - ■ ■
! Ce matin, les organisateurs et les, athlè-
tes fleurirent le monument de' Jean
! Bouin, qui s'élève au' Parc Borély. La
sœur du regretté champion, Mlle An-
. tonna Bouin, assistait dans' la tribune
! officielle à cette b.elle fête du souvenir
et à la glorification de notre Jean Bouin.
Si les Américains enlevèrent aisément
la plupart des épreuves auxquelles Ils
' ont pris part, il y a lieti de noter cepen-
dant le brillant succès obtenu par Bois-
set sur Kane dans l'épreuve de 300 m. !
Le temps, 34 s. 4/5, - est ' extraordinaire
.pour une piste en gazon de 250, mètres
au tour. Winter, de son côté, lança le
disque à 47. m. 64, meilleure performance
de la saison française. Il battit en l'oc-
currence Torrance et Lyman. Voici les
résultats : , •
100 m. — 1. Peacock (E..u,);. 10. s. 4/5; 2.
Dondelinger (RCF), à 3 m.; 3. Crévellier
(PUC). ' ' ' .._
300 m. — 1. Boisset (PUC), 34 s.' 4/5; 2.
Kane (E.-U.), à 1 m.; 3. Jackson (PUC).
800 m. — 1. Eastman (EU), 1 ni. 57 s.;
2. Robigcu; 3. Morier (MCI..
1.500 m. hand. — 1. Jatteaux (MC) (110);
2. Bonthron (EU) (scr.). 3 m. 58 s.; 3. Anto-
netti tMCi: 4. Goix (RCF).
-, lié m. haies. —■ 1. Beârd (EU), 148/5; 2,
MattUoT&
400 m. lieies, — 1. Guttin (FC Lyon),, 2. Jean
Paul (Nice) ; 3. Sardou (Huveaune).
Hauteur. — 1. Johnson (EU), 2 m. 01; 2.
Cherrier (PUC), 1 m. 80; 3. Poncin (AS Tou-
lon). 1 m. 70.
Longueur. — 1. Peacock (EU), 7 tn. 25; 2.
Verdier (BCI), 6 m. 55; 3. Flory (OM).
Perché. — 1. Ramadier (DCF), 3 m. 90: 2.
Vintousky IASM), 3 m 8a: 3. ex cequo, Morot-
Bizot (SMUC) et Petit (FC Sochaux), 3 m. 50.
Ptids. — 1. Torrance (EU), 16 m. 76; 2. Ly-
man (EU), 15 m. 65, 3. Winter (Fr.), 13 m, 12.
Disque. — 1. Winter (Ind.), 47 m. 6"i; 2. Tor-
rance (EU), 47 m. 50; 3. Lyman (EU), 44 m. 50.
4 x 100 m. — 1. E.-U., 43 s. 1/5; 2. PUC, 44 s,;
3. SMUC.
4 x 4-00 m. — 1 > Etats-Unis, 3 m. 22 s. 1/5;
2 SMUC, 3 m. 39 s. 1/5; 3. Massilia Club. —
Devaux.
Clément Duhour lance le poids
à 15 m. 49 à Biarritz
Biarritz, 15 août. — La réunion du Biar-
ritz Olympique a obtenu un très gros
succès. La meilleure performance fut
réussie par Clément Buhour, qui lança
le poids à 15 m. 49, battant son record'
personnel et approchant de dix centi-
mètres le record de France... détenu par
son frère.
, Skavinsky, en belle forme, se., classa
à égalité avec R. Paul dans le 100 mètres,
en 10 s. 9/10, et battit Guillez sur
400 mètres en 50 s. 1/10. Ménard fran-
chit 1 m. 83 en hauteur. P. Bernard
couvrit le 110 mètres haies en -15 s. 3/5.
Normand, Rérolle et R. Paul furent par
ailleurs de faciles vainqueurs.
Allô ! Allô !
9L U. jcëurà d'uft récêrvt-.;bari€(uet d'at-hlé-
tisme, le problème de l'amateurisme
fut évoqué... ' • "■ "
Certains vilipendèrent l >s « pros n.
Les cc pros » qu'on " mit en cause
étaient ceux du football. Les dirigeants
de là FFFA perçurent l'écho des propos
tenus. On dit qu'ils ne sont pas très
contents... ^ # *
Mais leur ressentiment n'ira pas jus-
qu'à vouloir rompre la solidarité inter-
fédérale... ■ .. ^ -
! vite, en toute sécurité, il faut- un
pneu souple, résistant, ayant un accro- '
chage parfait.. •
; LE PNEU BERGOUGNAN
possède touté; ces qualités.
Le Téléphoniste.
Le Comité International Olym-
, pique s'obstine à vouloir organi-
- ser pour Ï936, à Berlin, un tour-
noi de hockey sur gazon, en août.
C'est à vous faire bondir d'indi-
? gnation.
. Les dirigeants du C.f.O. sau-
Pont-ils jamais ce qu'est le hockey
sur gazcn et à quelle date,' dans
l'année, les joueurs terminent leur
saison sportive?
(Photo N.Y.T., cliché L'Auto.)
~. ~ > Un plongeon de l'AlleMqild Esser, champion d'Europe - ' , ''
LES CHAMPIONNATS DU MONDE CYCLISTES A LEIPZIG
Charles Lacquehay et Paillard, Metze et Krewer
paraissent devoir se qualifier aisément
Pour les deux places restantes la lutte sera vive, mais Georges Ronsse et Henri Suter
ont des chances sérieuses
• ile's sprinters avec leurs frêles machi-
nes et leurs boyaux fins, ont ; quitté
Leipzig et laissé la place, aux grosses mo-
tos, aux stayers casqués et, à leurs vélos
à petite roue. :■ ■ < • '
, Deux.spécialités... et deux opipions_ sur
la valeur du vélodrome allemand. Les
rois de la vitesse s'en plaignaient amère-
ment, tandis que les rois d1J « derrière-
motos ■ » • eh ! sont complètement satis-
faits. En effet, pour eux, plus les virages
sont relevés, mieux ils s'en trouvent...
Mais leurs pneus supporteront-ils de rou-
ler et de démarrer pendant 100 kilomè-
trés ?... C'est une autre histoire.
Aujourd'hui, premiers efforts pour la
conquête du maillot arc-en-ciel, ce ne
sont que les éliminatoires, mais encore
fàut-il en sortir, se qualifier. Et malgré
la différence de classe énorme qu'il y a.
entre les concurrents, il faut bien pen-
ser que huit ou neuf concurrents/ en
piste rendent particulièrement difficile
une épreuve de ce genre.
Mais pourquoi huit ou neuf stayérs en
piste ? direz-vous .... Tout simplement,
parce qu'il n'y aura que deux élimina-
toires et que . les candidats sont au nom- ;
bre de dix-sept. Une série sera donc plus
chargée que l'autre. Ce n'est pas tout
cependant, car nous allons nous permet-
tre de poser à nouveau une question qui
fut posée il y a peu de temps ;
Pourquoi imposer aux nations partici-
. pant aux Championnats du Monde
de demi-fond d'avoir deux représen-
tants ; deux, pas un de plus ni un de
moins ? '-■■■• .
Il est évident que dans certains pays
on a du mal à trouver deux stayers qui,
: souvent, n'ont absolument rien à faire
dans cette galère, cependant que des na-
tions comme la France et l'Allemagne ont
des champions qui sont éliminés...
Mais n'insistons pas davantage, l'af-
faire est trop importante, et j'ose espé-
1 ~ ... LACQUE11A.Y
rer que J'U:VF demandera une modifica-
tion à l'UCI.
1 Nous allons donc avoir, à Leipzig,
deux' séries, composées quelques heures à
peine avant les épreuves.
; Sans vouloir être prophète il est fort
probable, que . Lacquehay et Paillard se-
rorit dans ,des séries différentes, de même
que Metze-et Krewer; Ronsse et Seynaeve.
Puis viendront' , Prieto, Severgnini. Wan-
zenried -et H. Suter. Et à part Leddy .et
Snoek, les autres concurrents ne seront
même pas capables de jouer convenable-
ment leur rôle de figurants., . ■ - "
Ils . finiront à 12 ou • 15 . tours s'ils
n'abandonnent pas, mais ils auront pu
gêner un leader, car même en tournant
deux secondes moins vite à chaque tour,
,un . homme ; qui roule derrière moto, offre
à chaque « doublage a. si j'ose m'expri-
mer. ainsi, une résistance assez sensible,
par suite dû déplacement d'air.
Si nous nous étendons sur ce point,
. c'est pour démontrer que mêmes les éli-
minatoires rie sont pas « toutes cultes »
pour nos représentants.
Evidemment ceux-ci se qualifieront
car ils sont très forts, et qu'ils ont de la
marge, puisque trois hommes sont quali-
fiéS- daliis chaque éliminatoire... mais il
faut compter aussi avec les crevaisons ...
Toutefois, quatre hommes s'imposent
nettement, ce sont, je le répète : Lac-
quehay, Metze, Krewer, Paillard. Pour les
deux troisièmes places la lutte sera
chaude entre Georges Ronsse, Severgnini,
Henri Suter, Prieto, Wanzentied et Snoek.
Il est assez difficile de donner une
préférence, car tout dépend de la compo-
sition des séries Toutefois il semble que
Ronsse et H. Suter devraient se qualifier.
Aller plus loin serait dangereux et cela
serait d'autant plus inutile que le por-
>Piir fin niH.nint blanc bande arc-en-ciel
1 ne sera pas parmi . ceux-là. —
(Lire la suite page S, en rubrique Cyclisme)
HIER A BUFFALO
Jeff SCHERENS
a confirmé son titre
de champion du monde
Il a enlevé le Grand Prix de l'U.V.F.
Belle victoire de Richard en omnium
Une atmosphère , de revanche emplis-
sait, hier après-midi, 1't vélodrome Buf-
falo. Scherens, qui vient- de renouveler -
son bail de champion du monde de
vitesse, y' rencontrait seà principaux ad-
versaires.
Cette atmosphère débordait le quar-
tier des coureurs et la piste pour s'éten- ,
dre parmi les spectateurs. Dans les tri-
bunes, sur les gradins, ils étaient tous
là, les partisans de Gérardin, Michard,
Falk Hansen et autres. Ceux de Richter,
par contre, étaient déçus, car le blond Al-
lemand ne s'est pas présenté, ou, plus
exactement, pas à l'heure indiquée.
Richter, avec une candeur naïve, pen-
sait courir en nocturne. C'est Ehmer qui
élimina Jézo à Leipzig, qui le, rempla-
çait.
(Lire la suite page 3, en rubrique Cyclisme)
SPORTIFS !
( Le Ciné-:f[.Aut.o
j / a changé hier soir son programme,
mais, sur la demande expresse
i ( de nombreux sportifs, ,
I le match CARNERA-BAER
I ( a été maintenu sur son écran.
'/ Son succès est tellement grand
1 \ que plus de 65.000 spectateurs
/ ont assisté — et certains
l V à plusieurs reprises —
#/ à ce match merveilleux.
V Ne manquez donc pas d'y aller
également.
AUTOMOBILE
Guy Moll s'est tué
au Circuit de Pescara
La mort de Guy Moll, qui s'est tué hier j
en disputant la Coupe Acerbo, sur le Cir- j
cuit de Pescara, a plongé les milieux 1
sportifs dans la consternation générale. ;
C'était au cours du 18, tour : MolI' j
marchait à une moyenne de 142 km. 700 j
quand il voulut doubler deux autres VOl. |
tures. C'est - alors qu, l'accident se pro-
(Photo Intran-Match, cliché L'Auto)
. ~, : - ' : GUY NOLL
duisit. Sa machine capota et" fit plusieurs
tonneaux, le pilote étant resté à son
siège. On le releva grièvement blessé et il
devait succomber peu de temps après.
- (Lire la suite page t
en rubrique Automobile)
CYCLISME
Lucien WEISS
enlève en grand routier
le XXe Marseille-Lyon
Où le sprinter triomphe des hommes
de fond
Un succès écrasant des régionaux
(De notre envoyé spécial)
Lyon, 15 août (par téléphone). — Ce
ne fut pas une course extraordinairement
gpeèthculàtre. que ce XX' Marseille-Lyon,
mais, par contre, du strict point de vue
sportif, ce fut une bataille splendide.
Comme prévu, le mistral soufflait avec
violence. Contrairement à ce que l'on
était en droit de penser, la rage de Mes-
sire Eole n'influa nullement sur la com-
bativité de nos routiers. A franchement
parler, tout l'honneur revint à ceux qui,
dès le départ, eurent l;admirable « culot »
de prendre l'offensive. J'ai nommé
le Lyonnais Bertocco. le Marseillais Aimar
et le Parisièn Level.
Ceux-ci ayant, mis le feu aux poudres,
les autres furent mis en demeure d'opter
entre la contre-attaque ou la passivité
la plus dangereuse. Ne nommons pas
ceux qui prirent le parti de ne pas réa-
gir et encensons tout au contraire, com-
me il le convient, ceux qui « mirent tout
le paquet », sans savoir exactement où
cela les mènerait, mais en pensant pro-
bablement que cette incertitude était en-
core préférable à la certitude de l'échec...
Inscrivons donc au tableau' d'honneur,
ce sympathique « râleur » qui est - Mau-
clair, puis Molinari et Duerloo, le seul
« International » qui, outre Level, se
soit honorablement comporté, et, enfin,
le champion du Rhône, Bonnefond ; le
Caladois Pellet, qui a une gentille allure,
et le blanc Lucien Weiss...
(Lire la suite page 3
en rubrique Cyclisme)
LES CHAMPIONNATS D'EUROPE DE NATATION A MAGDEBOURG
Taris a accompli dans sa série du 400 m.
une performance de tout premier ordre
Il a réussi le temps excellent de 4 m. 57 s. 2/10
Les Français sont écrasés par les Hongrois (5 à 0) en water-polo
(De notre envoyé spécial) ;
Magdebourg, 15 août. (par téléphone).
—: Les jours se suivent et ne se ressem-
blent pas. Qui rit vendredi, dimanche
pleurera ... - -
C'est vrai dans la vie et au Champion-
nat d'Europe de Natation aussi. Et, au-
jourd'hui, si nous ne versons pas des tor-
rents de larmes, comme pourrait le lais-
ser croire la première phrase, il n'en este
pas moins exact que nous n'avons guère,
eu à nous féliciter des résultats obtenus
au cours de cette quatrième journée de
compétition.
Seul Taris, toujours lui, mit un léger
baume sur nos cœurs en. réimportant,
comme en se jouant, la demi-finale du,.
400 mètres. • ^
Ce brave Taris, combien de reconnais-
sance' ne lui devons-nous pas. Chaque
fois qu'il s'aligne sur la plage de départ,
en compétition individuelle, bien enten-
du, nous savons qu'il nous reste plus qu'à
préparer nos mains pour applaudir..
On conçoit combien il est agréable de
posséder un vainqueur à coup sûr.. Les
supporters français pourront, 'de' ce fait,
en se groupant, préparer pour la finale
du 400 mètres une manifestation d'en-
thousiasme spontané qui sera une heu-
reuse réplique aux beuglements des cho-
rales hongroises et allemandes...
Cependant, avant de voir monter le
drapeau français au grand mât, nous
sommes encore obligés d'enregistrer quel-
ques petits insuccès, comme...
Le relais olympique (4 fois 200 métres)
où notre équipe ne termina que qua-
trième derrière la Hongrie, l'Allemagne
et l'Italie, dont l'opiniâtreté vint à bout
de notre irrégularité.
Puis, dans le water-polo. où notre
« sept », légèrement modifié pour l'occa-
sion, se vit tout de même nettement
dominé par les Hongrois et dut c'en re-
,
tourner à l'hôtel, nanti de 5 petits buts,
on avait simplement évincé celui capa-
ble de marquer. 1 - 1,
Un relais émouvant.
Rarement, il nous a été donné de voir
une course plus disputée que cette finale
du relais olympique (4 fois 200 mètres).
Les Hongrois, - grands favoris de
l'épreuve, se firent en effet talonner par
(Photo N.Y.T.. cliché L'Auto).
Un plongeon de l'Anglais , TonLalÏn
- à Magdebourg. '
lés Allemands dl.< premier au-dernier mè-
tre de la compétition. Le match entre les
deux nations ne cessa un seul instant
d'être un coude à coude passionnant.
Tour, à tour, lès représentants des deux
pays prenaient la tête, mais n'arrivaient
jamais finalement à se lâcher de plus d'un
mètre,, au moment de la reprise du relais.^
Les Hongrois, surpris par la combatti-'1
vité des Allemands, réussirent cependant
à. arracher * la victoire, 'grâce à Csik qui,
parti en retard sur Lenkitsh, passa son
relais à Lengyel avec près d'une longueur
d'&va-nce.
Le quatrième homme
Comme nous -le disions plus haut,
l'équipe française ne termine que qua-
trième. C'est une désillusion pour nous.
- Une - déception injustifiée pourtant,
car si -on espérait une brillante repré-
sentation de nos (ouleura ce fut complè-
tement à tort.
On eut' la légèreté, dans le clan fran-
çais, de s'imaginer qu'un relais se gagne
avec un champion, Taris, un nageur bon,
Diener, et-deux autres très moyens, Na.-
varre et Cavalero.
Cette conception d'une course, si elle
est bonne lorsqu'il s'agit d'inter-clubs de
seconde catégorie, s'avère complètement
fausse en rencontre internationale.
L'examen des temps individuels des
concurrents prouve que la classe d'une
équipe se juge surtout par la valeur de
son homme le plus faible. L'allemande,
ainsi dont le plus rapide représentant se
trouve à plus de 4 ses. de Taris, nous
ridiculisa cependant parce que son plus
faible nageur. Leiseviz. bat notre qua-
trième. Cavalero, de 9 secondes.
D. Philippoff.
(Lire ,kt suite race- 5 . ■ I
.~ ''. ,~ 1 , 1 ~ .. en titbriqua ïïe&aUon)
1
1
L'Auto EN U. R. S. S.
Le Sport au Pays des Soviets
Où l'on abordé un sujet délicat à propos
du sport soviétique, et de son isolement dans le monde
(Cliché L'Auto)
~~
~ .■■■Un essaim de gracieuses sportives '~ :,au stade des Pionmera.-de,Moscou 1 -., -.
Quand cessera
l'isolement des
sportifs soviéti-
ques ?
Est-il normal,
en effet, qu'un
pays où le sport
. est aussi pros-
père vive délibé-
rément à l'écart
d u mouvement
sportif interna-
tional, ?
Je touche là
un problème dé-
licat et je vous
' assure avoir tourné plusieurs. fois ma
plume dans l'encrier avant de l'entamer.
De quelque côté qu'on îe prenne, il a ce
rare privilège de déchaîner les passions.
Quelle que soit la solution finalement
proposée, on peut tenir pour certain
qu'elle ne ralliera pas tous les suffra-
ges. Comme c'est facile I -
On connaît la situation.
Ayant partie liée àvec les organisa-
tions du sport ouvrier du monde entier. ;
| l'U.R.S.S. s'est moralement engagée à
ne jamais, participer aux meetings- ln-
[ ternationaux des fédérations dites capi-
talistes.
Pour tout potage international, les
sportifs soviétiques ont les rencontres
avec les camarades du sport' rouge de
France. ■ d'Angleterre. d'Amérique et
_.d'ailleurs; .Menu parfait auajad i'appê.Ut
est- menu: ' ' -
Je veux dire qu'au temps où le sport
soviétique en était à - ses premiers "bal-
butiements. il s'accommodait fort bien
de ce programme restreint. Mais tl a
gi,andi...
Si le sport rouge de chaque pays avait
pareillement progressé, il n'y aurait pas
de question : l'émulation serait restée
pleine et entière... le sport pur y aurait ■
- constamment trouvé son compte.
Le diable est que le sport ouvrier des
autres nations piétine. Ce n'est pas de
la politique: c'est une Constatation.
1 Celui-ci végète, celui-là s'épanouit. Un
jour où l'autre, dans ces conditions par-
ticulières, le « contest » . est appelé à
disparaître.
Disons-le carrément : 11 est disparu.
Qu'on le veuille ou non, le sport poli-
tique est une infime minorité aussi bien
en Europe qu'en Amérique... ou en' Pa-
tagonie. Il ne suffit plus à alimenter l'ac-
tivité d'une nation qui représente- un
peuple puissant — avec ses qualités et
aussi avec ses défauts — et qui a besoin,
en sport comme ailleurs, de l'expérience
d'autrui pour améliorer sa technique.
Et n'est-ce pas à l'occasion des matches
internationaux que les sportifs font le !
point, évaluent leurs progrès, constatent -j
leurs déficiences ? .. I
Or, le sport soviétique a maintenant i
besoin, au même titre que ceux qui sont
arrivés à une solide maturité, du champ
d'expérience des meetings d'envergure.
C'est un besoin. C'est . une condition j
sine qua non : ou il s'en passera, et
son maximum est d'ores et déjà atteint '
I — c'est-à-dire i qu'il languira... ou" qu'il
régressera (qui n'avance pas recule) "
.ou il viendra à lui.. , 1
Quand le Russe se fait Normand
Lorsque j'ai parlé de cette situation
spécieuse aux dirigeants du Conseil Su-
périeur de, l'Education physique, j'ai
vraiment eu l'impression d'être le chien
qui venait gambader dans un jeu de
quilles.
■ Les uns proposaient' hu-s! Les autres
dial Et tous étaient visiblement gênés
par ce débat... à tel point que le prési-
dent Antipov lui-même refusa catégori-
quement de me donner, son avis.
Au vrai, deux courants se contrarient
au sein du Conseil.
Le premier est celui des irréductibles.
Le camarade Demyne, notre vieille con-
naissance, en est le leader , farouche.
Ménageant la' chèvre et le chou, plus
Normand qu'Etançelin lui-même, ' il com-
mence par; dire « p't-êtrè ben qu'oui... »
et conclut, à. la slave, par un non qut
démolit l'édifice de. sa puérile diploma-
tie. Au demeurant, volcl le fond de son
cœur :
« Nous ne pouvons trahir les intérêts
du sport ouvrier et composer avec les
ennemis du prolétariat ! »
Seulement, voilà... s'il était sûr que
l'affaire ne ferait pas scandale.., alors
tout de suite, pas demain, tout à l'heure 1
, Car. sans, cesse, dans la conversation, re-
vient comme un lett-rniitiv ; « Qu'est-ce
qué penseraient de nous les communis-
tes étrangers si nous faisions cela ? St
nous étions sûrs, encore, qu'il n'y aurait
pas de manifestations... »
Le deuxième courant est celui des pro*
gressistes. Il est représenté par ceux qui.
comme Gregorieff, facilitèrent l'éclosion
des écoles de sport. Il est lancé par le
, ministère des Affaires étrangères, où Lit-
vihov, qui a déjà tant fait pour que
l'U.R.S S ait sa place dans le concert di-
plomatique mondial, ne serait pas mé-
content de voir terminer ce petit conflit
latent.
. Les progressistes estiment qu'il ne faut
voir dans le sport que le sport... et que
les bonnes raisons dont excipent les irré-
ductibles sont plus mauvaises les/unes
que les autres. Ils disent aussi qu'il y a
déjà. des précédents...
Les précédents
Et c'est une petite histoire dans la
grande... car des essais de rapprochement.
en fait, ont été « transformés ».
Les précédents sont de deux sortes. En
premier lieu il faut considérer la Tur.
quie. Depuis plus de dix ans des relations
sportives existent entre l'U.R.S.S. et la.
République ottomane : matches de foot-
ball et d'athlétisme. Le « normand »
Demyne explique l'anomalie de l'excep-
tion en prétendant que ces relations sont
le témoignage de l'amitié anti-impéria-
liste (sic) qui se développe entre les deux
pays.
Robert Perrler.
(Cliché L'Auto.)
! v ; Ç - :>1 U- • i ■> ' ' . 1 1 ' • •"
; , 1 1 / \ , ~ , Parafie des forces sportives ,de jl'lf.#.$,£• ..à ,Kharkov, L'Auto ) -
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EN SOUVENIR DE JEAN BOUIN
A Marséille, les athlètes américains
ont produit une très grosse impression
Boisset a battu Kane sur 300 m., en 34 s. 4/5, sur une piste de 250 mètres.
Winter a lancé le disque à 47 m. 64. — Les Américains ont enlevé lés
autres épreuves, sauf le 5.000 m., où ils n'étaient, pas représentés et le
saut à la perche gagné par Ramadier
Marseille. 15 août. -— La belle manifes-
tation organisée ' par notre confrère Le
Petit Provençal, pour commémorer le
20, anniversaire de la mort de Jean Bouin,
s'est déroulée cet après-midi, sous la pré-
. sidejiee. effective de M. Fernand Bouisson,
président de la Chambre des députés.
Elle a revêtu non seulement un caractère
de grande manifestation sportive, mais
bien celle d'un événement, local. Aux pre-
mières heures de l'après-midi, un public
nombreux avait pris place au stade Buis-
son, et sous un ciel 'bleu, par un soleil
que tempérait un léger mistral, a eu lieu,
au milieu de l'enthousiasme général, le
défilé et la présentation des athl-ètes. ,
Ce fut une manifestation inoubliable,
à laquelle assistèrent plus de 10.00Q spec-
tateurs. ' et qui se déroula dans un ordre
parfait. Le Petit Provençal a remporté
aujourd'hui . une belle victoire par son
initiative et M. Arthur, Gibassier, son chef
des ' services ,-sportlfs,' mérite les -félicita-
tions que lui adressa, à la. fin de la jour-
née. M. Vincent Delpuech, directeur du
Petit Provençal. Les exercices des moni-
, teurs sapeurs-pompiers dé Paris furent
longuement applaudis, de même que le
Gymnaste Club de Marseille. ,
Lorsque Georges Carpentier donna; le
dèpart de cette épreuve, il fut l'objet
d'une longue ovation. , - ■ ■
! Ce matin, les organisateurs et les, athlè-
tes fleurirent le monument de' Jean
! Bouin, qui s'élève au' Parc Borély. La
sœur du regretté champion, Mlle An-
. tonna Bouin, assistait dans' la tribune
! officielle à cette b.elle fête du souvenir
et à la glorification de notre Jean Bouin.
Si les Américains enlevèrent aisément
la plupart des épreuves auxquelles Ils
' ont pris part, il y a lieti de noter cepen-
dant le brillant succès obtenu par Bois-
set sur Kane dans l'épreuve de 300 m. !
Le temps, 34 s. 4/5, - est ' extraordinaire
.pour une piste en gazon de 250, mètres
au tour. Winter, de son côté, lança le
disque à 47. m. 64, meilleure performance
de la saison française. Il battit en l'oc-
currence Torrance et Lyman. Voici les
résultats : , •
100 m. — 1. Peacock (E..u,);. 10. s. 4/5; 2.
Dondelinger (RCF), à 3 m.; 3. Crévellier
(PUC). ' ' ' .._
300 m. — 1. Boisset (PUC), 34 s.' 4/5; 2.
Kane (E.-U.), à 1 m.; 3. Jackson (PUC).
800 m. — 1. Eastman (EU), 1 ni. 57 s.;
2. Robigcu; 3. Morier (MCI..
1.500 m. hand. — 1. Jatteaux (MC) (110);
2. Bonthron (EU) (scr.). 3 m. 58 s.; 3. Anto-
netti tMCi: 4. Goix (RCF).
-, lié m. haies. —■ 1. Beârd (EU), 148/5; 2,
MattUoT&
400 m. lieies, — 1. Guttin (FC Lyon),, 2. Jean
Paul (Nice) ; 3. Sardou (Huveaune).
Hauteur. — 1. Johnson (EU), 2 m. 01; 2.
Cherrier (PUC), 1 m. 80; 3. Poncin (AS Tou-
lon). 1 m. 70.
Longueur. — 1. Peacock (EU), 7 tn. 25; 2.
Verdier (BCI), 6 m. 55; 3. Flory (OM).
Perché. — 1. Ramadier (DCF), 3 m. 90: 2.
Vintousky IASM), 3 m 8a: 3. ex cequo, Morot-
Bizot (SMUC) et Petit (FC Sochaux), 3 m. 50.
Ptids. — 1. Torrance (EU), 16 m. 76; 2. Ly-
man (EU), 15 m. 65, 3. Winter (Fr.), 13 m, 12.
Disque. — 1. Winter (Ind.), 47 m. 6"i; 2. Tor-
rance (EU), 47 m. 50; 3. Lyman (EU), 44 m. 50.
4 x 100 m. — 1. E.-U., 43 s. 1/5; 2. PUC, 44 s,;
3. SMUC.
4 x 4-00 m. — 1 > Etats-Unis, 3 m. 22 s. 1/5;
2 SMUC, 3 m. 39 s. 1/5; 3. Massilia Club. —
Devaux.
Clément Duhour lance le poids
à 15 m. 49 à Biarritz
Biarritz, 15 août. — La réunion du Biar-
ritz Olympique a obtenu un très gros
succès. La meilleure performance fut
réussie par Clément Buhour, qui lança
le poids à 15 m. 49, battant son record'
personnel et approchant de dix centi-
mètres le record de France... détenu par
son frère.
, Skavinsky, en belle forme, se., classa
à égalité avec R. Paul dans le 100 mètres,
en 10 s. 9/10, et battit Guillez sur
400 mètres en 50 s. 1/10. Ménard fran-
chit 1 m. 83 en hauteur. P. Bernard
couvrit le 110 mètres haies en -15 s. 3/5.
Normand, Rérolle et R. Paul furent par
ailleurs de faciles vainqueurs.
Allô ! Allô !
9L U. jcëurà d'uft récêrvt-.;bari€(uet d'at-hlé-
tisme, le problème de l'amateurisme
fut évoqué... ' • "■ "
Certains vilipendèrent l >s « pros n.
Les cc pros » qu'on " mit en cause
étaient ceux du football. Les dirigeants
de là FFFA perçurent l'écho des propos
tenus. On dit qu'ils ne sont pas très
contents... ^ # *
Mais leur ressentiment n'ira pas jus-
qu'à vouloir rompre la solidarité inter-
fédérale... ■ .. ^ -
! vite, en toute sécurité, il faut- un
pneu souple, résistant, ayant un accro- '
chage parfait.. •
; LE PNEU BERGOUGNAN
possède touté; ces qualités.
Le Téléphoniste.
Le Comité International Olym-
, pique s'obstine à vouloir organi-
- ser pour Ï936, à Berlin, un tour-
noi de hockey sur gazon, en août.
C'est à vous faire bondir d'indi-
? gnation.
. Les dirigeants du C.f.O. sau-
Pont-ils jamais ce qu'est le hockey
sur gazcn et à quelle date,' dans
l'année, les joueurs terminent leur
saison sportive?
(Photo N.Y.T., cliché L'Auto.)
~. ~ > Un plongeon de l'AlleMqild Esser, champion d'Europe - ' , ''
LES CHAMPIONNATS DU MONDE CYCLISTES A LEIPZIG
Charles Lacquehay et Paillard, Metze et Krewer
paraissent devoir se qualifier aisément
Pour les deux places restantes la lutte sera vive, mais Georges Ronsse et Henri Suter
ont des chances sérieuses
• ile's sprinters avec leurs frêles machi-
nes et leurs boyaux fins, ont ; quitté
Leipzig et laissé la place, aux grosses mo-
tos, aux stayers casqués et, à leurs vélos
à petite roue. :■ ■ < • '
, Deux.spécialités... et deux opipions_ sur
la valeur du vélodrome allemand. Les
rois de la vitesse s'en plaignaient amère-
ment, tandis que les rois d1J « derrière-
motos ■ » • eh ! sont complètement satis-
faits. En effet, pour eux, plus les virages
sont relevés, mieux ils s'en trouvent...
Mais leurs pneus supporteront-ils de rou-
ler et de démarrer pendant 100 kilomè-
trés ?... C'est une autre histoire.
Aujourd'hui, premiers efforts pour la
conquête du maillot arc-en-ciel, ce ne
sont que les éliminatoires, mais encore
fàut-il en sortir, se qualifier. Et malgré
la différence de classe énorme qu'il y a.
entre les concurrents, il faut bien pen-
ser que huit ou neuf concurrents/ en
piste rendent particulièrement difficile
une épreuve de ce genre.
Mais pourquoi huit ou neuf stayérs en
piste ? direz-vous .... Tout simplement,
parce qu'il n'y aura que deux élimina-
toires et que . les candidats sont au nom- ;
bre de dix-sept. Une série sera donc plus
chargée que l'autre. Ce n'est pas tout
cependant, car nous allons nous permet-
tre de poser à nouveau une question qui
fut posée il y a peu de temps ;
Pourquoi imposer aux nations partici-
. pant aux Championnats du Monde
de demi-fond d'avoir deux représen-
tants ; deux, pas un de plus ni un de
moins ? '-■■■• .
Il est évident que dans certains pays
on a du mal à trouver deux stayers qui,
: souvent, n'ont absolument rien à faire
dans cette galère, cependant que des na-
tions comme la France et l'Allemagne ont
des champions qui sont éliminés...
Mais n'insistons pas davantage, l'af-
faire est trop importante, et j'ose espé-
1 ~ ... LACQUE11A.Y
rer que J'U:VF demandera une modifica-
tion à l'UCI.
1 Nous allons donc avoir, à Leipzig,
deux' séries, composées quelques heures à
peine avant les épreuves.
; Sans vouloir être prophète il est fort
probable, que . Lacquehay et Paillard se-
rorit dans ,des séries différentes, de même
que Metze-et Krewer; Ronsse et Seynaeve.
Puis viendront' , Prieto, Severgnini. Wan-
zenried -et H. Suter. Et à part Leddy .et
Snoek, les autres concurrents ne seront
même pas capables de jouer convenable-
ment leur rôle de figurants., . ■ - "
Ils . finiront à 12 ou • 15 . tours s'ils
n'abandonnent pas, mais ils auront pu
gêner un leader, car même en tournant
deux secondes moins vite à chaque tour,
,un . homme ; qui roule derrière moto, offre
à chaque « doublage a. si j'ose m'expri-
mer. ainsi, une résistance assez sensible,
par suite dû déplacement d'air.
Si nous nous étendons sur ce point,
. c'est pour démontrer que mêmes les éli-
minatoires rie sont pas « toutes cultes »
pour nos représentants.
Evidemment ceux-ci se qualifieront
car ils sont très forts, et qu'ils ont de la
marge, puisque trois hommes sont quali-
fiéS- daliis chaque éliminatoire... mais il
faut compter aussi avec les crevaisons ...
Toutefois, quatre hommes s'imposent
nettement, ce sont, je le répète : Lac-
quehay, Metze, Krewer, Paillard. Pour les
deux troisièmes places la lutte sera
chaude entre Georges Ronsse, Severgnini,
Henri Suter, Prieto, Wanzentied et Snoek.
Il est assez difficile de donner une
préférence, car tout dépend de la compo-
sition des séries Toutefois il semble que
Ronsse et H. Suter devraient se qualifier.
Aller plus loin serait dangereux et cela
serait d'autant plus inutile que le por-
>Piir fin niH.nint blanc bande arc-en-ciel
1 ne sera pas parmi . ceux-là. —
(Lire la suite page S, en rubrique Cyclisme)
HIER A BUFFALO
Jeff SCHERENS
a confirmé son titre
de champion du monde
Il a enlevé le Grand Prix de l'U.V.F.
Belle victoire de Richard en omnium
Une atmosphère , de revanche emplis-
sait, hier après-midi, 1't vélodrome Buf-
falo. Scherens, qui vient- de renouveler -
son bail de champion du monde de
vitesse, y' rencontrait seà principaux ad-
versaires.
Cette atmosphère débordait le quar-
tier des coureurs et la piste pour s'éten- ,
dre parmi les spectateurs. Dans les tri-
bunes, sur les gradins, ils étaient tous
là, les partisans de Gérardin, Michard,
Falk Hansen et autres. Ceux de Richter,
par contre, étaient déçus, car le blond Al-
lemand ne s'est pas présenté, ou, plus
exactement, pas à l'heure indiquée.
Richter, avec une candeur naïve, pen-
sait courir en nocturne. C'est Ehmer qui
élimina Jézo à Leipzig, qui le, rempla-
çait.
(Lire la suite page 3, en rubrique Cyclisme)
SPORTIFS !
( Le Ciné-:f[.Aut.o
j / a changé hier soir son programme,
mais, sur la demande expresse
i ( de nombreux sportifs, ,
I le match CARNERA-BAER
I ( a été maintenu sur son écran.
'/ Son succès est tellement grand
1 \ que plus de 65.000 spectateurs
/ ont assisté — et certains
l V à plusieurs reprises —
#/ à ce match merveilleux.
V Ne manquez donc pas d'y aller
également.
AUTOMOBILE
Guy Moll s'est tué
au Circuit de Pescara
La mort de Guy Moll, qui s'est tué hier j
en disputant la Coupe Acerbo, sur le Cir- j
cuit de Pescara, a plongé les milieux 1
sportifs dans la consternation générale. ;
C'était au cours du 18, tour : MolI' j
marchait à une moyenne de 142 km. 700 j
quand il voulut doubler deux autres VOl. |
tures. C'est - alors qu, l'accident se pro-
(Photo Intran-Match, cliché L'Auto)
. ~, : - ' : GUY NOLL
duisit. Sa machine capota et" fit plusieurs
tonneaux, le pilote étant resté à son
siège. On le releva grièvement blessé et il
devait succomber peu de temps après.
- (Lire la suite page t
en rubrique Automobile)
CYCLISME
Lucien WEISS
enlève en grand routier
le XXe Marseille-Lyon
Où le sprinter triomphe des hommes
de fond
Un succès écrasant des régionaux
(De notre envoyé spécial)
Lyon, 15 août (par téléphone). — Ce
ne fut pas une course extraordinairement
gpeèthculàtre. que ce XX' Marseille-Lyon,
mais, par contre, du strict point de vue
sportif, ce fut une bataille splendide.
Comme prévu, le mistral soufflait avec
violence. Contrairement à ce que l'on
était en droit de penser, la rage de Mes-
sire Eole n'influa nullement sur la com-
bativité de nos routiers. A franchement
parler, tout l'honneur revint à ceux qui,
dès le départ, eurent l;admirable « culot »
de prendre l'offensive. J'ai nommé
le Lyonnais Bertocco. le Marseillais Aimar
et le Parisièn Level.
Ceux-ci ayant, mis le feu aux poudres,
les autres furent mis en demeure d'opter
entre la contre-attaque ou la passivité
la plus dangereuse. Ne nommons pas
ceux qui prirent le parti de ne pas réa-
gir et encensons tout au contraire, com-
me il le convient, ceux qui « mirent tout
le paquet », sans savoir exactement où
cela les mènerait, mais en pensant pro-
bablement que cette incertitude était en-
core préférable à la certitude de l'échec...
Inscrivons donc au tableau' d'honneur,
ce sympathique « râleur » qui est - Mau-
clair, puis Molinari et Duerloo, le seul
« International » qui, outre Level, se
soit honorablement comporté, et, enfin,
le champion du Rhône, Bonnefond ; le
Caladois Pellet, qui a une gentille allure,
et le blanc Lucien Weiss...
(Lire la suite page 3
en rubrique Cyclisme)
LES CHAMPIONNATS D'EUROPE DE NATATION A MAGDEBOURG
Taris a accompli dans sa série du 400 m.
une performance de tout premier ordre
Il a réussi le temps excellent de 4 m. 57 s. 2/10
Les Français sont écrasés par les Hongrois (5 à 0) en water-polo
(De notre envoyé spécial) ;
Magdebourg, 15 août. (par téléphone).
—: Les jours se suivent et ne se ressem-
blent pas. Qui rit vendredi, dimanche
pleurera ... - -
C'est vrai dans la vie et au Champion-
nat d'Europe de Natation aussi. Et, au-
jourd'hui, si nous ne versons pas des tor-
rents de larmes, comme pourrait le lais-
ser croire la première phrase, il n'en este
pas moins exact que nous n'avons guère,
eu à nous féliciter des résultats obtenus
au cours de cette quatrième journée de
compétition.
Seul Taris, toujours lui, mit un léger
baume sur nos cœurs en. réimportant,
comme en se jouant, la demi-finale du,.
400 mètres. • ^
Ce brave Taris, combien de reconnais-
sance' ne lui devons-nous pas. Chaque
fois qu'il s'aligne sur la plage de départ,
en compétition individuelle, bien enten-
du, nous savons qu'il nous reste plus qu'à
préparer nos mains pour applaudir..
On conçoit combien il est agréable de
posséder un vainqueur à coup sûr.. Les
supporters français pourront, 'de' ce fait,
en se groupant, préparer pour la finale
du 400 mètres une manifestation d'en-
thousiasme spontané qui sera une heu-
reuse réplique aux beuglements des cho-
rales hongroises et allemandes...
Cependant, avant de voir monter le
drapeau français au grand mât, nous
sommes encore obligés d'enregistrer quel-
ques petits insuccès, comme...
Le relais olympique (4 fois 200 métres)
où notre équipe ne termina que qua-
trième derrière la Hongrie, l'Allemagne
et l'Italie, dont l'opiniâtreté vint à bout
de notre irrégularité.
Puis, dans le water-polo. où notre
« sept », légèrement modifié pour l'occa-
sion, se vit tout de même nettement
dominé par les Hongrois et dut c'en re-
,
tourner à l'hôtel, nanti de 5 petits buts,
on avait simplement évincé celui capa-
ble de marquer. 1 - 1,
Un relais émouvant.
Rarement, il nous a été donné de voir
une course plus disputée que cette finale
du relais olympique (4 fois 200 mètres).
Les Hongrois, - grands favoris de
l'épreuve, se firent en effet talonner par
(Photo N.Y.T.. cliché L'Auto).
Un plongeon de l'Anglais , TonLalÏn
- à Magdebourg. '
lés Allemands dl.< premier au-dernier mè-
tre de la compétition. Le match entre les
deux nations ne cessa un seul instant
d'être un coude à coude passionnant.
Tour, à tour, lès représentants des deux
pays prenaient la tête, mais n'arrivaient
jamais finalement à se lâcher de plus d'un
mètre,, au moment de la reprise du relais.^
Les Hongrois, surpris par la combatti-'1
vité des Allemands, réussirent cependant
à. arracher * la victoire, 'grâce à Csik qui,
parti en retard sur Lenkitsh, passa son
relais à Lengyel avec près d'une longueur
d'&va-nce.
Le quatrième homme
Comme nous -le disions plus haut,
l'équipe française ne termine que qua-
trième. C'est une désillusion pour nous.
- Une - déception injustifiée pourtant,
car si -on espérait une brillante repré-
sentation de nos (ouleura ce fut complè-
tement à tort.
On eut' la légèreté, dans le clan fran-
çais, de s'imaginer qu'un relais se gagne
avec un champion, Taris, un nageur bon,
Diener, et-deux autres très moyens, Na.-
varre et Cavalero.
Cette conception d'une course, si elle
est bonne lorsqu'il s'agit d'inter-clubs de
seconde catégorie, s'avère complètement
fausse en rencontre internationale.
L'examen des temps individuels des
concurrents prouve que la classe d'une
équipe se juge surtout par la valeur de
son homme le plus faible. L'allemande,
ainsi dont le plus rapide représentant se
trouve à plus de 4 ses. de Taris, nous
ridiculisa cependant parce que son plus
faible nageur. Leiseviz. bat notre qua-
trième. Cavalero, de 9 secondes.
D. Philippoff.
(Lire ,kt suite race- 5 . ■ I
.~ ''. ,~ 1 , 1 ~ .. en titbriqua ïïe&aUon)
1
1
L'Auto EN U. R. S. S.
Le Sport au Pays des Soviets
Où l'on abordé un sujet délicat à propos
du sport soviétique, et de son isolement dans le monde
(Cliché L'Auto)
~~
~ .■■■Un essaim de gracieuses sportives '~ :,au stade des Pionmera.-de,Moscou 1 -., -.
Quand cessera
l'isolement des
sportifs soviéti-
ques ?
Est-il normal,
en effet, qu'un
pays où le sport
. est aussi pros-
père vive délibé-
rément à l'écart
d u mouvement
sportif interna-
tional, ?
Je touche là
un problème dé-
licat et je vous
' assure avoir tourné plusieurs. fois ma
plume dans l'encrier avant de l'entamer.
De quelque côté qu'on îe prenne, il a ce
rare privilège de déchaîner les passions.
Quelle que soit la solution finalement
proposée, on peut tenir pour certain
qu'elle ne ralliera pas tous les suffra-
ges. Comme c'est facile I -
On connaît la situation.
Ayant partie liée àvec les organisa-
tions du sport ouvrier du monde entier. ;
| l'U.R.S.S. s'est moralement engagée à
ne jamais, participer aux meetings- ln-
[ ternationaux des fédérations dites capi-
talistes.
Pour tout potage international, les
sportifs soviétiques ont les rencontres
avec les camarades du sport' rouge de
France. ■ d'Angleterre. d'Amérique et
_.d'ailleurs; .Menu parfait auajad i'appê.Ut
est- menu: ' ' -
Je veux dire qu'au temps où le sport
soviétique en était à - ses premiers "bal-
butiements. il s'accommodait fort bien
de ce programme restreint. Mais tl a
gi,andi...
Si le sport rouge de chaque pays avait
pareillement progressé, il n'y aurait pas
de question : l'émulation serait restée
pleine et entière... le sport pur y aurait ■
- constamment trouvé son compte.
Le diable est que le sport ouvrier des
autres nations piétine. Ce n'est pas de
la politique: c'est une Constatation.
1 Celui-ci végète, celui-là s'épanouit. Un
jour où l'autre, dans ces conditions par-
ticulières, le « contest » . est appelé à
disparaître.
Disons-le carrément : 11 est disparu.
Qu'on le veuille ou non, le sport poli-
tique est une infime minorité aussi bien
en Europe qu'en Amérique... ou en' Pa-
tagonie. Il ne suffit plus à alimenter l'ac-
tivité d'une nation qui représente- un
peuple puissant — avec ses qualités et
aussi avec ses défauts — et qui a besoin,
en sport comme ailleurs, de l'expérience
d'autrui pour améliorer sa technique.
Et n'est-ce pas à l'occasion des matches
internationaux que les sportifs font le !
point, évaluent leurs progrès, constatent -j
leurs déficiences ? .. I
Or, le sport soviétique a maintenant i
besoin, au même titre que ceux qui sont
arrivés à une solide maturité, du champ
d'expérience des meetings d'envergure.
C'est un besoin. C'est . une condition j
sine qua non : ou il s'en passera, et
son maximum est d'ores et déjà atteint '
I — c'est-à-dire i qu'il languira... ou" qu'il
régressera (qui n'avance pas recule) "
.ou il viendra à lui.. , 1
Quand le Russe se fait Normand
Lorsque j'ai parlé de cette situation
spécieuse aux dirigeants du Conseil Su-
périeur de, l'Education physique, j'ai
vraiment eu l'impression d'être le chien
qui venait gambader dans un jeu de
quilles.
■ Les uns proposaient' hu-s! Les autres
dial Et tous étaient visiblement gênés
par ce débat... à tel point que le prési-
dent Antipov lui-même refusa catégori-
quement de me donner, son avis.
Au vrai, deux courants se contrarient
au sein du Conseil.
Le premier est celui des irréductibles.
Le camarade Demyne, notre vieille con-
naissance, en est le leader , farouche.
Ménageant la' chèvre et le chou, plus
Normand qu'Etançelin lui-même, ' il com-
mence par; dire « p't-êtrè ben qu'oui... »
et conclut, à. la slave, par un non qut
démolit l'édifice de. sa puérile diploma-
tie. Au demeurant, volcl le fond de son
cœur :
« Nous ne pouvons trahir les intérêts
du sport ouvrier et composer avec les
ennemis du prolétariat ! »
Seulement, voilà... s'il était sûr que
l'affaire ne ferait pas scandale.., alors
tout de suite, pas demain, tout à l'heure 1
, Car. sans, cesse, dans la conversation, re-
vient comme un lett-rniitiv ; « Qu'est-ce
qué penseraient de nous les communis-
tes étrangers si nous faisions cela ? St
nous étions sûrs, encore, qu'il n'y aurait
pas de manifestations... »
Le deuxième courant est celui des pro*
gressistes. Il est représenté par ceux qui.
comme Gregorieff, facilitèrent l'éclosion
des écoles de sport. Il est lancé par le
, ministère des Affaires étrangères, où Lit-
vihov, qui a déjà tant fait pour que
l'U.R.S S ait sa place dans le concert di-
plomatique mondial, ne serait pas mé-
content de voir terminer ce petit conflit
latent.
. Les progressistes estiment qu'il ne faut
voir dans le sport que le sport... et que
les bonnes raisons dont excipent les irré-
ductibles sont plus mauvaises les/unes
que les autres. Ils disent aussi qu'il y a
déjà. des précédents...
Les précédents
Et c'est une petite histoire dans la
grande... car des essais de rapprochement.
en fait, ont été « transformés ».
Les précédents sont de deux sortes. En
premier lieu il faut considérer la Tur.
quie. Depuis plus de dix ans des relations
sportives existent entre l'U.R.S.S. et la.
République ottomane : matches de foot-
ball et d'athlétisme. Le « normand »
Demyne explique l'anomalie de l'excep-
tion en prétendant que ces relations sont
le témoignage de l'amitié anti-impéria-
liste (sic) qui se développe entre les deux
pays.
Robert Perrler.
(Cliché L'Auto.)
! v ; Ç - :>1 U- • i ■> ' ' . 1 1 ' • •"
; , 1 1 / \ , ~ , Parafie des forces sportives ,de jl'lf.#.$,£• ..à ,Kharkov, L'Auto ) -
~
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