Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-15
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 janvier 1934 15 janvier 1934
Description : 1934/01/15 (A35,N12084). 1934/01/15 (A35,N12084).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46343611
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
FOOTBALL
Le Championnat de France
PREMIERE DIVISION
Le classement
J. G, N. P. P"
Sète 16 9 5 2 23
Marseille 17 10 3 4 23
Lillé 16 9 3 4 21
Pires 16 8 4 4 20
Montpellier 17 7 5 5 19
Rennes 17 8 3 6 19
Antibes 17 7 4 6 18
Excelsior 17 7 3 7 17
Racine 17 7 2 8 16
Sochaux *'* 17 6 3 8 15
Nîmes 17 6 3 8 15
Cannes 17 4 6 7 14
Nice * ... ;.... 17 3 4 10 10
CAP .......................,...,..... 16 2 14 4
Le Racing perd sur penalty
Btade Rennais bat Racing Club de Paris
par 3 buts à 2
Noue eûmes, hier, à Buffalo, un match
1JI10uvementé. Le vent et la tempête l'agré-
mentèrent, si l'on peut dire, de façon in-
termittente et copieuse, sans que la qualité
du jeu eut à en souffrir beaucoup. L'affi-
che avait attiré 7.000 personnes environ, ce
dont on ne l'aurait pas cru c'a'pabie, car
enfin ce n'étaient point des . leaders du
Championnat de France de première divi-
Eion qu'on était appelé à voir évoluer, ni
njiêine des outsiders, puisque Bennes et le
Racing ont à peu prèti perdu toute chance
de pouvoir enlever à l'Olympique Lillois le
titre qu'i,l détient.
Le Racing, généralement considéré comme
en belle forme, partait favori. L'on rue per-
mettra de douter que le club parisien soit
en si bonne condition. A Rouen, dimanche
dernier, face au Racing Club de Strasbourg,
dans la Coupe de France, il fit une exhibi-
tion à peine moyenne et ne gagrna que parce
qu'il consentit à jouer pendant un quart
d'heure avec conviction. Hier '. devant le
Stade Rennais, il domina le plus souvent,
tant en première mi-temps qu'en seconde.
Mais il ne sut se montrer pressant qu'en
féconde mi-temps, alors que son adversaire
venait de lui marquer deux buts bien sentis.
On le vit à ce moment secouer sa torpeur
et attaquer avec insistance. Il était sans
doute un peu trop tard pOUr obtenir le
gain de la. partie. Tout. au plus le match
nul apparut-il possible. Et il l'eût, été sans
un pénalty de la. dernière minute qui assura
aux Rennais la victoire qu'ils avaient le
plus ardemment désirée.
Ce fut-un match plaisant. La première
mi-temps se traduisit par un résultat nul,
aucune équipe ne parvenant à. marquer. Les
deux lignés d'avants se montrèrent d'une
inefficacité désesil)éi-ante. Le spectacle n'é-
tait intéressant qu'en raison de l'organisa-
tion des offensives, mais non de leur abou-
tissement. Les Rennais à vrai dire, eurent
là chance dé s'en tirer avec ce résultat nul.
Ils a,uraient dû avoir un but contre eux,
car le gardien rennais para deux tirs à
bout portant qui devaient normalement
amener un résultat. Ce ne fut point là le
fait de sa seule science, mais celui de la
précipitation des avants du Racing qui ne
prirent pas le temps d'ajuster leur tir.
Il faut reconnaître, cependant, que les
Rennais pratiquèrent une défensive très ef-
ficace grâce à l'a mobilité et à l'ardeur de
leurs arrières et de leurs demis. Il est exact
aussi que ceux-ci furent en réalité quatre
pendant la plus grande partie du match,
'l'intérieur droit Delourme s'acharnant sur-
tout à étou-ffer les attaques {¡.dverses et
jouant positivement quatrième demi.
Et tout a. coup, sur un bon travail de
l'aile droit Kay.ser. l'avant-centre Vobveil-
ler ouvrit la marque, vers la 20, minute de
la seconde mi-temps. Le Racing était en-
core sous le. coup de le, stupéfaction que
Volweiller marquait pour la, deuxième 'Oi'
profitant d'une sortie mal calculée de Hi-
den.
C'est alors qu'on vif. le- Racing*.' Sur une
belle descente de Galey, qui centra conve-
nablement, Veinante plaça un tir impara-
ble. Ces troie buts furent réussis en moins
de trois minutes. Dès lors la partie fut très
animée, et le Racing s'assura un net avan-
tage. Il parvint à égaliser à la. 28' minute
de jeu, à, la suite d'un corner donné par
Veinante, ou plutôt d'un centre de celui-ci
consécutif à ce corner. C'est Delesse qui
marqua oe but.
Le Stade Rennais n'opérait plus que par
etohaipipées.' -L'on remarqua d'ailleurs l'ex-
cellent travail que ne cessa de faire J'inté.
rieur gauche Ghauvel, ainsi que celui de
Yolweiller. Ces deux hommes furent à l'ori-
gine de la victoire rennaise. Dans la der-
nière minute de jeu, une échappée de l'ai-
lier droit Keyser semblant devoir être cou-
ronnée de succès, lorsque ce joueur fut fau-
ché vers 1-a. limite de la. surface de répara-
tion. L'arbitre déclara que la faute s'était
passée à l'intérieur de cette surface, et
accorda, le pénalty que donna. l'arrière Se-
felin. Hiden para: Sefelin reprit; Hiden
para, à p.ouY.eau. Mais la balle fut reprise
encore par Delourme qui, cette fois, l'ex.
pédia dans le but. Rennes avait gagné.
Bien qii'il ait. été dans I*Pnsemlile, dominé,
cette victoire ne peut être considérée comme
heureuse, car les Rennais surent, pratiquer
une bonne défensive et mener d'habiles at-
taques.
L'on a remarque CIH'Z enx l'arrière Sefe-
lin, cependant moins bon que jadis, le de-
mi centre Schneider, le demi gauche Ca-
tour, Chauvel et Volweiller. Au Racing.
Veinante fut le meilleur avant. Jordan se
distingua aussi, mais de façon moins sou-
tenue. -La ligne de demis ne surpassa nulle-
ment celle des Rennais; Delfour y fut le
meilleur, s'ans avoir retrouvé sa grande
fo-rme, Scharwarth, à son habitude, se mon.
tra généreux et vaillant. Mais Hiden mit à . 1
s'en actif quelques erreurs qui étonnèrent
beaucoup. —
— Maurice Pefferkorn.
Nette supériorité d'Antibes
Antibes Olympique b. AS Cannes: 4 buts à -1
ANTIBES. - La première mi-temps, au
cours de laquelle Antibes marqua trois buts
n'en concédant qu'un, fut plus animée et
plus spectaculaire que la seconde. Dès les
premières minutes de jeu, en effet, Antibes
s'avère dangereux et multiplie des descentes
très classiques Auvergne manque un but
qui paraissait acquis. Peu après, sur une
ouverture de Poham, Ktvacs botte des 40
mètres et bat Roux, puis Flach manquera,
encore une belle occasion,
Cannes desserre l'étreinte et. sur une faute
de Bernardi, qui passe mollement la balle
à Ems, Fecchino égalise. A la 35' minute,
Rodriguez, démarque, botte fort, Roux l'en-
voie faiblement et Kwacs, qui a suivi, mar-
que à bout portant. Le,s Antibois, maîtres
du terrain, ne quittent guère les 18 mètres
ascéi.stes, et nous font assister à des pha-
ses de jeu magnifique..
Quelques minutes avant, la fin. Flash
marque un 3' but pour Antibes. malgré un
plongeon in extremis du portier cannois.
La reprise sera plus égale avec même, an
début, un avantage marqué pour Cannes
qui, privé de sérieux effectifs dans son atta-
(j'ue, manque de belles occasions de remon-
ter son handicap. Antibes, qui avait ralenti,
repart à l'attaque, et un coup franc bien
botté de biais par Auvergne permet à Ho-
driguez une reprise de volée qui bat Roux
irrémédiablement. Ce but, le, plus beau de
la partie, est frénétiquement applaudi, et
la fin survient sans changement.
Cannes n'a pas, malgré la marque assez
lourde, fourni une mauvaise partie. La li-
gne d'avants, seule parut au-dessous de sa
réputation, absence de shooteurs et mauvais
contrôle de balle provenant sans doute des
incessants remaniements qui y sont opérés.
Tourniaire, au centre, ne put rien faire de
bon devant Poham. Duteil, Cler et Béraudo
furent les iiieilleilus.
Chez If's vaiiiqiieiit,s. tons sont à féliciter
sans restrictions. ¡;flUrlql1¡> brilla d'un éclat
tout particulier. Rodrigue/,. étourdissant de
brio. en fut )'Ht)imateur inces.smit. Hems,
plus sur que Roux, fit une partie excel-
lente.
En résumé, match sf>.rrp, mais joué avec
correction, qui laissa une Agréable impres-
sion à tous ceux qui y assistèrent.
M. Couriètres, bon dans l'ensemble, put
cependant des décisions qui étonnent, chez
un arbitre de &a compétence. —
G. Allègre.
Excelsior et Sète dos à dos
Excelsior Roubaix et FC Sète, nul, 3 'à 5
ROUBAIX. — C'est devant 5.000 personnes
eue cette rencontre, où la science et le beau
jeu furent .souventee fois à l'ordre du jour,
s'est disputée. Excelsior eut pour lui la
première mi-temps plus nettement que ne
l'indique la marque, qui était de 1 à 0 en
sa, faveur quand fut sifflée le repos.
Ein seconde mi-temps, t'avantage fut assez
partagé mais, ayant marqué 3 fois contre 2
aux Rouba.isiens. les 8éto1,;; peuvent se le
revendiquer, car ils surent renverser à
temps une situation qui s'avérait dange-
reuse.
En effet, et alors Qu'Eixce!t;!or avait mar-
qué le but qui lui donnait l'avance au
ta,blea.u.. les Dauphins surent mettre à pro-
fit la fatigue et leadverse pour remonter la marque et rester
menaçants jusqu'à, l'ultime minute du
match.
Exceleior faisait jouer Delmer et Liétaer
en demis ailes, Hiltl, Kaknar et Btlge.
Ifc e%te, Gapellé, Oroe, Benouna étaient rem.
placés par Mitrovitch, qui fut excellent,
Miquel et Sagnier, qui le furent moins. Ces
deux équipée se livrèrent. tout au Ions des
90 minutes, une lutte qui frisa parfont
l'a-charnenient et tint le public en haleine
ta'nt. par le jeu fourni que par l'ardetir
que ]ec joueurs déployèrent.
Le fameux Hiltl fit des débute remar-
qués. Il botta un but magnifique tout au
début du match puis, sévèrement marqua,
se contenta de faire jouer ses partenaires,
agressifs en diable, surtout le petit Buge,
qui passa souvent Hillier, Plovie et Séccm-
ber.
Aprèe le repos Sète, qui avait laissé l'ad-
veisaire s'essouffler, partit à fond, égalisa
sur faute de Gianelloni, puis profita d'un
pénalty sifflé pour arrêt de la main par
Delmer. Luckacs le transforma aisément
et Sète menait alors par 2 à 1. Maid, à la
remise en jeu. Hit] lançait habilement Bqge,
qui prenait de vitesse la défense adverse
et bottait irrésistiblement un second but
pour son eliib.
l'eu avant la demi-heure. Kalmar, dans
une belle ad ion, se trouve déporté sur son
aile et tire au but une balle qui semble
aller en touche de but, mais P10vie s'est,
élancé et. sans difficulté. la détourne hors
de portée de Lieuse, surpris. Sète reprend
avec ardeur. Miquel est blessé et. rendu inu-
tile. Il reste 6 minutes de jeu quand Mon-
sallier, qui a tenté sans succès -sa. chance
à deux reprises, centre en chandelle ; Payne
et Luckacs ee disputent la balle, le Sétois
la joue de la tête et passe à Beck qui. en
volée, marque le but égalisateur car, quoi-
que dominant une défense qui s'affole et
ne- peut. se dégager, les Dauphins ne par-
viendront, pas a, marquer le point vainqueur.
Des meilleurs notons, à Roubaix ; Payne,
Üonoghue. Liétarer et 1er avaints ;■ à 'Sète,
Mitrovitch. B!ikovi, G :ahrillar.gueë. Dupont
et Beck.
L'arbitrage de M. Perrier fut excellent. —
Berte.
Sévère défaite du C.A. Paris
" SC 'Nirnes bat CA Paris, par ■5 buts à 1
XIMES. — Malgré un temps couvert, une
nombreuse assistance garnit le Parc de6
Sports et la partie mettant aux prises
îfîmoig et Parisiens débute très vite. Des
trois Tchèques annoncés, seul S,il,ny est
préeent.
Nîmes , domine mais Ward ne profite p:as
des nombreuses occasions qui lui sont offer-
tes. Pourtant, après uri beau travail de la
triplette. il inscrit le premier but. Quel-
ques rares échappées capistes sont dange-
reuses et le repos survient avec lin seul
but d'avance pour 1eR Nîmois.
La partie reprend sans avantage marqué
lorsque Nègre, hien servi par Silny. marque
superbement. Ce dernier, à son tour bien,
servi par Wilson, réédite, puis les Nimois
montrent toute leur technique. Le OAP ne
réagit que par instants et est réduit à une
stricte défensive. Wilson. bien servi par
Silny, porte la marque à 4 et, dix minutes
après, le cinquième but est acquis par
Silny, à qui Folège, après avoir dribblé la
défense et le goal, a passé la balle. Sur
une échappée capiste, malgré un hors-jeu
flagrant, les Parisiens sauvent l'honneur
par Guinbard et la partie se termine sur
la victoire des Nimois, qui eurent un avan-
tage territorial énorme.
Les meilleurs furent, à Nîmes : Schnoeck,
Wilson, Silny, Bohm. Féjan. Des Parisiens,
seul Guimbard ressortit,; Arbitrage très par- 1
tial. —
— Flory.
Montpellier a dominé Nice
80 Montpellier bat OGC Nice, 5 à 1
MONTPELLIER. — Ce match. joué sous
une grisaille qui fut menaçante, permit aux
locaux, cependant prives de Kaucsar et
Gérard, blessée, de dominer confortable-
ment les visiteurs. Durant la première mi-
temps. attaquant avec brio et., une verve
étincelante. les Motitlielliét-a itis submerge-
rent presque totalement les Niçois, malgré
leurs courtes mais stériles rëactiom. Bie!n-
tôt, Varga, dans sa foulée et sur service de
Boé, marqua it un but splendide ^ pjuis Qee-.
chizeaÍJlx. hors jeu; ajoutait un nouveau
point à la marque que l'arbitre accordait; ,
un joueur niçois ayant touché la balle de
la tête. Avant la, mi-temps, nn troisième
point était marqué par Sau van, sur centre
de Boé.
Après le ret)oe. Montpellier relâcha son
action alors que Nice réagissait spasmodi-
quement sans cependant inquiéter sérieuse-
ment Nemeth, qui happait sans ma] , lee
balles qui lui étaient adressées. Mont?p'p]J '
lier, en fin de tiiatcli, iiianqtiait, le but de
peu mais Nice parvenait, à la dernière
minute, à. sauver l'honneur, Rode recevant
un centre de Semeria et. de la tête, battant
Nemeth.
A part la première mi-temps, où le foot-
ball pratiqué par les locaux fut de grande
facture, la, qualité du jeu ne sortit, pas
d'une moyenne honnête.
A Nice, l'équipe n'a que de la. bonne
volonté, et du courage sans jeu entistr-iictif.
[texte illisible]
— Rollat.
Marseille possède des avants efficaces
Olympique Marseille h. SC F ires : 1 à 1
MARSEILLE. — Dix mille spectateurs au
moins ont assisté à ce match. L'engouement
suscité par cette rencontre fut très grar,d.
et sans les nouvelles installations du atade
Bouisson, la foule n'aurait pu trouver place.
On attendait, avec impatience ce choc qui
était en quelque sorte capital pour Mar-
seille. Or. une défaite de sa part, et la
première place pouvait être considérée
comme perdue. De son côté. Fives tenait-
aussi à gagner pour prendre sa revanche
du match aller, où il fut battu par 3 à 2 De
plus, une victoire de <5a part lui permet-
tait tous les espoirs.
L'Olympique a gagné nettement, pouvons-
nous dire, après avoir mené presque toute
la 2' mi-temps par 2 à 0, et concédant. le
but fivois dans les toutes dernières secondes
de la partie. Si la mi-.rque était nulle au
repos, Marseille n'en avait pas moine do-
miné, mettant sérieusement la défense nor-
diste à l'ouvrage au cours des 45 premières
minutes. Celle-ci, grâce à Cemisky et à
Dalhimer, avait réussi à endiguer les atta-
ques olympiennes et à garder ses buts n-
violés. Quant à, l'attaque fivoise qui, poui--
tant, avait eu de belles occasions, elle s'avé-
rait inefficace. Il y avait, certes, les essais
de Liberati et d'Aoued. Mais il fi'était
pas très dangereux pour deux arrières actifs
comme Conchy et Kurka. ■
A la mi-temps, le résultat, de ' la partie
était inrlé-cis, et on se demandait quelle
serait l'équipe qui arriverait à marquer la
première.
L'Otympique. par Bover, marqua deux mi-
nutes après le repos, sur une phase de ]eu
un peu confuse et un horA-jeu assez net.
Fives essaya bien de remonter le handicap.
mais échoua, par suite du jeu désordonné de
sa quintette offensive, qui joua au petit
bonheur, à. l'exception d'Aoued. dangereux
par ses percées. A la 14' minute. ' Marseille
inscrivit son Z' but par Kohut qui surprit
Dalhimer. Et la partie allait prendre .fin
lorsque sur une attaque de Liberati, la balle
parvint à, Cheuva, qui feinta et transmit
à Saint-Pé. Ce dernier battit Di Lorto, jui
n'était pas prêt à la parade. 1J faut noter
que Fiveo jouait à ce moment-là et depuis
une dizaine d.e minutes à dix joueurs seu-
lement, Gonzalèa ayant été mis sur la
1 touche pour iticorrection envers Charbit.
En résumé, victoire méritée de l'OM dont
la ligne d'avants poesède cette efficacité que
d'autres grandes équipes n'ont pas..—
— Devaux.
Sochaux a rendu but pour but à Lille
01. Lillois et Soel/aux font match nul : 2-i.
LILLE. — Malgré le mauvais temps, six
mille personnes entourent les touches du
Stade Victor-Bonquey. Dès le départ, les
spectateurs ont, l'impression que la. partie
sera, serrée. Klarès et, l)éfossos. très sûrs,
a rrêtent avec brio . les shots les plus aiflî-
ciles. A l,ille, Winrlner, pivot de gi-atide
classe, lance ses avants, mais Hali et
Mail 1er ne laissent rien passer ; Sirtioti '
feule bien de lancer pn flèche son ailler
Decot.tignies, mais rien ne r)etit, at)otitii-.
Miller, de 'Sochaux, marqué par Vandoren,
voudrait bien se dégager de l'emprise de
t'arriére internatioi'.a I, mais Vandoren le
suji, pas à pas. Les attaques f'iisent. et la
balle va d'un camp à. l'autre sans arrêt,.
Avant -la. pause. les dogues sont sur le
peint de traduire, mais • Klarès, par un
plongeon désespéré, écarte le danger. Après
la, reprire.. les ûl-ympièns se font immédia-
tement menaçants et Inquiètent fortement
la défense 'sochalienne ; le but chauffe et,
effectivement, il est marqué à la septième
minute par Decottignies qui, ayant reçu
la balle de Berringer, ne laisse aucune
chance à Klarès. Aussitôt après. Maschi-
not égalise, D6fosze ne pouvant rien sur
le shot, à, bout portant de ■ ]'ex'internatio-
nal A la quinzième minute, Mac Gowal1
lance Berringer. qui place un "hot vicieux
qui bat Klarès. Les Lillois restent a l'atta-
que et, ratent quelques superbes occasions
qui les auraient mis à, l'abri d'une sur-
prise. Enfin, il reste trois minutes à, jouer.
Lille attaque et ne ferme pas le jeu.
ce dont profite Maschinot, qui vient ins-
ciire le deuxième but égalisant, la, mar-
que- Lille repart à l'attaque et Simony.
quj a pris la place de Dec.cotignies, centre.
Mattler arrête nettement des deux main3;
l'arbitre ne siffle pas et la fin arrive, ren-
voyant les adversaires dos à dos.—
— Messelin.
DEUXIEME DIVISION
GROUPE NORD
Le classement
J. G. N. P. Pu
Renée 17 11 3 3 25
Red star 17 10 4 3 24
Mulhouse 16 10 3 3 23
Strasbourg 16 10 , 6 20
Tourcoing 17 8 2 7 18
Valenciennes 15 7 4 4 18
Meta 16 6 4 6 16
Roubaix 17 6 4 7 16
Havre .V 17 7 2 8 16
Club 'Français. 17 4 6 7 14
Amiens ,,, 16 6 2 8 14
Saint-Servan 17 5 3 9 13
Cala.l!!' 16 3 3 10 9
US Suisse ~ ....................... 14 2 12 2
Le Red Star Olympique
accentue son avantage
Red-Star 01. b. Cl. Français par 4 buts à 1.
Le derby parisien de deuxième division
a\ait attiré une bonne assistance au Stade
de Paris, malgré le temps incertain. Et
après que les minimes du Stade Saint-Ger-
manois 'et ceux du Red Star Olympique eu-
rént joué un petit match fort amusant qui
sa termina par la victoire (4 à 1) des jeu-
nes redstariens, M. Vandeputte aligna les
deux formations du RSO et du Club Fran-
ça,is, qui Be présentèrent comme annoncées.
Le Club Français ayant gagné le toss s'est
adossé au vent, qui souffle violemment et,
les « orange » envahissent le camp des
« blancs i, dès le coup d'envoi, mais les ar-
rières audoniens dégagent leur but èt le
jeu se cantonne un moment au milieu du
terrain. Puis l'aile droite du Red Star, for-
mée par les deux rapides footballeurs As-
ton et Sas, vient inquiéter Casimir, qui ef-
fectue quelques heureux arrêts. Cependant,
le Club t'agite. Mercier, puis .lennings,
shootent au-dessus du but de Thépot. As-
ton s'échappe et centre. Bertrand botte à
côté des poteaux. Finamore tance Ségaux,
celui-ci centre; Bertrand, gêné. laisse pas-
ser et Aston, qui s'est rabattu, marque de
la tet.é' La pluie tombe dru, mais elle a le
don de stimuler les joueurs, qui font preuve
de plus d'activité. Mercier reçoit la balle
en bonne position. Il file entre les deux
arrières et. l'on pense qu'il va marquer fa-
cilement) mais Thépot sort et fait dévier
le shot du clnhiste.
Peu après, la mi-temps est sifflée. Le
Club Français a dominé, mais, à son tour,
il va jouer contre le vent, qui gêna beau-
coup son adversaire.
La, partie reprend, le Club attaque par
Dumas et Mercier, qui jouent maintenant
ailier droit et intérieur droit. Thépot arrête
bien un shot de Mercier, puis un autre de
Jennings et voici le Red Star reparti. Pénot
passe à Sas. qui laisse sur place Belin et
Durbec et passe à Aston. Gergely met en
corner. Aston donne le corner et Sas, par
une beiïe détente, envoie le ballon de la
tète dans lé but de Casimir.
Le Club baisse de pied, le RSO domine
nettement. Bertrand manque de peu un
but. Banide travaille et, se distingue, mais
il a trop à. faire pour endiguer les efforts
de la triplette du Red Star. Cependant, sur
U:1 dégagement de Daumin, la; balle vient
h Audoire, qui s'attarde avant de dégager.
Mercier prend le ballon et marque, malgré
j l'intervention de 'l'hépot. Ce but, redonne
| du courage au Club Français, qui se mon-
i tra plus volontaire, mais le RSO force l'al-
lure et est bientôt maître du terrain. Sas
passe tout ce qui se trouve devant lui et
transmet à Bertrand, qui n'a aucune peine
à, marquer.
Le matçh est joué, mais les Audoniens
continent leur pression et Bertrand mar-
quera une nouvelle fois sur passe de Sé-
gaux.
Les meilleurs joueurs furent, chez les
vainqueurs, Sas, Aston, Finamore, Mai-
resse, Audoirc ét Thépot, tandis que, au
Clu\! Français, Gergely, Durbec, Daumin
et surtout Banide et Mercier, primèrent
leurs camarades.
Bon arbitrage de M. • Vandeputte, qui eut
toujours les équipes en main. —
L. G.
Les Suisses méritaient mieux
US Suisse. ct Havre AC, nul : 1-1
Les Suisses dé Paris ont confirmé Hier
leurs nets progrès; ils eurent plus de la
moitié de la partie pour eux, et pourtant
ils n'ont réussi que le match nul. Au mo-
ment oil Je Havre donne le coup d'envoi,
la, pluie, fortement inclinée par un vent
violent, s'abat sur le terrain déjà lourd.
L'US Suisse essaie son nouveau gardien de
but. Benzler, l'avant-centre Wunderlich,
; l'ailier droit Szabo. Au Havre. Lechanteux
n'est pas là Adamek joue demi centre et
Dumesnil avant-centre.
La partie se déroule d'abord assez égale.
Mais d'un côté comme de l'autre, les avants
se montrent maladroits ; puis les Suisses
prennent ufl avantage assez net: leur ailier
gauche, Haesler, souvent bien lancé par Von
Au ôtf::P#îma!iil. ' se muntre souvent dange-
reux. Malheureusement, Wunderlich ne sait
utiliser a1tWAA t/des occasions qui lui sont
.. données. Les Havrais procèdent par échap*?-
pées et, sur un coup franc près des 18 mè-
tres, ils marquent de peu le point gràce aux
arrières helvétiques qui doublent bien le
gardien sorti de ses buts. Les Suisses do-
minent toujours, et c'est pourtant le Havre
Qui marque par Adamek, sans que Benz'er
puisse intervenir.
Après le repos, les hommes de Von Au do-
minent encore, bien qu'ayant le vent contre
eux. Cette mi-temps se déroule d'ailleurs en-
tièrement à, leur avantage, et le Havre, par
Meynier ou Calaï passé extrême droit, ue
vient que rarement inquiéter Benzler. C3-
lui-ci se montre très sûr et couvre bien
sa surface de. but. La pression des Suisses
continue, et malgré la, défense serrée d'Ada-
mek. de Boreenberg'er et de • Solda tics le
demi gauche suisse Primard. d'un "hot
plongeant, bat, enfin Blondel. Ce but pro-
duit une réaction havraise énergique, .nais
de courte durée. L'attaque suisse s'impose
à. nouveau, et Wainderlich manque un but
tout fait. Quelques secondes avant la fin. la
chance d'obtenir une victoire méritée s'offre
aux Suiissçs jsous la forme d'un penaltv,
mai's Allemann le botte dehors !
Von Au. Primard, la défense et Haesler
méritaient de voir leurs réelles qualités
mieux récompensées. Wunderlich coûta la
victoire à son club. Chez les Normands,
Ada!'1ek fut le meilleur avec Borsenbei2er
et. Soldatics.
M. Dumay. de Reims. arbitra correcte-
ment. -,
— R. Boutin.
Amiens et Roubaix
n'ont pu se départager
A mJl"Il,. AC et RC Roubaix, nul. : 1-1
AMIENS. — Le match débute sous un
vent, violent, et les cinq premières minâtes
voient Amiens dominer et acculer las Rou-
baisiens dans leurs dix-huit mètres, où
Anciens manque quelques belles occasions.
Roubaix se réveille, et le match s'annonce
comme devant être très disputé. Un arrière
roubaisien arrête la balle dans les dix-
huit mètres )/arhitre accorde un coup
franc, ce qui . cause un beau vacarme Un
orage éclate; et le match est arrêté un
quart d'heure.
A la. reprise, Amiens domine nettement,
maie l'inefficacité de sa ligne attaquante ne
lui permet pas de marquer, et c'est Rou-
baix qui, sur corner, marque le premier
but et le seul de la mi-temps.
En deuxième mi-temps, Amiens joue avec
le vent, qui gène aussi bien les deux équipes
sur un terrai rt détrempé, et sur lequel les
joueurs ont beaucoup de peine à se tenir
en équilibre. Le match continue à être très
serré, niais le beau ieti est rare.
Amiens domine moins qu'au début. Les
attaques roubaisiennes sont plus dange-
reuses et mieux conduites.
Les cinq dernières minutes sont passion-
nantes. Amiens égalise ct, dans la dernière
minute de jeu, oblige Encontre à dégager
au pied. Maie la. fin arrive sur un match
nul qui prive l'équipe amiénoise d'une vic-
toire qu'elle aurait plutôt méritée. —
— Houllier.
Cinq minutes de relâchement...
et c'est le match nul
FC Mulhouse et, US Tourcoing, nul : î-i
MULHOUSE. — La pluie détrempa forte-
ment le tei,i.,ain. et les joueurs eurent "'ef1.U-
coup de peine à (lonliôlet. la balle.
Au FCM, Kaufiuiinn, toujours malade.
est, remplacé à l'aile droite par Bilger,
lequel est. lui-même remplacé dans la lisrne
de demis par Petrozzi.
A Tourcoing, Fa l'V at'q Ill' est absent.
Quoique, jouant contre 1.1' vent, le FCM
domine pendant toute la première mi-temps.
Mais malgré ' l'ardeur de ses avant.., il ne
réussit qu'un seul but,, marqué après QlIa-
rli'nt,(-. minutes de jeu, par Bilger, sur passe
de Motschniann. '
A la reprise, tes Mulhousiens ont encore
le •• dessus, et ,lorsque Biiger, à la, 10' mi-
nute, sur un superbe centre de Korb, mar-
que un 2' but, on considère la victoire des
Mùlhousiens comme acquise, d'autant plus
qui',ilg avaient a.v.a.tentju6qu'ators fourni le meilleur
jeu. Maif^, fatigués par l'effort, les joueurs
mulhousiëus ralentissent bientôt leur action,
ce qui permet aux Nordistes de passer à
l'attaque,,. A la 25'. minute, sur corner.. et
après urM'long' cafouillage devant les, buts
de Lozes^Buirette le bat de ^rè's prèis. '' .
Encouragés par ce succès, les visiteurs at-
taquent encore et. trois minutes plus tard,
De Bruyckhère, après une belle action per-
sonnelle, rentre le but égalisateur. Puis ane
rotivell,ë" tentative des Tourquennois échoue
de peu. ^
Au cours du dernier quart d'heure, les
Mulhousiens reprennent le commandement
et font des efforts désespérés pour arracher
la, victoire. 11s obtiennent une série de
cornera, mais Tourcoing ne laisse plus rien
passer. _ -
A TouÈcoin,- ' la d.^fenée. puis Desrous-
seaux, Wéinstahl et Deoruyckhère furent les
, plus en vue.
Au FCM, la. défense fut impeccable, sauf
pendant cinq minutes, ce qui coûta les deux
buta. Les demis ont été un peu moins bons
que d'habitude. En avant, Korb fit une très
belle partie, ainsi que Motechma.nn. qui sé
distingua.
Excellent arbitrage de M. Broghammer -
Mœsch.
Les Calaisiens
ont surpris les Rouennais
; FC Rouen et RC Calais : 2 à 1
ROUEN. — Les Rouennais sont sensible-
ment en baisse de forme, surtout en attaque.
Après une longue période de jeu au milieu
du terrain, à la 28' minute; Haucbeeorne.
des 50 mètres, place un tir plongeant qui
bat Rultkin. Une averse d'une violence ex-
trême contraint l'ai-biti,e à suspendre le
match pendant six minutes A la remise en
jeu, sur service de Green, leiady centre et
Pawlak ëgatiae. A la 11' minute de la se-
conde mi-temps, sur centre de Lherminé.
Nlico!as marque de la tête. Mais à la
25' minute, en voulant faire une passe
longue à. Weinhardt, Rauchecorne marque
contre eon camp. Rio et Nicolas, touchés,
passent ailiers et ne sont plus guère utiles
à, leur équipe. Calais d,)njine,' mais ne peut
l'emporter. L'arbitre, M. Gaborit. fut trop
timoré. — G. Milet,
Dominer, c'est bien !
Strasbourg marque, c'est mieux !
RC Strasbourg b. FC Metz par i à 1
STRASBOURG. — Le Racine a confirmé
aujourd'hui sa victoire du match aller
çi'une façon moins nette peut-èti,e, mais suf-
fisante pour lui permettre de consolider
place dans le groupe de tête de la division
interrégionale. Les Alsaciens durent leur
succès à. deux raisons primordiales: d'abord,
ils s'adaptèrent mieux au terrain lourd et,
partant, se montrèrent plus rapides que
leurs adversaires ; ensuite. ils utilisèrent
aussi souvent que possible les, occasions qui
leur furent offertes de marquer. Les locaux
se montrèrent maladroits et lourds, en par-
ticulier t'attaque, qui ne rut jamais coor-
donner ses efforts pour concrétiser au mo
nient voulu. Metz eut en effet plus d'occa-
sions que Strasbourg, mais ses avants Aem-
blèrent médusés et incapables du dernier
effort qui fait les grandes victoires. Certes,
les Strasbourgeois obtinrent leur premier
but d'une manière heureuse, mais on peut
dire toutefois que. d'une manière générale,
ils se montrèrent, quelque peu supérieurs
aux Messins, Ces derniers ont laissé échap-
per une belle chance de conquérir la qua-
trième place du classement.
Strasbourg avait remplacé Oudet nar
Papas. Dès l'entrée, Metz est 111£ naça!lt,
et Ulrich, puis Gara se trouvent à deux
doigts de marquer. Papas est assez heureux
de sauver sur des attaques dangereuse^ de
Metz. A la 25' minute, le demi aile messin
André dégagé sur Halter, qui transmet à
Guibert. Kappé bloque imparfaitement la
balle, qui roule dans les fileta. Quelques mi-
nutes après, Keller bat Kappé d'un joli
shot. et la mi-temps n'amène pas de chan-
gement.
La seconde mi-temps est vlu., favora.'i'n
aux Messins, qui marquent à la 6' minute
par Fossèbe. Par la suite, les locaux, légère-
rnent supérieurs, ne parviennent pas A. re-
monter la marque.. La, fin voit la, victoire
de Strasbourg. —
— Royer.
Saint-Servan ne sut pas réagir
L.S Valenaenvei bat C St-Servan : 5 bits à 5
SAINT-MAI,0. — Mauvaise partie d&?
Servannais qui étaient mptiés par, 3 à 2 à
la mi-temps. Les Nordistes jouèrent en force
et les Serva.ana.M ne purent réas'ir. —
— Benic.
GROUPE SUD
Le classement
J. G. N. P. P"
Aies 1 9 7 1 1 15
Saint-Etienne 8 5' 1 2 11
Deportivo 9 4 5 8
Béziers 9 3 2 4 8
Bastidienne ...................... 9 4 5 8
Monaco 8 3 2 3 8
Hyères ............................ 6 3 1 5 7
Lyon .............................. 9 2 1 6 5
A Monaco, l'attaque sut réaliser
Monaco b. Deportho Bordeaux : 6 à i
MONTE-CARLO. — Les Asémistee, très en
verve, et jouant devant leur public, nous
tirent assister à une très belle partie. Ils
dominèrent coustamment leurs adversaires,
qui réussirent un but dans chaque mi-
temps. Le gardien Lorenzi, étant blessé, ne
pouvait faire autrement que laisser entrer
les balles.
'n Dès la première minute de jeu, les Moné-
gasques attaquent, et un but est manqué de
peu; mais ils se reprennent et, à, la qua-
trième minute, ouvrent la marque par l'in-
termédiaire de Szentmiklossy. A la, dixième
minute de jeu, les Monégasques mènent la
danse par 2 buts à 0. Après une demi-heure
de jeu, oii la balle va alternativement d'un
camp à l'autre, l'aile gauche de' Monaco
porte la marque à trois. Mais preSçUlfelaus-
sitôt, les Bordelais, grâce à Larnaudie,
ouvrent la marque à leur tour, 'ët^fâ^ihi-
temps est sifflée-
La reprise voit un net avantage des Moné-
gasqueB. Mais c'est à la suite d'un cafou'I-
lage que l'ailier gauche de Monaco réussit
le 4' but. Sur une balle plongeante, Miglio-
retti inscrit le 5' but. La balle remise en
jeu, Tinter droit bordelais bat le poitier
monégasque, et Cazal termine la marque
par un 6* but. —
— N.
Devant le Bastide,
Lyon joua sans conviction
SC RasUdienne bat FC Lyon par S bats à 1
BORDEAUX. — Dès le M\Jllt, tes Basti-
diens affichèrent une nette ,:upéi-ioi-ité.
Leurs actions accomplies avec beaucoup
d'ardeur leur donnaient un avantage terri-
torial coiirt.aiit. Une belle cùinbinai,,oii entre
-Bet,tièÉte et !"chreiber aboutit au premier
but marqué par ce dernier, d'un tir bien
ajusté. Le jeu reprenait it l'avantage des
Bas-tidiens qui bénéfIciaient (i'tin vent vio-
lent, et, Dutour, bien servi par Schreiber.
qui se mit aujourd'hui en vedette, marquait
le deuxième but. Peu avant le repos, sur
corner, Kaburek inscrivit le troisième but.
A la reprise, profitant du vent à leur
tour, les Lyonnais furent plus dangereux,
mais ils ne purent que sauver l'honneur
par Sauer.
La tenue d'ensemble du SC Bastidienne
fut parfaite, et sa victoire est largement
méritée.
Les Lyonnais semblèrent manquer de
conviction. Le meilleur d'entre eux fut le
demi droit Qui fit une très belle exhibition.
— R. C.
Avec le vent, contre le vent
Saint-Etienne joue et gagne
A.S Saitit.-Etie-tit,e b. Hyères F C. par 5 à 0.
SAI.\T-ETIENN E. — Les Stéphanois jouè-
rent au début avec le'vent. et "le soleil dans
Je dos, ce qui les avantagea :-:éricuseIl,Jeut.
Malgré cela. Hyères eut de belles i,éaction.,.
mais !ïmpréci"ion de l'attaque et Pasquini,
sévèrement marq'if. ne leur permirent
pas de conclure. Au contraire, Saint-
Etienne, par trois fois, inscrivit à la mar-
que durant celle mi-temps.
La seconde mi-temps fut également très
intéressante à sliivi-e, car Hyères j'onant
avec le vent fut menaçant, niais ce furent
encore les Stéphanois Qui, par deux fois,
trompèrent le portier visiteur.
La, marque e-st, sévère pour Hyères, ci un
écart de deux buts aurait mieux reflété,
l'allure de la l'encontre car. en plusieurs
occasions. les Hyéi-ois jouèrent, de IDal-
chance et. de plus. leur jeune gardien de.
but, aurait dll au moins stopper deux fois
le ha) ton..
A Hyères, à. signaler : Pasquini. Woliel,
Schaden, LavalJée et, Schwartz. A Saint-
Etienne : Botet, Pollard, Hivers et Locke.
Larfeuil.
Championnats régionaux
DIVISION D HONNEUR
ALSACE
*FC Bischwiller b. AS Strasbourg 4—2
FC St-Louis b. *RS Strasbourg 4-2
CA Mulhouse b. 'FC Colmar .................. 2-1
ALGERIE
GS Alper b. AS Boufarick 2-0
RC Universitaire b. RC Maison-Carrée... l-,n
AS St-Eujrène b. O Husseindey 2-0
USO Mnuxa.ia. b. FC BUd:) : 1 2—1
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
AS Valentlgney b. 'JO Creuset 2—0
'AS Audincourt-AVS Auxerre ... rem.
'US Belfort-Bousbï'tt.e Besançôn. rem.
US Pont-de-Roide b. 'c H.C; P'ranc-CQm tois... 6-3
CENTRE
'AJ Blois b. . Cliàt,eRudlin 2—1
PO Tours b. 'PO oi@léans ...................*.... 3—0
Ch sceller ault b. 'Chartres ....................... 11—0
LYONNAIS
*AC Espagnol b. CO St-Chamond............ 2—0
'LYon OU et St-Etienne SC rem.
Ço St-FoQS-b. RS Terreaux. 3-1
US Annemasse h. *AC Rive-de-Gicr ......... 1 2-1
NORD
GROUPE A
'UR Dunkerque-Malo b. ES Bully 2-1
'Stade Héninois o. Boulogne"...,.;.......:.. 1--'-0
RC Arras b. "'Re Len's •••• 2-0
"Iris Club Lillois et Bruay., ....... ;, ............1 2—2
*Stade Béthunois b. SC Aniche -. 7-4
NORD-EST
4Romilly et Chaumont, 1—1
Stade de Reims b. 'FC Braux 4-2
US Deux-Vireux b. "SC Rémois..... ..........' 6—1
NORMANDIE
Le match fut équilibré
Havre AC et US Quevi/l!J : nul (2 à 2) .
LE HAVRE. — Le Stade attaque dès le dé-
but, maigre le désavantage du vent, et marque
deux buts de belle facture par Patoux. Que-
v11ly réagit et, sur loupé d'un arrière, marque
un but a.va.nt la mi-temps.
Dès la. reprise, le Stade attaque, mais ne
peut réalisé et ia, partie continue bien équi-
librée. Sur faute de main du demi centre ha^
vràls, .les visiteurs égalléent, sur penalty.
Le Stade continue à dothiner, mais ne peut
réaliser et la fin arrive sur ce' résultat.
Remarqués au Havre : Billaut, Legoff, Fa-
taux, Diepois; à Quevilly : Leguilchard, Mallet;
Arroyo. —
Lemaitre.
x
*SU Caennais b. Stella Cherbourg 6-1
"FC Dieppe et CS Honfleur 1-1
101. Bas-Normand b. Sl-Aubin :. 6-4
MAROC
US Marocaine b US Athlétique....... 8-^0
Stade Marocain b. 01. Marocain 3-1
RC Maroc et SC Chemin. Roches-Noires. 2-2
ASPTT Oran b. SA. Marrakech ............ 4—2.
PARIS
Une partie dans la boue
,4S Amicale et Stade de l'Est, 2 à 2
Une victoire assez nette aurait dû récom-
penser les visiteurs de leur superiorité qui fut
constante en première mi-temps et au cours de,
laquelle ils ne réussirent qu'à marquer une,
seule fois sur penalty.
Après le repos, le vent, qui lui était nette-
ment défavorable jusqu'alors, Pré.ta son appui
il. l'ASA: ce dernier, manifestant à son tour
une légère supériorité d'ensemble, réussit à
égaliser.
Le Stade, Quoique combinant mieux, ne put
reprendre l'ascendant, sur son adversaire qui
ne tarda pas à concrétiser d'une façon plus nette
son avantage territorial par son avant centre,
qui utilisa au mieux un centre de Bons.
Les visiteurs firent alors un très gros effort
et, leur ailier gauche, qui avait Tarûlé la poli-
tesse à son arrière, fut impitoyablement fauché
par celui-ci; alors que le penalty était indiscu-
table, l'arbitre accorda seulement un coup
franc à la limite des 18 mètres.
Nullement démoralisé, le Stade repartit de
plus belle et, à la. suite d'un bel effort de
son avant, centre, celui-ci marqua, mettant à>
nouveau les équipes a égalité. La fin de la
partie fut heurtée au possible, les deux équipes
évoluant dans un lac de .boue et sous des aver-
ses continuelles. : ■
Billancourt devait gagne-r...
CO Billancourt et JAO, 3 à J
En première mi-temps, Billancourt joue dans
le camp de la JAO. A la 10, minute, Bocquen-
tin s échappe et marque. L'ailier droit Godfrin,
tinter gauche François Hellequin, menaçent; à.
maintes reprises, la défense des « - lapins ».
Bocquentin inscrira un deuxième but pour Bil-
lancourt. ' ,
A la reprise, Billancourt domine toujours,
mais Labro égalise sur faute du gardien de but
Germent. L'ailier gauche Giretto, dans un ex-
cellent style, redonne aussitôt l'avantage au
COB.' Après un arrêt de jeu, provoqué par un
violent orage, 18. JAO se réveille et réussit, sur
corner, à egaliser la marque.
Les Stadistes dominèrent...
mais trop tard
CA XIV, bat Stade Français, 2 à 1
Le CA XIV, pouvait tout craindre de ce
match qui l'opposait au Stade Français tou-
jours dangereux; mais les Stadistes semblèrent
beaucoup plus handicapés que leurs adversai-
res par le mauvais état du terrain. Le XIV"
conserva l'avantage durant toute la premiere
mi-temps qu'il termina sur la marque de 2 à 0
en sa laveur. Ces deux buts avaient été mar-
qués de. façon indiscutable, le premier au bout
de 20, minutes de jeu sur centre de Millin
qu'Auribault reprenait victorieusement, le se-
cond par l'ailier droit Lejeune qui. toujours sur
service de Millin. dribblait les arrières et mar-
quait'a- bout portant. '
Le soleil ayant fait une timide apparition au
début de la 'reprise, les Stadis^s y trouvèrent,
un encouragement et ;é miient à dominer
franchement. Longtemps leurs efforts furent
vains jusqu'au moment où Goll, en possession
cie la oalle, ajusta son tir et marqua.
La marque resta inchangee jusqu a la fin,
malgré une pression continue des Stadistes.
Nette supériorité de Montreuil
CA Montreuil bat CAS Généraux, 4 à 1
Gâchée par le vent et la pluie, cette partie
vit la supériorité de l'équipe de Montreuil. Ses
joueurs, profitant du vent marquèrent 2 buts
dans les 10 premières minutes. Continuant a
dominer, ils inquiétèrent souvent la. défense
adverse sans trouver le chemin des filets grâce
à la belle exhibition de Lepeytre. Ce dernier
arrêta tout et la Générale aborde la pause
avec un passif de 2 à 0.
A la reprise, la Générale ne. tire pas profit
de l'avantage du vent et. c'est Montreuil qui.
par une meilleure technique, prend à nouveau
la direction du ieu et. par deux fois, ,-blige
Lepeytre il. s'avouer battu. La Généra e sauve
Ihonneur en fin de partie qui voit la nette
victoire de Montreuil.
SERIES INFERIEURES
ALSACE
FC Neuhoff b. FC Savêrrie..........• ^5—J.
FAI Graffenstaden b. SC Schiltigheim;., 7 -2
RC Strasbourg b. SC Setestat o i
AS-Huningue b. -FC &uebwiUer .1
AS Wittenheim b. SS p.ornach. — .1.~. ~. * , y-
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
"AS Municipal Di) Jt1 b. US Auxonne ...... 12-1
CENTRE
*AS Chàteauroux 1 IJ. BAC Châleauroux 1 3 -1
*AS Orléanais b. US Briare.. ................. 6 -3
CENTRE-OUEST
^Mellinet Nantes b. Tigres Vendéens ..... - 3-2
NORMANDIE
US Fécamp b. US Tréfileries....^ 1—0
FC Barentin b. BDu(l\ille TTFC ............ 1—0
RC Rouen b. A Malaunay ................... e... 4-0
NORD-EST
i *Energie Troyenne b. Langres .................. 8-2
PARIS
PROMOTION !JE DIVISION D'HONNEUR
GROUPE NORD
FCA Dionvsien 1 b. UA XVI' 1 2-1
US Vésine't 1 b. US Asnieres 1.. 2—0
AFG Colombes 1 b. CA Nanterre 1 4-1
Stade Enghien-Ermont 1 b. US Persan 1... 7—3
GROUPE SUD
Galli" , Club 1 et SO Est-SAP a.rr,
SC Choisy 1... b.. Standard,. AÇ 1.. 4-2
AS .Française 1 o. ES Juvisy 1 ••• 2-1
CA Vitry 1 b. Villemomble Sports 1 3-0
CA VlfrV R. b. VIllemomble Sports. R 4—^-1
CA Vitry 3 b. Villemombie Sports 2 7-1
CA Vitry 3 b. Villemomble Sports 3....:.... 2-1
AS Française' R b. ES Juvisy R 3-1
A3 Française 2 t' ES Juvisy 2 ; . 8-2
AS Française 3 h. ES Juvisy 3 4-0
PREMIERE DIVISION
GROUPE NORD
Cosmo 1 b. AS Montmorency .1 5—0
GROUPE OUEST
ASPTT 1 b. Ville juif 1 6-1
FC Levallois 1 b. PUC 1 3-0
PROMOTION DE PREMIERE DiVISION A
GROUPE NORD .
AS Beauchamps 1 b. FO Aulnay 1 4-3
AS Beauchamps R et, FC Aulnay B 2—2
SS Amicale 1 b. AS Transports 1 5-1
GROUPE OUEST
FC Meulan 1 b. US Maisons-Laffitte l... 4-1
AS Poiss- 1 b. US Conflans 1 2-1
AS Poissy R et US Conflans R '.... 1-1
GROUPE SUD-OUEST
US XV' 1 b Panbas AC ! 5-1
US XVI R b. Paribas . ÀC 3-0
GROUPE SUD
US Métro R h. CA Montrouife R 11-0
SC (<,f.s'.)nnes 1 b. CS Brétignv 1 3-1
SC f<:ssunnf''< R h OS Brétigny R 8—1
LA COUPE DE L'AFRIQUE DU NORD
GC Oran ais b. Marine Oran.... ~. : 2-1
CA Liberté Oran. b. AS Eckmulien 3—1
USM Oransise b. SC Bel-Abbés ............. 2-0
Matches amicaux
Aies fait feu des quatre... buts
Olympique d'Airs bat. Austria de Vienne, 4 à 1
ALES — Les dix premières minutes furent
1111 net avantage des visiteurs devant lesquels
tes Alé.siens paraissaient intimides, mais le
trio défensif local ayant tenu bon , les Alé-
sIens' s'enhardirent peu à peu jusqu'à, ne
laisser a. leurs adversaires qu'une légère supé-
riorité au cours de la première mi-temps. C'est
Alès qui ouvrit la marque dès la cinquième mi-
nute grâce à Martin. Un quart' d'heure plus
tard, après' une' magntfique descente et un
centre précis de Vierki, Molzer égalisait et la.
mi-tentps survenait.
Six minutes après la reprise, le portier vien-
nois quittait ses bois pour parer à une attaque
Jeckel-Masel et le dernier nommé , marquait
dans les buts, vides. Vingt minutes plus tard,
Jeckel s'octroyait le plus beau but de la par-
tie par un shot splendide consécutif à une des-
cente en passes croisées qu'il avait menée avec
Galinié. Enfin. neuf minutes avç,nt la fin,
Jeckel clôturait la' marque après avoir, en une
eontre-a.Haque fulgurante, pris de vitesse, avec
Martin, les deux arrières viennois . qui s'étaient
fort imprudemment avancés jusqu'au centre du
terrain.
Cetie rencontre fut dirigée d'impeccable fa-
con par un , jeune arbitre. M. Chapon, oui est
déjà. pfus qu'un espoir. —
— Emm. Gambardella.
Sous la pluie
le Hakoah fournit une belle partie
Hakoah de Vienne b. Entente Qltimper-Lorient
par 6 buts à 1
QUIMPER. — Malgré le- mauvais état du
terrain, la violence du vent et la pluie bat-
tante, les-visiteurs eurent l'occasion de fournir
une magnifique exhibition devant l'équipe du
Stade Quimpérois renforcée du FC Lorient: , ,
Après un début assez égal, les Autrichiens,
supérieurs en technique' et > maîtres dans l'art
du, démarqt|age,. ouvrirent la marque à la M'
minute et dominèrent largement Jusqu'à la mi-
temps après avoir inscrit 5 but's. ,
,La .2' partie du jeu fut plus égale et l'en-
tente réussit à sauver l'honneur 5 minutes
avant la fin.
Chez les visiteurs, les ailiers, et surtout l'in-
ter gauche, firent grosse impression. Les ar-
rières et l'ailier gauche se mirent en évidence
chez les Bretons. —
Saulnier.
Matches internationaux
L'Allemagne bat la Hongrie par 3 à 1
Fr6Lnc!orL.,ur.le-MeÚ¡, 14 janv. — L'équipe
d'Allemagne qui a triomphé cet après midi
de celle d's Hongrie par 3 buts à 1 4taU
bien eunçrieure à $e£. nçlvejfsftir^f..Les Hon-
grois n'avaient d'ailleurs pu aligner' leur
meilleure équipe, et plusieurs remplaçants
figuraient, dans . leur formation. D'autre
part, upgr pè-ptie " des joueurs hongrois ,. ve-,
naient "4'arrihr de l'Afrique du Nôrdl
L'équipe ne graissait pas eu forme.
Du point de vue technique, le match ne
fut pas éxtraordinaire. Mais il fut cependant
plaisant à voir, et 40.000 spectateurs s'en-
thoueiasnvèrenfc 'de' la victoire de leurs com-
patriotes.
L'Allemagne réussit à marquer le premier
but, mais la Hongrie parvint à égaliser
avant la mi-temps sur penalty.
En seconde mi-.temps. l'arrièie gauche alle-
mand a marqué d'une distance de 60 mètres.
Le gardien de but hongrois a été trompé
par le rebond de la balle devant ses bois.
Vers la fin du match, l'avant centre alle.
mand réussit à porter la marqua à 3 h, 1.
L'arbitre belge, M. Baert, a été excellent.1
DIMANCHE PROCHAIN
Paris-London League
Paris-Budapest
. C'est dans une atmosphère d'enthou-
siasme que la Ligue Parisienne de Football As-
sociation organise dimanche prochain, au
Parc des Princes. L'« esprit parisien », en-
tretenu avec soin, mais sans peine, par
la Ligue, anime pros et amateurs ; aussi,
tout porte à croire que les deux matches
seront du goût'du public.
Le prix des places a été fixé comme
suit :
Tribune de C« Auto ». — Loges d'hon-
neur : 40. fr. ; fauteuils (tribune prési-
dentielle) : 35 fr. ; fauteuils, travée 3 :
30 fr. ; fauteuils travées 1 et 4 (bas) :
25 fr. ; (haut) 20 fr.
Ces places peuvent être prises en loca-
tion au siège de la Ligue de Paris, 5, place
de Valois.
Tribune du Tour de France. — Travée
centrale : 20 fr. ; travées de côté : 15 fr. ;
gradins : 10 fr. ; praticables ; 8 fr. ; se-
condes : 6 fr.
La London League a sélectionné
pour rencontrer Paris
Londres. 14 janvier. — L'équipe de la London |
League, qui doit rencon-trer, dimanche, au Parc; 1
des Princes, la Ligue de Paris, a été sélection-1
née ce jour. La voici : ?
E. - Wingfield fFincheley) : F.H. Haill (Too. c
ting): A. East (Streathamt; F. Wade, R. Wai
ker, R. White (Park Royale R. Viele (Leaves.
den); C. Ette, C. Ferguson (Park Royal) ; A.G,
Brown (Post Office); F.J. Hosier (Leavesden:.
— M.
UNE DATE A RETENIR
Il e?t rappelé aux détenteurs du dépliant
du « Byrrh »t'quë- la clôture du Concoure
.de pronostics -de la Coupe de France (foot.
hall), organisé par ce vin généreux au quin-
quina, le préféré des sportsmen, est fixée
au 1" février 1934.
Qu'ils ne laissent donc passer cette date
sans envoyer la solution. j
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U.S. Valenciennes-R,C. Strasbourg Béziers---Hyères
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REGLEMENT. — Si des matches n'ont pas lieu, qu'ils soient interrompus 011.
encore, que leur résultat donne lieu à une rectamation. ]e pronostic de ces matche:
ne fi"li vtern mur per,n'''le. Notre classement est basé sur les résultats officiel
définitifs publiés par l'Auto du lundi.
Les réponses doivent être adressées à FOOTBALL-PRONOSTICS, 27, rue de <-
Michodière, Paris, accompagnées de 2,50 en timbres-poste de 0,50 (ne pas les coller .
pour Participation et frais. Aucun pronostic ne,eera accepte après, g
M pinjijit, • sauf l'Algérie et la Corse.
Vérification des réponses par Me BLANCKAERT, huisier, Pantin
Les résultats paraîtront dans l'A lIto de jeudi 25 Janvier 1934.
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Le Championnat de France
PREMIERE DIVISION
Le classement
J. G, N. P. P"
Sète 16 9 5 2 23
Marseille 17 10 3 4 23
Lillé 16 9 3 4 21
Pires 16 8 4 4 20
Montpellier 17 7 5 5 19
Rennes 17 8 3 6 19
Antibes 17 7 4 6 18
Excelsior 17 7 3 7 17
Racine 17 7 2 8 16
Sochaux *'* 17 6 3 8 15
Nîmes 17 6 3 8 15
Cannes 17 4 6 7 14
Nice * ... ;.... 17 3 4 10 10
CAP .......................,...,..... 16 2 14 4
Le Racing perd sur penalty
Btade Rennais bat Racing Club de Paris
par 3 buts à 2
Noue eûmes, hier, à Buffalo, un match
1JI10uvementé. Le vent et la tempête l'agré-
mentèrent, si l'on peut dire, de façon in-
termittente et copieuse, sans que la qualité
du jeu eut à en souffrir beaucoup. L'affi-
che avait attiré 7.000 personnes environ, ce
dont on ne l'aurait pas cru c'a'pabie, car
enfin ce n'étaient point des . leaders du
Championnat de France de première divi-
Eion qu'on était appelé à voir évoluer, ni
njiêine des outsiders, puisque Bennes et le
Racing ont à peu prèti perdu toute chance
de pouvoir enlever à l'Olympique Lillois le
titre qu'i,l détient.
Le Racing, généralement considéré comme
en belle forme, partait favori. L'on rue per-
mettra de douter que le club parisien soit
en si bonne condition. A Rouen, dimanche
dernier, face au Racing Club de Strasbourg,
dans la Coupe de France, il fit une exhibi-
tion à peine moyenne et ne gagrna que parce
qu'il consentit à jouer pendant un quart
d'heure avec conviction. Hier '. devant le
Stade Rennais, il domina le plus souvent,
tant en première mi-temps qu'en seconde.
Mais il ne sut se montrer pressant qu'en
féconde mi-temps, alors que son adversaire
venait de lui marquer deux buts bien sentis.
On le vit à ce moment secouer sa torpeur
et attaquer avec insistance. Il était sans
doute un peu trop tard pOUr obtenir le
gain de la. partie. Tout. au plus le match
nul apparut-il possible. Et il l'eût, été sans
un pénalty de la. dernière minute qui assura
aux Rennais la victoire qu'ils avaient le
plus ardemment désirée.
Ce fut-un match plaisant. La première
mi-temps se traduisit par un résultat nul,
aucune équipe ne parvenant à. marquer. Les
deux lignés d'avants se montrèrent d'une
inefficacité désesil)éi-ante. Le spectacle n'é-
tait intéressant qu'en raison de l'organisa-
tion des offensives, mais non de leur abou-
tissement. Les Rennais à vrai dire, eurent
là chance dé s'en tirer avec ce résultat nul.
Ils a,uraient dû avoir un but contre eux,
car le gardien rennais para deux tirs à
bout portant qui devaient normalement
amener un résultat. Ce ne fut point là le
fait de sa seule science, mais celui de la
précipitation des avants du Racing qui ne
prirent pas le temps d'ajuster leur tir.
Il faut reconnaître, cependant, que les
Rennais pratiquèrent une défensive très ef-
ficace grâce à l'a mobilité et à l'ardeur de
leurs arrières et de leurs demis. Il est exact
aussi que ceux-ci furent en réalité quatre
pendant la plus grande partie du match,
'l'intérieur droit Delourme s'acharnant sur-
tout à étou-ffer les attaques {¡.dverses et
jouant positivement quatrième demi.
Et tout a. coup, sur un bon travail de
l'aile droit Kay.ser. l'avant-centre Vobveil-
ler ouvrit la marque, vers la 20, minute de
la seconde mi-temps. Le Racing était en-
core sous le. coup de le, stupéfaction que
Volweiller marquait pour la, deuxième 'Oi'
profitant d'une sortie mal calculée de Hi-
den.
C'est alors qu'on vif. le- Racing*.' Sur une
belle descente de Galey, qui centra conve-
nablement, Veinante plaça un tir impara-
ble. Ces troie buts furent réussis en moins
de trois minutes. Dès lors la partie fut très
animée, et le Racing s'assura un net avan-
tage. Il parvint à égaliser à la. 28' minute
de jeu, à, la suite d'un corner donné par
Veinante, ou plutôt d'un centre de celui-ci
consécutif à ce corner. C'est Delesse qui
marqua oe but.
Le Stade Rennais n'opérait plus que par
etohaipipées.' -L'on remarqua d'ailleurs l'ex-
cellent travail que ne cessa de faire J'inté.
rieur gauche Ghauvel, ainsi que celui de
Yolweiller. Ces deux hommes furent à l'ori-
gine de la victoire rennaise. Dans la der-
nière minute de jeu, une échappée de l'ai-
lier droit Keyser semblant devoir être cou-
ronnée de succès, lorsque ce joueur fut fau-
ché vers 1-a. limite de la. surface de répara-
tion. L'arbitre déclara que la faute s'était
passée à l'intérieur de cette surface, et
accorda, le pénalty que donna. l'arrière Se-
felin. Hiden para: Sefelin reprit; Hiden
para, à p.ouY.eau. Mais la balle fut reprise
encore par Delourme qui, cette fois, l'ex.
pédia dans le but. Rennes avait gagné.
Bien qii'il ait. été dans I*Pnsemlile, dominé,
cette victoire ne peut être considérée comme
heureuse, car les Rennais surent, pratiquer
une bonne défensive et mener d'habiles at-
taques.
L'on a remarque CIH'Z enx l'arrière Sefe-
lin, cependant moins bon que jadis, le de-
mi centre Schneider, le demi gauche Ca-
tour, Chauvel et Volweiller. Au Racing.
Veinante fut le meilleur avant. Jordan se
distingua aussi, mais de façon moins sou-
tenue. -La ligne de demis ne surpassa nulle-
ment celle des Rennais; Delfour y fut le
meilleur, s'ans avoir retrouvé sa grande
fo-rme, Scharwarth, à son habitude, se mon.
tra généreux et vaillant. Mais Hiden mit à . 1
s'en actif quelques erreurs qui étonnèrent
beaucoup. —
— Maurice Pefferkorn.
Nette supériorité d'Antibes
Antibes Olympique b. AS Cannes: 4 buts à -1
ANTIBES. - La première mi-temps, au
cours de laquelle Antibes marqua trois buts
n'en concédant qu'un, fut plus animée et
plus spectaculaire que la seconde. Dès les
premières minutes de jeu, en effet, Antibes
s'avère dangereux et multiplie des descentes
très classiques Auvergne manque un but
qui paraissait acquis. Peu après, sur une
ouverture de Poham, Ktvacs botte des 40
mètres et bat Roux, puis Flach manquera,
encore une belle occasion,
Cannes desserre l'étreinte et. sur une faute
de Bernardi, qui passe mollement la balle
à Ems, Fecchino égalise. A la 35' minute,
Rodriguez, démarque, botte fort, Roux l'en-
voie faiblement et Kwacs, qui a suivi, mar-
que à bout portant. Le,s Antibois, maîtres
du terrain, ne quittent guère les 18 mètres
ascéi.stes, et nous font assister à des pha-
ses de jeu magnifique..
Quelques minutes avant, la fin. Flash
marque un 3' but pour Antibes. malgré un
plongeon in extremis du portier cannois.
La reprise sera plus égale avec même, an
début, un avantage marqué pour Cannes
qui, privé de sérieux effectifs dans son atta-
(j'ue, manque de belles occasions de remon-
ter son handicap. Antibes, qui avait ralenti,
repart à l'attaque, et un coup franc bien
botté de biais par Auvergne permet à Ho-
driguez une reprise de volée qui bat Roux
irrémédiablement. Ce but, le, plus beau de
la partie, est frénétiquement applaudi, et
la fin survient sans changement.
Cannes n'a pas, malgré la marque assez
lourde, fourni une mauvaise partie. La li-
gne d'avants, seule parut au-dessous de sa
réputation, absence de shooteurs et mauvais
contrôle de balle provenant sans doute des
incessants remaniements qui y sont opérés.
Tourniaire, au centre, ne put rien faire de
bon devant Poham. Duteil, Cler et Béraudo
furent les iiieilleilus.
Chez If's vaiiiqiieiit,s. tons sont à féliciter
sans restrictions. ¡;flUrlql1¡> brilla d'un éclat
tout particulier. Rodrigue/,. étourdissant de
brio. en fut )'Ht)imateur inces.smit. Hems,
plus sur que Roux, fit une partie excel-
lente.
En résumé, match sf>.rrp, mais joué avec
correction, qui laissa une Agréable impres-
sion à tous ceux qui y assistèrent.
M. Couriètres, bon dans l'ensemble, put
cependant des décisions qui étonnent, chez
un arbitre de &a compétence. —
G. Allègre.
Excelsior et Sète dos à dos
Excelsior Roubaix et FC Sète, nul, 3 'à 5
ROUBAIX. — C'est devant 5.000 personnes
eue cette rencontre, où la science et le beau
jeu furent .souventee fois à l'ordre du jour,
s'est disputée. Excelsior eut pour lui la
première mi-temps plus nettement que ne
l'indique la marque, qui était de 1 à 0 en
sa, faveur quand fut sifflée le repos.
Ein seconde mi-temps, t'avantage fut assez
partagé mais, ayant marqué 3 fois contre 2
aux Rouba.isiens. les 8éto1,;; peuvent se le
revendiquer, car ils surent renverser à
temps une situation qui s'avérait dange-
reuse.
En effet, et alors Qu'Eixce!t;!or avait mar-
qué le but qui lui donnait l'avance au
ta,blea.u.. les Dauphins surent mettre à pro-
fit la fatigue et le
menaçants jusqu'à, l'ultime minute du
match.
Exceleior faisait jouer Delmer et Liétaer
en demis ailes, Hiltl, Kaknar et Btlge.
Ifc e%te, Gapellé, Oroe, Benouna étaient rem.
placés par Mitrovitch, qui fut excellent,
Miquel et Sagnier, qui le furent moins. Ces
deux équipée se livrèrent. tout au Ions des
90 minutes, une lutte qui frisa parfont
l'a-charnenient et tint le public en haleine
ta'nt. par le jeu fourni que par l'ardetir
que ]ec joueurs déployèrent.
Le fameux Hiltl fit des débute remar-
qués. Il botta un but magnifique tout au
début du match puis, sévèrement marqua,
se contenta de faire jouer ses partenaires,
agressifs en diable, surtout le petit Buge,
qui passa souvent Hillier, Plovie et Séccm-
ber.
Aprèe le repos Sète, qui avait laissé l'ad-
veisaire s'essouffler, partit à fond, égalisa
sur faute de Gianelloni, puis profita d'un
pénalty sifflé pour arrêt de la main par
Delmer. Luckacs le transforma aisément
et Sète menait alors par 2 à 1. Maid, à la
remise en jeu. Hit] lançait habilement Bqge,
qui prenait de vitesse la défense adverse
et bottait irrésistiblement un second but
pour son eliib.
l'eu avant la demi-heure. Kalmar, dans
une belle ad ion, se trouve déporté sur son
aile et tire au but une balle qui semble
aller en touche de but, mais P10vie s'est,
élancé et. sans difficulté. la détourne hors
de portée de Lieuse, surpris. Sète reprend
avec ardeur. Miquel est blessé et. rendu inu-
tile. Il reste 6 minutes de jeu quand Mon-
sallier, qui a tenté sans succès -sa. chance
à deux reprises, centre en chandelle ; Payne
et Luckacs ee disputent la balle, le Sétois
la joue de la tête et passe à Beck qui. en
volée, marque le but égalisateur car, quoi-
que dominant une défense qui s'affole et
ne- peut. se dégager, les Dauphins ne par-
viendront, pas a, marquer le point vainqueur.
Des meilleurs notons, à Roubaix ; Payne,
Üonoghue. Liétarer et 1er avaints ;■ à 'Sète,
Mitrovitch. B!ikovi, G :ahrillar.gueë. Dupont
et Beck.
L'arbitrage de M. Perrier fut excellent. —
Berte.
Sévère défaite du C.A. Paris
" SC 'Nirnes bat CA Paris, par ■5 buts à 1
XIMES. — Malgré un temps couvert, une
nombreuse assistance garnit le Parc de6
Sports et la partie mettant aux prises
îfîmoig et Parisiens débute très vite. Des
trois Tchèques annoncés, seul S,il,ny est
préeent.
Nîmes , domine mais Ward ne profite p:as
des nombreuses occasions qui lui sont offer-
tes. Pourtant, après uri beau travail de la
triplette. il inscrit le premier but. Quel-
ques rares échappées capistes sont dange-
reuses et le repos survient avec lin seul
but d'avance pour 1eR Nîmois.
La partie reprend sans avantage marqué
lorsque Nègre, hien servi par Silny. marque
superbement. Ce dernier, à son tour bien,
servi par Wilson, réédite, puis les Nimois
montrent toute leur technique. Le OAP ne
réagit que par instants et est réduit à une
stricte défensive. Wilson. bien servi par
Silny, porte la marque à 4 et, dix minutes
après, le cinquième but est acquis par
Silny, à qui Folège, après avoir dribblé la
défense et le goal, a passé la balle. Sur
une échappée capiste, malgré un hors-jeu
flagrant, les Parisiens sauvent l'honneur
par Guinbard et la partie se termine sur
la victoire des Nimois, qui eurent un avan-
tage territorial énorme.
Les meilleurs furent, à Nîmes : Schnoeck,
Wilson, Silny, Bohm. Féjan. Des Parisiens,
seul Guimbard ressortit,; Arbitrage très par- 1
tial. —
— Flory.
Montpellier a dominé Nice
80 Montpellier bat OGC Nice, 5 à 1
MONTPELLIER. — Ce match. joué sous
une grisaille qui fut menaçante, permit aux
locaux, cependant prives de Kaucsar et
Gérard, blessée, de dominer confortable-
ment les visiteurs. Durant la première mi-
temps. attaquant avec brio et., une verve
étincelante. les Motitlielliét-a itis submerge-
rent presque totalement les Niçois, malgré
leurs courtes mais stériles rëactiom. Bie!n-
tôt, Varga, dans sa foulée et sur service de
Boé, marqua it un but splendide ^ pjuis Qee-.
chizeaÍJlx. hors jeu; ajoutait un nouveau
point à la marque que l'arbitre accordait; ,
un joueur niçois ayant touché la balle de
la tête. Avant la, mi-temps, nn troisième
point était marqué par Sau van, sur centre
de Boé.
Après le ret)oe. Montpellier relâcha son
action alors que Nice réagissait spasmodi-
quement sans cependant inquiéter sérieuse-
ment Nemeth, qui happait sans ma] , lee
balles qui lui étaient adressées. Mont?p'p]J '
lier, en fin de tiiatcli, iiianqtiait, le but de
peu mais Nice parvenait, à la dernière
minute, à. sauver l'honneur, Rode recevant
un centre de Semeria et. de la tête, battant
Nemeth.
A part la première mi-temps, où le foot-
ball pratiqué par les locaux fut de grande
facture, la, qualité du jeu ne sortit, pas
d'une moyenne honnête.
A Nice, l'équipe n'a que de la. bonne
volonté, et du courage sans jeu entistr-iictif.
[texte illisible]
— Rollat.
Marseille possède des avants efficaces
Olympique Marseille h. SC F ires : 1 à 1
MARSEILLE. — Dix mille spectateurs au
moins ont assisté à ce match. L'engouement
suscité par cette rencontre fut très grar,d.
et sans les nouvelles installations du atade
Bouisson, la foule n'aurait pu trouver place.
On attendait, avec impatience ce choc qui
était en quelque sorte capital pour Mar-
seille. Or. une défaite de sa part, et la
première place pouvait être considérée
comme perdue. De son côté. Fives tenait-
aussi à gagner pour prendre sa revanche
du match aller, où il fut battu par 3 à 2 De
plus, une victoire de <5a part lui permet-
tait tous les espoirs.
L'Olympique a gagné nettement, pouvons-
nous dire, après avoir mené presque toute
la 2' mi-temps par 2 à 0, et concédant. le
but fivois dans les toutes dernières secondes
de la partie. Si la mi-.rque était nulle au
repos, Marseille n'en avait pas moine do-
miné, mettant sérieusement la défense nor-
diste à l'ouvrage au cours des 45 premières
minutes. Celle-ci, grâce à Cemisky et à
Dalhimer, avait réussi à endiguer les atta-
ques olympiennes et à garder ses buts n-
violés. Quant à, l'attaque fivoise qui, poui--
tant, avait eu de belles occasions, elle s'avé-
rait inefficace. Il y avait, certes, les essais
de Liberati et d'Aoued. Mais il fi'était
pas très dangereux pour deux arrières actifs
comme Conchy et Kurka. ■
A la mi-temps, le résultat, de ' la partie
était inrlé-cis, et on se demandait quelle
serait l'équipe qui arriverait à marquer la
première.
L'Otympique. par Bover, marqua deux mi-
nutes après le repos, sur une phase de ]eu
un peu confuse et un horA-jeu assez net.
Fives essaya bien de remonter le handicap.
mais échoua, par suite du jeu désordonné de
sa quintette offensive, qui joua au petit
bonheur, à. l'exception d'Aoued. dangereux
par ses percées. A la 14' minute. ' Marseille
inscrivit son Z' but par Kohut qui surprit
Dalhimer. Et la partie allait prendre .fin
lorsque sur une attaque de Liberati, la balle
parvint à, Cheuva, qui feinta et transmit
à Saint-Pé. Ce dernier battit Di Lorto, jui
n'était pas prêt à la parade. 1J faut noter
que Fiveo jouait à ce moment-là et depuis
une dizaine d.e minutes à dix joueurs seu-
lement, Gonzalèa ayant été mis sur la
1 touche pour iticorrection envers Charbit.
En résumé, victoire méritée de l'OM dont
la ligne d'avants poesède cette efficacité que
d'autres grandes équipes n'ont pas..—
— Devaux.
Sochaux a rendu but pour but à Lille
01. Lillois et Soel/aux font match nul : 2-i.
LILLE. — Malgré le mauvais temps, six
mille personnes entourent les touches du
Stade Victor-Bonquey. Dès le départ, les
spectateurs ont, l'impression que la. partie
sera, serrée. Klarès et, l)éfossos. très sûrs,
a rrêtent avec brio . les shots les plus aiflî-
ciles. A l,ille, Winrlner, pivot de gi-atide
classe, lance ses avants, mais Hali et
Mail 1er ne laissent rien passer ; Sirtioti '
feule bien de lancer pn flèche son ailler
Decot.tignies, mais rien ne r)etit, at)otitii-.
Miller, de 'Sochaux, marqué par Vandoren,
voudrait bien se dégager de l'emprise de
t'arriére internatioi'.a I, mais Vandoren le
suji, pas à pas. Les attaques f'iisent. et la
balle va d'un camp à. l'autre sans arrêt,.
Avant -la. pause. les dogues sont sur le
peint de traduire, mais • Klarès, par un
plongeon désespéré, écarte le danger. Après
la, reprire.. les ûl-ympièns se font immédia-
tement menaçants et Inquiètent fortement
la défense 'sochalienne ; le but chauffe et,
effectivement, il est marqué à la septième
minute par Decottignies qui, ayant reçu
la balle de Berringer, ne laisse aucune
chance à Klarès. Aussitôt après. Maschi-
not égalise, D6fosze ne pouvant rien sur
le shot, à, bout portant de ■ ]'ex'internatio-
nal A la quinzième minute, Mac Gowal1
lance Berringer. qui place un "hot vicieux
qui bat Klarès. Les Lillois restent a l'atta-
que et, ratent quelques superbes occasions
qui les auraient mis à, l'abri d'une sur-
prise. Enfin, il reste trois minutes à, jouer.
Lille attaque et ne ferme pas le jeu.
ce dont profite Maschinot, qui vient ins-
ciire le deuxième but égalisant, la, mar-
que- Lille repart à l'attaque et Simony.
quj a pris la place de Dec.cotignies, centre.
Mattler arrête nettement des deux main3;
l'arbitre ne siffle pas et la fin arrive, ren-
voyant les adversaires dos à dos.—
— Messelin.
DEUXIEME DIVISION
GROUPE NORD
Le classement
J. G. N. P. Pu
Renée 17 11 3 3 25
Red star 17 10 4 3 24
Mulhouse 16 10 3 3 23
Strasbourg 16 10 , 6 20
Tourcoing 17 8 2 7 18
Valenciennes 15 7 4 4 18
Meta 16 6 4 6 16
Roubaix 17 6 4 7 16
Havre .V 17 7 2 8 16
Club 'Français. 17 4 6 7 14
Amiens ,,, 16 6 2 8 14
Saint-Servan 17 5 3 9 13
Cala.l!!' 16 3 3 10 9
US Suisse ~ ....................... 14 2 12 2
Le Red Star Olympique
accentue son avantage
Red-Star 01. b. Cl. Français par 4 buts à 1.
Le derby parisien de deuxième division
a\ait attiré une bonne assistance au Stade
de Paris, malgré le temps incertain. Et
après que les minimes du Stade Saint-Ger-
manois 'et ceux du Red Star Olympique eu-
rént joué un petit match fort amusant qui
sa termina par la victoire (4 à 1) des jeu-
nes redstariens, M. Vandeputte aligna les
deux formations du RSO et du Club Fran-
ça,is, qui Be présentèrent comme annoncées.
Le Club Français ayant gagné le toss s'est
adossé au vent, qui souffle violemment et,
les « orange » envahissent le camp des
« blancs i, dès le coup d'envoi, mais les ar-
rières audoniens dégagent leur but èt le
jeu se cantonne un moment au milieu du
terrain. Puis l'aile droite du Red Star, for-
mée par les deux rapides footballeurs As-
ton et Sas, vient inquiéter Casimir, qui ef-
fectue quelques heureux arrêts. Cependant,
le Club t'agite. Mercier, puis .lennings,
shootent au-dessus du but de Thépot. As-
ton s'échappe et centre. Bertrand botte à
côté des poteaux. Finamore tance Ségaux,
celui-ci centre; Bertrand, gêné. laisse pas-
ser et Aston, qui s'est rabattu, marque de
la tet.é' La pluie tombe dru, mais elle a le
don de stimuler les joueurs, qui font preuve
de plus d'activité. Mercier reçoit la balle
en bonne position. Il file entre les deux
arrières et. l'on pense qu'il va marquer fa-
cilement) mais Thépot sort et fait dévier
le shot du clnhiste.
Peu après, la mi-temps est sifflée. Le
Club Français a dominé, mais, à son tour,
il va jouer contre le vent, qui gêna beau-
coup son adversaire.
La, partie reprend, le Club attaque par
Dumas et Mercier, qui jouent maintenant
ailier droit et intérieur droit. Thépot arrête
bien un shot de Mercier, puis un autre de
Jennings et voici le Red Star reparti. Pénot
passe à Sas. qui laisse sur place Belin et
Durbec et passe à Aston. Gergely met en
corner. Aston donne le corner et Sas, par
une beiïe détente, envoie le ballon de la
tète dans lé but de Casimir.
Le Club baisse de pied, le RSO domine
nettement. Bertrand manque de peu un
but. Banide travaille et, se distingue, mais
il a trop à. faire pour endiguer les efforts
de la triplette du Red Star. Cependant, sur
U:1 dégagement de Daumin, la; balle vient
h Audoire, qui s'attarde avant de dégager.
Mercier prend le ballon et marque, malgré
j l'intervention de 'l'hépot. Ce but, redonne
| du courage au Club Français, qui se mon-
i tra plus volontaire, mais le RSO force l'al-
lure et est bientôt maître du terrain. Sas
passe tout ce qui se trouve devant lui et
transmet à Bertrand, qui n'a aucune peine
à, marquer.
Le matçh est joué, mais les Audoniens
continent leur pression et Bertrand mar-
quera une nouvelle fois sur passe de Sé-
gaux.
Les meilleurs joueurs furent, chez les
vainqueurs, Sas, Aston, Finamore, Mai-
resse, Audoirc ét Thépot, tandis que, au
Clu\! Français, Gergely, Durbec, Daumin
et surtout Banide et Mercier, primèrent
leurs camarades.
Bon arbitrage de M. • Vandeputte, qui eut
toujours les équipes en main. —
L. G.
Les Suisses méritaient mieux
US Suisse. ct Havre AC, nul : 1-1
Les Suisses dé Paris ont confirmé Hier
leurs nets progrès; ils eurent plus de la
moitié de la partie pour eux, et pourtant
ils n'ont réussi que le match nul. Au mo-
ment oil Je Havre donne le coup d'envoi,
la, pluie, fortement inclinée par un vent
violent, s'abat sur le terrain déjà lourd.
L'US Suisse essaie son nouveau gardien de
but. Benzler, l'avant-centre Wunderlich,
; l'ailier droit Szabo. Au Havre. Lechanteux
n'est pas là Adamek joue demi centre et
Dumesnil avant-centre.
La partie se déroule d'abord assez égale.
Mais d'un côté comme de l'autre, les avants
se montrent maladroits ; puis les Suisses
prennent ufl avantage assez net: leur ailier
gauche, Haesler, souvent bien lancé par Von
Au ôtf::P#îma!iil. ' se muntre souvent dange-
reux. Malheureusement, Wunderlich ne sait
utiliser a1tWAA t/des occasions qui lui sont
.. données. Les Havrais procèdent par échap*?-
pées et, sur un coup franc près des 18 mè-
tres, ils marquent de peu le point gràce aux
arrières helvétiques qui doublent bien le
gardien sorti de ses buts. Les Suisses do-
minent toujours, et c'est pourtant le Havre
Qui marque par Adamek, sans que Benz'er
puisse intervenir.
Après le repos, les hommes de Von Au do-
minent encore, bien qu'ayant le vent contre
eux. Cette mi-temps se déroule d'ailleurs en-
tièrement à, leur avantage, et le Havre, par
Meynier ou Calaï passé extrême droit, ue
vient que rarement inquiéter Benzler. C3-
lui-ci se montre très sûr et couvre bien
sa surface de. but. La pression des Suisses
continue, et malgré la, défense serrée d'Ada-
mek. de Boreenberg'er et de • Solda tics le
demi gauche suisse Primard. d'un "hot
plongeant, bat, enfin Blondel. Ce but pro-
duit une réaction havraise énergique, .nais
de courte durée. L'attaque suisse s'impose
à. nouveau, et Wainderlich manque un but
tout fait. Quelques secondes avant la fin. la
chance d'obtenir une victoire méritée s'offre
aux Suiissçs jsous la forme d'un penaltv,
mai's Allemann le botte dehors !
Von Au. Primard, la défense et Haesler
méritaient de voir leurs réelles qualités
mieux récompensées. Wunderlich coûta la
victoire à son club. Chez les Normands,
Ada!'1ek fut le meilleur avec Borsenbei2er
et. Soldatics.
M. Dumay. de Reims. arbitra correcte-
ment. -,
— R. Boutin.
Amiens et Roubaix
n'ont pu se départager
A mJl"Il,. AC et RC Roubaix, nul. : 1-1
AMIENS. — Le match débute sous un
vent, violent, et les cinq premières minâtes
voient Amiens dominer et acculer las Rou-
baisiens dans leurs dix-huit mètres, où
Anciens manque quelques belles occasions.
Roubaix se réveille, et le match s'annonce
comme devant être très disputé. Un arrière
roubaisien arrête la balle dans les dix-
huit mètres )/arhitre accorde un coup
franc, ce qui . cause un beau vacarme Un
orage éclate; et le match est arrêté un
quart d'heure.
A la. reprise, Amiens domine nettement,
maie l'inefficacité de sa ligne attaquante ne
lui permet pas de marquer, et c'est Rou-
baix qui, sur corner, marque le premier
but et le seul de la mi-temps.
En deuxième mi-temps, Amiens joue avec
le vent, qui gène aussi bien les deux équipes
sur un terrai rt détrempé, et sur lequel les
joueurs ont beaucoup de peine à se tenir
en équilibre. Le match continue à être très
serré, niais le beau ieti est rare.
Amiens domine moins qu'au début. Les
attaques roubaisiennes sont plus dange-
reuses et mieux conduites.
Les cinq dernières minutes sont passion-
nantes. Amiens égalise ct, dans la dernière
minute de jeu, oblige Encontre à dégager
au pied. Maie la. fin arrive sur un match
nul qui prive l'équipe amiénoise d'une vic-
toire qu'elle aurait plutôt méritée. —
— Houllier.
Cinq minutes de relâchement...
et c'est le match nul
FC Mulhouse et, US Tourcoing, nul : î-i
MULHOUSE. — La pluie détrempa forte-
ment le tei,i.,ain. et les joueurs eurent "'ef1.U-
coup de peine à (lonliôlet. la balle.
Au FCM, Kaufiuiinn, toujours malade.
est, remplacé à l'aile droite par Bilger,
lequel est. lui-même remplacé dans la lisrne
de demis par Petrozzi.
A Tourcoing, Fa l'V at'q Ill' est absent.
Quoique, jouant contre 1.1' vent, le FCM
domine pendant toute la première mi-temps.
Mais malgré ' l'ardeur de ses avant.., il ne
réussit qu'un seul but,, marqué après QlIa-
rli'nt,(-. minutes de jeu, par Bilger, sur passe
de Motschniann. '
A la reprise, tes Mulhousiens ont encore
le •• dessus, et ,lorsque Biiger, à la, 10' mi-
nute, sur un superbe centre de Korb, mar-
que un 2' but, on considère la victoire des
Mùlhousiens comme acquise, d'autant plus
qui',ilg avaient a.v.a.tentju6qu'ators fourni le meilleur
jeu. Maif^, fatigués par l'effort, les joueurs
mulhousiëus ralentissent bientôt leur action,
ce qui permet aux Nordistes de passer à
l'attaque,,. A la 25'. minute, sur corner.. et
après urM'long' cafouillage devant les, buts
de Lozes^Buirette le bat de ^rè's prèis. '' .
Encouragés par ce succès, les visiteurs at-
taquent encore et. trois minutes plus tard,
De Bruyckhère, après une belle action per-
sonnelle, rentre le but égalisateur. Puis ane
rotivell,ë" tentative des Tourquennois échoue
de peu. ^
Au cours du dernier quart d'heure, les
Mulhousiens reprennent le commandement
et font des efforts désespérés pour arracher
la, victoire. 11s obtiennent une série de
cornera, mais Tourcoing ne laisse plus rien
passer. _ -
A TouÈcoin,- ' la d.^fenée. puis Desrous-
seaux, Wéinstahl et Deoruyckhère furent les
, plus en vue.
Au FCM, la. défense fut impeccable, sauf
pendant cinq minutes, ce qui coûta les deux
buta. Les demis ont été un peu moins bons
que d'habitude. En avant, Korb fit une très
belle partie, ainsi que Motechma.nn. qui sé
distingua.
Excellent arbitrage de M. Broghammer -
Mœsch.
Les Calaisiens
ont surpris les Rouennais
; FC Rouen et RC Calais : 2 à 1
ROUEN. — Les Rouennais sont sensible-
ment en baisse de forme, surtout en attaque.
Après une longue période de jeu au milieu
du terrain, à la 28' minute; Haucbeeorne.
des 50 mètres, place un tir plongeant qui
bat Rultkin. Une averse d'une violence ex-
trême contraint l'ai-biti,e à suspendre le
match pendant six minutes A la remise en
jeu, sur service de Green, leiady centre et
Pawlak ëgatiae. A la 11' minute de la se-
conde mi-temps, sur centre de Lherminé.
Nlico!as marque de la tête. Mais à la
25' minute, en voulant faire une passe
longue à. Weinhardt, Rauchecorne marque
contre eon camp. Rio et Nicolas, touchés,
passent ailiers et ne sont plus guère utiles
à, leur équipe. Calais d,)njine,' mais ne peut
l'emporter. L'arbitre, M. Gaborit. fut trop
timoré. — G. Milet,
Dominer, c'est bien !
Strasbourg marque, c'est mieux !
RC Strasbourg b. FC Metz par i à 1
STRASBOURG. — Le Racine a confirmé
aujourd'hui sa victoire du match aller
çi'une façon moins nette peut-èti,e, mais suf-
fisante pour lui permettre de consolider
place dans le groupe de tête de la division
interrégionale. Les Alsaciens durent leur
succès à. deux raisons primordiales: d'abord,
ils s'adaptèrent mieux au terrain lourd et,
partant, se montrèrent plus rapides que
leurs adversaires ; ensuite. ils utilisèrent
aussi souvent que possible les, occasions qui
leur furent offertes de marquer. Les locaux
se montrèrent maladroits et lourds, en par-
ticulier t'attaque, qui ne rut jamais coor-
donner ses efforts pour concrétiser au mo
nient voulu. Metz eut en effet plus d'occa-
sions que Strasbourg, mais ses avants Aem-
blèrent médusés et incapables du dernier
effort qui fait les grandes victoires. Certes,
les Strasbourgeois obtinrent leur premier
but d'une manière heureuse, mais on peut
dire toutefois que. d'une manière générale,
ils se montrèrent, quelque peu supérieurs
aux Messins, Ces derniers ont laissé échap-
per une belle chance de conquérir la qua-
trième place du classement.
Strasbourg avait remplacé Oudet nar
Papas. Dès l'entrée, Metz est 111£ naça!lt,
et Ulrich, puis Gara se trouvent à deux
doigts de marquer. Papas est assez heureux
de sauver sur des attaques dangereuse^ de
Metz. A la 25' minute, le demi aile messin
André dégagé sur Halter, qui transmet à
Guibert. Kappé bloque imparfaitement la
balle, qui roule dans les fileta. Quelques mi-
nutes après, Keller bat Kappé d'un joli
shot. et la mi-temps n'amène pas de chan-
gement.
La seconde mi-temps est vlu., favora.'i'n
aux Messins, qui marquent à la 6' minute
par Fossèbe. Par la suite, les locaux, légère-
rnent supérieurs, ne parviennent pas A. re-
monter la marque.. La, fin voit la, victoire
de Strasbourg. —
— Royer.
Saint-Servan ne sut pas réagir
L.S Valenaenvei bat C St-Servan : 5 bits à 5
SAINT-MAI,0. — Mauvaise partie d&?
Servannais qui étaient mptiés par, 3 à 2 à
la mi-temps. Les Nordistes jouèrent en force
et les Serva.ana.M ne purent réas'ir. —
— Benic.
GROUPE SUD
Le classement
J. G. N. P. P"
Aies 1 9 7 1 1 15
Saint-Etienne 8 5' 1 2 11
Deportivo 9 4 5 8
Béziers 9 3 2 4 8
Bastidienne ...................... 9 4 5 8
Monaco 8 3 2 3 8
Hyères ............................ 6 3 1 5 7
Lyon .............................. 9 2 1 6 5
A Monaco, l'attaque sut réaliser
Monaco b. Deportho Bordeaux : 6 à i
MONTE-CARLO. — Les Asémistee, très en
verve, et jouant devant leur public, nous
tirent assister à une très belle partie. Ils
dominèrent coustamment leurs adversaires,
qui réussirent un but dans chaque mi-
temps. Le gardien Lorenzi, étant blessé, ne
pouvait faire autrement que laisser entrer
les balles.
'n Dès la première minute de jeu, les Moné-
gasques attaquent, et un but est manqué de
peu; mais ils se reprennent et, à, la qua-
trième minute, ouvrent la marque par l'in-
termédiaire de Szentmiklossy. A la, dixième
minute de jeu, les Monégasques mènent la
danse par 2 buts à 0. Après une demi-heure
de jeu, oii la balle va alternativement d'un
camp à l'autre, l'aile gauche de' Monaco
porte la marque à trois. Mais preSçUlfelaus-
sitôt, les Bordelais, grâce à Larnaudie,
ouvrent la marque à leur tour, 'ët^fâ^ihi-
temps est sifflée-
La reprise voit un net avantage des Moné-
gasqueB. Mais c'est à la suite d'un cafou'I-
lage que l'ailier gauche de Monaco réussit
le 4' but. Sur une balle plongeante, Miglio-
retti inscrit le 5' but. La balle remise en
jeu, Tinter droit bordelais bat le poitier
monégasque, et Cazal termine la marque
par un 6* but. —
— N.
Devant le Bastide,
Lyon joua sans conviction
SC RasUdienne bat FC Lyon par S bats à 1
BORDEAUX. — Dès le M\Jllt, tes Basti-
diens affichèrent une nette ,:upéi-ioi-ité.
Leurs actions accomplies avec beaucoup
d'ardeur leur donnaient un avantage terri-
torial coiirt.aiit. Une belle cùinbinai,,oii entre
-Bet,tièÉte et !"chreiber aboutit au premier
but marqué par ce dernier, d'un tir bien
ajusté. Le jeu reprenait it l'avantage des
Bas-tidiens qui bénéfIciaient (i'tin vent vio-
lent, et, Dutour, bien servi par Schreiber.
qui se mit aujourd'hui en vedette, marquait
le deuxième but. Peu avant le repos, sur
corner, Kaburek inscrivit le troisième but.
A la reprise, profitant du vent à leur
tour, les Lyonnais furent plus dangereux,
mais ils ne purent que sauver l'honneur
par Sauer.
La tenue d'ensemble du SC Bastidienne
fut parfaite, et sa victoire est largement
méritée.
Les Lyonnais semblèrent manquer de
conviction. Le meilleur d'entre eux fut le
demi droit Qui fit une très belle exhibition.
— R. C.
Avec le vent, contre le vent
Saint-Etienne joue et gagne
A.S Saitit.-Etie-tit,e b. Hyères F C. par 5 à 0.
SAI.\T-ETIENN E. — Les Stéphanois jouè-
rent au début avec le'vent. et "le soleil dans
Je dos, ce qui les avantagea :-:éricuseIl,Jeut.
Malgré cela. Hyères eut de belles i,éaction.,.
mais !ïmpréci"ion de l'attaque et Pasquini,
sévèrement marq'if. ne leur permirent
pas de conclure. Au contraire, Saint-
Etienne, par trois fois, inscrivit à la mar-
que durant celle mi-temps.
La seconde mi-temps fut également très
intéressante à sliivi-e, car Hyères j'onant
avec le vent fut menaçant, niais ce furent
encore les Stéphanois Qui, par deux fois,
trompèrent le portier visiteur.
La, marque e-st, sévère pour Hyères, ci un
écart de deux buts aurait mieux reflété,
l'allure de la l'encontre car. en plusieurs
occasions. les Hyéi-ois jouèrent, de IDal-
chance et. de plus. leur jeune gardien de.
but, aurait dll au moins stopper deux fois
le ha) ton..
A Hyères, à. signaler : Pasquini. Woliel,
Schaden, LavalJée et, Schwartz. A Saint-
Etienne : Botet, Pollard, Hivers et Locke.
Larfeuil.
Championnats régionaux
DIVISION D HONNEUR
ALSACE
*FC Bischwiller b. AS Strasbourg 4—2
FC St-Louis b. *RS Strasbourg 4-2
CA Mulhouse b. 'FC Colmar .................. 2-1
ALGERIE
GS Alper b. AS Boufarick 2-0
RC Universitaire b. RC Maison-Carrée... l-,n
AS St-Eujrène b. O Husseindey 2-0
USO Mnuxa.ia. b. FC BUd:) : 1 2—1
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
AS Valentlgney b. 'JO Creuset 2—0
'AS Audincourt-AVS Auxerre ... rem.
'US Belfort-Bousbï'tt.e Besançôn. rem.
US Pont-de-Roide b. 'c H.C; P'ranc-CQm tois... 6-3
CENTRE
'AJ Blois b. . Cliàt,eRudlin 2—1
PO Tours b. 'PO oi@léans ...................*.... 3—0
Ch sceller ault b. 'Chartres ....................... 11—0
LYONNAIS
*AC Espagnol b. CO St-Chamond............ 2—0
'LYon OU et St-Etienne SC rem.
Ço St-FoQS-b. RS Terreaux. 3-1
US Annemasse h. *AC Rive-de-Gicr ......... 1 2-1
NORD
GROUPE A
'UR Dunkerque-Malo b. ES Bully 2-1
'Stade Héninois o. Boulogne"...,.;.......:.. 1--'-0
RC Arras b. "'Re Len's •••• 2-0
"Iris Club Lillois et Bruay., ....... ;, ............1 2—2
*Stade Béthunois b. SC Aniche -. 7-4
NORD-EST
4Romilly et Chaumont, 1—1
Stade de Reims b. 'FC Braux 4-2
US Deux-Vireux b. "SC Rémois..... ..........' 6—1
NORMANDIE
Le match fut équilibré
Havre AC et US Quevi/l!J : nul (2 à 2) .
LE HAVRE. — Le Stade attaque dès le dé-
but, maigre le désavantage du vent, et marque
deux buts de belle facture par Patoux. Que-
v11ly réagit et, sur loupé d'un arrière, marque
un but a.va.nt la mi-temps.
Dès la. reprise, le Stade attaque, mais ne
peut réalisé et ia, partie continue bien équi-
librée. Sur faute de main du demi centre ha^
vràls, .les visiteurs égalléent, sur penalty.
Le Stade continue à dothiner, mais ne peut
réaliser et la fin arrive sur ce' résultat.
Remarqués au Havre : Billaut, Legoff, Fa-
taux, Diepois; à Quevilly : Leguilchard, Mallet;
Arroyo. —
Lemaitre.
x
*SU Caennais b. Stella Cherbourg 6-1
"FC Dieppe et CS Honfleur 1-1
101. Bas-Normand b. Sl-Aubin :. 6-4
MAROC
US Marocaine b US Athlétique....... 8-^0
Stade Marocain b. 01. Marocain 3-1
RC Maroc et SC Chemin. Roches-Noires. 2-2
ASPTT Oran b. SA. Marrakech ............ 4—2.
PARIS
Une partie dans la boue
,4S Amicale et Stade de l'Est, 2 à 2
Une victoire assez nette aurait dû récom-
penser les visiteurs de leur superiorité qui fut
constante en première mi-temps et au cours de,
laquelle ils ne réussirent qu'à marquer une,
seule fois sur penalty.
Après le repos, le vent, qui lui était nette-
ment défavorable jusqu'alors, Pré.ta son appui
il. l'ASA: ce dernier, manifestant à son tour
une légère supériorité d'ensemble, réussit à
égaliser.
Le Stade, Quoique combinant mieux, ne put
reprendre l'ascendant, sur son adversaire qui
ne tarda pas à concrétiser d'une façon plus nette
son avantage territorial par son avant centre,
qui utilisa au mieux un centre de Bons.
Les visiteurs firent alors un très gros effort
et, leur ailier gauche, qui avait Tarûlé la poli-
tesse à son arrière, fut impitoyablement fauché
par celui-ci; alors que le penalty était indiscu-
table, l'arbitre accorda seulement un coup
franc à la limite des 18 mètres.
Nullement démoralisé, le Stade repartit de
plus belle et, à la. suite d'un bel effort de
son avant, centre, celui-ci marqua, mettant à>
nouveau les équipes a égalité. La fin de la
partie fut heurtée au possible, les deux équipes
évoluant dans un lac de .boue et sous des aver-
ses continuelles. : ■
Billancourt devait gagne-r...
CO Billancourt et JAO, 3 à J
En première mi-temps, Billancourt joue dans
le camp de la JAO. A la 10, minute, Bocquen-
tin s échappe et marque. L'ailier droit Godfrin,
tinter gauche François Hellequin, menaçent; à.
maintes reprises, la défense des « - lapins ».
Bocquentin inscrira un deuxième but pour Bil-
lancourt. ' ,
A la reprise, Billancourt domine toujours,
mais Labro égalise sur faute du gardien de but
Germent. L'ailier gauche Giretto, dans un ex-
cellent style, redonne aussitôt l'avantage au
COB.' Après un arrêt de jeu, provoqué par un
violent orage, 18. JAO se réveille et réussit, sur
corner, à egaliser la marque.
Les Stadistes dominèrent...
mais trop tard
CA XIV, bat Stade Français, 2 à 1
Le CA XIV, pouvait tout craindre de ce
match qui l'opposait au Stade Français tou-
jours dangereux; mais les Stadistes semblèrent
beaucoup plus handicapés que leurs adversai-
res par le mauvais état du terrain. Le XIV"
conserva l'avantage durant toute la premiere
mi-temps qu'il termina sur la marque de 2 à 0
en sa laveur. Ces deux buts avaient été mar-
qués de. façon indiscutable, le premier au bout
de 20, minutes de jeu sur centre de Millin
qu'Auribault reprenait victorieusement, le se-
cond par l'ailier droit Lejeune qui. toujours sur
service de Millin. dribblait les arrières et mar-
quait'a- bout portant. '
Le soleil ayant fait une timide apparition au
début de la 'reprise, les Stadis^s y trouvèrent,
un encouragement et ;é miient à dominer
franchement. Longtemps leurs efforts furent
vains jusqu'au moment où Goll, en possession
cie la oalle, ajusta son tir et marqua.
La marque resta inchangee jusqu a la fin,
malgré une pression continue des Stadistes.
Nette supériorité de Montreuil
CA Montreuil bat CAS Généraux, 4 à 1
Gâchée par le vent et la pluie, cette partie
vit la supériorité de l'équipe de Montreuil. Ses
joueurs, profitant du vent marquèrent 2 buts
dans les 10 premières minutes. Continuant a
dominer, ils inquiétèrent souvent la. défense
adverse sans trouver le chemin des filets grâce
à la belle exhibition de Lepeytre. Ce dernier
arrêta tout et la Générale aborde la pause
avec un passif de 2 à 0.
A la reprise, la Générale ne. tire pas profit
de l'avantage du vent et. c'est Montreuil qui.
par une meilleure technique, prend à nouveau
la direction du ieu et. par deux fois, ,-blige
Lepeytre il. s'avouer battu. La Généra e sauve
Ihonneur en fin de partie qui voit la nette
victoire de Montreuil.
SERIES INFERIEURES
ALSACE
FC Neuhoff b. FC Savêrrie..........• ^5—J.
FAI Graffenstaden b. SC Schiltigheim;., 7 -2
RC Strasbourg b. SC Setestat o i
AS-Huningue b. -FC &uebwiUer .1
AS Wittenheim b. SS p.ornach. — .1.~. ~. * , y-
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
"AS Municipal Di) Jt1 b. US Auxonne ...... 12-1
CENTRE
*AS Chàteauroux 1 IJ. BAC Châleauroux 1 3 -1
*AS Orléanais b. US Briare.. ................. 6 -3
CENTRE-OUEST
^Mellinet Nantes b. Tigres Vendéens ..... - 3-2
NORMANDIE
US Fécamp b. US Tréfileries....^ 1—0
FC Barentin b. BDu(l\ille TTFC ............ 1—0
RC Rouen b. A Malaunay ................... e... 4-0
NORD-EST
i *Energie Troyenne b. Langres .................. 8-2
PARIS
PROMOTION !JE DIVISION D'HONNEUR
GROUPE NORD
FCA Dionvsien 1 b. UA XVI' 1 2-1
US Vésine't 1 b. US Asnieres 1.. 2—0
AFG Colombes 1 b. CA Nanterre 1 4-1
Stade Enghien-Ermont 1 b. US Persan 1... 7—3
GROUPE SUD
Galli" , Club 1 et SO Est-SAP a.rr,
SC Choisy 1... b.. Standard,. AÇ 1.. 4-2
AS .Française 1 o. ES Juvisy 1 ••• 2-1
CA Vitry 1 b. Villemomble Sports 1 3-0
CA VlfrV R. b. VIllemomble Sports. R 4—^-1
CA Vitry 3 b. Villemombie Sports 2 7-1
CA Vitry 3 b. Villemomble Sports 3....:.... 2-1
AS Française' R b. ES Juvisy R 3-1
A3 Française 2 t' ES Juvisy 2 ; . 8-2
AS Française 3 h. ES Juvisy 3 4-0
PREMIERE DIVISION
GROUPE NORD
Cosmo 1 b. AS Montmorency .1 5—0
GROUPE OUEST
ASPTT 1 b. Ville juif 1 6-1
FC Levallois 1 b. PUC 1 3-0
PROMOTION DE PREMIERE DiVISION A
GROUPE NORD .
AS Beauchamps 1 b. FO Aulnay 1 4-3
AS Beauchamps R et, FC Aulnay B 2—2
SS Amicale 1 b. AS Transports 1 5-1
GROUPE OUEST
FC Meulan 1 b. US Maisons-Laffitte l... 4-1
AS Poiss- 1 b. US Conflans 1 2-1
AS Poissy R et US Conflans R '.... 1-1
GROUPE SUD-OUEST
US XV' 1 b Panbas AC ! 5-1
US XVI R b. Paribas . ÀC 3-0
GROUPE SUD
US Métro R h. CA Montrouife R 11-0
SC (<,f.s'.)nnes 1 b. CS Brétignv 1 3-1
SC f<:ssunnf''< R h OS Brétigny R 8—1
LA COUPE DE L'AFRIQUE DU NORD
GC Oran ais b. Marine Oran.... ~. : 2-1
CA Liberté Oran. b. AS Eckmulien 3—1
USM Oransise b. SC Bel-Abbés ............. 2-0
Matches amicaux
Aies fait feu des quatre... buts
Olympique d'Airs bat. Austria de Vienne, 4 à 1
ALES — Les dix premières minutes furent
1111 net avantage des visiteurs devant lesquels
tes Alé.siens paraissaient intimides, mais le
trio défensif local ayant tenu bon , les Alé-
sIens' s'enhardirent peu à peu jusqu'à, ne
laisser a. leurs adversaires qu'une légère supé-
riorité au cours de la première mi-temps. C'est
Alès qui ouvrit la marque dès la cinquième mi-
nute grâce à Martin. Un quart' d'heure plus
tard, après' une' magntfique descente et un
centre précis de Vierki, Molzer égalisait et la.
mi-tentps survenait.
Six minutes après la reprise, le portier vien-
nois quittait ses bois pour parer à une attaque
Jeckel-Masel et le dernier nommé , marquait
dans les buts, vides. Vingt minutes plus tard,
Jeckel s'octroyait le plus beau but de la par-
tie par un shot splendide consécutif à une des-
cente en passes croisées qu'il avait menée avec
Galinié. Enfin. neuf minutes avç,nt la fin,
Jeckel clôturait la' marque après avoir, en une
eontre-a.Haque fulgurante, pris de vitesse, avec
Martin, les deux arrières viennois . qui s'étaient
fort imprudemment avancés jusqu'au centre du
terrain.
Cetie rencontre fut dirigée d'impeccable fa-
con par un , jeune arbitre. M. Chapon, oui est
déjà. pfus qu'un espoir. —
— Emm. Gambardella.
Sous la pluie
le Hakoah fournit une belle partie
Hakoah de Vienne b. Entente Qltimper-Lorient
par 6 buts à 1
QUIMPER. — Malgré le- mauvais état du
terrain, la violence du vent et la pluie bat-
tante, les-visiteurs eurent l'occasion de fournir
une magnifique exhibition devant l'équipe du
Stade Quimpérois renforcée du FC Lorient: , ,
Après un début assez égal, les Autrichiens,
supérieurs en technique' et > maîtres dans l'art
du, démarqt|age,. ouvrirent la marque à la M'
minute et dominèrent largement Jusqu'à la mi-
temps après avoir inscrit 5 but's. ,
,La .2' partie du jeu fut plus égale et l'en-
tente réussit à sauver l'honneur 5 minutes
avant la fin.
Chez les visiteurs, les ailiers, et surtout l'in-
ter gauche, firent grosse impression. Les ar-
rières et l'ailier gauche se mirent en évidence
chez les Bretons. —
Saulnier.
Matches internationaux
L'Allemagne bat la Hongrie par 3 à 1
Fr6Lnc!orL.,ur.le-MeÚ¡, 14 janv. — L'équipe
d'Allemagne qui a triomphé cet après midi
de celle d's Hongrie par 3 buts à 1 4taU
bien eunçrieure à $e£. nçlvejfsftir^f..Les Hon-
grois n'avaient d'ailleurs pu aligner' leur
meilleure équipe, et plusieurs remplaçants
figuraient, dans . leur formation. D'autre
part, upgr pè-ptie " des joueurs hongrois ,. ve-,
naient "4'arrihr de l'Afrique du Nôrdl
L'équipe ne graissait pas eu forme.
Du point de vue technique, le match ne
fut pas éxtraordinaire. Mais il fut cependant
plaisant à voir, et 40.000 spectateurs s'en-
thoueiasnvèrenfc 'de' la victoire de leurs com-
patriotes.
L'Allemagne réussit à marquer le premier
but, mais la Hongrie parvint à égaliser
avant la mi-temps sur penalty.
En seconde mi-.temps. l'arrièie gauche alle-
mand a marqué d'une distance de 60 mètres.
Le gardien de but hongrois a été trompé
par le rebond de la balle devant ses bois.
Vers la fin du match, l'avant centre alle.
mand réussit à porter la marqua à 3 h, 1.
L'arbitre belge, M. Baert, a été excellent.1
DIMANCHE PROCHAIN
Paris-London League
Paris-Budapest
. C'est dans une atmosphère d'enthou-
siasme que la Ligue Parisienne de Football As-
sociation organise dimanche prochain, au
Parc des Princes. L'« esprit parisien », en-
tretenu avec soin, mais sans peine, par
la Ligue, anime pros et amateurs ; aussi,
tout porte à croire que les deux matches
seront du goût'du public.
Le prix des places a été fixé comme
suit :
Tribune de C« Auto ». — Loges d'hon-
neur : 40. fr. ; fauteuils (tribune prési-
dentielle) : 35 fr. ; fauteuils, travée 3 :
30 fr. ; fauteuils travées 1 et 4 (bas) :
25 fr. ; (haut) 20 fr.
Ces places peuvent être prises en loca-
tion au siège de la Ligue de Paris, 5, place
de Valois.
Tribune du Tour de France. — Travée
centrale : 20 fr. ; travées de côté : 15 fr. ;
gradins : 10 fr. ; praticables ; 8 fr. ; se-
condes : 6 fr.
La London League a sélectionné
pour rencontrer Paris
Londres. 14 janvier. — L'équipe de la London |
League, qui doit rencon-trer, dimanche, au Parc; 1
des Princes, la Ligue de Paris, a été sélection-1
née ce jour. La voici : ?
E. - Wingfield fFincheley) : F.H. Haill (Too. c
ting): A. East (Streathamt; F. Wade, R. Wai
ker, R. White (Park Royale R. Viele (Leaves.
den); C. Ette, C. Ferguson (Park Royal) ; A.G,
Brown (Post Office); F.J. Hosier (Leavesden:.
— M.
UNE DATE A RETENIR
Il e?t rappelé aux détenteurs du dépliant
du « Byrrh »t'quë- la clôture du Concoure
.de pronostics -de la Coupe de France (foot.
hall), organisé par ce vin généreux au quin-
quina, le préféré des sportsmen, est fixée
au 1" février 1934.
Qu'ils ne laissent donc passer cette date
sans envoyer la solution. j
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ne fi"li vtern mur per,n'''le. Notre classement est basé sur les résultats officiel
définitifs publiés par l'Auto du lundi.
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